La prédication de la croix, le saint esprit, le baptême du saint esprit et de feu
Ce volume sera consacré sur la prédication de la croix, comprendre la croix par l’évangile ,par jésus christ comme vous ne l’avez jamais entendu ou compris, savoir ce qu’est réellement la croix et pourquoi, c’est le centre de la parole du christ , la porte de sortie du monde aveugle afin de revenir vers dieu par la repentance, apprendre aussi avec le saint esprit et le baptême accompagné de ses dons spirituels tout en ayant le contrôle de nos pensées……….
Les messages du frère henry sont remis par écrit est présentés de manière a ce que l’enseignement de ses messages s’adresse à tout les chrétiens et parle aussi dans le cœur de tous les hommes et femmes du monde qui ne connaissent pas dieu et christ.
Afin de faire partie de la véritable église de christ
La Puissance de la prédication de la Croix. Notre vie est-elle entièrement centrée sur la Croix ? L’œuvre de la Croix au niveau de l’esprit, de l’âme, du corps. Le travail de la Croix au niveau des pensées, de l’intelligence, des sentiments, et de la volonté. Vous savez que quand on construit une maison, il faut des fondations solides. Jésus dit qu’il faut même la bâtir sur le roc. Quand on bâtit une maison sur du sable, ça ne dure pas longtemps. Dès que la pluie tombe ou que le vent souffle, elle s’écroule, parce qu’il n’y avait pas de fondations solides Dans la Bible, toute notre vie doit être construite sur le fondement qui est Jésus-Christ. Jésus et Sa Parole sont un. Et bâtir ma vie sur Jésus, c’est bâtir ma vie sur Sa Parole. Si je bâtis ma vie sur Sa Parole, je bâtis ma vie sur Jésus. ce fondement, qui est Jésus pour rappeler certaines vérités importantes parce que je vois que nous les oublions vite (c’est l’œuvre du diable qui vient changer nos pensées et nous faire oublier la Parole du Seigneur). Et comme disait l’apôtre Pierre, il faut revenir sur ces vérités pour ne pas les oublier. Si nous les avons oubliées, il nous faut recommencer à rebâtir notre vie au bon endroit, qui est Jésus. nous allons contrôler si notre maison est bien bâtie. Si certaines parties sont bâties sur du sable, c’est dangereux. Il faut alors enlever le sable et mettre le rocher. Le rocher, c’est Jésus ; c’est Lui le rocher des siècles. Alors lisons dans la première épître aux Corinthiens au chapitre 2 et au verset 1 : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié ». Il leur dit quelque chose de très précis, de très clair : « Quand je suis allé chez vous, je n’avais qu’une seule pensée ». Paul était apôtre, il devait bâtir l’Eglise de Jésus et il devait enseigner la Parole. Quand il est venu enseigner la Parole aux Corinthiens, il leur a dit : « Je n’avais qu’une seule pensée dans le cœur que de savoir parmi vous », donc vous Corinthiens et nous chrétiens rassemblés, « autre chose que Jésus-Christ », mais pas n’importe quel Jésus-Christ. A l’heure actuelle on enlève souvent la Croix de Jésus, on fait un Jésus différent du Jésus de la Bible, un Jésus philosophe, psychologue ou Père Noël, mais ce n’est pas le vrai Jésus. Il dit : » Jésus-Christ crucifié ». Vous savez que Jésus n’est venu sur la terre que pour cela : mourir sur la Croix. Il n’est pas venu pour guérir des malades, chasser des démons, distribuer des bénédictions, donner des bonnes paroles de consolation. Il est venu pour cela aussi. Mais Il est venu pour une seule chose : mourir sur une croix pour nous et tout le reste passe par la Croix. Le Jésus sur lequel notre vie doit être bâtie, en tant que chrétien, c’est Jésus-Christ crucifié. Aujourd’hui on ne veut plus entendre parler de la Croix ; on veut un Jésus gai, souriant, plein de joie et d’amour. On dit : « La Croix, c’était il y a deux mille ans, Jésus y est allé, puis Il est ressuscité ». Maintenant on efface la Croix et on n’en parle plus. On change d’Evangile. On n’annonce plus l’Evangile de Jésus-Christ. Mais pour l’éternité, il n’y aura pas autre chose que Jésus crucifié. Même dans le ciel, la Bible subsistera. Pendant l’éternité nous verrons les marques des clous sur les mains, les pieds, le cœur de Jésus et son côté. Jésus a choisi de garder Ses marques pour nous rappeler constamment qu’Il a été crucifié pour nous. Il faut que cette pensée ne nous quitte jamais : quand Jésus dit : « Je suis la porte, Je suis le chemin », il n’y a pas de porte en dehors de la Croix, il n y a pas de chemin en dehors de la Croix. Jésus est passé par là, parce que sans la Croix, Il n’aurait pas pu payer d’une part pour nos péchés et d’autre part nous ouvrir la porte du ciel. Sans la Croix, il ne reste rien de l’œuvre de Jésus et rien de la Bible. Du début à la fin de la Bible, la Croix est constamment au centre de la Parole de Dieu. Elle est annoncée dès le début, elle est encore dans le livre de l’Apocalypse puisque sur le trône, Jean a la vision d’un agneau immolé. C’est toujours l’Agneau de Dieu qui a été crucifié, qui est là pour l’éternité. Donc Jésus qui est maintenant ressuscité, veut que nous gardions toujours à l’esprit qu’Il a été crucifié. Au milieu de nous, Il ne veut pas entendre autre chose que Jésus-Christ crucifié. Assez des doctrines philosophiques, psychologiques qui essaient de régler nos problèmes par les méthodes ou doctrines humaines, ou au pire par des doctrines de démons qui veulent toujours enlever la Croix du message de l’Evangile. Si on enlève la Croix, il ne reste rien de l’Evangile et la puissance du Saint-Esprit ne peut pas se manifester dans nos vies. Jésus dit : « Dans quelques jours vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins ». Jésus appelle le Saint-Esprit (qui est une personne), une « puissance », la puissance personnifiée de Dieu. Paul parle aussi de « la prédication de la croix » dans 1 Corinthiens 1:18. Il ne dit pas : « La prédication du salut », parce qu’il y a des moyens de salut que les hommes inventent sans la Croix. Il dit : « La prédication de la Croix est une folie pour ceux qui périssent », ceux qui périssent sont ceux qui ne veulent pas recevoir le message de l’Evangile, ils enlèvent donc la Croix parce que la Croix pour eux est une folie. « mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. « Paul ne dit pas que la Croix « était » ou « sera » une puissance de Dieu, il dit quelle « est » une puissance de Dieu, pour nous qui sommes sauvés. Alors, quand nous prions : « Seigneur, manifeste Ta puissance, Ta gloire », Dieu, qui entend cela, traduit : « Parle-moi de la Croix, fais-moi passer par l’expérience de la Croix et fais-moi comprendre ce que c’est que Jésus-Christ crucifié parmi nous ». La puissance de la Croix : tous nos problèmes sont résolus dans la Croix. D’une part, c’est à la Croix que la chair et le péché ont été crucifiés, d’autre part, c’est par la Croix que la bénédiction du ciel et la vie de résurrection passent. Quand Jésus est mort, Il a dit : « Tout est accompli ». Cela veut dire qu’à la Croix, Il a satisfait pleinement les exigences du Père et Il a ouvert la porte du ciel pour toutes les bénédictions. Il ne faut pas maintenant éliminer la Croix du message de l’Evangile en disant : « Puisque Jésus est mort il y a deux mille ans sur la Croix, c’est très bien, merci Jésus ; Tu nous a ouvert la porte, maintenant on ne pense qu’aux bénédictions et on ne parle plus de la Croix ». Et il ne faut pas parler de la Croix simplement pour nous rappeler ce que Jésus a fait dans le passé. Il faut parler de la Croix parce quelle est pour nous aujourd’hui, une puissance de vie et de résurrection dans la mort de Jésus et dans sa résurrection. Vous savez d’où viennent tous nos problèmes ? Tous nos problèmes viennent du fait que nous ne sommes pas encore transformés comme Jésus. On aimerait bien, on prie pour ça, on dit : « Seigneur, je veux que Ton amour se manifeste, donne-moi la patience, donne-moi l’amour, donne-moi toutes les choses qui me manquent ». Mais est-ce qu’on réalise que tout ceci est inclus dans la Croix et que c’est dans la Croix que Jésus répond à cette prière-là ? Il va me faire comprendre ce que c’est que Jésus- Christ crucifié. Jésus-Christ a été crucifié pour nos péchés, Il est mort pour servir de rançon pour nos péchés qui nous conduisaient à la mort et à l’enfer. En mourant sur la Croix, Il nous a acquis un plein pardon de nos péchés. Quand nous Le confessons comme notre Sauveur et notre Seigneur, quand nous recevons Son sang par la foi, tous nos péchés passés sont effacés, nous recevons la justice de Dieu qui est parfaite, parce que Dieu nous donne un plein pardon par Jésus et par la Croix. Mais revenons sur le deuxième aspect que beaucoup de chrétiens oublient trop vite et trop souvent à la croix, nous avons étés crucifiés avec lui et en lui Tous nos problèmes viennent de la chair qui est mauvaise, impatiente, pleine de colère, d’envie, de jalousie, de meurtre, de sorcellerie, de magie, d’excès de table, etc. Tout est dans la chair qui a été souillée par le péché.
C’est une plante vénéneuse. La mort est dans la chair. Il n’est pas possible de raccommoder la chair, de la changer pour la transformer à l’image de Jésus. Il faut comprendre que Dieu veut faire mourir notre chair de manière concrète pour que plus rien de mauvais ne se manifeste en nous : plus de trace d’impatience, de colère, de jalousie, de justification de soi, de satisfaction de notre moi personnel. Nous n’avons pas toujours conscience de la profondeur du péché.
Au début de notre vie chrétienne, nous disons : « Seigneur, montre-moi mes péchés ». Le Seigneur commence à nous montrer les plus grossiers : le vol, le mensonge, l’adultère. On met ces choses en règle quand on est honnête avec le Seigneur.
Puis, à mesure que nous avançons avec Dieu, le Seigneur nous montre où va se cacher lepéché : dans les plus petites choses, les profondeurs les plus subtiles, là où le péché essaie de semanifester sous une apparence religieuse et spirituelle. Même les qualités humaines sont mauvaisesaux yeux de Dieu, nos qualités humaines héritées dans la chair. Elles doivent être placées sur l’autelde la Croix pour être crucifiées. Ce n’est pas parce qu’une personne est un bon professeur dans le monde qu’ilvas être un bon enseignant de la Parole de Dieu, lorsque qu’il se convertira. C’était une qualité humaine,mais cela n’a rien à voir avec ce qui peut se passer dans l’Evangile de Jésus. Dieu s’est servi despécheurs, des simples, des pauvres. Paul qui était éduqué, qui avait des diplômes, dit : « Ce n’est pas avec la sagesse, avec de beaux discours que je viens vous parler ». Il était docteur en théologie, ilaurait pu leur faire un magnifique discours, mais ils n’auraient rien compris. Au contraire, Paul dit : »Je suis venu avec crainte et tremblement, dans la simplicité pour vous parler de Jésus-Christ crucifiéet vous le faire vivre ». Bien-aimés, la solution de nos problèmes est là. Le Saint-Esprit qui m’a étédonné pour me conduire dans toute la vérité, m’a été donné pour me convaincre de péché. Il va memontrer que mon péché a été pardonné à la Croix, que la solution de Dieu pour régler le problème demon péché, c’est de me saisir par la foi de l’œuvre de Jésus-Christ. Ce n’est pas d’attendre que cetteœuvre se manifeste : elle ne se manifestera jamais. Par contre, nous allons pouvoir dire : « Je vais prendrecette solution par la foi et m’en saisir maintenant. J’ai soif de la révélation du Seigneur pourm’expliquer ce que veut dire : Jésus-Christ crucifié. Je vais pouvoir prendre par la foi, ma mort enJésus-Christ, pour qu’à chaque instant de la journée, je n’oublie pas que je suis mort en Christ et que jepuisse vivre de Sa mort, qui me donne la vie. »Donc la prédication de la Croix est une prédication de la mort de la chair, en Jésus, qui aboutit par lafoi à la vie de résurrection, en Jésus. Rien de la vie de résurrection de Jésus ne peut traverserl’enveloppe de ma chair, si ma chair n’est pas morte par la foi en l’œuvre de Jésus. Je ne vais pasessayer moi-même de crucifier ma chair, de faire des efforts pour marcher par l’Esprit. Je ne vais pas yarriver, parce qu’à ce moment-là, c’est par les œuvres et non par la foi que je le ferai. Mais si je reçoispar le Saint-Esprit la révélation de ce que veut dire « être crucifié en Christ », je comprends que leproblème a été réglé pour moi par Jésus. Il m’a donné ce cadeau que je prends par la foi, et je dis : »Seigneur, maintenant par ton Esprit, fais descendre dans mon cœur la compréhension de ce que c’estqu’être crucifié en Toi. Fais-moi comprendre que cette chair épouvantable, qui sent mauvais à Tesyeux, et aux yeux de tous les autres quand elle se manifeste, cette chair, Tu l’as tuée quand Tu es mortà la Croix. Moi, je suis mort avec Toi. Quand Tu es mort, Tu n’as pas seulement payé pour mespéchés, Tu as aussi fait mourir la cause de mes péchés qui est la chair. Tu as fait mourir ma chair à lacroix avec Toi ». Car Jésus est mort, et nous sommes tous morts avec Lui. Il est ressuscité, et noussommes ressuscités avec Lui.Donc nous voyons qu’on ne peut pas assez glorifier l’œuvre de Christ et l’œuvre de la Croix. LeSeigneur va nous révéler constamment la profondeur de l’œuvre de Jésus à la Croix et la puissance dela prédication de la Croix. Car tout est réglé à la Croix, Jésus a pourvu à tous nos problèmes, que cesoit des problèmes de mauvais caractère, des maladies du corps, des choses que je traînais dans cecorps à cause des péchés passés et jusqu’à Adam.
Touta été réglé par l’œuvre de Jésus à la Croix.Le problème du Saint-Esprit, c’est de me le faire comprendre spirituellement pour que je puisseprendre cela par la foi en disant : « Seigneur, c’est pour moi ». De la même manière que nous avons pris lepardon de nos péchés par la foi, nous allons prendre notre mort en Christ par la foi. Et c’est pourquoi il dit : »Considérez-vous comme morts. « Ce n’est pas un effort de persuasion en disant : « Je suis mort, je suismort, je suis mort ». C’est en nous plaçant devant Dieu, devant Sa Parole, en disant : « Seigneur, Tu ledis, j’ai besoin de le comprendre par Ton Saint-Esprit. Je peux le comprendre intellectuellement, oui.Mais je veux que cela soit vécu dans ma vie pour que l’on voie que je suis crucifié effectivement, pourque je n’aie plus aucun désir personnel, sinon celui de T’obéir et de Te servir, Seigneur. Que je n’aieplus le désir de me justifier, de prouver aux autres que je suis quelque chose, de me défendre quand jesuis attaqué injustement, de montrer aux autres mes qualités, mes capacités. Que je n’aie plus le désirde cacher mes défauts parce que je serai jugé par les autres et cela me fera souffrir parce que je suisencore attaché à ma personne. Elle n’est pas encore crucifiée. »Le Seigneur veut une œuvre complète et parfaite. Comme elle a été parfaitement accomplie en Jésus,jésus assure , frères et sœurs, qu’à l’instant où nous recevons la révélation, par le Saint-Esprit, de notrecrucifixion, nous recevons effectivement une pleine sanctification qui va durer toute notre vie. Cette révélationest instantanée. Nous allons marcher par la foi, jour après jour, dans cette révélation, sans l’oublier. Nous n’allons pas faire comme les Galates qui avaient commencé à marcher par l’Esprit et qui étaient retombésdans la chair. Ils avaient oublié cette révélation. Paul leur dit : « Galates insensés, fous, qui vous aséduits, qui vous a ensorcelés, au point que vous qui avez commencé par l’Esprit, vous finissezmaintenant dans la chair ? Vous aux yeux desquels avait été dépeint Jésus-Christ crucifié. »Tout le travail de Paul avait été de parler aux Galates de Jésus-Christ crucifié : « Galates, tous vospéchés ont été pardonnés en Jésus ». Mais ça ne suffit pas. Si nous gardons la chair vivante, elle va nouspousser à recommencer à pécher et nous allons devoir constamment demander pardon, tous les jours.Bien sûr, quand nous péchons et que le Saint-Esprit nous le montre, immédiatement nous devons demander pardon. Mais il y a une étape supérieure, c’est de marcher par l’Esprit, de marcher dans la vie crucifiée. Cela ne veut pas dire qu’on ne va plus jamais pécher. On peut toujours pécher si on oublie, si on retourne en arrière, si on baisse la garde, si on n’entretient pas la foi dans la Parole. Mais on peut aussi ne plus jamais pécher. Non pas parce que nous aurons atteint le but par nos propres forces, mais parce que le Saint-Esprit nous aura fait comprendre la perfection de l’œuvre de Jésus, que nous y serons rentré dans la foi. Et à chaque instant, nous recevrons la grâce de Dieu pour marcher dans cette foi. Quand le péché, la tentation vont se présenter, alors nous aurai la force d’y résister et de faire ce que dit Paul : « Offrez vos membres à Dieu, ne permettez pas à ces choses de se manifester. Résistez à ces choses, ne les acceptez pas. » Et pourquoi vais-je pouvoir le faire à ce moment-là ? Parce que j’ai la foi que je suis crucifié en Christ et que ce n’est plus ma chair qui va dominer sur moi mais l’Esprit du Seigneur. Je peux le faire parce que je crois de tout mon cœur ce que Jésus m’a révélé. Si nous croyons de tout notre cœur que nous sommes un être crucifié, que notre chair est morte, que nous sommes mort, nous allons marcher dans cette révélation. « Comme vous avez reçu le Seigneur, marchez en Lui » Notre marche est proportionnelle à la révélation que nous avons reçue et au fait que nous allons rester dans cette révélation, en restant toujours dans la foi en la Parole. Si nous péchons parce que nous avons cédé à un accès charnel, ça veut dire que nous ne sommes pas resté ferme dans cette foi en la puissance de Dieu pour nous maintenir dans l’œuvre de Jésus. Cela ne veut pas dire que notre situation est désespérée. Nous le voyons dans Romains 7 où Paul dit : « Misérable que je suis, je veux faire le bien que je ne peux pas faire, etc. » Paul montre quelle était sa situation avant qu’il soit libéré par la révélation de Jésus. Ça, c’est la situation de quelqu’un qui veut vraiment marcher avec Dieu, qui fait tous ses efforts pour marcher avec Dieu. Il est malheureux comme une pierre quand il voit les mauvaises choses sortir, parce qu’il aime Dieu. Et il dit : « Je suis encore tombé Seigneur, regarde. J’avais pourtant pris une bonne résolution aujourd’hui de ne plus m’énerver, de ne plus faire la tête, de ne plus être impatient, de ne plus me mettre en colère, etc. Regarde Seigneur, je suis encore retombé, Seigneur, pardonne ! » Et l’amour du Seigneur pardonne tellement instantanément qu’on a du mal à le croire. Mais, ce qui réjouit encore plus le cœur du Seigneur, c’est de me restaurer dans la compréhension de Son œuvre à Lui, pour que je sache que ma chair a été crucifiée avec Jésus, que toutes choses anciennes sont passées, que celui qui est en Jésus est une nouvelle création, que les choses anciennes sont entièrement passées. Si nous savons que nous sommes mort et crucifié, nous allons nous considérer comme mort et crucifié, parce que Dieu le dit. Si je sais que je mesures un mètre quatre vingt quatre, et que je suis blanc aux yeux bleus et si quelqu’un vient me dire : « Toi, tu mesures un mètre quatre vingt et tu as les yeux verts », je dirais : « Mais non, je sais ce que je suis, je me connais ». Est-ce que nous nous connaissons en Christ ? Est-ce que nous savons ce que nous sommes en Christ ? En Christ, nous sommes un ancien pécheur repenti qui est mort à nos vies passées et qui est ressuscité à une vie nouvelle. Nous n’avons pas le droit de proclamer ces choses par nos bouches si ce n’est pas devenu une expérience profonde dans nos cœur, donnée par le Saint-Esprit, reçue dans la prière, l’adoration et la reconnaissance. « Seigneur, Tu as fait de moi une nouvelle création par la Croix du calvaire. Cette Croix a cloué ma chair et tout son péché une fois pour toutes. Quand Tu es ressuscité, Tu as fait de moi une nouvelle création. Je marche dans cette nouveauté de vie parce que j’ai pris cela par la foi. » Et cela devient quelque chose d’aussi solide que l’assurance de notre salut. Si nous savons que nous sommes sauvé et si Satan ou quelqu’un vient nous dire : « Je suis sûr que tu n’es pas sauvé », si nous !, dans nos cœurs, nous savons que nous sommes sauvé, nous allons dire : « Je sais que mes péchés ont été pardonnés, que le sang de Jésus a effacé mes péchés. Je le sais parce que c’est écrit, je l’ai reçu et je l’ai pris par la foi. « Le jour où l’on nous annonce l’Evangile, nous sommes touché par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous montre que nous sommes pécheur. Il nous montre que Jésus a payé pour nous , que son sang a coulé, que si nous demandons pardon, son sang effaçait tous nos péchés. Nous le faisons de tout notre cœurs et nous recevons le pardon par la foi en Jésus. Nous le sais, nous l’avons vécu. Personne ne peut nous enlever cela. Mais est-ce que nous savons que nous sommes crucifié avec Jésus et que notre chair, qui est si mauvaise, est la cause de tous les problèmes, dans notre vie, dans nos familles, dans l’Eglise ? Ce n’est pas Satan qui est la cause de nos problèmes dans nos couples, dans nos familles, dans l’Eglise, la cause de tous nos problèmes c’est la chair non crucifiée. Si la chair n’est pas crucifiée, c’est une porte ouverte à Satan et aux démons. Alors arrêtons de mettre nos problèmes sur le dos de Satan. Bien sûr qu’il est la cause des maladies, des infirmités, des guerres, etc. mais Satan ne pourrait rien faire dans le peuple de Dieu si nous marchions dans la vie crucifiée de Jésus. Le seul moyen de vaincre Satan, c’est la Croix. Ce n’est pas de commencer à gesticuler en disant : « Satan, je te lie, je te chasse ». On peut être amené à le faire, mais seulement quand on est sur le terrain de la Croix. Il ne faut pas se tromper d’ennemi. Quand Paul dit : « Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations », il part du point de vue sûr et certain qu’ils ont crucifié leur chair. Je ne vais pas lutter contre ma chair, c’est peine perdue. Je vais recevoir par la foi la crucifixion de ma chair. Et là, le problème est réglé. Je vais être solide pour pouvoir résister au démon et mener le vrai combat que Dieu me demande de mener. Par contre, mener un combat contre la chair est mener un combat perdu. Quand on te dit : « Il faut que tu mettes le voile, il ne faut pas que tu fumes, que tu boives », ce sont des prescriptions charnelles, si elles ne viennent pas du Saint-Esprit, dans ton cœur, qui éclaire la Parole et te montre ce que tu dois faire. Si tu es crucifié, tu vas faire tout cela naturellement, parce que tu l’auras lu dans la Parole. Il n’y a plus aucun problème pour quelqu’un qui est crucifié, d’obéir au Seigneur. Obéir au Seigneur devient simple, naturel, car il n’y a plus de résistance de la chair. La chair résiste aux choses de l’Esprit, elle ne peut même pas les comprendre, elle ne les accepte pas. La chair refuse d’obéir aux choses du Seigneur. Si elle n’est pas morte, elle va toujours trouver un moyen détourné pour manifester sa rébellion et nous empêcher de faire ce que Dieu voudrait, avec de bonnes raisons spirituelles et religieuses. Mais on n’a pas compris que c’était la chair qui n’était pas tuée. Parce qu’elle n’est pas tuée, elle est rebelle à Dieu, elle est rebelle à la Parole de Dieu. Elle va constamment essayer de trouver un terrain où elle va se manifester. Dans Colossiens 2:8 « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie », c’est-à-dire un Evangile où la Croix n’est pas au centre. L’appel que j’ai du Seigneur, c’est de revenir constamment à ce message de la Croix tant que je vois qu’il n’est pas manifesté dans nos vies, pour que le travail du Saint-Esprit se fasse et que nous arrivions à cette réalisation pleine et complète dans notre cœur que nous sommes crucifiés en Jésus, que nous sommes morts et ressuscités en Lui. Dans Colossiens 2, il est dit : « En Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité ». Dans un autre passage, il est dit : « Soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu ». Donc cette plénitude de Dieu habite corporellement en Jésus-Christ crucifié. Il nous a ouvert la porte par Sa mort sur la Croix et il nous dit dans Luc 9 : « Quiconque ne se charge chaque jour de sa croix, ne peut être mon disciple ». Dieu ne le dit pas dans un esprit de condamnation. Nous ne pouvons pas être ses disciples si nous ne sommes pas sur le terrain de la Croix. Nous ne pouvons pas être le disciple de Jésus, obéir à une loi si parfaite, manifester le caractère de Jésus si notre chair n’est pas crucifiée, c’est impossible. Et Jésus ne va pas me demander de crucifier ma chair. Il me dit : « Mais Moi, Je l’ai déjà fait pour toi. Reçois-le par la foi. Crois-le. Je l’ai fait pour toi ». Il y a des gens qui voudraient tout faire d’eux-mêmes : ils vont se crucifier, ils vont se faire moine, ils vont se priver de viande, de vin, etc. pour crucifier la chair. Cela ne mène à rien, cela ne mène qu’à la glorification de moi-même. Cela prouve que ma chair n’est pas crucifiée du tout et que je suis en train de glorifier ma chair. Alors que si je me place tranquillement devant la Parole en disant : « Seigneur Jésus, Tu l’as fait pour moi. C’est merveilleux ! Je n’ai qu’à l’accepter par la foi. Je veux que cette révélation pénètre au fond de mon cœur et je la reçois. Je suis mort en Toi et ressuscité en Toi. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Toi qui vis en moi ». Mais à condition que je le pense et que je le vive vraiment, pas de manière théorique. N’importe qui peut faire cette prière. Il y a surement des chrétiens qui disent : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ». Et puis ils se disputent avec leur femme, leur frère ou leur sœur. Ce n’est pas Christ qui vit en eux. C’est une parole en l’air parce qu’ils ne sont pas passés par l’expérience. Paul dit dans Colossiens 2:10 : « Vous avez tout pleinement en Lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Et c’est en Lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair. « Voilà. Vous êtes devenus chrétiens. Christ est mort pour vous. Vous avez été circoncis par Lui. Quand le bébé hébreu était circoncis à l’âge de huit jours, il n’avait rien à faire. Il ne participait pas, c’était fait malgré lui. Nous, nous acceptons Christ par la foi, mais l’œuvre de circoncision, c’est Lui qui l’a faite pour nous et qui nous la donne. Il nous la donne et nous l’acceptons par la foi. Nous n’avons rien eu à faire pour nous crucifier. C’est Lui qui l’a fait pour nous et Il nous dit maintenant : « Tu le crois et tu l’acceptes par la foi. » Il faut bien comprendre que nous ne devons pas être un allié de la chair pour l’empêcher de mourir, parce que la personne qui est la plus précieuse à nos yeux charnels, c’est nous-mêmes. On ne se rend pas compte à quel point, si on n’y veille pas, cela nous empêche de voir que notre chair a besoin d’être crucifiée. On a tellement eu l’habitude dans la vie passée, de nous soigner nous-mêmes, de nous justifier nous-mêmes, de s’occuper de notre nature personnelle, de nos intérêts personnels que, quand nous venons au Seigneur, il faut vraiment une révélation puissante du Saint-Esprit et qu’Il nous dise : « Tout ça, c’est infecte aux yeux de Dieu. Il a condamné à mort ta chair, Il l’a tuée, avec ses passions et ses mauvais désirs, à la Croix et Il t’a donné, en Lui, une nature nouvelle qui n’a plus rien à voir avec l’autre. L’ancienne est pourrie, irrécupérable, morte avec Christ, il y a 2000 ans. » Il m’a donné maintenant une nature nouvelle qu’Il travaille à manifester en moi, par ma foi en cette révélation qu’Il me donne par le Saint-Esprit. Je suis une créature nouvelle, ma chair a été crucifiée. Et si je crois que ma chair a été crucifiée, je ne vais pas céder aux tentations, quand elles se présentent, parce que je serai plein de la révélation de Jésus. Quand la petite réaction d’impatience ou de colère, à laquelle j’étais constamment habitué dans le passé, vient, j’ai la force et la grâce de Dieu pour lui résister, parce que je sais que ma chair a été crucifiée. Et je peux dire : « Non, c’est fini, tu ne domineras plus sur moi, c’est moi qui domine sur toi maintenant parce qu’il est écrit que ma chair a été crucifiée ». Et j’ai la force de repousser cette tentation qui vient. Par la foi, par la foi en Jésus. « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, vous êtes ressuscités en Lui et avec Lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. « Donc, c’est la même chose que pour toutes les autres promesses du Seigneur. Jésus a dit : « Si tu crois, tu verras la chose s’accomplir ». Dans Marc 11:24, Il le dit : « Toutes les choses que vous demanderez en priant, croyez que vous les avez reçues, et vous les verrez s’accomplir ». Il n’a pas limité ce verset à une promesse ou à une autre. Donc, quand Il nous assure (c’est plus qu’une promesse, c’est une réalité) que nous avons été crucifiés en Lui, je peux prier en disant : « Seigneur, je veux marcher dans cette révélation ; Tu va faire dans mon cœur un travail de révélation profonde par ton Esprit. Je veux et je prends cela comme n’importe quelle autre promesse, mais avec une foi qui ne doute pas ». Je ne dois pas douter que ma chair est morte en Christ, simplement parce que je vois encore des manifestations de la chair. Je peux dire simplement : l’œuvre du Seigneur n’est pas encore parfaite en moi, mais je ne doute pas que ce que Dieu a dit est vrai. « Je suis mort en Toi, Seigneur, il y a 2000 ans, je suis ressuscité en Toi. Je médite ta Parole. « Il y a une grande différence entre méditer la Parole par le Saint-Esprit dans la prière et dans la révélation du Seigneur, et se bourrer la tête de pensées intellectuelles sur la Bible qui n’ont pas pénétré au fond de mes entrailles par une révélation du Saint- Esprit. Si j’ai cette assurance, je la gardes dans mon cœur et je la vis. Je n’ai pas besoin de proclamer : « Je suis une nouvelle création » ou « ma chair a été crucifiée ». On le verra tout de suite. Cela transpirera dans toute ma vie que je suis crucifié, que je le suis vraiment, que je ne défends plus mes intérêts personnels, que je suis vraiment passé par l’expérience du jardin de Gethsémané où Jésus, devant la Croix qui arrivait, devant les souffrances de la mort qui arrivait, a transpiré en disant, par trois fois : « Seigneur, s’il est possible que cette coupe s’éloigne ! Toutefois, non pas ma volonté, mais la tienne ». Ce n’était pas son péché qui arrivait, c’était le nôtre. Et nous, si nous nous plaçons devant le Seigneur dans le même esprit que Jésus en disant : « Seigneur, je sens vraiment les transpirations de ma chair qui ne veut pas mourir. Ma chair ne veut pas mourir, mais Seigneur, je me place devant Toi et je dis : non pas ma volonté, mais la tienne. La tienne, Seigneur, c’est fini, j’en ai trop souffert, je T’en ai trop fait souffrir, j’en ai trop fait souffrir à mes frères, mes sœurs et le monde qui m’entoure. C’en est fini de cette chair qui n’arrête pas de se manifester. Il faut que ce soit réglé une fois pour toutes, devant Toi Seigneur, par la foi. Que ce soit réglé par la puissance de la Croix et de l’œuvre de Jésus. » On revient constamment à la Croix, la puissance de Dieu qui est la Croix où tout a été réglé, où les péchés ont été tués, la chair a été crucifiée, où même les dominations et les autorités ont été dépouillées de toute autorité par la Croix. « nous qui étions morts par nos offenses et par l’incirconcision, Il nous a rendus à la vie avec Lui. « Dieu a dit : « Ce n’est pas possible, il faut que Je les sorte de là. Il n’y a qu’un moyen, c’est de mourir pour eux, mais de mourir aussi en les prenant avec Moi dans ma mort et de ressortir du tombeau le troisième jour. « Jésus vivant ne meurt plus, Il nous a entraînés dans Sa résurrection et Il veut manifester Sa merveilleuse vie de résurrection qui est décrite dans 1 Corinthiens 13. C’est ça l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté : le fruit de l’Esprit. Comment un fruit de l’Esprit peut-il pousser sur une vigne charnelle ? La vigne, c’est Jésus, le sarment, c’est moi, mais moi ressuscité en Christ, moi, la nouvelle création ; et là je vais produire le fruit de l’Esprit qui me remplit. Mais on essaie trop souvent de produire le fruit de l’Esprit alors qu’on n’a pas crucifié la chair. Cela fait un mélange épouvantable, cela fait un vin horrible à boire, du vinaigre qui a été donné au Seigneur Jésus sur la Croix. On ne Lui a pas donné le meilleur cépage, on Lui a donné du vinaigre. « Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, Il l’a détruit en le clouant à la Croix ; Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la Croix. « Vous voyez combien de fois le mot « Croix » revient. Par la Croix, Il a triomphé des dominations. A la Croix, Il a cloué l’acte qui nous condamnait. Quand Il est mort, c’est notre chair qui est morte avec Lui. Quand Il est ressuscité, c’est nous qui sommes ressuscités dans une nouvelle nature qui se reçoit aussi par la foi. « Seigneur, je ne vais pas essayer de m’améliorer, je ne vais pas essayer de travailler à être meilleur, je vais recevoir par la foi la nouvelle nature que Tu me donnes, je vais laisser Ta vie se manifester au travers de moi, produire ce fruit et je vais participer à Ton œuvre par la foi. » Quand nous marchons dans la vie de l’Esprit, nous ne devenons pas des zombies spirituels complètement dépouillés de toute vitalité, de tout nerf, comme des carpettes, sans aucune réaction, sans aucun désir parce que nous avons été mis à mort par Jésus. Ça, c’est un faux Evangile. La vérité de l’Evangile, c’est une vie nouvelle que tu reçois en Jésus, parce que l’ancienne est morte, une vie de résurrection qui te donne une nouvelle nature, qui a ses désirs, ses sentiments, mais qui sont les désirs et les sentiments de Jésus, et une personnalité qui est la tienne, qui est unique, mais qui est donnée par Jésus, une personnalité merveilleuse qui est appelée à manifester celle de Jésus. Pourtant, nous serons quand même tous différents, tous appelés à des tâches différentes, mais tous avec la nature de Jésus reçue par la foi, une belle nature de vie et de résurrection qui manifeste un fruit merveilleux. Et au centre de ce fruit, il y a l’amour de Jésus-Christ, un amour qui est enfin débarrassé de toutes ces tendances charnelles. Ces tendances charnelles qui nous blessent tellement quand on ne s’occupe pas de nous, qu’on ne fait pas attention à nous, quand on marche sur nos pieds injustement, etc. Tout ça est mort et crucifié. Cela fera encore souffrir parce que cela a fait souffrir Jésus, mais il n’y a plus de mauvaise réaction d’impatience, de colère, d’animosité, même la plus petite. Quand un cadavre est mort, il est complètement mort, il n’a plus une seule petite réaction. Tant qu’il a une réaction, il n’est pas mort. Il faut que plus rien ne vive de cette vieille vie passée. Et c’est le cas parce que Jésus l’a clouée, tuée à la Croix. Ce qui nous empêche, nous chrétiens, de vivre dans cette réalité, c’est le manque de révélation et le manque de foi en la Parole du Seigneur, alors que Jésus le dit : « Ta nature charnelle qui t’a toujours ennuyé depuis ta naissance, Je l’ai tuée à la Croix et Je te donne ce cadeau ». « Mais Seigneur, je me connais, j’ai entendu ça souvent, j’ai voulu le vivre et le lendemain j’ai recommencé. « Nous ne sommes pas dans la foi en parlant ainsi. Nous avons besoin de nous replacer devant le Seigneur et devant Sa Parole, pour que nous puissions, dans la paix du Saint-Esprit, recevoir au fond du cœur cette lumière, cette illumination que tout est accompli par Jésus. Il a tout réglé, Il a pensé à tout, d’avance. Ça y est, c’est fait. Il savait quelles allaient être nos difficultés, combien de fois nous allions essayer d’être meilleur, combien de bonnes résolutions nous allions essayer de prendre. Dans son intelligence infinie et parfaite, Il a dit : « Ils ne vont jamais s’en sortir. Il faut régler cela parfaitement avec mon Fils Jésus, par la Croix. « Le Père, le Fils et le Saint-Esprit ont dit : « Amen, nous avons conçu un plan parfait : au centre de ce plan, il y a la Croix de Jésus ». La Croix de Jésus où Il a donné Sa vie pour que je sois mis à mort avec Lui et que je ressuscite à une vie nouvelle. Et c’est Sa vie qui va le faire en moi. C’est merveilleux quand dans la vie d’un homme ou d’une femme, la vie de Jésus commence à se manifester. C’est merveilleux ! Ce n’est pas la religion, ce n’est pas du tout les traditions humaines, ce n’est pas les choses de la chair : c’est la vie de Jésus, c’est-à-dire l’amour, la sainteté. Et ce ne sera pas une sainteté forcée qui vient d’une obéissance forcée aux commandements de la loi (qui sont bons quand même), mais ce sera une sainteté qui viendra de ce que la chair est vraiment morte, de ce que la vie de résurrection va sortir comme un fleuve et va se manifester par toutes sortes de bons fruits, à la gloire de Dieu. Nous comprenons l’importance de la foi : tout par grâce et tout par la foi, pour que ce soit par grâce. C’est un cadeau que Dieu nous faire, et Il nous dit : « La seule chose que Je te demande, c’est que tu prennes tout cela par la foi (et en plus Je te donne la foi), et que tu dises : merci père, je prends Ton cadeau et je marche dans le cadeau que Tu me donnes ». Quand nous recevons une révélation de Dieu au fond de nos cœurs , nous allons marcher dans cette révélation. Nous la recevons, nous savons que c’est vrai. Nos yeux ont déjà vu Jésus ? Non. Est-ce que nous savons qu’Il est vivant ? Pourquoi savons-nous qu’Il est vivant ? Parce que le Saint- Esprit, que Dieu a envoyé dans nos cœurs, nous le dit et nous l’atteste. C’est écrit, mais ce n’est pas seulement écrit dans cette Parole qui est éternelle et qui est Esprit et vie ; nous avons en nous le Saint-Esprit de vie et la Personne elle-même du Seigneur qui nous l’atteste. L’Esprit de Dieu en nous atteste que nous sommes enfants de Dieu. Et l’Esprit du Seigneur, maintenant , atteste au fond de notre cœur que Jésus a tout accompli, que notre chair est crucifiée, que c’est fini. Pour Dieu ce n’est plus un problème ; c’est encore un problème pour nous si nous ne l’avons pas compris, pour Dieu aussi, indirectement, puisqu’Il s’efforce de nous le faire comprendre. Jésus a réglé ce problème. Jésus nous a rendu capable de recevoir la révélation de la foi et de recevoir cet héritage merveilleux : le pardon de nos péchés, la compréhension de la mort de notre vieille nature, de cette nouvelle nature que nous avons reçue et que nous marchons maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui nous a donné ce cadeau. Quand nous sommes dans cette attitude-là, si , maintenant , notre foi a augmenté par rapport à cette Parole de Dieu, nous allons voir immédiatement les fruits, aussi longtemps que nous restons sur le plan de la foi. Dans Colossiens 3:3, il est dit : « Vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ », mais Christ crucifié. En Dieu, tu es mort avec toutes tes mauvaises réactions charnelles et tu es caché avec Christ en Dieu, qui est la vie. « Caché », j’aime bien cette expression : « votre vie est cachée avec Christ, en Dieu ». Nous sommes blotti dans le cœur de Dieu, caché là avec Christ, en Dieu qui est ta vie. » « Quand Christ, votre vie », vous voyez, il ne dit pas simplement « Christ votre mort », Il est notre vie parce qu’Il est passé par la mort. Et Il est notre vie seulement parce que nous sommes passés par la mort en Lui. Mais « quand Christ, votre vie paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec Lui dans la gloire. Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité », on pourrait nommer tous les autres péchés. Il dit : « Faites-les mourir ». Maintenant que nous avons compris et que nous croyons que nous sommes mort, nous avons la puissance de faire mourir ces choses parce que nous sommes MORT. Quand un arbre est mort, il ne produit plus de fruit. Si nous sommes mort, tous ces fruits mauvais, la rébellion, la colère, l’idolâtrie, les mauvais désirs sont morts aussi, avec l’arbre. Nous pouvons faire mourir parce que nous sommes mort. C’est-à-dire que lorsque ces choses viennent à nous sous forme de tentations, de mauvais désirs, de mauvaises pensées, nous sommes capable de mettre ce commandement en pratique. Peut-être que l’une des dernières choses à faire mourir, cela va être quelques petites réactions d’impatience, de vivacité. Même là, la chair va encore se cacher, même là nous Serons appelé à faire mourir cela, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus la moindre racine mauvaise, qu’il n’y ait que la vie, l’amour, la joie, la paix se manifestant en abondance, sans aucune trace de chair. C’est possible, parce que Jésus l’a fait, Il vit en nous et Il veut le manifester en nous, si nous croyons. C’est possible ! il ne faut plus entendre de chrétiens qui disent : « Mais c’est un idéal trop élevé. On ne va jamais y arriver ». Alors ce n’est pas la peine de commencer avec Jésus si nous partons sur ces bases. Nous allons être les plus malheureux des hommes. Quelqu’un a dit : « Il n’y a rien de plus facile que de marcher à fond dans le monde, il n’y a rien de plus facile que de marcher à fond avec Jésus. Il n’y a rien de plus difficile que de marcher à la fois avec Jésus et avec le monde ». On est constamment partagé, on est entre deux. Le problème n’est pas réglé à la base tant que je vais traîner encore de la chair non crucifiée. Le problème ne sera pas réglé. Je vais essayer de marcher par l’Esprit ; je vais y arriver certains jours, d’autres, pas. Comme le problème ne sera pas fondamentalement réglé, je vais rester toute ma vie le plus malheureux des hommes, ou la plus malheureuse des femmes. Et il ne peut être réglé que si je me places devant Dieu pour recevoir la révélation de ma mort en Christ, que je suis vraiment une nouvelle créature en Christ, pour recevoir par la foi que la vie de Dieu est en moi, prête à se manifester si le vase est brisé. Et il a été brisé en Christ. « Ne mentez pas les uns aux autres ». Et ne nous mentons pas à nous-mêmes : ne prétendons pas être crucifié si nous ne le sommes pas effectivement. On l’est en Christ effectivement, mais si ce n’est pas passé par une révélation et comme une réalité dans nos vies, ne mentez pas en disant simplement comme ça : « Je suis crucifié », alors que ce n’est pas visible dans nos vies. Ne le disons pas. C’est encore pire de le dire sans le vivre parce que nous allons écarter de nous et de la vérité ceux qui nous regardent vivre. Il y a beaucoup de chrétiens qui osaient dire des choses qu’ils n’avaient pas vécues dans leur vie, des choses qui n’étaient pas une réalité pour eux. Ils ont entraîné dans l’incrédulité et écarté de Christ beaucoup de gens qui n’y comprenaient plus rien et qui disaient : « Celui-là, il dit qu’il est crucifié avec Christ, qu’il est conduit par le Saint-Esprit, et dans la pratique, je le vois marcher comme un païen. Alors où est la vérité là-dedans ? ». Comment peut-on avoir confiance en un message pareil ? Comment peut-on se tourner vers un sauveur qui n’est pas capable de réaliser ces choses dans la vie de ceux qui proclament ce message ? Je préférerais ne rien dire, me placer devant le Seigneur, a genoux, et crier à Dieu pour avoir une révélation. Quand nous avons soif de Jésus, quand nous avons soif de voir Jésus manifesté en nous, nous allons passer du temps devant Dieu pour avoir cette révélation, pour que ce problème de la chair crucifiée soit réglé. Quand est-ce que nous allons le régler ? Sur notre lit de mort ? Quand est-ce que nous allons régler le problème de la chair non crucifiée ? avons -nous mesurer le temps que nous avons perdu, alors que nous pouvions, si nous avions eu vraiment soif du Seigneur, recevoir instantanément cette révélation. Nous pouvons la recevoir lorsque nous avons passé du temps et que nous avons dit : « Seigneur, je désire recevoir vraiment cette vie d’en haut, cette révélation qui est suivie d’une vie, d’une compréhension spirituelle de ton message qui me donne cette vie. Ça y est. Je le sais, je marche dans la foi que ton message est vrai pour moi. Je l’ai accepté Seigneur et je vis dedans maintenant ». Vous vous rendez compte de la vie qui va changer pour nous , pour les autres et pour le Seigneur, à partir du moment où nous avons reçu cette vie abondante de Jésus qui va se manifester dans la notre par tous les fruits de l’Esprit et la gloire de Jésus manifestée dans nos vies ? On parle d’un réveil, on prie pour un réveil, on demande : « Seigneur, envoie-nous un grand réveil ». Le réveil va commencer par la prédication de la Croix qui est reçue dans la vie de chacun au point où la chair sera complètement crucifiée. Montre-moi un homme ou une femme crucifié, il y a déjà un réveil. Montre-moi un homme ou une femme crucifié et ressuscité vraiment, qui a reçu cette révélation, où il n’y a plus rien vraiment qui empêche la vie de Jésus de sortir et nous avons un réveil. En tout cas, nous avons un homme ou une femme réveillé et le réveil commence comme ça. Jésus n’enlèvera jamais la Croix de ses réveils. Quand je vois ces réveils modernes où on annonce toutes sortes de choses sauf la Croix de Jésus, je dis : « Dieu n’est pas au milieu de ce réveil ». Même s’il y a une action de repentance qui est causée par le Saint-Esprit, s’il n’y a pas la prédication de la Croix pour montrer ce qu’est cette Croix maudite et cette Croix aussi bénie où Jésus a tout donné, ce réveil va dans les sables mouvants et se perd. Ou alors, ce réveil est pris en relais par les démons et le diable qui font des contrefaçons et manifestent des choses épouvantables qui sont prises pour des révélations de Dieu, des manifestations de Dieu, alors qu’en réalité il n’y a plus rien qui vient de Dieu. Alors vous voyez à quel point on a besoin de la prédication de la Croix, vous voyez à quel point Paul avait raison de dire : « Je ne veux pas savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié ». Prenons toutes ses épîtres, il en parle constamment, aux Ephésiens, aux Colossiens, à tous il parle de la Croix, de la nécessité de se dépouiller du vieil homme, par la foi. Constamment il leur dit : « Vous avez été crucifiés, vous êtes morts, vous avez reçu la révélation, marchez dedans maintenant et vous allez glorifier Dieu, vous allez voir la gloire de Dieu se manifester au milieu de ses enfants crucifiés et ressuscités avec Christ ». Cela vaut la peine, bien-aimés, de le rappeler souvent, car c’est là le cœur de l’Evangile, le cœur de la Bible, c’est là le cœur de la solution à nos problèmes. C’est là où Jésus a tout accompli, là où Il manifeste pleinement toute Sa grâce : dans le message de la Croix où tout a été donné par Dieu, où tout est reçu par la foi et où Jésus se glorifie. Et si je reste crucifié toute ma vie, toute ma vie je vais manifester la vie de résurrection de Jésus. Alléluia !
Le Saint-Esprit veut parler à notre intelligence et à notre cœur. Il faut les deux. L’intelligence éclairée par le Saint-Esprit nous permet de comprendre la Parole. Ensuite, le Saint-Esprit la fait descendre dans le cœur pour que cette Parole devienne vraiment une avec nous, dans notre cœur. Mais il faut la comprendre. C’est pour ça que le Saint-Esprit dit : « Je vous conduirai dans toute la vérité ». Il va nous éclairer sur tout, si nous avons le cœur ouvert. Il va parler à notre intelligence, Il va nous faire comprendre les mystères les plus profonds de Dieu. Le Saint-Esprit nous les fait comprendre. C’est merveilleux ! Après, Il les fait descendre dans notre cœur pour que la vérité soit plantée au fond et que nous puissions marcher dans la vérité. Alors je vais continuer à vous parler de la Croix, du message de la Croix. Nous allons revenir et insister sur certaines vérités pour que le Saint-Esprit les fasse descendre au fond du cœur et qu’elles produisent la foi pour que nous marchions comme Jésus veut que nous marchions. ceci est important, c’est la base du message de l’Evangile : la Croix est le centre de toute la Parole de Dieu, et dans la Croix il y a un double message. On va reprendre certains passages dans Romains 5, 6 et Romains 7, 8. Ces quatre chapitres nous montrent bien le double message de la Croix. Le premier message de la Croix, c’est qu’il y a dans le sacrifice de Jésus, un plein pardon pour nos péchés, par le sang de Jésus qui a la puissance d’effacer les péchés. Ça, c’est le premier message de la Croix, c’est fondamental : il y a dans le sacrifice de Jésus à la Croix un plein pardon pour tous nos péchés. Par la foi dans le sang, qui a été versé par le Juste qui a pris sur Lui notre châtiment. C’est la première vérité qui est dans la Croix. La deuxième vérité, qui est tout aussi importante, c’est qu’en plus du pardon de nos péchés, il y a dans la Croix, la mort de notre vieille nature de péché. Cela ne serait pas intéressant d’être tout le temps pardonnés de nos péchés si constamment nous tombions dedans. Il y a des chrétiens qui passent leur vie à cela. Heureusement qu’il y a encore le sang de Jésus et la foi. La foi que le pardon nous est donné par la confession des péchés et le sang de Jésus. Mais le Seigneur voudrait que nous allions plus loin, car dans la Croix, il y a la mort de notre vieille nature qui nous fait pécher. Ces deux messages, ces deux vérités sont absolument nécessaires à comprendre dans notre intelligence spirituelle. Souvent on s’arrête au premier message : Jésus, par son sang, a effacé nos péchés, venons à Lui, confessons nos péchés et tous nos péchés sont pardonnés. Nous recevons une nouvelle naissance, mais on n’explique pas bien en quoi elle consiste. Dans la Croix, il y a aussi la mort de notre vieille nature : en Christ, nous sommes morts quand Il est mort, en Christ, nous sommes ressuscités quand Il est ressuscité. Ça veut dire que toute notre vieille nature avec ses défauts, ses problèmes, ses difficultés, a été engloutie, est morte dans la mort de Jésus. Nous recevons par la résurrection de Jésus, une nature nouvelle qu’Il a plantée en nous par Son Esprit et qui est encore entourée d’une coquille que la Bible appelle la chair. Cette chair a été crucifiée à la Croix avec Jésus. Mais tant que l’œuvre du Saint-Esprit n’est pas bien comprise dans l’intelligence et dans le cœur, le risque, si on n’a pas compris que notre chair est vraiment morte en Christ, (si on ne l’a pas accepté par la foi), le risque c’est qu’on ait compris seulement la première partie, le pardon des péchés, mais on n’a pas compris la mort à soi-même, la mort de notre vieille nature. Donc on va constamment marcher dans la défaite ou dans une vie charnelle parce qu’on n’aura pas la révélation que cette chair est morte et que nous devons vivre dans la nouvelle vie que Dieu nous a donnée. Et on ne voit pas comment on pourrait le vivre puisqu’on n’a pas reçu dans l’intelligence du cœur la révélation que notre vieille nature est complètement morte. C’est à l’instant où le Saint-Esprit nous le montre et où nous le recevons par la foi, que nous réalisons et pénétrons par la foi dans un monde nouveau que Dieu a créé pour nous, un monde où rien ne doit être gardé de l’ancien monde. Rien du tout. Il nous a arrachés du domaine des ténèbres pour nous transporter dans le royaume du Fils de Son amour où tout est nouveau. Il a fait en nous une nouvelle création. Il a fait de nous de nouvelles créatures. Et Il a transporté cette nouvelle créature, en Esprit, dans un royaume où tout est nouveau. Il ne nous reste plus qu’à à attendre le retour de Jésus et la résurrection des corps et des morts, pour que, ce qui reste encore de l’œuvre de Jésus à se manifester, soit manifesté dans les corps, c’est-à-dire la résurrection. Quand la résurrection sera complète, au retour de Jésus, notre corps charnel ressuscitera et nous recevrons un corps nouveau dans lequel n’habite plus le péché. A ce moment-là, nous verrons que toutes choses sont bien nouvelles. Pour le moment, toutes choses sont nouvelles en Esprit, mais Dieu nous donne la capacité de marcher dans l’Esprit même si nous sommes encore dans un corps qui n’est pas ressuscité. Si nous avons compris par le Saint-Esprit que ce corps est mort, que la chair est morte, que nous pouvons marcher par l’Esprit, par la foi au Fils de Dieu, si nous avons compris que nous pouvons rester constamment sur cette position de foi, de cette nouvelle création que Dieu a faite, qui marche par la Parole, qui marche par l’Esprit, si nous recevons cette révélation, nous allons, malgré l’existence de ce corps où habite encore le péché, marcher par l’Esprit sur un plan entièrement différent du plan où nous étions avant. Parce que nous avons compris que ce corps est crucifié en Christ, que ce corps est mort en Christ et que Dieu nous demande de marcher par l’Esprit. Et quand nous sommes dans cette attitude de foi, la loi de l’Esprit de vie qui est en Christ nous donne une pleine victoire sur la loi du péché et de la mort qui est dans le corps. Parce que nous sommes sur le terrain de la foi. Tout par la foi en Jésus, par la révélation du Saint-Esprit. Ce que Dieu cherche, ce sont des hommes et des femmes qui ont compris cela dans leur intelligence spirituelle, qui ont écouté la voix du Saint-Esprit, qui ont reçu cette vérité dans leur cœur, qui l’ont prise par la foi et qui marchent dans cette révélation, de manière à marcher dans la sanctification absolue jusqu’au retour du Seigneur. Donc, la sanctification n’est pas une vie où nous allons progresser sur vingt ans, où chaque jour nous allons améliorer un peu notre sanctification. Ce n’est pas cela que Jésus nous révèle. La sanctification nous a été acquise par Jésus, par Sa mort et Sa résurrection. Elle nous est donnée comme un cadeau et un don au moment où notre esprit s’illumine et où nous rentrons par la foi dans le domaine nouveau qu’Il a créé pour nous. Nous pouvons marcher dans une sanctification complète le jour où nous comprenons que la cause de nos problèmes passés (c’est-à-dire ce corps, cette chair, pourris par le péché depuis Adam et Eve), a été réglée quand Jésus a mis à mort cette chair à la Croix. Le jour où nous avons compris cela spirituellement, intellectuellement dans notre cœur, par le Saint-Esprit, nous pouvons marcher dans une sanctification complète. Il y a des chrétiens qui marchent dans la défaite, dans une vie charnelle. Le jour où ils ont dit : « Maintenant, j’arrête, j’en ai assez, il y a une solution », la solution n’est pas de dire constamment : « Seigneur, améliore-moi ; Seigneur, que demain je sois meilleur ; Seigneur, aujourd’hui je prends des résolutions, je vais faire le bien » et à chaque fois ils tombent. Ce n’est pas ça la solution. Quand on en a assez, on va prendre la solution de Dieu, c’est-à-dire se placer devant Jésus et dire : « Seigneur, j’en ai assez de cette vie de haut et de bas, de défaites et de victoires qui ne durent pas, je veux entrer par la foi dans le domaine où tout est parfait, dans le domaine de Jésus. Alors, Seigneur, je me place devant Toi, devant Ta Parole et je veux recevoir la sanctification que Jésus a acquise pour moi. Il a été fait pour moi sanctification. Par Sa mort et par Sa résurrection, Il a englouti la mort, Il a englouti le péché, Il a englouti ma vie passée. Tout cela, je ne veux pas que ce soit théorique, Seigneur. Je veux que cela pénètre au fond de mon cœur, que j’en reçoive l’assurance par le Saint- Esprit, de manière à ce que je puisse vivre avec des pensées entièrement renouvelées, des pensées nouvelles dans Ta Parole. Je veux que ce que Tu dis soit au fond de mon cœur, que Ta Parole soit au fond de mon cœur, que Ta Parole chasse toutes mes pensées anciennes et que je puisse vivre maintenant dans la foi au Fils de Dieu, dans ce nouveau royaume que Tu as créé pour moi. » Et c’est possible, puisque Jésus nous le commande, quand Il dit : « Soyez saints comme Je suis saint. Soyez saints comme votre Père Céleste est saint. Soyez parfaits comme votre Père Céleste est parfait ». Pour Jésus, il n’y a pas de demi-mesure. Il ne peut pas nous commander d’être saints et parfaits si ce n’était pas possible de vivre dans la perfection et dans la sainteté. S’il faut attendre quarante ans de vie chrétienne pour commencer à marcher dans la sanctification, je dis : non, ça ne vaut pas le coup, parce qu’il y en a qui n’arriveront jamais, ils ne pourront pas y arriver, ils mourront avant ou ils vont perdre un temps fou. Donc, ce n’est pas cela, la solution du Seigneur. La solution du Seigneur, c’est un cœur qui a soif de Dieu et de Ses révélations, qui se place devant Lui en disant : « Seigneur, je veux comprendre. Illumine maintenant mon esprit par Ton Esprit, illumine mon intelligence pour que je voie clair sur tout ce que Jésus a fait à la Croix et que je puisse le prendre pour moi, puisque c’est un cadeau que Tu me donnes ». Et là, quel que soit notre état passé, riche ou pauvre, stupide ou
intelligent, diplômé ou pas, cadre supérieur ou rien du tout au dernier niveau de l’usine ou de l’entreprise, tout cela n’a rien à voir avec la vie nouvelle. Tout cela fait partie de la vie ancienne qui est tuée en Jésus, qui est mise à mort. Et j’entre par la foi dans une nature nouvelle que Dieu a créée pour moi, qui est toute nouvelle et qui va me permettre d’atteindre la stature parfaite de Christ. Dieu ne va pas commencer par quelque chose de vieux pour le faire évoluer et grandir vers le modèle parfait. Il met tout ça au panier, à la poubelle de la tombe. Il me donne une nature nouvelle et Il me dit : « Cette nature-là est destinée à te rendre comme Jésus, semblable à Lui. « Donc je vais vivre là-dedans maintenant, et plus dans le passé. C’est fini. Ca élimine toutes les méthodes actuelles de psychologie chrétienne, de cure d’âme psychologique, de retour dans le passé, de guérison intérieure psychologique où on va tout mélanger, le vieux et l’ancien, on va faire une bouillie affreuse, où ne va pas s’y retrouver du tout et qui ne va rien régler. Alors que Jésus a tout réglé parfaitement. Il a mis dans la poubelle de la tombe tout notre passé. En mourant, Il a tout entraîné dans Sa mort. En ressuscitant Il crée toutes choses nouvelles. Mais nous devons le croire, cela. Si dans nos vies passée, nous avons été habitué à être un raté, un rien du tout, quelqu’un que l’on méprise, quelqu’un qui n’a pas d’intelligence, pas de diplômes, quelqu’un qui rate tout ; tout cela, c’est notre vieille nature. Jésus nous dit : « Je crée toutes choses nouvelles en Moi ». La difficulté du Seigneur Jésus, c’est d’arracher de notre intelligence toutes nos habitudes passées et de les remplacer par Sa Parole. On est tellement habitué à se voir tel qu’on était avant. Il nous dit : « Tu n’es plus comme ça maintenant. En Christ nous sommes une nouvelle création ». Alors changeons d’habitudes. Arrêtons de nous voir comme nous étions dans le passé. Si nous nous regardions comme nous étions dans le passé, nous ne pourrions pas avoir la solution de nos problèmes. C’est impossible. Nous allons tourner nos regards dans la mauvaise direction, tandis que si nous regardons dans la direction de Jésus et de ce qu’Il a fait, ça demande d’abord pour nous une attitude de foi, parce que, pour le moment nous ne voyons rien. Pour l’instant quand nous nous regardons dans la glace, nous nous voyons comme si nous étions dans le passé. Mais Jésus ne nous demande pas de nous regarder dans la glace humaine, Il nous demande de nous regarder dans la glace de Sa Parole, c’est-à-dire, ce qu’Il a fait de nous. Il a fait de nous une créature nouvelle, merveilleuse, qui va manifester toutes les qualités de Jésus. Est-ce que nous le croyons, cela ? Est-ce que nous ne sommes pas encore handicapé par ce que nous voyions de nous avant ? Avant, nous croyons ce que nous étions, parce que nous étions né comme cela. Nous voyions que nous étions comme cela et nous ne nous en sortions pas. Maintenant, Jésus dit : « Il ne faut plus que tu te regardes ; tu vas regarder ce que J’ai fait, Moi, et Je te donne une nature nouvelle. Je te donne quelque chose de nouveau, Je te demande simplement de croire et de le prendre ». Les cadeaux de Dieu, ça se prend et on dit : « Merci Seigneur ». Si quelqu’un que tu aimes et qui t’aime te fait un beau cadeau, la meilleure des choses à faire et surtout pour lui faire plaisir, c’est de prendre le cadeau et de lui dire merci. Jésus nous fait un cadeau extraordinaire : une nouvelle création qu’Il a plantée en nous. Malheureusement, on ne la voit pas tout de suite de l’extérieur, il y a encore des choses de l’extérieur qui nous empêchent de voir cette beauté intérieure qu’Il a mise en nous en Christ. Mais la foi, ce n’est pas ce que nous voyons avec les yeux humains ; la foi, ce n’est pas ce que nous prenons avec notre intelligence humaine ; la foi, c’est ce que Dieu dit et que nous prenons pour nous, parce que c’est un cadeau de Dieu. C’est à la Croix que tout a été accompli, c’est pourquoi le message de la Croix est si puissant, parce qu’on revient toujours à la mort de tout ce qui est ancien, et à la nouvelle vie de tout ce qui est nouveau. Le problème de Jésus, c’est qu’Il ne trouve plus beaucoup de gens qui prêchent cela et qui le croient surtout. Si on ne le prêche plus, c’est qu’on ne le croit plus. Parce qu’on ne le croit plus et qu’il faut bien trouver des solutions, on a inventé toutes sortes de théories humaines pour remplacer la Parole de Dieu, qui n’amènent aucune solution au problème de l’Eglise. Alors je reviens maintenant au double message de la Croix dans Romains 5, verset 6 : « Lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies ». Au verset 8, il dit : « Christ est mort pour nous ». Voilà la première partie du message : Christ est mort pour nous, pour nos péchés. Au verset 9 : « Nous sommes justifiés par Son sang ». Donc, cette première partie du message de la Croix s’appuie essentiellement sur la puissance du sang de Jésus qui efface les péchés et qui a la puissance de donner la vie. La vie éternelle est dans le sang de Jésus. Il est mort pour nous et nous a réconciliés avec Dieu par Sa mort à la Croix. Et dans tout le reste du chapitre, il explique comment la mort a régné dans la nature humaine depuis Adam, à cause de la désobéissance et du péché. Cette désobéissance et ce péché ont fait rentrer la mort spirituelle dans la nature humaine. Depuis Adam et Eve, cette mort spirituelle est rentrée dans tous les domaines de la nature humaine et elle s’est transmise de père en fils jusqu’à nous. Quand nous sommes venus au monde sur cette terre, nous avons hérité de la mort par nos parents. En naissant, nous héritons de la mort avec tout l’héritage que cela implique : mauvaise santé, hérédité spirituelle, hérédité psychologique, physique, etc. On arrive sur cette terre avec une hérédité épouvantable qui remonte à Adam et Eve. Cette hérédité se résume en un seul mot : « mort ». On a beau être intelligent, aller sur la lune ou sur Mars, c’est la mort qui anime tout cela, et tout finit dans la mort et dans la tombe. Le message de la Croix est : « Jésus est mort pour toi, pour te donner la vie, pour effacer tes péchés et te donner la vie ». Il n’y a plus de condamnation. Par un seul acte de justice et par la foi dans ce message, nous recevons la justice du Seigneur. Aux versets 20 et 21 de ce chapitre 5, il dit : « Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé » (ce pardon de nos péchés passés est un cadeau gratuit), « afin que, comme le péché a régné par la mort, maintenant la grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur ». Voilà la première partie du message de la Croix : une merveilleuse rédemption que Jésus a acquise par Son sang. Il a payé le prix que nous aurions dû payer : la mort. Par Son sacrifice à la Croix Il a payé, et Son sang a effacé tous nos péchés. Et tout de suite après, il dit, au chapitre 6 et au verset 1 : maintenant que nous avons compris cela, « Que dirons-nous ? Est-ce que nous resterions dans le péché, pour que la grâce abonde ? » Il y a des messages de la grâce qui sont complètement faussés, des message qui tendent à dire :
« Maintenant, puisque Jésus t’a donné le pardon de tes péchés sur la Croix, alors tu peux y aller, ça nefait rien si tu pèches sans arrêt. Tu as toujours une grâce abondante qui te donne un pardon complet et tu peux continuer à pécher, parce que nous sommes tous comme ça sur la terre, nous péchons, nous n’arriverons jamais à faire autrement. Ce n’est que dans le Ciel où on s’en sortira. « Il y a certains messages qui coupent le message de l’Evangile en deux. C’est une grâce à bon marché dont Jésus ne veut pas et dont Paul dit au verset 2 : « Nous qui sommes morts au péché, comment peut-on vivre encore dans le péché ? ». Donc il dit : « Tu n’as pas compris la deuxième partie du message ». La première partie du message c’était, dans Romains 5 : Jésus est mort pour nous. Maintenant au chapitre 6, il dit : « Nous sommes morts au péché ». Non seulement nos péchés ont été effacés, mais nous sommes aussi morts au péché en Christ. Notre vieille nature de péché est morte en Lui. Et il explique dans tout le chapitre 6, l’importance qu’il y a à comprendre notre mort en Christ. Il dit au verset 3 : « Ignorez-vous « , il y a tellement de chrétiens qui ignorent cela, ils l’ont peut-être lu, mais cela ne s’est pas illuminé dans leur intelligence et dans leur cœur. « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus, c’est dans Sa mort que nous avons été baptisés ? »Et je le répète, car c’est important : le seul vrai baptême chrétien, c’est le baptême dans la mort de Jésus et dans la résurrection de Jésus. Le baptême d’eau, qui est obligatoire (c’est le commandement de Jésus), représente notre ensevelissement et notre résurrection. mais le baptême d’eau tout seul ne donne pas la mort en Jésus et la résurrection en Jésus : c’est la foi dans le message de l’Evangile et dans l’œuvre de Jésus qui nous donne cette mort et cette résurrection. Et après, cela est concrétisé par le baptême d’eau. Il faut les deux ensemble, mais pas l’un seulement ou l’autre seulement. Il faut bien l’expliquer aux nouveaux convertis, dès le début, au lieu de se contenter de leur dire : « Venez à Jésus, Il va pardonner vos péchés et maintenant, passez dans l’eau ». Il faut leur expliquer que, quand ils passent dans l’eau, c’est pour représenter leur mort en Jésus à la vie passée. « Ignorez-vous que nous qui avons été ensevelis, enterrés en Jésus-Christ, c’est en Sa mort que nous avons été baptisés ? » Et le mot « baptisés » veut dire « plongés complètement ». Nous avons été complètement plongés dans la mort de Jésus. Alléluia ! C’est beau de penser qu’un message de mort donne la vie, parce qu’il faut que tout notre passé de mort meure, il faut que la mort meure. Notre passé était un passé qui était sous la mort à cause du péché. Et c’est une mort éternelle, jusqu’en enfer, pour ceux qui ne se convertissent pas à Jésus. Donc, cet esprit de mort qui régnait sur nous, il faut qu’il meure, qu’il disparaisse. Et le seul endroit où cet esprit de mort disparaît, c’est à la Croix, au moment où Jésus est mort. C’est là que tout notre passé de mort meurt en Lui. « Nous avons été ensevelis avec Lui par le baptême dans Sa mort, pour que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. « Il parle d’une marche chrétienne. Nous ne pouvons pas marcher dans notre vie chrétienne de tous les jours d’une manière nouvelle, si nous n’avons pas compris que nous sommes mort et ressuscité en Christ, mais il nous faut le comprendre dans le fond du cœur, par l’action du Saint-Esprit dans notre intelligence spirituelle. « Si nous sommes devenus une même plante avec Lui par la conformité à Sa mort, nous le serons aussi par la conformité à Sa résurrection » Si vraiment nous sommes mort à notre vie passée, ce n’est plus le péché qui va régner dans nos vies aujourd’hui. C’est sûr. Ça ne veut pas dire que nous n’allons pas avoir des moments de faiblesse ou des moments où nous n’allons plus être vraiment sur ce terrain de la foi dans la mort de Jésus. Dès que nous quittons le domaine de la foi, nous tombons, comme Pierre qui marchait sur l’eau. Dès que nous quittons le domaine de la foi en la Parole, nous tombons. Mais si nous restons constamment les yeux fixés sur Jésus et sur Sa Parole, si nous n’oublions jamais ce « Ignorez-vous que vous êtes morts ? », si à chaque moment de la journée, nous pouvons nous rappeler dans nos intelligence spirituelle que tout nos passé sont mort en Christ, qu’en Lui nous sommes une créature nouvelle, alors là, nous pouvons marcher par la foi dans cette nouveauté de vie qu’Il nous donne. Il dit, au verset 6 : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui » Ce vieil homme qui était la source de tous nos problèmes de mauvais comportement, de jalousie, de colère, d’animosité, de mauvais sentiments, d’impureté, tout ce que vous pouvez nommer comme péché. Ce vieil homme-là a été crucifié avec Lui. Crucifié, cela veut dire : « mis sur la Croix ». La prédication de la Croix est une puissance. Mais il dit bien au début du verset 6 : « Sachant que ». Il faut le savoir. Est-ce que nous le savons dans nos cœurs , vraiment comme une révélation de l’Esprit-Saint ? Est-ce que nous savons que nous sommes une nouvelle créature ? Est-ce que vraiment nous le savons ? Nous n’allons pas dire : « Oh, pas tout à fait, parce que je ne suis pas encore bien parfait ». Nous allons dire : « Oui, en Christ, je le suis ; et tant que je marche dans la foi au Fils de Dieu, je ne pèche pas. « On ne peut pas pécher tant que l’on est dans la foi dans la nouvelle vie de Christ. Je ne peux pécher que lorsque je quitte le domaine de la foi pour retomber dans le domaine de la chair. C’est une vie de foi à laquelle Il nous appelle. « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, pour que le corps de péché soit détruit », alléluia, il l’est maintenant, « pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. » Beaucoup de chrétiens sont esclaves du péché parce qu’ils ne savent pas que leur corps de péché a été détruit, complètement détruit par la mort de Jésus à la Croix. Par la Croix. Quand Jésus a été crucifié, mon vieil homme a été crucifié avec Lui. C’est terminé. Pour Dieu, le problème est réglé. Il faut qu’il le soit pour nous aussi. « pour que nous ne soyons plus esclaves du péché, car celui qui est mort est libre du péché. » Tu sais que ton vieil homme est mort, que cet esprit de mort qui l’animait est mort, tu le sais parce que Dieu le dit et que la Parole de Dieu ne passera pas. Dieu le dit, amen, et ce que Dieu dit est la vérité. Dieu ne ment pas, s’Il dit que nous avons été crucifiés en Christ, c’est que c’est fait. S’Il dit que nous avons été au bénéfice de la Croix en Jésus pour que notre vieil homme soit mort, c’est fait. Cela a été fait, il y a deux mille ans, on n’y revient plus. Ce qui doit être fait, c’est de le recevoir par la foi, parce que c’est écrit. Si la Parole a de l’autorité pour toi, tu vas lire cela, le Saint-Esprit va immédiatement le confirmer dans ton cœur et tu vas dire : « Amen, Seigneur. Tu l’as dit, c’est fait. Je le prends par la foi, je le crois, Seigneur, amen ». Avant même de voir quoi que ce soit, je le crois. Si tu crois, tu verras. N’attends pas de voir pour croire, mais crois d’abord et tu vas le voir. « Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus » et nous non plus. « Celui qui croit en Moi ne mourra jamais quand bien même il serait mort », parce que ce qui meurt à ce moment-là, c’est le corps qui n’est pas encore ressuscité, mais l’Esprit qui est vie et qui vit éternellement passe de cette terre au ciel sans une seule seconde de séparation. Nous sommes déjà vivants en Christ, et à l’instant où ce corps meurt, notre Esprit vivant retrouve Christ au ciel, sans purgatoire, directement. Nous sommes vivants en Christ. On ne peut pas connaître de mort, c’est terminé. Il n’y a que notre corps physique qui va connaître la mort, mais il est déjà mort en Christ. J’attends la résurrection et le retour du Seigneur qui va transformer le corps de mon humiliation en corps glorifié, mais déjà, je suis vivant en Christ et je reste vivant en Christ, quoi qu’il arrive. Je suis vivant en Christ, « Celui qui croit en Moi ne mourra jamais quand bien même il serait mort ». Si mon corps meurt, ce n’est pas cela qui est important, mon Esprit est vie en Christ, et vit éternellement avec Lui. « Il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. « Au verset 11, il dit quelque chose d’important : « Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché », regarde-toi comme mort au péché. Regarde-toi comme mort au péché et comme vivant pour Dieu en Jésus-Christ. Et le péché n’aura donc plus de pouvoir sur nous. La Croix a brisé la puissance ou le pouvoir du péché sur nous, parce que cette puissance venait de la mort qui régnait sur notre corps mortel ou notre vie mortelle passée. Maintenant, la Croix a brisé la puissance du péché en anéantissant le corps mortel où régnait le péché. Et c’est pourquoi il termine le chapitre en disant : puisque nous sommes sous la grâce, est-ce que nous pécherions alors ? Mais non, loin de là, puisque maintenant nous sommes morts au péché, c’est fini tant que je reste sur cette position de foi. Il dit : donnez vos membres comme esclaves à la justice puisque vous régnez maintenant avec Christ sur cette terre, dans une vie nouvelle. Cela veut dire que, maintenant que tu es en Esprit en Christ, vivant d’une vie nouvelle, tu vas utiliser tes membres comme instruments de justice et non plus comme instruments de péché comme avant. Ton corps devient simplement un instrument pour le service du Seigneur, en attendant qu’il soit glorieusement transformé. Par la résurrection nous allons recevoir un corps nouveau qui aura des capacités que l’on ne connaît pas maintenant, mais des capacités glorieuses. Quand Jésus viendra avec tous Ses saints régner sur la terre, nous régnerons avec Lui et nous dominerons avec Lui sur la terre avec une verge de fer. Pour cela, il faut que maintenant, nous ayons compris ce message de la Croix et que nous l’ayons accepté par la foi pour marcher dans la sainteté avec Lui. Au verset 22, il dit : « Maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté » (Parce que c’est Christ qui vit en toi maintenant, par la foi, toujours par la foi), « et pour fin la vie éternelle. Le salaire du péché, c’est la mort ; le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus. « C’est un don gratuit que tu as reçu. Donc dans Romains 5, il explique : « Christ est mort pour nous » et dans Romains 6, il explique : « Vous êtes morts en Christ ». Dans Romains 7, il va aller un peu plus loin, pour nous faire comprendre le combat du nouveau converti qui n’a peut-être pas encore tout à fait compris ce qu’est la mort en Christ. Dans Romains 8, il va reprendre le terrain de la victoire et de la marche par l’Esprit. Dans Romains 7, il dit que, non seulement nous sommes morts à la vieille nature, mais nous sommes aussi morts à la Loi. Ça veut dire que tu ne vas plus marcher par des commandements, même s’ils sont bons. Tu vas marcher par la Loi qu’il a imprimée dans ton Esprit, et qui va, de l’intérieur, te faire produire le fruit de sainteté. Mais ce ne seront pas des commandements de l’extérieur qui vont être assenés sur ta tête : « fais ceci, ne fais pas cela ». Si tout cela ne vient pas de ton cœur, de quelque chose que tu as compris par le Saint-Esprit et que tu vis de l’intérieur, cela va être un système légaliste qui ne va pas vraiment produire la sainteté de Dieu. Il y a des Eglises où l’on enseigne bien tous les commandements de Dieu, où l’on dit : « Puisque tu es chrétien, il faut que tu fasses ceci, il ne faut pas que tu fasses cela, il ne faut pas regarder la télé, il ne faut pas aller au cinéma, dans les boîtes de nuit, il faut donner ta dîme, etc. ». Ça finit par devenir un ensemble de lois et de commandements qui ne vont pas produire la vie, mais qui vont produire la mort, si ce ne sont pas des commandements qui sont reçus d’abord dans le cœur, par la révélation du Saint-Esprit, parce que tu marches dans ta nature nouvelle. Quand tu marches dans ta nature nouvelle, tu reçois les commandements de Dieu dans ton cœur et tu les mets naturellement en pratique. Quand on t’en parle, tu ne résistes pas, tu ne discutes pas, parce que tu le reçois dans ton cœur. Tu dis : « Amen Seigneur, je vais les mettre en pratique, non pas parce qu’on m’a dit de les mettre en pratique, mais parce que, dans mon cœur, j’ai reçu cela comme une loi de vie qui vit en moi. Je suis heureux de mettre cette loi de vie en pratique parce que je sais que ça vient de Toi Seigneur, et c’est ma nouvelle nature qui le fait avec joie ». Vous voyez la différence entre les deux. Donc, il dit : « Vous êtes morts à la Loi » au sens légaliste du terme. La Loi de Dieu, quand elle a été donnée au début, aux Hébreux, a été donnée à des hommes qui n’étaient pas nés de nouveau, et Dieu le savait très bien. Ces commandements étaient bons, mais au temps de l’Ancien Testament, les hommes ne pouvaient pas marcher dans la vie crucifiée, c’est-à-dire dans la mort en Christ et la résurrection en Christ, puisqu’ils ne connaissaient ni Christ, ni la Croix. Les prophètes en parlaient, mais ce n’était pas encore accompli. Donc, tous les saints de l’Ancien Testament étaient des saints qui ne pouvaient pas marcher dans la nouvelle naissance comme nous. Ils avaient compris des choses de Dieu, ils avaient reçu des révélations du Seigneur et ils marchaient selon la lumière qu’ils avaient reçue, mais la grâce suprême de la nouvelle naissance a été donnée à l’Eglise de Jésus, qui a la révélation de la mort et de la vie en Christ, de la résurrection. Tant que Jésus n’était pas venu sur cette terre, mourir et ressusciter, on ne pouvait pas vivre avant comme on a vécu après. Sinon, Jésus aurait pu se passer de venir, s’il avait été possible de vivre dans la perfection avant. Il fallait que Jésus vienne, qu’Il meure pour nos péchés, qu’Il ressuscite, pour qu’Il donne cette grâce à l’Eglise, Son épouse, de pouvoir marcher en nouveauté de vie. Mais avant les hommes ne pouvaient pas. Alors, Dieu leur a donné une loi qui était bonne. Le but de cette loi était de montrer aux hommes leur incapacité d’y obéir par leurs moyens humains personnels. Donc, le but de la Loi était de révéler le péché. Parce que lorsque Dieu donnait un commandement : « tu ne tueras pas », immédiatement le péché qui était dans la chair disait : « je vais tuer ». Le péché qui était dans la chair se révoltait contre le commandement de Dieu et poussait à désobéir. Le péché, c’est la désobéissance. Donc, Dieu a donné la Loi parce qu’il savait que le cœur de l’homme était mauvais. Il fallait qu’Il prouve à l’homme, et que l’homme comprenne de lui-même, que ce cœur était tellement mauvais qu’il ne pouvait pas obéir à Dieu. Même les plus saints, les plus sincères, faisaient tous leurs efforts pour obéir, mais ils n’y arrivaient pas à cent pour cent, ils ne le pouvaient pas. Dieu voulait que sous ce pédagogue de la Loi, l’homme comprenne qu’il était pécheur et qu’il avait besoin d’être racheté par Jésus. Par le commandement, Dieu a prouvé à l’homme qu’il était incapable d’obéir. L’homme a
compris qu’il était pécheur de nature, incapable d’obéir à la Loi. Et sous cette conviction de péché, Dieu préparait la venue du Messie pour montrer aux hommes qu’ils avaient besoin maintenant de la grâce de Dieu et d’une nouvelle naissance en Christ pour pouvoir obéir de cœur, parce que leur cœur allait être changé de l’intérieur, par la nouvelle naissance. Donc, nous qui sommes chrétiens, ne recommençons pas à faire comme les Juifs, à nous remettre sous une loi, avec des commandements d’hommes ou même des commandements de Dieu, mais qui seraient donnés de l’extérieur. Paul montre que, pendant un temps, cela peut être le cas d’enfants de Dieu, bien disposés, qui n’ont pas compris ce qu’est la mort en Christ, mais qui ont reçu la Parole de Dieu avec un cœur ouvert. Ils s’efforcent de la mettre en pratique et finissent par dire : « Je n’y arrive pas », comme Paul le dit : « Ce que je veux faire, en fait je ne peux pas le faire, et ce que je voudrais ne pas faire, et bien je le fais malgré moi. Alors je suis le plus malheureux des hommes ». Ils disent : « Seigneur, je sens bien que Ta Parole est juste. Tu me dis : aime ton prochain comme toi-même, quand on te frappe sur la joue droite, tend la joue gauche, aime tes ennemis. Je sais bien que c’est bon, Seigneur. De tout mon cœur je veux le faire, j’y arrive un jour ou deux, puis le troisième, c’est fini. Regarde Seigneur, je n’y arrive pas, et pourtant je sais que c’est bon. Je voudrais Seigneur. Mais constamment, ce sont des hauts et des bas, des chutes, etc. . ». Et Paul dit, au verset 14 de Romains 7 : « Nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché ». Quand il parle de ce moi-là, c’est du vieil homme, bien sûr, de la vieille nature. Elle est charnelle, vendue au péché. « Je ne sais pas ce que je fais, et je ne fais pas ce que je veux. Je fais ce que je hais. Si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne ». Bien sûr le commandement est bon. Je voudrais bien le faire mais je n’y arrive pas. Je me rend compte, quand j’essaie d’obéir à la loi de Dieu, qu’il y a dans mes membres, une autre loi qui agit et qui s’oppose à la loi de Dieu et qui me fait constamment chuter. « Maintenant ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi ». Alors, il faut faire bien attention. Au chapitre 5 et au chapitre 6, Paul parle de : « Christ mort pour nos péchés » et « Nous sommes morts en Christ ». Mais au chapitre 7, il revient en arrière pour nous faire comprendre ce que c’est que ce combat, quand nous voulons obéir au Seigneur par nos propres forces et non pas par la vie de résurrection qui est reçue par la révélation du Saint-Esprit. Il y a beaucoup de chrétiens qui restent encore sur ce plan-là. Ils vivent une vie de défaite parce qu’ils ont compris que la Parole de Dieu était bonne, que les commandements de Jésus étaient bons. Ils sont honnêtes et sincères, ils s’efforcent de tout leur cœur d’obéir et ils n’y arrivent pas. Donc là, Paul ne parle pas des chrétiens superficiels et tièdes qui ne s’intéressent pas à la Parole de Dieu et qui veulent n’en faire qu’à leurs têtes, il parle des chrétiens qui sont sincères, qui veulent vraiment obéir et qui sont constamment dans une situation de chute. Ils voudraient tellement y arriver mais ils n’y arrivent pas. Constamment, jour après jour, ce sont des chutes. Mais il y a une victoire pour cela. Il dit, un peu plus loin, au verset 21 : « Je trouve en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Je prends plaisir à la Loi de Dieu selon l’homme intérieur, mais je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon entendement, de mon intelligence, et qui me rend captif de la loi du péché qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! » Il y en a qui se servent de ce verset pour dire : « Vous voyez que Paul finalement était comme nous ; il n’y arrivait pas lui-même puisqu’il dit : ce que je veux faire je ne le fais pas, je n’y arrive pas. ». Mais non, Paul ne dit pas que c’était son état présent, il dit qu’il est passé par cette étape-là mais qu’il est rentré dans la victoire dans Romains 8. Donc il n’est pas resté dans Romains 7. Il dit simplement : « J’ai compris que j’ai été libéré de la Loi par la Croix, au moment où j’ai compris que, pour obéir aux commandements du Seigneur, je ne dois pas y obéir par mes propres forces et ma volonté, mais par la foi en l’œuvre de Jésus à la Croix ». Il ajoute : « Qui me délivrera du corps de cette mort ? » et il avait dit dans Romains 6 : « Le corps de cette mort a été crucifié avec Jésus ». Donc, il a été délivré du corps de cette mort au moment où son intelligence spirituelle s’est ouverte et que le Saint-Esprit lui a dit : « Arrête, tu choisis le mauvais moyen pour t’en sortir ; ce n’est pas comme ça. Tu veux obéir, tu n’y arrives pas, tu es toujours en train de lutter, parce que tu n’es pas sur le terrain de la foi, tu n’es libéré de ce combat que
lorsque tu as compris que ton corps de péché a été crucifié avec Jésus ». Paul le dit lui-même : « Qui me délivrera du corps de cette mort ? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur (qui est mort en Croix pour toi et dans lequel tu es mort en Lui), ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché ». Il dit : si tu es sur le domaine de la chair, tu vas être esclave de la loi du péché, mais si tu es sur le domaine de l’Esprit et de la foi, tu n’es plus esclave de la loi du péché, tu es maintenant esclave de la Loi de Dieu et tu vas marcher par l’Esprit. Et il ajoute, dans Romains 8 : maintenant il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus, et qui marchent non selon la chair, la vieille nature avec ses tendances mauvaises et ses péchés, mais qui marchent selon l’Esprit qui est nouveau, qui a été régénéré en Christ. La Loi de l’Esprit de vie en Jésus m’a affranchi, libéré de la loi du péché et de la mort. Donc, ce même Paul qui disait, dans Romains 7 : « Moi, quand j’étais dans ces combats, je n’y arrivais pas, oui je voulais obéir, mais je ne pouvais pas », il dit maintenant : « Mon intelligence a été éclairée. Maintenant je sais que ce corps de péché a été détruit et maintenant, tant que je suis sur le plan de la foi, que je marche par l’Esprit, par la foi en la Parole de Dieu, je suis dans la victoire permanente ». Une victoire permanente, puisqu’il dit : « Cette loi de l’Esprit de vie m’a libéré, affranchi », à condition que je reste dans le domaine de la foi constamment. Constamment je le crois, constamment je me le rappelle, constamment je marche avec cette pensée : en Christ ma vieille nature a été crucifiée, en Christ, je suis une nouvelle création. Et quand le péché se présente, puisque tu vis dans cette foi, tu vas pouvoir résister au péché et vaincre, parce que tu n’es plus esclave du péché. Tu n’es esclave du péché que si tu oublies cette révélation et si tu continues à vivre dans ta vie passée en croyant que tu n’es pas crucifié avec Christ et que tu n’es pas une nouvelle création en Christ. Si tu ne le crois pas, si tu ne le reçois pas par la foi, c’est sûr, tu ne vas pas pouvoir marcher là dedans. Mais quand tu le reçois comme une révélation merveilleuse du Seigneur, parce que c’est fait, pour Lui, alors tu marches dans la victoire permanente. Alléluia ! Et il dit bien au verset 3 : Dieu a condamné le péché dans la chair de Jésus. C’est pour cela qu’il fallait que Jésus s’incarne dans une chair semblable à la nôtre, que Sa chair connaisse la mort, parce qu’Il a pris sur Lui nos péchés, notre condamnation. C’est parce que Sa chair est morte que nous avons été placés par Dieu le Père, en Christ, pour que notre propre chair de péché meure avec la Sienne. Il a envoyé à cause du péché, Son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, mais pas une chair de péché. La chair de Jésus n’a jamais connu le péché. Jamais. Il y a des chrétiens qui osent enseigner que la chair de Jésus était pécheresse, souillée par le péché. Jamais. C’était une conception pure et sans tâche. Même l’ovule n’était pas l’ovule de Marie, sinon il aurait été mélangé à quelque chose. C’était une création surnaturelle dès le départ et c’est grâce à cela qu’Il a pu connaître une vie parfaite et que nous avons pu mourir en Lui. S’Il avait été souillé par le péché dès le départ, Il n’aurait pas pu nous racheter. Donc, Il est resté absolument pur dès Sa conception, dans une chair semblable à la nôtre en tout point, Il a connu la faiblesse, la soif, la faim, la fatigue, mais Il n’a jamais connu le péché, ni la maladie. Jamais. Ceux qui enseignent que Jésus a eu toutes les maladies d’enfant, rougeoles, etc., n’ont rien compris, excusez-moi de le dire, à la nature parfaite de Jésus-Christ. Rien du tout. Parce que ça voudrait dire que Jésus a été souillé dès le départ par une nature charnelle, humaine et Il n’aurait pas pu nous racheter. Jamais. Paul dit : « Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, Son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché pour que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. « Et marcher selon l’Esprit, je le répète, c’est marcher par la foi dans la Parole de Dieu. L’Esprit nous renvoie toujours à la Parole. Marcher par l’Esprit, c’est marcher par la foi en la Parole. Marcher par la chair, c’est marcher selon ce que ton cœur humain te dit, ce que les hommes te disent ou ce que le diable te dit. Ce n’est pas cela, marcher par l’Esprit. Marcher par l’Esprit, c’est marcher par ce que Dieu dit, par Sa Parole éternelle. Et il dit, au verset 10 : « Si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché (votre corps est mort à cause du péché), mais l’Esprit est vie (votre Esprit est vie, il est vivant) à cause de la justice que vous avez reçue ». Tu as en toi le Saint-Esprit qui est la vie éternelle, et Il t’a donné un Esprit qui est vie, qui est vivant de la vie de Dieu en toi, à cause de la justice que tu as reçue. Si Christ est en toi, le corps est mort à cause du péché, mais l’Esprit est vie à cause de la justice que tu as reçue de Dieu. Ton Esprit est vivant. « Maintenant, si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts (c’est le Saint-Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts) habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels ». Il commence par dire : votre corps est mort à cause du péché. Vous traînez encore un corps mortel qui n’est pas encore ressuscité. Mais l’Esprit, que tu as reçu de Jésus, est vivant en toi de la vie de Dieu et en plus, tu as en toi le Saint-Esprit. Qu’est-ce qu’Il a fait, le Saint-Esprit ? Il a ressuscité Jésus d’entre les morts. : c’est extraordinaire, ce corps qui était mort depuis trois jours et trois nuits, où la circulation était entièrement arrêtée. Si on avait fait un électro-encéphalogramme, il aurait été plat. Plus de mouvement dans le cœur, plus rien, tout mort pendant trois jours. Le Saint-Esprit arrive et rend la vie au corps mort de Jésus. Toutes les fonctions redeviennent vivantes et bien mieux qu’avant, puisque c’est maintenant la vie de résurrection qui se manifeste dans un corps parfaitement changé et qui, maintenant, est imprégné de la vie éternelle. Et Paul dit : c’est le même Saint-Esprit, qui a rendu cette vie à Jésus, (qui était mort dans le tombeau), qui habite en toi et Il rendra la vie à ton corps mortel. Ça veut dire deux choses : -Il va te guérir de tes maladies et de tes infirmités en attendant la résurrection, -au moment de la résurrection, Il va te donner un corps vivant pour toujours, un corps glorieux. Mais déjà, tu as dans ton corps le Saint-Esprit de résurrection qui vit en toi et qui veut te donner les forces qu’il te faut jusqu’au bout. Même dans la faiblesse, même dans les persécutions, même dans les tribulations, même dans les emprisonnements, tu auras toujours, par la vie du Saint-Esprit en toi, la force surnaturelle pour accomplir tout ce que Jésus veut que tu accomplisses sur cette terre jusqu’au bout. « Il rendra la vie à ton corps mortel », et pourquoi Il la rendra ? Parce qu’Il est l’Esprit de résurrection et parce que Jésus s’est chargé de tes maladies, de tes infirmités exactement comme Il s’est chargé de tes péchés et de tes iniquités. Et le tout a été englouti dans Sa mort : ta vie passée, tes maladies passées. Nos maladies ne sont que le résultat du péché que nous avons commis avant, ou des péchés de nos ancêtres depuis Adam et Eve. Nos maladies, n’importe quelle maladie, c’est le résultat du péché d’Adam et Eve jusqu’au mien propre. Mais à partir du moment où tu sais que ta vieille nature a été entièrement engloutie dans la mort de Jésus avec le péché, les maladies, la mort, (tout cela fait partie de ta vieille nature, même la mort), si tu crois cela et si tu fais confiance à l’Esprit de résurrection qui habite en toi, tu sais que Dieu va te maintenir en bon état jusqu’à son retour. Si jamais tu tombes malade, le Seigneur a une provision de guérison pour toi, parce qu’Il s’est chargé de nos maladies et qu’Il veut nous guérir, comme Il l’a prouvé dans la Parole. Tu as le Saint-Esprit en toi, qui est un Esprit de résurrection, « Christ en vous ». C’est Dieu qui vit en nous, par le Seigneur Jésus-Christ. Par la foi en Sa Parole. C’est merveilleux ! Quelle grâce le Seigneur nous fait, d’être les tabernacles vivants du Saint-Esprit de résurrection et de vie ! Vous voyez que le Seigneur a prévu une provision complète et parfaitement suffisante, pour que nous puissions marcher dans la sainteté, pour que nous puissions marcher dans la santé divine tous les jours de notre vie, jusqu’à Son retour, pour faire Sa volonté. Si nous nous confions dans l’œuvre de la Croix et de Jésus, nous savons qu’il y a là, la solution, la délivrance à tous nos problèmes, à toutes nos infirmités, à tout ce qui pèse sur nos vies. Tout a été résolu par Jésus à la Croix, et ce Jésus qui habite en nous a la puissance et la volonté de nous donner la vie éternelle. Alléluia ! La Croix est une puissance. C’est la puissance de Dieu. C’est à la Croix que tout a été accompli, que tout a été liquidé. Liquidée, la vie passée. On a fait une croix dessus, je ne peux pas mieux dire. Jésus a fait une croix sur toute notre vie passée, tout. « Quand Je reviendrai, trouverai-Je la foi sur la terre ? » dit Jésus. Ce message de la Croix, est-ce qu’il va être encore prêché quand Il va revenir ou est-ce qu’on l’aura remplacé par toutes ces traditions humaines qui défigurent l’œuvre de Jésus, qui l’amoindrissent, qui trouvent des solutions humaines à tout ce que Jésus a voulu parfaitement accomplir en nous ? A mesure que les temps de la fin approchent, le message de la Croix sera de moins en moins prêché, bien-aimés. Il ne faut pas se faire d’illusion, on le voit autour de nous. Paul dit : il faut que l’apostasie vienne d’abord. Et l’apostasie viendra parce que Satan sait très bien que c’est à la Croix qu’il a été vaincu, que c’est à la Croix que toute notre vie passée a été engloutie, que c’est à la Croix que nous avons reçu la solution parfaite à tous nos problèmes en Christ. A mesure que l’apostasie vient, le message de la Croix sera de plus en plus éliminé ou transformé, la Croix ne sera plus qu’un beau signe extérieur qu’on met sur les églises ou autour du cou. C’est tout ce qui va rester. Le vrai message de la Croix ne sera plus prêché, ou très rarement à la fin des temps, parce que le Seigneur le dit Lui-même : l’apostasie vient, l’amour du plus grand nombre va diminuer. Si nous voulons revenir à la vie abondante du Seigneur, il nous faut revenir au message de la Croix, non seulement dans nos prédications, mais dans notre vie crucifiée de tous les jours, par la foi dans ce message merveilleux. Une vie crucifiée de tous les jours, parce que nous marchons par l’Esprit, dans le message de la Croix. Alléluia ! Je vais lire maintenant, en plus de ces quelques versets, d’autres versets complémentaires qui vont éclairer ce que nous venons de dire et qui nous permettront d’avoir une meilleure compréhension de ce message. Dans 2 Corinthiens, verset 14, il dit : « L’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que si un seul est mort pour tous, (ce « Un seul », c’est le Seigneur Jésus), tous sont donc morts en Lui ». Tous sont morts en Lui. Tous ceux qui croient à ce message, bien sûr, ce n’est pas automatique. » et qu’Il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux ». Donc, ça veut dire que, si nous ne vivons plus pour nous-mêmes, c’est que nous avons compris le message de la Croix. Nous vivons maintenant pour Jésus. Nous ne vivons plus pour nous-mêmes, parce que nous avons compris que nous sommes morts en Christ. Celui qui est mort n’a plus de désir personnel à assouvir, au sens égoïste, bien sûr. La vie de la chair, c’est avoir des désirs égoïstes qui ne sont pas selon la volonté de Dieu pour moi. Si je marche par l’Esprit, je vais pouvoir discerner de mieux en mieux quelle est la volonté de Dieu pour moi et y entrer par la foi, parce que Sa volonté est toujours bonne pour moi. Il est mort pour tous, donc tous sont morts en Lui, pour que maintenant, étant vivants en Lui, nous vivions pour Lui. Pour Lui. « Ainsi maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair », bien-aimés, nous ne devons plus nous connaître nous-mêmes selon la chair. Il dit : « Si nous avons même connu Christ selon la chair, ce n’est plus le cas maintenant pour nous ». Ils ont commencé par connaître Christ selon la chair. Ils L’ont vu faire, c’était une connaissance extérieure. Il ne faut pas que nous connaissions Christ selon la chair, il faut que nous Le connaissions maintenant par une union d’Esprit profonde dans le cœur. Connaître Christ selon la chair, ça veut dire connaître de manière extérieure, comme Job qui pouvait dire : « Mon oreille avait entendu parler de Toi ». « Mais maintenant mon œil T’a vu ». Je sais dans mon cœur, je sais. On ne connaît plus Christ selon la chair, comme les théologiens ou ceux qui discutent de Jésus, mais sans Le connaître. Nous ne Le connaissons plus de cette manière. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu. « Toutes choses sont devenues nouvelles. Alors bien-aimé, ne traîne plus rien de tes vieux bagages. Laisse tout ça à la consigne de l’histoire et de la mort de Jésus. Prends ce que Jésus te donne, ne traîne rien de ta vie passée. Tu es une nouvelle création. Dans la manière de nous connaître nous-mêmes, nous devons nous connaître de manière spirituelle. Nous pouvons nous connaître de manière charnelle et dire, par exemple : « Ah ! lui, je le connais depuis vingt ans, il était comme cela avant ». Si je me laisse influencer, je vais le connaître selon la chair, mais je ne le verrai plus selon la nouvelle nature que Dieu a mise en lui. Je vais dire : « Il a toujours été comme ça et il ne changera pas ». Ça, c’est connaître les gens selon la chair. On ne les voit plus avec l’œil de la foi, on ne voit plus cette nouvelle nature que Jésus a mise en eux et qu’Il veut faire sortir par la connaissance de Sa Parole. C’est sûr, nous devons voir les défauts et les problèmes, aider nos frères et sœurs à en prendre conscience. Mais notre œil doit aller plus loin et nous devons discerner la nouvelle vie que Jésus a mise en eux, s’ils sont nés de nouveau, bien sûr. S’ils sont nés de nouveau, ils ont cette vie en eux, cette vie travaille à manifester la nature de Jésus et nous allons nous connaître selon l’Esprit. Dans Galates 2, 20 il dit : « J’ai été crucifié avec Christ (c’est toujours la même idée qui revient) et si je vis, ce n’est plus moi qui vis (au sens de ma vieille nature), c’est Christ qui vit en moi ». La deuxième partie de ce verset est très importante, puisqu’il dit : « Si je vis maintenant dans la chair (il ne dit pas « par la chair », il dit « dans la chair », il y a une grande nuance), je vis dans la foi au Fils de Dieu », parce que je sais que j’ai été crucifié en Christ, avec Christ. Et je sais que si je vis, c’est Christ qui vit en moi. C’est Christ qui vit en moi, et cela, par la foi dans le Fils de Dieu qui me l’a dit et qui m’a montré ce qu’Il a fait. Et un peu plus loin, dans Galates 5, verset 24 : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs ». Nous avons crucifié notre chair parce que nous savons que, quand Jésus- Christ a été crucifié, Il nous a crucifiés avec Lui. Il a crucifié toute notre vieille nature charnelle, la chair, ses passions et ses désirs. Donc ce n’est plus elle qui domine sur nos vies. Dans Colossiens 2, verset 12, il y a aussi un beau passage, merveilleux : « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême, (donc le baptême dans Sa mort, et puis le baptême d’eau) vous êtes aussi ressuscités en Lui et avec Lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui L’a ressuscité des morts ». Vous êtes ensevelis, vous êtes morts, vous êtes ressuscités par la foi en la puissance de Dieu qui L’a ressuscité. Il a fait « mourir » la mort dans Sa mort, et Il nous a donné la vie par Sa résurrection, par le triomphe de la Croix. Dans 1 Pierre 2:24, il y a les deux messages de la Croix : « Lui qui a porté Lui-même nos péchés dans Son corps sur le bois, (par Sa mort) pour que morts aux péchés, nous vivions pour la justice ». Vous voyez, Il a porté nos péchés pour que nous soyons morts au péché en Lui, pour vivre pour la justice. « Lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris ». Vous voyez comme il associe le tout en un seul verset merveilleux. Ce verset est glorieux, il condense toute l’œuvre de la Croix. Il dit que Jésus a porté nos péchés pour que nous soyons morts au péché, que nous puissions vivre pour la justice, et en même temps, qu’Il nous a guéris par Ses meurtrissures. Evidemment, puisqu’Il a porté nos péchés, Il a porté aussi leur conséquence : la maladie. « vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes ». C’est merveilleux ! Un peu plus loin, au chapitre 4, verset 1, il dit : « Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu ». Ce verset s’éclaire maintenant. Il peut être un peu confus et nous pouvons mal le comprendre si on ne voit pas la Croix au centre de ce verset. Paul dit qu’il a souffert dans la chair, mais il s’agit de la souffrance de la Croix. Armez-vous aussi de la même pensée. Il va falloir crucifier ce « moi » et marcher dans une vie crucifiée. « Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché ». Si tu as compris (et ça se fait dans la souffrance, cette vie crucifiée) que ta chair est morte en Christ (Il l’a fait dans de grandes souffrances, tu vas aussi passer par là, par la foi, et ce sont des souffrances réelles), tu en as fini avec
le péché. Quand tu as compris cela, c’est terminé : le péché ne régnera plus sur toi. Il est mort en Christ et tu es une nouvelle création. Tu ne vis plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté du Seigneur. Et enfin, dans 2 Timothée 2, verset 11 et 12 : « Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui ; si nous persévérons (dans cette mort et dans cette vie), nous régnerons aussi avec Lui ; si nous Le renions, Lui aussi nous reniera ». Mais il ne s’agit pas de Le renier, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui gardent la foi pour sauver leur âme en Christ. Donc il dit bien : « Si nous sommes morts avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui ». Il aurait pu mettre le présent : puisque nous sommes morts, nous vivons avec Lui. C’est ce que cela veut dire aussi. Si nous persévérons dans cette attitude de foi, nous régnerons avec Lui. Donc, ceux qui sont appelés à régner, ce ne sont pas seulement ceux dont les péchés ont été effacés par le sang de Jésus, ce sont ceux qui sont passés par la Croix, par le message de la vie crucifiée en Christ, de la mort de la chair et de la vie de résurrection en Christ. Si tu as reçu cela et si tu y marches dedans maintenant, quand Christ viendra, tu régneras avec Lui. Sinon, tu feras partie des sauvés, comme au travers du feu, mais tu ne vas pas participer au règne, car seuls ceux qui sont passés par la Croix vont dominer sur les nations avec Christ. « Alléluia !
