LA CROIX DANS LA VIE DU CHRETIEN


 Ces messages  furent les derniers d’une série de messages donnés au peuple de Dieu du Cameroun, et destinés

à la formation des responsables. Lors de la préparation de ces messages, j’ai senti que j’avais la responsabilité, devant le Seigneur et devant Son peuple, de dire tout ce que j’avais sur le coeur, au cas où il ne serait pas possible à mes auditeurs de m’entendre dans le futur. Je pensais qu’il me fallait donner mon dernier mot à l’Eglise. Le voici. J’ai la certitude que la Croix est au centre de la vie et du ministère du croyant. Ma prière, aussi bien pour moi-même que pour le Corps de Christ, est que chacun de nous puisse connaître la Croix

de manière expérimentale, et qu’alors le Saint-Esprit puisse œuvrer librement dans notre vie, pour la gloire du Seigneur. Puisse le Seigneur utiliser ces messages pour l’enrichissement de plusieurs dans Son Eglise.

                                                               Chapitre 1

                                    LA CROIX ET LA TRILOGIE SATANIQUE

Dieu a une seule réponse pour tout ce que le diable fait pour faire échec à Ses plans. Il n’a qu’une seule

réponse à donner au diable, à sa trilogie et à toutes ses manifestations. Cette unique réponse, c’est la croix

du Seigneur Jésus. En dehors de la croix, Dieu n’a pas de réponse pour le diable.

                                                                      LA CROIX ET LE DIABLE

                  LE BUT ORIGINEL DE DIEU ET LA TRAGIQUE TRAHISON DU DIABLE

A l’origine, Dieu avait un but pour l’homme. Ce but était que l’homme, dans une communion vitale avec Lui, puisse avoir la domination sur toute Sa création. L’homme a été créé pour dominer. La Bible dit :

«

Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les

oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, Il le créa à l’image de Dieu, Il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et assujettissez-la ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre

» (Genèse 1 : 26-28).

Dans la pensée de Dieu, l’homme a été créé pour dominer. C’était là l’intention originelle de Dieu en créant l’homme. La domination de l’homme devait être totale :

– sur les poissons de la mer,

– sur les oiseaux du ciel,

– sur le bétail,

– sur toute la terre,

– sur tout animal qui se meut sur la terre.

L’homme a été créé pour dominer sur toute la terre et sur tout ce qui s’y trouve. La domination de l’homme devait être totale. Dieu s’était engagé à accomplir ce but. Il s’était engagé à aider l’homme pour lui permettre d’avoir une domination totale sur tout le reste de la création. Malheureusement, le péché s’est introduit.

Le diable tenta l’homme et ce dernier se rebella, céda la domination au diable et devint dominé au lieu d’être dominateur. Ceci eut des conséquences dont les répercussions furent profondes. Au lieu de dominer, l’homme devint au contraire celui qui est dominé. Le diable fut alors élevé à la position de prince de ce monde.

Quand Adam pécha, il accomplit un acte tragique, aux conséquences graves et durables :

– Tout d’abord, il céda sa position de seigneur de la terre.

– Deuxièmement, il intronisa le diable en tant que nouveau dieu et seigneur de la terre.

La transaction était si complète et si réelle que Dieu a dû reconnaître le diable comme étant le dieu de ce monde et les royaumes de ce monde comme lui appartenant. Décrivant la tentation de Jésus dans le désert, la Bible dit :

«

Le diable l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, et lui dit : Je te donnerai

toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi

» (Luc 4 : 5-7).

Le diable dit que les royaumes de ce monde et leur gloire étaient à lui. Ils étaient tellement à lui qu’il avait la pleine liberté de les donner à qui il voulait. Il dit que ces royaumes lui avaient été donnés. Effectivement, ils lui avaient été donnés par Adam. Il fut un temps ou le diable n’avait rien. Adam conclut donc un marché avec lui et

lui donna tout, en échange du droit de manger le fruit interdit. Jésus a parlé du diable en le nommant : « le prince de ce monde ».

L’apôtre Paul l’appela le « dieu de ce monde ». A partir de la chute, le diable fut établi comme le dieu de ce monde et commença à régner. Il entreprit de consolider son règne et de faire prévaloir son autorité. Il établit une trilogie qui devait accomplir son but, défendre son royaume et assurer la continuité de son règne.

Cette trilogie fut établie pour s’opposer à la trinité de Dieu :

– Le diable devait s’opposer au Seigneur Jésus.

– Le monde devait s’opposer au Père.

– La chair devait s’opposer au Saint-Esprit.

Quand Adam pécha et plaça la terre, et tout ce qui s’y trouve, sous l’autorité de Satan, il semblait que tout était définitivement perdu. Dieu maudit le sol, abandonna Adam à sa nature de poussière, le chassa hors du jardin d’Eden et mit une barrière sur le chemin du retour. Il regretta même d’avoir créé l’homme.

Cependant, Dieu n’abandonna pas Son but initial qui était que l’homme puisse dominer. Il entreprit donc l’accomplissement de Son but originel. Mais il y avait un problème. Les royaumes de la terre avaient été cédés à Satan. Pour que Dieu puisse avoir un droit légal sur eux, il fallait qu’il y ait un grand conflit, que le diable soit

vaincu, et que les royaumes soient repris de Satan vaincu. Ce n’était pas là une tâche facile. Dieu avait besoin de quelqu’un pour entreprendre ce combat, pour vaincre le diable et pour ramener les royaumes sous l’autorité de Dieu. Il devint nécessaire de désigner quelqu’un qui combattrait le diable. Il devint nécessaire de désigner le lieu où se livrerait la grande et unique bataille, de laquelle dépendraient toutes choses.

Dieu désigna Jésus-Christ, Son Fils unique comme étant celui qui devait combattre le diable.

Dieu désigna un endroit appelé Golgotha et une bataille appelée la Croix, bataille dont tout le reste dépendrait.

                                                 LA BATAILLE LIVREE SUR LA CROIX

Pour voir le combat qui s’est livré sur la Croix dans une juste perspective, il est important de savoir comment le diable s’est élevé lui-même comme rival et ennemi de Dieu. Ceci est important, car Celui qui allait le défier, le détrôner et lui reprendre les royaumes de la terre, devait agir d’une manière totalement opposée à celle par

laquelle le diable avait séduit le monde.

                                      La voie choisie par le diable pour usurper l’autorité

La voie choisie par le diable pour usurper l’autorité est passée par :

– l’orgueil,

– la volonté propre,

– le mensonge.

La Bible dit de lui : «

Tu mettais le sceau à la perfection, tu étais plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe, de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or ; tes tambourins et

tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Tu étais un chérubin protecteur, aux ailes déployées ; je t’avais placé et tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres étincelantes. Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à celui où l’iniquité a été trouvée chez toi. Par la grandeur de ton commerce, tu as été rempli de violence, et tu as péché ; je te précipite de la montagne de Dieu, et je te fais disparaître, chérubin protecteur, du milieu des pierres étincelantes. Ton coeur s’est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat

» (Ezéchiel 28 : 12-17).

«

Te voilà tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur des nations ! Tu disais en ton coeur : Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; Je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ; je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de la fosse » (Esaïe 14 : 12-15).

Nous voyons, dans les passages ci-dessus, que le diable s’est établi lui-même par l’orgueil, l’arrogance, l’exaltation de lui-même, et le désir d’être vu. Par la Bible, nous voyons que tout son caractère était plein de lui même

Le diable dit :

– Je monterai…

– J’élèverai…

– Je serai…

Dieu dit :

– Ton coeur s’est élevé à cause de ta beauté.

– Tu as corrompu ta sagesse par ton éclat.

Il était plein de lui-même. Il voulait la gloire pour lui-même. Son orgueil venait de sa beauté. Il oubliait que tout ce qu’il était lui avait été accordé par Quelqu’un d’autre. Le diable a également établi son royaume par la tromperie, la fausseté, les demi-vérités. La Bible dit qu’il est le père du mensonge. Il est le trompeur.

Il était désireux d’accomplir sa propre volonté. Il voulait être indépendant vis à vis de Dieu. Il voulait l’autonomie. Il voulait établir son propre trône. Il n’était pas prêt à se soumettre à la volonté de Dieu.

Il n’était pas prêt à travailler pour la gloire d’un Autre. Ainsi, par l’orgueil, la volonté propre et le mensonge, il a établi son trône.

                            La voie choisie par Jésus pour monter légalement sur le trône

Pour que Jésus remporte la victoire et reprenne pour Dieu ce que le diable avait usurpé, alors Il devait manifester :

– Une humilité à la mesure de l’orgueil manifesté par le diable, et même au-delà.

– Un engagement à faire la volonté de Dieu, à la mesure de l’engagement du diable à faire sa propre volonté, et même au-delà.

– La vérité, à la mesure du mensonge dont avait fait preuve le diable. Parlant du Seigneur Jésus et de Son humilité, l’apôtre Paul disait :

«

Lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et après s’être trouvé dans la situation d’un homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2 : 6-8).

– Jésus était pleinement Dieu et avait pleinement le droit de ne pas quitter cette position.

– Il a abandonné Son droit d’être Dieu.

– Il S’est dépouillé Lui-même de tous Ses attributs divins. Il a mis totalement de côté tous Ses droits et privilèges. Il S’est vidé Lui-même de tout. Il n’a rien retenu. Il S’est dépouillé Lui-même.

– Il a pris la condition d’un esclave.

– Il a obéi totalement à toutes les exigences de la volonté de Dieu, obéissant même jusqu’à la mort, mis au rang d’un infâme criminel.

Par tout cela, Il a terrassé le diable. En outre, tout au long de Sa vie et de Son ministère, Il n’a jamais

recherché la popularité, mais au contraire la volonté de Dieu. Il n’a jamais exercé Sa volonté indépendamment de la volonté de Dieu. Il a dit :

«

Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son oeuvre » (Jean 4 : 34).

«

Je ne puis rien faire de moi-même : selon ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé« (Jean 5 : 30).

«

En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement » (Jean 5 : 19).

Son engagement à faire la volonté du Père ne dépendait pas du fait qu’elle était facile ou difficile, du fait qu’elle conduisait à l’approbation ou au rejet. Il S’abandonna à cette volonté. Dans la nuit où Il fut trahi, alors que Pierre essayait de combattre pour Lui, Il dit à Pierre :

«

Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirais-je pas la coupe que le Père m’a donné à boire ? » (Jean 18 : 11),

et dans l’agonie de Gethsémané, Il pria : «

Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 : 42).

par cet engagement total à accomplir toute la volonté de Dieu, Il a terrassé le diable. Non seulement le Seigneur Jésus n’a jamais menti, mais Il est la Vérité elle-même. Il disait la vérité. Il vivait la vérité. Aucun mensonge ne fut trouvé en Lui. Aucune fraude ne fut jamais trouvée en Lui. Il ne trompa personne. Il ne donna à personne une fausse impression. Il amenait les gens face à la vérité pure. Il ne retenait pas une partie de la vérité, afin que de plus grandes foules Le suivent. Il avertissait au contraire les foules de ce que cela leur coûterait si elles devaient Le suivre. Ainsi, parce qu’Il était la Vérité, qu’Il vivait la vérité et qu’Il disait la vérité, Il a livré en spectacle le séducteur, en révélant ce qu’il était, et Il a triomphé de lui.

Même avant que Jésus ne soit finalement confronté à la croix elle même, Il avait déjà accompli ici-bas de nombreux actes qui étaient complètement à l’opposé de ce que le diable avait fait. Le Père l’approuva au moins à deux occasions :

– lors de Son baptême dans le Jourdain, le Père était si émerveillé par l’obéissance du Fils qu’Il prononça ces paroles : «

Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3 : 17),

– et lors de la transfiguration, le Père dit : «

Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection : écoutez-le ! » (Matthieu 17 : 5).

Jésus est allé jusqu’à la croix. Il S’est Lui-même chargé de Sa croix jusqu’à l’endroit où, en soumission à la volonté de Dieu, Il S’est laissé crucifier, devenant ainsi obéissant jusqu’à la mort sur une croix.

Pendant qu’il était là, pendu sur la croix, le combat contre le diable atteignit son stade final. Pendant que les gens se moquaient de Lui et disaient :

«

Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve Lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu ! » (Luc 23 : 35), Il supportait tout sans se plaindre. Pendant qu’Il regardait ceux qui le crucifiaient, au lieu de demander qu’ils reçoivent leur châtiment, Il a prié pour qu’ils soient pardonnés. Alors qu’Il regardait Sa mère qui allait perdre Son Fils, au lieu de penser à Sa propre agonie, Il S’est occupé d’elle en lui demandant d’aller avec le disciple Jean. Même quand le Père

l’a abandonné, parce qu’Il portait l’iniquité de toute l’humanité, passée, présente et à venir. Il a persévéré sur le chemin de l’abandon de soi, de la soumission et de l’obéissance. Après avoir pleinement satisfait le coeur de Dieu et Lui avoir accordé la dernière parcelle d’obéissance requise, Il a pu annoncer triomphalement :

« Tout est accompli ». Après cela, l’oeuvre de Sa vie étant accomplie, il n’était plus nécessaire pour Lui de vivre, et c’est alors qu’Il dit :

«

Père, Je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23 : 46).

                                                                Tout est accompli !

Du haut de la croix, le Seigneur Jésus a dit : « Tout est accompli ! » Qu’est-ce qui était accompli ? Plusieurs choses étaient achevées, mais la principale fut le droit légal du diable sur les royaumes de ce monde et sur tout ce qui s’y trouve. Le diable avait reçu un coup fatal, une blessure mortelle. Sa puissance était brisée. Il était

vaincu. Les royaumes qui étaient sa possession pouvaient maintenant changer de mains. Ainsi, le diable, qui était l’homme fort de la maison, était lié. Sa maison a pu être pillée, et ses captifs ont pu être libérés.

Parlant de la croix et de ce qui est arrivé au diable et à son armée, la Bible dit :

«

Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude » (Hébreux 2 : 14-15).

«

Vous qui étiez morts par vos offenses et par l’incirconcision de votre chair, il vous a rendu à la vie avec lui, en nous faisant grâce pour toutes nos offenses ; il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix ; il a dépouillé les dominations et les

autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix

» (Colossiens 2 : 13-15).

– La puissance de Satan a été anéantie sur la croix.

– L’autorité de Satan a été anéantie sur la croix.

– Le royaume de Satan a reçu un coup fatal sur la croix.

– Le royaume de Satan a reçu, par la mort de Jésus, un coup qui ne lui permettra plus jamais de tenir debout.

Chacun peut expérimenter, par son union avec Jésus-Christ, la victoire sur l’Ennemi vaincu. Satan a perdu son droit légal sur :

– les hommes,

– les choses de la terre.

Jésus a lié l’homme fort de la maison (Matthieu 12 : 29). Les croyants n’ont pas besoin de craindre le diable. Ils doivent exercer leur autorité sur lui.

                                              Le diable n’a pas été annihilé

La puissance de Satan a été brisée sur la croix. Il a été précipité de sa position d’autorité sur les hommes et sur le monde. Néanmoins, il n’a pas été annihilé. Il ne sera jamais annihilé. A la fin, il sera jeté dans l’étang de feu. Pour le moment, il est en train de résister à sa chute et de tromper tous ceux qui se laissent tromper.

                                                                     LA CROIX :

Satan est détruit et terrassé, mais il résiste à sa chute totale et maintient une domination illégale sur le monde. Satan sera jeté dans le lac de feu La chute

Satan exerce légalement sa puissante domination sur le monde. Avant le Millénium Nous vivons maintenant entre le moment où Satan a été dépouillé et le jour où il sera jeté dans l’étang de feu. Que devons-nous donc

faire ? Quelle doit-être notre attitude envers ses œuvres ? Notre seule attitude doit être de détruire tout ce qui est de lui et tout ce que nous rencontrons de lui n’importe où. Nous devons être hardis. Il n’y a rien à craindre. Le diable peut paraître très important, mais il a été vaincu. Il peut paraître terrible, mais il n’a plus sa puissance. Il peut paraître comme le maître de l’univers, mais son pouvoir lui a été ôté. Les royaumes de ce monde ont

changé de mains. Ils sont passés entre les mains du Seigneur de gloire, Jésus-Christ, qui a vaincu Satan sur la croix. Puisque ces royaumes appartiennent maintenant à Jésus, tout ce que le diable fait aujourd’hui dans le monde est illégal. Il s’introduit illégalement dans la propriété de Jésus. Il doit être expulsé de tout territoire qu’il

veut posséder, car il est en fait en train de l’usurper. La croix a proclamé la fin de son royaume et de son autorité. La croix a été l’acte final. Cet acte ne sera jamais répété. Il n’y a aucune possibilité que le royaume du diable puisse jamais atteindre le but qu’il avait projeté. Avant la croix, il y avait de l’espoir pour lui, mais

après la croix, rien ne peut le sauver. Le diable agit surtout par la séduction. Il veut dissimuler la réalité

de sa défaite autant que possible et par là, tromper beaucoup d’hommes en leur faisant croire qu’il est toujours seigneur. Quand il réussit à le leur faire croire, il contrôle leur esprit et par conséquent leurs actions.

Les royaumes de ce monde sont devenus les royaumes de notre Dieu et de Son Christ. Ils appartiennent à Dieu. Ils appartiennent à Christ. Nous sommes les enfants de Dieu. Nous sommes co-héritiers avec Christ. D’une manière très réelle, les royaumes de ce monde sont devenus nos royaumes. La terre est au Seigneur, avec tout ce qui s’y trouve. La terre est aussi à nous, avec tout ce qui s’y trouve. Nous avons été ramenés à une position d’autorité plus grande que celle qu’avait Adam. Nous devons dominer le monde avec Christ et pour Christ.

Il n’y a plus de place pour la passivité. Il n’y a pas lieu de battre en retraite. Il n’y a aucun endroit sur cette terre sur lequel Satan ait un droit légal. Partout où se tient un croyant, il doit proclamer la Seigneurie de Jésus sur ce lieu. S’il travaille dans une boutique, il faut qu’il proclame le Seigneur comme Seigneur de cette boutique. Il doit déclarer : « Je m’empare de cette boutique pour le Seigneur et j’anéantis toute tentative du diable pour régner ici ». S’il est dans une salle de classe, il faut qu’il s’empare de cette classe pour le Seigneur et qu’il s’empare pour le Seigneur de tous ceux qui sont dans la classe, en s’assurant que Satan n’y a aucune part.

– S’il est dans un village, il faut qu’il prenne le village pour Christ.

– S’il est dans une ville, il faut qu’il prenne cette ville pour Christ.

– S’il est dans un pays, il faut qu’il prenne ce pays pour Christ.

Le croyant doit rester ferme pour déclarer que le royaume appartient à Christ et donc à lui aussi. Il doit garder le monde de Dieu avec une sainte jalousie. Il ne peut pas se contenter de laisser faire les choses sans intervenir. Il ne doit céder à aucune pression venant de Satan. Il ne doit rien négocier avec lui. Il n’y a eu aucune

négociation sur la croix. Il ne doit absolument pas céder. Il ne doit pas donner au diable le moindre espace vital.

Il doit être aussi impitoyable envers le diable et ses œuvres que la croix l’a été envers le Seigneur de gloire.

Il doit être avide de rechercher la gloire de Dieu, et refuser au diable de posséder quoi que ce soit, tout comme la croix a été avide de s’emparer de toute la personne de Christ, et ne L’a relâché qu’après Sa mort.

                                                            Une nouvelle attitude

Jusqu’ici notre attitude a consisté, dans une certaine mesure, à battre en retraite. Nous avons abandonné beaucoup de choses au diable et lui avons permis de continuer à agir en tant que seigneur illégal. Tout ceci est terminé. A partir d’aujourd’hui, nous n’acceptons aucune folie de ce genre. La terre appartient au Seigneur ainsi

que tout ce qui s’y trouve. Dieu ne connaît aucune division entre le temporel et le spirituel. Ils sont un.

Dieu attend que ceux qui ont été unis à Christ prennent parti pour Lui et défendent Son territoire et Ses possessions. Il les en rend responsables. Il y a un endroit, sur la terre de Dieu, une sphère d’activité où Il attend que nous soyons seigneurs en Son nom et que nous y exerçons la domination pour Sa gloire. Nous avons la responsabilité de rechercher cette sphère, d’y rester et d’y régner pour Lui. Nous sommes un roi. Régnons. Nous sommes un seigneur. Gouvernons. Nous sommes fait pour dominer. Dominons.

                                                                LA CROIX ET LE MONDE

Dieu a créé ce monde physique où nous vivons. Ce monde a été créé pour Sa gloire et pour le bien du dominateur du monde, l’homme. Ainsi, il y a des montagnes, des lacs, des mers, des fleuves, des côtes, etc. Il y a aussi des hommes dans le monde, des Chinois, des Russes, des Américains, des Africains, des Européens, etc. Tous ceux-ci ont été créés par Dieu, pour Sa gloire. Ce monde, tel qu’il est, a été créé par Dieu et pour Dieu.

Sur la croix, Dieu, par la mort du Seigneur Jésus, a ramené le monde à Lui-même. Lui, le Seigneur Jésus, est devenu malédiction et a ainsi ôté la malédiction que Dieu dans Son jugement avait fait tomber sur le monde.

– Le monde appartient au Seigneur.

– L’Europe est au Seigneur, avec tous les peuples qui s’y trouvent.

– L’Amérique appartient au Seigneur, avec tous ses habitants.

– Le Cameroun est au Seigneur ainsi que tous ses habitants.

– Yaoundé est au Seigneur ainsi que tous ceux qui s’y trouvent, etc.

Citons n’importe quel endroit dans l’univers et nous pouvons être sûr que cet endroit appartient au Seigneur. Le diable n’a rien créé. Tous ces lieux ont été créés par le Seigneur. Ils sont à Lui par droit de création. De plus, ils sont doublement à Lui par le droit de rachat sur la croix. Ceci entraîne de très importantes conséquences. Dans le passé, nous avons cédé le monde et tout ce qui s’y trouve au diable. Nous avons cédé au diable les hommes qui y habitent et nous avons tout fait pour nous éloigner d’eux. Il nous faut changer d’attitude.

Aujourd’hui,  prenons une nouvelle position et disons :

– Toute la ville de ……….. est au Seigneur,

– Tout le pays de ………… est au Seigneur,

– Tout le continent ……….. est au Seigneur,

– Le monde entier est au Seigneur.

Nous savons qu’il y a un usurpateur dans notre ville  de Dieu, dans notre pays  de Dieu, dans notre continent  de Dieu, dans le monde de Dieu. Mais le monde demeure au Seigneur. Cependant, le diable a mis quelque chose dans l’univers de Dieu et dans les créatures de Dieu qui est de sa propre fabrication, et par conséquent cette chose n’est pas de Dieu. Cette chose qui est le chef-d’œuvre du diable est aussi appelée le monde. Mais c’est

quelque chose qui n’est ni matériel, ni humain.

Le monde du diable est un système (un système de valeurs, une manière de penser, des hommes hostiles à Dieu, etc.) qui éloigne les hommes du Seigneur et les introduit dans les profondeurs mêmes de Satan. C’est quelque chose de fondamentalement séducteur qui éloigne les hommes de Dieu, qui glorifie ce que Dieu hait, et qui s’oppose au chemin de la croix. Le monde encourage l’orgueil, la volonté propre, et le mensonge.

Dans la Parole de Dieu, on trouve de nombreuses citations au sujet du monde :

– Le monde ne peut vous haïr… (Jean 7 : 7)

– Je ne suis pas de ce monde… (Jean 8 : 23)

– Maintenant a lieu le jugement de ce monde… (Jean 12 : 31)

– Le prince de ce monde… (Jean 12 : 31)

– Que le monde ne peut recevoir… (Jean 14 : 17)

– Seigneur, d’où vient-il que tu te feras connaître à nous, et non au monde ? (Jean 14 : 22)

– Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui. (Jean 15 : 19)

– Si le monde vous hait… (Jean 15 : 18).

– Vous n’êtes pas du monde… (Jean 15 : 19)

– Vous vous lamenterez, et le monde se réjouira. (Jean 16 : 20)

– Je vous ai choisi du milieu du monde… (Jean 15 : 19)

– J’ai vaincu le monde. (Jean 16 : 33)

– Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés… (Jean 17 : 9)

– Pour que le monde croie que tu m’as envoyé… (Jean 17 : 21)

– Le monde ne t’a point connu… (Jean 17 : 25)

– Mon royaume n’est pas de ce monde. (Jean 18 : 36)

– La sagesse du monde… (I Corinthiens 1 : 20)

– L’esprit du monde… (I Corinthiens 2 : 12)

– La figure de ce monde… (I Corinthiens 7 : 31)

– La tristesse du monde… (II Corinthiens 7 : 10)

– Le train de ce monde… (Ephésiens 2 : 2)

– Les princes de ce monde de ténèbres… (Ephésiens 6 : 12)

– Les rudiments du monde… (Colossiens 2 : 20)

– Bien que vivant dans le monde… (Colossiens 2 : 20)

– L’amour du monde… (Jacques 4 : 4)

– Les péchés du monde entier… (I Jean 2 : 2)

– N’aimez point le monde… (I Jean 2 : 15)

– Les choses qui sont dans le monde… (I Jean 2 : 15)

– Tout ce qui est dans le monde… (I Jean 2 : 16)

– Celui qui a triomphé du monde… (I Jean 5 : 5)

– Le monde entier est sous la puissance du malin. (I Jean 5 : 19)

Ainsi, tous ceux qui sont en dehors de Christ sont du monde, ainsi que tout ce qui leur appartient, dans leur rébellion et leur indépendance vis à vis de Dieu. Le monde contient tout ce qui est approuvé et mis en avant par

l’orgueil, la volonté propre, la tromperie, l’amour de la célébrité, de la popularité, etc.

Toutes ces choses sont du monde et éloignent les gens du Seigneur. Combien les gens désirent être importants, connus, acceptés, acclamés ! Oh ! Combien ils désirent s’approprier quelque chose qui porte leur nom, leurs idées, leurs modèles ! Combien les gens résistent à la soumission ! Le monde est la deuxième plus grande puissance qui détourne les gens de Dieu. Alors que Satan s’oppose à Jésus en tant qu’héritier de toutes

choses, le monde s’oppose au Père qui exige pour Lui un amour total. C’est pourquoi l’apôtre Jean dit que si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui (I Jean 2 : 15).

                                                                         La croix et le monde

Quand Jésus Christ mourut sur la croix, Il prit avec Lui le monde, comme système cohérent, afin que le monde soit cloué sur la croix. L’apôtre Paul dit :

«

Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur

Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde !

» (Galates 6 : 14).

L’apôtre dit : «

Le monde a été crucifié pour moi, et moi pour le monde ».

Si le monde a été crucifié, alors ce qui s’est passé pour le diable s’est aussi passé pour le monde. Le monde a été détruit. Son avenir a été anéanti et sa puissance a été brisée. C’est là une chose très sérieuse. Le monde est alors incapable de donner quoi que ce soit au croyant. Il est inutile pour lui. Prenons bien note : Je suis

inutile pour le monde. Le monde est inutile pour moi. Je n’attends rien du monde. Le monde n’a rien à attendre de moi. Nous sommes inutiles l’un pour l’autre, crucifiés l’un pour l’autre. Cet événement aux conséquences si importantes s’est produit à la croix. Ceci est la vérité, indépendamment de ce que les croyants peuvent

ressentir ou expérimenter. Le monde a été crucifié. Les choses vaines du monde ont été crucifiées.

Les choses attrayantes du monde ont été crucifiées. Puisqu’elles ont été crucifiées, leur puissance a donc été brisée et personne n’a besoin d’être lié ou contrôlé par elles.  Insistons sur le fait que nous ne tenons pas compte de ce que nous voyons autour de nous, mais nous savons avec certitude que le monde a été crucifié avec Christ. Il n’était pas possible que Christ fût crucifié et que le monde demeurât non crucifié. Il n’était pas possible que Christ fût mort sur la croix avec le monde et que le monde pût cependant échapper à la mort.

Cependant, le monde n’a pas été annihilé. Les restes de ce membre vaincu de la trilogie satanique demeurent et sont déterminés à tromper les gens quant à leur véritable nature.

                                Comment le croyant doit-il vaincre le monde ?

Le croyant n’a pas à lutter avec le monde. Il doit seulement entrer en possession de son héritage. Sur la croix, le Seigneur a vaincu le monde pour Lui-même et pour ceux qu’Il a pris en Lui à la croix, c’est-à-dire les élus. Parce que le Seigneur a vaincu le monde pour tous les croyants, chaque croyant individuellement, et l’Eglise en

général, peuvent entrer dans cette victoire. Ceci est fait non en luttant ou en utilisant les moyens du monde pour essayer de fuir le monde, mais par la foi. Par la foi dans la victoire de Jésus, la foi en Jésus qui a vaincu le monde pour nous. La Bible dit :

«

Tel il est, tel nous sommes aussi dans ce monde » (I Jean 4 : 17).

Comment était-Il dans le monde ? Il était dans le monde en tant que vainqueur du monde. Ainsi nous aussi, en Lui, nous sommes dans le monde en tant que vainqueurs du monde. La Bible dit encore :

«

Parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde ; la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (I Jean 5 : 4-5).

la Bible dit : «

Quiconque est né de Dieu triomphe du monde ». sommes nous nés de Dieu ? Vérifions bien nos réponse à cette question et acquérons une certitude, car c’est une question cruciale. Sommes nous  réellement né de Dieu ? Si la réponse est oui, alors nous triomphes du monde. Nous sommes des vainqueurs

                                                   AVANT LA CHUTE DE SATAN

Le monde n’existait pas

                            APRES LA CHUTE DE SATAN MAIS AVANT LA CROIX

Le diable a manifesté le monde, qui participe à sa puissance. Il accomplit ceci en déformant ce que Dieu avait fait. L’homme ne pouvait pas vaincre le monde, mais c’est le monde qui a vaincu l’homme.

         APRES LA CROIX MAIS AVANT QUE SATAN SOIT JETE DANS L’ETANG DE FEU

A la croix, le Seigneur JESUS a pris le monde avec Lui, l’a crucifié et l’a vaincu. Il a dit: « J’ai vaincu le

monde. » Dès ce jour, ceux qui sont en Christ entrent dans Sa victoire et, s’ils le veulent, ils peuvent

vaincre constamment le monde, car sa puissance a été brisée.

                                                             DANS LA GLOIRE

Le monde n’existera plus.

                                                                   LA CROIX

du monde. Nous ne  craignions pas le monde. Nous ne devons pas fuir le monde.

Nous  triomphons simplement du monde. La Bible dit que celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu triomphe du monde. Croyons-nous que Jésus est le Fils de Dieu ? Cette question aussi est d’une importance capitale. Si nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, alors nous sommes vainqueur. Nous triomphons du monde. Nous n’essayons pas de triompher du monde, Nous triomphons simplement de lui. Ceci est inhérent à nous, incarné en nous qui croyons au Seigneur Jésus. La victoire sur le monde fait partie de ce que nous avons reçu quand nous avons cru au Seigneur Jésus.

Quelle est la victoire qui triomphe du monde ? La Bible dit que c’est notre foi. Ce n’est pas la foi dans la victoire, ni dans le monde, ni en nous-mêmes, mais c’est la foi dans le Vainqueur. Nous croyons que Jésus est le Vainqueur. Nous croyons que Jésus est le Fils de Dieu, et par cela, nous sommes sauvés. Nous croyons que Jésus, le Fils de Dieu, a vaincu le monde et ainsi nous entrons dans Sa victoire. En Lui, avec Lui, et par Lui, nous triomphons du monde.

– Il me faut croire que Jésus a vaincu le monde sur la croix.

– Il me faut croire que la puissance du monde a été brisée sur la croix.

– Il me faut croire que lorsque Jésus est allé à la croix, j’y suis allé avec Lui.

– Il me faut croire que lorsque Jésus a vaincu le monde, moi aussi j’étais là avec Lui, triomphant du monde.

Parce que j’ai triomphé du monde à ce moment décisif de la victoire, le monde n’a plus de pouvoir sur moi. J’ai vaincu le monde. Je peux toujours vaincre le monde. Il me faut toujours vaincre le monde.

                                                    Vaincre le monde est une obligation

Le Seigneur S’attend à ce que la victoire de Jésus sur la croix soit proclamée et vécue jour après jour. Il S’attend à ce que Ses ennemis connaissent une profonde défaite leur rappelant la défaite décisive et définitive acquise à la croix. Il nous a légué cette responsabilité, à toi comme à moi. Il attend de nous que nous annoncions ce qui

s’est passé à la croix, aussi bien par nos paroles que par notre vie. Aucun croyant ne peut faire exception à cette obligation de vaincre le monde. Aucun croyant ne peut avancer sans vaincre le monde car la victoire du monde est automatique une fois que l’on croit au Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus S’attend à ce que dès le jour où

tu L’as reçu comme ton Sauveur, tu commences aussi à vaincre le monde, car le Sauveur en toi est aussi le Vainqueur en toi. insistons là-dessus. Le Sauveur en toi est aussi le Vainqueur en toi. En continuant à

être notre Sauveur, Dieu a aussi prévu qu’Il continue à résider en nous comme Vainqueur, qui triomphe en nous du monde, chaque jour.

                                                                Défaite ou victoire

Le malin oeuvre surtout au moyen de la séduction. Il a conduit plusieurs à penser qu’ils doivent lutter avec leurs propres forces pour ne pas être vaincus par le monde. Certains essaient alors de s’éloigner, mais plus ils essaient de fuir le monde, plus ils deviennent mondains. Plus ils essaient de ne pas aimer le monde, et les choses qui sont dans le monde, plus ils se trouvent amoureux du monde. Tu ne vaincras jamais le monde par des luttes. Tu ne

vaincras jamais le monde par des résolutions. Tu n’auras la victoire sur le monde qu’en t’appuyant sur la Victoire déjà remportée par un Autre. Détourne aujourd’hui tes yeux de toi-même et du monde. Ne te soucie pas de vaincre le monde. Tourne-toi vers le Seigneur Jésus. Garde les yeux fixés sur le Seigneur Jésus, indépendamment de ce que tu as expérimenté dans le passé ou de ce que tu es en train d’expérimenter en ce moment. Garde tes yeux fixés sur le Seigneur Jésus. Confesse Sa victoire. Confesse ta victoire en Lui et tu

expérimenteras ce que tu confesses.

                                                          LA CROIX ET LA CHAIR

                                                     Les œuvres de la chair sont manifestes :

– la fornication (relations sexuelles impures)

– l’adultère

– la dissolution (corruption, débauche, immoralité)

– l’idolâtrie

– la magie

– les inimitiés

– les querelles

– les jalousies

– les animosités

– les disputes

– les divisions

– les sectes

– l’envie

– les meurtres

– l’ivrognerie

– les excès de table, etc.

La chair est inévitablement liée au péché qui est dans l’homme. Aussi, nous devons considérer la croix et le péché. Le péché est venu dans le monde par un homme, Adam. Quand celui-ci choisit d’obéir à Satan plutôt qu’à Dieu, il s’est vendu à Satan et le péché a été introduit dans le monde. Les racines du péché sont : la volonté propre au lieu de la volonté de Dieu, les résolutions personnelles au lieu des résolutions de Dieu, le développement de soi au lieu du développement de Dieu en soi.

                                                LA MORT DE CHRIST ET LE PECHE

Quand Jésus est allé à la croix, Il a pris sur Lui tous les péchés du monde entier, péchés passés, présents, et futurs et les a portés avec Lui sur Sa croix. Il a emporté avec Lui toute la punition que méritait l’homme à cause du péché et, en un seul acte, l’acte de Sa mort sur la croix, Il a résolu le problème des conséquences du

péché une fois pour toutes. La Bible dit :

«

Tandis que maintenant, à la fin des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice » (Hébreux 9 : 26).

«

C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 10).

« Lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés

» (Hébreux 10 : 12-14).

«

Mais celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous desanges, Jésus, nous le voyons couronné de gloire et d’honneur àcause de la mort qu’il a soufferte, afin que, par la grâce de Dieu, ilsouffrît la mort pour tous « (Hébreux2: 9).

                                            LA FINALITE DE LA MORT DE CHRIST

Jésus a offert à Dieu un seul sacrifice parfait pour le péché. Aucun autre sacrifice pour le péché n’est nécessaire. Avant Sa mort sur la croix, on pouvait faire des sacrifices pour le péché et Dieu les acceptait. Après Sa mort sur la croix, tout sacrifice pour le péché est une abomination pour Dieu. Ceci ne concerne pas seulement

le sacrifice des animaux, mais toute chose que quelqu’un présenterait à Dieu pour se faire accepter. Si quelqu’un présente des bonnes œuvres, des dons, des prières, etc. dans le but que Dieu pardonne et oublie ses péchés, il agit alors d’une manière abominable. La seule voie par laquelle nos péchés puissent être pardonnés et oubliés est de compter sur la seule offrande de Christ.

                                      Il n’y a plus aucun jugement à cause du péché

Le problème du péché a été réglé une fois pour toutes sur la croix, de telle sorte que Dieu ne le soulèvera plus jamais au jour du jugement. Les croyants n’apparaîtront pas devant le tribunal de Christ pour répondre des péchés qu’ils ont commis avant ou après qu’ils aient été sauvés. Christ a répondu pour tous ceux-là sur la

croix et Dieu ne peut pas appeler les gens à répondre deux fois pour une chose pour laquelle Il a déjà mis son glorieux Fils à l’épreuve, L’a jugé et puni et Lui a fait subir la mort pour tous les hommes.

La mort de Christ serait inutile si, après qu’Il soit mort pour tous les hommes, ceux-ci devaient encore être jugés et condamnés pour les péchés qu’Il a portés et pour lesquels Il est mort. Les croyants seront jugés, c’est-à-dire évalués, d’après ce qu’ils auront fait des choses, des occasions, etc. qui leur ont été données pour travailler à établir le Royaume de Dieu. Ce n’est pas parce qu’ils ont péché que les non-croyants iront en

enfer. Si tel était le cas, les croyants iraient aussi en enfer, car eux aussi ont péché. Les non-croyants iront en enfer parce qu’ils ont refusé d’accepter la réponse de Dieu au problème du péché, cette réponse qui est la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Jésus a dit :

«

Cependant je vous dis la vérité ! Il vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé« (Jean 16 : 7-11).

Oui, en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en Christ. En fin de compte, le péché est le refus de croire au Seigneur Jésus. Tous ceux qui ne croient pas en Lui seront jugés pour n’avoir pas cru en Lui, et non pas pour leurs péchés. Frères, sœurs nous avons fait une erreur tragique. Nous avons proclamé le péché de l’homme. Nous avons proclamé que l’homme est idolâtre, fornicateur, voleur, tricheur, ivrogne, etc. Nous avons fait comme si ces péchés étaient le point déterminant de la condamnation, comme si, sans ces péchés, l’homme pouvait être déclaré juste. Or, le problème n’est pas la présence des œuvres de la chair. Le problème c’est l’absence de Christ. Ce dont l’homme a besoin, ce n’est pas que le péché soit absent, mais que Christ soit trouvé

présent. Dans la plupart des religions, on met l’accent sur le péché de l’homme. Dans le christianisme, on ne devrait pas réellement mettre l’accent sur le péché, mais sur Christ. Le christianisme, c’est Christ. Le salut, c’est Christ. Connaître Dieu, c’est Christ. La vie éternelle, c’est Christ. Le pardon du péché, c’est Christ. Le christianisme, c’est Christ. Oui, Christ incarné sur la croix, Christ ressuscité, Christ sur le trône, Christ revenant, Christ régnant dans le millénium, Christ régnant pour l’éternité. Le christianisme, c’est aussi l’homme en Christ, l’homme sur la croix, l’homme ressuscité, l’homme sur le trône, l’homme revenant, l’homme régnant avec Christ pendant le millénium, l’homme sur le trône éternel, d’éternité en éternité. Pour prêcher l’Evangile, nous devons prêcher Christ dans Sa totalité. Pour prêcher l’Evangile, nous devons prêcher l’homme en Christ,

dans la totalité de Christ.

                                                                 L’homme en Christ

Quand le Seigneur Jésus-Christ est mort sur la croix, Il a pris avec Lui et en Lui tous nos péchés. Il a aussi pris en Lui tout notre être, notre vieille nature et l’a crucifiée sur Sa croix. Ensuite, ressuscité, Il nous a pris en Lui. Aussi, tout ce qu’Il a vécu, de la croix au trône, nous l’avons aussi vécu. Ainsi donc nous avons été crucifiés avec Lui, nous sommes morts en Lui, nous avons été ensevelis avec Lui, nous sommes ressuscités

avec Lui, nous vivons avec Lui, nous avons été intronisés avec Lui. Notre intronisation est une réalité. Nous sommes assis sur le trône avec Christ et en Christ. La Bible dit :

«

En le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au dessus de toute domination, de toute autorité, de tout puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut se nommer, non

seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous

» (Ephésiens 1 : 20-23).

Nous sommes en Christ :

– Il est sur le trône ; nous aussi, nous sommes sur le trône.

– Il est au-dessus de toute domination ; nous aussi, nous sommes au-dessus de toute domination.

– Il est au-dessus de toute autorité ; nous aussi nous sommes au-dessus de toute autorité.

– Il est au-dessus de toute puissance ; nous aussi nous sommes au-dessus de toute puissance.

– Il est au-dessus de toute dignité ; nous aussi nous sommes au-dessus de toute dignité.

– Il est au-dessus de tout nom qui peut se nommer ; nous aussi nous sommes au-dessus de tout nom qui peut se

nommer, non seulement dans le siècle présent, mais aussi dans le siècle à venir. Tu es en Christ, tout ce que Christ a, tu l’as ; tout ce que Christ est, tu l’es devenu. La Bible dit :

«

Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché« (Romains 6 : 6-7).

Oui, celui qui est mort est libre du péché. Je suis mort ! Je suis mort ! Je suis mort ! Alors, je suis libre du

péché ! Je suis libre du péché ! Je suis libre du péché !

«

Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu.. ». (Romains 6 : 22).

J’ai été affranchi du péché ! J’ai été affranchi du péché ! J’ai été affranchi du péché !

Je ne pouvais pas m’affranchir moi-même du péché. Quelqu’un d’autre m’a libéré du péché. J’étais lié. Je ne pouvais pas me libérer du péché. Mon libérateur est venu. Maintenant, je suis libéré ! Je suis libre ! Alléluia ! Je suis libre !

