La religiosité


La religiosité c’est la conduite de la chair (du péché). C’est un ensemble de rites de gestuels. Une forme de conduite, un style de vie, qui pourrait laisser croire qu’une personne vit pour Dieu et son prochain. En réalité la religiosité va nous conduire  dans notre petit monde pour que nous puissions être rassurés quant à la mort qui, inexorablement, se rapproche de chacun de nous à chaque instant et au même rythme. Fatalité inévitable pour tous les hommes quelques soient nos rangs, nos renommées, nos races… Pourtant, à chaque enterrement, la crainte vient nous rappeler que nous sommes tous concernés ; mais malgré cela une grande partie de nous, après avoir surmonté nos émotions, s’en retourne vaquer à des prières à répétitions, à ses superstitions ; se tranquillisant et refoulant au plus profond de nos cœurs que ce jour viendra aussi pour eux.

Un grand sentiment d’impuissance contre cette ennemie triomphatrice qui viendra frapper à notre porte tôt ou tard. Et ce, quels que soient nos rangs, nos renommées, nos couleurs ou nos titres. L’orgueil de la vie nous attraits d’ici-bas, nous masque la vue et l’égoïsme nous achèvent. Combien vivons pour le « paraître », le « quand dira-t-on », pour l’argent, pour le pouvoir, la domination sur les autres ; et qui, sous le couvert de toutes sortes d’excuses et de fabrication de loi qui donnent des libertés fructueuses ; vont jusqu’à donner le droit de vie ou de mort au nom de la liberté de la femme du pur-sang innocent. Voilà des excuses pour rester religieux (se) mais nous comprendrons aisément que ce n’est pas pieux car Ève dit : « J’ai conçu un enfant avec l’aide de Dieu ».  La piété provient de l’action de Dieu qui, par Son Esprit, agit dans l’homme comme un tuteur puissant et plein d’amour afin de réveiller l’esprit de l’homme et le libérer de l’emprise de sa chair. Alors remplis d’amour, l’homme au cœur de pierre en communion avec Dieu reçoit un cœur nouveau et ressent comme un devoir de tout donner pour aimer. Ce qui le pousse à prendre conscience de sa domination sur sa chair qui jusqu’ici avait tout pouvoir. Dieu met l’homme en liberté. Bien des chaînes tombent à ce moment et allègent le cœur au point que les choses de la terre ternissent et finissent par ne plus avoir d’attrait, perdent leur emprise.

Alors l’âme s’élève et voit le chemin à pendre ; et l’homme, en toute sérénité, peut entreprendre des œuvres selon les desseins de Dieu. Bien des hommes et des femmes de tout bord en sont arrivés là parfois ; le chemin c’est montré rocailleux ; il a fallu aussi monter des collines ; arpenter dans des vallées sombres. Mais pour qu’il puisse le faire, pour qu’ils en arrivent là, pour pouvoir passer de la vie religieuse à la vie pieuse.

Mon jésus. Mon doux Jésus. Celui sur qui l’apôtre Jean A posé la tête sur Sa poitrine Est venu nous faire connaître L’amour de Dieu pour nous C’est par Amour que Jésus Le Fils de Dieu, est mort à la croix
Il est venu pour nous rendre pieux Mais pour le faire, Il lui a fallu Recevoir des pieux dans les mains
Et dans les pieds pour crucifier notre chair, Ta chère religiosité, il faillait quelle meure Il s’est fait un devoir de mourir pour nous, amen !

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