Vous vous rappelez ce qui a déjà été dit à propos de la double œuvre de la Croix. Je vais le rappeler juste en deux mots. D’abord, Jésus est mort pour nous sur la Croix et Il a porté nos péchés. Mais plus que cela, Il a porté notre nature de péché et nous a fait mourir à la Croix avec Lui. Quand Il est ressuscité, nous sommes ressuscités avec Lui. Il faut faire attention à bien comprendre de manière spirituelle cette doctrine de la Croix, car il y a des chrétiens qui ne l’ont pas très bien compris et cela provoque des déséquilibres dans leur vie. Nous allons voir quels déséquilibres cela peut provoquer, si on le comprend mal. Il faut le comprendre comme le Seigneur le demande dans Sa Parole, de manière à ce que nous puissions nous trouver vraiment dans la vie du Saint-Esprit et ne pas rester dans la mort. Il ne faut pas rester dans la mort. Je vais commencer par lire un verset dans 1 Thessaloniciens 5, au verset 23 : « Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. « C’est très important de comprendre cela. Paul dit que c’est le Dieu de paix qui va nous sanctifier, (d’ailleurs, le verset suivant le rappelle : « c’est Lui qui le fera »). Si nous avons la bonne attitude de foi, c’est Dieu qui va nous sanctifier complètement : il parle de l’esprit, de l’âme et du corps. Il faut que ces trois parties de notre être soient gardées irréprochables jusqu’à la fin. Vous vous rendez compte, « irréprochables », ça veut dire sans un seul petit défaut, sans un reproche, rien du tout. Quand le Seigneur passe l’examen, Il dit : « Je ne vois rien qui ne va pas, pas un petit détail qui ne va pas ». Tout est parfait. Pourquoi ? Parce que c’est Lui qui l’a fait. Si c’est parfait, c’est Dieu qui l’a fait. Mais moi, je dois Le laisser travailler et je dois rester dans la foi. C’est Lui qui va le faire, si je fais simplement ce qu’Il me demande de faire, c’est-à-dire croire en Sa Parole. Si je crois en Sa Parole, la puissance du Saint-Esprit en moi va me perfectionner, me sanctifier tout entier. La dernière fois, nous avions parlé de la mort de la vieille nature, en Christ. Là, poussons un peu plus dans le détail pour bien comprendre les nuances. Cette vieille nature est composée de trois parties. Paul parle de « l’esprit, l’âme et le corps ». Si nous remontons au début, quand l’homme a été créé, il a été créé sans péché, parfait. Il a été créé esprit, âme et corps. Dieu a d’abord formé un corps avec la poussière de la terre. Ensuite, Il a soufflé Son Esprit (en hébreu, c’est « Ses esprits », le mot est au pluriel) dans ce corps de terre et l’homme est devenu une âme vivante. C’est le texte qui le dit. Donc, il y avait un corps de chair, enfin de poussière, puisque notre chair est faite des éléments de la poussière. Dieu a soufflé Son Esprit dans ce corps et l’homme est devenu une âme vivante. A partir de là, les trois parties (esprit, âme et corps) sont venues à l’existence. L’esprit d’Adam était sans péché. L’esprit, c’était vraiment ce qui venait directement de la vie de Dieu. Dieu a soufflé Son Esprit dans Adam et cet esprit, c’est celui-là qui est vraiment à l’image du Seigneur. C’est la partie la plus puissante de notre être, parce que c’est elle qui nous met en contact direct avec Dieu et le monde spirituel. Quand l’homme est devenu un être vivant, il était entièrement équipé d’un esprit qui le mettait en contact avec Dieu. Il n’y avait pas de péché, donc pas de coupure. L’homme avait son âme qui était entre l’esprit et le corps. L’âme, je vous le rappelle,, l’âme, c’est le domaine de la personnalité, du moi, c’est-à-dire le domaine de mes pensées, de mes sentiments, de ma volonté. Dans l’âme, il y a ces trois parties importantes : les pensées, les sentiments et la volonté. L’âme est quelque chose d’intérieur, ce n’est pas visible comme le corps. L’âme, ce n’est pas l’esprit : il ne faut pas confondre les deux. Il y a beaucoup de chrétiens qui confondent les deux. L’âme, c’est quelque chose qui est en dessous de l’esprit. L’esprit, c’est la partie supérieure qui nous met directement en contact avec Dieu. Nous n’avons pas besoin de réfléchir par l’esprit pour être en contact avec Dieu. C’est un contact direct, par l’esprit, parce que notre esprit est fait par Dieu, pour nous mettre en contact direct avec Lui. L’âme comprend les pensées, l’intelligence (ce qui réfléchit, ce qui raisonne), les sentiments (tous les sentiments que l’on peut éprouver, l’amour, la joie, la tristesse, etc.), et l’âme comprend aussi une partie qui est très importante, c’est la volonté, le pouvoir de décider, d’accepter et de refuser. Nous savons qu’au départ, le péché, cela a été la volonté d’Adam et d’Eve de choisir le mal. Eve a été séduite, elle a choisi en étant trompée. Adam, lui, c’est plus grave, a choisi sans être trompé. Mais en tout cas, la volonté, c’est ce qui nous permet de choisir, de décider. Et puis, il y a le corps physique. Tout le monde comprend ce que c’est. Alors, quand cet homme a été créé parfaitement, c’était un être, (Adam et Eve), d’une puissance que l’on ne peut pas imaginer maintenant. Imaginez qu’Adam a appelé tous les animaux de la terre et leur a donné, à chacun, un nom. Il avait été créé, avec Eve, pour dominer sur la terre entière. Il avait l’autorité sur tout le monde des animaux, des plantes, etc. Il avait vraiment une puissance qui a été complètement perdue par la chute et par le péché. On ne peut même pas imaginer la puissance de cet homme qui n’avait pas de péché et l’esprit, en lui, avec toute sa puissance qui venait de Dieu, était entièrement libre de s’exercer, sans péché. C’était un homme, une femme, d’une grande puissance, d’une grande beauté. C’était une perfection à l’image de Dieu. Quand le péché est venu, il y a eu une coupure entre l’homme et Dieu. C’est cette coupure qui a arrêté la vie et qui a fait rentrer l’homme dans la mort. Le péché a entraîné l’homme dans la mort. Alors, l’esprit de l’homme a été coupé de Dieu par le péché. Il n’avait plus la vie de Dieu. Et donc, il est rentré dans l’état de mort spirituelle. Cette mort spirituelle a commencé par l’esprit. L’esprit est mort, le premier. Et neuf cents et quelques années après, le corps est mort. Vous voyez qu’il a fallu du temps pour que la mort traverse l’âme jusqu’au corps, puisque c’était un corps sans péché, immortel, merveilleux. La mort était rentrée par l’esprit, il a fallu qu’elle se répande dans tout l’être et cela a pris neuf cents ans pour que l’homme meure. Par la suite, comme le péché s’est développé de plus en plus dans la race humaine, vous voyez la vie des hommes diminuer, et maintenant, la Bible dit que, pour les plus vigoureux, la vie de l’homme est de 70, 80 ans. Aujourd’hui, c’est cela, mais au départ l’homme avait été créé pour vivre éternellement. C’est ce que nous allons retrouver à la résurrection. Alléluia ! Donc, la mort est rentrée par l’esprit, puis elle s’est étendue à l’âme. Quand l’esprit était en communion avec Dieu, l’âme, le centre de la personnalité d’Adam, était au service de l’esprit qui lui-même obéissait à Dieu. Les pensées d’Adam étaient les pensées de Dieu. Ce n’était pas des pensées de rébellion. Les sentiments d’Adam, c’était les sentiments purs de Dieu et du Seigneur Jésus : l’amour, la joie parfaite. La volonté d’Adam était libre, et entièrement au service du Seigneur. Ce n’était pas une marionnette. Donc, les trois instruments de l’âme, les pensées, les sentiments et la volonté, étaient bien vivants, au service de l’esprit qui était lui-même obéissant à Dieu. Le corps lui-même suivait : il n’y avait pas de maladie, pas d’infirmité. C’était un corps glorieux, rempli de vie et de force. La mort est rentrée par l’esprit. Quand la coupure a été faite entre Dieu et l’homme, il a bien fallu que l’homme se débrouille, puisqu’il n’était plus en communion avec Dieu. La crainte est rentrée. Dès que le péché est entré, il est dit qu’Adam et Eve ont eu peur. La crainte est entrée, c’est donc un sentiment qu’ils ne connaissaient pas avant. Ce sentiment est entré dans leur âme. Ensuite comme leurs pensées étaient coupées de Dieu, il a fallu qu’ils commencent à réfléchir par eux-mêmes : « comment allons-nous nous débrouiller dans la vie, comment allons-nous nous en sortir ? ». Le péché a changé les sentiments. La haine est venue, les sentiments mauvais dans l’âme, se sont multipliés. La volonté n’était plus au service de Dieu, mais d’Adam, et tout a été comme cela souillé par le péché. La maladie, la mort sont entrées dans le corps et puis, cela a été ce que nous connaissons nous-mêmes, maintenant. Tout cela était ce que Dieu avait créé au début et ce qu’il s’est passé à la chute. Maintenant, à la nouvelle naissance, quand nous entendons le message de l’Evangile, que nous donnons notre cœur au Seigneur, que nous L’acceptons comme Seigneur et maître et que nous nous repentons de nos péchés, le Saint-Esprit vient sur nous et en nous et Il nous fait naître de nouveau dans l’esprit. Alors vous voyez ces trois parties : le corps, l’âme et au centre l’esprit. L’esprit est le centre de notre être. Quand nous naissons de nouveau, le Saint-Esprit fait naître de nouveau notre esprit. L’âme et le corps ne sont pas nés de nouveau, à la nouvelle naissance. C’est juste l’esprit qui est né de nouveau. Mais toute la vieille nature, l’ancienne vieille nature, esprit, âme et corps, est morte en Christ. Par le sacrifice de Christ, Il nous donne une nouvelle nature, qui commence par l’esprit. Et ensuite, petit à petit, la vie de l’esprit se transmet à l’âme et au corps, jusqu’à la résurrection où nous allons récupérer un corps immortel, comme Dieu l’avait prévu au début. Mais tout commence par l’esprit. Alors, ce qui fait le problème de beaucoup de chrétiens, c’est qu’ils reçoivent dans leur esprit une vie nouvelle qui commence à tout changer. Mais comme l’âme est encore habituée à la vieille nature, et que le corps n’est pas changé en un corps glorieux, cela fait comme une croûte, une carapace autour de cet esprit qui a été changé. Le Saint-Esprit qui habite en nous, veut, de l’intérieur, petit à petit, nous faire recevoir la vie de Christ, dans tous les domaines qui n’ont pas été changés à la nouvelle naissance : l’âme, c’est-à-dire nos pensées. Dieu veut changer nos pensées pour les remplacer par les pensées de Christ. Donc cela veut dire qu’Il va travailler en nous par Son Esprit et par Sa Parole pour nous enseigner autre chose que ce que nous savions auparavant. Avant, nous avions des pensées d’incrédulité, des pensées impures, des pensées mauvaises. Petit à petit, par la Parole, par le Saint- Esprit qui habite en nous, et à partir de notre esprit qui est déjà changé, le Seigneur va travailler pour nous changer et c’est nous qui allons participer à ce travail. Je vais dire des versets qui nous montrent que nous avons notre part à faire, quand Paul dit aux Corinthiens que nous devons renouveler nos pensées et amener toutes nos pensées captives à l’obéissance de Jésus. Le Seigneur va nous dire : « Maintenant, attention, tu es un être nouveau, mais il y a des parties en toi qui ont besoin d’être renouvelées. Ton être nouveau, lui, l’esprit, a été entièrement changé. Tu es appelé à avoir une transformation complète de ton âme et de ton corps, jusqu’à la ressemblance de Jésus. Tu vas Me laisser travailler maintenant en toi pour qu’à partir de ton esprit, qui est né de nouveau, Je puisse changer tout le reste, pour que l’esprit, l’âme et le corps deviennent parfaits, à la ressemblance de Jésus. « Et ceci jusqu’à la résurrection éternelle où nous allons alors, dans l’éternité, manifester toute la gloire de Dieu dans un corps, une âme, un esprit absolument sans péché. Nos sentiments aussi vont devoir changer : les sentiments de haine, d’amertume, de jalousie, qui régnaient avant dans notre être charnel vont devoir changer aussi, pour que le Seigneur les remplace par Ses sentiments à Lui, où il n’y a que de l’amour, de la joie, de la paix. Ce sont les sentiments de Jésus-Christ. Notre volonté, qui était tellement habituée à être au service du moi, (la volonté d’un homme qui n’était pas régénérée, au service de ses intérêts), notre volonté va apprendre à être au service de Jésus jusqu’à ce que nous puissions dire, comme Lui : « non pas ma volonté Seigneur, mais la Tienne ». Et le corps aussi va changer, en attendant la résurrection complète où il va être transformé en corps glorieux. Le corps reçoit ce que la Bible appelle des arrhes, un acompte, sous forme de guérisons et de forces que Dieu nous donne par les meurtrissures de Jésus. Il nous dit : « en attendant cette résurrection qui est déjà pour toi (c’est acquis par Jésus mais en attendant qu’elle se manifeste), Je vais te donner des arrhes, un acompte sous forme de forces nouvelles dans ton corps, de guérisons quand tu es malade, de santé pour que tu tiennes jusqu’à Mon retour, pour faire Mes œuvres ». Alors, vous voyez le travail du Seigneur. Tout se fait par la foi en Lui, puisqu’on vient de le dire, c’est Lui qui fait ce travail si toi, tu crois que tu es déjà un être nouveau, une créature nouvelle. Même si tout n’est pas encore manifesté, tu es déjà un être nouveau. Toute ta nature passée, la vieille nature, est morte en Christ. Même s’il y a encore des choses qui sont en train de changer dans ton âme et dans ton corps, toute cette vieille nature est déjà morte en Christ et le Seigneur te dit : « J’habite en toi pour transformer tout ce qu’il reste à transformer jusqu’à la gloire finale ». Il faut bien comprendre que, quand on parle de la mort de notre vieille nature, il ne faut pas s’imaginer que nous allons devenir des êtres complètement passifs, sans aucune initiative, comme des paillassons devant Dieu, sans aucune réaction, parce qu’ils sont morts, ils n’ont plus d’intelligence propre, plus de personnalité, ils ne peuvent plus rien faire d’eux-mêmes, ils ne peuvent plus avoir de sentiments, ni de volonté propres. Pas du tout, au contraire ! Jésus veut restaurer tout ce qu’il y avait avant, c’est-à-dire un être entièrement complet, qui a une volonté parfaitement saine, une intelligence qui fonctionne bien, des sentiments parfaitement bien développés, une personnalité et une individualité parfaitement formées, mais, tout au service du Seigneur, dans une obéissance parfaite. Alors que le diable voudrait nous faire craindre ce changement en nous disant : « Attention, si tu veux passer par la mort à toi-même, il ne va plus rien rester de toi, tu vas être une lavette, un rien du tout, tu ne vas rien faire de bon, parce que tu seras complètement mort, tu n’auras plus d’initiative, c’est Dieu qui va tout faire en toi, tu vas être un peu comme une marionnette avec le doigt de Dieu dedans, et toi, tu ne vas rien faire ». C’est pas du tout cela, le plan de Dieu. Dieu ne veut pas de marionnettes. Il veut des êtres parfaitement bien équipés, parfaitement autonomes au sens « bien vivants en eux-mêmes », des êtres qui choisissent librement de ne plus servir leurs propres intérêts personnels, mais de servir les intérêts du Seigneur. Et à ce moment-là, Dieu va se servir de nous. Pour qu’Il se serve de nous, il faut que l’instrument soit bon. Regardez la manière dont la Bible a été écrite. C’est un bon exemple de la manière dont Dieu se sert des hommes. Tous ceux qui ont écrit la Bible étaient des hommes, mais ils n’ont pas écrit la Bible comme des automates qui font de l’écriture automatique sans réfléchir. Vous voyez que chaque livre de la Bible montre la personnalité de l’auteur, sa façon d’être, sa façon de parler. Jean ne parle pas comme Pierre qui ne parle pas comme Matthieu, etc. Chacun avait sa manière d’écrire, sa personnalité, mais ils étaient remplis de l’Esprit de Jésus au moment où ils ont écrit. Cela ne veut pas dire que tout ce qu’ils ont fait dans leur vie était infaillible, parfait. Mais au moment où ils ont écrit cette Parole divine, ils étaient remplis du Saint-Esprit et ils ont écrit comme si c’étaient eux qui écrivaient. Mais en fait, c’était Dieu qui, mot à mot, jusqu’à la lettre, leur donnait exactement le message, par son Esprit, au point que nous pouvons dire maintenant : c’est la Parole divine au trait de lettre près. Je suis certain que ceux qui écrivaient les livres de la Bible, savaient qu’ils étaient inspirés par le Seigneur. Paul qui écrivait une petite lettre à Timothée, du fond de sa prison, savait bien qu’il était inspiré par le Seigneur pour l’écrire, mais je me demande dans quelle mesure il se doutait que c’était vraiment la Parole de Dieu, au mot à mot, direct, qui était en train de se faire, sous sa plume, avec sa personnalité à lui. Cela ne s’est pas passé comme Satan le fait avec les médiums, qui font de l’écriture automatique ou qui sont poussés par de mauvais esprits et qui sont des instruments passifs entre les mains de ce mauvais esprit. Eux étaient des instruments parfaitement actifs, avec une intelligence bien formée, des sentiments bien développés. Ils étaient directement utilisés par le Saint-Esprit qui était en eux, qui accomplissait à travers eux, une œuvre parfaitement divine, au travers d’un instrument parfaitement humain aussi. Et Dieu fera de même pour nous, en ce moment même où nous sommes en train d être transformés à l’image de Jésus. Et même lorsque nous serons parfaitement transformés à l’image parfaite de Jésus, Dieu va continuer à se servir de nous, mais en nous laissant avec notre personnalité propre, nos qualités personnelles (qui seront celles de Jésus, de toute façon), notre individualité. Chacun sera différent, tout en étant tous semblables à l’image de Jésus. Donc nous allons avoir une personnalité qui va rester propre, personnelle, individuelle. Chaque enfant de Dieu est différent. Nous ne serons pas tous des clones ou des robots, tous identiques. Nous serons tous semblables à l’image de Jésus, c’est-à dire que nous serons tous remplis du Saint-Esprit, avec les sentiments de Jésus, avec les capacités de Jésus, mais nous serons tous différents car Dieu est assez grand et puissant pour faire que chacun de ses enfants soit différent. Il n’y a qu’à nous voir ici, il n’y a qu’à voir autour de nous. Il n’y a pas deux êtres humains de toute la création qui ne soient pas différents. Regardez deux fleurs, elles sont semblables, mais il y a un petit détail minime, différent. Regardez deux animaux de la même race, il y a toujours quelque chose de différent. Dieu se plaît à nous faire tous différents, parce qu’Il veut des instruments qui aient chacun leur personnalité, leur individualité, mais nous allons être tous semblables à Lui et semblables à Jésus dans nos qualités, dans la manifestation de la nature de Jésus. C’est merveilleux tout ça ! Donc il faut que la Croix fasse complètement son œuvre de mort dans toute notre vieille nature pour rester irréprochable. Irréprochable, ça ne veut pas dire infaillible. Infaillible, ça veut dire qu’il n’est plus possible de se tromper ou de pécher. Irréprochable, ça veut dire que nous devons rester sans un seul reproche, sans un seul défaut. Mais il faut que nous fassions attention, si nous ne veillons pas et si nous ne restons pas dans la foi, le péché va rentrer de nouveau, ou l’œuvre de la chair va se manifester de nouveau. Donc, si nous restons dans la foi au Fils de Dieu, la puissance du Seigneur va constamment être à l’œuvre pour nous transformer. Constamment, à chaque seconde de la journée et de la nuit, la puissance du Seigneur va agir, si nous restons dans la foi. Si nous commençons à dire : « Oh ! Moi je me connais, j’ai toujours été comme ça, il y a 10, 20, 60, 80 ans que je me connais, j’ai toujours eu ce caractère-là, tant que je serai sur la terre, ce sera comme ça ». Si nous parlons comme ça, nous ne parlons pas par la foi, et nous allons rester avec nos problèmes. Tandis que si nous disons : « Je me connais tel que j’étais avant, mais je sais que Dieu est en moi. Il m’a promis de me changer à la mesure de la stature parfaite de Jésus. Je crois en Lui, parce qu’Il est puissant. Ce n’est pas moi qui vais le faire, c’est Lui qui va le faire, si moi, je crois en Lui. Et croyant en Lui, je crois que je ne vais pas rester dans la situation où je me trouve, parce que j’ai l’œil fixé sur le but et le but c’est Jésus. C’est Lui mon modèle, c’est Lui qui est en train de me transformer et Il a besoin de ma foi, Il a besoin que je lui dise : Seigneur, je crois que Tu es capable de le faire, je Te fais confiance et je ne resterai pas dans l’état où je me trouve ». nous pouvons être à une heure de notre mort, nous pouvons être même à une minute de notre mort, pendant cette heure, cette minute-là, le Saint-Esprit va travailler pour nous perfectionner, jusqu’au bout, si nous restes dans la foi. Alléluia ! Alors, ce vieil homme est mort en Christ : l’esprit, l’âme et le corps. Tout ce qui est ancien est mort. Nous recevons la nouvelle naissance déjà, en Christ : un être nouveau complet, esprit, âme et corps. Nous sommes parfait en Jésus, dans nos esprits, dans nos âmes et dans nos corps. Jésus a déjà en Lui le modèle parfait qui est « moi », dans mon état final. Et Il me demande de recevoir cette nouvelle nature par la foi. Il commence par mon esprit et Il transforme ensuite mon âme et mon corps. Alors il faut comprendre, là aussi, comment la Croix va agir au niveau du corps et au niveau de l’âme. Au niveau du corps, rappelons nous : la Parole de Dieu nous dit que dans mes membres se trouve le péché. Dans Romains 7, Paul dit : « Je sais qu’il y a dans mes membres une loi qui travaille, qui est la loi du péché, que le péché est dans mes membres, dans mon corps, dans ma chair ». Donc, il y a une différence entre le corps et l’âme. Tous les deux, de la vieille nature, sont souillés par le péché, et la chair englobe tout ce qui est de la vieille nature. Dans le corps, il y a tous les péchés qu’on appelle grossiers : tous les péchés sexuels, impurs, de gloutonnerie, de meurtre, d’adultère, les péchés bestiaux qui nous mettent au niveau des bêtes. Au niveau de l’âme, c’est un peu plus subtil, le péché se trouve au niveau des pensées, des sentiments et de la volonté. Ce sera peut-être moins grossier, moins bestial, mais c’est tout aussi charnel et péché. Ce sont des pensées mauvaises, impures, égoïstes, des sentiments qui ne sont pas les sentiments de Jésus, des sentiments de haine. Il y a aussi la volonté qui est égoïste, qui est au service de soi, qui veut se défendre, se justifier, qui veut chercher à prouver ce que nous sommes aux autres. Tout ça vient de l’âme et tout cela constitue la nature charnelle. Mais, dans le texte grec, il y a une différence qui ne se voit pas dans le texte français. Par exemple, quand il est parlé de la « chair », en grec il y a un mot qui veut dire la chair du corps et un autre mot qui veut dire la vie de l’âme, or en français, c’est traduit par le même mot, c’est traduit par le mot « chair ». En grec, le corps, s’appelle « sarx ». On en a tiré le mot sarcophage, là où on met les cadavres. Sarcophage, en grec, veut dire « mange-chair ». Donc, « sarx », c’est la chair du corps, alors que l’âme, en grec, s’appelle « psuché » et, en français, il y a des mots qui commencent par « psuché ». Tout ce qui est psychologique, c’est du domaine de l’âme. Mais que ce soit la chair, « sarx », que ce soit « psuché », l’âme, tout ceci constitue la vieille nature où le péché a régné sous des formes plus ou moins grossières. Tout cela doit être éliminé par la Croix. Si nous commençons à clouer à la Croix, par la foi, toutes les œuvres grossières de la chair, nous n’allons plus commettre les péchés grossiers de la chair, nous n’allons plus commettre d’adultère, plus de gloutonnerie. Mais si nous nous imaginons que le travail de la Croix est terminé à ce moment-là, nous nous trompons parce qu’il y a tout le travail sur l’âme qui doit être aussi crucifiée. C’est-à-dire tout ce qui constituait cette vieille nature de sentiments mauvais, de pensées mauvaises et de volonté au service du « moi », doit aussi passer à la Croix. L’œuvre du Saint-Esprit est de me montrer, à chaque fois, où se trouve encore une partie de cette vieille nature qui « défend encore son morceau ». Le Saint-Esprit nous a été donné pour nous conduire dans la lumière et dans la vérité. Le Seigneur va utiliser le Saint-Esprit pour nous éclairer dans tous les domaines de notre chair ou de notre âme, sur ce qui vient encore de la vieille nature, et qui n’est pas encore passé à la Croix. Je vais vous lire, par exemple, dans Hébreux 4 au verset 12, ce qu’il dit à ce propos. « La Parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant Lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de Celui à qui nous devons rendre compte ». Tout est nu et découvert. Le Saint-Esprit, qui est en nous, voit tout, Il voit l’état dans lequel nous sommes. Tout est nu et découvert. Il est bien placé pour nous connaître et pour voir dans quel état nous sommes. Et Il veut séparer l’âme et l’esprit. Il veut séparer tout ce qui vient du domaine de l’âme, de tout ce qui vient du domaine de l’esprit. Nous devons donc bien comprendre comment cela fonctionne, il doit y avoir une séparation très nette. Cela ne veut pas dire que le Seigneur va nous supprimer notre âme, nous empêcher de penser, d’avoir des sentiments, d’avoir une volonté propre. Le Seigneur va, par l’épée de Son Esprit qui est la Parole, séparer tout ce qui est du domaine de l’âme, de tout ce qui est du domaine de l’esprit. Il va nous montrer, dans tout cela, tout ce qui est charnel, et tout ce qui est spirituel. Ce qui est de l’âme n’est pas forcément mauvais en soi, si c’est l’âme purifiée que nous recevons du Seigneur, quand Il nous transforme. Ce qui est mauvais en soi, c’est tout ce qui vient de l’âme de la vieille nature. Jésus qui est parfaitement humain a une âme, Il a des pensées, une volonté, mais tout est pur. Donc, ce n’est pas l’âme qui est mauvaise en soi, c’est l’âme charnelle, héritée de la vieille nature et qui ne pense qu’à elle, qui est encore pleine d’incrédulité, pleine de doute, de pensées impures. Alors, le Seigneur, par Son Esprit et par Sa Parole, fait une œuvre de purification à deux niveaux. Il va me montrer tout ce qui vient de la vieille nature, qui doit être amené à la Croix, qui doit être mis à mort. Et Il va me montrer comment faire la différence entre le travail de l’esprit et le travail de l’âme, pour que ce soit l’esprit qui me dirige et non plus mon âme. C’est la différence entre les chrétiens charnels, les chrétiens psychiques et les chrétiens spirituels. Un chrétien charnel est celui qui est surtout gouverné par son corps, par ses sens. Il va regarder seulement ce que ses sens lui montrent. Il n’y a que ça qui compte pour lui, ce qu’il voit, ce qu’il entend. Il sera un peu comme Thomas qui dit : « moi si je n’ai pas vu, je ne crois pas ». Ça, c’est le chrétien charnel, c’est le chrétien qui n’arrive pas à croire, il croit seulement ce que ses sens lui montrent. Pourtant, ce chrétien a la Parole, le Saint-Esprit, son esprit a été changé, mais il est resté au niveau de ses sens. Le chrétien psychique est allé un peu plus loin. Il a peut-être crucifié son corps mais il n’a pas encore crucifié son âme. Il reste au niveau de ses sentiments, de ses émotions. Il va être sentimental. Il va avoir un amour sentimental, qui ne sera pas l’amour du Seigneur. Il va avoir des pensées qui sont des pensées humaines, par exemple, il va croire que l’Eglise doit être organisée de manière précise, il va faire réfléchir son intelligence humaine et ce ne seront pas les pensées du Seigneur, ce seront des pensées humaines qui viennent de son âme. Alors, on va faire par exemple, une réunion d’évangélisation en l’organisant de manière parfaite, avec des traités, des tracts, la radio, une belle organisation, on va faire venir des chorales, mais on a oublié une chose : on n’a pas demandé si c’était vraiment conduit par le Seigneur et par Son Esprit. C’est peut-être conduit par le Seigneur et par Son Esprit, si on a prié ; mais dans beaucoup de cas, c’est l’âme des chrétiens qui va organiser tout cela de manière humaine, par leurs propres pensées, par leurs propres sentiments. Ils vont dire : « oh ! les pauvres, il y a tant de perdus ici, il faut que j’y aille ». Paul a voulu aller en Bithinie, l’Esprit l’a arrêté en lui disant : « non, ce n’est pas ma volonté, tu vas aller ailleurs ». Il était conduit par l’esprit et non par son âme. Le chrétien psychique, c’est donc le chrétien qui reste au niveau de son âme, qui n’a pas encore pénétré dans le domaine spirituel où c’est l’esprit régénéré qui contrôle et domine sous la direction du Saint-Esprit. L’homme spirituel a été exercé par le Seigneur, à bien discerner tout ce qui vient de son âme, de ses sentiments humains, de ses pensées humaines, de sa volonté humaine. Il a été entraîné par le Seigneur a faire la différence entre cette âme humaine et l’influence de l’esprit en lui. Son esprit où réside le Saint-Esprit qui doit être le chef absolu de sa vie pour tout contrôler à partir de son esprit. Il est dit que notre corps est le temple du Saint-Esprit. Quand le Seigneur descend, Il vient habiter dans notre esprit qui est dans notre corps. Donc c’est notre corps, l’enveloppe extérieure, qui est bien le temple du Saint-Esprit. Mais Dieu vient habiter dans notre esprit régénéré, notre esprit nouveau, et de là, Il veut nous apprendre à entrer directement en contact spirituel. C’est Lui qui le fait quand nous restons dans la prière, dans le désir ardent d’être conduit par le Seigneur. Peu à peu, le Seigneur va ouvrir notre intelligence spirituelle. Nous allons recevoir la sagesse qui vient d’en haut, qui passe par notre esprit bien sûr, et qui peu à peu, va nous faire comprendre que le Saint-Esprit est sur le trône dans notre esprit. Et de notre esprit régénéré, qui est complètement obéissant au Seigneur, nous allons recevoir la vie du Seigneur qui passe par notre esprit et qui va descendre au niveau de l’âme, qui va éclairer nos pensées, qui va éclairer nos sentiments, notre volonté, qui vont rester des outils vivants au service du Seigneur. Ce ne seront pas des outils autonomes qui vont fonctionner tout seuls, indépendamment de Dieu. Ils vont fonctionner sous la direction de notre esprit qui est lui-même conduit par le Saint- Esprit. Ce qu’il faut comprendre, c’est que le Saint-Esprit vient habiter dans notre esprit, et de là, Il veut restaurer l’autorité complète du Seigneur sur tout notre être, esprit, âme et corps, en commençant de l’intérieur et en allant ensuite au niveau de l’âme et du corps. Et pour cela, le Saint-Esprit va faire la lumière sur ce qui est charnel, ce qui est de la vieille nature. Il va faire aussi la lumière sur ce qui est de l’âme et ce qui est de l’esprit, parce que Dieu veut absolument que ce soit le Saint-Esprit qui nous dirige par notre esprit, par notre âme et jusqu’à notre corps qui devient l’instrument final de l’œuvre de Dieu sur la terre. Alors, au niveau de l’esprit, il faut faire très attention à quelque chose d’important. Au moment de la chute, l’homme a été coupé de Dieu. L’homme avait un esprit tellement puissant, qui était capable de tellement de choses étonnantes, que Dieu a pensé que c’était dangereux de laisser cet homme exercer des pouvoirs aussi puissants, alors qu’il était coupé de Dieu. Il semble qu’au moment de la chute, Dieu ait mis une protection surnaturelle sur l’homme, pour l’empêcher de vivre dans le domaine spirituel. Comme il était coupé de Dieu, il allait être en contact avec des tas d’esprits mauvais, avec Satan et ses démons, qu’il aurait même pu voir avec ses yeux spirituels, puisqu’il avait cette capacité avant la chute. L’homme a eu alors, comme une protection de Dieu qui a voilé son esprit, pour qu’il ne puisse pas utiliser cette puissance extraordinaire de l’esprit, puisque notre esprit peut entendre à distance, peut voir à distance, se déplacer, etc. Mais Dieu ne voulait pas, Il a interdit que l’homme utilise la puissance de son esprit, car l’homme coupé de Dieu aurait été entre les mains des démons. Quand un homme vient dans ce monde, il n’a pas conscience, même aujourd’hui, qu’il a un esprit et qu’il a des capacités spirituelles. Elles sont comme cachées, enfouies, et Dieu, dans Sa Parole, interdit d’entrer dans le domaine de l’esprit, sans que nous y ayons été conduit directement par le Saint-Esprit. C’est ce qu’on appelle le spiritisme, la magie, la sorcellerie. Dieu l’interdit. Or tout cela, ce n’est pas seulement l’action de Satan et des démons, c’est l’action de l’esprit humain qui travaille avec les démons. L’esprit humain a une grande puissance, et Dieu interdit d’utiliser cette puissance quand elle est coupée de Lui. Et tout l’effort de Satan, depuis la chute d’Adam, a été de pousser les hommes à violer ce territoire interdit, en leur disant : « C’est bien, tu as une âme, une pensée, tu peux être très intelligent avec ta pensée, mais ce n’est pas suffisant, il va falloir que tu entres dans le domaine de l’esprit où tu vas pouvoir faire des choses extraordinaires ». Ca, c’était la tentation de Satan pour tous les hommes. Tous ceux qui s’engagent dans les pratiques spirites ou occultes ouvrent une porte dans leur esprit et dans le domaine spirituel, et là ils sont en contact direct avec les démons et Satan, parce qu’ils font quelque chose qui est interdit par Dieu. Ils le font par des moyens interdits par Dieu, des pratiques de divination, d’occultisme, de lecture des lignes de la main. Cela ouvre une porte dans le domaine spirituel, et là ils sont en contact avec la puissance de leur esprit qui n’est pas régénéré et qui est toujours très puissant. Et puisque nous faisons quelque chose d’interdit, les démons aussitôt arrivent, nous lient et nous font rentrer dans un domaine de plus en plus ouvert à la puissance de Satan. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, vous avez de plus en plus d’hommes et de femmes qui ne connaissent pas Dieu et qui entrent sur le plan occulte, sur le plan de la sorcellerie, sur le plan de la magie blanche ou noire. Il y a un livre qui est sortie en rayon librairie et autre intitulé : « Comment sortir de votre corps, des exercices simples et progressifs pour vous mettre en rapport avec la puissance extraordinaire de votre esprit. Comment faire des voyages dans l’invisible ». Les gens peuvent acheter ça, s’entraîner, chez eux, à sortir de leur corps en esprit, ils vont y arriver et ils vont se promener, invisibles, entrer dans les maisons. Sur la couverture du livre, il y avait : « Vous allez connaître des choses merveilleuses ». Alors, les gens qui voient cela, se disent : « Cela ouvre des perspectives que je ne connaissais pas ». Ils ne se rendent pas compte qu’ils ouvrent une porte sur leur esprit, que Dieu interdisait, et là, ils se mettent directement en contact avec des démons. Aujourd’hui, c’est ce que nous voyons de plus en plus. Vous allez avoir, à la fin des temps, bien-aimés, une lutte spirituelle de plus en plus intense dans l’Eglise de Jésus qui va devenir de plus en plus spirituelle, parce que, cette ouverture au niveau de notre esprit ne peut se faire que commandée par le Saint- Esprit, et sur Son initiative. Quand le Saint-Esprit donne des dons spirituels, une vision, une parole de prophétie, une parole de sagesse, de connaissance, c’est le Saint-Esprit qui, au travers de notre esprit, nous ouvre la porte de l’esprit et nous permet d’avoir des dons spirituels qui viennent du Saint-Esprit, mais qui passent par notre esprit. Donc, ce n’est pas dangereux, quand c’est dirigé par le Saint-Esprit. Ce n’est pas nous qui devons rechercher les visions ; ce n’est pas moi qui dois me mettre comme ça pendant une heure en disant : « Seigneur je veux avoir une vision, j’ouvre mon esprit, je veux, je veux ! » Si je fais cela, j’attire des mauvais esprits. Tout doit être contrôlé par le Seigneur et c’est pour cela qu’il est dangereux de ne pas faire preuve de grande prudence quand on entre dans ce domaine des dons de l’esprit. Il faut rester dans l’humilité et l’obéissance absolue et laisser faire le Seigneur, parce qu’Il veut nous ouvrir progressivement la porte de notre esprit, mais sous le contrôle absolu de Son Esprit, dans la nature finale que nous allons récupérer entièrement. Ce sera notre esprit qui va dominer entièrement tout notre être, l’âme et le corps, comme Dieu l’avait prévu au début. Mais dans cet esprit-là, il y aura le Saint-Esprit qui y habite et il n’y aura plus aucun danger, parce que tout notre être sera prosterné devant le Seigneur pour Lui obéir de tout notre cœur. A ce moment-là, il n’y aura pas de danger d’utiliser cette puissance, alors que ceux qui y entrent d’une manière imprudente, prennent des risques très grands. L’exemple de Toronto ;’il y a une séduction, là derrière, qui est très puissante ». Maintenant, je n’irai pas jusqu’à dire que, dans tout ce qui s’est produit, sur la terre entière, à propos de ce mouvement, tout était entièrement et exclusivement de Satan. Je crois même qu’il y a eu ici et là, le Saint-Esprit qui était à l’œuvre pour agir. Mais ce qu’il se passe, c’est que l’homme étant souvent ignorant des choses spirituelles, ou imprudent, ou étant trop psychique ou charnel, n’ayant pas assez de discernement spirituel, l’homme n’a pas remarqué qu’au moment où le Saint-Esprit agissait, c’était un moment très favorable pour les démons aussi. Et les démons ont commencé à intervenir en masse, dans la vie de ceux qui recevaient ces visitations du Seigneur, pour contrefaire des manifestations de l’Esprit ou faire croire que cela venait de Dieu, alors que cela venait de Satan, ou de la chair, ou des deux. Et à ce moment-là, les hommes ont ouvert une porte à toute une série de manifestations qui ne sont plus du tout divines. Plus du tout. Parce que, quand Dieu nous ouvre l’esprit, tout se passe dans l’ordre, dans le calme, même s’il y a des tremblements comme Jean qui se met à trembler ou Daniel qui se met à trembler devant Dieu. On ne voit en aucun cas ces débordements psychiques, émotionnels et démoniaques qu’on peut voir dans ces manifestations où il y a des cris d’animaux, des hurlements, des sauts et des manifestations psychiques et extraordinaires qui sont toutes mises sur le compte de l’action du Saint-Esprit. Ce n’est pas du Seigneur. Quand le Seigneur se manifeste, Il se manifeste dans l’ordre, dans le calme. Nous sentons spirituellement Sa présence, nous ne la sentons pas forcément au niveau des sens. Quand nous sentons la présence de Dieu, nous faisons comme Daniel, Jean et tous les autres. Nous nous faisons tout petits devant Lui, même si nous sommes remplis d’amour pour Lui et que nous réalisons qu’Il est là et ce qu’Il a fait. Nous sommes petits devant Lui, nous nous prosternons, nous L’adorons et nous attendons Ses instructions. Même si nous tremblons et si nous sommes agités dans notre cœur, parce que l’Eternel est en train de se manifester, jamais cela ne provoque ces débordements épouvantables que l’on a pu voir dans les endroits où on a dit qu’il y avait un réveil. C’est vraiment une séduction extraordinaire et cela montre que les chrétiens ne sont pas assez habitués à discerner et différencier les choses de l’esprit et les choses de Satan, pour pouvoir se comporter comme le Saint-Esprit le veut. Mais cela ne vient pas du Saint-Esprit, bien-aimés. Ces réveils sont de faux réveils. Ce ne sont pas des réveils que le Seigneur voudrait. Le vrai réveil commence par la prédication de la Croix et ensuite l’action du Saint-Esprit et de la Parole. Vous savez, il faut qu’il y ait un certain nombre d’ingrédients qui ne sont pas très nombreux. Pour qu’il y ait un vrai réveil, il faut d’abord qu’il y ait une totale consécration de tout notre être au Seigneur, un don de nous-mêmes complet, mais cela ne suffit pas, parce que nous pouvons être entièrement consacrés au Seigneur, mais séduits quand même, car Satan vient séduire aussi ceux qui sont consacrés. Il faut une méditation permanente et régulière de la Parole du Seigneur, dans un esprit de prière. C’est cette Parole qui va nous garder. Jésus dit : « Si tu gardes Ma Parole, Je te garderai à l’heure de la tentation qui vient sur le monde entier ». Alors, méditons cette Parole, cela peut-être quelques versets, dans un esprit de prière, en disant : « Seigneur, fais descendre Ta Parole dans mon cœur. Elle va produire la foi et je vais rentrer dans Tes plans ». Il faut qu’il y ait la méditation de la Parole, et comme au centre de la Parole, il y a la Croix, il faut qu’il y ait une œuvre permanente et quotidienne de la Croix dans tout notre être. Jésus a dit que si tu veux être Son disciple, tu dois te charger chaque jour de ta croix. C’est pourquoi il est important de comprendre que le travail de la Croix se fait par la foi en l’œuvre du Seigneur, Son œuvre accomplie et Son œuvre actuelle en nous, pour mettre à mort tout ce qui est charnel et psychique, tout ce qui vient de la vieille nature. Et Il le fait par notre foi, à nous, en Sa Parole. Cette foi, c’est un don de Dieu, mais Il me demande de croire ce qui est dit. Et Il le fait par la loi de l’esprit de vie qui travaille en moi, dans mon esprit, pour mettre à mort la loi de la mort et du péché. Je l’ai expliqué déjà, mais je vais recommencer à l’expliquer, car c’est tellement important, pour montrer comment chaque jour, nous devons rester sur le terrain de la foi. Dans Romains 8, au verset 2, il est dit : « la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort ». Paul parle au passé, cela veut dire que c’est fait. Notre vieille nature a été crucifiée en Jésus ; j’ai été libéré de sa loi. La loi du péché et de la mort travaille dans la vieille nature. La loi de l’esprit de vie travaille dans la nouvelle nature. Mon esprit, où se trouve le Saint-Esprit, est soumis à une loi qui s’appelle la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ. C’est le Saint-Esprit qui donne la vie et c’est une vie qui s’appelle la vie de résurrection. Tout le travail de sanctification du Seigneur se fait par la loi de l’Esprit de vie qui travaille en moi. C’est ce même Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts et qui va nous ressusciter aussi, un jour, quand Jésus reviendra. Donc il y a une loi, en moi, d’Esprit de vie, qui est plus forte que la loi de la mort qui travaille dans la vieille nature. Tant que je ne suis pas ressuscité, j’ai encore un corps et une âme qui sont peu à peu changés, (bien qu’ils soient morts en Christ), jusqu’à ce que Christ manifeste pleinement ce qu’Il a fait pour moi. Pendant tout ce temps où le corps et l’âme viennent entièrement à l’obéissance de l’esprit, il faut que je reste par la foi, sous l’action de la loi de l’Esprit de vie. Mais l’autre loi est toujours là, et si je quitte le domaine de la foi, cette loi de la mort me fait retomber en bas. L’exemple à citer, c’est celui de Pierre qui marchait sur l’eau. Quand Jésus a marché sur l’eau du lac de Génésareth, par quelle loi était-Il animé ? Par la loi de l’Esprit de vie. Cette loi de l’Esprit de vie Lui permettait de marcher sur l’eau. C’était un homme, parfaitement homme, parfaitement Dieu. Il marchait sur l’eau, ce n’est pas normal. La loi normale, c’est que celui qui marche sur l’eau doit s’enfoncer, parce que c’est la loi de la gravitation qui le pousse en bas constamment. Il y avait une autre loi plus forte, la loi de l’Esprit de vie, qui faisait marcher Jésus sur l’eau. Et quand Pierre a vu cela, il a dit : « Seigneur, si c’est Toi, fais que j’aille vers Toi, en marchant sur l’eau ». Jésus a dit un seul mot : « Viens ! » Il a prononcé la Parole de Dieu : « Viens ». C’est un mot puissant, « viens ! ». Cela voulait dire que lorsque Pierre a entendu cela, il a dit : « Ca y est, mon Maître a parlé, je peux y aller tranquille ». Il a enjambé le bastingage et, tant qu’il a eu les yeux fixés sur Jésus et sur Sa Parole, la loi de l’Esprit de vie en lui a annulé la loi du péché et de la mort. Et il a marché sur l’eau. Mais il fallait que, constamment, sa vision soit fixée sur Jésus et que, constamment, il ait dans le cœur la Parole de Jésus : « Viens ». Il est dit qu’à un moment donné, Pierre a quitté Jésus des yeux, il s’est rendu compte qu’il y avait une tempête et il s’est dit : « Qu’est-ce que je fais là ? » Le doute, la peur sont entrés et, immédiatement, il a coulé. La loi de la mort était toujours là, mais elle était annulée par la loi de l’Esprit de vie qui était plus forte. Mais il fallait que Pierre reste dans la foi en Jésus, les yeux sur Lui et sur la Parole de Dieu. Donc, cette parole qui te dit : « ta vieille nature a été crucifiée en Christ », cette parole est aussi forte que la parole de Jésus qui disait : « Viens ». C’est la même Parole. C’est Jésus qui l’a dite. C’est comme s’Il était devant toi et te disait : « Bien-aimé, ta vieille nature de péché est morte en Moi et Je t’en ai donné une nouvelle. Je suis en train de travailler en toi pour la manifester, si tu crois. Alors, viens, marche sur l’eau de la foi pour accomplir, même dans ton corps actuel, des miracles par la loi de l’Esprit de vie qui va agir en toi par Mon Esprit ». Tant que cette Parole est dans ton cœur et que tes yeux sont sur Jésus, la loi de l’Esprit de vie en toi va amener l’œuvre de Jésus à la perfection en toi. Elle va te transformer, te donner les pensées et les sentiments de Christ. Elle va faire des miracles en permanence. Quel miracle plus grand que celui de transformer mon âme, mes pensées, à l’image de celles de Jésus ! Et le miracle de la nouvelle naissance, il n’y a que Dieu qui peut le faire ! C’est la loi de l’Esprit de vie qui m’a donné un esprit nouveau. Et de cet esprit-là, Dieu travaille à tout changer en moi, au travers même de ce corps qui n’est pas encore ressuscité, de cette âme qui est encore encombrée de choses qui doivent disparaître. Pour que Dieu agisse avec puissance, j’ai besoin constamment de garder les yeux sur Jésus et de garder Sa Parole dans mon cœur et de croire ce qu’Il dit. Imaginez que Pierre ait dit : « Mais, moi, je suis pêcheur, je sais ce que c’est que l’eau, quand même ! Je sais que, quand on marche sur l’eau, on s’enfonce ». Il aurait raisonné par son intelligence humaine, sa psychologie, et il aurait quitté le domaine de l’esprit, c’était fini. S’il avait commencé à raisonner, à faire de beaux raisonnements théologiques, il n’aurait pas marché un centimètre sur l’eau. Il a été simple au début, au point de croire cette folie de la prédication de Jésus. C’était une folie aux yeux des hommes de dire : « Il y en a un qui me dit : viens », tu crois que ça suffit pour marcher sur l’eau ? C’était une folie. Il est dit que l’homme naturel ne reçoit pas les choses de Dieu, parce que c’est par l’Esprit que l’on peut les recevoir. Donc, ne commençons pas à raisonner sur la Parole de Dieu. Croyons tout simplement. Il est écrit que c’est Lui qui le fera, il est écrit que le Dieu de paix garde votre esprit, votre âme et votre corps irréprochables jusqu’au retour de Jésus. C’est Lui qui le fera, mais Il ne le fera pas n’importe comment. Il ne le fera pas si tu ne crois pas à la Parole du Seigneur. Tu es destiné à être semblable à l’image parfaite de Jésus. Crois-le. Tu peux dire que c’est difficile, parce que tu te connais, de ta vie passée. Mais tu n’as pas le droit de dire cela, parce que Jésus, qui te connaît bien mieux que toi, dit : « Moi, j’ai décidé de te changer, J’ai la puissance de te changer et Je le ferai. Je l’ai déjà fait en Christ. J’ai déjà tué toute ta vieille nature. C’est mort. Place toi devant Ma Parole et devant l’œuvre merveilleuse accomplie par Jésus et crois ». Quand tu marches, crois. Quand tu avances, crois. Quand tu vois la tentation venir, crois. Quand tu vois la tempête et les eaux agitées, continue à regarder Jésus et dis : « Puisqu’Il me l’a dit, j’avance et je marche sur l’eau ». Mais, c’est un travail de chaque seconde. Vous comprenez pourquoi il est dit de vous charger de votre croix, chaque jour. Cela veut dire que tu vas croire à chaque instant. C’est cette foi-là, exercée à chaque instant, qui me permet de marcher sur l’eau et de voir les choses de Dieu s’accomplir en moi.
Mais, si je retombe de ce niveau spirituel, si je retombe au niveau de mon âme, de mes pensées, de mon intelligence humaine, si je commence à réfléchir, à craindre ou à voir les événements, à voir ce qui se passe par mes yeux, par mes sens, ou bien si je vois un frère qui était fidèle et qui a chuté, alors Satan va s’en servir en me disant : « Tu vois, c’est arrivé à lui, alors crains, tu vas voir, cela va t’arriver aussi ». Si je laisse la crainte ou la peur rentrer, je vais dire : « Mais, c’est vrai ! Si un homme comme celui-là a chuté, alors, moi ! » Je commence à craindre, je quitte Jésus des yeux, je vais regarder la tempête, je vais regarder les vagues et je coule. Soyons comme Noé qui était tout seul, fidèle et juste. Il avait les yeux fixés sur son Seigneur, sur son Sauveur et il est resté fidèle malgré le fait que tout le monde ait coulé autour de lui. Il n’y avait que lui, et c’est grâce à lui que sa famille a été sauvée. Il était tout seul, les yeux fixés sur son Seigneur. Soyons comme cela. Tu peux être dans un endroit où tu es tout seul, les yeux fixés sur Jésus. Alors, si tu commences à écouter les chrétiens incrédules, les chrétiens psychiques, les chrétiens charnels, qui te disent : « Mais enfin, c’est de la folie ce que tu fais, sois un peu intelligent ! Regarde, si tu étais un peu intelligent, tu verrais que ça ne marche pas, sois sage, aie un peu de sagesse ! », Quand j’entends cela, je dis c’est l’incrédulité qui arrive, c’est de la psychologie humaine, ce n’est pas de la foi. Donc, vous voyez que la vie crucifiée, ce n’est pas de l’inertie, ce n’est pas de la paralysie, c’est une vie abondante de Christ dans une nature entièrement changée. Ce n’est pas de la passivité, c’est de la grande activité, mais qui est purifiée par le sang de Jésus, par Sa Parole. N’ayez pas peur d’être réduits à des « rien du tout », quand vous êtes crucifiés. Au contraire, c’est toute la vie abondante de Jésus qui peut se manifester, parce qu’il n’y a plus de gêne, il n’y a plus ce qui l’empêchait avant de se manifester. Tout ça, c’est mort à la Croix. Le problème de beaucoup de chrétiens, aujourd’hui, (c’est pourquoi il faut sortir de là), c’est la passivité. La passivité, c’est lorsque nous sommes là et que nous attendons que quelque chose se passe. On n’attend pas dans la foi, parce que la foi est suivie d’œuvres. Alors Satan est en train de nous « cogner dessus à bras raccourcis » et nous sommes passifs, nous attendons. Et qu’est-ce que nous attendons ? Jésus dit : « Tu ne vas pas rester dans cet état de passivité, d’attentisme, tu vas te lever à Mon commandement, parce que J’ai tout accompli, et tu vas, au nom de Jésus, saisir le cadeau que Je te donne d’une vie nouvelle en Christ, d’une vie ressuscitée en Christ, d’une vie remplie de Ma force, de Ma puissance de vie et de guérison, de foi et tu vas te lever pour faire Mes œuvres, là où Je t’ai placé ». Cela peut être des œuvres qui vont consister à convertir les personnes qui sont autour de toi dans ton village ou d’intercéder pour elles ou de leur manifester le caractère de Christ, cela peut être de grandes œuvres mondiales où tu vas aller de l’autre côté de la terre pour amener un million d’âmes à Jésus. Ce choix Lui appartient. Mais il va te demander d’être fidèle et de marcher dans la foi au Fils de Dieu, d’être plein d’activités, les bonnes activités spirituelles pour Lui, les bonnes activités spirituelles de la prière, de la méditation, du témoignage, etc., de toutes les œuvres de Jésus. C’est Lui qui le fera en toi. N’aie pas peur, en disant : « Mais, je ne vais jamais y arriver, c’est trop, Seigneur ! ». Tu ne vas jamais y arriver, tu as raison. C’est Jésus en toi, qui va te conduire au point où tu vas pouvoir le faire, parce que c’est Sa force qui va t’animer, comme Paul qui a parcouru, à pied la plupart du temps, presque toute la Méditerranée, ou les terres habitées de l’époque, pour annoncer l’Evangile, alors qu’il n’était plus tout jeune. Mais Paul disait : « C’est Sa force, qui agit puissamment en moi ». Accepte ce que le Seigneur te dit : Il veut faire de toi une créature merveilleuse. Il l’a déjà fait en Christ. Tu le crois, tu le prends et tu dis : « Peu importe ce que Satan ou les hommes me diront, Seigneur, je Te laisse maintenant agir, je crois que Tu es en train de faire en moi un travail merveilleux ». Alléluia !
revoyons les aspects pratiques de la prédication, parce qu’on peut prêcher la Croix, mais il faut que cela soit vécu de manière concrète, tous les jours. Nous pouvons l’avoir compris, nous pouvons même l’avoir compris spirituellement, mais il faut que cela puisse se traduire dans nos vies de tous les jours. Il faut que, quand quelqu’un nous regarde, il puisse voir Jésus-Christ en nous ( en moi) donc que ma chair ne soit plus un obstacle à la manifestation de Jésus-Christ. Il faut que Jésus se manifeste au travers de moi, de toi, de nous tous qui sommes Ses enfants. l’épître aux Galates, au chapitre 3 : « O Galates dépourvus de sens ! Qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été peint comme crucifié ? »
Donc, Paul leur avait prêché le message de la Croix. Paul les avait amenés au Seigneur et la première des choses que Paul faisait, c’était de prendre à part les disciples et de les instruire dans la Parole du Seigneur. Le premier message qu’il leur donnait, c’était Jésus-Christ crucifié. Il leur donnait les révélations que le Seigneur lui avait données. Paul leur dit : « Je vous ai décrit Jésus-Christ crucifié. Je vous ai expliqué ce qu’était l’œuvre de Jésus à la Croix, et maintenant, Galates insensés, (ça veut dire stupides Galates) après avoir écouté le message de la Croix, vous n’obéissez plus à la vérité. Vous êtes partis « sur les chapeaux de roue spirituels » et maintenant, vous êtes là, dans le bas-côté de la chair, vous êtes retombés dans quelque chose que vous aviez quitté. « Il explique après, comment le message de la Croix est donné, comme le Seigneur le veut : « Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’Esprit, ou par la prédication de la foi ? Etes-vous réellement dépourvus de sens ? Est-ce par votre intelligence spirituelle que vous raisonnez ou par votre intelligence humaine, charnelle ? Est-ce que vous avez reçu l’Esprit par les œuvres de la loi ou par la prédication de la foi ? » Vous savez que le message de la Croix nous est donné par la Parole de Dieu, puis le Saint-Esprit qui est en nous, nous l’explique, nous le révèle dans le cœur. Il dit là que « vous avez reçu l’Esprit par la prédication de la foi et non par les œuvres de la loi ». Donc, tout ce que nous donne le Saint-Esprit, est par une révélation directe dans notre cœur, et nous le prenons par la foi. Le message de la Croix, c’est ça. Le message de la Croix est donné par le Seigneur, par le Saint- Esprit qui nous l’explique dans le cœur et nous le recevons par la foi. Ce n’est pas par les œuvres que nous allons pouvoir mettre en pratique le message de la Croix. Je peux très bien avoir compris le message et dire : « Bon, j’ai compris que je dois mener une vie crucifiée », et puis je vais m’efforcer de le faire par des œuvres de la chair au lieu de le faire par l’action de foi que le Saint-Esprit me donne, lorsque spirituellement j’ai eu mon cœur ouvert au message. Paul explique, un peu plus loin, ce qu’il veut leur dire : « Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ? » Donc il y a une manière de vivre le message de la Croix qui est une manière spirituelle et une manière de le vivre qui est une manière charnelle, par la loi, par les commandements. « Avez-vous tant souffert en vain ? si toutefois c’est en vain. Celui qui vous accorde l’Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-Il donc par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice (cela veut dire qu’Abraham a cru, et à cause de cela, Dieu l’a rendu juste, parce qu’il a cru) reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont les fils d’Abraham. »
Donc tout le message de la Croix, nous allons pouvoir le vivre, si nous le recevons par la foi et si nous le vivons par la foi. On revient donc encore au problème de la foi. Alors, vous pourriez me dire : « On est à la case départ. On le reçoit par la foi, mais comment faire pour avoir la foi ? Je veux bien, moi, avoir la foi, puisque le message de la Croix, je ne peux le vivre que par la foi. Alors je veux avoir la foi, que faut-il faire pour avoir la foi ? » Il leur explique, au verset 8 : « L’Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a annoncé d’avance cette bonne nouvelle à Abraham : toutes les nations seront bénies en toi ! De sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant ». Nous sommes tous des fils et des filles d’Abraham, par la foi, et le Seigneur nous révèle Sa Parole, comme Il l’a révélée à Abraham. Abraham a cru et à cause de cela, Dieu a fait de grandes choses par Abraham. Des choses tellement grandes que le Messie est sorti de sa descendance, que les promesses qui avaient été faites à Abraham ont eu, toutes, leur accomplissement en Jésus qui a permis, par Sa venue et Son sacrifice, de nous ouvrir toutes grandes les portes du ciel, de la marche par l’Esprit, de la marche crucifiée, de l’œuvre de Jésus, etc. Donc, c’est par la foi. Il dit, au verset 10 : « Tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique ». Alors, attention ! Quand on dit, par exemple : « Il ne faut pas seulement écouter, il faut le mettre en pratique ». C’est vrai : si on ne le met pas en pratique, ça ne sert à rien. Mais il y a une manière légaliste de le mettre en pratique et une manière spirituelle. Sous la loi de Moïse, Dieu avait donné des commandements, et la seule chose que le peuple avait à faire, c’était de les mettre en pratique. Dieu avait dit : « Vous allez au temple, vous faites des sacrifices de cette manière, etc. » Ils devaient mettre en pratique tout ce que Dieu leur demandait de faire. Ils étaient sous la loi. Mais pour nous, chrétiens, nous ne devons pas mettre en pratique de cette manière-là, en recevant une loi et puis en nous disant : « Bon, maintenant, il faut que je le mette en pratique ». Je pourrai peut-être arriver à mettre en pratique un certain nombre de choses, mais je ne vais pas arriver à mettre en pratique tout, parce que je serai sous une loi et je ne serai pas dans la marche par l’Esprit. Il faut bien comprendre cela. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas mettre en pratique ; celui qui vit par la foi, met en pratique. Mais je peux aussi le mettre en pratique sans avoir la foi. Cela va être forcé. Ce ne sera pas une œuvre de foi, ce sera une pratique qui vient de ce que j’ai compris la Parole. J’ai compris que Dieu me demandait de faire cela, je l’ai accepté. Je le mets en pratique comme un commandement auquel j’obéis, mais ce ne sera pas une œuvre de foi, puisque la vraie foi produit toujours l’œuvre correspondante. Donc si je ne regarde qu’à l’apparence, je vais dire : « Tiens, celui-là, il met la Parole de Dieu en pratique, il a la foi ». Je dirai : non, pas forcément. Il met la Parole de Dieu en pratique mais il peut le faire par sa propre volonté et non pas comme le résultat d’une foi vivante en Dieu qui le pousse à faire cette œuvre-là. C’est pour cette raison que Paul leur dit, au verset 10 : « Tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ». Cela va très loin. La loi disait : « Celui qui ne met pas en pratique est maudit ». Sous l’Ancien Testament, tout le monde s’efforçait de mettre la loi en pratique et Dieu avait justement prévu les choses comme cela, pour montrer qu’il était impossible d’obéir à loi de cette manière-là. Dieu avait enfermé tous les hommes dans le péché pour leur faire miséricorde par la grâce, par la nouvelle naissance. Il voulait leur montrer, en leur donnant une loi qui était bonne, qu’ils ne pouvaient pas obéir d’eux-mêmes à la loi, s’ils n’étaient pas nés de nouveau. Les homme s’y sont efforcés pendant des centaines d’années. Ils n’ont pas réussi et cela n’a servi qu’à leur montrer qu’ils avaient besoin d’une nouvelle naissance. La loi disait : « Fais ceci, fais cela, et si tu ne le fais pas tu seras maudit. Tu dois observer tous les commandements et si tu désobéis à un seul, cela veut dire que tu désobéis à tous ». Quelle loi ! Donc si nous, chrétiens, nous entrons dans la marche par l’Esprit, la marche crucifiée, avec cette mentalité-là, nous n’allons pas arriver à obéir à tous les commandements. Nous désobéirons au moins à un commandement, parce que nous n’arriverons pas à tenir la pression suffisamment longtemps, et à chaque instant, pour mener une vie crucifiée par les œuvres de la loi. Comprenons bien ce que c’est que la marche par la foi et nous dirons : « Bon, maintenant, Seigneur, c’est du sérieux, tous les jours qui passent, je vais mettre tout cela en pratique, je vais marcher dans une vie crucifiée, Tu peux compter sur moi, Seigneur ». Je m’engage sur le chemin de la loi, et là, je m’engage sur un chemin de malédiction. Ce n’est pas comme cela qu’il faut faire. Il leur dit : « Galates, vous êtes insensés. Vous avez commencé à marcher par l’Esprit et puis vous revenez sous une loi, donc vous êtes maudits ». Au verset 13, il dit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, Il est devenu malédiction pour nous, car il est écrit : maudit est quiconque pendu au bois ». Pourquoi a-t-il été maudit ? Pour que la bénédiction d’Abraham ait, pour les païens, son accomplissement en Jésus et que nous recevions par la foi l’Esprit qui avait été promis. Donc, ils ne l’avaient pas reçu avant, comme nous pouvons le recevoir maintenant. Toute la marche par l’Esprit, la marche de la vie crucifiée ne peut se faire que par le Saint-Esprit que je reçois par la foi. Le Saint-Esprit va non seulement me révéler l’œuvre de Jésus et ce qu’Il a accompli, mais Il va aussi me permettre, par la foi, d’entrer dans les œuvres correspondantes et de marcher vraiment par la foi, de marcher de manière pratique dans la vie crucifiée. Ce ne sera pas le résultat de ma compréhension et de ma décision personnelle, ce sera le mouvement de la vie de l’Esprit qui est en moi, qui me révèle les choses de Christ. Et parce que je crois, cette vie de l’Esprit me permet d’entrer dans Ses œuvres manifestées. Et là, le Seigneur peut faire un travail parfait en moi, pourvu que je reste toujours dans la foi. Alors, peut-être que c’est un peu compliqué à comprendre, mais ça ne fait rien, le Saint-Esprit va nous expliquer tout cela à chacun. Je me dis : « Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire, marcher par la foi ? Pratiquement je ne vois pas très bien, parce qu’il faut prendre des décisions quand même ! S’il y a quelqu’un qui me fait quelque chose d’injuste, je sais bien que je ne dois pas mal réagir, alors je vais me maîtriser, je vais fermer la bouche à la parole mauvaise qui va sortir, je sais qu’il faut le faire, donc je vais m’efforcer de le faire ». Ce n’est pas encore la marche par l’Esprit, là, je marches par la loi. Je marches donc encore par ma compréhension personnelle et par ma décision personnelle de marcher comme Jésus le veut. Je suis en train d’appliquer un commandement que Dieu me demande de faire. Tandis qu’à partir du moment où je crois, qu’en Christ ,j’ai été crucifié, lorsque je gardes les yeux sur Jésus, lorsque je gardes cette vérité reçue par la foi en permanence, quand celui qui vient me traiter injustement se présente, je suis dans une position de victoire et de marche en Christ, qui fait que la vie de Christ va s’écouler et je ne vais pas me mettre en colère, parce que j’ai compris quelle est ma position en Christ. Et j’y suis par la foi. C’est la même chose pour toutes les promesses du Seigneur : le salut, la guérison, etc. Comment avons-nous reçu le salut ? Par la prédication de la foi, que nous avons reçue par la foi, qui nous a fait comprendre que Jésus était mort pour nous, que toute notre vie passée, tous nos péchés passés étaient effacés par la mort de Jésus et le sang de Jésus et que nous pouvions demander pardon pour nos péchés. Et la Parole de Dieu nous dit : si vous demandez pardon, vous êtes pardonnés parce que c’est Dieu qui le dit. Je prends cela par la foi. Je ne sens pas toujours qu’il se passe des choses, mais je l’ai pris par la foi. Et à partir du moment où je l’ai pris par la foi, le Saint-Esprit fait une œuvre en moi. Il me convainc, Il me donne la conviction que je suis vraiment enfant de Dieu. Mais c’est parce que j’ai reçu, par la foi, le message de la Parole. Et j’ai reçu le salut de cette manière-là. Alors qu’il y a des chrétiens qui marchent dans une vie chrétienne apparemment bonne, mais qui ne sont pas nés de nouveau. Ils n’ont pas reçu la vie de l’Esprit. Ils sont nés dans une famille chrétienne, ils ont grandi dans une famille chrétienne, ils sont allés à l’Eglise, ils savent que Jésus est le Sauveur, ils connaissent tout ce que Jésus a fait, ils ont compris, on leur a tout expliqué, ils savent tout. Mais ils ne sont pas nés de nouveau, parce qu’il n’y a pas eu une appropriation dans leur cœur, par la foi, de la mort et de la résurrection de Jésus. Il n’y a pas eu une œuvre profonde de repentance, de travail du Saint-Esprit qui leur a révélé tout ce que Jésus a fait. Ils n’ont pas consacré leur vie au Seigneur. Ils n’ont pas reçu tout cela par la foi, ils ne sont pas nés de nouveau. Je crois qu’il y a un certain nombre de chrétiens qui sont comme cela, dans nos Eglises. Ils ont reçu le message de l’Evangile, ils ont vraiment compris ce message, ils disent : « D’accord, je le prends, je crois tout, je crois que c’est vrai ». Mais ils n’ont pas vraiment donné entièrement leur vie au Fils de Dieu pour se consacrer et recevoir par la foi tout le message de l’Evangile, pour que le Saint-Esprit fasse une œuvre de régénération dans leur cœur. Alors, évidemment, à la longue, puisque la vie n’agit pas, il va se produire des choses dans leur existence, qui leur montrent qu’il n’y a pas la vie. Le Saint- Esprit, qui ne remplit pas leur cœur, va les amener à la Croix et à la nouvelle naissance. Mais une fois que nous sommes sauvés, que nous avons la nouvelle naissance, nous avons toutes les promesses du Seigneur qui sont devant toi : la guérison, la délivrance des démons, Dieu a promis de pourvoir à nos besoins. Il a promis à celui qui s’attache à Lui et à Sa justice que toutes choses lui seront données en plus, qui correspondent à tous ses besoins. Dieu nous présente toutes ces promesses et nous dit : « Je vais pourvoir, si tu crois à Ma Parole ». C’est valable pour la guérison du corps. C’est exactement de la même manière que la marche crucifiée : si nous lisons que Jésus s’est chargé de nos maladies, que par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Nous pouvons très bien le comprendre, nous aurons très bien compris, mais nous n’aurons pas encore saisi par la foi, pour nous personnellement, que c’est vrai pour nous. Nous nous sommes pas vu par l’Esprit pleinement mort en Christ et toutes nos maladies mortes. Nous n’avons pas vu et réalisé, par la révélation du Saint-Esprit, que nos vieilles nature sont un cadavre, en Christ. Toute nos vieilles nature sont morte en Christ, avec ses maladies, ses mauvaises tendances. Tout ce qui est de la vieille nature est mort en Christ, et Jésus a fait une œuvre nouvelle par Son Esprit en nous. Il veut nous rendre héritier de la guérison, de la délivrance. Nous avons été délivré de la puissance des démons, nous avons été guéri par Jésus, nous avons été fait une nouvelle création. La résurrection nous attend, l’enlèvement nous attend, si nous restons fidèle au Seigneur et que nous marchons avec Lui. Toutes ces promesses-là sont pour nous à chacun le désir sincèrement. Mais nous sentons bien qu’il y a une différence avec la marche par la foi en Ses promesses, parce que nous l’avons reçue. Celui qui a reçu la promesse de guérison par la foi, le sait dans son cœur, il n’a pas besoin qu’on lui fasse un dessin. Même si cette guérison ne s’est pas encore pleinement manifestée, lui, il sait dans son cœur que c’est vrai, que Jésus a pris sur Lui ses maladies et ses infirmités. Il a pris cette vérité de la Parole dans son cœur, par la foi. Et, parce qu’il est dans la foi, il mettra naturellement les œuvres en accord avec sa foi. Cela se fera naturellement. Il ne va pas aller trouver quelqu’un en lui disant : « Frère, j’aimerais te demander un conseil, est-ce que je dois aller voir un docteur ou non ? » Le fait même qu’il pose cette question, prouve qu’il n’est pas dans une attitude de foi. Je ne suis pas là pour critiquer ou juger. Mais, si cette personne vient me poser cette question, c’est forcément qu’il n’est pas dans la foi, sinon il ne me la poserait même pas. Donc, je suis obligé de répondre : « Mon frère ou ma sœur, approche-toi un peu plus du Seigneur pour qu’Il fasse un travail plus profond de révélation, dans ton cœur, de ce qu’Il a fait pour toi. Tu le reçois par la foi. Et quand tu l’as reçu par la foi, tu sais que c’est bon pour toi et que Dieu va être fidèle à Sa Parole pour manifester ce qu’Il a promis, sans médecin ». Dieu n’a pas besoin de médecins pour accomplir Sa promesse. Il le fera par la puissance de Son Esprit. C’est comme si Dieu avait besoin de psychologues pour m’expliquer le salut et le péché. Dieu n’a pas besoin de psychologues pour m’expliquer le salut et le péché. C’est l’œuvre de l’Esprit par la prédication de la foi. Je reçois la nouvelle naissance, et toute ma vie passée est morte et enterrée en Christ. Je n’ai pas besoin de faire une cure d’âme avec les complications psychologiques et la guérison intérieure. J’ai entendu et reçu la prédication de la Croix, la prédication de la foi, et cela suffit pour régler mes problèmes, si je le reçois avec foi. Paul dit, au verset 14 : « Nous recevons par la foi l’Esprit qui nous a été promis ». Alors, je continue, au verset 15 : « Une disposition en bonne forme, bien que faite par un homme, n’est annulée par personne, et personne n’y ajoute ». Personne n’ajoute ou ne retranche quoi que ce soit à la Parole du Seigneur. Il nous a donné Ses promesses. « Or les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : aux postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais en tant qu’il s’agit d’une seule : et à ta postérité, c’est-à-dire à Christ ». Donc, il dit : une disposition de Dieu ne peut pas être annulée, une promesse de Dieu ne peut pas être annulée. Dès que Dieu voit qu’un cœur ouvert a reçu Sa Parole et la garde par la foi, Dieu qui est fidèle à Sa promesse, accomplira Sa Parole dans la vie de celui qui croit. Une disposition de Dieu ne peut pas être annulée, et Dieu qui veille sur Sa Parole l’accomplira sinon la promesse serait rendue vaine, si elle était annulée. Je lis un peu plus loin, au verset 21 : « S’il avait été donné une loi qui put procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi ». La loi ne peut pas donner la vie. La loi est un ensemble de commandements qui sont bons, mais elle ne donne pas la vie, elle donne la mort. L’Ecriture a tout renfermé sous le péché, pour que ce qui avait été promis (donc la Croix aussi, et tout ce qu’il y a dans la Croix), tout ce qui avait été promis soit donné, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Le salut nous a été donné par la foi en Jésus-Christ. L’œuvre de la Croix que Jésus a accomplie, le Saint- Esprit veut nous la révéler, pour que nous la prenions par la foi. Le Saint-Esprit veut me révéler tout ce qu’il y a de merveilleux dans ce que Jésus a fait à la Croix pour moi : Il a pris ma vieille nature, Il l’a clouée, Il m’a fait mourir avec Lui dans cette mort à la Croix, Il a obtenu le pardon de mes péchés, la crucifixion de ma chair, Il a obtenu une nouvelle vie pour moi par la nouvelle naissance. Tout le travail du Saint-Esprit est de me révéler les promesses du Seigneur, et de me révéler que Christ a déjà tout accompli pour moi, à la Croix. C’est fait, c’est accompli. Jésus est monté au ciel, Il a montré à Son Père qu’Il avait tout accompli. Il a dit, sur la Croix : « Père tout est accompli, tout est fait, ça y est, c’est fait ». Donc, puisque tout est fait, la seule chose dont Dieu a besoin, pour que nous puissions entrer dans ce « tout » qu’Il a accompli, c’est notre foi. Comment je vais marcher par l’Esprit, comment je vais vivre une vie crucifiée ? Par la foi en ce que Jésus a fait pour moi. « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ ». Donc, si la prédication de la Croix est faite et si je l’entends, la foi va venir. Je vais prendre par la foi ce que j’entends, qui m’est annoncé par la Parole. Et parce que je l’ai pris par la foi, le Saint-Esprit va faire un miracle en moi, je vais entrer par la foi dans ce que Jésus-Christ a accompli pour moi. Je vais le saisir, je vais comprendre que c’est pour moi. Et il dit, au verset 26 : « Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ, vous tous, qui avez été baptisés en Christ », tu as été baptisé dans la mort de Jésus, et dans Sa résurrection, « vous avez déjà revêtu Christ ». J’ai revêtu Christ, si j’ai reçu par la foi que j’ai été baptisé en Lui, dans Sa mort et dans Sa résurrection. « Il n’y a plus ni Juif ni grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse ». Héritiers par la foi, comme Abraham a reçu son fils par la foi en la promesse de Dieu. C’est uniquement par la foi, il est impossible qu’Abraham l’ait reçu autrement. Il a cru, il a fait confiance à Dieu. Quand Dieu nous dit que nous avons été crucifié avec Christ, que notre chair est morte et enterrée, qu’Il nous a donné une nouvelle nature, nous écoutons et nous le recevons. N’essayons pas de le comprendre intellectuellement. Recevons-le et disons : « Merci Seigneur, Tu l’as fait Seigneur, Tu m’as donné une nouvelle nature. Ma chair est crucifiée, Tu le dis. Je reçois par la foi ce que Tu me dis ». Recevons-le comme nous avons reçu le salut, comme nous avons reçu la guérison par la foi. Donc nous comprenons que la manière dont nous écoutons est très importante. C’est la même Parole qui retentit pour un groupe ! mais comment vont’ il l’entendre cette Parole et quel fruit va-t-elle produire dans les vies ? C’est la même Parole pour tous. C’est le même Saint-Esprit qui est à l’œuvre partout. Dieu n’a pas de « chouchou », Dieu veut nous traiter tous de la même manière, parce que nous sommes tous Ses enfants. Donc, cela ne dépend pas du Seigneur, cela dépend de la manière dont je vais écouter la Parole de Dieu. Dans Luc 8, au verset 9 : « Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole », les disciples n’avaient pas compris un certain nombre de choses que Jésus venait d’expliquer à propos de la parabole du semeur, et Jésus leur dit : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres », ceux qui ne sont pas dans le royaume de Dieu, qui ne sont pas disciples du Seigneur, » cela leur est dit en paraboles, pour qu’en voyant ils ne voient pas, et qu’en entendant ils ne comprennent pas ». Donc vous voyez, cette Parole de Dieu, Jésus est prêt à nous l’expliquer dans tous les détails, à une seule condition : c’est que nous soyons vraiment des disciples du Seigneur. Il dit : « à vous disciples, il a été donné de connaître tous les mystères ». Pour connaître ces mystères, les disciples ont posé la question à Jésus. C’est pareil pour nous. nous disons : « La marche crucifiée, Seigneur, je ne veux pas la comprendre intellectuellement, je veux vraiment que dans mon cœur, ce soit une œuvre du Saint-Esprit et que je puisse entrer par la foi dans cette révélation. Seigneur Jésus, explique-moi ceci que je n’ai pas encore bien compris ». Parce que nous sommes disciple du Seigneur, Jésus va tout nous expliquer par le Saint-Esprit qui connaît les profondeurs de Dieu et nous les révèle. Il va répondre à nos questions. C’est un cadeau de Dieu. Donc, la première question que l’on se pose : sommes-nous vraiment des disciples du Seigneur, au sens : est-ce que nous avons vraiment donné toute notre vie au Seigneur, sans arrière-pensée ? Pour être disciples de Jésus, ils avaient tout quitté pour Le suivre. Ils n’étaient pas encore parfaits, mais ils avaient tout quitté pour Le suivre, c’est-à-dire pour écouter Sa Parole, la recevoir dans leur cœur, demander des explications s’ils ne comprenaient pas. Jésus répond à toutes leurs questions. N’hésitons pas à poser des questions à Jésus, si nous ne comprenons pas. Il va nous répondre. Jésus leur explique : « Voici ce que signifie cette parabole : la semence, c’est la Parole de Dieu. Ceux qui sont le long du chemin, ce sont ceux qui entendent ; puis le diable vient et enlève de leur cœur la Parole, de peur qu’ils ne croient et soient sauvés ». C’étaient des gens dont le cœur était sec comme un chemin bien tassé. Pourtant ils écoutaient la même Parole que les autres, le Saint-Esprit était à l’œuvre pareillement, mais leur cœur était tellement dur que la même semence ne pouvait pas rentrer pour prendre racine. « Ceux qui sont sur le roc, ce sont ceux qui, lorsqu’ils entendent la parole, la reçoivent avec joie ; mais ils n’ont point de racine, ils croient pour un temps, et ils succombent au moment de la tentation ». C’est à dire qu’il y a eu une œuvre superficielle qui s’est faite dans leur cœur ; cela n’a pas été profond. La racine n’est pas allée très loin, parce qu’il n’y avait pas de terre, il n’y avait que des cailloux. Ils étaient tout contents au début. Nous en voyons beaucoup qui écoutent la Parole avec une grande joie. Il y en a qui disent : « Ce message de la Croix est fantastique, formidable. C’est ça qu’il me fallait ». Et puis quelques mois après, apparemment, ils l’ont oublié. Ils succombent au moment de l’épreuve, parce que le travail a été superficiel et les racines de la Parole ont été bloquées, parce qu’il n’y avait pas suffisamment de terre où la racine peut plonger profondément. Et pourtant c’était la même graine, la même qualité de bonne graine. Jésus va plus loin ; Il dit : « Ce qui est tombé parmi les épines, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole, s’en vont, et la laissent étouffer par les soucis ». Nous ne devons pas avoir de soucis charnels au sens de : « Je m’inquiète de ceci, je m’inquiète de cela, et qu’est ce qui va se passer s’il y a ceci ou s’il n’y pas cela ». Paul avait beaucoup de soucis, mais, c’étaient des soucis spirituels. Il pensait au bienêtre spirituel des Eglises. Il disait : « Attention, ces Galates me causent des soucis, parce qu’ils sont en train de chuter ». Ce sont de bons soucis spirituels. Mais les soucis de ce monde, c’est l’incrédulité, l’inquiétude : « Que va-t’il m’arriver demain ? Est-ce que demain je vais avoir un travail, de l’argent ? Ma retraite, comment je vais la passer ? Alors il faut que je mette de l’argent de côté, etc. ». Bon, ce n’est pas interdit par Dieu, mais, si j’ai l’esprit uniquement attaché à ça, je vais étouffer la bonne semence. Elle ne va pas produire son résultat. Jésus dit : « ils la laissent étouffer par les soucis, les richesses et les plaisirs de la vie ». Il nous dit là que si nous nous laissons prendre par les soucis de cette vie, le désir de nous enrichir, d’avoir de l’argent ou des biens de ce monde, ce sont les convoitises de ce monde, ce sont de mauvaises graines qui vont étouffer la bonne, et la prédication de la Croix ne va pas pouvoir porter du fruit dans nos vies. Mais Il ajoute : « Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance ». Voilà la différence : un cœur honnête et bon. Quand le message de la Croix nous est annoncé, ou n’importe quel message de la Parole de Dieu, si nous avons un cœur honnête et bon, cette Parole va se planter en nous et portera immanquablement du fruit. Donc, cela dépend bien de la manière dont nous entendons, et la manière dont nous entendons, dépend de l’état de nos cœurs. Où en sommes-nous dans nos cœurs ? A quoi pensons-nous ? A quoi nos cœurs sont-ils consacrés ? Aux soucis de cette vie, à ses plaisirs et à ses richesses, ou à notre Seigneur et à faire Sa volonté ? Est-ce que nous désirons vraiment être nourri du lait spirituel d’en haut et des bons « beefsteak » de la Parole du Seigneur ? sommes-nous avide de cette Parole ? Jésus dit : « Celui qui a soif, qu’il vienne ! » Il y a des chrétiens qui n’ont pas soif. Ils ont soif, mais d’autres choses, ou bien ils ont une soif mélangée : du Seigneur et du monde. Alors quand on a soif de cette manière-là, on est dans la situation de ceux qui voient la graine de la Parole être étouffée ou mourir parce qu’il n’y a pas assez de terre. L’état de notre cœur est extrêmement important. On peut être un païen non converti et avoir un cœur honnête et bon. Attention, je ne dis pas que le cœur de ce païen est juste devant Dieu, justifié, lavé et propre. Non, on est païen, on est dans le péché, on a un cœur noir, mais on peut avoir un cœur honnête et bon. Il y a des chrétiens qui ont vraiment reçu le salut mais qui n’ont pas un cœur honnête et bon. Ils ont pourtant reçu le salut par la foi, mais lorsque le Saint-Esprit veut ensuite travailler dans leur vie, ce travail est bloqué, parce que leur cœur n’est pas honnête et bon. Je vais vous donner deux exemples, dans Actes 8. Philippe va à Samarie prêcher la Parole. Il est dit, à propos de Simon le magicien, au verset 13 : « Simon lui-même crut, et après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient ». Lisons bien ce verset encore un fois : « Simon crut, et il fut baptisé ». Cela ne vous rappelle rien ? »Crois et sois baptisé Celui qui croit et qui sera baptisé sera sauvé ». Jésus l’a dit dans Marc 16. Il est écrit ici, noir sur blanc : « Simon crut et il fut baptisé ». Donc, d’après les conditions de Jésus, il est vraiment devenu un chrétien. Mais tout de suite après, il est dit au verset 18 : « Quand Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent, en disant : donnez-moi aussi ce pouvoir, pour que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit ». Pierre savait très bien que Simon venait de croire et d’accepter le baptême. Les apôtres avaient le discernement. Je pense que les apôtres n’auraient jamais baptisé Simon, s’ils n’avaient pas compris qu’il avait vraiment cru au message. Ils l’ont baptisé et ils savaient très bien qu’il était un magicien. Mais Simon a entendu le message, ils ont bien vu qu’il a cru, ils l’ont baptisé sur le champ. Ils n’ont pas dit : « Celui-là, c’était un grand magicien ; on va attendre six mois pour le baptiser, parce qu’on veut d’abord voir et comprendre ». Non, pas du tout. Ils lui ont annoncé la Parole, Simon s’est approché, il a cru et les apôtres l’ont baptisé avec les autres. Pierre lui dit : « Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent ! Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu ». Il était chrétien, mais son cœur n’était pas droit, et à cause de ça, il faisait des choses épouvantables, une chose épouvantable qui était de demander le don du Saint-Esprit en le payant à prix d’argent. Son cœur n’était pas droit tout en étant chrétien. Et Pierre lui dit : fais attention, parce que si tu gardes un cœur comme ça, tu risques ta vie, et ta vie spirituelle. « Repens-toi de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton cœur te soit pardonnée, s’il est possible ». « S’il est possible », Il était à la limite de pécher contre le Saint- Esprit. « car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité ». Pourtant il avait cru et avait été baptisé. il avait écouté la Parole de Dieu comme les autres. Mais son cœur n’était pas droit devant Dieu. Il avait un cœur qui était tordu, qui pensait que tout allait se régler par de l’argent. Son cœur n’était pas droit. Il aurait pu être païen, avec un cœur honnête et bon. Et, la preuve, c’est le deuxième exemple, deux chapitres plus loin, au verset 1 du chapitre 10, où il est dit : « Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne ». Donc c’était un capitaine de l’armée romaine, un païen, tout ce qu’il y a de plus païen. Et vous savez que dans l’armée romaine, on ne pouvait pas être simple soldat ou officier, si on ne faisait pas des sacrifices à César. Il fallait reconnaître César comme un dieu et lui offrir des sacrifices. Et on ne pouvait pas être promu, si on ne l’avait pas fait. Corneille l’avait fait honnêtement, parce qu’il pensait que c’était comme ça qu’il fallait faire. Il est dit : « Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d’aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement ». Pourtant, il n’était pas sauvé, puisque Dieu lui envoie un ange pour lui dire : « Va chercher Pierre, il va t’annoncer le salut ». Donc il n’était pas sauvé. « Cet homme était pieux et craignait Dieu ». Donc c’était un païen pieux, un païen qui craignait Dieu (on pourrait dire aujourd’hui un bouddhiste, un musulman). Les Romains avaient une religion païenne. Ils avaient plein de dieux, Jupiter, Mars, Ils leur faisaient des sacrifices d’animaux. Donc Corneille était un païen, mais il avait un cœur honnête et bon. Il priait Dieu, comme les musulmans prient Dieu. Je suis sûr qu’il y a des musulmans qui ont le cœur honnête et bon, ils sont nés là-dedans et on ne leur a jamais enseigné autre chose. C’est quand on leur annonce l’Evangile que l’on voit s’ils ont vraiment le cœur honnête et bon, parce qu’à ce moment-là, ils réagissent bien. Et c’est ce qu’a fait Corneille. Corneille était païen, il n’était pas sauvé. Et pourtant, il priait Dieu continuellement, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas sauvés qui prient Dieu. Ce n’est pas ça qui les sauve. Et Corneille a eu une vision, un ange. Il y a des chrétiens qui aimeraient bien avoir cette vision-là. Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision « un ange de Dieu qui entra chez lui et qui lui dit : Corneille ! Les regards fixés sur lui, saisi d’effroi, il répondit : qu’est-ce, Seigneur ? Et l’ange lui dit : tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et Il s’en est souvenu ». Mais attention, ce n’est pas cela qui l’a sauvé. L’ange dit à Corneille : « Maintenant envoie des hommes à Joppé, fais venir Simon, surnommé Pierre et c’est lui qui te dira ce qu’il faut que tu fasses ». On connaît la suite : ils sont allés chercher Simon Pierre qui, entre temps avait eu une vision qu’il ne devait pas considérer ces païens comme des impurs. Simon y est allé et il leur dit : (au verset 43 de ce même chapitre) « Tous les prophètes rendent de Jésus le témoignage que quiconque croit en Lui reçoit par Son nom le pardon des péchés. « Il leur annonce l’Evangile. Et à ce moment-là: « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit : Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur ». Donc, vous avez là deux cas :
-un ancien magicien qui croit, qui est baptisé mais qui avait le cœur tordu,
-un païen qui n’était pas sauvé, qui avait le cœur honnête et bon ; il n’était pas sauvé pour autant, mais il a entendu le message de l’Evangile et il l’a reçu avec un cœur honnête et bon.
Le même message de l’Evangile qui a été mal reçu par Simon, parce qu’il avait un cœur tordu, n’a pas produit dans la vie de Simon, les fruits que cela a produit dans la vie de Corneille. Donc vous voyez que, ce qui faisait la différence entre ces deux personnes, c’était l’état de leur cœur. Alors maintenant, la question que nous pouvons nous poser, c’est : « Qu’est-ce que je peux faire pour avoir un cœur honnête et bon ? Je veux avoir un cœur honnête et bon, Seigneur ». Déjà nous nous disons cela, c’est que nous sommes sur la bonne voie, puisque celui qui n’a pas un cœur honnête et bon, ne pense même pas à prier Dieu dans ce sens-là. Il va essayer d’avoir plutôt l’apparence ou être un hypocrite avec l’extérieur de la religion, mais ce ne sera pas vraiment quelque chose qui vient du cœur. Donc, quand le Seigneur, donne cette Parole du semeur à Ses disciples, Il les rend vraiment responsables de l’état de leur cœur. Jésus ne dit pas : « Ah ! c’est Dieu qui vous a faits comme cela, il y en a un qui a le cœur dur, l’autre a un cœur de pierre, l’autre a plein de mauvaises graines. Je sème la Parole mais eux les pauvres, ils ne peuvent rien faire parce qu’ils ont reçu un cœur comme cela ». Non, Jésus ne dit pas cela. Il vient de leur expliquer la parabole du semeur, et Il leur dit (dans Marc 4, au verset 24) : « Prenez garde à ce que vous entendez. On vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis, et on y ajoutera pour vous. Car on donnera à celui qui a ; mais à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a, ou ce qu’il croit avoir ». Donc Il leur dit : « Faites bien attention à la manière dont vous écoutez. Vous êtes responsables devant Dieu d’avoir un cœur honnête et bon, quand vous écoutez la Parole. « Avoir un cœur honnête et bon ne dépend pas du Seigneur, mais de mon attitude. Qu’est-ce que je vais faire devant cette exigence du Seigneur ? Jésus dit : La Parole ne va produire du fruit dans ta vie, que si tu as un cœur honnête et bon ». Et on sait que les autres n’ont pas eu de résultats dans leur vie, parce que les uns avaient un cœur dur, les autres, un cœur superficiel et les autres avaient un cœur rempli des choses du monde et finalement, les trois vont ensemble. Mais si nous faisons ce que Jésus nous conseille de faire, quand Il dit, dans Jean : « Celui qui a soif, qu’il vienne à Moi et qu’il boive l’eau de la vie ». L’eau de la vie, c’est aussi l’œuvre du Saint-Esprit, la révélation des choses d’en haut. « Qu’il vienne à Moi et qu’il boive », cela veut dire que si nous voulons avoir un cœur honnête et bon, nous nous tournerons vers le Seigneur Jésus et nous Lui disons : « Seigneur Jésus, c’est à Toi que je m’adresse. Tu sais que je veux que Ta Parole produise en moi un fruit abondant. Seigneur, je suis de tout mon cœur, entièrement décidé à Te donner toute ma vie pour que Tu fasses toute Ton œuvre ». On revient un peu à ce que Jésus disait à Ses disciples : « Il vous a été donné de comprendre, si vous êtes Mes disciples ». nous écoutons la Parole, le Saint-Esprit nous la fait entendre, Il travaille dans nos cœurs pour nous la faire comprendre. Maintenant, comment va t-on réagir ? Est-ce que nous avons eu le cœur vivement touché par ce tableau qui nous a été présenté de Jésus en Croix, de ce qu’Il a fait pour nous ? Est-ce que nous avons eu le cœur touché ? Est-ce que Nous avons vraiment eu cette attitude simple de cœur devant le Seigneur en disant : « Seigneur, il n’y a qu’une chose qui compte dans ma vie, c’est Te suivre ». Jésus appelle tous les hommes. Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, non pas parce que Dieu ne les a pas choisis, mais parce qu’il n’y en a pas beaucoup qui répondent. « Fais toute Ton œuvre en moi, Seigneur. Je veux Te suivre jusqu’au bout, et toujours. Je veux Te suivre Seigneur, les choses du monde ne m’intéressent pas ». Alors, si nous n’avons pas ce cri du cœur, parce que nous sommes encore trop attiré par les choses du monde, par les choses superficielles et par la convoitise de la chair, c’est évident que n’allons pas pousser ce cri à Dieu. Mais que va-t’il se passer, alors ? nous allons au devant de telles difficultés et de tels problèmes qu’il va y avoir la charrue de Dieu qui va passer sur nos cœurs pour le labourer profondément. La charrue, ce n’est pas l’œuvre de la Croix, la charrue, ce sont tous les coups durs et les difficultés que nous allons subir dans nos vies , parce que nous n’avons pas vraiment donné nos cœurs à Jésus, nous sommes encore attiré par des tas de choses. Dieu te dit : « Tu les veux, ces choses, et bien, va les manger. Et quand tu auras bien goûté, tu seras dégoûté de tout cela, parce que ces choses ne peuvent te donner ni la paix, ni la joie, ni la plénitude que Tu as en Moi, le bon berger. Tu veux goûter les choses de ce monde, eh bien vas-y. » Jésus n’a pas couru derrière le jeune homme riche pour le supplier de venir à Lui. Il lui a dit : « Suis- Moi, vends tout ce que tu as et suis-Moi. « Le jeune homme n’a pas voulu, Jésus n’a pas couru derrière lui, Il a peut-être prié pour lui, en disant : « Mon Père, touche son cœur ». Mais le Seigneur savait que le jeune homme n’avait pas encore compris que ce n’était pas l’amour des richesses qui pouvait lui donner le bonheur. Alors si nous voulons vraiment suivre ces richesses, allons-y, suivons-les, mais nous allons être tellement dégoûté, nous allons au devant de tels problèmes, de telles catastrophes ! A ce moment-là nous allons être brisé complètement et là, la Parole de Dieu aura une possibilité de pénétrer dans un cœur qui aura été labouré. Et nous allons dire : « Seigneur, je n’ai pas voulu, il y a quelques années, Te donner entièrement ma vie et Te suivre, parce que j’avais d’autres intérêts, d’autres soucis que Toi, mais, maintenant Tu me fais comprendre qu’il n’y a rien, rien dans ce monde qui peut vraiment me donner la paix et la joie. J’ai perdu mon temps. J’ai perdu tout mon temps. J’ai eu des choses que j’ai cherchées, que j’ai voulues ». Si nous courons le monde pour avoir la richesse, nous allons l’avoir, mais cela ne va pas remplir nos vies. Nous allons nous retrouver vide, sans goût, sans rien. Il n’y a qu’à voir la manière dont les gens du monde vivent et ceux qui ont de l’argent, des richesses, ce n’est pas ça qui les rend heureux pleinement. Ce n’est pas ça du tout qui les rend heureux. Donc si nous cherchons encore ces choses, nous allons les avoir et nous allons découvrir que cela ne vaut rien du tout, devant le Seigneur. Nous allons avoir la vie labourée par des tas d’épreuves, et quand notre terrain aura été bien labouré, bien retourné, quand la semence va être reçue, elle va s’enfoncer un peu plus loin. Si nous avons un cœur honnête et bon, quand nous entendons la Parole, nous décidons de faire de Jésus notre tout, mais sincèrement. Nous ne sommes pas encore parfait, nous n’avons pas encore peut-être atteint la perfection, nous n’avons pas encore peut-être atteint la plénitude de la vie crucifiée, mais, nous avons reçu la Parole dans un cœur honnête et bon. Elle s’est plantée, elle n’est pas gênée par les ronces et les épines, parce que nous veillons sur nos cœurs pour faire attention à ne pas rechercher les mauvaises sources et les citernes crevassées de ce monde. Nous veillons sur nos cœurs, pour que la Parole qui est plantée puisse grandir et produire son fruit. Et, elle va produire son fruit toute seule. Vous remarquez que la seule chose que nous ayons à faire, dans cette parabole, c’est de veiller sur l’état de notre cœur. Veillons qu’il n’y ait pas de ronces, pas d’épines, pas de cailloux dans nos cœurs.
Mais à partir du moment où, parce que nous avons un cœur honnête et bon, la semence est plantée là, dans cette bonne terre, elle a une telle puissance de vie qu’elle va grandir et produire du fruit toute seule dans nos vies. Ce ne sera pas nous qui allons suer et transpirer pour lui faire produire du fruit. nous, nous avons sués et transpiré pour enlever les mauvaises graines, les pierres, pour que nos cœurs soit honnête et bon. La Parole de Dieu va produire toute seule son fruit comme dans la parabole du cep et du sarment : parce que le sarment est resté attaché au cep, le cep tout seul, va produire du fruit. Donc, cette vie crucifiée, qui est peut-être un mystère pour nous , pour certains de ses aspects, nous n’avons pas à nous occuper de la manière dont nous y allons entrer. Nous avons simplement à nous occuper de l’état de nos cœurs. Nos cœur sont-ils honnêtes et bon ? Est-ce que nous ne jouons pas avec Dieu ? Est-ce que nous ne faisons pas semblant d’être chrétien avec Dieu ? Est-ce que nous ne venons pas écouter des réunions, parce que cela nous plaît d’être avec des frères et sœurs ? Est-ce que nos cœurs est honnête et bon ? Est-ce que nous avons soif de Jésus et des choses d’en haut ? Est-ce que nous avons vraiment soif de tout notre cœurs que la Parole remplisse nos cœurs et produise du fruit ? Si c’est ce que nous avons dans nos cœurs, si nous veillons à ce que cela reste, nous pouvons être tranquille, la Parole va produire du fruit. Nous allons recevoir la révélation, nous allons recevoir de Dieu les choses cachées qu’Il a tenues en réserve pour nous. Nous allons comprendre ce que c’est que la marche par l’Esprit, nous allons comprendre ce que c’est que la vie crucifiée, nous allons y entrer par la foi. Parce que tout est par la foi en l’œuvre de Jésus. Nous allons comprendre tout cela, Jésus va tout nous expliquer. Et nous allons entrer dans la vie de Jésus. Jésus dit : « le fruit grandit, ensuite il produit cinquante, cent pour un ». Parce que nous avons veillés sur l’état de nos cœurs, nous n’avons laissé personne enlever la Parole, toute seule cette Parole va produire une moisson qui va nous étonner, à chacun de nous parce que c’est l’œuvre de Jésus. Nous avons compris l’importance d’avoir un cœur honnête et bon ? Un cœur honnête et bon, tout le monde peut l’avoir et doit l’avoir, même un païen peut l’avoir, sinon il ne peut pas être sauvé. C’est important la manière dont on écoute la Parole. Nous l’écoutons, non pas parce que c’est un bon message qui nous a fait plaisir, mais « nous l’écoutons, Seigneur, parce que nous voulons qu’elle pénètre dans nos cœurs, qu’elle soit plantée là, au fond, dans un cœur que nous avons préparé pour Toi, parce qu’il est consacré à Toi entièrement ». Là, le message que nous entendons va se planter et va produire un fruit merveilleux qui va nous remplir d’étonnement, de reconnaissance et de joie devant la puissance de l’œuvre du Seigneur. Alléluia ! C’est merveilleux !
: « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ce que l’Esprit dit aux églises, ce que le Saint-Esprit dit aux églises ! » C’est une semence puissante, la Parole de Dieu. Elle ne passera pas, sauf si je l’enlève de mon cœur ou si je laisse le diable l’enlever ou si je l’empêche de pousser, parce qu’il y a trop de cailloux. Elle a la puissance de produire en moi exactement ce que Dieu a voulu. Alors, veille sur ton cœur, veille sur ta consécration au Seigneur. Si tu es décidé à Le suivre, Jésus fera tout le reste. Alléluia !
Parler de la Croix, c’est très pénible pour la chair. Notre chair n’aime pas entendre parler de la Croix, parce qu’elle sait que le problème a été réglé. Donc c’est bon d’en parler, parce qu’il faut que notre chair ne soit plus un obstacle au travail du Saint-Esprit dans nos vies. Le Saint-Esprit habite dans nos cœurs et Il veut manifester en nous la nature de Jésus. Nous ne devons pas nous tromper d’ennemi. Notre ennemi, ce n’est pas la chair. La Parole de Dieu dit que notre ennemi est Satan, qui a été aussi vaincu à la Croix. Nous n’avons pas à lutter contre la chair. Nous avons à lutter contre les dominations, les principautés, etc. Nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Nous ne pouvons pas lutter dans un combat spirituel, dans la prière ou dans l’intercession, si le problème de la chair n’a pas été réglé. Il ne peut être réglé que par la foi en ce que le Seigneur nous dit. voyons davantage la puissance de la Croix en tant que puissance de séparation et puissance d’union. Nous savons que ce n’est pas la Croix en elle-même qui est une puissance, c’est ce que Jésus a fait à la Croix. Donc, quand on parle de la Croix, c’est pour symboliser tout ce que Jésus a fait sur la Croix, quand Il est mort pour nous et quand nous sommes morts en Lui. Quand la Bible parle de Croix, elle fait toujours référence à l’œuvre de Jésus sur la Croix. La croix, en elle-même, n’est rien. C’est un morceau de bois, mais c’est sur ce morceau de bois-là que notre Seigneur Jésus a été crucifié et que toute Son œuvre s’est accomplie. C’est pour cela que la Croix prend de la valeur. Jésus a été crucifié sur ce morceau de bois et en étant crucifié, Il a accompli toutes choses par Son sacrifice. Il a tout accompli. Alors, la Croix : puissance de séparation et puissance d’union. Il n’y a pas beaucoup de versets là-dessus, mais ils sont extrêmement puissants. Quand nous les recevons par le Saint-Esprit, dans notre intelligence spirituelle, il y a vraiment une révolution qui se fait dans notre vie. Quand le Saint-Esprit nous révèle, dans notre cœur, dans notre esprit, ce que Jésus a fait sur la Croix, il y a tout l’Evangile concentré dans l’œuvre de Jésus sur la Croix. Quand nous recevons par la foi que la Croix est une puissance de séparation et une puissance d’union, le Seigneur nous apporte la délivrance. Alléluia ! Je suis fermement persuadé que la vraie délivrance ne consiste pas à chasser les démons. La vraie délivrance consiste à comprendre et nous approprier l’œuvre de Jésus sur la Croix. Ensuite, quand nous l’avons compris, nous nous opposons aux puissances des ténèbres en nous appuyant sur la Parole que nous avons reçue dans notre cœur, pour résister aux attaques et aux manœuvres de l’ennemi, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Mais Il faut d’abord que nous soyons fondés sur l’œuvre de la Croix, l’œuvre de Jésus à la Croix. La Croix est une puissance de séparation entre nous et la chair, entre nous et le monde, entre nous et Satan. La Parole de Dieu est très claire. Jésus, en mourant sur la Croix, nous a fait mourir en Lui. Il faut vraiment comprendre cette deuxième partie de l’Evangile : Jésus est mort pour nous, en faisant l’expiation de nos péchés sur la Croix, et nous sommes morts en Lui, quand Il est mort. Quand Jésus est mort, nous sommes morts en Lui. Il y a eu une séparation, entre nous et la chair, par l’œuvre de la Croix. Je relis Romains 6, verset 6. nous pourrons comprendre et saisir ce que le Seigneur veut dire dans Sa Parole, par Son Esprit, et à chaque fois le message rentre un peu plus profond dans notre cœur, jusqu’à ce que nos yeux s’ouvrent pleinement. Nous pouvons dire ensuite : « Seigneur, maintenant j’ai reçu cela dans mon Esprit, j’ai compris ». Le Saint-Esprit nous donne à ce moment-là d’entrer dans une nouvelle dimension. Alors, Romains 6, verset 6 : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, pour que le corps de péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché ». Tout ce passage entre Romains 6 et Romains 7 nous montre que le péché habite dans la chair, dans le corps, et que lorsque Christ est mort, notre vieil homme a été crucifié pour que le corps de péché, (c’est notre vieille nature) soit détruit. Quand Jésus est mort à la Croix, il y a eu une séparation complète, par la Croix, entre nous et notre ancienne nature. Nous, qui sommes nés de nouveau, avec notre nouvelle nature qui nous a été donnée par Jésus et qui a été créée dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Notre être nouveau a été créé par Jésus dans Sa justice, dans Sa sainteté, que produit la vérité qui est Jésus. Quand Jésus nous a créés et donné cette nouvelle nature, c’est parce que nous venions de mourir en Lui et que le corps de péché a été détruit, quand Jésus est mort sur la Croix. Dans Sa propre chair Jésus a connu la mort. Le corps du péché, qui était la source numéro un de tous nos problèmes dans notre vie passée, a été détruit. Il y a eu, par l’œuvre de la Croix, une séparation totale, à cent pour cent, entre ce que nous sommes maintenant en Christ (notre nouvelle nature qu’Il nous a donnée) et le corps de péché. Est-ce que nous sentons nos cœurs vibrer, à l’annonce de cette bonne nouvelle que nos corps de péché a été détruit par Jésus, par Sa mort à la Croix ? Il a été détruit, il a été détruit ! Il le dit au verset 6 : « Sachant que ». Tant de chrétiens ne le savent pas ! »Sachant que », non dans la tête, mais dans nos esprits. Quelque part au plus profond de nous-mêmes, nous savons, parce que nous avons reçu la Parole comme une puissance de vie qui nous a été expliquée par le Saint-Esprit, nous l’avons reçue dans nos cœurs, et Jésus nous dit : « Est-ce que tu sais que ton corps de péché a été détruit ? » Est-ce que nous le savons dans nos Esprits ? nous savons par une révélation, et rien ne peut l’arracher de nos cœurs, que nos vieilles natures si méchantes, si mauvaises, si exécrables, a été détruites par la mort de Jésus à la Croix, et que la Croix a fait une séparation, un abîme. Vous savez, quand Abraham parle au mauvais riche qui est en enfer, il lui dit : « Entre toi et nous, il y a un abîme infranchissable ». Cet abîme infranchissable existe entre notre vieille nature et nous. Il y a un abîme que la Croix a creusé profondément pour qu’il y ait une séparation infranchissable entre notre vieille nature de péché, « le corps du péché », et nous, si nous sommes dans la foi en ce que le Seigneur dit. Si nous avons compris cela, nous n’avons plus une seule raison de continuer à vivre dans la vieille nature. Ce cadavre est mort et enterré. Nous ne devons plus le ressortir. Notre cadavre de la vieille nature doit rester dans la tombe pour toujours. Jésus n’est pas resté dans la tombe, Il est ressuscité et Il nous a fait naître de nouveau en Lui. La vieille nature est restée au fond du tombeau, c’est terminé, alléluia ! C’est la Croix qui est une puissance de séparation.
S’il n’y avait pas eu la Croix, la mort de Jésus en Croix, il n’y aurait pas eu de solution. Nous aurions toujours traîné cette vieille nature ; impossible d’en sortir. Ce n’est pas notre religion qui aurait changé quoi que ce soit. Dans Galates 2, au verset 20, un verset que nous connaissons bien : « J’ai été crucifié avec Christ » voilà l’œuvre de séparation, « et si je vis », bien sûr je vis, je continue à vivre mais « ce n’est plus moi qui vis », au sens de ma vieille nature. Mon « moi » n’est pas annulé, je ne suis pas transformé en un être sans personnalité mais mon vieux « moi » a été crucifié avec Jésus. Il y a en moi quelqu’un qui vit, par Son Esprit qui habite en moi, c’est Christ, et je le prends par la foi. Il est dit : « ce n’est plus moi qui vit, c’est Christ qui vit en moi ». parce que Jésus nous a donné une nouvelle nature, semblable à la Sienne, qui est pure, belle et sainte, et Il nous demande de la garder dans la sainteté, dans la pureté, par Sa Parole, par Son sang, par Son Esprit. Il veut pleinement manifester cette nature, parce qu’elle Lui ressemble. Nous sommes tous prédestinés à être semblables à l’image de Jésus-Christ. Il dit là : « J’ai été crucifié avec Christ ». Crucifié complètement. « Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ». Il prend bien soin d’ajouter : « si je vis maintenant dans la chair (dans un corps de chair) je vis dans la foi au Fils de Dieu », dans la foi au Seigneur qui a tout accompli pour moi. La foi, c’est la ferme certitude des choses que j’espère, une démonstration des choses que je ne vois pas. Donc, je le reçois d’abord par la foi, uniquement parce que la Parole de Dieu le dit. Je ne dois pas m’arrêter à ce que je vois encore de moi, d’extérieur, quand je me regarde dans une glace ou quand je me regarde vivre ou réagir encore charnellement. Quand je réagis charnellement, je dois immédiatement me replacer devant le miroir de la Parole et dire : « Seigneur, pardonne-moi, j’ai oublié que j’ai été crucifié en Toi. Je Te demande pardon. Je reviens à Ta Parole et je Te demande de me ressortir de l’eau où je m’enfonçais. Je crie à Toi et je Te demande de me remettre sur pied ». « je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré Lui-même pour moi. « Donc, je ne rebâtis pas les choses que j’ai détruites, en me remettant sous le joug de la chair. Je reste dans la foi en ce que la Parole de Dieu dit. Je médite ces versets. Ces quelques versets là, nous devons les méditer constamment, dans un esprit de prière. Nous les méditons, nous y revenons. A chaque fois que nous méditons ces versets, le Saint-Esprit approfondit, par la foi, l’œuvre de Jésus dans nos cœurs. Il nous révèle encore plus la profondeur de la Croix. Un peu plus loin, dans Galates 5, verset 24 : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit ». Donc ceux qui sont à Jésus, puisqu’ils sont nés de nouveau, savent que leur vieille nature a été crucifiée. Ils l’ont accepté, ils l’ont compris, ils l’ont reçu. Je n’ai pas besoin de le comprendre dans tous ses développements intellectuels. Je le reçois parce que Dieu le dit. Je n’ai pas besoin de réfléchir là-dessus pour essayer de comprendre avec ma logique humaine. Dieu le dit, cela suffit. Je l’écoute, je le reçois dans mon cœur et je dis : « Seigneur, par Ton Saint-Esprit, Tu vas me donner une révélation qui dépasse toute intelligence, toute connaissance. Tu vas me révéler ce que tout cela veut dire puisque j’ouvre mon cœur, je médite Ta Parole et je reçois tout cela. Je l’accepte, je le prends. Je l’accepte pour moi, je le prends pour moi. « Et le Saint-Esprit fait son œuvre. « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. « Nous la connaissons, la chair ! Nous avons longtemps vécu avec elle, même après notre conversion. Il faut que ces versets soient constamment illuminés dans notre cœur, dans notre intelligence spirituelle. Ne les oublions jamais, pour que nous sachions toujours qu’en Christ, nous avons été crucifiés, qu’il y a une séparation complète entre la chair et nous. Maintenant la Croix, puissance de séparation entre nous et le monde. Le monde qui nous entoure avait été créé beau par le Seigneur, très beau, parfait. Le péché et la mort n’existaient pas. Il n’y avait pas d’animaux nuisibles, méchants, le péché n’habitait pas sur la terre. Quand l’homme a péché, c’est la création toute entière qui a été maudite et placée sous l’esclavage de la mort, et elle attend avec un ardent désir la manifestation des fils de Dieu et le rétablissement de toutes choses par le Seigneur. Ce monde qui nous entoure, a été souillé par le péché. Il est sous la domination du malin, de la chair et de sa puissance. Il exerce son attrait sur la chair par la convoitise. Ce monde qui nous entoure est sous la domination du malin et de ses convoitises trompeuses. Dans Galates 6, au verset 14, Paul dit : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus », faisons comme Paul, loin de nous la pensée de nous glorifier de quoi que ce soit, sinon de la Croix de Jésus. Pourquoi ? » cette Croix par qui » (d’autres versions disent : par laquelle), » le monde est crucifié pour moi, comme moi, je le suis pour le monde ». Le raisonnement spirituel que Paul appliquait à notre chair, à notre corps de péché, il l’applique de la même manière au monde, puisque, dans notre chair, nous étions membres du monde. Quand nous étions non convertis, païens, nous étions un seul esprit avec ce monde, une seule chair. Nous avions les mêmes passions, les mêmes désirs que le monde qui nous entoure aujourd’hui. Mais par l’œuvre de la Croix, le monde tout entier est crucifié pour nous, comme nous, nous le sommes pour le monde. Donc le monde n’exerce plus ses convoitises trompeuses sur nous ou il ne doit plus les exercer. S’il les exerce encore, c’est que je suis redescendu au niveau de la chair, au lieu de rester au niveau de l’Esprit et au niveau de ce que Dieu dit de moi. Je me rappelle constamment que ce monde qui m’entoure est crucifié pour moi, comme moi, je le suis pour le monde. Donc, je me glorifie de la Croix de notre Seigneur Jésus. Paul dit bien : « En Jésus, ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis ». Que nous soyons membre de telle Eglise ou de telle dénomination, ce n’est pas cela qui intéresse le Seigneur. Ce qui intéresse le Seigneur, c’est d’être une nouvelle création, parce que si nous sommes une nouvelle création, nous sommes passé par la Croix. Il y a des chrétiens qui ne savent pas ce qu’ils sont déjà en Christ. Quand Christ est mort à la Croix, Dieu le Père nous a placés en Lui. C’est vraiment formidable de penser que le Père nous a placés d’avance en Lui, tous ceux qui croiraient en Lui, pour que nous puissions mourir en Lui et qu’en mourant en Lui, la Croix trace une ligne complète de séparation entre le monde et nous. Paul dit bien : « Nous n’avons pas l’esprit du monde, mais l’Esprit de Christ ». J’ai l’Esprit de Christ ! Nous pouvons nous glorifier de la Croix de notre Seigneur Jésus. Je n’entends pas souvent des chrétiens se glorifier comme cela : « Moi je me glorifie, mon frère », « Ah, bon ! Et de quoi te glorifies tu ? », « De la Croix de notre Seigneur Jésus. « Je m’en glorifie, parce que c’est par cette Croix que ce monde mauvais qui m’entoure a été crucifié pour moi, cela veut dire que ce monde aussi a été transformé en cadavre, ce monde qui m’entoure. Ce monde sous ses belles apparences, ses belles fanfreluches est un cadavre pour moi. « comme moi aussi je suis crucifié pour ce monde », c’est-à-dire que nous ne sommes plus de la même race. Nous sommes maintenant de la race divine, et ce monde qui nous entoure est de la race d’Adam. Nous, nous sommes du second Adam. Il n’y a plus rien de commun entre les deux. Nous sommes complètement séparés. Bien qu’étant dans ce monde, nous sommes hors de ce monde spirituellement. Il y a une séparation spirituelle complète. Nous y habitons, nous y vivons, mais nous sommes dans un autre royaume. Alléluia ! Nous sommes ambassadeurs de Christ. Nous appartenons à un autre royaume que ce royaume qui est sous la domination de Satan. Maintenant la Croix : puissance de séparation entre nous et Satan. Quand Dieu dit que c’est une séparation, c’est à cent pour cent, c’est réglé pour toujours, éternellement. C’est réglé à cent pour cent ! Dans le cœur du Seigneur et dans Sa pensée, c’est réglé. Il l’a fait, Il l’a accompli en Jésus, Il demande que nous le sachions et que nous le croyons. Dans Colossiens 1, au verset 12, il est dit : « Rendez grâces au Père », « Alors, Père, je Te rends grâces de tout mon cœur. Ah vraiment je Te rends grâces ! » Alléluia ! »Rendez grâces au Père qui vous a rendu capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière. « Nous sommes riches, nous avons un héritage fantastique dans la lumière de Dieu. Aucun de nous n’est pauvre. Nous avons toutes les richesses de notre Seigneur. « Il nous a rendu capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, Il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de Son amour, en qui nous avons la rédemption par Son sang (la Croix est toujours là), la rémission des péchés ». La Croix a accompli une séparation totale entre le royaume des ténèbres qui était le nôtre avant, quand nous étions dans la chair et dans le monde, et nous maintenant, qui sommes « dans le royaume du Fils de Son amour ». Il nous a transportés. D’abord Il nous a arrachés à l’autre, Il nous a fait mourir à notre vieille nature. « Il nous a arrachés à ce royaume des ténèbres pour nous transporter dans le royaume du Fils de Son amour, où toutes choses anciennes sont passées et où toutes choses sont devenues nouvelles en Christ ». Le maître qui dominait sur nous quand nous étions dans ce monde des ténèbres était Satan et ses démons, mais le Seigneur nous a complètement délivrés de leur puissance. Absolument, à cent pour cent ! Maintenant notre maître est Jésus-Christ, ce n’est plus Satan. Donc Satan ne doit plus dominer sur la moindre parcelle de notre esprit, de notre âme, de notre corps, en particulier par la maladie ou les liens quelconques. Un chrétien peut avoir des démons, un chrétien peut être lié, un chrétien peut être malade, mais à partir du moment où il sait qu’il a été délivré de la puissance de Satan, il peut se tourner, par la foi, contre n’importe quelle puissance des ténèbres qui continuerait encore à agir dans sa vie, pour lui dire, comme Jésus a dit à Satan, en plein désert : « Satan, il est écrit ». C’est là le combat spirituel, parce que j’ai reçu par la foi la Parole de Dieu et qu’elle vit dans mon cœur. Rien n’est automatiquement réalisé, le jour où je me convertis, que ce soit la guérison ou la délivrance de tous les liens. Tout n’est pas automatiquement manifesté le jour où je me convertis. Ce qui est fait, le jour où je me convertis, c’est l’œuvre de Jésus que je reçois par la foi. Si je vois encore des restes d’œuvres de Satan qui traînent dans ma vie, dans mon corps, dans mes pensées, s’il y a encore des liens qui me tiennent quelque part, le Saint-Esprit, qui habite en moi, ne peut pas les supporter, car Il sait qu’en Christ, à la Croix, il y a eu une séparation totale entre Satan et moi. J’appartiens au Seigneur et à Son royaume. Mais Satan va essayer de résister (« Satan », cela veut dire : celui qui résiste), de me tromper, de me faire croire des mensonges, de me faire croire que ce n’est pas tout à fait vrai ce que je lis là. J’ai besoin de prendre cette position de foi pour détruire complètement, au nom de Jésus, et par l’autorité du Seigneur, tout ce qu’il peut y avoir comme œuvre mauvaise, dans ma vie, qui vient de l’ennemi. Et je dois le faire au nom du Seigneur Jésus. Je dois le faire parce que je m’appuie sur cette Parole du Seigneur : quand Jésus est mort à la Croix, Il nous a arrachés au royaume de Satan, Il a payé le prix, c’est-à-dire Son sang. Il a payé entièrement, Il nous a transportés dans Son royaume et maintenant, Satan n’a plus aucune autorité sur nous. Il faut le lui rappeler, il attaque trop souvent nos foyers, nos corps, nos âmes, nos esprits. Il essaie de nous faire croire des mensonges. Il faut nous ancrer dans cette Parole, et ayant reçu cette Parole dans la foi, dans notre cœur, revêtu de toutes les armes spirituelles que Dieu nous donne, prendre cette épée de l’Esprit qui est la Parole, nous tourner contre l’ennemi de nos âmes et lui dire : « Satan, il est écrit ! Maintenant, tu pars, au nom puissant du Seigneur Jésus, tu pars ! » Un peu plus loin, dans Colossiens 2 aux versets 13 à 15 : « Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, Il vous a rendus à la vie avec Lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; Il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient (et il y avait beaucoup de choses qui nous condamnaient, on ne peut même pas les compter, Dieu seul les connaît, mais sur cet acte où étaient écrites toutes les choses qui nous condamnaient, le Sang de Jésus a tout effacé de haut en bas.
Il ne reste plus rien, plus rien ! Donc Satan n’a pas le droit de venir nous dire : « Tu vois, il y a encore cela qui traîne dans ta vie ». Non, nous ne devons pas accepter ces pensées-là. Si nous sommes dans la foi par rapport au Seigneur, si nous n’avons pas de péché non confessé dans notre vie, si nous avons humblement confessé nos péchés et reçu le pardon du Seigneur, à ce moment-là, nous pouvons nous tourner vers Satan et dire : « Satan, Dieu nous a fait grâce pour toutes nos offenses, Il a effacé l’acte qui nous condamnait ». En plus, Dieu ne s’est pas contenté de l’effacer, Il l’a détruit en le clouant à la Croix, et toujours à la Croix, Il a dépouillé les dominations, les autorités. Il y a une séparation totale entre nous et Satan. Jésus a dépouillé Satan de toute autorité sur nos vies. Satan a encore beaucoup de puissance et d’autorité, il l’exerce sur tous ceux qu’il contrôle. Mais il ne doit plus l’exercer sur les enfants de Dieu. C’est terminé. Il ne faut plus se laisser faire. Jésus nous a donné toute autorité. Il a dit : « Je vous donne toute autorité sur toute la puissance du malin. Vous marcherez sur les serpents et les scorpions, sur toute la puissance du malin, et rien ne pourra vous nuire. » Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas avoir des épreuves, des difficultés, des coups, des tribulations des combats. Nous en aurons constamment. Mais nous pouvons avoir le cœur en paix, nous devons avoir le cœur en paix, rester dans la foi et combattre le bon combat de la foi en nous appuyant sur la Parole du Seigneur. Il a dépouillé les dominations et les autorités. Il les a dépouillées ! »Il les a livrées publiquement en spectacle en triomphant d’elles par la Croix ». Ah, la Croix est une puissance ! La prédication de la Croix est une puissance pour le salut de celui qui croit ! La puissance de Dieu ! C’est à la Croix que tout a été réglé. Il a détruit toute la puissance de Satan, il l’a dépouillé, il l’a mis à nu, il l’a livré en spectacle, il lui a fait honte. Comme Satan est un orgueilleux, il ne peut pas supporter la prédication de la Croix, parce qu’il sait que tout a été réglé là. L’orgueil de Satan ne peut pas supporter qu’on lui rappelle que là, il a été publiquement livré en spectacle devant tous. Il a été publiquement vaincu, parce qu’au moment où Jésus est mort à la Croix et où Satan croyait triompher, c’est là qu’il a été vaincu. Et toutes les autorités célestes, les bonnes et les mauvaises, Dieu le Père, le Saint-Esprit, tous les anges, et puis tous les démons, les autorités et Satan lui-même regardaient ce qu’il se passait à la Croix. Les uns ont poussé un cri de victoire : « Alléluia ! tout est accompli ! », cela a été un cri de victoire dans le ciel, et puis un cri de défaite épouvantable dans les rangs de l’ennemi. C’était terminé pour lui. Donc maintenant toute l’œuvre de Satan consiste à séduire les hommes pour leur faire croire des mensonges, y compris les chrétiens, leur faire croire qu’ils sont encore sous sa domination, sous son autorité, avec des choses qu’ils peuvent traîner du passé ou de leurs parents, de leurs ancêtres, alors que par la Croix, ils en ont été délivrés pour toujours. Pour toujours ! Quand nous sommes placés dans cette position de foi, nous pouvons résister à Satan avec efficacité, parce que nous savons dans nos cœurs que c’est vrai. Nous n’allons pas combattre en brassant de l’air, nous allons combattre avec efficacité, avec l’épée de l’Esprit et dire à Satan :
« Tu as été complètement dépouillé. Je t’interdis de toucher à mon foyer, à mon corps, à ma santé, à la santé de mes bien-aimés, à celui qui est là devant moi, qui se réclame du sang et du nom de Jésus. Il est écrit, Satan, et je persévère dans la foi et le combat« . Il lâchera prise, parce qu’il doit lâcher prise si nous restons dans la persévérance, dans la foi, si nous ne nous laissons pas avoir par les circonstances, par ce que nous voyons ou par ce que nous entendons. Si nous continuons à rester dans la foi et à combattre, il est bien dit : « Résistez au malin et il s’enfuira », il s’enfuira loin de toi. « Il les a livrées publiquement en spectacle en triomphant ». C’est un triomphe absolu, pour l’éternité. Alléluia ! Merci Seigneur !
Donc, nous voyons que la Croix a tout résolu : -puissance de séparation entre nous et la chair, -puissance de séparation entre nous et le monde, -puissance de séparation entre nous et celui qui contrôle le monde, Satan et ses démons. Maintenant la Croix est une puissance d’union entre Dieu et nous. La Croix est une puissance d’union. C’est très important aussi. La Croix est une puissance d’union, tout est réglé par le Seigneur à la Croix. D’abord entre Dieu et nous, la Croix est une magnifique puissance d’union. Autant la Croix est une puissance de séparation entre Satan et nous, autant la Croix est une puissance d’union entre Dieu, Père, Fils, Saint-Esprit et nous. Dans Romains 5, aux versets 8 et suivants, il est dit : « Dieu prouve Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par Son sang, serons-nous sauvés par Lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son fils », donc nous voyons que la Croix nous a réconciliés avec Dieu, parce que c’est là que le péché a été cloué, « à plus forte raison, puisque nous sommes réconciliés, nous serons sauvés par Sa vie ». nous voyons, Sa mort nous donne la réconciliation avec Dieu, et Sa vie nous sauve. « Puisque nous avons été réconciliés par Sa mort, à plus forte raison serons nous sauvés par Sa vie. « Sa vie qui coule maintenant en nous, par la foi en Jésus. C’est merveilleux ! Il nous a réconciliés par Sa mort, et Sa mort, suivie de Sa résurrection où nous sommes ressuscités en Lui et avec Lui, fait couler en nous maintenant, la vie de Dieu qui nous sauve. Le verbe « sauver », en grec, veut dire un salut complet pour l’esprit, l’âme et le corps. Nous serons sauvés par Sa vie qui coule en nous et qui a le droit de couler en nous, parce qu’Il est mort avant, pour nous, Il nous a réconciliés. Cela veut dire que nous étions ennemis de Dieu, et Sa mort nous a réconciliés. Vous savez, le mot « réconciliés » a une puissance : des ennemis autrefois ennemis, deviennent maintenant amis ou bien ceux qui étaient dans l’inimitié, reçoivent le pardon et deviennent un. Cela va très loin parce que nous devenons un, un seul esprit avec Dieu, un seul corps avec Christ dont Il est la tête et nous sommes tous membres les uns des autres. Dieu n’est plus notre ennemi ! Si nous avons Dieu comme ennemi, c’est que nous n’avons pas réglé des problèmes qu’Il nous demande de régler, ou que nous n’avons pas confessé des péchés, ou que nous résistons au Saint-Esprit. A ce moment-là, nous pouvons, bien qu’étant enfants du Seigneur, avoir notre communion avec le Seigneur coupée et Dieu peut nous résister. Il résiste aux orgueilleux, aux méchants. Mais quand nous avons un cœur honnête et bon, nous sommes prêts à ouvrir ce cœur à la voix et à la lumière du Saint-Esprit pour mettre toute chose en règle, chaque fois qu’Il nous le montre, et laisser agir le sang de Jésus, la Parole du Seigneur, le Saint-Esprit en nous, qui va nous laver constamment, nous purifier. Quand nous avons ce cœur honnête et bon, nous sommes en communion avec Dieu, nous sommes un avec Lui, nous sommes réconciliés avec Lui, par la mort de Son Fils. Et non seulement cela, mais il est dit au verset 11 : « Nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation ». Jésus est le grand réconciliateur. Dans 2 Corinthiens 5, il va encore plus loin, je lis à partir du verset 17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Et tout cela vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Christ, et qui nous a donné le ministère de la réconciliation ». Puisque nous avons été réconciliés, Dieu veut faire de nous des réconciliateurs. C’est important, quand vous voyez les problèmes, les inimitiés, les divisions, déjà dans le corps de Christ ! Dieu nous a donné un ministère, c’est-à-dire un service de réconciliation. Il fait de nous des réconciliateurs. Alors est-ce que nous sommes , en tant que chrétien, des réconciliateurs ou des diviseurs, des créateurs d’inimitié ? nous pouvons être un créateur d’inimitié, si nous réagissons dans la chair. Toute réaction de la chair provoque l’inimitié, avez-vous remarqué cela ? »Inimitié », ça veut dire une attitude d’ennemi. Toute réaction charnelle fait de nous un ennemi des autres. A ce moment-là on se bat, on se dispute parce que c’est la chair qui a repris le dessus. Mais quand nous sommes réconciliés avec Dieu, que nous restons sur ce plan spirituel de foi en Christ et en Son œuvre de réconciliation, Il fait de nous des réconciliateurs. « Bienheureux ceux qui procurent (ou recherchent) la paix, ils seront appelés fils de Dieu ». Si nous sommes fils et filles de Dieu, nous sommes des fils et des filles du Roi de paix, et nous procurons la paix partout où nous passons. Nous ne serons pas forcément bien reçus. Il y en a qui ne l’acceptent pas. Mais pour se disputer, il faut être deux. Si quelqu’un est ton ennemi, tu vas en souffrir, mais si tu restes dans l’Esprit, dans cette attitude de réconciliation, dans ce ministère que Dieu t’a donné, tu ne vas pas alimenter la querelle par ton attitude charnelle. Tu vas rester en Christ, un faiseur de paix et tu sauras, par la sagesse de Dieu, comment réagir. C’est là le ministère auquel Dieu nous appelle : nous réconcilier et faire de nous des réconciliateurs. Comme nous avons en nous la puissance du Saint- Esprit, qui nous a réconciliés avec Dieu par le sacrifice de la Croix, Dieu habite en nous et nous donne Sa sagesse. Il veut nous la donner. Prions pour avoir la sagesse du Seigneur. « Seigneur, donne-moi Ta sagesse, que je sache quoi dire, quoi faire pour que ce ministère de réconciliation puisse se manifester vraiment, pour que je puisse être, entre Tes mains, un instrument de paix, parce que j’ai compris que Tu m’as réconcilié avec Toi ». Si j’ai bien compris que j’ai été réconcilié avec Dieu, je vais chercher la réconciliation. J’ai été pardonné par Christ, mon premier réflexe va être de pardonner, quoiqu’il puisse m’arriver. J’ai été pardonné en Christ, mon premier réflexe est de pardonner. Et je lis au verset 19 : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même, et n’imputant point aux hommes leurs offenses, et Il a mis en nous la parole de la réconciliation ». Donc, la parole de la réconciliation, cela veut dire tout simplement qu’il ne faut pas imputer aux autres leurs offenses envers nous. Nous recevons constamment des offenses parce que nous sommes appelés à cela, à souffrir comme Jésus. Des offenses, cela veut dire des attaques des personnes, des chrétiens ou du monde, des accusations injustes, des attaques directes contre nous, des calomnies, des injustices, des mensonges sur nous. Des attaques directes qui vont nous faire mal, une offense, c’est cela. Et le Seigneur dit qu’Il n’a pas imputé aux hommes leurs offenses, Il les a réconciliés en Christ, (ceux qui croient, bien sûr, ce n’est pas automatique sur la race humaine). Dieu, d’avance en Christ a pris tous les péchés du monde, mais il n’y a que ceux qui croient qui peuvent en bénéficier. Si j’ai compris que j’ai un ministère de réconciliation, je ne dois jamais imputer à personne la moindre offense. Il faut immédiatement, par la puissance de la vie de Jésus qui coule en moi, pardonner l’offense. Immédiatement la réaction doit être de pardonner l’offense. Donc, pour le faire, je dois être moi-même uni à Christ et dans Sa paix. Si je marche dans la chair, ça va bouillir et répliquer sur le même ton et là, le problème augmente. Il faut qu’il y en ait un qui s’arrête, et le premier qui va s’arrêter, ce sera celui qui va se rappeler qu’il a un ministère de réconciliation, qu’il a été réconcilié avec Dieu, qu’il est appelé à être un enfant de paix, donc à pardonner toutes les offenses, que l’on te demande pardon ou pas. Il ne faut pas attendre que l’on te demande pardon pour pardonner. Déjà, dès que quelqu’un t’a offensé, tu pardonnes. Si l’autre vient te demander pardon, tu confirmes ce pardon. S’il ne te demande jamais pardon, c’est lui qui va supporter des conséquences, mais toi, tu as déjà pardonné. Dans ton cœur, tu es réconcilié, toi, déjà, pour ta part. Et c’est cette attitude-là qui accumule sur l’autre les charbons ardents de Dieu, qui va permettre au Seigneur de travailler par Son Saint-Esprit dans le cœur de la personne qui est témoin de ce beau ministère de réconciliation que Dieu t’as donné. Mais évidemment, cela ne dépend pas que de toi, cela dépend de l’autre aussi, qui peut ou non se laisser travailler par le Seigneur. A partir du moment où il n’y a rien dans ton cœur, où tu sais que tu as un ministère de réconciliation, que tu n’as imputé aucune offense, même les plus graves, les plus terribles, tu as pardonné comme Christ a pardonné, à ce moment-là, le Saint-Esprit est libre de travailler dans le bon sens et de convaincre de péché. Et c’est pour cela qu’il ajoute, au verset 20 : « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ ». Comment les autres qui s’opposent à nous et nous font des offenses, vont-ils comprendre le ministère de Christ, s’ils ne me voient pas l’exercer, moi ? Tandis que s’ils me voient exercer le ministère de réconciliation, pardonner, ne pas imputer les offenses, ils vont se dire : « Là, il y a quelque chose de surnaturel, je n’ai jamais vu cela dans le monde ! », et le Saint-Esprit va parler à leur cœur en leur disant : « C’est Christ qui a fait cela, c’est Christ qui a changé son cœur, parce que Christ l’a réconcilié avec Lui et lui a fait comprendre ce qu’est la réconciliation. Il a lui-même été réconcilié avec Dieu. Il est donc capable de comprendre ce que c’est. Il a reçu lui-même le pardon, il est capable de le donner ». C’est merveilleux, comme ministère ! Ambassadeur pour Christ, ambassadeur d’un royaume où il n’y a que la paix et la réconciliation ! Vous verrez, quand nous serons au ciel, il n’y aura pas une seule dispute, pas une seule animosité, rien ! Nous aurons tous été réconciliés les uns avec les autres par Christ déjà, et nous serons dans une paix merveilleuse, formidable. Dès que nous nous rencontrerons, ce sera des torrents d’amour l’un pour l’autre, en Christ. C’est merveilleux ! Donc, si sur cette terre peuvent sortir de nous déjà ces torrents d’amour, cela va peut-être provoquer des « levées de hérissons » de l’autre côté, mais peu importe. Tu as déversé un torrent d’amour qui vient du Seigneur, et un torrent d’amour qui vient du Seigneur, cela fait fondre. Alléluia ! « Nous vous en supplions au nom de Christ, soyez réconciliés avec Dieu ! », et les uns avec les autres, bien sûr. Dans Colossiens 1, au verset 18 : « Il est la tête du corps de l’Eglise (Christ) Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en Lui ». Dieu a voulu que toute la plénitude de Dieu habite en Christ. « Il a voulu », vous voyez la volonté de Dieu. « Il a voulu par Lui réconcilier tout avec Lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de Sa Croix. « Le sang de la Croix montre la volonté de Dieu de tout réconcilier en Christ, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux. La création tout entière est appelée à être réconciliée avec Dieu, et Ses membres les uns avec les autres. Cela ne veut pas dire que Dieu veut aussi réconcilier Satan et ses démons avec Lui, comme certains l’enseignent, par erreur. Satan est jugé, il est destiné au lac de feu et de souffre. Il n’y a pas de réconciliation entre Satan et ses démons et Dieu par le sang de Christ, cela n’existe pas. Quand il dit : « Ce qui est sur la terre et dans les cieux », c’est ce qui est réconciliable, bien sûr. Satan n’est pas appelé à être réconcilié avec Dieu. Alors ce qui est appelé à être réconcilié avec Dieu, c’est tout ce qui est sur la terre et ce qui est dans les cieux. Ce qui est sur la terre, c’est la chair, ce qui est dans les cieux, c’est l’Esprit. Nous sommes des êtres qui sont à la fois des cieux et de la terre et nous devons absolument, pour tous les aspects de notre vie, trouver en Christ une parfaite réconciliation, dans l’esprit, l’âme et le corps. « en faisant la paix par Lui, par le sang de Sa croix ». Le sang de Jésus est capable de donner une paix parfaite à ceux qui étaient ennemis. Verset 21 : « Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés par Sa mort dans le corps de Sa chair, pour vous faire paraître devant Lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, si du moins nous demeurons fondés et inébranlables dans la foi ». Si nous restons inébranlable dans cette foi, dans l’œuvre parfaite de la Croix de Jésus-Christ, non seulement nous sommes réconcilié avec Dieu, mais nous savons, Dieu nous le montre par Sa Parole et par Son Esprit , que nous sommes appelé à paraître devant Lui saint et irréprochable, semblable à l’image de Jésus. Si nous restons fondé dans Sa Parole et inébranlable dans la foi. Satan va tout faire pour nous ébranler dans la foi, mais restons inébranlable dans ce que Christ a fait à la Croix. Il nous a réconcilié, Il la fait. Dans Ephésiens 2, aux versets 11 et suivants, il dit quelque chose de très beau : « C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde ». Les Juifs, eux, avaient la Loi. Ils formaient le peuple du Seigneur. Ils avaient une citoyenneté divine. Ils avaient une loi qui leur avait été donnée par Dieu, qui leur montrait la volonté du Seigneur qui voulait les guider. Ils n’étaient pas nés de nouveau, mais ils avaient la loi et la révélation du Seigneur. Mais nous, les païens, nous n’avions rien du tout, sans Dieu, sans espérance. Rien du tout ! Il a appelé les uns et les autres, les Juifs et les païens, à se réconcilier avec Dieu. Ce n’est pas le fait d’être israélite ou juif qui nous réconcilie avec Dieu, puisque Paul dit des Juifs : « Ils sont ennemis de Dieu parce qu’ils résistent à l’Evangile ». Il ne faut pas avoir une idée sentimentale du peuple d’Israël. Il faut l’aimer de tout notre cœur, parce que c’est le peuple du Seigneur. Il faut bénir Israël, prier, intercéder. Mais ce n’est pas parce qu’on est juif, qu’on est sauvé. Un juif qui résiste à l’Evangile est ennemi de Dieu, bien qu’il fasse partie du peuple du Seigneur et qu’il ait des bénédictions et des promesses particulières. Donc, tout le travail du Saint-Esprit consiste à lui révéler le Messie, pour qu’il L’accepte et qu’il passe dans la nouvelle alliance. L’argument de Paul, c’était de montrer qu’avant la venue de Christ, les Juifs et les païens étaient complètement séparés, opposés, ils étaient ennemis, il n’y avait aucune possibilité de communion et de communication. Les Juifs ne fréquentaient pas les païens c’était interdit, il y avait une séparation totale, absolue, une inimitié complète. Mais il dit au verset 13 : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ » Donc, c’est la Croix qui nous a rapprochés, nous qui étions éloignés. Et pour eux aussi Juifs : « car Il est notre paix, Lui qui des deux n’en a fait qu’un ». Des Juifs et des païens qui étaient autrefois ennemis, complètement séparés ; ils se sont convertis à Jésus-Christ, et là ils sont devenus un en Christ. « Le mur de séparation a été renversé », quel était ce mur de séparation ? L’inimitié, ces sentiments mauvais que l’on éprouve pour quelqu’un, ces sentiments mauvais que les Juifs et les païens avaient les uns contre les autres, qui les rendaient ennemis les uns des autres, un mur de séparation. Mais, bien-aimés, il n’y a pas qu’entre les Juifs et les païens qu’il y a des murs de séparation. Entre beaucoup de chrétiens, il y a des murs de séparation. L’un croit cela, l’autre croit cela, on a été offensé, etc., il y a un mur complet de séparation. La seule séparation que Dieu nous demande d’avoir est une séparation fondée sur une non participation au péché. Si ton frère chrétien pèche et qu’il veut t’entraîner dans le péché, tu vas lui dire : « Non, je me sépare de toi ». Il est chrétien, il est quand même membre du corps de Christ, mais je ne marche pas avec Lui, dans cette situation. Mais là, le mur de séparation a été anéanti par la Croix, la porte a été ouverte : « Il a anéanti par Sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, pour créer en Lui-même », écoutez bien cela : « Il a anéanti par Sa mort le mur de séparation pour créer en Lui-même, avec les deux qui étaient autrefois séparés, un seul homme nouveau ». Cela a été fait par Christ. C’est valable pour le couple, c’est valable pour les frères et sœurs chrétiens dans le corps de Christ, pour le peuple du Seigneur, anciens païens ou anciens juifs. A partir du moment où nous entrons dans le corps de Christ, par la Croix de Jésus, les murs de séparation ont été détruits. Il faut le comprendre, l’accepter par la foi et rester dans cette foi. Les murs de séparation qui existaient entre toi et moi, mon frère, ma sœur, ont été détruits par la Croix de Jésus. Est-ce que toi, tu l’acceptes ? Moi, je l’accepte. Il faut être deux pour franchir ce mur. Il a été détruit, mais si, pour l’un il est détruit, et que pour l’autre, ce mur reste, il y aura des difficultés à établir le contact. Pourtant le mur a été détruit par Jésus. Donc vous voyez, tout le travail du Seigneur va être de nous révéler Sa Parole, nous révéler ce que Jésus a fait. Il y a des chrétiens qui restent plantés là devant, comme si le mur y était toujours, et pour eux il y est encore ! Alors que par le sacrifice de Jésus, le mur a été détruit. Le mur de séparation entre les deux, maris et femmes, frères et sœurs, a été détruit par Jésus pour qu’il ait un seul être nouveau. Nous sommes un en Christ ! Le mari et la femme sont un en Christ, aussi. Et nous sommes tous un avec le Seigneur, membres les uns des autres. Alors, je relis : « pour créer avec les deux un seul homme nouveau. « Cela m’attriste beaucoup de voir que ce que Jésus a fait, a accompli, soit ignoré, laissé complètement de côté par beaucoup de chrétiens. Ils vivent encore dans leur vie passée, dans leurs inimitiés passées. Ils n’ont pas compris ce que Jésus a fait, ou ils espèrent que ça va se faire un jour, au lieu de rester dans la foi que tout a été accompli, que Christ a déjà détruit le mur de séparation et que, déjà en Lui, nous formons un seul être nouveau, ancien juif, ancien païen. « Il n’y a plus en Christ ni Grec ni juif, ni circoncis ni incirconcis ». Là aussi, il faut avoir une bonne perspective par rapport aux Juifs qui se convertissent. Nous disons que les Juifs sont le peuple du Seigneur, mais à partir du moment où ils se convertissent, ils n’ont plus aucune place particulière dans l’Eglise. on a tendance à mettre sur un piédestal les Juifs convertis, en disant qu’ils ont peut-être une double portion de l’onction parce que ce sont des Juifs convertis, donc ils ont doubles promesses, les anciennes et les nouvelles. il ne faut pas que ce soit dans nos cœurs, ni dans le cœur des Juifs convertis, ni dans le cœur des païens convertis. En Christ, nous sommes égaux, héritiers des mêmes promesses. Nous avons des places différentes dans le corps de Christ, des appels, des ministères différents, mais cet appel et ce ministère ne nous sont pas donnés sur la base de ce que nous étions anciennement, juif ou païen. Tout cela est anéanti dans le passé. Nous sommes devenus des êtres nouveaux, il n’y a plus ni juif, ni grec en Christ, mais de nouvelles créations. Et à partir de là, le Seigneur donne Ses appels et Ses vocations. Il le dit bien, ici : « Il a détruit par elle l’inimitié, Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin (les païens), et la paix à ceux qui étaient près (les Juifs) ». Les Juifs étaient tout près, mais ils n’étaient pas dedans. Nous, les païens, étions loin, très loin, mais maintenant Il nous a tous fait rentrer. Et là, en Lui, nous sommes un. Ce raisonnement qu’il applique aux Juifs convertis et aux païens convertis, bienaimés, nous devons l’appliquer à tous les membres du corps de Christ. Quand nous étions dans la chair, nous étions ennemis, Juifs et païens, quand nous étions dans la chair, nous étions ennemis entre nous, maris et femmes, hommes et femmes dans ce monde de ténèbres, nous étions ennemis. Et il y a des inimitiés très tenaces. Dans le monde il y a des inimitiés qui durent des générations. Allez un peu en Corse ou en Sardaigne, vous verrez. Des générations ! Ils se tuent et s’entretuent parce qu’il y a des vengeances qui datent de cinq cents ans. Mais dans le fond, nous sommes tous pareils. Nous avons hérité de cette nature-là, et dans la chair, nous avons tendance à entretenir cette attitude d’ennemis, alors que quand nous sommes en Christ, nous savons que le mur de séparation a été détruit et que nous sommes déjà un en Christ. Donc quand tu regardes ton épouse, si elle est née de nouveau et si toi, tu es né de nouveau, vous êtes déjà un seul en Christ, le mur de séparation a déjà été détruit. Il te demande de le comprendre spirituellement et de l’accepter par la foi. Tu l’acceptes, tu dis : « C’est fait, Seigneur, Tu ne m’appelles pas à détruire un mur de séparation, Tu m’appelles à réaliser que Toi, Tu l’as détruit. Tu m’appelles à saisir cela par la foi et à entrer dans Ton plan par la foi ». « Il est venu annoncer la paix à ceux qui étaient loin et à ceux qui étaient près ». Donc, si tu as des ennemis et si vous faites tous partie du corps de Christ, il y a quelque chose d’anormal. Nous avons été appelés à la paix, à nous rapprocher les uns les autres et à nous réconcilier : « car nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans le même Esprit, concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu ». Tous enfants du Père, fils et filles de l’amour du Seigneur et de Sa paix. Alléluia ! Alors, quand nous avons vraiment compris ces choses spirituellement, le Seigneur nous demande de les saisir. Toutes les promesses de Dieu nous sont données par la foi en Christ. Pour cela, il faut les comprendre spirituellement et les prendre pour nous, en disant : « Seigneur, j’ai compris ! Tu m’as révélé par ton Saint-Esprit, j’ai médité Ta Parole, j’ai prié, je T’ai demandé d’ouvrir mon intelligence spirituelle ». Le Saint-Esprit a fait pénétrer cette Parole en toi. Tu la saisis maintenant par la foi et tu marches dans cette révélation. Tu dis : « Seigneur, c’est fait, je veux entrer maintenant concrètement dans cette œuvre que Tu as accomplie. « Par la foi, Dieu va le faire et Il va t’y mener. Il faut faire attention de ne pas faire comme les Galates qui avaient commencé par l’Esprit et fini dans la chair. Paul va jusqu’à leur dire : « Vous êtes séparés de Christ, vous êtes déchus de la grâce ». Donc, il faut faire très attention. Si nous essayons d’utiliser d’autres moyens que les moyens de la Parole et de l’Esprit, nous risquons de nous couper de Christ et d’être déchus de la grâce. Nous ne pourrons pas avoir de solution à nos problèmes. Si nous restons dans la Parole et dans son enseignement, le Saint- Esprit, en nous, va nous conduire de victoire en victoire, par la foi en Christ. Je citerai le dernier verset, de la bouche même du Seigneur, dans Luc 14, au verset 27 : « Quiconque ne porte pas sa croix, et ne Me suit pas, ne peut être Mon disciple ». Il parlait des affections avec nos familles, dans la mesure où elles pourraient nous empêcher d’obéir pleinement au Seigneur. Il dit : « Si tu ne portes pas ta croix », en fait c’est la Croix de Christ que nous avons prise pour nous, lorsque nous avons compris ce que Christ a fait, ce qu’Il a fait de nous en Lui. Il nous dit : « Si tu veux être disciple du Seigneur, tu dois passer par la Croix, toi-même et la porter tous les jours », c’est a dire que tu dois vivre dans ce que Christ a fait pour toi, par la foi. Porter sa croix, cela veut dire comprendre que j’ai été crucifié en Christ et que je dois marcher dans cette révélation, pour que la vie de résurrection se manifeste au travers de moi. Sinon, je ne peux pas être disciple de Christ. Je peux être sauvé, si j’ai compris ce que Jésus a fait pour moi, mais je ne pourrai pas vraiment apprendre du Seigneur, être Son disciple et arriver jusqu’au bout de toute Son œuvre dans ma vie. Bien-aimés, je vous encourage à méditer constamment ces versets. Quand l’ennemi nous attaque, sur tous les points où actuellement il nous attaque, si nous nous sommes placés sur cette position de foi en Christ, si nous voyons dans notre vie des domaines que Satan contrôle encore, nous devons nous rapprocher du Seigneur pour dire : « Seigneur, montre-moi s’il y a des péchés dans ma vie que je n’aurais pas confessés ». Le Saint-Esprit va nous le montrer sans que nous ayons besoin d’entrer dans des culpabilisations. Mais je pars du principe a rien, que nous sommes là, dans la sincérité de notre cœur, et nous percevons des domaines où Satan nous attaque, dans notre corps, dans notre âme, dans nos pensées, dans nos familles. Je vous encourage à prendre les armes d’Ephésiens 6 et à vous lancer dans ce combat contre Satan, par la foi en l’œuvre de Jésus à la Croix, à ne rien laisser entre les mains de Satan, à continuer à lui résister jusqu’à ce que cette œuvre de la Croix soit pleinement manifestée dans votre vie. Cette maladie doit partir, parce qu’elle est déjà guérie en Christ. Amen ! Et tu dois rester dans cette position, dans cette œuvre de la Croix, et résister au nom de Jésus. Cette situation, où manifestement, il y a la main de Satan, si tu as sondé ton cœur devant Dieu en disant : « Seigneur, je n’admets pas que Satan vienne toucher à ma vie ou à la vie de ma femme, de mon mari, de mes enfants et je vais intercéder dans la prière en m’appuyant sur Tes armes, prenant l’épée de l’Esprit, en résistant à l’ennemi et lui rappelant Ta Parole », si tu as reçu dans ton cœur ce que tu es en Christ, tu vas pouvoir résister dans la foi.
Maintenant voici un message qui va aborder la folie de la prédication de la Croix.
Le thème de ce message peut effrayer certains parce qu’il parle de la folie de la prédication de la Croix. La prédication de la Croix est une folie, mais pas pour n’importe qui. Elle est une folie pour ceux qui périssent. Pour nous qui croyons, dit l’apôtre Paul, elle est la puissance de Dieu. Donc Paul met une barrière déjà très nette entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas. lisons dans la Bible ce passage de la première épître aux Corinthiens, où Paul nous explique quelle est sa mission de prédicateur. Il dit au chapitre 1, au verset 17 : « Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé ». Il connaissait l’importance du baptême, il le pratiquait aussi, sûrement, mais ce n’était pas pour cela que Dieu l’avait envoyé. « C’est pour annoncer l’évangile, sans la sagesse du langage, afin que la Croix de Christ ne soit pas rendue vaine ». Pour moi qui vous parle de la Croix de Christ, je sais que c’est une grande responsabilité parce que la manière dont je peux en parler pourrait risquer de rendre vaine la Croix de Christ. Vous vous rendez compte de la responsabilité de celui qui parle et de ceux qui écoutent, mais surtout de celui qui parle avec la sagesse du langage, c’est-à-dire un langage humain, un langage avec des belles phrases humaines, de beaux arguments humains qui risquent d’annuler la puissance du message de la Croix, de le rendre vain ! « Car la prédication de la Croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu ». Le mot grec « logos » qui est utilisé dans le texte n’est pas « la prédication de la Croix », mais la « Parole de la Croix ». C’est une parole qui sort du cœur de Dieu. Jésus est la Parole, Il est la Parole vivante (la Bible est la Parole écrite) et la Parole de la Croix est la puissance de Dieu pour nous qui sommes sauvés. « Je détruirai la sagesse des sages, et j’anéantirai l’intelligence des intelligents ». Ce n’est pas toujours facile à comprendre, mais quand le Saint-Esprit nous montre ce que Dieu veut dire, notre cœur est ouvert. Dieu ne veut pas de l’intelligence des hommes pour expliquer le message de la Croix et nous n’avons pas besoin nous-mêmes de l’intelligence des hommes pour l’entendre et pour l’accepter. Nous avons besoin de l’action du Saint-Esprit dans le cœur. Tout ce qu’il nous faut, c’est un cœur ouvert à la vérité.
Si je dis devant Dieu : « Seigneur, je veux te connaître, toi, celui que tu as envoyé et cette puissance qui vient de toi, que tu as placé dans la Parole de la Croix », c’est parce que cette Parole de la Croix concerne l’œuvre de Jésus. Ce qu’on appelle la croix, ce n’est qu’un morceau de bois sur lequel Jésus a été cloué et sur lequel Il est mort. Donc, quand on parle de la Croix, on parle de la mort de Jésus-Christ, Jésus le Fils de Dieu. Dieu le Fils a pris la peine de venir s’incarner dans un corps semblable au nôtre mais sans péché, pour un seul but : monter sur cette croix et mourir. Nous savons qu’Il n’est pas resté sur la croix ni dans la tombe, le troisième jour Il est ressuscité ! Jésus est passé par une mort physique complète. Il n’est pas mort à 50 pour cent ou à 90 pour cent. Il est mort à 100 pour cent. Il est passé par cette épreuve à 100 pour cent. La motivation qui était dans son cœur, et dans le cœur du Père qui l’a envoyé, l’a poussé à faire cela, et cette motivation nous le savons : c’est l’amour. C’est parce que Dieu est amour qu’Il a envoyé Jésus dans un corps comme le nôtre pour vivre selon la loi, parfaitement, sans désobéir, mais aussi pour mourir sur cette croix. Pourquoi ce message de la Croix est-il une folie pour ceux qui périssent ? C’est une folie parce que la Bible nous dit que si Jésus est venu mourir sur une croix, ce n’était pas pour lui-même (Il n’a jamais rien fait pour lui-même). Dans cette mort expiatoire, sur la Croix, il y avait la condamnation qui devait revenir à tous les hommes. Et Jésus a accepté qu’elle vienne sur lui pour recevoir la condamnation qui devait tomber sur tous les hommes à cause des péchés du monde. En montant sur cette Croix, Jésus savait ce qui l’attendait. Il a souffert comme personne n’a jamais souffert, parce qu’en plus de ses souffrances physiques, des souffrances de son cœur, il y avait cette souffrance profonde de Dieu devant le péché du monde. Quand Dieu a créé l’homme au départ, Il ne l’a pas créé pour recevoir la condamnation, pour subir le péché et toutes ses conséquences. Il l’avait créé pour être en communion avec Lui, Il l’avait créé sans péché, pur et parfait. Adam et Eve étaient des créatures parfaites, sans péché. Mais Dieu leur avait dit : « Je vous demande une chose, c’est de rester en communion avec moi. Si vous voulez bénéficier, profiter de cette vie éternelle qui est en moi, il faut que vous restiez en contact avec moi, il faut que vous restiez en communion avec moi. S’il y a quelque chose qui vient un jour briser cette communion, vous allez être coupés de moi et vous n’aurez plus la vie, vous allez connaître la mort ». Quand on est séparé de Dieu, on ne peut pas espérer vivre. On peut vivre, c’est vrai, mais on n’a pas la vie éternelle de Dieu, on n’a pas la joie, la paix que procure la communion avec Dieu. Cette vie, ils l’avaient pleinement jusqu’au jour où ils ont désobéi. La condition que Dieu avait fixée était très claire « Le jour où vous mangerez de ce fruit défendu, vous mourrez ». Ils en ont mangé et ils sont morts ce jour-là. Leur mort physique est venue des centaines d’années après. Mais ce jour-là, ils ont été coupés de Dieu. Et être coupé de Dieu, c’est la mort. C’est là que le péché est entré, c’est là que les conséquences du péché sont entrées à partir d’Adam et d’Eve, et tous leurs descendants sont sous la malédiction du péché, parce que la Bible dit clairement que la conséquence du péché c’est la mort. Pas seulement la mort physique puisque l’on doit tous mourir, à moins que Jésus revienne avant pour ceux qui l’attendent, mais la mort physique est pour tous. Seulement, il y a une autre mort qui est plus terrible : la mort spirituelle. C’est le fait d’être coupé de Dieu sans le connaître, d’être coupé complètement de Dieu. C’est de cette mort-là dont nous avons hérité en naissant sur cette terre. C’est terrible de penser quand on y réfléchit un peu, qu’on naît sur cette terre pour mourir. Je parle à des jeunes, il y a quelques moins jeunes aussi par là, mais enfin, devant Dieu, quel est notre âge ? Quelle importance a notre âge ? Même si on devait vivre 100 ans en bonne forme et en bonne santé, si on perd son âme et qu’on va dans la mort éternelle, à quoi cela nous aura servi de gagner le monde entier ? La mort spirituelle, c’est être coupé de Dieu sans le connaître. La vie éternelle, c’est le connaître au sens biblique, le connaître c’est-à-dire être en communion avec lui, participer de sa vie, recevoir sa vie, sans qu’il y ait de séparation entre lui et moi. Il y a beaucoup d’hommes qui croient en Dieu. Ils voient qu’il y a un Dieu : il suffit de regarder la création pour savoir qu’il y a un Créateur. Et ils essayent de trouver des moyens pour le connaître, ils mettent en place des religions, des moyens pour rétablir ce contact qu’ils sentent dans leur cœur comme nécessaire, mais en vain ! Tous ces moyens mis en œuvre, ces efforts inutiles (parce que ces efforts sont complètement inutiles), toute la sagesse des hommes, toutes les religions des hommes, toute la philosophie des hommes, toute la psychologie des hommes ne peuvent pas nous mettre en contact avec Dieu. La religion ne nous met pas en contact avec Dieu. Le fait de croire en Dieu ne nous met pas en contact avec lui. Ce qui nous met en contact avec Dieu, c’est lorsque la barrière du péché est enlevée. Dieu est Saint, Dieu est pur, aucun atome de péché ne peut subsister dans sa présence, et si la barrière du péché était enlevée, Dieu serait en communion et en contact avec nous. Il y a ce poids du péché dont on a hérité. Un petit bébé peut-être mignon, gentil, tout beau, il ne sait pas qu’il est né dans le péché, qu’il a reçu son héritage à la naissance, que dès la naissance même il est coupé de Dieu dans son esprit. C’est notre sort à tous avant de connaître le Seigneur Jésus, de naître dans la mort et de mourir dans la mort ! Mais Dieu qui est vie, et vie éternelle a voulu que nous connaissions la vie. Jésus a dit : « Je suis le chemin, je suis la vérité, je suis la vie, je suis la porte ». Pourquoi Jésus est-il venu mourir sur cette Croix ? La conséquence du péché c’est la mort, que ce soit le péché dont nous avons hérité par nos pères, ou celui que nous avons commis. Nous avons tous péché, parce que nous avons hérité d’une nature de péché, et nous ne pouvons pas nous empêcher de pécher. C’est une loi. Si nous essayons de ne pas pécher sans connaître Jésus, c’est impossible d’y arriver ! Combien de milliers de péchés sont commis aujourd’hui par une seule personne depuis sa naissance ! Mais ce n’est pas cela qui arrête Dieu. Dieu n’est pas celui qui vient avec un gros gourdin pour détruire le pécheur et l’anéantir. Dieu est celui qui a envoyé, par amour, dans le monde, Jésus, son Fils, dans une chair qui, elle, n’avait pas hérité du péché originel (la chair de Jésus dès le début était pure, c’est une création surnaturelle du Saint-Esprit, sa chair, son corps n’a pas hérité du péché). Il est venu sur la terre en tant qu’homme pur et parfait pour être le seul capable de pouvoir prendre sur lui la condamnation du monde entier. Lui seul pouvait le faire. Comment un pécheur comme toi et moi pourrait-il prendre la condamnation de quelqu’un d’autre, alors que nous aurions notre propre péché à payer ? Impossible ! Il fallait un homme-Dieu pur et saint, comme Jésus seul l’a été, pour vivre sur cette terre dans l’obéissance à son Père et pour pouvoir subir la mort dans son corps ; il a subi cette mort, cette conséquence du péché qui nous coupait de Dieu, à notre place à tous. C’est quelque chose de très profond. Le fait d’être coupé de Dieu, c’est la situation du pécheur, mais Jésus étant Dieu ne pouvait pas être coupé de lui-même ! Seul un pécheur peut être coupé de Dieu. Donc Jésus, le Fils éternel, a dû s’incarner dans la chair pour porter dans sa chair la conséquence du péché des hommes et mourir dans son corps physique. Et cette mort était la conséquence du péché de l’humanité entière, du premier au dernier homme. La conséquence du péché, c’est la mort. Un seul péché a suffi à Adam et Eve pour mourir. Un seul péché nous suffit pour mourir. Et Jésus, lui, a pris dans son corps, dans sa chair, la conséquence, la condamnation de tous les péchés du monde. Dieu est juste. Etant juste, comme Il est amour, Il ne pouvait pas laisser le péché impuni. Dieu ne serait pas juste s’Il disait à un pécheur : « J’efface l’ardoise, le péché que tu as commis, je l’efface et on n’en parle plus ». Dieu ne serait pas juste. Prenons l’exemple d’un magistrat( qui est homme) , ca peut êtres un homme bon, un homme sage. Il étudie les dossiers des gens, il voie leur vie, leur enfance, tout ce qu’ils ont subi, il comprend qu’ils aient pu en arriver là ! De lui-même, il aimerait les libérer, il aimerais les mettre au large ou les faire soigner et qu’on n’en parle plus… mais il y a une loi, ils ont tué, ils ont volé ou ils ont commis un crime et il doit les condamner le plus justement possible parce qu’il y a une loi, il faut appliquer la loi ! » Cela nous permet de penser à ce qui peut se passer dans le cœur de Dieu. Etant juste, Il doit appliquer sa loi. Et la loi de Dieu c’est : « La conséquence du péché, c’est la mort, la perdition éternelle ». Mais comme Dieu est amour et qu’Il veut nous sauver de la mort, Il lui fallait trouver une solution. La solution parfaite, c’était qu’Il fasse mourir quelqu’un à la place de celui qui aurait dû mourir à cause de son péché. Mais Il ne pouvait pas faire mourir n’importe qui. Il n’a pu faire mourir qu’une seule personne, son propre fils Jésus, venu en chair, parmi nous, pour porter la condamnation du monde entier, volontairement. Sur la Croix, c’est là que la justice et l’amour de Dieu se rencontrent ! Mais c’est là aussi que notre responsabilité commence parce que si l’Esprit de Dieu nous montre que nous sommes pécheurs (nous le sommes tous), et que la condamnation repose de Dieu sur le péché, et que cette condamnation est la mort (seul le Saint-Esprit peut nous montrer cela), nous avons une grande responsabilité. Ce n’est pas un homme comme moi qui peut vous faire peur de l’enfer en espérant vous rapprocher de Dieu. Ce n’est pas comme cela que l’on vient à Jésus, mais c’est en réalisant par le Saint- Esprit que Dieu est juste, et que Dieu étant juste, Il ne laissera aucun pécheur entrer dans son ciel de gloire, sans que son péché soit effacé. Et pour effacer le péché il faut que quelqu’un ait été condamné à la place du pécheur pour que le juge suprême puisse dire : « Jésus a été condamné à notre place. Nous l’avons accepté comme celui qui a été condamné à notre place, nous sommes libre, allons , la porte est ouverte pour nous ». Et le Sang que Jésus a versé a la puissance de laver, d’effacer tous les péchés, tous sans aucune exception. Il a la puissance d’effacer mais à une condition, c’est que nous nous acceptons d’entrer dans cette proposition que Dieu, le juge suprême, nous fait. Dieu dit : « Tu réalises que tu es pécheur (c’est la conviction du Saint-Esprit), tu réalises que Jésus le fils de Dieu est venu payer pour toi ! » Que fais-tu toi, devant cet acte d’amour qui t’est présenté par Dieu ? Est-ce que tu vas passer à côté en disant : « Non ! je veux payer pour moi ! » ? Cela c’est la folie suprême. Dire quand on a compris cela : « Non, je ne peux pas accepter que quelqu’un ait
payé pour moi, je veux payer, moi ! je suis responsable, je veux payer la conséquence de mes actes ».
Celui qui dit cela ne se rend pas compte de ce qu’est l’enfer. Il ne se rend pas compte de ce qu’est la terrible justice de Dieu qui s’est manifestée sur la Croix en la personne de Jésus. Nous autres, êtres humains, nous avons du mal à comprendre qu’un père comme Dieu le Père puisse demander à son propre fils d’aller mourir sur une croix dans les souffrances qui ont été celles de Jésus pour quelqu’un d’autre. Quel père humain ferait cela ? Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 17, Jésus dit à son Père : « Père, je voudrais qu’ils sachent que tu les as aimés comme tu m’as aimé ». La première fois que nous lisons cela, nos yeux se sont ouverts, nous pouvons dire : « Mais est-ce possible que toi, Dieu, tu puisses m’aimer, moi, pécheur, comme tu aimes Jésus ton fils ? C’est normal que tu aimes Jésus ton fils par-dessus tout. Lui n’a jamais rien fait d’injuste, mais que tu m’aimes, moi, pécheur, comme tu aimes Jésus ton fils, cela me dépasse ! » Et cet amour s’est manifesté dans le fait qu’Il a envoyé Jésus à la Croix. Et c’est cet amour qui nous presse. N’avons-nous jamais entendu la voix du Seigneur frapper à notre cœur ? Cette voix nous presse pour comprendre notre responsabilité, comprendre que nous sommes placés devant un Dieu juste qui ne laissera passer aucun de nos péchés et qui ne laissera entrer aucun pécheur dans son ciel avec lui. C’est un Dieu qui a prévu dans sa justice, non pas dans sa volonté parfaite du départ, mais dans sa justice, d’envoyer dans le lieu qui a été prévu par Satan et ses anges, tous ceux qui refuseront le sacrifice de son fils. Cela, c’est le Dieu juste. Et le même Dieu qui est un Dieu d’amour parfait dit : « Voilà, par amour pour toi, j’ai donné mon fils, j’ai donné la prunelle de mes yeux, j’ai donné celui qui m’était le plus cher, mon propre fils, pour toi, sur la Croix ». Il a payé, Il est mort pour que tu l’acceptes et dises : « Seigneur, j’ai compris, je ne veux pas subir la condamnation de mon propre péché, la condamnation du péché que j’ai hérité depuis Adam et Eve, du péché de mes pères. Je voudrais que cette barrière, dont je comprends maintenant qu’elle me sépare de toi, soit ôtée parce que je comprends ce qui s’est passé sur la Croix. Lui qui ne devait pas mourir est mort à ma place, maintenant je comprends, je suis touché par ton amour et j’accepte. J’accepte ce que tu m’offres. Je te demande pardon pour tous mes péchés parce que maintenant, je sais que je peux te demander pardon au nom de celui qui a payé pour moi. Et maintenant que j’ouvre mon cœur à ta grâce, à ton amour, je sais que tu vas rétablir ce contact que tu désirais si intensément rétablir avec moi ».
Nous nous rendons compte que si Dieu le Père nous aime comme Il aime son fils Jésus, imaginons à quel point Il veut entrer en contact avec nous, un contact vivant pour diriger notre vie et nous bénir. Nous pouvons penser à quel point dans le cœur du Père il y a ce désir ardent. Il faut qu’on évacue de nos pensées ces fausses images qu’on a de Dieu : un Dieu vengeur, un Dieu justicier qui est là, la trique à la main et qui n’attend qu’une chose c’est que nous trébuchons pour nous donner un coup sur la tête. Je vous assure que même dans l’Eglise de Jésus, il y a beaucoup de chrétiens qui ont cette conception-là de Dieu, alors que Dieu est un Dieu qui veut nous aider, qui veut nous faire aller avec Lui jusqu’au bout, et Il a tout prévu pour que nous puissions le faire. Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication de la Croix, la folie de la Parole de la Croix. C’est une folie pour ceux qui périssent. Quelqu’un qui périt et qui ne veut pas entendre ce message dit : « Mais qu’est-ce que c’est que ce message ? Quelqu’un mort en croix pour moi ? Cela n’a aucun sens, c’est de la folie pure ». On ne voit pas cela dans le monde. Dans le monde on voit que celui qui le mérite paye ! C’est la justice des hommes. Mais Jésus n’a rien mérité, Il a payé, ce n’est pas normal, c’est de la folie, c’est la folie de Dieu. Il a payé par amour. Il y a aujourd’hui des pays où la condamnation à mort existe. Imaginez qu’il y ait un criminel qui est condamné à mort. Il sait pourquoi il est condamné. Et voilà que son avocat arrive en disant : « Il y a une loi qui existe disant que si ton meilleur ami veut être guillotiné à ta place, eh bien toi tu es libéré ! » Vous en connaissez des amis qui accepteraient cela pour vous ? C’est là que vous verriez votre ami véritable ! Et Jésus notre ami, a dit : « Par amour pour lui, pour elle, je vais subir cette mort affreuse sur la Croix ». Il l’a fait et Il a payé d’avance pour tous ceux qui veulent bénéficier de cette libération. La porte de la grâce est toujours ouverte. Après le retour du Seigneur, la porte sera fermée. Nous ne savons pas quand le Seigneur va revenir. Il peut revenir dans les cinq minutes qui viennent, Il peut revenir plus tard. Mais en tous cas, je sais une chose, c’est qu’après son retour, la porte sera fermée. Ou encore, la porte sera fermée après notre mort physique sur cette terre. C’est une porte qui se ferme. Tant que l’on est vivant, on a la possibilité d’écouter, de comprendre et d’accepter la parole de la Croix. Après c’est fini. parlons d’un deuxième aspect de la Croix qui concerne cette fois tous ceux qui ont accepté ce qui vient d’êtres dit , et qui est important pour la vie de tous les Chrétiens. ce deuxième aspect de la parole de la Croix, on en a tous besoin. Quand nous lisons dans la Bible l’Evangile, nous comprenons que l’exigence de Dieu pour ses enfants est absolue. Relisons le sermon sur la montagne, et nous verrons qu’à la fin Jésus dit à ses disciples chrétiens : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait, soyez saints comme Dieu est saint » (Matthieu 5:48). Quand on lit cela un peu vite, on peut se dire : « Bon, Jésus nous a dit cela, mais peut-être qu’Il a un peu exagéré parce que dans la pratique, il n’y a pas moyen, on ne peut pas ». C’est un sujet qui touche au fond du cœur. Une fois que nous avons accepté Jésus, c’est notre Sauveur. Une fois que nous avons compris que nous sommes pécheurs , que Dieu a de la haine contre le péché et qu’Il veut l’éliminer de notre vie, nous avons aussi compris qu’Il a envoyé Jésus son Fils pour payer cela, pour nous donner sa vie éternelle. C’était mon cas, j’étais un rebelle parce que j’ai répondu au Seigneur quand j’ai eu 33 ans. J’avais entendu le message de l’Evangile avant, mais mon cœur était fermé ou incrédule voir certaine critique sur ceux qui était avancé dans la foi par rapport à l’enseignement que j’ai reçu religieusement. Mon cœur était fermé parce que j’étais un adepte de la philosophie des hommes quelque part . Je craignais avant une chose, c’était la mort physique. Et Qu’est-ce qui se passe après ? Etant catholique de naissance, , la religion catholique commençait à me révolter ( je ne connaissait que ceci) . Je ne voulais plus entendre parler de ses règlements, de ses lois, de ses chemins de croix. Je me suis dit : « Allons voir ailleurs ». Certaines religions, certaines philosophies : Et au bout du compte, une porte fermée, toujours la même angoisse, aucune certitude. Ce qui me troublait le plus, ce sont les réponses que me donnaient les hommes que je rencontrais dans ces religions-là.! Et je sais aujourd’hui que Jésus n’est pas resté dans le tombeau, la mort ne pouvait pas avoir de prise sur lui, le troisième jour Il est ressuscité et maintenant Il est vivant, assis à la droite de Dieu, la mort n’a plus de prise sur lui. Il règne et Il attend que tous ses ennemis soient mis sous ses pieds. Cette simple phrase a fait son chemin, jusqu’au moment où, au cours d’une réunion dans une certaine église, nous entendons la prédication de la parole de la Croix. La Parole de la Croix c’est : Tous sont pécheurs, tous sont sous la condamnation, sauf si nous acceptons celui qui est mort pour nous sur cette Croix. ceci est le témoignage d’un frère qui a écouté la prédication de la parole de la croix : « Et à la fin, le prédicateur a fait quelque chose qui pour moi était horrible, je ne pouvais pas supporter cela. Il a dit :
« Maintenant, ceux qui ont été touchés par ce message de la Croix, ceux qui ont senti dans leur cœur que c’était pour eux (c’était son cas), levez la main, je veux prier pour vous ». J’étais au milieu de 400 personnes, heureusement parce que je me disais : « Toi, le prof de fac, si tes étudiants savent que tu es là, tu es fichu. Demain toute l’université le sait et ta carrière est compromise »….nous voyons l’orgueil de l’homme ! » il était là, dans un coin, il savais que c’était pour lui. Il se disait : « Il n’est pas question que je lève la main », et pourtant, il savais que c’était pour lui . Cette couche d’orgueil ! il n’a pas levé sa main mais dans le fond de son cœur, il a accepté et il est né de nouveau à ce moment-là. Comme quoi Dieu lui a quand même fait grâce, Il a eu pitié de lui malgré son orgueil. Et maintenant il sait lors d’ un appel et qu’il ne vois aucune main se lever, il se rappelle ce moment-là et il se dis : « Seigneur, tu connais les cœurs. Il y en a qui n’ont pas levé la main, mais ils ont ouvert leur cœur et tu les as sauvés Seigneur, Toi, tu les connais, c’est cela l’essentiel »….. Mais après dans la vie chrétienne, quand nous savons que nous avons reçu le Seigneur, que nous avons une vie nouvelle et quand nous sommes nés de nouveau, nous ne pouvons pas manquer de le savoir. Il y a une vie, tout est nouveau, c’est indescriptible. Nous le savons, nous savons en même temps que dans notre vie il y avait des tas d’autres choses qui sont en contradiction avec cette vie que nous sentons dedans. On commence à lire la Parole, à écouter les prédications, et tout tourne autour de l’obéissance, pour faire plaisir à Dieu, selon cette parole : « Soyez parfaits, soyez saints ». nous nous efforçons pendant des années d’obéir à Dieu, que nous aimons, mais par nos propres forces, comme Paul le dit « par la chair » et non pas par l’Esprit, c’est impossible d’être agréable à Dieu, c’est impossible de voir l’action du Saint-Esprit nous amener dans tous les plans de Dieu, c’est impossible ! Nous avons franchi la première étape, celle de la nouvelle naissance par la parole de la Croix, mais il faux aller plus loin. La deuxième étape à franchir, c’était de revenir à la parole de la Croix qui manifeste la grâce de Dieu. Nous nous ‘efforçons d’être parfait par nos propres forces et pour nous encourager dans ce sens, on nous dit ou nous nous le disons : « Si Dieu ne travaille pas suffisamment dans ma vie, c’est que je ne me lève pas assez tôt le matin, c’est que je ne lis pas assez la Bible, c’est que je ne vais pas à toutes les réunions ! » Pendant des années, pour certains nous nous efforçons de nous lever plus tôt, d’aller aux réunions, de lire davantage la Bible ! Tout ceci n’était pas perdu, mais c’était complètement perdu par rapport à la grâce de Dieu et à son action à Lui. Nous voulons toujours faire quelque chose pour Dieu, alors que Dieu veut nous dire : « Arrête tes efforts, c’est Jésus qui a fait tous les efforts pour toi. » Il nous demande simplement d’ouvrir notre cœur pour comprendre ce qu’Il voulait faire, l’accepter, et entrer dans son plan par la foi, mettant de côté notre vie et nos efforts personnels, en laissant la vie et les efforts de Jésus travailler en nous par le Saint-Esprit. C’est quelque chose de nouveau, et c’est peut-être 15 ans après une conversion que nous comprenons vraiment la profondeur de la parole de la Croix. En lisant les épîtres de Paul, nous voyons cet aspect de la Croix qui auparavant n’était qu’une doctrine pour moi, et pour certain maintenant , qui n’était pas intégrée. Quand Christ est mort sur la Croix, Il ne s’est pas contenté de payer pour nos péchés en portant la mort qui aurait dû nous revenir, Il nous a pris tout entier. L’apôtre Paul dit : « avec ma vieille nature ». La vieille nature, c’est la nature humaine que nous avons reçue à notre naissance terrestre. Nous pouvons avoir 6 mois, être un bébé, nous sommes déjà un vieil homme pour Dieu, dans le sens que ce bébé a déjà une nature vieille qui remonte à Adam et Eve, dont il a hérité avec toute cette puissance de péché qui le contrôle. Et cette vieille nature-là, Jésus l’a prise sur la Croix avec Lui dans sa mort, pour la faire mourir avec Lui au moment où Il est mort. Paul dit, et c’est pour nous tous : « Je suis mort avec lui ». Et ce « je », c’est notre problème essentiel à nous chrétiens. C’est aussi le problème de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur. Mais ce « je », qui ne veut pas mourir, c’est le problème de Dieu pour son Eglise. Ce que Paul appelle « la chair », c’est simplement la nature humaine qui ne connaît pas Dieu.
Cette nature humaine qui ne connaît pas Dieu, c’était la mienne avant ma conversion. Après ma conversion, mon esprit est passé par une nouvelle naissance, mais toutes les habitudes de ma vie passée, toutes mes habitudes psychologiques (le domaine des psychologues c’est les pensées, les sentiments, la volonté, tout ce qui forme notre être intérieur), ne sont pas passées par une résurrection à la nouvelle naissance. Quand on est né de nouveau, c’est notre esprit qui est né de nouveau. L’homme est composé de trois parties : un corps, un esprit qui est quelque part à l’intérieur et une âme (c’est la partie psychologique, le domaine des psychologues, l’âme. C’est les pensées, les sentiments, la volonté). L’âme n’est pas transformée à la nouvelle naissance. Les pensées sont toujours les pensées d’avant, les sentiments sont toujours les sentiments d’avant. Notre esprit profond, notre cœur profond est changé, il y a de nouvelles pensées qui viennent de Dieu par notre esprit mais qui se cognent avec les vieilles pensées qui viennent du vieil homme qui lui, n’a pas encore été transformé et qui ne sera jamais transformé puisqu’il doit mourir. Si le Chrétien qui veut marcher avec Dieu, tout en ayant reçu la vie dans son esprit, continue à marcher plus ou moins contrôlé par la vieille nature, ce Chrétien va marcher dans un mélange qui ne peut pas être agréable à Dieu. C’est pour cela que Jésus a dit à la femme samaritaine : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas, nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité » (Jean 4:22). On ne comprend peut-être pas ce que cela veut dire pour beaucoup d’entre nous ! Cela veut dire : nous avons reçu un esprit nouveau à la nouvelle naissance. Le Saint-Esprit est venu habiter dans cet esprit. C’est la demeure de Dieu et ceci dans un corps qui n’est pas encore ressuscité. qui est encore soumis à la mort. On a conscience du péché, mais la conscience de la justice de Dieu dans notre esprit nouveau nous est aussi donnée par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est venu pour nous convaincre de péché, de justice et de jugement. Les trois vont ensemble. Cela veut dire que le Saint-Esprit travaille d’abord pour nous révéler le péché, la nature de péché et la solution de Dieu. Ensuite le Saint-Esprit vient pour nous convaincre d’une deuxième réalité : la justice de Dieu, la sainteté parfaite de Dieu. Dieu nous dit : « Je veux que tu participes à cette sainteté, comme un don gratuit que je te donne en Jésus-Christ ». Quand nous acceptons Jésus comme notre Seigneur et Sauveur, il se produit un grand miracle, le plus grand de tous les miracles, que Dieu appelle la nouvelle naissance. De même que nous avons hérité du péché par notre naissance terrestre, par notre nouvelle naissance, par la foi en Christ et en son œuvre, cette nouvelle naissance nous fait entrer dans le royaume de Dieu et nous donne un esprit nouveau qui n’a rien à voir avec notre esprit ancien. C’est un esprit nouveau, créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté que produit la vérité. C’est un don de Dieu pour tous ceux qui acceptent Jésus comme Seigneur et Sauveur. Leur esprit hérite de la sainteté de Jésus. C’est quelque chose de formidable de penser que Dieu nous donne un être nouveau, que l’apôtre Paul appelle « l’homme nouveau » (ou la femme nouvelle). L’homme nouveau est un don de Dieu en Christ. C’est un aspect aussi de la parole de la Croix puisque par sa mort sur la Croix, Jésus a pris notre être ancien, la source de tous les péchés. Le problème de Dieu, ce n’est pas tellement tous les péchés que l’on commet, c’est la source de tous les péchés, notre être ancien. Il l’a fait mourir en Jésus sur la Croix. Et il est dit que quand Jésus est ressuscité, nous sommes ressuscités en Lui et avec Lui. Cela veut dire que par sa résurrection, Il a créé un monde nouveau. Un jour, ce monde que nous voyons va disparaître, il sera « roulé comme un vieux manteau ». Un nouveau ciel, une nouvelle terre vont être créés, mais déjà ils ont été recréés en Christ par sa résurrection. Et quand Christ est ressuscité, tous ceux qui croient en Lui, ou qui vont croire en Lui, sont ressuscités à une vie nouvelle par Dieu lui-même. Vous savez que nous sommes appelés à être semblables à l’image de Jésus ! C’est quelque chose de très fort. Plusieurs fois la Bible dit : nous sommes prédestinés à être semblables à l’image de Jésus ». Et comment être semblable à l’image de Jésus sinon par un don que Dieu nous fait Lui-même ? Ce ne sont pas les Chrétiens qui par leurs efforts vont arriver à grandir jusqu’à la stature de Christ, c’est un don que Dieu nous fait en Christ. Nous n’avons qu’à croire et accepter. A ce moment-là, le Saint-Esprit fait son travail en nous, il nous ouvre les yeux de plus en plus clairement, il nous ouvre les yeux pour une seul objectif, pour que nous puissions connaître l’œuvre de Christ, l’accepter par la foi, dire simplement à Dieu : « Je crois, Seigneur, je ne comprends pas intellectuellement ». Peu importe, un jour tu comprendras. « Mais je reçois le message de la Croix, je reçois ce message que Jésus, sur la Croix, non seulement a payé pour moi, pour mes péchés par son Sang, mais que par sa mort, Il a fait mourir toute ma vieille nature qui m’encombrait, y compris dans la vie chrétienne quand je la vivais conduite par la vieille nature. » Vous savez que la chair, la vieille nature, ne veut pas mourir ! La seule chose qu’elle craint, c’est la mort. Comme elle dominait notre vie avant notre conversion, elle a vu que nous entrions sur un chemin qui ne lui allait pas du tout et elle a dit : « Si c’est cela, je vais essayer de survivre en me cachant ». Et la meilleure façon pour la chair de survivre, c’est que nous la laisse se manifester et que nous continue à croire qu’elle est notre véritable identité. Ceci est répète parce que c’est très important que nous le comprenions bien : Dieu a pris la vieille nature dont nous avons héritée sur cette terre pour la mettre à mort en Christ. Cette vieille nature-là, c’est moi-même, Vous. Nous sommes nés à tel endroit, de tels parents, avec telle hérédité, telle nationalité, nous avons une éducation, des qualités, des défauts. Tout cela c’est notre vieille nature et cette nature-là est condamnée à mort, elle est même déjà morte en Christ. Et Dieu a créé en Christ une nouvelle nature spirituelle pour nous. Elle est faite à l’image de Jésus, elle est capable de recevoir le Saint-Esprit et de manifester la vie du Saint-Esprit, elle est capable de marcher dans la foi et l’obéissance. Notre vieille nature est incapable d’obéir à quoi que ce soit de divin, c’est pourquoi Dieu met cette nouvelle nature en nous dans notre esprit régénéré. Et le Saint-Esprit, Dieu lui-même vient habiter là. Quelle grâce ! Dans le temple de Jérusalem, un seul homme, une fois l’an, pouvait entrer, en tremblant, dans le lieu Très-Saint, avec le sang des boucs et des veaux,( je ne rentre pas dans le détail car si vous ne connaissez pas le tabernacle , ceci sera le thème d’un autre message notez le et demandez le quand vous le désirez ) mais maintenant le tabernacle de Dieu, le lieu
d’habitation de Dieu, c’est le cœur, l’esprit régénéré de ses enfants. Vous rendez-vous compte de la grâce que Dieu nous fait et la responsabilité qui est la nôtre ? Parce que ce Saint-Esprit qui est la présence de Dieu dans notre esprit régénéré, est là présent, qui nous accompagne partout, qui écoute tout ce que nous disons , tout ce que nous faisons. Et quand nous vivions, contrôlé par la chair religieuse, le Saint-Esprit le voyait, il avait compassion de nous. Il voyait que nous voulions nous efforcer de faire les choses pour Dieu, il voyait que nous n’avions pas compris le message de la Croix. Il a attendu patiemment pour certain que nous nous cassions le nez ! ( un peu mon cas) Quand on essaye d’obéir à Dieu par ses propres forces, on aboutit à une impasse complète et on se casse le nez. Et quand nous atteignons le fond de notre impasse, après des années de vie chrétienne, où tous les moyens que nous avions essayés étaient condamnés à l’échec, dans notre cœur il y a eu un cri, comme celui de l’apôtre Paul qui a dit : « Misérable que je suis ». Et ce cri, le voici : « Est-ce qu’il y a une solution ? Dieu nous demande d’être parfait ! on s’y efforce, nous nous ‘y efforçons et jamais nous n’y arrivons ! na pas avoir envie d’une perfection à 99 pour cent. Désirons ardemment une perfection comme celle de notre Seigneur Jésus ». Et le Seigneur nous dit : « Oui, mais tu es dur à comprendre, tu es dur, c’est pourtant écrit ! Je ne veux pas de ta vieille nature, je ne veux pas de tes efforts personnels pour atteindre quelque chose que tu ne peux pas atteindre » , Jésus l’a fait pour nous ! Quand Il est mort, Il a pris toute notre vieille peau. Il l’a envoyée au tombeau avec Lui, et quand Il est ressuscité, Il nous a donné cette vie nouvelle que nous sentons en nous, mais nous n’avons pas compris, parce que nous sommes encore collé à notre vieille peau. » Je m’appelle Patrick , je suis né à Besançon, j’avais une vie active . Cela était une réalité, mais Jésus voulait détourner mes yeux de cette réalité-là pour que je les tourne vers Lui, vers son œuvre, vers ce qu’Il a fait de moi en Lui : une création nouvelle. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici toutes choses sont devenues nouvelles.» (2 Corinthiens 5:17) mais en Christ, en esprit. Il faut que cette vie que nous avons reçue, qui est parfaite, qui est sainte, puisse se manifester dans notre corps actuel. Et pour qu’elle se manifeste, il ne faut pas que la barrière de la chair contrôle encore quelque chose dans notre vie. Alors, c’est un message qui, pour nous, maintenant ( ce soir) , peut être le meilleur des messages ou le pire. Certain peuvent se dire : « Qu’est ce que je viens faire ici pour écouter un truc comme ça ! » Mais ont peut aussi nous dire : « Seigneur, j’aime Jésus, je veux voir Jésus manifesté en moi, dans son Eglise ». Croyons-nous honnêtement que c’est de cela que le monde a besoin ? Et dont toutes les Eglises chrétiennes ont besoin ? Ce n’est pas des meilleures doctrines dont nous avons besoin en premier. Nous sommes pour la bonne doctrine, ne nous trompons pas, mais ce n’est pas cela que le Seigneur cherche d’abord. Il cherche à voir Jésus manifesté dans son Eglise. Le Seigneur cherche aussi à voir Jésus manifesté au monde par son Eglise, l’amour pur de Jésus manifesté à ce monde qui en a tant besoin. Et comment cet amour pur va-t’il pouvoir être manifesté dans notre vie s’il y a un mélange avec un amour charnel, ou tout ce qui vient de notre chair ou de notre vieille nature ? Nous comprenons que cela ne peut pas aller ensemble ! Dieu veut faire table rase de tout ce qui est notre vieille peau pour manifester la vie de Jésus au travers de notre esprit nouveau, de notre nouvelle nature. C’est cela qu’Il veut ! S’il y a une chose que nous devons retenir, c’est qu’il est possible de glorifier Jésus sur cette terre et dans son Eglise, pourvu qu’on laisse libre action au Saint-Esprit et à sa Parole. Acceptons de mourir à nous-mêmes, c’est le grand message de la Croix : acceptons que cette vieille peau à laquelle on est si attaché soit clouée vraiment à la Croix, pas seulement de manière doctrinale, parce que c’est écrit dans la Bible, mais de manière pratique dans notre vie de tous les jours. Je suis marié depuis (21) ans avec ma chère épouse. Je l’aime comme ma fiancée, parce que cet amour-là, Jésus l’a placé dans notre cœur. Si je n’avais pas eu Jésus pour changer ce que j’étais avant, , peut-être que nous serions comme tant de couples, divorcés depuis longtemps, avec une famille brisée, reconstituée etc. L’amour de Jésus, c’est cela dont le monde à besoin, c’est cela dont l’Eglise à besoin, parce que cet amour est pur, il est saint, il est puissant, il est parfait et il passe par la sainteté. Et cette sainteté-là, on ne peut la vivre que dans une compréhension de la parole de la Croix et une acceptation de l’œuvre de Jésus. C’est cela dont l’Eglise a besoin. Le monde qui nous entoure croule sous la détresse, les problèmes. Combien parmi vous ici avez connu dans votre propre vie la détresse et les problèmes ! Tout cela, c’est la conséquence du péché d’un homme et d’une femme au départ, mais tout cela peut-être radicalement bouleversé, changé à cent pour cent par Jésus qui vient avec puissance dans notre vie. Non seulement il fait de nous une nouvelle créature en Christ, mais il veut nous apprendre à garder en permanence sur la Croix cette vieille peau qui voudrait toujours nous contrôler. Il veut nous apprendre à laisser la vie nouvelle en Christ se manifester. Je vais vous lire quelques passages de la Bible avant de terminer. Je lirai dans Ephésiens 4, au verset 17 : « Ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus
marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées (vous voyez : la pensée,
l’âme). Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ». Paul parle à des Chrétiens nés de nouveau, remplis de l’esprit. Il nous montre qu’il est possible de marcher comme des païens, plus ou moins, si notre intelligence est obscurcie, si notre cœur est endurci ou dans l’ignorance de l’œuvre de Christ. Il est possible de laisser la vieille nature nous contrôler encore, comme elle le fait chez les païens : « Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution… Mais vous (chrétiens), ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits (par Dieu lui-même, par sa Parole, par son Esprit : instruits à quoi ?) à vous dépouiller (voilà la mort de la Croix appliquée dans nos vies), eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses (le vieil homme, c’est ma nature avant ma conversion ou ce qu’il en reste), à être renouvelé dans l’esprit de votre intelligence (notre intelligence doit être éclairée par l’Esprit de Dieu et par sa Parole pour que l’on comprenne le plan de Dieu) et à revêtir l’homme nouveau (votre esprit régénéré), créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité ». Si Dieu met en nous un homme nouveau (une femme nouvelle) par notre nouvelle naissance, un homme nouveau qui est déjà créé selon Dieu, c’est-à-dire à l’image de Jésus dans une sainteté et une justice parfaites, Il veut que nous, nous apprenons de Jésus à nous revêtir de cet homme-là. Il ne faut pas qu’il reste coincé dans une coquille de chair qui l’empêche de se manifester. Alors ce que nous avons reçu, Jésus veut que nous apprenions à nous en revêtir, que cela se manifeste, que cela se voit. C’est cela se revêtir d’un habit. Dieu nous donne un nouvel habit. Nous n’allons pas le laisser dans notre garde-robes pour continuer à porter nos vieux haillons d’avant ! Jésus va nous apprendre à sortir notre nouvel habit pour que cela se voie et que Jésus soit vu en nous. Et pour que cela se voie et que Jésus soit vu en nous, il faut d’abord que nous nous déshabillons de notre vieille peau, parce que personne n’a jamais vu quelqu’un mettre un beau vêtement sur des haillons. Nous avons tout reçu en Christ. Tout est déjà pour nous. Si nous le voulons, dans notre vie, Dieu nous apprendra à manifester Jésus et la nouvelle vie qu’Il nous a donnée. Et si nous ne l’avons pas encore reçue, nous croyons que c’est le moment maintenant pour nous de recevoir par la foi en Jésus ce qu’Il a accompli pour nous (et pour moi) à la Croix. terminons par la prière et faisons un appel un appel silencieux. Cela veut dire qu’il n’est demandé à personne de se lever, personne de lever la main, rien. Cela va se passer entre Dieu et chacun de nous, parce que ce qui intéresse Dieu, c’est notre cœur. Comme je vous le disais tout à l’heure, il y en a qui pourront ne pas lever la main, c’est dans le cœur que cela se passe, ou au contraire, certains pourront lever la main, mais leur cœur sera fermé. Donc, ce qui intéresse le Seigneur, c’est ce qui va se passer dans notre cœur maintenant.
Et l’appel qui est lancé est simple. Jésus cherche des ouvriers dans sa moisson.( ce sera aussi le thème d’un autre message) Il dit à ses disciples : « Priez le Père qu’Il envoie des ouvriers dans sa moisson ». Le Père cherche des ouvriers de la Croix, c’est-à-dire des hommes et des femmes qui ont compris le message de la Croix dans toute sa plénitude, qui l’ont accepté pour eux-mêmes, qui ont accepté eux-mêmes de renoncer à leur vie propre, personnelle, ancienne pour accepter pleinement la vie de Jésus dans toutes ses conséquences. C’est un renoncement au vieux moi pour accepter le nouveau moi que Dieu donne en Christ, pour être un ouvrier dans le champ de Dieu. Le véritable ouvrier n’est pas seulement celui qui va de lieu en lieu pour prêcher la Parole (il faut aussi des ouvriers évangélistes, et c’est leur ministère), mais c’est quelqu’un qui dans sa vie, a laissé Jésus se manifester, et qui au travers de lui, permet à Dieu de faire passer l’amour de Jésus dont le monde et l’Eglise ont tant besoin. Cela implique quelque chose de fondamental, de sérieux. Jésus nous demande de prier que le Père envoie des ouvriers. On manque d’ouvriers ! Dans notre monde, il y a beaucoup de gens qui cherchent du travail et qui n’en trouvent pas, mais Dieu cherche des ouvriers et je vous assure qu’Il n’en trouve pas autant qu’Il en voudrait. Vous avez peut être toute une vie devant vous. Je dis « peut-être » car je ne sais pas quand Jésus va revenir. Mais en tous cas, cette vie que vous avez devant vous, Dieu voudrait tellement qu’elle soit vécue à la gloire de Jésus. Pas à la gloire d’une religion, pas à la gloire même d’une dénomination humaine, pas à la gloire de quiconque d’autre que Jésus. Si nous acceptons de laisser carte blanche à Dieu, d’ouvrir notre vie en disant à Dieu : « Jésus, j’ai compris, peut-être pas tout, mais je commence à comprendre ; je sais que cela va coûter très cher parce que cela va me coûter toute ma vie personnelle, tout ce à quoi j’étais si attaché avant, tous ceux à qui j’étais si attaché avant, tout, pour que tu te manifestes, Jésus, dans ma vie et que je sois un ouvrier dans ta moisson ». Et maintenant faisons un appel à tous ceux qui veulent être des ouvriers de la moisson de Dieu, qui veulent vivre le message de la Croix de Jésus dans leur propre vie, qui veulent que le Seigneur mette à mort dans leur vie tout ce qui vient de la vie naturelle, de la chair et de ses convoitises trompeuses, pour que se manifeste dans leur vie la nature même de Jésus qu’Il leur a donnée à la nouvelle naissance. lançons cet appel de la part de Jésus. C’est entre nous et Dieu. Si nous entendons cet appel et si nous répondons, disons-le dans notre cœur au Seigneur lui-même. Nous demandons la grâce de Jésus et son amour pour nous ouvrir les yeux à Christ et à son œuvre, déjà parfaite, déjà tout accomplie. Nous disons simplement au Seigneur, que nous venons tel que nous sommes que nous voulons le servir, que nous voulons être un ouvrier dans sa moisson, mais avant d’être cet ouvrier, qu’il fasse dans notre vie et dans notre cœur le travail qu’il veux y faire, et que jésus se manifeste en nous parce que nous voulons que le Nom de Jésus-Christ soit pleinement glorifié dans notre vie. » nous avons besoin du seigneur le père pour comprendre ce message de la Croix, nous avons besoin d’y pénétrer, nous avons besoin de savoir en quoi il nous concerne, qu’elle est sa puissance, sa folie pour les hommes, mais sa puissance pour nous , prions à tous pour qu’il illumines les yeux de nos cœurs pour que nous comprenions ce message, pas seulement de manière intellectuelle, mais dans la profondeur de notre cœur et de notre esprit, supplions le pour que tous les cœurs puissent recevoir la vérité et l’accepter. Amen !
Nous allons aborder le sujet du contrôle de nos pensées Le combat pour surveiller nos pensées afin de rejeter les pensées humaines et les remplacer par les pensées de Christ .
voyons dans la Parole quelques versets précis qui nous montrent ce que Dieu dit à la fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament sur l’importance qu’il y a à garder nos pensées en Christ. Ce n’est pas seulement un contrôle de nos pensées (le contrôle des pensées fait partie de l’ensemble) mais gardons nos pensées en Christ. On ne peut pas seulement contrôler nos pensées et rester dans le vide : il faut remplir nos pensées de la pensée de Christ, sinon le diable va profiter du vide qui se trouve là et il va essayer d’injecter en nous, puisqu’il le peut de l’extérieur, toutes sortes de pensées qui commenceront par des questions ou des doutes par rapport à la Parole du Seigneur, et qui vont ensuite mettre carrément de l’incrédulité ou des choses qui sont tout à fait en-dehors de la pensée du Seigneur.
Dans Genèse 6, au verset 5, le Seigneur dit : «L’Eternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal.»
