LE CHEMIN DE L’OBEISSANCE partie 2


                                                                          Deuxième partie

                                                               Le baptême du Saint-Esprit

 

En ce qui concerne le baptême d’eau, il y a celui qui baptise, celui qui est baptisé, et l’élément dans laquelle la personne est baptisée. C’est le modèle de tous les baptêmes. Ces trois éléments doivent aussi être réunis dans le baptême du Saint- Esprit. Dans ce message , nous commencerons par voir comment le Seigneur Jésus a été baptisé dans le Saint-Esprit, car Il est  notre modèle suprême.

                                         Le baptême de Jésus-Christ dans le Saint-Esprit

«

Dès que Jésus eut été baptisé, Il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et Il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur Lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection» (Matthieu 3:16-17).

Le baptême de Jésus dans le Saint-Esprit avait été promis:

«

Puis un rameau sortira du tronc d’Isaïe, et un rejeton naîtra de ses racines. L’Esprit de l’Eternel reposera sur Lui» (Esaïe 11:1).

Le baptême de Jésus dans le Saint-Esprit eut lieu après Son baptême d’eau. Le Dieu du ciel aurait pu déverser Son Saint- Esprit sur Son Fils avant que Celui-ci soit baptisé d’eau, mais Dieu ne le fit pas. En baptisant ainsi Son Fils dans le Saint- Esprit, après Son baptême d’eau, Dieu établit l’ordre normal et la voie habituelle que devront suivre Ses autres enfants, qu’Il devait acquérir par l’obéissance du Fils unique.

«

Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères» (Hébreux 2:10-11).

Le baptême de Jésus dans le Saint-Esprit fut différent de Sa naissance par l’Esprit. L’expérience du Jourdain, par laquelle Jésus fut baptisé dans le Saint-Esprit, fut totalement différente de ce qui s’était passé à Sa naissance. Jésus avait été conçu par le Saint-Esprit. Il possédait le Saint-Esprit dans toute Sa plénitude dès le moment où Il fut conçu dans le sein de Marie. Tout au long de Sa vie, jusqu’à cette expérience du Jourdain, Il avait été rempli du Saint-Esprit, car il n’y avait en Lui aucun péché qui puisse usurper la place du Saint-Esprit. Cependant, bien qu’étant né du Saint-Esprit et rempli du Saint-Esprit, Il n’osa pas commencer publiquement Son ministère, sans que le Saint-

Esprit vienne sur Lui d’une manière spéciale, au Jourdain. Cette expérience du Jourdain fut unique en son genre. Ce fut une onction spéciale, un revêtement unique du Saint-Esprit et de puissance, pour la tâche que Dieu Lui avait préparée. La Bible dit:

«

Vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu, faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui» (Actes 10:38).

Le baptême de Jésus dans le Saint-Esprit fut accompagné de signes visibles: Dieu avait dit à Jean qu’Il lui montrerait un signe pour confirmer que Jésus était Celui qui baptise du Saint- Esprit. Jean dit:

«

Je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser d’eau, celui-là m’a dit: Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise du Saint- Esprit» (Jean 1:33).

Dieu avait décidé qu’Il y aurait un signe convainquant, au moment où Son Fils serait baptisé dans le Saint-Esprit. Il avait dit à Jean de chercher un signe de confirmation, et il y eut évidemment un signe. La Bible dit:

«

Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection» (Matthieu 3:16-17).

Jean ne vit pas seulement l’Esprit. Il entendit aussi une voix. Ainsi, lors du baptême de Jésus dans le Saint-Esprit, il y eut à la fois deux signes inhabituels, dont l’un put être vu et l’autre entendu. Le baptême de Jésus dans le Saint-Esprit L’entraîna dans un conflit avec le diable, et dans la recherche d’une plus grande communion avec Dieu. Le baptême de Jésus dans le Saint-Esprit ne fut pas immédiatement suivi d’un ministère public visible. Cela ne Le conduisit pas immédiatement à une démonstration de Sa puissance. Cela ne Le conduisit pas à être acclamé par les hommes. Au contraire, le Saint-Esprit, dans Lequel Il avait été baptisé, Le conduisit dans le désert pour une

confrontation avec le diable. Les hommes charnels auraient pu dire, avec le diable: «Tu as reçu l’onction indispensable. Va opérer des prodiges et des miracles!» Jésus ne le fit pas. Il S’est plutôt engagé dans un long jeûne, peut-être le plus long de Son ministère terrestre. Son baptême dans le Saint-Esprit fut tout de suite suivi de cette longue période de recueillement dans le jeûne. Après Son baptême, Jésus ne Se précipita pas dans le monde. Il Se précipita vers Dieu. Il chercha Dieu d’une nouvelle manière, dans la voie coûteuse de quarante jours de jeûne. Non

seulement Il chercha Dieu, mais Il lutta contre le diable et le vainquit seul à seul dans le désert. Serait-ce la raison qui explique l’impuissance du pentecôtisme actuel? Serait-ce la raison pour laquelle l’Eglise primitive semble avoir perdu la plus grande partie de son dynamisme bien avant la fin du premier siècle? Pour Jésus, ce fut:

– la colombe (le baptême dans le Saint-Esprit),

– le désert (une retraite solitaire),

– le diable (la victoire sur Satan dans le monde invisible, avant de S’engager dans un ministère public dans le monde

visible).

Je crois fermement qu’il s’agit là du modèle de Dieu pour Son Corps, toujours valable à l’heure actuelle. Qu’il ait été suivi ou nom, cela a toujours été le modèle de Dieu.

                                                            L’exemple de l’Ancien Testament

L’apôtre Paul a dit:

«

Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé

au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer

» (1 Cor. 10:1-2).