                                                 Chaque croyant est libre du péché

La Parole de Dieu dit que le croyant a été affranchi du péché. Je suis un croyant, j’ai donc été affranchi du péché. Je suis libre. J’écoute le témoignage de Dieu me concernant. Je n’écoute pas les accusations du diable. Je ne regarde pas à mon expérience. Je regarde au Seigneur. Je me rappelle une histoire que j’ai lue il y a longtemps. Deux jeunes gens étaient enfermés dans une cellule. La cellule se trouvait près d’un mur. Un des jeunes hommes regarda dehors et fixa ses regards sur le mur à l’extérieur, qui était sale et repoussant.

Alors qu’il fixait le mur, il devint très triste et misérable. Le deuxième regardait aussi dehors, mais il concentra ses regards sur le ciel bleu et se sentit dans une grande joie. Ils étaient dans la même situation. Tous deux étaient en prison. Ils pouvaient tous les deux fixer leurs regards sur le mur ou sur le ciel. Ils ont fait leur choix et ont fixé leurs regards sur ce qu’ils avaient choisi. L’objet sur lequel ils ont fixé leurs regards a eu un profond impact

sur leur vie intérieure et sur leur expérience. Le croyant peut concentrer ses regards sur trois choses :

– les accusations du diable,

– son expérience personnelle,

– le témoignage de Dieu à son sujet.

S’il fixe ses regards sur le témoignage de Dieu le concernant, il sera intérieurement transformé par ce que dit ce témoignage. S’il fixe ses regards sur le témoignage du diable, il deviendra ce que dit ce témoignage et s’il fixe ses regards sur sa propre expérience, sur ce qui se passe en lui jour après jour, minute après minute, il deviendra progressivement ce qu’est ce témoignage. Chaque croyant doit décider sur quel objectif il va fixer ses regards.

Par cette décision, il choisira ce qu’il deviendra. J’ai choisi de croire au témoignage de Dieu me concernant et je dis :

– Je suis mort avec Christ,

– J’ai été enseveli avec Lui,

– Je suis ressuscité avec Lui,

– Je suis monté au ciel avec Lui,

– Je suis sur le trône avec Lui,

– Je ne peux pas pécher, parce que la nature de Dieu habite en moi,

– Je puis tout par Christ qui me fortifie.

Qu’en est-il de ma chair ? Qu’en est-il de mon vieil homme ? Qu’en est-il de ma nature de péché ? Voici le témoignage de Dieu :

«

Notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché« (Romains 6 : 6).

«

Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 : 11).

«

Car, par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10 : 14). Donc moi aussi j’ai été rendu parfait. Je suis parfait !

«

C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes » (Hébreux 10 : 10).

                                          LA CROIX, MES MALADIES ET MES INFIRMITES

Pourquoi Jésus est-il venu sur la terre ? Une des raisons pour lesquelles Il est venu sur la terre, c’est qu’Il devait détruire toutes les œuvres de Satan. La Bible dit : «

Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable » (I Jean 3 : 8).

Les maladies et infirmités sont des œuvres du diable. Quand Jésus est allé à la croix, Il n’a pas seulement porté tous les péchés du monde entier. Il a aussi porté les maladies du monde entier, passé, présent et à venir, et les a toutes ôtées. La Bible dit :

«

Cependant, il a porté nos souffrances, il s’est chargé de nos douleurs ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53 : 4-5).

La Bible dit encore :

«

Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts au péché nous vivions pour la justice » (I Pierre 2 : 24).

La Bible dit aussi :

«

Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous

les malades, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies

» (Matthieu 8 : 16-17).

Il est encore écrit :

« Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son Saint Nom! Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ; c’est lui qui délivre ta vie de la fosse, qui te couronne de bonté et de miséricorde ; c’est lui qui

rassasie de biens ta vieillesse, qui te fait rajeunir comme l’aigle »

(Psaume 103 : 1-5).

Jésus a porté tes infirmités et tes maladies sur la croix. Par Ses meurtrissures tu as été guéri. Dieu pardonne toutes tes iniquités et Il guérit toutes tes maladies. Il n’y a aucune raison pour laquelle tu devrais porter une quelconque maladie que Christ a portée. Il n’y a aucune raison pour laquelle tu devrais porter une quelconque infirmité alors qu’Il t’a guéri. Le Seigneur l’a fait sur la croix. La croix fut le lieu de jugement pour Satan, pour le monde, pour la chair, pour toutes les infirmités et maladies. Il n’est pas possible que la croix ait été efficace pour certaines maladies et inefficace pour d’autres. Dieu a fourni une solution pour rétablir tout ce qui avait été

déformé en Adam. Il y a pourvu par la mort de Jésus-Christ sur la croix. Tu peux entrer en possession de ce que Jésus a fait, maintenant, par la foi, et commencer à jouir de ce qui est à toi, ou bien tu peux douter et attendre.

Tout ce que nous savons, c’est qu’il n’y a, dans le monde, aucune maladie qu’Il n’a pas portée, car Il a porté toutes les maladies. Il est attristé lorsque les gens portent encore leurs maladies comme s’Il n’était pas mort, ou bien comme s’Il devait mourir une seconde fois. Il ne mourra pas une seconde fois. Jésus nous invite tous à entrer dans la guérison qu’Il a pourvue. Après avoir été guéri, Il invite celui qui a été guéri à entrer dans la

santé qu’Il a pourvue. Il y a encore un choix : nous pouvons regarder à nos maladies, nous pouvons écouter la voix du monde, ou bien nous pouvons nous tourner vers le témoignage de Dieu concernant Son Christ et

l’oeuvre accomplie sur la croix. Tous les enfants de Dieu seront finalement libérés complètement

de tout péché, de toute maladie, de toute infirmité, du diable et du monde. Ceci arrivera lorsque le Seigneur Jésus reviendra dans la gloire et la puissance. Cependant pour le moment, Dieu appelle ceux qui veulent s’approcher dans la foi et croire à Sa Parole, à entrer en possession de tout ce qu’Il a en réserve pour eux. Il nous

invite à commencer à en jouir, à avoir un avant-goût des siècles à venir. Le but de ce message est que chacun parvienne à coopérer avec Dieu pour entrer dès maintenant dans Son héritage.  Chacun doit :

– croire en la Parole,

– rejeter toute expérience qui est en contradiction avec la Parole,

– rejeter tous les mensonges du diable,

– espérer contre toute espérance,

– entrer dans le combat de la foi,

– et finalement, entrer dans le repos de la foi.

Que le Seigneur conduise chaque lecteur à entrer dans ces richesses ! Elles vous appartiennent. Amen !

Tout ce que le Seigneur Jésus a acquis sur la croix peut devenir la possession du croyant. Cependant, tout ce que

le Seigneur a acquis n’est pas transmis au croyant d’une manière entièrement automatique, à l’instant où il est

régénéré. Son héritage peut être divisé en trois parts :

– La première part de l’héritage sera automatiquement donnée au croyant sans intervention particulière de

celui-ci.

– La deuxième part deviendra la sienne à condition qu’il fasse un effort pour s’en saisir.

– La troisième part deviendra la sienne si le croyant combat par la foi pour s’en emparer.

Ainsi, pour qu’un croyant acquière la totalité de son héritage, il doit combattre le bon combat de la foi.

Chapitre 2

                                               LA CROIX ET NOTRE HERITAGE

                                                 LE RACHAT PAR LA CROIX

Par Sa mort sur la croix, le Seigneur Jésus a acquis pour nous les choses suivantes :

– La victoire sur Satan.

– La victoire sur le monde.

– La délivrance du péché.

– La guérison de toutes les maladies et la santé parfaite.

Le Seigneur a payé pour toutes ces choses. Il l’a fait en accomplissant un seul acte : la mort du Seigneur Jésus sur la croix. Il y a eu une seule mort et Dieu a fait en sorte que cette mort unique soit suffisante pour tous les besoins de l’homme. Il n’y aura jamais plus d’autre mort semblable car la croix a été un acte qu’on ne pourra

jamais répéter. Dans Son plan divin, Dieu avait prévu que quiconque viendrait au salut par le Seigneur Jésus-Christ recevrait et entrerait dans la victoire de Christ sur Satan et le monde, et qu’il serait totalement délivré du péché et guéri de toutes ses maladies. Dieu voulait que toutes ces choses soient reçues d’un seul coup car elles sont toutes en Christ. Malheureusement, la prédication de la Parole est souvent incomplète, et nombreux, parmi ceux qui sont sauvés, ne savent pas que le Seigneur a pourvu à la délivrance du péché pour eux. Alors ils

vivent dans la défaite pendant longtemps, après avoir été sauvés. D’autres ne savent pas que le monde a été jugé, que Jésus a vaincu le monde et que, par la foi au Seigneur de la croix, eux aussi ont vaincu le monde. Ainsi, par ignorance, ils essaient de vaincre le monde et ils échouent complètement. D’autres encore pensent que Satan est très fort, et qu’ils ne peuvent pas le vaincre. Ils ignorent que sur la croix, le Seigneur l’a livré publiquement en spectacle et a triomphé de lui une fois pour toutes. Ils savent encore moins qu’en Christ, ils sont assis dans les

lieux célestes bien au-dessus de Satan. D’autres ne savent pas que Jésus a ôté leurs maladies aussi bien

que leurs péchés et que, de même qu’on peut être débarrassé des péchés, on peut aussi être débarrassé des maladies.

                     COMMENT PEUT-ON ENTRER DANS NOTRE HERITAGE ?

Il y a cinq étapes par lesquelles le croyant doit passer pour entrer dans son héritage. Ce sont :

– Voir et connaître ce que Dieu a accompli.

– Croire à ce que Dieu a accompli.

– S’engager dans ce que Dieu a accompli.

– Combattre le combat de la foi.

– Entrer dans le repos de la foi.

                             VOIR ET CONNAITRE CE QUE DIEU A ACCOMPLI

Il faut d’abord savoir ce que Dieu a accompli par la mort de Son Fils sur la croix. Une personne ne peut pas entrer en possession de quelque chose dont elle ignore l’existence. Un individu ne peut pas être bénéficiaire d’un héritage dont il ignore l’existence. C’est pourquoi la connaissance de la Parole de Dieu est importante. Et

c’est là que l’Ennemi a le plus réussi. Les enseignants de la Bible qui connaissent la Parole et qui croient en Dieu sont peu nombreux. La plupart d’entre eux reportent à plus tard la jouissance de l’héritage, ou enseignent que c’était seulement pour le passé. Il y a pénurie d’hommes et de femmes de foi qui diront ce que la Parole

dit et qui s’en tiendront là. D’autres peuvent croire en la Parole, mais parce qu’ils n’ont pas réussi à expérimenter ce que Dieu a promis, ils n’ont pas le courage de le proclamer et d’amener les autres à entrer en possession de ce qu’eux-mêmes n’ont jamais possédé. Pour ce qui nous concerne, nous nous engageons à partager la position de Dieu concernant ce qui a été accompli par Jésus à la croix. Nous voyons ce que Dieu a accompli :

– Satan a été vaincu sur la croix. La victoire sur lui est possible et ouverte à tous les croyants. Ils peuvent occuper une position dominante.

– Le monde a été crucifié sur la croix. Le croyant peut entrer dans la victoire totale et continuelle sur le monde.

– Jésus a pris avec Lui sur la croix tous les péchés du monde, péchés passés, présents, et à venir. Le croyant peut donc entrer dans la délivrance totale de la puissance du péché et du moi.

– Jésus a porté toutes nos maladies et nos péchés en Son corps, et par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Tous les croyants peuvent donc entrer dans la guérison totale acquise sur la croix. Aussi, nous voulons souligner que, pour tous les croyants :

– Etre vaincu par Satan et ses alliés n’est pas une fatalité inéluctable.

– Etre vaincu par le monde n’est pas une obligation.

– Pécher n’est pas obligatoire. Etre gouverné par le moi n’est pas une nécessité.

– Porter dans notre corps des maladies n’est pas obligatoire.

Vois-tu cela comme étant la Parole de Dieu a dit ? Connais-tu cela comme étant la Parole de Dieu ?

                                         CROIRE A CE QUE DIEU A ACCOMPLI

Tu peux savoir que la Bible offre ces choses sans pour autant croire qu’elles sont pour toi. Il est possible de croire qu’elles sont pour une classe très spéciale de croyants, peut-être pour les dirigeants spirituels, pour les croyants très mûrs, pour les croyants très spirituels, etc. Penser ainsi ne t’aidera pas du tout. Ce sera comme

si tu abandonnais la partie. Peut-être crois-tu aussi que tu es particulièrement faible et que cela t’empêche d’expérimenter la délivrance du péché dans ton corps. Il est possible de croire que tu as besoin de tomber occasionnellement dans le péché afin d’être humble et afin de pouvoir aider les autres. En fait, ce sont là des

mensonges du diable. Le péché ne peut jamais rendre quelqu’un humble. Jésus n’est pas devenu humble par le péché. Pour croire à ce que Dieu a accompli, il faut qu’un jour arrive où tu crois que ce que la Bible dit est vrai et que ce qu’elle offre est pour toi. Si tu crois que ce que la Bible dit, c’est ce que Dieu a accompli pour toi,

alors tu seras préparé pour la troisième étape.

                                   S’ENGAGER DANS CE QUE DIEU A ACCOMPLI

Croire à ce que Dieu a accompli sans s’engager personnellement dans cette action est insensé. Si quelqu’un croit que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, qu’Il est le seul Chemin, la seule Vérité et la seule Vie, il prend un engagement à deux niveaux :

– Il consacrera au Seigneur Jésus tout ce qu’il est, tout ce qu’il a été, tout ce qu’il sera, tout ce qu’il a, tout ce qu’il aura, et il choisira Jésus comme son Chemin, sa Vérité et sa Vie..

– Il consacrera aussi tout ce qu’il est, tout ce qu’il sera, et tout ce qu’il aura, à la tâche suprême de faire connaître et expérimenter cette vérité à autant de personnes que possible. Sans un tel engagement radical, il n’y a aucune foi réelle en ce que Dieu a accompli. Nous allons considérer chacun des faits l’un

après l’autre et voir ce que signifie, en termes pratiques, s’engager dans ce que Dieu a accompli.

                                      La défaite de Satan par Jésus sur la croix.

Parce que Satan a été vaincu à la croix, tous ceux qui croient à cette réalité s’engageront :

– A s’appliquer de tout leur être et de toutes leurs forces à découvrir tout ce qui est de Satan et de ses œuvres.

– A révéler et exposer tout ce qui est de Satan, afin que ses œuvres soient vues telles qu’elles sont, sans crainte ni parti-pris.

– A détruire avec une pleine autorité, et sans crainte, toutes les œuvres de Satan, en sachant que Satan, l’homme fort de la maison, a été lié, et que ses œuvres peuvent donc être détruites, et ses captifs s’en aller libres. Ils doivent donc s’assurer que les captifs sont effectivement libérés et que les œuvres de Satan sont effectivement

détruites.

– A ne jamais reculer lorsqu’il s’agit de lutter contre Satan ou l’un de ses agents, puisqu’ils savent que Satan a été vaincu sur la croix et doit être détrôné.

– A faire en sorte de pas laisser détourner leur attention et leur énergie par des ennemis secondaires. Ils se concentrent sur l’objectif essentiel, qui est de détrôner Satan lui-même. Ils refuseront de combattre les personnes ou les systèmes utilisés par Satan. Ils réserveront tous ses coups pour le diable lui-même. Car lorsqu’il sera détrôné, toutes ses autres activités s’écrouleront avec lui. Ceci est quelque chose de très sérieux. Très souvent les enfants de Dieu s’investissent dans des choses secondaires. Prenons un exemple dans le domaine de la médecine : Quelqu’un peut s’investir dans les soins à donner aux malades atteints de paludisme. C’est une bonne chose. Une autre personne peut s’investir dans la destruction des moustiques qui provoquent le paludisme. Une

autre personne peut s’investir dans l’élimination complète et totale des moustiques qui causent le paludisme. Ces trois personnes contribueront à la lutte contre le paludisme. Cependant la chose la plus importante sera d’empêcher la naissance des moustiques qui causent le paludisme. Lorsque la reproduction de tels moustiques

sera rendue impossible, alors il n’y aura plus de moustiques à détruire, ni de paludisme à soigner. C’est ce que j’appelle s’engager dans les choses primordiales. De nombreux croyants se concentrent sur des choses secondaires. Par exemple, certaines personnes travaillent pour améliorer les conditions de détention des prisonniers. Ceci n’est pas une mauvaise chose. Cependant, la meilleure chose serait d’empêcher les

gens d’aller en prison, et ceci, en leur donnant l’Evangile et en les aidant à venir à Christ. D’autres se consacrent à aider les alcooliques à s’arrêter de boire. Ceci aussi n’est pas mauvais. Cependant la meilleure chose serait d’amener ces gens à Jésus, car alors ils n’auront plus de problème avec l’alcool. D’autres personnes sont engagées dans la recherche de la paix mondiale. Ils sont ardemment désireux de voir les nations et les

individus vivre en paix et, dans ce but, ils établissent des chartes et font tout ce qu’ils peuvent pour instaurer la paix, mais la plupart du temps, ils échouent misérablement. Je ne blâme personne. Je dis seulement que ces efforts sont concentrés sur des problèmes secondaires. La première nécessité est d’amener les hommes et les

femmes à Christ, car Il est le Prince de la paix. En Lui, il y a la possibilité, non, l’assurance, d’une paix véritable et durable. Les personnes remplies de la véritable sagesse vont donc faire tous leurs efforts pour présenter Christ au monde. Le monde aura alors la paix, qui résulte de l’union avec Christ. Je ne vois pas d’autre solution qui soit meilleure.

– A s’assurer qu’il n’y a absolument rien dans ses propres pensées, paroles et actes, qui contribue, même d’une manière minime, à la gloire de Satan. Si l’on croit que Satan est vaincu et qu’il faut qu’il soit détrôné, on ne peut pas en même temps entretenir la moindre pensée, prononcer la moindre parole, ou se complaire dans la

moindre action qui soutient l’activité de Satan. Faire cela relève de la plus grande hypocrisie. Finalement, frères, c’est par là que tout doit commencer. Le Seigneur Jésus a dit :

« Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince du monde vient. Il n’a rien en moi »

(Jean 14 : 30).

Frères, si Satan a une part dans nos pensées, aussi

petite soit-elle, s’il a une part dans une seule de nos paroles, s’il aune part dans la moindre de nos actions, il pourra résister à sadestitution, et il aura raison de le faire. Cela veut dire que chaquefois que l’on entretient une pensée illicite, que l’on prononcedélibérément des paroles illicites, ou que l’on fait une action illicite,nous nous mettons du côté du diable et nous combattons pour lui.

Laisse-moi te poser une question solennelle : « Y a-t-il quelque chose dans tes pensées qui contribue à la gloire de Satan ? Y a-t il quelque chose dans tes paroles qui contribue à la gloire de Satan ? Y a-t-il quelque chose dans tes actions qui contribue à la gloire de Satan ? Poursuis-tu un projet qui contribue à la gloire de Satan ? » Si c’est le cas, alors tu es de son côté.

                                                                       La défaite de Satan

Comme nous l’avons déjà vu, Satan a été vaincu sur la croix. Sa défaite a été totale. Le Seigneur a fait tout ce qu’Il devait faire pour y parvenir. Aujourd’hui, Il cherche des gens qui vont établir, imposer et assurer Sa victoire sur Satan. Il cherche des ouvriers. De telles personnes sont celles de qui le diable pourrait dire : « Je n’ai rien en cette personne. Elle est entièrement à Christ ». De telles personnes sont celles qui peuvent dire : « A ma

connaissance, même en y regardant de très près, je ne vois rien dans mes pensées, rien dans mes paroles, rien dans mes actions, qui contribue, même de façon minime, à la gloire et au royaume du diable ».

– Dieu peut-Il compter sur toi pour être une telle personne?

– Veux-tu être une telle personne ?

– Permettras-tu au Seigneur de faire de toi une telle personne?

Dieu désire que l’homme domine sur Sa création. Le but originel de Dieu était que l’homme puisse dominer sur Sa création. Il n’a pas changé Sa pensée à ce propos. Il y a un homme sur le trône, le Seigneur Jésus, qui domine. Il y a des hommes sur le trône, l’Eglise, les croyants, qui dominent. Mais le Seigneur veut donner la domination à ceux qui sont sur terre maintenant. Ce sont les croyants dont la vie est complètement libérée de tout contrôle exercé par le diable. Es-tu engagé à travailler pour la défaite de Satan ? Es-tu engagé à travailler pour la défaite de Satan par Jésus- Christ ? Si tu veux t’y engager, alors il faut que le jour de ton engagement vienne, et il viendra comme un jour de crise pour toi, peut-être la plus grande crise de ton expérience chrétienne. Ce sera le résultat de la révélation que tu recevras de la défaite de Satan par Jésus-Christ, et de la nécessité de détrôner Satan maintenant et de prendre autorité sur lui. En ce jour, tu diras au Seigneur :

«

Aujourd’hui, je comprends que Tu as vaincu Satan sur la croix et que Tu lui as enlevé sa puissance. Je me repens profondément d’avoir permis au vaincu d’occuper une part en moi et dans le monde. Pardonne-moi pour cette trahison contre Ton gouvernement et contre Ton royaume. Aujourd’hui, pleinement conscient

de Ton appel, je m’engage à détrôner Satan. Dès ce jour, et jusqu’à ce que Tu reviennes, je mets à part tout ce

que je suis et tout ce que je pourrai jamais être ; je mets à part tout ce que j’ai et tout ce que je pourrai jamais avoir, pour être à Toi afin que tout cela soit utilisé pour la défaite de Satan. Je me donne à Toi

:

– dans mes pensées,

– dans mes paroles,

– dans mes actions,

afin qu’elles soient les Tiennes à 100%. Je ne permettrai jamais qu’aucune d’entre elles soit utilisée par l’Ennemi. Je rejette toutes les mauvaises choses qui proviennent clairement du diable. Je refuse tout ce qui est neutre. Je m’engage à 100% dans ce qui contribue au renversement de Satan, que je considère désormais

comme mon unique ennemi. Seigneur, Tu es mon partenaire dans cet engagement. Je compte sur Toi pour l’accomplir. Amen ».

                                  Le monde vaincu par Jésus-Christ sur la croix

Parce que le monde a été crucifié avec Christ, il n’a aucun avenir devant lui. Avant la croix, le diable avait prévu que le monde régnerait avec lui et que le monde serait une démonstration de sa puissance. Mais le monde a été placé à la croix et là, tous les espoirs que le diable entretenait pour le monde ont été anéantis. Quiconque croit à cette réalité fera les choses suivantes :

– Demander au Seigneur de lui montrer ce qu’est le monde :

– son origine,

– sa nature,

– son avenir.

– Anéantir toute convoitise pour le monde, en la faisant passer par la croix, où elle doit demeurer crucifiée.

– S’assurer qu’il ne se laisse plus compromettre avec le monde.

– S’appliquer à révéler la véritable nature du monde.

– Utiliser le monde pour bâtir le Royaume de Dieu, et le faire avec un sentiment d’urgence.

développons maintenant l’aspect du monde à propos duquel beaucoup ressentent un fardeau dans leurs cœurs, pour que les chrétiens le comprennent et le voient clairement. L’apôtre Jean écrit :

«

N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde,  la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (1 Jean 2 : 15-17).

La Bible dit clairement : Celui qui aime le monde, fut-ce un tant soit peu, n’aime pas le Père. Celui qui aime les choses du monde, même un tout petit peu, n’aime pas le Père. De nombreux enfants de Dieu pensent qu’on peut s’éloigner progressivement de l’amour du monde. Ils pensent que c’est normal d’aimer le monde à 100%, puis ensuite de diminuer graduellement cet amour à 90%, puis à 80%, puis à 70%, etc., jusqu’à ce qu’il disparaisse un jour. Ceci est insensé. Cela ne marchera jamais. Ils pensent qu’il s’agit de diminuer progressivement

leurs engagements envers le monde et d’augmenter leurs engagements envers le Seigneur et envers l’Evangile.

Le monde est un système. Les choses du monde constituent ce qui maintient le système. Soit tu aimes le monde, soit tu n’aimes pas le monde. Soit tu aimes les choses du monde, soit tu ne les aimes pas. Tu peux être pauvre et pourtant aimer le monde. Tu peux au contraire sembler avoir beaucoup de biens et ne pas aimer le monde.

Il y a une réponse à l’amour du monde et des choses du monde. C’est l’amour du Père. Ceux qui aiment le Père n’aiment pas le monde. Ceux qui aiment le monde n’aiment pas le Père. Personne ne peut aimer le Père à 90% et aimer le monde à 10%. Quand l’amour du monde est dans le coeur de quelqu’un, l’amour du Père est complètement absent. Cette personne pourrait bien analyser le Père. Elle pourrait très bien parler du Père. Elle pourrait avoir de bonnes intentions pour le Père. Elle pourrait faire de nombreuses bonnes choses pour le Père. Elle pourrait faire beaucoup de sacrifices pour le Père, et cependant n’avoir pas d’amour pour Lui. Quand l’amour du Père s’empare de quelqu’un, il n’aimera que le Père, et le monde n’aura plus aucune place en lui. Oui, quand on aime le Père, le monde perd tout son attrait. Personne ne peut aimer d’une manière progressive, car aimer, c’est donner son coeur. Quand quelqu’un aime, il ne retient rien. L’objet de son amour le

satisfait complètement. Quand quelqu’un aime le Père, il donne au Père son coeur entier et tout son être. Il n’a soif que du Père, il ne languit que du Père, et ne désire que le Père. Le son des autres voix

ne l’attire pas, aussi belles que soient ces voix. Ceux qui aiment le Père triomphent du monde par cet amour-là.

Quand quelqu’un applique son coeur à aimer le Père et à n’aimer que le Père, il est entré dans la victoire par l’amour du Père et cette victoire triomphe du monde. Nous avions autrefois beaucoup de choses à proposer au monde et le monde avait beaucoup de choses à nous proposer, mais quand Jésus est mort sur la croix, le monde a été crucifié pour nous et nous avons été crucifiés pour le monde. Crois-tu que tu es mort pour le monde ? Si tu le crois, tu ne convoiteras pas le monde. Si tu le crois, tu aimeras le Père et tu n’aimeras que Lui.

Avoir tellement à offrir au monde et posséder tant de choses que le monde désire, mais pourtant donner tout cela au Père et ne rien donner au monde, c’est cela la victoire. Cette victoire triomphe du monde, car elle révèle le monde pour ce qu’il est réellement : inutile pour nous. Si le croyant ne peut aimer le monde, c’est aussi à cause de l’attitude du monde vis-à-vis du Seigneur de gloire :

– Le monde ne L’a pas reçu.

– Le monde L’a rejeté.

– Le monde L’a méprisé.

– Le monde s’est moqué de Lui.

– Le monde L’a crucifié.

Le monde s’est levé contre le Seigneur comme son ennemi. A cause de notre amour pour Lui, nous ne pouvons pas aimer Son ennemi. De plus, notre Seigneur n’est pas dans le monde. Il n’est pas dans les choses du monde. Les choses du monde pourraient avoir une certaine valeur pour nous mais Il n’est pas dans ces choses. Parce

que nous L’aimons, et qu’Il n’est pas dans le monde ni dans les choses du monde, ces choses perdent tout l’attrait qu’elles pourraient avoir pour nous. Si tu aimes quelqu’un mais que cette personne est loin de toi, même si tu es invité au plus grand festin, même si l’on te rend les plus grands honneurs, tu ne pourras jamais en jouir pleinement, parce que la personne que tu aimes n’est pas là. Si la personne bien-aimée est là, tout prend une

nouvelle signification, par sa seule présence. Les choses les plus simples deviennent douces parce qu’elle est là.

Ainsi, parce que le Seigneur n’est pas dans le monde, les Siens ne peuvent pas aimer le monde.

Le monde exige que nous fassions tous nos efforts pour être admirés. Il dit : « Fais-toi remarquer ». Le monde dit : « Montre que tu es pleinement attrayant. Attire l’attention sur ton aspect, tes vêtements, etc.. ».

Mais l’amour du Père dit : « Montre que le Père est merveilleux, attire l’attention sur la bonté du Père ».

Le conflit est évident et il n’y a pas de terrain neutre. Ceux qui aiment le Père haïssent le monde et ses exigences. Le monde exige que nous cherchions à être admirés pour ce que nous possédons :

– La femme, le mari,

– Les enfants,

– Les biens immobiliers,

– L’emploi,

– L’argent,

– Les diplômes, etc.

Personne ne peut admirer ces biens et en même temps aimer le Père, car ils sont dans des directions opposées.

Le monde dit : « Recherche la sécurité ». Recherche-la dans :

– Les biens immobiliers,

– Les investissements,

– Les emplois sûrs,

– Les positions élevées, etc.

Le Père dit : « Je suis ta sécurité. Je suis ton héritage. Je suis ton bien ». Ceux qui cherchent la sécurité dans le monde ne peuvent avoir aucune sécurité dans le Père. Ceux qui croient au Seigneur doivent Lui faire confiance et lui obéir complètement, et n’ont personne d’autre ni rien d’autre sur qui compter pour leur sécurité.

Il est évident que personne ne peut faire confiance au Seigneur sans qu’il soit obligé de compter sur le Seigneur à 100%. Si quelqu’un dit qu’il compte à 90% sur le Seigneur, et à 10% sur :

– lui-même,

– son compte en banque,

– ses biens,

– ses valeurs mobilières,

– ses maisons, etc.,

c’est qu’en réalité il ne compte pas du tout sur le Seigneur. Ceux qui comptent réellement sur le Seigneur sont ceux qui n’ont personne d’autre sur qui compter. Si le Seigneur devait échouer, ils échoueraient aussi. Je veux te poser une question :

– Comptes-tu sur le Seigneur ?

– Comptes-tu uniquement sur Lui ?

– Sur quoi ou sur qui d’autre comptes-tu ?

– As-tu jamais donné au Seigneur une occasion d’échouer ?

– Sécurité !

– Sécurité ! !

– Mon avenir !

– L’avenir de mes enfants ! !

– L’avenir de l’oeuvre de Dieu ! ! !

S’inquiéter au sujet de ces choses, c’est être mondain. Oublier les besoins du moment présent pour s’inquiéter des besoins de demain, c’est être mondain.

                                                                       La nécessité de la foi

Il nous est dit que la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi (1 Jean 5 : 4). Ceci veut dire que le croyant choisit délibérément de faire confiance à Dieu pour qu’Il pourvoie à tous les besoins de Son oeuvre. Il croit que Dieu va travailler. Il ne veut rien d’autre que ce qui est donné par Dieu. Il abandonne à Dieu tout son avenir. Il croit en Dieu. Il croit à ce que Dieu donne et que, pourtant, il ne voit pas. Il ne croit pas à ce que donnent les hommes et que, pourtant, il voit. C’est cela la foi :

«

La ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11 : 1).

Cette foi triomphe du monde. Cette foi nous conduit à :

– aimer le Seigneur,

– faire confiance au Seigneur,

– être satisfait uniquement dans le Seigneur,

– voir l’invisible.

                                                          La nécessité de la révélation

– Pour aimer le Seigneur et Lui seul,

– pour faire confiance au Seigneur, et à Lui seul,

– pour refuser de manipuler les choses,

– pour laisser tout l’avenir entre Ses mains,

– pour qu’Il soit notre seule sécurité,

il n’y a pas d’autre voie que celle de la révélation de Sa personne et de Son oeuvre.

Quand cette révélation est accordée, tout change, et tout change immédiatement. Saul de Tarse a eu une révélation de Jésus-Christ sur la route de Damas. Cette révélation a eu pour résultat que le monde est devenu totalement inutile pour lui, et que le Seigneur Jésus est devenu tout pour lui. Dès ce jour, il a aimé Jésus, et Jésus seul. Dès ce jour, il a haï le monde et n’est plus jamais revenu en arrière pour l’aimer. Le jour vient dans ta vie, dans ton ministère et dans ta marche avec Dieu, où tu recevras une révélation du Père et du monde.

A partir de ce jour, tu aimeras le Père et haïras le monde. Le Père sera ta seule sécurité. Rien, dans ce que le monde tient en estime, n’aura de place dans ta vie. Mais ce jour, le jour de la révélation, viendra quand tu le demanderas. Il viendra quand tu diras : « Père, quel que soit le prix à payer, révèle-Toi à moi et montre-moi ce qu’est réellement le monde. J’obéirai à la lumière que Tu me donneras ».

Philippe a dit au Seigneur : «

Montre-nous le Père, et cela nous suffit » (Jean 14 : 8), et Jésus lui a répondu. Quelques Grecs ont demandé à Philippe : « Nous voudrions voir Jésus » (Jean 12 : 21), et Jésus leur

a répondu. Si toi aussi, tu demandes que le Seigneur se révèle à toi, le Père te l’accordera, pourvu que tu n’aies pas désobéi aux révélations antérieures qu’Il t’a accordées, et que tu sois prêt à obéir à ce qu’Il te montrera.

– Demande la révélation !

– Cherche la révélation ! !

– Réponds à la révélation ! ! !

Le péché et le « moi » crucifié Le Seigneur Jésus a porté le péché du monde entier à la croix et y

a mis fin. Il a aussi pris notre ancienne nature et l’a crucifiée sur la croix. Si quelqu’un croit à cette vérité, il va :

– Demander au Seigneur de lui révéler que tout son péché a été jugé et qu’il ne sera plus jamais jugé pour cela.

– Demander au Seigneur de lui révéler que son corps de mort a été crucifié une fois pour toutes.

– Cesser immédiatement de commettre tout péché.

– Demeurer libre de tout péché et refuser de céder aux tentations du diable.

– Coopérer avec le Saint-Esprit, et constater par là que le péché et le « moi » n’ont plus de puissance sur lui.

L’héritage du croyant, c’est la délivrance totale du péché. L’héritage du croyant, c’est une vie libérée de la puissance du « moi ».

C’est là l’héritage du croyant. Il faut y croire, et le croyant doit s’y engager lui-même. Il faut que le jour vienne dans la vie du croyant où il recevra la révélation :

– du caractère horrible du péché,

– de l’horreur du «moi »,

– du fait que le péché et le «moi » font progresser le royaume de Satan d’une manière réelle,

– du fait que tous ceux qui continuent à vivre dans le péché périront avec le diable.

Alors, ce jour-là, il va décider que le péché et le « moi » dans sa vie sont abolis. Désormais, il va vivre dans la sainteté en pensées, en paroles et en actes, et il ne fera rien qui vienne du « moi », que ce soit l’auto-séduction, la justification de soi, la défense de soi, etc. Le croyant s’engagera dans la prière en disant au Seigneur :

« Seigneur Jésus, Tu as pris tout mon péché sur la croix et Tu m’as délivré de tous mes péchés. J’entre maintenant dans cette délivrance totale que Tu as acquise pour moi. Dès maintenant et jusqu’à ce que Tu reviennes, je n’aurai plus rien à faire avec le péché, aussi petit soit-il. C’en est maintenant fini du péché dans

ma vie. Seigneur Jésus Tu as aussi pris mon vieux « moi » sur Ta croix. Dès ce jour, je m’abandonne à Toi, je décide de vivre pour Toi. Je vivrai pour les autres, je ne vivrai plus pour moi-même

».

C’est une chose très sérieuse que de prendre cet engagement. Il ne doit pas être pris par quelqu’un qui a dans sa vie un péché quelconque dont il ne veut pas être délivré maintenant. Si quelqu’un souhaite être délivré d’un péché dans sa vie, mais pas tout de suite, et qu’il remette cela à plus tard, il ne peut pas prendre un tel engagement. Personne ne doit prendre un tel engagement s’il n’est pas prêt à une oeuvre radicale de Dieu dans sa vie. Personne ne doit prendre cet engagement s’il garde un attachement secret pour un péché en particulier. Dieu regardera au coeur pour voir si l’engagement est pris par un coeur pur, un coeur qui a confessé et

abandonné tout péché. Si Dieu voit que l’engagement est authentique, il donnera à cette personne un coeur pur, un coeur purifié, et cette personne le recevra par la foi. Dès ce moment, cette personne marchera dans la pureté par la foi. Nous voulons souligner que la libération des œuvres de la chair est possible. Nous voulons insister sur le fait que la libération du « moi » est possible. Nous insistons sur le fait que c’est possible d’avoir un coeur purifié. Nous insistons sur le fait que c’est possible d’avoir un coeur régénéré, semblable à celui du Seigneur Jésus, comme celui d’Adam avant la chute, un coeur tourné vers la justice et non vers le péché. Il peut être le tien maintenant. Tu ne le reçois pas par tes œuvres, en faisant ceci ou cela, mais de la même façon que tu as reçu le salut, par la foi en l’oeuvre accomplie sur la croix. En un instant, tu peux entrer dans la sainteté de Dieu et être libre de tout péché. Tu peux recevoir ceci du Seigneur. Il est mort sur la croix et l’a acquis pour toi. Tu aurais dû entrer dans la sainteté dès le jour où tu as été sauvé. Je t’invite à y entrer maintenant. Le Seigneur t’a aussi acquis la libération de la puissance du péché sur cette même croix. Tu aurais dû recevoir les deux dons le même jour, mais si tu n’en as reçu qu’un seul : le salut, tu peux maintenant recevoir le deuxième : la libération du péché. Pour recevoir le salut, tu n’as pas eu à lutter ni à passer par un long processus. Tu as seulement cru au Seigneur, et cela a été suffisant. La transaction a été accomplie. Maintenant, tu n’as pas besoin de lutter et d’attendre et de passer par tout un processus graduel pour être délivré de la puissance du péché. Toi, reçois le don de la délivrance du péché maintenant, de la même manière. Tu peux être sanctifié maintenant en un instant. Tu peux entrer dans la sanctification d’un seul coup. Jésus est ton rédempteur. Il est aussi Celui qui te sanctifie.

Jésus est ta rédemption. Il est aussi ta sanctification. C’est l’oeuvre de Dieu. La Bible dit :

«

Jésus-Christ a été fait pour nous sagesse et justice et sanctification et rédemption » (I Corinthiens 1 : 30).

Dieu a fait de Jésus ma sagesse. Je n’ai pas besoin d’une autre sagesse. Je n’aurai pas d’autre sagesse. Dieu a fait de Christ ma justice. Je n’ai pas besoin d’une autre justice. Je ne vais pas me fabriquer ma propre justice. Dieu a fait de Christ ma rédemption. Je n’ai pas besoin d’une autre rédemption. Je n’essayerai pas de me racheter moi-même. Dieu a fait de Christ ma sanctification. Je n’ai pas besoin d’une autre sanctification.

Le chemin pour être sanctifié, c’est la foi en Celui qui sanctifie. Dieu va te sanctifier dès le moment où tu fais confiance à Jésus comme étant Celui qui te sanctifie. Tu abandonneras ainsi toute tentative de te sanctifier toi-même par des méthodes charnelles. La Bible dit :

«

Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ; Il n’a

fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leur cœur par la foi

» (Actes 15 : 8-9).

Tu as reçu le Saint-Esprit. C’est bon. Dieu veut maintenant purifier ton coeur. Aie la foi pour que cette purification s’accomplisse. Ce n’est pas par les œuvres, mais par la foi. Réalises-tu que Jésus-Christ, qui est ta sanctification, habite en toi ? Tourne-toi vers Lui et dis :

« Mon Seigneur, mon Sauveur, ma sanctification, tu es en moi, je suis donc sauvé. Tu es en moi, Celui qui me sanctifie. Je suis donc sanctifié. Gloire soit à ton saint

nom

».

Oui, tourne-toi vers Lui de cette manière et tu seras immédiatement libéré des liens du péché, des chaînes du péché qui t’ont tenu captif depuis que tu as cru. Tourne-toi vers Lui de cette façon par la foi et tu seras libre du péché une fois pour toutes. Le péché ne régnera plus dans ton corps. Tourne-toi vers Jésus de la même manière et considère que la vie égoïste de ton « moi » est terminée. Cela ne se fera pas graduellement, mais en un instant, lorsque tu répondras par la foi à ce qui a été fait pour toi à la croix.

                                                        La nécessité de la révélation

Vois-tu que ton péché et ton « moi » ont été crucifiés ? Demande à Dieu de te le montrer. Demande à Dieu de te révéler ce jour où, sur la croix, Jésus a porté tout ton péché. Si tu vois cela, tu seras prêt à répondre à l’appel de Dieu.

                                                              La nécessité de la foi

Tu as besoin de foi pour croire que Jésus va te donner effectivement un coeur comme le Sien et purifier ton coeur pour qu’il devienne comme le Sien. Tu es en Lui. Son coeur est devenu ton coeur. Le crois-tu ? Si tu le crois, tu vas l’expérimenter. Si tu ne crois pas à cela, bien que cela soit pour toi, tu ne l’expérimenteras pas. Par la foi, crie à Jésus afin qu’Il te donne la révélation. Ensuite, reçois de Lui la foi pour répondre maintenant à ce qui t’a été révélé. Reçois un coeur purifié maintenant. Dis à Jésus : « Ton coeur sans péché est le mien maintenant et pour l’éternité. Amen ».

                                              Le Seigneur Jésus est Celui qui te guérit

Quand Jésus a été crucifié Il a pris toutes nos maladies et toutes nos infirmités, et par Ses meurtrissures nous avons été guéris. Si ceci est vrai et si toute la Bible est vraie, alors Jésus est le seul qu’il nous faut pour nous guérir. Lorsque nous nous en remettons à Jésus pour qu’Il nous guérisse, cela signifie que nous avons

confiance en Lui et que Sa mort suffit pour guérir toutes nos maladies présentes et futures. Cela signifie que nous ne pouvons pas placer notre confiance à la fois en Jésus et en l’homme pour guérir de nos maladies.

On ne peut pas se tourner vers Jésus pour être guéri, tout en espérant se tourner vers l’homme, au cas où Jésus échouerait. On ne peut pas non plus faire appel à Jésus seulement pour nous guérir des maladies bénignes, et faire appel à d’autres moyens pour des maladies graves. Nous devons toujours nous tourner vers

Jésus pour la guérison et non pas seulement quand l’homme est arrivé au bout de ses ressources. C’est une affaire sérieuse. Cette attitude est réservée à ceux qui ont compris ce qui s’est passé à la croix, et qui, se basant sur cette révélation, sont prêts à mettre en jeu toute leur santé physique. Pour moi, c’est la chose la plus raisonnable. Car si je suis prêt à faire confiance à Jésus pour la santé de mon esprit et de mon âme,

comment pourrais-je ne pas vouloir Lui faire confiance pour la santé de mon corps ? S’Il peut guérir toutes les maladies spirituelles, ne sera-t-Il pas capable de guérir toutes les maladies physiques ? Est-il plus difficile de guérir une maladie physique qu’une maladie spirituelle ? Qu’est-ce qui est le plus difficile de dire ? Est-ce : « Lève-toi, prends ton lit et marche » ou « Tes péchés te sont pardonnés » ? Je laisse ce sujet à la réflexion et à la prière de ceux qui sont prêts à tout miser sur le Seigneur.

