La famille, le couple ,l’éducations des enfants , le rôle de la femme
dans le plan de dieu
Les messages du frère henry sont remis par écrit est présentés de manière à ce que l’enseignement de ses messages s’adresse à tout les chrétiens et parle aussi dans le cœur de tous les hommes et femmes du monde qui ne connaissent pas dieu et christ.
Afin de faire partie de la véritable église de christ
l’amour de Dieu dans le couple et la famille. On sait à quel point ce thème du couple et de la famille est important pour le Seigneur, pour son Eglise et aussi pour le monde. c’est l’un des sujets les plus importants de la vie chrétienne : Comment vivre une vie conforme à la volonté de Dieu dans le couple et dans la famille ? Parce que c’est là que vraiment, la vie chrétienne en tant que corps de Christ commence. Elle commence, bien sûr, quand chacun de nous, nous devenons enfants de Dieu par une conversion personnelle à Jésus, par la réalisation de ce que le Seigneur a fait à la Croix pour nous, par le don de toute notre vie au Seigneur Jésus. Mais nous savons que quand nous venons au Seigneur, Il nous fait entrer dans son corps et nous commençons à vivre une vie de corps, d’Eglise. Et la première cellule où Jésus veut vraiment se manifester en tant que corps de Christ, c’est la cellule du couple et de la famille. Quand dans une église, les familles et les couples vont bien, l’église va bien.
L’ennemi de nos âmes a pour objectif numéro un la destruction des couples et des familles. S’il réussit à détruire le couple et la famille, il sait que l’église tout entière est détruite.
Et cela ne sert à rien d’essayer de répandre le témoignage de l’Evangile autour de nous s’il n’est pas mis en pratique déjà dans le foyer et dans le couple. Quel témoignage pouvons-nous donner si nous disons à ceux qui nous entourent : « Venez, Jésus transforme nos vies. Jésus transforme les foyers et les couples », et si, alors que nous sommes enfants de Dieu, dans le couple et dans la famille, nous ne donnons pas ce témoignage que Jésus veut nous voir donner : le témoignage de l’amour de Dieu pleinement manifesté dans la famille et dans le couple. Et c’est cela que Jésus veut faire. beaucoup de choses toutes au long de ce volume seront évoqués, et je réalise d’une part la difficulté de ce thème et même l’incapacité personnelle à apporter tout ce qu’il y a à donner sans la grâce du Seigneur. aussi avec l’ amour pour tout ce qu’il pourra apporter à chacun de vous personnellement , ceci pour aborder les problèmes les plus délicats et vous savez combien ils sont nombreux dans ce domaine. Je suis sûr que c’est dans le domaine du couple et de la famille que nous avons sur cette terre les plus grandes joies humaines et que nous avons aussi les tragédies les plus grandes, les souffrances les plus fortes. Alors pour nous tous, pour que nos cœurs soient aussi ouverts pour comprendre et accepter ce que le Seigneur veut que nous entendions. il y a aussi un point qui est important dans le but de ce volume, on doit le dire avec amour, on doit le recevoir aussi avec un cœur, comme dit Jésus, honnête et bon, dans le but de réaliser ce qui ne va pas et de le mettre en pratique. Mais ceci doit être fait sans esprit de jugement. Quand le Seigneur nous révèle sa lumière et sa vérité, il nous montre d’abord ce qui ne va pas dans notre propre vie, il nous montre aussi ce qui ne va pas dans la vie des autres, puisque nous avons reçu la lumière. Il nous demande de faire preuve d’amour et d’éliminer de nos vies tout esprit de jugement. Quand nous voyons ce qui ne va pas chez nous, c’est peut-être là que nous devrions exercer notre esprit de jugement. « Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés ». Quant aux autres, il est dit : « Ne jugez pas ». On peut trouver un frère, une sœur en particulier et lui dire : « Le Seigneur m’a mis à cœur de te parler d’un problème important. Est-ce que tu aurais un moment pour que nous puissions en discuter dans la paix et dans l’amour » ? Et à ce moment-là, nous présentons ce que nous avons à cœur de présenter. Mais si nous sommes remplis d’un esprit de jugement et de dispute, ça va être épouvantable, aussi bien dans le foyer que dans l’église. Si nous jugeons les autres en disant : « Tu vois ça, le Seigneur m’a montré, il y a quelque chose qui ne va pas. Il faut que tu changes. Il y va de la gloire de Dieu ! » Un esprit de jugement comme celui-là va amener encore plus de détresse. Et nous avons besoin de tout l’amour du Seigneur pour mettre en pratique sa Parole dans notre vie et dans l’Eglise. Alors demandons aussi au Seigneur dans nos prières qu’il nous remplisse de son amour pour mettre en pratique sa Parole. il est à cœur de demander au Seigneur : « Seigneur, montre-moi dans tous ces problèmes qui parlent d’hommes, de femmes, de couples, d’enfants, de mariage, de divorce etc. Montre-moi et montre-nous quel est ton plan parfait dans tous ces domaines ; dans tous ces problèmes, quelle est ta volonté parfaite ? ». Ce que nous voulons connaître, ce n’est pas le deuxième ou troisième ou quatrième plan de réserve que le Seigneur a de toutes façons dans sa grande bonté pour nos vies, mais nous voulons chercher à savoir quelle est sa volonté parfaite, c’est-à-dire celle qui correspond le mieux à ce que le Seigneur a vraiment dans son cœur, pour nous, pour le couple et pour la famille. Et puis ensuite, ont verra comment aborder les situations où nous n’avons pas été dans la volonté parfaite de Dieu ; et comment nous pouvons compter sur la grâce de Dieu pour qu’il répare, même là, les brèches qui ont été faites.
La place du couple et de la famille
dans le plan de Dieu
Le Seigneur a prévu une place unique pour le couple et la famille dans son plan créateur. C’est comme s’il avait couronné toute sa création par la création de l’homme et de la femme, le sixième jour. Lisons dans le livre de la Genèse, tout à fait au début, dès le chapitre premier de la genèse, au verset 27. Genèse 1:27. Et commençons déjà par le verset 26 : « Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image. Il le créa à l’image de Dieu. Il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez. Remplissez la terre et l’assujettissez et dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Et à la fin du verset 30, il est dit : « Et cela fut ainsi. Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici : cela était très bon ». A chacun des cinq jours précédents, Dieu avait créé le ciel et la terre et tout ce qu’ils contiennent et à chaque fois, il est écrit :« Dieu vit que cela était bon ». Et au sixième jour, il crée l’homme et la femme, et Il vit que « cela était très bon ». C’est vraiment le couronnement de la création. Dieu crée l’homme à son image, esprit, âme et corps, Il crée l’homme, Il crée la femme et la première des choses qu’Il leur dit, au verset 27 : « Il les bénit et Dieu leur dit : Soyez féconds, remplissez la terre ». C’est le premier commandement que Dieu adresse au couple , qu’il vient de créer. La première des choses que nous pouvons constater à propos de la création de l’homme et de la femme, c’est que Dieu a décidé dès le départ de créer deux êtres différents sur le plan sexuel. Dieu crée l’homme et Dieu crée la femme, et Dieu l’a prévu ainsi pour la nature entière, d’ailleurs. Et cette différenciation, Il l’accomplit dans son plan parfait. Ceci a été fait, bien sûr, avant la chute, avant le péché. Dieu avait prévu avant toute chose, que dans la perfection de la création de Dieu, dans ce merveilleux jardin d’Eden qu’Il avait créé pour l’homme et pour la femme, Il avait prévu qu’ils soient heureux, qu’ils soient féconds, qu’ils aient des enfants et qu’ils assujettissent la terre et qu’ils la remplissent. C’était prévu dès le départ, et dans Genèse 2, verset 18 : « Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je lui ferai une aide semblable à lui ». Et un peu plus loin, au verset 21 : « L’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit. Il prit une de ses côtes, referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’Il avait prise de l’homme, et Il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair. On l’appellera femme parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair » (versets 23 et 24). Donc, différenciation prévue par Dieu, voulue par Dieu, dès le départ, entre l’homme créé le premier, la femme tirée de l’homme, et qui dans le plan de Dieu, doit être une aide semblable à l’homme. Et ne croyez pas, mes sœurs bien-aimées que ce soit péjoratif dans le cœur du Seigneur d’être l’aide que Dieu a prévue pour l’homme. Parce que le propre d’une aide, c’est d’aider ; et celui qui est aidé, cela veut dire qu’il en a besoin et cela veut dire qu’il ne pourrait pas faire les choses qu’il a à faire s’il n’est pas aidé. Donc, dans le plan créateur de Dieu, il y a une hiérarchie au sens divin, et pas au sens humain du terme qui est dégénéré par le péché, mais cet ordre divin que Dieu a créé, entre l’homme et la femme, n’est pas un ordre négatif et péjoratif.
Nous, quand nous parlons dans notre esprit humain de hiérarchie, il y a tout de suite une connotation négative. On voit le chef et celui qui est commandé. On voit le tyran, et l’esclave ou la hiérarchie militaire… Ce sont des choses qui ne sont pas très attirantes, mais dans le cœur de Dieu, il n’en est pas ainsi. La hiérarchie de Dieu est toujours fondée sur l’amour et le service. C’est ce que Jésus a fait, lui étant Dieu le Fils de toute éternité, il a accepté de se rendre volontairement serviteur et esclave jusqu’à la mort, par amour. Si Dieu le fait ainsi, il le demande aussi pour l’homme, nous le verrons, dans ses relations avec son épouse. cette différenciation, cette hiérarchie est quelque chose qui doit amener la perfection dans le plan de Dieu pour l’homme. C’est comme ça. Dieu a créé l’homme et la femme parce qu’il veut amener la perfection dans son plan créateur. Et remarquez que dans Genèse 2 et au verset 16, quand Dieu donne l’ordre à l’homme de ne pas manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, la femme n’était pas encore créée. Elle n’a été créée que plus tard. Mais lorsque l’homme a été créé le premier, il est resté un moment seul et pendant ce temps où il était seul, Dieu lui a donné un ordre précis que nous lisons au verset 16 : « Dieu donna cet ordre à l’homme : tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras ». Il ne parlait pas seulement à Adam, mais il parlait à la race humaine tout entière, représentée par Adam qui était le seul. Mais ce que je veux montrer, c’est que Dieu a transmis cet ordre à l’homme qui était seul, la femme n’existait pas encore. Donc, quand la femme a été créée, l’un des premiers devoirs d’Adam a été sans doute de transmettre à la femme cet ordre que Dieu lui avait donné. Et elle le savait très bien, puisqu’elle répond au serpent. Adam a dû dire à Eve : « Attention ! Nous avons été formés, créés pour servir le Seigneur dans ce jardin, mais sache bien une chose : voici l’ordre que Dieu m’a donné : Tu pourras manger de tous les arbres, mais pas du fruit de cet arbre là ». Donc, la responsabilité spirituelle de l’homme a été de transmettre la Parole de Dieu à la femme, et de lui dire : « Voilà ce que Dieu a dit. Il faut que nous obéissions ». Et pas seulement : « Il faut que tu obéisses. Il faut que nous obéissions à Dieu ». La responsabilité de l’homme dans le plan de Dieu est une responsabilité de direction spirituelle. Et dès le départ, il en a été ainsi dans le plan de Dieu. Adam a dû transmettre à Eve l’ordre spirituel de Dieu. Et sa responsabilité, c’était de transmettre cet ordre exactement comme Dieu l’avait dit. Or, on constate au chapitre 3, que déjà Eve a eu tendance à tordre la Parole de Dieu. Alors pourquoi l’a t- elle tordue ? Est-ce que c’est Adam qui lui a mal transmis ou est-ce que c’est elle qui a eu tendance à ajouter ou à enlever ou à transformer ce que Dieu avait dit ? on ne le sais pas, la Bible ne le dit pas, mais on peut simplement remarquer une chose, c’est qu’elle ne cite pas exactement ce que Dieu avait dit. Regardez avec moi, dans le chapitre 3 et au verset 3, Genèse 3:3, elle répond au serpent. Elle lui dit : « Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » Elle ajoute et elle retranche à la Parole de Dieu. Dieu n’avait pas dit de ne pas toucher ce fruit, il avait dit : « Tu n’en mangeras pas »
. C’était important de bien préciser ça. « Tu n’en mangeras pas ». Et elle ajoute quelque chose. Elle dit : « Dieu a dit tu ne le mangeras pas et tu n’y toucheras pas », et elle dit aussitôt : « De peur que vous ne mouriez ». Elle retranche quelque chose à la Parole de Dieu. Dieu avait dit : « Certainement, tu mourras le jour où tu en mangeras ». Et elle dit : « De peur que ». Ça veut dire : « Il se peut que nous ayons le danger de mourir si nous en mangeons et si nous le touchons ». Elle ajoute et elle retranche. Exactement les deux choses qu’il ne faut pas faire en ce qui concerne la Parole de Dieu ! Dans les derniers versets de l’Apocalypse, il est dit : « Si tu ajoutes ou si tu retranches quelque chose de la Parole de vie, Dieu retranchera ta part de l’arbre de vie ». C’est exactement ce que Dieu a fait ici. Ils ont désobéi en commençant par ajouter et retrancher quelque chose à la Parole de Dieu, Eve a été séduite et elle a mangé, elle en a donné à son mari qui a mangé, et leur part a été retranchée de l’arbre de vie. Ils ont été expulsés du jardin d’Eden pour ne plus avoir part à l’arbre de vie. Alors ce qu’il y a à souligner ici, c’est que la responsabilité spirituelle de l’homme était de transmettre exactement à la femme et à tous leurs descendants la Parole que Dieu avait donnée. On ne sait pas s’il a exercé cette responsabilité comme il fallait, mais en tout cas, c’était sa responsabilité de le faire, et ce sera toujours notre responsabilité, mes frères ; que ce soit en tant que serviteur de Dieu exerçant un ministère d’autorité spirituelle, que ce soit en tant que chef de famille, notre responsabilité, mes frères bien-aimés, c’est de transmettre avec exactitude et droiture la Parole de Dieuautour de nous, et en premier lieu à notre foyer, femmes et enfants.
Ça ne veut pas dire que ceux qui vont écouter vont forcément suivre. Un mari peut très bien annoncer clairement la Parole de Dieu à sa femme et à ses enfants et ils peuvent désobéir, mais au moins, notre responsabilité est engagée, nous avons fait ce que nous devions faire : annoncer la Parole de Dieu. Donc ça, c’était le premier point à souligner. Dieu a voulu une différenciation entre l’homme et la femme.