Ici, le baptême n’était pas seulement dans la mer, mais aussi dans la nuée. Mais il ne suffisait pas qu’ils soient baptisés dans la nuée. Ils devaient aussi être baptisés dans la mer. Les deux baptêmes formaient deux expériences nécessaires, mais distinctes et séparées. Leur baptême dans la nuée, qui équivaut au baptême chrétien dans le Saint-Esprit, eut lieu au moment où ils en avaient le plus besoin. Ils étaient très menacés et avaient très peur. C’est à

ce moment que Dieu descendit dans Sa puissance. Car

«

l’ange de Dieu qui allait devant le camp d’Israël partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée (le Saint-Esprit) qui les précédait partit et se tint derrière eux» (Exode 14:19).

C’est comme si, en se déplaçant de devant pour aller se placer derrière eux, la nuée avait passé à travers eux, pour les baptiser dans le Saint-Esprit. Le baptême dans le Saint-Esprit est pour ceux qui en ont fini avec eux-mêmes, pour ceux qui ne peuvent plus continuer, même une journée de plus, sans avoir la puissance promise.

Quiconque parvient à ce point et se tourne vers Celui qui baptise du Saint-Esprit n’attendra pas longtemps pour être baptisé et rempli du Saint-Esprit, jusqu’à en déborder.

                                                                   La première Pentecôte

A. Elle était promise

Jésus avait dit à Ses disciples:

«

Vous êtes témoins de ces choses. Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut» (Luc 24:48-49).

La Bible dit:

«

Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit» (Actes 1:4-5).

B. Ce qu’elle devait être

1. Elle devait être un revêtement de la puissance d’en haut (de Dieu à travers Christ), dans le but de prêcher la repentance et le pardon, au nom de Jésus, par ceux dont la vie était passée par l’expérience transformatrice de la nouvelle naissance en Jésus.

2. Elle devait être l’accomplissement de la promesse du Père.

3. Le Saint-Esprit devait descendre sur eux d’une manière spéciale, ce qui devait avoir pour résultat de leur donner la puissance pour évangéliser le monde (Actes 1:8).

C. Que se passa-t-il dans les lieux célestes?

Les disciples n’auraient pas pu être baptisés dans le Saint- Esprit tant que Jésus était sur la terre car, quoiqu’étant Celui qui baptise, Il n’avait pas encore été glorifié. La Bible dit:

«

Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié» (Jean 7:37-39).

Le jour de la Pentecôte, Pierre dit:

«

C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité; nous en sommes témoins. Elevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint-Esprit qui avait été promis, et il l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez» (Actes 2:32-33).

Ainsi, un certain nombre de choses se passèrent dans les lieux célestes:

1. Jésus ressuscite.

2. Jésus est exalté et monte sur le trône.

3. Jésus reçoit du Père le Saint-Esprit.

4. Jésus répand le Saint-Esprit sur les disciples. Ce qui se passa dans le ciel eut des répercussions sur la terre. Ce fut clair et évident sur la terre, car le résultat se manifesta de manière à pouvoir être vu et entendu.

D. La préparation de la première Pentecôte

La première chose qui s’accomplit pendant cette préparation fut la séparation d’avec le monde. La petite compagnie de croyants retourna du Mont des Oliviers à Jérusalem. Ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d’ordinaire (Actes 1:12-13). Ils étaient séparés du monde, et aussi séparés de tous ceux qui ne voulaient pas du baptême dans le Saint-Esprit, ou qui ne s’en occupaient pas. Ils étaient aussi séparés du péché, car comment auraient-ils pu s’attendre au Seigneur, si le péché était encore demeuré dans leurs cœurs? Ils s’étaient séparés pour

Dieu. Dieu était leur unique souci et leur seul réconfort. C’est Lui qu’ils voulaient.

La deuxième chose qu’ils firent fut de réaliser leur union. La Bible dit: «

Tous, d’un commun accord…» (Actes 1:14). Ils n’étaient pas divisés dans leur attente. Ils connaissaient tous ce qui avait été promis et ils l’attendaient. Il est presque impossible de voir, dans une même assemblée, des chrétiens qui se querellent et qui sont divisés, recevoir la puissance du Seigneur. Le plus important n’était pas simplement le fait d’être assemblés sous un même toit. Ce qui était capital, c’était qu’ils soient d’un commun accord. Il n’y avait pas de distinction de sexes. Les hommes, aussi bien que les femmes, étaient là. Car Dieu ne fait pas de discrimination.

La troisième chose fut qu’ils persévéraient dans la prière. Ils ne se sont pas contentés de prier, ils ont persévéré dans la prière. Ils en ont fait leur première et leur seule préoccupation. La persévérance dans la prière fut la clef des événements qui suivirent. Ils le savaient, depuis le jour où Jésus leur avait enseigné la persévérance dans la prière (Luc 11:1-13). Il avait terminé en disant:

«

Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent» (Luc 11:13).

Ils savaient que le Père était désireux de leur donner le Saint-Esprit, comme Jésus le leur avait promis, mais ils savaient aussi que des mauvais esprits pourraient s’y opposer, et bloquer la bénédiction (Daniel 10:2-21). Ils

le savaient, et ceci les fit persévérer dans la prière.

La quatrième chose fut qu’ils avaient soif, et désiraient boire. Jésus leur avait dit: «

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive» (Jean 7:37). Leur soif du Saint-Esprit était si grande qu’ils étaient prêts à persévérer dans une prière incessante pendant dix jours, jusqu’à ce que le Saint-Esprit descende sur eux. Et je crois qu’ils auraient continué avec la même persévérance si le Seigneur avait encore attendu plusieurs semaines avant de répandre le Saint-Esprit. Cette soif et cette volonté de persévérer dans la prière et dans la présence de Dieu sont les caractéristiques de tous ceux qui veulent aller plus loin avec Dieu, dans tout ce qui concerne le Saint-Esprit.

E. Comment le Saint-Esprit a été reçu

Le Saint-Esprit descendit sur eux. Jésus reçut le Saint- Esprit du Père et Le répandit sur eux, et ils furent tous baptisés par Jésus dans le Saint-Esprit. Ce fut une profonde réalité, qui fut reçue dans la profondeur de leur esprit. Ce fut quelque chose de tellement profond que seul Dieu put le voir à ce niveau. Fondamentalement, ce fut la chose la plus importante. Il y eut des manifestations extérieures, mais elles furent secondaires, par rapport à cette réalité intérieure profonde dans leur esprit. C’est la raison pour laquelle toutes les conditions de Dieu doivent être

remplies, car les manifestations extérieures peuvent être manipulées, mais seul le Seigneur Jésus peut accomplir cette œuvre profonde dans l’esprit humain. Cependant, il y eut aussi des manifestations visibles.

