voici un message très simple, centré sur le Seigneur Jésus. C’est Jésus qui est notre Seigneur, notre Modèle, notre Sauveur, notre Berger, notre tout. Toutes les richesses de Dieu sont dans le Seigneur Jésus .
Le plus grand désir de Dieu, c’est que nous le connaissions, puisque la vie éternelle consiste à connaître le Père et Celui qu’Il a envoyé, Jésus-Christ. Pourquoi Dieu veut-Il qu’on le connaisse ? D’abord parce qu’Il est parfait, Il est digne d’être connu, Il est merveilleux, Il est bon, Il est vraiment la perfection. Il est l’Amour parfait, Il est la Joie, Il est la Paix, Il est la Sainteté, et Il a envoyé Jésus pour se faire connaître et pour nous sauver. Le plus cher désir du cœur de Dieu est que nous le connaissions toujours davantage, et que nous devenions de plus en plus intimes avec Lui. Jésus cœur à tout ce qu’Il nous dit, mais Jésus cherche des amis. Vous vous rappelez le dernier discours qu’Il a fait à ses disciples avant de monter sur la Croix : Il a dit : Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis, et vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous demande. Donc tout le monde n’est pas l’ami du Seigneur, mais Jésus voudrait que tous ses disciples deviennent ses amis et soient intimes avec Lui. Le Seigneur aimerait partager des choses avec nous, mais bien souvent Il ne peut pas le faire, parce que nous ne pourrions pas garder ou tenir les choses qu’Il voudrait nous confier. On a la langue qui parle trop quelquefois. Dans le peuple de Dieu, certains n’ont pas la possibilité de recevoir tout ce que le Seigneur voudrait leur dire, parce que leur caractère n’est pas formé. Jésus voudrait leur partager des choses, et le but du Seigneur est de les attirer près de Lui pour pouvoir tout partager. Regardez ce que dit le Seigneur dans Colossiens, au chapitre 2, verset 2 : Paul prie
« afin qu’ils (les chrétiens) aient le cœur rempli de consolation, qu’ils soient unis dans la charité, et enrichis d’une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu ,savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. »
Un peu plus loin, au verset 6, il dit : « ainsi donc ,
comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ , marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui. »
« Enracinés et fondés » ! Quand une plante pousse, elle pousse dans les deux sens. Il y a toujours une partie qui pousse vers le bas et une partie qui pousse vers le haut. La partie qui pousse vers le bas, ce sont les racines. Il faut qu’elles soient enracinées dans une bonne terre pour que la partie qui pousse vers le haut puisse vivre. La partie qui pousse vers le haut reçoit du soleil la lumière et l’apporte aussi à la plante, donc les deux parties sont absolument nécessaires, les racines et la partie qui reçoit le soleil vers le haut. Paul dit ici : « Soyez enracinés et fondés en Christ ». Jésus est aussi le soleil de notre justice, donc Il est à la fois le soleil et le terreau sur lequel on doit s’enraciner. Un peu plus loin, Paul dit au verset 9 :
«
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en Lui. »
En Jésus habite toute la plénitude de Dieu, et nous avons tout en Lui. Jésus veut que nous le connaissions davantage. Quelle était son caractère à Jésus ? : la douceur et la paix. Jésus est appelé le Prince de Paix : Il veut faire de nous des enfants de paix. Jésus est rempli de douceur : vous ne voyez jamais dans les Evangiles Jésus excité, nerveux, fébrile, faisant en même temps toutes sortes d’activités pour Dieu, et arrivant complètement surmené. C’est vrai qu’Il a connu la fatigue, la faim, et la soif, mais vous ne voyez jamais Jésus nerveux, excité, en train de faire son programme et tout énervé si ce programme n’est pas respecté, s’il y a des choses qui surviennent et le gênent. Il était toujours dans la paix parfaite. Il était dans la paix parce qu’Il savait que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.
Lui, le fils Eternel, Il était dans l’amour parfait du Père, Il avait dans la prière un contact permanent avec Dieu
Son Père. Il connaissait le plan du Père pour sa vie ; Il remettait chaque journée à son Père (puisqu’Il dit : « A chaque jour suffit sa peine »). Donc, dès le matin, le Seigneur remettait sa journée à son Père, et Il savait que son Père avait un plan pour Lui pour tous les moments de la journée, et cela gardait son cœur en paix. Vous ne voyez jamais Jésus surexcité. C’est la raison pour laquelle quand certaines réunions chrétiennes où c’est la surexcitation, la foire d’empoigne, le cirque, je sais que le Saint-Esprit n’est pas là. Le Saint-Esprit ne dirige pas ces réunions-là. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait jamais de réunions où il y a de l’enthousiasme, de la joie, et où on peut même sauter de joie et chanter pour le Seigneur : je ne parle pas de cette joie-là. Je parle d’une surexcitation charnelle, des cris, des hurlements, de l’excitation physique, où l’on sent manifestement que ce n’est pas la douce colombe du Saint-Esprit qui est en train de travailler, parce que Jésus est doux et humble de cœur.
Il n’éteint pas le lumignon qui fume, et Il n’élève pas la voix pour crier dans les rues. Vous ne voyez jamais Jésus surexcité, vous ne le voyez jamais crier, élever la voix. Le Seigneur veut que nous soyons comme Lui, doux, paisibles, et humbles de cœur. Ce qui est le plus important pour le Seigneur, ce n’est pas que nous fassions des miracles, des prodiges, des signes et des guérisons (Il nous appelle, c’est vrai, à en faire : Il nous dit : « Celui qui croit en moi va faire les mêmes choses que moi et de plus grandes encore »). Mais ce qui fait le plus plaisir au Seigneur, c’est un cœur doux et paisible qui est dans la foi et dans l’obéissance, et qui se confie en Lui totalement et complètement, dans la paix, le repos et la tranquillité. C’est là ce qui plaît le plus à Dieu. On peut être dans une activité très grande pour le Seigneur, on peut avoir un ministère d’apôtre ou de prophète dans le monde entier ; mais le Seigneur veut que même dans l’exercice de ce ministère, on soit toujours dans la paix, jamais pressé, jamais surexcité, toujours à temps, au bon moment, faisant exactement ce que Dieu veut que nous fassions.