                                                                La finalité de la croix.

Il devient maintenant évident que la croix a été un événement aux répercussions extrêmement profondes. Elle a eu un impact sur le diable, le monde, la chair, les maladies, etc. Nous plaçons toute notre confiance en Celui qui est mort sur la croix. Nous nous engageons dans l’oeuvre de la croix. Nous misons tout sur ce qui s’est passé sur la croix.

– Nous engageons toute notre vie future sur Celui qui mourut sur la croix.

– Nous engageons toute notre éternité sur Celui qui mourut sur la c r o i x .

– Nous misons toute notre vie présente sur Celui qui mourut sur la croix.

– Nous misons toute notre santé sur Celui qui mourut sur la croix.

Ceci est soit une grande sagesse, soit une grande folie. Je te laisse le soin de décider, mais la Bible dit :

«

Ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, c’est pour annoncer l’évangile, et cela sans la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue vaine. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés elle est une puissance de Dieu. Aussi est-il écrit : Je détruirai la sagesse des sages, et j’anéantirai l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas convaincu de folie la sagesse du monde ? Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Les Juifs demandent des miracles, et les Grecs cherchent la sagesse : nous, nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes » (I Corinthiens 1 : 17-25)

J’ai le choix entre m’engager dans la sagesse des hommes et m’engager dans la folie de Dieu manifestée à la croix. Je choisis de m’engager dans la folie de Dieu. J’ai le choix entre m’engager dans la force des hommes ou m’engager dans la faiblesse de Dieu manifestée à la croix. C’est sur cette folie et sur cette faiblesse de Dieu que je choisis délibérément d’engager toute ma vie maintenant et pour l’éternité. C’est là mon choix !

                                                              LE COMBAT DE LA FOI

Tu vas faire face à un défi pour chaque engagement que tu as pris pour entrer en possession de ce qui a été acquis à la croix pour toi. Satan fera tout pour te prouver qu’il n’est pas vaincu, qu’il est bel et bien vivant et qu’il tient toujours le contrôle de la situation. Par exemple, si tu t’es engagé avec le Seigneur qui a vaincu le

monde, tu seras immédiatement assailli par de nombreuses attaques qui te pousseront à aimer le monde. Le diable déversera dans ta pensée des choses qui n’y étaient pas avant, dans le seul but de t’amener à douter du fait que tu as vaincu le monde. Tu pourras avoir soudainement plusieurs occasions de succès mondains qui

te sont offertes. Tout cela a pour but de te séduire et de rendre ton engagement nul et vain. Ce que tu devras faire, c’est tenir ferme et résister au diable. La Bible dit :

«

Résistez au diable et il fuira loin de vous » (Jacques 4 : 7).

Tu dois avoir à l’esprit que tu t’es engagé envers le Seigneur et que le Seigneur a accepté ton engagement, dans les termes de ta confession. Ne reviens pas en arrière. Ne renouvelle pas ton engagement une seconde fois au moment de l’épreuve, comme si le premier engagement était insuffisant. Tiens bon. Dis à Satan :

« J’ai vaincu le monde ». Dis-lui encore : « Par la foi en l’œuvre accomplie sur la croix, je me tiens dans la victoire sur toi ». Cite lui les Ecritures. Le Seigneur l’a vaincu en lui citant les Ecritures. Fais de même.

Tu peux avoir à lui résister pendant une heure, un jour, une semaine, un mois, ou une année. Ne t’inquiète pas du temps que cela durera. Reste ferme sur cette position de victoire. Les circonstances extérieures pourraient te dire qu’il n’y a pas de victoire, mais ne les regarde pas. Toi, regarde à Jésus. Prends l’exemple de la maladie. Peu après que tu te sois engagé avec le Seigneur Jésus pour qu’Il devienne à la fois Celui qui te guérit et Celui qui te maintient en bonne santé, grâce à ce qui s’est passé sur la croix, ton corps sera attaqué d’une manière impitoyable. Tu sentiras qu’il te faut vite prendre quelque médicament pour guérir rapidement avant que ce ne soit la fin. Les symptômes physiques s’aggraveront. Ton état semblera empirer. Tout, autour de toi et en toi semblera t’abandonner. Que vas-tu faire ? Tu dois tenir ferme ! C’est le moment du combat de la foi. Tu devras

regarder à Jésus. Tu devras te rapprocher de Dieu. Mais tu ne dois pas abandonner et revenir sur ton engagement.

– De nombreuses personnes te conseilleront le contraire.

– Les non-croyants te donneront des avertissements.

– Tes parents donneront leur avis.

– Les croyants charnels te citeront un verset après l’autre.

– Les croyants spirituels te parleront du revers de la médaille et de la nécessité de garder ton équilibre.

Ecoute-les, mais tiens ferme sur la position que toi et le Seigneur vous avez atteint (pourvu que toi et le Seigneur vous ayez réellement atteint cette position).

Abraham a été une fois dans une telle situation. Dieu lui avait fait une promesse, une promesse personnelle à propos d’un fils. Il avait attendu longtemps mais le fils ne venait pas. Il avait essayé de lui-même mais ne produisit qu’un Ismaël et la promesse de Dieu restait sans accomplissement. Il se tourna alors de tout son coeur

vers le Seigneur pour l’accomplissement de cette promesse. Toutes les circonstances étaient contre lui. Sa femme était stérile et très âgée. Elle avait atteint et dépassé l’âge de la ménopause. Lui-même avait dépassé l’âge normal pour engendrer des enfants. Dans le domaine physique, il n’y avait plus d’espoir. En réalité, il n’y avait rien dans le domaine visible sur lequel il pouvait s’appuyer et pourtant il voyait au-delà du visible. Il voyait le Dieu invisible. Il avait eu la promesse du Dieu invisible et, pour lui, cette promesse était plus réelle que toute autre chose dans le monde visible, et il s’accrocha à ce que Dieu avait promis. La Bible le présente très clairement. Elle dit :

«

C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous, selon qu’il est écrit : Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations. Il est notre père devant celui auquel il a cru, Dieu, qui donne la vie aux morts, et qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient. Espérant contre toute espérance, il crut, en sorte qu’il devint père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et, sans faiblir dans la foi, il ne considéra point que son corps était déjà usé, puisqu’il avait près de cent ans, et que Sara n’était plus en état d’avoir des enfants. Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir » (Romains 4 : 16-21).

A partir de ces versets, nous pouvons apprendre certaines choses au sujet du combat de la foi :

– Abraham vivait dans la présence de Dieu. Quand la promesse a été donnée, il vivait dans la présence de Dieu. Il marchait dans l’intimité de Dieu et ainsi la présence de Dieu nourrissait sa foi. Pour grandir dans la foi, ceux qui ont reçu leur héritage doivent marcher tout près de Dieu.

– Abraham continua à prendre Dieu au sérieux. Il marchait dans la présence de Dieu, en Qui il croyait. Sa foi n’était pas statique. Elle grandissait à mesure que le temps passait. Il connaissait Dieu tel qu’Il était. Le Dieu en qui il croyait, c’est le Dieu qui donne la vie aux morts. Si quelqu’un a reçu le Seigneur Jésus comme Celui qui

le guérit et le maintient en bonne santé, il y aura un moment dans le combat de la foi où il lui semblera qu’il doive céder. Les symptômes physiques seront là pour dire : « Cherche d’autres moyens de guérison maintenant, sinon demain matin tu seras un homme mort ». Cela semblera si évident ! Qu’est-ce qui aidera l’homme de foi à continuer sur le chemin étroit de la foi ? C’est cette connaissance qu’il a affaire au Dieu qui donne la vie aux morts. Même si les symptômes sont ceux de la mort, le Seigneur est Celui qui ressuscite les morts maintenant. En outre, Il les ressuscitera à la résurrection. Croire en Dieu pour la guérison du corps, c’est aussi croire que le Seigneur peut guérir quelqu’un dont les symptômes de la maladie sont ceux de la mort. Ainsi donc, il n’y

aura aucune raison de retourner en arrière et de commencer à compter sur quelque chose ou quelqu’un d’autre. Finalement, personne ne croit réellement au Seigneur s’il n’arrive au point où il peut dire : « Je crois en Dieu. S’il ne me guérit pas, je suis prêt à mourir. La mort physique, après tout, n’est pas la fin. Il y a la

résurrection

».

Frères, il faut qu’il y ait cet abandon total en Dieu. Schadrac, Meschac et Abed-Négo ont eu la seule attitude acceptable. Ils ont dit au roi Nébucadnetsar : «

Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée »

Ils crurent que Dieu opérerait un miracle et les sauverait, mais ils étaient prêts à croire en Dieu, même sans aucun miracle. C’est cela la foi. La reine Esther a dit : «

Va, rassemble tous les Juifs qui se trouvent à Suze, et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes, puis j’entrerai chez le roi, malgré la loi ; et si je dois périr, je périrai » (Esther 4 : 16).

– Pour Abraham, le Dieu en qui il croyait était le Dieu qui est capable d’amener à l’existence des choses qui n’existent pas. Il est aussi le Dieu qui retire de l’existence les choses qui existent. Ceci est fondamental dans le service du Seigneur. En fait, c’est le fondement de la foi pour la vie et le service chrétiens. Ce fondement

sera très souvent indispensable. Personne ne peut aller loin avec Dieu sans cela. Mon ami bien-aimé, crois-tu que ton Dieu est capable d’amener à l’existence les choses qui n’existent pas ? Crois-tu qu’Il est capable de retirer de l’existence les choses qui existent ? C’est ce que signifient les miracles. C’est amener à l’existence ce qui n’existe pas et rappeler de l’existence ce qui existe. Lorsqu’un cancer disparaît, c’est que Dieu a rappelé de l’existence ce qui existait (le cancer). Lorsqu’un paralytique est guéri et qu’il est rendu parfaitement sain, c’est que Dieu a appelé à l’existence ce qui n’existait pas. Il n’y a aucune limite à cela. Il peut rappeler à l’existence les organes d’une femme qui ont été enlevés. Il peut rendre normal un homme atteint d’impuissance sexuelle. Il peut tout faire. Il n’y a rien d’impossible pour Lui. Il n’y a rien qui soit trop difficile pour Lui. Il est puissant. S’Il peut guérir une fièvre, Il peut guérir un cancer. S’Il peut guérir en faisant venir à l’existence une nouvelle cellule, Il est aussi capable d’amener à l’existence une multitude de cellules et de structures. Il est tout-puissant. Sa puissance est sans limite.

Dans le service chrétien, nous devons croire en Dieu et Le servir et ne pas être limité par les lois d’un homme, d’un système ou d’un gouvernement quelconque. Il change les gouvernements. Il établit une nouvelle direction avec de nouvelles conditions. Il retire de l’existence les gouvernements qu’Il juge bon de retirer. Il fait

disparaître les lois qu’Il veut faire disparaître. Dieu peut pourvoir, pour son oeuvre, à un besoin de mille euros, ou un million d’ euros, ou un milliard d’euros. Si Dieu est capable de susciter

mille euros pour l’oeuvre qu’Il t’a confiée, Il est capable de susciter un milliard d’euros pour cette oeuvre. S’Il peut susciter mille euros  sans manipuler les hommes, Il peut susciter un milliard d’ euros sans que tu manipules personne. La puissance qui Lui est nécessaire pour susciter mille euros n’est pas plus grande que la puissance pour susciter un milliard d’euros. Crois-tu cela ? Oh ! Puisse Dieu te faire croire cela et alors tu entreras dans le repos. Non seulement Dieu le peut, mais Il le veut. Non seulement Il le veut, mais Il agira sûrement pour soutenir toute l’oeuvre qui a son origine en Lui et qui est faite selon Ses voies et pour Sa seule gloire.

Il doit agir. Il S’est engagé Lui-même à agir. Frères, la première condition préalable pour le service chrétien est que les hommes connaissent Dieu et qu’ils croient en Lui. Pour de tels hommes, rien

ne sera impossible.

– Contre toute espérance, Abraham crut. Il crut en Dieu, en dépit de toutes les circonstances adverses. Tu dois croire toi aussi, en dépit de toutes les circonstances adverses. Il te faut croire que le diable est vaincu même quand il semble être très vivant. Il te faut croire que tu as vaincu le monde en Christ, malgré tout ce qui te

prouve le contraire. Il te faut croire que ton vieil homme a été crucifié et que tu as été délivré du péché, et ceci en dépit des apparences contraires. Il faut croire que Dieu t’a guéri, même si toutes les apparences semblent te prouver le contraire. Dès le moment où tu crois Dieu, dès le moment où tu as reçu de Lui ta parole personnelle de guérison, il te faut croire en Lui quoi qu’il arrive. Dès le moment où Il t’a demandé d’avancer et d’avancer

selon Ses instructions, tu peux être sûr qu’Il fera tout ce qu’Il a promis. Abraham a cru, contre toute espérance, qu’il deviendrait le père d’un grand nombre de nations, selon ce qui lui avait été dit. Ceci est de la plus haute importance : Dieu le lui avait réellement dit. Abraham n’a pas cru, à l’encontre de toute espérance, qu’il

allait recevoir ce qu’il souhaitait, ce qu’il désirait, convoitait, ou ce qu’il pensait être nécessaire. Non, il a reçu ce que Dieu lui avait annoncé.

Dieu n’avait pas promis à toute la race humaine que celle qui était stérile allait avoir des enfants, mais c’est à Abraham personnellement que Dieu avait promis qu’il deviendrait le père de nombreuses nations.

La foi doit s’appuyer sur une promesse personnelle de Dieu. La foi doit s’appuyer sur une transaction personnelle avec Dieu. La foi doit s’appuyer sur la volonté de Dieu pour toi, en tant qu’individu, et non sur la volonté générale de Dieu pour la race humaine ou pour l’Eglise.

– Aucun découragement ne fit jamais chanceler Abraham. La Bible considère que l’incrédulité est un péché capital. Plus que tout autre péché, ce péché se dresse sur les voies de Dieu. Lorsqu’il y a de l’incrédulité, c’est comme si Dieu était rendu impuissant. L’incrédulité signifie que les yeux sont fixés :

– sur Dieu et sur l’homme,

– sur Dieu et sur les circonstances,

– sur Dieu et sur nous-mêmes,

– sur Dieu et sur quelque autre chose.

L’incrédulité est à l’opposé de la foi, c’est l’ennemie de la foi, car la foi a les yeux fixés sur Dieu seul. Dieu est suffisant pour celui qui a la foi. Dieu est aussi arrêté par l’indécision, qui est une manifestation de l’incrédulité. La Bible dit :

«

Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous

simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur : c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses

voies

» (Jacques 1 : 5-8).

Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. L’indécision est une marque d’instabilité. L’indécision est une marque d’incrédulité. L’incrédule ne reçoit aucune rémunération de Dieu. Il regarde à Dieu tout en regardant à l’homme, et ainsi ne reçoit rien du Seigneur.

                                                                Combattre le doute

Le diable est l’auteur des doutes. Il a semé le doute dans le cœur d’Adam en lui posant une question : « Dieu a-t-Il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » Puis le diable a ajouté : « Vous ne mourrez point ». Les doutes viendront. Plus une chose a des conséquences sur notre marche et notre service pour le Seigneur, et plus les doutes seront nombreux. Par exemple, nous savons que celui qui est délivré du péché possède une puissance que d’autres n’ont pas, dans le service pour le Seigneur. Combien, sont nombreux les doutes qui surviennent juste avant d’acquérir cette victoire ! Combien sont nombreux ceux qui doutent des promesses de Dieu ! N’y en a-t-il pas qui doutent de Sa détermination à accomplir Ses promesses ? N’y en a-t-il pas qui disent que personne, parmi les personnages de la Bible, n’a pu réellement entrer dans une telle expérience de victoire sur le péché puisque la Bible relate des cas où Paul, Pierre, ou Jean ont pu eux-mêmes tomber ? N’y en a-t-il pas qui pensent qu’ils ne sont pas suffisamment bons pour mériter une telle grâce ? On pourrait multiplier les exemples.

Ce qui compte, c’est de combattre les doutes. La meilleure manière de les combattre c’est de les remplacer par les promesses de Dieu. Procure-toi un carnet, notes-y des centaines de promesses de Dieu, et lis-les régulièrement à haute voix. Evite la compagnie de ceux qui sèment le doute, ces pessimistes qui se font appeler réalistes et qui ne voient autour d’eux que ce qui ne va pas. Recherche la compagnie des gens de foi.

Lis des livres qui inspirent et stimulent la foi. Lis la Bible. Mets Dieu à l’épreuve. Eprouve-Le et tu verras qu’Il est bon et fidèle. Tout en résistant au doute, même au doute qui te pousse à retomber dans le péché, tu entreras dans un conflit qui est comme un combat jusqu’au sang. La Bible dit : «

Vous n’avez pas encore

résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché

« (Hébreux 12 : 4).

On peut atteindre ce point. Cependant, quoiqu’il arrive, engage-toi sur ce chemin, n’abandonne pas. Tu es du côté de la victoire. Tu es du côté du Vainqueur. Tiens bon et gagne. Entre dans le repos de Dieu.

                                                                       LE REPOS DE LA FOI

                                                                         Le repos de la défaite

Le combat conduit toujours au repos soit dans la défaite soit dans la victoire. Celui qui lutte contre la force qui le pousse à retomber dans le péché ne luttera pas indéfiniment. A un certain niveau, le combat peut devenir si terrible qu’il peut décider que la lutte est trop forte et que la seule issue c’est d’abandonner. Ainsi il capitule

et entre dans le repos du péché. C’est l’échec qui l’emporte. Il y a là un certain repos puisqu’une telle personne n’est plus sous la pression des coups offensifs du diable. Prenons un exemple : supposons que Dieu demande à un de Ses serviteurs de s’emparer d’un continent pour Lui. Le diable voit alors combien cet homme est important pour Dieu et s’engage dans une lutte acharnée pour qu’il soit frustré lors de tous ses déplacements,

lui créant des difficultés avec les croyants, les non croyants, les dénominations, etc.

Ce serviteur pourrait lutter pendant quelque temps sans réussir à trouver rapidement une solution. En même temps, il se peut qu’il fasse des progrès dans un seul des pays de ce continent, et qu’il décide qu’en fait il a dû se tromper d’objectif depuis le début, et qu’il n’a pas dû entendre Dieu correctement. Alors il va s’investir totalement pour la conquête du seul pays concerné. Il connaîtra un certain repos car le diable sait maintenant

qu’il n’est plus le problème numéro 1 qu’il était auparavant pour le continent. Le diable le laissera comparativement en repos. Ce serviteur connaît alors le « repos de la défaite ». Il a sacrifié la

volonté de Dieu pour une certaine paix. La même paix sera donnée à un apôtre qui a abandonné l’implantation de nouvelles églises et s’est rangé dans une position de pasteur, ou à un évangéliste qui abandonne les difficultés d’un ministère d’avant-garde dans l’évangélisation au profit de la sécurité d’un ministère pastoral, ou à un

pasteur qui abandonne les douleurs du processus lent et routinier de l’édification des brebis au profit de l’excitation d’un évangéliste qui tient de grandes réunions dans les villes populaires. C’est finalement le même phénomène. On reçoit une certaine « paix » pour avoir abandonné la volonté parfaite de Dieu. Je me rappelle avoir entendu parler dans un pays où une certaine dénomination s’était détournée de Dieu, d’un groupe de pasteurs qui s’étaient levés au sein de cette dénomination pour prôner le retour à la vérité de la Parole de Dieu. Année après année, ils insistaient sur tout le conseil de Dieu, le prêchaient et le vivaient. Ils étaient harcelés, persécutés. On se moquait d’eux et on leur rendait la vie la plus inconfortable possible. Ils ont continué à lutter

pendant une année, puis deux, puis cinq, et cela jusqu’à sept années. Le combat continuait toujours. Alors ils ont abandonné en disant : « Nous avons lutté trop longtemps et n’avons pas accompli grand-chose. Nous avons causé la division. Nous allons cesser de lutter et permettre à Dieu d’agir comme Il veut ». Ils eurent alors

une certaine paix car les harcèlements, les moqueries et les persécutions cessèrent, mais ils avaient aussi manqué le meilleur, ce que Dieu avait en réserve pour eux s’ils avaient persévéré. Les deux tribus et demi (Gad, Ruben et la moitié de Manassé) ont eu une certaine paix après avoir décidé de ne pas s’engager dans les conflits pour établir leur tribu à l’Ouest du Jourdain et après qu’elles se soient établies à l’Est du Jourdain (Nombres 32 : 5 et

19). Elles sont entrées dans leur héritage du mauvais côté du Jourdain (Nombres 34 : 12) et ont eu une certaine paix après avoir choisi une solution de second plan. Combien c’est triste ! Ma prière pour toi est que tu ne choisisses pas une solution de second plan, la fausse paix que tu auras si tu abandonnes l’objectif pour lequel Dieu t’a originellement appelé. Je veux insister sur un point : Si tu choisis quelque chose de moindre que l’appel originel de Dieu pour ta vie, tu choisis le « repos de la défaite ». Dieu ne peut pas t’appeler à prendre un continent et te dire plus tard : « Ne prends pas trop à coeur l’engagement au sujet du continent. Empare-toi seulement d’un pays pour moi ». Il ne peut pas t’appeler à prendre une nation et te dire plus tard : « Laisse la

nation périr. Prends seulement une ville ». Prends bien garde à ce que tu ne sois pas conduit par les tendances

qui ont construit ton univers. Prends bien garde à ce que tes motivations ne soient pas en fait dictées par :

– la sécurité de ta présente situation,

– ton bien-être,

– ton emploi,

– ta situation financière, etc.

Dieu peut élargir l’appel initial mais c’est peu probable qu’Il t’appelle à faire moins que ce à quoi Il t’avait premièrement appelé. Certains croyants choisissent une vie en dents de scie : péché, confession, victoire, péché, confession, victoire, péché, etc. Rejette cela. Dieu t’a appelé à une délivrance totale de la puissance du péché. D’autres croyants ont pu s’installer dans l’hypocrisie consistant à aimer le Seigneur tout en aimant le monde. Rejette cela et continue jusqu’à la victoire, en aimant le Seigneur et Lui seul. Ne choisis rien de moins que tout ce que le Seigneur a préparé pour toi en te sauvant, ni rien de moins que ce qu’Il veut pour toi. Continue à lutter et à persévérer dans le combat. N’accepte aucun repos jusqu’à ce que :

– tu sois devenu parfait car le Christ parfait habite en toi,

– tu sois devenu totalement délivré du péché car le Libérateur vit en toi,

– tu aies pleinement vaincu le monde car le Vainqueur Suprême vit en toi,

– tu aies été guéri de toutes tes maladies car Celui qui est la Santé Parfaite vit en toi,

– tu aies découvert toute la volonté de Dieu pour toi et que tu l’accomplisses.

                                                                  Le repos de la victoire

Pour celui qui a décidé qu’il n’abandonnerait pas mais qu’il persévérerait, il arrive un moment où le combat de la foi donne place au repos de la foi. Le repos de la foi peut aussi être appelé « le repos de la victoire ». Parce que, contrairement au repos que nous venons juste de décrire, celui-ci aboutit au centre de la volonté de

Dieu et reçoit la pleine approbation du Seigneur. Soyons de ceux qui prêtent l’oreille aux avertissements suivants des Ecritures :

«

Craignons donc, tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne s’en trouve exclu. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit : Je jurai dans ma colère : ils n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour. Et ici encore : Ils n’entreront pas dans mon repos ! Or, puisqu’il est encore réservé à quelques uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, Dieu fixe de nouveau un jour – aujourd’hui – en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. Car, si Josué leur eut donné le repos, il ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance » (Hébreux 4 : 1-11).

Il y a le repos dans lequel on entre au travers de luttes. Efforçons nous d’entrer dans ce repos. Il y a deux étapes dans le repos de la foi. La première étape est atteinte au moment où, dans le conflit, tu reçois le témoignage du Saint-Esprit dans ton esprit que l’Ennemi a été détrôné, que la chose que tu as demandée au Seigneur a été accordée et qu’il n’est plus nécessaire de combattre dans la prière. A ce niveau, le fardeau que tu portais te quitte soudainement. Le conflit disparaît et tu sais que tu es exaucé. C’est la connaissance intérieure de ce que la victoire a été gagnée. C’est une étape que peuvent discerner facilement ceux qui marchent par l’Esprit. Ils ne la recherchent pas. Ils continuent dans le combat et combattent jusqu’à ce que soudainement, ils arrivent à cette étape. Ils n’ont pas encore vu de leurs yeux ce qu’ils ont demandé, mais ils savent que cela leur a été accordé. Cela peut être quelqu’un qui désire ardemment être rempli du Saint-Esprit. Il atteint cette étape et la paix du Seigneur envahit son coeur car il sait qu’il a été entendu. C’est comme si Dieu lui disait : « Je t’ai entendu. Laisse maintenant les choses entre mes mains. J’en suis pleinement responsable à partir de maintenant ».

Anne avait atteint cette étape dans son conflit intérieur pour avoir un enfant :

– Elle a connu le conflit.

– Elle était affligée au sujet de sa stérilité.

– Elle pleurait et ne mangeait pas.

– Son coeur était dans la tristesse.

– Elle était dans une profonde détresse et pria le Seigneur.

– Elle pleura amèrement.

– Elle fit un vœu.

– Elle continua à prier.

– Elle répandit son âme devant le Seigneur.

– Elle parla au Seigneur poussée par un grand chagrin et une grande douleur.

Oui, elle était dans le chagrin et la douleur lorsque soudain, le sacrificateur Eli lui dit : «

Va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée ! » (I Samuel 1 : 17).

C’était accompli pour elle. Elle entendit dans cette voix la voix de Dieu et elle entra dans le repos de Dieu. La Bible dit : «

Et cette femme s’en alla. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même » (I Samuel 1 : 18).

Elle n’était pas encore enceinte. Physiquement, elle demeurait la même. Mais elle avait entendu la voix de Dieu, ce qui transforma son combat de la foi en repos de la foi. La Bible dit :

«

Ils se levèrent de bon matin, et après s’être prosternés devant l’Eternel, ils s’en retournèrent et revinrent dans

leur maison à Rama. Elkana connu Anne, sa femme, et l’Eternel se souvint d’elle. Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte et elle enfanta un fils

» (I Samuel 1 : 19-20).

Lorsqu’elle entra dans le repos de la foi, elle cessa de se poser des questions et de s’attrister. Elle mangea. Elle se réjouit. Elle confessa, mais par dessus tout, elle adora. Quand Abraham atteignit la même position de repos au sujet d’un fils, la Bible dit qu’ «

il rendit gloire à Dieu ». Il y a une chose qui devrait préoccuper le croyant dans cette étape de la victoire de la foi. Il devrait rendre gloire à Dieu. Il devrait Le louer, L’adorer, chanter pour Lui, Le magnifier de toutes les façons possibles. Plus tard, Elkana connut sa femme. L’Eternel Se souvint d’elle, et,

au temps fixé

, Anne devint enceinte et elle enfanta un fils. Le moment fixé par le Seigneur devait arriver, mais Dieu n’est pas souvent pressé. Il Se souvient, et, au temps fixé, Il accomplit la promesse pour laquelle Il avait donné une assurance. Ainsi, le repos de la foi commence lorsque tu reçois la parole précise de Dieu, qui te dit que l’affaire est maintenant passée entre Ses mains. Il S’en occupe jusqu’à ce que la manifestation physique se

produise. Cela s’applique à la défaite de Satan, à la victoire sur le monde, à la délivrance du péché et du «moi », à la guérison du corps, à la conquête du monde par l’Evangile, à toute chose dans notre relation avec Dieu.

Va, marche dans cette voie, et que le Seigneur te bénisse abondamment ! Amen.

La volonté de Dieu a été manifestée sur la croix. Alors que le Fils Unique portait le péché du monde, le Père n’a

rien fait pour Le soulager de cette croix ou la Lui ôter. La croix a mis fin à toute possibilité pour que le Fils

fasse Sa propre volonté, et a exalté la volonté du Père. Dieu veut agir à travers la croix dans la vie du croyant

pour mettre fin à la volonté du croyant et pour établir la volonté de Dieu. Dieu est résolu à faire connaître et

appliquer Sa volonté, à l’exclusion de toute autre. Tous ceux qui veulent Le servir doivent chercher Sa

volonté, la connaître et l’accomplir. Il n’y a pas d’autre alternative.

                                             Chapitre 3

                                        LA CROIX ET LA VOLONTE DE DIEU

                                   JESUS-CHRIST ET LA VOLONTE DE DIEU

Le Seigneur Jésus est allé jusqu’à la croix par obéissance à la volonté de Son Père et Il y est mort. Mourir sur la croix en portant tous les péchés, toutes les maladies et toutes les infirmités de tous les hommes du monde, passés, présents et à venir, c’est certainement une horreur indescriptible. Mais quelle a été Son attitude ? Son attitude a été celle d’un abandon total et d’un engagement total à accomplir la volonté de Dieu. Sans tenir compte de ce qu’Il ressentait, sans se soucier de l’opinion publique, indépendamment de toute autre chose, Il a fait la volonté de Dieu. Non seulement Il a fait la volonté de Dieu, mais Il a fait la volonté de Dieu au temps fixé par Dieu. Jésus a recherché la volonté et le temps de Dieu. Lorsque les circonstances ne permettaient pas de voir avec évidence le plan de Dieu, Il cherchait la volonté de Son Père et faisait seulement ce que le Père voulait qu’Il fasse, au moment fixé par Lui. Le Seigneur a fait beaucoup de choses durant Son ministère terrestre. Mais Il regardait toujours à la croix. Il lui fallait savoir quand viendrait le moment. Avant la croix, il fallait qu’au moins l’un de Ses disciples Le reconnaisse pour ce qu’Il était, afin qu’Il puisse lui confier les clefs du Royaume. L’événement a effectivement eut lieu, à Césarée de Philippe, quand le Seigneur a posé cette question aux disciples :

« Qui dit-on que je suis, moi, le fils de l’homme ? Ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon,

fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la

terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux

» (Matthieu 16 : 13-19).

Cette grande confession ayant été faite, Jésus sut à qui Il devait confier les clefs du Royaume. Ceci étant fait, la Bible dit :

«

Dès lors, Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, qu’il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour » (Matthieu 16 : 21).

A partir de ce moment, Il tourna Sa face vers Jérusalem pour y accomplir la volonté du Père, ne Se laissant détourner ni à droite, ni à gauche par quoi que ce soit. A Gethsémané, Il fit face à l’imminence de la croix et, comme si c’était la première fois, Il vit l’horreur de ce qui allait se passer. Tous les péchés de toute l’humanité allaient être mis sur Lui et Sa sainte nature n’en voulait pas. Alors, comme Il ne savait pas avec certitude si, pour accomplir la volonté du Père, Il devait obligatoirement porter le fardeau de tous les péchés du monde, Il pria, disant : « Père, si c’est possible, que cette coupe s’éloigne de moi. Toutefois, non pas selon ma volonté, mais selon ta volonté ». Si la coupe et la volonté du Père pouvaient être séparées, Il aurait préféré que la coupe lui fût épargnée, afin qu’Il ne fît que la volonté du Père. Il ne voulait pas faire sa propre volonté mais celle du Père. Plus tard, Il pria, disant : «

Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26 : 39).

S’il avait été possible de séparer la coupe de la volonté du Père, Jésus aurait préféré voir cette coupe s’éloigner de Lui, afin qu’Il puisse faire seulement la volonté de Dieu. Même dans ce cas, Il ne voulait pas faire Sa volonté, mais la volonté du Père. Plus tard, Il pria, disant : «

Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que Ta volonté soit faite ». En d’autres termes, Jésus affirmait Son engagement à accomplir la volonté de Dieu quelle que fût la conséquence. Lorsqu’Il n’était pas sûr de la volonté de Son Père, Il Lui demanda s’il était possible que des tourments Lui soient évités. Mais lorsqu’Il fut sûr que la coupe de douleur était bien la volonté de Son Père, Il dit à Pierre :

«

Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? » (Jean 18 : 11). La coupe Lui a été donnée par le Père et Il savait qu’Il devait la boire. Il n’y avait qu’un seul chemin ouvert devant Lui, le chemin de la volonté du Père, et c’est dans ce chemin qu’Il s’est engagé. Auparavant, la volonté du Père L’avait conduit à une grande popularité ; les foules L’acclamaient. Maintenant, la volonté du Père était en train de Le conduire non seulement à la mort sur une croix, mais à la mort de la Croix, où Il devait prendre sur Lui tous les péchés et toutes les maladies de toute l’humanité. Il accepta cette volonté. Il S’abandonna à elle.

Elle Lui coûta toutes choses mais Il l’accepta de tout Son être. Au-dedans de Lui, il y avait la paix. Il ne lutta pas contre la volonté du Père. Il obéit. Gloire à Dieu !

                                  LE LOGOS DE DIEU ET LE RHEMA DE DIEU

Dieu a révélé, dans la Bible, Son plan général pour toute l’humanité et toute Sa création. ( voir enseignement biblique 1 )  Nous appelons la Bible : « Le Logos de Dieu » (en grec, Logos = parole, verbe). Tout ce qui est dans la Bible n’est pas la volonté de Dieu, mais la Bible contient la volonté de Dieu. Par exemple, la Bible contient des histoires d’hommes et de femmes qui ont agi contre la volonté de Dieu. De telles personnes

ne sont pas à imiter mais nous devons apprendre, à partir de leurs exemples, comment agir différemment. Le Logos de Dieu nous dit ce que Dieu a fait, ce qu’Il est en train de faire, et ce qu’Il fera. Le Logos de Dieu est comme la carte routière de Dieu. Il nous dit que Christ est mort sur la croix pour les péchés du monde entier. Il

nous dit que le diable a été vaincu sur la croix. Il nous dit aussi que le Seigneur Jésus a pris toutes les maladies du monde entier avec Lui sur la croix, et que par Ses meurtrissures, nous sommes guéris. Le Logos de Dieu nous dit que le vieil homme a été crucifié pour le croyant, et que le croyant a été crucifié pour le monde.

Le Logos de Dieu donne les commandements de Dieu. Par exemple le Seigneur Jésus a dit :

«

La repentance et le pardon des péchés seront prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem» (Luc 24 : 47).

«

Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 : 18-20).

«

Puis Il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris » (Marc 16 : 15-18).

Nous pouvons dire que ces commandements de Dieu, qui sont le Logos de Dieu, concernent Sa volonté pour l’Eglise entière. Toute l’Eglise doit s’assurer que ces commandements sont observés. Ces commandements font partie du domaine général de la volonté de Dieu pour tous Ses enfants. Cela signifie qu’à partir du Logos de

Dieu, nous pouvons dire avec certitude que :

– Tout pouvoir a été donné à Jésus dans le ciel et sur la terre.

– Tous les enfants de Dieu doivent devenir des disciples.

– Tous les enfants de Dieu doivent faire de toutes les nations des disciples.

– Tous les enfants de Dieu doivent enseigner aux disciples à faire d’autres disciples, qui, à leur tour, en feront d’autres.

– L’Evangile doit être prêché à toute la création.

– Des signes accompagneront la proclamation de l’Evangile par les disciples.

Ceci est le Logos de Dieu. Il est vrai pour l’Eglise entière. Il est vrai pour chaque croyant, MAIS il faut que chaque croyant trouve sa place dans le Logos de Dieu. La position que Dieu attribue à chaque croyant dans son programme global, ainsi que la Parole de Dieu qui indique la tâche à accomplir, constituent ensemble ce que nous appelons « le Rhema de Dieu » (en hébreu, Rhema : parole).

Le Rhema de Dieu est cette portion du Logos de Dieu qui indique à un croyant individuel ou à un groupe de croyants :

– ce qu’ils doivent faire,

– quand ils doivent le faire,

– comment ils doivent le faire,

– où ils doivent le faire,

– avec qui ils doivent le faire,

– pendant combien de temps ils doivent le faire.

Le Rhema de Dieu c’est le Logos de Dieu s’adressant à un individu ou à un groupe d’individus dans une situation particulière.

                              LA TRAGEDIE CONSISTANT A AGIR SELON LE LOGOS

Une dame nommée Yun Hae Kyung parlait en Corée, lors d’une grande rencontre de jeunes sur le Mont Samgak. Elle avait un ministère puissant. Quand elle se levait pour parler et que les gens s’avançaient, ils s’écroulaient, terrassés par la puissance du Saint- Esprit. De nombreux jeunes gens venaient en masse à ces réunions. Lorsqu’elle fit cette campagne au mont Samgak, des milliers de jeunes gens y participèrent. Un certain jour, il avait plu abondamment, et toutes les rivières étaient inondées. Un groupe de jeunes gens voulaient se rendre dans la ville de l’autre côté du fleuve, où se tenaient les réunions. Mais quand ils arrivèrent au

bord du fleuve, ils le trouvèrent en crue. Il n’y avait pas de pont ni de bateau en vue et la plupart d’entre eux furent découragés. Mais trois filles se concertèrent et dirent :

« Pourquoi ne pourrions-nous pas tout simplement marcher sur l’eau ? Pierre a marché sur l’eau et le Dieu de Pierre est aussi notre Dieu. Le Jésus de Pierre est aussi notre Jésus, et la foi de Pierre est aussi notre foi. Pierre a cru et nous devrions faire bien plus. Nous allons traverser ce fleuve ».

Le fleuve était en très grande crue mais ces trois filles s’agenouillèrent et se donnèrent les mains et ensemble citèrent les Ecritures qui contiennent l’histoire de la marche de Pierre sur l’eau et elles déclarèrent qu’elles allaient croire de la même manière. Ensuite, sous les regards du reste du groupe, elles crièrent et s’engagèrent

dans l’eau. Elles furent immédiatement entraînées par une vague furieuse et trois jours après, leurs cadavres furent retrouvés en haute mer. Cet incident eut de larges répercussions à travers toute la Corée. Des journaux non chrétiens publièrent des articles avec des titres à sensation :

« Leur Dieu n’a pas pu les sauver ! »

« Pourquoi Dieu n’a-t-il pas exaucé leur prière de foi ? »

Ainsi, cet événement a permis aux non-croyants de se moquer ouvertement du christianisme, et a causé le découragement, la dépression, voire la détresse chez les chrétiens qui n’avaient aucune réponse adéquate. Cela devint un sujet de discussion partout en Corée, et plusieurs anciens bons chrétiens perdirent leur foi.

Ils disaient : « Ces jeunes filles ont cru fidèlement ce que nos pasteurs nous ont enseigné, et elles ont mis leur foi en action. Nos pasteurs, du haut de leurs pupitres, invitent constamment les croyants à exercer avec hardiesse leur foi en la Parole de Dieu. Ces jeunes filles ont fait justement cela. Alors, pourquoi Dieu ne les at- Il pas exaucées ? Dieu Jéhovah ne doit pas être un Dieu vivant. Nous avons dû nous engager dans une religion formaliste ».

Quel genre de réponse peut-on donner à ces gens ? Ces filles avaient cru. Elles avaient mis leur foi en pratique en se basant sur la Parole de Dieu. Mais Dieu n’avait aucune raison de soutenir leur foi. Pierre n’a jamais marché sur l’eau à partir du Logos, qui donne la connaissance générale de Dieu. Il a fallu pour Pierre que Christ

lui donnât une parole spécifique. Pierre demanda : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux ». Jésus répondit : « Viens ! »

La parole que Jésus adressa à Pierre n’était pas le Logos, mais le Rhema. Il donna une parole spécifique : « Viens », à une personne spécifique, Pierre, dans une situation spécifique : la tempête. Le Rhema apporte la foi. La foi vient de ce que l’on entend et ce que l’on entend vient du Rhema. Pierre n’a jamais marché sur l’eau par

la seule connaissance de Dieu. Pierre a reçu le Rhema. Mais ces jeunes filles n’avaient reçu que le Logos : une connaissance générale de Dieu, et dans ce cas précis, une connaissance de Dieu à travers l’histoire de Pierre. Elles avaient exercé leur foi humaine en le Logos ; ce fut là leur erreur. Par conséquent, la responsabilité

de Dieu pour soutenir leur foi n’était nullement engagée ». (extrait de « La quatrième dimension » de Paul Yonggi Cho).

                                         LE LOGOS DE DIEU ET LE RHEMA DE DIEU

Le Seigneur Jésus a ordonné que l’Evangile soit prêché à toutes les nations. C’est le Logos de Dieu. Il n’a pas dit que n’importe quel croyant devait aller n’importe où, n’importe quand, n’importe comment pour prêcher l’Evangile et qu’Il le soutiendrait. Considérons un croyant qui décide de lui-même d’aller à un endroit, qui

décide quand y aller, comment y aller et comment agir là-bas. Il n’a pas attendu que le Seigneur lui parle personnellement, disant : « Je veux que tu ailles vers ces gens à tel moment pour faire parmi eux tel travail pour moi pendant telle durée de temps ». Il part donc sans être mandaté, de son propre chef. Ce croyant pourrait partir

parce qu’il voit des besoins là-bas. Il pourrait aussi y aller parce que quelqu’un l’y a poussé ; il pourrait y aller parce que personne d’autre ne veut y aller. Mais il part quand même de lui-même. Il n’a pas été envoyé par le Seigneur. Quelle que soit l’oeuvre qu’il accomplira, elle ne sera pas approuvée par le Seigneur. Elle sera

même un blocage pour l’oeuvre de Dieu. Toute cette oeuvre n’est que péché et elle sera consumée par le feu, quel que soit le sacrifice personnel de son auteur. Dieu n’approuvera pas une oeuvre parce qu’elle a beaucoup coûté. Il approuvera l’oeuvre qui est selon Sa volonté. Le Seigneur n’a pas dit que n’importe quel croyant imposerait les mains à n’importe quel malade, n’importe quand, et que le malade devrait nécessairement guérir. C’est agir selon le Logos et non selon le Rhema que d’aller vers n’importe quelle personne à n’importe quel moment et lui imposer les mains au nom du Seigneur, lui ordonnant d’être guérie en répétant les Ecritures (qui

disent que les croyants imposeront les mains aux malades et que les malades seront guéris). Dieu ne soutiendra pas une telle attitude. Il suffit de considérer le nombre de personnes auxquelles on a imposé les mains de cette façon sans qu’il y ait eu guérison. Et pourtant le Seigneur S’est engagé à accomplir Sa parole.