D’abord, il y eut un bruit comme celui d’un vent impétueux. Ce fut quelque chose que l’on put entendre. Ensuite, il y eut une présence manifestée, la présence bénie du Saint-Esprit. Cette présence remplit toute la maison où ils étaient assis. Ce fut quelque chose que l’on put sentir. Enfin, des langues de feu descendirent sur eux. Ce fut quelque chose que l’on put voir. Lorsque toutes les choses que l’on put entendre, sentir et voir se furent produites, la Bible dit:

«

Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit» (Actes 2:4).

Que se serait-il passé s’ils étaient partis immédiatement après qu’ils aient entendu, senti et vu la présence du Saint-Esprit? Ils n’auraient été touchés que dans leurs sens, et ils auraient ainsi manqué la réalité profonde. Ils furent profondément remplis dans leur esprit, et le Saint-Esprit, dans lequel ils venaient d’être baptisés, leur rendit témoignage, dans leur être intérieur, qu’ils étaient remplis. Ce n’étaient pas les manifestations extérieures qui les avaient convaincus. C’était l’assurance intérieure d’une intervention du Seigneur Jésus, qui leur prouvait que la promesse avait été accomplie. Cette réalité profonde dans leur esprit fut immédiatement suivie par une manifestation visible. Ils étaient remplis et ne pouvaient pas empêcher le flot de sortir. La Bible dit:

«

Et ils se mirent à parler en d’autres langues selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer» (Actes 2:4).

Ces langues étaient une extériorisation de la réalité profonde qu’ils avaient vécue. Le Saint- Esprit leur donna de s’exprimer. Ils n’avaient pas appris ces langues. En fait, ils ne pouvaient pas se taire. Ces disciples ne pouvaient pas s’empêcher de parler en langues! Ils venaient d’ouvrir les écluses à des fleuves d’eau vive qui coulaient en

eux. Comment auraient-ils pu garder le silence? Après chaque vrai baptême dans le Saint-Esprit, il y a toujours un tel débordement. Il ne peut pas remplir sans faire déborder. Les langues constituent la manière normale choisie par le Saint-Esprit pour commencer à déborder en quiconque vient d’être baptisé dans le Saint-Esprit par Christ. Pourquoi en est-il ainsi? C’est à cause de la nature fondamentale du Dieu Trinitaire. Toute relation normale

est d’abord orientée vers Dieu, et ensuite vers l’homme. Les langues sont fondamentalement orientées vers Dieu. «

Celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu» (1 Corinthiens 14:2).

Les langues sont faites pour adresser des actions de grâces à Dieu (1 Corinthiens 14:16-17).

Dans le baptême dans le Saint-Esprit, c’est Jésus qui baptise, c’est l’homme qui est baptisé dans le Saint-Esprit, et c’est Dieu le Père qui reçoit la première manifestation, des langues de louanges et d’actions de grâces.

Mais notons qu’il y eut deux événements distincts. Premièrement, ils furent remplis, et ensuite le fait d’être rempli se manifesta par le parler en langues. Que se serait-il passé s’il y avait eu des langues, sans qu’ils aient été profondément remplis du Saint-Esprit? Cela aurait été quelque chose de momentané, de passager, sans résultats durables. Je crois que c’est le cas de très nombreuses personnes dans les milieux pentecôtistes aujourd’hui. Elles ont eu des manifestations, mais la réalité profonde n’a jamais eu lieu. Par conséquent, ces gens n’ont aucun des signes permanents qui accompagnent ceux qui sont remplis du Saint-Esprit. Les langues de feu démontrent que deux choses se sont produites chez les disciples. Le feu purifie. Les disciples furent comme purifiés d’une manière toute particulière. Quelque chose se passa en eux, qui devait leur faire haïr le péché d’une manière toute particulière. Tous ceux qui sont remplis du Saint-Esprit haïssent le péché. Personne ne peut tolérer le péché ou s’amuser avec le péché, et être en même temps rempli du Saint-Esprit. Ensuite, le feu enflamme. Les disciples ne furent pas seulement

purifiés, mais aussi enflammés. Ils étaient en feu, brûlants pour Jésus. Ils brûlaient littéralement pour Lui. C’étaient des hommes en feu. Sans beaucoup d’éducation, sans rien avoir pour eux au niveau humain, ils remplirent tout Jérusalem de l’enseignement de Jésus. Ce saint zèle pour le Seigneur et pour Son oeuvre est la caractéristique indispensable de tous ceux qui sont remplis du Saint-Esprit. Ils sont comme «hors d’eux-mêmes,» remplis

d’amour pour Jésus et pour Sa cause, et rien ne peut les faire reculer. Tout chrétien nonchalant n’est pas rempli du Saint- Esprit.

Ces manifestations furent si évidentes que ceux qui étaient là entendirent le bruit et les parlers en langues. Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise (Actes 2:6-7). Il y aura toujours quelque chose à voir et à entendre pour les non-croyants, si ceux-ci sont présents au moment où quelqu’un est en train d’être rempli du Saint-Esprit. Il y aura toujours quelque chose d’étonnant et de surprenant pour le non-croyant, qui le poussera parfois à se moquer (Actes 2:12).

F. Les résultats

1. La hardiesse: les disciples craintifs parlèrent avec hardiesse et risquèrent tout pour Jésus.

2. Le zèle: ils remplirent tout Jérusalem de l’Evangile.

3. Le feu sacré: ils étaient tellement enflammés qu’ils ne pouvaient pas se taire. Pierre et Jean, tout enflammés,  dirent: «

Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu» (Actes 4:20).

4. Ils gagnèrent des âmes en grand nombre pour Christ.

5. Ils furent emprisonnés.

6. Ils étaient remplis d’amour et de sollicitude les uns pour les autres

(Actes 4:32-37) et pour leurs ennemis (Actes7:60).