Dieu se hâte de faire son œuvre, mais Il n’est jamais pressé au sens où nous le sommes. Pour nous, dans le monde, c’est la vitesse qui compte : toujours plus vite, toujours plus rapidement, toujours plus fort, toujours mieux… Dans le Royaume de Dieu, c’est la paix, la douceur, et la joie qui nous permettent d’atteindre l’objectif du Seigneur, comme Jésus l’a fait. Jésus se levait très tôt le matin. Quelquefois Il se couchait tard le soir, quelquefois Il ne dormait même pas la nuit, mais Il était toujours là où le Père le voulait, donc jamais surmené, jamais excité en faisant les choses du Seigneur. l’importance qu’il y a à garder la paix en toute chose, à ne jamais être énervé, à ne jamais être excité, à ne jamais être surmené, ni dans l’œuvre du Seigneur, ni dans les tâches quotidiennes de notre vie. Vous savez que la plupart du temps, nous ne sommes pas en train d’accomplir une grande chose, un exploit pour le Seigneur. La plupart de notre temps est consacré aux petites choses de la vie de tous les jours, à des petites choses toutes simples et humbles : travailler au bureau, travailler à l’atelier, passer le balai dans la cuisine, faire la vaisselle, ou bien aller bêcher le jardin, ou bien s’occuper de petites choses de ce genre, changer la couche du bébé, etc. les mille petites activités de la vie de tous les jours des hommes et des femmes qui appartiennent au Seigneur. Le Seigneur veut que nous accomplissions ces petites choses dans le calme, la paix, comme pour le Seigneur, sans jamais manifester l’excitation et l’énervement qui prouveraient que nous ne sommes pas en communion avec Dieu. Chaque fois que nous sommes énervés, nous quittons la communion avec Dieu. Vous avez déjà vu Jésus énervé pour quelque chose ? Le Seigneur a toujours été paisible.
Quand on vient le chercher parce que la fille de Jaïrus était mourante (Jaïrus, lui, est venu, disant :
« Seigneur, viens vite, viens vite, elle va mourir ! ». C’était humain, c’était normal.) Jésus se lève paisiblement en disant : « J’irai, je la guérirai. J’y vais. » Quand le centenier vient trouver Jésus en Lui disant : « Mon serviteur est à la maison, il souffre, il est urgent de venir le guérir« , Jésus se lève et dit :
« J’irai et je le guérirai. » Il y va tranquillement. Il ne prend pas ses jambes à son cou pour dire : « Il y a un besoin urgent, vite, vite ! » Il y va paisiblement. Quand le centenier lui dit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, dis seulement une parole », le Seigneur lui dit : « D’accord ! Qu’il te soit fait selon ta foi. Va, ton serviteur est guéri. » Il a vu que la foi de cet homme était suffisante pour qu’une parole guérisse le serviteur à distance. Il l’a fait dans la paix.
Vous voyez toujours Jésus marcher dans la paix, répandre la paix autour de Lui, répandre le calme et la douceur qui sont les fruits de la confiance en Dieu, de la foi, les fruits de la justice du Seigneur. Dans Matthieu 11, au verset 28, Jésus dit à ses disciples : «
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés…… »
Voilà la description des hommes d’aujourd’hui : fatigués et chargés ! Ecrasés par toutes sortes de poids et de fardeaux ! On peut avoir énormément de soucis, de problèmes comme l’apôtre Paul, qui quelquefois, désespérait même de conserver la vie, mais avoir le cœur dans une paix parfaite parce qu’on sait que Dieu dirige notre vie, et que c’est Lui qui conduit toutes les circonstances de notre vie. En effet, on sait que tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu. Quand nous aimons le Seigneur et que nous Lui faisons confiance, rien de ce qui nous arrive, n’arrive sans la volonté du Seigneur, sans la permission du Seigneur pour nous, pour accomplir un but précis dans notre vie, un but qui correspond au plan du Seigneur.
Nous n’avons pas l’intelligence du Seigneur ! Lui comprend tous les aspects de notre vie. Il voit notre passé, Il voit notre hérédité, Il voit les circonstances de notre vie, Il connaît le plan qu’Il a pour nous, Il connaît tout cela, et donc Il a prévu quelque chose pour nous aujourd’hui, mais nous ne voyons pas l’ensemble du tableau. Lui le voit, et Il voudrait tellement que nous Lui fassions confiance pour diriger notre vie pas à pas et jour après jour. Quand nous avons dans notre cœur la certitude que Dieu s’occupe de nous et que son plan est en train de s’accomplir, si nous lui faisons confiance, si nous ne commençons pas à frétiller comme des poissons hors de l’eau, à courir à gauche et à droite, à nous énerver, en disant : « Qu’est-ce que Dieu fait ? Il n’est pas là, Il est absent », comme quand Elie était sur le Mont Carmel et que les faux prophètes s’excitaient parce que le feu du ciel ne tombait pas. Ils s’énervaient et se donnaient des coups de couteau pour faire couler le sang, et ils criaient, et ils sautaient. Elie était tranquille, et il leur disait : « Appelez votre Dieu, qu’est-ce qu’il fait ? Où est-ce qu’il est ? Il ne vous entend pas, peut-être ; criez plus fort ! » Il savait que son Dieu l’entendait : il était dans une paix parfaite, il attendait son moment, le soir à la tombée de la nuit, à l’heure où on offre le sacrifice dans le Temple. Il dit : Bon, maintenant, c’est mon tour. Versez sept cruches d’eau bien pleines. « Eternel ! Montre que c’est toi qui es Dieu. Montre à ton peuple que c’est toi qui es Dieu. » Le feu du ciel est descendu au bon moment, a consumé tout l’autel, les pierres et toute l’eau, et le peuple a vu la gloire de Dieu, mais cela s’est passé dans la paix. Ensuite, il a égorgé huit cent cinquante faux prophètes, mais il l’a fait dans la paix du Seigneur, parce qu’il était dans le plan de Dieu. Quelque temps après, quand la reine Jézabel veut le tuer, c’est alors qu’il perd la paix du Seigneur, c’est alors qu’il s’excite et qu’il entre en dépression. C’est alors qu’il commence à dire au Seigneur : « Prends ma vie, je n’en peux plus. » Il avait perdu cette communion avec Dieu qu’il avait la veille.