J’ai entendu parler de croyants qui avaient lu que ceux qui croient peuvent saisir des serpents. Ils croyaient vraiment ce qu’ils avaient lu. Un jour, ils virent un petit serpent. Le premier le saisit et le jeta aussitôt en l’air et ne fut pas mordu par le serpent. Il fut considéré comme un homme de foi. Le second fit la même chose ainsi que le

troisième. Le temps qu’ils arrivent à la quatrième personne et le serpent était déjà bien irrité. Prêt à attaquer, il mordit cette personne. Les autres l’accusèrent de n’avoir pas eu de foi. Elle n’avait pas moins de foi que les autres. En réalité, tous étaient des insensés. Le désir du Seigneur, c’est que les gens puissent lire le Logos de

Dieu et le croire. Ils s’attendront ensuite à Lui pour qu’Il vivifie le Logos en donnant le Rhema.

Prends par exemple une personne qui lit, dans le Logos de Dieu, que l’Evangile doit être prêché à toutes les nations. Il faut qu’elle croit à cette parole. Ensuite, il faut qu’elle demande au Seigneur où est sa place dans ce commandement. Elle doit demander où est sa place seulement lorsqu’elle sera entièrement consacrée, prête à

obéir à tout ce que le Seigneur lui dira. Elle s’attendra alors au Seigneur pour recevoir des instructions personnelles claires. Quand ces instructions auront été reçues, elle devra alors les exécuter là où le Seigneur l’a envoyée, au temps de Dieu, et avec les méthodes de Dieu. Nous voulons affirmer clairement les choses suivantes :

– Il faut que chacun connaisse très clairement ce que dit le Logos de Dieu.

– Il faut qu’il croie que Dieu est sérieux au sujet de ce qu’Il dit dans Son Logos.

– Il faut qu’il consente lui-même à obéir sans réserve à la volonté de Dieu.

– Il faut qu’il soumette complètement sa propre volonté.

– Il faut qu’il demande au Seigneur où est sa propre place dans le commandement exprimé dans le Logos de Dieu, en tant qu’individu ou groupe d’individus ou en tant qu’assemblée locale.

– Il faut qu’il s’attende au Seigneur pour le Rhema de Dieu.

– Dieu lui donnera des instructions spécifiques concernant :

– ce qu’il doit faire,

– où il doit le faire,

– quand il doit le commencer,

– quand il doit s’arrêter,

– quelles méthodes doivent être utilisées,

– avec qui il faut le faire, etc.

– Toutes ces instructions ne seront pas nécessairement données dès le début. La première instruction pourra être : « Démissionne de ton emploi actuel ». Il faudra y obéir. Puis il faudra attendre la prochaine instruction. Ceci exigera que la croix ait banni l’esprit d’activisme qui est si vivant chez de nombreux croyants.

– Il ira de l’avant pour obéir au Seigneur dans tout ce qui lui a été montré. Il obéira à Dieu indépendamment de ce que les autres diront. Pendant qu’il obéira au Seigneur, il sera disponible pour recevoir davantage du Seigneur, car évidemment, il y aura d’autres instructions le long du chemin. Le Seigneur Jésus a dit à Saul de

Tarse sur le chemin de Damas : «

Je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai » (Actes 26 : 16).

                                                                     Le Rhema de Dieu

Quand on lit la Parole de Dieu, il apparait clairement que les hommes de Dieu dans la Bible parlaient avec une autorité et agissaient avec une assurance qui font défaut aujourd’hui. Considérons juste quelques exemples :

Samuel :

«

Samuel dit à Saül : Je ne retournerai point avec toi ; car tu as rejeté la parole de l’Eternel, et l’Eternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël. Et comme Samuel se tournait pour s’en aller, Saül le saisit par le pan de son manteau qui se déchira. Samuel lui dit : L’Eternel déchire aujourd’hui de dessus toi la royauté d’Israël,

et il la donne à un autre qui est meilleur que toi

» (1 Samuel 15 : 26- 28).

Elie :

Au mont Carmel, Elie pria, disant : «

Eternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! que l’on sache aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j’ai fait toutes ces choses par ta parole ! Réponds-moi, Eternel, réponds-moi, afin que ce peuple reconnaisse que tu es l’Eternel Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur coeur ! Et le feu de l’Eternel tomba, et il consuma l’holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l’eau qui était dans le fossé« (1 Rois 18 : 36-38).

Elisée :

Au sujet de la guérison de Naaman, Elisée avait dit : «

Va, et lave toi sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur… Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l’homme de Dieu ; et sa chair redevint comme la chair d’un jeune enfant, et il fut pur » (2 Rois 5 : 10-14).

                                                 Les dirigeants de l’église d’Antioche :

«

Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’oeuvre à laquelle je les appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir. Barnabas et Saul, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de

là ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre

» (Actes 13 : 2-4).

Paul :

«

A Lystre, se tenait assis un homme impotent des pieds, boiteux de naissance, et qui n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d’un bond et marcha » (Actes 14 : 8-10).

Philippe :

«

Un ange du Seigneur, s’adressant à Philippe, lui dit : Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza… L’Esprit dit à Philippe : Avance, et approche-toi de ce char. Philippe accourut… Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Tandis que, joyeux, il poursuivait sa route, Philippe se trouva dans Azot, d’où il alla jusqu’à Césarée, en évangélisant toutes les villes par lesquelles il passait » (Actes 8 : 26-40).

Ils avaient clairement entendu la voix du Seigneur. Ensuite ils ont proclamé ce qu’ils avaient entendu. Ou encore, ils ont clairement entendu la voix du Seigneur, et ont exécuté ce qui leur était demandé. Ils n’ont pas cherché à deviner, à analyser les circonstances et à utiliser leur seule intelligence pour les guider. Par exemple, le Saint-Esprit utilisait Philippe en Samarie et son ministère était puissamment béni. Les signes et les prodiges

étaient là pour confirmer la Parole qui était prêchée. De nombreuses personnes croyaient au Seigneur et se faisaient baptiser dans l’eau. Pierre et Jean vinrent et les croyants furent baptisés dans le Saint-Esprit. Il y avait là un avenir prometteur. Il y avait de nombreux jeunes convertis. Le sens commun aurait dicté à Philippe qu’il restât là pour les faire grandir jusqu’à la maturité et établir ainsi une forte assemblée locale. La sagesse du monde aurait dit la même chose. Son Conseil ou son Bureau (à supposer qu’il en ait eu un), lui aurait dit que Dieu ayant béni son ministère, il devait rester là. Mais Philippe n’avait qu’un seul Patron, le Saint-

Esprit. Il avait un seul Directeur, Celui qui avait dit : « Je bâtirai mon Eglise ». L’ange du Directeur lui avait dit : « Lève-toi et va.. ». Il se leva et s’en alla. Son Patron lui avait dit : « Avance, et approche toi de ce char ». Il s’avança et s’approcha du char et rendit témoignage à un seul individu. Au moment où il était en train de

sortir de l’eau, son Patron l’enleva et le conduisit vers de nouvelles directions. Là, Philippe prêcha l’Evangile à toutes les villes jusqu’à Césarée.

– Philippe entendit la voix de Dieu.

– Cette voix le poussa à marcher.

– Il oublia tout ce qui était en train de se passer.

– Il se dirigea vers une nouvelle direction.

– Il fit confiance au Seigneur pour la continuation de Son oeuvre en Samarie.

– Il savait que l’oeuvre n’était pas la Sienne.

– Il n’était pas en train de défendre un ministère particulier.

– Il avait seulement entendu la voix de Dieu et avait obéi, en s’engageant dans la direction indiquée par le Saint-Esprit.

Jérusalem n’était pas le siège de l’oeuvre de Dieu. A l’époque du livre des Actes des apôtres, le Contrôleur de l’œuvre était le Saint-Esprit. Il appelait les gens dans Son oeuvre. Il les mettait en place et les dirigeait. Il a appelé Pierre et Jean à participer à l’oeuvre. Il a appelé Paul dans une autre partie de l’oeuvre. Ils avaient leurs Co-ouvriers, qui étaient différents. Ils allaient dans des directions différentes suivant que l’Esprit du Seigneur les conduisait. Leurs méthodes n’étaient pas identiques. Quand Dieu parlait à un apôtre, cet apôtre ne faisait pas contrôler les instructions par les anciens de l’église de Jérusalem. Il ne demandait pas l’autorisation à Jérusalem. Il ne demandait pas à Jérusalem les fonds nécessaires. Il entendait la voix de Dieu et obéissait. L’église de Jérusalem n’était pas offusquée du fait qu’on n’avait pas sollicité son approbation. Elle se réjouissait. Paul a écrit :

«

Mais, lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, je ne  consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui furent apôtres avant moi, mais je partis pour l’Arabie.

Puis, je revins encore à Damas. Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours chez lui

» (Galates 1 : 15-18).

Quand Dieu a parlé au diacre Philippe, celui-ci n’a pas consulté Jérusalem, ainsi que nous l’avons déjà vu. Il a obéi. Si quelqu’un établit une organisation humaine pour contrôler le déplacement des ouvriers du Royaume, il est un ennemi de l’Evangile. Si quelqu’un pense que les serviteurs de Dieu doivent passer par lui avant d’obéir au Seigneur, il s’érige lui-même en « dieu » et sera détruit. Si quelqu’un entend la voix de Dieu mais n’obéit pas à celle-ci parce qu’un autre lui a dit d’agir différemment, il sera écarté par le Seigneur. Même quand il y avait un dirigeant d’équipe rempli du Saint-Esprit tel que l’apôtre Paul, celui-ci faisait des suggestions à ses Co-ouvriers mais leur laissait faire ce que Dieu leur avait dit. L’apôtre Paul a écrit :

«

Pour ce qui est du frère Apollos, je l’ai beaucoup exhorté à se rendre chez vous, avec les frères, mais ce n’était décidément pas sa volonté de le faire maintenant ; il partira quand il en aura l’occasion » (I Corinthiens 16 : 12).

L’apôtre Paul l’avait fortement exhorté, mais Apollos a obéi à la volonté de Dieu qui lui demandait de différer son départ, et il y avait une paix parfaite entre les deux. L’apôtre Paul pouvait faire des suggestions, mais il savait que chaque ouvrier était directement responsable devant le Seigneur et non devant lui et que chaque

ouvrier était obligé de mettre de côté ses conseils si ceux-ci n’étaient pas en conformité avec les instructions que cet ouvrier avait reçu du Seigneur. Nous insistons pour déclarer que chaque individu est responsable devant Dieu et redevable à Dieu seul. La Bible dit :

«

Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » (Romains 14 : 4).

«

Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14 : 12).

La volonté de Dieu est liée au Rhema de Dieu. A chaque moment de la vie d’un croyant, ce que Dieu veut qu’il

fasse, et la manière dont il doit le faire, lui est révélé par le Rhema de Dieu. Dieu a une volonté parfaite pour chaque croyant et cette volonté est précise, détaillée. Cette volonté indique l’endroit où le croyant devrait être et ce qu’il devrait être en train de faire à chaque instant de sa vie. Dès le moment où l’on est sauvé, il faut se soumettre de façon inconditionnelle au Seigneur et être prêt à connaître Sa volonté et à l’accomplir. Ainsi donc, il faut qu’il y ait :

– Un engagement à connaître la volonté de Dieu.

– Un engagement irrévocable à accomplir la volonté de Dieu.

Nous insistons sur le fait que toute autre conception doit être radicalement écartée et qu’il faut une mise à part radicale pour accomplir la volonté de Dieu. Dieu a des instructions précises pour chaque individu, aussi précises qu’un « plan détaillé ». Ce « plan détaillé » constitue la volonté parfaite de Dieu. C’est le centre de la volonté de Dieu pour tout individu. Dieu désire ardemment que Ses enfants découvrent Sa volonté en toutes choses et qu’ils l’accomplissent. Il S’est engagé à conduire Ses enfants dans cette volonté pour chaque détail de leur vie. Ainsi donc, Il veut parler dans chaque situation à chacun de Ses enfants afin qu’ils L’entendent et qu’ils sachent ce qu’ils doivent faire, et de quelle manière le faire. Il a parlé dans la Bible ; c’est le Logos de Dieu. Il veut te parler chaque jour dans chaque circonstance pour te dire ce que tu dois faire ; c’est le Rhema de Dieu.

                                                                Connaître la volonté de Dieu

De nombreux croyants demandent : « Comment puis-je connaître la volonté de Dieu ? » Pour y répondre nous avons déjà souligné huit points que nous allons à présent brièvement commenter :

1. Une connaissance approfondie de ce que dit la Parole écrite de Dieu, la Bible.

Il faut que chaque croyant s’engage de tout son coeur à connaître la Parole de Dieu d’une manière approfondie et complète. Il faut qu’il l’étudie, la médite et cherche la révélation de sa signification cachée. Il faut qu’il la connaisse profondément, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Il faut qu’il reçoive toute l’aide possible des

enseignements oraux, ou des livres spécialisés, etc. Dieu ne sera pas responsable de l’ignorance d’un croyant. Dieu a pourvu à tous les besoins dans Sa Parole. Si un croyant ne sait pas que la provision y est présente, ou qu’il ne sait pas où la trouver, il ne pourra pas se l’approprier, à cause de son ignorance. Il est donc tout à fait essentiel d’avoir une solide connaissance du Logos de Dieu.

2. La foi en le Logos de Dieu

Il faut que chaque croyant croit que Dieu a l’intention d’accomplir exactement ce qu’Il dit dans Sa Parole. Toute la Bible est la Parole de Dieu. Rien de ce qui y est écrit ne passera.

3. L’obéissance inconditionnelle à la volonté de Dieu

Nul ne peut connaître la volonté de Dieu s’il ne désire s’engager à obéir à celle-ci. Dieu ne révélera pas Sa volonté à ceux qui ne recherchent que quelques connaissances théoriques. En fait, Dieu cachera Sa volonté à ceux qui ne sont pas prêts à y obéir de tout leur coeur. Dans la Bible il est écrit :

«

Parce qu’il vous a été donné de connaître  les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant, ils ne voient point, et qu’en entendant, ils n’entendent ni ne comprennent. Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le coeur de ce peuple est devenu insensible, ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, qu’ils ne comprennent de leur coeur, qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse » (Matthieu 13 : 11-15).

Es-tu totalement soumis à la volonté de Dieu ? Désires-tu accomplir cette volonté de tout ton coeur ? Es-tu arrivé au point où :

– Tout succès obtenu en dehors de la volonté de Dieu est pour toi comme un terrible échec ?

– Toute bénédiction survenue hors de la volonté de Dieu est comme une malédiction, et même une réelle malédiction ?

– Tout éloge reçu hors de la volonté de Dieu est comme une insulte, et même pire qu’une insulte ?

– Toute beauté acquise hors de la volonté de Dieu n’est que laideur, et même une laideur absolue ?

A moins que tu n’arrives à ce point, Dieu ne te révélera pas toute Sa volonté ! Je le répète, considères-tu que la mort dans la volonté de Dieu est infiniment plus merveilleuse que cent ans de vie hors de Sa volonté ? Que la louange de Dieu vaut mieux que toute la louange du monde ? Je t’en prie, réfléchis sérieusement à cette question, car tout ton avenir en dépend. Je te le demande encore : La volonté de Dieu est  elle une nécessité absolue pour toi ? Préfères-tu mourir que d’être, même pour un court moment, en dehors de Sa volonté ? Cherches tu désespérément Sa volonté ?

4. Abandonne complètement ta propre volonté

Personne ne peut à la fois rechercher la volonté de Dieu et sa propre volonté ; pour que quelqu’un puisse aimer la volonté de Dieu, faut qu’il haïsse sa propre volonté. Il faut qu’ il renonce à lui-même. Renoncer à soi-même, c’est principalement renoncer à sa propre volonté. Jésus dit à tous :

«

Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9 : 23).

Il est plus facile de renoncer aux biens matériels ou aux parents. Il est plus facile d’abandonner toutes choses. Mais abandonner le « moi » à la mort de la croix, c’est la chose la plus sérieuse, et peu y parviennent.

– Ta volonté au sujet de ton éducation a-t-elle été mise de côté ? Peux-tu réellement dire que maintenant tu n’étudies que pour la gloire de Dieu ?

– Ta volonté au sujet de ta femme, ton mari, tes enfants, a-t-elle été mise de côté ? Peux-tu réellement dire que tout ce que tu veux, c’est que la volonté de Dieu soit faite pour eux ? As-tu soumis, abandonné

tes propres intérêts, tes préférences, tes préjugés dans chaque domaine de leur vie ? As-tu soumis à Dieu tous les projets que tu avais pour eux ? Ton seul intérêt est-il ce que Dieu veut pour eux ? Accepterais-tu avec joie ce que Dieu veut pour eux, même si c’est loin de ce que tu voulais pour eux ? Veux-tu activement coopérer avec Dieu pour que soit accomplie la volonté de Dieu dans leur vie, même si cela te paraît détestable, humiliant ou honteux ?

– As-tu soumis à Dieu ta volonté de gagner de l’argent ? Peux-tu dire que ta seule volonté, au sujet de l’argent, c’est qu’il serve les intérêts du Seigneur ?

– Ta volonté au sujet de ton apparence et ton aspect a-t-elle été mise de côté ? Peux-tu dire honnêtement que ta seule préoccupation au sujet de ton apparence, de tes habits, etc., c’est qu’ils servent les  intérêts de Dieu et qu’ils Lui plaisent ?

– Quand tu découvres que ta volonté se manifeste quelque part, et entre en concurrence avec celle du Seigneur, vas-tu immédiatement mettre à mort ta volonté, quoi qu’il t’en coûte ? Abandonner complètement ta volonté et chercher à accomplir celle du Seigneur exige que tu aies assez de foi pour croire que la volonté de Dieu pour

ta vie est infiniment meilleure que tout ce que tu pourras jamais élaborer avec ton intelligence. Crois-tu cela ?

Oh ! Que Dieu ouvre les yeux de Ses enfants pour qu’ils voient que ce qu’Il donne vaut mieux que tout ce que le monde peut proposer ! Pour que nos yeux s’ouvrent, il faut recevoir Sa révélation. Crie à Dieu pour la recevoir. Cette révélation est donnée aux humbles. Les humbles font confiance à Dieu. Ils ne placent pas leur confiance en eux-mêmes. Ils font confiance à la volonté de Dieu. Ils mettent toute leur confiance dans le Seigneur, et dans Son oeuvre. Ils n’ont aucune confiance en eux-mêmes, ni dans leurs propres œuvres. L’humilité est la part de ceux dont la confiance en soi a été anéantie par la croix, et remplacée par la confiance en Dieu, par l’action du

Saint-Esprit. Si tu n’abandonnes pas tes plans, tu es un insensé car cela équivaut à dire qu’ils sont meilleurs que les plans de Dieu. La volonté de Dieu peut paraître folle selon la logique du monde, mais es-tu prêt à être fou pour Dieu, es-tu prêt à être le fou de Dieu ? Les fous de Dieu sont plus sages que les plus sages des hommes de ce monde.

5. Demande au Seigneur où est ta place dans l’ordre décrit par Sa Parole, selon le Logos Chaque croyant doit obéir au commandement de Dieu ordonnant d’aller faire de toutes les nations des disciples. Chacun des

croyants doit alors demander au Seigneur où est sa place dans ce plan. Il faut qu’il désire ardemment accomplir son rôle dans ce programme. Il y a de nombreuses participations possibles dans le programme mondial d’évangélisation de Dieu :

– On peut participer dans la prière.

– On peut participer en donnant matériellement.

– On peut participer en s’engageant personnellement.

Dieu peut appeler quelqu’un à une vie de prière pour l’évangélisation du monde. Une telle personne peut passer dix heures par jour en prière. Elle recevra du Seigneur des instructions claires en vue de prier pour une ville particulière, un pays, un peuple, un continent, un ouvrier individuel ou un groupe d’ouvriers. Elle peut même recevoir des instructions pour se concentrer sur une partie bien précise de l’oeuvre et non sur l’ensemble. La personne qui prie peut aussi donner financièrement pour une partie de l’oeuvre que le Seigneur lui montre. La personne qui prie et donne peut aussi être envoyée par le Seigneur vers des gens particuliers pour un

temps particulier, pour être un témoin de l’Evangile. Si quelqu’un demande : « Seigneur, où est ma place dans Ton programme de conquête mondiale ? Seigneur, que veux-tu que je fasse ? », leSeigneur lui répondra, s’il s’attend à Lui.

6. S’attendre à Dieu pour le Rhema de Dieu

Si quelqu’un arrive au point où il doit recevoir de nouvelles instructions de Dieu, il doit attendre pour recevoir ces instructions avant de continuer. Il ne doit pas imaginer quelque chose qui pourrait être la volonté de Dieu. Il ne doit pas agir exactement comme quelqu’un d’autre l’a fait dans une situation similaire décrite dans la Bible. Il faut qu’il entende la voix de Dieu. Il y a de sérieux avertissements dans la Parole de Dieu à l’intention de ceux

qui font ce que Dieu ne leur a pas demandé de faire. Ils pouvaient avoir de bonnes raisons d’agir ainsi, mais parce qu’ils ont fait ce qui venait d’eux-mêmes et non du Seigneur, ils ont été châtiés. Il est préférable de laisser les affaires de Dieu aller vers un échec apparent que de faire ce que Dieu ne t’a pas demandé de faire.

La Bible dit :

«

Lorsqu’ils furent arrivés à l’aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs la faisaient pencher. La colère de l’Eternel s’enflamma contre Uzza et Dieu le frappa sur place à cause de sa faute. Uzza mourut là, près de l’arche de Dieu » (2 Samuel 6 : 6-7).

Uzza ne devait pas toucher l’arche. Uzza n’avait pas l’intention de toucher l’arche, mais quand les bœufs la firent pencher, il décida d’empêcher l’arche de Dieu de tomber, en faisant ce qui n’était pas dans ses prérogatives. Dieu le jugea immédiatement. C’est là une chose très sérieuse. Dieu veut que Sa volonté soit accomplie. Il

s’assurera que Ses desseins soient accomplis. La seule voie par laquelle nous pouvons coopérer avec Lui c’est de faire ce qu’Il nous a demandé de faire. Nous ne devons rien faire en plus ni rien faire en moins. Dieu n’a pas besoin de la sympathie de l’homme. Le fait que quelqu’un ait de bonnes intentions en faisant ce que Dieu ne lui a pas demandé de faire ne l’épargne pas de la colère de Dieu. Uzza mourut physiquement. Combien sont morts spirituellement parce que, de leur propre initiative, ils ont décidé de faire ce que Dieu ne leur avait pas demandé de faire ?

Il est très important de s’attendre au Seigneur, d’entendre clairement Sa voix et d’agir en suivant les instructions de Dieu. Ceci s’applique aux petits détails comme aux grandes orientations de notre vie. Si nous voulons voir Dieu agir avec puissance comme l’ont vu les hommes de Dieu du temps de la Bible, il nous faut connaître clairement la volonté de Dieu. Mais il y a encore une autre nécessité. Le fait d’agir impulsivement, en imaginant quelle est la volonté de Dieu, est extrêmement dangereux. Cela déshonore Dieu. Considérons l’histoire des jeunes filles coréennes citées plus haut. Non seulement elles ont détruit leur vie, mais elles ont déshonoré le nom de Dieu, et elles ont même provoqué la chute de certains chrétiens. De même, imposer les mains à quelqu’un de sa propre initiative et le proclamer guéri alors que rien ne s’est passé, c’est déshonorer le nom de Dieu. Le Seigneur ne prendra pas cela à la légère. Combien c’est triste de voir certaines personnes imposer les mains à de

nombreux malades, pour les guérir au nom de Jésus, sans jamais voir quiconque guéri, et qui continuent, année après année, sans discerner qu’il y a là quelque chose de profondément anormal. En réalité, ils agissent par eux-mêmes.

7. Dieu veut révéler Sa volonté à Ses enfants

Dieu veut que Ses enfants connaissent Sa volonté. Il s’est engagé à révéler Sa volonté à tous ceux qui le Lui demandent et qui s’attendent à Lui pour recevoir une réponse. Plusieurs demandent au Seigneur Sa volonté, mais s’en vont immédiatement après pour faire leur propre volonté. Pilate a demandé à Jésus :

« Qu’est-ce que la vérité ? » Cependant, il n’a pas attendu la réponse. Si tu demandes à Dieu de te montrer Sa volonté, tu dois être prêt à attendre devant Lui aussi longtemps que cela prendra pour qu’Il te montre Sa volonté. Cela peut prendre une seconde, une minute, un jour, une semaine, un mois, une année, ou plus. Quel que soit le

temps que cela prendra, tu dois attendre. J’ai lu l’histoire d’un homme de Dieu qui a prié douze heures par jour pendant onze mois pour connaître la volonté de Dieu au sujet de la construction d’une école biblique. Il était sûr que Dieu lui révélerait Sa volonté et Dieu le fit. Dieu ne punira personne pour avoir attendu. Il y a de nombreux moyens par lesquels nous pouvons connaître le Rhema de Dieu. Tout ce que nous pouvons dire, c’est qu’Il fera

connaître Sa volonté. Nous ne pouvons pas prédire à l’avance comment Il le fera ; mais nous sommes sûr qu’Il le fera. Dans la Bible, Dieu révélait Sa volonté de plusieurs manières, par exemple :

– Il parlait de manière audible, comme cela s’est passé pour Moïse ou d’autres.

– Il révélait Sa volonté par des rêves.

– Il révélait Sa volonté par des visions.

– Il révélait Sa volonté par la Parole (Logos) rendue spécifique (Rhema).

– Il révélait Sa volonté par les circonstances, etc.

                                                                Dieu parle à notre esprit

Paul fut enlevé en esprit dans le troisième ciel et il vit des choses qui étaient trop merveilleuses pour être racontées. Il ne savait pas si ce fut dans son corps ou dans son esprit que cela eut lieu, mais il vit réellement ces choses. Jean a dit :

«

Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme le son d’une trompette, qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier. Ce que tu vois, écris-le dans un livre, et envoie-le aux sept Eglises » (Apocalypse 4 : 1).  Il continua :

« Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte..

». (Apocalypse 4 : 1).

Il y a des moments où notre esprit reçoit une impression très nette, précise, qui n’est pas le résultat de notre réflexion ou de notre analyse des circonstances. Cette impression est la réponse dont nous avons besoin. Cela peut être le nom d’une ville ou le nom d’une personne ou de quelque chose à faire. Cela peut être une

instruction, par exemple : « Attends jusqu’à l’été ». C’est souvent Dieu qui est en train de nous parler. Il se peut qu’au moment où notre esprit reçoit le message, nous ne soyons pas du tout préoccupés par le sujet sur lequel Dieu est en train de nous donner des directives. C’est mieux ainsi car, lorsque nous sommes préoccupés à réfléchir à quelque chose, il est plus difficile d’entendre la voix de Dieu à ce sujet. Dieu préfère parler dans le calme. La Bible dit :

«

Et voici, l’Eternel passa. Et devant l’Eternel, il y eut un vent fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les rochers : l’Eternel n’était pas dans le vent. Et après le vent, ce fut un tremblement de terre : l’Eternel n’était pas dans le tremblement de terre. Et après le tremblement de terre, un feu : l’Eternel n’était pas dans le feu. Et après le feu, un murmure doux et léger. Quand Elie l’entendit, il s’enveloppa le visage dans son manteau, il sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit entendre ces paroles : Que fais-tu ici, Elie ? » (1 Rois 19 : 11-13).

La voix du Seigneur ne s’est fait entendre que dans le murmure doux et léger. Par conséquent, les croyants doivent s’attendre au Seigneur en toute tranquillité. Ils doivent se débarrasser de toute cause d’agitation dans leur esprit. Ils doivent se débarrasser de toute excitation ou de tout abattement. Ils doivent se débarrasser de toute émotion forte. Ils doivent être calmes devant le Seigneur. Il se peut qu’il nous soit nécessaire d’attendre pendant des minutes, des heures, des jours et peut-être des années avant d’atteindre le calme. Dieu est très patient envers nous. Il n’est pas pressé. Quand l’esprit humain est normal et dans l’attitude d’attente devant Dieu, il recevra de Dieu des instructions, des corrections, des directives, des encouragements, des reproches, etc. En fait, c’est ce que Dieu aimerait faire chaque fois que nous venons devant Lui. Il veut nous parler. Cela devrait être normal que nous entendions directement Sa voix, et non pas seulement les instructions de Son logos, pendant nos moments de méditation. Le problème, souvent, c’est que l’esprit humain est alourdi par le péché ou par la chair, ou encore par l’excitation et l’agitation. Je suggère que tu commences à t’attendre à Dieu et à écouter Sa

voix. Je suggère que pendant ces sessions spéciales mises à part pour écouter Dieu, tu décides de ne rien Lui demander. Décide de ne même pas Le remercier ni Le louer. N’intercède pas. Reste seulement calme devant Lui. Le Saint-Esprit t’aidera à ôter toute distraction, que ce soit le péché, les inquiétudes, les lassitudes,

l’excitation, etc. Il aidera ton esprit à devenir normal, calme et attentif. Alors Dieu te parlera. Tu recevras dans ton esprit des messages venant du Saint-Esprit. Il rendra les choses claires pour toi. Cela pourra prendre du temps avant que tu n’atteignes le point où Il peut communiquer avec toi, mais tu ne dois pas être pressé. Même si cela prend des jours, attends. Il y a des personnes qui prennent des temps de retraite pour s’entraîner à passer plusieurs heures ininterrompues devant le Seigneur. De telles personnes entendent la voix de Dieu.

On peut aussi entendre la voix de Dieu de façon distincte et claire, comme Moïse devant le buisson ardent, ou comme Saul de Tarse sur la route de Damas. Quelle que soit la manière par laquelle elle vient, l’essentiel est qu’elle vienne, qu’elle soit reconnue comme étant la voix de Dieu, et qu’on lui obéisse, parce qu’elle exprime la

volonté parfaite de Dieu. Lorsqu’un croyant se trouve ainsi dans une disposition intérieure d’attente devant le Seigneur, il est bon qu’il confesse son ignorance de la volonté de Dieu et qu’il exprime son désir d’entendre la voix de Dieu. Il peut même insister, et dire qu’en qualité d’enfant de Dieu, il désire ardemment faire la volonté de Dieu, et que par conséquent, il a besoin d’entendre la voix de Dieu. Il peut insister davantage, en disant qu’il ne s’en ira pas sans avoir été exaucé. S’il s’engage d’une telle manière, il faut qu’il reste devant Dieu jusqu’à ce que Dieu lui parle. J’ai lu, à propos de l’évangéliste Whitfield, qu’il était une fois resté prosterné devant Dieu pendant soixante-douze heures. Il y a là un exemple très remarquable. Il n’est pas étonnant qu’il ait eu un tel ministère.

                                                                    Dieu parle par des rêves

Dieu a parlé par des rêves à de nombreuses personnes citées dans la Bible :

Abimélek Genèse 20 : 3

Jacob Genèse 31 : 11

Laban Genèse 31 : 24

Joseph Genèse 37 : 5 et 9

L’échanson et le panetier Genèse 40 : 5

Pharaon Genèse 41 : 1

Les Madianites Juges 7 : 13-14

Nébucadnetsar Daniel 2 : 1

Nébucadnetsar Daniel 4 : 4 et 18

Joseph Matthieu 1 : 20

Les Mages d’Orient Matthieu 2 : 12

Joseph Mathieu 2 : 13

Joseph Mathieu 2 : 19

Joseph Mathieu 2 : 22

La femme de Pilate Matthieu 27 : 19

Dieu a parlé à ces gens par des rêves. Certains d’entre eux connaissaient Dieu, tandis que d’autres ne Le connaissaient pas, mais Dieu leur a parlé tout de même. Certains d’entre eux, comme Daniel, étaient des prophètes et Dieu leur a aussi parlé par des

rêves.

                                                           Dieu parle par des visions

La Bible entière est remplie d’exemples où Dieu a parlé par des visions. Nous allons nous limiter à quelques exemples du Nouveau Testament. Dieu a parlé par des visions à :

Ananias Actes 9 : 10

Corneille Actes 10 : 3

Pierre Actes 10 : 9-10

Paul Actes 16 : 9-10 18 : 9-10

L’apôtre Paul a eu de nombreuses visions. Dieu lui a aussi parlé par des anges. Il est écrit que pendant son voyage en bateau vers Rome, Paul dit aux passagers : «

Maintenant je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra, et il n’y aura de perte que celle du navire. Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t’a donné tous ceux

qui naviguent avec toi

» (Actes 27 : 22-24).

Paul avait besoin de ce message d’encouragement et Dieu le lui a envoyé par un ange. De nos jours, les anges n’ont pas été retirés. Les anges sont tous des esprits au service de ceux qui doivent obtenir le salut. Les anges sont des esprits à notre service, à nous, les croyants. Ils accomplissent les missions que Dieu leur confie.

Ils nous protègent. Mais nous sommes si souvent insensibles à leur présence et fermés à leur action que Dieu ne peut plus nous parler par eux. Disons-Lui à nouveau : « Seigneur, parle-moi par des visions. Envoie-moi des messages par tes anges. Je suis ouvert à leur présence et à leur action. Je les recevrai. Je recevrai leurs messages. Je vais croire à ce que tu me diras par leur moyen ».

                                                                         Dieu parle par la Bible

Il y aura des moments où, pendant que tu liras la Parole de Dieu, le Saint-Esprit va vivifier une partie de cette Parole, de sorte qu’elle deviendra soudain vivante pour toi. Ce sera par exemple une promesse ou un avertissement. Au moment où tu lis un passage de la Parole, celui-ci semble soudain jaillir de la Bible et s’adresser à toi et tu sais avec assurance que Dieu vient de te parler. Par exemple, il peut arriver que tu lises plusieurs fois de suite dans la Parole : « C’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris », et, un jour, subitement, Dieu ouvre tes yeux et tu réalises à ce moment que ce passage s’applique à ton cas personnel, que toi aussi tu as été guéri par Ses meurtrissures. Tu te tournes alors vers Lui et tu Lui dis : « Oui, Seigneur, j’ai été

guéri ». Et dès ce moment se manifestent les signes visibles de ta guérison. Dieu vient de te révéler Sa Parole. Il a transformé Son Logos en Son Rhema pour toi. Je ne peux pas l’expliquer davantage. Je sais seulement que si tu es un enfant de Dieu et que tu marches près de Lui, tu expérimenteras ceci de nombreuses fois pendant que tu liras la Parole et que tu t’attendras à Lui.

                                              Dieu parle par les circonstances de ta vie

Dieu utilisera aussi les circonstances de ta vie pour te parler. Ceseront par exemple des portes qui se ferment, des portes quis’ouvrent, des opportunités nouvelles, etc. Il peut même utiliser leschoses qui t’intéressent particulièrement pour te faire connaître Savolonté. Dieu te parlera. Si tu veux connaître la volonté de Dieu, Il

te parlera. Il a même poussé une ânesse à parler à un prophète égaré. Il te parlera. Il rendra Sa volonté claire pour toi.

                                                               Discerner la volonté de Dieu

Nous avons dit que Dieu peut parler par une voix, des rêves, des visions, etc. Mais cela ne veut pas dire que tout message reçu par l’un de ces moyens vient nécessairement du Seigneur. La voix, le rêve, la vision, etc, peuvent provenir de trois sources :

– du Seigneur,

– de l’esprit humain,

– du Malin.

Dans notre attente devant le Seigneur, nous devons être capables de distinguer Sa voix des autres voix. Nous ne devons pas penser que toutes les portes ouvertes sont le fruit de Son oeuvre, ni que toutes les portes fermées sont l’oeuvre de l’Ennemi. L’Ennemi peut ouvrir de nouvelles portes pour nous détourner de l’endroit où Dieu veut que nous soyons. Dieu peut fermer des portes pour nous conduire là où Il veut que nous soyons. Nous devons avoir du discernement dans chaque circonstance et ne pas nous laisser emporter par les apparences.

C’est pour cela qu’il nous faut être délivrés de tous nos intérêts égoïstes par l’oeuvre de la croix. Sinon, nos inclinaisons naturelles nous égareront. Nous accepterons les apparences et prendrons nos désirs pour la volonté de Dieu. Dieu a parlé à Gédéon et lui a confié une tâche. Gédéon savait que c’était le Seigneur mais il voulait s’en assurer. La Bible dit :

«

Gédéon dit à Dieu : Si tu veux délivrer Israël par ma main, comme tu l’as dit, voici, je vais mettre une toison de laine dans l’aire ; si la toison seule se couvre de rosée et que tout le terrain reste sec, je reconnaîtrai que tu délivreras Israël par ma main, comme tu l’as dit. Et il arriva ainsi. Le jour suivant, il se leva de bon matin, pressa la toison, et en fit sortir de la rosée, qui donna de l’eau plein une coupe. Gédéon dit à Dieu : Que ta colère ne s’enflamme point contre moi, et je ne parlerai plus que cette fois. je voudrais seulement faire encore une épreuve avec la toison : que la toison seule reste sèche, et que tout le terrain se couvre de rosée. Et Dieu fit ainsi cette nuit-là. La toison seule resta sèche, et tout le terrain se couvrit de rosée » (Juges 6 : 36-40).

Gédéon voulait être sûr que c’était la voix du Seigneur, alors il a demandé une confirmation, et Dieu la lui a donnée avec bienveillance. Dieu n’a pas changé aujourd’hui. Nous pouvons Lui demander de confirmer ce que nous avons reçu de Lui et Il le fera. Ce qui est important, c’est que nos cœurs soient purs et que nous soyons uniquement engagés dans l’accomplissement de Sa volonté. Si c’est le cas, quelle que soit la manière par laquelle nous parviendrons à connaître Sa volonté, nous pouvons recevoir une pleine assurance. S’il y a cependant quelque intérêt secret personnel, nous risquons de nous tromper car nous allons souvent confondre la voix de notre esprit avec la voix du Saint-Esprit. Il est facile de rêver, pendant le sommeil, de quelque chose que l’on a

imaginé durant la journée. Il est facile d’avoir une vision au sujet des choses que l’on a dans son coeur, mais si le croyant s’est totalement mis à part pour servir Dieu, il entendra la voix de Dieu.

8. Obéir à la voix de Dieu – Faire la volonté de Dieu

Quand un croyant reçoit les instructions du Seigneur sur ce qu’il doit faire, il ne doit pas tout de suite se précipiter dans l’action. Il doit attendre de recevoir les détails du Seigneur. Le Seigneur ne va pas dire : « Va évangéliser cet endroit » et ensuite laisser à l’homme le soin de décider quand, comment, avec qui, les limites de l’action, etc. Dieu veut donner des ordres spécifiques au sujet de ces détails, car Son oeuvre doit être faite dans Sa volonté parfaite, en ce qui concerne le moment, les limites, les sources financières, etc.

Ceci veut dire que souvent la révélation initiale sera suivie d’autres révélations. La personne qui a reçu du Seigneur la révélation initiale et qui a su discerner la voix de Dieu doit encore attendre devant Dieu avant de commencer à agir. Ceci est clairement illustré dans la vie de l’apôtre Paul. Il s’est converti sur la route de

Damas. Il est entré dans la ville et a été baptisé. Puis il a partagé la communion fraternelle avec les frères. Il est ensuite allé en Arabie, où il est resté pendant trois ans, puis il est retourné à Damas avant d’aller à Jérusalem. Ainsi, avant de rencontrer un seul apôtre, il passa trois ans en Arabie afin que le Seigneur, qui lui était apparu auparavant, rende toutes choses claires dans son esprit. Nous voulons insister très fortement sur ce point. Quand tu reçois un message du Seigneur, la première chose à faire est de ne le raconter à personne. Recherche encore le Seigneur, pour recevoir de Lui d’autres instructions. De la sorte, tout deviendra bien clair, et tu ne seras pas entraîné sur une fausse route. Pour cela, il faut que le « moi », qui te pousse à aller tout de suite partager avec

autrui ce que tu as reçu, passe par la mort. Les personnes dont la chair est crucifiée savent être calmes. Elles peuvent garder le silence pendant longtemps. Elles peuvent garder secret ce qui ne doit pas être partagé, ou ce qui ne doit jamais être divulgué. Peux tu garder le silence ? Sais-tu garder un secret ? Paul est resté en Arabie pendant trois ans. Y a-t-il perdu son temps ? Faisait-il attendre Dieu ? Résistait-il à Dieu ? La réponse est non ! Il était en train de clarifier les choses avec Dieu et d’attendre le moment de Dieu. La volonté de Dieu doit être faite mais il faut qu’elle soit faite au temps voulu par Dieu. Se précipiter pour devancer ce moment ou

le retarder, c’est de la folie. Il se peut que Dieu t’ait clairement appelé à quitter ton travail actuel pour Le servir ailleurs. Mais es-tu prêt à partir seulement au moment voulu par Dieu ? Ne dis-pas : « Des âmes sont en train de

périr. Il me faut partir immédiatement ». Cela c’est la chair qui le dit. C’est de la rébellion. Est-ce le Seigneur qui t’envoie ? Est-ce bien Lui qui t’envoie à ce moment-là ? Dieu est toujours à l’heure. Il a attendu des milliers d’années, après que l’homme ait péché, pour envoyer le Sauveur et pourtant le Sauveur est venu au temps marqué, prévu par Dieu. Qu’aucun de nous n’agisse par précipitation et par zèle charnel, ce qui empêcherait

l’action de Dieu !

                                                   De l’appel personnel au début de l’action

Le délai entre l’appel du Seigneur et le commencement de l’action peut varier considérablement. Cela peut aller d’une seconde à plusieurs années. Ceux qui connaissent leur Dieu et l’entendent clairement sauront quand c’est le moment d’agir. Cela pourra être après une seconde, ou après dix ans. Que personne ne dise, par refus d’obéir, qu’il attend d’autres instructions du Seigneur ! On ne se moque pas de Dieu. Si nous ne sommes pas profondément sincères au fond dans notre coeur, nous nous trompons nous-mêmes. Mais nous ne pouvons

pas tromper Dieu.

                                                                           Obéir à Dieu

Lorsque c’est le moment voulu par Dieu, notre obéissance doit être totale et entière. Dieu n’approuve pas ceux qui Lui obéissent en partie seulement. Saül, le premier roi d’Israël, a été rejeté parce que son obéissance était partielle. Le prophète qui fut envoyé par Dieu à Béthel accomplit son ministère prophétique et fut pleinement approuvé par le Seigneur. Dieu lui avait dit de ne pas manger de pain ni de boire de l’eau dans cet endroit. Il obéit, mais pas entièrement. Quelqu’un est venu lui dire qu’il avait reçu un message pour lui, de la part d’un ange de l’Eternel, pour l’informer qu’il devait maintenant manger et boire. Il obéit à cet homme et alla manger du pain et boire de l’eau. Immédiatement après, Dieu le tua à cause de sa désobéissance (I Rois 13 : 1-32).