7. Ils étaient assidus à la prière et à l’enseignement de la Parole. Ils appréciaient la présence de Jésus, plus que jamais auparavant.

                                            Les Samaritains baptisés dans le Saint-Esprit

                                                                   (Actes 8:4-19)

Philippe se rendit en Samarie et y prêcha l’Evangile. Des gens crurent et furent baptisés. Cependant, ils n’avaient pas reçu le baptême dans le Saint-Esprit. Ils étaient convertis. Le Saint- Esprit habitait en eux, mais ils n’avaient pas encore été baptisés dans le Saint-Esprit par le Seigneur Jésus. Ils étaient convertis et baptisés d’eau, mais pas baptisés dans le Saint-Esprit. Il y a aujourd’hui beaucoup de chrétiens comme ces Samaritains. Ils ont cru, ils ont été baptisés d’eau, mais ils ne sont pas allés plus loin.

Philippe n’imposa pas les mains à ces gens pour qu’ils reçoivent le baptême dans le Saint-Esprit. Il reconnut que c’était là un ministère réservé à un apôtre. Les apôtres de Jérusalem envoyèrent donc Pierre et Jean, dans ce but précis. Quand les apôtres furent arrivés,

«

ils prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était pas encore descendu sur aucun d’eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus» (Actes 8:15-16).

«

Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit» (Actes 8:17).

La Bible ajoute: «

Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent, en disant: Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit» (Actes 8:18-19).

Que serait-il arrivé si, après avoir appris que la Samarie avait reçu l’Evangile, les apôtres s’étaient contentés de louer le Seigneur et d’en rester là? Eh bien, il y aurait eu des chrétiens en Samarie, mais ils auraient été des chrétiens anormaux, qui n’auraient pas reçu la promesse du Père. De tels croyants n’auraient reçu du Père

aucune autorité pour aller évangéliser, et tout ce qu’ils auraient fait, sur le plan spirituel, aurait été anormal devant Dieu, même si cela avait été applaudi par les hommes.

                              Quelle était la preuve que la Samarie avait reçu le baptême dans le Saint-Esprit?

Premièrement, disons qu’il devait leur manquer quelque chose, avant que les apôtres ne leur imposent les mains. Il leur manquait quelque chose de tellement évident que les apôtres pouvaient dire avec certitude que les Samaritains

n’avaient pas encore été baptisés dans le Saint-Esprit.

Deuxièmement, il a dû se passer quelque chose de bien visible, de suffisamment visible, pour qu’un incroyant comme Simon le magicien puisse voir que le baptême dans le Saint- Esprit était reçu par l’imposition des mains des apôtres (Actes 8:20-23). La Bible dit:

«

Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres…»

Nous devons nous demander: «Qu’a-t-il vu?» Il n’a pas vu ce qui s’est passé dans leur être intérieur. Il n’a dû voir que les signes extérieurs.

Quels étaient ces signes? La Bible ne prend pas la peine de le dire, parce qu’il est évident que ce furent les mêmes signes que ceux que les apôtres eux-mêmes avaient manifestés le jour de la Pentecôte, lorsqu’ils «

se mirent à parler en langues, selon que le Saint-Esprit leur donnait de s’exprimer

                                             Corneille et sa maison (Actes 10:34-38)

Pierre était encore en train de prêcher un long sermon lorsque le Seigneur transforma les cœurs de ceux qui l’écoutaient. Sans plus attendre,

«

le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était répandu sur les païens, car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu. Alors Pierre dit: Peut-on refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint- Esprit aussi bien que nous? Et il ordonna qu’ils fussent baptisés au nom du Seigneur» (Actes 10:44-48).

Le fait de parler en langues et de glorifier Dieu était, pour Pierre et les Juifs présents avec lui, la preuve que ces gens

avaient reçu le baptême dans le Saint-Esprit. Il dit qu’ils avaient reçu le Saint-Esprit aussi bien qu’eux. C’est dire qu’ils ont reçu le Saint-Esprit de la même façon que les apôtres L’avaient reçu.

Plus tard, en expliquant pourquoi il avait baptisé des païens, Pierre dit:

«

Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux comme sur nous au commencement. Et je me souvins de cette parole du Seigneur: Jean a baptisé d’eau, mais vous serez baptisés dans le Saint-Esprit. Or, puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, pouvais-je, moi, m’opposer à Dieu?» (Actes 11:15-

17).

Les apôtres s’attendaient à ce que tous ceux qui étaient baptisés dans le Saint-Esprit le soient de la même manière

qu’eux, c’est-à-dire avec des langues qui glorifient Dieu. Ces langues en étaient l’indispensable manifestation. C’est ainsi qu’ils avaient reçu le Saint-Esprit, et c’est ainsi que Corneille et sa maison L’avaient aussi reçu. Tous ceux qui reçoivent ce même baptême devront le recevoir de la même manière. Il n’y a pas d’autre manière de le recevoir.

                                                                Les Ephésiens (Actes 19:1-7)

Ces hommes avaient cru, et ils étaient baptisés. Pour beaucoup d’évangélistes et de pasteurs modernes, la principale tâche aurait été terminée, et ils s’en seraient allés tout joyeux. Cependant, Paul ne pouvait pas s’en contenter. Lorsque ces hommes eurent cru et furent rebaptisés, Paul voulut aller plus loin avec eux, pour qu’ils reçoivent le baptême dans le Saint-Esprit. Il leur imposa les mains,

«

le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient» (Actes 19:6).

Que se serait-il passé si Paul n’était pas allé plus loin et ne leur avait pas imposé les mains pour qu’ils reçoivent le baptême dans le Saint-Esprit? Eh bien, ces hommes auraient continué à vivre comme des chrétiens anormaux. La question que Paul leur avait posée au commencement:  «

Avez-vous reçu le Saint-Esprit quand vous avez cru?» aurait toujours reçu cette triste réponse:

«

Nous n’avons pas même entendu dire qu’il y ait un Saint- Esprit» (Actes 19:2).