Deuxième point
:
Dieu a voulu dès le début une hiérarchie d’autorité entre l’homme et la femme. Différenciations sexuelles, physiques, même psychiques, la femme n’a pas les mêmes sentiments, elle en a plus que l’homme sur certains points, mais différents de lui sur d’autres. Que ce soit psychiques, psychologiques ou physiques, il y a vraiment des différences importantes. Mais Dieu a prévu une hiérarchie d’autorité. Dans 1 Timothée 2:12, et nous pouvons lire pour voir le contexte à partir du verset 9, 1 Timothée 2:9, l’apôtre Paul dit ceci : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme écoute l’instruction en silence avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner (et je pense qu’il s’agit là d’exercer un ministère d’enseignement), ni de prendre de l’autorité sur l’homme. Mais elle doit demeurer dans le silence ».attention cela ne veut pas dire bien sûr que nos chères sœurs doivent toujours garder la bouche fermée. Nous manquerions de bien des bénédictions si c’était le cas. Vraiment je le pense, parce que vous avez mes sœurs à ouvrir la bouche pour annoncer aussi des oracles de Dieu. Mais je pense que l’apôtre Paul inspiré par le Seigneur dit ceci : « Je demande à la femme de rester à la place de soumission que Dieu a prévue dans son plan, et de ne pas prendre d’autorité spirituelle sur l’homme, en exerçant sur lui un ministère d’autorité. » Et ceci est très important , très important. Cela ne dispense pas l’homme d’exercer son ministère d’autorité. Le Seigneur n’est pas lié, je veux dire qu’on ne peut pas mettre le Seigneur dans une petite boite, on ne peut pas et on ne pourra jamais. Il y a eu des cas qui nous sont montrés dans la Parole de Dieu où le Seigneur a dû faire lever des femmes parce que les hommes n’ont pas exercé leur responsabilité, ou mal exercé. Et dans un foyer, en particulier, quand l’homme, le chef de famille, celui qui doit exercer l’autorité spirituelle n’exerce pas cette autorité par démission, eh bien il faut bien qu’il y ait quelqu’un pour l’exercer. Mais ça ne veut pas dire que la femme doit prendre autorité sur son mari, même dans ce cas-là. Elle doit exercer une autorité dans le sens qu’il faut qu’elle prenne la responsabilité d’apporter la Parole de Dieu dans son foyer, et à ses enfants, si le mari ne l’apporte pas. Mais ça ne veut pas dire qu’elle doit être dominatrice ou exercer autorité sur son mari parce que lui, ne le fait pas. On aura l’occasion de le revoir quand on traitera ce thème. Mais là, c’est que dans son plan créateur Dieu a prévu qu’il y ait une hiérarchie d’autorité entre l’homme et la femme et que cette hiérarchie s’exerce dans la soumission à la Parole du Seigneur. L’homme doit être soumis à Dieu, la femme doit être soumise à l’homme, qui lui-même est soumis à Dieu, donc, elle est aussi soumise à Dieu, bien sûr, en tout premier. Il faut que cette soumission s’exerce et le mot de soumission n’est pas un mot agréable à entendre aujourd’hui. L’esprit de révolte n’est pas un esprit qui vient du Saint-Esprit. L’esprit de rébellion est un esprit qui vient de l’enfer, et le mot que le Seigneur veut écrire avec un grand S, c’est le mot de Soumission ; Soumission de cœur à la Parole du Seigneur, et il n’y a aucun problème pour une épouse à être soumise de cœur à son mari quand celui-ci est pleinement soumis à la Parole du Seigneur. Lisez avec moi ce qui est dit un peu plus loin, au verset 13, toujours, de 1 Timothée 2 : « Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ; et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression». Ceci est très important. Ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est Eve qui a été séduite. Elle a été séduite par le serpent qui l’a trompée en lui faisant croire un mensonge, en niant la Parole de Dieu, en la séduisant, en lui montrant la beauté de ce fruit, en agissant sur la convoitise de la chair et des yeux, sur l’orgueil de la vie. Et Eve a été séduite, c’est-à-dire qu’elle a été trompée. Elle s’est laissée tromper. Mais Adam lui, n’a pas été séduit. Il a péché en connaissance de cause, en sachant ce qu’il faisait. Donc, en d’autres termes, la femme a été séduite et l’homme a été rebelle. Et il y a dans la nature féminine une propension plus grande que l’homme à être séduite, à être trompée, et il y a chez l’homme une propension plus grande à être rebelle, parce qu’Adam savait ce qu’il faisait. Il n’a pas été séduit, lui. Pourquoi l’a-t-il fait ? Peut-être ne voulait-il pas voir son épouse bien-aimée tomber dans la mort et lui rester seul, je ne sais pas. Il a accepté de manger ce fruit. Et si la femme a une propension plus grande à être séduite que l’homme, vous comprenez maintenant pourquoi Paul dit : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner et d’exercer une autorité spirituelle sur l’homme ». Parce qu’une femme qui a une propension à être séduite spirituellement, cela veut dire qu’elle va être ouverte plus facilement à des fausses doctrines. Et c’est la raison pour laquelle il est dangereux, il est plus risqué pour une femme d’enseigner. Et si elle veut vraiment obéir comme il faut le faire à la Parole de Dieu, une femme ne s’engagera jamais dans un ministère d’enseignement spirituel de la Parole de Dieu. Cela ne veut pas dire qu’une femme ne doit jamais prêcher, ce n’est pas cela qui est dit ici. Il y a une différence entre apporter une parole d’exhortation, apporter une parole de consolation, apporter une parole de prophétie, tout ceci est parfaitement ouvert à la femme, sous le contrôle de l’église et des responsables spirituels. Mais il y a une différence très grande entre faire cela et avoir un ministère d’autorité spirituelle de docteur, d’enseignement dans l’Eglise. C’est celui-là qui, je crois n’est pas permis par Dieu à la femme. Et remarquez une chose, c’est que souvent, les sectes ont été créées et dirigées par des femmes ; que ce soit la théosophie avec Helena Blavatsky et les présidentes de la société théosophique qui ont suivi, qui ont toutes été des femmes, que ce soit la prophétesse des adventistes du septième jour, que ce soit un certain nombre d’autres sectes qui ont été créées et dirigées par des femmes, qui ont commencé à exercer un ministère d’enseignement ; un ministère de direction spirituelle. Et à ce moment-là, la porte a été ouverte à la séduction. Et quand une porte qui ne devrait pas être ouverte l’est, le diable en profite aussitôt. Et c’est aussi la raison pour laquelle il est si important que les maris exercent cette autorité spirituelle dans leur foyer. Ils fermeront ainsi la porte à la séduction plus facilement dans leur foyer. Donc, reconnaissons dans la Parole que Dieu a voulu et dès le départ, prévu et créé une hiérarchie entre l’homme et la femme. L’homme a été créé le premier, la femme ensuite comme une aide indispensable à l’homme. Mais c’est l’homme qui a l’autorité spirituelle de transmettre la Parole de Dieu. Et nous voyons aussi dans 1 Corinthiens 11 un autre passage qui nous parle du même thème. Je vais aborder quelques sujets un peu épineux. Et chaque fois que je le ferai, je vous demande toute votre grâce pour le recevoir avec un cœur honnête et bon. Donc, 1 Corinthiens 11 : « Soyez mes imitateurs comme je le suis moi-même de Dieu ». Ceci devrait être en permanence la parole d’un mari à son épouse. » Sois mon imitatrice, ma bien-aimée, comme je le suis moi-même de Dieu. » Et il ajoute aussitôt, verset 3 : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ ». « Chef », c’est un mot ici grec qui veut dire : la tête. Le couvre-chef, c’est le couvre-tête. Ici, chef, veut dire : qui est en position d’autorité sûre. « Je veux que vous sachiez » ; mes bien-aimés, est-ce que vous le savez tous ? Il ne s’agit pas de le savoir simplement de la tête, mais il faut savoir que c’est la volonté de Dieu et qu’on prend des risques quand on désobéit à la volonté de Dieu. On prend des risques sérieux. Quand nous aimons le Seigneur, Jésus a dit : « Celui qui m’aime gardera ma Parole ». Et si nous gardons la Parole de Dieu, c’est par amour pour lui, et pas parce que nous sentons un carcan mis sur notre dos par Dieu. Jésus a dit : « Mon joug est aisé », léger, facile. Quand nous aimons le Seigneur, nous aimons faire ce qu’il nous demande de faire. Et en plus, nous en recevons une bénédiction et Dieu est glorifié. Et l’ordre qu’il a prévu se met en place. « Je veux que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme ».Donc, tout homme doit reconnaître Christ comme chef, et c’est le but du plan de salut. Le plan du salut, c’est d’arriver à nous faire reconnaître, nous tous, en tant que pécheurs, la souveraineté de Dieu par Jésus- Christ. Nous l’acceptons comme sauveur et comme Seigneur et il devient notre chef. Et « l’homme est le chef de la femme », cela veut dire que sur un plan général, il ne parle pas là simplement de la relation mari femme, mais sur un plan général dans sa création, l’homme est placé à la tête. Et cela entraîne beaucoup de responsabilités quand ceci est fait dans l’amour du Seigneur. Tout homme… , je vais lire ce passage jusqu’au verset 16, et ça donnera l’occasion de parler des cheveux et du voile. Je ne vais pas m’étendre longuement sur la longueur des cheveux et le voile des femmes. Mais, il y a là, je vous assure, bien-aimés frères et sœurs, deux principes spirituels qui ne sont pas simplement du temps de Paul ou de la culture juive. Il y a là deux principes spirituels qui tendent à être complètement oubliés dans beaucoup de milieux chrétiens, et je le déplore grandement. Je vais le dire, bien clairement, et après, je n’en parlerai plus. Mais ce sera dit clairement. Lisons ce que Paul (et le Seigneur) veut dire ; verset 4 : « Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef ».
Si un frère vient dans une réunion chrétienne avec un chapeau sur la tête et qu’au milieu de ses frères, il commence à se lever et à prier et prophétiser, je pense que le conducteur spirituel ou le frère ou la sœur qui sera à côté de lui, lui dira : « Attention, tu n’as pas enlevé ton chapeau. Tu es en train de déshonorer ton chef en priant ou en prophétisant avec un couvre-chef ». Et s’il a le cœur obéissant, il va l’enlever. « Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef ». Est-ce que Paul parle seulement à des juives ou est-ce qu’il parle aux Corinthiennes qui étaient des enfants de Dieu par Jésus-Christ ? Moi, je crois que Paul parlait aux Corinthiennes, et en parlant aux Corinthiennes, il parle à toutes les chrétiennes. Donc, « Toute femme qui prie ou qui prophétise (et le contexte nous montre qu’il s’agit d’un contexte d’église ;Paul s’adresse à l’Eglise de Corinthe. Il parle donc là de la tenue de la femme lorsqu’elle se réunit avec ses frères et sœurs pour prier), c’est comme si elle était rasée ». Une femme qui, dans une réunion d’église, je parle d’une femme chrétienne, qui prierait ou qui prophétiserait sans avoir la tête voilée, déshonore son chef, c’est comme si elle était rasée. C’était une honte d’être rasé à cette époque-là. C’était la tenue des prostituées et il était très honteux de se montrer les cheveux rasés ou coupés. Et il était aussi honteux pour une femme, de se présenter et de prier et de prophétiser sans avoir quelque chose sur la tête. C’était aussi honteux que d’être rasé, c’est-à-dire que d’être assimilé à une prostituée. Vous voyez jusqu’où ça va ? Et pourquoi Paul dit cela ? Alors lisons la suite : « Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés et d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme. Et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges… »,
à cause des anges ! Ce n’est pas une question de mode, mes sœurs. Ce n’est pas parce qu’il s’agissait de la culture grecque ou juive de l’époque, c’est pour deux raisons spirituelles qui sont éternelles. La première, c’est que la femme doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend, c’est-à-dire de l’autorité de l’homme. Et tant que l’homme et la femme existeront, dans la présente dispensation, la femme sera soumise à l’autorité de l’homme dans le plan créateur de Dieu. Ce n’est pas une chose qui était réservée aux premiers temps et qui a été annulée aujourd’hui. Ça, c’est la première raison. La femme doit avoir sur la tête quand elle prie ou qu’elle prophétise, une marque de l’autorité dont elle dépend, c’est-à-dire de l’autorité de l’homme. Et ça, c’est un principe spirituel. Ce n’est pas une question de mode. Et la deuxième raison qui est aussi importante : « A cause des anges », à cause des anges. Qu’est-ce que cela signifie ? Je crois qu’il peut y avoir deux significations à ceci. A cause des anges de Dieu, qui sont là, présents. Chaque fois que nous nous réunissons au nom du Seigneur Jésus, Dieu lui même est présent, Jésus est présent au milieu de nous. Mais il y a aussi les anges du Seigneur qui sont présents. Ceux qui ont été envoyés par Dieu pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. Et lorsque les anges de Dieu voient la tête des femmes chrétiennes quand elles prient ou qu’elles prophétisent, ils peuvent juger de leur degré de soumission à la Parole du Seigneur et à l’homme. Et il y a aussi les anges de Satan. Parce que si les démons et les anges de Satan voient des portes ouvertes ou des occasions de se glisser par une fente dans l’Eglise, ils le feront. Vous pourriez me dire : « Mais ça, c’est une toute petite chose, c’est un petit détail. Ne nous attachons pas à des frivolités pareilles, la longueur des cheveux et le voile des femmes. Il y a des choses bien plus importantes dans la vie du couple et du foyer. Je ne veux pas entendre ici parler du voile et entendre parler de la longueur des cheveux des femmes ». Peut-être que certains se disent cela. Je crois pour ma part que tout a une place dans le plan de Dieu. Et si Dieu a prévu que la femme chrétienne porte sur la tête quand elle prie ou prophétise un voile, à cause des anges de Dieu et de Satan, c’est qu’il y a des conséquences positives ou négatives possibles. Il y a des attaques démoniaques qui se produiront sur une église où la Parole de Dieu n’est pas respectée. Il y a des victoires qui ne seront jamais remportées si un petit détail n’est pas respecté ; un petit détail entre guillemets, parce que pour Dieu, ce n’est pas un petit détail. Rappelez-vous l’histoire de Jéricho. Une ville entière avait été prise de manière surnaturelle, extraordinaire. Dieu avait dit : « Vous ne prendrez rien, comme butin ». Un homme sur peut-être, 800 000 guerriers, un homme avait volé quelques lingots d’or et un manteau. Il les avait cachés dans sa tente. Et à cause de ce petit détail, entre guillemets, le peuple tout entier a été vaincu dans la bataille suivante et ils ont laissé trente morts sur le terrain ; trente morts qui n’auraient pas dû mourir, parce qu’un homme a volé un peu d’or et un manteau et les a cachés sous sa tente. Nous appartenons à un corps. Nous sommes tous solidaires les uns des autres et je crois que le plan du Seigneur, c’est de nous montrer à quel point l’esprit de rébellion et l’esprit du monde entrent dans l’église. Alors je ne dis pas cela ni dans un esprit de jugement, ni pour inciter nos sœurs à se mettre un voile sur la tête si elles n’en sont pas persuadées elles-mêmes. On tomberait dans un système parfaitement légaliste où il y aurait par exemple un conducteur qui dirait : « Moi, je ne veux plus voir ici une sœur sans voile sur la tête et sans cheveux de 25 centimètres de long ». Le pasteur qui ferait cela irait sans doute au devant de grands troubles et de grands problèmes, évidemment. Il s’agit d’annoncer la Parole de Dieu, de prier pour que le Saint-Esprit convainc de vérité et que chacun obéisse de bon cœur à la Parole du Seigneur. Et là, la bénédiction de Dieu vient. Et si on se trouve dans une église où l’on voit des femmes prier et prophétiser sans voile, pour moi, ce sont de chères sœurs en Christ, et je ne vais pas les montrer du doigt en leur disant ou en faisant dire quoi que ce soit. Commencera alors une position à intercéder pour que cette église ou cette sœur réalise et comprenne qu’il ne s’agit pas, là, d’une frivolité, mais d’un principe spirituel important. Je terminerais juste ce court passage au verset 14, toujours 1 Corinthiens 11:14 : « La nature elle-même ne nous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile ». Et ce n’est pas le même mot en grec que le voile qui est annoncé précédemment. Là, il est dit : « La chevelure lui a été donnée comme couverture ».« Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude non plus que les églises de Dieu ». « Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude ». Avons-nous l’habitude de contester? Nous pouvons contester quand ce qui est dit ne vient pas du Seigneur. Et nous devons contester dans ce cas-là, avec sagesse et avec amour. Mais quand quelque chose vient vraiment du Seigneur, notre cœur doit être ouvert. Il y va de la gloire de Dieu et il y va de la pleine manifestation de ce que Dieu a prévue pour nous. Et je pèse mes mots en disant ça, je pèse mes mots. Je crois pour ma part que si nous ne respectons pas la Parole de Dieu dans ses plus petits détails, du fond du cœur, pas dans un esprit légaliste, mais du fond du cœur, pour plaire au Seigneur, nous n’obtiendrons pas tout ce que le Seigneur veut nous donner. C’est comme certains qui me disent : « Oh, le baptême d’eau par immersion, mais c’est un petit détail ! On ne va pas quand même fonder toute une vie chrétienne sur une si petite chose ! L’essentiel, c’est la foi, c’est de croire en Jésus et on est sauvé ». Bien sûr, un baptême d’eau sans la foi ne sert à rien. Mais une fois qu’on a cru, qu’on a reçu Jésus comme sauveur, si nous n’acceptons pas de nous faire plonger dans l’eau au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, comme premier acte d’obéissance, nous sommes aussi à côté de la volonté de Dieu, et Dieu ne nous donnera pas toutes les choses qu’il a prévu de nous donner. être baptisé dans le Saint-Esprit le soir même où l’on accepte finalement de se faire plonger dans l’eau au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Le soir même ! Ce n’est pas obligé que ça se passe toujours comme ça…. pour moi :pendant les premières années je ne comprenait pas le baptême et puis j’ai demandé et on ma fait comprendre que je n’étais pas prêt et c’est finalement que 9 ans après cette révélation du baptême de l’esprit que j’ai reçu ce baptême d’eau , vous voyez des fois c’est long car il y a aussi les attaques du malin qui nous barre la route quand nous nous retrouvons seul dans une localité sans enseignements auquel nous habitons ….. ,.. Maintenant, je voudrais terminer sur ce point, puisque nous sommes toujours dans la place du couple et la famille dans le plan créateur de Dieu. Le premier point, c’était la différenciation entre l’homme et la femme, le deuxième, la hiérarchie d’autorité entre l’homme et la femme.