«les pensées de leur cœur» est une expression qui revient souvent. En prenant connaissance de cette enseignement sur ce thème quel étonnement de voir à quel point cette expression «pensées du cœur» est souvent citée. Nous, on dirait plutôt pensées de l’intelligence, mais la Parole de Dieu dit très souvent «les pensées du cœur», et le cœur évoqué ici, ce n’est pas notre cœur sentimental, c’est l’esprit qui est au-dedans de nous. C’est l’esprit qui est dedans qui fait monter un certain nombre de pensées dans notre cerveau et ces pensées prennent forme là. Les pensées du cœur, c’est cela qui est important. Et Dieu vit que les pensées du cœur des hommes à cette époque, toutes les pensées de leur cœur, étaient portées uniquement vers le mal . Alors, comme les pensées de leur cœur étaient portées vers le mal, ils finissaient par faire le mal. Ce que l’on pense et ce qui remplit nos pensées, finit par se traduire dans nos paroles et puis cela se traduit par des actes. Ici le problème de ces hommes, c’est que toutes les pensées de leur cœur étaient tournées vers le mal, et à ce moment-là, ils ont fait ces choses abominables qui ont entraîné le déluge sur la terre et le jugement du Seigneur. Il faut ainsi comprendre que pour le Seigneur, une pensée qu’on a en nous, c’est un modèle des choses qui, par la suite, vont se manifester. C’est comme un patron de couture, vous savez dans la couture on a des patrons, un patron c’est un modèle, et si on prend le modèle et qu’on l’utilise bien, on aura quelque chose qui va être l’objet final. Le patron n’était là que pour servir de modèle au départ, et nos pensées en nous, ce sont des modèles intérieurs des choses qui vont finir par se manifester. Si les pensées de ces hommes étaient constamment tournées vers le mal, cela a fini par se traduire par des actes mauvais. Donc ces pensées-là ce sont des modèles intérieurs. Disons que c’est une substance spirituelle qui travaille, une substance spirituelle qui vient de notre esprit, qui prend forme, et ensuite forme comme un moule qui va servir à manifester les choses auxquelles on pense. Si nous pensons constamment aux choses d’en haut, aux choses du ciel, ce sont ces choses-là qui vont se réaliser dans nos vies, parce que les pensées de notre cœur vont être en accord avec la pensée du Seigneur. On va avoir la pensée du cœur pleine des choses du Seigneur, et ce sont celles-là qui vont se réaliser dans notre vie. Si on a le cœur plein de pensées terrestres, ce sont ces pensées-là qui vont finir par se traduire par des actes et par des actions dans nos vies. Par conséquent nous devons vraiment veiller à ce que nous mettons dans nos pensées, parce que ces pensées vont finir par se traduire dans des paroles. Jésus a dit, rappelez-vous : «…c’est de l’abondance du cœur…» et il voulait parler du même cœur que les pensées du cœur, «…c’est de l’abondance du cœur que naissent les mauvaises pensées : les meurtres, les adultères, etc.» Cela commence là-dedans et ensuite se traduit par des actes qui sont mauvais, ou qui sont bons selon la nature des pensées. Dans les Proverbes, au chapitre 16, et au verset 30, il nous est dit ceci : «Celui qui ferme les yeux pour se livrer à des pensées perverses, celui qui se mord les lèvres a déjà consommé le mal.» Nous voyons , déjà le fait que l’on se livre à une pensée perverse, c’est la pensée ou l’imagination qui commence à travailler, et pour le Seigneur, le mal est déjà consommé à ce niveau-là. Ce n’est pas seulement l’acte qui finit par se manifester, c’est déjà au niveau de la pensée. «Celui qui se livre à des pensées perverses a déjà consommé le mal.» C’est la raison pour laquelle le Seigneur dira, par exemple : «Si tu regardes une femme pour la convoiter, tu as déjà commis l’adultère», parce que si tu gardes cette pensée-là dans le cœur, cette pensée-là de convoitise, elle finira tôt ou tard, un jour, par se traduire par un adultère physique consommé. Mais déjà pour le Seigneur, c’est fait là-dedans, la pensée y est, et le péché est déjà commis intérieurement. C’est vraiment important de le comprendre, et de ne pas laisser n’importe quelle pensée dominer sur nos vies. Il y a beaucoup de versets dans les Proverbes, mais pour ce message il en sera sélectionner seulement quelques-uns. Dans Proverbes 23 et aux versets 6 et 7, il est dit : «Ne mange pas le pain de celui dont le regard est malveillant, et ne convoite pas ses friandises ; car il est tel que sont les pensées de son âme.» Cela veut dire qu’un homme est (être)ce qu’il pense. «Car il est tel que sont les pensées de son âme.» Là, ce n’est pas le mot cœur qui est utilisé, c’est le mot âme, mais ce qui est important, c’est de comprendre qu’un homme, en fait, est ce que sont ses pensées. Déjà, s’il pense à des choses mauvaises, il a déjà commis le mal. S’il a des pensées d’un certain type, d’une certaine coloration spirituelle, il est déjà semblable à ses pensées, c’est déjà la réalité qui est là. C’est important de comprendre que nous sommes ou nous devenons ce que sont nos pensées. Si nous avons des pensées impures, nous sommes déjà un être impur, et nous allons le traduire par des actes impurs et nous voyons donc des caractères de tous type de personne en fasse de nous, des comportements aussi de tout type et pour certain si cela dur longtemps en eux on dira que c’est leur personnalité….. .et nous connaissons donc les multitudes de problèmes et autre qui peuvent se créer avec tous cette différence de « personnalité » qui se créé autour de nous et en se rencontrant….
Jérémie 6 :19
est un verset très intéressant où Dieu parle, c’est Dieu qui parle par la bouche du prophète et qui annonce des malheurs, et regardez ce que Dieu dit : «Ecoute, terre ! Voici je fais venir sur ce peuple le malheur, fruit de ses pensées ; car ils n’ont pas été attentifs à mes paroles, ils ont méprisé ma loi.» nous voyons que le fait de ne pas écouter la Parole de l’Eternel et de mépriser la loi, a empêché les pensées du Seigneur de remplir leurs pensées. Au lieu de cela, ils ont gardé leurs pensées mauvaises, leurs pensées charnelles et humaines, et ces pensées de péché ont fini par les faire plonger dans le malheur, le malheur était le fruit de leurs pensées. C’est Dieu qui envoie le jugement mais au départ, ce malheur est le fruit direct de leurs pensées. Un tout petit peu plus loin, dans Jérémie 18, au verset 12, Dieu appelle son peuple pour lui dire : Reviens, tu vas au-devant du malheur, cela suffit, reviens ! « Mais ils disent : c’est en vain ! car nous suivrons nos pensées, nous agirons chacun selon les penchants de notre mauvais cœur. » Ils le confessent. Ils disent : Non, on ne veut pas suivre le Seigneur, mais on va suivre nos pensées et les penchants de notre mauvais cœur. Donc les pensées de leur cœur, c’était cela qui les intéressait, et en suivant les pensées de leur cœur, ils sont tombés dans le malheur, puisqu’ils sont tombés dans le péché et dans le jugement du Seigneur. Ils s’en rendaient très bien compte mais ils ont fait le choix, ils ont dit – Non ! nous refusons d’accepter la pensée du Seigneur et de remplir notre cœur des pensées du Seigneur. Au lieu de cela, nous suivrons nos propres pensées et nous suivrons les penchants de notre mauvais cœur Une chose importante qu’il faut que l’on comprenne, mais je pense qu’on l’a tous compris : c’est que les pensées du cœur d’un homme qui n’est pas régénéré par le Saint-Esprit sont toutes mauvaises pour Dieu. Même si ce sont des pensées qui ont l’air bonnes – faire le bien à son prochain, etc. ceci n’est pas dis qu’il faut les mettre sur le même plan que les pensées de meurtre ou de crime, mais si elles ne sont pas régénérées par la présence du Saint-Esprit, ce sont des pensées humaines. Et des pensées humaines, Dieu n’en veut pas. Donc, dans la vie d’un homme qui n’est pas régénéré par le Saint-Esprit, pour Dieu, toutes ses pensées, toutes les pensées de son cœur sont des pensées humaines, ce sont des pensées qu’il va falloir changer par les pensées de Dieu. Elles ne sont pas bonnes pour Dieu. C’est important pour nous de le savoir, car quand on vient au Seigneur, et qu’on passe par la nouvelle naissance, notre cœur est changé. Dieu nous donne un nouveau cœur, mais nous avons tellement été habitués à recevoir de notre cœur ancien des pensées mauvaises et des pensées humaines, qu’il y a tout un temps où il faut renouveler nos pensées, comme dit l’apôtre Paul, les renouveler par les pensées du Seigneur et bien distinguer ce qui vient de la chair, du Malin, et ce qui vient du Seigneur. il faut donc que nous puissions nous entraîner à cette discipline spirituelle qui consiste à surveiller et contrôler les pensées pour voir si elles sont de Dieu ou si elles sont de la chair. Mais ce qu’il faut dire, c’est que les pensées de l’homme non régénéré sont mauvaises pour Dieu. Dans Genèse 8, au verset 21 (c’est à la fin du déluge), nous lisons : « L’Éternel sentit une odeur
agréable, et l’Éternel dit en son cœur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse». Dès sa jeunesse ! C’est Dieu qui le dit il faut l’accepter; ici Dieu reconnaît que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse. Ceci signifie qu’elles étaient mauvaises avant, par hérédité, mais un petit enfant de trois mois ou six mois ne pense pas encore, il n’a pas la conscience de la pensée. Au début, quand il commence à réfléchir et à former des pensées qui viennent de son cœur, elles sont mauvaises, Dieu constate qu’elles sont mauvaises ; même dès la jeunesse, dès l’enfance, les pensées qui viennent du cœur, pour Dieu, sont mauvaises. Dans le Psaume 94, au verset 11, nous lisons : «L’Eternel connaît les pensées de l’homme, il sait qu’elles sont vaines.» Vaines, cela veut dire : qui ne valent rien, c’est cela que ça veut dire ; pour Dieu, cela ne vaut rien. Comment est-ce qu’un homme qui n’est pas régénéré par l’Esprit du Seigneur pourrait avoir des pensées qui valent quelque chose pour Dieu ? Cela peut valoir quelque chose pour les hommes, on va admirer les grands penseurs et ceux qui ont fait des grands systèmes
philosophiques même pour le secours de l’humanité, etc., mais pour Dieu, c’est vain parce qu’il n’y a pas la Croix, il n’y a pas le sacrifice de Jésus, il n’y a pas la sagesse d’en haut, c’est vain, cela ne vaut rien. Les pensées de l’homme sont vaines. Et de surcroît les pensées de l’homme sont les mêmes que celles de Satan. Nous pouvons le lire dans Matthieu 16 verset 23, quand Pierre veut empêcher Jésus d’aller à la Croix. Vous connaissez la réaction du Seigneur Jésus : il a discerné que derrière Pierre il y avait l’esprit de Satan qui était en train de parler par sa bouche, donc par ses pensées, et il lui dit : «Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.» Ici c’est très clair pour Dieu : il dit que les pensées de Satan sont celles des hommes, des hommes non régénérés. L’apôtre Jacques dit que tout ce qui est terrestre, charnel, est aussi diabolique, parce que souillé par le péché qui est venu de l’esprit de Satan ayant réussi à pénétrer dans l’homme par le péché. Dans Matthieu 16, Jésus dit clairement que les pensées de Satan sont les pensées des hommes. Et actuellement ces pensées humaines, ce sont les mêmes que les pensées de Satan, exactement les mêmes. Et il dira même plus fort encore dans Marc 8 verset 33, à la même occasion : «Jésus, se retournant et regardant ses disciples réprimanda Pierre et dit : Arrière de moi, Satan ! car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n’as que des pensées humaines…» C’est-à-dire des pensées qui ne conçoivent pas les choses de Dieu. Les pensées de l’homme régénéré ne doivent plus être des pensées humaines ; les pensées des hommes non régénérés ne sont que les pensées de Satan. Vous rendez-vous compte ? Même celles qui semblent bonnes, pour Dieu, sont pourries par le péché. Il y a une racine de péché qui fait que cette sagesse humaine est mauvaise et que tout ce qui vient de cette chair, et de cette sagesse humaine, n’est pas acceptable par Dieu. C’est un sacrifice de Caïn. Vous voyez que pour nous, Chrétiens, il est important que nous vidions nos pensées humaines pour les remplacer par les pensées du Seigneur et que nous ne fassions rien qui soit inspiré par des pensées humaines, parce que l’on peut faire de l’évangélisation avec des pensées humaines, on peut faire des choses pour le Seigneur avec des pensées humaines, mais ce sont des choses qui ne viennent pas de l’Esprit du Seigneur.. Ce sont des pensées de Satan, ces pensées humaines. Alors ces pensées-là, qui étaient venues en nous par le péché, ce sont celles-là qui avaient fait de nous des ennemis de Dieu. Un homme qui n’est pas régénéré, même si c’est un homme bon, est un ennemi de Dieu. Il est rempli de pensées qui font de lui un ennemi de Dieu. Dans Colossiens 1, au verset 21, nous lisons : « Vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres…» L’un suit l’autre : les mauvaises œuvres suivent les mauvaises pensées, mais il faut bien comprendre que, nous aussi, nous étions, auparavant, des étrangers par rapport à Dieu, et nous étions non seulement des étrangers, parce que l’on peut être un étranger paisible, mais nous étions ennemis de Dieu par nos pensées. Bien souvent, frères et sœurs, il y a des chrétiens qui n’ont pas renouvelé leurs pensées, qui sont encore ennemis de Dieu sur beaucoup de plans parce qu’ils entretiennent des pensées encore humaines. Le Seigneur est patient parce qu’il sait que c’est un processus de sanctification et il nous aime tels que nous sommes, mais il veut que nous puissions comprendre cela, discerner et remplacer toutes les pensées qui sont humaines pour y mettre les siennes, et nous apprendre à marcher par l’Esprit, par la foi, par la présence du Seigneur dans nos vies qui nous donne les pensées de Christ. Nous étions étrangers…, je finis le verset 21 : «…maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour nous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi.» La foi vient de la Parole de Dieu, la Parole de Dieu, c’est sa pensée. La Parole de Dieu, c’est la pensée du Seigneur, donc plus nous allons méditer cette Parole et nous imprégner de cette Parole, plus nous allons nous remplir de la pensée du Seigneur. C’est pour cette raison que notre vieille nature pleine de ces pensées humaines et charnelles a dû être crucifiée en Christ pour mourir complètement, pour que Dieu fasse une œuvre nouvelle, parce qu’il ne veut garder aucune de ces pensées humaines, même si elles nous paraissaient bonnes dans le passé. Il veut un changement complet. Ces pensées qui avaient fait de nous des ennemis de Dieu peuvent subsister encore un certain temps en nous après la nouvelle naissance. La nouvelle naissance change le cœur qui commence alors à nous donner de nouvelles pensées, des pensées de Dieu et des pensées du Saint-Esprit. Mais il nous faut bien discerner encore s’il y a du mélange, parce qu’il y a encore du mélange pendant un certain temps, pour évacuer tout ce qui n’est pas du Seigneur et qui ne vient pas de son Esprit. Dans le livre des Proverbes, au chapitre 12, et au verset 5, nous lisons : «Toutes les pensées du juste ne sont qu’équité.» Ceci signifie : toutes les pensées du juste ne sont que des pensées justes, toutes. Nous voyons bien que le fait d’avoir été changés et d’être devenus justes aux yeux de Dieu par la nouvelle naissance, a planté en nous l’Esprit du Seigneur qui commence à produire en nous, dans notre cœur des pensées nouvelles. Ce que le Seigneur désire, c’est que nous manifestions pleinement la justice de Dieu, jusqu’au point où, puisque nous sommes justes par la foi en Jésus, toutes nos pensées deviennent des pensées justes pour Dieu. Ainsi, nous chrétiens, nous ne devons pas considérer comme acquis ce changement et ce renouvellement de nos pensées, il va falloir que nous participions à l’œuvre du Saint-Esprit. Ce remplacement des pensées anciennes par les pensées nouvelles ne se fait pas automatiquement. Que dit la Parole à ce sujet ? Nous devons faire très attention aux pensées qui traversent notre cœur ou notre esprit, ou notre cerveau, nous devons faire très attention et apprendre à les discerner pour faire le tri. Dans Matthieu 22, au verset 37, un docteur de la loi pose cette question à Jésus : «Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.» Cela veut dire que c’est un acte d’amour pour Dieu de penser juste. Je ne peux pas entretenir dans mon cœur des pensées d’incrédulité, de doute ou d’impureté, etc. Ceci est un manque d’amour pour le Seigneur qui habite en moi par son Esprit, et qui bien sûr, peut lire en moi toutes mes pensées. Le Seigneur les lit, donc j’ aimer le Seigneur de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes pensées. Et si le Seigneur insiste sur la pensée, c’est parce qu’il sait que nous avons des combats dans ce domaine. Son but, c’est que toute notre pensée soit dans l’amour du Seigneur pour l’honorer uniquement avec ses pensées à lui,
uniquement avec ses pensées à lui. Dans 2 Corinthiens 10, à partir du verset 3, nous lisons : «Si nous marchons dans la chair, (nous y sommes, on vit dedans) nous ne combattons pas selon la chair, car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles ; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Quelles sont ces forteresses ? Nous renversons les raisonnements (les raisonnements ce sont les pensées) et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, quand votre obéissance sera complète.»Ici l’important, c’est de montrer que les pensées humaines sont des forteresses dans nos vies. Ce sont des forteresses dans lesquelles se cache Satan. Il faut donc renverser ces forteresses et c’est nous qui devons le faire. Personne ne peut à notre place, renverser les forteresses qui sont dans nos pensées. C’est nous qui devons le faire, puisqu’il dit : «Nous renversons…» avec les armes de Dieu bien sûr, qui sont puissantes pour renverser ces forteresses-là. Elles ont beau être des forteresses, elles ne peuvent pas résister devant les armes du Seigneur. Nous devons donc utiliser ces armes spirituelles, pas seulement pour combattre contre Satan et ses démons, mais pour voir s’il n’y a pas encore quelques forteresses dans nos pensées, des forteresses de pensées humaines qu’il va falloir détruire parce que cela veut dire qu’il y a encore des pensées en nous qui ne sont pas captives à l’obéissance de Christ. Cela veut dire qu’il y a des pensées qui sont des esclaves de Satan, qu’il a réussi à garder encore dans notre terrain, et qui sont là comme des forteresses. Il faut détruire cela et passer au scanner ou au radar toutes les pensées afin de voir celles qui sont selon le Seigneur et celles qui ne le sont pas. Les amener captives à l’obéissance de Jésus, cela signifie que nous discernons une pensée qui n’est pas du Seigneur, qui traverse notre esprit, il faut que nous sachons qu’elle n’est pas du Seigneur, et si elle n’est pas du Seigneur, nous lui mettons une chaîne, nous fermons notre bouche et nous l’expulsons au nom du Seigneur Jésus. Mais nous ne devons pas permettre qu’une seule, une seule pensée qui n’est pas du Seigneur, reste plantée en nous comme une forteresse. Sinon c’est une tête de pont pour Satan, une tête de pont, cela veut dire une zone qu’il va pouvoir contrôler, où il va pouvoir habiter, il va se cacher dedans, et à partir de là, il va commencer à lancer des attaques pour essayer de contrôler un peu plus, et bâtir une autre forteresse un peu plus loin. Dieu ne veut pas de cela. «Nous renversons les raisonnements qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu.» Nous voyons que les pensées humaines ne sont pas les pensées de Dieu. Dieu dit dans Esaïe 55, au verset8 : «Mes pensées ne sont pas vos pensées,… ». Il n’y a rien de commun entre les pensées de Dieuet les pensées humaines. Ne nous mettons pas dans la tête que nous pouvons encore garder la moindrebonne pensée de notre vieille nature. Même les pensées humaines les plus généreuses et les plusformidables aux yeux des hommes, pour Dieu, sont des pensées humaines qui doivent être éliminées,complètement éliminées, pour que l’on marche, non pas selon la chair, mais selon l’Esprit.«Nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ.» Cela veut dire, bien-aimé, que si nousne le faisons pas, nous désobéissons au Seigneur. Ne laissons pas entrer en nous, dans notre pensée, dans notre cœur,n’importe quelle pensée qui va nourrir notre imagination, qui va nous pousser comme à tout vent dedoctrine, et qui va nous faire tourner comme une girouette à mesure que ces pensées rentrent de tous lescôtés. Nous sommes responsable du contrôle de ces pensées pour vérifier si elles sont captives à Christ, si cesont des pensées qui viennent du Seigneur. Si nous ne le faisons pas, nous péchons devant Dieu.Evidemment nous avons besoin d’apprendre et nous devons être patients aussi avec ceux qui sontjeunes dans la foi, mais très vite, le Seigneur veut nous montrer que c’est un combat que nous devonsmener nous-mêmes, que le Seigneur ne va pas mener pour nous et que personne ne va mener pournous. C’est seulement chacun de nous qui dois le mener !Il est vrai que pour ceux qui font de la dépression nerveuse, c’est d’abord un manque de contrôle deleurs pensées ; ils ont laissé rentrer toutes sortes de pensées, que ce soit des pensées de suicide,d’échec, de découragement profond. Ils ont laissé rentrer des pensées du genre : On ne va pas y arriver…Dieu nous a abandonnés… enfin toutes sortes de pensées qui ne sont pas les pensées du Seigneur. Et cespensées qui à force de rentrer et de se planter comme des traits enflammés du Malin dans notrecerveau ou notre cœur, elles tournent, elles tournent, et on les garde et on y pense et on y repense et àmesure qu’on y repense, on s’enfonce de plus en plus dans la dépression, dans les ténèbres, parce quece sont des pensées du Malin qui sont envoyées pour nous détruire, pour nous plonger dans lesténèbres, pour nous plonger dans tout ce qui n’est pas du Seigneur. C’est pour cela qu’il faut contrôleret nous plonger dans les pensées du Seigneur, que nous réfléchissions à ce qu’il a fait et à ce qu’il est,à ce qu’il a préparé pour nous, à son retour proche, à la nouvelle Jérusalem rayonnante qui nousattend, à ces demeures célestes, à ses dons, à la puissance du Saint-Esprit qui habite dans nos cœurs,au plan du Seigneur pour nous, lui qui veut nous transformer à l’image de Jésus. Si nous étionsconstamment plongés dans ces pensées, nous n’aurions pas la même attitude dans le combat, nousserions remplis de foi et de Saint-Esprit pour lutter contre ces choses. Dans Philippiens 4, au verset 8, nous lisons : «Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce quiest honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui méritel’approbation (tout ce qui est divin quoi), ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet devos pensées.» Je ne suis plus rempli de L’Esprit de Dieu si l’objet de mes pensées est quelque chosed’autre que ce qui est saint, pur, digne de louange, etc., si je commence à entretenir une pensée de douteou d’incrédulité : «Mais qu’est-ce qui va arriver si j’arrête de faire cela, je vais manquer, ou qu’est-cequi va arriver si… est-ce que je ne vais pas ?… » Cela vient très vite, des pensées de doute etd’incrédulité. Satan s’y entend très bien pour nous bombarder et nous en envoyer. C’est son travail, ilest capable de nous planter des pensées de loin. Mais notre travail à nous, c’est de faire de toutes leschoses de Dieu l’objet de nos pensées, d’y réfléchir en permanence. Et c’est pour cette raison que nousdevons toujours être vigilants, que ce soit dans nos lectures, que ce soit dans nos méditationspersonnelles, que ce soit dans nos conversations. Vous savez, une conversation où on commence àparler que un tel a chuté, on commence à critiquer, on commence à raconter des choses et à calomniermême et à en rajouter, ce ne sont pas des pensées qui édifient, ce sont des pensées qui détruisent, nonseulement nous, mais la personne qui est concernée spirituellement, elle ramasse des coups. Donccela nous demande une discipline sévère pour contrôler tout ce qui entre dans nos pensées et vérifiersi tout ce à quoi nous pensons toute la journée, c’est bien quelque chose qui vient de Dieu, qui est pur,saint, agréable, digne de confiance et de louange. «Ce que vous avez appris, reçu, et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le,et le Dieu de paix sera avec vous.» Le Dieu de paix n’est pas avec nous si nous entretenons despensées mauvaises. Et il est possible chez des Chrétiens de voir des pensées qui ne sont pas bonnes. Ilne faut pas dire, parce qu’on est chrétien, qu’on a eu le cœur changé, donc automatiquement toutesmes pensées sont bonnes, ce n’est pas vrai. Juste un exemple dans Actes 8 : 22, c’est l’histoire deSimon le magicien, dont il est bien dit au verset 13 : «Simon lui-même crut, et après avoir étébaptisé, il ne quittait plus Philippe.» Jésus a dit (Marc 16 :16) : «Celui qui croira et qui serabaptisé sera sauvé,…». Or, il est écrit ici : «Simon crut et fut baptisé». Donc il est devenu disciple duSeigneur, il est devenu chrétien, pourtant cela n’a pas empêché qu’il a encore entretenu des penséesmauvaises, puisqu’ au verset 22, Pierre lui dit : «Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie leSeigneur pour que la pensée de ton cœur (encore une fois il dit : la pensée de ton cœur) te soitpardonnée, s’il est possible ; car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens del’iniquité.» Il avait entretenu dans son cœur une pensée qui était mauvaise : il voulait acheter les donsdu Saint-Esprit. C’est une pensée très mauvaise, et à cause de cela, Pierre qui discerne l’état danslequel il est, lui dit : «La pensée de ton cœur est mauvaise, prie pour que tu te repentes et que tu soispardonné.» Il n’a pas fait attention à sa pensée.Dans 2 Corinthiens 11 et aux versets 2 , 3 et même 4, l’apôtre Paul dit aux Corinthiens : «Je suisjaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vousprésenter à Christ comme une vierge pure.» Le contrôle et le remplacement des penséesmauvaises, cela fait partie de la purification, de la sanctification. «Toutefois, de même que le serpentséduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent.» Vous voyez, c’étaient deschrétiens remplis du Saint-Esprit, qui avaient bien commencé par la prédication de Paul qui leur avaitbien planté les bonnes pensées du Seigneur, et ces pensées-là étaient en train de se corrompre à causede la ruse de Satan qui était en train d’introduire les siennes dedans. «Je crains que vos pensées ne secorrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car si quelqu’un vient vousprêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous avez reçu un autre espritque celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous lesupportez fort bien.»On pourrait dire cela aujourd’hui de millions de chrétiens qui se lancent dans des séductions et dansdes choses qui ne sont pas du Seigneur, ils ont bien commencé avec le Seigneur, ils avaient la penséede Christ, et parce qu’ils n’ont pas vérifié, parce qu’ils n’ont pas contrôlé, ils n’ont pas prié, ils n’ont pasveillé, ils ont laissé entrer un autre évangile, un autre Christ et un autre esprit. Et cela a commencé,vous le voyez, par la corruption des pensées. «Je crains que vos pensées ne se corrompent et ne sedétournent.» On leur a donné des messages qui n’étaient pas vraiment des messages du Seigneur. Ilssont rentrés dans leurs pensées, et au lieu de contrôler comme les Béréens dans la prière et dans laveille, la supplication que le Seigneur éclaire et qu’il montre, ils ont reçu cela comme venant duSeigneur, et ils le supportent fort bien. Ce sont des pensées corrompues. Voilà ! On s’est détourné dela simplicité à l’égard de Christ Alors que faire maintenant ? Que faut-il faire ? La pensée du Seigneur dans sa Parole est très claire, lapremière chose, c’est que nous devons surveiller toutes nos pensées et les contrôler. Mais pour cela, ilfaut être entraîné à les comparer à quelque chose, parce qu’on peut surveiller les pensées toute lajournée, mais si on ne sait pas reconnaître celles qui sont bonnes et celles qui sont mauvaises, cela nesert à rien de surveiller. Donc, il faut écarter toutes les mauvaises pensées et accepter toutes lesbonnes ; les mauvaises sont les pensées humaines, les bonnes sont celles de Dieu. Il y a dans l’AncienTestament une expression qui est presque une expression populaire : «Loin de moi la pensée de fairecela…» Même Dieu emploie cette expression : «Loin de moi la pensée de…» Mais vous voyez quequand on analyse cette phrase, cela veut dire : – je veux écarter loin de moi toute pensée que je sensqui ne correspond pas à la volonté de Dieu, loin de moi la pensée de…voici un exemple dans Josué 22 : 29. Ce sont les Israélites qui disent : «Loin denous la pensée de nous révolter contre l’Eternel et de nous détourner aujourd’hui de l’Eternel,en bâtissant un autel pour des holocaustes, etc.» «Loin de nous la pensée de nous révolter contrel’Eternel…» : nous voyons qu’ils avaient compris qu’il fallait qu’ils appliquent un contrôle serré de leurspensées, et cela a commencé par le fait de discerner qu’il y avait des pensées de révolte ou des penséesmauvaises qui venaient, et ils disent au départ : «Loin de nous la pensée…» Ils étaient décidés à rejetertoute pensée qui n’était pas du Seigneur. Et il faut que nous soyons décidés à contrôler et à rejeterd’une manière impitoyable, parce que quelquefois, cela fait du bien à notre chair de recevoir et nourrirdes pensées d’apitoiement sur nous-mêmes, des pensées de tristesse ou semblables, des pensées quisont charnelles et diaboliques, comme par exemple : «Oh, mon pauvre ! Ce que tu es en train de vivre! Les gens ne te comprennent pas, regarde les chrétiens autour de toi, ils ne te comprennent pas, ils net’aident pas.» Ce sont des pensées qui viennent directement de Satan pour te plonger dans l’incrédulité,dans la critique vis-à-vis des frères, etc. Il faut que nous comprenions que nous devons être décidé, fermementdécidé, à rejeter loin de nous ces pensées-là sans nous complaire à les garder même une seconde en nous.Une seconde, c’est une seconde de trop ; quelquefois, il nous faudra une heure pour arriver à faire sortirde notre tête une pensée que nous avons gardés deux secondes. Parce que nous avons gardés deux ou trois secondes unecertaine pensée, ça y est, elle a commencé à se planter, nous n’avons pas tout de suite réagi, et à cause decela, il nous faut lutter beaucoup plus pour la déraciner. Alors, imaginons des pensées que l’on entretientdepuis des années, des pensées d’amertume, des pensées de colère ou d’animosité contre tel ou telfrère ou sœur qui nous on vraiment fait du mal dans le passé, des pensées d’incrédulité que l’on ne vapas s’en sortir, que l’on est malade pour la vie, etc.. Vous imaginez un peu le travail que le Saint-Esprit doit faire pour nous révéler la vérité et le travail que nous devons faire pour déraciner cettepensée et pour planter les bonnes à la place !C’est cependant un travail qui peut se faire dans des conditions normales par la puissance du Saint-Esprit. Si nous sommes décidés, le Seigneur va nous aider et nous donner la force nécessaire. Il nefaut pas croire que c’est impossible, sinon Dieu ne nous le demanderait pas.Comment donc discerner les bonnes et les mauvaises pensées, une fois qu’on est décidé à écarter lesmauvaises ? Eh bien, c’est uniquement en faisant deux choses : en méditant la Parole de Dieu, et enrestant uni dans le cœur à Jésus par son Esprit.Tout d’abord méditer la Parole de Dieu, méditer par l’Esprit et nous remplir de la Parole. Lisons Hébreux 4 : 12 pour nous montrer que ce n’est pas facile, le combat dans les pensées. C’est le combatle plus difficile de la vie d’un chrétien. Une fois que nous avons la victoire dans notre pensée, ça y est, leSeigneur peut vraiment faire une grande œuvre dans notre vie. Dans Hébreux 4 : 11, il est dit :«Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le mêmeexemple de désobéissance. (Efforçons-nous…) Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plustranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme etesprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.» Encore ce mot : la pensée du cœur. La Parole de Dieu juge les pensées du cœur, cela signifie que la Parole est comme un étalon, un critère, une règle qu’on va pouvoir utiliser pour mesurer les pensées, les comparer à cet étalon et voir si cela vient de Dieu, ou si cela vient de l’homme ou de l’ennemi. Donc plus nous allons méditer la Parole et laisser le Saint-Esprit nous révéler la Parole dans nos cœurs, plus nous allons avoir la lumière pour comprendre quelles sont les bonnes et les mauvaises pensées.
Et les chrétiens qui ne discernent pas bien quelles sont les mauvaises pensées sont des chrétiens qui ne passent pas assez de temps à méditer la Parole pour renouveler leurs pensées par les pensées du Seigneur qui sont dans sa Parole.
Cela implique que ce travail de méditation se fasse dans l’Esprit bien sûr. Ce n’est pas seulement apprendre des versets par cœur. si ce n’est pas fait dans l’Esprit ; il faut que ce soit en esprit et en vérité, donc dans la prière : «Seigneur, je m’approche de ta Parole pour pouvoir recevoir ta pensée et m’en remplir, et en même temps pour que tu me montres au passage tout ce qui reste encore dans mon cœur qui sont des pensées humaines, que je vais détruire, ces forteresses, par ta Parole et par ta pensée. Ensuite le deuxième point, dans Philippiens 4 : 6, je vais commencer au verset 4 : «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, il dit : dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien ;… » Voilà la pensée du Seigneur, quand nous commençons à nous inquiéter pour notre vie ou notre avenir, nous sommes dans la pensée humaine. «Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.» Et la suite, regardez : «Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, (toute intelligence humaine) gardera vos cœurs et vos pensées (encore la pensée du cœur, gardera vos cœurs et vos pensées où çà ?) en Jésus-Christ.» Donc pas seulement dans la Parole mais aussi en Jésus-Christ. Que je reste, Seigneur, planté en toi, dans la communion avec toi ! Je relis, parce que c’est important le verset 6 et le verset 7 : Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose, toute chose cela veut dire dans toutes les circonstances de notre vie, quelles qu’elles soient, qu’elles soient financières, qu’elles soient physiques, qu’elles soient n’importe quoi, nous voulons avoir la pensée du Seigneur, eh bien, faisons-lui connaître nos besoins avec des prières, des supplications et des actions de grâces, parce que nous sommes dans la foi à ce moment-là. La Parole de Dieu a agi dans notre cœur, nous avons compris que Dieu était un Père qui
s’occupe de nous, nous avons compris qu’en priant, Dieu écoute notre prière et il va l’exaucer parce que nous avons la pensée du Seigneur. Nous n’allons pas demander quelque chose qui est contre la pensée du Seigneur, nous allons demander au nom de Jésus-Christ, nous allons demander dans la confiance tranquille, et à ce moment là, la paix de Dieu va garder nos pensées et notre cœur, notre cœur et nos pensées en Jésus. Donc, nous voyons le rôle de la prière, là aussi, intervient le rôle de la méditation, car pour rester en communion avec Jésus et rester en lui, il faut rester dans le dialogue avec lui et dans la prière. «Mes besoins, Seigneur, je te les présente parce que je m’appuie sur ta pensée et ta Parole, et comme je t’ai présenté tous mes besoins et que tu es celui qui va et qui peux répondre à tous mes besoins, ta paix va garder mes pensées en toi.» Donc, si nos pensées vagabondent et ne sont pas en Christ, c’est peut-être aussi que nous ne nous sommes pas assez approchés du Seigneur pour déverser avec confiance, dans la prière, nos problèmes et nos difficultés devant lui. Car quand nous le faisons vraiment, quand nous sommes vraiment dans une difficulté, que nous allons passer un moment dans le Seigneur, dans sa Parole, à déverser nos cœurs devant lui, il y a un moment où la paix du Seigneur descend dans nos cœurs, et gardons à ce moment-là nos pensées dans le Seigneur. Et quand nos pensées sont dans le Seigneur, on est dans la paix, on est tranquille, on est dans la foi, on sait que notre Dieu est en train de s’occuper de ce problème. Il y a aussi une autre chose que nous devons faire, cela ce sont les principales, mais il y a une chose qui est un peu la conséquence de tout cela : c’est de surveiller nos paroles, parce que Jésus a dit : «C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.» (Matt. 12 :34) Par conséquent le travail du contrôle de nos pensées doit aller de pair avec un travail de contrôle de nos paroles. Mais inversement, c’est en observant la manière dont je parle que je vais pouvoir comprendre s’il y a encore des pensées humaines dans mon cœur, ou c’est en observant la manière dont les autres parlent que je vais recevoir (parce que je ne peux pas deviner leurs pensées, ce n’est pas permis par Dieu) une révélation par le Saint-Esprit pour connaître la pensée de quelqu’un (comme Jésus qui discernait la pensée du cœur de ses disciples). Je vais utiliser le contrôle de la parole pour me rendre compte de ce qu’il y a dans le cœur. C’est vrai que si on entends un chrétien dire constamment des mots d’incrédulité et des mots de doute, on pourrai en déduire sans se tromper que c’est dans son cœur. Si je m’écoute parler et que je vois des paroles de doute, d’incrédulité, de critique et autres qui sortent, c’est une bonne indication pour moi que les pensées de mon cœur sont encore celles-là. Ainsi après le contrôle de mes pensées, je dois aussi contrôler mes paroles ; il ne s’agit pas d’adopter une technique en disant : «Bon, maintenant, je vais me fermer la bouche, et cela va régler le problème.» Cela ne réglera pas le problème car si ce qui est à l’intérieur va forcément sortir un jour ou l’autre. Dans Proverbes 30:32, nous lisons : «… Et si tu as des mauvaises pensées, mets la main sur la bouche ;…» Moi, cela me fait penser à une réaction de sauvegarde immédiate, on ferme l’écoutille : nous avons une mauvaise pensée, mettons la main sur la bouche parce qu’elle ne va pas tarder à sortir, fermons notre bouche, taisons-nous ! Si nous sentons que nous avons une mauvaise pensée, taisons-nous ! Evidemment, éliminons cette pensée, contrôlons-la immédiatement et éliminons-la. Ce contrôle des paroles est aussi très important, puisque les paroles sont le fruit de nos pensées. Et pour finir je vais lire 1 Pierre 4 verset 1 : «Ainsi donc… Il faudrait avoir le temps de lire tout ce qu’il a dit avant puisque ainsi donc c’est la conclusion, mais enfin je lis la conclusion : Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée.» C’est important de voir qu’à mesure que nous nous remplissons des pensées de Christ, ces pensées sont des armes contre l’ennemi, ce sont des armes pour nous défendre dans toutes les situations de la vie. Il dit : «Armez-vous de cette pensée…» Arme-toi ! On parle souvent de l’armure du chrétien, du casque du salut, etc. mais là, il y a une autre arme, c’est l’arme des pensées du Seigneur. Car quand nous sommes remplis des pensées du Seigneur, nous sommes forts en Christ, et nous pourrons utiliser les armes d’Ephésiens 6 dans le combat spirituel. Imaginez un chrétien qui aurait les armes, le casque du salut, la cuirasse de la justice, etc. mais qui n’utilise pas l’arme de la pensée. Si Satan contrôle ses pensées, à quoi vont lui servir ces armes qu’il a ? A rien ! Au départ il y a une pensée remplie de la pensée du Seigneur et toutes sortes d’armes spirituelles qu’on va pouvoir prendre, il dit : «…armez-vous de la même pensée.» Armez-vous de la pensée, donc les pensées du Seigneur sont des armes, et là, il y a une arme particulière dont on doit bien s’armer : c’est la pensée que nous sommes appelés à souffrir comme Christ a souffert. Loin de nous les pensées d’accepter la souffrance de la maladie ou de l’infirmité, loin de moi ces choses, Seigneur, cela ne vient pas de toi, ce sont des pensées du malin. Mais la pensée que je dois souffrir comme Christ a souffert, c’est-à-dire l’incompréhension, le rejet, la persécution pour Christ, c’est une arme puissante quand j’ai réussi à accepter dans ma pensée cette pensée du Seigneur. Tu es appelé à être comme ton maître, cela veut dire à mesure que la puissance de Christ va grandir en toi, à mesure que les grandes œuvres de Christ vont se manifester dans ta vie, il faut aussi comprendre que la persécution, le rejet, l’épreuve vont devenir de plus en plus grands comme elles l’ont été pour Christ, mais c’est une arme de le savoir parce qu’on est prêt, on a la pensée du Seigneur. Dans 1 Pierre 3 et verset 8, là, il s’adresse à nous tous, je conclurai sur ce verset. 1 Pierre 3 : 8 : «Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion et d’humilité.» Il exhorte les chrétiens à être remplis tous des mêmes pensées. C’est véritablement un travail de contrôle des pensées pour nous remplir des pensées du Seigneur, qui, si nous le faisons tous, va vraiment nous amener dans une vraie communion fraternelle, car ce qui nous sépare souvent les uns des autres, ce sont des pensées qui divergent. C’est que l’apôtre Paul a dit : « On n’est pas dans l’unité de la foi.» Quand on est dans l’unité de l’esprit, c’est bien, on a le même esprit en chacun, mais Dieu veut nous amener plus loin, dans l’unité de la révélation de sa Parole, donc dans l’unité de la foi, et l’unité de la foi, cela veut dire qu’on a tous la même pensée de Christ. Une question nous est posée, et chacun est capable d’amener la pensée de Christ ; quelle merveilleuse communion cela va être. Bon, évidemment on est tous en chemin là-dessus, mais on doit avoir pour but de nous remplir de la pensée du Seigneur, parce que cela va faire grandir la communion fraternelle en nous. Ces pensées du Seigneur sont des pensées d’amour, de compassion, d’humilité, de douceur, en fait c’est la nature de Christ, ce sont ses pensées à lui. La pensée du Seigneur, son Père, remplissait le cœur de Jésus et sa nature tout entière reflétait la pensée de Dieu : l’humilité, l’amour, la douceur. Ainsi la pensée de Dieu au sens large, c’est-à-dire ce qu’il y a dans le cœur même de Dieu, la pensée du cœur de Dieu est une pensée créatrice, c’est une pensée de vie, une pensée d’amour, de gloire, de paix, de joie, de sainteté. Dieu veut nous remplir de sa pensée à lui ; notre cœur, notre esprit doit être rempli de cette pensée afin que nous puissions devenir effectivement des hommes, des fils et des filles de Dieu qui le glorifient. Alléluia ! Amen ! En conclusion, insistons sur l’importance d’amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ, par la méditation de la Parole et la fréquentation assidue du Seigneur Jésus, dans la prière, dans la communion avec lui pour que nous puissions renouveler nos pensées, complètement renouveler nos pensées, renouveler notre intelligence. Prions Dieu : « Dans ce combat, Seigneur, nous savons que nous pouvons compter sur ton aide, et nous te remercions de le faire, Seigneur. Demandons au seigneur qu’il nous remplis vraiment de sa pensée, de sa connaissance des choses d’en haut pour que constamment nous puissions penser aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la terre et remercions le parce qu’il nous a changé notre cœur et parce qu’il nous a donné le désir de recevoir sa pensée aussi qu’il nous aide à bien discerner tous les esprits qui passent, toutes les paroles qui sont annoncées pour que nos oreilles entendent, et tout ce qui est fait qu’il nous aide a faire grandir en nous sa pensée par sa Parole et son Esprit pour que nous puissions immédiatement reconnaître une pensée qui n’est pas de Lui et de pouvoir la rejeter afin qu’elle ne se plante pas en nous pour produire du mauvais fruit, que ce soient ses pensées à Lui qui habitent en nous et qu’il nous remplissent complètement, pour sa gloire et au nom de Jésus- Christ ! Amen
Dieu veut que nous contrôlons en tout temps chaque parole qui sort de notre bouche
Que dit le Seigneur sur la manière d’utiliser notre langue ? Quels sont les effets de nos paroles sur notre propre vie et sur la vie de ceux qui nous entourent ? Je vais commencer par vous citer ce premier verset de la bouche même de Jésus, dans Matthieu 12 au verset 37. Le Seigneur Jésus parle à ses disciples, donc Il nous parle, à nous aussi : « Car par tesparoles tu seras justifié et par tes paroles, tu seras condamné ». Nous voyons, le Seigneur met aussiles paroles en avant. Bien sûr, nous savons que nos actions sont importantes et que ce que nouspensons dans le cœur est important parce que Dieu voit les pensées des cœurs. Mais ici, le Seigneurdit une parole importante : « Par tes paroles, tu seras justifié, par tes paroles, tu seras condamné »(ou « damné »). Donc nous voyons que nos paroles ont une puissance de salut et une puissance decondamnation. Ce que nous disons est vraiment important. Nous devons surveiller nos paroles pourfaire en sorte que nous prononcions seulement des paroles qui nous justifient et aucune qui nouscondamne. Il faut en tout cas que nous prenions conscience que certaines des paroles que nousprononçons sont des paroles qui nous condamnent. Il faut que le Saint-Esprit nous rende sensible àcela pour que nous puissions le confesser au Seigneur et demander que le sang de Jésus efface sur leslivres qui sont écrits là-haut, toutes les paroles qui pourraient nous condamner.Il y a dans le ciel des anges qui inscrivent dans les livres de Dieu toutes les actions, les pensées ettoutes les paroles des hommes. Et sur les pages qui sont là-haut, il n’y a que le sang de Jésus poureffacer les mauvaises actions, les mauvaises paroles et les mauvaises pensées que nous pouvons direou faire. Mais il faut le confesser. Il faut confesser nos péchés au Seigneur. Si nous confessons nospéchés au Seigneur, le sang de Jésus efface tous nos péchés. Le Saint-Esprit veut nous montrer quellessont les mauvaises paroles que nous prononçons, les paroles qui risqueraient de nous condamner aujour du jugement. Le Saint-Esprit veut nous révéler cela pour que nous puissions dire : « Père, je Teconfesse ces choses comme des péchés et je Te demande que le sang de Jésus les efface ». Et alors lesanges, qui sont en train d’écrire toutes ces choses dans le ciel, voient le sang de Jésus descendre surces pages et effacer toutes les mauvaises paroles que nous avons prononcées.Mais il faut aller encore plus loin. Il faut apprendre du Saint-Esprit à prononcer seulement de bonnesparoles. C’est un fardeau pour les anges de devoir écrire toutes les atrocités que certains peuvent dire,les mensonges, les jurons, les paroles légères et les paroles déshonnêtes. Eux qui sont saints dans lelieu très saint, là-haut, cela leur coûte d’écrire cela. Ils le font pour le jour du jugement parce que Dieuleur demande de le faire. Mais ils préfèrent de loin voir le sang de Jésus venir effacer tout cela parcequ’ils sont au service du Seigneur. Nous devons nous rappeler de tout cela. Tout est écrit là-haut : nospensées, nos actions, nos paroles sont toutes inscrites là-haut. Il faut que nous demandions auSeigneur d’effacer par son sang tout ce qui ne correspond pas à sa Parole, tout ce qui est mauvais, enconfessant nos péchés au nom du Seigneur Jésus. Au jour du jugement, quand les livres serontouverts, voyons seulement des pages blanches, là où auparavant il y avait des paroles qui nous condamnaient. Une page blanche parce que le sang de Jésus a effacé ces paroles que nous avions confessées. Evitons de prononcer des paroles qui nous condamneraient. Apprenons du Seigneur à prononcer seulement des paroles qui nous justifient, des paroles qui viennent du cœur de Dieu. Dans ce même passage de Matthieu 12, le Seigneur dit au verset 34 : « Race de vipères ! Comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes ! » Le Seigneur met en relation les paroles mauvaises et la nature mauvaise. Il dit : « Vous êtes méchants, donc vous êtes obligés de dire des mauvaises choses ». Il dit : « Comment vous pourriez dire de bonnes choses, méchants comme vous êtes ? » Il parle aux hommes qui l’entouraient et Il dit : « Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle ». Si notre cœur est rempli de mauvaises choses, elles vont finir par sortir de notre bouche. Si notre cœur est rempli de bonnes choses du Seigneur, elles vont sortir. Cela sera plus fort que nous, nous allons rendre audibles et visibles les choses qui sont au fond de notre cœur. « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme bon tire des bonnes choses de son bon trésor et l’homme méchant tire des mauvaises choses de son mauvais trésor. Disons-nous le : Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée ». Au jour du jugement, toute parole nous sera redemandée : chaque parole que nous aurons prononcées. ce que se message nous enseigne n’est pas un message sur les pensées ou les actions. Nos pensées ou nos actions nous seront aussi comptées, mais le Seigneur parle dans se message desparoles. Toute parole que nous prononces est entendue par Dieu et inscrite sur le livre de Dieu. Lamoindre parole que nous disons ! Réalisons-nous bien cela ? Jésus le dit, ce n’est pas moi qui le dis. Les hommes rendront compte de toute parole vaine. Il faut le confesser en disant au Seigneur, d’effacer toutes les paroles vaines, les paroles mauvaises, les paroles impures, les paroles d’incrédulité, les paroles d’orgueil ». Toutes ces paroles, les paroles vaines, ce sont des paroles qui ne correspondent pas aux paroles du Seigneur. Ce sont des paroles qui viennent de la chair, qui viennent du diable, qui viennent du monde, ce sont des paroles qui viennent d’une autre source que le Seigneur. Toute parole nous sera redemandée, à moins que nous ne l’ayons confessées. Donc, si nous ne l’avons jamais fait, confessons les paroles vaines que nous prononçons du matin au soir et disons le au Seigneur qu’il nous apprenne maintenant à prononcer seulement des paroles qui sont dignes d’être inscrites dans notre livre, car ces paroles viennent de Lui et sont inspirées par son Esprit ». Nous voyons bien la différence entre les paroles du Seigneur et les autres, nous le sentons. Nous voyons bien la différence entre une parole vaine que nous pouvons prononcer, et une parole vraiment inspirée du Saint-Esprit, une parole qui va faire du bien à quelqu’un, une parole de témoignage, ou une parole qui va édifier quelqu’un, qui va lui apporter la vie du Seigneur, qui va lui apporter un encouragement, une exhortation.
Les gens autour de nous en ont besoin. Ils ont besoin d’entendre des paroles qui les exhortent. L’Eglise du Seigneur, qui nous entoure, a besoin d’entendre des paroles qui lui font du bien, qui lui apportent la vie. Moi, j’ai besoin d’entendre de vous de bonnes paroles qui vont me faire du bien et non des paroles qui vont me démolir, qui vont me décourager, qui vont diminuer ma foi ou qui vont me tuer.
Vous savez que nos paroles ont un pouvoir de vie et de mort. Dans Proverbes 18, les versets 20 et 21 : « C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps ». Il nous montre déjà que nos paroles ont une influence sur notre corps. Il y a des gens qui sont malades uniquement à cause des paroles qu’ils prononcent. « C’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie. La mort et la vie sont au pouvoir de la langue. Quiconque l’aime en mangera les fruits » . Il est bien écrit : « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ». Il commence par citer la mort. Il ne dit pas : la vie et la mort, il dit : la mort et la vie. Le Seigneur sait très bien que notre langue humaine est contrôlée par Satan. La langue humaine, la langue d’une personne non régénérée, est contrôlée par Satan. La mort est au pouvoir de la langue, mais la vie est aussi au pouvoir de la langue. Savez-vous comment s’appelle Jésus ? La Parole de Dieu ! Jésus est la Parole de Dieu. Dieu, le Père, est dans le ciel, Il a créé toutes choses par sa Parole qui est Jésus. La Parole a été faite chair et elle s’est manifestée. Jésus est l’incarnation de la Parole de Dieu, qui a créé toutes choses. Dieu veut que cette Parole vivante, qui est Jésus, et cette Parole écrite, qui est la Bible, soient au fond de nos cœurs pour qu’elles sortent par nos propres lèvres. Il faut que Jésus, qui est la Parole vivante, remplisse nos cœurs, que cette Bible qui est aussi la Parole vivante écrite de Dieu remplisse nos cœurs. Quand nos cœurs sont remplis du bon trésor de Dieu, il ne va plus sortir que la Parole du Seigneur qui va faire du bien autour de nous. Jacques dit que de la même source ne peuvent pas sortir des eaux amères et des eaux saines. Or bien souvent, de notre bouche qui est une source, vont sortir des eaux amères et des eaux saines. Jacques dit : « Il ne faut pas qu’il en soit ainsi, mes frères ». Il faut qu’il sorte seulement l’eau vive de Dieu qui fait du bien.Dans Proverbes 6 au verset 2, il est écrit : « Mon fils, si tu es enlacé », que veut dire enlacé ? Celaveut dire : fagoté, lié. « Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, si tu es pris par les paroles de tabouche, fais donc ceci, mon fils, dégage-toi ». Ici, il parlait de cautionner, mais c’est une véritégénérale. Nos paroles ont le pouvoir de nous enlacer, de nous lier, si ce sont de mauvaises paroles, des paroles que Dieu ne veut pas que nous disions. Les paroles que nous prononçons viennent d’un cœur qui est rempli de Dieu ou qui est rempli d’autres choses. Si notre cœur est rempli de parolesd’incrédulité, de paroles de doute, de paroles de mort, ces paroles en sortant ne vont pas rester neutres, elles vont nous enlacer. Elles vont nous lier et nous lier à la mort. Alors que les bonnes paroles de Jésus, quand elles sortent de notre cœur, nous lient aussi, mais elles nous lient au Seigneur et à sa Parole. Ce sont des liens qui sont bons. Quand des paroles, venant du Seigneur et d’un cœur qui croit, sont prononcées, ce sont des paroles qui nous lient aux promesses du Seigneur. Nous nous attachons encore plus fort aux promesses du Seigneur et nous allons les voir se réaliser plus vite parce que nous sommes liés aux paroles du Seigneur. Si nous sommes liés par des paroles négatives, mauvaises ou des paroles qui viennent d’un mauvais trésor, Dieu dit : « Dégage-toi ».ceci n’est pas le ‘ prêcher la parole positive’. C’est une grave erreur de prêcher la parole positive ! C’est une doctrine qui consiste à dire : « Il faut que tu t’entraînes à dire seulement des paroles positives. Ces paroles positives vont produire des effets positifs et vont produire les choses que tu prononces ». C’est une méthode occulte qu’un chrétien ne doit pas utiliser. Les sorciers travaillent par la parole. Un sorcier qui lance une malédiction travaille par la parole. Il va lancer une incantation ou une malédiction, une parole qui vient de Satan et qui va produire des effets dans la vie de ceux qui les reçoivent. Ils ne peuvent rien faire contre nous si nous restons couverts par le sang de Jésus. Mais si nous laissons ces paroles entrer, elles vont produire un effet de mort. Le Seigneur ne veut pas que nous utilisions des techniques pour amener des choses à la réalité. Par exemple, la fausse doctrine de la parole positive enseigne qu’il suffit de dire : « Par ses meurtrissures, je suis guéri. Par ses meurtrissures, je suis guéri », et cette parole va produire la guérison. Ce n’est pas ainsi que çamarche. C’est la Parole de Dieu dans mon cœur qui va sortir par des paroles de ma bouche et ce sont les deux ensemble qui vont produire le résultat. Mais ce n’est pas le fait simplement de donner une parole positive qui va produire le résultat. Ça, c’est une technique occulte. Dans Romains 10, aux versets 8 à 10, nous lisons : « La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Or, c’est la parole de la foi, que nous prêchons. Si nous confessons de notre bouche le Seigneur Jésus, et si nous croyons dans notre cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, nous serons sauvés. Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice et en confessant de la bouche qu’on parvient au salut ». Et dans Marc 11, au verset 24 : « C’est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir ». Ce que nous disons par notre bouche arrivera si nous ne doutons pas dans notre cœur. Si la Parole de Dieu est dans notre cœur, nous allons la prononcer dans notre bouche, cela va sortir normalement et les deux, ensemble (dans notre cœur et dans notre bouche), vont produire le résultat. Les deux doivent être là. Le Seigneur dit que ce qui sort de notre bouche vient forcément de notre cœur, c’est un révélateur. Ce n’est pas la parole seule qui crée, c’est la foi dans le cœur qui se traduit par une parole de foi. A ce moment-là la puissance de création de Dieu s’exerce. Quand Dieu a créé le monde, Il a parlé. Il y avait dans son cœur une foi parfaite et cette foi s’est exprimée par une parole créatrice. Satan imite les choses du Seigneur, mais nous, nous faisons les choses comme le Seigneur nous le demande. Le Seigneur nous demande donc de vérifier ce qu’il y a dans notre cœur avant de parler. Il nous demande aussi de nous rendre compte de ce qu’il y a dans notre cœur par les paroles qui sortent de notre bouche. Il faut que nous puissions surveiller constamment les paroles que nous prononçons. Il faudrait qu’il y ait toujours, quelque part en nous, quelqu’un qui surveille les paroles que nous prononçons du matin au soir. Il ne faut pas laisser notre bouche fonctionner toute seule. Il faut toujours qu’il y ait quelqu’un, un garde, un surveillant (nous même), pour surveiller toutes les paroles qui veulent sortir de notre bouche. Il faut que nous puissions les arrêter avant qu’elles sortent si elles sont mauvaises. Nous laissons trop souvent sortir de notre cœur des paroles qui ne devraient pas sortir. Bien sûr, il faut que notre cœur soit purifié de ces mauvaises choses. Nous devons déjà apprendre à les arrêter avant qu’elles sortent de notre bouche : « Tiens, quelque chose de mauvais était en train de sortir. Je l’ai arrêté à temps. Merci, Seigneur, cela n’a pas fait plus de dégâts. Mais puisque cela vient de dedans, Seigneur, je te demande de purifier aussi mon cœur ». Il faut que mon cœur soit rempli des choses de Dieu et que plus rien ne sorte qui ne corresponde pas à la volonté du Seigneur. C’est ce qui sort de la bouche qui souille l’homme. Jésus dit : « Ce n’est pas ce qui entre dedans qui va te souiller, la nourriture que tu prends ou les choses que tu peux absorber, ce n’est pas cela qui va te souiller. C’est ce qui sort du cœur qui souille l’homme parce que cela sort de la bouche ». Jésus le dit dans Matthieu 15, verset 11 : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souillel’homme, mais c’est ce qui sort de la bouche qui souille l’homme ». Au verset 16, il ajoute : « Etes vous encore sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre et est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur et c’estce qui souille l’homme (si ce qui vient du cœur est mauvais). Car c’est du cœur de l’homme queviennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme. Mais manger sans s’être lavéles mains, cela ne souille point l’homme ». A nous qui sommes chrétiens, le Seigneur demande de n’avoir que des paroles pures qui sortent de notre bouche. Lorsque nous voyons autour de nous des paroles déshonnêtes, comme Paul le dit, des paroles impures, critiques, des paroles d’orgueil, de méchanceté, d’accusation ou des paroles de jugement, si nous voyons ces choses sortir de notre bouche ou de la bouche de ceux qui nous entourent, cela veut dire simplement que ces choses sont déjà dans le cœur des personnes qui nous entourent. Ces choses sont dans leur cœur !
C’est un indicateur, un thermomètre de ce qu’il y a dans le cœur., si nous voulons nous rendre compte de l’état spirituel d’un frère ou d’une sœur, nous n’avons qu’à l’écouter parler. Si nous voulons nous rendre compte de nos états spirituel, nous n’avons qu’à nous écouter parler. Nous faisons cet exercice pendant une seule journée : « Demain, Seigneur, je vais m’écouter parler du matin au soir. Fais-moi la grâce de pouvoir m’écouter parler du matin au soir ». Nous allons découvrir des choses stupéfiantes. Quelquefois, cela nous rend service d’avoir un frère ou une sœur à côté, qui, sans jugement, dans l’amour, simplement, nous dit : « Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de dire » ? Simplement cela ! Cela nous oblige à réfléchir et à dire : « Tiens, qu’est-ce que je viens de dire ? Ah, rappelle-le-moi un peu ». « Voilà, tu viens de dire ceci». Simplement le fait de le dire me rend service, quand c’est quelque chose qui ne correspond pas à la volonté de Dieu. Parce que j’avais laissé échapper quelque chose et je ne m’en suis pas rendu compte. Et là, j’ai un frère ou une sœur qui m’aime assez pour me dire la vérité : « Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? Je vais te le rappeler, voilà ce que tu viens de dire. C’est une parole qui te condamne, mon frère. Si tu ne demandes pas pardon, elle va rester inscrite contre toi au jour du jugement ».mais la il y a un frère ou une sœur à coté de nous mais vous vous imaginez toutes ces personnes qui ne se rendent pas compte des paroles quelles se disent entre elles , nous nous rendons compte des dégâts que tous cela se produit de nos jours et je ne parle pas de tous ceux qui ne s’écoute même plus en conversation , juste pour dire se qu’ils sont ou se qu’ils ont…..stop pas de jugement mais simplement une prise de conscience. Dans Ephésiens 3, aux versets 16 et 17, nous lisons : « afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ». Et au chapitre suivant, Ephésiens 4, versets 20 à 24 : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité ». L’apôtre Paul dit que nous devons être renouvelés dans notre être intérieur, dans notre intelligence, être remplis du Saint-Esprit et du Seigneur. Au chapitre 4, et au verset 25, Paul dit : « C’est pourquoi, (maintenant que nous avons compris que nous devons êtres remplis de Jésus-Christ) renoncez au mensonge et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ». Ce n’est pas seulement ne dire aucun mensonge, c’est ne dire aucune parole qui n’est pas conforme à la vérité de la Parole de Dieu. « Que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain car nous sommes membres les uns des autres ». Au verset 29 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais s’il y a lieu (cela veut dire : en fonction des circonstances, des gens qui sont là), quelques bonnes paroles qui servent à l’édification et communiquent une grâce à ceux qui l’entendent ». Toutes les paroles de ma bouche, de votre bouche, sont-elles des paroles qui systématiquement communiquent une grâce, font du bien, exhortent et édifient ceux qui les entendent ? « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, animosité, colère, clameur, calomnie (tout ça, ce sont des paroles), toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous ». Il le dit bien : « Je ne veux plus entendre tout cela au milieu de vous ». Le Seigneur ne veut plus entendre une seule parole qui L’attriste. Pas une seule ! Paul nous dit là : « Supprimez toute parole qui attriste le Seigneur ». soyons capable de discerner si nos paroles attristent ou non le Seigneur. C’est pour cela qu’il vient de dire avant : Soyez remplis de Jésus-Christ, revêtez vous de Christ. Remplissons notre cœur du Seigneur et nous pourrons alors dominer sur notre chair qui a des pensées mauvaises ; nous pourrons supprimer toutes ces paroles parce que nous serons rempli de Christ et n’avoir que des paroles douces, des paroles qui font du bien aux autres. Voici en quelques versets ce qu’il ne faut pas faire et ce qu’il faut faire, en sachant que ce ne sont pas des recettes et des techniques, mais simplement des indications. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire ? Il faut avoir une parole vraie en toutes choses, donc il ne faut ni mentir ni violer ses engagements. En tant que chrétien, quand tu as donné ta parole, tu la tiens. Tu n’as pas besoin de la confirmer par écrit. « Que votre oui soit oui, que votre non soit non. Tout ce qu’on y ajoute vient du malin ». nous n’avons même pas besoin de jurer en disant : « Je le jure, c’est vrai ». Cela veut-il dire que si nous ne jurons pas, nous pouvons parfois dire un mensonge ? Non, jamais. « Que votre oui soit oui, que votre non soit non ». En tant que chrétien, chaque parole qui sort de notre bouche nous engage. Nous la respectons. Ne violons pas notre parole. Nombres 30:3 est un verset qui nous dit qu’il ne faut jamais, en tant qu’enfants de Dieu, violer notre parole. Lorsque nous donnons notre parole en faisant une promesse à quelqu’un, nous devons nous y tenir. même si nous découvrons qu’elle n’est pas à notre avantage (dans les affaires, cela peut arriver : nous prenons des engagements qui sont quelquefois à notre désavantage), tant pis, nous devons tenir notre parole. « Seigneur, j’ai donné ma parole, je m’y tiens. Tant pis si je dois y perdre, Toi, tu pourvoiras parce que je suis fidèle ». Nous ne devons pas avoir de paroles flatteuses. Nous voyons quelqu’un qui nous intéresse ou de qui nous pourrions tirer un avantage, et nous allons le flatter, lui donner une parole flatteuse. Dans le Psaume 5, au verset 9 : « Eternel, conduis-moi dans ta justice à cause de mes ennemis. Aplanis ta voie sous mes pas car il n’y a pas de sincérité dans leur bouche (la bouche de mes ennemis) et leur cœur est rempli de malice et leur gosier est un sépulcre ouvert ». Vous voyez, il parle du cœur rempli de malice, et du gosier qui est un sépulcre ouvert. Le gosier, c’est le larynx, là où l’on parle. D’un sépulcre ouvert ne sort que la corruption. « Ils ont sur la langue des paroles flatteuses. Frappe les comme des coupables, ô Dieu. Que leurs desseins amènent leur chute ! Précipite-les au milieu de leurs péchés sans nombre ». Vous voyez que le sort des flatteurs n’est pas très envieux. Ils vont être frappés, ils vont aller vers leur chute parce qu’ils ont sur la langue des paroles flatteuses. Ce sont les méchants qui ont des paroles flatteuses. Si donc j’ai sur mon cœur la moindre parole flatteuse, aux yeux de Dieu c’est un acte de méchanceté, car je ne suis pas sincère, et je ne dis pas la vérité. Je ne dois pas essayer de flatter quelqu’un. Qu’est-ce que cela veut dire : flatter quelqu’un ? Cela veut dire lui donner un compliment (qu’il ne mérite pas), parce que je désire en retirer un avantage. Cela prouve que si je le fais mon cœur est tordu. Je ne suis pas sincère, je ne dis pas la vérité en face. Même si je vois le plus grand pasteur en face de moi faire quelque chose qui n’est pas bon, je dois avoir le courage de lui dire : « Mon frère, ce que tu fais là n’est pas bon ». En tout cas, je ne vais pas essayer de le flatter parce qu’il a une position particulière, dans le seul but d’être remarqué si je lui donne une parole flatteuse. Certains diront au pasteur : « Oh, mon frère, combien ta prédication était belle ce soir ! » Et ils se disent en eux-mêmes : « Ce n’est pas parce que sa prédication était belle, mais comme il est le grand pasteur, cela ne fera pas de mal de lui donner un compliment, je vais me faire bien voir. Cela peut toujours servir par la suite ». Si je fais cela, je suis méchant aux yeux de Dieu et le Seigneur va me faire chuter. Il va me précipiter. Ma parole doit être vraie et correspondre à la réalité. Disons plutôt à ce pasteur : « Tu es dans le péché, mon frère, je te le dis avec amour, mais je te le dis sincèrement. Je ne vais pas essayer de te flatter ou de tourner autour du pot ». Nous ne devons pas avoir de paroles dures. Je dois traiter ceux du monde et ceux de l’Eglise avec des paroles qui peuvent être fermes, comme les paroles du Seigneur l’étaient quand Il dit : « Race de vipères » ou bien quand Il dit à ses disciples : « Jusqu’à quand vais-je vous supporter ? Race incrédule et perverse ». Ce n’était pas une parole dure, c’était une parole ferme. Les paroles dures, ce sont les paroles qui sont inspirées par la dureté du cœur, par la méchanceté, par un esprit de jugement ou de condamnation. Le Seigneur ne veut pas que nous ayons des paroles dures. Dans Proverbes 15 au verset 1, il est dit : « Une parole dure excite la colère, mais une réponse douce calme la fureur ». Dans Proverbes 15, aux versets 1 et 2 : « La bouche des insensés répand la folie, la langue des sagesrend la science aimable ». Une parole dure excite la colère. Si nous avons dans notre cœur de la dureté et si nousvoyons quelques chose autour de nous qui ne correspond pas à ce que nous aimerions, nous allons avoir tendance àdonner une parole dure, c’est-à-dire une parole qui blesse, qui fait mal, une parole qui n’est pas uneparole douce. Cette parole va produire exactement l’effet inverse, elle va exciter la colère. Elle vainciter une réplique dure si nous avons affaire à quelqu’un qui n’est pas spirituel. Cela nous arrive-t-il d’avoir desparoles dures ? Même avec une bonne intention ? Imaginons par exemple que nous ayons à côté de nousquelqu’un qui ne marche pas selon l’Evangile, ou un chrétien charnel ou un chrétien qui fait quelquechose qui déplaît à Dieu, nous pouvons le reprendre avec une parole douce ou avec une parole dure. Nous pouvonslui assener un verset biblique, Boum ! Avec un bon coup de Bible sur la tête, il va être à moitiéassommé, il aura reçu la vérité, mais sans amour. Cela ne va pas produire du fruit. Cela ne produirapas de fruit.Tandis qu’une parole douce, mais vraie, dite avec l’amour de Jésus, va pénétrer dans le cœur : « Tuvois, là, mon frère, ce que tu as fait, ce n’était pas bien du tout devant Dieu ». Alors que si c’est ditavec une parole dure, nous allons provoquer quelquefois la réaction inverse, une réplique. La personne vanous bouder, nous faire la tête, nous répliquer, mais nous l’aurons cherché par notre parole. Regardons ce qui est dit au verset 4 du même chapitre 15 : « La langue douce est un arbre de vie ». Au centre du jardin d’Eden,il y avait un arbre de vie. Cet arbre de vie produisait des fruits et donnait la vie éternelle. Il y avaitl’arbre de la connaissance du bien et du mal qui a donné la mort. Mais l’arbre de vie, c’est la présencemême du Seigneur. Jésus dit : « Je suis doux et humble de cœur ». C’est Lui, Jésus, l’arbre de vie.Jésus sait prononcer des paroles fermes mais Il ne va jamais prononcer une parole dure, une parole qui fait mal et qui blesse. Je suis émerveillé de voir à quel point le Seigneur Jésus sait employer un langage qui va toucher les cœurs. Rappelez-vous la Samaritaine qui avait eu cinq maris, et qui vivait avec un sixième homme. Elle vivait dans le péché, elle était en plus Samaritaine et rejetée par tous les juifs. Elle arrive au puits de Jacob. Jésus savait très bien qu’elle était une pécheresse, et qu’elle vivait dans le péché. Mais Il voyait que dans le cœur de cette femme, il y avait une soif pour quelque chose d’autre. Elle Lui dit : « Mais je vois que tu es prophète. Où est-ce qu’il faut adorer le Seigneur ? Sur notre montagne ou sur votre montagne ? » Elle se posait la question et se disait : « Les juifs disent qu’il faut adorer à Jérusalem, nous les Samaritains, on nous dit qu’il faut adorer sur notre montagne à Samarie, mais où est-ce qu’il faut adorer ? » Elle avait le désir d’adorer le Seigneur mais elle ne savait pas où, bien qu’étant dans le péché. Jésus va lui révéler qu’Il est le Messie. A cette femme pécheresse, au bord du puits de Jacob, alors qu’Il ne l’a pas dit aux juifs religieux, aux plus grands du peuple qui dominaient le sanhédrin. Il va le dire à une âme toute seule, là, auprès d’un puits, une pécheresse, mais qui avait soif d’autre chose dans son cœur. Il va lui parler avec des paroles douces. Au lieu de dire : « Je connais ta situation, je vois que tu es une pécheresse et que tu mérites l’enfer », il va lui donner une parole douce : « Va chercher ton mari ». Jésus savait bien qu’elle n’en avait pas. Elle en avait eu cinq et celui qu’elle avait maintenant n’était pas son mari. Cette femme est touchée dans son cœur. Elle dit : « Seigneur, je n’ai pas de mari ». « Tu as raison de dire cela. Tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ». Là, elle est touchée dans son cœur. « Je vois que tu es prophète, Seigneur ». Une parole douce est un arbre de vie. N’ayons pas des paroles légères et des paroles en l’air ; des paroles légères, des paroles futiles, des paroles stupides, des paroles qui ne servent à rien. Dans Ecclésiaste 4 ( quel étonnement de voir à quel point l’Ecclésiaste parlait des paroles), il dit au verset 17 : « Prends garde à ton pied quand tu entres dans la maison de Dieu et approche-toi pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des fous (des insensés) car ils ne savent pas qu’ils font mal ». Quel est le sacrifice des insensés ? Il le dit dans le chapitre 5 et au verset 2 : « Si les songes naissent de la multitude des occupations, la voix des insensés se fait entendre dans la multitude des paroles ». Il dit : « Quand tu entres dans la maison de Dieu », nous sommes la maison de Dieu, bien-aimés et la maison de Dieu c’est aussi l’Eglise du Seigneur. Je ne parle pas du bâtiment, mais de l’Eglise du Seigneur. Cela veut dire que chaque fois que nous sommes avec un frère ou une sœur, nous entrons dans la maison de Dieu. Jésus est là au milieu. Il dit : « Surveille ton pied, surveille ta langue. Ecoute. Tais-toi et écoute. Ne fais pas comme les insensés qui manifestent leur folie par un flot de paroles ». cela arrive qu’il y ait un flot de paroles qui sorte de nos bouches et nous n’en voyons plus la fin et que ce n’est plus inspiré par le Seigneur. Là nous sommes en train de prouver que nous sommes une insensée, ou un insensé ». « La voix de l’insensé se fait entendre par la multitude des paroles ». Il vaut mieux se taire. Versets 5 et 6 : « Pourquoi Dieu s’irriterait-Il de tes paroles et détruirait-Il l’ouvrage de tes mains ? S’il y a des vanités dans la multitude des songes, il y en a aussi dans beaucoup de paroles ».
« Montre-nous, Seigneur lorsque nous disons des paroles en l’air ; des paroles qui ne veulent rien dire, des paroles qui ne servent à rien ou de vaines répétitions ». Il faut que nous soyons conduit par le Saint- Esprit pour dire ce que nous avons à dire. Que ce soit une parole d’exhortation, un témoignage, que ce soit n’importe quelle parole que nous donnons, dans l’Eglise du Seigneur ou à un frère ou à une sœur, il faut que nous soyons conduit par le Seigneur et par son Esprit. Si nous avons donnés notre témoignage dix fois à la même personne, la onzième, c’est de trop. Comprenons-nous cela ? Arrêtons de parler de soi ! Là, c’est dit pour des chrétiens. Constamment, nous entendons des chrétiens parler d’eux-mêmes. ( j’ en ai fait partie et je m’ en suis rendu compte car l’esprit saint me la montrer dans les résultats des chutes et aussi dans ses messages d’enseignements) Tout ce qu’ils savent dire, c’est raconter des choses sur eux-mêmes. Ce qu’ils ont fait, leurs exploits, leurs exploits pour le Seigneur : ils se lèvent à quatre heures du matin, ils se couchent à minuit pour méditer la Parole, ils font ceci, ils font cela, ils ont témoigné et aujourd’hui ils ont touché dix personnes. Il y a un moment pour témoigner, il y a un moment pour se taire. Ce qui fait la différence, c’est la motivation qui est dans notre cœur et c’est la conduite du Saint-Esprit. Nous devons demander le discernement au Seigneur. La conclusion du Seigneur, pour chacun de nous, c’est que bien souvent, nous parlons trop. Il vaudrait mieux apprendre à se taire davantage et apprendre à dire : « Seigneur, mets une garde à ma bouche et montre-moi si je dois ouvrir ou fermer ma bouche». En tout cas, si je l’ouvre, que ce soit pour dire quelque chose qui apporte vraiment à celui qui m’écoute. Que je ne multiplie pas les paroles pour rien. Regardez dans Ecclésiaste 9, aux versets 16 : « Et j’ai dit : la sagesse vaut mieux que la force. Cependant, la sagesse du pauvre est méprisée et ses paroles ne sont pas écoutées ». Ecoutez cette perle du verset 17 : « Les paroles des sages tranquillement écoutées (parce qu’elles ont été dites tranquillement) valent mieux que les cris de celui qui domine parmi les insensés ». Dans certaines réunions chrétiennes, on entend des cris et des hurlements, comme si la puissance spirituelle correspondait à la puissance de la voix qui sort de notre bouche. Il dit : « Les paroles des sages tranquillement écoutées valent mieux que les cris de celui qui domine au milieu des insensés ». Quand Jésus parlait devant vingt mille personnes à côté du lac de Génésareth, Il devait sûrement parler fort pour se faire entendre. Jésus parlait fort, mais Il n’était pas dans un état de surexcitation pour crier et hurler son discours. Je suis sûr que Jésus parlait d’une voix forte et claire, mais d’une voix calme, d’une belle voix. Ce n’est pas la peine de crier. Dans certaines réunions de délivrance où ceux qui chassaient les démons hurlaient comme des fous au point d’épouvanter par leurs hurlements les gens qui étaient là. On n’a pas besoin de crier. Si vraiment nous avons la foi et la puissance du Seigneur dans notre cœur, une simple parole dite calmement va faire partir le démon bien plus efficacement que tous ses cris. C’est comme nos prières. Si nous sommes dans une grande salle et qu’il faut nous faire entendre, nous
allons parler fort. Mais c’est une question de sagesse. Si nous nous lèves pour prier, nous n’avons pas besoin de hurler notre prière, de pousser un cri comme si Dieu était à un kilomètre, ou si nos frères étaient à cinq cents mètres de là. Nous allons leur écraser le tympan. Que chacun s’exprime avec sa personnalité ! Mais il y en a qui crient volontairement parce qu’ils ont envie d’être entendus à l’autre bout de la salle. Ils ont envie qu’on entende leurs prières, ils ont envie de se mettre en avant et ils crient. C’est de l’orgueil. C’est le désir de se faire remarquer. Dans Proverbes 27, au verset 2 : « Qu’un autre te loue et non ta bouche, un étranger et non tes lèvres ». Là aussi, c’est une exhortation très précise du Seigneur. S’il faut que nous soyons loués, il faut que ce soit un autre qui le fasse et non nous même . Ne parlons jamais de soi ni de nos exploits aux autres. C’est un peu dur à comprendre pour ceux qui ont un ministère puissant, qui font beaucoup de miracles, de signes et de prodiges. Il faut éviter la tentation de dire : « Vous savez, hier, j’ai prié pour un malade, il a été guéri », ou « Avant-hier, j’ai prié pour untel, il est ressuscité » etc., etc. Est-ce que nous voyons Jésus le faire une seule fois ? Jamais je n’ai vu Jésus rendre ce genre de témoignage sur Lui-même, dire par exemple : « Je suis allé à tel endroit, il y a tel jour, J’ai fait ceci, J’ai fait cela, J’ai vu Dieu agir ». Bien sûr, c’est Dieu qui agit, ce n’est pas moi, mais en attendant, nous sommes en train de raconter tout ce que nous avons fait. Jamais je n’ai vu Jésus faire cela une seule fois. Mais par contre, Il faisait les exploits sur place. Sur place, au moment où il avait un besoin devant Lui, un malade ou autre. Il ne racontait pas ce qu’Il avait fait avant, Il guérissait le malade sur place. Ce sont les autres qui racontaient ce qu’Il avait fait et qui glorifiaient Dieu. Agissons de la même manière. Si nous avons envie que l’on parle de nos exploits, faisons-les maintenant sans rien dire et ce sont les autres qui iront raconter ce que nous avons fait. C’est la Parole qui le dit : « Qu’un autre te loue et non tes lèvres » ! Si nous avons envie de raconter les grands exploits que Dieu fait aujourd’hui, racontons ceux du voisin. Disons : « Tiens, j’ai vu tel frère, j’ai vu telle sœur à telle réunion, à tel endroit. Il a prié et le malade a été guéri. C’était formidable ! » Nous serons en train de raconter ce que les autres ont fait et nous allons travailler pour le ministère de quelqu’un d’autre, pas pour le notre . C’est beaucoup plus sûr pour notre orgueil personnel. Ce n’est pas facile à faire. Je suis tombé dans ce piège souvent pour raconter telle et telle chose que Dieu avait faite ( et quelque fois par ma main) , mais après coup, le Saint-Esprit a mis le doigt dessus Mais est-ce que tu nous nous rendons pas compte qu’il y a une petite part de motivation pour nous mettre en avant ? » Si vraiment, nous sommes sûr et certain qu’il n’y a rien du moi et de la chair là-dedans et que nous sommes vraiment conduit par le Seigneur à le dire, disons-le parce que ce sera le Seigneur qui nous y aura conduit. Mais ! dans la plupart des cas, il y a une partie de motivation personnelle pour se mettre en avant et se faire remarquer. Cela arrive très souvent. La tentation est grande parce qu’on se dit dans son cœur : « Je vais glorifier Dieu en le disant ». Evidemment, cela glorifie aussi Dieu, mais en passant, nous nous glorifions aussi un peu nous-mêmes. Jésus est notre modèle, faisons comme Lui. Cela n’est pas dit par esprit de jugement parce qu’il n’y a que Dieu qui peut sonder les cœurs. Si nous entendons un frère ou une sœur raconter ses exploits, nous n’allons pas le juger, nous n’allons pas dire : « Il est orgueilleux ». Mais nous allons dire : « Seigneur, donne-moi le discernement pour voir s’il n’y a pas encore un peu d’orgueil là dedans ». C’est ce que nous allons demander au Seigneur. Si nous ne discernons aucun orgueil, nous dirai : « Bon, celui-là est en train de rendre simplement témoignage de ce que Dieu a fait par sa vie et je ne discerne aucun orgueil. Seigneur, cela me fait du bien, bénis-le et bénis-moi ». Mais très souvent, on discerne qu’il y a un petit peu de fierté et d’orgueil. Il y a quand même le désir de se mettre un peu en avant et de montrer que Dieu s’est bien servi de nous pour faire des belles choses. Ce n’était pas du cent pour cent pur, s’il y a un malade devant nous, préférons cent fois faire un miracle en son nom, ne rien dire, ne rien raconter de ce que nous avons fait hier, avant-hier ou il y a dix ans, préférons maintenant faire quelque chose pour le seigneur sans s’occuper de ce qui a été fait avant, et ce que nous faisons maintenant, nous allons le faire avec une pure motivation d’apporter sa bénédiction à quelqu’un qui en a besoin et puis nous n’en parlerons à personne ». Vous remarquez comment Paul agit dans les épîtres ? Paul avait accompli beaucoup de miracles, de signes et de prodiges et dans de très rares passages, il y fait allusion. Quelquefois d’un ton un peu moqueur, il dit : « Oui, il faut bien se glorifier. Je parle à la manière des hommes. Je n’oserais pas raconter tout ce que le Seigneur a fait par mes mains ». Il dit : « Je n’oserais pas en parler ». Mais il y fait allusion quand même. Il dit : « Le Seigneur a confirmé la Parole par des miracles et des prodiges ». Il le dit. Il n’y avait pas d’orgueil dans son cœur et c’est pour cette raison qu’il pouvait le dire. Mais il n’entre pas dans le détail. Je ne vois dans aucune épître Paul dire : « Bon, maintenant, je vais vous raconter en détail tout ce qui a été fait là à tel endroit, tel moment, tel jour. J’étais à Ephèse, là j’ai vu tel malade, je lui ai apporté »… Rien de tout cela, rien ! Jamais dans une seule des épîtres nous ne verrons Paul le dire. Même s’il confesse que Dieu a fait des miracles par ses mains, il le confesse en passant, pour oser dire avec force ce que Dieu avait accompli par son ministère d’apôtre. Mais il le faisait sans orgueil, et sans donner de détails. Il accomplissait là où il passait, les miracles au nom du Seigneur. Il dit : « J’aurais bien d’autres sujets de me glorifier, des miracles, des signes et des prodiges que Dieu a accomplis par ma main, mais je n’en parlerai pas. Au contraire, je me glorifierai de mes faiblesses, je me glorifierai des persécutions, des tribulations, des flagellations, des lapidations, des emprisonnements, des jeûnes ». Nous pouvons raconter cela. Ne nous louons pas nous-mêmes. Laissons les autres le faire, bien-aimé ; sinon ce sont souvent des paroles qui nous édifient pas et qui gênent ceux qui les écoutent. Une autre chose que le Seigneur n’aime pas, c’est la calomnie, et la diffusion des secrets. insistons là-dessus parce que c’est très important, c’est capital, c’est fondamental. Dans Proverbes 11, au verset 13, il est écrit : « Celui qui répand la calomnie dévoile les secrets. Mais celui qui a l’esprit fidèle lesgarde ». Si nous voulons avoir une parole qui ne nous condamne pas, gardons précieusement tous les secrets quinous sont confiés. Quelqu’un nous confie un secret ou fait une confession parce qu’il a le cœur lourd, neparlons pas de la confession catholique, mais parlons d’un frère ou d’une sœur qui vient nous parler, qui a besoin de répandre son cœur et qui dans le courant de la conversation nous dit : « Je vais te confesser ceci, te dire ça et ça… Cela ne va pas ». Il nous ouvre et déverse tout son cœur et nous, nous allons lui apporter une parole de la part de Dieu. Il nous a confié des secrets, il nous a fait confiance. Si après cela nous allons trouver une seule personne, même notre propre femme pour lui dire : « Ecoute, tu sais ce qu’untel m’a dit… Ne le dis à personne, surtout. Je ne veux partager cela qu’avec toi seule ». Mais le malheur, c’est que cette seule personne avec qui nous avons partagés ce secret, va le partager aussi avec une autre personne ! Elle va lui dire : « Je ne le partage qu’avec toi seul ». Effectivement, elle ne le dira à qu’à une seule personne. Mais cette seule personne avec qui elle a parlé, va aussi le dire à une autre personne. Quinze jours après, tout le monde le sait. Et le résultat, c’est que l’on n’aura plus confiance en toi. Plus tard si cette personne, avec le cœur lourd, a besoin de trouver quelqu’un pour garder son secret, elle n’ira plus nous trouver parce qu’elle sait que nous avons répandu son secret. Cela l’a blessée, lui a fait du mal et nous, nous sommes rendu inutilisable pour l’œuvre du Seigneur. Les gens ont besoin de parler à des hommes et des femmes à qui ils peuvent faire confiance. Ils sentent que ce sont des personnes qui n’iront pas raconter, même à leur meilleur ami, ce qu’ils lui auront dit, même à leur propre épouse pour prier ; sauf si la personne en question le demande et donne l’autorisation de le faire. Si nous posons la question à cette personne : « Ce que tu viens de me dire là, est-ce que tu m’autorises à le partager à des hommes et des femmes de confiance, que je connais être de confiance, avec qui je vais pouvoir
prier ? Parce que je sais que ces personnes-là ne le diront à personne. J’en suis sûr ». Si nous avons l’autorisation de la personne, nous pouvons y aller. Ou si elle nous dit : « Vas-y, parles-en ». A ce moment-là, nous pouvons y aller. Mais jamais nous n’iront trouver quelqu’un en disant : « Tu sais ce que quelqu’un m’a dit ? Viens, on va prier ensemble pour ce cas-là ». Et puis ça y est, toute son histoire sort, ça sort, ça sort ! disons plutôt : « Viens, nous allons prier ensemble pour une personne dont je ne te dirai pas le nom et qui m’a dit telle chose ». Mais nous ne dévoilerons pas son nom et nous allons bien faire attention à ne pas donner de détails qui permettent de la reconnaître. nous pouvons toujours dire : « Il y a une personne, je ne dirai même pas si c’est un homme ou une femme, ni où elle habite, où il habite, mais qui a partagé avec moi telle chose précise qui demande un soutien dans la prière ». Et là, nous allons lui demander de prier avec nous. Ne disons jamais rien de personne sans son accord personnel, direct. Sinon, c’est une calomnie, sinon la personne n’aura plus confiance en nous et nous serons catalogués dans son cœur comme le bavard à qui on ne dit rien. Donc, ne dévoilons pas les secrets. Si nous avons l’esprit fidèle, fidèle à Dieu et fidèle à notre ami ou à notre frère qui a osé se confier à nous, gardons-le pour nous. Enfermons-le dans notre cœur, prions pour cela ou partageons-le d’une manière anonyme, mais surtout, ne disons à personne ce qui s’est passé. « Celui qui méprise son prochain est dépourvu de sens, mais l’homme qui a de l’intelligence se tait ». Que de mal la langue a fait dans l’église ! Que de mal l’église a fait en laissant la langue parler ! La plupart des problèmes qui se passent dans les églises sont uniquement causés par la langue. vous ne l’avez pas remarqué ? Uniquement causés par la langue ! Calomnie, dispute, division, la langue est au milieu, bien en place. Dans 1 Pierre 3, au verset 10 : « Si quelqu’un veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses ». Donc, de toute forme de mal. Arrêtons de dire du mal des autres. Arrêtons de dire des paroles inutiles, négatives, ou des paroles calomnieuses, des paroles qui font du mal. Stop ! Si nous arrêtons, Dieu nous dit : « Tu vivras des jours heureux ». C’est Dieu qui le dit. Il dit même que nous allons pouvoir gagner ceux qui n’obéissent pas à Christ par notre silence. lisons juste un peu plus haut, au verset premier : « Femmes soyez de même (de même que Christ) soumises à vos maris afin que si quelques-uns uns n’obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leur femme en voyant votre manière de vivre ». soyons sûr que cela s’applique aussi aux maris qui ont une femme inconverti, cela ne s’applique pas seulement aux femmes. l’apôtre Pierre mentionnait les femmes parce qu’il y a beaucoup plus de femmes qui se convertissent que d’hommes. Il y a donc beaucoup plus de probabilités que des femmes converties aient des maris inconverti que l’inverse. Paul parle aux femmes converties : Si tu as un mari qui n’obéit pas, tu as eu l’occasion de lui parler, d’accord, tu lui as annoncé la Parole, c’est bien. Mais si tu vois qu’il résiste, la seule solution va être de te taire. Ne lui parle plus de Jésus, ne lui dis plus qu’il doit se convertir, ne lui cite plus un seul verset biblique. Ne lui dis plus qu’il fait mal. Ne lui dis plus : « Tu ne fais pas cela alors que tu sais que Jésus dit de le faire. Cela ne plaît pas au Seigneur que tu fasses ceci, ou que tu ne fasses pas cela ». Tu es en train de l’endurcir contre Dieu parce que Dieu dit : « C’est sans parole, par ta manière de vivre que tu vas le gagner », sans parole. La douceur de la langue est un arbre de vie. En plus, un peu plus bas, il nous dit : « Tu vivras des jours heureux ». la première chose : « Préserve ta langue du mal ». Le meilleur moyen de préserver sa langue du mal, la plupart du temps, c’est de nous taire si nous ne sommes pas sûr de pouvoir dire une bonne chose. Taisons-nous. La deuxième chose, c’est de mettre un frein à sa bouche. nous savons à quoi servent les freins ? Quand on pousse sur la pédale de frein, que se passe-t-il ? La voiture s’arrête. Le Seigneur dit qu’il n’y a qu’un seul endroit où nous devons mettre un frein dans notre corps, c’est la bouche. Dans le Psaumes 39 au verset premier, David dit : « Je disais, je veillerai sur mes voies de peur de pécher par ma langue ». Le péché le plus facile et le premier que nous commettons, c’est par la langue. Donc le premier endroit où il faut veiller, c’est notre bouche. « Je veillerai sur mes voies de peur de pécher par ma langue ». Si nous voulons veiller sur nos voies, veillons sur notre langue. « Je mettrai un frein à ma bouche tant que le méchant sera devant moi. Je suis resté muet, dans le silence. Je me suis tu quoique malheureux ». Le méchant était devant David, et alors David se taisait. Il y avait des moments où David avait parlé, mais là, le Seigneur avait dit : « Tais-toi. Le méchant est devant toi, mets un frein parce que tu sais très bien que ce qui va sortir ne va produire que de la dispute et de la colère, donc tais-toi. Tu as assez parlé. Je mettrai un frein à ta bouche sinon, c’est toi qui va pécher par ta langue ». Dans le Psaume 141, au verset 3, il est écrit : « Eternel, mets une garde à ma bouche et veille sur la porte de mes lèvres ». Il dit cela parce qu’il sait très bien que de lui-même, il ne va pas arriver à mettre un frein à sa bouche. Il en fait un sujet de prière, et il dit : « Eternel, veille Toi-même sur ma bouche, je T’en supplie ». Faisons cette prière au Seigneur, pour qu’il nous donne la capacité de contrôler notre bouche cette capacité. Dans Jacques 1, au verset 26, l’apôtre Jacques dit : « Si quelqu’un croit être religieux sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine ». Si nous croyons être un bon enfant de Dieu, une sœur ou un frère bien spirituel, et que nous n’arrivons pas à maîtriser notre bouche, nous nous trompons nous-mêmes. Ta religion est vaine, elle n’a servi à rien. Commence par maîtriser ta langue. Jacques 3, verset 8 nous dit : « La langue, aucun homme ne peut la dompter. C’est un mal qu’on ne peut réprimer, elle est pleine d’un venin mortel. Il ne faut pas mon frère, qu’il en soit ainsi ». Il nous dit que par nos propres forces, par nos propres résolutions, nous n’allons pas pouvoir maîtriser notre langue. Aucun homme n’a pu la maîtriser. Seul le Seigneur en nous, par son Esprit qui remplit nos cœurs par la Parole de Dieu, va nous permettre de maîtriser la langue. Nous devons en faire un sujet de prière en disant : « Seigneur, donne-moi la capacité de maîtriser ma langue par ta Parole et par ton Esprit. Par la foi en la puissance de Jésus, je vais y arriver ». Par la foi, et non par notre volonté. Aucun homme ne pourra maîtriser sa langue par sa volonté et par ses bonnes résolutions. Mais par la prière et par la foi, il le pourra, oui. Dans Proverbes 13 : 3, il est dit : « Celui qui veille sur sa bouche garde son âme et préserve son âme des angoisses ». Et dans Proverbes 21 : 23 : « Celui qui veille sur sa bouche veille sur son âme et préserve son âme des angoisses ». nous voulons préserver notre âme des angoisses ? Veillons sur notre bouche. Ensuite, quand nous ouvrons notre bouche, que ce soit uniquement pour prononcer des paroles de Dieu. C’est écrit dans 1 Pierre 4, au verset 11 : « Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu ». Si nous ouvrons notre bouche, que ce soit uniquement pour dire avec amour des paroles de Dieu. « Si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique ». Dieu ne nous demande pas de fermer toujours notre bouche et d’être toujours silencieux. Il nous demande d’ouvrir notre bouche et Lui la remplira de ses paroles. « Ouvre ta bouche et je la remplirai », dit Dieu. Pas nous avec nos paroles à nous. « Je la remplirai », dit Dieu. Alors ouvrons notre bouche, mais qu’il en sorte seulement des paroles du Seigneur parce que nous aurons rempli notre cœur des paroles du Seigneur. Dans Proverbes 10, au verset 11 : « La bouche du juste est une source de vie ». Le Seigneur nous dit : « Si tu utilises ta bouche (qui est un instrument tellement mauvais quelquefois !) pour mon service, elle sera un instrument merveilleux, une source de vie ». Jésus est la Parole. Il a tout créé par sa Parole, Il soutient le monde par sa Parole, Il guérit par sa Parole, Il délivre par sa Parole, Il fait tout par sa Parole qui vient d’un cœur rempli d’amour, de vérité et de grâce. Si nous sommes comme Jésus avec un cœur rempli d’amour, de vérité et de grâce, les paroles qui sortiront de notre bouche viendront du cœur du Seigneur. Ce seront des paroles de Dieu. Ce sera une source de vie ! Pour l’éternité ! Parce que ce sera Jésus qui va parler par notre bouche, que ce soit pour donner des paroles de Dieu, pour édifier, pour louer ou adorer le Seigneur ! Alors ne nous en privons pas. Ouvrons la bouche, louons, adorons et racontons les exploits du Seigneur. Que ce soit aussi pour défendre les pauvres et les opprimés. Ouvrons la bouche pour cela, oui. Défendons-les. Une autre occasion aussi pour ouvrir notre bouche : parler en langues. Si nous parlons en langues, nous parlons à Dieu et nous nous édifions. Là, nous sommes sûr que nous n’allons pas dire des propos malsains. Nous mettons notre langue entièrement au service du Seigneur. Plus nous allons passer de temps à utiliser notre langue au service du Seigneur en parlant en Esprit, en parlant en langues, plus nous allons faire du bien au Seigneur, à nous, et à l’Eglise. Voilà un bon moyen d’utiliser notre langue d’une manière qui plaît au Seigneur : en parlant dans une langue céleste que le Seigneur nous donne. Dans notre culte personnel, là où nous sommes seul devant Dieu, nous parlons en langues. terminons en en lisant 1 Timothée 4, au verset 12 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ! Mais sois un modèle pour les fidèles en paroles, en conduite, en amour, en Esprit, en foi, en pureté ». Voilà la conclusion de ce message. Voulons-nous être un modèle pour les autres ? Sois un modèle pour les fidèles. Nous voyons par quoi il commence ? « Soyons un modèle pour les fidèles en paroles, en conduite, en amour, en esprit, en foi, en pureté ». Il commence par la fin, puisque c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Si nous sommes un modèle en paroles, cela veut dire qu’il y a déjà eu un travail profond qui s’est fait dans notre cœur pour le nettoyer, le purifier de tout ce qui pourrait sortir en mauvaises paroles. Si nous sommes un modèle en paroles, cela veut dire que Jésus habite vraiment dans notre cœur. Si nous cherchons à être un modèle en paroles, cela va nous obliger à faire un travail profond dans notre cœur. Nous allons chercher le Seigneur pour que notre cœur soit purifié de tout ce qui sort si souvent en mauvaises paroles. Si nous sommes un modèle en paroles, cela veut dire que Jésus a travaillé par sa Parole dans notre cœur. Il a travaillé par sa Parole qui est une épée à double tranchant, pour tailler entre ce qui est charnel et ce qui est spirituel. Si la Parole du Seigneur, qui est une épée à double tranchant, a fait ce travail dans notre cœur pour éliminer ce qui est charnel et ne laisser que ce qui est spirituel, la parole qui sortira de notre bouche sera aussi une épée, comme l’épée qui sort de la bouche du Seigneur dans Apocalypse. Ce sera une épée qui donne la vie à tous ceux qui veulent la recevoir et une épée qui donne la mort à tous les ennemis du Seigneur. Nous le ferons comme le Seigneur. Nous serons comme sa bouche et c’est Dieu qui mettra ses paroles dans notre bouche. Alléluia !
voyons maintenant la parole ,car la parole ont la reçois et avec elle nous apprenons beaucoup de chose sur jésus , dieu , le saint esprit ….. mais il faut laMettre en pratique. Elle n’est pas là uniquement pour se contenter de l’écoute. Si nous savons ces choses, nous sommes heureux, pourvu que nous les pratiquions
L’idée que l’on se fait de Dieu conditionne notre manière de nous comporter sur la Terre. Dieu règne sur un trône éternel, mais il n’est pas un Dieu lointain, vengeur, qui passe son temps à nous épier pour surveiller tout ce qu’on va faire et nous donner un coup de Bible sur la tête chaque fois que nous nous en écartons. Certes, c’est un Dieu juste, saint, et il ne laissera rien passer. Il n’aime pas le péché, et il veut s’efforcer de l’enlever complètement de nos vies. Mais c’est un Dieu infiniment bon et agréable à fréquenter. Le Seigneur est la personne la plus merveilleuse qui soit. Il est le plus merveilleux, le plus glorieux, le plus miséricordieux, le plus agréable à connaître. Quand nous prenons l’habitude de fréquenter ce Dieu merveilleux, nous le connaissons de mieux en mieux, et notre vie change de plus en plus, parce qu’on apprend à connaître un Père merveilleux qui nous aide et qui veut nous faire du bien. Ma vie est entre les mains du Dieu bon et miséricordieux, qui prend compassion de mes faiblesses, qui va chercher à les corriger, à me faire avancer avec Lui, à me faire grandir à l’image de Jésus pour me rendre parfait. C’est ce Dieu-là qui nous aime ! Ce qui l’attriste, ce ne sont pas tellement nos faiblesses, c’est que notre cœur puisse être attaché à quelque chose ou à quelqu’un d’autre que Lui. Il sait très bien que nous sommes faibles, Il sait de quoi nous sommes faits, et Il est puissant pour nous changer, et nous rendre semblables à l’image de son Fils. Si nous sommes attachés à Jésus, au Cep, la sève, la vie, va continuer à passer en nous et à nous faire porter du fruit. Ce soir, j’aimerais vous parler de quelque chose d’important, c’est : « Mettre en pratique la Parole du Seigneur, et ne pas nous contenter de l’écouter. » Jésus disait à ses disciples : « Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:17). On pourrait passer notre vie à écouter des messages merveilleux, donnés par le Seigneur Lui-même. Sur cette terre, Jésus a passé trois ans et demi à prêcher et à parler à des grandes foules qui l’ont écouté ! Il leur disait des merveilles ! Tous ceux qui étaient venus pour écouter Jésus repartaient émerveillés des paroles et des œuvres qu’Il accomplissait. Certains ont dit : « Personne n’a parlé comme cet homme ! » Mais combien étaient là, auprès de la Croix ? Un tout petit nombre ! Combien étaient là, le jour de la Pentecôte ? Un tout petit nombre à côté des dizaines de milliers de personnes qui, en trois ans et demi l’ont écouté avec joie et avec plaisir. Peu de temps après que Jésus soit ressuscité, il est apparu à cinq cents personnes (1 Corinthiens 15:3-6). Quelques jours après, ils étaient seulement cent vingt, dans la chambre haute ! Où étaient passés les autres ? Ceux qui ont vraiment porté du fruit, ceux qui, le jour de la Pentecôte, étaient là pour recevoir le Saint-Esprit et partir à la conquête du monde, ce n’étaient pas ceux qui s’étaient contentés d’écouter la Parole, c’étaient ceux qui avaient persévéré pour la mettre en pratique, pour obéir au Seigneur. Eux seuls ont reçu une bénédiction merveilleuse, et ont pu la transmettre à d’autres. Il est important de comprendre qu’il ne suffit pas d’écouter la Parole, mais il faut la mettre en pratique, dans chacun des aspects de notre vie, pour que Jésus soit glorifié, et que nous portions davantage de fruits. Jésus parlait à la foule, sur la montagne des Oliviers, et nous lisons dans Matthieu 5:13-14 : « Vous êtes le sel de la terre … Vous êtes la lumière du monde ». Vous rendez-vous compte de ce que le Seigneur dit de nous ? Il nous est possible de dire : « Je suis le sel de la terre, je suis la lumière du monde », parce que Jésus dit que nous le sommes ! Ce n’est pas être orgueilleux que de le dire. Nous sommes la lumière du monde, qui brille dans les ténèbres, et cette lumière ne doit pas rester cachée. Au verset 16, regardez bien ce qu’il dit : « Que votre lumière (ce n’est pas la nôtre, c’est celle de Jésus que nous reflétons) luise ainsi devant les hommes, pour qu’ils voient vos bonnes œuvres ». Il ne dit pas : pour qu’ils entendent vos merveilleuses paroles, mais « Pour qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ». Nous voyons dans ce monde beaucoup d’œuvres différentes ; il y en a des bonnes et des mauvaises. Les seules œuvres bonnes sont celles qui sont inspirées et conduites par le Saint-Esprit. Et il a préparés ces œuvres bonnes pour nous, pour que nous les pratiquions. Et ceci afin que le Nom du Père qui est dans les Cieux soit glorifié. Nous glorifierons notre Père qui est dans les cieux seulement si nous mettons sa Parole en pratique. Cela ne sert à rien de l’écouter, de la répéter, de donner témoignage de la Parole, si nous ne la mettons pas en pratique.