Cher frère ,sœur , peut-être as-tu entendu dire que le Saint- Esprit existe, mais as-tu reçu le baptême dans le Saint-Esprit? Quand as-tu reçu le Seigneur Jésus comme ton Seigneur et Sauveur? Quand as-tu été baptisé d’eau après avoir cru? Quand as-tu reçu l’imposition des mains pour être baptisé dans le Saint- Esprit? Le Saint-Esprit est-Il descendu sur toi? As-tu parlé en langues et prophétisé? Si ces choses ne se sont pas passées dans ta vie, alors ton expérience spirituelle est déficiente. Tu n’as pas encore atteint la norme spirituelle que tu aurais dû atteindre.

                                                                            Aujourd’hui

Aujourd’hui, les hommes ont toujours besoin d’être baptisés dans le Saint-Esprit. Ils doivent l’être comme ils l’ont été au commencement.

Que doit-on faire pour pouvoir prétendre recevoir le baptême dans le Saint-Esprit? classons les qualifications

nécessaires en deux groupes, bien qu’il n’y ait en réalité qu’une seule condition. Le second critère est englobé dans le premier. Il y a ce que nous pourrions appeler les conditions fondamentales, et les conditions supplémentaires.

                                                Les conditions fondamentales sont les suivantes:

1. La repentance.

2. Le baptême d’eau par immersion.

Lorsqu’on a rempli ces deux conditions, il faut ensuite remplir les conditions suivantes, si l’on n’a pas compris qu’elles  sont englobées dans les conditions fondamentales:

1. Nous devons placer Christ sur le trône de notre vie.

2. Nous devons avoir soif du Seigneur et de Son Saint- Esprit.

3. Nous devons venir à Celui qui baptise de l’Esprit.

4. Nous devons Lui demander de nous baptiser dans le Saint-Esprit et, s’il le faut, continuer à le Lui demander,  jusqu’à ce que nous l’ayons reçu.

                                         Nous devons placer Christ sur le trône de notre vie

Lorsque Jésus fut élevé, Il S’assit sur le trône, à la droite de Dieu le Père. Dans cette position d’élévation, Il reçut du Père le Saint-Esprit, qu’Il répandit sur les premiers disciples, lors de la première Pentecôte (Actes 2:31-32). Celle-ci constitue le modèle de toutes les pentecôtes qui ont suivi. Il nous faut d’abord élever et introniser Christ, comme Monarque absolu et définitif de toute notre vie. Christ doit devenir le Maître de tous les aspects de notre vie, sans aucune exception. A partir de cette position, le Seigneur recevra du Père le Saint-Esprit, et Le répandra sur un

coeur préparé. Ne pas être consacré, même dans la moindre partie de notre vie, et nous attendre à une pentecôte personnelle, c’est de la folie. Dieu ne remplira pas un vase qui n’est pas consacré, Il n’en a que faire.

                                         Nous devons avoir soif du Seigneur et de Son Esprit

Beaucoup de ceux qui vont loin avec le Seigneur sont ceux qui ont soif de Lui. Ils brûlent littéralement de désir pour le Seigneur. Le Psalmiste dit:

«

O Dieu! Tu es mon Dieu, je te cherche; mon âme a soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau» (Psaume 63:1).

Le Seigneur Jésus a dit: «

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive» (Jean 7:37).

Personne ne doit réellement s’attendre à être baptisé dans le Saint-Esprit, s’il n’a pas une telle soif du Seigneur. Car il est rare de rester insatisfait, si l’on a vraiment soif de Lui.

     Nous devons Lui demander le baptême de l’Esprit et, s’il le faut, continuer à le Lui demander

Les premiers disciples ont attendu pendant dix jours. Ces journées leur permirent de se préparer. Chacun doit attendre un certain temps. Cette attente peut durer dix ans, dix mois, dix

jours, dix heures, dix minutes ou dix secondes. La durée dépend de chaque individu. Jésus, qui est Celui qui baptise, n’attend que le temps nécessaire pour que chacun se prépare. Plus nous nous préparerons vite, et plus vite aura lieu notre baptême dans le Saint-Esprit. Il revient à chaque chrétien de décider du temps qu’il lui faudra pour être baptisé dans le Saint-Esprit. Dans le célèbre discours de Jésus sur la prière (Luc 11:1-13), après avoir enseigné sur la nécessité de la persévérance, pour ceux qui veulent prévaloir avec Dieu dans la prière, Jésus termine en

disant:

«

Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père Céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent» (Luc 11:13).

Selon l’esprit du texte, nous pouvons comprendre ce verset de la façon suivante:

«

A combien plus forte raison le Père Céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent, et qui continuent à le lui demander

Demander et continuer à demander ne signifie pas que Dieu ne veut pas donner. Cela prouve que nous sommes sérieux dans ce que nous recherchons. Souvent Dieu veut vérifier si nous sommes sérieux avec Lui, et si nous sommes prêts à insister dans notre demande. Après tout, le don du Saint-Esprit est le plus grand don que Dieu puisse faire, après le don de Son Fils Unique, le Seigneur Jésus. Serait-il anormal qu’Il examine d’abord sérieusement la profondeur du désir de ceux qui attendent de Lui un tel don? Si nous demandons et que nous ne

recevons pas immédiatement, nous devons donc nous examiner pour voir s’il n’y a en nous aucun péché qui bloque le processus.

C’est seulement lorsque le Seigneur, après notre sérieux examen de conscience, a attesté qu’il n’y a aucun blocage, que nous pouvons continuer à prier. Lorsqu’il n’y a rien entre Dieu et nous, nous pouvons alors entrer dans la prière et le jeûne, pour détruire le blocage provoqué par les esprits. Nous pouvons alors recevoir le Saint-Esprit, avec toutes Ses manifestations sur le plan humain.

Quelqu’un pourrait demander: «Quels sont les péchés qui  peuvent constituer un blocage pour mon baptême dans le Saint- Esprit?»

Voici quelques réponses mais il faut savoir que le Saint-Esprit  révélera  toujours le véritable état de notre coeur.