le troisième poin
t
c’est montrer que c’est le péché qui a introduit le divorce et le germe de division au milieu du couple. C’est le péché qui a introduit la division et le divorce dans le couple et la famille. Donc, si c’est le péché qui est la cause du problème, la solution est évidente, c’est la repentance de ce péché et le retour au Seigneur et à la pratique de sa Parole dans un esprit d’obéissance. Et nous voyons dans Genèse 3 ce qui est écrit à ce sujet, Genèse 3, je dis souvent, le problème numéro un de la vie des chrétiens, ce n’est pas de chasser les démons de leur vie ou de délier des liens démoniaques. Ce n’est pas ça, le problème numéro un ! Le problème numéro un, c’est celui du péché et c’est celui de la désobéissance à la Parole du Seigneur. Et c’est la raison pour laquelle le diable et ses démons peuvent mettre des liens et peuvent influencer nos vies. Il faut prendre le problème par le bon bout, c’est-à-dire la repentance du péché et l’obéissance au Seigneur. Si tout est réglé par la repentance et s’il reste encore des liens à trancher, on est en bonne position spirituelle pour le faire et on est sur un bon terrain pour le faire. Mais il faut commencer par la repentance du péché. Le chapitre 3 de la Genèse nous dit au verset 9, lorsqu’ils ont désobéi au Seigneur et consommé donc ce péché : « L’Eternel Dieu appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin. J’ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché. Et l’Eternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? » Le Seigneur savait très bien qu’ils avaient mangé du fruit défendu. Mais s’il leur pose la question, c’est pour leur faire avouer leur péché. Et regardez la réponse de l’homme : « L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre et j’en ai mangé ». Vous voyez, le péché est entré dans le cœur d’Adam et d’Eve et lorsque le péché entre, à ce moment-là, on a toujours tendance à mettre la faute sur les autres. Adam avait péché volontairement. Il n’avait pas été séduit. Et au lieu de dire : « Seigneur, oui, j’ai péché, je reconnais mon péché ». Tout de suite, il essaye de se justifier et de rejeter la faute sur la femme. Evidemment, c’est elle qui a été séduite la première, mais c’est lui qui a aussi péché et qui a accepté volontairement de manger ce fruit défendu. Au lieu de reconnaître son péché, il met la faute sur le dos de la femme. Cela prouve que le péché a déjà provoqué et causé son œuvre de mort, de division. Déjà, il y a une dispute, une accusation de l’homme contre sa femme. « C’est à cause d’elle que je suis comme ça ! » Et la femme en fait autant. Au verset 13 : « L’Eternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite et j’en ai mangé ». Elle aussi ne reconnaît pas son péché, elle met son péché sur le dos du diable. Evidemment, le diable était dans le jardin d’Eden, il avait eu la permission du Seigneur d’être présent dans le jardin pour tester, pour mettre à l’épreuve la fidélité de l’homme et de la femme et il en sera toujours ainsi. Mes bien-aimés frères et sœurs, tant que nous ne serons pas pour l’éternité en présence de Dieu, le Seigneur donnera toujours la permission au diable ou à ses démons de venir nous tester dans notre fidélité au Seigneur. Sinon, notre engagement n’aurait aucune valeur, s’il n’y avait aucune tentation, aucune épreuve, aucune possibilité même de pécher, notre engagement envers Dieu n’aurait aucune valeur, aucune puissance. Ce qui donne de la force à notre engagement envers Dieu, c’est ce oui que nous lui avons dit et cette possibilité de lui dire non. Et en choisissant de dire oui, en refusant de dire non, nous donnons vraiment de la valeur à notre engagement. Il en est de même entre l’engagement d’un mari envers sa femme ou de sa femme envers son mari. Nous le verrons quand nous étudierons les relations dans le couple. c’est un engagement libre qui peut se défaire si l’un et l’autre ou l’un ou l’autre le choisit. Mais ce qui donne de la valeur à cet engagement, c’est qu’ils choisissent ensemble de dire oui. Et là, le péché est entré, la mort est entrée et avec le péché, le besoin de se justifier ; le besoin de mettre la faute sur les autres. la voie royale par laquelle le Seigneur peut entrer dans nos cœurs, c’est celle de la repentance, celle d’accepter de reconnaître notre responsabilité et pas celle des autres ; notre responsabilité, c’est nous qui sommes responsables. Et si les autres ont leur part de responsabilité, c’est à eux d’accepter la conviction que le Seigneur veut leur donner. Mais ce n’est pas à nous de les pointer du doigt en disant : « Vois cela ». Evidemment, il y a un travail de redressement, d’exhortation, de conviction spirituelle. On peut mettre le doigt sur les péchés des autres quand le Seigneur nous le montre, par amour, pour les exhorter et les conduire, mais pas dans l’esprit où Adam et Eve le font, pour reporter la faute sur l’autre et ne pas reconnaître leur propre péché. Alors veillons à cela et nous y reviendrons aussi plus tard, il est important que chacun reconnaisse son péché dans tous les problèmes que nous avons à rencontrer dans la vie du couple et dans la vie de la famille. C’est la base de la restauration de toute relation devant Dieu : reconnaître nos fautes personnelles devant le Seigneur et devant ceux à qui nous avons fait tort. Voilà le point important : le péché a introduit le divorce, la dispute dans le couple et la famille. Il y a un passage dans 1 Timothée 2, du verset 13 au verset 15 : « Adam a été formé le premier, Eve ensuite. Ce n’est pas Adam qui a été séduit, mais la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression ». Et le verset 15 : « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité et dans la sainteté ». Je ne pense pas que l’apôtre Paul veut dire là que le moyen de salut offert par Dieu à la femme, c’est de devenir mère. Le moyen de salut que Dieu offre à l’homme comme à la femme, c’est Jésus-Christ mort en Croix, qui a versé Son Sang pour laver nos péchés, et c’est la foi dans son sacrifice qui nous donne le salut. Mais dans le Grec comme dans l’Hébreux, le mot « salut » est un mot très large qui englobe tout. Et je crois qu’ici, en disant : « La femme qui a péché à cause de sa propension ( tendance nature , inclination , penchant) à se laisser séduire, sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie, dans la foi, dans l’amour de Dieu et dans la sainteté ». C’est une exhortation faite à la femme, d’exercer le ministère prévu naturellement par Dieu dans son plan créateur, c’est-à-dire un ministère d’épouse et de mère de famille, et un ministère d’enfantement. Et je crois que sur le plan spirituel aussi, c’est une opinion personnelle qui est très forte dans mon cœur, la femme a aussi un rôle important à jouer dans l’enfantement spirituel des âmes, dans la prière. Il y a un travail de prière d’enfantement spirituel que Dieu nous demande à tous. Mais je crois que nos sœurs en Christ ont aussi un ministère très particulier dans ce domaine, parce que naturellement par Dieu, la femme a un rôle de mère. Et je connais de nombreux cas d’hommes, de femmes, de jeunes gens et filles qui ont été vraiment portés par des mères spirituelles ; portés au Seigneur, d’abord et puis ensuite, portés dans la vie spirituelle par ce travail d’enfantement. Et là, mes bien-aimées sœurs, ne renoncez pas à ce ministère béni d’enfantement spirituel. Nous aussi, nous sommes appelés à être des pères spirituels, des pères au sens où Paul le disait : « Ne suis-je pas votre père ? Ne vous ai-je pas enfantés dans le Seigneur ? » Mais nos sœurs ont un ministère tout particulier dans ce domaine, et qui leur permettra d’assurer pleinement ce salut qui leur a été donné dans le sang de Jésus et dans la foi en Christ. Persévérez avec modestie dans la foi, dans l’amour et dans la sainteté.
Le quatrième point
,
c’est que tout au long de la Parole de Dieu, nous voyons une sollicitude particulière de Dieu pour les familles. Il y a des promesses particulières pour la famille. Il y a une sollicitude ou une bénédiction que Dieu veut faire reposer de manière particulière sur les couples et les familles, et des promesses spéciales que Dieu donne aux familles. Et je citerai juste quelques cas positifs ou négatifs qui nous montrent l’importance de la famille dans le plan de Dieu et l’importance de l’exercice des responsabilités familiales par le père, la mère, dans la famille. Dans le cas de Noé par exemple, dans Genèse 7:1 : « L’Eternel dit à Noé : Entre dans l’arche toi et toute ta maison ; car je t’ai vu juste devant moi parmi cette génération ». Et au verset 7 : « Noé entra dans l’arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils pour échapper aux eaux du déluge ». C’est Noé qui avait été vu juste par Dieu. Dieu ne dit pas que sa femme et ses enfants ont été vus justes par lui, mais c’est Noé qui a été vu juste par Dieu et Dieu lui dit : « Entre dans l’arche toi, ta femme, tes fils et les femmes de tes fils ». Donc toute la famille. Et c’est toute la famille de Noé qui a été sauvée du déluge, de la destruction. Un peu plus loin, nous voyons le cas de Lot, dans Genèse 19. Lot avait choisi une part qui n’était pas la meilleure. Il avait choisi d’habiter dans la vallée riche et fertile et puis il s’était rapproché de Sodome et de Gomorrhe et il avait fini par habiter dans cette ville impie. Mais il est dit au verset 12 du chapitre 19, lorsque les anges envoyés par Dieu pour détruire Sodome et Gomorrhe veulent sauver Lot du désastre,« Les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles et tout ce qui t’appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu. Car nous allons détruire ce lieu parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Eternel. L’Eternel nous a envoyés pour le détruire. Lot sortit et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous dit-il, sortez de ce lieu, car l’Eternel va détruire la ville. Mais aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter ». Le plan de Dieu, c’était de sauver Lot et toute sa famille : sa femme, ses filles qui avaient épousé des hommes de la ville, et aussi les deux autres filles qui n’étaient pas mariées. Mais les gendres et les filles qui étaient mariées avec eux, sont restés, ont été détruits. La femme de Lot qui avait pris le bon chemin du salut, s’est retournée, elle a été changée en statue de sel et perdue. Et Lot, seul avec ses deux filles célibataires, a été sauvé. Mais vous voyez que le plan de Dieu, c’était là encore de sauver toute la famille, toute celle qui voulait accepter de venir. Un peu plus loin, nous voyons le cas de Rahab, la prostituée. Dans Josué, chapitre 2, Rahab était une prostituée qui habitait sur les murailles de Jéricho, c’était une femme de mauvaise vie, une prostituée qui est pourtant devenue l’une des ancêtres du Seigneur Jésus par, disons, son père adoptif, Joseph. Et il nous est dit dans ce passage que Rahab voulait sauver sa famille. Et elle a reçu du Seigneur une promesse particulière au verset 13 du chapitre 2. Elle dit :
« Donnez-moi l’assurance que vous laisserez vivre mon père, ma mère, mes frères, mes sœurs et tous ceux qui leur appartiennent et que vous nous sauverez de la mort ». Et c’est cette promesse qui lui a été accordée par le Seigneur. Nous voyons au chapitre 6 et au verset 22 : « Josué dit aux deux hommes qui avaient exploré le pays : entrez dans la maison de la femme prostituée, faites-en sortir cette femme et tous ceux qui lui appartiennent comme vous lui avez juré ».Tous ceux qui ont accepté d’entrer dans la maison de Rahab ont été sauvés ce jour là. Et le dernier exemple que je donnerai, il est dans Exode 12. Au moment de la sortie d’Egypte, lorsque l’ange destructeur devait passer dans le pays pour détruire tous les premiers nés, Dieu dit ceci, au chapitre 12, verset premier : « L’Eternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d’Egypte : Ce mois ci sera pour vous le premier des mois. Il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille ; un agneau pour chaque maison, et si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le prendra avec son plus proche voisin, selon le nombre des personnes ». Et nous voyons un peu plus loin que tous ceux de la famille ont pris refuge dans la maison parce qu’elle était couverte du sang de l’agneau. C’était toute la famille qui était sous la protection du sang de l’agneau, tous ceux qui ont voulu rester dans la maison au moment où l’ange destructeur est venu. Et là, dans ces différents passages, nous voyons la sollicitude de Dieu pour les familles. Quand nous sommes justes devant Dieu, déclarés justes par le sang de Jésus, nous avons des promesses particulières pour le salut de toute notre famille. Bien entendu, il va falloir qu’ils acceptent eux, de venir au Seigneur, mais ils vont pouvoir être travaillés par l’Esprit du Seigneur d’une manière toute particulière et toute spéciale. Nous avons des promesses spéciales. Et je n’en citerai ici qu’une, c’est dans le livre des Actes, au chapitre 16, le geôlier de Philippes. Actes chapitre 16. Lorsqu’il y a un grand tremblement de terre et que le geôlier arrive épouvanté, qu’il veut se suicider, Paul lui dit : « Arrête, nous sommes tous là ». Et il lui annonce l’Evangile, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Alors au verset 29 : « Alors le geôlier ayant demandé de la lumière entra précipitamment, se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas. Il les fit sortir et dit : Seigneur, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Quelle belle question ! « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille ». Combien nous devons nous accrocher à cette promesse là ! Même s’il n’y avait que ce seul verset dans la Parole de Dieu pour nous montrer une promesse particulière de Dieu pour nos familles, cela suffirait. Rappelez-vous en ce qui concerne l’onction d’huile pour les malades, qu’il n’y a qu’un seul passage dans Jacques, chapitre 5 où il est fait une promesse spéciale à propos des malades dans l’Eglise, qu’ils seront oints au nom du Seigneur par les anciens de l’Eglise, qui prieront pour eux la prière de la foi et la promesse de Dieu c’est :« Et ces malades seront guéris .( Dieu les relèvera.) Et s’ils ont commis des péchés, il leur sera pardonné ». Un seul verset dans toute la Parole de Dieu qui donne une promesse de Dieu pour les malades chrétiens par l’onction d’huile et la prière de la foi. Et ce seul verset est suffisant pour être mis en pratique dans l’Eglise et nous voyons chaque jour, je dirais dans l’Eglise, Dieu exaucer ce simple verset, et des malades guéris par l’onction d’huile et la prière de la foi. Et nous avons là un verset qui a autant de puissance et de force parce que c’est la Parole de Dieu. « Crois au Seigneur Jésus, tu seras sauvé toi et ta famille». Et nous en connaissons des exemples nombreux, de pères, de mères qui ont intercédé pour leurs enfants, de maris ou de femmes qui ont intercédé pour leurs conjoints et qui quelquefois après des dizaines d’années les ont vus venir au Seigneur ou quelquefois ne les ont pas vus, mais ils se sont convertis après la mort de leur conjoint, et les autres l’ont vu. Alors ne perdons pas courage, nous avons des promesses toutes spéciales de Dieu pour la famille. Dieu a créé l’homme et la femme, Dieu a prévu que dans son plan créateur ils deviennent mari et épouse, qu’ils aient des enfants parce que Dieu veut sauver la famille tout entière. Amen ? Alléluia ! Alors attachons-nous à ces promesses. Restons en- là en ce qui concerne le premier point : la place du couple et de la famille dans le plan créateur de Dieu. On aura l’occasion de revenir sur le couple et la famille, mais déjà, si votre cœur a pu s’affermir dans cette assurance que Dieu a un plan tout particulier pour le couple et la famille, nous lui rendrons gloire. « Notre Père, nous voulons vraiment te bénir, te louer et te remercier parce que tu nous as laissé une parole qui est éternelle. Tu as dit toi-même, Seigneur, que pas un trait de lettre, un iota de ta Parole ne passera, que tout ne soit accompli. Ce que nous te demandons, Seigneur, c’est d’ouvrir vraiment tout grand nos cœurs à ta Parole, à ton amour, à tes plans parfaits pour que ton nom soit glorifié et que nous puissions te voir pleinement manifesté au milieu de nous. Au nom de Jésus, nous t’en remercions, Père. Amen ».