Dans Matthieu 7:21, nous lisons : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux mais celui-là seul qui fait (pas qui dit, mais qui fait) la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom, et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (qui pratiquez le péché). Quand on laisse le péché se développer dans notre cœur, dans nos pensées, dans nos sentiments, il se traduit toujours par des actes. « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Matthieu 12:34 et Luc 6:45). Et quand la bouche parle, on la fait suivre d’une action. C’est ce qui nous remplit qui sort par notre bouche, et qu’on finit par appliquer, mettre en pratique. Donc si nous remplissons notre cœur de la Parole du Seigneur, parce que nous l’aimons, nous aurons le désir de la mettre en pratique. Nous lisons au verset 24 : « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis, et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent, qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée… les torrents sont venus, les vents ont soufflé… » (Matthieu 7:24-25). Tous les problèmes de la vie sont venus, mais la maison est restée solide, parce qu’elle était fondée sur le rocher. Ce verset dit que l’homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc, c’est celui qui a entendu la Parole, et qui l’a mise en pratique. Mais si la maison est bâtie sur de mauvaises fondations, elle va s’écrouler ! Nous lisons au verset 26 : « Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable » (Matthieu 7:26). Et cela ne servira à rien de bâtir avec de bons matériaux, si le fondement n’est pas bon. Ce verset dit que l’homme insensé avait bien entendu les paroles de Jésus, mais il ne les a pas mises en pratique. Celui qui ne met pas en pratique la Parole de Dieu va être attiré par le péché, qui finit toujours par conduire à la mort. « Le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Dans Jacques 1:22, nous lisons : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il est. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité ». L’auditeur oublieux, c’est celui qui ne met pas en pratique la Parole. Il l’a peut-être gardée dans sa mémoire, mais s’il ne l’a pas mise en pratique, il est oublieux. « mais se mettant à l’œuvre… ». Cela demande des efforts de mettre la Parole en pratique ! C’est un travail. « …celui-là sera heureux dans son activité ». Le Seigneur veut que nous soyons actifs pour mettre la Parole en pratique, actifs pour mettre en pratique ses commandements, qui se résument tout simplement dans ce que Jésus a dit à ses disciples : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée… Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:37-39). « C’est ici mon commandement, aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:12). Le Seigneur me demande de mettre en pratique la Parole dans mes actions quotidiennes, dans mes rapports avec ma femme, avec mon mari, avec mes enfants, avec mon frère, avec ma sœur, avec mon prochain. C’est facile de mettre en pratique la Parole vis-à-vis des personnes qui habitent à des milliers de kilomètres de chez soi. On est plein de bonnes intentions, on envoie des paquets, des cadeaux, des dons. Mais le Seigneur voit bien, si avec ton mari ou ta femme, ton frère, ta sœur, qui habite ici, avec toi, tu te comportes comme un mécréant. Et le Seigneur est avec nous partout. Il habite dans nos cœurs. Nous portons un trésor glorieux, la présence du Saint-Esprit dans un tabernacle humain, et le Saint-Esprit va partout avec nous, il voit tout ce que nous faisons. Il voit tout, et il nous aime quand même. Il est attristé, bien souvent par ce qu’il voit, mais il nous aime. Et il veut nous changer. Nous avons besoin de comprendre notre besoin de communion avec Jésus, pour qu’il nous change. Pour que nous puissions pratiquer ses œuvres comme il le veut. C’est trop facile de prêcher la foi seulement, mais il est dit : « la foi sans les œuvres est inutile » (Jacques 2:20). Personne n’entrera au Ciel par les œuvres sans la foi. Mais si tu as la foi, cela ne peut pas manquer de se voir dans les œuvres que tu fais. Si je regarde mes œuvres, je vois tout de suite si je suis dans la foi ou pas. Je m’écoute parler, je me vois agir. Je n’ai pas besoin d’être un grand prophète pour voir si je suis dans la foi ou pas. J’observe mes propres œuvres ! Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Est-ce que cela correspond à ce que Jésus veut que je fasse ? Je le sens très bien. Parfois, il faut qu’un frère, ou une sœur me dise : « Là, ça ne va pas », parce que je ne l’ai pas vu, mais la plupart du temps, je m’en rends compte, parce que le Saint-Esprit qui habite en moi me parle. Il est parfois attristé. Il me dit : « Tu vois, là, tu n’aurais pas dû agir comme cela. Tu n’aurais pas dû faire cette œuvre, ce n’est pas une œuvre de foi. Et pourquoi n’as-tu pas fait l’œuvre que j’avais préparée pour toi ? Tu savais très bien ce qu’il fallait faire, mais tu ne l’as pas fait. Repens-toi, et demande pardon pour que le Sang de Jésus efface cela, et que tu repartes, pour pratiquer les œuvres de Dieu, pour que les hommes le voient et soient attirés vers Jésus ». Dans Jacques 3:13, nous lisons : « Lequel d’entre vous est sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite, avec la douceur de la sagesse ». Nous devons être doux et humbles de cœur, comme Jésus. La violence est toujours associée à l’orgueil. Bien souvent nous sommes orgueilleux, par une parole, un geste, quelque chose de violent, de dur. Jésus est doux et patient avec nous. Même s’il est attristé, notre Seigneur est un Dieu de foi, il voit loin, il voit le travail que son Saint-Esprit est en train d’accomplir. Et il ne s’arrête pas à mes problèmes actuels. Cela ne le décourage pas. « Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite, avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer, et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas, ne mentez pas contre la vérité » Au verset 16 il est écrit : « Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions ». Il peut donc y avoir des œuvres justes, qui sont révélées par une bonne conduite, avec la douceur de la sagesse de Dieu, mais il peut aussi y avoir des mauvaises actions, qui sont le fruit d’un zèle amer. Dans Apocalypse 2 et 3, le Seigneur dit aux sept Eglises : « Je connais tes œuvres, je vois comment tu agis, je sais ce que tu fais ». Et à cinq de ces sept églises, il dit : « Repens-toi ! Je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu ». Parce qu’il sait que l’œuvre, c’est l’aboutissement final de tout ce que l’on a dans le cœur, sur nos lèvres, dans nos pensées. Tout cela va se matérialiser dans des œuvres, et Jésus va regarder les œuvres. Dans 1 Jean 2:29 nous lisons : « Si vous savez qu’il est juste (le Seigneur) reconnaissez que quiconque pratique la justice est né de lui ». On va donc reconnaître ceux qui sont nés de nouveau à leurs œuvres, à leurs actions concrètes, au fait qu’ils pratiquent la justice. Et l’on verra si je suis né de Dieu, par mes œuvres. Et si le Seigneur me montre certaines pratiques mauvaises, je vais m’attacher à les éliminer, par amour pour mon Seigneur. Dans 1 Jean 3:9 il est écrit : « Quiconque est né de Dieu, ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ». Jean vient de dire que celui qui est né de Dieu pratique la justice. Ici, il dit que celui qui est né de Dieu ne pratique pas le péché. Cela ne veut pas dire que l’on ne va jamais pécher. On peut pécher, et on pèche bien souvent, parce qu’on est faible et qu’on chute. Mais pratiquer le péché, c’est autre chose ! C’est faire, en permanence, alors qu’on sait très bien que c’est un péché, une action mauvaise, sans nous en repentir, sans s’arrêter ! Celui qui est né de Dieu, ne pratique pas le péché ! Si tu pratiques en permanence un péché et que tu le sais, est-ce que tu es né de Dieu ou pas ? Es-tu réellement passé par la nouvelle naissance ? Pose-toi sérieusement la question, car elle est vitale pour l’éternité. Jésus dit dans Luc 8:21 : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu
et qui la mettent en pratique ». Dans Actes 26:20 Paul dit au roi Agrippa : « J’ai prêché la repentance, et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance ».
Si nous avons tendance à tomber dans certaines mauvaises actions, c’est qu’au départ, la repentance n’a pas été suffisante quant à cette pratique-là. Sinon, si la repentance était réelle,
on ne le ferait plus. Parce qu’on aurait vraiment conscience de la blessure qu’on inflige au Seigneur quand on les pratique, alors qu’Il est là en nous, et qu’Il regarde ce que nous faisons. Si Jésus était physiquement présent à côté de moi, je me surveillerais sérieusement en permanence. Pourquoi est-ce qu’on ne le fait pas ? Parce qu’on oublie sa présence en nous. Dans Ephésiens 2:10, il est dit : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus- Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions ». Vous rendez-vous compte que Dieu, dans son amour, a prévu pour nous un plan merveilleux ? Une foule d’œuvres merveilleuses, qu’il a préparées dans sa pensée de Père. Il a préparé ces œuvres pour chacun de nous, et celles de chacun s’articulent avec les autres dans son plan parfait. Toutes ces œuvres, jusqu’au moindre détail, sont prêtes dans le cœur du Père. Et il nous demande d’entrer dans ces œuvres pour les pratiquer. Notre justification, et la vie chrétienne correspondante, passent par l’écoute de la Parole, qui donne la foi, et cette foi débouche sur la pratique des œuvres correspondantes. Et nous devons continuellement nous examiner pour voir si nous sommes dans la foi, comme le dit Paul : « Examinez vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes » (2 Corinthiens 13:5). Le meilleur moyen de m’examiner, c’est de voir mes œuvres. Je m’observe ! Observons-nous, bien-aimés, du matin au soir ! Quand nous nous levons, qu’il y ait quelque part en nous, une partie de nous-mêmes qui nous observe. Qu’est-ce qu’on commence par faire dès le lever ? Est-ce qu’on est grincheux ? Est-ce qu’on commence à rouspéter parce que ça ne va pas ? Parce que le petit déjeuner n’est pas prêt, parce qu’il pleut, … On s’observe ! Et nous devons être capables de dire si ces œuvres-là sont bonnes ou mauvaises. Est-ce que ce sont des œuvres que notre bon Père céleste a préparées pour nous ? Ou est-ce que ce sont des œuvres de la chair qui commencent à se manifester? Dans Jacques 2:17-20 nous lisons : « Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : toi, tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres… Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? » Et au verset 22, il est écrit au sujet d’Abraham : « La foi agissait avec ses œuvres, et par ses œuvres, la foi fut rendue parfaite ». Lorsque je lis que la foi agissait avec ses œuvres, je comprends que la foi agit par le moyen de nos œuvres, ainsi qu’il est dit : « La foi est agissante par l’amour » (Galates 5:6). Le fait d’avoir la foi doit se traduire par une action correspondante. J’observe mes actions pour savoir si je suis dans la foi. Et lorsque je lis que « par ses œuvres, la foi fut rendue parfaite », je comprends que les œuvres que je vais faire vont augmenter ma foi, et ainsi la rendre parfaite. Le fait de pratiquer ces bonnes œuvres, cela va, en retour, avoir un effet sur ma foi, pour la perfectionner. C’est un cycle de perfectionnement : la Parole de Dieu qui me donne un commandement à observer, me donne la foi pour obéir, et le fait de mettre en pratique la Parole perfectionne ma foi. Finalement, nous pourrons dire comme Jésus, dans Jean 10:25 : « Les œuvres que je fais, au nom de mon Père, rendent témoignage de moi ». C’est vrai aussi pour nous : les œuvres que nous faisons rendent témoignage de ce que nous sommes. Et si les œuvres que nous faisons sont celles de Jésus, nous pourrons dire : « Les œuvres que je fais, par le Seigneur qui habite en moi, rendent témoignage de Jésus ! Elles rendent témoignage de moi, parce qu’elles montrent que je suis obéissant, mais elles rendent témoignage de Jésus, parce que ce sont les œuvres du Père, qui s’expriment dans ma vie. » Est-ce que nos œuvres rendent témoignage de Jésus dans notre vie ? Où est-ce qu’elles rendent témoignage de notre incrédulité, de notre rébellion à la Parole, de notre désobéissance ? Ce sont nos œuvres qui rendent témoignage ! Alors si nous ne mettons pas la Parole de Dieu en pratique, il en résultera la ruine et la perdition. Je ne parle pas de chute occasionnelle, et dont nous nous repentons. Je parle de la mise réelle en pratique de la Parole, chaque fois que nous l’entendons, chaque fois que nous recevons un enseignement, une lumière, que le Saint-Esprit nous révèle ce qu’Il veut faire en nous. Nous devons commencer à prier d’abord pour que cette Parole pénètre dans nos cœurs, que nous soyons vraiment imprégnés de cette Parole dans nos cœurs, qu’elle nous remplisse, et que nous la mettions en pratique dans nos œuvres ! Et si nous ne le faisons pas, nous risquons un jour de nous entendre dire par le Seigneur : « Eloignez-vous de moi, je ne vous ai jamais connus, vous qui pratiquez le péché » ! Cela peut être un seul péché que tu continues à commettre de manière constante. Par exemple, un pasteur qui serait exemplaire dans l’exercice de son ministère, mais qui conserverait une liaison adultère avec une jeune femme de façon cachée, sans se repentir et se détourner de son péché, ne pourra pas entrer dans le royaume de Dieu, il verra la porte du Ciel fermée ! Je prends cet exemple, mais il peut y en avoir beaucoup d’autres. Judas puisait dans la caisse des disciples de Jésus, et il mentait, alors qu’il avait accompli de grands miracles ! Les disciples avaient tous été envoyés avec la puissance de Jésus pour chasser les démons, guérir les malades, et Judas était l’un d’eux ! Mais plus tard, Judas est appelé le fils de la perdition. Je voudrais insister sur la manière de pratiquer les bonnes œuvres que Dieu nous a préparées. Quand Jésus nous demande de mettre en pratique la Parole, il ne s’agit pas de mettre en pratique d’une manière légaliste et formelle. Il faut d’abord remplir nos cœurs de la Parole et du Saint-Esprit. Ensuite, par la puissance du Saint-Esprit, je mets ma vie à la disposition du Seigneur, et son Esprit me fait produire les œuvres de justice. Le Seigneur a besoin de ma collaboration, de ma volonté, de ma coopération, de mon travail. Je suis dans la foi, et je mets ma volonté au service du Seigneur. Ce n’est pas par ma volonté seulement que je pratique les bonnes œuvres. J’ai imprégné mon cœur de la Parole, et, par la foi, je crois qu’il me donne la force de recevoir, et d’obéir à cette Parole. Il y a des frères, ou des sœurs, qui s’efforcent d’obéir à la Parole de Dieu dans de nombreux domaines de leur vie, mais sur un point, ils sont continuellement rebelles et désobéissants. Cela peut être le cas, par exemple, d’un frère qui aurait un ministère dans l’église, qui pratiquerait beaucoup de bonnes œuvres dans l’église, et qui, à la maison, est vraiment méchant avec son épouse. Il la maltraite en parole, en gestes, alors que devant l’église, c’est un frère parfait. Mais le Seigneur voit tout ! Cela peut être le cas aussi d’une femme qui, dans l’église, serait zélée pour accomplir beaucoup de bonnes œuvres alors qu’à la maison, elle est entièrement rebelle à son époux. Elle porte le voile à l’église comme signe de l’autorité dont elle dépend. Mais il faut que cela corresponde aussi à une véritable obéissance de cœur, mise en pratique, et à un engagement d’obéir ! Ce n’est pas parce qu’une femme met le voile qu’elle est parvenue à la perfection dans l’obéissance. Une femme met le voile parce qu’elle désire montrer au Seigneur qu’elle veut Lui obéir, et obéir aussi à son mari ! Il est facile de mettre la Parole en pratique de l’extérieur, en apparence, comme on le voit chez ceux qui se conduisent avec l’esprit des Pharisiens, comme on le voit dans les églises légalistes, qui dictent de nombreuses règles, des règles que chacun va s’efforcer de mettre en pratique d’une manière extérieure. Tout comme les Pharisiens, dont l’extérieur était parfait, mais l’intérieur était comme des cadavres ! Voyez ce que Jésus disait aux Pharisiens de son temps, dans Matthieu 23:25-27 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et qu’au dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance. Pharisien aveugle ! nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat, afin que l’extérieur aussi devienne net. Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés ». Dans Galates 3:11-12, il est écrit : « Que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne procède pas de la foi; mais elle dit : Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles ». Personne ne peut être justifié devant Dieu par la loi, c’est-à-dire par la manière légaliste de mettre la Parole de Dieu en pratique. Cette manière légaliste consiste à se dire : « On m’a dit qu’il fallait faire ceci, alors je le fais parce qu’il faut bien le faire, mais ce n’est pas de gaîté de cœur que je le fais, je m’en passerais volontiers ! » En réalité, l’extérieur parait changé, mais le cœur n’est pas changé. Cela, c’est la loi. Mettre la loi en pratique n’a jamais amené quelqu’un à la perfection, ni justifié personne. Paul dit que cela est évident : « Que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident » « Le juste vivra par la foi ». C’est la foi qui permet d’accéder à la justice de Dieu, et ensuite celui qui est justifié vit par sa foi. « Or, la loi ne procède pas de la foi, mais elle dit : celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles » Du temps de la loi, les Juifs étaient sous une moins bonne alliance qu’aujourd’hui, et le Seigneur demandait seulement la mise en pratique de commandements auxquels il fallait obéir. Mais pour nous qui sommes sous la nouvelle alliance, c’est complètement différent ! La loi, elle, n’a pas changé. Elle est devenue meilleure, encore plus exigeante que l’ancienne. Mais ce qui a changé, c’est notre cœur. Dans Ezéchiel 36:27, il est dit : « Je mettrai mon esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois ». Maintenant le Seigneur a mis en nous son Esprit pour que nous obéissions de cœur à sa Parole. C’est le grand changement ! Avant, les Juifs ne le pouvaient pas, leur cœur n’était pas changé ! Ils n’étaient pas passés par la nouvelle naissance. Ils ne faisaient pas partie de l’Eglise régénérée par le Sang de Jésus, remplie du Saint-Esprit. Ils ne faisaient pas partie de l’Epouse du Seigneur ! Ils avaient une loi terrible, qui est une bonne loi, donnée par Dieu comme un précepteur pour les amener à l’obéissance. Mais leur cœur n’était pas changé par la loi. Le cœur n’est changé que par la foi en Jésus-Christ et par la repentance, lorsqu’on accepte Jésus comme Sauveur et Seigneur ; lorsqu’on demande pardon, lorsqu’on reçoit son Sang précieux. Son Esprit change notre cœur, et on va être prêt à obéir de cœur, par amour pour Jésus, parce qu’il a mis son Esprit en nous. Quand nous avons le Saint-Esprit en nous, cela ne va pas nous empêcher d’obéir, au contraire, cela va nous pousser à l’obéissance. L’Esprit qui nous fait dire : « Abbas, Père », nous pousse à l’obéissance, à la repentance. A l’obéissance de cœur, parce qu’on sait ce que notre désobéissance a coûté au Seigneur Jésus. Notre désobéissance a coûté la vie au Seigneur, a coûté des souffrances terribles. Adam et Eve ont désobéi, parce qu’ils n’ont pas mis la Parole de Dieu en pratique, et la mort est entrée dans le monde. La mort entre chaque fois que nous ne mettons pas la Parole de Dieu en pratique. Mais Jésus a été obéissant jusqu’à la mort, et par son obéissance, il nous donne la vie. Notre cœur est alors changé, on reçoit l’Esprit du Seigneur, et on commence à obéir au Seigneur dans tous ses commandements. Quand on est rempli de l’amour du Seigneur, ses commandements ne sont pas difficiles. « L’amour de Dieu consiste à garder ses commandements, et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:3). Quand notre cœur est rempli de la présence du Seigneur et de son amour, et de son Esprit, c’est une joie d’obéir ! Alors que si notre cœur n’est pas changé, c’est un lourd fardeau de devoir obéir ! Quel poids
insupportable ! Notre manque de paix est toujours causé par notre manque d’obéissance. Quand on n’obéit pas, on n’est pas dans la paix. Alors, comme on se sent un peu coupable, on va s’imposer une loi, mais notre cœur n’est pas dans la paix. Dans Galates 2:16 il est écrit : « Sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi ». Et au verset 20, il dira : « Si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ! Et si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu ». Les bonnes actions que je pourrai faire seront le résultat de ma foi au Fils de Dieu, qui a tout acquis pour moi. Rappelez-vous que Paul dit de Jésus qu’Il a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. « C’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1:30). Il a donc été fait pour moi sanctification. La sanctification, c’est l’obéissance ! Quand on obéit, on se sanctifie. Il ne peut pas y avoir de sanctification sans obéissance. Et il ne peut pas y avoir obéissance sans sanctification. Jésus a été fait, pour moi, sanctification, rédemption. Si je laisse la Croix faire son œuvre en moi, Jésus, qui habite en moi, va prendre les rennes de ma vie, et je vais produire les œuvres de Jésus, parce qu’il est le maître dans ma vie. Mais Jésus ne peut pas le faire sans que moi je le veuille. Il ne va pas violer ma volonté. Mais il va le faire si je me suis entièrement consacré à Lui pour qu’il le fasse. C’est notre cœur qui doit être changé ! On ne peut pas être obéissant, si notre cœur n’est pas profondément changé. Sinon, c’est encore du légalisme. Dans Apocalypse 2:2-5 nous lisons : « Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance ». L’église d’Ephèse faisait beaucoup d’œuvres et beaucoup de travail ; il y a beaucoup d’églises de ce type, pleines d’activités : évangélisation, club d’enfants, rencontres des hommes, rencontres des dames, théâtre, etc. Mais est-ce que c’est bien le Saint-Esprit qui a inspiré tout cela ? « Je sais que tu ne peux supporter les méchants, que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs, que tu as de la persévérance, que tu as souffert à cause de mon nom, que tu ne t’es pas lassé ». Beaucoup d’églises aimeraient bien recevoir autant de compliments du Seigneur. « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour, Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes ». Voilà ce qui doit alimenter notre obéissance ! Nos bonnes œuvres ! Notre premier amour pour Jésus. Cela veut dire l’amour pour Jésus en premier dans ma vie. Toi en premier, Seigneur. Et Jésus disait à l’église d’Ephèse : Tu as abandonné l’amour exclusif, l’amour premier, l’amour total, que tu avais pour moi. Et si tu n’as pas cet amour pour moi, comment peux-tu m’obéir ? « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21). Si cet amour premier est dans mon cœur, je vais garder les commandements de Jésus, et je vais m’efforcer de les mettre en pratique, par amour pour Lui. Là, c’était le problème de l’Eglise d’Ephèse, et Jésus disait : Tu as abandonné ton premier amour ! Souviens-toi d’où tu es tombé ! Reviens au point de départ, repens-toi et pratique tes premières œuvres. Tu ne pratiques plus les œuvres que tu faisais avant. Je connais tes œuvres, maintenant. Elles paraissent bonnes, mais elles n’ont pas de valeur pour moi. Toutes ces œuvres sont peut-être très évangéliques, très spirituelles, très nombreuses, très bonnes en apparence, mais pour Jésus, elles ne valent rien ! Parce qu’elles ne découlent pas d’un amour total pour Lui, et d’une obéissance de cœur à sa Parole. Jésus n’a que faire de ces œuvres et il dit : Repens-toi ! Sinon, je viendrai à toi et j’ôterai ton chandelier ! C’est terrible, ce jugement ! Cela pourrait être une église très prospère, qui grandit, qui passe de cinq cents à mille personnes en un an, et on dit : « Oh, combien Dieu bénit cette église ! » Mais Jésus a retiré le chandelier. L’onction n’y est plus ! Le réveil est parti ! Il ne reste que des œuvres mortes. L’appel du Seigneur est un appel plein d’amour ! Il n’est pas là pour terrasser cette église et l’anéantir, mais avec sa voix pleine de douceur, il lui dit : « Repens-toi. Arrête-toi ! » Mais il y a beaucoup d’églises qui sont tellement engagées dans des programmes, qu’elles ne peuvent plus s’arrêter. Il y a une force d’inertie qui les pousse. Il faudrait qu’elles arrêtent tout. Qu’elles mettent les pendules à zéro. Qu’on se replace devant le Seigneur en disant : » Pardon, Seigneur ! Nous n’avons fait que des œuvres mortes, pardon ! Nous revenons à notre premier amour ! Quelles sont tes œuvres, notre Père, maintenant ? Quelles sont les bonnes œuvres que Tu as préparées, qui vont subsister, qui vont passer au travers du feu du jugement devant le Trône de Christ ? Toutes nos œuvres seront jugées par le feu, et si nous avons construit avec du chaume, du bois, de la paille, ça sera brûlé ? Nous serons sauvés, nous passerons au travers du feu, mais nos œuvres seront brûlées. Celles qui ont été faites dans l’amour du Seigneur et conduites par son Esprit, vont subsister ! Et nous recevrons notre récompense ! « Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense. Pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:12-15). Dans Apocalypse 22:1, nous lisons : « Il me montra un fleuve d’eau de la vie ! » C’est dans ce fleuve qu’il faut être immergé en permanence. Le fleuve d’eau de la vie du Saint-Esprit. Ah, quand ce fleuve-là nous saisit et nous remplit ! Quelles œuvres ! « Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 28-29). « Il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, se trouvait un arbre de vie produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. Il n’y aura plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:1-5). Rendant son fruit chaque mois ! C’est l’image des fruits merveilleux que doivent aussi produire nos vies en permanence quand elles sont enracinées auprès de ce fleuve de vie qu’est Jésus-Christ. Il n’y aura plus de malédiction, plus d’anathème. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs le serviront, et verront sa face et son nom sera sur leur front. Il n’y aura plus de nuit. Ils n’auront besoin ni de lampe, ni de lumière, parce ce que le Seigneur leur Dieu les éclairera. Que ce temps-là vienne vite, Seigneur Jésus ! Viens, Seigneur, nous enlever dans ce royaume céleste ! Et après avoir donné à Jean cette vision glorieuse, Jésus dit, au verset 10 : « Le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore ». C’est comme si Jésus disait : « Tu veux te souiller dans ton péché, vas-y ! Tu ne veux pas t’arrêter et te repentir, souille toi encore ! Mais sache qu’il y aura un prix à payer pour cela : les portes du Ciel te seront fermées ». Et remarquez ce qu’il dit là : « Que le juste pratique encore la justice ». Il ne dit pas que le juste ne fasse rien, et qu’il reste satisfait de sa condition de juste ! En fait, il dit que le juste doit mettre en action des œuvres de justice, dans la persévérance. Il doit pratiquer la justice. « Et que celui qui est saint se sanctifie encore ». Nous allons nous sanctifier en mettant la Parole en pratique. Alors cessons de pratiquer de mauvaises œuvres. Arrêtons-nous, par la repentance sincère devant le Seigneur. Si quelqu’un me dit : « Moi, je n’arrive pas à me repentir », je lui dis : « En fait, tu ne veux pas réellement te repentir, parce que ce n’est pas une question de savoir si tu peux te repentir par tes forces, il suffit d’accepter la repentance que Dieu te propose de t’offrir gratuitement, sans aucun autre effort que l’accepter ». Paul disait au début de l’épître aux Romains : « Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Romains 2:4). Ouvre ton cœur et le Saint-Esprit te donne la repentance. Ne dis pas : « Je ne peux pas ! » Reconnais plutôt que tu ne veux pas ! Si tu le veux, Dieu te donnera la repentance et tu changeras ! Parce que c’est l’amour de Dieu qui nous pousse à la repentance. Dès que tu vois une mauvaise œuvre dans ta vie, une mauvaise habitude, de mauvaises paroles, de mauvaises actions que tu continues à pratiquer, alors place-toi devant Jésus sincèrement et dis : « Pardon, Seigneur, je veux être rempli de ton Esprit, de ta vie, de ta Parole pour la mettre en pratique. J’ai besoin de ta grâce, pardonne-moi, Seigneur ! » Et il est merveilleux, il le fait ! Il me sanctifie par son Sang, il me relève, il me prend la main, il me fait avancer avec lui. Garde les yeux sur Jésus, reste attaché au Cep, et sa vie va te changer. Et tu vas pouvoir pratiquer de bonnes œuvres. Pratiques-en toujours davantage, jusqu’au jour où Jésus viendra te prendre. « Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent » (Apocalypse 14:13) Seigneur, que mon oreille ne se contente pas d’écouter, mais que ce que j’écoute puisse entrer toujours plus dans mon cœur, pour que je le mette aussitôt en pratique. Et je te demande la grâce de me montrer par ton Saint-Esprit chaque fois que je ne pratique pas tes œuvres. Que ma conscience ne soit pas endurcie, au point de ne pas écouter ta voix, mais qu’elle soit souple, qu’elle soit légère. Qu’elle soit ouverte à l’action de ton Esprit, pour que je puisse entendre ta voix qui m’avertit, qui me montre le chemin. Seigneur, que nous soyons dociles entre tes mains et que tu puisses te réjouir de nous voir mettre en pratique ta Parole pour que tu sois glorifié. Que ton nom soit glorifié et que les hommes voient tes œuvres au travers de nous : les œuvres de Jésus-Christ. Seigneur, que nos œuvres soient justes et bonnes devant toi, parce qu’elles nous suivront jusque dans l’éternité. Alors Père, aide nous, fais une pleine lumière, bénis nos frères, nos sœurs, ton Eglise tout entière, pour que ton Epouse se prépare et soit sans ride ni tache le jour où tu vas venir, Seigneur Jésus. Tu le sais, ton Epouse t’attend et te dit : Viens Seigneur Jésus, viens ! Amen.
Vous lisez à plusieurs reprise le mot saint esprit ! le saint esprit, l’esprit saint de dieu Le saint esprit est présent constamment pour que nos pensées soit bien alimentées et que sa parole véhicule bien dans notre esprit ( et ceci par la foi ) le Saint-Esprit nous transforme de l’intérieur
Ephésiens 4 verset 17 et les quelques versets suivants, vont introduire ce message .
« Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus marcher comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées ». (Donc, il dit bien aux Chrétiens qu’il est possible de marcher comme des païens puisqu’il les met en garde de ne pas le faire. Si c’était rigoureusement impossible, il ne nous adresserait pas cette exhortation). « Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. Ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute espèce d’impureté jointe à la cupidité. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, (le « si du moins » me paraît important) et si, (encore un « si ») conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en lui que vous avez été instruits à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité ».
Alors, nous voyions combien c’est important, puisque nous sommes nés de nouveau, et que nous sommes en Christ des nouvelles créations, de pouvoir marcher dans cette création nouvelle qu’Il a faite pour nous. Il ne s’agit pas simplement de recevoir mon salut et la rémission de mes péchés par la foi en Christ et puis de dire : Bon, maintenant on arrête là et on attend le retour du Seigneur, c’est fini pour moi sur cette terre, j’ai le pardon de mes péchés, c’est déjà énorme, j’ai la porte du ciel qui est ouverte, merci Seigneur. Mais comment je vais vivre maintenant sur cette terre ? Paul dit bien : Faites bien attention de ne pas vivre comme les païens. Pourquoi est-ce qu’ils vivent comme ça ? Il dit : Ils ont l’intelligence obscurcie, étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux et à cause de l’endurcissement de leur cœur. Tout cela se suit ; donc la cause première de leur dissolution, c’est que leur cœur est endurci. Et parce que leur cœur est endurci, ils sont dans l’ignorance. Et parce qu’ils sont dans l’ignorance, ils sont étrangers à la vie de Dieu. Ils ont l’intelligence obscurcie. Il ne parle pas de leur esprit, là, il parle de leur intelligence, de l’ignorance ; donc de la connaissance spirituelle qu’ils peuvent avoir et il ramène tout à l’état de leur cœur. Il dit : parce que leur cœur est endurci, tout le reste va dans le mauvais sens ; leur intelligence est obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu. Donc, s’il met en garde les Chrétiens, c’est que, beaucoup de Chrétiens peuvent avoir au fond d’eux-mêmes, dans leur esprit, la nouvelle naissance et la vie de Dieu, mais parce que les autres conditions n’ont pas été remplies, parce qu’ils sont dans l’ignorance, parce qu’ils ont l’intelligence obscurcie, ils risquent de passer à côté, dans leur vie quotidienne pratique, de tout ce que la vie de Christ peut leur amener. Et cette vie est comme confinée, elle est restée en eux, dans leur esprit et elle n’arrive pas à s’exprimer pleinement dans leur vie quotidienne, dans leur intelligence, dans leur comportement, dans leurs actes. Il y a quelque chose qui reste là, enfoncé, enfoui. Et remarquez bien qu’il ramène tout à l’état du cœur, parce que leur cœur est endurci. Alors qu’est-ce que c’est le cœur ? Personnellement, je pense que c’est l’esprit, la partie intérieure de l’être qui communique à notre intelligence les révélations du Seigneur et c’est parce que ce qui est communiqué à notre esprit se trouve révélé à notre intelligence, que nous arrivons à le comprendre et que notre entendement est éclairé. Donc, nous recevons dans notre esprit une vie nouvelle, mais ensuite, il faut que cette vie passe dans notre âme, et dans notre corps. L’âme, ce sont les pensées, c’est l’intelligence, les sentiments. Donc, il faut que cette vie ne reste pas confinée dans l’esprit, qu’elle puisse être transférée dans notre intelligence pour que l’on ait l’intelligence spirituelle éveillée, que l’on puisse comprendre et que l’on puisse prendre des décisions conformes à cette vie qui est en nous. Ce n’est pas donc, simplement une question de volonté comme feraient les païens en disant ; bon, les païens on leur met une série de commandements : Tu feras ci, tu ne feras pas cela. Ils écoutent, et ils obéissent plus ou moins, mais enfin, ils prennent une décision de leur volonté simplement pour essayer de conformer leur vie à des commandements extérieurs qu’on leur donne. C’est comme cela que fonctionne la loi des hommes ; on a une chambre des députés qui vote des lois,ensuite, tu as tout un système qui les met en application. Les païens écoutent, et ils disent : bon, j’aientendu ça, il va falloir que j’essaye de le faire, en accord avec ces lois, et donc, ils font jouer leurvolonté à partir de là, parce qu’ils savent qu’il y a un contrôle et qu’il y a des châtiments. Mais ce n’estpas comme cela, que nous, le Seigneur nous demande de vivre. Il ne met pas devant nous sa loi pourque nous puissions simplement la comprendre de l’extérieur, faire un acte de volonté pour essayer dela suivre. Il met en nous Sa vie dans notre esprit et Il veut que cette vie s’exprime dans notreintelligence, notre âme et que nous puissions comprendre dans notre intelligence, par l’action du Saint-Esprit, ce que Dieu nous a donné dans notre esprit : toute la révélation de la Parole, de l’œuvre de laCroix, de Jésus, pour qu’à partir de là, ayant reçu l’illumination du Saint-Esprit, non seulement dansl’esprit, mais dans notre intelligence, on puisse comprendre toutes ces choses, parce que l’on a besoinde les comprendre, pour avoir la foi. La foi vient de ce que l’on entend, qui vient de la Parole de Dieu, ça revient finalement, à l’état de nos cœurs . Si nous avons le cœur endurci en écoutant la Parole, nous allons écouter, peut-être comprendre, avec notreintelligence, mais comme ça ne rentre pas dans le fond de nos cœurs , ça ne va pas produirel’illumination qui va nous permettre de recevoir la vie du Seigneur. Et c’est la raison pour laquelle, quandnous nous approchons du Seigneur, quand nous nous approchons de Sa Parole, que ce soit pourl’étudier personnellement, ou que ce soit pour écouter un message, on doit évidemment, vérifier etdemander au Seigneur qu’Il nous donne le discernement pour savoir si ce qu’on entend est bienconforme à Sa Parole.Donc, il nous faut une connaissance personnelle de la Parole, mais plus que cela ; il y a des gens quisont farcis de la connaissance de la Parole, mais cela reste intellectuel, cela reste quelque chose qui nepasse pas dans leur vie pratique et courante, parce que, ce n’est pas descendu au niveau du cœur. Il y aquelque part une résistance au Seigneur. Je n’ose pas employer le mot de rébellion, mais, en fait, c’estcela. C’est un cœur endurci, donc, c’est comme si on disait : Seigneur, je veux bien recevoir ta lumièredans mon intelligence, la comprendre, mais pour qu’elle illumine le moteur de mon cœur, et qu’ellepuisse ensuite me donner la force de prendre des décisions conformes à ta vie ; cela ne passe pas ; lecœur est endurci. Nous devons nous approcher avec un cœur tendre, du Seigneur ; un cœur d’enfant,en disant : Seigneur, je veux t’obéir, je veux marcher avec Toi ; pour cela, j’ai besoin d’avoir monintelligence éclairée, j’ai besoin de ne plus marcher dans l’obscurcissement de l’intelligence, qui étaitle mien quand j’étais païen. J’ai besoin de ne plus être ignorant à ta vie, j’ai besoin d’avoir la pleinerévélation de ta lumière dans mon cœur, et c’est donc une attitude humble et soumise qui me pousse àvenir vers Toi. Un cœur humble et soumis, comme Jésus le dit dans la parabole du semeur, un cœurhonnête et bon.Un cœur honnête et bon qui dit : Seigneur, je veux que ta semence soit plantée en moi, parce que,selon l’état de mon cœur, cette semence va pouvoir passer pleinement, dans ma compréhensionspirituelle et de là, elle va passer à ma volonté. Quand nous prenons des décisions pour Jésus, dans notre viede tous les jours, nous faisons jouer notre volonté. Si nous décidons de faire ou de ne pas faire telle chose, nous faisonsjouer notre volonté. Mais il faut que cette volonté s’appuie sur ma ( ta) foi ; si c’est la volonté seule, ça ne va pas marcher. Et si cette volonté découle d’une révélation de la parole dans mon cœur, qui va donc stimuler ma foi, je vais pouvoir brancher ma volonté sur ma foi et vivre conformément à la Parole. La volonté toute seule ne sert à rien, mais si j’ai reçu par l’illumination, par un cœur honnête et bon, si mon cœur a reçu l’illumination de la parole ; de là le Saint-Esprit va la faire passer dans mon intelligence, mais cela viendra du cœur. Et de l’intelligence, je vais pouvoir utiliser ma volonté pour prendre des décisions qui vont montrer que j’ai la foi : C’est cela que Jésus appelle les œuvres. La foi sans les œuvres n’est pas la foi, mais pour faire une œuvre, il faut la volonté, et une volonté qui s’appuie sur la foi. Tout par la foi, et puis à partir de là, je prends la décision, je ne reste pas passif. Si j’ai la foi, je prends forcément une décision conforme à ma foi. Si je crois que le sang de Jésus-Christ purifie vraiment de tout péché et quand je confesse mes péchés, que j’ai un plein pardon par la puissance du Sang, et bien, je vais recevoir l’illumination dans mon cœur, dans mon intelligence et je prendrai ensuite des décisions, et je ferai des actions conformes à ce que je crois. Si je crois pleinement que Dieu m’a pardonné, je ne vais pas recommencer à me plaindre devant Lui, à confesser de nouveau mon péché devant Dieu et devant les autres, comme si rien n’avait été fait. J’ai reçu par la foi le pardon de mes péchés et maintenant, j’agis comme quelqu’un de pardonné. Et la joie de Dieu est dans mon cœur ; je prends des actions conformes à ma foi. Donc, il dit : faites bien attention, vous devez savoir que Dieu travaille toujours de l’intérieur vers l’extérieur. Dans le monde, c’est exactement l’inverse ; les hommes travaillent toujours de l’extérieur vers l’intérieur ; ils mettent en place un système et ensuite ils essaient de l’expliquer, donc, de l’extérieur, et de faire entrer les hommes dans ce système. Après leur avoir expliqué ces choses de l’extérieur, ils essaient de le faire rentrer à l’intérieur, pour que les hommes soient adhérents à ce qu’ils ont conçu. On peut trouver cela dans l’Eglise de Jésus-Christ aussi, quand elle fonctionne de manière légaliste. C’est-à-dire, tout de l’extérieur ; on va essayer d’imposer la loi de Dieu, la Parole de Dieu, de l’expliquer et puis de dire
Maintenant, vous marchez dedans. Maintenant, je vous demande de faire cela parce que Dieu nous le demande. Donc, cela vient de l’extérieur, mais ce n’est pas passé dans le cœur d’abord. Je vais le recevoir avec mon intelligence, je vais comprendre que c’est bon et que c’est juste parce que c’est la loi de Dieu, et de cette position, je vais dire : J’ai reçu la parole, j’ai compris que c’était bon et juste, je vais prendre la décision de suivre cette Parole. Elle me vient de l’extérieur, je l’ai comprise, j’essaie de mettre ma vie en conformité avec cette parole. Ça, c’est du légalisme, ça ne peux pas donner la vie. Tandis que, quand tu reçois la même parole dans ton cœur et qu’elle est descendue par le Saint-Esprit dans ton cœur, un cœur honnête et bon, qu’elle a apporté l’illumination là, de l’intérieur. Elle a apporté la vie de Jésus dans mon cœur, et avec la vie de la Parole et la foi, mon intelligence est illuminée, et la vie de Dieu va me conduire à agir conformément à cette parole que j’ai reçue dans mon cœur. Ce ne sera pas quelque chose qui me sera imposé de l’extérieur, ce sera quelque chose qui viendra de la vie de Jésus, de l’intérieur. Et c’est pour cela, qu’il dit : « Ce n’est pas ainsi que vous avez appris Christ, si du moins vous l’avez entendu, et si, conformément à la vérité qui est en Jésus, c’est en Lui que vous avez été instruits (donc, que vous avez appris) à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme, à être renouvelés dans l’esprit de votre intelligence, et à revêtir l’homme nouveau, (où est-il cet homme nouveau ? Il est en toi, dans ton esprit. Quand tu es né de nouveau, tu as reçu un esprit nouveau et cet esprit nouveau est rempli de la vie de Dieu). Cet esprit nouveau créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité »……
Donc nous avons reçu dans nos esprits, un esprit nouveau qui a été créé dans une justice et une sainteté parfaites, au départ, par Dieu, par la prédication de la vérité, par Jésus qui est la vérité, par l’Esprit de vérité. Nous avons reçu cette semence de vie en soi, maintenant, qu’est-ce que nous en faisons ? Est-ce que nous l’étouffons pour la mettre dans un coin et que nous écoutons extérieurement la Parole, parce que nos cœurs sont encore endurci par quelque chose qui résiste au Seigneur ; nous ne voulons pas vraiment marcher dans une consécration totale, qui ont gardé une partie de leur vie pour eux, qui ont gardé leurs désirs personnels et qui veulent d’abord vivre leur vie avant de se donner entièrement au Seigneur. Leur intelligence reste obscurcie parce qu’il y a un endurcissement du cœur. Donc, ils vont avoir une excellente compréhension, théologique et intellectuelle de la Parole de Dieu, s’ils l’ont étudiée, mais parce que leur cœur est endurci et n’est pas entièrement donné au Seigneur, la vie qu’ils ont reçue ne va pas pouvoir s’exprimer et ne va pas pouvoir se traduire en actes conformes à la Parole du Seigneur. Cela va être quelque chose d’extérieur, d’intellectuel, de théologique. Dans Jérémie 31, le Seigneur donne une prophétie formidable au verset 31. Jérémie 31:31. Et Il nous montre que cette prophétie va être accomplie dans la nouvelle alliance, en nous. Il dit ceci :
« Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle, (quand Il parle d’alliance nouvelle, nous, cela attire notre attention) non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l’Eternel. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai (dans quoi ?) dans leur cœur ; (Il ne dit pas : Dans leur intelligence, Il dit : Dans leur cœur. Sur les tables de ton cœur, Dieu inscrit Sa Loi). Et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Eternel ! Car tous (car tous, dans cette nouvelle alliance) me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Eternel ; Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ».
Donc, Il associe cette connaissance de Dieu et cette inscription de la loi dans nos cœurs à un plein pardon des péchés, qui nous le savons, ne peut être donné que par la foi en Jésus-Christ, c’est le sang de Jésus qui efface nos péchés, et qui purifie notre conscience des œuvres mortes. C’est cela, Il fait référence à cette nouvelle alliance dans le sang de Jésus, et Il dit : parce que vous avez reçu, par le sang de Jésus, la purification des péchés, je vais conclure par le sang de Jésus une nouvelle alliance. Jésus dira : En mon nom et par mon sang. En vertu de cette nouvelle alliance, cela ne va plus être comme dans l’ancienne alliance, où vous aviez des enseignants extérieurs qui passaient leurs journées et leur temps à donner la Parole, les scribes, les pharisiens, les sacrificateurs, pour que les gens écoutent et la connaissent de l’extérieur, et puis qu’ensuite, ils s’efforcent d’entrer dans cette loi et de la mettre en pratique. Nous savons que la loi n’a jamais amené personne à la perfection. La loi n’a jamais produit la justice dans le cœur des hommes, elle était là simplement comme un pédagogue pour les amener à la grâce, elle était là pour contenir dans toutes les limites du possible, parce que la chair était là et malheureusement la chair la rendait sans force. Donc, vous aviez un peuple qui était peut être bien disposé, dans le meilleur des cas, mais qui recevait la loi de l’extérieur, qui essayait de la faire rentrer. Mais comme cette loi n’était pas inscrite dans le cœur, elle venait dans l’intelligence, elle venait dans la volonté ; elle n’était pas inscrite dans le cœur. La vie de Dieu ne pouvait pas passer dans le fond de leur cœur pour qu’ils puissent se comporter comme nous, dans la nouvelle alliance, et avoir cette vie qui jaillit d’un cœur, qui est rempli de la loi et de la Parole de Dieu. Nous savons que la Parole, c’est Jésus. Donc, ce n’est pas une Parole sèche qu’Il inscrit dans nos cœurs, c’est la vie même de Jésus qu’Il inscrit dans nos cœurs. Jésus, c’est la Parole ; cette Bible tout entière est contenue en Jésus-Christ et c’est Lui qui l’a inspirée par Son Saint- Esprit. Donc, quand Il dit : J’inscrirai ma Parole dans vos cœurs, cela veut dire que vous allez avoir un cœur changé, un cœur nouveau et dans ce cœur, je vais établir, planter ma parole et vous n’aurez plus besoin que quelqu’un vous enseigne parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand. Cela veut dire que tu as en toi, dans ton cœur maintenant, l’Enseignant Suprême qui est le Saint- Esprit et je rejoins ce que Jean disait aux Chrétiens. Il leur disait : Maintenant, vous n’avez plus besoin qu’on vous enseigne, c’est le Saint-Esprit, l’onction que vous avez en vous, qui vous enseignera toute chose. Cela veut dire que ce que je suis en train de faire ( ou de recevoir ) maintenant, c’est simplement un enseignement de la Parole, qui vient à des hommes et des femmes qui sont déjà enseignés par le Saint-Esprit, et c’est le Saint-Esprit qui confirme simplement dans votre( mon ) cœur que ceci, c’est vraiment la Parole. Il y a untravail du Saint-Esprit en profondeur qui ne pouvait pas être fait dans l’ancienne alliance. Dansl’ancienne alliance, c’était le Saint-Esprit qui agissait de l’extérieur pour faire comprendre, pouroindre, mais maintenant nous avons le Saint-Esprit à l’intérieur. C’est Lui, puisque le Saint-Esprit estDieu, (Père, Fils, Saint-Esprit), qui nous amène, quand Il rentre en nous, la plénitude de la nature deJésus-Christ. Nous ne pouvons pas recevoir le Saint-Esprit de Dieu sans avoir Jésus-Christ en soi , ni le Père.
Donc, le Père, le Fils, la Parole vivante et le Saint-Esprit, entrent dans notre Esprit pour nous apporter la vie de Dieu. Avec la vie de Dieu, il y a toute la parole, la loi de Dieu, qui se trouve maintenant inscrite dans nos cœurs. Et si nous avons un cœur bien disposé, honnête et bon, toute cette vie magnifique, éternelle, qui est inscrite dans nos cœurs, qui est là, va pouvoir s’exprimer et sortir et se manifester autour de nous, par la vie même de Jésus. Cela ne fait-il pas une alliance meilleure que l’ancienne ? Vous vous rendez compte, quand Jésus dit que cette alliance est conclue dans la puissance de Son Sang, c’est qu’elle est infiniment meilleure que l’ancienne. C’est une tout autre manière de procéder. Dans l’épître aux Hébreux, au chapitre 8, Il nous explique comment cette vie, dans l’esprit, cette nouvelle alliance, va fonctionner. Chapitre 8 de l’épître aux Hébreux, au verset 6 :
« mais Maintenant Il (Le Seigneur Jésus) a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’Il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qu’Il a établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. Car c’est avec l’expression d’un blâme que le Seigneur dit à Israël : Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda (et nous savons que si cela a commencé par Israël et Juda, nous les païens, nous avons été associés à cette nouvelle alliance qui s’est étendue à la terre entière) une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et moi aussi je ne me suis pas soucié d’eux, dit le Seigneur. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; (donc là, Il associe les deux, l’esprit et le cœur) et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ».
C’est cela que Dieu veut, un peuple qui soit rempli de sa vie et qui manifeste dans sa vie la vie de Jésus. Pas un peuple rempli d’une connaissance intellectuelle de la Parole, pas un peuple qui a passé des années à étudier la Bible et à l’emmagasiner dans des écoles de théologie etc.… La formation biblique approfondie, ce n’est pas mal en soi, mais ce qui compte pour Dieu, c’est que je comprenne que toute la loi est déjà inscrite dans le cœur de ses enfants, dans cette nouvelle alliance. Puisque la loi y est, que l’Esprit de Dieu, qui l’a inspirée, qui l’a donnée et qu’il explique, se trouve aussi en nous, vous comprenez pourquoi Il dit : vous n’avez plus besoin qu’on vous enseigne. Il veut le dire dans le sens où on le faisait avant. Donc, les enseignants dans la nouvelle alliance n’ont plus du tout la même fonction que les enseignants dans l’ancienne. Les enseignants, dans l’ancienne alliance, étaient là parce que c’était comme le seul moyen de révéler la parole au peuple, et l’Esprit était là, simplement de l’extérieur, pour confirmer que cette parole était bonne, celle qui venait de l’extérieur. Mais comme leur cœur n’était pas changé, ils étaient dans l’impossibilité de la mettre vraiment en pratique. Alors que Dieu, travaille aujourd’hui de l’intérieur. L’enseignant ne fait qu’éveiller, si vous voulez, dans le cœur de ceux qui écoutent, s’ils sont vraiment nés de nouveau, éveiller cette vie de Dieu qui s’y trouve déjà, et naturellement, l’enseignement va être confirmé par l’action du Saint-Esprit qui est en nous. Il nous dit : c’est cela, c’est la Parole, elle est conforme au modèle qui est déjà en toi. Tu as en toi, déjà, tout le programme divin établi et ce que tu entends est conforme ou pas à ce que moi, j’ai mis dans ton cœur.
C’est comme cela que ça devrait se passer. C’est comme cela qu’on peut éviter les sectes et les mouvements divers, si je suis à l’écoute de cette vérité que Dieu a placée déjà dans mon cœur. Si j’ai un cœur honnête et bon, le Seigneur va me révéler Sa Parole constamment. Un peu plus loin, Il dit au chapitre 10, à partir du verset 14 :
« Car, par une seule offrande, (celle de Son corps à la Croix) Il a amené pour la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. (Il parle au passé, c’est extraordinaire. Il a amené à la perfection. Tout est déjà dans mon cœur, la perfection de Dieu est déjà là, donnée par le Seigneur). C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit : Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur cœur, et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ne de leurs iniquités. (Parce que tu es une nouvelle création en Christ et que le sang de Jésus t’a donné une pleine communion avec Dieu) or là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande (nouvelle) pour le péché. »
Donc, nous avons reçu dans nos cœurs un plein pardon de nos péchés, une nouvelle vie, une nouvelle naissance en Christ, et dans cette nouvelle naissance, dans cette vie que Dieu nous a donnée dans notre esprit nouveau, créé dans une justice et une sainteté que produit la vérité, il y a tout l’héritage de Dieu déjà inclus. Nous avons déjà tout en soi , comme la vie du chêne est déjà comprise dans le petit gland que nous voyons et qui est si minuscule. Tout y est déjà dedans. Et comprenons qu’il ne faut pas que cela reste confiné là-dedans, cette vie formidable. Il faut qu’elle passe dans notre intelligence, pour que nous la comprenons, par la révélation du Saint-Esprit, et de là, que, nous donnant la foi, nous puissions agir conformément à cette vérité qui est en chacun. Mais déjà nous l’avons, si nous sommes né de nouveau ; en soi , dans nos cœurs. Donc, il faut simplement que nos cœurs soient t honnêtes et bon, pour que tout ce que nous avons là dans un cœur honnête et bon, puisse passer dans notre intelligence, pour qu’elle ne soit plus obscurcie. Et quand, nous sommes enfant de Dieu, nous devons avoir un cœur honnête et bon. Nous savons qu’ils y en a beaucoup qui n’ont pas de cœur honnête et bon, mais est-ce qu’on peut vraiment être enfant du Seigneur et lui faire plaisir si on n’a pas un cœur honnête et bon ? Dieu ne veut pas de tièdes, Il veut des Chrétiens tout entiers pour leur Seigneur, qui ont un cœur honnête et bon et ouvert à Sa Parole. Et de là, donc nous passons maintenant à cette idée de légalisme qui fait tellement de mal dans beaucoup d’églises et dans beaucoup de vies chrétiennes, parce que nous pouvons être légaliste en écoutant la Parole, légaliste en la donnant. Et le légalisme vient de ce que l’on n’a pas compris que tout le processus de Dieu se fait de dedans vers l’extérieur. Donc, le travail du légaliste, c’est d’essayer de faire rentrer le tout de l’extérieur, et puis d’imposer une loi de l’extérieur pour que le peuple de Dieu marche dans cette loi. Et si nous n’y prenons pas garde, si nous entrons dans ce processus-là, nous allons passer à côté de la vie de Dieu qui est pourtant là en chacun de nous , prête à s’exprimer, et nous allons entrer dans un système mortel, puisque la loi produit la mort, le légalisme produit la mort. Nous avons reçu cette loi en soi, elle est en nous, vivante ; il ne faut pas que, de l’extérieur, nous nous la fassions imposer comme un système, un carcan qui serait mis sur nous pour nous forcer à y entrer. Et nous pouvons comprendre comment des Chrétiens qui sont étrangers à la pleine vie de Dieu, puissent juger légalistes ceux qui ont compris comment le Seigneur travaillait de l’intérieur à l’extérieur et ceux qui ont entièrement consacré leur vie au Seigneur, sans compromis. Ils seront toujours traités de légalistes par ceux qui, de l’extérieur, n’ont pas fait cette démarche. En disant : non, celui-là met la barre trop haute, il veut imposer les choses et imposer les choses les plus difficiles, il faut y aller doucement ; nous, on est des êtres humains etc.… Ceux qui parlent comme cela, c’est qu’ils sont étrangers à la vie de Dieu qui est en eux. S’ils savaient quelle est la puissance de la vie de Dieu qui est en eux, ils comprendraient que Dieu leur donne la capacité d’atteindre la pleine stature de Jésus-Christ. C’est à cela que nous sommes destinés ; à être tous semblables à l’image de Jésus-Christ. Et, cela tu ne vas pas y arriver en écoutant des commandements et en t’efforçant de les mettre en pratique. Tu vas y arriver en laissant la vie de Jésus qui est en toi, s’exprimer pleinement. Et, cela n’est pas du légalisme, c’est le contraire. Dans Romains 7, après avoir, dans Romains 6, montré que nous étions morts et ressuscités en Christ, Paul dit dans Romains 7 ;
« Ignorez-vous, frères (Donc nous voyons qu’ ils y a des chrétiens qui l’ignorent, cela ; et parce qu’ils l’ignorent, leur intelligence est obscurcie et ils continuent à marcher dans le légalisme). Ignorez-vous, frères car je parle à des gens qui connaissent la loi, -(la parole de Dieu) que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi (la loi de Dieu) à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie (libérée) de la loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en devenant la femme d’un autre.( On peut se demander pourquoi il fait cette parenthèse, mais il dit) : « De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu ».
Il est en train d’expliquer aux Chrétiens que, pour qu’ils portent des fruits ; les fruits, c’est tout le caractère de Jésus, l’Amour, la joie, la paix etc.… Il dit : pour que tu portes ces fruits, il faut que tu sois dégagé de la loi qui pesait sur toi, de l’extérieur, puisque la loi pesait sur le peuple hébreu ; Dieu l’avait donnée de l’extérieur, d’en haut, elle pesait sur eux et Dieu leur disait : Il faut que tu obéisses à cette loi. Donc les Hébreux étaient liés à cette loi, comme un mari est lié à sa femme, et ils n’avaient pas en eux, dans leur esprit, dans leur cœur, la vie suffisant de Dieu, la Vie de Dieu tout court, pour pouvoir entrer dans cette loi et la mettre en pratique, ils ne pouvaient pas. Il y avait dans leur corps une autre loi, celle du péché et de la mort, de la chair donc, qui annulait l’action de la loi. La loi était mise en échec par la
chair, puisque leur chair n’était pas passée par la mort de la Croix. Donc, ils avaient beau entendre, écouter, comprendre la loi de Dieu, elle ne pouvait pas passer dans leur vie parce que, dans leur chair, il y avait la loi du péché et de la mort qui agissait en permanence et qui s’opposait, qui annulait l’effet de la loi. Donc, c’était une situation désespérée et désespérante pour ceux qui voulaient vraiment marcher avec Dieu, puisqu’ils se rendaient compte que, constamment la chair était là et annulait la loi de Dieu. Dans leur intelligence, ils comprenaient qu’ils devaient faire les choses comme Dieu le voulait, ils savaient que c’était juste et bon, mais ils ne pouvaient pas parce que la loi de la chair était plus forte. Et il leur dit : « Vous avez été mis à mort en ce qui concerne la loi, (vous n’avez plus avec la loi une union légaliste, vous êtes dégagés de cette union légaliste qui vous reliait à la loi de Dieu, maintenant, elle est inscrite dans vos cœurs, cette loi-là, c’est un autre type de relation. Vous êtes morts à la loi de Dieu). Vous avez été mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez (je lis le verset 4 et les suivants) à un autre, celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoqués par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. (C’est terrible comme situation ; non seulement ils n’arrivaient pas à obéir à la loi parce que la chair s’opposait à l’effet de la loi, mais, le simple fait de prêcher la loi stimulait les péchés de la chair, parce que la chair était stimulée dans sa rébellion contre la loi, rien que du fait de l’entendre : « tu ne commettras pas l’adultère » ; immédiatement la chair disait : Ah bon, puisque tu ne commettras pas d’adultère, et bien, elle était poussée à commettre exactement, par sa rébellion naturelle, ce que Dieu interdisait). Car, lorsque nous étions dans la chair, (verset 5) les passions des péchés provoqués par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, (dans le sens de l’ancienne alliance), étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, (par lequel se trouve inscrite la loi, c’est un tout autre processus de vie) et non selon la lettre (la lettre de la loi) qui a vieilli ». Donc, nous voyons, il faut bien faire attention dans notre relation avec le Seigneur, à la manière dont nous mettons en pratique la parole du Seigneur, et tous les commandements de Jésus. Nous pouvons les mettre en pratique, d’une manière tout à fait légaliste, c’est-à-dire que nous allons gardé un rapport légaliste avec la loi extérieure. Nous voyons la loi venir vers nous, et nous ne nous rendons pas compte qu’elle est déjà inscrite dans nos cœurs. Nous la gardons dans notre intelligence, et nous disons : Maintenant, je vais mettre ma vie en pratique avec cela. Mais !? parce que nous n’avons pas compris que la chair avait été crucifiée en Christ et que, maintenant il n’y a plus cette loi de péché qui agit en nous comme dominateur, et qui empêche la loi de Dieu de s’exécuter dans notre vie ; nous n’avons pas compris cela, donc nous sommes encore lié à la loi d’une manière extérieure. Nous n’avons pas compris que le Seigneur a inscrit cette loi dans nos cœurs, nous n’avons pas compris qu’Il a fait périr cette chair qui s’opposait à la loi, la loi de la chair qui est en nous. nous n’avons pas compris que, maintenant, nous sommes un homme ( une femme ) libre, contenant dans son cœur l’Esprit du Seigneur, la loi de Dieu, tout entière ; étant délivré de la loi du péché qui nous empêchais auparavant de la mettre en pratique. Nous sommes mort à cette relation légaliste que nous avions avec la loi. Et l’on voit bien dans la fin du chapitre 7 quelle peut être l’attitude de quelqu’un qui aime Dieu mais qui n’est pas encore libéré d’un lien légaliste. Il le dit au verset 14 : « Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché ». Vous trouverez beaucoup d’églises chrétiennes où l’on vous dira cela : « On sait très bien que les commandements de Dieu sont justes, mais nous sommes de pauvres pécheurs pourris, nous ne pourrons jamais mettre en pratique cette loi, ce n’est pas possible, c’est trop grand. On n’arrivera jamais, sur cette terre, à la perfection, il faut réserver cela au Ciel. C’est simplement quand nous serons au Ciel que nous serons parfait, que nous arriverons à mettre en pratique la Parole de Dieu ». Pourquoi disent-ils cela ? Ils ne disent pas cela forcément par rébellion totale contre Dieu, mais ils le disent parce qu’ils ne sont pas dégagés de cette union légaliste avec la loi ; parce qu’ils n’ont pas compris leur propre mort en Christ et la mort de leur chair. Ils restent là dans cette attitude extérieure vis-à-vis de la loi ; leur intelligence leur dit : « Mais c’est très bon ce qu’on m’enseigne là, je vais essayer de le mettre en pratique », par leurs propres forces, et ils n’y arrivent pas et ils tombent constamment, et ils chutent constamment. C’est exactement comme une femme pleine de bonne volonté, qui serait mariée à un homme parfait en tout point. Elle, elle n’est pas parfaite du tout, elle s’efforce, mais elle n’y arrive pas, et elle est mariée à un homme parfait, qui représente la loi de Dieu, parfaite. Et cette pauvre femme s’efforce de bien faire, mais elle n’y arrive jamais, elle chute constamment. Et son mari terrible est toujours là, pour lui montrer ce qu’il aurait fallu faire : la loi ! Rien à faire, elle n’y arrive pas. Quelle situation épouvantable ! Cette pauvre femme a pourtant un cœur bien disposé ; elle arrive à dire : « Je sais ce qu’il faut faire, mais je reconnais que c’est bon, qu’il a raison sur tout, il est parfait sur tout, mais moi, je n’y arrive pas. Et puis je suis sous la condamnation permanente de cet homme si parfait ; il suffit qu’il me regarde, il n’a rien à dire, c’est tout. Je me sens condamnée parce que je n’y arrive pas à sa cheville ». Nous voyons la situation ! Et là Dieu nous dit : Maintenant, toi tu es mort. La relation est passée par la mort ; c’est coupé. Donc, tu n’as plus avec ce mari une relation comme cela, comme tu l’avais avant. Maintenant, parce que tu es morte, ou parce que tu es mort et que tu es ressuscité en Christ, tu as un autre type de relation. La loi est passée dans ton cœur, elle est devenue vivante en toi et c’est de l’intérieur maintenant, que Dieu te donne la puissance d’obéir à cette loi-là. Tu deviens capable de lui obéir par la foi en cette vie qu’il a placée en toi. Et au bien de dire : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair, maintenant je dis, par la foi : ce qui est bon, je le sais habite en moi, dans mon esprit ». Tout ce qui est bon, de Dieu, la Vie de Dieu, la nature de Jésus, la présence de Jésus, la capacité en Jésus- Christ, (Je puis tout par celui qui me fortifie) habite en moi, pas dans ma chair, mais dans mon esprit. Je sais qu’il n’y a rien de bon dans ma chair ; dans ma chair, je suis un pécheur pourri, irrémédiable. Donc, je ne vais pas rester constamment dans cette chair et me morfondre parce que je suis un pécheur pourri et que je n’y arrive pas. D’accord, je le sais, Seigneur ; dès que je passe dans la chair, dès que je réagis de manière charnelle, je me replace dans cette vieille nature et je suis vaincu. Je n’ai pas encore appris à me dépouiller, comme il dit, à renouveler mon intelligence et à me revêtir de la nouvelle, si j’ai reçu la lumière. Puisque le Saint-Esprit qui habite en moi me révèle que la Parole de Dieu est en moi, que la capacité de Dieu est en moi, par la foi en Jésus ; que la nature même de Jésus m’a été donnée dans mon esprit ; que ma chair est morte en Christ ; quand Lui est mort, je suis mort avec Lui il y a deux mille ans. Et quand ces vérités sont illuminées dans mon intelligence, j’ai avec la Parole de Dieu une relation nouvelle et vivante, qui n’est plus selon la lettre qui tue, mais qui est selon l’Esprit qui fait vivre. Je ne suis plus légaliste, au sens où je dirais: « Tiens, j’ai tel et tel commandement, des choses à faire, à ne pas faire, et puis je ne les fais pas, etc.… etc.… » Ou si je suis enseignant ou pasteur, je ne vais pas asséner la Parole en disant : « Voilà, c’est cela que vous devez faire, mes frères et sœurs ; vous devez venir aux réunions, écouter la Parole, c’est comme cela que vous allez grandir et puis vous devez faire ci et ne pas faire ça ! » Et alors, je vais imposer les choses de l’extérieur ; et si j’ai affaire à des hommes et des femmes qui sont bien disposés, ils vont être influencés, ils vont dire : « Oui, en fait, c’est ça. Efforçons-nous, faisons-le ». Et cela va être l’imposition d’une loi. Et vous savez ce que cela fait l’imposition d’une loi ? Cela stimule le péché ! Donc, les assemblées qui sont les plus légalistes sont celles où le péché se développe le plus. Et c’est l’hypocrisie qui va avec le légalisme, mais de manière cachée. Parce que la prédication légalise de la Parole va stimuler la rébellion de la chair. On ne révèle pas notre mort et notre résurrection en Christ, on se contente d’imposer simplement la Parole de l’extérieur. On n’est pas parti de là où il aurait fallu partir, c’est-à-dire de la Croix, de l’explication de la Croix, de l’explication de notre position en Christ, de notre mort et notre résurrection en Christ ; c’est cela le centre de l’Evangile. Si nous commençons à expliquer la Parole et les commandements de Dieu de l’extérieur, en disant : « Aimez-vous les uns les autres, faites du bien, donnez votre dîme », etc.… Les Chrétiens vont le faire, mais de manière légaliste. Et parce que la puissance de la chair sera toujours là, à cause de leur ignorance ; bien qu’ayant la vie de Christ en eux, ils sont ignorants à cette vie de Christ parce qu’ils ne sont pas rentrés dans les profondeurs de la Croix. On n’a pas prêché la Croix ; et la prédication de la Croix, qu’est-ce que c’est ? C’est une puissance pour nous qui sommes sauvés. Il faut revenir à la prédication de la Croix. Il faudrait y passer du temps, constamment. Pour nous d’abord, comprendre ce que c’est la Croix, revenir à la prédication de la Croix si on est enseignant, si on est pasteur. Parce que c’est là que la vie de Dieu va pouvoir se manifester. C’est à la prédication de la Croix que tu vas comprendre que ta chair a été crucifiée avec Christ, que ce n’est plus elle qui commande. Et à mesure que la prédication de la Croix se fait, le Saint-Esprit, qui est en toi, est heureux parce que le Saint-Esprit veut constamment revenir à la Croix et à l’œuvre de Jésus. Et l’illumination se fait de l’intérieur ; tu comprends ta position en Christ, tu comprends que tu n’es plus dans une relation légaliste avec le Seigneur. Obéir parce qu’il le faut, parce que j’ai compris que c’est bon. Mais comprendre que ta chair a été crucifiée et comprendre que tu as en toi, en toi, la Parole du Seigneur qui a été écrite sur les tables de ton cœur de chair, qui a été écrite là par le Seigneur lui-même. Tu as toute la Parole de Dieu dans ton cœur, et c’est en lisant cette Parole-là et en la méditant, que le Saint-Esprit en moi va la rendre vivante, parce qu’elle se trouve déjà dans mon cœur. Mon cœur a soif de la Parole de Dieu. Je ne me contente pas de savoir que, dans mon esprit, la Parole a été inscrite par Dieu. Je veux que tout ce qui est inscrit dans mon esprit passe dans la lumière de mon intelligence pour que je comprenne, dans mon intelligence, (et c’est une action du Saint-Esprit dans mon intelligence) que je comprenne, par la révélation du Saint-Esprit, dans mon intelligence. Et que de là, je puisse prendre les décisions par la foi, qui s’imposent, dans ma vie de tous les jours. Tu vois. Donc, de manière légaliste, on peut dire : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Amen, Seigneur, c’est bon, c’est cela qu’il faut que je fasse, amen ! Alors, je vais m’efforcer d’aimer mon prochain, de faire du bien, jusqu’au moment où la tension est tellement forte que ça craque, parce que la chair est là. Tandis que, si la prédication de la Croix est passée, et tu as compris ta position en Christ, de mort et de résurrection, et l’illumination du Saint-Esprit va se faire sur la présence de la Vie de Christ, et la vie, c’est l’Amour. L’Amour de Christ est en toi. Parce que cet Amour va passer dans ton intelligence, cela va te permettre de mettre en mouvement la loi de l’Esprit de Vie, qui est plus forte que la loi du péché et de la mort qui est dans la chair. Et, tu vas pouvoir, de l’intérieur, laisser l’Amour de Christ s’écouler vers ceux qui sont autour de toi. Tu ne vas plus t’efforcer d’aimer. Vous êtes-vous posé la question sur la possibilité de répondre à un commandement ? Jésus dit : « Aimez-vous ». C’est un commandement. Est-ce qu’on peut, sur commande, aimer ? Donc, Dieu donne un commandement. Il dit : « Aime ton prochain comme toi-même, aime ton mari, aime ta femme, aime tes enfants, tes voisins, tes ennemis, comme Jésus nous a aimés ». Et j’écoute ça et je dis : « Seigneur, oui je voudrais bien, oui je voudrais bien. Amen. Tu as raison, Seigneur, c’est cela qu’il faut que je fasse ». Tu t’efforces de le faire, et cela ne marche pas. Cela marche un temps, et puis après, la tension, la pression, devient trop forte et tu craques, et la chair revient. Tu vas devant Dieu dans ta chambre en disant : « Misérable, que je suis ! », dans le meilleur des cas, si tu as une conscience éveillée. « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ » qui m’a délivré par la Croix. « La loi de l’Esprit de Vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort ». Pour ceux qui marchent, non dans la chair, mais dans l’Esprit. Tu vois, marcher dans l’Esprit, c’est simplement avoir eu le cœur ouvert à la réalité de la Croix et de la Parole de Dieu et de l’œuvre de Jésus-Christ. Tu as eu une illumination de l’Esprit ; de l’intérieur, là, c’est passé dans ton intelligence spirituelle, et tu as compris. Tu as compris du cœur, et c’est bien dans ton intelligence, et tu sais maintenant, pas seulement de l’intelligence, mais du cœur, les deux ; tu sais que tu es un être nouveau, tu sais que tu as été crucifié en Christ. Tu sais qu’il y a eu en toi une œuvre nouvelle et que tu as toute la présence de Dieu dans ton cœur. Et tu sais qu’il va être possible maintenant de laisser cette Vie s’exprimer pour qu’on voit Christ en toi, se manifester. J’y reviens constamment, parce que c’est de cela que l’Eglise a besoin, que le monde a besoin, c’est de voir Christ manifesté dans ta vie, dans ton travail, dans tes relations familiales et tout. Christ qui se manifeste ; la bonne odeur de Christ, l’Amour, la Joie, la Paix de Christ. Alors libère-toi de toute relation légaliste avec la Parole de Dieu, ou avec ton Eglise ou ton pasteur. Libère-toi de toute relation légaliste, parce qu’elle entraîne la mort. Ça peut partir d’un bon sentiment, mais ça entraîne la mort. Et laisse la Vie de Christ s’exprimer pleinement en toi et cette vie n’est pas une vie de rébellion, c’est la vie d’obéissance du Seigneur Jésus, d’humilité, qui va se manifester en toi. Et ça passe par la révélation de la Croix, en toi. Il faut y revenir constamment, c’est comme cela que la révélation du Seigneur se fait. Je reviens donc à Romains 7, où il dit au verset 6 : « Maintenant, nous avons été dégagés de la loi, (il ne dit pas de manière absolue, puisqu’elle se trouve inscrite dans nos cœurs et qu’elle est la puissance de Dieu, mais nous avons été dégagés de cette relation légaliste avec la Parole de Dieu), sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli ». Et quand tu as l’Esprit, tu as aussi la lettre ; mais tu n’as pas que la lettre, puisque la lettre tue, mais l’Esprit donne la Vie. Et l’Esprit contient toute la lettre de la Parole. Mais elle est illuminée par l’Esprit du Seigneur, elle est rendue vivante. Et c’est à ce moment-là que le moindre petit détail de la Parole ne va pas te paraître trop pénible. Parce que, tant que tu es dans une relation légaliste avec la Parole de Dieu, les choses un peu fortes te paraissent trop pénibles, parce que la chair est là, tout le temps. Mais quand tu as compris que cette Parole est en toi, et que Dieu veut la réaliser dans tous ses aspects, en toi, le moindre commandement de la Parole ne devient plus pénible. Parce que tu sais que c’est la Vérité de Dieu, et que, ayant un cœur honnête et bon, attaché au Seigneur, tu as en toi la puissance de la vie de Dieu, qui va te donner la force d’obéir de cœur à cette loi, obéir de cœur à la loi. Et pas obéir simplement parce que je sais que c’est bon, dans ma tête. Je voudrais vous lire dans 1 Jean, la première épître de Jean, au chapitre 2 et au verset 18 :
« Petitsenfants, c’est la dernière heure, (nous y sommes, déjà à l’époque ça l’était, mais encore plusmaintenant), et comme vous avez appris qu’un antichrist vient, il y a maintenant plusieurs antichrist :
(Alors combien y en a-t-il aujourd’hui d’antichrists ? Des foules ! L’esprit de l’antichrist agit à fond dans le monde et dans l’Eglise visible de Jésus. Un esprit de séduction, d’erreur et de mensonge. Donc, pour nous préserver de cet esprit-là, des séductions des hommes, dans les moyens de ruses et de séductions qu’ils vont utiliser pour nous prendre dans leurs filets légalistes ; il n’y a que la Vie de Christ en nous, et notre relation personnelle dans la vérité, avec Jésus, qui peut nous préserver. Le Seigneur va nous préserver si nous gardons Sa parole dans le cœur).
Par-là nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis du milieu de nous, (ces antichrists) mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous, mais cela est arrivé afin qu’il fût manifeste que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part de Celui qui est saint, et vous avez tous de la connaissance. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce qu’aucun mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils ».
L’Antichrist va tout faire pour éliminer le message de la Croix, parce qu’il sait que s’il touche au message de la Croix en l’éliminant ou en le cachant ou en le déformant, il va pouvoir garder les hommes sous une domination légaliste, y compris par la Parole de Dieu. L’Antichrist va dominer le monde par cette Parole, mais d’une manière légaliste et complètement étrangère à la vie de Dieu. Remplie de séductions, des choses ajoutées ou retranchées, mais en fait il se servira d’un prétexte, de la Parole. Ils étaient du milieu de nous, et puis ils en sont sortis. Et il dit au verset 24 :
« Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous , vous demeurez aussi dans le fils et dans le père «
c’est ce que le Seigneur Jésus a commencé à prêcher et ensuite les douze, et les apôtres du début. Donc, c’est de cette Parole qu’il parle : ce que vous avez entendu dès le commencement. Ce n’est pas ce que nous avons entendu dès le commencement de notre conversion, si nous étions dans une église apostate où l’on nous enseigne des choses fausses. Mais si nous sommes nés de nouveau, c’est que nous avons réussi à capter le message de l’Evangile qui nous as fait naître de nouveau par la foi en Christ. A partir de là, le Seigneur nous guide vers cette Parole qui représente tout ce que nous avions au commencement : c’est cela, tout ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. Et la promesse qu’Il nous a faite, c’est la vie éternelle. (la vie qui va manifester toute la nature de Jésus en nous).
« Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. (par des faux enseignements, des fausses doctrines). Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; (comme Ils le faisaient, dans l’ancien temps). Et Vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne ; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en Lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés ».
Donc, l’enseignement dans la nouvelle alliance ne peut avoir de valeur que s’il est exactement conforme à la Parole du Seigneur, et s’il est donné dans l’Esprit du Seigneur. S’il est donné de manière légaliste, il va produire la mort. S’il est donné dans l’Esprit du Seigneur, et s’il est donné comme une expression de la vie de Christ, la même vie que vous avez en vous va confirmer que c’est bien cela et l’enseignement, l’onction que vous avez vous enseignera toutes choses. Son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge. Demeurez en Lui selon les enseignements que cette onction vous a donnés. « Afin que nous ayons de l’assurance, quand Il paraîtra ». Donc, tu l’avons reçu ; encourageons nous à croire, parce que Dieu le dit : quel que soit ton cheminement actuel, tes imperfections, tes problèmes actuels, tu as reçu en toi la Parole de Dieu, qui est inscrite dans ton cœur. Tu as reçu en toi le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qui sont disponibles pour toi, pour te la révéler, te l’enseigner et te l’expliquer. Cela ne dépend que d’une seule chose et je reviens sur ce qui à été dit au début ; de l’état de ton cœur. Si nous avons un cœur qui résiste, si nous avons un cœur qui n’est pas un cœur entièrement consacré, si nous avons un cœur rebelle parce que nous ne voulons pas aller jusqu’au bout avec Jésus, nous allons rester dans l’ignorance de l’intelligence, nous n’aurons pas la révélation de ce que nous avons reçu en nous. Cela ne pourra même pas s’exprimer, et nous allons vivre dans la défaite ou dans une vie purement légaliste, de mariage légaliste avec le Seigneur. Si nos cœurs sont bien disposés, ouvert, s’ils ont soif du Seigneur, de la Parole, de la Vérité, s’ils veulent être enseigné par le Seigneur, cette onction que nous avons reçue va pouvoir nous enseigner véritablement et nous allons grandir en Christ. Elle va s’exprimer dans nos vies et nous allons voir la différence entre une vie légaliste et une vie qui est la manifestation de la vie de Jésus. Nous retrouverons une pleine liberté en Christ. Nous ne sommes plus soumis à aucun joug, ni de Satan, ni des démons et de leurs acolytes, ni des hommes avec leur ruse. Nous sommes soumis au Seigneur et à Sa Parole et nous allons être capable, par l’onction qui habite en nous , de discerner si ce qui nous est dit correspond vraiment à la Parole du Seigneur ou pas. Si nous n’avons pas cette capacité-là, méfions-nous . Cherchons-la auprès de Dieu et interrogeons-nous sur l’état de nos cœur. Parce que si nous avons un cœur honnête et bon, nous saurons être prudent et nous saurons écouter cette petite sonnerie dans le fond de nos cœurs, qui nous dit : attention, il y a quelque chose qui n’est pas bon dans ce que je suis en train d’entendre. Immédiatement, je me tourne vers le Seigneur et je dis : Seigneur, ce que j’ai entendu, est-ce vraiment conforme à la lumière que tu as donnée dans mon cœur ? A la loi que tu as placée dans mon cœur ? Est-ce que ton Esprit peut confirmer, Seigneur, que ce que j’ai entendu, vient de toi ? Ayant un cœur honnête et bon, tu auras la confirmation. Si l’on te dit : Ouvre la Parole, regarde. Je vais t’expliquer, je vais t’enseigner ce qui est la Vérité, ce n’est pas cela. Et si tu entends la Vérité qui vient vraiment de Dieu, le même Saint-Esprit en toi, parce que tu auras prié aussi ; tu dis : est-ce que, Seigneur, cela vient vraiment de toi ? L’Esprit du Seigneur qui est en toi va te confirmer immédiatement que c’est la Vérité et tu vas y entrer. Seigneur, je me réjouis que tu aies fait de moi une créature nouvelle et que tu aies donné dans mon cœur, que tu m’aies donné cet Esprit nouveau et vivant dans lequel tu as inscrit ta loi. Tu l’as mis dans
mon cœur et tu dis : Ils seront mon peuple et je serai leur Dieu. Parce que je sais que Jésus représente, Seigneur, ce qu’il y a de meilleur à tes yeux, tu as mis tout ton plaisir dans Celui qui a donné Sa Vie pour nous ; Jésus-Christ et tu veux que nous soyons à Son image. Jésus est mon modèle parfait, Il est mon Sauveur et mon modèle parfait, Il vit en moi par la foi. Et Seigneur, je te prie de fortifier la foi de tes enfants dans ta Parole et que cette parole qui a été prononcée, Seigneur, rende vivante dans leur cœur, dans leur intelligence, par ton Esprit, l’œuvre de Jésus à la Croix. Et que nous puissions pleinement entrer dans le flot de cette vie, Seigneur, qu’elle se manifeste dans tous les aspects de notre vie, qu’elle s’écoule librement, Père Saint, et que nous puissions vraiment grandir en Christ et apprendre de toi à nous dépouiller par la foi, de ce vieil homme, à être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence, à nous revêtir de la nature de Jésus. De cette vie nouvelle que tu nous as déjà donnée et qui habite en nous. Je compte sur toi, Père Saint, nous comptons tous sur toi. Tu es un Dieu merveilleux et je veux te bénir pour ton plan parfait, je veux te louer pour la liberté que tu nous donnes en Christ. Je veux te bénir de tout mon cœur parce que tu nous as affranchis. Et je te loue de tout mon cœur, Seigneur, je t’adore, je te bénis, au nom de Jésus-Christ. Amen !
Le Saint-Esprit nous transforme de l’intérieur
Il faut vraiment que nous nous attendions à voir le Seigneur faire des grandes choses dans nos vies. Il ne veut pas nous voir passer notre vie à attendre son retour, simplement. Il voudrait nous transformer à l’image de Jésus pour qu’on soit sur cette terre des instruments efficaces entre ses mains. Et ce n’est pas peu dire, que d’être transformé à l’image de Jésus, ce n’est pas simplement aller à un culte, aller à des réunions, chanter des beaux cantiques ! Quand le Seigneur nous voit, est-ce qu’il voit Jésus grandir en nous ? Est-ce qu’il voit Jésus se manifester de plus en plus au travers de nous ? Il ne faut pas que nous, nous soyons comme un rideau qui cache Jésus, il faut que le rideau soit ouvert et qu’on voie Jésus apparaître dans nos vies. C’est cela qu’il faut. Le monde en a assez de voir des églises divisées, des religions, des gens qui nous tapent dessus à coups de versets, des gens qui ont toujours raison et jamais tort. De toutes façons, on a toujours tort devant le Seigneur et c’est lui qui a raison. Alors, si j’ai raison sur un plan quelconque, c’est que le Seigneur a travaillé dans mon cœur pour me montrer la vérité. Donc, la vie avec le Seigneur, c’est une vie, ce n’est pas une religion, c’est une vie ! C’est la vie de Jésus qui entre en nous, et c’est la vie de Jésus qui nous change, la vie de Jésus qui se manifeste jusqu’au point où Jésus est tout en nous et où nous, nous ne sommes plus rien. D’ailleurs Jésus ne peut pas être tout en nous si nous sommes encore quelque chose. Si nous voulons garder notre vie pour nous, Jésus qui nous aime et qui nous respecte, va nous la laisser. Mais si nous voulons que la vie de Jésus se manifeste, il faut laisser la notre. Donc, cela implique qu’il va falloir que nous passions par des moments difficiles, parce que nous sommes tellement attaché à nous, à nous-mêmes que cela empêche la vie de Jésus de se manifester. Il va falloir que Jésus nous montre qu’il faut nous détacher de nous mêmes. On est tellement précieux à nos yeux, à nos propres yeux ! Dans l’ancien testament, il faut bien comprendre que c’étaient des hommes et des femmes qui n’avaient pas tout ce que nous avons, nous, dans la nouvelle alliance. Ils ne savaient pas ce que c’était que la nouvelle naissance en Christ, ils ne savaient pas ce que c’était que le baptême dans le Saint Esprit, ils n’avaient pas une pleine révélation de la croix, et de Jésus-Christ. A part quelques-uns, les prophètes, enfin, ceux qui avaient vraiment la pensée de Dieu, qui voyaient loin, parce que Dieu s’était révélé à eux. Dans l’ancien testament, il y avait des hommes et des femmes sincères. Je parle des plus sincères et de ceux qui aimaient vraiment Dieu de tout leur cœur. Ils n’avaient pas tout ce que l’on a, nous. Ils ne pouvaient pas atteindre ce que le Seigneur nous permet d’atteindre par sa grâce. Donc, il faut vraiment que nous profitions de toutes ces grâces du Seigneur. Il ne faut pas les laisser de côté. Ne les laissons pas de côté, prenons tout et utilisons tout ce que le Seigneur nous donne parce que, pour nous faire grandir en Jésus, le Seigneur a besoin de notre collaboration. Il ne va pas nous faire grandir, si nous ne sommes pas d’accord, ou si nous résistons. Donc, dans l’ancien testament, il y avait des hommes et des femmes qui n’avaient pas le cœur changé par la nouvelle naissance. Si nous ne savons pas ce que c’est que la nouvelle naissance, peut-être que nous ne sommes né de nouveau, et que nous ne le savons pas. Mais en général, quand on est passé par la nouvelle naissance, nous nous en rendrions compte qu’il y a un changement dans le cœur. Nous entendons le message de l’Evangile, nous avons entendu parler de Jésus-Christ, nous avons entendu parler de ce qu’Il a fait pour nous, qu’Il est mort sur la croix pour expier pour nos péchés, parce qu’on est tous nés dans le péché. Et que ce péché nous a menés à la mort. Si Jésus n’était pas venu, nous serions morts dans nos péchés, et il n’y aurait pas eu un seul sauvé. Mais parce que Jésus est venu, quand nous avons la foi en Jésus, Il peut faire un miracle dans nos vies. Il peut nous changer, nous faire naître de nouveau dans notre esprit. C’est l’esprit qui est d’abord né de nouveau. Et dans l’ancien testament, ils ne connaissaient pas ça. Vous vous rendez compte, ce que nous avons par rapport à eux ! Alors, il y avait une Parole de Dieu, c’est-à-dire qu’il y avait le Seigneur et Dieu se révélait par sa Parole à des hommes, qui la transmettaient aux autres. Ceux qui avaient le cœur bien disposé écoutaient la parole de Dieu, et s’efforçaient de la mettre en pratique. Mais, ils n’y arrivaient pas, vous savez pourquoi ? Ils n’y arrivaient pas, pleinement du moins, parce que leur cœur n’était pas né de nouveau, leur cœur n’était pas changé, ils étaient sous une loi extérieure. C’est à dire que Dieu leur avait donné Sa loi, qui est bonne et parfaite, des commandements, pleins de commandements à respecter, des commandements qui auraient dû, si on avait été capable de les pratiquer, donner une vie pleine. Mais parce que les hommes n’avaient pas le cœur changé, ils ne pouvaient pas pleinement obéir aux commandements de Dieu, et donc, ces commandements qui étaient bons en eux-mêmes ne pouvaient pas donner la vie, parce que la vie est donnée par la foi en Jésus Christ. Ils pouvaient avoir une certaine révélation de Jésus, parce que le Saint-Esprit, qui travaillait dans les cœurs, leur montrait qu’il allait venir un Messie. Ils allaient au temple de Jérusalem, où l’on faisait des sacrifices, on tuait des agneaux, et c’était une image de ce qui allait venir. Dieu leur montrait par là que l’Agneau de Dieu, Jésus, allait venir pour être tué pour nous, pour verser son sang, pour effacer nos péchés. Eux, ne pouvaient pas avoir leurs péchés effacés, parce que le sang des veaux, des taureaux, des agneaux ne peut pas effacer le péché. Il peut le couvrir, le cacher devant Dieu, mais pas l’effacer. Seul le sang de Jésus peut effacer nos péchés. Et le Saint Esprit, puisque Dieu, Père, Fils, Saint Esprit, est éternel, le Saint-Esprit était là, au temps de l’Ancien Testament, mais il n’était pas déversé sur la terre, comme il a été déversé par Jésus par la suite. Dieu, le Père, a donné son Esprit par Jésus et l’a déversé le jour de la Pentecôte. Maintenant, le Saint-Esprit est déversé dans la terre entière. Le Saint Esprit n’est pas la même personne que Jésus, mais c’est le même Dieu. Donc, dans la personne du Saint Esprit, il y a le même caractère que celui de Jésus. C’est comme si Jésus était là, invisible. Dieu est présent en tant que Père, Fils et Saint-Esprit dans nos cœurs quand nous l’acceptons comme Sauveur et Seigneur. Mais du temps de l’ancien testament, le Saint-Esprit n’était pas dans leur cœur, le Saint-Esprit était autour, ou le Saint-Esprit pouvait venir sur quelqu’un pour l’oindre ou pour lui donner un ministère particulier, mais Jésus a bien dit à ses disciples : « Le Saint-Esprit qui est avec vous, Il sera en vous ». Donc, vous voyez, ceux de l’ancien testament avaient tout à l’extérieur, ils avaient un Dieu extérieur, ils avaient une loi extérieure à eux, ils avaient un Saint-Esprit qui était là à côté, mais extérieur. Ils avaient des sacrifices extérieurs, mais dans leur cœur, il n’y avait rien de changé, au sens que leur nature de péché n’était pas changée comme la nôtre peut être changée par la nouvelle naissance. Alors, ceux qui étaient les plus sincères, du temps de l’ancien testament, étaient vraiment malheureux, parce qu’ils aimaient Dieu de tout leur cœur, ils s’efforçaient de lui obéir, et ils se rendaient compte qu’il y avait quelque chose qui les empêchait de rentrer dans la présence sainte de Dieu. Ils ne pouvaient pas s’approcher de Dieu comme nous, nous le pouvons. Et malheureusement, beaucoup de Chrétiens ne réalisent pas quelle est leur grâce aujourd’hui, parce que du temps de l’ancien testament, ceux qui s’approchaient de Dieu sans y être invités, étaient immédiatement punis de mort. Non pas, parce que Dieu était un Dieu méchant, c’est le même Dieu qu’aujourd’hui ; mais parce que, dans Sa sainteté, Dieu ne pouvait pas admettre quelqu’un en Sa présence dans le lieu très Saint du tabernacle. Dans le temple de Jérusalem, il y avait un endroit où tout le monde pouvait aller, le parvis extérieur. Il y en avait un autre, où seuls les Juifs pouvaient aller, un autre où seuls les prêtres pouvaient aller et puis un, qui s’appelait le lieu très saint où il y avait l’arche. C’était là où Dieu se manifestait, sur l’arche, entre les deux chérubins et là, dans ce lieu, personne ne pouvait rentrer, sauf un homme, une fois par an, le grand prêtre, le souverain sacrificateur et encore, en tremblant ! Parce qu’il n’était pas sûr de ressortir vivant de la présence de Dieu. Il amenait en tremblant le sang des veaux et des boucs et des agneaux pour faire l’expiation pour tout le peuple. Il est bien dit que Dieu, qui était dans le tabernacle, est venu faire sa demeure dans notre cœur, un tabernacle vivant. On n’a pas assez conscience de la présence de Dieu dans ce tabernacle-là, ni ce que cela représentait, dans l’ancien testament que de s’approcher de Dieu, en tremblant. Alors qu’il nous est dit : « Approchez-vous avec assurance dans la plénitude de la foi », mais en sachant que l’on a affaire à un Dieu dévorant. On ne s’approche pas de Dieu n’importe comment. Mais Il nous invite à nous approcher de lui avec assurance parce que si nous nous approchons dans la foi en Jésus, couverts du sang de Jésus, on va pouvoir s’approcher tout près d’un Père qui nous aime, et qui voudrait avoir une communion avec nous, une réelle communion, dans le cœur. Dans l’ancien testament, quand ils voulaient parler à Dieu, ils pouvaient Lui parler évidemment, mais s’ils voulaient vraiment avoir une réponse directe, il fallait qu’ils consultent un prophète ou quelqu’un qui avait la pensée de Dieu. Ils allaient le trouver à Jérusalem. Si Dieu se manifestait, c’était toujours par un intermédiaire extérieur, quelque fois directement, mais Dieu se manifestait de l’extérieur. Alors que nous avons la grâce d’avoir un Dieu qui habite dans nos cœurs, quand nous l’avons accepté comme Sauveur par Jésus Christ, et d’avoir ce Dieu en permanence avec nous, dans le tabernacle de notre cœur. Et Dieu est le témoin permanent de la manière dont nous vivons, de la manière dont nous parlons. Toutes nos pensés Il les voit, comme un livre ouvert. Tout ce que nous pouvons dire et faire, Il le voit, et je dirais, Il nous aime quand même ! Mais, Il veut nous changer, Il ne veut pas qu’on reste dans l’état où l’on est maintenant, Il veut nous changer. Le but du Seigneur, je reviens constamment là dessus, car beaucoup de Chrétiens ne le savent pas, c’est de nous changer à l’image de Son Fils. Quand Dieu le Père voit Jésus, Il voit son Fils bien-aimé en qui Il a mis toute son affection, et qui a toujours parfaitement satisfait son Père, Jésus a toujours obéi de cœur, toujours fait la volonté de son Père, et pas la sienne. Et, Dieu le Père nous présente Jésus comme le modèle en disant : « Tu vois, tu as accepté Jésus comme Sauveur, tel que tu es. Tu étais sorti des plus grands péchés, tu as pu faire les pires atrocités, mais le sang de Jésus a été versé pour toi, et maintenant, Je te fais la grâce d’entrer dans ton cœur, parce que Je veux te changer à l’image de Mon Fils bien-aimé. » Il veut que ce que nous sommes maintenant soit transformé, pour que nous devenions semblable à Jésus. Lui seul peut faire un miracle pareil. Croyons-nous que nous pouvons y arriver par nos forces ? nous ne le pouvons pas. Mais si nous sommes attaché à Dieu, si nous sommes attaché à Jésus, si nous sommes attaché à la Parole, si nous faisons confiance à Dieu, lui qui habite dans nos cœurs, et qui a commencé ce travail, si nous croyons , attention, si nous croyons , Il va le faire en nous. Alors comment est-ce que nous menons nos vies chrétienne ? Est-ce que nous menons nos vies chrétienne avec négligence ? En disant : « J’appartiens à une bonne église, ou, elle n’est pas si bonne, mais enfin, personne n’est parfait, alors allons, allons aux réunions, nous payons notre dîme, nous ne manquons aucune réunion… » Cela fait vingt ans, ou quinze ans, que certains disent : je suis chrétien, fidèle, je suis mes engagements envers mon église… Est-ce que nous avons progressé dans la stature de Jésus ? A quelle vitesse avons nous progressés ? Est-ce que nous avons soif de Dieu, pour nous approcher de lui vraiment, pour qu’Il change nos cœurs, qu’Il se révèle à nous , qu’Il nous explique sa parole en Esprit et en vérité ? Pour qu’Il nous fasse grandir en Lui ? Quelquefois, on rencontre des Chrétiens qui disent : « Oh, je ne fais pas assez de choses pour Jésus ! » la réponse à ceci est invariable, : Mais !?, est-ce que tu vois Jésus agir dans ta vie pour te changer, pour te préparer aux choses qu’Il a en réserve pour toi ? » Jésus a attendu trente ans comme simple charpentier, enfin, Il a commencé peut-être à dix ans avec son père à être charpentier. Mais entre dix ans et trente ans, qu’est-ce qu’Il a fait pour Dieu son Père ? On pourrait dire : qu’est-ce que Jésus a fait, dans le fond, à Nazareth ? Les gens se perdaient, il y avait des malades, des aveugles, des sourds, des muets. Il a fait ses charpentes, ses meubles, pendant vingt ans avec son père ! il se préparait au ministère glorieux et unique qui allait être le sien, et le jour où Dieu, son Père lui a dit : laisse tomber tes outils, ferme ta porte et va maintenant. Donc, il faisait tout autant la volonté de Dieu, en faisant ses charpentes, qu’après, quand Il s’est lancé dans son ministère. Ce n’est pas une question d’intensité, c’est une question d’obéissance. Si Dieu te dit : reste-là parce que tu n’es pas encore prêt, parce que si tu commences à faire du travail pour moi, tu vas tout casser, tu as intérêt à rester là et à attendre ! Jésus a dit à Ses disciples : restez à Jérusalem, ne faites rien, jusqu’à ce que vous soyez baptisés dans le Saint Esprit. Si vous n’êtes pas baptisés dans le Saint Esprit, vous allez mal faire mon travail, et je ne veux pas. Je veux que vous attendiez. Ils ont attendu dix jours, à faire quoi ? Evidemment, ils ont prié, ils se sont réunis, mais ils n’ont rien fait de spécial pour Dieu. Ils n’ont pas évangélisé, ils n’ont pas transformé les foules, ils ont attendu d’être remplis, pour pouvoir, après, faire le travail de Jésus. Donc, nous voyons , il faut être à la place où Dieu veut que nous soyons, au moment où Il veut que nous soyons là. Il faut que nous soyons sûr que c’est là que Dieu nous veut, avec, dans le cœur, le désir de voir Dieu faire des grandes choses. Ils avaient cette loi merveilleuse dans l’ancien testament, cette parole de Dieu. Dieu leur avait donné une foule de commandements. D’abord, les dix, puis ensuite, beaucoup d’autres, parce que dans ces commandements, il y avait la pensée de Dieu, il y avait la nature même de Dieu, il y avait ce que Dieu voulait. Ils s’efforçaient de les mettre en pratique, et ils n’y arrivaient pas, je le répète, parce que leur cœur n’était pas changé en profondeur. Il y avait leur nature, leur nature charnelle qui était là, et cette chair, cette nature charnelle les empêchait d’obéir à la loi. C’était une impossibilité totale d’obéir pleinement à la loi de Dieu, ils ne le pouvaient pas. Et la parole de Dieu nous dit dans Romains, chapitre 8 et verset 3 : « Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché »… Donc Il dit que la chair rendait la loi sans force. Cette loi de Dieu, cette parole puissante qui était donnée par des hommes et des anges, cette parole puissante était rendue sans force. Pourquoi ? Parce que leur chair rendait la loi impuissante, la chair rendait la loi sans force. Bien sûr, ils avaient la loi, certains l’étudiaient par cœur, certains passaient leur vie à le faire, ils la connaissaient par cœur. Les scribes, les pharisiens, tous ceux qui étaient passé par les écoles bibliques de l’époque, auraient pu vous réciter n’importe quel verset de la loi, ils la connaissaient par cœur. Mais cette loi était incapable de changer leur vie parce que la chair la rendait sans force. Qu’est-ce que la chair ? Ce n’est pas ce corps physique simplement, nous savons que le péché habite dans la chair, dans le corps physique, mais c’est l’ensemble de la nature de péché dans laquelle nous sommes tous nés depuis, le péché d’Adam et d’Eve. Tous les hommes sont nés dans le péché. Ils sont nés plus ou moins riches, pauvres, intelligents, beaux, mais il y a une chose qui nous rassemble tous, c’est que nous sommes tous nés dans le péché, dans la chair. Nous n’avons rien fait personnellement, ce sont nos ancêtres qui ont péché. Mais nous avons hérité le péché. Nous n’avons rien fait pour naître dans le péché, mais à partir du moment où il s’agit d’en sortir, là nous avons quelque chose à faire. C’est pour cela qu’on est rendus responsables. Il ne faut pas dire : « Oh Seigneur, je suis né dans le péché, ce n’est pas ma faute ! Maintenant, je n’y peux rien, c’est obligé qu’on pêche, parce que tout le monde le fait. De toutes façons, j’ai une nature charnelle de péché. Ce n’est pas possible de la surmonter, et de la changer. » Oui, tu as raison, c’est impossible de la changer. Mais Dieu a condamné le péché dans la chair en envoyant Jésus dans une chair semblable à la nôtre, mais sans péché, pour que par Sa mort dans la chair, Il fasse mourir notre chair de péché en lui. Cela veut dire que quand Jésus-Christ est mort sur la croix, le Père a fait entrer en Lui tous les hommes dont il savait d’avance qu’ils croirait en Lui. Et quand Jésus-Christ est mort, ils sont morts en Lui. Leur nature de péché est morte quand Jésus est mort. Tu vois donc la grande différence entre l’ancien et le nouveau testament, c’est que, comme leur chair était toujours vivante, leur chair s’opposait constamment à la loi de Dieu, à la Parole de Dieu. Ils ne pouvaient jamais être transformés et la loi ne pouvait rien mener à la vie parce que ce n’est pas la loi qui mène à la vie, c’est la vie de Dieu qui nous amène à la vie, par la foi en Jésus Christ, par la nouvelle naissance ! Dans l’ancien testament, certains ont pu être sauvés. Certains ont pu étaient sauvés dans l’ancien testament, quand même. Tous ces hommes et ces femmes de foi qui marchaient avec le Seigneur, Abraham, David etc.…, ne sont pas en enfer, ils sont sauvés. Ils ne font pas partie de l’Eglise, ils font partie des amis de l’Epoux, mais ils sont sauvés. Ils n’ont pas été sauvés par la loi et par leur observation de la loi, ils ont été sauvés par la foi, comme Abraham, le père de la foi. Il est dit qu’Abraham a été rendu juste parce qu’il crut à Dieu, et non pas parce qu’il a obéi à des commandements. Parce qu’il a cru en Dieu, bien sûr, dans son cœur, il avait constamment le désir d’obéir, mais il n’a pas été sauvé parce qu’il a obéi à des commandements : tu ne vas pas tuer, tu ne vas pas voler… Je m’efforce de ne pas tuer, de ne pas voler, en espérant que dans la balance divine, au dernier jour, toutes les bonnes actions qui j’ai faites vont peser plus lourd que les mauvaises… Ce sont les religions qui annoncent cela, ce n’est pas l’évangile de la foi. Tu aurais pu remplir un côté de la balance de millions de bonnes œuvres, si de l’autre côté, tu as un seul péché, tu meurs ! Il faut que ce péché soit effacé par le sang de Jésus. Le salut ne peut être donné que par la foi en Jésus. Dans l’ancien testament, ils ont pu être sauvés par la foi en Dieu, par la révélation qu’ils avaient de Dieu à l’époque, c’est cela qui les a sauvés. C’était la grâce de Dieu qui agissait quand même. Mais ils n’avaient pas leur vie transformée par cette nouvelle naissance. La chair était toujours là, pour rendre la loi sans force. Vous rendez-vous compte de la situation que nous avons, nous aujourd’hui, par rapport à eux ? Aujourd’hui, nous pouvons avoir une nouvelle naissance spirituelle. Cela veut dire que notre esprit, au dedans de nous, reçoit par la foi en Jésus, un changement complet, le vieil esprit que nous avions quand nous sommes nés dans la chair, passe par une mort et une résurrection : Dieu prend ton esprit, le vieux qui est mort à cause du péché, et Il le remplace par un nouveau qui vient d’en haut et qui a la vie de Dieu en lui. Tu le sens dans ton cœur. L’esprit, ce ne sont pas les pensées, l’intelligence, l’âme. C’est la partie la plus profonde de notre être, qui peut nous mettre en contact avec Dieu, et qui reçoit la vie de Dieu par la nouvelle naissance. C’est très fort, parce que je relis Ephésiens 4, verset 24 : Nous sommes appelés à revêtir l’homme nouveau. Ecoutez ce qu’il dit : cet homme nouveau, c’est-à-dire cet esprit nouveau, est créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité, qui est Jésus, et qui est sa Parole. Jésus est la vérité, sa Parole est la vérité, le Saint-Esprit de vérité qui nous a donné cette nouvelle naissance, a créé en nous un esprit qui est créé dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Te rends-tu compte de l’importance de l’amour de la vérité dans ta vie ? Si tu aimes la vérité, tu vas avancer dans la connaissance de Jésus qui est la vérité. Il va te montrer la vérité sur toi et tu l’accepteras. Il va te montrer la vérité qu’il y a en Jésus, elle te sera révélée. Dans 2 Corinthiens 5, verset 17 : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ». Ce n’est pas une parole en l’air, comme si l’on disait que nous sommes un homme nouveau, comme on dit de quelqu’un qui refait sa vie quelque part, c’est un homme nouveau, il a changé ses habitudes, il est coiffé différemment, habillé différemment, etc.… Mais ce n’est pas cela ! Dieu change ton cœur, ton esprit, tu deviens une nouvelle création, et les choses anciennes, toutes les choses anciennes sont passées, voici, toutes choses sont devenues nouvelles ! Et cela nous vient de Dieu, c’est un cadeau de Dieu, que tu ne mérites pas. Cela veut dire que quand nous acceptons Christ, nous sommes déjà des êtres nouveaux en Lui, tout entier nouveau ! Et ce que Jésus désire faire, c’est faire passer dans la réalité de l’expérience, cet être nouveau qu’Il a créé en nous. Et il ressemble à Jésus ! Cet être nouveau qu’Il a crée en nous, que nous avons reçu comme cadeau, ressemblons à Jésus. Tous les Chrétiens nés de nouveau ont reçu comme cadeau un être intérieur, un esprit nouveau qui ressemble à celui de Jésus. Et le Saint-Esprit vient habiter dans cet esprit pour nous transformer et nous changer du dedans vers l’extérieur ! Dans la nouvelle alliance, tout commence toujours de l’intérieur vers l’extérieur. Dans l’ancienne alliance, tout était extérieur, cela ne pouvait pas entrer dedans, parce que le cœur n’était pas changé. Dans la nouvelle alliance, par la foi en Jésus, le cœur est changé et tout commence de l’intérieur. Par la présence de l’Esprit de Dieu en nous, tout est changé progressivement, si nous croyons, et si nous le laissons faire. Pourquoi y a-t-il tellement de Chrétiens qui n’arrivent pas à atteindre ce but ? Je suis persuadé que c’est parce que la chair dans leur vie fait obstacle à la manifestation de la vie de l’Esprit. Exactement comme dans l’ancien testament. Mais dans l’ancien testament, c’était une impossibilité totale que la chair soit éliminée, puisqu’ils ne connaissaient pas la nouvelle naissance en Christ. Dans le nouveau testament, nous avons la possibilité, le devoir de marcher, non plus selon la chair, mais selon l’Esprit qui nous a été donné et qui habite en nous. Ce qui était une impossibilité dans l’ancien testament, malheureusement, pour beaucoup de Chrétiens, reste une impossibilité pour eux. Cela veut dire qu’ils continuent à marcher dans la chair, tout en ayant reçu un esprit nouveau. Il y a un voile qui n’a pas été déchiré. La chair peut donc rendre la Parole de Dieu sans force dans nos vies de chrétiens, si nous continuons à marcher selon la chair, si on laisse s’exprimer toute la vie de la chair, où réside le péché. Il faut arriver à entrer dans le lieu très saint, il faut arriver à comprendre que le voile de la chair a été déchiré.