1. Un coeur froid envers Dieu.

2. Un manque de zèle et d’ambition spirituelle.

3. Une vie de prière insuffisante.

4. Un manque de désir de lire la Parole de Dieu régulièrement.

5. La peur de l’opinion publique.

6. Un esprit de compromission.

7. Le refus de donner suffisamment pour l’oeuvre de l’Evangile.

8. L’orgueil.

9. Le désir de se mettre en avant.

10. L’amour de soi.

11. La glorification de soi.

12. L’élévation de soi.

13. Le mensonge.

14. L’esprit d’exagération.

15. La colère.

16. Un esprit de dispute.

17. Un esprit d’insoumission.

18. Un coeur jaloux.

19. Un esprit vaniteux.

20. Le manque de pardon.

21. Le refus de restituer une chose quelconque.

22. La paresse.

23. L’amour du confort.

24. L’amour de l’argent.

25. L’amour du monde.

26. Un esprit de critique.

27. Le fait de lier amitié avec le monde.

28. Un esprit de bavardage.

29. La gloutonnerie.

30. Le refus de jeûner et de prier.

31. Le refus d’arrêter de pratiquer tout péché conscient.

32. Le refus continuel de répondre aux dures exigences de la croix.

33. L’immoralité sexuelle en pensées, en paroles ou en actes.

34. Des relations spirituelles impures, telles que:

– la sorcellerie,

– le recours aux talismans,

– la lecture des horoscopes,

– la consultation des guérisseurs ou de ceux qui disent la bonne aventure, etc…

Si l’un ou plusieurs de ces péchés se trouvent dans ta vie, élimine-les radicalement, car ils empêcheront Dieu de te donner ce qu’Il a de meilleur pour toi.

Finalement, il faut le savoir que chacun doit parvenir au bout de lui-même. Nous devons avoir l’énergie du désespoir.

On raconte l’histoire d’un homme et d’un prédicateur, lors d’une convention. L’orateur avait parlé du baptême dans le Saint- Esprit. Après le message, l’homme désira avoir un entretien avec le prédicateur, et ils sortirent pour faire un tour. Très vite, l’homme dit: «Je veux être baptisé dans le Saint-Esprit.» Aussi, le prédicateur commença à lui parler du Saint-Esprit, tout en continuant à marcher. Puis l’homme répéta: «Je veux être baptisé dans le Saint-Esprit.» Le prédicateur continua à lui parler des merveilles que Dieu accomplit dans la vie de ceux qui sont

baptisés dans le Saint-Esprit. L’homme répéta sa demande. Cette fois, le prédicateur se mit à lui parler de la puissance que donne le baptême dans le Saint-Esprit, pour gagner des âmes dans le Royaume de Dieu.

Arrivés à un certain endroit, ils s’arrêtèrent, et l’homme dit au prédicateur: «Je suis à bout… Je ne bougerai plus d’ici, tant que je ne serai pas baptisé dans le Saint-Esprit. Il faut que je sois baptisé dans le Saint-Esprit, ici et maintenant!» Le prédicateur cessa alors de parler. L’homme s’agenouilla. Le prédicateur s’agenouilla à côté de lui, et, ensemble, ils demandèrent à Jésus de baptiser cet homme dans Son Esprit. En quelques secondes, cet homme reçut sa pentecôte personnelle.

Frères, sœurs sommes nous  parvenu au point où nous sommes décidé à cesser de prêcher ou de chercher toute autre chose spirituelle ou matérielle, tant que nous ne serons pas baptisé dans le Saint-Esprit? Sommes-nous arrivé au bout de nous-mêmes? Si nous pouvons continuer à vivre sans ce baptême, alors nous ne sommes pas spirituellement

prêt à le recevoir.

                                                Comment était reçu le Saint-Esprit?

Dans le Nouveau Testament, le Saint-Esprit était reçu de nombreuses façons. Le jour de la Pentecôte, Il descendit sur les disciples en prière (Actes 2). Dans la maison de Corneille, Il descendit sur un auditoire qui écoutait l’Evangile (Actes 10). En Samarie (Actes 8), à Damas (Actes 9:17), et à Ephèse (Actes 19), Il descendit par l’imposition des mains. Les méthodes variaient, mais le même Saint-Esprit venait sur des cœurs qui étaient prêts et ouverts. Il peut être reçu aujourd’hui de la même manière.

                    Quelles manifestations accompagnaient le baptême dans le Saint-Esprit?

Nous parlons ici des manifestations immédiates. Dans Actes 2, la manifestation fut le parler en langues (Actes 2:4).

Dans Actes 8, la manifestation fut évidente, mais elle n’est pas décrite. Dans Actes 9, la manifestation n’est pas mentionnée, mais la personne concernée dit elle-même qu’elle parle en langues plus que tous les autres Corinthiens (1 Cor. 14:13). Dans Actes 10, ce fut le parler en langues. Dans Actes 19, ce fut le parler en langues et la prophétie.

Nous pouvons affirmer, sans crainte de nous tromper, que, lors de chaque baptême normal dans le Saint-Esprit, la personne baptisée manifestera quelque chose d’inhabituel, souvent le parler en d’autres langues. Cependant, le baptême dans le Saint- Esprit ne doit pas être identifié à ces manifestations inhabituelles ni au parler en langues. Il va bien au-delà de ces manifestations. C’est la puissance de Dieu, répandue avec abondance sur un enfant de Dieu obéissant (Actes 5:32).

Le Seigneur Jésus a voulu que tous ceux qui croient en Lui parlent en langues. Il a dit: «Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru:

1. En mon nom, ils chasseront les démons.

2. Ils parleront de nouvelles langues.

3. Ils saisiront des serpents.

4. S’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal.

5. Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris.