Il y a là une leçon très sérieuse. Nous sommes responsables devant Dieu de ce qu’Il nous révèle. Si nous permettons à qui que ce soit de nous en dissuader, nous serons punis par le Seigneur. Nous répétons que Dieu nous tient responsables de toutes les vérités qu’Il nous montre, et qu’Il exige d’être obéi. Si tu désobéis à cause des instructions de tes anciens, des lois de ton pays, des exigences de ta dénomination, de l’insécurité financière qui en découle, du risque de perdre ta vie, des circonstances difficiles, du refus de ton conjoint, etc. tu seras

disqualifié. Nous ne devons laisser rien ni personne nous empêcher d’obéir à Dieu. Tout ce qu’il faut sacrifier pour obéir au Seigneur doit être sacrifié. Tous les obstacles à l’accomplissement de la volonté de Dieu

doivent être enlevés. Tout ce que Dieu nous demande de faire peut être fait. Nous devons faire Sa volonté même si cela nous conduit à perdre notre vie. Nous devons faire Sa volonté même si cela nous conduit à tout perdre.

Dieu n’acceptera aucune excuse de notre part pour n’avoir pas obéi à Ses commandements. Dieu n’écoutera jamais aucun argument que nous avancerons pour expliquer notre désobéissance. L’obéissance

est définitive. L’obéissance est la preuve unique de notre amour pour Lui. Ceux qui ont un grand amour pour le Seigneur Lui obéissent. Ceux qui Lui obéissent totalement L’aiment totalement. Es-tu obéissant ? Es-tu décidé à obéir ? Est-ce que tu t’es engagé à obéir totalement au Seigneur, en toutes choses ? Est-ce que tu obéis effectivement en toutes choses ?

Chapitre 4

                                                       LA CROIX ET NOS PRIORITES

« Seigneur, aide-moi à faire seulement ce qui compte le plus pour Ton Royaume. Accorde-moi la révélation de

Ta première et de Ta seconde venue sur la terre, et aide moi à m’appliquer à faire ce que Tu veux que je fasse

maintenant. Seigneur, ne permets pas que je perde mon temps à faire des choses que je ne peux pas faire, mais que Tu feras aisément quand Tu reviendras. Aide-moi à consacrer toute ma vie à t’amener des âmes

maintenant ».

                                                      LES PRIORITES DU SEIGNEUR

Nous avons parlé de domination sur la création, et du besoin de conquérir le monde pour Dieu. Mais comment allons-nous procéder ? Il faut distinguer plusieurs domaines : la domination totale de l’homme sur la création, l’instauration du Royaume de Dieu sur la terre, et le temps de Dieu. Comment devons-nous nous y prendre pour accomplir ces choses ? Quelle doit être notre attitude ? Il y a des besoins nationaux. Il y a des problèmes internationaux. Il y a des problèmes raciaux, des problèmes écologiques, il y a la famine, la sécheresse, etc. Que faut-il faire à propos de ces choses ? Il y a la corruption et la malhonnêteté ; il y a le népotisme et le

favoritisme. Il y a l’ apartheid, etc. Quelle doit être l’attitude de ceux qui savent que le but de Dieu c’est la domination totale sur la création ? Je suis convaincu qu’il faut regarder au Seigneur Jésus, et bientôt

la lumière brillera sur nous. Je crois que la réponse repose sur les deux venues de Jésus. Il est venu une première fois et Il reviendra. Il a accompli certaines choses pendant Sa première venue, et Il en a laissé d’autres non accomplies. Il va revenir une seconde fois et alors Il accomplira d’autres choses. Lors de Sa première venue, Il

a commencé à rétablir le Royaume de Dieu en concentrant Son action sur ce qui était primordial. Lors de Sa seconde venue, Il achèvera le programme de rétablissement du Royaume de Dieu. Jésus n’est pas indifférent aux problèmes de l’homme. Dieu n’est pas indifférent. Cependant, Dieu a Son temps et Il travaille selon Son temps.

Il est évident, à partir de la Bible, que lors de Sa première venue, le Seigneur s’est occupé principalement du péché, du salut des pécheurs et de l’établissement du Royaume dans les cœurs des sauvés. Son objectif principal n’était pas de résoudre les problèmes politiques, économiques et sociaux. Un jour, quelqu’un a voulu se servir de Jésus pour résoudre un problème de cet ordre et Jésus lui a répondu très clairement. Voici ce que dit la Bible :

« Quelqu’un dit à Jésus, du milieu de la foule : Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. Jésus lui répondit : O homme, qui m’a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? Puis Il leur dit : Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fut-il dans

l’abondance

» (Luc 12 : 13-15).

D’après la Bible, il est évident que, lors de Sa seconde venue, Le Seigneur ne S’occupera pas du salut par la régénération mais Il se concentrera sur les problèmes sociaux, politiques et économiques. Les problèmes concernant nos villages, nos tribus, nos nations, nos races seront résolus lors de Sa seconde venue. Il leur apportera une solution durable.

                                                      UN REGARD SUR LE MONDE

Il y a beaucoup de vices dans le monde. Le monde en général, et beaucoup de pays en particulier, ont beaucoup de besoins. Certains pays ont même des besoins encore plus grands. Les systèmes politiques de ce monde, même les meilleurs, sont mauvais et remplis de contradictions. Il y a les inondations, les tremblements de terre, les tensions raciales, la famine, les renversements d’un régime par un autre, etc. Oui, il y a des crimes affligeants et des injustices tragiques. Les prisons sont pleines. Certaines personnes ont des problèmes d’excès de poids, alors que d’autres meurent de faim. On vote des lois pour arranger les choses, mais on abolit encore

plus de lois que l’on en promulgue. Il y a des problèmes partout. Les dirigeants politiques, d’une manière sincère ou non, essaient de trouver des solutions à ces problèmes. Des efforts évidents sont déployés, mais comme l’a dit un ancien Secrétaire Général des Nations Unies : « Nous avons essayé de toutes nos forces d’instaurer la paix dans le monde, mais nous avons misérablement échoué ». De nombreux croyants pensent que les problèmes seront résolus si le gouvernement du monde était entre les mains des croyants. Plusieurs disent : « Si notre Président était un croyant, nos problèmes seraient résolus ». Je ne partage pas cette manière de penser.

Même si de nombreux chrétiens dans le monde étaient des dirigeants politiques, les problèmes politiques, économiques et sociaux du monde ne disparaîtraient pas. Ce n’est pas la réponse de Dieu. Il n’est pas disposé à convertir tous les dirigeants du monde ou tous les futurs dirigeants du monde, pour résoudre les problèmes du monde. La solution de Dieu, c’est d’envoyer par deux fois Jésus-Christ sur la terre. Dieu n’a pas d’autre solution durable pour notre temps.

                             DIEU A LA REPONSE AUX PROBLEMES DU MONDE

Chaque croyant doit savoir que le Seigneur S’intéresse à tous ces problèmes. Ils ne sont pas futiles comme certains veulent nous le faire croire. Tous les croyants doivent aussi savoir que Dieu a préparé une solution à tous ces problèmes. Non seulement Il a préparé la solution, mais Il a prévu le moment exact où la solution

sera apportée. Le croyant n’a donc aucune raison de s’inquiéter. Il doit rester en paix. Le croyant ne doit pas chercher à concevoir ses propres solutions. Il doit attendre la solution de Dieu. Seuls ceux qui ont atteint la

maturité spirituelle peuvent s’attendre à Dieu. Ils ont compris qu’il est inutile de faire des suggestions à Dieu. Ils se contentent de L’écouter.

LES CROYANTS DOIVENT CONSIDERER COMME  IMPORTANT CE QUE DIEU CONSIDERE COMME IMPORTANT

Quand Christ est venu la première fois, Il n’a rien dit au sujet de la politique d’Israël. Il ne S’est pas occupé du monde ni des systèmes du monde. Il est venu sauver les hommes individuellement. Sa première venue avait pour but de régler les problèmes spirituels. Après Sa première venue, et jusqu’au moment de Son retour, ceux qui Lui appartiennent doivent concentrer leur énergie sur les problèmes que le Seigneur a considéré comme importants lors de Sa première venue. Nous ne devons faire que ce que Christ fait. Lors de Sa première

venue, le Seigneur S’est intéressé aux individus. Nous de même, nous devons concentrer nos efforts sur le salut des individus. Entre les deux venues de Christ, les croyants doivent faire tous leurs efforts pour s’occuper du problème du péché, car c’est la préoccupation de Christ actuellement.

                                LA REPONSE DE DIEU AU MONDE AUJOURD’HUI

Lorsque quelqu’un se convertit au Seigneur Jésus, il ne peut manquer de produire un impact sur le monde et les hommes qui l’entourent. S’il était un ivrogne, il ne boira plus et le problème de la boisson sera réglé pour lui d’une façon définitive. S’il avait un magasin d’alcool, il le fermera et rendra ainsi l’alcool moins facile à trouver pour les ivrognes, bien qu’ils puissent s’en procurer ailleurs. La fermeture de son magasin ne réglera pas leur problème. Si une personne paresseuse se convertit, elle va travailler dur et sa productivité va s’accroître. Si un haut fonctionnaire qui détournait les fonds du gouvernement se convertit, il ne volera plus. Il utilisera plutôt les fonds du gouvernement de façon honnête, mais les autres fonctionnaires non convertis continueront

à voler. La société a toutefois bénéficié de sa conversion. Nous voyons à partir de ces exemples que l’impact positif du chrétien sur le monde est nécessairement indirect. Les gens doivent d’abord être amenés à Jésus. Ensuite, quand ils seront sauvés, toute leur vie sera une contribution positive à la société. Essayer de changer la société sans changer le coeur des gens, c’est courir à un échec. Cela ne peut pas marcher. On peut établir une

législation très bonne, qui soit reconnue comme telle par la majorité, mais les gens vont quand même violer les lois, à cause de ce qu’ils sont dans leur coeur. La réponse de Dieu au monde maintenant, c’est que le monde soit

sauvé en Christ et par Christ. Dieu n’a pas d’autre réponse maintenant. Il apportera un complément de réponse, prévue pour la deuxième phase, mais pour le moment ce n’est pas Sa préoccupation. Cela ne doit pas non plus être notre préoccupation. Considérons quelqu’un qui passe toute sa vie à pourvoir aux adductions d’eau nécessaires à son village et à militer pour l’éducation des quelques membres de sa tribu, pour qu’eux aussi

puissent avoir leur part du gâteau national, du point de vue du monde, il a semblé faire du bon travail. Mais, du point de vue de ce que Dieu a prévu pour l’époque que nous vivons, c’est un échec. Les raisons de cet échec sont évidentes. Tout d’abord, il a investi pour le bien de sa tribu. Son motif, c’est la défense des intérêts de sa tribu. C’est le « moi ». Ensuite, quelle sera la conséquence de son travail dans le futur ? Est-ce sensé d’améliorer le confort des gens dans un monde qui n’a aucun avenir ? Un pécheur illettré est perdu. Un pécheur bien éduqué est perdu. Mais un croyant illettré est sauvé, sauvé, sauvé !

                                 LIMITES PAR LE TEMPS DONT ON DISPOSE

Le monde aujourd’hui peut être comparé à un navire en train de couler. Dans cette situation, on peut faire trois choses :

– On peut essayer de réparer le bateau afin qu’il ne coule pas. Ceci n’est pas possible avec le monde parce qu’il a été jugé sur la croix, et parce qu’un nouveau monde est en vue. Le monde actuel ne peut pas être guéri. Aussi, c’est de la folie que de vouloir réparer le bateau.

– On peut essayer de sauver les passagers et la cargaison du navire. Cependant le bateau est en train de chavirer à une telle vitesse que si l’on perd du temps à essayer de sauver la cargaison, toutes les personnes à bord du bateau vont périr noyées, ce qui est bien plus grave.

– On peut essayer de sauver les passagers du bateau. Celui qui entreprendrait de les sauver doit savoir que son temps et son énergie sont limités. S’il pouvait sauver la cargaison et les passagers, ce serait alors merveilleux. Mais il ne peut faire qu’une seule chose. Il peut sauver soit la cargaison, soit les passagers. Il peut aussi décider qu’il sauvera une partie de la cargaison et certaines personnes, mais alors il assistera à la perdition des autres personnes qu’il aurait pu préserver de la mort s’il avait décidé de concentrer tous ses efforts sur le sauvetage des hommes. S’il s’était dit : « Quel que soit le prix des marchandises, je n’y prête aucune attention, je vais sauver les personnes », s’il avait ainsi décidé de consacrer tout son temps et toute son énergie au sauvetage des passagers, et de laisser tomber le sauvetage de la cargaison, beaucoup de personnes auraient pu être sauvées par son moyen. Le chrétien ne peut pas annoncer Jésus aux hommes, et en même temps entreprendre toutes sortes de réformes sociales. Il a une durée de vie limitée. Il a des ressources limitées. Il faut qu’il décide soit de sauver uniquement les hommes, soit de sauver les hommes tout en essayant de sauver le monde, soit de sauver uniquement le monde. Ceci est un problème très sérieux. Nous sommes à la veille du jugement éternel. Tout effort déployé pour sauver le système social du monde est un effort gaspillé, qui n’est pas consacré à sauver des

individus. Chaque once d’énergie investie dans le monde est une once d’énergie ôtée de celle qui doit être utilisée pour le salut des individus. Tout euro ,dollar… investi dans le développement social du monde est un euro, dollar  ôté de ce qui doit être utilisé pour le salut des hommes, pour lesquels Jésus est mort. Laisse-moi te poser une question directe : Es-tu en train d’investir dans le monde, du temps, de l’énergie, de l’argent que tu aurais dû investir pour faire entrer des hommes dans le Royaume ? Le salut des âmes est la priorité de Dieu. Cette priorité s’impose pour deux raisons :

– Tout d’abord, si les hommes ne sont pas sauvés maintenant, ils seront définitivement perdus. Le salut des hommes ne peut pas être différé. La construction des adductions d’eau dans le village peut attendre sans qu’il y ait des conséquences éternelles. La construction d’une maison peut attendre, sans qu’il y ait des conséquences éternelles. La définition d’une nouvelle politique de l’éducation peut attendre sans qu’il y ait des conséquences éternelles. Aller faire des études en Amérique, cela peut attendre sans qu’il y ait des conséquences éternelles. Le mariage peut attendre sans qu’il y ait la condamnation éternelle d’une âme. Cependant, c’est aujourd’hui le jour du salut. Ce qui ne peut pas attendre, c’est la proclamation de la vérité pour amener des hommes au Seigneur

maintenant. Il y a des croyants très occupés à planifier l’évangélisation pour les années à venir mais qui, pendant ce temps, ne font rien de combatif pour amener des hommes au Seigneur aujourd’hui. Qu’est-ce qui leur garantit que le Seigneur repoussera Son retour jusqu’à cette date ? Certains ont du temps, de l’argent et de l’énergie à donner au Seigneur, mais pour plus tard, et pas pour maintenant. Ces croyants vont perdre la partie. Demain, il sera trop tard.

– La deuxième raison, c’est que lorsque le Seigneur reviendra, il n’y aura plus la possibilité de Le servir dans le domaine du salut des âmes. La fin de la première phase marquera également la fin de la possibilité d’amener les autres au salut. Ceci veut dire que ceux qui sont partagés entre le salut des hommes et le sauvetage des choses terrestres sont dans l’erreur la plus grave. La seule chose que nous devons faire maintenant, c’est travailler

au salut des âmes. Ceci veut dire que celui qui a saisi la vision céleste et qui a compris les implications des deux venues du Seigneur Jésus a un seul objectif : le salut des âmes. Et ceci, quel que soit l’endroit où il se trouve, et quelle que soit son activité, qu’il soit étudiant, professeur, agriculteur, soldat, directeur ou serviteur, il n’a qu’une seule tâche : sauver des âmes. Il est aussi là pour gagner ce qui est nécessaire au financement de son seul objectif, le salut des âmes. Ainsi un professeur enseigne dans une école pour gagner les gens de cette école à Christ, et aussi afin que l’argent qu’il gagne soit investi dans le salut des âmes. La même chose s’applique à l’étudiant. Il est à l’école pour gagner les gens de cette école au Seigneur Jésus, et aussi pour obtenir un

diplôme qui lui permettra de gagner de l’argent qui sera investi dans l’évangélisation. Ce sont là les seules raisons pour lesquelles il y est. Etre à l’école pour obtenir un diplôme qui lui donnera du prestige, de la célébrité, des honneurs, ou pour être reconnu dans sa tribu, pour satisfaire l’ego de sa famille, de son clan, etc., tout cela n’est pas digne du vrai chrétien. Ceci veut dire que tous les chrétiens sont à plein temps au service du Seigneur. Ils servent le Seigneur 24 heures sur 24. S’ils mangent, ils le font afin d’avoir un corps en bonne santé pour servir le Seigneur. S’ils dorment, c’est pour se reposer de leur dur labeur pour le salut des âmes, et afin

de renouveler leur énergie pour gagner encore plus d’âmes. Rien, dans ce que font les chrétiens, ne doit être dissocié de leur unique tâche, qui est d’amener les gens au Seigneur Jésus.

                                                 GAGNER LES AMES, UNE PRIORITE

Il y a plusieurs choses qui peuvent être faites dans le Royaume de Dieu. Il y a l’évangélisation, le pastorat, l’enseignement, la prophétie, le ministère auprès des jeunes convertis, auprès des pauvres, etc. Toutes ces choses sont bonnes et nécessaires. Cependant, je voudrais suggérer que la plus grande et la plus importante, c’est

d’amener un pécheur perdu au Sauveur. Nous aurons des possibilités de croissance spirituelle quand Jésus reviendra. Par exemple, quand nous Le verrons, nous serons changés pour être comme Lui. Cependant, il n’y aura aucune possibilité de Le connaître, pour ceux qui ne L’ont pas connu auparavant.

– Les jeunes convertis seront dans le Royaume.

– Les croyants ont la vie éternelle, même ceux qui n’ont pas atteint la maturité.

– Les croyants qui n’ont pas reçu d’enseignement hériteront la vie éternelle.

– Les croyants qui ne connaissent pas tout le conseil de Dieu ne périront pas.

Cependant, tous ceux qui ne connaissent pas Jésus-Christ périront éternellement. Je ne suis pas en train de soutenir l’idée que l’on doive encourager l’immaturité et un enseignement au rabais. Je suis seulement en

train de suggérer que la priorité c’est d’apporter l’Evangile à ceux qui sont sans Christ et de les aider à saisir la vie éternelle.

prêchons l’évangile à tous les hommes et femmes dans le monde entier par tous les moyens possibles. C’est  une direction future des ministères. Quelqu’un pourrait demander : « Qu’arrivera-t-il aux jeunes convertis ? » Eh bien, Dieu prendra soin d’eux. « Ne vont-ils pas rétrograder ? » Eh bien, Judas n’a pas tenu bon, bien qu’il ait eu le meilleur enseignant du monde et les soins du meilleur pasteur, Jésus-Christ. Je crois que ceux qui reçoivent l’appel de Jésus-Christ, le Fils de Dieu et y répondent, n’ont pas besoin d’être suivis. Ils grandiront, et ils aimeront le Seigneur. Qui donc s’est occupé de suivre l’apôtre Paul après sa conversion ?

Je préférerais voir des multitudes de bébés non enseignés dans le Royaume que de les voir perdus. Je préférerais voir des multitudes sauvées, même manquant de sagesse, plutôt que de les voir perdues. Concentrons l’ action sur l’évangélisation. Il faut que l’église concentre son action sur l’évangélisation. Les gens grandiront plus vite en se donnant eux-mêmes aux autres. Ce qui est  dit ici pourrait contredire certaines choses qui ont étés dites avant ou plus tard, mais il n’y a en fait aucune contradiction. C’est seulement une question de priorités.

Vaut-il mieux former dix croyants mûrs, ou sauver 1.000 personnes ? Jésus ne va- t-il pas garder en Lui les mille jeunes convertis jusqu’à ce qu’Il revienne ? S’il peut faire cela, alors je préfère amener mille personnes au salut que d’en édifier dix déjà sauvées. Il y a beaucoup de croyants qui stagnent parce qu’ils passent toute leur vie à se laisser édifier. Cessons donc de perdre du temps avec eux ! Puissions-nous nous consacrer à ceux qui

sont perdus ! Notre enseignement, lui-aussi, a besoin d’être pratique. Il doit aider les autres à grandir dans la vie chrétienne au lieu de les bourrer de grandes théories. Les doctrines qui n’ont pas d’implication pratique dans cette vie doivent être écartées jusqu’à ce que Jésus revienne. Les contradictions apparentes de la Bible ne

doivent pas être notre préoccupation. Consacrons-nous à ce qui est :

– évident dans la Parole, qui ne se prête pas à l’équivoque,

– pratique, qui forme des croyants obéissants et qui aiment Jésus. Réexamine tes priorités.

           JESUS RESOUDRA TOUS LES PROBLEMES SOCIAUX QUAND IL REVIENDRA

Il n’y a pas de solution en ce moment pour les problèmes du monde. Les systèmes actuels, les gouvernements actuels, la société actuelle ne peuvent pas être réellement transformés. Pour le croyant, l’attitude la meilleure c’est de les ignorer. Quand le nouveau ciel et la nouvelle terre seront amenés à l’existence, cet ordre et ce

système du monde s’évanouiront. C’est la seule solution. Jésus ne S’est pas intéressé à la politique. Il n’a jamais abordé les sujets d’ordre politique. Il pouvait révolutionner l’ordre politique de son époque mais Il ne l’a pas fait. Il pouvait délivrer la nation juive de la domination romaine, mais Il ne l’a pas fait. Il le pouvait effectivement mais Il refusa de le faire. Il était venu sauver les individus et les sauver du péché. Il mourut sur la croix et ressuscita dans le but de sauver les pécheurs et de leur donner une nouvelle vie. Il veut que tous les siens se consacrent aujourd’hui à ce seul objectif. Jésus va revenir. Il résoudra alors tous les problèmes sociaux.

La Bible dit :

«

Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de Son Royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité ; et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors

les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende

» (Matthieu 13 : 40-43).

Le Seigneur va nettoyer complètement le monde. Il enverra Ses anges pour faire ce travail. Ce n’est pas notre travail. Les anges arracheront de Son Royaume tous les scandales et tous ceux qui commettent l’iniquité. Vois-tu ? Tous les scandales seront ôtés. Tous, tous, tous, et pas seulement quelques-uns. Tous les bars seront ôtés, toutes les boîtes de nuit disparaîtront. Toutes les inclinations tribales, tous les problèmes raciaux disparaîtront.

Tout ce qui fait chuter les hommes sera enlevé. En plus, tous ceux qui commettent l’iniquité seront ôtés. Ainsi, quand le Seigneur reviendra, tous les scandales et tous ceux qui commettent l’iniquité seront arrachés de Son Royaume, et les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père. Entends-tu ? Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. Quand ces choses auront été ôtées, le Royaume de Dieu sera inauguré sur la terre. Tous ceux qui ont été sauvés resplendiront comme le soleil. Ils régneront dans le Royaume de Dieu. En ce jour, le Royaume de la terre qui a été racheté par le Christ sur la croix deviendra effectivement le Royaume de Christ et de Ses Saints. Tout mal sera ôté. La prospérité sera grande. La justice sociale remplira la terre.

Il y aura la paix et l’harmonie même dans le monde animal. C’est pourquoi, aujourd’hui, ceux qui ont reçu la révélation de ces choses n’essaient pas de changer le monde ou de réformer la société. Tous leurs espoirs reposent sur la venue du Seigneur Jésus. Quand Il reviendra, tous les problèmes seront résolus.

– Aujourd’hui, nous cherchons le Seigneur,

– Nous L’aimons,

– Nous n’aimons pas le monde,

– Nous sauvons les âmes,

– Nous n’essayons pas de changer la société,

– Quand Il reviendra, nous régnerons avec Lui.

– Seigneur, ne tarde point,

– Viens maintenant,

– Viens vite,

– Aide-nous maintenant à investir nos efforts dans le salut des âmes,

– Aide-nous à ne pas gaspiller notre temps à essayer de faire ce que nous ne pouvons pas faire et ce que Tu as décidé de ne pas faire maintenant,

– Aide-nous à regarder à Toi et à savoir que lorsque Tu reviendras, tous ces autres problèmes seront résolus.

Gloire à Ton Nom! Amen.

Dans les relations personnelles que nous avons avec les autres, il y a une seule façon de satisfaire le coeur de

Dieu. Dans chaque interaction avec quelqu’un d’autre, nous devons mourir à nous-mêmes. La mort met fin à

tous les conflits. En mourant, un homme demeure dans une paix permanente. Ceux qui servent le Seigneur à

partir d’une position de mort quotidienne sont entrés dans le repos de Dieu.

Chapitre 5

               LA CROIX ET LES RELATIONS PERSONNELLES AVEC AUTRUI

En dernière analyse, la chose la plus importante au sujet d’une personne c’est sa relation avec les autres. La relation qu’elle a avec les autres donne une indication sur sa relation avec Dieu. La personne qui ne peut pas vivre avec les autres pourrait découvrir qu’elle ne peut pas vivre avec Dieu. Beaucoup de relations humaines

connaissent de profondes tensions. Ces tensions peuvent être intérieures ou se manifester extérieurement. Ces tensions indiquent que les parties concernées ont besoin de mourir.

                                     LE CHRETIEN EST NE CRUCIFIE

Quand Jésus est monté sur la croix, il y a près de deux mille ans, Il a pris avec Lui toute l’humanité sur la croix. Quand Il est mort, toute l’humanité est morte avec Lui. Ainsi donc, quand quelqu’un vient au Seigneur Jésus-Christ et naît de nouveau, il est déjà crucifié en naissant. Il doit vivre toute sa vie à partir de cette position de crucifixion, d’une position de mort. Un chrétien est crucifié de naissance. S’il n’agit pas dans chaque situation comme quelqu’un qui est crucifié, il est en contradiction avec lui-même. Un chrétien est crucifié de naissance. Si, dans une situation donnée, il refuse de mourir, il est en contradiction avec lui-même, d’une manière très grave.

                         UN PRINCIPE DE BASE : LA MORT A SOI-MEME

Le croyant, avant de s’engager dans une relation avec quelqu’un, doit prendre la résolution qu’il n’en sortira pas vivant. Il entrera mort dans cette relation, vivra cette relation en tant que mort, et la terminera mort. . La croix exige de tous ses sujets la mort, et la croix exige la mort en tous temps. Jésus a pris Sa croix, l’a portée et y a été mis à mort, non pas pour Lui-même ou pour Dieu, mais pour les autres. Le Seigneur Jésus a dit : «

Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut pas être mon disciple » (Luc 14 : 27).

« Puis il dit à tous :

Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9 : 23).

«

Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14 : 33).

                                                         RENONCER A TOUT

Nous avons parlé plus haut de la nécessité de renoncer à tout. Nous nous sommes limités au renoncement aux biens matériels et aux positions sociales. Il faut préciser que lorsque le Seigneur parlait de renoncer à tout,

cela signifiait tout, dans tous les sens du mot. Dans toutes les relations personnelles, le croyant est appelé a renoncer à tous ses droits, à tous ses avantages, à tous ses privilèges. Il doit décider de renoncer à tout ceci une fois pour toutes et il doit renouveler son renoncement chaque jour et à chaque heure, dans chaque nouvelle

situation. Si tu es un mari, tu as droit à une maison propre et ordonnée. Mais si ta femme te présente une maison sale et désordonnée, le chemin de la croix exige que tu meures à tes droits. N’insiste pas là-dessus.

Meurs à cela. Laisse tomber tes droits. Quand la maison est sale et désordonnée et que tu sens qu’on ne te donne pas ce qui t’est dû, ne te plains pas. N’insiste pas sur ton droit. Charge-toi de ta croix et meurs à ton droit. Il y a quelque chose qu’un homme crucifié doit faire dans une telle circonstance. Il doit nettoyer la maison et

ranger chaque chose à sa place sans se plaindre et sans un mot de reproche. Il se peut qu’en revenant, quelques minutes après, les choses aient été remises en désordre. Il doit à nouveau nettoyer et tout ranger sans se plaindre. Il doit le faire soixante dix fois sept fois, c’est à dire quatre cent quatre-vingt dix fois chaque jour, avant

de se plaindre. Quiconque se plaint résiste à la mort. Il ne sera pas béni. N’insiste pas sur tes droits.

Si quelqu’un te salue froidement, tu ne dois pas à ton tour le saluer froidement. Prends la résolution de saluer tout le monde chaleureusement sans tenir compte de la façon dont les autres te saluent. Ne sois pas sous le contrôle des autres personnes. Agis suivant les principes précédemment énoncés et ajoutes-y cet autre principe :

« Je traiterai bien mon prochain quelle que soit la manière dont je serai moi-même traité« . Ainsi, sois chaleureux envers celui qui est distant envers toi. Donne-toi à celui qui veut s’éloigner de toi. Si tu es une épouse, il se peut que ton mari quitte la maison sans t’embrasser et ne te dise même pas où il va. Si la chair, celle de la vieille nature en toi, est encore agissante, tu vas bouder dès le retour de ton mari et préparer des projets de vengeance contre lui. Mais la vieille nature en toi a été crucifiée. Prépare ce qu’il y a de meilleur pour ton mari. Cuisine le meilleur plat, porte ta plus belle robe, accueille-le à bras grands ouverts. Reçois-le chaleureusement et sois attentive à ses désirs avec le maximum d’amour et d’hospitalité. Ne lui rappelle pas ce qu’il a fait. N’attends pas qu’il te demande pardon. Pardonne-lui. Traite-le comme s’il ne t’avait rien fait de mal, car en fait dès le moment où tu lui as pardonné, il est comme celui qui n’a rien fait de mal. Il se peut qu’il refasse la même chose. Pardonne-lui immédiatement. Ne permets pas à l’amertume et à la frustration de s’établir en toi. L’amertume et la frustration sont des réactions de la chair et tu sais que ton vieil homme a été crucifié avec Christ. Ainsi donc, ne leur donne pas accès en toi. Ce que tu dois faire, si tu es offensée une seconde fois

de la même façon, c’est de recevoir ton mari avec encore plus de chaleur, de tendresse et d’amour. Tu dois continuer à le faire et le faire de mieux en mieux, aussi longtemps qu’il te fera la même offense. Tu ne dois jamais baisser les bras. Tu ne dois jamais cesser. Si tu t’arrêtes, c’est que tu décides de ne plus te charger chaque jour de ta croix pour y crucifier ta chair. Si quelqu’un parle mal de toi, tu dois te repentir si ce qu’il dit est vrai, même si c’est vrai seulement en partie. Et même si c’est totalement faux, tu ne dois pas te fâcher. La colère est une manifestation du «moi » non crucifié. Mais en ce qui te concerne, tu es né crucifié. Ne permets donc pas à la chair de se manifester. Celui qui dit du mal de toi sans cause mérite certes que tu le traites de la pire manière, mais, sur la croix, Jésus a imploré le pardon du Père pour ceux qui L’ont crucifié. C’est pourquoi, identifie celui qui dit du mal de toi et accorde-lui une attention spéciale. Dis du bien de lui. Chaque fois qu’il dit du mal de toi, dis cent fois plus de bien de lui. Il a ses défauts et ses qualités. Oublie ses faiblesses, reconnais ce qui est bon en lui, et vante-le auprès des autres. Si tu ne peux pas trouver grand-chose de bon en lui, demande au Seigneur de te le montrer. S’il te traite sans respect, traite-le avec beaucoup de respect. S’il préfère toujours la compagnie des autres à la tienne, préfère-le aux autres et honore-le. S’il minimise ton oeuvre, élève la sienne. Ne dis jamais du mal de qui que ce soit. Je le répète, ne dis jamais du mal de personne. Je ne dis pas que tu ne serais pas suffisamment informé de ce qui est mauvais en lui pour pouvoir en parler. Je dis seulement que tu

ne dois pas parler des mauvaises choses que tu connais. Lorsque tu dis la moindre mauvaise chose à son sujet, tu résistes en fait à la mort, en perdant par là toute possibilité d’être un disciple de Jésus. Puisque tu as renoncé à tes droits d’avoir une bonne réputation et d’être apprécié, pourquoi donc te préoccuper de ce qu’on dit de toi ? Dieu te connaît tel que tu es réellement. Si tu es estimé par Dieu et qu’on te rabaisse, cela ne te rabaissera pas

devant Dieu. Si d’autre part tu n’es pas estimé par Dieu et que les hommes t’élèvent au faîte de la gloire, à quoi cela te sert-il ? La seule position qui compte, en dernière analyse, c’est notre position devant Dieu, et cela, personne ne peut nous l’enlever.

                                               NE TE JUSTIFIE PAS TOI-MEME

Si tu t’es trompé et que d’autres s’en aperçoivent, reconnais-le immédiatement et demande pardon. Puis, ensuite, répare le préjudice. Il peut y avoir une raison pour laquelle tu t’es trompé. Peut-être quelqu’un t’a poussé dans cette erreur. Il t’a mal conseillé. N’explique pas pourquoi et comment tu t’es trompé. Accepte

seulement le fait que tu te sois trompé et sois reconnaissant de ce que ton erreur ait pu être révélée. Dis à la personne qui a souligné ton erreur : « Merci beaucoup de ce que tu as pris soin de révéler mon erreur. Sinon, j’aurais persisté dans cette mauvaise voie. Je ferais tout ce que je peux pour changer. Encore une fois, merci

beaucoup ». Mais si tu bouillonnes intérieurement et que tu te justifies, tu résistes au chemin de la croix parce que tu n’as pas renoncé à toi-même. Seule une personne non crucifiée se sentira blessée lorsque ses erreurs seront révélées. Si tu n’as pas tort et que les autres disent que tu as tort, ne te justifie pas. Ne donne pas d’explication. N’essaie pas de donner aux autres une meilleure image de toi-même que celle qu’on essaie de

faire de toi. Accepte les faux témoignages : ils te rapprocheront davantage de Christ. Dis au Seigneur : « Père, merci pour ces personnes qui voient en moi le mal qui n’y est pas ». Il y a un autre aspect du problème. Tu peux avoir tort mais ne pas le réaliser. L’amour-propre rend aveugle. Il se peut que tu aies seulement un pour cent de tort, et qu’on t’accuse à cent pour cent. Ne te justifie pas, de peur de te justifier aussi pour ce un pour cent de tort qui te revient, ce qui serait une abomination pour le Seigneur. Si tu es en retard, ne dis pas que c’était à cause de la circulation. Reconnais seulement ton retard et demande pardon, même si tu as été coincé dans les embouteillages. Si tu sers un repas en retard, ne donne pas d’explication sur le retard. Ne dis pas que le bébé

pleurait, que la bouteille de gaz s’est vidée, etc. Reconnais seulement le fait. Le repas est servi en retard. Demande pardon. Si tu t’expliques, tu t’efforces de donner une bonne image de toi-même. Si tu t’excuses en disant que c’est à cause de l’enfant, tu essaies de montrer que tu n’as pas tort. Si tu entres dans ta voiture et que ta femme n’est pas encore prête, ou bien, si elle entre dans la voiture, en ressort, et revient encore, ne crie pas contre elle et ne te plains pas. Ne dis pas que tu vas partir sans elle. Si tu fais cela, tu es en train de refuser de mourir. Prie, sors et va l’aider à arranger ses affaires. Si tu le fais sans murmure ni complainte, tu manifesteras que ton vieil homme est mort et que tu as renoncé à tes droits. Si tu reviens du travail et que le repas n’est pas prêt, ne t’installe pas au salon en demandant ce qui ne va pas. Ce serait insister sur tes droits. Ne va pas te coucher dans ta chambre. Va à la cuisine. Donne un mot d’encouragement à ceux qui sont en train d’y

travailler. Donne-leur un coup de main, dresse le couvert, et aide à servir le repas. De cette manière, tu seras un encouragement utile pour ceux qui sont dans la cuisine. Tu transformeras le temps passé à se plaindre et à faire des reproches en un temps utile. Tu faciliteras la préparation du repas et, par là, tu gagneras du temps.

                                        PRENDS L’INITIATIVE DE LA RECONCILIATION

S’il y a une relation brisée entre toi et quelqu’un d’autre, du fait que tu es mort avec Christ, tu dois prendre l’initiative de la réconciliation. Le plus mûr fait toujours le premier pas vers la réconciliation. Quand la relation entre Dieu et l’homme a été brisée, c’est Dieu qui a fait le premier pas vers la réconciliation. Il a envoyé Jésus-Christ pour mourir sur la croix. Or, Dieu est, de toute évidence, plus grand que nous. Celui qui prend l’initiative de la réconciliation est le plus grand des deux. Les grands hommes peuvent se permettre d’être humbles. Ils

acceptent d’être humiliés. Ceux qui sont morts avec Christ ont fini de se soucier de leur importance personnelle. Ils n’ont qu’un seul but, vivre pour Lui. Ainsi, quand il y a un différend entre mari et femme, le plus grand

des deux prend l’initiative de la réconciliation. Si la femme est celle qui prend l’initiative, alors, c’est elle la plus grande des deux. Le mari est encore si plein de lui-même qu’il veut que les gens viennent à lui. Les personnes mesquines sont toujours motivées par le sentiment de leur propre importance. Elles n’acceptent pas de se plier. Elles ont le cou raide et ne veulent pas se courber. J’ai vu des hommes abandonner la direction de leur foyer à leur femme parce qu’ils étaient trop pleins d’eux-mêmes. Ceci ne s’applique pas seulement aux circonstances où il y a une relation brisée. Même quand la relation est normale, la personne la plus mûre se donne toujours plus, et donne tout ce qu’elle a. Elle pense toujours à l’autre personne. La personne qui a la stature spirituelle la moins élevée se retient toujours et s’assure qu’elle donne aussi peu que possible d’elle-même et de ses biens. C’est

celle qui a le moins expérimenté les blessures de la croix. Elle est par conséquent anxieuse de se protéger et de sauvegarder au maximum tout ce qu’elle a. Ce qui la préoccupe, c’est de préserver ses biens et de s’enrichir, alors que la personne la plus mûre, celle qui a le plus expérimenté la croix, sait que ceux qui veulent être

réellement riches deviennent riches en se donnant, et en donnant tout ce qu’ils ont. Le problème n’est pas d’avoir des biens ou de ne pas en avoir. Ceux qui ont expérimenté l’oeuvre de la croix donnent, et ceux qui l’ont expérimenté en partie seulement retiennent. Les gens donnent proportionnellement à ce qu’ils ont expérimenté de la croix. Celui dont l’expérience de la croix est très limitée, qui est mesquin dans ses pensées et dans son coeur, va se dire en lui-même :

« Il faut que je me montre ferme. Il faut que ce soient les autres qui me recherchent. Il faut que je sois celui qu’on admire, celui qui montre sa fermeté. Je veux être celui qu’on aime le plus et qui aime le moins. De cette façon, tout le monde saura que je suis quelqu’un d’important ».

Il est vrai que cette personne a prouvé son importance en étant insignifiante, immature et égoïste. Les gens

mûrs qui se donnent aux autres et ne cherchent pas à attirer l’attention sur eux prouvent par là qu’ils sont naturellement plus mûrs et plus forts. Par leur nature, les faibles, ceux qui ne se sentent pas en sécurité, qui ont échoué, moralement, spirituellement, et émotionnellement, donnent très peu et veulent recevoir toujours plus. Du fait qu’ils cherchent toujours à tirer profit de tout et de tous, ils reçoivent moins de Dieu et des hommes, et s’appauvrissent de plus en plus. Si tu te donnes réellement aux autres :

– spirituellement,

– émotionnellement,

– financièrement,

– matériellement,

alors, tu es vraiment riche. En te donnant toi-même et en donnant ce que tu possèdes, tu crées ainsi des occasions de recevoir plus. Ceux en qui la croix a fait son oeuvre ne sont pas refroidis par l’attitude égoïste et mesquine des autres. Ils ont reçu du Seigneur une grande capacité de donner et, comme leur Seigneur, ils

donnent à tout le monde, y compris aux insensés, aux ingrats et aux orgueilleux. Fixe-toi l’objectif de ne rien garder pour toi de ce dont les autres ont besoin. Ne te referme pas sur toi-même quand quelqu’un a besoin

de toi. N’aie pas pour objectif de recevoir des autres. Que le don soit ta manière de vivre. Donne tout ce que tu as, ne retiens rien. Mets toi toi-même dans tout ce que tu donnes. Vide-toi toi-même en donnant et tu seras plus riche en le faisant. S’il faut rendre service, offre-toi le premier pour faire le travail. S’il y a un plancher à nettoyer, des bancs à arranger, n’importe quel travail à faire, efforce-toi d’être le premier à te présenter pour le

faire. N’attends pas que quelqu’un doive insister pour que tu le fasses, prends l’initiative. Si des avantages sont distribués, sois le dernier à t’avancer pour les recevoir. Si tu participes à un repas, laisse les autres se servir en premier. Toi, sers-toi en dernier. S’il y a de la viande, laisse les autres se servir en premier. Si tu vois une

denrée rare, n’en achète pas en grande quantité pour la stocker dans ton congélateur ou dans ta maison. Ce serait de l’égoïsme. Agir ainsi équivaut à dire que si quelqu’un doit souffrir, ça ne sera pas toi. Tu es en train de faire de toi celui qui pourvoit à ses propres besoins. Si tu dois prendre un transport en commun, un bus ou un avion, ne te précipite pas pour entrer le premier, laisse les autres entrer avant toi. Si quelqu’un doit rester debout, que ce soit toi. Sois déterminé à emprunter le chemin de la croix. Continue. Sur ce chemin, le Seigneur Jésus a abandonné Son ciel, Sa place en tant que Dieu, et Sa place en tant que Maître. Il a pris un linge et a lavé les pieds de Ses disciples. Il a établi Sa seigneurie en prenant la position du serviteur. Il S’est abaissé plus que tout autre, c’est pourquoi Dieu L’a souverainement élevé au-dessus de tous. Si quelqu’un t’emprunte de l’argent, ne le lui redemande jamais. S’il ne le rembourse pas de lui-même, accepte cette perte. Accepte d’être exploité. Renonce à toi-même en ce qui concerne cet argent. N’élève pas d’ardentes prières à Dieu pour Lui demander de

pousser ton débiteur à te rembourser ton argent. De telles prières constituent une perte de temps. Il vaut mieux prier Dieu pour le salut des pécheurs qui vont en enfer, que Lui demander de récupérer ton argent.

Après tout, la Bible dit :

«

C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté

dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments

» (1 Timothée 6 : 6- 10).

Désires-tu être riche ? Je ne demande pas si tu es riche. Je demande si tu désires devenir riche. Si tu as la soif de richesses, tu es près de céder à une tentation désastreuse, si tu n’y as pas déjà cédé. Désires-tu avoir :

– plus d’argent pour toi-même ?