Dans Romains 7, il est dit au verset 18 :
« Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair ».
Est-ce que nous, en tant que chrétien, nous savons cela ? nous pensons que quand on est chrétien, nous nous rendons compte que, dans la chair, il n’y a rien de bon. Nous devons avoir un certain discernement spirituel. Il y a des chrétiens superficiels, malheureusement, qui ne s’en rendent pas vraiment compte. Ils continuent à marcher dans la chair comme si rien n’était. Ils sont un peu frustrés parce qu’ils voient que ce n’est pas tout à fait comme cela que Dieu voudrait qu’ils marchent. Mais ils disent : « Bon c’est comme cela, on n’y peut rien ! J’ai fait tous mes efforts, mais ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair. » A partir du moment où nous savons déjà dans nos cœurs qu’il n’y a rien de bon dans notre chair, rien de bon en nous dans notre vieille nature, nous pouvons être l’homme le plus intelligent du monde, nous pouvons avoir les plus beaux diplômes du monde, nous pouvons être né avec un quotient intellectuel de 180, nous pouvons avoir tous les dons du monde, si nous n’avons pas la nouvelle naissance, nous ne sommes rien. Tout cela peut être, au contraire, un grand empêchement pour arriver à comprendre que nous sommes des pêcheurs invétérés, pourris, en tant qu’homme naturel. Donc, c’est une grâce de Dieu de pouvoir comprendre que dans la chair il n’y a que du péché. Et parfois cette chair est bien difficile à discerner dans les petites choses. On voit les gros péchés, mais on ne voit pas tout ce qui est fin, subtil, ce qui est difficile à discerner, et qui est encore de la chair. Romains 8, verset 5 : « Ceux qui vivent selon la chair ». C’est-à-dire que si, en tant que Chrétien, nous continuons à suivre les impulsions de notre chair qui est pécheresses, nous allons nous affectionner aux choses de la chair. Tandis que, ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort. Paul parle à des chrétiens : c’est la mort ! L’affection de l’Esprit, c’est la vie et la paix. L’affection de la chair, c’est être ennemi de Dieu. Parce que la chair ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. Nous comprenons pourquoi en tant que chrétien qui marche par la chair, on peut être si malheureux, quand on a la conscience un peu aiguisée ? On crie comme Paul : « Misérable que je suis, je sais bien ce qu’il faudrait que je fasse, mais je n’y arrive pas ! » Pourquoi ? Parce que la chair rend la loi sans force. nous ne comprenons pas que nous avons étés mis à mort quand Christ est mort, que la chair a été mise à mort. Et cela doit être reçu par la foi, nous devons le croire pour le vivre. Avant de le vivre, il faut le croire. La seule solution, pour un chrétien, même s’il est né de nouveau, qui n’a pas compris ce que c’est que la crucifixion de la chair en Christ, c’est le légalisme religieux. La seule solution, cela veut dire qu’il sait que la Parole de Dieu est bonne, il sait que les commandements de Dieu sont bons, il sait que tout cela. Il devrait obéir, mais il ne le fait pas. Pourtant il sait qu’il devrait le faire. Comme il n’y arrive pas et qu’il faut bien s’en sortir, il va faire semblant. Il va essayer de se sonner une apparence de bon chrétien. Vous pensez qu’il va y arriver s’il se contente de quelques réunions dans la semaine ? Vous voyez, quand on est là, tous réunis devant le Seigneur, on est tous vraiment très spirituels, formidables ! Il n’y en a pas un qui se fâche… Je vois des hommes et des femmes en paix, paisibles devant le Seigneur, désireux d’ouvrir leur cœur à la Parole. Mais comment allons-nous rentrer chez nous, quand nous allons être seuls avec notre femme ou notre mari, ou notre voisin qui vous embête depuis si longtemps, comment allons-nous nous comporter à ce moment-là ? Est-ce que nous allons être aussi patients, aussi calmes, aussi gentils qu’ici ? C’est là qu’on va les voir, les Chrétiens spirituels, et les Chrétiens charnels ! Alors quand allons nous décider de régler ce problème sérieusement devant le Seigneur ? vous voyez , je ne veux pas mettre un fardeau sur vous, au contraire, je dis qu’en Christ, il y a une libération du fardeau du légalisme religieux. Beaucoup d’églises sont dans le légalisme religieux, parce qu’elles savent ce qui faudrait faire, elles savent que c’est bon. Leur pasteur prêche constamment : « Aimez-vous les uns les autres, faites ce qui est bien, ne vous fâchez pas, ne vous mettez pas en colère… » Normalement, on doit tous prêcher cela, mais si l’on prêche cela a des gens qui n’ont pas compris la Croix, qui n’ont pas compris l’œuvre de la Croix, comment ils sont morts et ressuscités en Christ, on va prêcher le légalisme religieux et l’on va accumuler un fardeau pesant sur les épaules des brebis. On va commencer par la fin, au lieu de commencer par le début ! Il faut commencer par la prédication de la Croix et y rester tant qu’elle n’a pas été comprise, et quand
elle a été comprise, il faut y revenir constamment ! Pour rappeler ce que Jésus a fait à la croix, rappeler ce qu’Il a fait de nous à la croix. Et à mesure qu’on entend la parole, la foi vient, la foi vient de ce qu’on entend. Si le message de la croix est prêché en tout premier aux brebis qui se convertissent, et si elles ont compris, à ce moment là on pourra rajouter tout le reste, en disant : « Aimez-vous les uns les autres… » Ils vont comprendre que ce commandement de s’aimer les uns les autres doit venir du lieu très saint de leur cœur, comme un fleuve de vie qui sort de là et qui n’est plus bloqué par le barrage de la chair. Tout ce que Jésus a mis de bon en toi ne peut pas s’écouler tant qu’il y a cette carapace de la chair qui est là.
Comme ce vase que Marie a brisé aux pieds de Jésus et qui contenait un parfum merveilleux. Mais ce parfum merveilleux ne pouvait pas sortir tant que le vase n’était pas brisé. C’est une image de la chair qui était là et qui couvrait ce parfum merveilleux. Il a fallu qu’il soit brisé aux pieds de Jésus. Et le parfum s’est répandu. Le parfum, c’est la nature même de Jésus, l’amour, la joie, la paix, la nature de Dieu enfin manifestée en nous, la victoire sur l’esclavage du péché. Nous ne sommes s plus esclave du péché, Nous avons un Dieu merveilleux, miséricordieux, compatissant, qui a tout prévu pour que nous ne soyons plus esclave de la chair et du péché. Ce légalisme religieux est dû au fait, en réalité, qu’on n’a pas compris, reçu ou prêché la croix, le message de la croix… Je vais insister un peu sur le légalisme religieux, parce qu’il faut à tout prix que l’on soit conscient de toutes les racines de légalisme qu’il peut encore y avoir dans notre vie. C’est souvent très subtil. Cela arrive de voir des Chrétiens hyper légalistes qui viennent me trouver en me disant : « Qu’est-ce qu’il est légaliste celui-là ! ou celle-là ! » Mais pourquoi ? Il ne se rend pas compte du légalisme qui est dans sa vie ! Le danger, quand on est vraiment désireux de faire la volonté de Dieu, désireux de ne pas avoir de compromis, désireux d’aller jusqu’au bout avec Dieu, le danger, c’est le légalisme justement, si la croix n’est pas au milieu de notre vie. Car on sait ce qui est bon, on veut aller jusqu’au bout, et on fait le forcing, mais dans la chair. Partout où il y a du légalisme religieux, il y a une connaissance intellectuelle et théologique de Dieu et de sa Parole, mais pas la vie de Jésus. C’était la différence entre Jésus et les pharisiens. Les pharisiens avaient une connaissance théologique parfaite de la Bible. Jésus était la Bible incarnée, la Parole incarnée, par sa nature. Mais regardez Jésus vivre. Est-ce que vous voyez du légalisme religieux dans sa vie ? Pourtant, Il a dit : « Je suis venu accomplir toute la loi. » Comment ? Il ne se lave pas les mains avant de manger ? Ou bien, le jour du sabbat, il marche et il laisse ses disciples arracher les épis ? Le sabbat a été fait pour l’homme et pas l’homme pour le sabbat, répond Jésus. Il voulait les libérer de ce carcan, mais les pharisiens restaient accrochés à leur fardeau, en disant ; « Non, la Parole de Dieu, c’est trop sérieux ! Il ne faut pas jouer avec elle ! » C’est vrai, mais ils essayaient d’obéir sans avoir le cœur changé, de l’extérieur. C’étaient des gens qui avaient rempli leur tête de la Parole de Dieu, mais qui n’avaient pas la vie et qui mettaient sur tout le monde des fardeaux pesants. Mais eux, ne remuaient pas le petit doigt pour les bouger. « Il faut que vous fassiez cela et pas cela ; il ne faut pas que vous soyez adultères, il faut observer tous les commandements… » Mais eux, en cachette, ils faisaient tout ce qu’ils apprenaient aux autres à ne pas faire. Donc, Jésus dit : « Ecoutez bien ce qu’ils disent, mais ne faites pas ce qu’ils font ! Faites ce qu’ils disent, mais pas ce qu’ils font ! » C’est cela, le légalisme religieux, quand la croix n’a pas fait son œuvre dans nos cœurs, pour libérer tout le parfum de Jésus. On va avoir une connaissance extérieure et intellectuelle, légaliste, de la Parole, et parce qu’on a le cœur tout entier pour Jésus, on va s’efforcer d’obéir à fond et, en même temps, de faire rentrer les autres dans le moule, pour que tout le monde soit bien obéissant… « Qu’il n’y en ait pas un qui attire l’interdit sur nous, hein ! » C’est l’hypocrisie qui est au cœur du légalisme religieux, l’hypocrisie, l’apparence. On va soigner l’apparence et pas la réalité. On va veiller soigneusement à ne rien faire voir aux autres de ce qu’il pourrait y avoir de mauvais en nous, et qu’on connaît très bien. Mais on le laisse se manifester à des moments où ce n’est pas dangereux pour notre image de marque. Mais Dieu n’ a que faire de notre image de marque. Il veut la réalité, Lui, le contenu. Dans le légalisme, tout est basé sur le mensonge, tout est basé sur l’hypocrisie, c’es à-dire que l’on dit des choses et on ne le fait pas. Ou bien, on fait pression, dans le sens qu’on croit juste, mais ce n’est pas la pression de la vie, qui est la pression de la loi, du légalisme. Dans Romains 14, il y a un passage qui nous montre ce qu’est le légalisme religieux. Il dit : « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. » Alors, quand on a des convictions fortes, parce qu’on a eu des révélations de Dieu, la tentation, c’est d’entrer dans des discussions en disant à son frère : « Toi, tu ne marches pas droit, tu devrais savoir que Dieu dit cela et cela… » Mais on ne le dit pas avec un esprit d’amour, on le dit avec un esprit légaliste. Vous pouvez le dire avec une voix très douce, mais remplie d’esprit de légalisme. C’est-à-dire que l’on va essayer de faire pression sur les autres, de l’extérieur, pour les faire entrer dans quelque chose qu’on croit bon et juste, sans que leur cœur soit changé. C’est pour cela que Paul dit : « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas. » Tel croit pouvoir manger de tout. Celui-là n’est pas légaliste, il croit pouvoir manger de tout, il mange du boudin, du sang et tout. Il dit, comme Paul : moi, j’ai été libéré de tout cela. Je peux même aller manger des viandes dans un temple d’idoles, j’en ai la liberté, parce que je sais que rien de ce qui peut entrer en moi ne va me souiller. Mais si j’ai à côté de moi ou en face de moi, des Chrétiens qui sont faibles et qui vont être choqués par ma liberté, je ne vais surtout pas le faire, par amour pour eux. Donc, je vais supporter ceux qui sont encore faibles. Tel croit pouvoir manger de tout, tel autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes. Il est encore un peu légaliste. Il y a des Chrétiens comme cela, il y a des Chrétiens qui disent : « Je sais que la parole de Dieu dit qu’il ne faut pas manger de porc, ou des choses comme cela. » Ils n’ont pas la liberté de le faire. Il n’ont pas encore été éclairé là-dessus, il sont encore un peu légalistes. Il faut que je le supporte, celui qui est faible dans la foi, parce que le danger, c’est la suite : que celui qui mange, c’est-à-dire que celui qui est libre, ne méprise pas celui qui ne mange pas. Si, par exemple, j’ai eu la révélation de la guérison divine par la foi en Jésus, j’ai cette liberté de dire : « Seigneur, c’est merveilleux, maintenant, je peux me passer des médecins, des médicaments, tout parce que Tu as fait ce travail dans mon cœur, comme conviction de Ta Parole. » Mais si je commence à faire pression sur les autres, ou à mettre sur eux un sentiment de culpabilité, même de manière inconsciente, une remarque, une phrase, en disant : « Comment, tu prends encore des médicaments, toi ? » Que va faire
celui qui m’écoute ? Il va se sentir culpabilisé ou blessé, parce qu’il n’a pas encore la même révélation. Donc, le danger, c’est que celui qui a cette révélation et cette liberté commence à mépriser ceux qui ne l’ont pas. Que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange. Celui qui ne mange pas dira : »Moi, je ne mange pas de porc ou de choses comme cela, mais celui-là, tu vois ce qu’il fait ? » Alors, on commence à juger, à critiquer. Cela, c’est le pur travail du légalisme. Le mépris, vis-à-vis de ceux qui n’ont pas encore atteint cette « stature spirituelle », et le jugement des autres, mépris, jugement, jugement, mépris. Voilà ce qui se passe dans les églises légalistes. Tout cela représente un fardeau de pression spirituelle qui n’amène pas la vie, mais qui amène la mort, parce que la crainte s’en mêle, et la frustration. « Ah oui, j’aimerais bien marcher par la foi, mais je n’y arrive pas ! Compter sur le Seigneur en toutes choses, je sais que l’on devait, d’accord, mais, je n’arrive pas ! Et il y en a un là, qui n’arrête pas de me montrer combien il marche par la foi, combien il compte sur le Seigneur. Même sans rien dire, je sens qu’il veut le montrer… » Il y a une manière subtile de montrer son légalisme, sans rien dire, sans rien faire. On sent le jugement, la crainte et la frustration qui se promènent avec le légaliste. Vous ne voyez pas Jésus faire cela ! Jésus apportait la vie partout où il passait, et pourtant, il aurait pu être le plus légaliste de tous, puisque Il était la loi incarnée. Mais, il n’était pas légaliste, comme nous pouvons l’être, parce que c’était la vie de Dieu qui se manifestait en Lui. Il savait comment la répandre sur les autres. Il répandait la vie et non la mort. Cela ne veut pas dire que je vais approuver tout ce que font ceux qui n’ont pas eu la révélation et la liberté. Mais cela veut dire que je serai tellement animé de la vie et de l’amour de Jésus, que je ne vais pas répandre autour de moi la crainte, la frustration, le jugement, la condamnation, mais que je vais répandre l’envie de faire comme Jésus, si moi je fais comme Jésus. Cela va se transmettre par l’envie, et par la vie tout court ! Celui qui marche vraiment par la foi en Jésus, par sa simple présence, sans rien dire, va transmettre la foi. Vous avez des hommes et des femmes de Dieu comme cela. Ils sont tellement proches de leur Seigneur, tellement remplis de la vie de Jésus en eux, que lorsque vous les rencontrez dans la rue, en leur disant simplement bonjour, vous recevez une dose de vie et vous repartez rechargé, simplement par la présence de la vie qui est en eux et l’absence de cette barrière charnelle qui est dans la vie de tant de Chrétiens. Donc, c’est une sécheresse spirituelle, ce légalisme religieux, il faut comprendre cela, bien-aimés. Il faut vraiment que le Seigneur nous montre toute racine de légalisme religieux dans nos vies, et qu’on crie au Seigneur par que la croix fasse un travail plus profond, pour qu’on entre plus profondément dans le domaine de la vie, et qu’on quitte celui de la loi. Dans Matthieu 23, je vais vous lire quelques versets, pour vous montrer l’attitude sévère de Jésus vis à- vis de ceux qui sont légalistes. Jésus les aime d’un amour éternel, mais Jésus ne peut pas admettre que dans son peuple bien aimé, il y ait autre chose que son amour à lui. L’amour de Jésus n’est pas légaliste. Dans Matthieu 23, il dit au verset 2 : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas selon leurs œuvres. » Et un peu plus loin, il dit au verset 8 : « Ne vous faites pas appeler Rabbi, maître etc.… ou père. » On en connaît, dans certains mouvements, qui se font appeler directeur, maître, père, etc.… Mais ce n’est pas cela que Jésus veut pour nous. Il dit : « Malheur à vous ! » Et il le répète : « Malheur, malheur, malheur à vous, scribes et pharisiens (verset 13), vous fermez aux hommes le royaume des cieux, vous n’y entrez pas vous-mêmes, et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent y entrer ! » Donc, le travail du légalisme, c’est cela : on empêche les brebis d’entrer dans la liberté de Christ, et dans la plénitude du royaume de Dieu. Il y a un carcan spirituel qui est sur les églises légalistes, qui les empêche d’entrer dans la plénitude de la vie de Jésus. Ah, cela peut être bruyant, cela peut être gai, on peut faire beaucoup de choses pour le Seigneur, mais on sent cette ambiance de légalisme religieux, enfin, moi je la sens. « Malheur à vous, (verset 14), vous dévorez les maisons des veuves, et vous faites pour l’apparence de longues prières… » Je sais que tous ceux qui font de longues prières ne le font pas pour l’apparence seulement, mais c’était leur cas à eux. « A cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. Vous courez, (verset 15) la mer et la terre pour faire des prosélytes… » C’étaient des évangélistes formidables, à leur manière. Ils couraient la terre entière pour faire entrer les gens dans la religion judaïque. Et Jésus leur dit : « Malheur à vous, parce que, en fait, vous les formez à votre modèle, et vous en faites des gens pires que vous… » « Malheur à vous, malheur à vous, malheur à vous, vous payez la dîme, vous nettoyez le dehors etc.… » Et il termine au verset 37 en disant : « Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés… » Vous voyez, cela, c’est le travail du légalisme religieux : il transmet la mort, il tue. Comme Caïn a tué son frère Abel. Abel marchait par l’Esprit. Caïn, qui marchait par la chair, a tué son frère. Les légalistes religieux marchent toujours par la chair, même si elle est très « spirituelle » en apparence et très sanctifiée en apparence, c’est toujours la chair, parce que la croix n’est pas là. Si vous commencez à prêcher le message de la croix dans une assemblée légaliste, cela va produire un résultat fantastique, cela va tout bouleverser, mais vraiment, le message de la croix ! Tout va être mis par terre. Depuis le pasteur unique en passant par le conseil presbytéral ou le conseil des anciens, les structures organisées, tout cela, c’est du pur légalisme religieux. Je dis cela sans esprit de critique, je dis cela sans esprit de condamnation, je voudrais que mes frères et sœurs entrent dans la vie de Christ et la manifestent. Donc, il ne s’agit pas de tirer sur les légalistes à boulets rouges, il s’agit de dire : « Seigneur, fais de moi quelqu’un qui ait compris cela et qui vit la vie de Christ, là où tu m’as placé. » Si nous sommes placés dans une assemblée légaliste et que nous marchons par l’esprit de Christ, il va se passer ce qui s’est passé pour Jésus. Nous serons critiqué, nous serons mis à l’index, nous serons renvoyé ou nous serons mis à mort. C’est cela le programme, je préfère le prévenir à l’avance ! Mais je préfère être traité comme mon Jésus avec lui, plutôt que de passer ma vie dans un système légaliste religieux. Et ne croyons pas que le légalisme religieux, ce soit seulement ce qui se passe dans les grandes églises institutionnelles. Dans beaucoup de petits groupes, vous pouvez avoir des tonnes de légalisme religieux. Surtout chez ceux qui veulent aller très loin avec le Seigneur, qui sont intransigeants. Si on veut aller très loin, en étant intransigeant, avec le Seigneur, il faut d’abord passer par la croix, pour tuer cette chair, laisser Dieu la tuer pour que la vie de Christ se manifeste. Il ne s’agit donc pas de tuer les légalistes, il s’agit de tuer le légalisme en nous. Le légalisme est aussi attaché à la chair que le péché est attaché à la chair. La chair est légaliste de naissance, elle l’est ! Maintenant , je voudrais tuer le légalisme dans la vie de certains d’entre nous ici, par amour pour vous bien-aimés, parce que vous n’allez pas ressortir avec quelque chose en moins, vous allez ressortir avec quelque chose en plus ! Dans Hébreux 9, il est dit au verset 8 : « Le Saint-Esprit montrait par là que le chemin du lieu très saint n’était pas encore ouvert, tant que le premier tabernacle subsistait (Ce lieu très saint où Dieu résidait) c’était une figure pour le temps actuel, ou l’on présente des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le rapport de la conscience celui qui rend ce culte ». Donc le chemin n’était pas ouvert. Au chapitre 10 et au verset 19 : « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire… » Si le légaliste est encore légaliste, bien-aimés, c’est parce qu’il n’a pas encore une libre et pleine entrée dans le sanctuaire de Dieu. Il en parle, mais cela change tout quand on est passé par cette expérience de l’entrée dans le sanctuaire. On a compris alors que le voile de la chair est déchiré. Vous savez qu’entre le lieu très saint du sanctuaire et l’extérieur, il y avait un voile très épais qui en fermait l’entrée et qui empêchait de voir tout ce qui se passait dedans. Dieu se cachait derrière le voile. Et il est dit au verset 20 que nous avons une libre entrée dans le sanctuaire, par la route nouvelle et vivante que Jésus a inaugurée pour nous, au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. Vous voyez que Christ n’est pas mort dans sa chair pour nous simplement. Mais quand sa chair est morte, la nôtre est morte aussi avec Lui. Au moment même où Jésus est mort, où sa chair est passée par la mort, le voile du temple s’est déchiré en deux, du haut en bas. Il y a eu un grand tremblement de terre, et le voile s’est déchiré, pour nous montrer que par sa mort, le voile de la chair a été déchiré. Maintenant, si je passe par ce voile déchiré de la chair, je peux rentrer dans le lieu très saint, mais de manière expérimentale, réelle. Ce voile déchiré me parle de la croix, du message de la croix. Il me parle de l’œuvre de Jésus à la croix. Et si je crie à Dieu pour avoir la révélation de la croix, en méditant sa Parole et tout ce qui touche à l’œuvre de Jésus à la croix, je vais comprendre par la foi que quand Christ est mort, ma chair pécheresse, ma chair charnelle, qui empêche la vie de Jésus de se manifester, est passée par la mort de la croix. Jésus y est passé pour moi le premier. Il a inaugurée la voie pour moi, il y est entré pour moi, et moi j’y suis rentré en Lui et avec Lui. Quelle merveille, Père, de savoir que je peux entrer dans le lieu très saint avec toi, en permanence, et que toi, dans ce lieu très saint, tu m’acceptes parce que tu as vu que quand ton fils Jésus est mort, quand Il est mort, je suis mort avec lui ! Il n’y a plus rien qui doive maintenant empêcher la vie de Jésus de se manifester en moi, si j’ai compris cela dans mon cœur, et si je l’ai accepté par la foi. C’est par la foi que je vais pouvoir produire des œuvres. Des œuvres de l’Esprit, par la foi que ma chair a été crucifiée, parce que Dieu aura illuminé mon intelligence, et parce que j’ai le désir dans mon cœur d’entrer dans ces choses. Vous voyez, ce n’est pas seulement la prédication de la croix qui est importante. Il faut que cette prédication de la croix rencontre un cœur ouvert, honnête et bon, qui va l’accepter. Vous avez des Chrétiens qui n’ont jamais entendu la prédication de la croix, mais vous avez des Chrétiens qui l’on entendue et qui ont fermé leur cœur, parce que cela leur coûtait trop cher de passer de leur système hypocrite à la vie de Jésus-Christ. Cela leur coûtait tout, leur réputation, leur argent, leur travail, tout, leur poste, leur ministère dans le système. Vous savez que certains pasteurs sont pleinement rentrés dans la vie de l’Esprit, dans la compréhension de la croix. Ils ont commencé à la prêcher, et ils se sont fait expulser de leur ministère de pasteur, parce que cela n’allait plus. La vie de Christ ne peut pas se mélanger à l’hypocrisie religieuse. Mais ils ont gagné leur liberté, alléluia, merci Seigneur ! Dans 1 Corinthiens 1, verset 18 : « La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ». Ceux qui périssent, ce ne sont pas seulement, rappelez vous, ceux du monde qui ne sont pas convertis, ce sont ceux qui marchent par la chair, dans l’Eglise de Jésus Christ, puisque la marche selon la chair conduit à la mort. Donc, pour ceux qui périssent, la prédication de la croix est une folie. Surtout pas cela ! Je l’ai constaté d’expérience, et je constate parce qu’il y en a beaucoup qui me le disent aussi : « On n’entend plus parler de la croix chez nous. On entend parler de tout, de la nouvelle onction, du vin nouveau, de tout, mais de la croix, non ! » Pourquoi ? Parce que la prédication de la croix est une folie. Mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu, parce que c’est la prédication de la croix qui donne la foi dans la victoire sur le péché, pour la marche par l’Esprit, dans la mort de la chair, pour la manifestation de la nature de Jésus. Tout l’Evangile est centré sur la croix. La prédication de la croix est une nécessité absolue, permanente. Alléluia ! La parole de Dieu est une épée qui va percer la chair et la mettre à mort, par la prédication de la croix. Le remède miracle que je donne à tous ceux qui ont besoin de passer par l’expérience de la croix, c’est de méditer en permanence ce message, jusqu’à ce qu’ils aient compris Romains 6, Romains 7 et Romains 8. Méditez ces trois chapitres si nous voulons avoir une révélation de la croix ! Romains chapitre 6, Romains chapitre 7, Romains chapitre 8. Passons-y du temps, méditons dans un esprit de prière : « Seigneur, ouvre mon intelligence, je veux vivre la croix, en permanence, à chaque seconde. Quelles que soient les expériences difficiles, délicates, pénibles que tu va permettre dans ma vie, Seigneur partout où auparavant ma chair s’exprimait tellement bien, maintenant Seigneur, par la prédication de la croix, tu vas me faire rentrer dans la nature de Jésus. C’est l’amour, la joie, la paix de Jésus, qui vont se manifester envers ceux qui sont les plus proches, d’abord. Ensuite nous passerons à Samarie, puis aux extrémités de la terre ! La prédication de la croix, vécue par chacun, aura un effet immédiat dans nos relations avec notre femme et/ou notre mari, dans nos relations avec nos parents et nos enfants, dans nos relations avec nos voisins, nos camarades ou nos collègues de bureau. Le voile qui a été déchiré dans nos cœurs va laisser sortir le bon parfum de Jésus. Nous allons êtres centrés, non plus sur la loi, mais sur l’amour de Jésus-Christ, parce que ce parfum-là a un nom : l’amour de Jésus. Et nous aurons avec le Seigneur une communion plus profonde. Car que ce qui empêche notre communion avec Jésus, c’est encore ce voile de la chair. Quand nous pouvons rentrer dans ce lieu très saint, nous pouvons entendre la voix de Jésus nous parler, nous sommes passés de l’autre côté du voile. Les choses s’éclaircissent, les nuages partent, nous entendons de plus en plus clairement la voix de Jésus, parce que la voix de Jésus s’exprime dans le cœur de ceux qui sont passés par l’expérience de la croix. Toute sa vie a été centrée sur la croix, de toute éternité. La vie de Jésus a été centrée sur la croix. Il a été mis à mort de toute éternité, puisque le temps n’existe pas pour Dieu. Pour comprendre l’amour de Christ et le vivre, ce qui est le désir de mon cœur, je dis : « Seigneur, c’est cela dont mes frères ont besoin, c’est cela dont nous avons besoin. Mes frères et mes sœurs ont besoin de voir en quelqu’un exprimer l’amour de Jésus, pas quelqu’un simplement qui donne des versets bibliques et des prédications. Et quand quelqu’un va le voir, il a besoin de recevoir de lui quelque chose de l’amour de Jésus. On ne garde pas cela enfermé. On ne se contente pas de dire : « Mon frère, je te tape sur le dos, ça ira ! » Mais on a besoin de l’amour de Jésus qui sort du cœur de Dieu. Je lis dans Galates 5 verset 18. Ces Galates, qui avaient si bien commencé et qui finissaient dans la chair… Cela peut nous arriver à tous. Je lirai à partir du verset 16. « Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. » Cela veut dire que si nous avons compris la croix, nous allons pouvoir marcher selon l’Esprit, sinon la chair va rendre la loi sans force. Si nous avons compris la croix, nous allons pouvoir marcher par l’Esprit, être dirigé par le Saint-Esprit. « Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit ; l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair, ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez (dans la chair). Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. » Tu n’es plus légaliste quand tu es conduit par l’Esprit, c’est fini, c’est terminé ! Quand nous sommes conduit par l’Esprit, nous sommes conduit par la vérité et nous sommes conduit par l’amour. Amen ! nous sommes conduit par l’amour. L’amour de Jésus remplit nos cœurs. Alors merci Seigneur, pour l’amour que Tu répands dans nos cœurs par le Saint-Esprit. J’aimerais passer un moment où nous ouvrons nos cœurs devant le Seigneur, dans la prière, dans l’adoration, pour laisser le Saint-Esprit agir dans nos cœurs, pour nous faire bien comprendre ces choses par la foi, et surtout nous donner quelque chose de la part de Dieu. j’ai besoin de recevoir des choses de la part du Seigneur. Un changement nouveau, Seigneur, dans mon cœur ! Alors que le Saint-Esprit est là au milieu de nous, en nous, laissons-lui un moment pour nous parler, pour agir, soyons libres de prier, de louer, d’adorer le Seigneur, mais laissons surtout le Seigneur, pendant un moment, transformer un peu plus nos cœurs à l’image de Jésus. Seigneur, je veux te bénir parce que ta Parole est merveilleuse, et surtout, l’œuvre de Jésus est parfaite ! Seigneur, révèle-moi toujours plus profondément ta croix et permets que je puisse entrer d’expérience dans cette marche par l’Esprit qui est la marche par l’amour, parce que la chair a été rendue complètement impuissante par la croix. Et que par cette foi permanente en ta Parole, Seigneur, cette loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ puisse constamment annuler la loi de la chair, du péché et de la mort. Permets-nous de marcher dans cette révélation, Seigneur. Rends-la vivante dans nos cœurs, permets-nous de voir Jésus manifesté dans nos vies, pour ta gloire, Père, dans le nom de Jésus-Christ, Amen !
Je dois toujours savoir si je suis conduit par l’Esprit ou non . Le souhait ardent du Seigneur, c’est que nous soyons dirigés par Son Esprit en toutes choses. Le souhait ardent du Seigneur, c’est que nous soyons dirigés par Son Esprit en toutes choses.
Pour être vraiment dirigé par Son Esprit, il faut être en communion avec le Seigneur en permanence. Il y a tellement de chrétiens qui disent : Dieu m’a dit, Dieu m’a conduit à faire ceci ou cela, et vraiment sincèrement ! d’autres à qui Dieu parlait du matin au soir : Dieu m’a dit cela, Dieu m’a dit ceci et puis Dieu m’a dit non, et puis il m’a dit oui. J’espère pour eux qu’ils disaient la vérité et qu’ils pensaient sérieusement la dire. Ils ne mentaient pas, mais ils se sont rendus compte, et moi aussi dans la suite des temps, qu’ils n’étaient pas conduits par le Saint-Esprit. Ils ont travaillé dans la chair, cela n’a pas produit des fruits et des résultats que le Seigneur attendait, parce que ce qui est chair est chair. Si vous amenez quelqu’un au Seigneur dans la chair, cela ne va pas produire un fruit de l’Esprit. Donc tout chrétien a une grande responsabilité à marcher par l’Esprit , notre marche spirituelle , pour bien savoir si nous sommes en vérité conduits par l’Esprit et c’est ce que l’on verra à travers ce message : Dans Galates 5, au verset 16, Paul dit aux Galates qui avaient bien commencé mais mal fini : « Je dis donc : marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. » Cela veut dire : « marchez, conduits par mon Esprit » dit le Seigneur. La chair a des désirs qu’elle veut accomplir, elle nous pousse constamment à accomplir ses désirs. C’est comme si derrière cette chair il y avait une personnalité vivante qui nous poussait à faire des choses. Si la chair a des désirs, c’est que cette chair qui est ce corps mortel, cette chair a des désirs qui poussent à faire des choses qui sont contraires à l’Esprit. La chair ne peut pas recevoir les choses de l’Esprit, la chair est opposée à l’Esprit, tout ce que la chair va faire est contraire finalement au travail du Saint-Esprit, et pourtant la chair peut faire des choses qui, selon les apparences, paraissent très spirituelles. Dans toutes les religions du monde entier, nous savons qu’il y a des esprits mauvais derrière la chair. Ces esprits mauvais travaillent par la chair. S’ils avaient en face d’eux des hommes et des femmes qui n’avaient aucune porte ouverte dans leur chair à l’action des mauvais esprits, ils ne pourraient pas agir. Satan aura beaucoup de mal à utiliser pour son royaume quelqu’un qui a réussi à se dégager de la loi et des désirs de la chair. Celui qui marche par l’Esprit du Seigneur va avoir les yeux ouverts sur les séductions de Satan. Donc il est absolument capital dans ces temps de la fin que nous sachions si nous sommes conduits par l’Esprit (si nous marchons par l’Esprit). Evidemment on peux dire : Moi je suis dans une bonne église, j’ai un bon pasteur, j’ai des bons anciens, il y a une équipe qui est solide, ce sont des hommes de Dieu qui connaissent le Seigneur, alors je leur fais confiance ! Cela peut marcher pendant un temps, tant que nous sommes bébé en Christ, ou enfant en Christ, mais ça ne doit pas marcher bien plus loin, parce que nous allons être conduit dans l’erreur. Si nous suivons une église ou si nous suivons un homme, même si c’est l’homme le plus spirituel du monde, ce n’est pas le Saint-Esprit. Ils vont pouvoir nous aider pendant un certain temps, mais il va falloir que nous apprenions à marcher nous-mêmes par l’Esprit. Il y a des foules de chrétiens qui croient être conduits par le Saint-Esprit et qui ne le sont pas. Et lorsqu’ils le réalisent, c’est la déprime la plus complète : « Ah ! J’étais sûr, j’avais cette certitude d’être conduit par le Saint-Esprit, et maintenant il n’y a plus rien qui marche. Je croyais que c’était Dieu qui avait ouvert cette porte. J’avais la conviction que c’était Dieu, j’y suis allé, et maintenant je vois que ce n’est pas ça. Tout se ferme, il n’y a plus rien qui marche, je me suis complètement trompé ». C’est vraiment une cause de souffrances extrêmes parce qu’il croyait faire confiance à Dieu. Il croyait être dans la volonté de Dieu, il croyait avoir été conduit par le Saint-Esprit à prendre telle ou telle direction, mais ce n’était pas cela du tout. En l’exhortant il sera dit : Tu commences à apprendre une leçon importante. Si tu croyais être conduit par l’Esprit et que tu te rends compte maintenant que ce n’était pas ça, si tu commences à réfléchir sur cette expérience, tu vas prendre du recul, tu vas être prudent la prochaine fois. Et tu vas y regarder à deux fois avant de dire que tu es sûr que c’est le Seigneur qui te donne une direction. Quand Jésus dit à ses disciples (Matt 10:16) : « Soyez prudent comme les serpents, simples comme les colombes », Il leur disait cela parce qu’il savait très bien que ce monde qui les entourait est complètement opposé au Seigneur, puisque le monde entier gît sous la puissance du malin. Ce monde qui nous entoure est entièrement contrôlé par le diable, et nous qui sommes au milieu, nous devons apprendre à être conduit non par cet esprit, mais par l’Esprit du Seigneur. « Marchez selon l’Esprit, vous n’accomplirez pas les désirs de la chair car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit. » Galates 5:16. Est-ce que nous sommes capables de bien discerner quand nous sentons monter un tel désir, du fond de notre être ? Est-ce que c’est un désir de l’Esprit, ou est-ce que c’est un désir de la chair ? Je ne parle pas des choses les plus grossières. Si vous sentez le désir d’aller passer votre samedi soir dans une boite de nuit (et encore cela pourrait être la conduite de l’Esprit, cela l’a été pour certains parce qu’il y avait là quelque chose de précis à faire), je prends l’exemple le plus grossier, si vous sentez cela, la plupart des chrétiens sentiront que ce n’est pas la conduite de l’Esprit, mais ce n’est pas en général aussi grossier que cela ! Bien souvent ce sont des choses qui ont une apparence très agréable spirituellement, très favorable apparemment, mais qui ne sont pas conduites par le Seigneur. Pour des choses qui sont importantes dans notre vie : Telle démarche pratique, une inscription à telle ou telle école pour nos enfants, une visite à un docteur, une opération chirurgicale, une intervention d’un conseiller quelconque, pour nos affaires personnelles, l’intervention d’un pasteur ou d’un responsable ou d’un chrétien extérieur qui va nous conseiller, est-ce que ce qui va nous être présenté ou la porte qui s’ouvre, c’est vraiment la direction de l’Esprit ? Ou c’est encore quelque chose qui vient du malin ou de notre chair ? Moi, je ne crois pas qu’il y ait d’autre sujet aussi important pour un chrétien que cela : « Marcher par l’Esprit. » Est-ce qu’il y a quelques conditions simples à rappeler, pour marcher par l’Esprit ? Voici une condition vraiment fondamentale, dans Galates 5:16, quand Paul dit : « Marchez selon l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair, car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit. » Nous pouvons déjà nous rendre compte qu’une conduite par l’Esprit va être opposée à la conduite de la chair et inversement. Quand nous sommes conduits par la chair, nous pouvons être sûrs que nous ne sommes pas conduits par le Saint-Esprit ! Il va falloir qu’en nous, le Saint-Esprit nous apprenne à bien discerner tout ce qui vient de la chair parce que nous sommes sûrs que tout ce qui vient de la chair est contraire aux désirs de l’Esprit. Les désirs de la chair et de l’Esprit sont opposés entre eux, « afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez » (Galates 5:17) Donc la première des choses dont nous devons nous méfier, ce sont des choses que nous avons envie de faire, des choses que nous voudrions faire. Paul dit bien, dans Galates 5, verset 17 : « Les désirs de l’Esprit sont contraires aux désirs de la chair Ils sont opposés entre eux ». Alors pourquoi sont-ils opposés entre eux ? « Afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez » Quand Paul parle du vous, ce que vous voudriez, il parle de notre être personnel, notre égo, notre être personnel charnel qui a des désirs personnels. Quand nous voulons être conduits par l’Esprit, il faut vraiment nous méfier. Ce sont les choses que nous avons envie de faire ou que nous désirons faire qui sont le plus grand piège ! Pour ma part, je me suis rendu compte de cela dans mon apprentissage pénible, car c’est un apprentissage pénible que d’apprendre à marcher par l’Esprit. Je me suis bien souvent rendu compte qu’au départ je n’avais pas du tout envie de faire certaines choses et je me suis rendu compte après, que c’était ma chair qui n’avait pas du tout envie de faire cela. Par exemple faire telle démarche, faire telle visite. Aller à telle réunion ou ne pas y aller. Faire quelque chose avec le sentiment d’un certain devoir de le faire, mais en même temps je n’avais aucune envie personnelle. Je crois que lorsque cela se passe pour nous, quand nous avons un désir, une envie de faire quelque chose, c’est alors que nous devons être très prudents. Nous devons vraiment nous mettre à part et prier le Seigneur en disant : « Seigneur je sens une envie de faire quelque chose, en moi, je sens une certaine conduite, une certaine direction, j’ai envie, je voudrais faire cela, je me méfie, Seigneur, et j’ai besoin que tu me montres si c’est Ton Esprit ou si c’est moi, mon égo qui en a envie ». Parce que la plupart des pièges dans lesquels Satan nous fait tomber, c’est cela. Satan se sert des désirs de notre chair, qui a envie de faire certaines choses, et il nous les présente sous le meilleur jour possible. Le but de la chair, c’est d’être satisfaite. La chair va utiliser tous les moyens. Si elle voit que je suis un
enfant de Dieu qui veut vraiment marcher avec le Seigneur, qui s’est consacré entièrement à Dieu, elle va utiliser des moyens plus subtils. Par contre, si je suis un chrétien déjà dans le compromis, un pied dans le monde, un pied avec Dieu, la chair aura une action beaucoup plus facile puisque j’y serai déjà et qu’elle n’aura pas grand mal à me convaincre que c’est telle ou telle direction que je devrais suivre. Mais si je suis un chrétien sérieux qui désire marcher avec Dieu, qui désire être conduit par le Saint- Esprit, je vais apprendre à me méfier des désirs qui montent de mes entrailles, désirs de vouloir faire ou de ne pas faire certaines choses. Galates 5:18 « Si vous êtes conduits, par l’Esprit vous n’êtes point sous la loi. » Alors, vous savez que ceux qui sont conduits par l’Esprit sont apparemment complètement imprévisibles. Jésus dit : Le vent vous ne savez d’où il vient ni ou il va. Il en est ainsi de ceux qui sont conduits par l’Esprit. Quand on n’est pas conduit par le Saint-Esprit, la chair a tendance rapidement à se mettre sous des lois, des habitudes, des choses qui se mettent dans une certaine catégorie, qui se renouvellent en permanence, des habitudes religieuses. La chair aime la loi. Donc toute forme de loi, toute forme de commandement, toute forme d’habitude fixe et établie convient très bien à la chair et ne convient pas du tout à l’Esprit du Seigneur. « Là où est l’Esprit du Seigneur là est la liberté. » Quand on est conduit par le Seigneur on doit avoir compris ce qu’est être affranchi de la chair et ce qu’est être affranchi de la loi, de tout ce qui est charnel et de tout ce qui est légaliste. Il faut apprendre à vivre dans une liberté et une disponibilité au Seigneur qui fait qu’on va paraître aux yeux des hommes et aux yeux de la religion comme quelqu’un de complètement imprévisible. « Celui-là (ou celle-là), je ne sais jamais dans quelle catégorie le mettre, un jour il fait ceci, un jour il fait cela, et je ne comprends pas ». Quelqu’un qui est charnel et qui regarde quelqu’un marcher par l’Esprit-Saint va souvent parler de cette manière : « Je ne comprends pas ce qu’il fait, je suis incapable de comprendre dans quelle direction il va ! Je n’arrive pas à le catégoriser ! » Est-ce que tu peux catégoriser l’Esprit du Seigneur ? Le Seigneur veut nous apprendre à nous dégager de toute contrainte de la chair et de la loi, pour que nous marchions dans la liberté de l’Esprit. Ce qui est beaucoup plus risqué parce que quand on marche dans cette liberté de l’Esprit, il n’y a aucune habitude particulière. Et cela peut paraître comme un désordre, un manque d’organisation, quelque chose qui n’entre pas dans les catégories religieuses bien établies. Une église qui marcherait par l’Esprit risquerait d’être jugée par les autres comme une église ou un groupe complètement désorganisé. Les églises qui marchent selon la chair sont bien organisées, elles ont toute une série d’activités bien prévues d’avance, des jours et des horaires précis, il y a le groupe des femmes, il y a le groupe des hommes, le groupe des jeunes, le groupe des personnes âgées, il y a telle action particulière, il y a l’évangélisation de la Pentecôte, telle ou telle action du 25 décembre ou autre, que sais-je… ? On a mis en place un certain nombre d’activités qui tournent bien, parce qu’une bonne entreprise humaine, si elle est bien dirigée par de bons PDG, cela tourne très bien ; c’est bien programmé et s’il y a des hommes compétents, énergiques et fermes, cela doit tourner. Ensuite on tourne avec sa radio, son programme missionnaire, vraiment cela baigne dans l’huile ! Apparemment … Est-ce que tout cela est conduit par l’Esprit du Seigneur ? Regardez l’église du départ, qu’avait-elle à sa disposition ? Des télécopies, des ordinateurs, des téléphones portables, des mobiles, des voitures, des avions, elle n’avait rien de tout cela, absolument rien ! Elle avait seulement des sandales, des ânes. En revanche, elle avait la direction du Saint-Esprit (au début). Avec rien comme moyens mais la présence de l’Esprit, voyez ce que les premiers chrétiens ont pu accomplir en quelques années, à quelques-uns, parce qu’ils étaient conduits par le Saint-Esprit. Rien n’est impossible à Dieu ! Dieu a toute la puissance de Son Esprit. Il veut mettre à notre disposition des moyens, mais pour que nous utilisions ces moyens en étant dirigés par Son Esprit dans Ses œuvres. Dieu désire que Ses œuvres portent du fruit et le glorifient. Dieu a besoin d’hommes et de femmes conduits par Son Esprit, qui ont décidé de renoncer complètement, volontairement, définitivement de toutes les manières possibles à tous ces moyens humains dont l’Eglise se sert abondamment aujourd’hui. Je ne dis pas qu’il y a du mal à prendre un avion pour aller prêcher au Burkinafasso ou se servir d’un fax ou d’un téléphone, mais si nous, église du Seigneur, nous ne sommes pas capables de nous en passer totalement pour que le travail du Seigneur puisse se faire, ou que nous soyons capables de continuer à faire le travail du Seigneur dans la puissance de Son Esprit sans aucun de ces moyens, comme le Seigneur voudrait vraiment le faire, si nous ne sommes pas capables de faire cela, nous ne sommes pas conduits par le Saint-Esprit. L’admirais que l’on peut, en lisant le livre sur la biographie de Smith Wigglesworth, le grand évangéliste du début du siècle, un homme qui prend un bateau et qui va en Australie où il était attendu par très peu de monde. En arrivant sur les quais il y avait une ou deux personnes qui l’accueillaient. Quand il est parti quelques mois après, il y avait des dizaines de milliers de personnes qui l’accompagnaient à son bateau pour partir ! Tout cela parce qu’il était conduit par le Saint-Esprit. Partout où il allait, il était un instrument entièrement consacré et utilisé par le Seigneur, la puissance du Saint-Esprit se manifestait réellement. Il n’a pas passé son temps à imprimer des tracts, faire des émissions à la radio pour annoncer ses réunions, garder un temps d’antenne pour la télévision locale, rien de tout cela. On n’a pas besoin de tout cela quand il y a le Seigneur. Quand il y a tous ces moyens humains, c’est souvent, malheureusement, un signe que le Saint-Esprit n’y est pas, et qu’on veut compenser cette absence par autre chose. Dans notre vie personnelle, si je comprends de la part du Seigneur que je dois mettre une croix (c’est vraiment au sens littéral, propre et figuré), mettre une croix sur tout ce qui vient du monde et de la chair, dans mon travail pour le Seigneur, dans mon cœur il doit y avoir un détachement complet vis à vis de tout moyen ou tout instrument qui n’est pas l’action directe du Saint-Esprit dans ma vie. Après si je suis conduit par l’Esprit et qu’Il me demande d’utiliser certains moyens que le monde utilise, je peux le faire, mais ce sera conduit par le Saint-Esprit. Au départ je n’en fais pas une condition pour mon travail. Il y a des chrétiens qui me disent : Oui, mais tu sais dans le coin où je suis, il n’y a rien, c’est isolé, je n’ai pas d’église, je suis tout seul et puis c’est un coin perdu, il n’y a rien comme moyen, c’est un coin de brousse en pleine Afrique, je n’ai ni voiture ni mobylette, rien ! Je lui dis : est-ce que tu as le Seigneur, là où tu es ? Tu peux être tout seul dans ton coin, sans voiture, sans téléphone, sans aucun moyen matériel, sans argent, sans rien, avec la présence du Saint-Esprit qui te conduit, et Dieu est avec toi, tu verras de grandes choses se faire. Tandis que si tu es tellement conditionné par cet esprit du monde qui entoure l’église maintenant et qui le traverse, tu diras : « Moi, sans toutes ces choses, je ne peux rien faire, sans argent, sans bâtiments, sans assemblée importante qui paye sa dîme, qu’est-ce que tu veux que je fasse ? » Galates 5:19 « Or les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont : L’adultère, l’impudicité, l’impureté, la dissolution l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, les meurtres, l’ivrognerie, les excès de table et des choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit c’est : l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. » Paul nous montre dans ce court passage ceci : Si je veux être conduit par le Saint-Esprit et marcher selon l’Esprit, il faut à tout prix que dans ma vie je sois en communion avec ce Saint-Esprit qui me permet de porter ce fruit que je viens de lire. Un chrétien charnel ne peut pas être conduit par le Saint- Esprit. Ou alors, par la grâce de Dieu, il est conduit, mais sans qu’il s’en rende compte. Ce qui m’intéresse, bien-aimés, ce n’est pas d’être conduit sans m’en rendre compte, puis un jour me trouver dans tel ou tel endroit et dire après coup : Tiens Dieu m’a conduit, oui c’est vrai. J’aurai tellement préféré connaître le plan du Seigneur à l’avance, entrer volontairement dans son plan et coopérer avec lui. C’est cela que Dieu désire. C’est cela, être conduit par l’Esprit. Regardez comment Jésus faisait. Jésus ne faisait pas les choses au hasard, en se rendant compte après coup : Tiens Son Père l’a conduit là. Non ! Quand il est passé par la Samarie, il savait qu’il fallait qu’il passe par la Samarie parce qu’il devait rencontrer la Samaritaine au puits de Jacob. Il le savait, Son Père le lui avait dit et il y est allé, conduit par le Saint-Esprit. Quand Jésus a été conduit par l’Esprit dans le désert pendant quarante jours, le Saint-Esprit lui a montré, il est entré dans le plan de Son Père et il y est allé. Pour être conduit par le Saint-Esprit comme Dieu le veut, la première des choses que l’on doit faire c’est comprendre ce qu’est la crucifixion de la chair. Quelqu’un qui a laissé le Saint-Esprit produire le fruit de l’Esprit dans sa vie est dans de bonnes conditions pour être conduit par le Saint-Esprit. Un chrétien charnel qui vit dans toutes ces choses qu’on vient de citer : les inimitiés, les querelles, les divisions, les disputes, est-ce qu’il est dans de bonnes conditions pour être conduit par le Saint-Esprit ? Lequel des deux sera dans de meilleures dispositions pour être conduit par le Saint-Esprit ? Celui qui aura compris que ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses mauvais désirs. Galates 5:17 « La chair à des désirs contraires à ceux de l’Esprit. » La chair va te conduire par le bout du nez si tu n’as pas compris ce qu’est la crucifixion de la chair. La chair va faire de toi ce qu’elle veut en utilisant une façade spirituelle pour te tromper, en te disant : « Dieu te conduit dans tel endroit, tu vois la porte s’ouvre, c’est merveilleux, Seigneur merci, la porte s’ouvre ! » Ce sont les désirs de ta chair qui t’ont conduit à tel endroit. Cela correspondait à ce que dans ta chair tu désirais vraiment dans le fond et comme tu ne vivais pas dans une chair crucifiée, tu as été conduit par ta chair en croyant être conduit par Dieu. J’ai pu m’en rendre compte dans ma vie personnelle, quand finalement croyant être conduit par Dieu pour telle ou telle chose je me suis rendu compte par la suite que c’était ma chair qui avec un joli déguisement spirituel, m’avait donné envie de faire telle ou telle chose, et cela n’a pas produit un fruit qui glorifiait le Seigneur. Je me suis retrouvé dans une impasse et le nez contre le mur. Après, il a fallu s’humilier devant le Seigneur en disant : « Seigneur tu me fais comprendre que ce n’était pas ton Esprit qui me conduisait. C’était en fait les désirs de ma chair ». Et moi à mes yeux, je me croyais vraiment très spirituel. Je me disais : « Ah, quelle belle conduite de l’Esprit ! » Il a fallu que je vienne au pied de la Croix pour dire : « Seigneur il va falloir que tu me donnes, non pas cette connaissance intellectuelle que je peux avoir par la lecture de Ta Parole ou en écoutant un message et en mémorisant, mais vraiment la révélation de la Croix. J’y reviens constamment, la révélation de la Croix pour moi Seigneur, je désire ardemment marcher par l’Esprit ! » Peux-tu désirer autre chose quand tu aimes Jésus ? Quel intérêt peut avoir ta vie quand tu aimes Jésus si tu n’es pas conduit par le Saint-Esprit ? Si ce sont les désirs de ta chair qui te conduisent, est-ce que tu peux dire en vérité que tu aimes Jésus de tout ton cœur, que tu veux faire Sa volonté comme Jésus a fait la volonté du Père à cent pour cent. Jésus a dit quelques heures avant la Croix : « Seigneur j’ai accompli tes œuvres, ta volonté et j’ai glorifié ton nom en accomplissant toutes tes œuvres. » Si j’ai vraiment l’amour de Jésus dans mon cœur, je dois arriver au point où je sais que tout ce que je fais dans ma vie est conduit par le Saint-Esprit. C’est certain qu’il y a une période d’apprentissage, où je vais avoir des hauts et des bas, des chutes et des rechutes, jusqu’au point où j’arrive vraiment devant la Croix, et je dis : « Seigneur, maintenant, j’en ai assez d’attendre que l’un ou l’autre me donne ma prophétie personnelle en disant fais ceci ou ne fais pas cela. J’en ai assez que quelqu’un me parle en disant : Dieu m’a dit pour toi ceci, pour toi cela. J’en ai assez d’être trompé moi-même par les désirs de ma chair pour faire ceci ou pour faire cela. Je veux vraiment être conduit par Ton Esprit, Seigneur, je ne veux rien d’autre pour ma vie. Pardonne-moi d’avoir encore eu ces désirs profonds qui venaient de la chair et que j’ai habillés d’une manière spirituelle, pour les faire passer à mes yeux et aux tiens, alors que ce n’était pas du tout la direction de ton Esprit. » L’Esprit a des directions qui sont contraires à ceux de la chair. Quand nous arrivons au Seigneur, nous recevons une nouvelle naissance, un esprit neuf. Mais nous gardons tellement de mauvaises habitudes de notre passé (puisque notre corps n’est pas encore ressuscité, notre âme n’est pas encore régénérée) il faut que nous apprenions à changer nos pensées, nos sentiments etc. Mon esprit (si je suis une nouvelle création) est neuf. Il est nouveau ! Si vraiment je suis une nouvelle création, bien-aimés, je suis destiné à marcher par l’Esprit du Seigneur. C’est là le plan de Dieu. Si Dieu me donne Son Esprit pour faire de moi une nouvelle création, c’est pour me destiner à être semblable à l’image de Jésus, et pour m’apprendre à marcher par Son Esprit, du matin au soir, du soir au matin, à chaque seconde de ma vie. Que j’aille au supermarché pour acheter un pot de moutarde ou pas, cela doit être conduit par le Saint- Esprit ! « Frère Patrick , tu exagères ! Les grandes directions de ma vie, d’accord ! Mais je peux avoir ma petite zone de liberté ! » Non ! Si tu as ta petite zone de liberté, tu as une petite zone charnelle que tu gardes pour toi ! C’est sûr que Dieu sait très bien que tu vas avoir besoin de moutarde, ou de toute autre chose de ce monde. Je vais donc aller faire mes courses, mais même-là je dois être à l’écoute de ce que le Saint-Esprit veut me dire, parce que peut-être au lieu d’aller à tel ou tel supermarché, aujourd’hui le Saint-Esprit va me conduire à tel ou tel supermarché où il a un plan pour moi. (La moutarde est la même, mais il a un plan) D’un côté je vais être dirigé par le Seigneur, de l’autre côté ce sera ma chair. C’est fini, je n’ai porté aucun fruit ! Le témoignage que Dieu avait prévu pour moi, le contact ou quelque chose d’autre je ne pourrai jamais le donner. Et même-là je peux être conduit par la chair : Je vais donner un témoignage aujourd’hui dans tel endroit, j’ai l’habitude de donner un témoignage tous les samedis à la boulangerie, alors je vais y aller samedi prochain. Ce n’est pas conduit par le Saint-Esprit. Dieu avait un autre plan et toi tu étais dans ton habitude charnelle, voilà ! Je dirai : c’est tragique. C’est le désir de mon cœur d’être conduit par le Saint-Esprit. Est-ce que ce n’est pas le désir de votre cœur qu’à chaque instant de la journée vous puissiez dire : « Seigneur, que je sois conduit par ta vie, pas par une loi, pas par des habitudes, pas par des choses charnelles, mais par ta vie, ton Esprit que tu m’as donné, qui va me conduire dans la liberté de ton Esprit pour faire tes œuvres. » Recevoir le Seigneur c’est recevoir Sa vie. Dans la première épître de Jean, au chapitre 2, et au verset 24, il y a quelque chose de splendide : « Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous » . Qu’est-ce qu’ils avaient entendu dès le commencement : la Parole de Jésus, la Parole de Dieu ! Ils avaient reçu la Parole dans Sa vérité pure et parfaite, et il leur dit : Que la Parole de Dieu demeure en vous. Si tu veux être dirigé par l’Esprit du Seigneur, la vraie Parole de Dieu doit demeurer en toi, sinon n’importe quel esprit va se déguiser dans l’Esprit du Seigneur pour te diriger. Si tu n’as pas le fondement solide de ce que tu as entendu au commencement, c’est-à-dire la Parole du Seigneur, tu ne peux pas être dirigé par l’Esprit. L’homme ou la femme dirigés par le Saint-Esprit, c’est un homme ou une femme de la Parole de Dieu, qui la médite dans l’Esprit, qui la digère constamment. La direction du Saint-Esprit ne va jamais se faire contrairement à la direction de la Parole dans l’Esprit. C’est déjà une garantie ! Si le Saint-Esprit (soi-disant le Saint-Esprit) te dit : Quitte ta femme et je te donnerai l’âme-sœur qui va partager ta vie, ce n’est pas la direction du Seigneur ! C’est un autre esprit parce que c’est contraire à la direction de la Parole. Si à ce moment-là je suis séduit au point de faire des choses en disant : Dieu m’a dit que… , c’est un aveu de la méconnaissance de la Parole de Dieu. Ou alors on la connaît mais on l’a tordue et on va dénicher un petit verset qui va nous permettre de faire ce que notre chair avait envie de faire. C’est sûr que pour un homme ou une femme qui a un conjoint épouvantable pendant des années, la tentation de la chair c’est de s’en séparer puis de l’envoyer promener pour en avoir un plus agréable. C’est charnel cela, c’est le désir absolu de la chair. Mais la crucifixion de la chair, ce n’est pas cela, c’est la compréhension du plan du Seigneur, la compréhension de la volonté de Dieu telle que la Parole du Seigneur me le montre. Une direction ou une inspiration qui ne serait pas confirmée par l’ensemble de la révélation de la Bible, ou une direction basée sur tel verset tiré de son contexte, n’est pas la direction du Saint-Esprit. C’est clair et net, c’est une séduction, c’est un autre esprit, un autre évangile, un autre Jésus. Le cœur doit être sincère, parce que vous pensez bien que Satan, l’ange de lumière quand il va essayer de séduire un enfant de Dieu pour l’entraîner dans ses voies, Satan va utiliser la Parole de Dieu. Il la connaît, il va utiliser tel ou tel verset en disant : « Tu vois, l’interprétation traditionnelle, ce n’est pas la bonne. Voilà la bonne interprétation : Tu peux faire ce que tu as envie de faire, vas-y, parce que tu vois ce que dit le Seigneur, il est écrit… ! » Et si tu n’as pas une connaissance complète de l’ensemble de la révélation par l’Esprit du Seigneur, Satan va te séduire, comme il a essayé de le faire pour Jésus lui-même. Si Satan n’a pas hésité (quelle folie) à utiliser la Parole de Dieu pour essayer de séduire Jésus, tu crois que tu vas être épargné ? Tu ne seras pas épargné ! Il va venir vers toi en disant : « Il est écrit… Fais-le donc ! » Oui mais il est aussi écrit…, lui répond Jésus. Donc vous voyez ce qu’est la connaissance de la Parole. « Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. » Si tu es dans le Fils et dans le Père, tu seras conduit par l’Esprit, c’est obligé et la promesse qu’il nous a faîte, c’est la vie, la vie éternelle. I Jean 2:26 « Je vous est écris ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. » Ceux qui nous égarent sont ceux qui marchent par la chair, ou qui sont conduits par l’esprit du malin, ce qui est exactement la même chose pour moi puisque le malin va se servir des désirs de la chair qui sont contraires à ceux de Dieu. Ils travaillent ensemble, le malin travaille avec la chair et le monde. Ceux qui nous égarent, que ce soit la chair, Satan ou le monde, cet esprit qui est là derrière peut le faire parce que les choses de la Parole ne demeurent pas en nous. Si les choses de la Parole ne demeurent pas en nous, nous ne demeurons pas avec le Père et le Fils et nous ne sommes pas conduits par le Saint-Esprit. Vous voyez l’importance qu’il y a non seulement à étudier la Parole dans un esprit de prière, mais à demander à Dieu la révélation de Sa Parole. C’est la révélation de sa Parole qui éclaire. Vous pouvez faire des études théologiques, aller fréquenter la meilleure école de théologie du monde, apprendre l’hébreu ou le grec dans le texte, si vous n’avez pas la révélation de la Parole, vous n’aurez qu’une connaissance qui enfle, mais pas l’Esprit du Seigneur pour diriger votre vie. C’est pourquoi Paul dit : Je ne cesse de prier pour vous pour que les yeux de votre intelligence s’ouvrent, que les yeux de votre cœur, de votre intelligence spirituelle s’ouvrent, pour que vous compreniez la Parole dans son Esprit. Qu’est-ce que Dieu a vraiment voulu dire là ? A-t-il voulu nous faire dire : « Ah voyons s’il n’y a pas un autre verset qui me permet de m’en sortir parce que j’ai envie de faire cela », non ! pas du tout ! Mais plutôt : « Qu’est-ce que Dieu a voulu vraiment dire, sur le mariage, sur l’organisation de l’église, sur tous les sujets principaux de la vie ». Je dois déjà connaître la Parole en ce qui concerne tous les sujets principaux, et le Seigneur sait combien il y en a. Tout ce qui est important dans une vie est contenu là dedans, dans cette Parole de Dieu. Dieu me répondra certainement si je dis : « Seigneur je veux méditer ta Parole. Je veux la méditer dans l’Esprit, non d’une manière légaliste, non pour apprendre et réapprendre les versets mais simplement pour que l’Esprit de ta Parole me pénètre. Pour que je sache quelle est ta pensée, Seigneur, parce que je veux t’obéir et marcher par ton Esprit. Tu vois, je suis ton enfant, je suis ton fils, ta fille, je désire ardemment marcher par ton Esprit, être guidé dans tes voies. Pour cela, j’ai besoin de la révélation de ta Parole ». Il me la donnera s’il voit que je la demande dans un cœur obéissant, dans le désir d’obéir au désir de l’Esprit qui est contraire au désir de ma chair. Je sais une chose c’est que tous les désirs que l’Esprit va me révéler sont tous contraires aux désirs de ma chair, c’est déjà une direction. Jean continue (1 Jean 2:26) : « Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne. » Vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne, au sens où on l’entend d’habitude : c’est-à dire d’avoir besoin d’une personne qui nous débite la Parole pour nous l’apprendre, et nous sommes là comme des élèves, nous n’avons pas besoin de cela. Si le Seigneur utilise un homme pour m’enseigner c’est parce qu’il m’a donné l’onction de son Esprit. Cette onction me permet de reconnaître que ce qu’il m’est dit vient vraiment de Dieu. C’est ça qui m’enseigne. Et là j’ai une garantie, parce qu’au-dedans de moi il y a le Saint-Esprit en qui je fais confiance, qui est là pour m’enseigner toute chose, et me permettre de faire le tri dans toutes ces informations qui m’arrivent. Sinon, je vais être séduit. Voilà donc ce qu’il dit au sujet de ceux qui vous égarent : – Tout d’abord, si la Parole de Dieu ne demeure pas en toi, comment est-ce que tu vas pouvoir discerner si ce que tu écoutes ou ce qu’on te dit vient vraiment du Seigneur ? Tu n’as aucun moyen ! Tandis que si la Parole demeure en toi, c’est différent. – Et si tu sais ce que dit la Parole, parce qu’il le dit : L’onction que vous avez, vous l’avez ! L’onction du Saint-Esprit qui est en toi est là pour t’enseigner toute chose. Tu as la Parole, tu as l’onction de l’Esprit de Dieu qui marchent ensemble avec la Parole de Dieu. Si tu as dans ton cœur le désir ardent de marcher dans l’obéissance d’une vie crucifiée, le Saint-Esprit va te révéler la Parole et c’est cela qui va t’enseigner. Donc si quelqu’un t’enseigne quelque chose qui vient vraiment du Saint-Esprit, comme tu as, toi (en temps que nouvelle créature), le Saint-Esprit en toi va confirmer à ton cœur que c’est vraiment la Parole de Dieu, et tu vas pouvoir faire le tri, s’il y a un tri à faire. Il faut être vigilant de toute manière ! 1 Jean 2:27 : « mais comme son onction vous enseigne toutes choses… » Alors vous voyez le mot qu’il utilise n’est pas un mot pris au hasard non plus. Il dit : « l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous ». Quand les Juifs faisaient une onction, ils prenaient de l’huile et ils déversaient de l’huile avec abondance ! Ce n’était pas quelques gouttes sur le front. Une onction, c’était une corne d’huile qu’on te déversait dessus. Alors une onction cela veut dire quelque chose que tu reçois en abondance du Seigneur, et là il ne dit pas sur vous mais en vous. L’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous. Donc il parle clairement de la présence du Saint-Esprit en vous, qui va vous enseigner toutes choses, « mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est pas un mensonge, demeurez en lui (en Dieu) selon les enseignements qu’elle (son onction) vous a donnés. » Si tu désires marcher par l’Esprit tu dois savoir avant tout que c’est le désir encore plus grand de l’Esprit de te conduire. Tu peux compter sur l’onction de l’Esprit qui veut te conduire dans la vérité
parce que c’est le but du Seigneur. Tu vois que dans la marche par l’Esprit, il y a vraiment une attitude de foi que le Seigneur te demande vis-à-vis de Sa Parole et vis-à-vis de la conduite de Son Esprit. Tu dois savoir par la foi que lorsque tu es devenu une nouvelle créature (par le baptême du Saint- Esprit aussi), Dieu t’a donné, en toi, une onction, celle du Saint-Esprit qui demeure en toi, et cette présence sacrée du Saint-Esprit en toi est pour toi une garantie sur laquelle tu peux compter et il te demande la foi. Tu ne dois pas dire : « Comment je vais être conduit maintenant, je ne sais pas comment je vais être conduit, est-ce que je vais être conduit, je me suis tellement trompé, maintenant je doute que Dieu veuille me conduire ». Certains chrétiens disent cela. Non, ils ont quitté le domaine de la foi. Tout ce qu’ils pouvaient dire c’était : « Seigneur je me suis trompé, c’est précieux de m’en rendre compte, cela me montre que je n’étais pas conduit par ton Esprit, mais le fautif ce n’est pas toi, c’est moi, je sais qu’à toi Seigneur il n’y a rien à te reprocher. Seigneur tu es toujours disponible pour m’apprendre à marcher par l’Esprit. » Le Seigneur me demande d’avoir cette confiance tranquille dans le cœur, que même si je fais encore des chutes ou si je me trompe, toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. Ces chutes, ces erreurs, sont destinées à disparaître au fur et à mesure que je vais mieux reconnaître la voix du Seigneur. Même-là, je peux compter sur la volonté du Saint-Esprit pour me diriger. De toute manière le Saint-Esprit va diriger ceux qui désirent ardemment être dirigés, quels que soient les désirs de leur chair, dans la crucifixion des désirs de la chair. 1Jean 2:27 « mais comme Son onction vous enseigne toutes choses et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est pas un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle (son onction) vous a donnés. » Le Saint-Esprit nous donne des enseignements à l’intérieur de notre cœur, qui sont conformes à la Parole de Dieu. Il veut nous les révéler si nous voulons marcher avec Lui dans l’obéissance, sans être des enfants rebelles, qui veulent n’en faire qu’à leur tête, selon les désirs de leur chair. Si j’ai dans mon cœur le désir de faire la volonté de Dieu, quel que soit le prix que j’aurai à payer, je sais que le coût passera par la mort. Seigneur, non pas ma volonté mais la tienne, la mort complète de ma chair. Si tu vois Seigneur que je n’ai pas compris ce qu’est la crucifixion de la chair et de ses désirs, fais-moi passer par la mort, par la révélation de la Croix, c’est pour moi le point de départ ! Lorsque j’ai compris ce qu’est la mort et la révélation de la Croix, lorsque j’ai compris que ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs, alors je vais dépendre entièrement du Seigneur. Je vais aussi dépendre de l’onction de Son Esprit, qui m’enseigne toutes choses selon sa Parole. Je vais alors être à l’écoute, dans la prudence, dans le recueillement, dans le silence de mon cœur pour apprendre, parce qu’il va m’enseigner toutes choses. La question que je te pose : Es-tu passé par la première et indispensable étape de la compréhension de ce qu’est la crucifixion de la chair en Jésus-Christ par la Croix ? S’il n’y a pas la compréhension de cette étape, n’essaye pas d’apprendre à marcher par l’Esprit, tu n’y arriveras pas, la chair sera toujours là pour te séduire. Tu dois être sûr d’avoir compris devant Dieu ce que Jésus-Christ a fait à la Croix, l’œuvre de la Croix, ce que Jésus a accompli en mourant à la Croix : le pardon de tes péchés mais plus que cela encore, ta crucifixion en Lui. Quand Il est mort, nous sommes morts avec Lui, quand Il est ressuscité nous sommes ressuscités à une vie nouvelle en Lui et avec Lui. Je dois avoir la révélation spirituelle de cette réalité (puisque la crucifixion de la chair est une réalité passée que Jésus a accomplie pour nous, dans laquelle il nous demande d’entrer par la foi). Je sais par la foi que ma chair a été crucifiée avec tous ses désirs et ses passions; quand Jésus est mort, ma chair a été crucifiée avec Lui. Maintenant je me considère comme mort et comme vivant en Jésus-Christ. J’ai offert mon être entier et mes membres au Seigneur pour qu’Il les conduise et les dirige. Je crois dans mon cœur que j’ai reçu l’Esprit du Seigneur pour m’enseigner toutes choses selon la vérité, et me conduire dans les plans parfaits de Dieu, pour me conduire par Son Esprit. Je sais que le Seigneur va le faire, je crois qu’Il va le faire, vous voyez où agit la foi ! « La foi c’est la ferme certitude des choses qu’on espère. » Si tu as dans ton cœur la ferme certitude que Dieu va te révéler ce qu’est la Croix et la crucifixion de la chair, tu vas recevoir cette révélation parce que tu pries avec foi. Tu dis : Seigneur, j’ai besoin de recevoir cette révélation, je ne peux pas marcher par ton Esprit si je n’ai pas compris dans mon cœur l’œuvre de la Croix. La prédication de la Croix est une puissance pour nous qui croyons. Si tu as reçu cette révélation, maintenant tu vas pouvoir commencer à apprendre à marcher par l’Esprit. N’essaye pas avant, sinon tu vas être systématiquement séduit à cent pour cent. La seule chose qui peut t’être utile c’est, qu’ayant été séduit ou arrêté brutalement, après un certain temps, tu vas comprendre que tu n’étais pas conduit par l’Esprit, mais ce n’est pas suffisant. C’est déjà bien de le comprendre, mais maintenant tu vas revenir à la Croix pour recevoir cette révélation. Est-ce que nous avons tous réellement, biens aimés, la révélation de la Croix ? Est-ce que nous savons dans notre cœur que notre chair a été crucifiée quand Jésus est mort ? nous le savez par la révélation du Saint-Esprit : quand Jésus est mort, nous sommes morts avec lui. Si nous avons vraiment cette assurance que nous donne la révélation du Saint-Esprit, nous savons dans nos cœurs que cette chair est morte pour nous, pour moi, pour toi car nous avons reçu cette révélation. Le sachant et restant fondé sur ce message de la Croix, et sachant que nous avons reçu cet Esprit qui est en nous, qui va nous enseigner toutes choses, et que nous désirons lui obéir, nous pouvons avoir la foi que le Saint-Esprit va nous diriger. Au début tout ne va pas être parfait, il va peut-être y avoir un temps où nous aurons encore besoin d’apprentissage, mais je sais une chose, cette foi que j’ai dans mon cœur, je la garde et cette foi va m’ouvrir la porte de la marche par l’Esprit. Tu vas m’apprendre Seigneur, c’est Ta volonté. Je crois que tu vas m’apprendre. « Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous ne soyons pas confus et éloignés de lui. » 1 Jean 2:28. Tous les chrétiens qui ont été conduits par la chair, et qui ne s’en étaient pas rendu compte, parce qu’ils n’avaient pas vraiment fait cette démarche de foi vis-à-vis de la Parole de Dieu de comprendre ce que c’est que la Croix, eh bien ces chrétiens vont être confus le jour où le Seigneur va venir ! Vous pouvez imaginez ce qui va se passer dans la vie d’un chrétien, qui toute sa vie chrétienne a été conduit par la chair, à faire des choses charnelles, en dehors de la volonté parfaite de Dieu ! Ne sera- t-il pas couvert de confusion quand Christ va venir ? Le message de la Croix, de la crucifixion de la chair, est fondamental ! Et quand on le reçoit avec la révélation de Dieu, c’est une puissance, c’est la clef d’une véritable marche par l’Esprit. Dans Romains 7 au verset 14 : « Moi je suis charnel vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais, je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je hais. » Là, c’est le cri d’un chrétien qui veut et désire marcher par l’Esprit, mais il se rend compte qu’il ne peut pas. C’est déjà un progrès par rapport à celui qui est complètement séduit et qui marche complètement dans la chair, sans se poser aucune question (Je me poserais des questions sur son salut, sur sa nouvelle naissance). Romains 7 verset 16 « Or si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne (la loi de Dieu). Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. » Il faut absolument dans la marche par l’Esprit que je sois dégagé de cette loi du péché qui habite en moi. Si je suis lié par une loi du péché qui habite en moi, qui me pousse constamment à faire des choses contraires aux désirs de Dieu, même si j’avais le désir de faire les choses de Dieu, et même si je me rendais compte que les choses de Dieu c’était de faire ceci ou ne pas faire ceci, j’aurais en moi, dans ma chair, une loi permanente qui me pousserait à faire des choses contraires à celles du Seigneur, en permanence, sans aucune possibilité d’intervenir pour l’empêcher! « Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair (qui a des désirs contraires à ceux du Seigneur) : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien » Romains 7 verset 18. Donc la marche par l’Esprit c’est faire le bien en permanence, au sens du Seigneur. Si tu n’as pas le pouvoir de le faire, tu ne peux pas dire qu’un jour tu peux espérer être conduit par le Seigneur, ce n’est pas possible ! « Car je ne fais pas le bien que je veux (ou que le Seigneur me montre), et je fais le mal que je ne veux pas, et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi » Romains 7 verset 20. Est-ce que tu as réglé ce problème de la chair en toi ? La chair ne te conduit plus, c’est terminé, tu ne fais plus rien de charnel ? Marcher selon la chair cela veut dire marcher selon l’esprit de ce monde. Le monde est parfaitement charnel ! En un sens déjà, tout ce que le monde considère comme bon, tu peux être sûr que c’est contraire à l’Esprit du Seigneur. Si le monde considère comme bon qu’une église doit être grande, prospère et large, avec beaucoup de membres parce que cela impose devant les autorités, parce qu’il y a beaucoup d’argent, si le monde considère cela comme bon, tu peux être sûr que c’est contraire à la volonté de Dieu. Ce que le monde considère comme agréable : le succès, les honneurs, la richesse, tout ce que le monde recherche, tout cela est désagréable à Dieu au plus haut niveau. Tu peux faire une liste de tout ce que le monde considère comme bon et agréable. Si tu considères encore ces choses comme bonnes et agréables, cela veut dire que sur toutes ces choses tu es ennemi de Dieu. Il y a beaucoup de choses que le monde considère comme bonnes et agréables : Ce que le monde considère comme élevé est une abomination aux yeux du Seigneur. Tout ce que le monde considère comme bon est contraire aux désirs profonds du Seigneur. Romains 7 versets 21à 24 « Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu selon l’homme intérieur (Je prends plaisir à ta loi Seigneur) ; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte (c’est la loi du monde, la loi de la chair) contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis ! qui me délivrera du corps de cette mort ? » Puis il dit au verset 25 : « Je suis par l’entendement (c’est à dire par ma compréhension spirituelle et intellectuelle) esclave de la loi de Dieu, mais je suis par la chair esclave de la loi du péché ». Tu comprends pourquoi la révélation de la Croix est si importante. La révélation de la Croix, par l’épée de l’Esprit, va dénicher au plus profond de moi tous ces désirs et ces tendances charnelles. Je crois encore que ces tendances sont bonnes ou neutres, mais elles sont contraires à la loi de l’esprit et me dirigent d’une manière contraire à la direction du Saint-Esprit. Cela vient du monde, cela vient de la chair, cela vient de ce que le monde considère comme bon et que ma chair considère comme bon. Rien de tout cela n’est bon aux yeux du Seigneur. Que recherche le Seigneur ? Il recherche des David, des Pierre, des hommes que le Seigneur pouvait modeler à sa volonté. Ces hommes avaient tout donné et ils avaient compris l’œuvre de la Croix et de Jésus. De tels hommes marchaient par son Esprit, sans béquille humaine, sans rien de ce que le monde considère comme bon et agréable. Il ne faut pas tarder à nous débarrasser de toutes ces choses auxquelles nos cœurs sont encore attachés et que nous considérons comme bonnes ou neutres aux yeux du Seigneur mais qui ne sont que des œuvres de la chair qui nous empêchent de marcher par l’Esprit, qui nous empêchent de bien entendre
la voix du Seigneur. Montre-moi, Seigneur, ce que tu considères, toi, comme une œuvre de la chair, montre-moi, Seigneur, si mon cœur est encore attaché à ces choses. Ce n’est pas de faire un certain travail, de pratiquer un certain métier qui m’empêche de marcher par l’Esprit, c’est mon cœur, qui quelque part est encore attaché à ces choses. Est-ce que mon cœur attend encore quelque chose de cela ? Est-ce que j’ai fait encore de ces choses, une part de ma vie ? Est-ce que je compte là-dessus dans ma vie alors que ce sont des choses de la chair et des choses du monde ? Est-ce que la Croix n’est pas venue mettre à mort tout cela ? Comment peux-tu être conduit par le Saint-Esprit si dans ton cœur tu es encore attaché aux choses de la chair ? Si tu es attaché à l’éducation, à la médecine, à la mode, à la profession, au commerce, tu ne peux pas être conduit par le Saint-Esprit comme Dieu le voudrait. Tout ce qui est contrôlé par l’esprit du malin est opposé à l’Esprit du Seigneur. Si tu es attaché à ces choses, il va y avoir du mélange, il va y avoir une direction chaotique, il va y avoir un manque de fermeté dans ta marche chrétienne. Un jour, tu vas dire : Dieu m’a dit, et puis tu diras, non c’est ma chair. Tu seras dans la confusion la plus complète. Tandis que si tu as reçu dans ton cœur la révélation que ce sont les œuvres de la chair, que c’est l’esprit du monde, les désirs de la chair, qui te poussent à faire des choses qui sont contraires à la loi de l’Esprit, si tu as dans ton cœur la volonté de t’écarter de ces choses, de couper complètement ta vie de ces choses, tu vas pouvoir être conduit par le Saint-Esprit. Au chapitre 8 de Romains, et au verset 1er : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair mais selon l’Esprit… » Et à la fin du verset 3 : « Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. » Donc la justice de la loi de Dieu ne peut pas être pleinement accomplie dans ta vie si tu continues à marcher selon la chair. Dans la mesure où tu continues à marcher selon la chair, la justice de Dieu ne peut pas être accomplie dans ta vie, et tu ne peux pas être conduit par le Saint-Esprit. « afin que la justice de la loi fût accomplie en nous,, qui marchons non selon la chair, mais selon l’esprit. Donc tu peux avoir une marche par l’Esprit à cent pour cent, si tu as compris la Croix à cent pour cent, et si tu y es entré à cent pour cent, si dans ton cœur toute attache avec le monde est réglée. Si Dieu te privait du jour au lendemain de toutes ces choses qui viennent du monde, est-ce que pour toi cela ferait une différence, oui ou non ? Vous savez, les liens entre la chair ou le monde et nous sont quelques fois subtils et ténus. Je mets là-dedans la famille. Tu peux avoir par exemple des liens charnels avec ta famille qui ne représentent pas un véritable lien spirituel dans le Seigneur. Je vois par exemple des chrétiens qui me disent : « Moi ma famille, c’est spécial ». C’est-à-dire les parents, les enfants, la proche famille, on sent très bien qu’ils le disent d’une manière charnelle et pas d’une manière spirituelle. Dieu veut que j’aie avec mon épouse et mes enfants des relations parfaites et bonnes dans l’Esprit du Seigneur. S’il y a quelque chose de charnel qui se glisse là-dedans, il va y avoir un type de lien charnel qui va m’empêcher de marcher et d’être dirigé par l’Esprit. Les liens familiaux peuvent être très puissants, dans le domaine des sentiments, ce n’est pas l’Esprit du Seigneur. Même si j’ai avec ma femme et mes enfants des relations particulières qui, évidemment, ne sont pas celles que j’ai avec tout le monde, dans mon cœur le Seigneur veut que je sois libre de tout lien charnel avec la famille. Est-ce que je serai capable d’accueillir chez moi, dans ma famille, et de traiter exactement de la même manière que mon propre fils ou ma propre fille, quelqu’un qui est dans le besoin, avec l’amour de Jésus ? Ou est-ce que je ne continuerai pas à faire une petite préférence pour ma propre chair ? Si je recevais dans ma maison, pendant deux ou trois ans un petit enfant que j’aurais élevé avec mes propres enfants, est-ce que dans le Seigneur je pourrai l’aimer exactement de la même manière que mes propres enfants, sans aucune préférence charnelle ? Cela veut dire que j’aurai reçu du Seigneur une telle abondance de son amour que je vais le déverser de la même manière sur tous, sans préférence charnelle. Est-ce que je vais, si l’un est malade, être plus inquiet parce que c’est le mien, mais l’autre ce n’est pas la même chose, alors je ne suis pas si inquiet. C’est parfaitement charnel ! Je dis : Seigneur, montre-moi-je t’en supplie tout ce qu’il y a de subtilement charnel encore dans ma vie, dans mes attachements, dans ma façon de penser, dans tout ce que je peux faire, dans les choses auxquelles je peux être attaché dans mon cœur. Montre-moi si c’est quelque chose qui vient de la présence de ton esprit, ou s’il y a encore quelque chose qui représente un attachement charnel, profession, hobby, sport, famille ? Romains 8 verset 5 « Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair. Ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. » C’est cela qui va me montrer si je suis vraiment dans l’Esprit du Seigneur, cela veut dire que le Seigneur va me montrer des choses qui vont me coûter dans ma chair parce qu’il va falloir que je m’en sépare, mais il y a une telle affection dans mon cœur pour le Seigneur et pour les choses de l’Esprit qu’en fait je serai rempli de joie devant ce travail. Le Seigneur est en train de faire un tri, une coupure dans ma vie, par l’épée de l’Esprit. Le Seigneur va trancher entre ce qui est charnel et ce qui est spirituel. Cela va me permettre de voir clair et d’abandonner à la Croix tout ce qui n’est pas conduit par l’Esprit du Seigneur et dans l’Esprit du Seigneur. Seigneur, je suis prêt, fais ce travail en moi, Seigneur ! Tu sais qu’Il va le faire, cela va te coûter parce que tu vas passer par de nombreuses morts. Chaque fois que le Seigneur va te montrer quelque chose de charnel, tu l’apporteras à la Croix et c’est la mort qui passera. C’est la mort, jusqu’à ce que tu sois réellement mort (parce que tu l’es). Tu vas pouvoir être conduit enfin dans la liberté glorieuse d’un enfant de Dieu parce qu’il n’y a plus rien qui te tienne lié à la chair et qui t’empêche d’être conduit par l’Esprit. Tu sais quand le vent souffle dans les voiles, tu peux mettre toutes les voiles, c’est formidable, il y a l’aquilon qui souffle ! Et puis tu as les deux ancres qui sont attachées derrière… Le vent peut souffler, tu as mis les voiles, mais si tu as tous les liens de la chair qui sont là et qui te tiennent vissé, est-ce que tu vas pouvoir aller loin et être conduit par l’Esprit dans la liberté. Seigneur fait souffler ton vent, mais que tout soit cassé, tous ces liens, toutes ces chaînes grosses ou petites, qu’elles soient cassées, tranchées ! Es-tu capable de faire cette prière devant le Seigneur en sachant que cela va te coûter ? Dire : Seigneur que tout ce qu’il y a de charnel dans ma vie, dans mes attitudes, dans mes affections, dans mes désirs, tout Seigneur ce sur quoi je comptais, et qui finalement n’est pas de toi ; toutes ces choses du monde, et de la chair, sur lesquelles j’ai encore continué à bâtir un peu ma vie, Seigneur, je désire que tu me le montres et je désire sacrifier cela à ton autel pour que ce soit ton Esprit qui me dirige où tu veux comme tu veux. Est-ce que tu as déjà fait cette prière, au moins une fois sérieusement ? Si tu ne l’as pas faite, fais-la. Si tu l’as faite, ne t’étonnes pas de ce qui t’arrive maintenant, parce que le Seigneur est en train de travailler dans ton cœur, pour Sa gloire. Je relis Romains 8 le verset 2 : « La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort. » Je dois vouloir ce que Dieu veut, je ne dois pas me contenter d’une marche charnelle, même si je réussis, même si j’ai un ministère puissant. Seigneur je veux marcher par Ton Esprit, ta volonté pas la mienne. Ensuite le Seigneur va te montrer et te dire : Si tu veux marcher par Mon Esprit, plus rien de charnel ne doit te retenir attaché dans ton cœur. Je ne parle pas du fait de vivre une vie normale, de faire des activités. Dans ton cœur tu dois avoir compris ce qu’est la chair pour que l’Esprit du Seigneur et sa Parole tranchent et te libèrent. Le Seigneur va te ramener à la Croix. Il va te ramener à la révélation de la Croix, de son œuvre, de ce que Jésus a fait pour toi et ce qu’il a fait de toi en Lui. Si tu n’as pas reçu cette révélation, ce n’est pas la peine d’aller plus loin, c’est capital ! Ensuite une fois que tu as reçu cette révélation, tu es dans les conditions qui te permettent d’être conduit par l’Esprit, cela va être un apprentissage douloureux, difficile, rocailleux, mais tu peux avoir la foi et tu dois avoir la foi que Dieu va te conduire, parce qu’il t’a donné son Esprit, qui t’enseigne toutes choses. Il a donné sa Parole Sainte qui est la protection indispensable. L’Esprit et la Parole travaillant ensemble dans ton cœur vont te permettre, par la foi que tu as dans la puissance du Seigneur (pour te garder et te conduire), d’apprendre à marcher par l’Esprit. Est-ce que tu as l’assurance que Dieu va le faire ? En apprenant à marcher par l’Esprit, tu vas vraiment être un instrument entre les mains du Seigneur. Tu vas être un instrument de bénédictions pour les autres, pour tous ceux qui veulent vraiment du Seigneur évidemment, et tu vas pouvoir glorifier ton Dieu. Il n’y a rien d’autre qui compte. Amen ! Seigneur je te bénis parce que cette marche par l’Esprit est possible. Tu la veux, tu nous as tout donné pour le faire, et ma prière, Seigneur, c’est que tu illumines les yeux de notre cœur et de notre intelligence. Constamment je te fais cette prière pour moi-même, pour nous tous : Illumine les yeux de notre intelligence spirituelle pour que nous voyions où nous en sommes. Seigneur, fais la lumière et montre-nous tous les liens charnels qui peuvent encore exister dans notre vie sans que nous le sachions, tu les vois, toi Seigneur, et tu veux nous en libérer. Tu nous en as libérés en Christ et tu veux que nous marchions dans cette liberté. Que rien ne vienne nous remettre sous le joug de l’esclavage.