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » dit Jésus. Le repos, c’est la paix, le calme, c’est la douceur, c’est tout ce qui est tranquille et doux. Le repos n’est pas la fainéantise, le repos n’est pas le manque d’activité : le repos, c’est la foi et la confiance en Dieu. C’est être parfaitement au bon moment dans le plan du Seigneur : on est alors dans le repos de Dieu. «
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Ne pensez-vous pas que nous, les chrétiens, nous avons besoin
de repos pour nos âmes? Ne pensez-vous pas que bien souvent nous sommes dans le doute, dans l’inquiétude, dans l’angoisse ? Je ne parle pas de l’angoisse pour l’œuvre du Seigneur et pour le salut des âmes, je ne parle pas de cette angoisse-là, mais je parle de l’angoisse de ce qui va nous arriver demain ou après-demain, de l’angoisse qui se demande : « Est-ce qu’on va recevoir ce qu’on a demandé au Seigneur ? Est-ce que Dieu va pourvoir à mes besoins ? Est-ce qu’Il va s’occuper de mes enfants, de mes parents, de ma famille ? Est-ce qu’Il va les amener à Lui, est-ce qu’Il va pourvoir à mes besoins financiers, est-ce qu’Il se rend compte que j’ai une échéance dans quelque temps et qu’il va
falloir que je paye ? Est-ce qu’Il se rend compte que je suis en train de souffrir dans mon corps, est-ce qu’Il m’a oublié ? » On est dans l’angoisse et dans la crainte, alors que Jésus dit : « Recevez mes instructions. Je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. »
Nous avons besoin de repos, et nous avons besoin de donner du repos à nos frères, parce que bien souvent nous aussi, nous sommes des sources d’énervement et d’excitation, des fardeaux pour nos frères autour de nous. Je ne parle pas des gens du monde : bien sûr, si nous sommes des sources d’excitation et d’énervement pour les gens du monde, ils vont dire : « Mais où est son Dieu ? Quelle différence avec moi qui ne connais pas son Dieu ? » Mais avec nos frères bien-aimés dans le Seigneur, est-ce que bien souvent nous ne sommes pas des sources d’énervement, d’excitation, d’épuisement, alors que nous devrions leur donner du repos, si nous aussi, nous étions dans le repos de Dieu ? On
communiquerait ce repos aux autres : je parle là des choses les plus concrètes de la vie de tous les jours, des petites choses de tous les jours, de nos relations personnelles entre mari et femme, entre frères et sœurs dans la vie quotidienne. Combien nous avons besoin d’apprendre du Seigneur, de recevoir ses instructions, car Il est doux et humble de cœur ! Il veut faire de nous des enfants doux et humbles de cœur, qui répandent la paix autour d’eux rien que par leur présence, même sans rien dire. On n’a pas toujours besoin de parler pour répandre la paix. On peut dire une parole à propos, qui fera du bien et sera un baume pour l’âme ; oui, d’accord, disons-la, mais le simple rayonnement de la paix de Dieu qui est dans nos cœurs se répand comme une nuée rafraîchissante, une rosée rafraîchissante qu’on peut sentir et toucher spirituellement. « Car mon joug est doux et mon fardeau léger. » Alléluia, Jésus ! On a besoin de repos, de repos physique, de repos spirituel, de repos dans le Seigneur. Prenons le temps de nous reposer dans tous les sens du mot, prenons du repos, et avant tout, prenons du repos spirituel en Jésus, dans la communion avec Lui, parce que quand on est dans la présence du Seigneur et dans Sa présence manifestée, on est
dans une paix parfaite.
Jésus est la paix. Quand Jésus se manifeste, c’est la paix qui envahit nos cœurs. On sait qu’on est devant Celui qui domine sur l’univers entier, qui tient entre ses mains toute la puissance de l’univers, et qui nous aime. Qu’est-ce qui peut échapper au Seigneur ? Il nous aime, et toute la puissance de l’univers est dans ses mains. Il a vaincu Satan, Il a vaincu la puissance de l’ennemi, Il a tout mis sous ses pieds, Il a versé son Sang pour nous. Il est sur le trône le plus élevé dans les cieux : Il tient l’univers entre ses mains et Il nous aime. Qu’est-ce qui peut nous arriver ? S’il nous arrive des choses qui nous semblent inquiétantes, difficiles, ou angoissantes, est-ce que nous oublions que Jésus, qui nous aime, tient notre vie entre ses mains, et toutes choses entre ses mains ? Si nous Lui faisons un peu confiance, nous allons voir sa gloire se manifester, tandis que si nous tombons dans le doute et l’incrédulité, non seulement nous attristons le cœur du Seigneur, mais nous l’empêchons d’agir, alors qu’Il avait tout entre les mains pour intervenir.