Jésus a prévu que ces cinq signes accompagneront ceux qui croiront. Il voulait dire que tous les chrétiens devront chasser les démons, parler de nouvelles langues, etc… Tel était le désir de Jésus. Le fait que l’homme n’ait pas réussi à recevoir ces choses comme des expériences normales ne change pas la volonté de Christ à l’égard de ceux qui croient. Si on se  limite au sujet dont il est question,  répétons nous  que le Seigneur Jésus a dit que le signe du parler en d’autres langues suivrait ceux qui auront cru.  n’est-ce pas? Est-ce que ce signe nous accompagne? l’unique Jésus ne veut pas qu’il y ait une seule exception. entrons dans la norme spirituelle.

Soyons baptisé dans le Saint-Esprit, et  nous recevrons cette manifestion , et bien d’autres! D’autres manifestations peuvent précéder le parler en langues, mais le parler en langues se manifestera tôt ou tard, pendant notre marche avec le Seigneur.

                                                                     Le parler en langues

La Bible nous parle de nombreuses manifestations du Saint-Esprit. Lisez par exemple 1 Cor. 12:1-11 et 27-31, Ephésiens 4:7-16 et Romains 12:3-8.

Il est évident que beaucoup de ces dons se manifestaient dans l’Ancien Testament et dans la vie des disciples avant la Pentecôte. L’un des dons qui est le plus étroitement associé à ce qui se produisit le jour de la Pentecôte

est le parler en langues. Avant la Pentecôte, il y eut des prophéties, des guérisons, des miracles, etc… La Pentecôte est venue avec le parler en langues et l’interprétation des langues. C’est avec raison que l’on appelle le don des langues le don spécialement associé à la Pentecôte.

Pourquoi ce don fut-il accordé? Tout d’abord pour servir Dieu. La Bible dit:

«

Celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c’est en

esprit qu’il dit des mystères

» (1 Cor. 14:2).

L’utilisation essentielle de ce don est pour Dieu. Ne devrions-nous pas désirer ardemment un don qui nous permet de dire à Dieu des mystères en esprit? La réponse à cette question est évidemment oui!

Deuxièmement, le parler en langues fut donné pour notre propre bénéfice. La Bible dit:

«

Celui qui parle en langues s’édifie lui-même » (1 Cor. 14:4).

Ce n’est qu’en troisième lieu que les langues, associées à l’interprétation, rendent un ministère au Corps de Christ (1 Cor. 14:26-28).

: «Ne devrions- nous pas désirer ardemment un don qui doit nous édifier, de sorte qu’une fois édifiés, nous puissions édifier les autres?»

Là encore, la réponse est évidemment oui! Il faut tout de suite souligner que les langues doivent surtout être utilisées en privé.  insistons sur le fait que nous  possédons ce don, et que nous devons nous en servir. ( attention,  nous l’avons reçu , seul notre avancé par la marche par l’esprit , donc dans notre avancé , ce don se manifestera , ayons le discernement du plan que le seigneur à pour chacun de nous , il prépare certain, envois d’autre ….. il se manifestera pour la gloire de dieu , c’est pas une manifestation pour le grand publics , comme un spectacle ou autre ….. comprenons le bien.) La prière par l’esprit (il s’agit de l’esprit humain) est en fait la prière en langues. L’apôtre Paul a dit:

«

Car si je prie en  langues, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile» (1 Cor. 14:14-19).

Chaque chrétien peut prier par l’Esprit: «

Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications» (Ephésiens 6:18).

Notez que l’Esprit mentionné ici est le Saint- Esprit, avec un «E» majuscule, alors que le parler en langues par l’esprit s’écrit avec un «e» minuscule, parce qu’il s’agit de l’esprit humain, saisi et utilisé par le Saint-Esprit. La prière faite avec l’intelligence, inspirée et contrôlée par le Saint-Esprit, fait partie de la prière par l’Esprit. La prière en langues fait aussi partie de la prière par l’Esprit. Mais, à cause de sa particularité, elle est appelée la «prière par l’esprit.»

Tous les chrétiens, jusqu’à un certain niveau, peuvent prier par l’Esprit, mais seuls ceux qui sont baptisés dans le Saint-Esprit et qui parlent en langues peuvent entrer dans cette dimension particulière de la prière par l’esprit.

Le Saint-Esprit de Dieu traite directement avec l’esprit humain. La prière en langues est celle qui est reçue directement dans l’esprit humain. C’est souvent une prière inconnue de l’intelligence humaine, mais offerte à Dieu par celui qui prie en langues. L’apôtre Paul a dit: «

Que faire donc? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence» (1 Cor. 14:15).

Si Paul avait besoin de faire les deux, ne voyons nous pas qu’en nous privant du baptême dans le Saint-Esprit et, par conséquent, en ne priant et en ne chantant qu’avec notre intelligence, nous nous contentons de quelque chose d’inférieur à ce que Dieu a de meilleur en réserve pour nous ? Ne voyons-nous pas que notre prière est en-dessous de la normale, même si nous prions bien avec notre intelligence? Ne voyons-pas  qu’en étant incapable de parler en d’autres langues, nous ne pouvons pas dire à Dieu des mystères en esprit? Voulons-nous  rester dans

cette condition?

                                                                             Le but de la Pentecôte

Quelle que soit la valeur du parler en langues, ne pensons pas que le baptême dans le Saint-Esprit ait pour but de produire des gens qui parlent en langues. Le baptême dans le Saint-Esprit a pour but de revêtir de puissance celui qui le reçoit, pour rendre un témoignage radical en faveur du Seigneur Jésus. Ceux qui étaient baptisés dans le Saint-Esprit devaient recevoir une puissance, pour être des témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1:8). Finalement, pour savoir si quelqu’un a été effectivement baptisé dans

le Saint-Esprit, il nous faut considérer son engagement à gagner des âmes pour le Royaume et à s’occuper d’elles. Si l’on rencontre un chrétien qui vit dans l’insouciance, sans se préoccuper des âmes perdues ni du Seigneur, mais qui se vante d’être baptisé dans le Saint-Esprit, il faut lui demander: «As-tu reçu le même Saint-Esprit que les premiers disciples?»

Le baptême dans le Saint-Esprit a aussi pour but de produire en nous un amour intense pour le Seigneur Jésus. Si quelqu’un n’a pas le désir croissant de connaître Jésus, de Lui obéir et de prier le Seigneur en Son nom, quelque chose doit être déréglé dans son expérience spirituelle.