La gloire de Dieu dans la famille chrétienne
La porte de la grâce est toujours ouverte ! Vous savez que Moise est venu nous apporter la loi, mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ! C’est Lui qui nous a apporté la grâce de Dieu ! La porte de la grâce est ouverte jusqu’au retour du Seigneur. Elle est ouverte, et Il nous invite à entrer dans sa grâce. La grâce de Dieu, cela veut dire qu’Il nous donne des choses dont nous ne sommes pas dignes, nous ne sommes pas dignes de recevoir les cadeaux de Dieu ! Personne n’est digne de recevoir les cadeaux de Dieu. Le seul qui a été digne de recevoir et de donner toutes choses, c’est le Seigneur Jésus-Christ, c’est lui le seul digne d’ouvrir les sceaux de l’Apocalypse, lui seul est digne ! C’est parce qu’Il a été digne, qu’Il peut nous faire ces cadeaux. Quand quelqu’un veut nous faire un cadeau que nous ne méritons pas, ce qui fait plaisir à la personne qui nous donne le cadeau, c’est que nous le prenions avec un cœur qui dit merci. Les cadeaux de Dieu, sont tous contenus en Jésus-Christ ! Quand Dieu nous donne Jésus, Il nous donne tout avec lui ! Souvent les chrétiens vivent en dessous de leurs moyens, de leurs moyens spirituels ! Vous êtes d’accord avec moi ? Beaucoup de chrétiens vivent en dessous de leurs moyens ! Non pas leurs moyens personnels bien sûr, mais les moyens que Dieu nous donne en Jésus-Christ. Ce sont des choses extraordinaires ! L’héritage que nous avons en Jésus est extraordinaire et on ne doit pas vivre comme quelqu’un qui aurait un milliard de dollars sur son compte en banque et qui vivrait comme un misérable ! Ce n’est pas normal ! Quand nous voyons les richesses que Dieu nous donne en Jésus- Christ, nous avons vraiment besoin d’avoir les yeux du cœur, les yeux spirituels ouverts par le Saint- Esprit, pour comprendre ce que Jésus a fait, pour comprendre ce qu’Il nous donne dans sa mort et dans sa résurrection, et pour avoir la foi pour entrer dans ces choses pour les vivre ! C’est ce que veut faire le Seigneur, dans sa grâce ! Il veut nous ouvrir les yeux par son Esprit. Il veut nous ouvrir les yeux à sa Parole, pour que nous puissions entrer par la foi dans tout ce qu’Il veut nous donner. Le salut, c’est par la foi uniquement ! Nous ne sommes pas dignes d’être sauvés ! Jésus a accompli un parfait salut pour nous à la Croix, et le désir du Seigneur, c’est de nous faire pleinement entrer dans ce salut ! Pour pouvoir entrer dans ce salut, il faut le faire par la foi, uniquement ! Nous ne pouvons pas entrer dans toutes les choses que Dieu nous donne, si ce n’est par la foi. Nous ne méritons rien ! Si certains au milieu de nous ont encore la plus petite idée qu’ils méritent quelque chose, il faut vite qu’ils se débarrassent de cette idée. J’espère que ce n’est le cas de personne ici. Nous ne méritons rien ! Mais ce n’est pas une raison parce que nous ne méritons rien, de laisser de côté les choses que nous ne méritons pas ! Si le Seigneur dresse une table bien chargée devant nous, il faut que nous lui fassions plaisir et que nous allions par la foi nous servir de ce qu’Il nous donne. Il ne faut pas le laisser sur la table du Seigneur. Les choses que Dieu nous donne, Il nous les a données en Jésus, pour glorifier son nom, pour que sa volonté s’accomplisse dans notre vie. Il voudrait nous voir marcher par la foi et par l’esprit pour glorifier son nom sur cette terre jusqu’à ce qu’Il vienne. Et comment est-ce que je peux glorifier le nom de Jésus dans ma vie ? En le laissant travailler pour qu’il fasse sa volonté en moi, pour que Christ, ne reste pas enfermé au fond de moi, mais qu’Il puisse se manifester dans ma vie. Quand Christ va pouvoir se manifester librement dans ma vie, dans nos vies, Dieu le Père, va être vraiment glorifié ! Pendant ces quelques messages que nous allons parler sur la famille volume 1 , c’est un sujet qui touche vraiment le cœur de Dieu. Dieu va être glorifié dans la famille, quand chaque membre de la famille se sera d’abord pleinement donné à Jésus, et quand chaque membre de la famille va laisser Jésus régner dans sa vie.
Tous les problèmes des familles chrétiennes viennent du fait qu’un membre de la famille n’a pas accepté Jésus, ou s’ils l’ont tous accepté, les problèmes viennent de ce que Jésus n’est pas vraiment le Seigneur, de ce que la chair se manifeste encore, qu’elle n’est pas encore morte. Quand la chair n’est pas morte dans ma vie, que se passe-t-il ? Je ne suis pas le seul à le savoir ! Nous le savons tous ! Quand la chair n’est pas morte dans la vie d’un chrétien, ce sont les œuvres de la chair qui se manifestent et le fruit de l’esprit ne va pas se manifester pleinement. Ou bien il va y avoir un mélange ! Une heure ce sera le fruit de l’esprit, l’heure d’après ce sera la chair qui va dominer, et quand la chair domine, qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que Jésus est glorifié ? Quand la chair domine, ce sont les divisions, les disputes, les animosités, les querelles, les impuretés et les choses semblables, et ces choses empêchent Jésus de se manifester ! Alors parlons de la famille. J’ai voulu rajouter ce mot : « La famille oui, mais une famille qui marche par l’esprit ! » Pas seulement une famille qui veut obéir à des commandements, mais qui garderait la chair encore vivante ! Cela ne marche pas bien avec le Seigneur ! Si vous voulez obéir aux commandements du Seigneur, mais en voulant garder la chair vivante, cela va faire un mélange qui va être désagréable au Seigneur ! Le Seigneur, est bon et compatissant, Il ne va pas nous abandonner parce que nous sommes dans le mélange, merci Seigneur, Il ne va pas nous rejeter parce que nous sommes dans le mélange. Il regarde au fond du cœur pour voir ce qu’il y a au fond de notre cœur. Est-ce que nous sommes attristés par le mélange ? Ou est-ce que nous vivons tranquillement dans le mélange ? Est-ce que nous avons même conscience qu’il y a un mélange ? Je vous assure que beaucoup de chrétiens n’ont pas conscience, une conscience claire qu’il y a un mélange dans leur vie. Ils n’ont pas la lumière sur ce qui est charnel dans leur vie. Ils l’ont plus facilement pour ce qui est charnel dans la vie des autres ! C’est une tendance naturelle de l’homme ! On voit plus facilement les défauts des autres que nos propres défauts ! Est-ce vrai ? Enfin, je sais que c’est vrai pour moi ! Nous sommes tous faits de la même matière, nous sommes tous nés dans le péché ! Je vais commencer par vous lire un petit verset de l’épître aux Ephésiens, au chapitre premier, et au verset 15 : « C’est pourquoi moi aussi ayant entendu parler de votre foi, au Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, pour que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints », je répète ce qu’il dit là : « quelle est la richesse de la gloire de l’héritage qu’il réserve aux saints ! » Les saints, ce sont ceux qui ont été sanctifiés par le sang de Jésus, qui ont accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur, et qui sont en train d’être sanctifiés par le Seigneur, par son Esprit et sa Parole. Dieu le Père a réservé à ces saints-là un héritage glorieux en Jésus-Christ. Il ne veut pas que cet héritage reste enfermé à la banque du ciel, Il veut que nous puissions en profiter et que nous en fassions profiter les autres. Cet héritage c’est la nature même de Jésus-Christ, en nous et au travers de nous, sans que rien ne vienne gêner la manifestation de la nature de Jésus dans notre vie. C’est ça l’héritage qu’Il réserve aux saints ! Il veut leur faire la grâce de leur donner un Sauveur qui leur donne la vie éternelle. La vie éternelle est la vie même de Dieu, la sainteté de Dieu, la pureté de Dieu, l’amour de Dieu. Il veut que cette vie éternelle, cette nature de Dieu, soit manifestée pleinement en nous maintenant ! Pas quand nous serons au ciel seulement, mais ici et maintenant. Et je vous assure que pour que ce soit possible, il n’y a qu’une seule condition, c’est que nos yeux spirituels s’ouvrent à la volonté de Dieu pour que nous puissions entrer par la foi dans le plan de Dieu. L’impossibilité ne viendra jamais de la part du Seigneur. L’impossibilité viendra de nous, non pas que nous ne soyons pas capables, puisque c’est Dieu qui nous rend capables, mais parce qu’on ne fait pas le pas de foi qu’il faut pour saisir cet héritage et laisser Dieu le manifester dans notre vie, c’est-à-dire la nature même de Jésus son Fils. Quand l’amour de Jésus va être pleinement manifesté dans mon cœur de mari et de père, quand l’amour de Jésus va être manifesté dans le cœur et la vie de ma femme, de mes enfants, alors la famille sera dans le plan de Dieu. Elle va être à la gloire de Jésus. La famille c’est la plus petite cellule de la société, c’est aussi la plus petite cellule dans l’Eglise, et tous les problèmes de l’Eglise, tous, prennent leurs origines quelque part dans une famille ! Quand les familles vont bien, l’Eglise va bien ! Il nous faut comprendre le plan de Dieu dès l’origine. Pourquoi Dieu a-t-Il créé l’homme et la femme ? Il aurait pu ne faire que des hommes ! Il a créé Adam le premier et Il a vu qu’il n’était pas bon qu’Adam reste seul. Dieu a dit : « Je vais lui faire une aide semblable à lui », parce qu’il ne va pas s’en sortir tout seul ! Il a endormi Adam, Il a pris une côte, Il a créé Eve, chair de sa chair et os de ses os, et les deux ensemble, dans le plan que Dieu avait pour eux, devaient remplir la terre d’êtres humains qui devaient manifester la gloire de Dieu ! C’était le plan de Dieu dès le départ : créer un homme et une femme pour qu’ils fondent une famille, qu’ils fassent des enfants que ces enfants soient tous remplis, avec leurs parents, de la présence de Dieu et de la gloire de Dieu et que la terre entière soit remplie de la gloire de Dieu, au travers de cette famille que Dieu voulait créer. Ils n’ont pas eu le temps de faire des enfants avant la chute. La chute s’est produite. L’homme et la femme ont été coupés de Dieu, et tous nos problèmes ont commencé alors, jusqu’à ce que Jésus vienne, pour nous en sortir. Jésus est venu restaurer le plan que Dieu le père avait de toute éternité dans son cœur : créer des êtres humains. Il a créé des êtres juste un peu en dessous de lui, parce qu’Il ne pouvait pas créer un autre Dieu, mais Il a créé des êtres humains qui étaient capables de recevoir sa vie et de la manifester en étant dépendants de lui ! C’était un plan merveilleux ! Dieu, qui est un Dieu d’amour, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, Dieu unique en trois personnes, Dieu d’amour et de sainteté, ne voulait pas accepter de rester seul, bien qu’Ils soient trois. (C’est un grand mystère.) Ce que je voulais montrer c’est que ce Dieu unique en trois personnes ne voulait pas accepter de garder son amour pour lui tout seul. Il voulait créer des créatures semblables à lui : « Faisons l’homme à notre image », le plus près possible de lui, inférieures à lui bien sûr, pour que si cet homme et cette femme restent dépendants de lui, Il puisse déverser sa vie en eux et qu’Il puisse les remplir de toute sa plénitude divine, à condition qu’ils restent unis à lui et qu’ils ne se séparent pas de lui ! Dans l’épître aux Ephésiens, Paul dit au chapitre 3 et au verset 13, il est en train de prier pour eux, il dit : « Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous ; elles sont votre gloire. A cause de cela je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’Il vous donne selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi. » Nous savons que Christ habite dans le cœur de ceux qui sont nés de nouveau, mais je crois que ce qu’il veut dire par là, c’est que Christ ne reste pas enfermé dans l’être intérieur, mais qu’il puisse régner en maître dans sa maison : « D’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi, afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l’amour de Christ. » C’est ce qui nous permet d’avancer avec Dieu et d’entrer dans son plan ! Si nous avons les yeux constamment fixés sur nos impossibilités, sur nos incapacités, nous n’allons pas avoir les yeux fixés sur Dieu et sur son plan. Quand nous avons péché, le Saint-Esprit nous demande de reconnaître notre péché devant le Seigneur, de le confesser, d’y renoncer, de recevoir son pardon et le sang de Jésus efface notre péché. Il nous demande de reprendre notre place de fils et de filles de Dieu pour le laisser continuer son œuvre. Il ne veut pas que nous ayons constamment les yeux fixés sur notre incapacité, mais que nous ayons les yeux fixés sur sa capacité à lui. C’est Jésus qui va accomplir son plan dans nos vies, si nous avons les yeux fixés sur lui, sur ses promesses et sur sa Parole. Et quand nous sommes puissamment fortifiés par l’Esprit de Dieu dans l’homme intérieur, nous comprenons l’amour de Jésus et l’amour de Dieu. Quand on commence à comprendre quelle est la largeur, la grandeur, la hauteur, la profondeur de cet amour, on commence à comprendre qu’Il a un plan d’amour merveilleux pour chacun de nous ! Pour chacun de nous ! C’est le même plan, pour les Guyanais, pour les Européens, pour les Africains, pour les hommes du monde entier, c’est le même plan ! Et Il veut nous rendre tous, et chacun en particulier, capables de recevoir ce plan et de le vivre. Ce plan, c’est que nos yeux s’ouvrent sur la grandeur de Dieu, sur la grandeur de Christ et de son œuvre, sur l’héritage qu’Il nous a promis, pour que nous puissions le manifester dans notre vie et dans notre famille, pour que le monde voie de quoi Dieu est capable ! Ce qui va attirer des gens à Jésus (la meilleure campagne d’évangélisation), c’est quand ceux qui ne connaissent pas Dieu voient Christ en nous, nous voient remplis de l’amour, de la sainteté de Dieu. C’est cela qui va attirer les gens à Jésus, ils vont se rendre compte qu’il y a quelque chose qui dépasse leur compréhension ! Et Christ va être manifesté dans la vie de ses enfants, qui auront laissé la Croix faire son travail ! La Croix c’est un instrument de mise à mort de tout ce qui est charnel, de tout ce qui est mauvais, de tout ce qui vient d’en bas. Quand Jésus-Christ est mort sur la Croix, Il a entraîné dans sa mort toute la vieille création, dont nous faisons tous partie par notre naissance humaine. Jésus a pris dans sa mort cette vieille création contaminée par le péché et par la chute et condamnée à mort. C’est une mort magnifique, une mort qui englobe tout ; et tout l’univers, le vieil univers, a été entraîné dans la mort de Jésus, parce qu’il était condamné à mort à cause du péché. Et toute notre nature ancienne, notre mauvaise nature, notre nature de péché, celle qui est la cause de tous nos problèmes et des problèmes des familles, cette nature-là a été entraînée dans la mort de Jésus et dans le tombeau avec lui. Pour Dieu, l’affaire est réglée ! Il faut qu’elle le soit pour nous aussi ! Quand j’ai compris ce que Jésus a fait à la Croix et quand j’ai compris qu’Il a pris toute ma nature mauvaise et qu’Il l’a entraînée dans sa mort avec Lui, j’ai compris aussi qu’Il n’est pas resté dans le tombeau ! Le Seigneur Jésus, le troisième jour, est ressuscité ! Et quand Il est ressuscité, Il a amené à la vie et Il a créé un nouvel univers dans lequel nous sommes inclus par la nouvelle naissance. Notre nouvelle naissance, c’est une résurrection en Jésus-Christ. Elle nous est acquise par la résurrection de Jésus, c’est quelque chose qui est fait, c’est terminé ! Tout le problème de Jésus et du Seigneur, c’est de nous faire bien comprendre tout cela, dans notre intelligence spirituelle éclairée par le Saint-Esprit, et que nous puissions recevoir de lui tout ce qu’il faut, pour abandonner la vieille création et pour manifester la nouvelle. Qu’est-ce qu’il nous faut pour abandonner la vieille création ? Il nous faut la repentance. Qu’est-ce qu’il nous faut pour recevoir la nouvelle création ? Il nous faut la foi. La repentance et la foi sont deux dons que Dieu nous accorde en Jésus-Christ, pour nous écarter définitivement de la vieille création, de la vieille nature de péché, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses . Pour nous en écarter définitivement, il nous faut la repentance du Saint-Esprit, la lumière du Saint-Esprit. Dieu n’est pas là pour frapper et rejeter les chrétiens qui marchent encore dans la chair, Il est là pour les éclairer et leur donner le moyen d’en sortir, et le moyen divin, c’est la repentance. Il ne faut pas croire que la repentance est pour les païens seulement ! J’espère que vous ne le croyez pas ! La repentance c’est pour nous à chaque seconde de la journée, quand le Saint-Esprit nous montre que nous avons fait quelque chose de charnel, c’est-à-dire un péché. Le Saint-Esprit de Dieu, l’amour de Dieu, nous pousse à la repentance ! La vraie repentance. Tout ce que je vous dis là, c’est pour introduire la famille. Dans la famille on a besoin de la repentance du matin au soir et du soir au matin, mais on a aussi besoin de la foi ! La repentance