Il ne va pas violer notre liberté ! , car Il la respecte trop pour cela. Si nous préférons nous énerver à tourner en rond comme un ours en cage, cherchant la sortie désespérément, Il va nous laisser tomber jusqu’à ce qu’on se fatigue vraiment, et qu’on vienne à ses pieds en disant : « Seigneur, pardon ! Seigneur, j’ai compris maintenant. Je te laisse agir, et si les choses tournent autrement que ce que j’avais pensé, je sais que malgré tout, tu es à l’œuvre. Que ce soit ta volonté parfaite, ou que je sois à côté dans l’erreur, et que tu aies permis certaines choses pour me remettre dans les rails, je sais que tu es à l’œuvre, Seigneur. Moi, je t’aime, je veux que tu fasses ta volonté dans ma vie. »
Alors la paix de Jésus commence à remplir notre cœur et on entre dans son repos, tranquillement. Dans le passage où Jésus rend visite à Marthe et Marie dans Luc 10 au verset 38, nous lisons :
«
Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village. (C’était Béthanie.) et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur nommée Marie, qui , s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit : Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour te servir ? »
Voyez l’énervement ! l’excitation, la pique contre sa sœur, et même la pique contre Jésus. Elle arrive énervée, elle avait beaucoup de travail, elle était surmenée et toute seule à servir : « Seigneur, enfin, quoi…! » Elle reproche au Seigneur Jésus de ne pas dire à sa sœur Marie de l’aider. Elle reproche à Marie de la laisser travailler toute seule. « Dis-lui donc de m’aider. » Le Seigneur lui répondit : (Je vois là le calme et la paix du Seigneur quand Il parle)
«
Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. »
Ne décrit-Il pas ce que nous faisons bien souvent, même dans le service du Seigneur ? Marthe était en train de servir le Seigneur, et dans le service du Seigneur nous aussi nous nous inquiétons. Nous nous agitons pour tellement de choses, alors qu’une seule chose compte, être aux pieds du Seigneur à écouter sa voix. Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe ! Tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire« . Les autres choses sont utiles, mais elles ne sont pas nécessaires. Forcément, ce qui est la volonté de Dieu, c’est nécessaire. Evidemment Dieu veut que nous nous engagions dans un service, dans un ministère pour Lui, mais ce ne sera pas efficace si nous n’avons pas commencé à passer du temps aux pieds du Seigneur pour recevoir ses instructions et surtout pour recevoir sa paix. On ne peut pas commencer à s’engager dans le service du Seigneur si on a le cœur rempli d’inquiétude, rempli d’agitation. Notre cœur doit être rempli de paix, parce que Jésus nous a parlé, Jésus nous a expliqué la situation, Jésus nous a dit ce qu’Il voulait qu’on fasse. On est tranquille, on y va maintenant. « Marie a choisi la bonne part (qui était d’être aux pieds du Seigneur et d’écouter sa voix) qui ne lui sera point ôtée. » Alors Marthe a la bouche fermée. Je ne sais pas ce que Marthe a fait : elle a dû retourner à ses affaires, ou peut-être qu’elle s’est assise aux pieds du Seigneur. On ne sait pas ce qui s’est passé, mais en tout cas Jésus lui avait parlé pour la calmer : « Marthe, Marthe, ça suffit. Tu t’agites trop, tu t’inquiètes pour beaucoup de choses qui n’en valent pas la peine. Viens à mes pieds, comme Marie. » Marie était une femme qui avait compris ce que c’était que d’aimer vraiment le Seigneur.
Je vais vous lire un passage dans Jean, au chapitre 12, au verset premier.
«
Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Béthanie où était Lazare, son ami qui avait été mort et qu’Il avait ressuscité des morts. »
C’est bizarre de lire cela : « Lazare… qui avait été mort. » On ne voit pas cela souvent, dans la biographie des gens ! « Tiens, un tel, voilà, vous avez un tel, là, c’est celui qui était mort et puis il est revenu à la vie. » « Là, on lui fit un souper » Marthe servait, Marthe toujours active dans le service, mais je pense qu’elle avait écouté la leçon de Jésus puisqu’on ne la voit pas rouspéter, elle servait, tout simplement! Elle devait être en paix. Et Lazare était un de ceux qui se trouvaient à table avec Lui.
« Marie, ayant pris une livre d’un parfum de nard pur de grand prix… » Vous vous rendez compte ? Une livre, un demi kilo de parfum de grand prix. Il y en avait pour près de trois cents deniers, un denier était le salaire d’un ouvrier pour un jour. (Donc, ça fait en gros dix mille euros de parfum qu’elle a « gaspillé » pour le Seigneur)
Les autres ont dit : « C’est du gaspillage, ça. » Marie, donc, « ayant pris une livre de parfum de grand prix oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux ; et la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Un des disciples, Judas Iscariot, fils de Simon, celui qui devait le livrer, dit : pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum trois cents deniers, pour les donner aux pauvres ? Il disait cela, non qu’il se mît en peine des pauvres, mais parce qu’il était voleur, et que, tenant la bourse, il prenait ce qu’on y mettait. Mais Jésus dit : « Laisse-la faire ; elle a gardé ce parfum pour le jour de ma sépulture. »