– un meilleur emploi pour toi-même ?

– un meilleur salaire pour toi-même ?

– une maison qui t’appartienne ?

– davantage d’épargne ?

– plus de terrains ?

– plus de diplômes, etc. ?

Ces désirs montrent que ton coeur est divisé. Il y a la semence de la cupidité dans ton coeur. Il se peut qu’elle soit toute petite, mais elle est là. Si tu ne la tues pas, elle grandira et ce sera elle qui te tuera.

Le but de l’Evangile, c’est de transformer les hommes à l’image du Seigneur Jésus. Le Seigneur Jésus avait-Il de tels désirs ?

– Il n’est pas légitime de désirer ce que Jésus-Christ n’a pas désiré et ne désire pas.

– Il n’est pas légitime de souhaiter être ce qu’Il n’a jamais souhaité être.

– Il n’est pas légitime de désirer avoir quoi que ce soit que Jésus n’a pas désiré avoir.

– Il n’est pas légitime d’investir dans un domaine où Il n’a jamais investi.

– Il n’est pas légitime de planifier des choses que Jésus n’a jamais planifiées.

– Il n’est pas légitime d’espérer quelque chose qu’Il n’a jamais espéré.

– Il n’est pas légitime de se réjouir des choses pour lesquelles Il ne S’est jamais réjoui.

– Il n’est pas légitime de pleurer pour des choses pour lesquelles Il n’a jamais pleuré.

– Il n’est pas légitime d’être dérangé pour des choses qui ne L’ont jamais dérangé.

Jésus avait un seul but, un seul désir, une seule obligation, un seul engagement, c’était de faire la volonté du Père. Or, la volonté du Père, c’est que les perdus soient sauvés. Il ne s’est jamais réjoui de la prospérité économique et sociale de la Palestine. Il n’a jamais remercié Dieu pour cela. Il se réjouissait quand le Père Le révélait aux pécheurs et les amenait à Lui. Il n’a jamais cherché à être approuvé par le monde. Il aspirait

seulement à être approuvé par Son Père. Il n’a jamais discuté de l’avenir économique et des tendances

sociales en vue de leur amélioration. Il discutait des tendances spirituelles en vue d’amener les hommes à Dieu.

Il n’a laissé aucun bâtiment, aucune école, aucune institution portant Son nom. Il a laissé des disciples pour qui Il avait donné toute Sa vie, et des croix pour ceux qui allaient Le suivre, afin que chacun prenne sa croix, qu’il la porte et qu’il Le suive. Chacun doit se charger de sa croix et mourir sur cette croix. Chacun doit mourir à tous ses désirs, sauf au désir d’être comme Christ, qui S’est livré Lui-même, et n’a rien retenu pour Lui-même.

Il n’est pas honnête de t’engager dans une relation avec quelqu’un si tu n’as pas le désir de te donner complètement. C’est un péché que de vouloir toujours recevoir. C’est un péché que de donner un peu quand tu peux donner plus. Il n’est pas bon de garder ce que tu peux donner. En donnant, tu es une source de bénédiction pour les autres. Ce principe s’applique même à la conduite automobile. Celui qui est mort avec Christ ne cherchera pas à faire respecter ses droits sur la route. Si les gens veulent le dépasser à vive allure, il se

calmera et les laissera passer. Si quelqu’un force le passage, celui qui porte sa croix attendra et lui permettra de passer au lieu d’insister sur son droit. Il sera patient envers les gens qui roulent lentement, sans klaxonner ni se fâcher. Il pardonnera à celui qui, par égoïsme, s’est précipité devant lui et a failli lui causer un accident. Il lui pardonnera et ne l’insultera pas au passage. S’il t’arrive de t’énerver sur la route, c’est que tu as encore besoin de mourir à toi-même. Si le ralentissement de la circulation t’impatiente, c’est que tu as besoin de la croix.

Si tu ne peux pas supporter les insensés, ceux qui sont lents, nonchalants, débraillés, lents à comprendre, négligents, etc., c’est que la croix doit encore faire mourir le vieil homme en toi. C’est une grâce que de supporter les autres. Ils se privent de cette grâce, tous ceux qui sont impatients, intolérants, rudes, irritables, agressifs, insatisfaits, exigeants, ceux qui parlent fort, qui crient, ceux qui ne font que critiquer, tous ceux dont le premier commentaire sur un repas, c’est de dire qu’il y a trop de sel ou pas assez d’autres ingrédients. Il se peut qu’eux-mêmes pensent être irréprochables dans leurs actes, mais leur attitude montre qu’ils fuient la croix.

Ils doivent se repentir et mourir. Il n’y a pas d’autre issue.

                            QUELLE EST LA VALEUR D’UNE PERSONNE ?

Il est important de savoir comment connaître la valeur d’une personne. La valeur de quelqu’un n’est pas déterminée par :

– sa taille ou sa corpulence,

– sa position sociale,

– la longueur de sa voiture,

– son statut matrimonial,

– le nombre de ses enfants,

– son lieu d’origine,

– la longueur de son nom,

– l’importance de son salaire.

La valeur d’un homme est déterminée par la manière dont il traite les autres. Cela reflète sa vraie condition.

                                    LES RELATIONS AVEC LES PROCHES

Si tu veux savoir si un homme est grand, observe seulement la façon dont il traite ceux qui lui sont proches. J’entends par ceux qui lui sont proches : son conjoint, ses enfants, ses amis, ses supérieurs hiérarchiques, ses employés, ses domestiques, etc. Un homme sans valeur traite ceux qui lui sont proches d’une façon

irrespectueuse. Il est impoli à leur égard.

– Un mari qui rudoie sa femme est sans valeur !

– Une femme qui rudoie son mari est sans valeur !

Considérons par exemple un homme qui traite bien les gens de l’extérieur. Il est gentil envers eux, aimable, respectueux. Il ne leur lance pas des paroles dures. Mais à la maison, il n’est pas gentil, il n’est pas aimable, il est irrespectueux et lance des paroles dures. C’est un homme sans valeur ! Une femme qui agit de même est une femme sans valeur. Elle paraît propre et bien habillée pour les gens du dehors. Le salon où elle reçoit les visiteurs est bien ordonné. Mais sa chambre présente un désordre indescriptible. Lorsqu’elle est seule avec son mari, elle revêt des habits sales ; elle est débraillée et sa maison est désordonnée. Une telle femme est une hypocrite. Elle trompe les autres. Elle se trompe elle-même. Une telle personne a le coeur rempli d’hypocrisie, et ses actions le prouvent. Un homme qui offre des cadeaux à ceux du dehors mais qui n’en offre pratiquement pas à ceux qui lui sont proches est un homme sans valeur ! Un homme qui entend le cri de ceux qu’il vient juste

de rencontrer, mais qui est insensible aux besoins de sa femme et de ses enfants, est un homme sans valeur.

Il peut arriver qu’une jeune fille chante comme un ange dans une chorale, resplendissante par l’éclat et la beauté de ses habits. Mais elle ne peut pas supporter sa camarade avec qui elle partage le logement, de sorte que cette dernière doit finalement se séparer pour aller vivre ailleurs. Une telle jeune fille est sans valeur. Tout

son chant n’est qu’hypocrisie. Sa relation apparente avec Dieu est fausse. Elle n’aime pas la fille qu’elle voit, comment peut-elle aimer Dieu qu’elle ne voit pas ?

Quand deux croyants qui vivent sous le même toit ont de si graves désaccords qu’ils ne peuvent pas les surmonter, et qu’ils décident de se séparer, ils trahissent le Seigneur. Leur christianisme est factice !

Il peut arriver qu’une femme ait l’habitude de prier dans son église avec une voix toute douce, comme si le son de sa voix ne pouvait faire de mal à personne. Puis une fois rentrée à la maison, elle crie si fort que la maison tremble, qu’elle effraye son mari et ses enfants, et que les voisins doivent acheter des appareils protecteurs pour

leurs oreilles. Une telle femme est hypocrite ! Il peut arriver que quelqu’un soit affable et expansif quand il est en dehors de chez lui. Mais quand il est avec ses proches, il est renfermé, difficile à satisfaire, et il affiche une tête d’enterrement. Une telle personne prouve qu’elle est sans valeur. Quand quelqu’un se préoccupe plus de l’opinion publique à son sujet que de l’opinion de ceux qui vivent avec lui et qui lui sont proches, il est

un insensé ! Si ceux qui te rencontrent une fois par semaine pensent que tu es un ange et que ton chauffeur, ton serviteur, ta servante ou ton balayeur au bureau pensent que tu es un diable, alors tu tiens plus du diable que de l’ange ! Il se peut qu’à ton travail tu gardes le silence par lâcheté, alors que de grandes sommes d’argent sont détournées et que l’injustice prévaut. Tu as trop peur de dire le moindre mot, alors que dès que tu reviens à la maison, tu fais peser une main de fer sur ta femme, tes enfants, tes serviteurs, etc. En réalité, tu es un vrai lâche.

Si tu peux avoir de l’autorité avec les faibles, si tu choisis des faibles pour travailler avec toi, afin que personne ne te conteste, si tu ne peux pas supporter la compagnie de ceux qui sont meilleurs que toi, ou de ceux qui sont tes égaux et qui ont le courage de te dire la vérité en face, tu es un faible, un lâche, et probablement un

insensé. Si tu t’efforces de paraître doux comme un agneau pour attirer à toi ceux qui ont besoin de tendresse, alors qu’au-dedans de toi, tu es dur, intransigeant et aussi entêté qu’un lion ou qu’une lionne, alors tu es un réel danger pour la société. Car nombreux sont ceux qui, par soif de tendresse, vont courir vers toi, mais seront écrasés par ta personnalité de fer. Tu es d’apparence amicale, et entouré de nombreux amis, tu sembles très proche de beaucoup de gens, mais en réalité tu n’as jamais pris le temps de t’investir dans une relation solide avec quelqu’un, une relation durable qui t’a beaucoup coûté. En fait, tu te trompes toi-même et tu as bien besoin de guérison. Tu as besoin d’être soigné. Il y a quelque chose d’anormal dans le fait de n’avoir aucun ami intime, auquel on a tout donné. Tu as peur de t’exposer tel que tu es, car l’amitié exige la transparence. Tu as peur de payer le prix. Car l’amitié exige de payer entièrement le prix. Tu as peur de souffrir, car il faut souffrir pour un ami. Celui qui est trop occupé à entretenir de nombreuses relations superficielles à droite et à gauche, découvrira, le jour où il sera dans le besoin, qu’il n’y a personne pour prendre spécialement soin de lui. Tous ne

s’intéresseront que superficiellement à lui. Quelle est la qualité de tes relations avec ceux envers lesquels tu

n’as pas besoin d’être aimable pour que ces relations durent ? Prends l’exemple de ton conjoint ou d’un ami, avec lequel une amitié existe déjà :

– Acceptes-tu cette relation comme allant de soi ?

– Mets-tu tout ton coeur à l’entretenir ?

– Es-tu sûr de ne rien retenir pour toi seul ?

– T’efforces-tu de la développer dans tous les domaines ?

– As- tu investi suffisamment pour développer cette relation spéciale ?

– Qui a donné le plus dans cette relation, toi ou ton partenaire ? Si c’est ton partenaire, alors tu as agi en insensé.

C’est toi qui finiras par être perdant, car on donnera à celui qui a beaucoup donné. Prends le temps d’examiner tes relations personnelles avec ceux qui te sont proches. Ces relations révèlent ce qu’est vraiment ta personnalité.  répétons : Tes relations avec ceux qui te sont proches montrent clairement qui tu es. S’il y a de constants conflits, cela montre que tu es un homme malade. Si ces relations sont aisées et souples, tu es normal. Si elles sont superficielles, tu es superficiel. Si elles sont profondes, tu es profond. Si elles sont inexistantes, tu pourrais bientôt être toi-même inexistant. Comment traites-tu ton patron, ta patronne, ton maître ? Si extérieurement, tu les traites avec respect mais que dans ton cœur tu les traites avec mépris, Dieu t’amènera en jugement pour cette hypocrisie. Si quelqu’un a des pensées et des attitudes intérieures différentes des expressions extérieures, c’est un hypocrite. Une telle personne ne connaît pas la paix. Elle n’est pas entrée dans le repos de Dieu, car dans ce repos, il y a nécessairement l’harmonie et l’intégrité. Si tes pensées, les désirs de ton coeur, tes paroles et tes actes ne sont pas en harmonie, tu es un homme malade ; il y a en toi une guerre

civile. Il y a une seule réponse à toutes les questions soulevées ici. Cette réponse c’est la croix. La croix exige de toi l’humilité :

– Admets que tu es un homme ou une femme sans valeur.

– Admets que tu es un hypocrite.

– Admets que tu es malade.

– Admets que tu n’as pas un seul ami.

Ne te contente pas de l’admettre, mais confesse-le aussi à Dieu. Confesse-le profondément. Confesse-le maintenant même. Choisis une personne qui soit engagée avec toi dans une relation hypocrite. Confesse-lui tes défauts. Confesse-les sans chercher à te justifier en quoi que ce soit. Mets-toi à nu devant cette personne.

Ouvre le cercueil de ta vie afin que l’air frais puisse y entrer. Alors la vie entrera, et la mauvaise odeur partira. J’insiste sur la nécessité d’exposer à quelqu’un d’autre ton échec dans tes relations avec les autres. Après que tu te seras ouvert à lui, priez le Seigneur ensemble. Réclame-Lui une guérison instantanée et durable. Crois qu’Il te guérit immédiatement, et qu’Il continuera à te guérir chaque jour. Après cela, confesse-toi aussi aux personnes

que tu as déçues et crois que Dieu va accomplir une guérison profonde. Il n’attendra pas. Confesse publiquement ta guérison, car tu ne seras plus le même.

                                    LES RELATIONS AVEC LES SUBORDONNES

La valeur d’un homme est déterminée également par la façon dont il traite ceux qui sont en dessous de lui. Un grand homme prouve sa grandeur par la manière dont il traite ceux qui lui sont inférieurs, ceux qui dépendent de lui, ceux qui n’ont aucune autorité sur lui, ceux qui ne sont pas aussi bénis que lui, ceux qui sont moins bien placés que lui. Parmi ceux-ci, on peut inclure sa femme, ses amis, ses subordonnés à son lieu de travail, ceux qui

travaillent dans sa maison, ceux qui travaillent pour lui à son lieu de travail, les malades, les pauvres, les mendiants, etc. Si la croix a fait une oeuvre profonde dans sa vie, cela affectera toutes ces relations. En fait, la manière dont il est relié à toutes ces personnes révélera combien il est grand. Or, la grandeur ne se manifeste que

par la croix. La grandeur est révélée par la croix. Le croyant pour qui la croix est devenue une réalité pratique, ne traitera jamais ses subordonnés avec condescendance. Tout d’abord il reconnaît que tous les hommes sont égaux devant Dieu et que sa position d’autorité sur eux n’est que temporaire. Il reconnaît aussi que ce n’est pas grâce à quelque chose d’inhérent en lui qu’il est leur patron mais que tout ce qu’il est et tout ce qu’il a sont des dons de Dieu. Il est donc humble dans sa façon de les traiter. Il est aimable envers eux. Il se met à leur place et il les traite de la manière dont il aurait aimé qu’on le traite s’il était à leur place. Chaque personne devrait se mettre à la place de ses subordonnés et se demander : « Comment est-ce que j’aimerais être traité ? » De cette

réponse devrait dépendre sa manière de les traiter. Chaque mari doit se mettre à la place de sa femme, de sa secrétaire, de ses employés, de ses domestiques, de manière à les traiter comme il aimerait lui-même être traité.

Chaque femme doit se mettre à la place de ses employés, ou de sa servante à la maison, de celle qui doit recevoir ses ordres 24 heures sur 24, et qui n’a peut-être pas souvent l’occasion de faire ce qu’elle pense ou ce qu’elle aime. Les subalternes doivent être traités avec respect. Quelle folie qu’une jeune maîtresse âgée seulement de 24 ans puisse rudoyer dans sa maison des domestiques âgés de 40 ans. Dieu l’appellera

à rendre des comptes. Son impolitesse et son indélicatesse montrent bien que si elle est la «Madame » dans cette maison, c’est par accident et non par mérite. Je dis à tous les patrons impolis et discourtois que leur impolitesse

montre bien que s’ils ont une position d’autorité, c’est par accident et non par mérite. Le véritable mérite est donné par la maturité du caractère. Là où la croix a travaillé, on perçoit le serviteur comme une créature merveilleuse et pour cela respectée. Le subalterne doit être encouragé. Des paroles et des attitudes d’encouragement doivent lui être adressées. Pour cela il faut qu’il soit considéré comme un individu et pas seulement comme le chauffeur, la nourrice, le cuisinier, etc. Il doit être vu pour ce qu’il est, un enfant de Dieu, un prince, ou un prince potentiel. Son travail doit être apprécié. Pour chaque parole de sanction, il doit y en avoir quatre-vingt-dix-neuf d’encouragement et de félicitation. Il faut qu’il sente qu’on l’apprécie. Il ne devrait pas être exploité. Il ne faut jamais lui dire qu’il y a mille autres personnes qui aimeraient être à sa place. Il ne faut pas l’écraser. On ne doit pas le faire paraître comme un insensé. Il faut qu’il soit tellement respecté qu’il aime être à son travail. Il se peut que le serviteur ou tout autre employé ait une conduite tout à fait indigne, qu’il mérite le châtiment maximum. Mais n’oublions pas que son maître méritait lui aussi le châtiment maximum de la part du Seigneur, et pourtant Jésus lui a tout de même donné le meilleur. Le serviteur doit être bien traité, non pour ce qu’il est, mais afin que son maître soit approuvé par le Seigneur. Si le maître ne traite pas bien ses subordonnés, il agit d’une manière contraire au chemin de la croix. S’il se dit : «Mon employé ne me sert pas bien et il ne fait pas le travail comme je le veux, je vais le renvoyer et je prendrai quelqu’un d’autre qui me servira mieux », c’est qu’il a l’obsession du moi. Dans cette phrase, on trouve : 1 «Moi » + 2 « Me » + 3 « Je ». Un tel maître est encore en train de résister à l’exigence de la croix qui est la mort à soi-même. Pour sa part, l’employé doit traiter le maître avec le maximum de respect, de loyauté et d’amour, sinon il sera renvoyé de son emploi ici-bas et peut-être aussi renvoyé de sa position devant Dieu au ciel.

Je t’en prie, demande à tes employés, à la maison, au bureau, à l’atelier, de te montrer à quoi ressemble ton caractère. Permets leur de te dire comment ils aimeraient que tu les traites. Il se peut que Dieu vienne te visiter en la personne de ton conjoint, de tes enfants, et de tes amis. Dieu sera-t-Il bien traité ?

                                    LA FACON DONT ON EXPRIME LA GRATITUDE

Exprimer la gratitude est une marque de profonde humilité. La personne en qui la vie centrée sur le « moi » a été crucifiée témoigne naturellement une profonde reconnaissance. Elle est profondément reconnaissante envers Dieu pour tout ce qu’elle est et pour tout ce qu’elle reçoit. Elle est persuadée que d’elle-même, elle ne peut rien être ni rien avoir. Elle va alors manifester de la reconnaissance, non pas superficiellement, du bout des lèvres, mais du fond de son coeur. Elle manifestera cette gratitude envers tous et en toutes circonstances. Elle va la manifester envers ses supérieurs, envers ses subordonnés, et envers ses égaux. Elle va la manifester

envers ceux qui lui sont proches comme envers ceux qui sont distants. Elle va la manifester pour les moindres offrandes et les plus petites attentions comme elle le manifestera pour les cadeaux somptueux. Elle sera très généreuse dans l’expression de sa reconnaissance. Elle aura cela dans son coeur et sur ses lèvres.

Si quelqu’un lui ouvre la porte, elle sera reconnaissante pour cela et dira : «Merci beaucoup ». Si quelqu’un la prend en voiture, elle exprimera sa reconnaissance avec autant d’empressement. Elle n’émettra pas un merci précipité, à mi-voix, à peine audible. Qu’on lui donne cinq ou dix  euro, elle exprimera sa vive reconnaissance. Si on lui donne un verre d’eau ou toute autre boisson, elle va sincèrement l’apprécier. Si on lui offre l’hospitalité dans une maison, que ce soit pour une nuit ou pour un moment dans la journée, elle va exprimer sa reconnaissance en le disant ou en laissant une note écrite. Si on prépare un repas chez elle ou ailleurs, elle exprimera sa profonde reconnaissance à ceux qui lui ont préparé ce repas. Si quelqu’un lui fait un compliment tel que : « Tu es bien habillé, tu es élégant, tu as bonne mine, ta chemise est jolie », cette personne va l’accepter en exprimant une sincère gratitude. Si elle garde le silence et dit seulement : « Oui », c’est comme si elle disait :

« Je suis toujours élégant, bien habillé, etc. Où étais-tu pendant tout ce temps pour le remarquer seulement aujourd’hui ? As-tu été aveugle pendant tout ce temps ? »

Si quelqu’un t’aime, exprime de la reconnaissance pour son amour, et fais-le sans cesse. Si quelqu’un accepte d’être ton ami, ne cesse pas de lui exprimer ta reconnaissance pour cela.

– Sois reconnaissant envers ta femme de ce qu’elle accepte d’être ta femme et qu’elle supporte de vivre avec une personne aussi difficile que toi.

– Sois reconnaissant envers tes serviteurs de ce qu’ils te servent. Sois reconnaissant envers ton employeur de ce qu’il te garde à son service.

– Sois aussi reconnaissant envers tes parents de t’avoir mis au monde et pour toutes les souffrances qu’ils ont subies depuis le jour où tu as été conçu. Exprime-leur ta reconnaissance pour tout ce qu’ils ont investi en temps, argent, efforts, soins, douleurs, etc., pour t’élever. Remercie-les pour chaque chose l’une après l’autre.

Ne dis pas seulement un grand « merci » qui englobe tout une fois pour toutes. Qu’est-ce qui caractérise une personne reconnaissante et quels sont les secrets de la gratitude ?

– la personne reconnaissante sait parfaitement qu’elle n’est rien et ne mérite rien.

– la personne reconnaissante sait que si elle devait recevoir ce qu’elle mérite, ce serait la mort.

– la personne reconnaissante voit tout comme venant de Dieu. Elle est reconnaissante envers Dieu et envers les personnes que Dieu utilise sur sa route pour lui offrir Sa bonté imméritée.

– la personne reconnaissante sait que l’ingratitude est un péché qui offense Dieu et l’homme.

– la personne reconnaissante sait que l’ingratitude entraîne la perte du privilège de recevoir davantage. Ceux qui sont reconnaissants reçoivent toujours plus que les ingrats. Le Seigneur Jésus a été indigné devant l’ingratitude des lépreux qui avaient été guéris. Le seul qui a exprimé sa gratitude a reçu la guérison éternelle de la lèpre du péché, alors que les autres qui avaient été ingrats ne reçurent que la guérison physique.

– la personne reconnaissante ne prend rien comme un dû, pas même le moindre commentaire positif, pas même un mot d’encouragement.

– la personne reconnaissante ne pense jamais qu’il suffit de remercier Dieu, mais elle voit aussi la nécessité de remercier l’instrument humain que Dieu a utilisé.

– la personne reconnaissante ne garde pas le silence sur sa reconnaissance. Elle n’est pas discrète concernant sa reconnaissance. Elle n’a pas honte d’être connue comme une personne à qui on a beaucoup donné. Jésus a exprimé Sa reconnaissance envers Marie, qui avait cassé son vase d’albâtre et L’avait oint, en commandant que son histoire soit racontée partout où serait prêché l’Evangile, en mémoire d’elle. Il est reconnaissant envers

elle jusqu’à ce jour et le sera jusqu’à la fin des temps.

– la personne reconnaissante abonde en remerciements. Elle n’exprime pas ses remerciements du bout des lèvres. Elle ne dit pas seulement : « Merci », alors qu’elle devrait dire : « Merci beaucoup ».

Elle ne dit pas : « J’ai bien reçu le cadeau que tu m’as envoyé« , mais elle dit : « J’ai bien reçu le cadeau que tu m’as envoyé et je te suis vraiment très reconnaissante pour cela ». La personne reconnaissante n’a pas honte de dire « Ta présence, ta visite, ta lettre, ta carte, ont apporté un grand réconfort, une grande consolation, une grande joie à mon coeur ». La personne reconnaissante ne se dit pas en son coeur : « Ces mots expriment une trop grande reconnaissance pour la situation actuelle. Je veux les garder pour une autre occasion ». En effet, elle sait qu’en faisant cela, elle minimiserait ce qu’elle vient de recevoir, et elle resterait dans l’attente de quelque

chose de plus grand qui pourrait bien ne jamais arriver.

– une profonde reconnaissance est le fruit d’une oeuvre profonde de Dieu. Aussi celui qui est conscient d’avoir reçu du Seigneur des bénédictions spirituelles commence par être reconnaissant envers ceux que le Seigneur a utilisés pour le bénir. Il est reconnaissant envers :

– celui qui lui a parlé pour la première fois de Jésus,

– celui que le Seigneur a aussi utilisé pour lui parler du Seigneur,

– celui qui lui a donné pour la première fois un traité,

– celui qui a combattu dans la prière pour lui,

– celui qui a prêché ou chanté le jour où il a accepté Jésus comme son Sauveur,

– celui qui l’a invité à cette réunion,

– celui qui l’a conseillé,

– celui qui l’a baptisé,

– celui qui l’a encouragé,

– celui qui l’a aidé à grandir,

– celui que Dieu a utilisé pour l’aider à traverser de graves crises ou de plus petites,

– celui qui l’a restauré quand il était en train de rétrograder,

– celui qui lui a acheté ou prêté un livre,

– d’une manière générale, toute personne qui a été utilisée

par le Seigneur pour l’aider dans sa vie spirituelle. Si quelqu’un est reconnaissant pour les bienfaits spirituels

qu’il a reçus, il le sera pour toutes les autres choses.

– la personne reconnaissante montre sa gratitude en faisant bon usage de ce qu’elle a reçu.

– la personne reconnaissante donne en retour à ceux qui lui ont donné, de la même manière et même au-delà. Elle donne aussi à ceux qui ne lui ont rien donné.

– les gens reconnaissants ne se plaignent jamais de rien. Ils ne se plaignent jamais de rien ! Se plaindre est une marque d’ingratitude. La gratitude et la plainte ne peuvent exister en même temps dans un même coeur. Fais de la reconnaissance ta manière de vivre. Refuse toute dette d’ingratitude.  AMEN !

Quand un homme voit ce que Dieu voit et répond à l’appel de Dieu avec tout ce qu’il est et tout ce qu’il a,

il est réellement entré dans la domination.

Chapitre 6

                                  LA CROIX ET LA DOMINATION DU MONDE

                              VIVRE LE ROYAUME DE DIEU SUR LA TERRE

                          S’ENGAGER A ETRE SUR TERRE COMME JESUS A ETE

Celui qui veut participer à la vie du Royaume de Dieu sur la terre doit s’engager à être ici-bas comme le Seigneur Jésus-Christ a été lorsqu’Il était sur la terre. Quelles sont les caractéristiques d’une telle personne ?

– Cette personne a un seul objectif, connaître Dieu, et n’a qu’une seule source de satisfaction, Dieu. Une telle personne ne cherche la satisfaction et le plaisir en personne d’autre et en rien d’autre. Une telle personne peut alors dire à Dieu avec une bonne conscience

: «

Quel autre ai-je au ciel que toi ? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi » (Psaumes 73 : 25).

Une telle personne va dire aussi : « Il n’y a personne que je désire sur la terre sinon toi, O mon

Dieu ».

– Cette personne n’a qu’un seul désir, Dieu. Pour accomplir ceci, cette personne met à mort tous les autres désirs et elle les met à mort aussitôt qu’ils surgissent en elle. Elle les met à mort sans pitié. Ce pourraient être des désirs innocents, de bons désirs, des désirs purs, mais elle les étrangle tous parce que même le meilleur

désir va interférer avec son seul désir qui est Dieu.

– Cette personne s’engage à ne rien rechercher pour elle-même, à ne rien vouloir pour elle même, et à ne rien demander pour elle même. Elle ne recherche que Dieu, la justice de Dieu et le Royaume de Dieu, pleinement persuadée que le Père céleste connaît tous ses besoins et qu’Il pourvoira à ses besoins. Cette personne sait que

c’est une question de priorité. Si elle avait mille ans à vivre sur cette terre, elle pourrait chercher les choses du Royaume de Dieu et aussi les choses pour son propre plaisir. Cependant, personne n’a devant lui mille ans à vivre. Chacun est sur terre pour un temps très limité. L’éternité va bientôt surprendre tous les hommes. Le

temps va s’arrêter pour tous. Ceux qui ont atteint la maturité spirituelle consacrent tout le temps dont ils disposent à rechercher les intérêts de Dieu. Ils ne perdent pas de temps à rechercher leur propre satisfaction.

– Cette personne s’engage à ne pas chercher les faveurs des autres, à ne pas chercher à être :

– aimée,

– acceptée,

– louée,

– vue,

– encouragée,

– connue,

– comprise par les autres.

Elle cherche à être aimée, acceptée, louée, vue, encouragée, connue et comprise par l’Eternel Dieu, qui est le seul amour de son coeur.

– Cette personne ne fait rien pour attirer l’attention sur elle-même, même dans la mesure la plus infime, puisque tout regard porté sur elle sera un regard enlevé au Seigneur. Elle ne désire absolument pas se faire remarquer par son habillement, son langage, ses idées, ses actes, etc. Son seul désir est que Christ puisse être vu en elle.

– Cette personne contraint son coeur, sa pensée, sa volonté, sa force, à revêtir tout le caractère de Christ. Ce caractère de Christ devient le seul habit véritable dont elle se revêt. C’est une tâche solennelle, pour cette personne, que d’œuvrer à se revêtir du caractère de Christ.

– Cette personne investit tout son temps à chercher la face de Dieu, à connaître Dieu, à travailler pour Dieu.

– Cette personne n’a qu’ une seule pensée, à chaque minute de sa vie : « Comment puis-je apporter la plus grande gloire à Dieu ? » Elle cesse de rêver, elle est réaliste. Elle pense au moment présent, pleinement consciente du fait qu’à la seconde qui suit, elle pourrait être appelée à rencontrer Jésus et à Lui rendre compte de sa

gestion.

– Cette personne s’engage à faire tout ce qui va satisfaire le cœur de Dieu, et ne connaît aucune seconde d’oisiveté, de paresse, de relâchement, d’indécision. Elle gère chaque minute devant elle comme une chose précieuse pour laquelle elle devra rendre compte devant le tribunal de Christ. Elle est tout à fait consciente de

l’imminence de l’éternité. Elle gère par conséquent chaque minute devant elle comme si c’était sa dernière minute. Cela signifie qu’elle ne fait que les choses qu’elle ferait si elle savait qu’elle n’avait plus

qu’une minute à vivre.

– Cette personne n’engage aucune relation nouvelle dans le seul but d’avoir une relation supplémentaire. Il y a seulement deux raisons acceptables pour construire une nouvelle relation avec quelqu’un :

– soit parce que l’autre personne l’aidera à s’approcher de Dieu,

– soit parce qu’elle veut aider l’autre à s’approcher de Dieu. Les autres raisons qui pousseraient à entamer une nouvelle relation, comme la beauté physique, le charme, la brillance, l’attraction, sont des choses qui ont définitivement perdu leur puissance de séduction pour une telle personne, et qui n’ont rien à lui offrir.

– Cette personne veille à être authentique. Pour cela, elle s’assure :

– que chacune de ses pensées,

– que chacune de ses paroles,

– que chacun de ses actes, est selon la vérité, car Dieu connaît la vérité pour ce qu’elle est.

– Cette personne veille à ne donner consciemment aucune impression fausse d’elle-même, ou de quelqu’un d’autre. Elle veille à éliminer de manière radicale toute exagération, toute demi-vérité, toute insistance hypocrite, toute fausse réserve, toute parole à double sens. Une personne authentique est transparente dans ses

pensées, ses paroles et ses actes car seul ce qui est sans ombre paraîtra devant le Seigneur de toute gloire. Elle considère tous les menteurs comme étant du diable, et que l’étang de feu leur est réservé, de même qu’il est destiné à recevoir celui qui est le père de tous les mensonges, le diable.

– Cette personne vit dans la pleine certitude que toutes choses seront révélées devant le tribunal de Christ. Elle ne craint l’opinion de personne sauf celle du Juge devant qui elle paraîtra.

                      CHERCHER A VOIR LE MONDE TEL QUE DIEU LE VOIT

Celui qui veut participer à la vie du Royaume de Dieu sur la terre doit également s’engager à coopérer avec Dieu afin que Dieu lui accorde Sa vision du monde. Une telle personne est élevée par le Seigneur jusqu’à une position où elle peut voir le monde tel que Dieu le voit. De cette position, elle voit :

– des vies brisées,

– des corps brisés,

– des pensées brisées,

– des espoirs brisés,

– des ambitions brisées,

– des personnalités brisées,

– des relations brisées,

– des cœurs brisés,

– des foyers brisés,

– des nations brisées,

– un monde brisé.

Cette personne réalise que tous ont besoin de guérison, et elle s’engage à être un instrument de Dieu dans Son oeuvre de guérison. De cette position, elle voit également :

– les principautés,

– les dominations,

– les trônes,

– les autorités,

– les princes,

– les puissances,

– les armées spirituelles du mal dans les lieux célestes,

– les armées spirituelles du mal dans les lieux terrestres,

– les systèmes terrestres,

– les gouvernements terrestres,

– les religions,

– les organisations,

– les doctrines,

– les individus,

  • tout ce qui se tient sur le chemin du Seigneur, et que cette personne s’est engagée sans réserve à abattre.

 

Parce qu’elle a été suffisamment élevée avec le Seigneur, cette personne a cessé de voir le monde en fragments. Elle ne voit pas son Pays  à part, comme étant son pays, et les pays voisin  à part, comme n’étant pas son pays. Elle voit seulement un monde unique, le monde de Dieu. Elle voit un seul peuple créé par Dieu

et perdu, sans Sauveur. Cette personne s’engage, comme son Sauveur S’était engagé dans l’oeuvre du salut pour tous les hommes. Elle demandera et recevra du Sauveur un coeur assez large pour englober tous les hommes du monde. Elle priera, donnera, travaillera, servira, pour le salut de tous sans aucune discrimination. Parce qu’elle a vu ce que Dieu voit, elle aimera tous les pécheurs du monde entier de la même manière. Même si elle ne peut pas œuvrer pour eux tous avec la même intensité, elle ne sera jamais capable de s’intéresser à un groupe de pécheurs en se désintéressant des autres groupes. Si elle travaille en occident, elle travaillera dans une région considérée comme une partie du monde entier et non comme si ce travail était une fin en soi. Son coeur appartiendra toujours au monde entier de Dieu et elle travaillera toujours pour tous les hommes dans ce monde, même si elle ne peut pas travailler dans chaque partie du monde. Elle ne connaîtra pas de barrière, de préjugés ou de préférences, que ce soit d’ordre :

– tribal,

– national,

– continental,

– racial,

– de couleur, etc.,

puisque tous appartiennent à Dieu, qui a payé le même prix pour le salut de chacun. Cette personne sera comme Dieu, qui ne préfère pas les Australiens aux Asiatiques, ni les Américains aux Africains, mais désire le salut de tous avec la même intensité. Parce qu’elle voit les choses de cette façon, son ministère reste global, même si

elle est isolée dans un petit village de montagne, en travaillant jusqu’au sang pour le salut de ses habitants.

Grâce à sa vision qui est comme celle de Dieu, elle se réjouira chaque fois que quelqu’un est sauvé, quel que soit l’individu utilisé par Dieu pour amener ce pécheur à la lumière de l’Evangile. Elle va seulement se réjouir du fait qu’avant, cette personne était perdue et que maintenant elle est retrouvée. Elle n’aura aucun

esprit partisan au sujet des différentes organisations d’évangélisation. Certaines feront leur travail mieux que d’autres ; certaines seront plus éclairées que d’autres, mais partout où elle trouvera des personnes qui amènent véritablement les gens à la vie en Jésus-Christ, elle remerciera Dieu et ne dira pas : « Ce sont mes

convertis ». Elle aidera tous ceux qu’elle pourra à grandir jusqu’à la maturité spirituelle. Elle aidera tous ceux qu’elle pourra, selon que le Seigneur la guidera, à être plus efficace dans l’oeuvre du Seigneur, sans tenir compte du nom de leur groupement. Elle ne s’appliquera pas à détruire l’oeuvre que le Seigneur accomplit à

travers d’autres ouvriers simplement parce que ceux-ci ne travaillent pas de la même manière. Elle reconnaîtra qu’ils sont différents d’elle par :

– l’éducation,

– la profondeur de la vision,

– l’expérience spirituelle,

– l’arrière-plan culturel,

et que par conséquent, ils sont voués à voir les choses d’une façon un peu différente de la sienne, ainsi qu’à les comprendre et les accomplir différemment. Si leur façon de voir ne constitue pas un obstacle pour le salut des perdus, elle les acceptera et les encouragera, bien qu’ils puissent faire les choses d’une façon différente

de la sienne. Si les autres s’appliquent à détruire son oeuvre, elle ne cherchera pas à détruire la leur en retour, car ce serait une double perte pour le Royaume de Dieu. Si l’Ennemi les utilise pour détruire ce qu’elle

fait pour le Seigneur, elle continuera néanmoins à tout faire pour soutenir leur oeuvre, afin qu’au moins une oeuvre puisse subsister pour Dieu.

Elle acceptera comme ses frères tous ceux qui croient au Seigneur Jésus-Christ, sans tenir compte des limitations de leurs connaissances concernant le Seigneur, Sa Parole, le diable, le monde, etc. Elle acceptera tous ceux qui sont nés de nouveau comme ses frères, sans tenir compte de leur degré limité de lumière ou

d’obéissance. Elle les acceptera parce que Jésus les a acceptés, et qu’Il est venu habiter dans leur coeur par le Saint-Esprit. Elle les acceptera, mais elle n’imitera pas leur ignorance, puisqu’elle a été éclairée. Elle ne s’arrêtera pas sur le chemin de l’obéissance là où ils se sont arrêtés, car elle sait qu’il lui faut, comme de plus en plus de personnes, obéir à tout le conseil de Dieu. Elle proclamera tout le conseil de Dieu qu’elle a reçu et ne retiendra pas un seul iota,

– pour faire plaisir à quelqu’un,

– pour permettre l’unité,

– pour éviter des problèmes, etc.

Cette personne va tout proclamer sans rien omettre, parce que le Seigneur a ordonné que tout soit proclamé et elle laissera le Seigneur Se charger des résultats et des conséquences. Elle n’abandonnera aucun aspect de la vérité afin de promouvoir l’unité. Elle aimera tous les frères, elle aimera toute la vérité qu’elle a reçue, et elle proclamera tout, afin de coopérer avec Dieu pour promouvoir l’unité dans la vérité.

Cette personne travaillera pour le Seigneur de tout son être et se dévouera pour la gloire de Dieu sans chercher à savoir qui sera honoré par les hommes pour son oeuvre. Si elle est honorée par les hommes, cela la laissera indifférente. Si quelqu’un d’autre est honoré grâce à son oeuvre, cela ne la dérangera pas du tout. Sa seule joie est que l’oeuvre de Dieu soit accomplie. Elle travaillera autant que possible sans être remarquée, afin que l’attention qui revient au Seigneur ne se porte pas sur elle. Elle a perdu depuis longtemps le désir d’être vue, d’être honorée et louée. Si les autres veulent l’honneur et la louange pour son oeuvre, elle ne lutte pas

pour que ce soit le Seigneur qui reçoive l’honneur et non eux. Elle les laisse avoir l’honneur des hommes, car le Seigneur ne peut pas être détrôné.

Celui qui participe à la vie du Royaume de Dieu sur terre voit clairement la croix de Christ. Il voit que Christ n’est pas mort sur la croix pour le bien du Père, du Saint-Esprit ou de Lui-même. Il voit que Christ a porté Sa croix et qu’Il est mort sur cette croix pour le bien des autres, des perdus, pour toi et pour moi.

Il voit aussi qu’il y a deux croix : la première, celle sur laquelle Christ est mort pour lui et avec lui une fois pour toutes, et l’autre, sa propre croix. Non pas comme quelque chose du passé, mais comme quelque chose du présent ; non pas comme un événement ou une expérience unique, mais comme quelque chose dont il faut

se charger chaque jour et où il faut mourir chaque jour. Il se charge chaque jour de sa croix et meurt chaque jour. Non pas pour le Seigneur, car Dieu n’a pas besoin qu’un individu se charge d’une croix, mais pour le bien de ceux qui sont dans le monde.

Il porte une croix personnelle et meurt quotidiennement dessus, afin que les gens dans le monde, à la fois les sauvés et les non sauvés, puissent avoir la vie de Dieu. Il meurt à ses désirs et à ses besoins pour que les ressources, le temps, l’énergie, qui étaient autrefois investis dans la satisfaction de ses désirs et de ses

besoins, soient maintenant utilisés à combattre pour faire entrer les hommes dans le Royaume.

Il meurt à sa famille, à sa tribu, à sa nation, etc., afin que ceux qui sont perdus dans le monde puissent entrer dans la famille de Dieu et appartenir au Royaume de Dieu. C’est à quoi il travaille, prêt à tout sacrifier et à tout souffrir, afin que d’autres reçoivent un héritage parmi le peuple de Dieu. Il fait tout cela, non pas pour que Dieu le récompense, mais pour que les perdus passent de la mort à la vie. La joie de les voir changer de destinée constitue sa récompense. Pour couronner tout cela, le maître lui dira ces paroles bénies : « Tu as bien fait, bon et fidèle serviteur », et Il lui mettra une couronne sur sa tête. Mais il ne gardera pas cette couronne sur la tête. Il l’enlèvera et se prosternera devant le Seigneur des cieux, et, en L’adorant, il jettera ses couronnes à Ses pieds. Ainsi, toutes les récompenses qu’il aura reçues seront déposées devant le Seigneur, auquel est dû l’incomparable

privilège de recevoir la couronne méritée. Vivre ainsi sur terre, c’est entrer dans la domination. Amen.

          FAIRE DES DISCIPLES : UNE RESPONSABILITE QUI INCOMBE AUSSI AUX FEMMES

Celui qui veut participer à la vie du Royaume de Dieu sur la terre, qu’il soit disciple ou veuille le devenir, quel que soit son rang social, son sexe, ou la couleur de sa peau, doit s’engager à obéir au commandement que Jésus a donné aux premiers disciples :

«

Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 : 19-20).