c’est d’avoir les yeux ouverts sur la laideur de la vieille nature de péché ! Et la foi, c’est d’avoir les yeux ouverts sur la beauté de la nouvelle création en Jésus-Christ ! Et quand nos yeux sont vraiment ouverts sur les deux, que notre cœur est pour Jésus, le choix est vite fait ! Quand mes yeux s’ouvrent sur la laideur de la vieille nature et de ce qu’elle peut encore manifester dans ma vie, je dis : « Seigneur, je t’en supplie, fais la lumière en moi, pour que je voie tout ce qui est mauvais à tes yeux, tout ce qui est charnel ! Je ne vois pas tout Seigneur. Je ne vois pas tout, toi tu vois tout ! Mais dans mon cœur, il y a le désir de me détacher de tout ce qui est mauvais, de me détacher de tout ce qui est charnel, parce que je veux que la vie de Jésus soit pleinement manifestée dans ma vie et dans ma famille, je veux que les autres voient Jésus en moi ! » Et pour qu’ils le voient, il ne faut plus qu’ils voient le vieux Patrick mauvais, ou le vieux Jacques ou Paul, ou …, il faut qu’il disparaisse, le « vieux… » ! Vous voyez ce que je veux dire ? Si je suis tellement attaché à ma vieille nature, parce que je suis né dedans sur cette terre, que j’ai été éduqué dedans, que je trouve qu’il y a encore quand même quelques bonnes choses dedans, si je suis tellement attaché à cette vieille nature, je vais dire à Dieu : « Seigneur, je veux bien que tu enlèves en moi les gros défauts, je veux bien que tu me permettes de ne plus faire les péchés grossiers ; mais je voudrais quand même garder de mon ancienne nature ce que je trouve agréable, les bons côtés de mon caractère humain, les bons côtés de ma vielle nature ». Mais combien de chrétiens restent attachés aux bons côtés de leur vieille nature ! Dans cette vieille nature, on peut trouver de l’amour ! Il y a des formes d’amour réel, il y a même des gens de ce monde qui donnent leur vie par amour pour les autres, sans être sauvés ! Cela arrive ! Vous avez des communistes qui ont donné leur vie pour leur cause ou pour leur famille ! Des hommes et des femmes, qui ne sont pas sauvés sont capables d’aimer au point de donner leur vie ! Mais ce n’est pas encore l’amour de Jésus, parce qu’un amour qui vient d’une nature qui est souillée par le péché ne peut pas être agréable aux yeux du Seigneur. Ce n’est pas un amour qui découle pleinement de Dieu. Ce n’est pas du tout un amour qui découle de Dieu ! C’est peut-être difficile pour certains de comprendre cela, mais c’est la vérité de la Parole du Seigneur ! Le Seigneur veut enlever complètement notre vieille nature dans ses mauvais aspects et dans ses bons aspects, pour la remplacer par une nouvelle nature qui vient de lui, qui descend d’en haut qui est créée à l’image de Jésus, à l’image de Dieu, que nous avons reçue à notre nouvelle naissance. Dans cette nouvelle nature là, il y a la vie de Jésus, et Jésus ne veut pas que cette vie reste enfermée au fond de notre être intérieur. Si dans ma famille, moi qui suis par exemple le mari, (on va y revenir en détail), mais un mari chrétien, je suis le chef de ma famille, je dois donc être le premier en tout, puisque je suis le chef, mais pas le premier et le chef au sens où le monde l’entend ! Dans le monde, le premier et le chef, c’est celui qui aime commander et qui aime être obéi, c’est celui qui aime prendre la première place, etc., etc. … c’est celui qui aime dominer. Mais dans le Royaume de Dieu, le merveilleux exemple que nous avons, c’est celui du Seigneur Jésus. Il est le chef et le premier ! Lui le Seigneur, et le Maître. Or Il est venu pour être le serviteur de tous, pour donner sa vie pure, par amour pour nous. Il nous laisse un exemple pour pouvoir le suivre. Si moi, qui suis le chef de ma famille, je marche encore en partie selon la chair et en partie selon l’esprit, dans ma famille, cela ne va pas donner le témoignage que Jésus veut que je donne ! Il veut que je sois un chef comme Jésus est le chef, que je sois le premier à donner l’exemple, que je sois le premier à prendre l’initiative spirituelle, que je sois le premier à dire : « Ainsi parle l’Eternel », que je sois le premier à dire et à montrer à ma femme et à mes enfants l’exemple de ce qu’est une vie crucifiée ! Et pour cela il faut que j’aie accepté que le Seigneur fasse un travail profond dans ma vie, pour qu’Il mette à mort complètement tout ce qui est humain, tout ce qui est charnel et tout ce qui est de la vieille nature ! Qu’Il mette à mort ! Mais Il ne va pas le mettre à mort sans que moi je sois d’accord ! Dieu va me demander : « Est-ce que tu acceptes de mourir ? Est-ce que tu acceptes que je mette à mort tout ce à quoi tu étais tellement attaché avant ? Ta personnalité, ton caractère, ton éducation, tes accomplissements, est-ce que tu veux mettre cela sur l’autel pour que je le mette à mort ? Et que l’être nouveau que je t’ai donné en Jésus-Christ, par ta nouvelle naissance, pour que cet être-là qui est fait à mon image puisse vraiment se manifester dans ta vie ? » C’est la question que Dieu nous pose maintenant en tout premier ! Si je veux être le chef de famille comme Dieu le veut, je ne vais pas avoir besoin de faire des gros efforts, je vous assure, ce n’est pas une question d’efforts. C’est une question de foi, une question d’acceptation du plan de Dieu, une question de m’offrir moi-même en disant : « Seigneur, je veux que tu me mettes à mort complètement ! Je le veux Seigneur, je ne me rends pas encore bien compte de ce que cela va représenter, mais je veux que tu me mettes à mort ! Je veux que le vieux Patrick qui est né sur cette terre, avec ses qualités, avec tout ce qu’il a réussi à faire, je veux que tu le mettes à mort complètement et je veux que le nouveau Patrick que tu m’as donné à ma nouvelle naissance, qui est fait à l’image de Dieu, qui est créé d’en haut, qui est vraiment le fils du Père, Seigneur, je veux que ce soit celui-là qui soit le chef de ma famille ! » Et je ne vais pas attendre à ce moment-là, que ma femme fasse la même démarche ! Je vais la faire en premier parce que je suis le chef et je dois donner l’exemple ! Je ne vais pas dire à ma famille : « Cela ne va pas, parce que ma femme et mes enfants ne vont pas bien. » Je vais dire : » Seigneur je m’offre moi-même pour que tout ce que tu peux faire en moi, le chef de famille, tu le fasses ; pour que la vie de Jésus se manifeste en moi et même si ma femme et mes enfants ne te suivent pas encore pleinement ou ne te suivent pas du tout, ils auront au moins sous les yeux l’exemple dans ma vie de ce que tu veux faire toi ! » Et ce sera la seule chance pour qu’eux viennent au Seigneur ! C’est un grand travail que le Seigneur veut faire. Il a accompli cela en Jésus il y a deux milleans. Tout a déjà été fait. Mais le problème du Seigneur, c’est que dans la vie de beaucoup de ses enfants, Il n’arrive pas à mettre en place ce plan que Jésus a déjà achevé, terminé, parce que, soit nous refusons la repentance pour nous écarter de la mauvaise vieille nature, soit nous refusons la foi pour entrer dans la nouvelle nature, et pourtant Dieu donne tout ! Je ne pourrai pas dire au Seigneur au dernier jour : « Seigneur, tu vois, je n’ai pas pu vraiment me repentir, parce que tu ne m’as pas donné la repentance suffisante, je n’ai pas pu entrer dans ton plan parfait parce que tu ne m’as pas donné la foi suffisante ». Vous croyez que ces arguments vont marcher devant Dieu ? La bonté de Dieu nous pousse à la repentance en permanence ! La bonté et l’amour de Jésus nous poussent à la foi ! Qu’est-ce qu’il faut pour avoir la foi ? Pour moi, ce qu’il faut c’est que j’ouvre mon cœur en disant au Seigneur : « Seigneur, je n’ai pas assez de foi, je manque de foi, j’ouvre mon cœur, déverse ta foi en moi ! » Et comment va- t-Il faire pour déverser sa foi en moi ? Nous lisons dans Romains 10 verset 17 : « La foi vient de ce que l’on entend, ce que l’on entend vient de la Parole de Dieu ». Il va ouvrir mes yeux à ce que Jésus a fait, Il va ouvrir mes yeux à la Parole, et quand je vais comprendre ce que Jésus a fait, que je vais comprendre sa Parole, je vais entrer dans le plan de Dieu ! La repentance est un don de Dieu, la foi est un don de Dieu. Alors comment se fait-il que tant de chrétiens vivent en dessous de leurs moyens spirituels, des moyens que Dieu a prévus de leur donner ? Cela ne peut être que par ignorance, par incrédulité ou par rébellion, ou les trois. Mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Il connaît les besoins de son Eglise, Il est venu sur la terre non pas pour nous juger et nous condamner, mais pour nous sauver et nous aider. Quand mes yeux s’ouvrent à l’amour de Jésus, je n’ai qu’un désir, c’est de m’approcher plus près de lui pour être aidé par lui, pour recevoir tout ce qui me manque, pour entrer dans son plan, pour lui dire : « Jésus, j’ai besoin que tu m’apprennes, j’ai besoin que tu ouvres mes yeux, j’ai besoin que tu me montres la grandeur glorieuse de l’héritage que tu m’as donné ! Je veux glorifier ton nom et le nom de Jésus mon Père, en laissant ton Esprit travailler en moi, pour que tout ton plan se réalise et que Jésus soit vu en moi ! Je le veux, je le désire, fais-le Seigneur, avant que je ne meure physiquement, fais-le je t’en prie ! » Si Dieu nous laisse encore vivre sur cette terre quelque temps, c’est uniquement pour glorifier son nom ! Sinon, il y a longtemps qu’Il nous aurait ramenés près de lui qui est notre meilleure place. Sinon dès le jour de la conversion Il nous aurait repris pour nous amener là-haut ! Mais Il ne le fait pas, et Il ne le fait pas pour une seule raison : pour que nous puissions glorifier son nom sur cette terre ! Et Il a tout prévu, tout pourvu pour qu’on puisse le faire. Pourquoi veut-Il que son nom soit glorifié sur la terre ? Pour que des âmes perdues viennent à la connaissance de Jésus ! Si cette âme perdue voit Jésus manifesté dans ta vie, elle va voir qu’il y a un Dieu vivant ! Et elle va s’approcher de Jésus. Si Dieu veut que je reste sur cette terre, c’est pour glorifier son nom en servant d’instrument entre les mains de Dieu, pour gagner des âmes pour lui, pour édifier son Eglise, pour servir d’exemple, et dire aux autres : « Voyez ce que Dieu a fait dans ma vie ! » Non pas parce que je veux me glorifier, mais c’est pour vous montrer que ce qu’Il a fait dans ma vie, Il peut le faire dans la vôtre aussi ! Parce que Dieu n’a pas de chouchou ! Dieu voudrait que Jésus soit pleinement manifesté dans notre vie à tous, de la même manière ! Dieu appelle certains à des ministères, mais Dieu nous appelle tous à manifester Jésus de la même manière ! De la même manière ! Parce que nous sommes tous fils et filles de Dieu par la foi en Jésus-Christ, et que ces fils et ces filles de Dieu, dans le plan de Dieu, ont et doivent avoir les mêmes qualités ! Ce sont les qualités de leur Père céleste, les qualités de Jésus. Il dit dans le passage que je viens de lire, au verset 19, (Ephésiens 3:19) : « connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu ». Notre intelligence humaine ne peut pas comprendre ça ! Il faut une révélation de l’Esprit de Dieu. Paul dit qu’il prie pour que nous connaissions l’amour de Christ. Connaître au sens biblique : c’est toucher du doigt, c’est prendre pour nous ! Connaître l’amour de Christ ! Pas de manière théorique, mais qu’on soit en contact avec cet amour et qu’on en soit rempli, parce que Dieu est amour et quand on est rempli de cet amour-là, on est rempli de toute la plénitude de Dieu ! Le plan de Dieu pour chacun de nous, c’est que nous soyons tous remplis de la plénitude de Dieu ! Qui peut faire cela ? : « Or à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, (c’est la puissance du Saint-Esprit qui agit dans la vie de tous ceux qui croient) infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Eglise (et je dirais dans la famille) et en Jésus-Christ, dans toutes les générations », donc la nôtre aussi ! Je suis triste quand j’entends des chrétiens dire : « Ah ! Du temps de l’Eglise primitive, c’était quelque chose de merveilleux, mais maintenant que nous sommes à la fin des temps, c’est fini tout cela, le temps des miracles est fini. Maintenant on attend le retour de Jésus, on fait le gros dos, on se cache dans un coin et on attend sa venue ! » Je connais des chrétiens qui parlent comme ça ! Alors que pour toutes les générations, Dieu a le même plan, pouvoir manifester dans nos vies la plénitude de Dieu, maintenant, par la puissance de l’Esprit de Dieu qui est l’Esprit de résurrection! Si c’est pour toutes les générations, jusqu’à la dernière, c’est pour la nôtre, à lui soit la gloire dans l’Eglise, et pour que la gloire de Dieu soit manifestée dans son Eglise, pour qu’elle soit manifestée dans la famille chrétienne et pour qu’elle soit manifestée dans ma vie, il faut que je fasse la prière de Paul et que je dise au Seigneur : « Seigneur, j’ai besoin que tu ouvres mes yeux ! Ils ne sont pas assez ouverts, je ne vois pas assez qui est Christ, qui Il est dans sa nature divine glorieuse, ce qu’Il a fait à la Croix ? » On a besoin de faire cette prière ! La révélation ne va pas venir si on ne dit pas : « Dieu, Seigneur, ouvre-moi les yeux! » Pourquoi Paul priait-il comme cela ? Il était allé à Ephèse, il avait enseigné des mois et des mois à Ephèse. Ils étaient bien placés à Ephèse pour avoir l’enseignement personnel de l’apôtre Paul ! Et pourtant Paul, dans la lettre qu’il leur écrit, leur dit : « Je fléchis les genoux, je prie pour vous, pour que vos yeux s’ouvrent, pour que ce ne soit pas un enseignement théorique que vous mettiez dans une case, pour ressortir et rentrer, mais que ce soit la vie de Dieu, de Jésus qui se manifeste pleinement ! » Il peut faire cela s’il a en face de lui des hommes et des femmes qui ont soif de ce que Dieu veut faire et qui croient qu’Il va le faire en eux ! Si tu crois que Dieu veut que tu sois rempli de toute sa plénitude, si tu crois que Dieu, peut faire ça dans ta vie, tu vas le voir se manifester dans ta vie ! Tu vas passer par la mort, mais ce sera une « bonne » mort je vous assure, une bonne mort. Quand Il aura fini de mettre à mort tout ce qui empêche la vie de Jésus de se manifester, sa gloire va être manifestée ! Seigneur, mets-moi à mort ! Est-ce que tu peux dire ça au Seigneur sincèrement ? Seigneur, mets-moi à mort ! Je ne veux plus voir vivre le vieux ! Je veux qu’il meure Seigneur, parce que de cette mort-là va sortir la vie de résurrection de Jésus ! Et la vie d’un père de famille ! Là je parle pour moi !
Quand un père de famille fait cette prière de tout son cœur, il y a des choses qui vont changer dans sa famille ! D’abord en lui ! Mais si je change en tant que chef de famille et si je deviens de plus en plus conforme à l’image que Dieu a déjà plantée en moi par la nouvelle naissance, il y a quelque chose qui va se passer dans ma famille ! Ce qui va se passer c’est que l’amour pur, l’amour pur de Jésus, va commencer à se répandre dans ma maison. Cela fait du bien d’être aimé ! Quel bien cela m’a fait quand j’ai compris que Dieu m’aime ! Et qu’Il ne m’a pas tenu coupable de tous les crimes et les péchés que j’ai pu faire devant lui, parce que Jésus, lui, a été puni à ma place ! Quel bien cela m’a fait de comprendre l’amour que Dieu avait pour moi ! Cela vous a fait du bien aussi de comprendre l’amour que Dieu avait pour vous ? Mais cela va faire du bien à toute ma famille, quand cet amour va pouvoir se déverser sur eux, comme l’amour de Jésus s’est déversé sur moi ! Cela ne veut pas dire que je vais être sentimental, ou que je vais être dans le compromis avec le péché, cela veut dire que j’aurai en moi la même qualité d’amour que Jésus, qui savait être ferme, qui savait reprendre, mais toujours dans l’amour. Et c’est cet amour-là qui va pouvoir se manifester en moi, si j’accepte de passer à la Croix et si je demande à Dieu de faire son travail profond en moi, pour m’éclairer, pour mettre à mort tout ce qui est mauvais et pour manifester tout ce qui est bon dans la nouvelle naissance en Christ. Alléluia. Eh bien, je vais en rester là, je vais simplement prier pour que ces paroles et par le Saint-Esprit, deviennent toujours plus vivantes dans nos cœurs, pour que le plan de Dieu se réalise pour la gloire de Jésus. Seigneur, je te bénis parce que tu nous as fait comprendre ton plan, et ce plan est glorieux, c’est de nous remplir de la plénitude de Dieu. Que cette plénitude puisse se manifester dans nos vies pour que le monde croie, et pour que ta gloire soit manifestée dans nos vies, dans la famille et dans l’Eglise. Aussi je te prie pour que nos yeux spirituels s’ouvrent largement Père, à la gloire que tu nous as donnée en Jésus, à l’appel que tu nous lances en Jésus, au plan que tu as pour chacun de nous et pour toute ton Eglise. Je te supplie Seigneur pour que nos yeux spirituels s’ouvrent largement, que nous voyons clair et que nous puissions dans ta lumière entrer dans ton plan, pour que ton nom soit glorifié. Au nom de Jésus. Amen.