Apparemment, d’après la sagesse des hommes, Marie faisait toujours les choses de travers. Quand il fallait servir et travailler, elle était aux pieds de Jésus. Elle ne faisait rien, et pourtant Jésus l’a approuvée en disant : « C’est ça que tu dois faire. » Puis quand Marthe servait, Marie arrive avec une livre de parfum de grand prix, le casse et le renverse sur la tête et les pieds de Jésus, et les autres disent : Mais enfin, c’est du gaspillage ! Vous vous rendez compte, on aurait pu le donner aux pauvres, voilà le service du Seigneur. » Marie a « gaspillé » tout ce parfum pour le Seigneur, et c’était la volonté du Seigneur, parce qu’elle faisait un acte prophétique, et elle le faisait par amour pour son Seigneur. Elle aurait tout donné. Peut-être que c’était la chose la plus précieuse qu’elle avait. Peut-être, comme les femmes le faisaient à cette époque, qu’elle gardait cela pour son mariage, ou pour une grande occasion, ou pour le reste de sa vie. Elle a pris ce qu’elle avait de plus précieux, une livre de parfum de grand prix. Elle l’a cassé, puis elle a tout répandu sur Jésus. Jésus ne s’est pas énervé, Jésus ne lui a pas fait de reproche, il l’a approuvée de tout cœur parce qu’il a vu le cœur de Marie qui était rempli d’amour pour Lui. « Vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours » dit Jésus, et dans les autres Evangiles, Il ajoute : « Partout où l’Évangile du Royaume sera prêché, on racontera ce que cette femme a fait pour moi. » Partout ! Donc ça comptait beaucoup pour le Seigneur, de voir une
femme qui passait du temps à ses pieds pour écouter son enseignement, et qui a répandu tout ce qu’elle avait de précieux sur les pieds du Seigneur et sur sa tête. Jésus l’a approuvée. Je suis sûr que Marie avait dans son cœur une autre paix que celle de sa sœur Marthe. Marie avait compris ce qu’est le joug du Seigneur, ce que c’est d’être dans le repos du Seigneur. Parce qu’elle avait un grand amour pour Jésus et voulait la présence de son Seigneur avant tout, elle voulait lui donner tout ce qu’elle avait de précieux dans sa vie. Tout son cœur, en fait, était pour Jésus. Cela a touché Jésus, beaucoup plus que ce que faisaient tous les autres pour Le servir. C’est cela qui a touché le cœur du Seigneur. Il a dit : « Ce que fait cette femme, le monde entier le saura jusque dans l’éternité ». Puisque la Bible sera là même dans le ciel, jusque dans l’éternité on racontera ce que cette femme a fait. Qu’est-ce qu’elle a fait de spécial ? Est-ce qu’elle a gagné cent millions d’âmes pour Jésus ? Est-ce qu’elle a gagné un pays, une ville pour Jésus ? Est-ce qu’elle a fait des prodiges et des miracles pour Jésus, dans l’excitation de ces réunions où l’on ne sent pas la paix du Seigneur ? Rien de tout ça ! Elle a donné ce qu’elle avait de plus précieux, elle l’a offert au Seigneur et s’est mise à ses pieds pour les essuyer avec ses cheveux, et cela a touché le cœur du Seigneur Jésus, comme ça le touchait qu’elle
passe du temps à ses pieds au lieu de s’occuper de toutes les choses urgentes qu’il y avait à faire tout autour de Lui.
Alors, n’y-a-t-il pas là une leçon pour nous ? Il y a les affaires de notre vie. Le Seigneur veut qu’on les fasse, le travail, les champs, tout ça. Le Seigneur veut qu’on les fasse, il ne nous appelle pas à être des paresseux, mais si nous faisons toutes ces choses comme pour Dieu, comme si c’était pour Jésus, et si nous les faisons en gardant notre cœur aux pieds du Seigneur Jésus, d’abord nous allons faire ces choses dans la paix, et nous les ferons bien, sans contrainte, sans énervement, comme il faut. Nous allons les faire dans la paix, aux pieds du Seigneur Jésus, les yeux fixés sur Lui, sans couper le contact avec le Seigneur Jésus. Là, constamment, nous allons recevoir la présence et la
Parole du Seigneur dans tout ce que nous allons faire. Tu peux être en train de bêcher ton jardin, tu peux être en train de tailler tes vignes, tu peux être en train de faire ta vaisselle, tu peux être en train de faire ton repas, ou ta classe, est-ce que quelque part en toi, il y a le fond de ton cœur qui est toujours en contact avec le Seigneur, en permanence, sans oublier que tu es en sa présence, à ses pieds, simplement en ayant conscience de sa présence ? Parce qu’Il voit tout, cela Lui fait plaisir de savoir que j’ai conscience de sa présence, et que je pense à Lui dans la paix. Si j’ai constamment conscience de sa présence, je vais être dans la paix, je ne vais pas m’énerver s’il arrive quelque chose de bizarre ou d’imprévu. Je ne vais pas sortir de mes gonds, je ne vais pas m’énerver. Ça vous arrive de vous énerver ? « Marthe, Marthe, tu t’agites pour beaucoup de choses ! » Une seule chose compte. Marie a choisi la bonne place ; elle ne lui sera pas ôtée. Est-ce que nous voulons choisir la bonne place : être aux pieds de Jésus du matin au soir, pas seulement au
moment où nous allons nous enfermer dans notre chambre pour prier, mais être en esprit, du matin au soir, aux pieds de Jésus, dans la paix, dans le repos ? « Venez à moi, dit Jésus, et vous aurez du repos pour vos âmes. » Quand je suis avec Lui, son joug est doux et son fardeau léger. Je peux rester dans ce repos en étant toute la journée aux pieds du Seigneur, en Lui parlant toute la journée, en ayant confiance en Lui, en n’oubliant pas que Lui ne m’oublie pas, en n’oubliant pas qu’Il me chérit plus que tout au monde, puisqu’Il a donné toute sa vie pour moi. Il a tout accompli : non pour Lui, pour moi ! Il m’aime d’un amour éternel.
Je suis son enfant chéri( avec beaucoup d’autre), qu’Il veut bien sûr émonder et façonner, mais je suis son enfant chéri, Il ne me rejette pas. Il a connu le rejet, Lui, et aujourd’hui on le rejette encore beaucoup, mais Lui n’a pas rejeté son enfant qu’Il aime, et pour lequel Il a donné sa vie. Il me chérit, je suis la prunelle de Ses yeux. Je ne suis pas un laissé pour compte, abandonné, rejeté, pas intéressant pour Dieu, parce que je n’ai pas de qualités, je ne suis pas beau à voir… Jésus est venu me chercher, alors que j’étais dans mes péchés jusqu’au cou et au-dessus, alors à combien plus forte raison maintenant qu’Il m’a sorti de tout ça et qu’Il m’a établi dans son Royaume, qu’Il m’a lavé par son Sang et qu’Il s’occupe de moi ! A combien plus forte raison Il veut que son plan s’accomplisse pour ma vie et que je garde le cœur en paix, parce qu’Il tient ma vie entre ses mains, et si je Lui fais confiance, tout ce qu’Il a dit, tout ce qu’Il a prévu dans son cœur pour moi s’accomplira.