Ce commandement implique que tous les croyants doivent faire des disciples et doivent leur enseigner à faire eux-mêmes d’autres disciples. Les membres féminins du corps de Christ ont donc aussi la responsabilité de faire des disciples et de leur enseigner à faire d’autres disciples. Par conséquent, une femme qui est disciple doit savoir qu’elle a la responsabilité devant Dieu d’amener des personnes à Christ (hommes et femmes) et, quand ceux-ci auront cru, qu’elle doit les enseigner à devenir des disciples et aussi à faire d’autres disciples.

Une femme disciple doit être capable d’exercer les ministères suivants, selon l’appel de Dieu dans sa vie, et les dons qu’elle a reçus du Seigneur :

1. Tous les ministères d’évangélisation :

– prêcher pendant les croisades d’évangélisation ou à tout autre rassemblement prévu pour la prédication de l’Evangile,

– chanter pendant les croisades d’évangélisation,

– conseiller les personnes nouvelles pendant les croisades d’évangélisation,

– prier pour les croisades, et pendant les croisades,

– prier pour la guérison des malades pendant les croisades,

– pratiquer la délivrance des démons pendant les croisades,

– rendre témoignage pendant les croisades,

– rédiger des traités et brochures d’évangélisation,

– produire des cassettes d’évangélisation,

– écrire des livres d’évangélisation,

– établir un ministère d’évangélisation,

– tout ce qui est en rapport avec un ministère consistant à apporter Christ aux perdus.

2. Tous les ministères auprès des enfants :

– lancer une nouvelle oeuvre concernant les enfants,

– développer une oeuvre concernant les enfants,

– soutenir une oeuvre concernant les enfants,

– tout ce qui est en rapport avec un ministère auprès des enfants.

3. Tous les ministères auprès des femmes :

– l’évangélisation des femmes,

– l’enseignement des femmes,

– tout ce qui est en rapport avec un ministère auprès des femmes.

Une femme peut être pleinement engagée dans ces trois principaux aspects du service chrétien sans enfreindre aucune partie de la Parole écrite. Le Seigneur S’attend à ce que les femmes soient engagées. Où sont les femmes évangélistes ? L’Ecriture interdit seulement aux femmes d’usurper l’autorité des hommes dans l’Eglise. L’évangélisation se faisant dans le monde, une femme ne peut pas usurper l’autorité des hommes dans l’Eglise, quel que soit son ministère dans le monde. J’encourage les sœurs à rester à l’écoute du Seigneur et à s’attendre

à ce qu’Il leur confie divers ministères dans la grande oeuvre qui consiste à faire connaître Christ au monde. Elle ne doivent pas écouter les hommes paresseux qui ne connaissent rien de ce ministère, qui ne font pratiquement rien et qui veulent dominer leurs sœurs.

                                        Les femmes et la création d’assemblées locales

Ce que nous dirons au sujet de l’implantation des assemblées locales s’applique aussi bien aux frères qu’aux sœurs. Si le Seigneur envoie des sœurs dans un endroit où il n’y a pas d’assemblée locale, elles doivent entreprendre un programme de prière et de jeûne pour l’implantation d’une église. Après cela, elles doivent aller de l’avant, conduire les gens au Seigneur, les baptiser et commencer une assemblée locale. Il faut évidemment qu’elles soient des disciples et qu’elles cherchent à faire des disciples. Elles doivent enseigner dans l’assemblée locale tant que les nouveaux membres sont encore jeunes et inexpérimentés dans les choses du Seigneur. Toutes ces personnes de l’assemblée locale, qui sont encore jeunes et inexpérimentés dans les choses du Seigneur, et

qui ont besoin d’être enseignés, seront aussi bien des hommes que des femmes. Cette sœur ne peut être en train d’usurper l’autorité de quiconque, à ce stade de son oeuvre pour le Seigneur, car aucun homme dans l’église n’a encore acquis d’autorité spirituelle. Notre autorité dépend étroitement de la connaissance du Seigneur, de Sa Parole, et de notre histoire spirituelle. A mesure que l’assemblée grandit, des hommes grandiront dans le Seigneur et vont acquérir l’autorité spirituelle. Ils connaîtront le Seigneur et Sa Parole et seront capables de diriger et d’enseigner l’assemblée locale. A ce stade, la sœur qui a commencé l’assemblée doit remettre la direction spirituelle de l’Eglise aux hommes de l’assemblée capables de la diriger. Elle demeurera membre de l’assemblée, s’adonnera à la prière et aux autres activités que le Seigneur lui montrera ou montrera à l’assemblée elle-même. Si cette sœur a expérimenté la mort avec Christ et si les hommes de l’assemblée apprennent rapidement à mourir à leur ego masculin, il n’y aura aucun problème. Mais cela requiert une oeuvre de la croix qui soit profonde et totale. A défaut de cela, le désir de la femme de prendre plaisir à commander les hommes et l’ego charnel de l’homme entreront très vite en conflit, dès que des hommes seront convertis,

et cela pourrait détruire complètement l’assemblée locale. Ainsi, le problème sera résolu par la soumission des jeunes convertis masculins, et par leur désir d’être enseignés par une sœur qui a fait des progrès dans sa marche avec le Seigneur, ainsi que par la volonté manifestée par cette sœur de s’effacer lorsque le Seigneur aura fait lever des hommes pour diriger l’assemblée.

                           Quelques idées fausses concernant le ministère des femmes :

– Les femmes ne devraient pas prier dans une assemblée locale ! Or, la Bible veut qu’elles prophétisent, qu’elles parlent en langues, qu’elles interprètent les langues, et qu’elles se couvrent la tête pendant qu’elles prient.

– Les femmes ne devraient ni évangéliser sur un plan personnel, ni prêcher pendant les campagnes d’évangélisation. Ceci n’a aucune base biblique. L’évangélisation se pratique dans le monde, et non

pas dans l’église. Tu n’évangélises pas l’église, puisque elle est composée de croyants.

– Aucune femme ne devrait créer une assemblée locale ! Cela signifie que si une femme arrive dans un endroit où il n’y a pas d’assemblée, de peur d’usurper l’autorité, elle devrait garder le silence et laisser les pécheurs mourir ! Une telle pensée vient du lac de feu et du royaume des ténèbres, car elle n’apporte la vie à personne.

Sœurs, réveillez-vous et allez-y ! Toute sœur qui veut participer à la vie du Royaume de Dieu sur la terre doit répondre « OUI » à l’appel de Dieu pour faire connaître Christ. Elle a sa place dans la grande moisson du Seigneur, et elle accomplit son ministère pour la plus grande satisfaction du cœur de Dieu. Il est conseillé qu’elle s’associe à un frère qui a reçu un ministère distinct, chaque fois que le Seigneur rend la chose possible. Ceci lui évitera beaucoup d’ennuis et lui procurera une couverture et une protection masculine, qui sont parfois absolument nécessaires dans certains endroits, et pour que son oeuvre soit à la gloire de Dieu.

Sœurs, pourquoi attendre ? Levez-vous, placez-vous devant le Seigneur. Recevez un ministère du Seigneur et accomplissez-le. Gloire soit au Seigneur !

                                    COMMENT IMPLANTER UNE ASSEMBLEE LOCALE

Le Seigneur est à l’oeuvre dans le monde. Il appelle à Lui, hors du monde, un peuple réuni autour du nom de Son Fils glorifié. Ce peuple constitue les croyants. Le Seigneur appelle ceux qui Lui appartiennent à se réunir en assemblée locale partout où ils se retrouvent, que ce soit dans la jungle ou dans une grande ville. Ils doivent être séparés du monde, bien qu’étant dans le monde, et mis à part pour le Seigneur Jésus. Ils doivent s’aimer les uns les autres et être unis dans le nom du Seigneur, et seulement en Son nom. Chacun d’entre eux doit grandir à Sa ressemblance.

Le Seigneur S’attend à ce que ceux qui Lui appartiennent réellement dans une localité se rassemblent. Si l’un d’entre eux se déplace pour aller résider dans un autre endroit où il n’y a pas de frères, il doit conduire les perdus au Seigneur et faire d’eux des disciples. Ils constitueront une assemblée là où ils sont. Ces croyants doivent regarder au Seigneur pour qu’Il réponde à leurs besoins. Ils doivent étudier la Parole, et lui obéir en fonction de la lumière que le Seigneur leur accorde. Ils peuvent recevoir des enseignements donnés par des hommes de Dieu en visite chez eux, mais ils doivent se soumettre à leurs dirigeants locaux. Ils seront indépendants et regarderont au Seigneur, mais resteront soumis les uns aux autres. Ils doivent résoudre tous les problèmes auxquels ils font face dans un esprit de soumission mutuelle. Ils doivent dépendre du Saint-Esprit et agir selon le Logos et le Rhema de Dieu, qui leur sont accordés par le Saint-Esprit. Ils ne doivent accepter aucune division. Ils doivent avoir la vision du Seigneur, et regarder à Lui pour qu’Il les rende capables de remplir le monde de l’Evangile de Son amour et de Son pardon. Ils doivent accepter tous ceux que le Seigneur accepte et rejeter tous ceux que le Seigneur rejette.

Ils doivent être sensibles au Seigneur et s’assurer ainsi qu’ils ne rejettent aucune personne que le Seigneur a acceptée ou n’acceptent aucune personne que le Seigneur a rejetée. Ils doivent être ouverts au Seigneur et obéir à toute nouvelle lumière que le Seigneur leur donne. Ils doivent éprouver tout esprit pour s’assurer qu’ils ne sont pas entraînés dans l’erreur. Ils doivent faire confiance au Seigneur et continuer à avancer avec Lui, en refusant

de mettre leur confiance dans les institutions humaines, qui sont toujours changeantes. Leur mandat d’existence vient du Seigneur des cieux et ils n’ont besoin d’aucune autre autorisation pour exister et fonctionner. Ils peuvent être persécutés et ils le seront, mais ils peuvent faire confiance à Celui qui a dit :

«

Je bâtirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16 : 18).

Ils ont en vérité l’assurance que le Seigneur est présent parmi eux, quels que soient leur nombre et leur niveau de maturité, car Il a dit :

«

Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matthieu 18 : 19- 20).

                                                        LA PREPARATION PERSONNELLE

Celui qui réfléchit au fait que Dieu S’est engagé à tout réunir en Jésus-Christ doit envisager qu’un jour, il puisse avoir le privilège d’être envoyé dans un lieu sans assemblée locale, pour y être un instrument que Dieu utilisera pour y implanter une assemblée. Il y a certaines choses qu’une telle personne doit savoir, et certaines choses auxquelles elle devra se préparer.

                                                 Une conversion radicale

Si tu penses être utilisé un jour dans la création d’une assemblée locale, tu dois t’assurer que tu es réellement converti. Tu dois t’assurer que tu es réellement passé de la mort à la vie, que l’Esprit de Dieu t’a donné la vie et que Dieu t’a réellement reçu comme Son enfant. Tu dois t’assurer que le Saint-Esprit rend témoignage à ton

esprit que tu es réellement un enfant de Dieu. Tu dois t’assurer que ton nom est écrit dans le Livre de Vie et que tu sais que tu ne périras jamais. Tu dois aussi t’assurer que ta conversion à Christ t’a séparé de tout péché, que tu ne fais rien de ce que Dieu interdit, et que tu as été délivré de tout péché. Si tu vis encore dans un péché, tu ne peux pas être utilisé par le Seigneur pour commencer une assemblée locale, car, en vivant consciemment dans le péché, tu es en train de te liguer avec le diable contre le Seigneur. Comment peut-Il donc faire de toi Son capitaine dans une localité ?

Tu dois aussi t’assurer que tu as définitivement dit adieu au monde, à sa vanité, à son orgueil, à sa célébrité, à son honneur, à sa louange et à tout ce qu’il offre. Tout ce que tu cherches dans le monde, c’est la gloire du Seigneur et absolument rien d’autre. Si tu ne connais pas une telle séparation radicale du monde, l’assemblée locale que tu établiras sera mondaine et le Seigneur pourrait refuser de s’identifier à elle. Aie à l’esprit que dans une large mesure, l’assemblée locale sera le reflet de tes pensées, de tes paroles, et de tes actes. Veille sur ta vie intérieure car elle sera communiquée aux autres, même si tu n’extériorises pas ce qui est dans ton coeur par le langage ou l’action.

Tu dois être sûr que tu as une bonne compréhension de la Parole de Dieu, que tu as parcouru la Bible plusieurs fois et que tu as appris à attendre devant le Seigneur, à entendre Sa voix, et à agir comme Il a dit. Tu dois alors faire tout ce que tu peux pour t’attendre de plus en plus au Seigneur. Tu dois saisir toutes les occasions possibles pour lire de bons livres qui vont t’édifier dans le Seigneur. Tu dois faire de ton mieux pour connaître tout ce que

tu peux connaître. Tu dois être prêt à souffrir et à mourir, pour la raison que tu as implanté une assemblée locale. Si tu n’es pas prêt à cela, il est inutile de commencer. Il se peut que tu sois jeté en prison, ou tué. Tu seras sûrement persécuté. Admets-le et reconnais-le sans détour.

Si tu veux commencer une assemblée locale qui ressemble à celle dont parle le Nouveau Testament, alors tu dois être prêt à aller contre :

– le courant de l’opinion religieuse,

– le courant de l’opinion publique, etc.

Tu auras une seule sécurité, le Seigneur, qui a promis de bâtir Son Eglise, et au nom duquel tu veux agir.

Tu dois être prêt à regarder au Seigneur et seulement au Seigneur pour la satisfaction de tes besoins.

– Il te faudra regarder à Lui pour assurer ta sécurité.

– Il te faudra regarder à Lui pour l’apport de fonds.

– Il te faudra regarder à Lui pour gagner les âmes.

– Il te faudra regarder à Lui pour qu’Il Se révèle à ceux que tu amèneras au Seigneur.

– Il te faudra regarder à Lui pour la formation de Christ dans la vie des convertis.

– Il te faudra regarder à Lui pour toutes choses.

Tu dois avoir à l’esprit que tu ne tourneras tes regards ni vers une personne, ni vers un pays, ni vers un système, quels qu’ils soient. Ceux-ci te décevront. Tu regarderas au Seigneur et à Lui seul, et tu Lui donneras la liberté d’utiliser n’importe quel moyen pour pourvoir à tes besoins. Tu n’auras pas besoin d’écrire à la capitale pour obtenir de l’argent, des bancs d’église, des haut-parleurs, des livres, etc.

Tu n’auras pas besoin de recourir à la Mission du Plein Evangile pour les autorisations légales.

Il faut que le Seigneur soit ton autorisation. Si tu es enfermé en prison pour avoir prêché, tu n’attendras pas que quelqu’un vienne te libérer. Tu regarderas au Seigneur pour ta libération, s’Il le veut. L’apôtre Pierre a été enfermé en prison et le roi Hérode se préparait à le tuer. A ce sujet, la Bible dit :

«

La nuit qui précéda le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, lié de deux chaînes,

dormait entre deux soldats ; et des sentinelles devant la porte gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L’ange réveilla Pierre, en le frappant au côté, et en disant : Lève-toi promptement ! Les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Mets ta ceinture et tes sandales. Et il fit ainsi. L’ange lui dit encore : Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi. Pierre sortit, et le suivit, ne sachant pas que ce qui se faisait par l’ange fût réel, et s’imaginant avoir une vision. Lorsqu’ils eurent passé la première garde, puis la seconde, ils arrivèrent à la porte de fer qui mène à la ville, et qui s’ouvrit d’elle-même devant

eux ; ils sortirent, et s’avancèrent dans une rue. Aussitôt l’ange quitta Pierre. Revenu à lui-même, Pierre dit : Je vois maintenant d’une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode et de tout de ce que le peuple juif attendait

» (Actes 12 : 6-11).

Pourquoi les anges étaient-ils si disposés à faire ces choses pour lui ? Parce que Pierre n’avait pas d’autre sécurité en dehors du Seigneur. Si tu as la sécurité de ton gouvernement, de ton autorisation d’exercer, des fonds que tu reçois régulièrement, etc., tu n’as pas besoin de la sécurité du Seigneur et le Seigneur n’enverra pas Ses

anges pour te secourir. Il n’ouvrira pas les portes pour toi. Cependant, le Seigneur peut décider que la meilleure chose n’est pas de te libérer de prison, mais que de permettre que tu meures. Jacques et Pierre étaient tous deux apôtres. Ils étaient tous deux fidèles. Ils avaient tous deux commis le crime de prêcher Christ comme Seigneur.

Cependant, la Bible dit :

«

Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l’Eglise, et il fit mourir par l’épée

Jacques, frère de Jean. Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre »

(Actes 12 : 1-3).

Le Seigneur avait permis que Jacques fût tué. Dieu délivra Pierre. Ils étaient tous deux des hommes de foi. Mais le résultat de la foi fut différent pour chacun d’eux. La Bible dit :

«

C’est par la foi qu’ils traversèrent la mer Rouge comme un lieu sec, tandis que les Egyptiens qui en firent la

tentative furent engloutis. C’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance. Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent livrés aux tourments, et n’acceptèrent point de délivrance, afin d’obtenir une meilleure résurrection ; d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent ça et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités,

-eux dont le monde n’était pas digne- , errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage..

». (Hébreux 11 : 29-39).

Vois-tu que ceux qui ont été délivrés de la mort et ceux qui sont morts étaient tous des hommes de foi ? Dieu avait choisi de délivrer certains et avait aussi choisi de laisser mourir d’autres. Ils donnèrent gloire à Son nom par leur vie ou par leur mort. Si tu t’engages à établir une assemblée locale selon les principes indiqués dans la parole de Dieu, et à obéir jusqu’à la fin, tu peux t’attendre à ce que Dieu te donne la foi pour être délivré des mains de tes persécuteurs ou qu’Il te donne la foi pour mourir victorieusement, entre les mains de tes persécuteurs. Pierre fut délivré afin qu’il achevât l’oeuvre de sa vie. Il dut finalement affronter le martyre

de la crucifixion. Jacques avait déjà achevé l’oeuvre de sa vie et Dieu permit qu’il fût tué. Tu ne peux pas savoir à l’avance si Dieu enverra Son ange pour te libérer ou s’Il permettra que tu sois mis à mort. Tu ne dois absolument pas t’en soucier. Si tu as proclamé un « non » définitif au monde et à tout ce qu’il offre, et si tu as proclamé un « oui » définitif au Seigneur Jésus et à tout ce qu’Il décide, que ce soit la vie ou la mort, cela ne fait aucune différence pour toi. Si tu vis, tu vis pour Lui et si tu meurs, tu meurs pour Lui. Ainsi tu Le glorifies

par ta vie ou par ta mort. De cette manière, tu triomphes de la mort.

C’est pourquoi il est de la plus haute importance que ta séparation du péché, du moi et du monde soit totale et entière. C’est pourquoi ta consécration à la volonté du Seigneur doit être entière quelle que soit cette volonté.

C’est pourquoi, il te faut savoir avec certitude :

– que tu es là où le Seigneur veut que tu sois,

– que tu fais ce qu’Il veut que tu fasses,

– que tu agis au moment voulu par Dieu,

– que tu travailles de la façon dont Il veut que tu travailles,

– que tu travailles avec les personnes qu’Il a préparées pour cela.

C’est pourquoi il te faut savoir avec assurance que c’est bien le Seigneur qui t’a envoyé. Il te faut être sûr que tu as appris à dépendre de Lui, à Lui obéir et à Lui seulement. A ce moment-là, ce ne sont pas les fonds venant de la capitale, de l’Allemagne ou de l’Amérique qui t’aideront. A ce moment-là, aucun dirigeant qui t’a poussé à partir ne te soutiendra. Seul Dieu te soutiendra. Aussi, sois bien sûr d’être au centre de Sa volonté.

L’apôtre Paul a dû affronter le tribunal. Il en parle en disant :

«

Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé ! C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié, afin que la prédication fût accomplie par moi et que tous les païens l’entendissent » (2 Timothée 4 : 16-17).

Personne n’avait assisté Paul. S’il avait compté sur l’homme, il se serait trouvé dans une situation très grave. Cependant, il avait compté sur le Seigneur et le Seigneur l’a assisté. Nous devons regarder au Seigneur. Nous devons regarder seulement au Seigneur. Il est nécessaire ici de mettre l’accent sur une attitude fréquente.

Parfois, on agit par esprit de rivalité ou de compétition. Il y a aussi beaucoup de choses qui se font par imitation. Le frère « X » a écrit un livre, je vais aussi essayer d’en écrire un. Le frère « Y » a écrit un traité, je vais aussi essayer d’en écrire un. Le frère « N » a ouvert une librairie. Pourquoi pas moi ? Le frère « P » a commencé un groupe de prière. Moi aussi, je peux en commencer un. La sœur « W» a jeûné pendant dix jours. Moi aussi je vais jeûner pendant dix jours et même vingt. La sœur « B » chante. Moi aussi je vais me lancer dans un ministère de chant. Le frère « A » prêche, crie et saute. Moi aussi, je ferai de même. Le frère « C » est incisif lorsqu’il parle. Moi aussi je serai comme lui. Tous ces produits d’imitation sont déjà jugés par le Seigneur.

Même s’ils semblent avoir un certain succès, ils portent en eux la sentence du jugement. Dans la nuit sombre de la persécution, tu auras à faire face à la vérité qui révélera pourquoi tu es à cet endroit et pourquoi tu as commencé cette assemblée locale. Dieu t’avait- Il envoyé ou bien y étais-tu allé de ta propre initiative ? Si tu es parti de toi-même, il faudra compter sur toi-même pour la protection, la croissance, les fruits, etc., et tu finiras par échouer devant Dieu.

                                               LE CONTROLE DES CIRCONSTANCES

Le croyant qui aspire à être utilisé par le Seigneur pour commencer une assemblée locale quelque part ne doit pas seulement prier au sujet de l’oeuvre et du fruit qu’elle produira. Il doit aussi contrôler les circonstances qui le concernent. Prenons l’exemple d’un fonctionnaire à qui le Seigneur n’a pas spécialement demandé de

démissionner de son emploi, alors que cet emploi est le moyen de gagner son pain. Il ne devrait pas dire qu’il laisse au Seigneur le soin de son affectation, et prendre pour acquis que partout où il sera envoyé, ce sera l’endroit choisi par le Seigneur. C’est là une manière de penser très enfantine. Ce n’est pas de la foi, c’est de la

folie. S’il n’y avait pas l’Ennemi avec ses plans et ses désirs de frustrer les plans de Dieu, une telle manière de penser serait acceptable. Cependant, le croyant est un soldat en plein combat.

Dieu a Sa volonté parfaite. L’Ennemi a aussi sa volonté et il ne peut accomplir sa volonté qu’en détournant la volonté de Dieu. Il agit délibérément et avec ardeur pour détruire les plans de Dieu. On ne doit pas le laisser progresser.

Le croyant qui travaille quelque part doit prier pour que s’accomplisse pleinement les plans du Seigneur concernant le temps qu’il doit passer dans cet endroit. Dans la prière, il doit détruire les plans du diable qui aboutiraient à un changement d’affectation prématuré, ou à une affectation qui surviendrait après le temps

voulu par Dieu. Il doit combattre dans la prière pour que Dieu ait la haute main sur son affectation et que celle-ci soit effectuée en Son temps parfait.

Il doit aussi, de la même façon, contrôler les circonstances concernant l’endroit où il devra être affecté, quand le temps de Dieu pour son affectation sera venu. Il ne doit avoir aucune préférence, à moins que Dieu lui ait révélé qu’Il veut l’envoyer à un endroit précis.

Si Dieu a fait une telle révélation dans un rêve ou une vision ou par un ange ou par n’importe quel autre moyen, alors le départ pour cet endroit n’est plus une affaire de choix. C’est une obligation. Il doit maintenant prier et persévérer dans la prière. Il doit déclarer la guerre à toute interférence possible des forces des ténèbres et

insister pour que le Seigneur travaille dans le coeur du responsable des affectations, afin que celui-ci l’envoie à l’endroit choisi par Dieu. Il doit travailler dur dans la prière, et seulement dans la prière. Il ne doit pas envoyer un autre croyant pour aller intervenir auprès de quelqu’un, car il détournerait alors les plans de Dieu. Si tu ne peux pas avoir confiance en Dieu pour inspirer le responsable des affectations, pour t’envoyer au lieu qu’Il a choisi, comment peux-tu Lui faire confiance pour amener à Christ les hommes et les femmes de cet endroit et les faire grandir ? Si tu ne peux pas faire confiance à Dieu dans le domaine matériel, comment peux-tu Lui

faire confiance dans le domaine spirituel ? Réfléchis-y et décide toi. Nous avons déjà dit qu’à moins que le Seigneur ne t’ait révélé qu’Il va t’envoyer dans un endroit particulier, tu ne dois pas avoir de préférence. Dieu ne guidera pas une personne qui a des idées préconçues et qui s’est déjà fixé un endroit où aller. Cette personne

veut que Dieu fasse sa volonté (la volonté de l’homme) en l’y envoyant.

Si tu veux réellement être dirigé par le Seigneur, tu dois débarrasser ton coeur de toute préférence concernant les avantages possibles d’un endroit par rapport à un autre. Tu as fait de Dieu Celui qui pourvoit à tes besoins. Y a-t-il un lieu sur terre où Il ne puisse pourvoir à tes besoins ? La vie pourrait être moins chère dans certains endroits que dans d’autres, mais tu as été délivré du système mondain des gains et des pertes. Tu as abandonné tout désir de l’argent, tout amour de l’argent, tout labeur pour l’argent, et, depuis cela, les gains ou les pertes d’argent n’ont plus de prise sur toi. Certains endroits pourraient être plus confortables pour toi, mais la croix de Christ t’a libéré de toute convoitise mondaine, de tout amour mondain et de toute inclination régionale, provinciale, nationale, raciale, etc., et tu es prêt à aller partout où le Seigneur t’enverra. De cette manière, le Seigneur aura le dernier mot, et t’enverra à l’endroit de Son choix. Cependant, tu dois Lui présenter sérieusement le problème et détruire tous les plans perturbateurs de l’Ennemi.

Les étudiants dans les écoles professionnelles et dans les Universités doivent commencer à faire la même chose à propos de leur affectation, au moment de leur sortie. Le Seigneur n’agira pas pour protéger ceux qui sont passifs. La passivité sert les intérêts de l’Ennemi.

                           PRECHER CHRIST LA OU IL N’A PAS ETE ANNONCE

L’apôtre Paul a dit : «

Et je me suis fait honneur d’amener l’Evangile là où Christ n’avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement d’autrui, selon qu’il est écrit : Ceux à qui il n’avait point été annoncé, verront, et ceux qui n’en avaient point entendu parler, comprendront » (Romains 15 : 20-21).

Paul voulait prêcher Christ là où Il n’avait pas encore été prêché. Il voulait aller dans les lieux où on n’avait pas encore entendu parler de Lui. Il veillait attentivement à ne pas bâtir sur le fondement d’un autre. Lorsque nous faisons le projet de conquérir pour Dieu une ville, un pays, un continent, ou ce monde, que chacun de nous ait à l’esprit qu’une partie du succès de Paul venait de ce qu’il visait et visitait en priorité les endroits où Christ n’avait pas encore été annoncé. Il y a des parties de Yaoundé, du Cameroun, de l’Afrique et du

monde, où Christ n’a pas encore été annoncé. Ces endroits constituent un défi particulier. Ils nécessitent un esprit profondément consacré.

– Il n’y aura pas de confort,

– Il n’y aura pas de sécurité,

– Il n’y aura pas beaucoup de nourriture,

– Il n’y aura pas beaucoup d’eau,

– Il y aura peut-être des gens primitifs,

mais les cœurs ont faim, ils languissent et attendent. Iras-tu vers eux ? Les résultats seront peut-être lents, mais iras-tu vers eux ? Diras-tu : «

Seigneur, je suis prêt à aller partout où tu choisiras, mais Seigneur je serais plus heureux si Tu m’envoyais là où Christ n’a pas encore été nommé ? » Lui diras-tu aussi : « Seigneur, je ne veux pas bâtir sur le fondement d’un autre ? » Et le diras-tu, non par orgueil, mais par un profond désir d’amener les gens à « voir

Celui dont on ne leur a jamais parlé avant ? » Si telle est ta motivation, que le Seigneur te bénisse ! Qu’Il exauce ta prière !. Qu’Il t’exauce bientôt !

Rappelle-toi que l’endroit où Christ n’a pas encore été nommé pourrait être dans ta ville. Cela peut être une classe de gens de ta ville, une tribu dans ta ville, ou un quartier dans cette ville. Cependant, cela peut être une autre ville ou un village de ton pays. Cela peut être une ville, un village hors de ton pays, et même hors

de ton continent. Je me rappelle très bien lorsque certains ont prié l’an dernier pour que Dieu les utilise en Chine. Ont-ils oublié ? Dieu n’a pas oublié. Puisse Dieu libérer nos pensées pour voir toute Sa moisson.

Puisse-t-Il nous libérer d’un nationalisme qui ne vient pas du Seigneur. Nous ne devons pas penser que notre nation est la seule dans le monde qui ait besoin d’être évangélisée.

Notre nation n’est pas la seule à abriter des pécheurs qui ont besoin d’être sauvés de la colère de Dieu qui va bientôt s’abattre sur le monde. Il y a des pécheurs partout.

Il y a des pécheurs :

– en France,

– en Grande-Bretagne,

– en Amérique,

– en Australie,

– en Algérie,

– au Soudan,

– en Ouganda,

– au Kénya,

– en Afrique du Sud, etc.

Dieu attend que nous allions vers eux par la prière, par des dons en argent, et par des dons en ouvriers.

A moins que nous ne répondions à leur cri et à leur besoin désespéré, Dieu pourrait fermer Ses oreilles à nos propres cris au sujet de notre pays. La Bible dit :

«

Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même et n’aura point de réponse » (Proverbes

21 : 13).

Nous devons répondre aux besoins d’autres pays et d’autres continents. Nous devons nous investir dans une profonde prière d’intercession pour eux. A partir de maintenant, nous devons envoyer le maximum d’argent pour leur évangélisation. Nous devons dès maintenant envoyer les meilleurs de nos croyants vers d’autres endroits, vers d’autres pays. N’est-il pas juste devant Dieu que nous envoyions vers d’autres pays, villes, et villages :

– nos meilleurs apôtres,

– nos meilleurs prophètes,

– nos meilleurs évangélistes,

– nos meilleurs pasteurs,

– nos meilleurs enseignants,

– ainsi que toutes sortes d’aides pour le chant, la prière, etc. ?

N’avons-nous pas trop longtemps gardé les meilleurs pour nous-mêmes ? Ne nous sommes-nous pas trop longtemps concentrés sur nos propres besoins ? N’avons-nous pas fermé nos oreilles aux cris des pauvres pendant trop longtemps ? Serait-ce la raison pour laquelle le Seigneur ne nous répond pas plus qu’Il ne le fait

maintenant ?

Dieu n’a pas pensé à Son propre intérêt. Il a sacrifié Son intérêt et envoya Son Fils unique afin qu’Il vienne vers nous, et Il est venu. Jésus est mort sur la croix pour tes intérêts et pour les miens. Il s’est livré Lui-même pour les autres. Nous aussi nous devons nous livrer nous-mêmes pour le salut des multitudes dans d’autres

pays. Je répète que nos prières, nos dons et nos meilleurs serviteurs doivent être sacrifiés pour les autres territoires. Nos meilleurs serviteurs devraient y être envoyés pour prêcher, implanter des églises, édifier les croyants jusqu’à la maturité et si nécessaire, mourir pour le salut de ces gens. S’ils meurent là-bas, nous devons

immédiatement en envoyer d’autres pour les mêmes personnes jusqu’à ce qu’elles soient conquises pour Christ.

Comme dans  les églises de maison, il doit aussi se passer dans les grandes villes du monde. Cela

est déjà en train de se passer, mais qui va prendre le relais pour gagner d’autres âmes ?

Et j’entendis la voix du Seigneur qui disait :

« Qui enverrai-je et qui ira pour nous ? »

Y a-t-il des croyants qui diront : «Me voici, envoie-moi » ? Diras-tu : « Me voici, envoie-moi » ?

Entends-tu l’appel de Jésus: Si tu n’es pas sentinelle, «Qui ira œuvrer pour moi ?» Veillant sur le mur de Sion,

Les champs blancs, la moisson prête, Indiquant le chemin du ciel, Qui est prêt pour moissonner? Offrant la vie et la paix Entends-tu l’appel du Maître? Par tes prières et tes offrandes, Grande est la récompense! Tu peux satisfaire le ciel, Qui dira de tout son coeur: Etant fidèle comme Aaron: «Me voici, oui envoie-moi»? Soutiens les mains du prophète. Si ce n’est au delà des mers, Si dans l’assemblée des anciens Ou dans un pays lointain, Tu ne peux pas enseigner, Près de toi se trouvent des païens, «Pais mes agneaux »dit le Seigneur.

Occupe-toi de ces gens-là! Nourris-les car ils ont faim. Si tu n’es pas millionnaire, Et peut-être que les enfants,

Comme la veuve, donne ton trésor. Que tu conduis en tremblant, Le moins que tu fasses pour Jésus Seront tes perles précieuses Sera précieux à Ses yeux. Quand tu entreras au ciel. Si tu ne sais pas bien parler, Que jamais tu n’aies à dire:

Ni prêcher comme un apôtre, «Il n’y a rien que je puisse faire» Parle de l’amour de Jésus. Pendant que périssent les âmes Dis-leur qu’Il est mort pour tous. Et que le Maître t’appelle. Si tu ne peux dire au méchant Avec joie reçois la tâche, De fuir la colère à venir, Que Son oeuvre soit ton plaisir. Conduis les tout-petits enfants Réponds vite, car Il appelle: Entre les mains du Sauveur. «Me voici, oui, envoie-moi!»

                                                      ENTENDS-TU L’APPEL DE JESUS ?

                                                            LES ASPECTS PRATIQUES

                                                                    Avant de commencer

Avant d’envisager d’aller quelque part afin d’être utilisé pour commencer une assemblée locale ou une autre oeuvre de Dieu, je suggère que tu examines un certain nombre d’aspects pratiques.

Le premier aspect concerne le mariage. Si tu es célibataire, tu as besoin que le Seigneur te dise clairement si une femme favorisera ou gênera tes intentions de conquérir cet endroit pour Lui et d’être utilisé par Lui pour bâtir Son Eglise dans ce lieu. Si une femme doit t’aider dans ton service, tu dois demander au Seigneur qu’Il te

montre celle qu’Il t’a réservée, et tu dois l’épouser. Si une femme doit être un obstacle pour ton service, ne te marie pas à cause d’une passion incontrôlée, tout en espérant que le Seigneur interviendra dans ta vie et opérera des miracles pour toi. Si tu préfères la chaleur et le réconfort d’une femme à l’accomplissement de la volonté de

Dieu, alors tu as fait ton choix.

Ne te marie pas, si c’est pour le regretter plus tard. Cela ne t’aidera pas du tout. Les regrets ne changeront pas les choses. Dieu ne va pas intervenir pour changer ce qui résulte de ta détermination à ne pas t’engager entièrement sur le chemin de la croix.

Le Seigneur Jésus a dit : «

Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne » (Matthieu 19 : 12).

L’apôtre Paul dit :

«

Pour ce qui est des vierges, je n’ai point d’ordre du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu du

Seigneur miséricorde pour être fidèle. Voici donc ce que j’estime bon, à cause des temps difficiles qui s’approchent : il est bon à un homme d’être ainsi. Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme. Si tu t’es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner. Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe. Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude.

Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ; et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme. Il y a de même une différence entre la femme et la vierge : celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur, afin d’être sainte de corps et d’esprit ; et celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari. Je dis cela dans votre intérêt ; ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction. Si quelqu’un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l’âge nubile, et comme nécessaire de la marier, qu’il fasse ce qu’il veut, il ne pèche point ; qu’on se marie. Mais celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en son coeur de garder sa fille vierge, celui-là fait bien. Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux

» (I Corinthiens 7 : 25-38).

Ce sont là des problèmes importants que doivent calmement examiner devant Dieu ceux qui ont l’intention de partir en Son nom. Une fois prise devant Dieu leur décision au sujet du mariage, ils doivent maintenir fermement leur position. Le problème n’est pas d’avoir ou ne pas avoir de désirs. Le problème, c’est d’arriver à

contrôler les désirs. Le problème des désirs a été réglé à la croix. Le croyant s’est engagé à se charger quotidiennement de sa croix et à suivre le Seigneur non seulement sur le chemin étroit du célibat mais aussi sur le chemin que Lui-même a foulé, celui d’une pureté incontestable dans le domaine sexuel.

Ceux à qui le Seigneur a permis de se marier doivent régler avec Lui la question d’avoir des enfants ou non, car plusieurs ont été forcés de quitter le front de la bataille pour rentrer « à la maison » afin d’assurer l’éducation de leurs enfants. Dans ce domaine aussi, nous n’imposons rien à qui que ce soit. Nous demandons simplement

aux croyants de régler les choses avec Dieu, d’atteindre la position de ceux qui ont abandonné leurs droits, et de s’y tenir fermement pour la gloire de Dieu. Là où la croix a fait une œuvre profonde, celui qui est crucifié abandonnera son droit d’avoir des enfants selon la chair, pour avoir de nombreux enfants spirituels,

ce qui satisfera le coeur de Dieu.

Il y a un autre aspect pratique que tu dois régler avant de partir. Combien de temps vas-tu rester dans ton nouveau lieu ? Si ton engagement est sérieux, tu ne suivras pas les traditions des gens mondains qui disent que tu dois partir pour trois ou quatre ans, puis revenir pour un ou deux ans et ensuite repartir. Tu dois partir sans aucun plan de retour, mais si le Seigneur veut que tu reviennes, Il le fera à Sa manière et en Son temps. Tu dois

avoir confiance au Seigneur pour qu’Il pourvoie à tous tes besoins. Si tu penses qu’Il ne peut pas pourvoir à tes besoins pratiques, comment pourras-tu mettre ta confiance en Lui pour qu’Il t’accorde des convertis et des croyants mûrs ? Décide une fois pour toutes que tu ne seras pas le prisonnier d’un système financier quelconque, ni d’une organisation qui aura tendance à te contrôler, au lieu que ce soit toi qui dépendes du Seigneur de la moisson.

Si tu penses que ton Dieu ne peut pas être fidèle, reste où tu es, ne pars pas, car tu vas échouer. Il y a d’autres aspects pratiques mais le Seigneur t’aidera. Cherche à attacher à ton travail une équipe de personnes qui te

soutiendront dans la prière victorieuse. Si tu as fais cela, tu auras agis sagement. Ceci est important.

                                                      Dans le lieu de ton ministère

Je voudrais te donner un conseil, lorsque tu seras arrivé dans la ville ou le village que tu veux conquérir pour le Seigneur et où tu veux implanter une église. Je te conseille avant toute chose de conquérir la ville dans le jeûne et la prière, avant même de commencer à rendre témoignage. Vois-tu, la bataille dans laquelle tu t’engages est à mener contre les principautés et les puissances du monde invisible. Si tu te consacres à trois mois de jeûne et de

prière, l’oeuvre que tu vas accomplir avec les autre croyants de cette localité sera édifiée sur des fondations solides. Je suggère le programme suivant de trois mois de jeûne et de prière :

– 1re semaine : 5 jours de jeûne complet et 4 heures de prière.

– 2e semaine : 4 jours de jeûne complet et 8 heures de prière.

– 3e semaine : 3 jours de jeûne complet et 12 heures de prière.

– 4e semaine : 2 jours de jeûne complet et 16 heures de prière.

– 5e semaine : 1 jour de jeûne complet et 20 heures de prière.

– 6e semaine : pas de jeûne et 25 heures d’attente devant le Seigneur.

– 7e semaine : 1 jour de jeûne complet et 20 heures de prière.

– 8e semaine : 2 jours de jeûne complet et 16 heures de prière.

– 9e semaine : 3 jours de jeûne complet et 12 heures de prière.

– 10e semaine : 4 jours de jeûne complet et 8 heures de prière.

– 11e semaine : 5 jours de jeûne complet et 4 heures de prière.

– 12e semaine : pas de jeûne et 25 heures de louange et d’actions de grâce.

A la fin de cette période, tu auras semé la confusion dans le royaume de l’Ennemi et tu auras aussi montré au Seigneur que tu es engagé dans une affaire sérieuse. Quand une personne jeûne réellement, c’est comme si elle disait à Dieu : « Seigneur, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour coopérer avec toi. Il n’y a rien que je puisse

faire et que je n’aie pas fait. J’attends désespérément de Te voir agir. Seigneur, agis ! » Dieu honore toujours ce genre d’engagement et Il agit d’une manière puissante.

Tu devrais aussi louer une maison pour y habiter. Elle ne devrait être ni trop pauvre ni trop luxueuse. Elle devrait être telle que les riches comme les pauvres puissent s’y rendre. Procure-toi quelques meubles. Tout doit être fait avec sobriété. Tu ne dois rien faire pour te faire connaître à la population par une large publicité.

Commence à parler aux gens individuellement. Il est imprudent de commencer par une grande campagne d’évangélisation pour deux raisons :

– d’abord parce que tu seras incapable de t’occuper tout seul du fruit de la campagne.

– ensuite parce que tu auras annoncé ta présence au public avant même d’avoir mis sur pied un groupe de prière.

Tout en rendant témoignage et en priant, veille à ce que ta vie prêche le même Evangile que celui que tu annonces de tes lèvres. Tu peux commencer un petit groupe d’étude biblique dans ta maison, dans un but d’évangélisation. Distribue de bons traités évangéliques. Ne donne pas aux gens l’impression que tu es là pour représenter une organisation. Tu ne dois représenter aucune organisation. Tu dois représenter Jésus-

Christ dont tu es l’ambassadeur. Si une personne se convertit à Jésus-Christ, tu dois la baptiser immédiatement. Tu n’as pas besoin d’une permission ou d’une autorisation de quiconque pour baptiser quelqu’un. Si tu peux

conduire quelqu’un au Seigneur, tu es qualifié pour le baptiser. Il est plus difficile de conduire les gens à une repentance authentique envers Dieu et à la foi en Jésus-Christ que de les baptiser.

Quiconque te dit que tu as besoin d’un titre spécial pour baptiser est un menteur. Ne l’écoute pas. Baptise la personne au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit comme Jésus Lui-même l’a ordonné. Immédiatement après que la personne aura cru et sera baptisée, l’église locale est née dans ce lieu. Ce premier converti et

toi constituent l’Eglise de cette localité. Vous devez vous rencontrer régulièrement pour prier, adorer, rompre le pain et faire toutes les choses comme l’indique la Bible. Vous devez donner de l’argent au Seigneur. Vous devez commencer à gérer très sérieusement les finances de Dieu. La meilleure chose à faire, c’est d’ouvrir un

compte en banque.