Qu’est-ce que le baptême de l’Esprit ? Comment parler en langues. Comment développer votre parler en langues. La différence entre être sauvé et être enlevé Comment se préparer à l’enlèvement.
je voudrais préciser que ce message s’adresse à deux catégories de personnes. Ce message s’adresse premièrement à ceux qui ne sont pas baptisés dans le Saint-Esprit. Deuxièmement, ce message s’adresse à ceux qui sont déjà baptisés dans le Saint-Esprit, et qui souhaitent revoir ce que dit la Bible sur ce baptême, dans le but d’être eux-mêmes capables de donner cet enseignement biblique autour d’eux. Ouvrons nos Bibles au livre des Actes, au chapitre 2. Je voudrais insister sur un point que le Seigneur m’est vraiment dans nos cœurs. Ce point est le suivant : le Seigneur revient bientôt. Je sais que cela fait 2000 ans que les Chrétiens le disent, mais tout ce qu’il a promis s’accomplira, et le problème n’est pas de savoir le jour et l’heure où il va revenir, c’est d’être prêt quand il viendra. Certains croient que le Seigneur va revenir dans 20 ans, 100 ans, 1000 ans… Moi, je sais qu’il peut revenir d’un moment à l’autre. En tous cas, quel que soit le moment, il faut que nous soyons prêts au son de la dernière trompette, et que nous partions avec lui. Est-ce-que vous vous rendez compte de la situation de ceux qui vont rester après l’enlèvement de l’Epouse de Jésus ? Je ne sais pas si tout le monde se rend bien compte. Je m’adresse à ceux et y en à t’il parmi nous qui ont vécu le temps des Nazis ?: ceux qui ont un certain âge ont pu voir ce que pouvait être un pays quand il était aux mains d’un dictateur comme Hitler, surtout quand on est Juif. Mais quand la terre sera aux mains de l’Antichrist, tous les Juifs et les Chrétiens qui resteront seront pourchassés comme des bêtes. Ils seront torturés et mis à mort, sauf s’ils acceptent la marque de la Bête, et là ils seront perdus. Si j’insiste sur la nécessité pour nous d’être enlevés, ce n’est pas simplement pour éviter ces catastrophes qui vont s’abattre sur la terre quand l’Eglise sera enlevée, mais c’est surtout par amour pour le Seigneur, parce que si nous aimons Jésus, nous désirons être avec lui. Paul savait que Jésus habitait, par la foi, dans le cœur des Chrétiens, mais il savait que tant que nous sommes sur cette terre et que le Seigneur est en haut, nos yeux ne le voient pas. Ce que Jésus désire, c’est de nous avoir avec lui, et ce que nos cœurs désirent c’est d’être avec lui, le voir, le contempler. Vous pouvez vous rendre compte ce qu’est regarder Jésus comme je vous regarde là, tout près, puis d’aller vers lui, le toucher, lui parler ! C’est ce que nos cœurs attendent. Il essuiera toutes larmes de nos yeux, il nous expliquera toutes choses. En attendant, il faut vivre sur la terre, mais ce que le Seigneur veut, ce ne sont pas des Chrétiens qui fréquentent de bonnes églises. Ce que le Seigneur désire, ce sont de vrais Chrétiens authentiques. Le monde a trop souffert de voir des Chrétiens de nom ou des Chrétiens de façade qui ne manifestent pas dans leur vie le caractère de Jésus. Il y a des dégâts énormes qui ont été causés à bien des vies : des retards de conversion, des gens qui ont perdu la foi, uniquement parce qu’ils avaient à côté d’eux des faux Chrétiens, ou des Chrétiens qui ne s’étaient pas donnés à fond pour Jésus et qui marchaient un pied avec lui et un pied contre lui, donc ils ne pouvaient pas être remplis de la vie de Jésus et leur vie a forcément été une catastrophe. Quand on n’a pas donné notre vie entièrement à Jésus, on va au devant de la mort. Avec Jésus c’est tout ou rien. Ou tu es converti à cent pour cent ou tu n’es pas converti du tout. Tu ne peux pas être converti à 99 %. On est converti à cent pour cent si on a eu dans le cœur la révélation de ce que Jésus a fait pour nous, mais d’abord la révélation de notre néant devant lui : on n’est rien du tout. Et pourtant, Jésus a tellement aimé ces « rien-du-tout » qu’il a donné sa vie à la Croix pour nous. Donc quand tu as reçu dans le cœur la révélation de ce que tu es sans Jésus et la révélation de l’amour de Jésus pour toi, et puis, ce qu’il est capable de faire dans la vie de quelqu’un qui se donne vraiment à lui, quand tu as reçu cette révélation-là, eh bien, tu ne veux qu’une chose, c’est aller jusqu’au bout avec Jésus, et surtout partir avec lui quand il reviendra. Je répète quelque chose de très important que beaucoup de Chrétiens négligent, c’est que pour être enlevé quand Jésus reviendra, il faut absolument être né de nouveau. Jésus ne va pas enlever tous les Chrétiens de l’Eglise visible, qui ont une étiquette de Chrétiens, qui se disent Chrétiens parce qu’ils appartiennent à des églises chrétiennes. S’ils n’ont pas reçu la vie, la nouvelle naissance, ils n’appartiennent pas au Seigneur. Ils n’ont pas son Esprit, ils ne sont pas unis à lui, ils ne font pas un corps avec lui. Donc il faut vraiment être sûr que tu es né de nouveau ; il ne s’agit pas d’avoir fait un mouvement vers Jésus. Combien de Chrétiens répondent à des appels, dans des églises où l’on dit : « Venez, vous avez entendu l’Evangile, approchez-vous. » Et ils s’approchent. Ils ont les sentiments vraiment travaillés pendant un instant, et puis six mois après, on ne les voit plus. Non pas qu’on ne les voit plus dans telle ou telle église, mais on ne les voit plus marcher avec Jésus. Comme le Saint-Esprit nous pousse à la repentance et nous pousse dans les bras de Jésus, il
nous pousse aussi à la sainteté. C’est l’Esprit de sainteté qui entre en nous quand on accepte Jésus. Donc il faut être né de nouveau, et pour être né de nouveau, il faut avoir entendu l’Evangile de Jésus, pas seulement avec l’oreille mais avec « l’oreille du cœur ». Il faut avoir le cœur vivement touché par le message de la mort et de la résurrection de Jésus et qu’on ait compris pourquoi Il était venu, ce qu’Il est venu faire, ce qu’Il veut faire en nous. Quand on a reçu cela dans un cœur ouvert à la Parole du Seigneur, et qu’on répond : « Oui, je t’ouvre mon cœur », la vie de Jésus entre et nous fait naître de nouveau. Cela ne veut pas dire qu’on devient un homme et une femme parfaits pleinement manifestés dans le caractère de Jésus, cela veut dire qu’on a reçu la vie de Jésus, que tout commence à ce moment là. Si nous avons reçu la vie de Jésus, la première des choses que Jésus nous demande et que les apôtres exigeaient des Chrétiens quand ils se convertissaient à Jésus, quand ils répondaient à l’appel, c’est d’être baptisés d’eau par immersion au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Au nom du Seigneur Jésus parce que le baptême par immersion, c’est notre ensevelissement en Jésus. Ce n’est pas simplement le symbole de notre mort et de notre résurrection, c’est notre ensevelissement spirituel et c’est pour cela que le Seigneur l’a demandé, et c’est pour cela que les premiers disciples et les apôtres l’exigeaient dans l’heure, les minutes qui suivaient la conversion , parce que le Seigneur a persuadé nos cœurs . Il ne s’agit pas de dire : « Bon, maintenant, on va aller à l’église de ceux qui baptisent tout de suite après la conversion. » Cela ne veut rien dire, cela ferait une secte de plus. Cela veut dire simplement qu’on sonde la Parole du Seigneur, on voit dans quel esprit le Seigneur le demande. Le Seigneur veut nous préparer à son union avec lui. Et seuls seront enlevés ceux qui seront nés de nouveau, baptisés d’eau par immersion, et baptisés du Saint-Esprit. Les autres ne seront pas enlevés. Je ne dis pas qu’ils ne seront pas sauvés, beaucoup seront sauvés parmi eux, mais il y a une différence entre « être sauvé » et « être enlevé ». Jésus va enlever une Epouse sans ride, ni tache, ni rien de semblable, celle qui est la véritable Eglise, celle qu’il connaît de l’intérieur. C’est la raison pour laquelle, si vous sondez les Ecritures avec un cœur ouvert, vous voyez que le souci constant de Jésus et des apôtres était d’amener d’abord à la repentance et à la conversion ceux qui écoutaient le message de l’Evangile et ensuite de les amener à un baptême d’eau par immersion et à un baptême du Saint-Esprit immédiats. C’était le souci constant des apôtres, parce qu’ils connaissaient la pensée du Seigneur. Cela ne veut pas dire que si tu es né de nouveau, baptisé par immersion, baptisé de l’Esprit, ce soit une garantie que tu vas être enlevé. Si après ta conversion, après ton baptême d’eau par immersion, et après ton baptême du Saint-Esprit, tu recommences à vivre une vie de péché et à marcher dans la chair sans te repentir, tu ne seras pas enlevé. Imaginez un Chrétien qui soit baptisé du Saint-Esprit, baptisé d’eau et tout, qui s’occupe des finances d’une église et qui puise dans la caisse comme faisait Judas, vous croyez qu’à l’instant où il puise dans la caisse, si Jésus revient, il va le prendre ? Il ne le prendra pas. Il a beau avoir reçu le baptême de l’Esprit, il n’a pas persévéré dans sa communion avec Jésus, et dans un renouvellement constant de son baptême de l’Esprit jour après jour,
comme faisaient les vrais Chrétiens du début. Ceux-ci savaient que sans nouvelle naissance, on ne peut pas recevoir la vie de Jésus donc son Esprit. Sans le baptême d’eau, tu ne peux pas recevoir la victoire sur le péché parce que l’ensevelissement représente la mort et la résurrection en Christ. Et sans le baptême de l’Esprit, tu ne peux pas recevoir la puissance du Seigneur pour témoigner, exercer les dons du Seigneur et être conduit dans toute la plénitude de la communion avec Jésus par l’Esprit de vérité. Seul le Saint-Esprit est capable de nous ouvrir la Parole de Dieu, de remplir nos cœurs des dons et du fruit de l’Esprit et de nous préparer à partir avec Jésus. Jésus veut enlever une Eglise pure, sans ride ni tache. Alors, comment être pur, sans ride, ni tache, ni rien de semblable ? Certains disent : « Ah, mais c’est trop, jamais je n’y arriverai, je ne vais pas être enlevé. je voudrais vous encourager, et vous montrer que non seulement c’est possible, mais c’est la volonté de Dieu pour tous ses enfants. Dieu voudrait que nous soyons tous enlevés pour être avec Jésus. Donc, il a tout prévu dès le début pour que nous le soyons si nous faisons simplement, avec une foi d’enfant, les choses qu’il nous demande de faire. Et notre Seigneur est tellement puissant qu’il peut accomplir toutes choses dans la vie de ceux qui croient. Comment as-tu reçu ton salut ? Parce que des gens t’y ont poussé ? Non, cela s’est produit une fois dans ton cœur, tu as été touché par le message de l’Evangile, tu es venu à Jésus, tu as ouvert ton cœur et lui a fait le reste. Le Seigneur pousse par son Esprit (c’est une forte pression mais qui est douce), à entrer dans toutes les choses de Jésus. Il ne nous pousse pas à entrer dans telle ou telle église pour aller chauffer un banc, mais à entrer dans toutes les choses de Jésus : entrer dans sa communion, entrer dans sa vie, entrer dans un vrai, puissant et plein baptême du Saint-Esprit, qui, là, si on ouvre le cœur, pénètre et nous remplit. Non seulement il nous remplit mais il nous couvre de son onction, de sa présence. Certains peuvent dire : « Oui, mais, je ne parle pas en langues. Qu’est-ce qu’il faut faire ? Je ne vais pas être enlevé. » Certains font presque des dépressions parce qu’ils ne parlent pas en langues. Ils se disent qu’ils ne sont pas baptisés de l’Esprit, donc ils ne peuvent pas être enlevés. Mais ce n’est pas comme cela que ça se passe, bien-aimés. Je voudrais vous encourager en vous montrant comment dans la Bible, Dieu a prévu les choses. Et je vais surtout insister, non pas sur la nouvelle naissance et sur le baptême d’eau au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, mais sur le baptême de l’Esprit, pour voir comment dans sa Parole, le Seigneur a prévu les choses. Lisons dans Actes 2, au verset 38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous (la nouvelle naissance commence par là), et que chacun de vous soit plongé (baptême d’eau par immersion) au nom de Jésus-Christ (et le baptême d’eau au nom de Jésus-Christ, c’est le baptême au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, en confessant Jésus comme notre Seigneur et Sauveur), pour le pardon de vos péchés ; (le pardon de tes péchés t’est donné quand tu t’es repenti et baptisé d’eau au nom du Seigneur.) et vous recevez le don du Saint-Esprit ». Ici, il s’agit du baptême du Saint-Esprit. Il ne s’agit pas du don de l’Esprit, reçu quand on tourne son cœur vers Jésus et qu’on reçoit la nouvelle naissance. Je fais la différence, parce que dans la Bible, elle est faite. Le jour de la résurrection, Jésus a soufflé sur ses disciples et leur a dit : « Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20:22). Ce n’était pas le baptême de l’Esprit. Il leur avait dit : « Le Saint-Esprit qui est à côté de vous et avec vous, sera en vous ». Donc quand il a soufflé sur eux, le Saint-Esprit est entré en eux. Il n’était pas en eux avant. Il fallait que Jésus meure et soit ressuscité pour que les disciples aient le droit de recevoir le Saint-Esprit en eux. Et aussitôt, Il leur dit : « Mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1:5). Donc, Jésus lui-même fait une différence : les disciples étaient convertis, ils étaient baptisés d’eau, ils étaient disciples de Jésus, mais ils n’étaient pas encore baptisés du Saint- Esprit. Et Jésus leur dit : « Il faut que vous le soyez, sinon vous ne pourrez rien faire avec moi, sans être baptisés du Saint-Esprit. Restez à Jérusalem, attendez. » Et Pierre leur dit dans Actes 2:39 : « Et vous recevrez le don du Saint-Esprit, car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera ». Dans la pensée de Jésus, et dans la pensée des apôtres qui transmettaient simplement le message de Jésus, c’est clair que Jésus les appelait d’abord à la repentance, pour la nouvelle naissance, ensuite au baptême d’eau au nom du Seigneur, et ensuite à recevoir immédiatement le don du Saint-Esprit. Si tu n’es pas encore baptisé d’eau, pourquoi ne recevrais-tu pas, toi-aussi, le baptême d’eau ? Les seules raisons pour lesquelles tu ne pourrais pas le recevoir, c’est soit parce que tu n’es pas né de nouveau, soit parce que tu résistes au baptême d’eau et dans ce cas-là, le Seigneur attendra. Mais il peut te baptiser d’eau immédiatement comme Il l’a fait pour Corneille. Il voyait que leurs cœurs étaient ouverts et ils ont été baptisés d’eau tout de suite. Si tu ‘es pas baptisé d’eau, cela vient soit parce que tu continues à résister au Seigneur, et lui attend que tu obéisses, soit parce que personne ne t’a jamais dit ce qu’il fallait faire, donc tu n’es pas au courant de la volonté du Seigneur pour toi. Au début, cela était expliqué clairement par les apôtres. La foi était agissante parce que Jésus venait juste de mourir et de ressusciter. Il venait de donner ses instructions aux apôtres qui l’avaient vu ressuscité. Il avait parlé pendant quarante jours avec eux, et les apôtres étaient remplis d’une foi à toute épreuve. La foi repose sur la Parole de Jésus, donc ils savaient quels étaient les commandements de Jésus, ils étaient prêts à les enseigner tels que Jésus les avait donnés. Peu de temps après, dans Actes 8, un réveil survient à Samarie, et Philippe va prêcher l’Evangile. Il est dit au verset 12 : « Quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser d’eau. Simon lui-même (le grand magicien) crut, et après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe ». Un peu plus loin, au verset 14 : « les apôtres qui étaient à Jérusalem (ils n’y étaient pour rien du tout dans ce réveil mais ils ont entendu dire que Dieu avait visité la Samarie), ayant appris que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean (le même Pierre qui avait fait ce discours le jour de la Pentecôte en disant : « le don de l’Esprit est pour vous. ») Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit. Car il n’était descendu encore sur aucun d’eux. Ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus ». Vous voyez, il y a deux catégories de Chrétiens. Il y a ceux qui croient que l’on reçoit le baptême de l’Esprit au moment où l’on se convertit, et il y a ceux qui croient que l’on reçoit le baptême de l’Esprit après, dans une autre expérience que celle de la conversion. Et souvent ces deux catégories de Chrétiens se disputent, se chamaillent en disant : « C’est moi qui ai raison, toi tu as tort. » Mais en fait, ils ont tous les deux raison, parce qu’à l’instant où ils ont reçu le Seigneur Jésus-Christ pleinement et la vie de Dieu, ils ont potentiellement reçu tout l’héritage céleste en Jésus-Christ. Toute la vie de Dieu, toutes les promesses de Dieu, tous les dons de Jésus, sont déjà inclus au moment où tu reçois Jésus. Toute la vie ! Comme la semence ! Elle contient toute la vie de l’arbre, tu ne vois pas l’arbre dans la semence, mais quand elle se développe, tu vois l’arbre apparaître. L’arbre tout entier était déjà dans la semence. Donc quand tu reçois la vie de Jésus, tu reçois toute la vie de Christ, tu reçois un plein baptême du Saint-Esprit, tous les dons que Dieu a prévus pour toi. Tout le plan de Jésus pour toi est déjà reçu dès le départ de ta conversion et de ta nouvelle naissance. Mais tout cela n’est pas manifesté en toi. Et alors, comme tout est reçu par la foi, à chaque don supplémentaire que Dieu veut manifester, Dieu a besoin que tu fasses un pas de foi pour saisir cet héritage qu’il t’annonce en Christ. Tout t’est donné par la foi : le salut par la foi, le baptême d’eau par la foi, le baptême du Saint-Esprit par la foi, les dons spirituels (Paul nous dit : « Recherchez-les ») aussi, nous sont donnés par la foi. Cela veut dire que cette foi devient agissante quand on connaît la volonté de Dieu. Si je sais que Dieu veut donner un plein baptême de l’Esprit à tous ses enfants, tous ceux qui sont sérieux avec lui, bien entendu, cela fortifie ma foi parce que je sais dans mon cœur que je ne suis pas une exception. Les cent vingt l’ont tous reçu, sans exception. A Samarie, le premier souci de Pierre et Jean en arrivant, a sans doute été de dire : « Est-ce-que vous avez reçu le Saint-Esprit ? Non ? Alors, approchez-vous, on va vous imposer les mains. » Au verset 17 : « Pierre et Jean leur imposèrent les mains et ils reçurent le Saint-Esprit ». Mais c’est tellement simple ! Il n’est pas dit : « Quelques-uns, qui étaient appelés à un ministère spécial reçurent le Saint-Esprit et les autres ne l’ont pas reçu. » Non ! Il est écrit : « et ils reçurent le Saint-Esprit ». Pour moi, cela veut dire qu’ils reçurent tous le Saint-Esprit, comme les cent vingt au début. Pourquoi ? Parce que Dieu était derrière sa Parole et Dieu voulait absolument qu’ils aient immédiatement le Saint- Esprit parce qu’il savait que sans ce baptême de l’Esprit, ils ne pouvaient ni être enlevés, ni être efficaces dans le royaume de Dieu. Et ceux qui sont morts à cette période-là, en étant nés de nouveau, baptisés d’eau, baptisés du Saint-Esprit, et en règle avec Dieu au moment où ils sont morts, ce seront les premiers qui vont ressusciter quand Jésus va revenir. C’étaient des candidats à l’enlèvement : les premiers qui vont ressusciter, parce que le Seigneur dit qu’au son de la dernière trompette, tous les morts en Christ ressusciteront les premiers ; et les morts en Christ, ce n’est pas l’église visible de Jésus toutes catégories confondues, quel que soit leur état, non ! Ce sont ceux qui étaient prêts au moment de mourir, ce sont ceux qui auraient été enlevés s’ils avaient été vivants le jour de l’enlèvement, ce sont ceux qui étaient nés de nouveau, baptisés d’eau et baptisés de l’Esprit et qui marchaient dans ce baptême de l’Esprit fidèlement tous les jours, lavés constamment par le sang de Jésus, recevant constamment ce que Jésus avait à leur donner, marchant d’un cœur obéissant devant le Seigneur. Ceux là seront les premiers à ressusciter, et nous les vivants qui seront restés, si nous sommes dans cette même situation-là, nous partirons avec eux à la rencontre du Seigneur. Donc le baptême du Saint-Esprit n’est pas un diplôme de bonne conduite donné à des saints de vieille date, à des Chrétiens qui ont vingt ou trente ans de conversion, qui ont fidèlement servi la cène tous les dimanches, ce n’est pas cela. Ce sont simplement ceux qui ont cru dans leur cœur que dès le début de leur vie chrétienne, Dieu voulait les baptiser du Saint-Esprit, et qui l’ont reçu comme un petit enfant le reçoit. Jésus a dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11:24). « A combien plus forte raison notre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13). Pourquoi ? Parce que lui désire nous le donner, mais il désire que nous fassions ce pas de foi, qui consiste à prier en disant : « Seigneur, j’ai appris dans ta Parole que tu veux me donner le Saint-Esprit, et qu’en Christ je reçois tout de toi, je veux le recevoir de toi parce que je veux être rempli de toi. » Et le Seigneur remplit ce que je lui donne à remplir. Quand tu viens au Seigneur Jésus et qu’il te fait naître de nouveau, il est possible que tu sois encore rempli de toutes sortes d’impuretés. Ce n’est pas cela qui va impressionner le plus le Seigneur, Il va te prendre tel que tu es, et si tu te donnes au Seigneur, tout ce que tu vas lui donner, il va le remplir. Et maintenant, il va travailler à purifier tout ce vase, à le nettoyer complètement pour te remplir toujours plus. Alors si tu te donnes au Seigneur pour la valeur d’un dé à coudre à remplir, il va remplir ce dé à coudre ; si tu lui donnes la valeur d’une barrique, Il va remplir cette barrique. Dis au Seigneur : « Etends mes limites constamment, pas pour gonfler comme une grenouille, mais parce que je veux être rempli de toi, puis nettoie, enlève la boue, la vase qui est au fond, les cailloux, les graviers, tout ça, enlève-le Seigneur, lave-moi constamment dans l’eau de ta Parole, lave-moi et remplis-moi de toi à la place de tout ce que tu as enlevé. » Et il va le faire. Si dès le début de ta conversion, tu as fait vraiment cette démarche, d’un cœur honnête et bon, de prier en disant : « Seigneur, je suis un pêcheur, pardonne-moi, remplis-moi de ta vie », le Seigneur le fait, il te fait naître de nouveau ; et tu vas immédiatement te faire plonger dans l’eau au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Si tu ne le fais pas, alors que tu as compris que tu dois le faire, tu retardes simplement le moment où tu vas avoir une pleine victoire sur le péché. Tu résistes au Seigneur, ce n’est jamais bon de résister au Seigneur. Et tout de suite après tu vas demander le baptême de l’Esprit : le Seigneur remplira tout ce que tu lui donneras à remplir. Il va le faire simplement et sans reproche. De là, il va travailler pour en remplir davantage parce qu’il te connaît, il sonde ton cœur, il voit ce qu’il faut faire comme travail de nettoyage pour remplir encore ce qui reste à remplir. Dans Actes 10, Pierre annonce l’évangile à Corneille et sa famille. Il annonce le message de la résurrection de Jésus et du pardon des péchés. Au verset 43, Pierre dit : « Tous les prophètes rendent de Jésus ce témoignage que quiconque croît en lui reçoit par son nom le pardon des péchés ». Et immédiatement, « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole ». Tous ! Tu n’es pas une exception. Jésus veut te remplir. « Tous les fidèles circoncis (Juifs) qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens ». Là aussi, il a fallu un coup de pouce du Seigneur, puisque les Juifs n’étaient pas capables de comprendre que ces « vilains païens » soient dignes de recevoir le Saint-Esprit. Il a fallu que Dieu les baptise comme ça du Saint-Esprit à sa propre initiative. Là ils ont compris. Ils ont dit : « Puisqu’ils ont reçu le Saint-Esprit comme nous au début, rien n’empêche qu’ils soient baptisés d’eau ». Vous voyez que le baptême d’eau va avec le baptême du Saint-Esprit, et vice versa. « Pierre dit : Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? Et il ordonna qu’ils soient baptisés au nom du Seigneur ». Et ils ont été baptisés d’eau en pleine nuit, dès leur conversion. Dès qu’une âme est amenée au Seigneur, on lui dit : « Voilà ce que dit le Seigneur : tu dois être baptisée d’eau, tout de suite ! » C’est cela qu’il faut faire. Arrêtons ces services de baptême en robe blanche où on fait attendre les gens, quinze jours, trois semaines, six mois pour faire un beau témoignage familial : ce n’est pas la Parole du Seigneur. Qu’est-ce qui, ici à Césarée, chez Corneille, les aurait empêché de faire un beau témoignage avec un capitaine romain ? Toute l’armée romaine serait venue. Ils auraient pu faire vraiment quelque chose de formidable. Cela, c’est la pensée des hommes. Dieu pensait davantage à ceux qui venaient de se convertir qu’à l’entourage. Et quand Pierre et les autres rentrent, les Juifs ne sont pas contents : « Comment ? Tu es entré chez un païen et on a entendu dire que tu les as baptisés, mais qu’est-ce que c’est ? » Pierre leur raconte ce que Dieu a fait. Il leur dit au chapitre 11 et au verset 15 : « Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux comme sur nous au commencement ». Aucune différence entre Juifs et païens, tous au même niveau. Qu’est-ce qui s’est passé au commencement, le jour de la Pentecôte ? Ils ont été baptisés du Saint-Esprit « et ils se mirent à parler en langues selon ce que le Saint-Esprit leur donnait de s’exprimer » (Actes 2). Qu’est-ce qui s’est passé lorsque Corneille reçut le Saint-Esprit, au verset 45 du chapitre 10 ? « Ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu ». Donc, le simple et vrai baptême du Saint-Esprit s’accompagne toujours du parler en langues, toujours, toujours ! Ne me parlez pas d’un baptême du Saint-Esprit sans parler en langues, ce n’est pas l’Evangile. Ou alors, tu l’as reçu par la foi mais tu attends que cela se manifeste. Cela doit se manifester quand tu fais le pas de foi toi-même. Donc je t’encourage à le faire maintenant encore. Je t’encourage à demander à être rempli du Saint- Esprit si tu es vraiment né de nouveau et si tu as accepté le baptême par immersion. Je t’encourage à demander à être rempli ou renouvelé du Saint-Esprit. Parce que Dieu a en réserve tellement de choses pour toi. Dans son amour pour toi, il sait que tu en as besoin. Quand tu reçois dans ton cœur la vie de Jésus, c’est comme quand tu as dans ton jardin un sillon tout desséché avec des petites plantes rabougries, et que subitement la vanne est ouverte et l’eau arrive dans le sillon. Et toutes ces plantes reprennent vie. Le baptême de l’Esprit t’est donné pour que tu sois rempli de la vie de Jésus, et non seulement que tu en sois rempli, mais que cette vie te couvre et qu’elle déborde de toi. Je voudrais te donner faim des choses de Jésus et te montrer que dès le début, il en était comme cela. Aujourd’hui la pensée du Père c’est qu’il en soit comme cela pour nous aussi. Lisons dans Actes 19, au verset 1 (des années après) : « Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Ephèse. Ayant rencontré quelques disciples, … » Paul apprend qu’il y a à Ephèse des disciples de Jésus. Donc dans son esprit, il s’est dit : « Ce sont des disciples de Jésus, ils ont reçu la nouvelle naissance. » Mais il ne savait pas s’ils avaient reçu le Saint-Esprit. « Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit : Avez vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ? » Il ne parlait pas de la réception du Saint-Esprit qui fait naître de nouveau, qui nous est donné quand le Saint-Esprit entre en nous, pour changer notre esprit et nous faire naître de nouveau, il parlait du baptême de l’Esprit qui vient sur les nouveaux convertis et les remplit, afin qu’ils soient des témoins puissants de Jésus. « Ils répondirent : Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit ». Et la réponse de Paul doit vous éclairer sur la raison pour laquelle il faut être baptisé par immersion. Puisqu’ils n’avaient pas reçu le baptême de l’Esprit, immédiatement Paul a pensé à une chose : il doit y avoir quelque chose qui cloche avec leur baptême d’eau. Il leur dit : « Mais de quel baptême avez-vous donc été baptisés ? » Paul leur demande ce qui s’est passé. Et ils répondent : « On a été baptisé du baptême de Jean qui est un baptême de repentance ». Et Paul a dit : « Eh bien, on va réparer cela tout de suite. Votre baptême de Jean, d’accord, c’était bon pour vous amener à la repentance, mais ce n’est pas le baptême chrétien au nom du Seigneur. » Lisons au verset 4 : « Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus. Sur ces paroles, ils furent baptisés d’eau au nom du Seigneur Jésus. Et lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux et ils parlaient en langues ». Comme sur les disciples, au commencement. Le Seigneur a un modèle unique, c’est sa Parole. Et comme cela s’est passé au commencement, cela doit toujours se passer ainsi. Parce que Dieu ne fait pas de préférence, de chouchou. Le Seigneur ne va pas dire : « Du temps des apôtres, je les ai traités de manière spéciale parce qu’il fallait étendre l’église ; on avait besoin de signes, de miracles. Maintenant, il y a beaucoup de Chrétiens, on n’a pas besoin de signes, de miracles. On n’a pas besoin de Chrétiens puissants remplis de l’Esprit. » Est-ce cela ? Non ! Maintenant, c’est encore pire qu’avant. C’est pire parce que maintenant l’église visible est remplie d’adultères, de mensonges, de toutes sortes de problèmes bien pires que du temps des Corinthiens. Et ce que Jésus veut, c’est nous remplir de son Esprit pour qu’on marche comme Jésus a marché. Ce n’est pas simplement pour avoir la puissance, pour exercer les dons, pour parler en langues, mais Dieu veut un baptême de feu qui consume le péché, qui nous fait entrer dans la plénitude de Jésus, qui nous explique pleinement sa Parole, et alors nous pourrons marcher avec la puissance et les dons de l’Esprit. La puissance et les dons sans la sainteté, c’est la catastrophe assurée. On peut exercer la puissance sans la sainteté. On peut exercer les dons sans la sainteté. On peut même exercer les dons et la puissance sans être connu de Jésus, sans même être né de nouveau. Jésus nous le dit dans sa Parole, en Matthieu 7:22 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas
prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ». Ceux-là pouvaient donc très bien parler en langues puisqu’ils exerçaient la prophétie et les dons, mais le fait de parler en langues est une chose et le fait d’être vraiment baptisé du Saint-Esprit, avec parler en langues, est une autre chose. Si j’entends un frère parler en langues, et que je reçoive du Seigneur l’assurance que son parler en langues vient bien du Saint-Esprit, ce n’est pas cela qui va me garantir que ce frère marche dans la sainteté. Ce qui va me le garantir, c’est le fruit qu’il va porter. Mais un Chrétien qui marche vraiment dans le fruit de l’Esprit, dans la sainteté de Dieu, doit aussi parler en langues. Cela fait partie des cadeaux et dons que Dieu réserve à son Epouse, ces merveilleuses décorations célestes dont il veut couvrir notre robe de fin lin, la robe de mariée. Il y a une robe de fin lin qui est la justice des saints, et puis il y a tous les bijoux précieux dont Jésus nous décore, qui sont les dons de l’Esprit et qui sont les manifestations de sa puissance : les dons, le parler en langues et le tout fait une belle mariée prête à être enlevée. Donc, quand tu reçois le baptême de l’Esprit, c’est que tu l’as demandé et que tu as un cœur obéissant parce que tu sais que tu veux aller jusqu’au bout avec Jésus. Tu l’as demandé en disant : « Seigneur, j’ai compris ta Parole, j’ai accepté Jésus, je me suis repenti, j’ai accepté un baptême d’eau par immersion au nom du Seigneur, et maintenant puisque je connais ta Parole, et que je vois que ton désir ardent, c’est de me donner tout de suite le baptême de l’Esprit, alors Seigneur je te le demande. » Comme lorsque les apôtres imposaient les mains, ils faisaient une courte prière : « Seigneur, selon ta promesse, donne ce que tu as promis ». Et ceux qui étaient là recevaient le Saint-Esprit parce qu’ils savaient que c’était la promesse de Dieu. Ils avaient un cœur simple d’enfant. C’est comme cela que ça se passait tout le temps au début. Il faut que cela se passe comme ça avec toi. Tu le demandes immédiatement après ta conversion parce que tu connais la volonté de Dieu et l’ayant demandé, tu crois dans ton cœur que Dieu te le donne, tout de suite, sans attendre. Et à partir de ce moment-là, tu reçois du Saint-Esprit la capacité d’exercer ce don du parler en langues qui ne vient pas de toi, qui est un don surnaturel qui est donné à tous ceux qui le demandent par la foi. Quand vas-tu croire que tu es baptisé de l’Esprit ? Quand tu t’entendras parler en langues ? Non, ça ne peut pas marcher comme cela. C’est quand tu vas croire que la Parole de Dieu t’a dit : « Dieu veut que tu sois rempli parce que tu es un enfant de Dieu. Tu as montré par ton obéissance et ta repentance que tu voulais recevoir le Seigneur dans ta vie. Tu as reçu la vie de Jésus en toi, et maintenant, tu as le droit de demander le baptême de l’Esprit. » Demande-le et prends-le par la foi. Est-ce si difficile de prendre par la foi quelque chose que Dieu veut nous donner ? Apparemment, c’est difficile pour beaucoup. Pourquoi est-ce difficile pour beaucoup ? Je crois personnellement que c’est parce que la Parole de Dieu n’a pas encore profondément pénétré dans leur cœur pour leur montrer que Dieu veut leur donner ce baptême immédiatement et à cent pour cent. Si je le crois, je le saisis, et si je le saisis, le Saint-Esprit en moi me donne immédiatement la capacité de parler en langues. C’est une capacité qui m’est donnée par le Saint-Esprit. Corneille et les autres, à Samarie, ne se posaient pas tellement de questions au début. Ils recevaient le Saint-Esprit tout simplement et ils se mettaient à parler en langues. Mais je crois qu’il y a eu tellement de faux enseignements, tellement de choses qui ont été dites sur le baptême de l’Esprit, tellement de choses fausses qu’on a pu dire, que cela a perturbé la foi de beaucoup de Chrétiens qui n’ont plus cette simplicité du début. Il peut arrivé plusieurs fois de se trouver dans la position de celui qui encourage un Chrétien qui n’arrive pas à saisir ce baptême de l’Esprit, pour lui expliquer ce qui était dans la Parole, pour fortifier sa foi, en lui montrant qu’il n’était pas une exception, que puisqu’il l’avait demandé de tout son cœur, Dieu le lui avait déjà donné et qu’il avait besoin de le croire tout simplement. Dans ce cas, l’encourage à faire ce pas de foi, et de lui dis : « Eh bien écoute, on va se mettre devant le Seigneur, et je t’encourage à ouvrir ta bouche et à remuer tes lèvres et ta langue en regardant à Jésus qui baptise du Saint-Esprit et en laissant l’inspiration de l’Esprit se manifester par tes lèvres et par ta bouche. Ne garde pas tes lèvres coincées, ne garde pas ta langue attachée avec un cadenas, n’attends pas que l’onction puissante du Saint-Esprit te pousse malgré toi à ouvrir la bouche et à parler en langues. Ce n’est pas la manière normale du Seigneur. » Si tu es né de nouveau, si tu as accepté le baptême d’eau par immersion, si tu n’as pas de péché connu non confessé, tu vas au Seigneur, et par un acte de foi, tu dis : « Seigneur, j’ai pris par la foi ce baptême de l’Esprit et maintenant je veux te parler dans cette langue nouvelle parce que je sais que le Saint-Esprit va me donner l’inspiration. » Et tu n’auras pas à chercher dans ta tête les mots pour essayer de former un charabia quelconque. Pas du tout, si tu essaies de faire cela, tu ne tiendras pas plus de quelques minutes. Tu seras épuisé avant, tandis que si l’inspiration de l’Esprit s’écoule tranquillement par ta bouche, par la foi, tu peux parler des heures et des heures et non seulement tu n’es pas fatigué mais tu es édifié, comme dit la Parole : « Celui qui parle en langue s’édifie lui-même » (1 Corinthiens 14:4). De même que les choses se faisaient simplement au début, Dieu veut les faire simplement aujourd’hui. Il veut que tu sois prêt pour l’enlèvement et tu peux être prêt pour l’enlèvement d’une manière toute simple : en croyant les promesses du Seigneur et en les prenant pour toi. revenons là-dessus parce qu’il y a des gens qui sont tristes. qui disent : « Mais on ne m’a jamais appris cela dans mon église, et puis je suis inquiet parce que je n’ai jamais parlé en langues, alors je vais rater l’enlèvement ». on lui dis : « Non, si tu crois que tu as reçu un vrai baptême de l’Esprit, que tu crois dans ton cœur que tu l’as reçu, déjà c’est quelque chose qui t’appartient. Tu n’as plus qu’à faire le pas de foi pour montrer à Dieu que tu crois simplement cela, fais-le. Mais déjà si tu crois, tu es prêt pour l’enlèvement, tu crois dans ton cœur, tu le sais ». maintenant, le Seigneur voudrait que nous tous qui sommes ici, nous soyons tous nés de nouveau, baptisés d’eau par immersion au nom du Seigneur et baptisés du Saint-Esprit. S’il y en a qui ne sont pas baptisés d’eau par immersion, dépêchez-vous de le faire, c’est un ordre que Seigneur vous transmets. Comme tous les ordres du Seigneur, il ne force personne mais nous subissons les conséquences de notre désobéissance. Est-ce que tu veux être baptisé du Saint-Esprit ? Il y en a qui disent : « Je parle en langues, mais je ne suis pas sûr que ce soit un parler en langues de Dieu ». Pour moi, j’aurais tendance à penser que puisque vous avez vraiment demandé le baptême de l’Esprit, vous avez reçu le baptême de l’Esprit, que vous avez un parler en langues dont vous n’êtes pas sûr parce qu’il ne s’est pas développé. Il faut que vous ayez la certitude dans votre cœur que ce que vous demandez, vous le recevrez. Donc, si tu reçois le parler en langues après avoir demandé au Seigneur d’être baptisé de l’Esprit, il n’y a rien de plus normal : tu as reçu le bon. Mais ce qui peut se passer, c’est que tu as des doutes, parce que dans ton parler en langues, ce sont toujours les mêmes phrases qui reviennent, et tu te dis : « Mais, ça ne se développe pas ! » Et c’est ce qui te fait douter de l’authenticité de ce parler en langues. Demande au Seigneur qu’il élargisse ton parler en langues, qu’il te donne des nouvelles langues, et entre par la foi dans de nouvelles langues. C’est par la foi que tu le prends. Tu dis : « Seigneur, j’ai parlé, mais la langue que je parle, c’est toujours la même, je voudrais que tu me donnes de nouvelles langues, Seigneur, élargis mon parler en langues ». Que va faire ton Père Céleste ? Il va répondre. Il va enrichir ton parler en langues, et il va le faire instantanément, comme toujours, mais il faut que tu croies, toi, qu’au moment où tu pries, Dieu t’exauce. Si tu demandes une chose qui est conforme à la volonté du Seigneur, il t’exauce et il te remplit de l’Esprit, et il commence à travailler en toi et à te purifier.ce baptême du Saint-Esprit et de feu et un revêtement de puissance pour le témoignage.
vous allez lire quelque chose qui va vous faire du bien, parce que c’est la volonté de Dieu de nous faire du bien. Nous en avons besoin. Moi, j’ai besoin d’être renouvelé constamment dans le baptême du Saint-Esprit. Nous savons pour la nouvelle naissance, de l’œuvre de la Croix, de la révélation de Jésus, de la révélation de Son œuvre, de ce qu’il est, de ce qu’il a fait sur la Croix pour nous, de ce qu’Il a fait de nous en Lui. Il a fait de nous des nouvelles créatures, entièrement nouvelles, où tout ce qui est du passé est englouti dans sa mort, et Il nous a donné une nouvelle nature qu’Il veut manifester dans nos vies, si nous restons en contact avec Lui. Je crois que l’une des premières choses, d’après la Parole, qu’Il veut dans la vie de ceux qui sont nés de nouveau, c’est que nous soyons baptisés et remplis de son Esprit. Et c’est dommage que dans l’Eglise du Seigneur, dans beaucoup de coins de l’Eglise du Seigneur, cela soit perdu de vue. Le Seigneur, dès qu’Il nous appelle au salut, dès qu’Il nous appelle à la révélation de son salut, ne veut pas que nous fassions quoique ce soit sans être baptisés et remplis de son Esprit. Parce que ce n’est pas du tout la même chose, d’être sauvé et d’être baptisé dans le Saint-Esprit. Je sais qu’il y a des chrétiens qui croient que l’on est baptisé du Saint-Esprit le jour où l’on est sauvé. Je ne veux pas du tout rentrer dans la polémique ou dans la discussion sur cette doctrine mais je peux constater qu’elle est fausse. Nous sommes nés de nouveau par le Saint-Esprit, rendus de nouvelles créatures en Christ par le Saint- Esprit, et ensuite, si nous comprenons le plan du Seigneur et si nous entrons par la foi dans son plan, nous recevons le baptême dans le Saint-Esprit, qui est un revêtement de puissance pour le témoignage. Et si on peut être sauvé sans être baptisé dans le Saint-Esprit, on ne peut pas être baptisé dans le Saint- Esprit sans être sauvé. Il faut d’abord être sauvé, né de nouveau, avoir le cœur purifié par le sang de Jésus, avoir le cœur entièrement libre de tout péché, et à ce moment-là, nous recevons la vie nouvelle en Christ, nous le confirmons par le baptême d’eau par immersion au nom du Seigneur, et nous recevons le don du Saint-Esprit qui vient après, comme le baptême du Saint-Esprit a été reçu par les disciples le jour de la Pentecôte, alors que le Seigneur Lui-même avait donné la promesse 10 jours avant, en partant. Je vais lire certains passages des Actes des Apôtres, qui vont nous parler, à nous, chrétiens. Parce que quand on vois le genre de baptême qu’ils ont reçu dans les Actes des Apôtres, et que l’on vois certains de nos baptêmes du Saint-Esprit, aujourd’hui, nous voyons quand même une différence importante. Et il faut que nous revenions au début, pour que nous voyions les effets du baptême du Saint-Esprit dans la vie des premiers chrétiens, et que nous puissions recevoir et entretenir en nous cette onction du Saint- Esprit. Cette onction du Saint-Esprit qui est une puissance pour le témoignage, qui rend gloire à Dieu, et qui nous met en communication directe avec toute la puissance surnaturelle du Seigneur. Donc il y a vraiment une réalité à vivre, pour que nous restions dans cette réalité que nous avons vécue. prenons l’exemple de la vie de l’apôtre Paul. Nous allons relire le passage des Actes des Apôtres où ils ont reçu le baptême dans le Saint-Esprit, et nous allons voir les effets de ce baptême dans la vie de Paul. Nous verrons que Paul, qui a eu un ministère particulier d’apôtre, sur ce plan-là il a eu un appel particulier, mais sur le plan du but que le Seigneur nous montre pour nous tous, c’est-à-dire être rempli du Saint-Esprit pour être des instruments entre ses mains, c’est la même chose pour nous tous. On n’est pas tous appelés à être apôtre, mais on est tous appelés à être remplis du Saint-Esprit. Même pour servir aux tables. On ne peut rien faire de bon si on n’est pas rempli du Saint-Esprit : la vaisselle, le ménage, ou tout autre travail… on doit être rempli du Saint-Esprit ! Sinon, qu’est-ce qui se passe ? Vous l’avez remarqué, quand on n’est pas rempli du Saint-Esprit et qu’on fait ces choses, qu’est-ce qui se passe ? On le fait mal, on le fait en faisant mal aux autres, on casse des choses, ça ne va pas…, on ne le fait pas avec l’onction qui réussit tout et qui est merveilleuse, parce que c’est l’onction du Saint- Esprit. Et en plus, on ne le fait pas dans la joie et dans la paix, quand on n’est pas rempli. Vous rendez vous compte que les premiers diacres qui ont été choisis ont été choisis sur cette base-là ? « …Choisissez parmi vous 7 hommes remplis de foi et du Saint-Esprit, pour qu’il servent aux tables… » Et ce sont les hommes qui ont commencé à servir aux tables, non pas les femmes. Les hommes ont donné l’exemple. Mais il fallait qu’ils soient remplis de foi et du Saint-Esprit. Alors, si pour une tâche qui semble humble, comme servir aux tables, il fallait être rempli de foi et du Saint-Esprit, combien plus il faut être rempli de foi et du Saint-Esprit pour faire l’œuvre d’un ministère d’autorité, d’un témoignage vis à vis des perdus, pour faire l’œuvre du Seigneur dans ce monde qui nous entoure ! On ne peut rien faire de bon sans cela. Je relis d’abord dans Actes, au premier chapitre. C’est surtout le livre des Actes qui va nous intéresser aujourd’hui, pour que nous puissions nous imprégner de la volonté de Dieu de nous remplir de son Esprit dès le début de notre vie chrétienne. Il ne faut pas attendre 20 ans pour être baptisé du Saint- Esprit ! Dès le jour de la conversion, le Seigneur veut et peut nous remplir de son Esprit. D’ailleurs, cela se passait comme cela au début, ça s’est perdu par la suite, parce qu’on a laissé le modèle divin de côté. Dans les Actes, au chapitre premier, il est dit, au verset 4 : « Comme Jésus se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, et d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » Est-ce qu’ils étaient sauvés, est-ce qu’ils étaient disciples du Seigneur ou pas ? C’étaient ses disciples, ils avaient donné et consacré leur vie au Seigneur, ils n’étaient pas baptisés dans le Saint-Esprit, ils étaient sauvés. Mais le Seigneur leur a dit, dans Matthieu 28 : « Allez dans la terre entière, annoncer la bonne nouvelle à toute la création, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » Il leur donne l’ordre d’aller dans la terre entière, et là, juste avant de partir, il leur dit « Ne bougez pas de Jérusalem ». Ça parait contradictoire ! Mais ce n’est pas du tout contradictoire, parce qu’il fallait qu’ils aillent dans la terre entière après avoir été revêtus de la puissance du Saint-Esprit, ce qu’il n’avait pas. Ils auraient pu partir tout de suite, avec leurs sentiments humains, parce qu’il y avait des millions d’âmes qui se perdaient dans le monde à cette époque-là, et que Jésus leur avait dit : « Allez, évangélisez la terre entière ! ». Ils auraient pu dire, dès le départ de Jésus : « Bon, on va faire des réunions, à Jérusalem, on va bâtir une estrade, on va monter une tente, on va prêcher l’Evangile, et puis on va sauver des âmes ». Mais ils auraient désobéi au Seigneur ! Ils auraient désobéi puisque Jésus leur avait dit : « Laissez de côté tout ça, la première chose qu’il faut que vous fassiez, c’est rester là en attendant ce que le Père a promis, le baptême dans le Saint-Esprit. « Jean les avait baptisés d’eau, ensuite ils avaient été baptisés au nom du Seigneur Jésus, mais il fallait qu’ils soient baptisés dans le Saint-Esprit avant de commencer quoi que ce soit. Avant de commencer un travail pour le Seigneur, avant de commencer l’évangélisation, avant de commencer quoi que ce soit pour le Seigneur, avant même de servir aux tables, il fallait qu’ils soient remplis du Saint-Esprit. Ils ont obéi et ils ont attendu. Mais ils n’ont pas tous obéi, parce que l’apôtre Paul témoigne dans une de ses épîtres que le jour où Jésus a été enlevé, le jour où il leur disait : « Attendez ! », ils étaient 500 disciples à le regarder partir. Ils étaient 500 à avoir entendu Jésus leur dire : Attendez, restez là, vous allez recevoir dans quelques
jours le baptême du Saint-Esprit. Et de 500, en très peu de temps, ils se sont retrouvés à 120. Même pas en 10 jours, puisqu’ils se sont tout de suite assemblés dès le départ de Jésus vers les cieux, ils se sont assemblés à 120 dans une chambre haute. Où sont passés les 380 autres ? Ils ont laissé tomber tout simplement la promesse du Seigneur. Peut-être qu’ils attendaient, certains dans leur maison, c’est possible aussi, on ne nous le dit pas, mais en tout cas, je ne pense pas que c’était un manque de place qui faisait qu’il n’y en avait que 120. C’était simplement le fait qu’il n’y en avait qu’une partie qui avait vraiment soif de recevoir d’en haut cette promesse que Jésus avait donnée et ce revêtement de puissance qu’Il leur avait ordonné d’avoir avant de commencer à travailler, il y en avait 120. Mais il y en avait 120 qui attendaient. Et ils sont restés 10 jours à attendre. Et le Seigneur leur dit, au verset 8 : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit, survenant sur vous … ». Puis ensuite, nous savons que par la suite le Saint-Esprit les a remplis, le Seigneur ne s’est pas contenté d’envoyer son Esprit sur eux, ils avaient un revêtement de puissance, ils ont été remplis du Saint-Esprit, et là, ils sont tout de suite sortis pour faire l’œuvre du Seigneur. « …le Saint-Esprit survenant sur vous, et alors, vous serez mes témoins… », d’abord dans Jérusalem, c’est à dire dans ton village, ensuite dans toute la Judée, dans la Samarie……et jusqu’aux extrémités de la terre. Ils n’ont pas commencé par partir d’abord aux extrémités de la terre. Ils ont commencé par témoigner là où ils étaient d’abord. Ici, là, dans Jérusalem, qui est une grande ville, mais là où ils étaient, et ensuite, peu à peu, ils devaient gagner les extrémités de la terre. C’est ce qu’ils ont fait. Ils se sont rassemblés. Et au verset 14, il est dit que, les 120 qui étaient là : « …tous, d’un commun accord, persévéraient dans la prière et l’oraison… (C’est un autre terme pour prier) …avec les femmes, Marie, mère de Jésus » (C’est la dernière fois qu’on parle de Marie dans la Bible, elle n’intervient plus du tout après, mais elle était là et elle a été baptisée dans le Saint-Esprit avec les autres. Elle n’avait pas un rôle spécial, où Jésus aurait pu dire, ma mère n’a pas besoin, elle est déjà remplie, sainte, elle n’a pas besoin d’être avec vous comme les autres. Elle était avec les 119 autres, sur le même plan, et elle a eu besoin de recevoir le baptême du Saint-Esprit, et elle l’a reçu avec les autres, en même temps.) Mais pour montrer que, quand Jésus avait fait la promesse, ils auraient pu tous s’éparpiller, rentrer, puis dire : Bon, puisque Jésus l’a promis, ça va venir, on n’en parle plus, on laisse faire le Seigneur, ça viendra tout seul. Ils n’ont pas fait comme ça, ils ont eu une promesse, Jésus leur a dit : « Attendez ! », Il ne leur a pas dit exactement comment ils devaient attendre, mais Il leur avait dit d’attendre la promesse, et eux ils ont saisi cette promesse du Seigneur, et ils ont prié, ils ont prié. Le Saint-Esprit n’était pas encore répandu sur la terre comme Il l’est maintenant. Aujourd’hui j’entends certains dire : « Maintenant, on n’a plus besoin d’attendre que le Saint-Esprit vienne comme Il est venu le jour de la Pentecôte ». Evidemment, Il est répandu déjà sur la terre, mais on a besoin d’attendre d’être rempli avant de commencer le travail ! Ça, on doit toujours le faire. Il ne faut pas dire : « Maintenant, parce que le Saint-Esprit est répandu sur la terre, on n’a plus besoin d’attendre d’être rempli du Saint-Esprit », pas du tout ! On a aujourd’hui tout autant besoin qu’autrefois d’attendre d’être rempli du Saint-Esprit, avant de commencer quoi que ce soit pour le Seigneur. Le Saint-Esprit est là, répandu partout, le Saint-Esprit est dans nos cœurs parce que nous sommes nés de nouveau, mais si nous n’attendons pas pour recevoir ce revêtement de puissance, nous ne pourrons pas être un témoin efficace. Et c’est ce que les disciples ont fait. Ils ont attendu, et, nous savons ce qui s’est passé le jour de la Pentecôte, au chapitre 2, le Saint-Esprit de la promesse est descendu. La première tâche que Jésus a eu à cœur de faire, une fois qu’il est monté au ciel, à la droite de son Père et qu’Il lui a montré que Son œuvre était entièrement accomplie, c’était de dire à son Père : « Maintenant, Père, j’ai tout accompli, tu vois tes enfants qui sont là, ils se sont fait mes disciples, ils m’ont donné leur vie, mais ils ne peuvent rien faire sans la présence puissante du Saint-Esprit dans leur vie et sur eux, d’abord pour que tu leur révèles toutes les merveilles de ta Parole et de ton plan pour eux, et ensuite pour qu’ils soient tes témoins jusqu’aux extrémités de la terre. Père, maintenant, c’est le moment, envoie ton Saint-Esprit ! ». Et le Père a dit : « Oui, dans 10 jours. Ils sont en train de prier, ce n’est pas encore le moment. Dans 10 jours ». Et le jour venu, Jésus a, au nom de son Père, par sa puissance, envoyé le Saint-Esprit et l’a répandu. Il est venu sur eux, Il les a remplis, ils se sont mis à parler en d’autres langues, à prophétiser, à parler des merveilles du Seigneur, dans des langues inconnues. Ça s’est passé comme ça le jour de la Pentecôte, ça s’est passé comme ça par la suite pour Corneille, ça s’est passé comme ça au chapitre 19 pour les Ephésiens, des années et des années après. Le Seigneur, quand Il donne un modèle, qui est précis comme celui-là, ne veut pas que l’on s’écarte de ce modèle. Quand Pierre était chez Corneille, le centurion romain, et qu’il a vu le Saint-Esprit descendre, et qu’il les a vus parler en langues et prophétiser, il a dit aux autres, par la suite en racontant cet événement : « Ils ont reçu le Saint-Esprit de la même manière que nous au début ». Ça a été pour lui la preuve qu’ils avaient été acceptés, alors qu’ils étaient païens, même pas du peuple juif. Ils ont été acceptés par Dieu, et Dieu les a baptisés exactement comme eux le jour de la Pentecôte, de la même façon. Donc il n’y a pas de raison de penser que le Seigneur ne veuille pas faire de la même manière aussi pour tous ceux qu’Il veut baptiser du Saint-Esprit. Maintenant, pourquoi recevrait-t-on un baptême du Saint-Esprit sans la manifestation de puissance du parler en langues ? Pourquoi dirait-t-on : « Moi, je veux être baptisé du Saint-Esprit mais pas des langues, parce que c’est dangereux, je me méfie, on m’a dit qu’il y avait des langues démoniaques, alors je suis prudent… » Non, pas du tout ! Il ne faut pas rejeter les choses de Dieu parce que Satan fait des contre- façons ! Il faut accepter tout ce qui vient de Dieu en demandant le discernement au Seigneur, et en disant : « Seigneur, tu m’as promis des bonnes choses. Le Saint-Esprit, c’est la meilleure des bonnes choses. Seigneur, si avec ton Saint-Esprit il y a ce signe initial du parler en langues, qui va m’édifier dans le Seigneur, et qui va m’édifier dans l’Esprit, Seigneur, je veux le recevoir, avec le reste, je veux le paquet complet, je ne veux pas faire le tri de ce que tu veux me donner, j’accepte tout ». Et ils l’ont accepté, et nous voyons le changement radical de ces juifs qui étaient timides, qui étaient craintifs, qui avaient peur d’être persécutés, qui avaient peur de la mort, qui se cachaient, et qui d’un coup, deviennent des disciples remplis de puissance et vont dans la rue sans crainte. Et nous voyons par la suite, quand Pierre est traduit devant le Sanhédrin, et qu’ils lui disent : « Mais enfin, vous avez rempli Jérusalem de ce nom, on vous l’interdit ! », et il ose dire, sachant qu’il risque sa vie : « Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ». Il est plein d’assurance. Quand on voit l’assurance d’Etienne devant le Sanhédrin, qui leur disait ouvertement les glorieuses vérités, et qui osait leur dire : « Mais vous êtes des hommes au coup raide, vous avez résisté au Saint-Esprit jusqu’à présent, et maintenant même, vous vous opposez à Lui ! ». Il le disait sachant ce qu’il risquait, et il l’a risqué, et il l’a payé de sa vie. Mais il n’a absolument pas craint la mort. On ne peut pas craindre la mort quand on est rempli du Saint-Esprit. A combien plus forte raison, on ne peut pas craindre les hommes, le jugement des hommes, les critiques et les calomnies des hommes. C’est ce qu’ils ont fait : ils sont descendus dans la rue, sans crainte, et là, poussés par le Saint-Esprit, en langues inconnues, ou dans toute autre langue de ceux qui se trouvaient là, ils leur racontaient les merveilles de Dieu, ils ont parlé du Seigneur, et ça a été tout de suite le début de l’Eglise. Pierre fait son simple discours du jour de la Pentecôte, il annonce un Jésus ressuscité, c’est tout ce qu’il a annoncé. Jésus est ressuscité, nous en sommes témoins. Et les autres ont été touchés dans leur cœur : « Qu’est-ce qu’il faut faire ? » « Repentez-vous, que chacun de vous soit baptisé, plongé dans l’eau, par immersion au nom du Seigneur, et vous recevrez le don du Saint-Esprit parce que la promesse est pour vous… », pour tous ceux qui l’entendent, et vos enfants, et jusqu’à nous maintenant, la promesse est pour nous aussi. Et c’est comme ça que l’Eglise est née dans la puissance de l’Esprit, elle s’est développée dans la puissance de l’Esprit, ça a été un mouvement irrésistible. La véritable Eglise s’est développée ainsi tant qu’ils n’ont pas éteint la puissance de l’Esprit par les traditions des hommes, par les doctrines des hommes, qui ont commencé et se sont développées peu à peu au cours des années, et au cours des siècles, pour finalement faire sortir la puissance de l’Esprit de la vie de l’Eglise. Et maintenant, nous sommes dans la fin des temps, le Seigneur revient bientôt, et Il veut faire lever un peuple qui soit rempli à nouveau de Son Esprit, pour encore une fois annoncer la repentance et le pardon des péchés en Jésus, pour guérir des malades, pour ressusciter des morts, chasser les démons en Son Nom, et pour témoigner de la miséricorde et de la puissance de Dieu. Il faut encore un peuple comme ça, un peuple de témoins, d’ouvriers qui soient remplis de Son Esprit. Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? Des miracles extraordinaires se faisaient par les mains de Pierre, par les mains d’Etienne, par les mains de Philippe, des miracles extraordinaires qui attiraient des foules ! Ils n’avaient pas de photocopieuse, ils n’avaient pas d’imprimante laser, ils n’avaient pas d’imprimerie, ils n’avaient pas de radio, ils n’avaient pas de télé, ils n’avaient rien de tout ça, ils ne pouvaient pas imprimer dix mille tracts quand il y avait une campagne d’évangélisation, ils n’avaient rien, mais ils avaient … la puissance du Saint-Esprit ! Ah ! Il suffisait d’un miracle, un boiteux guéri à la porte du temple, par Pierre et Jean qui montaient à la prière, et c’est la foule qui s’assemble. Et c’est les gens qui viennent en disant : « Mais nous, on en veut aussi un peu… ! et moi, et moi ? » Les malades, les éclopés, les aveugles qui étaient là, ils venaient parce qu’ils voyaient Dieu à l’œuvre… Ils n’avaient pas besoin de feuilles d’invitation ! Aujourd’hui, c’est la même chose. Laissons de côté les papiers, les feuilles d’invitation, même la radio, la télé, toutes ces choses. Laissons de côté même je dirais, les cassettes, les livres, et pourtant on en distribue, mais ce n’est pas la chose principale. Ce sont des instruments dont Dieu se sert, qu’il veut donner pour sa gloire, mais n’essayons pas de remplacer la vraie présence et la puissance du Saint-Esprit par des objets, des outils de travail. Quand il y a la puissance du Saint-Esprit, on peut utiliser des cassettes et des choses qui permettent de voir la puissance à l’œuvre, mais c’est encore mieux quand dans nos vies nous sommes remplis de cette puissance, et là nous manifestons les œuvres du Seigneur. Alors, la publicité se fait toute seule. Les foules vont accourir. Chaque fois qu’il y a un réveil, les foules accourent. Parce que Dieu est présent et Dieu se manifeste, et c’est ce qui s’est passé dès le début. Alors ça a excité la colère des gens religieux : le sanhédrin, toutes ces vieilles barbes-là, ces vieux pontes, qui avaient ranci dans la loi, et qui étaient là, tous bardés de leur doctrine et de leurs diplômes, qui voyaient la puissance de Dieu à l’œuvre, mais en dehors d’eux. Ils étaient jaloux et ils ont voulu étouffer toute manifestation. Mais on ne peut pas étouffer Dieu. On ne peut pas étouffer Dieu : ça débordait de tous les côtés…ils essayaient de retenir…ça fuyait de tous les côtés ! Et ils essayaient mais ne pouvaient pas. Le Saint-Esprit se répandait partout, il n’y avait rien à faire, on ne pouvait pas empêcher ces gens-là de parler. Jérusalem tout entière était remplie du nom de Jésus. Déjà, quelques jours après, il y avait cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, cinq mille qui avaient cru. Pour une ville comme Jérusalem qui faisait peut-être deux cent mille personnes à l’époque c’était déjà énorme ! Ça mettait toute la ville sens dessus dessous. Cinq mille qui ont cru ! Alors les pharisiens et les religieux ont essayé d’écraser ça dans l’œuf. Ils ont mis tout le monde en prison, ils ont même coupé la tête de Jacques, ils ont fait une persécution, et au contraire, ça a répandu le feu ailleurs ! Tous les disciples qui étaient à Jérusalem se sont répandus partout, ils ont répandu le feu partout, partout ! Parmi ces pharisiens, il y en avait un qui était le plus terrible, c’était Saul de Tarse…et on va voir ce qu’il a fait, et ce qu’il disait. Dans Actes, à la fin du chapitre 7, ils sont en train de tuer le premier martyr, Etienne, qui voit le ciel s’ouvrir et Jésus à la droite du Père. Quelle belle mort il a eue ! Juste avant de mourir, il a vu le ciel s’ouvrir, Jésus à la droite qui l’accueillait, qui se lève pour l’accueillir, comme devant un grand de ce monde. Jésus se lève à la droite du Père pour l’accueillir. Il l’a vu, et il est parti en priant pour ses persécuteurs, en disant : « Père (la même prière que celle de Jésus), ne leur impute pas ce péché… ». Il était rempli du Saint-Esprit, il ne se défendait pas. Et là, parmi ceux qui le persécutaient, il y avait un jeune homme nommé Saul, au verset 59 d’Actes 7, et il lapidait Etienne qui priait et disait : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Puis, s’étant mis à genoux, il s’écria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute pas ce péché. Après ces paroles, il s’endormit. » Saul avait approuvé le meurtre d’Etienne. Il était là, il devait dire sans doute : « Ah ! c’est bien fait pour lui ! Encore un de moins de cette mauvaise secte, qui se répand partout. Il faut la tuer dans l’œuf, sinon elle va détruire notre belle religion, elle va détruire nos belles institutions, tout, il n’y a plus rien qui va rester. Tant mieux s’il meurt lapidé ! Voilà ce qu’il faut faire de cette race impie. » Il avait approuvé. Et quand la persécution est venue, Saul était un des premiers à diriger la persécution. Regardez ce qui est dit au chapitre 9 d’Actes : « Cependant, Saul, respirant encore la menace et le meurtre… ». On aurait dit qu’il y avait une vapeur qui sortait de tous ses pores, une vapeur de menace et de meurtre. Il voulait les tuer tous ! Il l’a fait en approuvant le meurtre d’Etienne. Il voulait exterminer cette race impie, et il respirait le meurtre. Pour Dieu, Saul était un meurtrier ! C’était quelqu’un de la race des intégristes. Vous avez entendu parler des intégristes, vous avez vu ce que des intégristes peuvent faire dans certaines religions quand ils sont poussés par cet esprit de meurtre. C’est le même esprit, un esprit de menace et de meurtre, c’est l’esprit de l’intégrisme religieux. Ils le faisaient en croyant servir le vrai Dieu. Tous les intégristes, qu’ils soient catholiques, musulmans, juifs, ou autres, croient servir le vrai Dieu. Ils sont remplis du même esprit de meurtre et de menace pour ceux qui, comme Etienne, sont remplis de l’Esprit du Seigneur. Mais ça n’a pas marché. Il a demandé des lettres au souverain sacrificateur, la plus haute autorité religieuse, il ne s’est pas contenté de les arracher à Jérusalem, il a commencé par servir son Dieu lui aussi à Jérusalem, en Samarie, et puis…il serait allé jusqu’aux extrémités de la terre, lui aussi ! Il voulait aller à Damas. Il se dit : « Bon, il y a des chrétiens là-bas, on a réussi à chasser tous ceux de Jérusalem, on les a sortis de là. Maintenant, je vais aller chercher ceux qui sont à Damas. « C’était un pays étranger, il y avait des Juifs. Il avait des lettres, il allait là-bas pour les exterminer, pour les faire mettre en prison, arracher les mères à leurs enfants, les enfants à leurs mères, les mettre en prison, les faire tuer. Et là, sur le chemin de Damas, se dépêchant avec ses lettres pour aller faire emprisonner ces chrétiens, il respirait le meurtre et la menace. Il ne cherchait pas Jésus, il ne cherchait pas le Seigneur, il ne le connaissait pas. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, lui a fait une grâce spéciale, Il l’avait appelé à un ministère d’apôtre, et il voyait ce petit homme-là, hargneux et meurtrier. Il a dit : « Celui-là, je veux le choisir pour qu’il soit mon instrument pour porter mon nom jusqu’aux extrémités de la terre. » Il ne se doute pas de ce qui va lui arriver dans quelques instants, il est là, en train de faire ses plans meurtriers, sur le chemin de Damas, et tout à coup, une grande lumière resplendit, il tombe à terre. Lui, le pharisien, tombe à terre, et il entend une voix, la voix du Seigneur : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? ». La vision céleste se manifeste à lui, Jésus lui fait grâce, et Jésus se montre à lui d’une manière surnaturelle. Vous croyez que, si Jésus fait grâce à un meurtrier comme ça, Il ne désire pas faire grâce au plus petit des pécheurs, enfin si je peux dire… parce que tous les pécheurs méritent la mort…mais enfin, il y a des degrés aussi dans le péché, chaque péché mérite la mort, il en suffit d’un pour avoir la mort spirituelle, mais dans le péché on peut être plus ou moins fort, et Paul était vraiment fort dans le péché, dans le meurtre religieux, et si Jésus a pu toucher le cœur de Saul, ce meurtrier, Il est capable de toucher le cœur de n’importe qui. Et on le voit aujourd’hui dans les témoignages qui sont publiés, même pour quelqu’un qui est à fond dans les œuvres de Satan, Jésus est capable d’aller là, au plus profond du péché, pour révéler son péché, pour parler à son cœur, et pour dire : Je suis Jésus, celui que tu persécutes en la personne des chrétiens. Il est bon de savoir que Jésus est aussi persécuté quand nous le sommes. Nous participons aux souffrances du Seigneur, mais Il participe aussi aux nôtres. Et le Seigneur, tout de suite se révèle à Saul, et lui dit : « Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tu vas devenir un instrument entre mes mains. Tu vas devenir quelqu’un que je vais utiliser. Je vais te faire passer par la nouvelle naissance, et tu vas comprendre ce qu’est la vie en moi ». A ce moment-là, Saul était encore un meurtrier. Il n’était pas encore sauvé, il n’était pas encore baptisé du Saint-Esprit. Il est tout simplement touché par Jésus, qui se révèle, et qui lui dit : « Je suis Jésus ». Saul aurait pu dire : « Qu’est-ce que c’est, je n’en veux pas ! » Mais son cœur a su reconnaître que c’était la voix de Dieu. Et il a dit, des années plus tard, au roi Agrippa qui lui demandait son témoignage : « Je n’ai pas résisté à la vision céleste ». Quand tu reçois la révélation de Dieu, tu peux résister ou accepter. Parce que quand Dieu se révèle, Il fait en sorte que nous sachions que c’est Lui. On ne peut pas se tromper quand Dieu se révèle. Dieu se révèle, Jésus se révèle, et on sait que c’est Dieu. Et à ce moment-là, ou on résiste, ou on ouvre son cœur pour accepter. Et Saul, tout meurtrier qu’il était, a dit : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » En un instant, Saul a compris que c’était Jésus qu’il était en train de persécuter. Saul a vu Jésus, et en un instant, Jésus lui a révélé qu’il se trompait à fond. Il ne pouvait pas se tromper plus. Il croyait servir Dieu, il servait le diable. Il réalise en un instant que toute sa vie s’écroule. Ça a dû faire un film rapide dans sa tête, cette vie de pharisien, de légaliste religieux, tout, et finalement… »Je suis complètement à côté de la plaque ». En un instant, il réalise tout, qu’il est complètement à côté du plan de Dieu. Il n’a pas eu l’orgueil de rejeter la révélation, il a ouvert son cœur, et a dit : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? ». Et le Seigneur lui répond d’une manière très simple. Il lui dit : « Pour le moment, voilà ce que je te demande : lève-toi, entre à Damas, et là on te dira ce que tu devras faire. » N’est-ce pas grandiose comme révélation ? A chaque pas, Il l’a guidé. Il ne lui a pas dit d’abord : « Je vais faire de toi un grand apôtre des nations. » Non ! « Lève-toi, va à Damas, et là, on va te dire ». Et ça a été aussi humiliant pour ce pharisien d’être là, aveugle, par terre sur cette route, incapable de se diriger lui-même. Lui qui croyait être le docteur de la loi, et celui qui éclaire les yeux du peuple par la lumière de la loi, il était aveugle ! Il ne pouvait plus se diriger lui-même, et il a dû compter sur l’aide des autres pour être conduit là-bas, dans une maison, dans la rue droite, et là attendre. Jésus lui avait dit : « Attends ! On va te dire ce que tu dois faire ». Et qu’est-ce qu’il a fait, en attendant ? Il est dit, au verset 8 : « Saul se releva, et quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien. On le prit par la main, on le conduisit à Damas, il resta trois jours sans boire, et il ne mangea, ni ne but. » Vous voyez comment Paul commence sa vie avec le Seigneur ? Jésus se révèle, il L’accepte aussitôt, Puis il aurait pu se dire , le Seigneur m’a dit : « On va te dire ce qu’il faut faire »…en attendant, mangeons, buvons, et puis on attend tranquillement. Mais non ! Il était là, plongé dans la prière. C’est ce que Jésus révèle à Ananias en lui disant : « Il y a un homme qui est là dans la rue droite, il prie ». Il prie. Il a passé trois jours à jeûner et à prier ce Jésus qui venait de se révéler à lui pour lui dire : « Seigneur, révèle-toi ! Seigneur, montre-moi maintenant ce que je dois faire, révèle-toi à moi, dis-moi, éclaire moi, et montre-moi ce que j’ai à faire ! ». Et Jésus a parlé à Ananias, un simple disciple, ce n’était pas un grand apôtre, un grand ministère, c’était un disciple. Il nous est seulement dit qu’il s’appelait Ananias. Mais il avait quelque chose de particulier, cet Ananias, il était capable d’entendre la voix du Seigneur. Et quand Jésus s’est révélé à lui, directement, Jésus lui a dit : « Ananias ? ». – »Me voici, Seigneur ! ». Je lis au chapitre 9 et au verset 10 : Quand Jésus l’appelle dans une vision « Ananias ! », il répondit : « Me voici, Seigneur ! ». Tout de suite ! – »Que veux-tu que je fasse ? ». Et le Seigneur lui dit : « Lève-toi, va dans la rue qu’on appelle la droite (La rue droite, qui existe toujours d’ailleurs, à Damas) , cherche dans la maison de Juda (Voyez comme c’est précis quand le Seigneur dirige ! ), quelqu’un qui s’appelle Saul de Tarse, car il prie et il a vu en vision un homme du nom d’Ananias qui entrait, qui lui imposait les mains pour qu’il recouvre la vue. »
Voyez la direction du Saint-Esprit, comme c’est clair ! Dieu parle à Paul en lui disant, dans une vision, je t’envoie quelqu’un qui s’appelle Ananias, qui va t’imposer les mains et tu vas retrouver la vue. Et c’est parce qu’il priait qu’il a eu cette révélation. Et Dieu parle à Ananias en lui disant : « Tu vas voir Saul de Tarse, tu lui imposes les mains et il va retrouver la vue ». Et il y va, mais il lui dit quand même, au verset 13 : « Seigneur, j’ai entendu parler de cet homme, c’est un meurtrier et un persécuteur, Seigneur, c’est vers lui que tu m’envoies ? ». Mais le Seigneur le rassure, et il lui dit : « Va, cet homme est un instrument que j’ai choisi ». Il commence par l’appeler : « Cet homme », mais quand il rentre, il lui dit : « Saul, mon frère… ». Il a compris, parce que Jésus lui a dit : « Mais non, c’est un instrument que j’ai
choisi ! Ce n’est plus un persécuteur, un meurtrier, un pharisien qui va te jeter en prison. Il est devenu ton frère, il m’a accepté, il est en train de prier, et je lui ai parlé pour porter mon Nom devant les nations, devant les rois, devant les fils d’Israël, et je lui montrerai tout ce qu’il doit souffrir pour mon Nom. » Il a eu un ministère rempli du Saint-Esprit et il a eu immédiatement le contre- coup, c’est-à-dire la persécution du diable et du monde qui ne peuvent pas supporter de voir des chrétiens remplis du Saint- Esprit. Et nous devons être remplis du Saint-Esprit. Nous allons avoir des persécutions, des calomnies : de l’église qui marche dans la chair, des gens du monde, mais ça n’a aucune importance, absolument aucune ! Ne nous arrêtons pas pour ces choses. Nous avons des comptes à rendre au Seigneur si nous disons : « Seigneur, tu vois, j’ai été assez persécuté comme ça, ça ne va pas, Seigneur j’ai envie d’un peu de tranquillité, maintenant, non, c’est quand même injuste toutes ces choses qu’on me fait subir… ». Vous savez ce que c’est qu’une grâce ? Une grâce, c’est quelque chose, un cadeau, qu’on ne mérite pas. Et d’habitude, quand on pense à une grâce, on pense à une bonne chose qu’on ne mérite pas. Mais il y a aussi des choses qu’on ne mérite pas, qui sont de mauvaises choses. Quand vous êtes traité injustement, vous ne le méritez pas ! Mais tout ce qui est reçu et qu’on n’a pas mérité, c’est une grâce. Que ce soit une bonne chose (le salut, un don spirituel… tout ça, ce sont des grâces qu’on ne mérite pas), mais les mauvais traitements qu’on n’a pas mérités, c’est aussi une grâce. Vous voyez ? C’est pour ça qu’il est dit que, si nous voulons pleinement participer au ministère du Seigneur, nous participerons à ses souffrances parce que nous ne pourrons pas être traités mieux que le Maître. Nous devons être remplis du Saint-Esprit comme le Maître l’a été et accomplir ses œuvres. Nous aurons une foule de persécutions, mais l’esprit de gloire va reposer sur nous parce que ce sera une pure grâce, et nous le saurons. Et nous n’allons pas nous retirer quand ces choses vont commencer de se développer dans nos vies. On va au contraire comprendre, parce qu’on est rempli du Saint-Esprit, que c’est une grâce qu’on ne méritait pas, de recevoir ces mauvais traitements, mais que le Seigneur nous a fait participer au même traitement que lui et nous l’accepterons avec joie. Et ça ne va pas nous empêcher de témoigner dans la puissance du Saint-Esprit parce que nous serons tout simplement remplis du Saint-Esprit. On ne pourra pas faire autrement. Nous sommes liés par l’Esprit, au Seigneur. Au chapitre 9 et au verset 17, nous lisons : « Ananias sortit, et quand il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul. » Ananias, un simple disciple. Aujourd’hui, dans certaines églises, on ferait un scandale si un simple disciple allait imposer les mains sans autorisation du pasteur. Eh bien, cette réaction-là, c’est un scandale aux yeux de Dieu, parce que c’est Lui qui dirige son Eglise, et quand Jésus parle à un simple disciple pour lui dire : « Va imposer les mains à cet homme ! », il faut le faire. Mais il faut être sûr que Jésus nous a parlé. Et quand Jésus le fait, nous devons le faire, absolument sans discuter. Il lui a imposé les mains, et il lui a dit : « Saul, mon frère ! (Il est devenu son frère… ça y est), le Seigneur Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue, et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Alors, au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, il recouvra la vue, il se leva, et fut baptisé (baptisé d’eau, puisqu’il avait été baptisé du Saint-Esprit au moment où Ananias lui imposait les mains). Il a reçu guérison et baptême du Saint-Esprit. Il n’est pas dit là qu’il a parlé en langues, mais Paul dit lui-même dans l’épître aux Corinthiens : « Je parle en langues plus que vous tous… ». Et je suis certain que c’est là qu’il l’a reçu, à ce moment-là. Et des forces lui revinrent…vous voyez comment ce revêtement de puissance se manifeste dans sa vie ? Au verset 20 : « Aussitôt, il prêcha, dans les synagogues, que Jésus est le fils de Dieu ». Il avait beaucoup de connaissances dans la loi, il connaissait bien la Bible, et il a utilisé ces connaissances, mais c’était rempli du Saint-Esprit qu’il est allé tout de suite prêcher et dire : « Jésus est le fils de Dieu, et je vous le prouve par les Ecritures ! ». Et tout de suite, qu’est-ce qui s’est passé ? Tout de suite, les persécutions : « Les juifs se concertèrent pour le tuer ». Et on a dû le faire sortir dans une corbeille, la nuit. C’est pas très glorieux, mais enfin, il a dû s’en aller. Et qu’est-ce qu’il a fait, au verset 26, il est dit : « Lorsqu’il se rendit à Jérusalem… » Mais il s’est passé trois ans entre temps ! Quand vous regardez dans Galates…, j’insiste un peu sur la manière dont ça c’est passé pour Paul parce que ça nous permet aussi de mieux comprendre le baptême dans l’Esprit, ce à quoi Paul a été poussé à faire. Regardez dans Galates chapitre 1, verset 11 : « Je vous déclare, frères, que l’évangile qui a été annoncé par moi, n’est pas de l’homme. Car je ne l’ai reçu ni appris d’un homme, (Il n’a pas été dans une école chrétienne biblique, il n’a pas été dans un institut de théologie, il a reçu par une révélation du Seigneur Jésus-Christ l’évangile qu’il devait annoncer.), vous avez su en effet quelle était autrefois ma conduite dans le Judaïsme, comment je persécutais à outrance (C’est terrible comme mot ! Il a dû avoir, après sa conversion, vraiment de la repentance dans son cœur, en réalisant le mal qu’il avait fait…tuer des hommes, des femmes, des enfants, les persécuter, les jeter en prison, en persécutant à outrance…) et je ravageais l’église de Dieu (c’est terrible, il ravageait l’église…) et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme, (dans l’intégrisme, moi je dirais…) que beaucoup de ceux de mon âge et de ceux de ma nation, étant animé d’un zèle excessif pour les traditions de mes pères. Mais lorsqu’il plut à celui qui m’avait pris à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils (Voyez la révélation sur le chemin de Damas. Ça a été une révélation extérieure, par une apparition de Jésus, mais ce fut essentiellement une révélation dans son cœur, en lui, il a compris que Jésus était le fils de Dieu, le Christ, le Messie d’Israël) afin que je l’annonce parmi les païens. Aussitôt, je n’ai consulté ni la chair, ni le sang (C’est-à-dire, ni les hommes, ni aucune autorité humaine) et je ne montais pas à Jérusalem, vers ceux qui furent apôtres avec moi, mais je partis pour l’Arabie, et je revins encore à Damas… (Donc entre ces deux versets-là, il s’est passé trois ans…) trois ans plus tard, je montais à Jérusalem, pour faire la connaissance de Céphas, de Pierre. Et je demeurai quinze jours chez lui… » Quand il est descendu par la muraille dans une corbeille, il n’est pas allé tout de suite à Jérusalem, il a été conduit par le Seigneur en Arabie, où il est resté longtemps, puisque ce n’est que trois ans plus tard après être retourné à Damas, qu’il est rentré à Jérusalem. On ne sait pas combien de temps il est resté au désert, mais il y est sûrement resté un bon moment. Et là, dans le secret du désert, le Seigneur qui l’avait rempli de son Esprit, l’a rempli de la révélation de l’Evangile, qui correspondait au ministère qu’il devait avoir. Et le ministère de Paul a été un ministère de révélation de la pensée et de la Parole du Seigneur dans l’Eglise. Toutes ses épîtres nous révèlent le plan du Seigneur, et en tant qu’apôtre, il a eu à bâtir ce plan, mais pour cela, il a fallu qu’il reçoive d’abord, lui-même, la révélation, afin de transmettre cette révélation par la prédication et par la prière. Et vous vous rappelez comment il prie pour les Ephésiens, en disant : Je prie pour que vous soyez remplis de la connaissance d’en haut… vous mesurez la profondeur de la révélation qui m’a été donnée, mais moi je prie pour que vous receviez la même révélation. La même révélation de la grandeur de Jésus, de son œuvre, de l’Eglise, de ce à quoi vous êtes appelés… et moi qui étais un meurtrier, un persécuteur, par sa grâce, Il m’a appelé à recevoir cette révélation, et maintenant, je travaille avec ardeur pour vous la révéler à vous. Et le Saint-Esprit travaille en vous pour vous la révéler aussi. La révélation de la nouvelle naissance, de la crucifixion, de l’œuvre de la croix, du baptême du Saint- Esprit, de la mission que Dieu vous donne jusqu’aux extrémités de la terre, voilà, moi qui étais un meurtrier, ce à quoi j’ai été appelé. Un peu plus loin, dans Actes 22, il s’explique devant le peuple à Jérusalem, qui formait une émeute pour le tuer, et les Romains ont dû intervenir pour le protéger. Et là il donne encore son témoignage, il dit, dans Actes 22 et au verset 3 : « Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j’ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel, dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu comme vous l’êtes tous aujourd’hui. (C’est un peu ironique parce que, quand on voit le zèle qu’il avait, c’était le même zèle qu’ils avaient eux, pour le tuer. Il leur envoie ça d’une manière douce, mais il leur dit : le même zèle que vous avez maintenant pour me tuer, moi je l’avais aussi avant…). J’ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes. Le souverain sacrificateur et tout le collège des anciens m’en sont témoins. J’ai même reçu d’eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d’amener liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir ». Et il raconte comment le Seigneur s’est révélé à lui, et plus loin, quand il doit donner son témoignage devant le roi Agrippa, c’est lui qui décrit ce qu’il était. Il dit, Actes 26, verset 4 « Ma vie, dès les premiers temps de ma jeunesse, est connue de tous les juifs, puisqu’elle s’est passée à Jérusalem au milieu de ma nation. Ils savent depuis longtemps, s’ils veulent le déclarer, que j’ai vécu en Pharisien, selon la secte la plus rigide de notre religion… » et il dit, au verset 10 : « C’est ce que j’ai fait à Jérusalem : j’ai jeté en prison plusieurs des saints, et j’ai reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres (Cela veut dire qu’il était avec les autres, pour les faire mettre à mort, donc il les faisait condamner à mort), je les ai souvent châtiés, dans toutes les synagogues, je les forçais à blasphémer ». Vous vous rendez compte, cette violence qu’il avait, il les forçait à blasphémer, il devait les prendre, une épée dans les reins, en disant « Blasphème, sinon je te tue ou je te fais tuer ! Je te mets en prison, je t’enlève tes enfants, ta femme ! Blasphème ! Vous vous rendez compte de la violence qui était dans cet homme ! On ne s’en rend pas compte tous les jours, quand on voit l’apôtre Paul, les merveilleux messages qu’il avait, mais ce qu’il était avant, un meurtrier ! Il arrive même à la fin de sa vie en disant à Timothée, dans la deuxième épître : « Je sais que, de tous les pécheurs, je suis le plus grand. Je suis le moindre des apôtres, mais je suis le plus grand des pécheurs, maintenant, je suis sauvé, maintenant j’ai reçu une vie nouvelle. ». Mais il était le plus grand des pécheurs ! Un meurtrier ! « Et dans mes excès de fureur contre eux, je les persécutais même jusque dans les villes étrangères » Et au verset 16, il cite une parole de Jésus, une parole qui lui a été révélée, sur le chemin de Damas. Jésus lui a dit : « Lève-toi, tiens-toi sur tes pieds, car je te suis apparu pour t’établir ministre, témoin des choses que tu as vues, et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai. Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, pour que tu leur ouvres les yeux ». Voyez comment Dieu parle à un homme ? Il dit : « Je t’ai choisi pour que TU leur ouvres les yeux ». Il n’a pas dit : « …pour que JE leur ouvre les yeux ». Mais le Seigneur savait qu’il ne pouvait pas faire ça sans être rempli du Saint-Esprit. C’était la puissance du Saint-Esprit en Paul qui lui permettait d’ouvrir les yeux des aveugles spirituels. Il dit : « …pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière, et de la puissance de Satan, à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. En conséquence, roi Agrippa, je n’ai pas résisté à la vision céleste ». Regardez le verset 20 : « A ceux, de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance. » Parce qu’il prêchait ce que Pierre prêchait dès le premier jour de la Pentecôte, Jésus- Christ crucifié et ressuscité. Il prêchait Jésus-Christ, la foi dans son nom, qui donne le pardon des péchés. Et il disait : « Repentez-vous ! ». C’était le même message que Pierre. Ils ont constaté, des années après Pierre, que c’était le même message: « Repentez-vous, que chacun de vous soit baptisé en son nom, au nom du Seigneur Jésus, et vous recevrez le don du Saint-Esprit ». Paul avait été baptisé du Saint-Esprit le jour où Ananias est venu pour lui imposer les mains et lui donner la guérison de son corps, et le baptême du Saint-Esprit ; immédiatement il a été rempli de la puissance du Saint-Esprit. Puis le Saint-Esprit l’a amené dans le désert (Ça ressemble à l’expérience de Jésus. Quand Jésus est sorti du baptême et que le Saint-Esprit est venu sur Lui, à ce moment-là, la première des choses que le Saint-Esprit a faite, c’est d’amener Jésus dans le désert, non pas pendant trois ans, mais pendant quarante jours, et là Il a été tenté, Il a vaincu le tentateur et là Il a commencé son ministère.) Paul a reçu le Saint-Esprit, il a été conduit par le Seigneur dans le désert pour y recevoir la révélation, être formé, être fortifié dans la révélation, et ensuite il a commencé son ministère d’apôtre. Mais il a été baptisé du Saint-Esprit dès le premier jour, dès le début de sa vie chrétienne. Et ça a été la même chose au début de l’Eglise avec tous ceux qui se convertissaient. Ils annonçaient la repentance, ils annonçaient le baptême dans le Saint-Esprit, ça a été ça au début de l’Eglise et ça a été ça des années et des années après jusqu’à la fin des Actes des Apôtres. Et je vous citerai simplement deux passages dans les Actes. Dans Actes 8, Philippe va annoncer Christ aux païens de Samarie (on considérait les Samaritains comme des païens, c’était des juifs dégénérés). Philippe annonce Jésus, et il y a des miracles extraordinaires qui se passent, et au verset 12, il est dit : « Quand ils eurent cru à Philippe qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume et du nom de Jésus, hommes et femmes se firent baptiser ». Et au verset 14 : « Les apôtres qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean (deux apôtres). Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, pour qu’ils reçoivent le Saint-Esprit, car Il n’était encore descendu sur aucun d’eux, ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus ». Donc ils s’étaient convertis à Jésus, ils avaient accepté Jésus, ils étaient nés de nouveau, ils avaient été baptisés par immersion, mais le Saint-Esprit n’était pas encore descendu sur eux. Les apôtres ont entendu qu’il y a un réveil, là à Samarie. Et pourquoi les apôtres viennent ils de Jérusalem en Samarie, quelle est la première chose qu’ils viennent faire ? Ils viennent pour que les Samaritains aient le baptême dans le Saint-Esprit, dès le début. Tout de suite ! Et ils l’ont reçu dès que les apôtres ont imposé les mains. Parce que les apôtres savaient que sans le baptême dans le Saint- Esprit ces chrétiens-là n’allaient pas pouvoir s’en sortir. Et c’est pour cela qu’après, Dieu a pu dire à Philippe : « Philippe, sors de là ! Et va dans le désert à la rencontre de l’eunuque éthiopien, laisse tous ces jeunes chrétiens qui viennent d’accepter le Seigneur, ils ont été baptisés dans le Saint-Esprit, c’est maintenant le Saint-Esprit qui dirige leur vie. Tu n’as plus besoin de t’occuper d’eux. Va ailleurs, le Saint-Esprit est là. Le Saint-Esprit les a remplis, le Saint- Esprit les a couverts de son onction, maintenant ils sont entre mes mains ». Cela ne veut pas dire qu’ils n’avaient pas besoin d’enseignement par la suite, ils en ont eu, mais c’est pour montrer l’importance d’être baptisé dans le Saint-Esprit dès le début. Et des années après, longtemps, longtemps après, puisque là il s’agit du ministère de l’apôtre Paul, dans Actes 19, au verset 1 : « Pendant qu’Appolos était à Corinthe, Paul, après avoir parcouru les hautes provinces de l’Asie, arriva à Ephèse (Donc c’était des années après la Pentecôte, près de vingt cinq ans après !), ayant rencontré quelques disciples, il leur dit : Etes-vous baptisés dans le Saint- Esprit ? C’est la première question qu’il leur pose. Il rencontre des chrétiens, et il pose cette question. C’est comme si nous, on rencontrait un frère ou une sœur que l’on n’a jamais vu : Bonjour mon frère ! Première question : est-ce que tu es baptisé dans le Saint-Esprit, toi ? Première question ! C’est tellement important ! Sans le baptême dans le Saint-Esprit tu ne peux rien faire de bon. C’est ce que Jésus dit : Attendez ! Est-ce-que tu es baptisé dans le Saint-Esprit ? Nous n’avons même pas entendu dire qu’il y avait un Saint-Esprit. De quel baptême avez-vous donc été baptisés ? Voyez le rapport que Paul faisait entre le baptême d’eau et le baptême du Saint-Esprit. Ils lui disent : « On n’a pas entendu dire qu’il y avait un baptême dans le Saint-Esprit, on n’est pas baptisé du Saint-Esprit ». Donc Paul s’est dit : « Puisqu’ils ne sont pas baptisés dans le Saint-Esprit, c’est qu’ils n’ont pas dû être baptisés d’eau au nom du Seigneur Jésus ». Pourquoi ? Parce que dès le début de l’église, on annonçait le baptême du Saint-Esprit le jour même où ils étaient baptisés par immersion. Ils priaient le jour même, pour qu’ils reçoivent le baptême de l’Esprit. Donc puisqu’ils n’avaient pas eu le baptême de l’Esprit, Paul s’est dit : « Ils n’ont pas dû être baptisés d’eau ! ». Parce qu’on fait ça tout de suite, en même temps ! L’un ne va pas sans l’autre, et même avec Pierre, ça a été fait avant, puisque Dieu a baptisé Corneille dans le Saint-Esprit avant qu’il soit baptisé d’eau. Et tout de suite, la réaction de Pierre a été de dire : « Ah, bon, ils ont eu le baptême du Saint-Esprit, donc maintenant, j’ordonne qu’ils soient baptisés d’eau, tout de suite, dans la nuit ! ». Les deux allaient ensemble ! Le baptême d’eau est un baptême d’obéissance. C’est le baptême d’eau par immersion qui nous fait passer dans la mort et la résurrection de Jésus. Le baptême d’eau est la représentation de la nouvelle naissance. Mais le baptême d’eau et la nouvelle naissance ne suffisent pas, il fallait le baptême dans le Saint-Esprit, et c’était prêché, enseigné, prié, et reçu au début, au moment où l’on recevait le baptême d’eau. Alors Paul le leur dit. Parce que Paul avait été baptisé d’eau le jour où il avait été baptisé dans le Saint-Esprit. Et lui aussi, il savait que c’était la volonté de Dieu pour tous ses enfants. Il le pratiquait, il l’enseignait, et quand il a vu ces pauvres chrétiens disciples de Jésus qui n’avaient ni baptême d’eau, ni baptême dans le Saint-Esprit, il a dû se dire : « Mais, les pauvres, mais ils ne doivent rien pouvoir faire de vraiment sérieux ! Alors, vite, il faut changer ça, ils vont passer dans l’eau au nom du Seigneur Jésus… ». Il leur a imposé les mains, et » Le Saint-Esprit vint sur eux, et ils se sont mis à parler en langues et à prophétiser… » comme Pierre et les apôtres au début, comme Paul avec Ananias, et comme tous ceux qui ont reçu le baptême dans le Saint-Esprit, tant qu’il a été reçu et prêché dans la vérité de la Parole, ça s’est passé tout simplement comme ça. Et nous, maintenant, est-ce que cela nous parle, quand nous voyons dans les Actes des Apôtres, la puissance de ce baptême dans le Saint-Esprit, qui était vraiment un baptême de mort et de résurrection ! Quand ils recevaient le baptême du Saint-Esprit, à cette époque-là, ça voulait dire quelque chose de profond. Ils venaient de la concrétiser, leur conversion, dans le baptême d’eau, qui les faisait entrer dans la mort et la résurrection de Jésus. Mais le baptême dans le Saint-Esprit qu’ils recevaient aussitôt après, ou juste en même temps, ou avant, enfin, au même moment, c’était un baptême qui les faisait effectivement entrer dans la mort et dans la résurrection. Parce qu’une fois qu’ils avaient reçu cette puissance, ce n’était rien, leur vie passée, à côté de ce qu’ils venaient de recevoir, là, maintenant ! Ils recevaient le Saint-Esprit dans sa plénitude, ils étaient remplis de cette
expérience, ils commençaient à exprimer ce langage céleste, et à prophétiser par la puissance du Saint- Esprit, ils sentaient la puissance de Dieu venir sur eux, et ils voyaient bien la différence que cela faisait dans leurs vies ! Ils n’avaient plus de craintes, plus rien ! Ils allaient dans la rue, prêcher et faire les œuvres du Seigneur. Et ils osaient parler à ceux qui les menaçaient de mort, ils avaient cette puissance qui venait sur eux, c’était quelque chose qu’ils avaient ressenti dans leurs entrailles, et ils savaient la différence entre avant et après ! Ce n’était pas quelque chose de léger, ce n’était pas un simple parler en langues, ce n’était pas quelque chose de superficiel, c’était une expérience profonde qui faisait rentrer dans leur vie toute la gloire et la puissance du Saint-Esprit. C’était une illumination, c’était une délivrance de la vie antérieure, une mort à la vie passée, une résurrection ! Le Saint-Esprit, c’est l’esprit de résurrection qui les remplissait, et ils partaient faire les œuvres du Seigneur, et annoncer le Seigneur. Alors, bien-aimés, nous avons besoin aujourd’hui de retrouver cette même puissance, moi le premier. Nous avons besoin de vivre et de retrouver cette même puissance, en tant que chrétiens nés de nouveau, (Je le dis, ce n’est pas la peine de rechercher le baptême du Saint- Esprit quand on n’est pas né de nouveau ; nous devons nous repentir, passer par le baptême d’eau) , mais en tant que chrétiens nés de nouveau, quel que soit le nombre d’années de notre vie chrétienne, nous avons besoin, aujourd’hui, de recevoir une nouvelle onction de ce baptême du Saint-Esprit et de feu (Pour moi, le baptême du Saint-Esprit et le baptême de feu, c’est le même baptême), et qui nous remplit à nouveau de la puissance du Seigneur, et qui nous relance à nouveau dans les œuvres du Seigneur qu’il a préparées pour nous d’avance. Et nous devons faire (et je resterai là en concluant), ce que nous devons faire, c’est ce qu’ils ont fait dans Actes 4, c’est-à-dire deux chapitres après la Pentecôte, c’était quelques semaines ou quelques mois après, au moment où on les a menacés en leur interdisant d’annoncer la Parole, dans Actes 4 et verset 23 : « …après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Quand ils l’eurent entendu (Qu’est-ce qu’ils ont fait ? Ils ont fait ce que nous devons faire nous), ils élevèrent à Dieu leurs voix tous ensemble (Ils ont prié tous ensemble) et dirent : Seigneur, tu es le Dieu qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, c’est toi qui a dis par le Saint-Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David : Pourquoi ce tumulte parmi les nations, ces vaines pensées parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. (Les hommes vont se liguer contre nous, nos voisins qui résistent au Seigneur, vont se liguer contre nous, nos familles qui ne veulent pas être remplies du Saint-Esprit vont se liguer contre nous, les païens vont se liguer contre nous, les grands, les puissants vont se liguer contre nous, ils ne vont pas accepter la puissance du Saint-Esprit, ils vont accepter une religion bien tranquille où on va leur parler d’amour et d’unité, mais ils ne vont pas accepter la puissance du Saint- Esprit qui parle de repentance, de pardon des péchés par la foi en Jésus, d’œuvres dignes de la repentance, du baptême d’eau par immersion, du baptême du Saint-Esprit et de feu, et ils ne vont pas accepter). Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint Fils Jésus. » Voyez que Dieu donne son Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent, et à ceux qui veulent obéir. Parce qu’ils étaient remplis du désir d’obéir, ils disaient : « Seigneur, on veut faire ton œuvre ! On veut, on veut ! ». Dieu donne son Saint-Esprit à ceux qui le demandent et à ceux qui lui obéissent, ça s’est passé là exactement, ils avaient été baptisés du Saint-Esprit deux chapitres plus haut, le jour de la Pentecôte, et là, deux chapitres plus loin, quelques jours ou quelques semaines plus loin, il est dit que dès qu’ils eurent prié, « …le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis (Encore une fois !) du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. » Et moi, je crois, bien-aimés, que nous devons tous les jours dire au Seigneur : « Seigneur, je sais que tu m’as baptisé dans ton Esprit, j’ai reçu le signe initial du parler en langues, j’ai ce baptême du Saint- Esprit, mais aujourd’hui, je désire que tu me remplisses à nouveau et encore plus de ton Saint-Esprit, parce qu’aujourd’hui, j’ai des choses à faire pour toi, et je veux les faire dans la puissance de ton Esprit. Et étends ta main pour qu’il se passe des guérisons et des miracles, et ce sont ces guérisons et ces miracles qui vont attirer les âmes à Jésus. « Et le Seigneur a répondu aussitôt ! Aussitôt ! Est-ce qu’il ne le ferait pas avec nous ? Est-ce que nous n’avons pas le désir brûlant dans nos cœurs d’être constamment renouvelés dans son Esprit ? Et est-ce que nous n’avons pas dans nos cœurs l’assurance que Dieu veut déverser en permanence son Esprit, lui qui est un Dieu de miséricorde, pour guérir ses enfants, pour les équiper ? Dieu veut guérir ! Il a commencé par guérir Paul avant de lui donner le baptême dans le Saint-Esprit, vous vous rendez compte, la miséricorde du Seigneur ! Ça a été tout de suite avant, mais ça a été avant quand même ! « J’ai été envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli ». Il n’a pas dit : « …que tu sois rempli et que tu recouvres la vue ». C’est ça la miséricorde du Seigneur ! Il a tout accompli, il a pris sur lui nos péchés, nos maladies, nos infirmités, nos abcès, nos cécités, nos cancers, tout ! Tout, tout, Il a tout pris sur Lui, le Seigneur ! Prions avec cette foi du début, cette foi qu’Il donne par Sa Parole, et disons : Seigneur, renouvelle nous Maintenant , fais de nous des instruments puissants !.. Alors, faisons comme eux, élevons ensemble, élevons nos cœurs vers le Seigneur et disons-Lui : « Seigneur, étends ta main sur nous maintenant, et renouvelle-nous. Tu es un Dieu vivant, Seigneur ! Et moi, je te prie pour moi-même, pour mes frères, pour mes sœurs, Tu es un Dieu vivant, Tu es le même que celui qui était invoqué dans Actes 4, Seigneur, ils étaient là devant toutes sortes de persécutions, toutes sortes de choses difficiles, qui menaçaient leur vie même, et ils ont dit : Seigneur, étends ta main ! Et remplis nous de ton Esprit, fais-le pour nous, Seigneur ! Seigneur, nous voulons faire Tes œuvres puissantes, nous voulons amener des âmes à Jésus, nous voulons que les yeux s’ouvrent, et que les malades soient guéris, que des foules viennent à toi dans ces derniers temps ! Seigneur, je te demande de nous visiter maintenant , et de nous renouveler, de nous guérir, de faire tomber les écailles des yeux, les chaînes des pieds, des mains, et tout ce qui peut nous tenir encore, et de nous visiter par la puissance de Ton Esprit.