La seule chose et la seule personne qui puissent l’empêcher de faire sa volonté, c’est moi et mon incrédulité. C’est la raison pour laquelle il faut bien faire attention à la plus petite réaction de doute ou de crainte dans mon cœur. Cela attriste beaucoup plus le Seigneur que les clous qui ont été plantés dans ses mains : c’est ce que je crois en tout cas. Cela peut vous sembler fort d’entendre ça, car Il a souffert de ces clous, Il a éprouvé des souffrances horribles sur la Croix. Mais ne pensez-vous pas que les plus grandes souffrances du Seigneur sont dans son cœur, du fait qu’Il est rejeté, qu’Il n’est pas compris, qu’on ne vient pas à ses pieds, et que nous ses enfants, nous ne Lui faisons pas confiance et nous ne cherchons pas vraiment à le connaître, à nous approcher de Lui pour le connaître mieux ? Lui,
qui a en Lui toute la plénitude de la divinité, et qui nous aime d’un amour éternel, Il est prêt à nous guérir, à nous faire du bien, à nous délivrer, à nous remplir de sa présence et de sa paix. le Seigneur veut nous rappeler cela, pour que notre cœur soit envahi de paix et de douceur. Le manque de douceur, la dureté ne fait que refléter un manque de communion avec le Seigneur. Quand je suis en communion avec Celui qui est doux et humble, je suis doux moi même, je ne peux pas avoir des réactions dures. C’est donc une invitation à m’approcher encore plus près de Lui. Lisons Esaïe 32. Ce chapitre nous parle du moment où le Seigneur va régner sur la terre et où ce règne sera pleinement manifesté. Il est dit au verset 16 :
«
Alors la droiture habitera dans le désert, et la justice aura sa demeure dans le verger, l’œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice, le repos et la sécurité pour toujours. Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles tranquilles, mais la forêt sera précipitée sous la grêle et la ville sera profondément abaissée. » (La forêt et la ville sont l’image de ce monde qui ne connait pas Dieu.)
« Heureux vous qui partout semez le long des eaux, et qui laissez sans entraves le pied du bœuf et de l’âne
. »
Moi, je vois un tableau bucolique et paisible. Paisible ! Je crois que le Seigneur veut constamment rappeler à ses enfants qu’ils doivent être des enfants de calme et de paix, de douceur et de tranquillité dans les plus petites choses de la vie. Il ne s’agit pas d’aller courir le monde à gauche et à droite pour faire des convertis, d’aller programmer des réunions à grands coups d’énervement et de choses bruyantes. L’œuvre du Seigneur se fait dans la paix. Regardez Jésus, regardez le ministère de Jésus, regardez comment Il a fait ! Faisons comme Lui, Il a tout fait dans la paix, dans le calme et dans la puissance de son Esprit. Je rêve de voir des réunions chrétiennes où on verrait les serviteurs de Dieu annoncer l’Évangile dans la puissance mais dans la paix, dans la force et dans la paix ; où je verrais les serviteurs de Dieu imposer tranquillement les mains aux malades et les malades guéris instantanément des plus grandes maladies et des plus grandes infirmités, dans la paix, comme Jésus le faisait, au lieu de sauter, de crier sur l’estrade, de commencer à hurler, à lier et à chasser les démons, et à dire : « Allez ! Lève-toi ! Debout ! » (Je l’ai vu de mes yeux !) Non, dans la paix, sans théâtre, sans cinéma ni rien de la sorte, simplement remplis de la présence et de la puissance du Seigneur : « Sois béni au Nom du Seigneur ! Lève-toi et marche ! » Comme Jésus le faisait. Vous voyez Jésus hurler et crier devant un malade, devant un paralytique pour l’effrayer ? Si on accomplit les œuvres du Seigneur dans la paix, dans la puissance de Dieu, là, cela va frapper le cœur des gens. C’est ce que je demande au Seigneur pour moi. Je veux voir tous les malades guéris, mais dans la paix. Cela ne veut pas dire dans le calme des églises mortes, mais je veux dire sans théâtre, sans cinéma, sans manipulations psychologiques, mais par l’Esprit du Seigneur, dans le calme
et la confiance. Il dit ici : « L’œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours. »
Dans Esaïe 30, verset 15 : «
carainsi a parlé le Seigneur, l’Eternel, le Saint d’Israël : C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut. C’est dans le calme et la confiance que sera votre force. »
Donc, la force vient du calme et de la confiance. Ce n’est pas l’inverse, ce ne sont pas le calme et la confiance qui viennent de la force. C’est la force qui vient du calme et de la confiance ! « C’est dans le calme et la confiance que sera votre force », que viendra votre force. C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut et votre délivrance, votre guérison. Tranquillité, repos, calme et confiance, est-ce que cela ne vous parle pas de douceur et de paix, dans la présence du Seigneur ? Quand Jésus vient, tout se calme. Jésus apparaît : la tempête se calme. Il accomplit Son œuvre dans la paix. «
Mais vous ne l’avez pas voulu ! »
J’ai conscience de la présence du Seigneur au milieu de nous, de ce Jésus que nous aimons et que nous adorons. Il est là, présent : Il est là où deux ou trois sont réunis ; là, Il se tient. Je crois que maintenant, à l’instant, Il veut remplir nos cœurs de Sa paix, de Sa tranquillité, de Son repos. Est-ce que nous sommes prêts à nous décharger vraiment de nos soucis, de nos problèmes, de nos énervements, de nos angoisses à Ses pieds bénis, pour Lui dire : « Seigneur, j’ai confiance en toi. Tu as un plan pour ma vie. Je veux que ce plan s’accomplisse. Le tien, Seigneur, pas le mien. Remplis mon cœur de ta paix, de ta douceur, de ton calme, de ton repos spirituel, pour que je sois vraiment bouillant pour Toi, dans la confiance. »
Au début du Psaume 91, il est dit : «
Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. »