Le rôle du mari dans le couple
selon le plan parfait de Dieu
Chers frères et sœurs, bien-aimés, je suis heureux d’être au milieu de vous. Et je sais dans mon cœur que le Seigneur travaille ici au milieu de vous. Ce que le Seigneur désire d’abord, ce ne sont pas des hommes et des femmes qui sont parfaits dès le départ, ce qu’Il désire, ce sont des cœurs ouverts à son action, pour le laisser nous conduire où il veut, les yeux fixés sur Lui, confiants dans sa puissance, dans sa Parole, et dans ses promesses, et quand cette assurance est dans nos cœurs, Il peut nous amener au but ! Alléluia !
Parce que : qui est suffisant pour vivre selon son esprit ? Sinon Dieu Lui-même en nous, par son esprit, par Jésus-Christ, Il nous connaît parfaitement et Il sait où nous en sommes, et Il sait que nous ne pouvons atteindre le but que s’Il vient Lui-même en nous, pour nous équiper de sa nature et pour nous diriger par son Esprit jusqu’au bout, et Il a besoin que nous le croyions. Le Seigneur a besoin que nous le croyions. Le fait de croire en ses promesses, je dirais, encourage le Seigneur. Il connaît très bien ses capacités et sa toute puissance, Il est Dieu Tout Puissant, mais Il voudrait que nous, par la révélation de son Esprit, nous puissions connaître combien Il est puissant, combien Il est rempli d’amour et de compassion, et combien Il est capable de faire tout ce qu’Il a promis, pourvu qu’Il ait en face de Lui des enfants dont le cœur a été touché et qui se confie en Lui. Ma prière pour moi-même, pour nous tous, c’est que nous puissions être ces enfants-là jusqu’au bout. Ces enfants qui disent à leur papa : « Papa, mes yeux sont sur toi, ma main est dans la tienne, tu m’as donné un Sauveur parfait, pour me sortir de là où j’étais, ce n’est pas pour me laisser dans cette situation, je sais que tu veux m’amener au bout, et j’irai au bout avec toi, parce que c’est toi qui me conduis ». Alléluia ! Je voudrais continuer à vous parler sur les relations dans le couple, entre le mari et son épouse. nous avons vu à quel point la famille et le couple représentent quelque chose de profond, de sacré, quelque chose qui, dans le plan de Dieu, était conçu pour manifester sa gloire et le représenter Lui dans sa relation avec son peuple, puisque le mari représente Christ et l’Epouse l’Eglise, et donc dans le cœur du Seigneur, il y a vraiment une importance primordiale à ce que ce modèle divin qu’Il nous donne dans le couple puisse faire comprendre au monde la relation qui existe entre Christ et son Eglise. C’est capital pour Dieu. Je vais lire le passage bien connu de l’épître aux Ephésiens, au chapitre 5. Il faut replacer ce chapitre dans son contexte, les trois premiers chapitres de l’épître aux Ephésiens montrent tout ce que, par la grâce de Dieu, nous sommes maintenant en Christ. Si vous relisez les trois premiers chapitres de l’épître aux Ephésiens, vous verrez combien de fois l’apôtre Paul dit : « En Lui, vous êtes ceci, en Lui vous avez cela ». L’important c’est d’être en Christ par la nouvelle naissance, et quand nous sommes en Christ, nous sommes déjà ce que Dieu dit que nous sommes. A nous de l’accepter, à nous de le croire, à nous d’oser prendre ce que Dieu nous donne. S’Il nous donne un tel cadeau, c’est pour que nous le prenions avec reconnaissance. Ensuite au chapitre 4, il commence par montrer quelles sont les bases fondamentales de notre unité en Christ : ce sont les sept points qu’il rappelle au début du chapitre 4. Et il parle tout de suite après, des dons (ministères), en précisant que les conducteurs ont pour tâche le perfectionnement des saints, jusqu’à ce que tous arrivent à l’état d’homme parfait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. Ces anciens-là, eux aussi, comptent seulement sur la grâce de Dieu et la direction du Seigneur pour accomplir leur ministère et leur tâche. Mais il est important que nous comprenions que Dieu a pourvu à toutes choses ! Il a déjà tout pourvu ! A condition que nous, nous puissions nous mettre à la place qu’Il nous indique et que nous puissions occuper cette place dans l’Esprit comme Il le veut, et laisser son Esprit diriger toutes choses. Ensuite, aux versets 17 et suivants, il montre la puissance de la vie nouvelle que nous avons quand nous sommes nés de nouveau, quand nous avons reçu cet esprit nouveau (qu’il appelle l’homme nouveau au verset 24), qui est notre esprit régénéré, cet homme nouveau qui est créé selon Dieu (à l’image de Jésus), dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Voilà l’état de notre esprit nouveau régénéré en Christ. A notre résurrection, notre corps sera changé, mais déjà notre esprit, que Dieu appelle l’homme nouveau, a été implanté en nous à la nouvelle naissance. Et cet homme nouveau est un homme complet, de même que dans la semence, il y a l’arbre complet tout entier contenu déjà dans la semence. Si vous plantez la bonne semence, vous aurez l’arbre complet qui va sortir au temps convenable, mais il est déjà tout entier inclus dans la semence. Et Dieu a planté cette semence divine en nous, par sa Parole de vie. Cette semence divine, c’est sa nature divine, dont Il nous a fait la grâce en nous donnant un esprit nouveau qui est créé à son image dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Quand nos yeux s’ouvrent à ce don, nous disons : « Seigneur, merci ! Seigneur, donne-moi d’occuper cette place, donne-moi de te laisser pleinement agir dans ma vie pour que ce que tu m’as donné déjà dans mon esprit ne reste pas enfermé dans une carcasse charnelle, mais que la puissance de ta Croix vienne mettre à mort cette carcasse charnelle, pour que ce que tu m’as donné dans mon esprit, cet être nouveau, je puisse m’en revêtir, qu’il paraisse, qu’il se voit, et qu’il puisse glorifier ton nom dans ma vie, dans la vie de mon couple et de ma famille ». Paul dit, au chapitre 5, et au verset 8 : « Autrefois, vous étiez ténèbres (remarquez bien qu’il dit autrefois), et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ». Il ne dit pas : maintenant, si vous persévérez, vous serez un jour lumière, il dit : maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Dieu l’a voulu ainsi. Il nous a donné cet être spirituel pour que nous soyons lumière dans le monde, lumière pour le Seigneur, à sa gloire. Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes plus du monde, nous n’avons plus rien comme relation avec ce monde, notre relation est avec le Seigneur et si nous sommes dans ce monde, c’est pour servir de témoignage à Dieu, pour être utilisé par le Seigneur, pour amener des âmes à Lui, et que ces âmes puissent à leur tour être amenées à l’état d’homme parfait, pour que le Seigneur soit glorifié et que le monde sache que Dieu est puissant pour changer des vies, prendre ces pécheurs corrompus que nous étions (nous étions ténèbres dit Jésus), pour que nous devenions par sa grâce, lumière dans le Seigneur (parce que c’est le Seigneur qui brille en nous). Et pour que cela devienne effectif, il faut que nous soyons dans la foi. La foi implique l’obéissance de cœur. Quand nos cœurs sont touchés par la grâce du Seigneur, nous ne pouvons pas faire autre chose que d’obéir de cœur. Et le Seigneur fait son œuvre et Il dit : « Marchez, marchez comme des enfants de lumière ! », c’est ça la marche par l’esprit ! Nous sommes lumière, nous marchons dans cette lumière et par cette lumière. Et c’est Dieu qui nous rend capable de faire cela, et à partir du moment où nous commençons à croire ce que Dieu dit que nous sommes, la puissance de Dieu nous permet de le vivre, si nous marchons par la foi. Si nous croyons que nous sommes encore ténèbres, parce que nous voyons encore des choses mauvaises dans notre vie, ce n’est pas la bonne réaction. Si nous voyons des choses mauvaises dans notre vie, qu’est ce que nous avons à faire ? Nous approcher du Seigneur et les confesser, recevoir la puissance du sang de Jésus, pour effacer ces choses et dire : « Seigneur, tu me dis que je suis une lumière dans le monde, ouvre mes yeux spirituels pour que je voie, ouvre mon cœur pour que je comprenne comment te laisser m’apprendre à marcher en tant que lumière dans ce monde, c’est ça que je désire Seigneur, ouvre mes yeux et apprends-moi ». Et Dieu veut qu’on ait la foi pour croire qu’Il a entendu cette prière-là, et alors Il l’accomplit dans nos vies, parce que c’est sa promesse et c’est ce qu’Il a déjà accompli en Jésus. On est vraiment appelé à quelque chose de glorieux ! Dès maintenant ! Et c’est par la puissance de Dieu que nous allons y parvenir ! Que le nom du Seigneur soit béni ! Alléluia ! Et ayant retracé ce contexte splendide, merveilleux, alors là nous pouvons arriver aux versets 22 et suivants du chapitre 5, ces versets qui parlent de la relation parfaite dans le couple entre le mari et son épouse, dans l’Esprit. Comment Dieu voit que les choses devraient être dans la perfection. Il nous demande de comprendre ce qu’Il veut et de savoir que c’est Lui qui peut nous permettre de les vivre, par la foi, et par la puissance qui agit en nous, celle de l’Esprit de Dieu. Il dit : « Femmes soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même, pour elle, afin de la sanctifier, après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible (Voyez ce que l’Epoux céleste, Christ a dans son cœur, ce qu’Il veut faire de son Eglise, si on le laisse faire) C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps ». Nous qui sommes membres du corps de Christ, nous savons qu’en tant qu’Eglise, nous avons cet Epoux spirituel suprême qui est Jésus-Christ. Animé de ses désirs saints et de ses sentiments célestes envers son Eglise, Il s’est livré pour elle, Il a donné sa vie. Il n’a pas hésité à quitter la gloire du ciel, pour venir s’incarner dans un corps de simple homme, sans péché. Il est venu pour vivre dans la souffrance pendant trente ans, mal compris, inconnu, persécuté. Ensuite, pendant trois ans et demi, il a été assailli par les foules, qui étaient attirées par les miracles, par le pain qu’Il donnait, par tous les bienfaits qu’Il distribuait en abondance. Et à la fin de ces trois ans et demi, Il a subi une mort infâme sur la Croix, pour nous tous, dans des souffrances atroces. Voilà l’époux que Dieu le Père nous a donné, voilà celui qui aujourd’hui, en ce moment, intercède encore pour son Eglise, son Epouse, celle qu’Il va bientôt venir chercher et celle pour laquelle Il travaille inlassablement par son Esprit, pour la faire paraître devant Lui, glorieuse sans tache ni ride, ni rien de semblable et Il le fera. Il ne va pas enlever une église avec des rides et des taches ! Et nous avons sous nos yeux, ce modèle divin ! Chaque mari a sous les yeux ce modèle divin de l’époux céleste et Christ dit à chacun : « Tu es mari de ton épouse, je veux que tu me représentes sur cette terre, et que tout le monde dans l’Eglise et dans le monde voie que tu aimes ta femme comme moi, Christ, je t’ai aimé. Je me suis dépouillé de la gloire céleste, j’ai abandonné mes droits, mes prérogatives pour me faire simple homme, pour donner ma vie pour toi, jusqu’à la mort. Tu comprends ce que j’ai fait pour toi ? Est-ce que tu comprends ce que je veux que tu sois vis-à-vis de ton épouse ? » Le Seigneur n’a pas dit : « Je viendrai m’occuper de mon épouse quand elle sera parfaite. Jusque là, elle me cause trop de problèmes, je ne m’en occupe pas ! » Il est venu alors que nous n’étions pas aimable. Il est venu alors que nous n’avions rien pour l’attirer ! Il est venu simplement par amour suprême, uniquement, par amour. Il nous a pris là ou nous étions. Donc si tu es mari d’une femme un peu difficile, pense à ce que Jésus a ressenti dans son cœur, avant de descendre pour s’occuper de nous. Est-ce qu’Il a dit : « Elle est trop difficile? Père, je ne vais jamais y arriver, elle est trop dure, elle a le cœur endurci, elle est depuis des centaines d’années dans le péché, elle se vautre dans le péché et dans la prostitution ». Il n’a pas raisonné de cette manière. Il a dit : « Père, je descends, je suis prêt à m’incarner, je suis prêt à donner ma vie pour elle et je suis prêt à faire tout pour qu’elle comprenne quel est l’esprit qui m’anime, cet esprit de sacrifice de soi, d’amour, et je sais que je vais toucher son cœur de cette manière-là ». Maintenant je parle en tant que membre de l’Epouse, en tant que membre du corps de Christ : je sais que si j’ai été touché dans mon cœur, c’est parce que j’ai eu la révélation de cette profondeur de l’amour de Jésus pour moi, de cette patience, de cette compassion, de cette miséricorde, et la révélation qu’Il m’a donné le même esprit de sacrifice de soi. Comment est-ce que je peux ne pas m’occuper de mon épouse comme Jésus-Christ s’occupe de Son épouse ! Evidemment, si je suis animé par les pensées et les désirs de la chair, je ne peux pas le faire, c’est impossible ! Si je suis animé par les désirs et les pensées de la chair, et si j’ai une épouse un peu difficile, je vais réagir dans la chair, et ça va être la bagarre ! Je dois laisser Jésus faire ce qu’Il veut en moi, et accepter, moi, le mari, de dire : « Seigneur, c’est moi que tu as établi comme chef, comme tête dans mon foyer. Je ne peux pas manifester l’amour de Jésus, que je dois représenter en tant que chef de ma famille, si toi tu ne mets pas à mort dans ma vie tout ce qui est mauvais. Je désire sincèrement être le digne représentant de Christ en tant que chef de famille, je désire laisser toute la place à ton Esprit dans ma vie, qu’il n’y ait rien du vieil homme qui vienne empêcher cet amour, cette compassion, cette grâce de Christ, qu’Il a eu en venant s’occuper de nous. Je ne veux pas empêcher quoi que ce soit de ce que ton Esprit veut faire dans ma vie pour que je puisse m’occuper de ma femme, comme toi tu t’es occupé de moi ! » Un bon mari chrétien, c’est celui qui a compris ce que notre bon Epoux céleste est venu faire pour nous pardonner. Le fondement même des rapports dans l’Eglise et dans le couple, c’est le pardon permanent. C’est un cœur assez humble pour demander pardon, et un cœur assez humble pour donner un plein pardon. Mais je ne peux pardonner que quand j’ai compris moi-même quelle est la grandeur du pardon que j’ai reçu moi, personnellement. Celui qui ne peut pas pardonner, c’est celui qui n’a pas compris tout ce que Jésus a fait, et la grandeur du pardon qu’Il nous a donné. Quand un mari a une profonde conviction de péché et comprend quelle est la grandeur du pardon que Dieu nous a donné en venant nous sauver par Jésus-Christ, il comprend qu’il est au bénéfice d’une grande grâce de Dieu lui-même et il va faire grâce à son épouse. Faire grâce à son épouse, ça ne veut pas dire rester dans les compromis, laisser tout passer, et accepter le péché sans réagir. Non ! Ce n’est pas ça faire grâce. Faire grâce c’est être animé de l’esprit de Christ en toutes choses, de sa sagesse, de sa compréhension, de sa grâce, de sa puissance, pour que seule la vie de Christ passe de lui à son épouse, même si elle est infidèle, même si elle est dure. Rappelons-nous qu’en tant que membres du corps de Christ et de l’Eglise, bien souvent cela a été le cas pour nous-mêmes d’être durs, infidèles, désobéissants. Et quand nous sommes revenus au Seigneur pour Lui demander pardon, qu’est-ce qu’Il a fait ? Même soixante-dix fois sept fois ? Il nous a pardonnés ! Il nous a aussi corrigés ! Mais par amour, pour nous faire participer à sa sainteté. « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle ». Christ s’est livré à la mort pour elle. A la mort ! De même le mari doit se livrer à la mort pour son épouse ! Le mari va se livrer à la mort pour son épouse, non pas pour la sauver puisque seul le sang de Christ nous sauve, mais le mari va se livrer à la mort sur l’autel de Dieu en disant : « Seigneur je veux mourir à tout ce qui est mauvais en moi, qui m’empêche de réagir comme Jésus réagit devant son Epouse. Je me livre à la mort volontairement, non pas obligé, non pas pour paraître, mais parce que je sais que c’est le seul moyen pour toi de laisser l’Esprit de Christ passer au travers de moi, sans qu’il y ait l’écran de la chair ». Alors toi qui es mari, toi qui es époux, accepte de te livrer à la mort, même si tu ne comprends pas exactement ce que ça veut dire. Devant Dieu, dis : « Seigneur, je me livre à la mort devant toi pour que tu mettes à mort tout ce qui est mauvais en moi, pour que je sois capable d’être un bon mari comme toi, Christ, tu es un bon mari pour ton Eglise. Fais cette œuvre en moi le premier ! » Le chef c’est le premier en tout ! Et le chef c’est le premier qui se livre ! Dans l’armée, le vrai chef, c’est celui qui est devant et qui va le premier au combat. En tant que chef de ma famille, je sais que je dois être le premier à me livrer, même si mon épouse ne s’est pas encore livrée ! Même si elle est en plein dans le péché ! Je suis le premier qui dois me livrer, d’abord pour la gloire de Dieu, et pour laisser au Seigneur la possibilité de me transformer à l’image de Christ. Je suis le premier qui dois me livrer pour que je puisse laisser son Esprit et son amour agir au travers d’une vie crucifiée, pour pouvoir toucher ma femme et la bénir. Et c’est le seul moyen, bien-aimés, c’est le seul moyen divin de pouvoir exercer ce ministère de mari, de chef de famille et d’époux. C’est le seul moyen pour toucher profondément le cœur de mon épouse ! Et je vous parle en tant que mari. Mon épouse et moi sommes mariés depuis déjà bien longtemps et nous sommes passés par tous les problèmes que la plupart des couples traversent, on est tous fait du même modèle. Et Dieu m’a fait comprendre, pas assez vite pour Lui, que je devais m’offrir le premier d’abord. C’était trop facile pour moi de me mettre sur mon piédestal de chef en pointant le doigt et en disant : « Toi mon épouse, regarde ce que tu fais, il faut que tu changes ! Là ce n’est pas bien ! Là ça va à peu près, mais là, non ! » Ça c’est le langage de la loi, alors que le langage de la grâce, c’est : « Seigneur oui, il y a beaucoup de choses qui ne vont pas dans la vie de mon épouse, mais fais la lumière sur tout ce qui ne va pas en moi ! Parce que je désire que tu me transformes à l’image de Jésus, je veux être capable, même si j’ai une épouse difficile ou infidèle, de te représenter dignement, d’être celui que tu veux que je sois, parce que je désire que tu m’utilises, pour travailler à ce ministère de faire paraître mon épouse sans ride ni tache devant toi ! » Si je suis un mari rempli de cet esprit de Christ, je vais comprendre que Dieu veut m’utiliser pour que j’aide ma femme à paraître devant Christ sans ride ni tache ni rien de semblable. Quel ministère glorieux que celui de mari et d’époux quand il est vécu dans l’esprit, quel ministère glorieux ! C’est même un grand mystère, comme Paul dit dans Ephésiens 5:32 : « Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église ». Dieu a prévu que l’homme soit le chef à l’image de Christ et la femme l’épouse à l’image de l’Eglise, et ce mystère c’est de montrer à tous quelle est la volonté de Dieu pour le couple, en envoyant Christ sauver cette Eglise et l’amener devant Lui pure, sans ride ni tache ni rien de semblable et pour que tout le monde sache que c’est possible. Et je vous assure que dans un couple quand on laisse le Seigneur agir de cette manière-là et que le Seigneur peut manifester son plan dans la vie du mari d’abord, puis dans la vie de son épouse, parce que tous les deux sont transformés par la Croix et la puissance de Dieu, c’est quelque chose de glorieux. Cela donne un avant-goût de ce qu’est la relation de Christ et de son Eglise, et ce n’est que comme ça que l’ensemble de l’Eglise aussi va arriver à cet état d’Eglise pure sans ride ni tache. Dans le couple, c’est un apprentissage de chaque instant de la journée, parce que nous sommes jour et nuit avec notre épouse. Nous avons en permanence des occasions d’apprentissage ! C’est merveilleux ! Du matin au soir, et du soir au matin, le mari est confronté à des occasions de s’offrir en sacrifice et d’être le canal de la bénédiction de Dieu pour son épouse. Ne dites pas dans vos cœurs : « Mais jamais je n’y arriverai ! » Dites simplement : « Seigneur, fais ton travail en moi, que je puisse être un canal de ta bénédiction pour ma femme et mon foyer et mes enfants, pour que ce soit ta grâce, ton amour, ta sainteté, ta puissance, qui passent dans ma vie. Je veux être pour mon foyer, pour ma famille, le modèle que Christ est pour moi ».
