« Afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière
soumission à la volonté de Dieu. » (Colossiens 4:12)

Cette fin de Mars 2014 connaît une effervescence : Les électeurs français se doivent de donner leur avis sur leurs élus locaux. Faisons fi de couleur politique et remarquons combien les opinions divergent, toujours et encore, sans majorité écrasante, et, distinguons comme le changement est de nouveau sommé ! Il en va ainsi de vote en votation… Mais le fait le plus marquant est l’abstention : 35% en moyenne et jusqu’à 62%. Il faut dire que les oppositions, (contre) quelles qu’elles soient, s’attachent à faire systématiquement obstruction aux décisions de la majorité. (Quelle qu’elle soit) L’opposition constitue un contre-pouvoir, la possibilité d’une alternance mais le citoyen est fatigué des changements apparemment stériles. L’Ecclésiaste a dit : « Car qui sait ce qui est bon pour l’homme dans la vie, pendant le nombre des jours de sa vie de vanité, qu’il passe comme une ombre? Et qui peut dire à l’homme ce qui sera après lui sous le soleil ? » (6:12)

Si le citoyen change d’avis politique (à tort ou à raison), l’Être humain est souvent sujet aux sautes d’humeur envers son Créateur.
Contre, Pour… ou Avec ?

Il est parfois même en forte opposition contre Dieu ! Johann Friedrich Schiller a déclaré que l’opposition enflamme l’Enthousiaste mais ne le convertit jamais. Et même si la religion avance c’est que, comme l’a dit Emil Michel Cioran : Plus les Hommes s’éloignent de Dieu, plus ils avancent en religion. Pourtant chez Dieu « du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1:17)

Ses promesses sont toujours accomplies. (Psaumes 138:2) L’électeur ne peut être insensible aux aléas politiques et financières, il n’est pas toujours soumis coûte que coûte aux élus, il aspire à une qualité de vie différente. Le croyant, le Chrétien, lui, est certain d’un changement pour aujourd’hui et pour l’éternité : « Et la promesse qu’Il (Jésus) nous a faite, c’est la vie éternelle. » 1 Jean 2:25

Certes l’opposition à Dieu est grande et les extrêmes gagnent du terrain : « Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. » (Hébreux 12:3)

Car le Prince de la paix, Christ, se nomme Jésus, ce qui signifie ‘Dieu sauve.’ La politique se détourne généralement des choses spirituelles. La Science, elle, ne sait où se situer. Dans un livre, deux frères scientifiques s’évertuent à démonter l’existence de Dieu. Ils sont Pour… Mais à la lecture il ne se dégage pas qu’ils soient Avec. Dans un autre livre d’un auteur Pasteur, nous sommes étonnés de la philosophie qui s’en dégage, mais à la lecture il en ressort une expérience vécue.- Avec – Dieu ne se prouve pas, mais Dieu se vit ! Dieu ne se démontre pas, Il est L’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. (Apocalypse 22:13) Un autre nom de Jésus, Emmanuel, signifie ‘Dieu Avec Nous’. (Matthieu 1:23) Notre titre, Contre, Pour… ou Avec, prend dans ce verset, (Matthieu 1:23) toute sa signification. Nous pouvons, nous Chrétiens, ne pas être Contre Dieu… être Pour Dieu, mais en tant que Disciples sommes-nous toujours Avec Dieu ? Sommes-nous des affairistes de Dieu, ne voudrions-nous pas Lui imposer parfois (souvent ?) notre opinion spirituelle ? Dans ce monde qui aspire au changement le Chrétien peut réaliser des exploits… Pour Dieu, mais surtout Avec Dieu. (Psaumes 60:14,) Contre, Pour… ou Avec ?
Le Chrétien se doit de ne jamais être, même un tout petit peu, Contre, mais travailler Pour Dieu… à condition d’œuvrer, Avec Dieu. Pour et Avec : Car nous sommes ouvriers avec Dieu. (1 Corinthiens 3:9) amen !