Quand nous nous réfugions à l’ombre de Jésus, nous sommes dans un repos spirituel parfait, nous sommes dans la forteresse imprenable. Si nous sommes énervés, excités, inquiets, nous sommes sortis de la forteresse, et là l’ennemi peut nous faire du mal. Mais quand nous sommes à l’intérieur de la forteresse de Jésus, à l’ombre du Tout-Puissant, quel mal peut nous arriver ? « Je dis à l’Éternel : Mon refuge, ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! » Vous voyez comment ce Psaume commence ? Il commence par un tableau merveilleux de repos, de calme et de confiance,
d’une âme qui est dans la forteresse de son Dieu. Il sait que son Dieu l’aime et qu’Il a étendu Sa tente sur lui. Dieu a construit sa tente là, sur moi, et Il est là au milieu de la tente avec moi. Tout le reste du Psaume se compose de promesses de délivrance, de secours : Tu ne craindras rien, etc. et à la fin : «
Il m’invoquera, et je lui répondrai ; et je serai avec lui dans la détresse. »
Dans la détresse, tu seras dans un repos parfait parce que Jésus a mis sa tente sur toi ! »
Je le délivrerai, je le glorifierai, je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut. » Tout cela, parce que tu es venu aux pieds du Seigneur Jésus, dans son repos, et dans sa paix, tu t’es rappelé qu’Il t’aimait et qu’Il avait pris ta vie entre ses mains. Tu as laissé sa paix et son repos, la paix du Prince de la Paix, t’envahir. Ton cœur est dans la paix, même dans la détresse, dans l’angoisse et dans le combat, parce que ce Psaume parle de contagion, de peste, de combat, « que dix mille tombent à ton côté« , etc. Ce n’est donc pas un environnement extérieur paisible, ce sont des combats, la peste, la contagion ; mais au milieu de tout cela, sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Dieu est avec moi : je ne craindrai rien, Il me délivrera, Il me protégera, alors que si je me déguise pour aller au combat, en disant : « Ils ne vont pas me voir« , la flèche de l’ennemi va pénétrer dans le défaut de la cuirasse et ce sera fini. Mais Dieu est avec moi, et je pourrai être en plein milieu du combat, dans la paix du Seigneur : « Puisqu’il m’aime, je le délivrerai, » dit le Seigneur. Donc, mon cœur est en paix. Bien-aimés, le Seigneur veut que nous soyons en paix, parce que la foi va avec la paix. Il n’y a pas de cohabitation entre l’inquiétude et la foi, cela ne va pas ensemble. N’attristons pas le cœur du Seigneur en étant agités comme des poissons hors de l’eau. Mon Dieu s’occupe de moi. plantons ça dans notre cœur maintenant , par le Saint-Esprit. Au moment même où je vous parle, laissez la paix du Seigneur remplir notre cœur, laissons tomber les soucis, les problèmes, laissons tomber l’inquiétude pour un tel ou une telle, pour demain ou après-demain. « A chaque jour suffit sa peine. » Dieu a un plan pour chacun. Demain matin quand nous allons nous lever, nous devons savoir et nous rappeler en ouvrant un œil, que Dieu a un plan pour chacun de nous dans cette journée, si nous Lui
abandonnons tout et si nous le laissons faire, d’abord nous allons sentir la paix du Seigneur et aussi sa joie entrer
en chacun de nous. Nous allons être dans la joie. Comment pouvons nous nous ‘inquiéter, si nous nous rappelons que Dieu a un plan pour chacun ?
nous disons : « Seigneur, c’est dans ton plan que je veux entrer, et s’il y a quelque chose d’imprévu qui se passe par rapport à ce que moi, j’avais imaginé, je ne vais pas m’inquiéter, Seigneur. Toi, tu as un plan pour moi.«
Il y a des gens qui ne peuvent pas supporter d’avoir leurs plans dérangés. Ils entrent tout de suite dans une nervosité terrible, parce qu’ils avaient prévu quelque chose, et il se passe un petit quelque chose qui va déranger leurs plans, et tout de suite on sent la tension. Le Seigneur n’est pas dans ces choses.Cela veut dire qu’ils ne sont pas dans le Seigneur. « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. » S’il t’arrive un imprévu, la seule question que tu doives te poser dans ton cœur, c’estcelle-ci : « Seigneur, est-ce que je suis en toi ? Est-ce que j’ai gardé ma position en toi, le calme et laconfiance, est-ce que je suis en toi ? Je ne suis pas dans le péché, Seigneur, je suis en toi, je suis enpaix, je t’aime, et cette chose qui m’arrive là va concourir à mon bien. Tu vas te glorifier dans cettechose. Ton Esprit va me conduire pour me montrer ce que je dois faire maintenant : aller prier, aller faire telle démarche, aller faire quoi que ce soit d’autre : Seigneur, tu agis et tu me conduis… »
Entraînons-nous à cela dès le matin jusqu’au soir, et nous allons voir la paix qui va être dans nos cœurs et la paix que nous allons répandre autour de nous ! Plus de colère, plus d’animosité, plus d’énervement dans les foyers, dans les maisons, le paradis sur terre ! Est-ce là un programme qui vous intéresse ? En tout cas, je sais que cela intéresse beaucoup le Seigneur. Nous devons nous repentir, bien-aimés, de notre agitation et de notre manque de pratique de la présence du Seigneur dans Sa paix. Même au milieu de toutes nos activités, nous devons garder le contact avec Lui, notre cœur dans son cœur ; nos yeux sur Lui, sa Parole dans nos cœurs, la joie et la paix confiante. Faisons toutes nos petites tâches de la journée, faisons-les bien, comme pour Lui. Pas pour être vus des hommes, ou pour qu’on nous complimente ou qu’on dise : Ah ! Quel homme ! Quelle femme ! Non, pour le Seigneur ! On ne sera pas pressé, pas énervé, on va tout faire tranquillement. Faisons notre travail tranquillement, sans jamais nous presser. Dès que tu commences à te presser, tu as quitté la présence du Seigneur. Tu as accepté trop de choses, trop de fardeaux que le Seigneur ne voulait pas te voir prendre, tu as quitté la présence du Seigneur, tu n’es plus dans Son plan. Avec le Seigneur, tu n’es jamais pressé. Si tu es pressé, c’est que tu as passé trop de temps à faire des choses que le Seigneur ne voulait pas que tu fasses. Alors du coup, il ne t’en reste plus assez pour les choses qu’Il veut que tu fasses et tu sens la pression monter.
