Le compte rendu historique de Thallus
Thallus, l’historien né comme Samaritain
Thallus fut un des premiers écrivains païens à mentionner le Christ. Il écrivit en 52 apr. J.C.. Malheureusement, ses écrits ont disparu ; et on en a connaissance seulement parce que d’autres auteurs les citent. Un de ces auteurs s’appelle Julius Africanus, un écrivain chrétien qui vécut vers 221. Julius fait allusion à un commentaire intéressant provenant de Thallus :
« Dans son troisième livre d’histoires, Thallus explique naïvement les ténèbres comme étant une éclipse de soleil – ce qui me semble bien déraisonnable (déraisonnable, bien sûr, parce qu’une éclipse de soleil ne pouvait pas arriver à l’époque de la pleine lune, parce que Christ mourut à l’époque pascale de la pleine lune) ».
Nous voyons donc que la référence des Évangiles aux ténèbres, qui survinrent à la crucifixion de Jésus, était bien connue, et que les non croyants qui y assistèrent recherchaient une explication naturelle.
Le compte rendu historique de Pline le Jeune (61-113AD)
Pline écrit à l’empereur Trajan, en qualité de gouverneur de Bithynie en Asie Mineure (112 apr. J.C.), pour lui demander conseil sur la manière dont il fallait traiter les Chrétiens. Il expliqua qu’il avait commencé à tuer à la fois hommes et femmes, garçons et filles. Mais ceux qui furent mis à mort étaient tellement nombreux, qu’il se demandait s’il fallait continuer à tuer ceux que l’on trouvait être chrétiens,
ou s’il devait tuer simplement quelques-uns d’entre eux, les plus influents. Il expliqua qu’il les avait fait mettre à genoux devant la statue de Trajan pour adorer l’empereur. Il expliqua aussi qu’il les fit abjurer Christ, ce qu’un vrai chrétien ne peut pas faire. Et dans la même lettre, il dit des gens qui étaient jugés :
« Ils affirment, cependant, que leur seule culpabilité, ou leur seule erreur, c’est qu’ils avaient l’habitude de se réunir un certain jour fixe, avant le lever du jour, pour chanter en alternance un hymne à Christ, comme à un dieu, et pour se lier par des serments solennels, de ne pas commettre de mauvaises œuvres, de ne pas user de fraude, de ne pas voler, ni de commettre d’adultère, de ne jamais falsifier leur parole, de ne jamais manquer à la confiance qu’on leur accorde quand il faut s’en acquitter ». Épîtres X.96
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