                                                Quel nom donner à ce groupe ?

Vous constituez l’église du Seigneur dans cette localité. Vous êtes les frères dans ce lieu. Vous appartenez au Seigneur. Vous vous appartenez l’un à l’autre. Ne cherchez pas d’autre nom. Le Seigneur reconnaît les églises locales. Nous ne voyons rien d’autre dans la Parole de Dieu. Certaines églises prennent des appellations

utilisées autrefois et qui sont encore largement répandues. Mais de tels noms ne représentent pas la pensée de Dieu. Tous les croyants dans votre localité doivent appartenir à cette assemblée locale et tous doivent rompre le pain ensemble. Ils peuvent voir les choses différemment mais ils ne doivent pas se séparer. Ils peuvent avoir des points de vue différents concernant certaines choses dans la Parole de Dieu, mais ils ne doivent pas se séparer. Certains pourraient être forts et d’autres faibles, mais les forts ne doivent pas se séparer des faibles. Certains pourraient être spirituels et d’autres charnels, mais ils doivent continuer ensemble en tant qu’église dans cette localité. Ce n’est pas la volonté de Dieu que dans une localité il y ait un groupe de frères qui se fait appeler par un nom et un autre groupe qui se fait appeler par un autre nom. Dieu ne connaît qu’une seule église par localité. Si des frères se rencontrent dans un lieu, se faisant appeler par un nom, et que d’autres se rencontrent dans un autre endroit, se faisant appeler par un autre nom, où est l’unité en Christ ? Le Seigneur vat- Il Se diviser pour être au milieu d’eux ? Même si les vrais croyants ne s’entendent pas sur certains aspects, ils doivent continuer à se rencontrer. Pendant qu’ils se rencontrent, le Seigneur leur donnera la lumière. Les croyants doivent se séparer des non-croyants mais les croyants ne doivent pas se séparer des croyants. Ne portez pas des noms qui symbolisent une vérité biblique comme par exemple : « Nouvelle Naissance ». Ne vous faites pas appeler : « L’Eglise de ceux qui sont Nés de Nouveau ». Jésus ne connaît aucune Eglise de ce genre. Ne portez

pas le nom d’une mission, comme « Mission du Plein Evangile, Mission Apostolique, Mission Baptiste », etc. Dieu n’a pas établi cela dans Sa Parole. Il a établi qu’il y ait l’église du nom de ta ville ,etc.

Ne vous faites pas appeler par le nom d’un individu. Ne vous faites pas appeler : « Les Wesleyens, les Luthériens, les disciples de Fomum, ceux de Nee ….etc ….. », ou tout nom de ce genre. Le Seigneur Jésus

peut reconnaître de tels serviteurs comme étant les Siens, mais Il n’a pas ordonné qu’ils aient des églises portant leur nom. A Corinthe, certains disaient : « Moi, je suis d’Apollos », d’autres disaient : « Moi, je suis de Pierre », et d’autres encore : «Moi, je suis de Paul », et d’autres : «Moi, je suis de Christ ». Il y a avait quatre

groupes. Mais l’apôtre dit que tous étaient charnels, y compris ceux qui préféraient s’identifier en disant : « Moi, je suis de Christ ».

La question qui leur est posée est pertinente : «

En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ? » (I Corinthiens 3 : 3).

Et encore : «

Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? » (I Corinthiens 1 : 13).

Il y avait une seule façon par laquelle ils pouvaient se nommer. Ils étaient l’église à Corinthe, ni plus, ni moins. Ils ne devaient pas se faire appeler « L’Eglise de Dieu à Corinthe », mais simplement « l’église à Corinthe », car il n’y a pas d’église qui ne soit de Dieu.

Dire que je suis de « L’Eglise de la Vie Profonde » ou de « L’Eglise du Plein Evangile », etc., c’est dire quelque chose qui n’est pas et qui ne sera jamais écrit dans la Bible. C’est exprimer ce qui n’est pas, et ne sera jamais la pensée de Dieu. C’est agir hors de la volonté de Dieu. Dieu peut malgré tout bénir dans une certaine mesure, mais jamais la plénitude de la gloire du Seigneur ne se manifestera dans ce lieu.

Quand on regarde à toutes ces divisions, cela signifie une chose, c’est que les gens ont été confrontés à une situation où il leur fallait mourir, mais ils ont refusé de mourir. Les morts ne se séparent pas les uns des autres. Les divisions résultent toujours d’une chair non crucifiée, et sont provoquées par ceux qui veulent imposer leur

manière de penser. De telles personnes veulent imposer la volonté de Dieu selon leur façon de voir, et au moment qui leur convient, au lieu de laisser le Saint-Esprit accomplir la volonté de Christ comme Il le veut et quand Il le veut. L’impatience est une marque de la chair non crucifiée.

Parmi les questions d’ordre pratique, il y a aussi celle de l’enregistrement des organisations religieuses auprès des autorités gouvernementales. Accepter l’enregistrement, c’est accepter, pour l’assemblée locale, des dénominations et des structures qui ne sont pas en harmonie avec la volonté de Dieu. En réalité, l’Eglise ne peut

être enregistrée sur terre, et personne ne devrait tenter de l’enregistrer auprès d’un gouvernement quelconque, sous quelque condition que ce soit. L’Eglise est enregistrée au ciel et ne peut jamais être enregistrée autrement.

Si le gouvernement exige l’enregistrement des organisations religieuses et demande aux chrétiens d’avoir des appellations ou des structures qui ne sont pas conformes à la Parole de Dieu, les croyants, bien que respectant pleinement les autorités instituées, doivent obéir à Dieu. Quand ils obéissent à Dieu, ils doivent être prêts à se soumettre à la punition du gouvernement et, une fois punis, ils doivent recevoir la punition avec joie, sans se plaindre.

Le gouvernement fait son devoir. Ainsi, il y aura toujours le choix entre :

– obéir à l’autorité politique, être en paix avec les hommes, faire des compromis avec la Parole de Dieu, et voir des portes apparemment s’ouvrir, ou :

– obéir à la Parole de Dieu, être persécutés, et n’avoir à sa disposition que des portes ouvertes par Dieu.

Voilà le choix, frères. C’est le choix entre dépendre entièrement du Seigneur et en porter les conséquences, ou dépendre en partie du Seigneur et en partie des hommes. L’obéissance au Seigneur ne peut jamais être un frein à la progression de l’Evangile. La désobéissance peut occasionner d’apparentes ouvertures pour prêcher l’Evangile, mais cela ne poussera jamais Dieu à étendre Sa main pour déverser la pleine mesure de Sa puissance. Le Seigneur Jésus a demandé que ce qui est à César soit rendu à César, et que ce qui est à Dieu soit rendu à Dieu. Il voulait dire que les deux domaines étaient séparés et distincts. Ils représentent deux royaumes

violemment opposés, qui ne peuvent jamais se réconcilier.

C’est pure folie que tenter de réunir Dieu et César, ou de faire des compromissions entre eux. Nombreux sont aujourd’hui ceux qui ont conclu un mariage impur entre Dieu et César. Dieu S’y refuse. Seuls ceux qui peuvent suivre le Seigneur en Lui obéissant, qui refusent de se soumettre aux pressions politiques ou aux séductions

religieuses, pourront être vainqueurs dans les jours mauvais.

C’est là une parole très sérieuse. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent.

Nous avons dit que les églises ne doivent pas porter le nom d’un individu. Cependant, les ministères doivent porter le nom des individus ou des assemblées locales. Il y a aussi l’oeuvre des assemblées locales. Il y a aussi l’oeuvre et les ministères que Dieu donne aux individus. Ceci doit être clair. Paul parlait toujours de

son ministère et il ne considérait pas cela comme une forme de publicité personnelle.

Des hommes qui sont morts à eux-mêmes peuvent utiliser partout leur nom sans qu’ils aient le moindre désir de s’exalter ou de se glorifier eux-mêmes. Des noms tels que « Le Ministère de la Maison de l’Evangile », « Le Ministère des traités » ou encore « Le Ministère des cassettes », semblent indiquer qu’il existe des individus qui

s’appellent «Maison de l’Evangile », « Traités », ou « Cassettes ». Les ministères ne peuvent et ne doivent pas être nommés par des choses. Ils doivent porter le nom du serviteur auquel Dieu a donné le ministère. Cela donnera souvent l’impression qu’on élève un homme, mais Dieu connaît les secrets des cœurs, et ces secrets

seront bientôt dévoilés. Dieu seul donne un véritable ministère et, quand Il le donne, Il reconnaît le ministre et le ministère. Le ministre doit s’accepter lui-même et éviter la fausse modestie.

                                                                  Les bâtiments d’églises

L’Ancien Testament nous parle du magnifique temple construit par Salomon, temple éclatant de splendeur et de gloire, bâti pour le Seigneur. Pourtant, ce temple ne pouvait pas contenir le Seigneur. En effet, la Bible dit :

« Et ce fut Salomon qui lui bâtit une maison. Mais le Très-Haut n’habite pas dans ce qui est fait de main d’homme, comme dit le prophète : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, ou quel sera le lieu de mon repos ? N’est-ce pas ma main qui a fait toutes ces choses ?

» (Actes 7 : 47-50).

Dieu avait permis qu’un temple matériel fût construit à l’époque de l’Ancien Testament. Puis Il S’est débarrassé de ce système. Le croyant est aujourd’hui le temple du Seigneur. Le temple de l’Ancien Testament était une ombre, dont Dieu S’est débarrassé lorsqu’Il a remplacé le Judaïsme par Christ. Aucun temple n’a été construit par les croyants à l’époque du Nouveau Testament. Nous ne voyons nulle part, dans le Nouveau Testament, que l’on parle de bâtiments construits par des croyants comme lieux de réunions. Le croyant est le temple de Dieu.

La Bible dit :

«

Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c’est ce que vous êtes » (I Corinthiens 3 : 16-17).

Si le croyant est le temple de Dieu, alors les croyants n’ont pas besoin de construire un temple pour le Seigneur. Les premiers lieux de réunions des croyants ont été construits à la fin du deuxième siècle, à un moment de rapide déclin de la puissance spirituelle et de la consécration. C’était un pas en arrière. Quand l’Eglise était réellement vivante, les croyants investissaient leur temps, leur énergie et tout ce qu’ils avaient, à atteindre les perdus, à édifier les jeunes croyants et à aider les croyants à atteindre la maturité. Ces ministères ne se préoccupaient absolument pas des immeubles, des temples, des cathédrales et d’autres choses semblables.

Dieu habitait dans le croyant par Son Esprit et les croyants se réunissaient dans les maisons. Nous lisons dans la Bible qu’il est parlé de l’église dans la maison d’Aquilas et de Priscille (1 Corinthiens 16 : 19), de l’église dans la maison de Nymphas (Colossiens 4 : 15), etc.

Il pourrait être nécessaire de louer des salles pour des événements particuliers (Actes 19 : 9-10), mais la construction de bâtiments imposants et grandioses doit être regardée avec méfiance.

Il se peut que, dans certaines circonstances inhabituelles, le Seigneur permette la construction d’un bâtiment temporaire pour des réunions spéciales. Ceci devrait être vu comme l’exception plutôt que comme la règle. Et un tel bâtiment devrait être très simple et temporaire. C’est manquer complètement le but que d’élever un bâtiment avec une riche toiture, une architecture moderne, et un éclat mondain.

«

Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous

cherchons celle qui est à venir

» (Hébreux 13 : 14).

Nous ne sommes pas assez fous pour élever un bâtiment qui revient à dire que nous avons une demeure ici-bas. Nous ne pouvons pas nous permettre d’élever des bâtiments qui reviennent à dire que nous sommes ici-bas pour longtemps. N’attendons-nous pas impatiemment le retour du Seigneur ? N’y a-t-il pas de possibilité que ce soit cette nuit-même ? Avons-nous perdu l’esprit d’Abraham? La Bible dit :

«

C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11 : 9-10).

Ici-bas, nous ne pouvons avoir que des tentes, des structures temporaires, car nous attendons une cité dont le créateur et le constructeur est Dieu. Frères, nous sommes des pèlerins ! Nous sommes des pèlerins ! Nous ne sommes pas ici pour longtemps. Pouvons-nous nous permettre d’élever des bâtiments permanents ici-bas ? Pour combien de temps ?

Où voyons-nous les apôtres construire un bâtiment dans le Nouveau Testament ?

N’est-ce pas quelque chose de mondain ? Cela est-il bien un signe prouvant que nous voyons combien l’heure est avancée ? Cela parle-t-il de l’urgence des temps que nous vivons ? Quelqu’un dira peut-être qu’un beau bâtiment permettra aux riches et aux gens importants de notre société de venir écouter l’Evangile. C’est là une

pensée folle. C’est une pensée mondaine.

La personne qui a besoin qu’on lui prêche l’Evangile dans un super bâtiment n’a pas reçu la révélation de Christ. Nous ne pouvons pas stimuler l’orgueil des gens et leur esprit d’importance personnelle, en espérant qu’ils seront amenés à la foi. Quelles campagnes Jésus a-t-Il menées dans des circonstances spéciales pour les riches et

les nobles de son époque ? Investissons maintenant dans la seule oeuvre urgente : que tout soit destiné à la moisson, nos prières, notre argent et nous-mêmes ! Concentrons-nous sur ce qui est urgent, car le Seigneur revient bientôt. Il est juste à la porte.

Si tu vas quelque part implanter une église, ne te préoccupes pas des bâtiments. Utilise ta maison ou des salles louées. Investis toute ton énergie pour aller chercher des hommes. Bâtis des ‘temples’ pour Dieu, c’est-à-dire des gens qui ont été amenés à Jésus Christ.

Ce sont ceux-ci les véritables temples. Quand Jésus est parti au ciel, Il n’a laissé aucun bâtiment ou immeuble derrière Lui. Il a laissé des hommes et des femmes qui sont passés de la mort à la vie. Nous devons nous assurer que ce soit la seule chose que nous laissions derrière nous. A-t-il déçu Dieu ? Non. Il a dit au Père :

«

Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’oeuvre que tu m’as donnée à faire » (Jean 17 : 4).

Puissions-nous aussi faire de même ! Alors, quand le temps de notre départ sera venu, nous n’aurons aucun

regret.

                                                  LA FORMATION DES DISCIPLES

Le Seigneur avait demandé que les disciples aillent et fassent des disciples. Il ne les a pas envoyés faire des convertis. Quelles sont les caractéristiques du disciple ?

– Non seulement le disciple est prêt, mais il est réellement venu à Christ. En outre, et comme conséquence, il hait son propre père, sa mère, ses enfants, ses frères et sœurs et même sa propre vie. Jésus a dit :

«

Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 : 26).

Passes tu ce test avec succès ? Sinon tu n’es pas Son disciple et tu ne peux pas faire des disciples.

– Non seulement le disciple est prêt, mais il porte réellement sa propre croix et suit Jésus. Jésus a dit :

«

Quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14 : 26).

Passes-tu ce test avec succès ? Sinon, tu n’es pas Son disciple. Tu ne peux pas faire des disciples.

– Non seulement le disciple est prêt, mais il a réellement renoncé à tout ce qu’il possède. Jésus a dit :

«

Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14 : 33). Passes-tu ce test avec succès ? As-tu renoncé à tout en pratique ? Le jeune homme riche a échoué à cet

examen et s’en est allé à la ruine éternelle. Si tu as échoué à cette épreuve, tu ne peux pas être Son disciple. Tu ne peux pas conduire les autres à être des disciples. Car comment peux-tu les conduire à quelque chose dans laquelle toi-même tu n’es pas prêt à entrer ? Tu es disqualifié.

– Non seulement le disciple est prêt, mais il porte effectivement beaucoup de fruits. Jésus a dit :

«

Si vous portez beaucoup de fruits, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples » (Jean 15 : 8). Si tu ne portes pas beaucoup de fruits, tu ne peux pas prouver que tu es Son disciple. Tu ne peux pas faire

des disciples.

– Non seulement le disciple est prêt, mais il demeure effectivement dans la Parole. Jésus a dit aux Juifs qui avaient cru en Lui :

«

Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 : 31- 32).

Es-tu demeuré dans la Parole de Jésus, en l’étudiant, en obéissant à celle-ci et en l’enseignant aux autres ? Sinon, tu n’es pas Son disciple. Tu ne peux pas faire des disciples. La première responsabilité de quiconque, c’est de devenir un disciple. Ceux qui ne sont pas disciples n’ont aucun mandat pour faire quoi que ce soit pour le Seigneur. Tout ce qu’ils essayent de faire se révélera à la fin comme ayant été fait pour Satan, car cela

s’opposera à l’action du Seigneur. Cela est très sérieux. Tout ce qui est fait par quelqu’un qui n’a pas encore abandonné tout péché conscient dans sa vie n’est pas pour le Seigneur mais pour le diable. Si quelqu’un pratique encore consciemment le péché, il ne peut pas servir Dieu. Il sert le diable. Il n’a pas renoncé à son péché. Tout ce qu’il fait, ses prières, ses dons, ses œuvres, sont inutiles pour Dieu. Il n’est pas un disciple, il ne peut pas servir Dieu. Tout ce qui est fait par quelqu’un dont le coeur est divisé ne peut pas servir le Seigneur.

Les cœurs divisés appartiennent à l’Ennemi. Seul celui qui a le coeur pur peut servir Dieu. Non seulement les cœurs purs sont libres du péché, mais ils sont également libres de toute ambition. Ils ne connaissent qu’une seule inclination, c’est de faire la volonté totale de Dieu.

Tout ce qui est fait par celui qui n’est pas un disciple, selon les conditions ci-dessus, constitue une oeuvre de dispersion. Une telle personne n’amasse pas avec Christ. Elle disperse. Tous ceux qui ne sont pas disciples dispersent ce que Christ bâtit. Ce qu’ils font peut paraître très bon et très réussi, mais c’est de la dispersion. La

prédication de l’Evangile faite par une personne qui a refusé d’être disciple peut amener 100 personnes à Christ, mais elle en éloignera 10 000 autres, ce qui est tragique. Personne ne devrait penser seulement au nombre de ceux qui ont cru. Chacun doit penser à tous ceux qui ont été repoussés par :

– le péché de celui qui prêche l’Evangile,

– son coeur partagé,

– sa conduite non crucifiée,

– son absence de caractère chrétien,

– sa rébellion intérieure,

– sa convoitise, etc.

Quiconque n’est pas disciple causera finalement une grande perte à l’Evangile. Si tu n’es pas un disciple, tu dois choisir soit d’en devenir un, soit de devenir un ennemi. Si tu es réellement un disciple, tu peux aller et faire d’autres disciples.

                 LA FORMATION DES DISCIPLES N’EST PAS UN TRAVAIL DE MASSE

Former des disciples n’est pas un travail de masse. Quelqu’un qui est devenu disciple prend une autre personne, ou d’autres personnes, et leur donne tout de lui-même, afin qu’ils deviennent comme lui. Il prend à part ses disciples et passe presque tout son temps avec eux dans la prière, l’étude biblique, l’évangélisation, les repas,

les détentes, le travail, le nettoyage, les dépenses d’argent, etc. Il expose toute sa vie à ses disciples et leur montre tout. Il ne cache rien et ne retient rien. Il leur laisse voir ses qualités et ses faiblesses.

Ils le voient s’efforcer de ressembler davantage à Jésus. Ils le voient faire face aux tentations, et les vaincre. Ils le voient quand il est faible, fatigué, découragé et aussi quand il est plein de zèle, de foi, de courage et de force. Il les conduit dans chaque aspect de la vie du disciple. Il a peut-être des imperfections, mais il est un disciple

et peut les conduire au stade qu’il a lui-même atteint. Je répète qu’il ne s’agit pas seulement de leur transmettre quelque enseignement, ni de partager avec eux quelque aspect de son ministère. Il ne se contente pas de partager leurs problèmes, mais il se livre lui même, il donne tout de lui-même.

Personne ne peut former des disciples s’il ne laisse la croix anéantir :

– son importance personnelle,

– sa recherche de succès,

– son orgueil, etc.

Si quelqu’un n’est pas débarrassé de ces choses, il va s’efforcer de cacher ses défauts, et de mettre en évidence ses points forts. Ce sera de l’hypocrisie. Or les hypocrites ne sont pas des disciples. Ils ne peuvent en réalité que produire des hypocrites. Vois-tu, quand Jésus était fatigué et lassé, Il ne le cachait pas à Ses disciples. La Bible dit : «

Mon âme est triste jusqu’à la mort : restez ici, et veillez avec moi » (Matthieu 26 : 38). Il partagea avec Ses

disciples les tentations qu’Il avait eues dans le désert, sans cela nous n’en aurions jamais entendu parler.

Pierre partagea son triple reniement de Jésus, c’est pourquoi Marc a pu le mettre par écrit. David partagea son grand péché et sa repentance dans le Psaume 51.

Dans la formation des disciples, tu te livres entièrement. La personne devient tellement ton disciple qu’elle ressemble au Seigneur et à toi. Paul avait dit aux Philippiens d’être ses imitateurs, comme il était lui-même l’imitateur de Christ. Etait-ce de la hardiesse ? Non, c’était la réalité ! Tu dois former des disciples mais

il faut d’abord que tu sois toi-même un disciple. Seuls ceux qui ont été faits disciples peuvent faire des disciples.

                      LA FORMATION DE DISCIPLES : SON IMPACT DANS LE ROYAUME

Former des disciples est le moyen le plus rapide pour édifier le Royaume de Dieu et hâter le retour de Jésus-Christ. Au début, cela semble très lent, mais c’est le meilleur moyen. Les apôtres, à un moment donné, ont échoué dans la formation de disciples, et l’Eglise a échoué, tout au long de son histoire, dans sa

tâche de formation de disciples. Prenons pour acquis qu’il faut une année pour conduire quelqu’un

au Seigneur, pour lui apprendre les principes fondamentaux de la vie de disciple, et pour qu’il applique ces principes dans sa vie. Ensuite il pourra lui aussi amener une autre personne au Seigneur et lui apprendre les mêmes principes, par l’exemple de sa vie et par tout autre moyen. Comment cela va-t’il continuer ?

Si nous supposons qu’il n’y a qu’un seul disciple la première année, cela s’enchaînera comme suit :

Nombre de

Année disciples

1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128

9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256

10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 512

11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.024

12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.048

13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4.096

14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8.192

15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16.384

16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32.768

17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65.536

18 . . . . . . . . . . . . . . . . . 131.072

19 . . . . . . . . . . . . . . . . . 262.144

20 . . . . . . . . . . . . . . . . . 524.288

21 . . . . . . . . . . . . . . . 1.048.576

22 . . . . . . . . . . . . . . . 2.097.152

23 . . . . . . . . . . . . . . . 4.194.304

24 . . . . . . . . . . . . . . . 8.388.608

25 . . . . . . . . . . . . . . 16.777.216

26 . . . . . . . . . . . . . . 33.554.432

27 . . . . . . . . . . . . . . 67.108.864

28 . . . . . . . . . . . . . 134.217.728

29 . . . . . . . . . . . . . 268.435.456

30 . . . . . . . . . . . . . 536.870.912

31 . . . . . . . . . . . . 1.073.741.824

32 . . . . . . . . . . . . 2.147.483.648

33 . . . . . . . . . . . . 4.294.967.296

34 . . . . . . . . . . . . 8.589.934.592

Ainsi, nous voyons qu’il y a plus de 8 milliards de disciples sur la terre 34 ans après que le premier disciple ait commencé, en supposant que chaque disciple forme un nouveau disciple chaque année. Par un seul disciple qui commence, toute la population du monde devient disciple en moins de 35 ans.

Considérons les 12 apôtres que le Seigneur avait laissés. Ils étaient remplis du Saint-Esprit. Ils étaient consacrés. Comment le Seigneur voulait-Il qu’ils se multiplient ? Je pense que c’était de la manière suivante :

Année après Nombre de Jésus-Christ disciples

34 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

35 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

36 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

37 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

38 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192

39 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384

40 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 768

41 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.536

42 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.072

43 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.144

44 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.288

45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24.576

46 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49.152

47 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98.304

48 . . . . . . . . . . . . . . . . . 196.608

49 . . . . . . . . . . . . . . . . . 393.216

50 . . . . . . . . . . . . . . . . . 786.432

51 . . . . . . . . . . . . . . . 1.572.864

52 . . . . . . . . . . . . . . . 3.145.728

53 . . . . . . . . . . . . . . . 6.291.456

54 . . . . . . . . . . . . . . 12.582.912

55 . . . . . . . . . . . . . . 25.165.824

56 . . . . . . . . . . . . . . 50.331.648

57 . . . . . . . . . . . . . 100.663.296

58 . . . . . . . . . . . . . 201.326.592

59 . . . . . . . . . . . . . 402.653.184

60 . . . . . . . . . . . . . 805.306.368

61 . . . . . . . . . . . . 1.610.613.736

En l’an 61 de notre ère, il y aurait moins d’un milliard six cent millions d’habitants sur la terre. Si les premiers disciples s’étaient attachés à faire des disciples, l’oeuvre entière aurait été achevée en l’an 61, soit moins de trente ans après le départ du Seigneur. Il serait donc déjà revenu depuis longtemps !

Imaginons que votre assemblée démarre en 1979, et que vous êtes  un petit groupe d’environ 25 personnes qui

rompaient le pain ensemble. Si vous vous attachiez à agir comme le Seigneur le voulait, combien seriez-vous en l’an 2000  ?

1979 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

1980 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

1981 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

1982 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200

1983 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400

1984 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 800

1985 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.600

1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.200

1987 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6.400

1988 . . . . . . . . . . . . . . . . . 12.800

1989 . . . . . . . . . . . . . . . . . 25.600

1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . 51.200

1991 . . . . . . . . . . . . . . . . 102.400

1992 . . . . . . . . . . . . . . . . 204.800

1993 . . . . . . . . . . . . . . . . 409.600

1994 . . . . . . . . . . . . . . . . 819.200

1995 . . . . . . . . . . . . . . 1.638.400

1996 . . . . . . . . . . . . . . 3.276.800

1997 . . . . . . . . . . . . . . 6.553.600

1998 . . . . . . . . . . . . . 13.107.200

1999 . . . . . . . . . . . . . 26.214.400

2000 . . . . . . . . . . . . . 52.428.800

En l’an 2000, le nombre de disciples possibles dépasserait les 50 millions ce qui est presque  la population de la France

La croissance de l’église par la formation continue de disciples présente les avantages suivants :

– Elle correspond à l’ordre du Seigneur. C’est Sa méthode et par conséquent, elle doit être la meilleure.

– Elle exige une conformité totale à Christ et, par conséquent, c’est une oeuvre rigoureuse qui ne laisse aucune place à la fausseté. Ceux qui sont hypocrites ne peuvent y prendre part. Si des hypocrites entrent dans cette oeuvre, ils découvriront rapidement qu’ils sont hypocrites, et il faudra soit qu’ils abandonnent, soit qu’ils reçoivent réellement le salut.

– L’oeuvre n’a besoin d’aucune structure élaborée, ni de grands bâtiments, etc.

– Les procédures administratives complexes sont éliminées.

– Il n’est pas nécessaire d’avoir de lourds budgets financiers, qui poussent des dirigeants religieux non consacrés à utiliser des méthodes charnelles pour récolter des fonds.

– L’oeuvre s’effectue de manière rapide et durable, et permet l’évangélisation complète des villages, des villes, des nations, des continents et du monde en un temps record, en une génération.

– Cette croissance de l’église est si sensible à l’action du Saint- Esprit que si quelqu’un cesse de marcher avec Dieu, il sera vite découvert par celui qui est en train d’enseigner.

L’oeuvre de Dieu doit être faite selon les directives de Dieu. Il nous faut former des disciples. Nous ne devons pas porter les problèmes de l’oeuvre de Dieu sur nos épaules et nous inquiéter inutilement pour savoir si oui ou non les disciples seront capables de former d’autres disciples. Tout ce qu’il nous faut faire, c’est de veiller à

notre conduite. Si notre consécration au Seigneur est totale, nous serons imités et nos disciples seront radicaux dans leur consécration au Seigneur. C’est une loi spirituelle importante.

                                                           TU N’ES PAS INDISPENSABLE

Dieu va t’utiliser pour établir une assemblée locale si tu es spirituellement qualifié. Cependant tu dois toujours rester humble. Ne t’incline pas devant le diable, fais-lui face avec entêtement. Fais face avec entêtement à toute personne ou tout système qui t’éloigne du Logos ou du Rhema de Dieu. Mais sois très humble devant Dieu. Sois très sensible au Saint-Esprit de Dieu. Obéis-Lui en tout temps. Tu peux offenser les gouvernements du monde, les systèmes religieux, les traditions du monde, etc. sans conséquence très grave, mais tu ne peux pas te permettre d’offenser Dieu. Il faut que tu Lui obéisses et que tu sois rempli d’une sainte crainte devant Lui. Ne sois pas plein de toi-même. Dans ton service pour Dieu, il se pourrait que la nation entière et même le continent entier entendent parler de toi, mais cela ne devrait pas te pousser à être orgueilleux. Qu’as-tu que tu n’aies pas reçu ? Tu as pu travailler plus que les autres, être plus consacré que les autres, mais pourquoi deviendrais-tu orgueilleux pour cela ? La grâce de Dieu a travaillé en toi pour produire cela. Donne toute la gloire à Jésus.

L’apôtre Paul a dit :

«

Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (I Corinthiens 15 : 10).

Je répète que tu dois marcher humblement devant Dieu. Ne sois pas plein de toi-même et de ce que tu as fait. Dieu peut t’écarter de ta position d’autorité et de service. Moïse dirigeait le peuple d’Israël. Il semblait presque indispensable, mais il n’a pas sanctifié le Seigneur aux yeux du peuple, et il a été disqualifié. Dieu lui

enleva la direction et la donna à Josué, son serviteur. Judas, lui aussi, a perdu sa place au milieu des apôtres, etc.

Parce que tu n’es pas indispensable, partage le ministère avec les autres. Elève-les, aide-les à grandir jusqu’à ce que l’assemblée locale n’ait plus besoin de toi. Quand ce moment viendra, si la croix t’a séparé de toi-même, t’a séparé de l’oeuvre, et t’a séparé pour être au Seigneur, tu pourras, comme Jean-Baptiste, te réjouir lorsque

quelqu’un d’autre prendra la relève et croîtra en importance pendant que toi tu diminueras.

Jean-Baptiste a dit : «

Aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. Il faut qu’Il croisse, et que je diminue » (Jean 3 : 29-30).

Il a dit ceci alors qu’on venait de lui dire :

«

Rabbi, celui qui était avec toi au-delà du Jourdain, et à qui tu as rendu témoignage, voici, il baptise, et tous vont à lui » (Jean 3 : 26).

Jean ne S’intéressait pas à Lui-même. Il n’attachait pas d’importance à Sa propre gloire. Il Se préoccupait de la gloire du Seigneur et, lorsque le Seigneur recevait louange et gloire, Il était satisfait. Il était mort à lui-même. Il savait qu’Il n’était pas indispensable. Ne cherche pas à rester à la direction quand ton temps a expiré. Ne

cherche pas à rester dans un lieu quand ton oeuvre y est achevée. Quand Dieu te met de côté, accepte-le et réjouis-toi. Il sait ce qu’Il fait, gloire à Son nom!

                                                     DANS LE CREUSET DE L’ECHEC

Beaucoup de personnes qui aiment le Seigneur échouent malgré tout dans l’accomplissement du but de leur vie pour le Seigneur. Elles peuvent même manquer d’accomplir ce que le Seigneur leur a demandé de faire. Comment vas-tu réagir au jour de l’échec ? Comment vas-tu réagir quand le Seigneur te mettra de côté et

mettra quelqu’un d’autre à ta place ? Voici ce que je te recommande

: Reconnais que tu as échoué. Ne te justifie pas toi-même d’une manière quelconque. Reconnais que les jugements de Dieu sont corrects. Soumets-toi au verdict de Dieu. N’accuse personne ni quoi que ce soit. Ne te préoccupe même pas à te blâmer toi même. C’est inutile. Moïse a échoué. Il devait conduire le peuple de Dieu dans la terre promise mais quand il a échoué, Dieu lui a dit :

«

Monte sur cette montagne d’Abarim, et regarde le pays que je donne aux enfants d’Israël. Tu le regarderas ; mais toi aussi, tu seras recueilli auprès de ton peuple, comme Aaron, ton frère, a été recueilli, parce que

vous avez été rebelles à mon ordre, dans le désert de Tsin, lors de la contestation de l’assemblée, et que vous ne m’avez point sanctifié à leur yeux à l’occasion des eaux..

». (Nombres 27 : 12-14).

Moïse plaida :

«

Seigneur Eternel, tu as commencé à montrer à ton serviteur ta grandeur et ta main puissante ; car quel dieu y a-t-il, au ciel et sur la terre, qui puisse imiter tes œuvres et tes hauts faits ? Laisse-moi passer, je te prie, laisse-moi voir ce bon pays de l’autre côté du Jourdain, ces belles montagnes et le Liban » (Deutéronome 3 : 24-25).

Mais le Seigneur lui dit :

« C’est assez, ne me parle plus de cette affaire. Monte au sommet du Pisga, porte tes regards à l’Occident,

au Nord, au Midi et à l’Orient, et contemple de tes yeux ; car tu ne passeras pas ce Jourdain. Donne des ordres à Josué, fortifie-le et affermis-le ; car c’est lui qui marchera devant ce peuple, et qui le mettra en possession du pays que tu verras

» (Deutéronome 3 : 26- 28).

C’était pénible. Il voyait le pays où il ne pourrait pas entrer. Il était disqualifié. Sa requête a été rejetée. Dieu lui a parlé de son successeur. Moïse devait encourager son successeur et tout faire pour s’assurer qu’il réussisse. Josué devait prendre la relève en tant que dirigeant. Lui, Moïse, ne pourrait pas entrer dans le pays dans lequel il languissait d’entrer et pour lequel il avait travaillé pendant près de 40 ans. Un autre allait avoir cet honneur.

Si Moïse n’avait pas été un homme crucifié, il aurait été amer. Il aurait été jaloux. Mais il était crucifié. Il était mort à ses propres intérêts. Il se mit à préparer Josué pour qu’il prenne la direction du peuple de Dieu, et l’introduise dans la terre promise. Il était réellement mort à tous ses intérêts. Son oeuvre avait souffert, mais

l’oeuvre de Dieu n’avait pas souffert. Regardez ce qui s’est passé immédiatement après que Dieu lui eût

dit qu’il était disqualifié. Moïse n’a pas réagi en disant :

« J’ai perdu. Mon oeuvre est finie. J’ai échoué ». Non, sa réaction a été la suivante :

«

Que l’Eternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte devant eux et qui entre devant eux, qui les fasse sortir et qui les fasse entrer, afin que l’assemblée de l’Eternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27 : 16-17).

Quel est l’objet de ton engagement ? Est-ce de faire la volonté de Dieu pour Son oeuvre ou bien d’accomplir ton oeuvre pour Dieu ? Si ton oeuvre échouait et que Son oeuvre continuait, ta joie serait elle parfaite ?

C’est ce qui arrivera si ton service est uniquement pour la gloire de Dieu et qu’il n’y a rien de toi-même dans ce service. Ils sont peu nombreux ceux qui agissent ainsi. L’oeuvre de Wesley s’est achevée, mais l’oeuvre de Dieu continue. L’oeuvre de Martin Luther s’est achevée, mais l’oeuvre de Dieu continue. L’oeuvre de Watchman Nee s’est achevée, mais l’oeuvre de Dieu continue. Bien que je ne sois rien, comparé à ces hommes de Dieu qui étaient des géants, l’oeuvre de Zacharias Fomum s’achèvera, mais que l’oeuvre de Dieu continuera.

Le Seigneur reprendra Ses ouvriers mais Il en mettra d’autres dans Son oeuvre. Notre oeuvre souffre, la Sienne continue. Gloire soit à Son saint Nom!

                                     L’échec n’est pas nécessairement définitif.

Moïse accepta le verdict de Dieu. Il mourut sans entrer dans la terre promise. Il semblait que c’était une fin triste et ténébreuse, mais était-ce bien le cas ? Environ mille cinq cents ans plus tard, ce même Moïse apparut sur la montagne de la transfiguration, non avec les enfants d’Israël, mais avec le Seigneur de toute gloire. Il

était là sur cette montagne, parlant avec Jésus dans la gloire qui précédait Sa résurrection. Il avait réellement traversé le Jourdain, non avec les enfants d’Israël mais à travers la résurrection. Il était là, non seulement

dans ce beau pays de montagnes, mais sur une haute montagne. Il était dans le beau pays. Il le vit. Il le touchait de ses pieds, mais ce beau pays de montagnes n’était pas l’objet de son attention. Jésus-Christ, le Roi des rois, était l’objet de son attention. Il possédait quelque chose qui valait bien plus que ce beau pays de

montagnes. A ce moment, si quelqu’un avait demandé à Moïse : « Aurais-tu préféré traverser le Jourdain avec les enfants d’Israël, ou le traverser aujourd’hui ? », je crois que Moïse se serait écrié : « Maintenant

! Maintenant ! Maintenant ! »

Ainsi l’échec ne fut pas définitif. Il avait aimé le Seigneur. Il avait servi le Seigneur. Il s’était uniquement consacré à la gloire du Seigneur. Il avait accepté qu’on le mît de côté après un échec, et qu’on choisît quelqu’un d’autre à sa place. Il ne se préoccupait que de la gloire et de l’oeuvre de Dieu. Parce que son coeur était caché

dans le Seigneur, parce qu’il était totalement démuni de tout intérêt égoïste, Dieu fit en sorte que cet échec ne soit que temporaire. Ce qu’il reçut plus tard fut bien plus grand que ce qu’il aurait eu s’il n’avait pas échoué.

Nous devons donc travailler pour le Seigneur et seulement pour Lui. Nous devons Lui être fidèles en toutes choses. Nous devons nous oublier nous-mêmes et nous plonger en Lui. Nous devons être parfaitement honnêtes devant Lui. En Le servant de cette manière, même l’échec le plus tragique peut être transformé en bien. Notre

échec n’est pas nécessairement définitif.

David aimait le Seigneur de tout son coeur. Peut-être qu’aucune autre personne dans toute la Bible n’a aimé le Seigneur comme David. Mais pourtant David a péché. Il a commis un péché grave. Il a commis l’adultère. Plus tard, il se repentit profondément. Quoique Dieu l’ait puni, Dieu lui pardonna aussi. De son mariage avec Bath Schéba, la femme avec qui il avait commis l’adultère, naquit Salomon. La Bible dit, en 2 Samuel 12 : 25 :

«

Il le remit entre les mains de Nathan le prophète, et Nathan lui donna le nom de Jedidja, à cause

de l’Eternel

»

(Jedidja signifie : Bien-aimé de l’Eternel). Le Seigneur fit de ce Salomon le plus sage des rois d’Israël. Quant à David, le Seigneur conclut une alliance éternelle avec lui. David demeura l’homme selon le coeur de Dieu et il régnera avec Jésus-Christ, son plus glorieux descendant, dans la gloire, pendant le millénium.

Ainsi, l’échec de David ne fut pas définitif. De même, quoi qu’il t’arrive durant ton service, même si tes plus

beaux plans et projets pour la gloire du Seigneur semblent avoir échoué, regarde au Seigneur. Watchman Nee voulait atteindre toute la Chine par l’Evangile. Il est resté fidèle et fut jeté en prison. Les assemblées furent fermées. Les dirigeants furent emprisonnés. Il semblait que c’était la fin tragique d’une vie qui avait été totalement consacrée à Dieu, au salut et à l’édification de son peuple en Christ. Mais était-ce la fin ? Non ! Grâces soient rendues au Seigneur. A cause de son travail pour le Seigneur et en partie en raison de sa fidélité envers le Seigneur, il y a aujourd’hui en Chine une Eglise cachée, fidèle au Seigneur. Oui, il y a en Chine

une Eglise qui ne mourra pas. Cette église compte non seulement des centaines de milliers de membres que Watchman Nee a laissés, mais des millions. Oui, des millions. Gloire au Seigneur ! Gloire soit à Dieu, qui est capable de te préserver de la chute et te présenter sans tache devant Sa gloire, avec allégresse. Au Dieu

unique, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient la gloire, la majesté, la domination et l’autorité, dans tous les temps, maintenant et pour toujours. Amen !

                                                IL NOUS FAUT AGIR MAINTENANT !

Mes bien-aimés frères et sœurs , il nous faut agir maintenant. Nous devons avoir pour but de prendre notre propre ville et toutes les autres villes pour Jésus-Christ. Oui, nous devons aller de l’avant et prendre également des quartiers, des villages, des chefs-lieux, des sous-préfectures, des préfectures, des capitales.

Ensuite, nous devons aller au-delà de nos frontières nationales. Nous devons prendre des villages et des villes dans les pays voisins. Nous devons continuer jusqu’à ce que nous ayons achevé notre participation à la moisson totale de Dieu. Nous ne devons prendre aucun repos. Nous ne devons accepter aucune limitation. Nous

devons aller de l’avant, jusqu’aux confins du monde.

– Nous devons organiser de grandes croisades.

– Nous devons organiser des petites campagnes.

– Nous devons faire de l’évangélisation sur un plan personnel.

– Nous devons produire et distribuer des milliards de traités.

– Nous devons produire et distribuer des milliards de livres.

– Nous devons produire et distribuer des milliards de cassettes.

Chacun doit commencer là où il se trouve. C’est un bon point de départ. Il doit ensuite continuer à avancer jusqu’à ce qu’il rencontre les forces conquérantes de son frère ou de sa sœur, et alors, ils vont s’unir et ainsi de suite, jusqu’à ce que nous ayons conquis le monde entier pour Dieu. Nous devons le faire ensemble. Chacun contribuera selon ses moyens. Certains donneront beaucoup, alors que d’autres donneront peu, mais chacun doit donner tout ce qu’il a. Nous ne devons permettre à personne de nous laisser de côté. Nous devons inviter

les autres ouvriers qui ne voient pas comme nous à venir travailler avec nous, non pour bâtir notre organisation (car nous n’avons aucune organisation à bâtir), mais pour bâtir le Royaume de Dieu. Commençons aujourd’hui et agissons, et que la puissance du Seigneur envahisse des villages entiers, des villes entières et des

nations entières pour la gloire de Christ. Nous serons alors réellement bénis.

Gloire soit au Seigneur ! Amen !

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