Le baptême dans le Saint-Esprit et les dons spirituels
Le parler en langues – L’exercice des dons
Cela touche à des questions qu’un certain nombre de nous connaissons bien, mais le but ce n’est pas de remplir nos têtes d’une connaissance intellectuelle, le but c’est de nous replonger dans la Parole de Dieu, pour être renouvelés par son Esprit, dans le baptême du Saint-Esprit et dans les dons spirituels. Alors rien de telle qu’une petite plongée dans la Parole, pour voir ce que le Seigneur veut nous dire sur le baptême du Saint-Esprit et sur les dons spirituels. Dans Actes 1, Jésus parle à ses disciples. Ses disciples sont déjà convertis. Ils l’ont suivi depuis trois ans, trois ans et demi. Et avant de partir, Jésus leur donne des recommandations ultimes. Verset 4 : « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit ». Remarquez bien le terme que Jésus utilise, Il dit : « Vous serez baptisés de l’Esprit, de même que Jean a baptisé d’eau (baptiser cela veut dire plonger, immerger, être plongé tout entier dedans), moi dit Jésus (puisque c’est Lui qui baptise) dans peu de jours, je vais vous plonger dans un bain du Saint-Esprit. Avant de partir faire les œuvres que je vous ai données à faire, attendez d’être plongés dans ce bain et d’être remplis du Saint-Esprit. Vous allez être baptisés du Saint-Esprit ». Ils ne savaient pas trop ce que cela voulait dire et comment cela allait se passer, mais ils ont fait une chose, pour un certain nombre d’entre eux, cent vingt, ils ont persévéré, ils ont attendu la promesse de Jésus ; tous n’ont pas persévéré, tous n’ont pas obéi. Nous voyons au chapitre 2 ce qui s’est passé. « Le jour de la Pentecôte (la fête des moissons), ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit (donc ils ne l’étaient pas avant, s’ils ont été remplis à ce moment-là, c’est que le moment d’avant ils ne l’étaient pas), et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer ». Jésus voulait absolument que ses disciples soient remplis d’une puissance, avant d’aller travailler dans sa moisson, Il le dit au chapitre premier, au verset 8 : « …vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem…, et jusqu’aux extrémités de la terre ». Pour être un disciple, un témoin, il faut être baptisé dans le Saint-Esprit. C’est le but du Seigneur pour chaque disciple. Chaque disciple de Jésus doit être baptisé dans le Saint-Esprit, avant de commencer un ministère quelconque, même de simple disciple, il faut être baptisé dans le Saint-Esprit. On ne peut pas se permettre de ne pas l’être. Je sais qu’aujourd’hui, beaucoup de chrétiens ne sont pas baptisés dans le Saint-Esprit, faute d’un enseignement solidement appuyé sur la Bible. On leur enseigne qu’ils ont été baptisés dans le Saint-Esprit au moment de la conversion. On leur enseigne que le baptême du Saint-Esprit est automatique. On leur enseigne que le baptême du Saint-Esprit peut être reçu sans parler en langues, etc., autant de choses qui ne correspondent pas à l’enseignement réel de la Bible, et à cause de ces enseignements-là, beaucoup de brebis du Seigneur sont bloquées dans leur ministère, sont bloquées dans l’exercice des dons spirituels. Ils le demandent au Seigneur le baptême du Saint-Esprit, le Seigneur leur donne, et à cause de tous ces enseignements qui sont mauvais, il y a un blocage et ils n’arrivent pas à entrer pleinement dans la liberté du baptême du Saint-Esprit. Il faut que les disciples de Jésus reçoivent un plein baptême, soient pleinement immergés, et soient pleinement remplis du Saint-Esprit, de la puissance du Saint-Esprit. Il faut que tout ce qui est ancien disparaisse et que l’eau vive nouvelle entre dans des outres neuves. Le Seigneur ne donne pas son Esprit avec mesure. Quand Il donne, c’est avec abondance. C’est nous qui le limitons par notre petite capacité à recevoir. Mais Lui le Seigneur, Il donne avec abondance. Avez-vous remarqué l’abondance dans la création du Seigneur ? Vous plantez une graine, il pousse un arbre et sur cet arbre il va y avoir des milliers de graines, chacune va pouvoir donner un arbre, qui va à son tour donner des milliers de graines. C’est une abondance extraordinaire dans la nature ! Pensez-vous que Dieu qui a tout fait avec cette abondance extraordinaire dans son royaume, pensez-vous qu’Il va agir avec parcimonie dans ses dons spirituels, qu’Il va donner un petit filet du Saint-Esprit, pour que l’on puisse péniblement marcher jusqu’au bout, en clopinant ? Ce n’est pas cela qu’Il veut. Il veut que l’on soit rempli à déborder et que l’on manifeste toutes les œuvres de Jésus. Et maintenant Il veut nous renouveler dans les dons du Saint-Esprit, nous en donner d’autres pour qu’on les manifeste pour l’édification de l’Eglise et la gloire de Dieu. Est-ce que l’on veut en recevoir d’autres maintenant ? Eh bien pendant la prédication, bien-aimés, vous allez recevoir de nouveaux dons. Prenez-les ! C’est un cadeau gratuit. Cela ne se mérite pas, cela se prend parce qu’on le demande au Seigneur sachant qu’Il veut nous les donner. Je vais lire dans Luc 11:9 : « Et moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? … Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ». Vous voyez que Dieu est prêt à donner avec abondance. Mais Dieu ne gaspille pas ses dons. Il ne les donne pas à ceux qui n’en veulent pas. Il dit même que c’est inutile que nous jetions ses perles aux pourceaux. A ceux qui ne demandent pas, Il ne va pas leur donner. C’est vrai qu’Il donne des choses même à ceux qui n’ont rien demandé, certaines choses, mais là Il précise bien : « Le Père est prêt à donner avec abondance, si tu demandes ». Si donc tu sais que Dieu veut te remplir du Saint-Esprit, ta responsabilité est de demander. Demande, demande à être rempli du Saint- Esprit, et il va de soi que si tu demandes à être rempli du Saint-Esprit, ce n’est pas pour être rempli d’un autre esprit en même temps, de l’esprit du monde ou d’un esprit mauvais, ou impur. Si tu demandes à être rempli du Saint-Esprit, c’est que tu veux que le Saint-Esprit habite pleinement en toi. Ce désir est dans le fond de ton cœur, et c’est pour cela que dans Actes 5, le Seigneur dit par la bouche de Pierre, l’apôtre, au verset 30 : « Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit (qui est témoin de ces choses aussi), que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent ». L’obéissance consiste à accepter la repentance et le pardon des péchés, abandonner nos péchés, confesser nos péchés, recevoir le pardon et dire : « Seigneur je veux te suivre dans une vie consacrée pour te servir ». Le baptême d’eau par immersion est la première des choses que l’on doit faire quand on se convertit à Jésus, et immédiatement après, comme Pierre le dit dans Actes 2, verset 39 : « Vous recevrez le don du Saint-Esprit ». Là il leur rappelle que Dieu l’a donné à ceux qui lui obéissent. Si donc nous désirons marcher avec Jésus, ce n’est pas pour faire notre volonté, c’est pour faire la sienne. Quand on a ce désir dans le cœur, le Seigneur donne son Saint-Esprit parce qu’on le Lui demande et qu’on veut Lui obéir. Donc, vous voyez les deux conditions sont simples. D’une part le Seigneur veut que l’on soit rempli, baptisé de son Esprit. Son Esprit est un Esprit de sainteté, de puissance, d’amour, de force et de sagesse. Le Seigneur veut nous remplir, et pour cela Il veut que nous le désirions et que nous marchions dans l’obéissance. D’autre part Il veut qu’on Lui demande : « Seigneur remplis-moi ». Est-ce que ce sont des conditions difficiles à remplir ? Elles ne sont pas difficiles quand on veut marcher avec le Seigneur. Si on a le cœur partagé, si on a un pied dans le monde et un pied avec Jésus, c’est très difficile de demander une telle chose, parce que le Seigneur ne va pas répondre, Il voit que l’on a un cœur partagé. Mais cela ne veut pas dire que l’on est parfait quand on va recevoir le baptême du Saint-Esprit. On doit le recevoir immédiatement à la conversion. Est-ce que vous connaissez beaucoup de chrétiens qui sont parfaits immédiatement à la conversion ? Le Seigneur veut que l’on soit baptisé d’eau et baptisé du Saint-Esprit dès la conversion. Il ne le fait pas parce que nous sommes parfaits à ce moment-là, Il le fait parce que nous avons été sanctifiés par le sang de Jésus, et qu’Il veut nous remplir pour nous transformer à l’image de Jésus, faire de nous des saints, pratiques, concrets, dans tous les aspects de notre vie. Il veut nous remplir d’une puissance pour témoigner, pour pénétrer pleinement dans son royaume spirituel, recevoir une onction du Saint-Esprit pour être des témoins puissants. Un témoin, c’est celui qui témoigne de ce qu’il a reçu. Il a reçu Jésus. Il a vu. Le témoin a vu quelque chose. Vous savez quand il se passe quelque chose, on a fait appel à des témoins : « Y a-t-il des témoins qui ont vu et entendu ? » Eh bien nous, nous avons vu, nous avons entendu. Nous avons vu évidemment par les yeux de la foi. Nous n’avons pas vu Jésus par nos yeux de chair, mais nous avons vu par la foi, le Seigneur. Nous avons vu ce qu’Il a fait. Nous avons lu la Bible, nous avons prié, nous avons demandé au Seigneur de nous pardonner nos péchés, de nous remplir, et le Seigneur l’a fait. Nous avons connu qu’Il est ressuscité, et nous avons décidé de le suivre dans l’obéissance. Là, nous remplissons les conditions pour être remplis du Saint-Esprit. Il faut que nous soyons remplis du Saint-Esprit dès le début de la conversion ! Dès le début, c’est ce qu’ils faisaient dans l’Eglise primitive. Ils appelaient à la repentance. Ils n’étudiaient pas le dossier pendant six mois de tous ceux qui voulaient servir le Seigneur, ils acceptaient tous ceux qui se présentaient. Ils les baptisaient d’eau par immersion immédiatement, dans l’heure qui suivait, ils priaient pour qu’ils reçoivent le baptême du Saint-Esprit, ils le recevaient, et ils partaient témoigner. Et ensuite, ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la fraction du pain, la communion fraternelle, dans les prières. Donc, nous devons être remplis du Saint-Esprit. Le Saint- Esprit remplit des cœurs ouverts. Le Saint-Esprit a constamment besoin d’être renouvelé en nous. Dans la vie des chrétiens, il se passe beaucoup de choses qui peuvent attrister le Saint-Esprit, qui peuvent disons diminuer le flot du Saint-Esprit dans nos cœurs, et il faut constamment que nous retournions à la source pour boire, être renouvelés en permanence par le sang, par l’eau et la Parole, par le Saint-Esprit. Dans la Bible on voit que le Saint-Esprit est donné à ceux qui demandent et qui obéissent. Voyons dans les Actes des Apôtres, ce qui se passe quand ils sont baptisés du Saint-Esprit. Dans Actes 2, on vient de le lire tout à l’heure, ils ont vu des langues se poser sur chacun, mais ce n’est pas cela qui comptait, ce n’est pas ce qu’ils ont vu, c’est ce qui s’est passé au fond des cœurs. Le Saint- Esprit les a tous remplis. Il les a tous remplis et ils se sont mis à parler en d’autres langues, à prophétiser, à raconter les merveilles de Dieu, dans des langues inconnues par eux, mais qui pouvaient être connues par d’autres, hommes ou anges. Il est important de comprendre que le signe unique, absolu, du baptême du Saint-Esprit c’est le parler en langues, et l’exercice des dons spirituels, la prophétie, etc., mais le parler en langues est toujours associé à la visitation et au baptême du Saint- Esprit. Toujours, toujours, toujours. Ne recevez pas un enseignement, qui vous dit que l’on peut être baptisé du Saint-Esprit sans parler en langues. Il est vrai que dans la pratique, certains ont reçu le baptême du Saint-Esprit qu’ils avaient demandé sans parler en langues, parce qu’ils ont été mal enseignés, ou parce que justement ils pouvaient se trouver dans des églises où on leur disait que s’ils ne parlaient pas en langues, ils étaient des chrétiens de deuxième classe. Cela fait des frustrés, parce qu’ils recherchent le parler en langues, au lieu de rechercher le baptême du Saint-Esprit. Ils se sentent frustrés parce que dans cette église, on leur a dit que s’ils ne parlaient pas en langues ils n’étaient pas baptisés du Saint-Esprit. Dans certaines églises, on leur dit même qu’ils ne sont pas sauvés. Dans d’autres églises on leur dit au contraire que s’ils parlent en langues, ils ne peuvent pas rester dans cette église. S’ils le demandent évidemment, ils reçoivent le baptême du Saint-Esprit, et le Saint-Esprit leur donne la capacité de parler en langues, parce que quand on reçoit le baptême du Saint-Esprit, on reçoit toujours la capacité de parler, la faculté de parler, on la reçoit. Mais on peut bloquer ce parler, si on décide de fermer la bouche par crainte, ou parce qu’on a dit de ne pas parler en langues dans l’église qu’on fréquente. A ce moment-là, le Saint-Esprit arrive bien, nous remplit, et parce qu’on a été mal enseigné, on bloque ce qui voudrait sortir et on ne parle pas en langues, et on a pourtant reçu le baptême du Saint-Esprit. Donc, un chrétien qui a reçu le baptême du Saint-Esprit sans parler en langues, cela existe ! Mais ce n’est pas normal. C’est quelque chose d’absolument anormal. Cela peut exister, mais cela ne doit pas exister. Dans la norme, il doit y avoir le signe du parler en langues. Donc, il ne faut pas accepter ces enseignements, qui nous disent qu’il ne faut surtout pas de parlers en langues. Tu peux être baptisé sans parler en langues et rester toute ta vie sans parler en langues. Si tu fais cela, oui tu vas recevoir le baptême du Saint-Esprit sans parler en langues, mais tu vas être bloqué ! Le Saint- Esprit ne va pas pouvoir s’exprimer. Tu ne vas pas pouvoir t’édifier en parlant en langues. Tu ne vas pas pouvoir pleinement exercer dans la liberté, ce don, et d’autres, et donc il va y avoir dans ta vie un blocage. Le Seigneur va le faire sauter en t’ouvrant les yeux, et en te disant que c’est naturel de recevoir le signe des langues, que c’est comme cela que ça s’est passé. Il n’y a pas de mal à faire les choses comme Dieu le veut. Soyons libres d’exercer les choses comme Dieu le veut. Et là dans Actes 2, c’est ce qui s’est passé. Ils se sont mis à parler dans des langues inconnues, en toute liberté. Un peu plus loin, on voit dans Actes 8, après la persécution de Jérusalem, qu’ils vont annoncer la Parole à Samarie, que Dieu faisait de grands prodiges et de grands miracles et que beaucoup d’hommes et de femmes se sont fait baptiser d’eau. On le voit au verset 12 par exemple : « Mais quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser (d’eau) ». Même le magicien a cru et fut baptisé. Croire et être baptisé sont les conditions pour être sauvé. « Celui qui croit : qu’il soit baptisé et il sera sauvé », nous dit la Parole. Et ici, ce qui s’était passé, c’était simplement la prédication de l’Evangile, la repentance et le baptême d’eau pour ceux qui étaient nés de nouveau. Mais les apôtres qui étaient à Jérusalem ont voulu tout de suite vérifier, pour voir si cela s’était passé dans les normes, c’était leur premier souci. Philippe avait annoncé la repentance, il y en a qui sont venus, mais est-ce qu’ils ont reçu le Saint-Esprit ? Il fallait contrôler cela tout de suite. Et au verset 14, il est dit : « Les apôtres… y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit ». Ils ne l’avaient donc pas encore reçu ! On voit bien là que ce n’est donc pas une expérience que l’on reçoit au moment où l’on se convertit, ou que c’est au moment où on reçoit le baptême d’eau. Evidemment, on peut dire qu’en Christ on reçoit tout. Et c’est vrai qu’en Christ, dès la nouvelle naissance tu reçois le baptême du Saint- Esprit, les dons spirituels, tu reçois le salut, tu reçois la guérison, tu reçois tout en Christ. Mais il faut que cela se manifeste dans ta vie. Tout n’est pas manifesté instantanément, on le sait bien pour la guérison. Pour la délivrance c’est pareil. On est délivré de toute la puissance des ténèbres, à l’instant même où l’on se convertit à Jésus. Mais concrètement, est-ce que tous les démons sont sortis de ta vie ? Pas forcément toujours du premier coup. Il va falloir quelquefois combattre et durement, pour les expulser entièrement de toute la maison, où ils n’ont plus le droit de rester. Et là, les apôtres sont allés vérifier si tous ces chrétiens qui sont convertis, ont bien reçu le Saint-Esprit ! « Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ». Et comment ont-ils pu s’apercevoir que le Saint-Esprit n’était encore descendu sur aucun d’eux ? Parce qu’aucun n’avait parlé en langues certainement. C’est la seule manière de le vérifier concrètement, dès le début. Puis ce sont les fruits que l’on porte qui le révèlent ensuite. Mais là, le Saint-Esprit n’était descendu sur aucun d’eux. Ils n’avaient pas vécu l’expérience de la Pentecôte. Ce ne sont pas les flammes forcément, mais c’est le fait que personne ne s’était mis à parler en langues et à prophétiser. Personne. Alors Pierre et Jean leur ont imposé les mains et ils reçurent le Saint-Esprit. On peut recevoir le Saint-Esprit directement comme le jour de la Pentecôte, sans que personne ne nous touche ; là les apôtres sont passés, ont imposé les mains et ils ont reçu le Saint-Esprit. Il n’est pas dit là qu’ils ont parlé en langues, mais on le voit dans d’autres passages. Puisque ce signe est associé au début au baptême du Saint-Esprit, il a certainement dû se passer quelque chose. Au verset 18 il est dit que « lorsque Simon vit que le Saint- Esprit était donné par l’imposition des mains », il a voulu l’acheter. Comment l’a-t-il vu ? Il a vu qu’il s’était passé quelque chose, que ce n’était pas simplement le fait d’imposer les mains à quelqu’un. Quand on impose les mains à quelqu’un, et qu’il ne se passe rien, on ne voit rien. Mais les apôtres ont imposé les mains et il a dû se passer quelque chose ! Et qu’est-ce qui s’est passé ? Ils ont été remplis comme au début et ils se sont mis à parler en d’autres langues. Comme au début ! Ce qu’on voit dans Actes 10 devait se passer comme au début pour les apôtres. Les apôtres ont été visités les premiers et il fallait qu’ils aient un moyen de contrôler pour voir si cela s’était passé comme pour eux. Et comment cela s’était-il passé pour eux ? Ils s’étaient mis à parler en d’autres langues et à prophétiser. Dans Actes 10, c’est l’histoire de ce centurion romain et toute sa famille, visités par Pierre. Un ange dit à Corneille le centenier de faire venir Pierre qui allait lui annoncer la voie du salut. Pierre arrive et parle à toute la famille réunie. Il termine son court message : « Tous les prophètes rendent de lui (Jésus) le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés » (verset 43). Voilà la phrase clé qui ouvre la porte du ciel ! Tous ceux qui étaient là, l’étaient pour entendre le message du salut, donc à l’instant même où ils ont entendu cette phrase, ils l’ont reçu et ils ont dit : « Amen, c’est pour moi ». Et qu’est-ce qui s’est passé ? « Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis (les Juifs qui s’étaient convertis) qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens ». Et comment ont-ils pu voir que le Saint-Esprit avait été donné ? Ils ne l’avaient même pas demandé et Dieu leur a fait une surprise ! Les Juifs convertis ne s’imaginaient pas qu’un païen pouvait être sauvé, donc Dieu a fait un extra, quelque chose de spécial. Sans même qu’ils le demandent, Il a envoyé le Saint-Esprit sur les païens pour que les Juifs convertis s’en rendent compte et disent : « Eux aussi ! comme nous au début ! » Et comment s’en sont-ils rendu compte ? « Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit : peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ? » Comment avaient-ils reçu le Saint-Esprit au début ? Par l’expérience de la Pentecôte, qui s’était traduite par ce parler merveilleux en d’autres langues et par la prophétie. Là, ils se rendent compte sous leurs yeux, que ces païens qui venaient d’écouter et de recevoir le message du salut dans leur cœur, ces païens avaient reçu le Saint-Esprit comme eux au début. Ils se sont mis à parler en langues et à glorifier Dieu, c’est-à-dire à prophétiser. N’est-ce pas merveilleux cela ? Et pourquoi cela ne devrait-il pas en être ainsi aujourd’hui partout ? Il n’en est pas ainsi à cause des doctrines humaines et de l’incrédulité que Satan a infiltrées dans l’Eglise. Une grande partie de l’Eglise est bloquée dans de fausses doctrines et les brebis du Seigneur en sont victimes. Pierre ordonna qu’ils passent par le baptême d’eau, la nuit même. Avant de voir Actes 19, je voudrais revenir au chapitre 9, pour parler de l’expérience de l’apôtre Paul. Vous savez ce qui s’est passé pour Paul sur le chemin de Damas ? Jésus lui apparaît, il tombe à terre, il devient aveugle. On le conduit à Damas et Dieu lui envoie un disciple, Ananias, à qui Il demande d’aller prier pour Paul, afin qu’il soit guéri et qu’il reçoive le Saint-Esprit. Au chapitre 9 et au verset 17 : « Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et fut baptisé (séance tenante. Donc il a tout reçu en bloc : la guérison, le baptême du Saint-Esprit et le baptême d’eau) ; et, après qu’il eut pris de la nourriture, les forces lui revinrent ». Il n’est pas dit que Paul a parlé en langues, mais que dit Paul dans 1 Corinthiens 14:18-19 ? Il dit : « Je parle en langues plus que vous tous, mais dans l’Eglise je préfère prononcer cinq paroles avec mon intelligence (dans ma langue maternelle) que dix mille paroles en langues » pour que l’Eglise soit édifiée. Il dit encore : « je parle en langues plus que vous tous ». Quand a-t-il reçu son parler en langues ? Eh bien quand Ananias est venu pour qu’il soit rempli du Saint-Esprit, simplement. Dieu ne pouvait pas faire autrement que ce qu’Il avait fait pour les autres apôtres. Le Seigneur ne veut pas faire d’une manière différente du modèle qu’Il a choisi. Paul savait si bien cela que des années après, quand il arrive à Ephèse et qu’il rencontre quelques disciples du Seigneur, il dit dans Actes 19, verset 2 : « Ayant rencontré quelques disciples, il leur dit : avez-vous reçu le Saint-Esprit, quand vous avez cru ?» A la manière dont il pose la question, il est clair qu’il n’est pas automatique que l’on reçoive le Saint-Esprit, au sens baptême du Saint-Esprit, quand on croit.
Quand on croit, on reçoit le Saint-Esprit pour naître de nouveau, mais ce n’est pas cela le baptême dans le Saint-Esprit. Le baptême dans le Saint-Esprit, c’est une visitation de la puissance du Saint-Esprit qui descend sur nous, qui nous remplit à déborder, et qui se traduit par l’exercice d’un don qui s’appelle le parler en langues ou la prophétie.
Paul le savait très bien, c’estpourquoi il leur a posé cette question. Cela s’était passé comme cela pour lui, cela s’était passé commecela pour les autres apôtres, cela s’était passé comme cela depuis le début. C’est comme si nous rencontrions un chrétien et que nous lui posions cette question : « Bonjour mon frère, bonjour ma sœur, est-ce que tu as reçu le Saint-Esprit lorsque tu as cru ? » C’est ce qu’on devrait avoir dans le cœur ! Le souci d’être baptisé dans le Saint-Esprit, sinon on ne peut rien faire de bon. On peut faire des tas de choses, mais pas comme Jésus le voudrait. Il y en a tellement qui languissent après une visitation du Seigneur, et le Seigneur languit de nous visiter, et nous on ne veut pas faire comme Lui a prévu. « Avez vous-reçu le Saint-Esprit ?… Ils lui répondirent : nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint-Esprit. Il dit : de quel baptême avez-vous donc été baptisés ? » Pourquoi leur pose-t-il cette question ? Parce que la prédication du baptême du Saint-Esprit est faite en même temps que celle du baptême d’eau, comme le jour de la Pentecôte où Pierre dit dans Actes 2:38 : « Repentez vous de vos péchés, soyez baptisés au nom de Jésus et vous recevrez le Saint-Esprit ». C’était annoncé en même temps. Alors quand Paul a vu qu’ils n’avaient même pas entendu dire qu’il y ait un Saint- Esprit, il a compris tout de suite qu’ils n’étaient pas baptisés d’eau, puisqu’il leur dit : « de quel baptême avez-vous donc été baptisés ? » S’ils avaient été baptisés d’eau au nom de Jésus, on aurait dû aussi leur parler du baptême du Saint-Esprit, cela va ensemble. C’était enseigné en même temps. Et ils ont répondu : « Du baptême de Jean ». Ils n’étaient pas allés très loin les pauvres, mais ils étaient quand même disciples de Jésus. Au verset 4 : « Alors Paul dit : Jean a baptisé du baptême de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire, en Jésus-Christ. Sur ces paroles, ils furent baptisés au nom du Seigneur Jésus ». Remarquez qu’il n’est pas dit « ils furent rebaptisés », mais « ils furent baptisés », avant ils ne l’étaient pas. Vous avez pu être baptisés de toutes les manières possibles, par aspersion, avec un seau sur la tête ou dans un bac à douche, n’importe quoi, c’est un faux baptême si vous n’avez pas été baptisés par immersion au nom du Seigneur, après une conversion faite à la suite de l’audition de la Parole de Dieu, de la repentance. C’est un baptême qui n’est pas valable. Il faut que vous passiez par le vrai baptême, qui consiste à être plongé, immergé dans de l’eau, comme Jésus le dit « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit », c’est-à-dire au nom du Seigneur Jésus. Verset 6 : « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux (et que s’est-il passé ?), et ils parlaient en langues et prophétisaient. Ils étaient en tout environ douze hommes ». C’est toujours ainsi que cela doit se passer. Si cela ne se passe pas comme ça, c’est qu’il y a eu quelque chose d’anormal qui a bloqué le modèle normal du Seigneur. Et ce qui le bloque le plus souvent, ce sont les faux enseignements des hommes, les craintes qui en ont résulté, les blocages qui ont résulté de ces faux enseignements disant qu’aujourd’hui on ne parle plus en langues, que c’était pour les temps passés ou bien que c’est démoniaque etc. Quand on vous enseigne cela, il est évident que la crainte s’y met. C’est vrai qu’il y a des parlers en langues démoniaques. Satan imite tout ce que fait Jésus. Il imite tous les dons spirituels. Mais ce n’est pas parce que Satan imite les dons spirituels que l’on va se priver des vrais dons du Seigneur, en disant : « Oh la la, il y a des dons démoniaques, alors je ne veux pas des dons de Jésus ». C’est ridicule de parler comme cela. Il faut dire : « Il y a des dons démoniaques, je veux les éviter soigneusement mais je veux recevoir tous les dons de Jésus, parce que Jésus le veut pour moi, pour que je sois équipé pour son œuvre ». Donc si cela n’a pas été fait, reprenons les choses dès le début. Si nous ne sommes pas baptisés du Saint-Esprit, prions pour le demander au Seigneur et recevons-le par la foi. Si ta vie est en règle avec Dieu, si tu as vraiment accepté Jésus comme Seigneur et Sauveur, si tu as confessé tes péchés et que tu as reçu le pardon, tel que tu es, même si tu n’es pas encore parvenu à la pleine stature parfaite, tel que tu es, le sang de Jésus t’a lavé et tu es autorisé à demander le baptême dans le Saint-Esprit. Demande-le de cette manière simple : « Seigneur mon Père maintenant au nom de Jésus-Christ je te demande de me baptiser dans ton Saint-Esprit« , et à la seconde même où tu as juste terminé cetteprière, le Seigneur te baptise dans le Saint-Esprit. Que tu le sentes ou pas, que tu aies des frissons dansla nuque ou pas, que tu voies des langues de feu ou pas, que tu entendes un vent violent ou pas, cen’est pas cela qui compte. Ce qui compte c’est la promesse du Seigneur : « Si tu le demandes, je te ledonnerai ».Ton Père donnera le baptême dans le Saint-Esprit à ceux qui le demandent. A cet instant précisle Saint-Esprit te visitera, viendra sur toi, te remplira – Il te remplit même si physiquement tu ne sensrien, l’onction du Saint-Esprit te remplit – et à ce moment-là tu reçois la capacité de parler en langues.Et qu’est-ce que tu as à faire à ce moment-là ? Ouvre ta bouche, remue ta langue et parle par la foi !L’onction du Saint-Esprit qui est en toi et la capacité qui t’a été donnée, se manifestera librement parun parler en langues nouveau, que tu n’auras même pas besoin d’aller chercher dans tes réservespersonnelles, charnelles. Si tu as cette liberté d’enfant, qui n’est pas toujours évidente quand on a étémal enseigné, le Saint-Esprit va parler en toi. Mais persévère et tu le manifesteras. Et le meilleurmoyen de le manifester, c’est de le recevoir par la foi, de croire que tu l’as reçu, et tu le verrass’accomplir.Dans la pratique, certaines personnes reçoivent une onction tellement puissante, ils sont visitésd’une telle manière qu’ils se mettent à parler en langues pendant des heures ; d’autres sont visités d’unemanière plus douce, ils disent quelques mots en langues et puis c’est comme un petit filet qui sedéveloppe peu à peu. Chacun sera traité selon sa personnalité, selon sa situation. Ne cherchons pas àcopier les autres, mais recevons par la foi et commençons par la foi à parler en d’autres langues, etnous verrons le Saint-Esprit manifester pleinement ce don merveilleux.Maintenant le Seigneur ne va pas s’arrêter là. Il veut par ce baptême du Saint-Esprit, nousintroduire dans toute la vie surnaturelle du Saint-Esprit. Il veut nous voir travailler surnaturellementdans sa vigne, en exerçant les dons spirituels qu’Il nous a donnés pour être des témoins puissants.Alors quels sont ces dons ? La Parole en parle dans beaucoup de passages.On va voir plus particulièrement 1 Corinthiens chapitre 12, où il est parlé de neuf dons, mais ily en a bien d’autres. On peut dire que ce sont les neuf dons les plus consistants, les plus puissants.Mais il y en a d’autres, parce que Dieu est tellement riche que je ne sais même pas combien il y a dedons spirituels en tout. Il y en a sans doute autant que la richesse de Dieu. Ces neufs dons-là, Dieu lesaccorde d’une manière précise pour nous montrer ce qu’Il veut faire par ces dons.Il dit dans 1 Corinthiens 12 et verset 4 : « Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ». LeSaint-Esprit dont on vient de parler, nous remplit pour faire de nous des témoins, nous équiper et nousfaire porter du fruit. Donc quand le Saint-Esprit vient dans notre vie, c’est pour faire deux choses :nous permettre de porter ce que l’on appelle le fruit de l’esprit et nous permettre d’exercer ce que l’onappelle les dons de l’esprit. Le fruit de l’esprit manifeste le caractère de Jésus : l’amour, la joie, la paix,etc. ; les dons de l’esprit manifestent la puissance de Jésus.Et les deux doivent aller ensemble. Et c’est pour cela qu’il y a le chapitre 13 entre le 12 et le14, parce que les chapitres 12 et 14 parlent de la puissance, et le chapitre 13 parle du fruit. Il dit bienque le plus important c’est l’amour, parce que nous savons que l’amour est la synthèse de tout le fruitde l’esprit : l’amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la persévérance, la foi, la maîtrisede soi, tout cela forme le fruit et tout découle de l’amour. Et c’est bien plus important que les dons,parce que nous serons jugés sur le fruit et pas sur les dons. Les dons sont des manifestations depuissance, pour faire avancer le royaume, pour gagner des âmes, pour détruire les œuvres de Satan,pour guérir les malades, pour chasser les démons, pour manifester la puissance surnaturelle de Dieu. Ilnous faut les dons, mais avant tout il nous faut le fruit et l’amour du Seigneur. C’est pour cela qu’il dit : »Tu peux exercer tous les dons, si tu n’as pas l’amour, tu n’es rien du tout ! » Mais si tu as l’amour sansles dons, qu’est-ce que tu es aussi ? Et d’ailleurs, je ne peux pas imaginer qu’un chrétien rempli del’amour véritable du Seigneur, ne puisse pas aussi exercer les dons du Saint-Esprit, parce que la foi estagissante par l’amour.Alors quels sont ces dons ? Au verset 7 : « …à chacun (vous avez bien lu ? Alors ne dites pasque vous n’avez reçu aucun don, que vous êtes le plus petit des chrétiens, c’est de la fausse humilité,de l’incrédulité. Il est bien écrit : à chacun !) la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilitécommune ». Il ne parle pas des dons humains, des capacités humaines que vous avez pu recevoir, uneaptitude pour le bricolage ou une belle voix, etc., ce sont des dons humains, mais qui doivent êtrevisités par le Saint-Esprit et utilisés pour la gloire de Dieu. Ici, il parle de manifestations surnaturellespour l’avancement du royaume de Dieu. « à chacun » chacun ! Chacun, cela veut dire que chacun denous ici a reçu un ou plusieurs dons,Dieu étant riche, Il ne va pas se limiter à un don, Il sait que l’on a besoin de beaucoup de dons,et Il veut que nous les recherchions tous, puisque nous sommes tous destinés à arriver à la mesure dela stature parfaite de Christ. Et quand on sera arrivé à la mesure de la stature parfaite de Christ, onpourra exercer tous les dons, et on sera rempli du fruit. Donc le but du Seigneur, c’est qu’à terme onsoit pleinement rempli et que l’on exerce tous les dons.Ce n’est donc pas présomptueux de dire que nous voudrions être remplis de tous les dons. LeSeigneur dira : « D’accord, tu fais bien. Je vais commencer par celui-ci, celui-là, et celui-là et puis tu les auras tous un jour. Mais pour le moment eh bien tu as besoin de celui-ci, je te donnerai celui-ci ». Mais continuons à les demander tous, parce que c’est le but de Dieu que nous les recevions tous et que nous les manifestions tous un jour, si nous voulons être à la mesure de la stature parfaite de Christ. N’écoutez pas les chrétiens ou les incrédules qui vous disent que vous n’aurez qu’un don, ou que toute votre vie Dieu veut vous garder dans un ou deux dons. Non, Dieu veut qu’on les ait tous, sinon on ne pourrait pas arriver à la mesure de la stature parfaite de Christ. Mais vous n’allez pas forcément les recevoir tous d’un coup, parce que vous ne pourriez pas le supporter et vous feriez sans doute beaucoup de dégâts, si en plus le fruit n’est pas développé en même temps. Donc Dieu est sage et Il a son temps pour tout. Verset 8 : « En effet, à l’un est donnée par l’Esprit (vous voyez qu’à chaque fois il est dit « par
l’Esprit » , c’est-à-dire que c’est une manifestation surnaturelle)
une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut ».
Alors vous voyez qu’il ne parle pas desministères, il parle des dons qui sont distribués à chacun, selon la volonté de l’Esprit et selon lesbesoins du service du Seigneur.Donc le Seigneur peut se servir de toi, pour manifester n’importe quel don, à n’importe quelmoment. Il faut s’y attendre. Et quand je lis la liste de ces dons, eh bien je confesse, et je n’ai aucunorgueil à le dire parce que c’est un don de Dieu, que j’ai été amené à exercer tous ces dons, au moinsune fois chacun. Mais cela a été à chaque fois par une visitation du Seigneur. Il y en a que l’on exercera demanière régulière, parce que le Saint-Esprit nous conduit à exercer d’une manière régulière certainsdons, et d’autres de manières occasionnelles parce que c’est la volonté du Seigneur. Ces neuf dons peuvent être divisés en trois fois trois. Il y a trois dons de révélation, trois dons de parole et trois dons de puissance. Ce sont tous des dons de puissance, mais il y en a qui sont vraiment des dons de puissance. Les trois de parole : c’est la diversité des langues, l’interprétation des langues et la prophétie. Ces trois-là s’expriment par la parole. Et ce sont des dons qui se manifestent dans l’Eglise pour l’édification de l’Eglise. Les dons de parole. La diversité des langues, c’est quelque chose de différent du don des langues reçu au moment du baptême du Saint-Esprit. C’est un don que Dieu donne à un chrétien, pour qu’il l’exerce dans l’Eglise, pour l’édification de l’Eglise. Nous pouvons tous parler en langues et nous parlons tous en langues, quand on est baptisé dans le Saint-Esprit, mais dans l’Eglise Dieu va appeler l’un ou l’une à exercer la diversité des langues, pour apporter un message à l’Eglise. Ce n’est pas la même chose du tout. Donc certains vont être appelés à exercer le don de la diversité des langues régulièrement dans l’Eglise, mais tous les autres sont capables de le faire parce que tous ceux qui sont baptisés dans le Saint-Esprit parlent en langues. Le don de diversité des langues consiste à apporter un message dans une langue inconnue. Et là, ce n’est pas parler à Dieu, c’est apporter un message en langues pour l’édification de l’Eglise, message qui doit être interprété, d’où le don d’interprétation des langues qui est donné pour que l’Eglise comprenne, dans le cas où tous dans l’église n’ont pas le don d’interpréter, ou s’il y a des gens qui viennent de l’extérieur, ou des gens qui ne sont pas convertis, ils ont besoin de comprendre, et il faut le don d’interpréter. Le troisième don de parole, le don de prophétie est un don qui consiste à exhorter, édifier, consoler, par un don surnaturel. Ce n’est pas le fait de se lever dans une église pour délivrer une exhortation sur la persévérance par exemple. Ce n’est pas forcément le don de prophétie. Cela peut être une exhortation sanctifiée, parce que l’on sent qu’un frère ou une sœur a besoin d’être exhorté, et on va l’exhorter. Mais le don de prophétie, c’est un don que l’on reçoit surnaturellement, c’est-à-dire quelque chose que l’on reçoit par visitation du Saint-Esprit, et on ouvre la bouche pour exhorter, édifier, consoler, soit une personne, soit l’Eglise toute entière. Cela peut être nommément à une personne, mais le plus souvent le message est adressé à celui qui le recevra parce qu’il saura dans son cœur que c’est pour lui, ou adressé à l’Eglise toute entière. Les trois dons de révélation sont : le don de « parole de sagesse« , le don de « parole de connaissance » et le don de « discernement des esprits« . Ce sont des dons de révélation, c’est-à-dire quecela ouvre une porte, cela lève un coin du voile sur quelque chose, qui normalement ne nous est pasrévélé. Et Dieu par le Saint-Esprit révèle quelque chose que son peuple a besoin de connaître.Le don de parole de sagesse est un don surnaturel qui consiste à donner la solution à unproblème. La sagesse, c’est savoir quoi faire dans une situation où on n’a pas humainement desolution. On va recevoir une parole pour l’un ou l’autre, ou pour l’Eglise. Le Seigneur va te dire cequ’il faut faire dans tel problème concernant un frère, une sœur, ou l’Eglise, le Seigneur te montre lasolution. Cela, c’est une parole de sagesse. Et c’est formidable quand c’est exercé, parce quelquefoison est bloqué dans une impasse, on crie au Seigneur : « Seigneur, je ne sais pas quoi faire », et leSeigneur donne un don de sagesse en disant : « Voilà la solution ». Il a la solution à tous les problèmes.Le don de parole de connaissance est une révélation de quelque chose de caché, que Dieu voit,mais que personne ne voyait. Le Seigneur révèle la cause d’un problème personnel, caché, enfouidepuis longtemps quelque part, ou bien quelque chose que tu as besoin de connaître pour avancer dansta vie chrétienne, ou bien une révélation comme celle entendue un jour, prononcée par unpasteur par une parole de connaissance : « Il y a un frère ici qui a dans sa cave tel objet (l’objet étaitdécrit précisément). Cet objet est de nature occulte, tu l’as gardé dans ta vie, il est en train de lier ta viespirituelle. Descends dans ta cave, prends-le à tel endroit et débarrasse-t-en, parce que sinon tu nepeux pas avancer », et c’était le cas. Voilà une révélation, quelque chose d’inconnu, le frère lui-mêmel’avait oublié, il ne s’en rappelait plus, et le Seigneur qui voit tout l’a révélé. Souvent, c’est aussiassocié à une parole de sagesse. Plusieurs dons peuvent agir en même temps.Le discernement des esprits, c’est la capacité de voir par le Seigneur, quel est l’esprit qui agitderrière un phénomène, en général un phénomène surnaturel, un miracle, ou bien un don qui semanifeste, un parler en langues, quelque chose d’inhabituel qui se manifeste. Le discernement desesprits permet de savoir immédiatement, par révélation du Saint-Esprit, si c’est le Seigneur, si c’est undémon, ou si c’est simplement charnel. Le don de discernement, c’est la capacité de voir les esprits, devoir les mauvais esprits agir sur le plan spirituel, parce que le Seigneur ouvre le voile et nous permetde discerner. Ce don peut s’exercer d’une manière plus ou moins forte. Certaines personnes peuventvoir clairement de leurs yeux, comme je vous vois, les démons dans le plan spirituel, directementcomme cela. D’autres sentent la présence, ils savent qu’il y a tel esprit. On n’est pas obligé forcémentde les voir de visu, mais on sait qu’ils sont là parce que le Seigneur le révèle. Et les trois dons de puissance sont : le don de foi, le don de miracles et le don des guérisons. Le don de foi est un don que l’on reçoit comme cela, sur le champ. Cela vient d’en haut. En général c’est quand on est devant un problème insurmontable, on est immédiatement envahi d’un esprit de foi totale. On sait que si on fait un pas de foi, là ça va marcher. On est visité par le Saint-Esprit qui nous donne un don de foi, et à ce moment-là on fait un pas de foi et on voit quelque chose de grand se manifester. C’est un don de foi qui nous est donné et on sait que cela va marcher, si on fait le pas de foi. On en est absolument certain, on ne doute pas du tout. Le don des guérisons, c’est clair, c’est le don surnaturel de guérir des maladies diverses mais d’une manière surnaturelle. Jésus a dit : « Voilà les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom… ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » (Marc 16:17-18). Ce n’est pas cela le don des guérisons. Cela, c’est un don de guérison général, que tous les enfants de Dieu devraient posséder d’une manière permanente. Je m’attends à ce que si je prie par la foi pour un malade en lui imposant les mains, comme Jésus l’a dit, je verrai le malade guéri. Le don des guérisons s’appuie évidemment sur cette promesse de Jésus aussi, mais c’est quelque chose de plus puissant, que tu reçois en plus devant un malade et la maladie. Tu reçois le don de guérison immédiate de cette maladie-là. Cela veut dire que dans le premier cas, tu vas agir par la foi en la Parole de Dieu, pour prier pour les malades, leur imposer les mains et les malades seront guéris. Pas forcément d’une manière puissante et surnaturelle et immédiate. Tandis que le don des guérisons va se traduire d’une manière beaucoup plus immédiate, qui se traduit d’une manière puissante. Le don des miracles, c’est la capacité surnaturelle d’accomplir un miracle. Un miracle, c’est quelque chose qui est au-delà des lois naturelles habituelles : par exemple marcher sur l’eau, changer l’eau en vin, tous ces miracles que l’on voit faire par Jésus. Ce n’est pas forcément des guérisons. Une guérison peut être un miracle, si c’est puissant, instantané sous tes yeux. Une guérison peut être graduelle, etc. Mais les miracles ne sont pas seulement des guérisons, ce sont aussi des choses surnaturelles, comme celles que je viens de dire : être transporté au sommet d’une montagne par le Saint-Esprit, ou faire que le fer d’une hache flotte sur l’eau, multiplier la nourriture, etc. Voilà des dons surnaturels que Dieu veut donner à son Eglise, à chacun en particulier, comme Il veut, à ceux qui le demandent et qui veulent Lui obéir. Un don c’est quelque chose de gratuit. On ne mérite aucun des dons du Seigneur, mais quand on les désire ardemment, parce qu’on veut marcher dans l’obéissance et que l’on veut glorifier le Seigneur, et que l’on veut exercer ces dons, Jésus va nous les donner. Et Il nous les donne. Je passe sur le chapitre 13, mais en répétant son importance, parce quand nous exercerions tous les dons, si nous n’avons pas l’amour agapè de Jésus, nous ne sommes rien et cela ne sert à rien. Tu peux exercer tous les dons de puissance, de révélation, de connaissance, de langues, si tu n’as pas l’amour agapè, tu es un airain qui résonne. Alors c’est l’amour qui est important. Dans le chapitre 14, Paul passe un long moment à expliquer que l’exercice des dons doit être pratiqué par chacun pour l’utilité commune. Alors la question que je vous pose c’est : Est-ce que vous exercez le don que le Seigneur vous a donné ? Le Seigneur est toujours prêt à nous les faire exercer. En particulier, chaque fois que nous nous réunissons il faut nous attendre au Seigneur, pour qu’Il se serve de nous pour exercer un don ou l’autre. Pourquoi ? Parce que Dieu veut se manifester au milieu des siens, comme si Jésus était là physiquement. Mais Jésus n’est pas là physiquement. Nous sommes son corps sur la terre. Jésus veut se servir de son corps, animé par la puissance du Saint-Esprit, pour manifester l’amour, la compassion, la puissance de Dieu. Donc, quand son peuple se réunit, Il veut qu’il soit édifié, que son peuple soit guéri, que son peuple soit consolé, que son peuple soit délivré et Il veut que nous recevions à ce moment-là les dons du Seigneur pour manifester la gloire de Dieu. Alors est-ce que nous avons toujours cette attitude, à chaque moment ? Que ce soit quand nous nous réunissons, ou que ce soit dans la vie de tous les jours, on est constamment placé dans des situations difficiles, dont on ne sortira que par l’exercice d’un don surnaturel du Seigneur. On doit constamment se tourner vers le Seigneur en disant : « Je suis prêt Seigneur à recevoir tes dons et je désire les recevoir, parce que tu le veux toi et tu veux te glorifier dans ma vie. Tu veux te servir de moi pour gagner des âmes avec puissance ». Et pour cela tu as besoin d’exercer les dons du Seigneur en permanence, je répète : en permanence. Chapitre 14. Je ne vais pas le lire en entier, mais je voudrais souligner juste quelques passages pour encourager ceux qui sont un peu paresseux dans l’exercice des dons, à se réveiller de leur paresse, pour exercer plus librement ces dons. Je crois, par ce chapitre 14, que Dieu veut que tous ses enfants exercent d’une manière permanente au moins trois dons : le parler en langues, l’interprétation et la prophétie. Nous avons vu que le parler en langues est associé au baptême du Saint-Esprit, que tous les chrétiens doivent être baptisés du Saint-Esprit, donc ils doivent tous parler en langues, dans la liberté du Saint-Esprit. Paul dira lui-même au verset 5 : « Je désire que vous parliez tous en langues ». Si Paul inspiré par le Saint-Esprit, rempli du Saint-Esprit, dit et écrit : « Je voudrais que vous parliez tous en langues », pouvez-vous imaginer que ce ne serait pas la volonté et le désir de Dieu ? Dieu désire que nous parlions tous en langues. Pourquoi ? Au verset 2 Paul dit que c’est à Dieu que nous parlons et que disons des mystères, et au verset 4 : « Celui qui parle en langues s’édifie lui-même ». Donc Dieu veut que tous les chrétiens parlent en langues, pour deux raisons principales. Tout d’abord pour pouvoir parler à Dieu dans une langue inconnue, dans la liberté du Seigneur car il y a des choses que nous ne pouvons même pas demander dans notre langue maternelle, parce que nous sommes limités. Et en même temps, deuxième but, nous allons nous édifier nous-mêmes en esprit. Donc, tu dois parler en langues ! Ensuite Paul dit au verset 13 : « …que celui qui parle en langues prie pour avoir le don d’interpréter ». C’est donc la volonté de Dieu, que d’une part tous les chrétiens parlent en langues, et c’est la volonté de Dieu que si tu as reçu le parler en langues, tu pries pour avoir le don d’interpréter. Cela veut dire que Dieu veut donner le don d’interpréter à tous ceux qui parlent en langues, sinon il ne nous inciterait pas à le demander. A l’instant où tu le demandes pour sa gloire, à cet instant tu le reçois, parce que c’est le désir du cœur de Dieu. Il n’est limité que par ta capacité à recevoir. Si tu peux le prendre, tu le reçois à ce moment-là, et tu l’exerces par la foi. La prochaine fois que quelqu’un parle en langues, un message dans l’Eglise, tu ouvres la bouche et tu donnes l’interprétation du message, et le Saint-Esprit te le donnera à l’heure même, parce que tu l’as demandé au nom de Jésus. Revenons au verset 5 du chapitre 14 de 1 Corinthiens : « Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez (Dieu désire encore plus que nous prophétisions). Celui qui prophétise est plus grand que celui qui parle en langues, à moins que ce dernier n’interprète…» Comme nous sommes tous appelés à parler en langues et à interpréter, tu peux donc aussi demander le don de prophétie et le recevoir par la foi, de la même manière. Tous les chrétiens devraient tous parler en langues, interpréter et prophétiser, parce que c’est la volonté de Dieu. Et c’est merveilleux, quand tous ont la capacité de le faire, vous voyez l’édification qui en résulte pour le peuple du Seigneur ? Au début il peut y avoir quelques erreurs, parce que l’on n’exerce jamais les dons spirituels parfaitement du premier coup. Mais la meilleure manière de grandir dans l’exercice des dons, c’est de commencer à les exercer et de continuer à les exercer. Parce que même si au départ, tu commences à prophétiser et qu’il y a un petit mélange avec quelque chose de charnel, il est dit dans le même chapitre : « que les autres écoutent et jugent ». Si tu as affaire à des frères et à des sœurs spirituels, ils ne vont pas te taper dessus, parce qu’ils vont voir qu’il y a un mélange charnel. Ils vont écouter, ils vont faire le tri, ils vont prendre ce qui est bon, ils vont laisser ce qui est mauvais. Ils vont prier pour toi pour que ton don se développe, et que tu continues à l’exercer, et surtout pas que tu t’arrêtes. des chrétiens ont dit : « J’ai reçu des prophéties, je n’ai pas parlé et le voisin a dit ce que je voulais dire. Mais je ne les donne pas parce que j’ai peur d’y mélanger quelque chose de charnel ». Que devons nous répondre ?: « Mais je t’en supplie dis-le, sinon tu ne vas jamais être une exhortation pour l’Eglise, tu ne vas jamais pouvoir développer les dons que Dieu t’a donnés. Dis-le ! Même s’il y a quelque chose qui ne va pas au début ». Quand j’ai commencé à prophétiser, ce n’était pas très brillant. Mais j’ai continué, et parce que j’ai continué le Seigneur a développé ce don. Et si je m’arrêtais, ce don disparaîtrait de ma vie. A quoi nous sert un don que l’on n’exerce jamais dites-moi ? Alors ne sois plus timide, ne sois plus rempli d’un esprit de culpabilité ou de crainte, craignant que tu risques de mal exercer les dons. Tu vas mal les exercer c’est sûr, au moins au début, plus ou moins mal, ne t’inquiète pas ! Mais en les exerçant avec l’aide du Saint-Esprit, qui est le consolateur et qui est le maître, tu vas développer ta capacité à exercer ce don jusqu’à la perfection. Alors ne nous privons pas de ces trois dons-là, parce que l’Eglise a besoin d’être édifiée, d’être consolée, d’être exhortée. Ces trois-là sont indispensables et ils sont pour tous dès le début ! Tous les dons sont pour tous à l’arrivée, je le crois. Mais ces trois-là sont pour tous dès le départ. Et parce que les chrétiens auront eu l’habitude d’exercer ces trois dons, ils vont petit à petit élargir la porte spirituelle, entre le royaume de Dieu et eux, et de plus en plus ils vont fonctionner dans l’Esprit, et commencer à exercer d’autres dons, un peu plus compliqués à exercer, ou qui demandent un peu plus de foi. Cela ne demande vraiment pas beaucoup de foi de parler en langues ou d’interpréter, ou de prophétiser, je vous assure cela demande un tout petit grain de sénevé. Pour exercer le don des miracles, etc., c’est un grain un peu plus gros peut-être, mais toujours un grain de sénevé. Mais si tu commences par ces trois-là, tu vas développer ta capacité à en recevoir d’autres, et le jour où le Seigneur fera descendre sur toi un don de foi, ou de guérisons, ou de miracles, tu seras tellement bien habitué à exercer ces trois premiers-là, que tu vas t’engager plus naturellement dans un nouveau don. Alors que si tu n’as jamais exercé ces trois-là, comment à plus forte raison peux-tu en exercer un autre plus puissant ? Jamais ! Tandis que si tu exerces ces trois dons de manière régulière, tu vas t’entraîner. Qui peut le moins, peut le plus après. Parce que tu es entraîné à exercer ces dons, tu ne vas pas hésiter à exercer un don de foi, de guérisons, de miracles, ou de parole de sagesse, ou de parole de connaissance, quand il va venir. Surtout que dans la plupart des cas, les dons descendent en grappe. Tu reçois une prophétie avec un don de sagesse accroché plus un don de révélation, cela existe. Tu reçois une prophétie, c’est à- dire une exhortation et en même temps Dieu te révèle quelque chose et tu donnes une parole de révélation, et en même temps Il te donne la solution dans ta parole, et tu as les trois qui arrivent en même temps. C’est merveilleux. Souvent tu exerces la foi avec la révélation. Dieu t’a montré par révélation qu’il y avait quelque chose et Il te donne en même temps la foi pour la solution surnaturelle à donner. Cela arrive très souvent ensemble. Alors ne te prive pas d’exercer ces trois dons, parce que cela va t’entraîner et t’encourager à exercer les autres, quand ils vont descendre. Un point important aussi, au verset 32 du chapitre 14 : « Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes… » Il est important de vérifier pour l’exercice des dons que cela se passe sous la conduite absolue du Saint-Esprit. On ne peut pas fabriquer un don spirituel. On peut essayer de l’imiter et il y en a beaucoup qui les imitent. Cela m’est arrivé, hélas, d’imiter un don spirituel, c’est-à dire d’exercer par la chair quelque chose que je croyais être spirituel. Le Seigneur m’a montré par la suite que c’était moi qui parlais, mais ce n’était pas vraiment un don. Il ne m’en a pas voulu pour cela, mais Il m’a appris à mieux discerner entre les deux. Et en particulier ce verset nous aide, parce qu’il nous permet de comprendre que l’exercice de tous les dons est une collaboration entre Dieu et moi. C’est Dieu qui prend l’initiative de faire descendre un don sur moi, et Il me demande d’exercer mon initiative pour prendre ce don et l’exercer au bon moment. » Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes… « , cela veut dire que Dieu est un Dieu d’ordre. Il nous donne les dons à certains moments et Il nous demande d’avoir assez de maturité spirituelle pour exercer ce don au moment où le Saint-Esprit veut qu’on l’exerce, cela s’apprend aussi. Donc il faut que notre esprit nous soit soumis. Si on reçoit un don et qu’on a un esprit désordonné, on fonce tête baissée. On ne réussit pas à tenir notre esprit en bride pour lui demander d’attendre que ce soit le moment du Saint-Esprit pour donner le message reçu du Seigneur. Donc l’esprit des prophètes est soumis aux prophètes, mon esprit m’est soumis. Et tous les dons je les reçois par le Saint-Esprit et par mon esprit. Donc c’est le Saint-Esprit qui active mon esprit, qui me fait recevoir un don, et je le reçois par mon esprit, mais mon esprit m’est soumis. C’est-à-dire que je ne vais pas m’engager comme cela, les yeux fermés, sans réfléchir, dans l’exercice d’un don, si ce n’est pas le moment du Seigneur. C’est une collaboration entre Dieu et moi. Je peux recevoir dans un culte une parole de connaissance ou une prophétie. Le Seigneur peut me montrer que ce n’est pas le moment de l’apporter, et dix minutes ou un quart d’heure plus tard, on sent que la porte s’ouvre, c’est le moment. On a été conduit par le Saint-Esprit et alors cela vient vraiment comme quelque chose de merveilleux au bon moment. Tout cela s’apprend par l’usage. Alors en conclusion je voudrais, bien-aimés, vous encourager fortement à vous renouveler dans le baptême du Saint-Esprit et l’exercice des dons spirituels, parce que c’est Dieu qui languit après la manifestation de ces dons pour sa gloire, pour gagner des âmes et pour que nous soyons des témoins puissants, pour que l’Eglise soit édifiée, pour que l’Eglise grandisse dans le Seigneur. Nous avons besoin de prier constamment pour être, au départ baptisés dans le Saint-Esprit, et pour être renouvelés constamment dans son Esprit. C’est une prière que je fais constamment : « Seigneur remplis-moi constamment toujours plus du Saint-Esprit, donne-moi la direction de ton Esprit. Remplis-moi, remplis-moi ». Au verset 29, chapitre 4 des Actes, il est dit : « Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces (celles de nos ennemis), et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance (une pleine foi), en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons (vous voyez les signes puissants, des dons en action, des guérisons), des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint Fils Jésus (des démons chassés, des malades guéris, des paroles de sagesse, de connaissance, de révélation, etc.). Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit (à nouveau, car ils ont été remplis dans Actes 2 et là il est dit qu’ils furent tous remplis, ce sont les mêmes ; ils ont dû être renouvelés dans le Saint-Esprit), et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance ». Et au verset 33 : « Et une grande grâce reposait sur eux tous ». Et beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient. Beaucoup d’âmes étaient touchées par la puissance de la prédication, celle-ci étant ointe du Saint-Esprit. Ils étaient baptisés dans le Saint-Esprit, ils étaient des témoins puissants. Ils annonçaient la Parole avec assurance, sans crainte, et il se produisait des miracles, des signes et des prodiges, dans la rue ou quand ils étaient rassemblés. Il faut que nous revivions ces choses ! Maintenant ! Ici ! Partout ! Toujours ! Parce que mon Dieu le veut, et quand je sais que Dieu le veut, cela m’encourage à le vouloir et à me lancer par la foi. Mais en gardant à l’esprit que le but ultime du Seigneur, c’est de manifester en moi le fruit et le caractère de Jésus. Gardons cela comme fondement à l’exercice de tous les dons, mais n’en restons pas là, lançons-nous dans l’exercice des dons, après les avoir demandés au Seigneur, et nous les verrons se manifester, et Dieu en sera glorifié. Désirons ardemment le vrai baptême du Saint-Esprit, pour être purifiés et pour ressembler à Jésus.Vous savez que la Parole du Seigneur est esprit et vie : alors, quand nous nous nourrissons de la Parole en sachant qu’elle est esprit et vie, c’est la manne de Dieu qui nous est donnée pour nous nourrir. A ce moment-là, elle peut faire son travail dans nos cœurs, parce qu’elle est reçue avec foi. Si elle ne trouve pas de la foi dans les cœurs, elle ne peut pas agir ; mais si on la reçoit avec foi, en sachant qu’elle est esprit et vie, cela veut dire que chaque parole de Dieu que tu reçois dans ton cœur, avec un cœur ouvert, en sachant qu’elle vient de Dieu, va faire un travail profond dans ton cœur. Et le travail du Seigneur, c’est toujours de nous purifier et de nous faire davantage ressembler à Jésus. C’est là Son but. je vais vous parler du baptême du Saint-Esprit, du vrai baptême du Saint-Esprit tel que la Bible en parle, parce que le Seigneur désire ardemment que tous Ses enfants soient remplis de Son Saint-Esprit. C’est en étant constamment remplis du Saint-Esprit qu’on va pouvoir être transformés à l’image de Jésus. On ne peut pas être comme Jésus, rempli de Son amour, fruit de l’Esprit, de la patience et de la joie, on ne peut pas être comme Jésus si on n’est pas rempli de Son Esprit. Le travail ne va pas pouvoir se faire. Donc, le but du Seigneur, c’est de nous remplir de plus en plus, de plus en plus de Son Esprit, pour que cet esprit qui est en nous porte du fruit et que nous puissions toujours plus ressembler à Jésus. Et si nous sentons que nous avons encore des défauts dans notre vie, c’est un besoin d’avoir davantage de la présence du Saint-Esprit dans nos cœurs. Plus on est rempli du Saint Esprit, moins on a de défauts : on est un peu plus patient chaque fois qu’on est un peu plus rempli du Saint-Esprit ; on a plus d’amour, on a plus de joie, de paix, de foi, et de confiance en Dieu. Le Seigneur veut nous remplir de Son Esprit. Vous savez que c’est pour cela que Jésus est venu sur la terre : c’est pour nous sauver, pour que nous puissions recevoir le Saint-Esprit, parce qu’on ne peut pas recevoir le Saint-Esprit quand on n’est pas sauvé ; on ne le peut pas. Quand nous étions dans le monde, nous étions loin de Dieu, nous étions dans la chair, nous étions dans les ténèbres. Le Saint- Esprit ne pouvait pas venir habiter dans un cœur comme cela. Il fallait que nous soyons sauvés, mais Jésus ne s’est pas arrêté à la Croix, c’est vrai. Il est ressuscité, puis Il est monté au ciel. Et vous savez ce qu’Il a fait ? La première chose qu’Il a faite, enfin une des premières choses qu’Il a faites quand Il est arrivé au ciel à la droite de Dieu ? Qu’est-ce qu’Il a fait ? Il a répandu le Saint-Esprit. Il ne pouvait pas répandre le Saint-Esprit avant, comme Il a été répandu à partir de la Pentecôte : il fallait que Jésus soit glorifié. Donc, il fallait que Jésus soit passé au travers de tout ce pourquoi Il était venu sur la terre, c’est à dire S’incarner dans une chair semblable à la nôtre, venir en chair, puis vivre une vie telle qu’Il l’a vécue, une vie sainte et parfaite, et ensuite monter sur la Croix pour expier notre péché, afin que nous soyons lavés de nos péchés par Son Sang. Ensuite, Il est ressuscité pour que nous puissions recevoir la Résurrection avec Lui, Il est monté au ciel pour recevoir la gloire, pour être glorifié, pour montrer à Son Père que tout avait été accompli, et que maintenant Il pouvait recevoir du Père le Saint- Esprit et Le répandre sur Son Eglise. Et l’Eglise de Jésus a commencé le jour de la Pentecôte. Avant, il y avait des disciples du Seigneur qui étaient conduits par le Saint-Esprit qui était avec eux, mais Jésus leur dit : « Il sera en vous. Il va demeurer dans votre cœur, dedans ; dans votre corps, qui est le temple du Saint-Esprit. » Et pour cela, il fallait que Jésus monte au ciel ; et là, glorieusement, Il a répandu le Saint-Esprit comme nous le lisons dans Actes 2. Je vais vous lire un verset dans l’Epître aux Galates, au chapitre 3 et aux versets 13 et 14 : et là, nous comprenons par ces deux versets que vraiment le but suprême de Dieu, c’était de pouvoir enfin nous remplir de Son Esprit Saint. Dieu attendait ce moment depuis des millénaires, depuis la création et le péché d’Adam et d’Eve, Il attendait le moment où Il pourrait remplir Ses enfants de Son Esprit. Dans Galates 3 :13 il est dit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ». Il a été cloué sur cette croix et Il y est mort. « Car il est écrit ‘ Maudit est quiconque est pendu au bois ». Pourquoi Christ a-t-Il été pendu à ce bois, a-t-Il été cloué ? Pourquoi est-Il mort sur cette croix ? Le verset 14 nous le dit : « Afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous recevions par la foi l’Esprit qui avait été promis. » Voyez pourquoi Jésus a été fait malédiction sur la Croix. Il a été fait malédiction pour que la bénédiction d’Abraham puisse nous toucher, et pour que nous puissions recevoir l’Esprit qui avait été promis. Cet Esprit ne pouvait pas être reçu avant : il fallait que Jésus meure, il fallait qu’Il expie, il fallait qu’Il monte au ciel et qu’Il Le répande, et là, maintenant, le but de Dieu est accompli. Alléluia ! Donc il faut que nous puissions vivre une vie qui honore le Seigneur, et que nous recevions des baptêmes du Saint-Esprit qui soient de vrais baptêmes du Saint-Esprit, parce que quand nous lisons le livre des Actes des Apôtres, et quand nous voyons le changement radical qui s’est fait dans la vie des disciples après le jour de la Pentecôte, nous comprenons qu’ils ont reçu quelque chose de tout à fait spécial, dont nous avons tous besoin. Nous ne pouvons pas vivre en tant que chrétiens sur cette terre (bien sûr on peut « vivre », mais je veux dire qu’on ne peut pas vivre la vie de Dieu) sans être remplis de Son Esprit ; et être rempli de l’Esprit de Dieu, ce n’est pas parler en langues seulement, ou exercer les dons spirituels : c’est être rempli de la vie et de la nature même de Dieu pour produire Son fruit et ressembler à Jésus dans notre vie ici. C’est pour cela que Dieu nous donne le Saint-Esprit. Vous voyez le changement qui a été accompli dans ces disciples juifs, qui étaient craintifs, qui manquaient de puissance, qui manquaient d’amour, qui manquaient des dons de Dieu, qui manquaient du fruit, qui manquaient de tout. Il étaient comme nous, ils manquaient de tout. Et Jésus leur dit : « Ne bougez pas de Jérusalem tant que vous n’avez pas reçu la puissance qui vient d’en haut, le Saint-Esprit que Je vais envoyer sur vous. Ne bougez pas ! » Il y a trop de chrétiens qui bougent, qui bougent trop, sans avoir été remplis du Saint-Esprit. Alors Dieu ne va pas pouvoir produire dans leur vie le fruit qu’Il veut produire, et eux ne vont pas vraiment pouvoir faire la volonté du Père. Même Jésus ; rappelons-nous comment Jésus a commencé Son ministère. Il n’a pas commencé Son ministère avant d’avoir reçu le baptême par les mains de Jean le baptiste dans le Jourdain ; et vous savez ce qui s’est passé au moment où Jésus est sorti de l’eau : le Saint-Esprit est descendu sur Lui comme une colombe et c’est à ce moment-là qu’Il a commencé Son ministère. Il avait, bien sûr, le Saint Esprit avant, mais là, Il L’a reçu avec puissance sur Lui comme une onction qui vient d’en haut. Il a été vraiment dans la plénitude de l’exercice du Saint-Esprit, du ministère du Saint-Esprit, et c’est à ce moment-là qu’Il a été conduit par le Saint-Esprit au désert pour y rencontrer le diable. Il a vaincu le diable : après quarante jours de jeûne, Il est sorti vainqueur du Malin, et là seulement, revêtu de la puissance de l’Esprit, Il a commencé Son ministère. Donc même Jésus n’a pas commencé Son ministère sans avoir reçu d’en haut le Saint-Esprit, qui est venu sur Lui le jour de Son baptême, et sans être passé par le désert où Il a été testé pour qu’on voie Sa consécration. Lui, Il savait qu’Il était consacré. Mais il fallait qu’Il soit testé. Le diable aussi savait qu’Il était consacré, mais il fallait que Jésus soit testé pour prouver à Son Père, prouver au diable, prouver au monde entier qu’Il avait consacré Sa vie tout entière, esprit, âme et corps, au service du Seigneur. Et je relis dans Matthieu au chapitre 3 ce que Jésus dit juste avant le passage que je viens de mentionner, du baptême d’eau et du Saint-Esprit de Jésus. Dans Matthieu 3 au verset 11, Jean-Baptiste dit ceci : « Moi, je vous baptise d’eau pour vous amener à la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu. Il a son van à la main, il nettoiera son aire. » Vous voyez le but du baptême du Saint-Esprit : c’est de nettoyer l’aire du Seigneur. Nettoyer la place qu’Il va habiter, la place qu’Il habite, pour que ce soit un temple saint, digne du Seigneur. Donc c’est là le but du baptême du Saint-Esprit. « Il nettoiera son aire, il amassera son blé dans le grenier, et il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point ». Donc, le feu du jugement pour ceux qui refusent la grâce de Dieu, et le feu de la bénédiction du baptême de Saint-Esprit et de feu pour ceux qui ouvrent leur cœur et qui reçoivent le Seigneur pour Lui être entièrement consacrés. On va voir dans les Actes des Apôtres, un peu plus loin, quelle était la vie de ces premiers chrétiens après le jour de la Pentecôte, et on va la comparer à la nôtre aujourd’hui ; et on va voir s’il ne nous manque pas encore quelque chose. Mais aussi, c’est encourageant, car vous voyez que ces mêmes disciples ont été changés en un instant. Il ne leur a pas fallu vingt ans pour être remplis du Saint- Esprit. Cela n’a pas été le fruit d’une longue vie d’obéissance au Seigneur, et à la fin de leur vie, Dieu leur aurait dit : « Bon, maintenant, Je vais te donner ta médaille, le Saint-Esprit, pour te récompenser ». Ce n’est pas cela du tout ! Si on pense cela, on n’a rien compris à la vie chrétienne. C’est quelque chose qui nous est gratuitement donné par Dieu au début de notre engagement et de notre consécration, le jour même de notre baptême d’eau, normalement. Le baptême du Saint-Esprit nous est donné le jour de notre engagement avec le Seigneur, pour pouvoir être remplis de la présence de Dieu, pour être un disciple ressemblant à son Maître, comme les premiers disciples l’ont été. Dès le jour de la Pentecôte, ils ont été complètement transformés. Ce n’étaient plus les mêmes. On ne les reconnaissait plus. Nous devons, bien-aimés, rechercher de tout notre cœur ce baptême-là. Si nous avons l’impression que nous n’avons pas encore ce que les premiers chrétiens et Jésus ont vécu, passons du temps devant le Seigneur à prier, à jeûner s’il le faut – non pas que nos prières et nos jeûnes vont nous permettre de mériter ce baptême, mais cela va simplement montrer au Seigneur que nous avons soif – parce que Jésus a dit : « Celui qui a soif, qu’il vienne…et qu’il boive…de son sein sortiront des fleuves d’eau vive. » Donc, si j’ai soif du Seigneur, pour qu’Il me donne Son Esprit, et qu’Il me donne davantage de Son Esprit, je vais le Lui manifester par mon désir ardent, par mes prières, disant : « Seigneur, je n’en ai pas assez, j’en veux davantage. Remplis-moi, et même élargis, élargis mes limites. Je ne veux pas que Tu remplisses un dé à coudre ; je veux que tu remplisses une barrique, et puis après, une piscine ! Je veux que Tu élargisses mes limites, Seigneur, et puis que ce soit un flot constant qui descende du ciel, et qui ne reste pas à stagner là-dedans, mais qui se renouvelle et qui sort, et qui vient d’en haut et que je répands autour de moi comme un fleuve de vie que tu veux me donner pour bénir les autres ». Et un peu plus loin, au verset 14 du même chapitre 3 : « Dès que Jésus eut été baptisé d’eau, il sortit de l’eau, et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : ‘Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection’. » Jésus dira, en priant son Père avant de monter à la Croix dans Jean 17, il va prier pour que nous puissions comprendre que Dieu notre Père nous aime comme Il aime Jésus. Et alors, quand Dieu dit cela à Son Fils, il faut que tu saches qu’une fois que tu as reçu le Seigneur Jésus dans ton cœur, tu es devenu un fils, une fille de Dieu, et la voix du Seigneur peut aussi te parler pour dire : « Tu es mon fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection, tu es ma fille bien-aimée en qui j’ai mis toute mon affection. Je veux aussi te remplir, te transformer à l’image de Jésus et t’utiliser comme Lui, pour que tu fasses les mêmes œuvres que Lui. Et pour cela, il faut que tu sois rempli de Mon Esprit, c’est la seule condition. Alors, on peut écouter de bons messages, on peut se nourrir de la Parole, on peut écouter des cassettes, on peut lire des livres, mais rien de tout cela ne remplacera la présence réelle du Saint-Esprit dans nos cœurs : il faut que tout ce que nous fassions contribue à nous rapprocher de Dieu pour Lui dire : « Seigneur, remplis-moi davantage de Ton Esprit, de Ta Vie » puisque la vie avec le Seigneur, ce ne sont pas des paroles, c’est la vie même de Dieu en nous. Il faut, quand tu me regardes, que tu puisses voir Jésus agir au travers de moi. Il faut, quand je te regarde, que je voie Jésus dans tes paroles, dans tes actes. Si je pouvais voir tes pensées, je dirais, dans tes pensées. Il faut que tout ce que je suis, mes paroles, mes pensées, mes actes, traduise le fait que Dieu habite en moi et que je suis une maison pour Lui qui L’honore. Je dois donc avoir une maison digne de Lui, propre. Et quand je parle de propreté, je veux parler de propreté physique, de propreté spirituelle, de propreté de l’âme, des sentiments, du corps, du cœur, tout. Ma maison, aussi, doit être ordonnée et propre. Vous pouvez imaginer quelqu’un, un enfant de Dieu, qui est rempli du Saint-Esprit, et qui vit dans un taudis ? Dans un désordre indescriptible ? Dans la crasse et dans la saleté ? Non, ça ne se peut pas ! Quand tu es rempli du Saint-Esprit, tu vas nettoyer ta maison, d’abord la maison physique, mais la maison de ton cœur : l’un va avec l’autre. Bien sûr, le plus important, c’est le cœur, mais les deux vont ensemble, car c’est toute ma vie qui va refléter la gloire de Dieu. C’est la manière dont je vais m’habiller : je vais m’habiller simplement, mais je ne vais pas avoir des vêtements crasseux, parce que ce n’est pas glorifier le Seigneur. Je peux m’habiller simplement, mais manifester la gloire de Dieu au travers de toute ma vie ; et par-dessus tout, mon cœur doit être propre, parce que c’est pour cela qu’Il est venu, le Seigneur ! Mon cœur doit être propre. Quand je reçois le Saint-Esprit de cette manière, cela veut dire que je suis consacré à Dieu avant. Si tu gardes quelque chose pour toi dans ta vie, cela ne pourra pas être rempli par Dieu. Si tu dis au Seigneur : « Seigneur, je te donne mon être tout entier, le corps, l’âme et l’esprit. Remplis-moi tout entier, Seigneur. », il faut que tu fasses devant Dieu cette consécration totale, mais une consécration sérieuse, sur laquelle tu ne reviens pas. Il y a des chrétiens qui se consacrent facilement le jour de leur conversion, parce qu’ils sont touchés dans leur cœur par la prédication. On leur demande de s’approcher, et ils donnent leur vie au Seigneur, puis six mois après, ils retournent en arrière, ils retournent à ce qu’ils avaient rejeté, et ils oublient leur consécration ! Une fois que tu te consacres à Jésus dans ton corps, dans ton âme, et dans ton esprit, c’est pour toujours, pour toute la vie, sans aucun désir de retourner en arrière, sans aucune décision de retourner en arrière. Et quand tu prends cette décision-là dans le fond de ton cœur, Dieu le sait ; et le diable le sait aussi. Tu peux t’attendre à des ennuis de la part du Malin, parce qu’il ne peut pas supporter des chrétiens consacrés : c’est une menace permanente pour lui. Des chrétiens consacrés, c’est une menace permanente pour le diable. Et vous voyez ce qu’il fait, le diable, avec Jésus ? Jésus était en train de jeûner dans le désert quarante jours : c’était une menace terrible pour le diable. Le diable savait que si Jésus finissait ce jeûne de quarante jours après avoir consacré Sa vie à Son Père pour faire toute Sa volonté (et nous savons qu’Il a fait toute la volonté du Père), après avoir reçu le Saint-Esprit comme une colombe, et être passé par le baptême d’eau et le baptême du Saint-Esprit, ces quarante jours de jeûne, là, ce qu’Il était en train de faire, c’était une menace terrible pour Satan. C’est pourquoi Satan est venu Le tenter. Il est venu essayer de couper net cet élan, pour arrêter Jésus, parce qu’il savait très bien ce qu’il allait y avoir comme conséquences pour lui , si Jésus n’arrêtait pas Son ministère. Il était fou, le Malin, de penser des choses pareilles, mais il a quand même essayé. Vous voyez, ne croyez pas qu’il va vous laisser tranquille, surtout si vous avez consacré votre vie tout entière au Seigneur. Si le diable a jugé bon de venir tenter Jésus, quelle folie ! Mais il fallait qu’il vienne tenter Jésus, pour que la victoire de Jésus se manifeste dans Sa vie. Et le Malin va faire pareil pour vous, pour nous tous. Nous devons être consacrés corps, âme, et esprit pour toujours, et nous savons qu’à ce moment-là nous allons être remplis de la présence du Seigneur qui va se manifester de plus en plus dans nos vies, et nous allons devenir un danger de plus en plus grand pour Satan qui viendra nous tenter, dans le corps, dans l’âme, et dans l’esprit. Et ce sont les trois tentations de Jésus, rappelez-vous : « Si tu es le Fils de Dieu, change ces pierres en pains ». C’était là une tentation qui s’adressait à Son corps. Jésus a résisté par la Parole, et Il a vaincu le Malin. Ensuite, Satan Lui a dit : « Jette-toi du haut du Temple, fais une exhibition. ». Là, c’est une tentation au niveau de l’âme, parce que Satan essayait de Lui faire rechercher la gloriole et l’approbation des hommes par des œuvres grandioses qui n’avaient rien de spirituel en soi. Jésus a résisté : Il n’a pas voulu faire une exhibition d’un miracle pour rien. Bien souvent dans notre vie chrétienne, nous serions tentés sur ce plan-là : faire une exhibition des dons que le Seigneur nous a donnés, faire une exhibition de la puissance de Dieu, non pas tellement pour faire du bien aux autres, mais simplement pour recevoir un peu de l’approbation et de la gloire des hommes ! Jésus n’a pas accepté cela. Il a accompli des œuvres merveilleuses, mais Il les accomplies pour obéir à Son Père, pas pour faire une exhibition. Donc, là, Il a résisté à Satan par la Parole du Seigneur. Et enfin, la plus grande des tentations spirituelles, c’est : « adore-moi, et je te donnerai tous les royaumes du monde ». Et Satan savait que les royaumes du monde allaient être donnés à Jésus-Christ, mais après qu’Il soit passé par la Croix. Et quand Il viendra régner, bientôt, sur la terre, Il va régner sur une terre qui Lui appartient complètement, qu’Il a aussi rachetée par Son Sang. Là, Satan voulait Lui faire éviter de monter sur la Croix et il Lui a dit (tentation spirituelle): « Adore-moi ! » Jésus a résisté par la Parole, Il a repoussé le diable jusqu’à une occasion plus favorable pour lui, c’est à dire au moment de la Croix. Alors ce que je veux dire par là, c’est que si Jésus a pu résister à Satan qui est venu Le tenter et L’attaquer, Il l’a fait par la Parole de Dieu qui est Esprit et Vie ; et Il l’a fait parce qu’Il était rempli du Saint-Esprit et consacré. Et il doit en être de même pour nous. Nous ne pourrons pas résister aux tentations de l’ennemi si nous ne sommes pas remplis du Saint-Esprit et consacrés au Seigneur : c’est impossible. Maintenant, regardons dans le Livre des Actes des Apôtres, au chapitre premier. Vous savez, je crois – peut-être que ce n’est pas le cas pour vous – mais je crois que dans l’Eglise en général on sous-estime beaucoup le baptême du Saint-Esprit, on le juge d’une manière qui ne correspond pas à ce que Dieu a prévu : on en fait souvent une occasion d’exercer des dons spirituels, des dons qui sont merveilleux, qui sont des dons de Dieu ; on en fait une occasion d’exercer la puissance du Saint-Esprit pour la guérison des malades, pour faire des miracles, etc.…, mais ce n’est pas le centre premier d’intérêt pour le Seigneur. Quand Il donne le baptême du Saint-Esprit, il nous donne le baptême du Saint-Esprit pour nous purifier et nous faire ressembler à Jésus. Evidemment, le reste va suivre : quand nous allons de plus en plus ressembler à Jésus, nous allons accomplir Ses œuvres, nous allons manifester les dons du Saint-Esprit, nous allons manifester les œuvres glorieuses du Seigneur, mais en les mettant à leur juste place : on ne doit pas rechercher les œuvres et la puissance du Saint-Esprit si on n’a pas une vie consacrée, une vie qui recherche avant tout l’obéissance au Seigneur. Et dans le premier chapitre des Actes, au verset 4, Jésus, « comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis , ce que je vous ai annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. » Quelquefois j’entends des prédicateurs qui disent : « maintenant que le Saint-Esprit a été répandu, on n’a plus besoin d’attendre ! » Bon, en un sens c’est vrai, parce qu’Il a été répandu, Il est sur la terre, Il est partout ; mais cela doit être bien compris, parce que si je n’ai pas reçu la plénitude du Saint-Esprit, je dois me placer devant Dieu pour la recevoir, et prier et attendre qu’Il me la donne. Même si le Saint- Esprit a été répandu en abondance autour de moi et dans le monde, il se peut que moi, je ne sois pas pleinement rempli du Saint-Esprit. Donc je ne vais pas dire : « Bon, puisque Dieu a envoyé maintenant le Saint-Esprit, on n’a plus rien à attendre, allons-y, on va commencer à évangéliser, à faire des œuvres pour Jésus, et à marcher… ». Le conseil de Jésus est toujours valable pour nous. Cherche à être rempli du Saint-Esprit dès le début de ta vie chrétienne, et continue de demander au Seigneur de te remplir en permanence, chaque jour qui passe. Ce n’est pas parce que tu auras prié une fois, au début de ta conversion, disant : « Seigneur, remplis-moi du Saint-Esprit », que tu auras été baptisé du Saint-Esprit, tu parleras en langues, etc.… Cela ne suffit pas, tu ne dois pas t’arrêter et dire : « Bon ; maintenant, je L’ai, je suis bon, je n’ai plus besoin de prier. Tous les jours tu dois demander au Seigneur : « Renouvelle-moi dans le Saint-Esprit, et donne m’en davantage : que cette source devienne de plus en plus abondante. » Et au chapitre deux, au verset premier, ils ont attendu dix jours, mais j’aimerais vous parler un peu de cette attente. Les cent vingt qui ont attendu, vous savez comment ils ont attendu ? Ils ont tout laissé de côté, leur travail, leurs occupations, tout ce qu’ils avaient à faire. Ils avaient sans doute des tas de choses à faire. Ils ont dit : « Notre but numéro un : Jésus nous a dit ‘Dans peu de jours vous allez recevoir le baptême du Saint-Esprit’ ; ça vaut le coup qu’on consacre ce peu de jours à attendre et à prier qu’Il descende. ». Ils auraient pu dire : « Puisque Jésus nous l’a promis dans peu de jours, retournons à nos affaires, allons faire notre travail dans les champs, dans les usines ou dans les maisons : le jour où Jésus aura envie de nous l’envoyer, Il nous l’enverra ! » Il y a beaucoup de chrétiens qui agissent ainsi, qui disent : « on n’a pas besoin de prier, puisque Jésus a fait la promesse. » Il auraient pu faire cela. Ils se sont mis tous ensemble dans un même lieu, parce qu’on est mieux ensemble pour passer dix jours à prier, jour et nuit, à prier là, ensemble. « Et ils persévéraient dans la prière », dans l’oraison, dans la louange et dans l’adoration, mais ils persévéraient dans la prière : « Seigneur, tu l’as dit, fais-le ». C’est là notre attitude de chrétiens dans la prière, quelles que soient les promesses du Seigneur, d’ailleurs. Mais pour être remplis du Saint-Esprit, voilà l’attitude qu’il nous faut. Cela montre au Seigneur qu’on a soif de Sa promesse : « Seigneur, Tu as dit que Ton désir suprême, c’était de me remplir du Saint-Esprit : fais-le, Seigneur ! » Mais si tu considères que tu n’as pas encore atteint la mesure de la stature parfaite de Jésus, alors prie pour que le Saint-Esprit te soit donné avec plus d’abondance encore. Tu vas montrer au Seigneur que tu as soif, et tu vas recevoir ce que tu demandes : mais demande-le de tout ton cœur. Cela ne veut pas dire, nécessairement, que tu vas laisser tout pendant dix jours, ou quinze, ou vingt, ou trois mois ou six mois, pour ne rien faire que prier et attendre, mais tu dois avoir ce désir dans ton cœur. Tu peux être sur ton tracteur, tu peux être en train de faire la vaisselle, tu peux être en train de tailler tes sarments ou de faire ton jardin, mais dans ton cœur, tu es en communion avec le Seigneur, et tu dis :
« Seigneur, Seigneur, révèle-Toi ! » Parce que le baptême du Saint-Esprit, c’est une révélation du Seigneur. « Révèle-Toi à moi, remplis-moi, Saint-Esprit, remplis-moi. J’ai soif, j’ai soif, Seigneur, et je Te le montre en criant à Toi pour que Tu me remplisses encore plus. » Et le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est descendu sur chacun d’eux. Ils se sont mis à parler en d’autres langues, et à glorifier le Seigneur dans des langues inconnues. Le parler en langues, c’est bien le signe initial du baptême du Saint-Esprit, mais ce n’est pas le baptême du Saint-Esprit ! Le baptême du Saint-Esprit est quelque chose de bien plus grand. Le baptême du Saint-Esprit, c’est la présence même de Dieu qui remplit nos cœurs ; et là, Il est en nous avec une telle abondance que cela se traduit par ce langage céleste ou ces dons que le Saint-Esprit nous donne. Mais au départ, il y a mon cœur qui a soif de Toi, Seigneur, et Dieu descend dans mon cœur. Et quand Il descend dans mon cœur, Il me fait monter au ciel. C’est une chose extraordinaire quand le Seigneur prend la peine de descendre dans un cœur, c’est Sa lumière qui descend, c’est Sa nature même qui descend. Il illumine l’intérieur de mon cœur, Il met à nu tout ce qui est caché, Il va me montrer les choses profondes et les choses cachées qui n’avaient jamais été mises à nu, et Il va me purifier de cette manière. Parce que quand nous n’avons pas un baptême réel du Saint-Esprit, nous n’avons pas la lumière sur nos péchés. Le plus profond, ou les choses les plus tordues qui sont au fond de notre cœur et que nous n’arrivons pas à voir en temps normal. Nous avons besoin de les voir pour les apporter au Seigneur, pour nous repentir, pour demander que le Sang de Jésus passe plus profondément encore… Et pour cela, il faut la lumière du Seigneur. Quand Dieu Se révèle, le prophète Esaïe (dans Esaïe 6) dit : «Malheur à moi, je suis un homme pécheur, car mes lèvres sont impures, et j’habite au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures » Il ne pouvait pas dire cela auparavant. Il le dit au moment où Jésus Se révèle dans Sa gloire et dans Sa splendeur, et où Sa lumière illumine son propre cœur. C’est cela, un vrai baptême du Saint- Esprit : quand tu reçois le Saint-Esprit de cette manière, tu reçois immédiatement une lumière, une pure lumière de Dieu qui va éclairer le fond de ton cœur, et qui va mettre en lumière tout ce qui est sombre, tout ce qui est encore ténèbres, tout ce qui a besoin de venir à la lumière pour être effacé, lavé dans le Sang de Jésus. C’est précieux, comme don du Seigneur, cette lumière qui vient d’en haut pour purifier mon cœur. C’est merveilleux de vivre des choses comme cela, et puis en même temps, immédiatement, de réaliser que Dieu n’a pas résisté à venir dans nos cœurs, a accepté de venir dans des cœurs encore impurs pour Lui, justement pour nous purifier parce qu’Il nous aime ; pour nous transformer à Son image et nous remplir de plus en plus de Sa vie, de Ses dons, et de Sa nature. Il n’hésite pas, le Seigneur : Il est merveilleux. Il n’hésite pas à venir vers toi et à dire : « Tu M’as demandé le Saint- Esprit : Je n’ai pas attendu que tout soit parfait en toi pour venir dans ton cœur, mais J’ai attendu que tu aies soif de Moi pour être changé par Mon Esprit, pour être purifié, rempli de Ma nature même pour que tu la manifestes au travers de ta vie, toujours mieux. » Et lorsque ce baptême leur a été donné, ils ont été bouleversés. Ils sont sortis dans la rue, ils ont commencé à parler dans toutes les langues des peuples qui étaient là. Mais qu’est-ce qu’ils disaient en parlant ? Il parlaient des merveilles de Dieu. Ils étaient en train de révéler des choses cachées que le Saint-Esprit venait juste de leur donner, qui venaient de les remplir. Ils parlaient des merveilles de Dieu. Comment est-ce qu’ils étaient au courant des merveilles de Dieu ? Ils ne se rendaient même pas compte ; ils parlaient dans des langues qu’ils ne connaissaient pas. Et voyez que le Saint-Esprit qui venait juste d’entrer en eux commençait déjà à leur révéler les merveilles de Dieu, et par la langue du Saint-Esprit ils étaient en train d’expliquer et de révéler les merveilles de Dieu aux autres, qui les entendaient dans leurs langues. C’est merveilleux. C’est une œuvre surnaturelle. Que ce soit dans ta propre langue, ou que ce soit dans des langues inconnues pour toi, la présence du Saint-Esprit va te révéler les merveilles de Dieu et tu vas pouvoir les transmettre aux autres, déjà, par tes lèvres et par ta bouche. Donc tu vas recevoir des révélations profondes sur le Seigneur Lui-même, et tu vas pouvoir les expliquer aux autres, et puis les recevoir toi-même, parce que leur esprit avait déjà reçu ces révélations. Quand nous parlons en langues, c’est notre esprit qui parle, c’est notre esprit qui s’édifie. Mais c’est le Saint-Esprit en nous qui nous révèle ces choses, et Il nous inspire des merveilles, Alléluia ! Pierre, immédiatement rempli du Saint-Esprit, naturellement, parle à la foule. Donc là, plus en langues, mais dans sa langue maternelle, il parle à la foule pour lui révéler, justement, ces merveilles de Dieu qui ont touché profondément le cœur de ceux qui avaient le cœur ouvert pour écouter. Il leur parle de Jésus-Christ. Il annonce l’œuvre de Jésus. Il leur parle de la gloire de Dieu, il leur parle de la Croix de Jésus-Christ, il leur parle de la crucifixion et de la résurrection de Jésus, il leur parle du pardon des péchés par la foi en Jésus, toutes ces choses qui sortent d’un cœur qui venait d’être rempli du Saint-Esprit. Donc, ce ne sont pas tellement les mots qu’il disait qui étaient importants, c’était la présence de l’Esprit en lui qui inspirait ces choses et qui les couvrait de son onction ; cela touchait l’esprit des gens qui étaient là, parce que cela sortait de l’Esprit de Dieu par l’esprit de Pierre. C’était la parole reçue directement du Saint-Esprit qui sortait de l’esprit de Pierre, par sa bouche, et qui touchait directement les cœurs de ceux qui étaient là, puisque trois mille se sont convertis. Donc, vous voyez, il y avait une puissance de pénétration de la Parole qui était due à la présence du Saint-Esprit dans leurs cœurs, qui leur donnait l’onction et les mots qui perçaient, et qui touchait le cœur de ceux qui écoutaient, parce que c’était le Saint-Esprit qui parlait par la bouche de Pierre. Et au verset 37 il est dit : « Après avoir entendu ce discours » qui est tellement simple, et tellement
puissant « ils eurent le cœur vivement touché ». Vous voyez la puissance de l’Esprit : c’était Dieu en eux qui parlait, et quand Dieu en moi parle, c’est la puissance de Dieu qui se manifeste. Quand tes mains sont revêtues de l’onction du Seigneur, et qu’elles se posent sur un malade, c’est la puissance de Dieu qui s’écoule au travers de ta main. Quand Dieu te remplit et que tu prononces une parole, c’est la puissance de Dieu qui sort de ton cœur et qui oint cette parole. Il faut que nos paroles soient des oracles du Seigneur, des paroles qui sortent de la Parole et de l’Esprit, et qui vont toucher le cœur des autres. Si nous avons du respect pour le Seigneur et pour le baptême du Saint-Esprit, on ne va plus se permettre de dire des paroles insensées, des propos douteux, des plaisanteries insensées, des choses qui ne tiennent pas debout, des choses triviales, ou du monde. On va constamment penser que le Seigneur est là, et qu’Il veut faire une œuvre de salut et d’édification dans la vie de ceux qui nous entendent, et on va constamment se brancher sur cette source divine pour que les paroles de Dieu sortent avec l’onction, et les cœurs vont être touchés. Et s’il n’y a pas ce vrai baptême du Saint-Esprit, qu’est-ce qui va sortir de notre bouche ? Un mélange… Et ils dirent : « que ferons-nous ? » Pierre leur dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au Nom de Jésus pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez, vous aussi, le don du Saint- Esprit. » Voyez que ce don du Saint-Esprit vient pour couronner l’œuvre de salut, qui commence toujours par la repentance et le baptême d’eau au Nom du Seigneur. Et tout de suite après : « vous recevrez le don du Saint-Esprit », Celui que Pierre venait de recevoir lui-même peut entrer seulement dans le cœur d’un homme et d’une femme qui se sont repentis, et qui sont passés par le baptême d’eau au Nom du Seigneur, pour confirmer leur engagement. A ce moment-là le don du Saint-Esprit est donné à des cœurs qui ont soif, exactement comme pour Pierre et les disciples. «Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera ». Donc ce même baptême qu’ils ont reçu le jour de la Pentecôte, que Pierre a manifesté avec puissance pour que trois mille soient touchés, ce même baptême, il le dit, est « pour vous, pour vos enfants », et tous ceux qui suivront, c’est à dire nous, aujourd’hui, qui sommes arrivés à la fin des temps, « pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre… » Le même baptême est disponible. Donc je ne vais pas me contenter d’un ersatz de baptême, ou d’un baptême à 10%, ou d’un baptême à 50%. Je veux ce qu’ils ont eu au départ, parce qu’il n’y a rien de mieux. Il n’y a rien de mieux ! Et il ne faut pas croire que l’Eglise de la fin sera plus remplie que l’Eglise du début. Je ne le crois pas. L’Eglise du début est le modèle exact que nous devons retrouver en permanence, parce que Dieu a tout donné dès le début. Et si nous, Eglise de la fin, nous étions remplis comme l’Eglise du début, on verrait les mêmes choses qu’ils ont vécues, eux : la plénitude de Jésus manifestée au milieu d’eux. Et regardez ce qui se passe par la suite, comment ils ont vécu après avoir été remplis de l’Esprit, au verset 41 : « Ceux qui reçurent de bon cœur sa parole furent baptisés ». Donc, ce n’est pas marqué ici de façon explicite, mais je suis sûr que ceux qui ont été baptisés d’eau ce jour-là ont aussi reçu le baptême dans le Saint-Esprit, parce que Pierre venait de le leur dire : « Et vous recevrez le don du Saint-Esprit ». Et nous voyons que par la suite, c’était la question première qui était posée aux disciples : « Est-ce que tu as reçu le Saint-Esprit quand tu as cru ? Est-ce que tu as été rempli, baptisé du Saint-Esprit ? Avez-vous reçu le baptême du Saint-Esprit quand vous avez cru ? » dit Paul aux Ephésiens. Corneille, le païen, reçoit le baptême du Saint-Esprit, et il est baptisé d’eau immédiatement, parce qu’ils ont vu qu’il avait reçu la même chose qu’eux au début. «Et ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, la communion fraternelle, la fraction du pain, et les prières ». Actes 2:42 C’était parce qu’ils étaient baptisés dans le Saint-Esprit qu’ils persévéraient dans ces choses. Ils avaient reçu le Saint-Esprit, mais ils avaient besoin d’être édifiés, puisque l’édification et la croissance commencent dès le premier jour, mais elles continuent jusqu’à la fin de notre vie chrétienne, enfin de notre vie sur cette terre, ou jusqu’au retour de Jésus. Donc, ils avaient besoin d’être édifiés par l’enseignement, par les prières, par la communion fraternelle, et par le pain et le vin. Ils avaient besoin d’être édifiés, mais ils avaient déjà la plénitude du Saint-Esprit. Il ne faut pas croire que nous allons pouvoir être édifiés par des messages bibliques si nous n’avons pas le baptême du Saint-Esprit, à moins d’être conduits directement par cette prédication, comme par celle de Pierre, à la repentance, au baptême d’eau, au baptême du Saint-Esprit. Mais si j’écoute un message que je trouve intéressant, c’est parce que j’ai le Saint-Esprit en moi qui me le dit ; et le Saint- Esprit se sert de ces paroles pour m’édifier. Mais si je suis froid comme une carpe, je pourrais écouter le meilleur message du monde et être là, mais le Saint-Esprit n’étant pas en abondance dans mon cœur, je vais recevoir ce message avec un cœur froid. Il ne va pas produire en moi les effets que la Parole doit produire. Je dois être rempli du Saint-Esprit avant. De même, bien-aimés, que nous devons venir à une réunion de prière, une réunion d’édification ou à un culte après avoir recherché nous-mêmes la présence du Saint-Esprit, il ne faut pas venir à une réunion en disant : « je veux être rempli dans cette réunion ». Bon, comprenez-moi : on peut être rempli dans un réunion et recevoir des bonnes choses, mais ce n’est pas la meilleure façon de faire. La meilleure façon de faire, c’est de prier avant pour être rempli avant, et d’arriver là avec un cœur vraiment illuminé et prêt à tout recevoir, ou à donner tout ce que le Seigneur a déjà donné avant. Et si nous faisons tous cela, nous allons pouvoir recevoir des choses merveilleuses ! Parce que je ne vais pas venir à la réunion, à ce moment-là, pour être rempli, je vais être rempli avant, et je vais pouvoir apporter et donner à mes frères ce que Dieu m’a donné. Et si eux, ils arrivent dans le même Esprit, moi aussi, je vais recevoir, parce que le Seigneur ne veut pas que ce soient constamment les mêmes qui se remplissent et qui donnent. Bien sûr, nous ne pouvons pas nous vider, puisque nous recevons du Seigneur, mais cela me fait du bien, cela te fait du bien, cela nous fait du bien à tous de recevoir des autres ce que Dieu nous a donné. On est un corps : on doit donc exercer les dons que Dieu nous donne pour l’édification commune, en nous préparant avant. Faisons-le pour nos réunions. Faisons-le mieux que cela encore, quelles que soient les réunions où nous allons, remplissons-nous avant, et déversons dans la réunion ce que Dieu nous a donné ; et en plus, on sera dans un état spirituel bien meilleur pour recevoir ce que Dieu va nous donner pendant la réunion aussi. Et au verset 43, dans ces quelques versets qui suivent, « la crainte s’emparait de chacun ; il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres. » Pourquoi ? Parce qu’ils étaient remplis du Saint- Esprit. La vie de Jésus était entrée en eux, et Jésus se manifestait au travers d’eux par des miracles, des guérisons, et des prodiges. Parce que Jésus habitait en eux ! Jésus se servait de leurs mains, se servait de leurs corps, se servait de leurs voix, se servait de tout leur être pour continuer à faire Ses œuvres. Je désire que Jésus se serve de moi, de mon cœur, de mon corps, de ma bouche, de mes mains, de mes lèvres, de mes yeux, de tout, pour faire Ses œuvres. Je dis : « Seigneur, je sais que Tu habites en moi, mais je veux que Tu te manifestes pleinement au travers de mon corps qui est Ton temple ; de mon âme et de mon esprit, pour que je puisse être en bénédiction à un monde qui se meurt, à une Eglise qui a besoin de Toi, et que Tu puisses vraiment te servir de moi pour gagner des âmes, pour édifier l’Eglise , pour glorifier Ton Nom. Remplis-moi de Ton Esprit, Seigneur. Remplis-moi encore plus ». Et vous voyez ce qu’ils faisaient, aussi, dans leur vie de tous les jours, qui était vraiment la preuve qu’ils étaient remplis. Au verset 44 : « Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu. Ils avaient tout en commun. » Cela faisait trois mille qui s’étaient convertis. Ce n’est pas rien, trois mille. Cela fait déjà une belle petite ville. Eh bien, ils étaient répartis dans Jérusalem, dans leurs maisons, mais ils avaient constamment tendance à se regrouper, à se retrouver ensemble, parce qu’ils aimaient la présence du Seigneur dans leurs frères, dans leurs sœurs ; et se retrouver ensemble, c’était une édification formidable, la communion fraternelle. Quand nous sommes remplis du Saint-Esprit (parce que quand vous avez à côté un frère ou une sœur qui n’est absolument pas rempli du Saint-Esprit et qui vit en plein dans la chair, c’est une épreuve ; ce n’est pas une communion fraternelle qui édifie, c’est une épreuve qui pompe !) Mais quand nous sommes remplis du Saint-Esprit, c’est le paradis sur terre. Dans un foyer, quand le mari et la femme sont remplis tous les deux du Saint-Esprit, leur rencontre, c’est le paradis sur terre . Quand ils se voient, quand ils prient ensemble, ils sont dans la communion du Saint-Esprit. Plus de disputes, plus de divisions, plus d’animosité, plus de crises, rien ! Le Saint-Esprit a rempli les deux cœurs. Et entre frères et sœurs, « ils avaient tout en commun ». Ils n’avaient plus la notion : « ça, c’est à moi ! Surtout ne prends pas ça, c’est à moi ! » Rappelez-vous le sermon sur la montagne : « Si quelqu’un te prend ta chemise, donne aussi ton manteau ». « Laisse-toi dépouiller plutôt, au lieu d’aller traîner ton frère devant le tribunal », dira Paul. Laisse-toi dépouiller ; mais tu en recevras bien plus, là-haut, dans les cieux. Laisse-toi dépouiller. Laisse ! Ce qui était bon, c’est qu’ils avaient tout en commun, c’est à dire qu’ils étaient conscients des besoins les uns des autres. Cela veut dire que celui qui avait beaucoup, s’il voyait son frère qui avait quelque chose qui manquait, il lui apportait, il lui donnait. Et puis tous étaient dans l’abondance. C’est merveilleux ! Quand je pense à mes frères d’Afrique qui vivent avec cinquante francs par mois, et nous, on se plaint, quand on n’a pas 50 ou 100 euros d’augmentation dans le mois, on va protester et dire « Mais enfin, quelle vie nous menons » et tout ! Mais nous, chrétiens d’Europe ou chrétiens d’occident, nous devrions nous priver de la moitié de ce que nous avons pour le donner à nos frères d’Afrique. Ils auraient vite fait de le manger, mais Alléluia ! car ils ont faim. Tout cela doit être fait, bien sûr, dans la présence du Saint-Esprit et dans la plénitude du Saint-Esprit. Si c’est fait dans la chair, c’est une catastrophe. « Ils étaient chaque jour, tous ensemble, assidus au Temple. » A l’époque, ils allaient encore dans le Temple. Après, ils étaient dans les maisons. Ils rompaient le pain dans les maisons ; ils prenaient leur nourriture avec joie, avec simplicité de cœur, louant Dieu. Moi, j’ai le spectacle, là, d’un petit paradis sur terre. Ils avaient tout en commun, toujours dans la joie, louant Dieu ; ils se réunissaient pour prendre le repas avec simplicité ; on ne voit pas, là, des calomnies, des critiques, des choses qui ne vont pas. Ils sont dans la simplicité ! Ils mettent tout en commun, ils vivent simplement et dans la joie ; et, remplis du Saint-Esprit, ils vont parler du Seigneur et il y a des milliers qui se convertissent. « Trouvant grâce auprès de tout le peuple » : ils étaient remplis de la grâce de Jésus. Vous savez ce que c’est que la grâce de Jésus ? C’est l’amour ! C’est ça, tout simplement ! « La grâce de Dieu a été manifestée » pour nous, par Jésus-Christ. C’est l’amour, tout simplement. Si je suis rempli de grâce, je vais être rempli d’amour pour mon frère et ma sœur. Je ne vais pas lui faire du mal, je ne vais pas l’attrister, je ne vais pas le décevoir, je vais lui faire du bien. Pleins de grâce ! Une grâce qui coule en permanence. « Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Eglise ceux qui étaient sauvés ». Cela donnait envie ! Pourquoi est-ce que cela donnait envie ? Parce qu’ils avaient un bon enseignement ? Non ! Parce qu’ils avaient de bons apôtres ? Non ! Parce qu’ils avaient tous leurs biens en commun et que cela permettait aux pauvres… ? Non, pas du tout ! Cela donnait envie parce que Dieu était présent au milieu d’eux, et Il se manifestait au travers d’eux parce qu’ils étaient tous remplis du Saint-Esprit ! Voilà la seule raison. C’est la seule raison. Si nous sommes tous remplis de cet Esprit-là, nous n’allons plus trouver à redire dans la vie de notre frère, même s’il y a à redire ; on a tellement d’amour dans notre cœur qu’on va pouvoir l’aider, prier pour lui, lui dire dans l’amour, l’exhorter et l’élever. On ne va humilier personne, on ne va faire du mal à personne, on va être dans la paix, dans la puissance du Saint-Esprit et Son amour. Et ceux qui sont autour vont être attirés par la puissance de Jésus. Et je lis au chapitre 4 le verset 8 : « Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit … » Voyez, en toute occasion, le Saint-Esprit était là. Pierre est amené devant le sanhédrin. « Pierre, rempli du Saint- Esprit, leur dit… » Pierre ne s’est pas occupé de son discours. Jésus avait dit : « Ne vous occupez pas à l’avance de ce que vous aurez à dire ». Occupe-toi d’être rempli du Saint-Esprit, ne t’occupe pas de savoir ce que tu dois faire à ton frère, ou ne pas lui faire, ou de ce que ton frère a fait ou ne t’a pas fait… Occupe-toi d’être rempli du Saint-Esprit, tu sauras quoi faire après. Uniquement ! Que ton seul souci soit d’être rempli du Saint-Esprit ! Et là, tu sauras quoi dire, quoi faire. Un peu plus loin, au verset 23, ils ont été menacés, relâchés ! Ils étaient heureux. « Ils allèrent vers les leurs et leur racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Lorsqu’ils eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble ». (Faisons-le aussi) « Et ils dirent : ‘Seigneur, tu es le Dieu qui a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve. C’est toi qui as dit par le Saint-Esprit par la bouche de notre père, ton serviteur David’… » etc.… Et au verset 29, ils rappellent sa promesse au Seigneur. « Et il dit : ‘et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine foi, une pleine assurance, en étendant ta main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles, et des prodiges par le Nom de ton saint Fils Jésus’». Et quand ils eurent prié, la réponse n’a pas tardé : c’était immédiat. « Le lieu où ils étaient assemblés trembla, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance. Et la multitude de ceux qui croyaient n’avaient qu’un cœur et une âme ». Un cœur, une âme ! « Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, tout était commun entre eux. Et les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection de Jésus. » Pourquoi est-ce qu’ils pouvaient rendre avec force témoignage de la résurrection de Jésus ? Parce qu’ils étaient remplis du Saint-Esprit ; parce que non seulement ils étaient les témoins de la résurrection, mais ils étaient remplis du Saint-Esprit. Moi, c’est ce baptême-là que je veux voir dans ma vie. C’est ce baptême-là que je veux voir dans la vie de mes frères et de mes sœurs, pour lesquels je veux prier en disant : « Seigneur, envoie-nous un renouveau ! Un vrai renouveau, Seigneur ! Pas pour chercher les manifestations du Saint-Esprit, que ce soit dans les rires ou dans les pleurs, dans les dons, dans les manifestations du Saint-Esprit, qui vont venir de toute façon, mais ce n’est pas cela qui m’intéresse : c’est la présence de Dieu dans mon cœur, en abondance ; c’est un vrai baptême du Saint-Esprit, où je suis transporté dans les lieux célestes, dans la présence de Dieu, où ma vie est purifiée, où elle est changée, où je reçois l’onction du Seigneur et elle reste sur ma vie, où je suis constamment, jour après jour, dans l’œuvre du Seigneur pour faire Sa volonté, pour guérir des malades, pour apporter Sa Parole qui va toucher des cœurs, pour chasser des démons dans la vie des démoniaques qui en ont besoin. C’est ce que je désire pour moi et pour ton peuple, Seigneur. Prions pour cela, bien-aimés, parce que quand eux, ils ont prié « ils furent tous remplis du Saint- Esprit ». Prions avec un cœur sincère, c’est évident que cela doit être la condition. Si nous vivons dans le péché, comment peut-on prier pour être remplis du Saint-Esprit ? On ne peut pas ! C’est donc dans le cœur de ceux qui désirent la présence de Dieu et qui ont vraiment le désir de marcher dans la sainteté, dans la pureté, qu’on peut faire cette prière de tout notre cœur : « Seigneur, révèle-Toi davantage, que nous puissions, maintenant , recevoir un supplément de la vie divine de Jésus, pour être remplis encore plus, pour Lui ouvrir encore plus le tréfonds de notre cœur et pour dire : « Remplis, Seigneur, tout ce que Tu n’as pas encore rempli ; et renouvelle-moi, fais couler un nouveau fleuve de vie d’en haut, Seigneur, parce que je veux vraiment être entre Tes mains un instrument parfait, comme Toi, Tu es parfait, Alléluia !»
Mon Père, je désire ce don céleste dans son abondance, dans sa plénitude. Je désire être renouvelé maintenant dans Ton Esprit. Je Te demande de le faire, Seigneur, pour moi-même, pour chacun de nous qui en ce moment Te prions et Te le demandons. Renouvelle-nous, Seigneur. Tu vois aussi leurs menaces, Tu vois ce que fait Satan, Tu vois, Seigneur, ce que nos ennemis font contre nous, ce que le monde fait, ce que la chair fait, Seigneur. Je Te demande, Père, de déverser sur nous l’abondance de Ton Saint-Esprit, pour nous renouveler, pour nous remplir de Ton amour, de Ta paix, de Ta joie, de Ta puissance céleste, de Ton fruit merveilleux, Seigneur, de Tes dons, de tout ce que Tu as prévu pour nous par le Saint-Esprit. Au Nom de Jésus, Père, Amen.
Une réflexion au sujet de « Enseignement de la parole n° 8 »