                                 Le baptême dans le Saint-Esprit et la maturité chrétienne

Lorsque nous sommes baptisés dans le Saint-Esprit, nous ne devenons pas automatiquement mûrs. Comme nous l’avons clairement vu, c’est une expérience par laquelle il nous faut passer dès le début de notre vie chrétienne. Il est donc normal de rencontrer des chrétiens qui sont baptisés dans le Saint-Esprit, mais qui sont encore jeunes dans la foi. Le but du baptême dans le Saint-Esprit est d’aider les chrétiens à persévérer jusqu’à la maturité spirituelle. Si, après avoir été baptisé dans le Saint- Esprit, nous persévérons dans une vie de consécration et de soumission absolues, nous progresserons dans la voie de la croix, et nous atteindrons la maturité et la perfection, à la fois

dans le caractère et dans le service. Si, en revanche, nous sombrons dans la désobéissance, en suivant les désirs de la chair, et si nous abandonnons la voie de l’obéissance, nous conserverons le don des langues comme un simple bruit, et nous ne serons qu’un vase vide et bruyant. Il y a de la puissance dans le Saint-Esprit. Mais il y a aussi de la puissance dans une vie consacrée, dans la croix, dans la Parole de Dieu, et dans la prière. Le but de Dieu est que le

disciple puisse utiliser toutes ces sources de puissance spirituelle pour mener une vie chrétienne efficace. Si nous sommes baptisés dans le Saint-Esprit, mais que nous négligeons l’une de ces sources de puissance spirituelle, notre efficacité sera grandement limitée. En revanche, il y a des chrétiens qui n’ont jamais reçu le baptême dans le Saint-Esprit, mais qui ont cependant largement exploité l’une ou plusieurs de ces sources de puissance. Ceux-là

ont accompli de grandes choses pour Dieu.

Que devons-nous donc faire? Nous devons tout d’abord recevoir l’indispensable baptême dans le Saint-Esprit. Sinon, notre ministère d’évangélisation ne serait pas mandaté par Dieu. Le Seigneur n’envoie pas ceux qui n’ont pas été baptisés dans le Saint-Esprit par Christ. Jésus a dit aux premiers disciples:

«

Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Vous êtes témoins de ces choses. Et voici, j’enverrai sur vous ce que mon Père a promis; mais vous, restez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut» (Luc 24:48-49).

«

Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins...» (Actes 1:8).

Ainsi, nous devons persévérer dans la voie d’une consécration totale au Seigneur Jésus, dans l’obéissance, la

prière, et la Parole. Si nous pratiquons tout cela, nous ne manquerons jamais de puissance.

                                                                              En conclusion

Le Saint-Esprit habite en tous les chrétiens dès le moment de leur conversion, dans le but de produire en eux le caractère de Christ. Quand le Saint-Esprit descend sur nous, qu’Il est répandu sur nous et reçu d’une manière spéciale, il s’agit alors de ce qu’on appelle le baptême dans le Saint-Esprit, dont le but est de communiquer la puissance de Jésus-Christ pour le service spirituel.

Les chrétiens qui réalisent leur besoin de recevoir le baptême dans le Saint-Esprit doivent remplir les conditions posées par Dieu (Jean 7:37-39; Actes 2:38; Luc 24:46-48; Luc 11:13).

Lorsque le baptême dans le Saint-Esprit est accompagné d’une soumission inconditionnelle tout au long de la vie, dans une obéissance totale, dans la prière et la Parole, cela produit des chrétiens qui satisferont le coeur de Dieu.

Le Seigneur est prêt à nous baptiser dans le Saint-Esprit maintenant même, si nous acceptons de remplir Ses conditions.

       Conseils pratiques pour ceux qui veulent recevoir le baptême dans le Saint-Esprit

1. Assure-toi que ta conversion est authentique, et que tu es un véritable enfant de Dieu. Lis Jean 1:12.

2. Confesse tous les péchés de ta vie, tous sans exception. Dieu ne te remplira pas du Saint-Esprit, si tu continues à garder le péché dans ton coeur.

3. Abandonne tous les péchés et les penchants impurs que tu as confessés. Si tu confesses des péchés, mais que tu n’es pas prêt à les abandonner, tu ne fais que t’amuser avec Dieu. Romps toutes les relations impures dans lesquelles tu es engagé et, s’il le faut, restitue ce que tu as injustement acquis.

4. Obéis à Dieu dans tous les domaines dont parle la Bible. Le Seigneur donne le Saint-Esprit à ceux qui Lui obéissent.

«

Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint- Esprit, que Dieu a donné à ceux qui Lui obéissent» (Actes 5:32).

Par exemple, si tu t’es repenti et que tu ne t’es pas fait baptiser d’eau après ta repentance, tu vis dans la désobéissance. La Bible dit: «

Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus; et vous recevrez le don du Saint-Esprit» (Actes 2:38). Ceci n’est pas le seul sujet d’obéissance. Tu dois obéir à toute la vérité que tu connais.

5. Si tu peux trouver une personne qui possède les véritables qualifications spirituelles, demande-lui de t’imposer les mains pour que le Saint-Esprit descende sur toi. Si tu ne peux pas trouver une telle personne, retire-toi dans la solitude, prie, et demande au Seigneur de te baptiser dans le Saint-Esprit.

Normalement, le baptême dans le Saint-Esprit est l’un des ministères de l’Eglise locale. C’est elle qui a la responsabilité de gagner des âmes à Christ, de les enseigner, de les baptiser d’eau, et de prier pour qu’elles soient baptisées dans le Saint-Esprit.

Maintenant, pourquoi attendre? Lève-toi, sois baptisé d’eau, reçois le baptême dans le Saint-Esprit par la foi, et les

signes suivront. La Bible dit:

«

Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Matthieu 11:24).

«

Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il

nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandons, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée

» (1 Jean 5:14-15).

«

Or, la foi est une assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles que l’on ne voit pas» (Hébreux 11:1).

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