Non ! , une seule chose compte, laquelle ? Que tu sois aux pieds du Seigneur du matin au soir et du soir au matin. « Seigneur, je m’endors en paix, je me confie en toi pour la nuit qui vient, je te remets la nuit, et je m’endors en paix, parce que je sais que c’est toi qui veilles sur mon sommeil, sur mes rêves, sur tout mon sommeil. Tu vas encore travailler pour me faire du bien pendant la nuit. »
Psaume 3, verset 6
: «
Je me couche et je m’endors ; je me réveille, car l’Éternel est mon soutien, je ne crains pas les myriades de peuples qui m’assiègent de toutes parts. »
Jésus est là. Le verset 9 du Psaume 4 dit : «
Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Eternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure. »
Parce que tu es là, et je le sais. Nous sommes la demeure du Seigneur. Il est là en permanence, même si nous avons l’impression qu’Il dort quelquefois, qu’Il est à la poupe et qu’Il dort, et que la tempête fait rage… Mais le Seigneur ne dort que d’un œil. Nous avons l’impression qu’Il dort, parce qu’Il ne nous parle pas, ou qu’Il ne se manifeste pas, mais Il est bien là, et Il a l’œil sur nous. Ce n’est pas parce qu’Il ne se manifeste pas qu’Il ne s’occupe pas de nous. Il est là. N’allons pas Lui dire :
« Seigneur, tu ne t’occupes pas de moi ! Je suis en train de périr ! Je vais me noyer ! » «
Homme de peu de foi
! répond le Seigneur. Pourquoi as-tu douté ? Je suis là, moi, dans le bateau. Dis-moi simplement
d’intervenir, je suis là. » Il se lève et d’une parole, Il arrête la tempête. S’ils avaient gardé cette confiance dans le Seigneur, ils auraient dit : » Le Maître est là, qu’est-ce qu’on risque ? Le Maître est là ! » Dans les pires moments, Il est là ; dans les meilleurs moments, Il est là. Il veut me faire atteindre Son but qui est de devenir comme Lui, et de répandre Sa Parole et Sa paix autour de moi. Il veut non seulement que j’annonce sa Parole, mais encore que je répande son parfum autour de moi.
Je dois être une lettre vivante écrite par Jésus, je ne dois pas seulement dire une parole de vie à d’autres, mais Jésus veut que moi, je sois une lettre vivante écrite par Lui. Alors quand les gens nous voient, ils voient Jésus au travers de nous, ils voient sa paix dans notre cœur, ils voient son calme, ils voient la confiance, et nous allons les emmener dans la bonne direction. Bien souvent je pense que le Seigneur éprouve une grande joie simplement quand je viens en sa présence ; ça me fait du bien de savoir que je ne vais pas être un gêneur pour le Seigneur quand je viens en Sa présence. Je sais qu’Il attend, qu’Il attend que je vienne en sa présence. Comme Dieu, dans le jardin d’Eden, appelait Adam qui avait coupé la communion avec Lui : « Adam : Où es-tu ? Viens ! »
Alors Il t’appelle, toi, par ton nom, par ton prénom. Il dit : « Viens en ma présence, viens ! J’ai quelque chose de bon à te donner. »
Seigneur, nous venons vraiment dans ta présence, à tes pieds bénis. Je veux faire comme Marie, Seigneur, me mettre à tes pieds, je veux verser sur ta tête et sur tes pieds le meilleur parfum de mon amour, de mon adoration, de ma prière, de ma louange. Je veux te redire ce soir, Seigneur, que tu es un Dieu merveilleux, parfait, toujours calme, toujours Maître des circonstances, Maître des éléments, Maître de la vie, de la mort, de l’univers, Maître de ma vie. Seigneur, je veux vraiment te louer et te bénir. Je veux me rappeler ces choses encore, Seigneur ; ouvrir mon cœur à l’action de ton Esprit et te demander de me remplir encore de ta paix, de ta paix parfaite, de ta foi, de ta confiance, de
ta joie, de savoir que tu m’aimes, et que tu t’occupes de moi. Seigneur, je te prie pour mes frères et mes sœurs. Fais de même pour eux. Nous sommes à tes pieds, Seigneur, nos cœurs sont ouverts.
Déverse ton Esprit de paix, de douceur, d’amour, de repos, donne du repos à ceux qui sont fatigués et chargés, maintenant, Seigneur, par Ton Esprit. Donne du repos aux âmes, aux corps, aux cœurs, déverse l’huile bienfaisante de Ton Esprit et le vin de Ton Esprit sur toutes les plaies. Seigneur, déverse ton huile, fais du bien, Seigneur. Je t’en prie, au Nom de Jésus, Père. Amen
!