Lisons dans Ephésiens 5, au verset 28 : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin ». Il la nourrit, bien sûr, au sens ordinaire, mais il la nourrit surtout au sens spirituel. Dès le début de la création de l’homme et de la femme, la responsabilité numéro un du mari, ça a été d’apporter la nourriture spirituelle à son épouse. Dieu avait dit à Adam alors qu’Eve n’était pas encore créée : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2:16)
Et quelle a été la responsabilité d’Adam ? De garder cette parole telle que Dieu l’avait donnée et de la transmettre à son épouse le plus vite possible. Dès qu’Eve a été créée, je pense que la première chose qu’il lui a dite, c’est : « Eve, ma bien-aimée, je vais t’apprendre ce que le Seigneur nous a demandé : on peut manger de tout, mais de cet arbre-là que tu vois, il ne faut pas en manger, jamais. Si nous en mangeons, nous mourrons ! Et le malin est venu tenter Eve, en lui disant : « Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (Genèse 3:1). Vous vous rappelez ce qu’Eve a répondu ? : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez ». C’est-à-dire qu’elle avait rajouté quelque chose et enlevé quelque chose à la Parole, elle avait rajouté qu’on ne pouvait pas le toucher, Dieu n’avait pas interdit de le toucher, Il avait interdit de manger de son fruit. Elle a ajouté quelque chose à la Parole de Dieu, ce qui est interdit. Et elle a dit : « De peur que vous ne mouriez ». Elle a enlevé quelque chose à la sévérité du commandement. De peur que, ça veut dire : c’est possible, peut-être que, alors que Dieu avait dit : « le jour où tu en mangeras, tu mourras ». Pourquoi Eve a dit cela au serpent ? Parce que la Parole de Dieu n’était pas plantée dans son cœur dans sa totalité et dans la vérité ! Qui était responsable de lui transmettre ce message de Dieu, et de contrôler chaque jour si sa femme l’avait bien gardé tel que Dieu lui avait donné à lui ? Adam ! Si le matin de cette journée, Adam avait dit : « Eve, vient ! Rappelle-moi ce que le Seigneur a dit ? Si Eve avait répondu : « Eh bien, il a dit que l’on pouvait manger de tout mais que cet arbre-ci on ne pouvait pas le toucher ni manger de son fruit de peur que… » Et Adam aurait dit : « Stop ! Ce n’est pas ça que Dieu a dit ! Tu te trompes ma chérie, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas. Le jour où vous en mangerez vous mourrez ! Attention ! Tu commences à t’écarter ! » Le mari est le chef de famille, il a la responsabilité de transmettre à son épouse la Parole de Dieu, telle que Dieu l’a donnée. Adam a sûrement négligé de le contrôler régulièrement et finalement ça avait commencé à se transformer dans la pensée d’Eve, et Satan en a profité. Il n’a pas tenté Adam, il a tenté Eve. Eve a été séduite mais quand elle a donné le fruit à son mari pour en manger, lui n’a pas été séduit, il a mangé en connaissance de cause, il connaissait bien la Parole. Pourquoi l’a-t-il mangé ? Pourquoi a-t-il fait cette folie ? Peut-être parce qu’il aimait trop sa femme et il ne voulait pas la perdre et rester tout seul. Mais en tout cas, le fait est qu’il a désobéi volontairement, sans être séduit. Et la punition que Dieu lui donne est la plus grave : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:17) La manière divine d’aimer mon épouse, c’est donc aussi d’en prendre soin spirituellement, en veillant à ce qu’elle reçoive de moi l’enseignement de la Parole. Je ne dois pas compter en premier sur les conducteurs de l’église. Merci Seigneur s’ils sont fidèles et qu’ils annoncent la vérité, mais c’est moi le mari qui ai la responsabilité d’éduquer ma femme et mes enfants dans la Parole. Ainsi, je vais répondre à l’appel que Dieu me donne, et je vais aussi soulager le travail des anciens qui ne seront plus les seuls à le faire. Tous les jours je veillerai à cela et je prierai pour mon épouse. « Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’église, parce que nous sommes membres de son corps, étant de sa chair et de ses os (certaines versions n’ont pas « étant de sa chair et de ses os »). C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ». Les deux deviendront une seule chair pour la vie ! Comme notre relation avec le Seigneur est pour l’éternité ! La relation pour la vie, c’est simplement le symbole que la relation entre Christ, le mari divin, et son épouse, est pour l’éternité. « Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari ». Dans le plan du Seigneur, la responsabilité de chef, est une responsabilité extrêmement grande, profonde, puissante. C’est Dieu qui nous rend capable de l’exercer comme Il veut. Et la responsabilité d’être soumis, comme la femme doit être soumise en toutes choses, est aussi une grande responsabilité, parce que dans sa soumission, la femme va aussi être un exemple pour son mari, de la manière dont lui en tant que membre de l’Epouse, doit être soumis au Seigneur. C’est donc un ministère puissant aussi que celui de la femme La soumission, n’est pas l’obéissance aveugle. Si le mari impose de faire des choses qui sont contre la Parole, la femme doit dire non, c’est ça la soumission féminine, l’obéissance à Dieu et à sa Parole et un cœur paisible et doux, qui montre à son mari ce que lui-même devrait être pour Christ. Et là le Seigneur sera vraiment glorifié. Prions Dieu : « Seigneur mon Père, je répète devant toi : Qui es suffisant pour ces choses ? Toi seul Seigneur. Et nous nous offrons ensemble devant toi pour que tu puisses travailler librement par ton Esprit, pour nous faire comprendre ces choses en esprit et nous permettre de les vivre en esprit. Père, c’est au nom de Jésus que je te le demande, et je t’en remercie, amen ».
Le rôle de l’épouse dans le couple,
selon le plan parfait de Dieu
nous avons vu que Dieu a appelé le mari à aimer son épouse comme Christ a aimé l’Eglise. Aujourd’hui regardons un peu plus profondément le rôle de l’épouse, qui représente l’Eglise de Jésus. Le Seigneur demande à l’épouse d’être soumise à son mari en toutes choses comme l’Eglise est soumise en toutes choses à Christ. Que le mari aime son épouse, et que l’épouse soit soumise, c’est l’idéal dans le cœur de Dieu, mais dans la pratique nous voyons bien qu’il n’en est pas toujours ainsi. L’épouse est appelée à être soumise à son mari, mais elle n’est pas appelée à lui obéir en tout et en n’importe quoi ! La soumission, c’est une attitude de cœur. C’est un cœur doux et paisible. Dans n’importe quelle situation, quelle qu’elle soit, la femme reste paisible. Elle ne se rebelle pas, elle ne domine pas son mari. Elle n’est pas appelée à le dominer, elle est appelée à lui être soumise, dans le Seigneur ! La limite de la soumission dans le Seigneur, c’est le péché ! Si le mari lui demande de désobéir au Seigneur, elle dira non. Mais elle dira non avec un esprit soumis et un esprit ferme dans le Seigneur ! Alors que la femme qui est prise par l’esprit du monde est rebelle, ou autoritaire. Elle dira non à son mari dans un esprit d’autoritarisme, de rébellion, de violence, de domination, de contestation. Et c’est tout à fait différent de l’esprit de soumission qui reste doux et paisible, qui continue à faire du bien à son mari en toute circonstance, mais qui n’hésitera pas à lui dire non dans la paix, quand ce non concerne la gloire de Dieu et sa Parole. Il nous faut à tous la sagesse de Dieu pour savoir comment nous comporter en toutes circonstances. Le mari est appelé à aimer sa femme, la femme est appelée à lui être soumise. Parce que l’homme et la femme ont été créés par Dieu pour être unis dans une certaine union où le mari est le chef, et la femme est son aide dans le Seigneur. Chacun a été créé pour remplir une fonction précise différente, mais l’homme et la femme ont la même valeur spirituelle aux yeux de Dieu. Ils ont été rachetés par le même sang, ils ont la même importance aux yeux de Dieu, ils sont remplis du même Esprit, ils ont les mêmes qualités spirituelles que le Seigneur dans leur esprit, mais dans la relation du couple, ils n’ont pas la même place ni la même fonction. Et là c’est important de bien comprendre que Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils occupent chacun leur fonction et leur place de manière spirituelle, et quand ils ne le font pas, la machine se détraque ! Chaque fois que nous sommes à côté du plan de Dieu, que nous ne sommes pas dans son plan, nous n’attirons pas sur nous la bénédiction de Dieu et la vie, nous sommes dans la chair, et la chair produit la mort le désordre, la séparation. Il est donc important que nous comprenions que si Dieu nous demande de le faire, c’est dans notre intérêt et pour sa gloire. Et encore je le répète, nous ne pouvons pas le faire dans la chair et par nos propres forces, mais nous le faisons parce que nous nous soumettons de cœur à la volonté du Seigneur et à la puissance du Saint-Esprit, qui est capable de nous changer à l’image de Jésus. Je lirai dans la première épître de Pierre au chapitre 3, où le Seigneur s’adresse aux femmes, et il leur dit ceci : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.
Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laissez troubler par aucune crainte. » Aucune crainte de personne, ni du diable, ni de votre mari, ni des hommes, seulement la crainte de Dieu. Il parle de cette parure intérieure et cachée dans le cœur, mais qui se voit dans le comportement, puisque c’est ce comportement-là qui va gagner les maris qui ne suivent pas le Seigneur. C’est la conduite de leur femme, inspirée par un esprit doux et paisible, qui est seule capable de les gagner. Le Seigneur donne un ordre aux épouses : les femmes doivent être soumises à leurs maris en toutes choses (Ephésiens 5:24). Si les épouses sont soumises à leurs maris dans cet esprit-là, pour nous, les maris, ce sera un exemple extraordinaire de notre relation vis-à-vis du Seigneur. Nous sommes appelés aussi nous, les maris, à avoir ce même esprit doux et paisible envers Dieu, parce que nous sommes nous-mêmes appelés à être soumis à Dieu et à sa Parole ! Et ça se manifestera aussi dans notre comportement vis-à-vis de notre femme, notamment si elle est d’un caractère difficile ou si elle est dominatrice. Paul dit dans 1 Timothée 2:9 : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux (là ne soyons pas légalistes, mais cherchons dans notre cœur ce qui plaît au Seigneur et ce que Dieu considère comme acceptable à ses yeux), mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Les bonnes œuvres, ce ne sont pas les bonnes œuvres charitables, les bonnes ouvres ce sont les actions bonnes qui sont inspirées par le Saint-Esprit et qui sont remplies de l’Esprit de Dieu. « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. » Quand il dit : » Je ne permets pas à la femme d’enseigner « , c’est parce que le Seigneur ne permet pas à la femme d’exercer un ministère d’enseignement qui implique une autorité spirituelle sur les hommes. D’autres passages nous montrent que la femme est autorisée à enseigner d’autres femmes, et des enfants. Mais il y a un acte d’autorité dans l’enseignement et, de manière générale, Paul dit bien qu’il n’est pas permis à la femme de prendre une autorité quelconque sur l’homme. L’attitude spirituelle de soumission de l’épouse se traduit par une attitude douce et paisible en tout temps, même quand le mari est d’un caractère très difficile. Il faut la grâce de Dieu, et la sagesse de Dieu, pour savoir comment se comporter dans la paix, et comment dire « non » dans la paix si le mari exige un comportement qui s’oppose à la volonté de Dieu. Et là, la femme doit être ferme tout en restant dans la paix. Cela ne peut pas se faire par des règlements humains, par des commandements bien organisés. Cela ne peut se faire que si l’épouse s’ouvre à la grâce de Dieu et dit : « Seigneur, remplis-moi de ton Saint-Esprit pour me rendre capable de vivre cela dans ta sagesse, et rends mon mari capable d’exercer son ministère de mari ». Quand une épouse est calme, soumise, respectueuse, remplie du Saint-Esprit, elle a une autorité naturelle dans le Seigneur, sans parole. Et cette autorité est infiniment supérieure à n’importe quelle autorité humaine exercée dans la chair ! Aujourd’hui, l’esprit du monde c’est que la femme doit s’affranchir de toute autorité, parce qu’elle est l’égale de l’homme et qu’elle doit exercer la même autorité que l’homme. Et non seulement cela, mais l’esprit du monde dit que la femme doit dominer l’homme afin de ne pas lui être soumise, puisqu’elle est considérée comme égale à l’homme. Mes bien-aimées sœurs, cet esprit du monde ne doit pas s’introduire dans l’Eglise de Jésus-Christ. Il faut que l’autorité spirituelle de l’épouse soit fondée sur la présence vivante de Dieu dans sa vie. Une femme silencieuse dans l’église, qui va s’occuper des taches les plus humbles, qui ne se fera jamais remarquer, mais qui est remplie de la présence de Dieu, n’a pas besoin de parler pour que l’on sache que Dieu est présent dans sa vie. Elle exercera une autorité naturelle auprès de ceux qui sont spirituels.
Mais il y a aussi ceux qui sont remplis de l’esprit de Caïn et de la chair ! La réaction de la chair devant la présence de Dieu, c’est la persécution. Et la réaction de la chair devant une épouse remplie du Saint-Esprit, c’est la persécution de la part de son mari charnel. Nous parlerons de cette question dans un moment. Revenons au passage de 1 Timothée 2:12 : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme, mais elle doit demeurer dans le silence (un silence rempli de la présence de Dieu). Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. » Il est dans la nature de la femme, ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Parole, d’être plus facilement séduite que l’homme. La femme a été séduite parce que le séducteur est venu avec toutes sortes de paroles séduisantes, et il est dans la nature de la femme, d’être sujette plus facilement à la séduction. Et c’est pour cela que le Seigneur lui demande d’être soumise à son mari qui doit exercer le ministère de chef spirituel. Une femme qui commence à dominer son mari quitte la protection de Dieu, et ouvre la porte à la séduction du malin. Et un mari qui démissionne de son rôle de chef spirituel laisse ouverte la porte que sa femme a ouverte à la séduction, au lieu de la fermer par l’autorité de la Parole de Dieu. C’est important ce que je dis là, il faut que le Saint-Esprit fasse bien comprendre cela à tout le monde. Et il dit : « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté. » Il faut bien comprendre ce que l’apôtre Paul dit ici : il ne dit pas que toutes les femmes qui auront donné naissance à un enfant seront nécessairement sauvées. Le fait d’être mère ne sauve pas les femmes dans le sens que leur âme serait sauvée pour entrer au ciel, car seul le sang de Jésus va sauver les hommes et les femmes de la nature de péché. Mais dans le contexte de ce passage, Paul, inspiré par le Seigneur, montre bien que la femme sera sauvée de l’emprise de la séduction si elle devient mère, c’est-à-dire épouse et mère, puisque la fonction normale de l’épouse dans le foyer c’est de donner naissance à des enfants. En prenant son rôle d’épouse soumise, la femme échappera à la séduction qui l’attend si elle s’écarte du plan de Dieu. Beaucoup de sectes on été créées ou dirigées par des femmes qui s’étaient écartées de leur rôle de femme soumise, qui ont reçu des fausses révélations et qui ont répandu la séduction. Des hommes aussi peuvent être séduits, mais il y a une propension plus grande de la femme à être séduite, parce qu’elle a un cœur plus porté à l’amour, à écouter des paroles douces, et à être sensible à l’amour de son mari, et si cette sensibilité s’exerce dans la chair, elle va aboutir à la séduction ou à l’adultère. Alors
que si cette capacité de recevoir et de manifester l’amour se manifeste vraiment dans l’esprit, alors là, la femme va vraiment représenter l’Eglise telle qu’elle doit être par rapport au Seigneur. Les choses seront vraiment merveilleuses. Revenons à la première épître de Pierre, chapitre 3, verset 1, où il dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris. » Quand il dit : « soyez de même », cela indique qu’il fait référence à ce qu’il vient de dire avant. A la fin du chapitre 2 au verset 18, ce qu’il dit aux serviteurs nous fait comprendre dans quel esprit les femmes doivent êtres soumises. « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Car c’est une grâce (écoutez bien, vous le connaissez ce verset, mais nous devons le connaître dans notre cœur), de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement » c’est-à-dire quand on n’a rien fait de mal ! Si tu reçois un traitement injuste alors que tu n’as rien fait de mal, Dieu considère qu’Il est en train de te faire une grâce spéciale. Quand on est charnel, et qu’on suit l’esprit du monde, on accepte un mauvais traitement si c’est mérité, parce qu’on reconnaît qu’on a eu une part de responsabilité, mais si on n’a rien fait de mal et qu’on est traité injustement, on se défend ! Alors que selon l’esprit de Christ, si on te traite injustement, alors que tu n’as rien fait de mal, tu ne vas pas commencer a bouillir en essayant de te défendre et en manifestant toute la force de ton orgueil ! Justement, c’est ça qui caractérise l’esprit de Christ, aussi bien chez le mari que chez l’épouse : tu vas réaliser que Dieu est en train de te faire une grâce ! S’Il te fait cette grâce, c’est qu’Il considère que tu es capable de réagir de la bonne manière. Tu as atteint une position où Dieu va commencer à permettre que tu sois injustement traité, justement parce que tu as atteint un niveau où tu peux recevoir ces traitements injustes. Au début de la conversion, peut-être que tu ne peux pas, parce que tu n’as pas encore appris les lois du Royaume et tu n’es pas encore assez rempli du Seigneur. Mais à mesure que tu vas avancer avec le Seigneur, cher frère, chère sœur, cher mari, chère épouse, tu es appelé par Dieu à subir des traitements injustes, comme ton Seigneur l’a été sur cette terre. La solution c’est toujours la présence de Christ en moi. Si je suis charnel, je vais très mal réagir aux traitements injustes. Je vais bouder, je vais me retirer, je vais partir de l’église, je vais répondre à ma femme, je vais me venger, enfin toutes les réactions habituelles de la chair. Il explique au verset 20 : « En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter des mauvais traitements quand on a commis des fautes ? » Il n’y a aucune gloire ! Tandis que quand tu n’as pas commis de fautes et que tu subis un mauvais traitement, la gloire de Dieu va se manifester parce que tu vas réagir comme Jésus ! La gloire de Dieu se manifeste parce que c’est une réaction que l’esprit du monde est incapable de manifester. « Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. » Dieu ne dit pas que la souffrance nous sera épargnée, et je vous assure qu’un traitement injuste, ça fait souffrir. Mais il faut que cette souffrance soit une souffrance spirituelle. Il ne faut pas que ce soit notre ego, notre chair, notre vieille nature qui souffre. Car dans ce cas, il s’agit de l’apitoiement sur soi même, qui consiste à se plaindre en disant : « C’est injuste, on m’a maltraité, on ne m’a pas considéré à ma juste valeur, on n’a pas compris combien dans le fond j’étais beau et bon, on m’a traité en dessous de ma réelle valeur personnelle ». Ce n’est pas un raisonnement qui convient à un enfant de Dieu qui marche par l’esprit. Un enfant de Dieu qui marche par l’esprit va souffrir parce qu’il voit que le plan de Dieu ne s’accomplit pas, il va souffrir pour la personne qui le traite injustement. Tu diras comme Jésus quand on le clouait sur la croix : « Père, ils ne savent pas ce qu’ils font, ma femme ne sait pas ce qu’elle fait ou mon mari ne sait pas ce qu’il fait quand il me traite injustement, ou quand elle me traite injustement. Pardonne Seigneur, ouvre-lui les yeux pour qu’elle voie ou pour qu’il voie ». Et au verset 21 il dit : « Et c’est à cela que vous avez été appelés. » A souffrir injustement, quand vous n’avez rien fait de mal. C’est peut-être dur à entendre si vous l’entendez pour la première fois, mais c’est l’appel de Dieu. Vous vous rendez compte combien l’appel de Dieu est grand et glorieux ! Christ a souffert injustement, Il était rempli du Saint-Esprit et Il nous a montré ce qu’était la réaction de quelqu’un qui est rempli de l’esprit. Si Christ vit en nous, et s’Il veut nous transformer à son image, il faut bien que l’on passe par son école ! Il ne va pas nous laisser à la maternelle toute la vie ! Il veut nous faire monter plus haut, nous apprendre à être comme Lui, pour réagir comme Lui. Et la meilleur école, c’est le traitement injuste, quand on n’a rien fait de mal. C’est pour ça que c’est une grâce de Dieu. Ça va permettre à Dieu de travailler en nous pour crucifier la chair. Dieu va se glorifier au travers de notre réaction spirituelle, et c’est le seul moyen de toucher le cœur de ceux que Dieu veut toucher, le seul ! Lisons le verset 21 : « Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a pas commis de péchés. » Dans nos relations mutuelles, je ne peux jamais dire que le traitement a été toujours à cent pour cent injuste, que Dieu m’ouvre les yeux si j’ai un pour cent de responsabilité seulement, mais en tout cas, même s’il y avait zéro pour cent de ma responsabilité et que l’on me traite injustement à cent pour cent, là je vais commencer à savoir ce que c’est que les souffrances de Christ et je vais être appelé à l’honneur ! A l’honneur de participer, à mon petit niveau, aux souffrances de Christ. C’est pour ça que Paul dit dans Colossiens 1:24 : « Ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève dans ma chair ». Si tu souffres et endures aujourd’hui un traitement injuste, en tant que mari ou femme, et que tu réponds comme Jésus, tu es en train de compléter ce qui manque aux souffrances de Christ. C’est Christ qui souffre en toi, qui te demande de souffrir avec Lui, de comprendre et de participer à sa souffrance. C’est un appel glorieux ! Il est écrit dans 1 Pierre 4:13 « Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra ». Et le couple, c’est le lieu idéal pour répondre à cet appel, aussi bien quand on est mari que femme, puisque les traitements injustes ne sont jamais réservés à l’un ou à l’autre à cent pour cent. Mais en tout cas, si tu n’as rien à te reprocher, et que ton conjoint est extrêmement pénible, à la limite du supportable, quel que soit le traitement injuste dans ton couple, sache, mari ou épouse, que tu es appelé à manifester la gloire de Dieu, pour pouvoir réagir comme Jésus a réagi aux traitements injustes. C’est un appel très élevé. Si tu as commencé à être injustement traité, c’est que tu as atteint un certain niveau spirituel, et Dieu a jugé que tu pouvais recevoir cette épreuve. Si tu as mal réagi, il faut que tu ouvres les yeux sur le fait que tu n’as pas utilisé les capacités du Seigneur qui étaient en toi pour pouvoir bien réagir ; tu as encore suivi les réactions de la chair. Mais soit sans crainte, Dieu ne t’abandonne pas, Dieu aura encore d’autres occasions pour toi, pour rattraper la première occasion perdue, et tu pourras dire : « Seigneur, je me remets sur les rails, je sais que je suis appelé a être injustement traité, c’est une souffrance, mais je l’accepte, et je compte sur ton aide puissante, pour que je puisse être un instrument entre tes mains, pour manifester l’Esprit de Christ ». Au verset 23, il dit : « Lui qui, injurié, ne rendait pas d’injures ». Rappelez-vous les derniers traitements infligés à Jésus : Il a été flagellé, on Lui a arraché la barbe, on l’a cogné, on s’est moqué de Lui, le Fils de Dieu ! Qu’est-ce qu’Il a dit à ce moment-là ? Rien ! C’était l’heure de se taire pour Lui. C’était l’heure de souffrir en silence et de prier pour ses persécuteurs. « Lui qui maltraité ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, pour que morts au péché nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris ». Vous voyez le contexte ? Tout ce passage vient après le verset 21 : « Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ». Dieu sait que beaucoup de femmes ont des maris difficiles, mais quand l’épouse est remplie de l’esprit de service, elle reçoit de Dieu la force surnaturelle de pouvoir réagir comme Jésus aurait réagi, parce que Jésus vit en elle. Elle ne livre plus son corps à la chair pour réagir dans la chair. Et la même exhortation s’adresse aussi aux maris qui ont des femmes difficiles. Si tu as une femme difficile, et que tu es injustement traité par son comportement, tu ne dois pas réagir comme le monde réagit. Tu vas rester ferme, en manifestant toujours ta fidélité au Seigneur et à sa Parole, et en demandant au Seigneur la sagesse, à chaque jour, à chaque heure, pour savoir réagir, comme Jésus aurait réagit. Il n’y a pas de catalogue de mesures à appliquer pour chaque situation, qui te dirait : « tel jour tu vas être appelé à te taire, tel jour à parler, tel jour à réagir avec fermeté, tel jour à ne rien dire et à accepter la souffrance ». Nous devons tous être prêts à accepter ce travail que le Seigneur veut faire dans nos cœurs et dans nos vies. Pour pouvoir le faire, il faut que nos cœurs soient dans l’obéissance. Si je dis par exemple à une femme dominatrice et autoritaire : « Tu sais ce que la Parole dit, tu dois être soumise en toutes choses à ton mari ! », elle va m’écouter, si elle est polie, elle ne va pas me sauter dessus, mais elle ne va pas forcément l’accepter dans son cœur ! Pour qu’elle l’accepte dans son cœur, il faut que le Saint-Esprit touche son cœur, qu’elle se repente de son autoritarisme ou de sa méchanceté, et elle va crier à Dieu pour qu’Il intervienne, et qu’elle ait la victoire sur la chair. Je vais lire dans Romains 6, au verset 17 : « Grâce soit rendue à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits ». L’instruction de la Parole de Dieu, c’est ça la règle de doctrine : « mari aime ta femme, femme soit soumise ». C’est ça la règle de doctrine, il dit : « Vous avez obéi de cœur ». Pas extérieurement, parce qu’il faut obéir, parce qu’il faut le faire, alors que ce n’est pas l’obéissance de cœur. Pour obéir de cœur, il faut avoir été touché dans son cœur pour comprendre que notre désobéissance est un péché, et qu’on a besoin de la grâce de Dieu pour en sortir ! Il dit : « après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur ». Pour obéir de cœur, il faut avoir été libéré de l’esclavage du péché, par amour pour Dieu, en confessant notre impuissance, et en disant : « Seigneur, j’ai besoin que tu interviennes, libère-moi de l’esclavage du péché qui est dans la chair ». Il dit aux versets 18 et 19 : « Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclave de la justice (de Dieu, de Christ et de la justice qui est aussi dans mon esprit régénéré). Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de notre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité… « L’épouse rebelle, ou le mari méchant et autoritaire, c’est une épouse et c’est un mari qui ont livré leur corps, leur langue, leurs bras, leurs jambes, tout, qui ont livré leur corps au péché qui habite dans leur chair ! On n’a pas besoin d’apprendre à pécher, on est né dans le péché, on n’a pas besoin d’apprendre ! L’épouse rebelle, ou dominatrice, qui marche selon la chair, n’a pas besoin de se forcer, c’est dans sa nature humaine. C’est un signe qu’il y a un esclavage encore du péché. Par contre, on a besoin d’apprendre à marcher par l’esprit ! Il faut que le Saint-Esprit puisse faire son œuvre en nous pour nous montrer que chaque fois que nous avons un comportement qui s’écarte du modèle de Dieu, de la Parole, de la règle de doctrine, c’est le signe que là, nous sommes encore esclaves de la chair et du péché. Et au lieu de nous défendre et de nous justifier, au lieu de quitter la communion des frères et sœurs parce qu’on nous a maltraités, au lieu de faire la tête à notre mari ou à notre épouse parce qu’on nous a manqué de respect, il faut se placer devant Dieu et dire : « Seigneur, je veux m’humilier devant toi, fais la lumière par ton Esprit et montre-moi ce qui doit changer ! » Dieu ne peut pas faire la lumière si nous ne nous humilions pas ! L’humilité précède la gloire. L’orgueil précède la chute ! Si je m’endurcis dans l’orgueil, mari ou épouse, c’est la chute qui m’attends, moi et mon foyer ! Si j’ai marché par la chair jusqu’ici, je dois me mettre à genoux aux pieds de Jésus et dire : « Jésus, je veux que les choses soient comme tu l’as prévu dans ton modèle, je veux que ta gloire soit manifestée, j’en ai assez de l’esclavage de la chair et du mal que ça peut causer à moi, aux autres, à l’église et surtout à toi Seigneur ! Alors, je t’en supplie, misérable que je suis, délivre-moi ! » C’était le cri de l’apôtre Paul cité dans Romains 7:24.
En général, quand on veut marcher par l’esprit, on passe par plusieurs étapes. La première étape, c’est la conversion à Jésus-Christ. On entend l’Evangile, on est touché, on se repent de ses péchés, on accepte Jésus comme Seigneur et Sauveur, on passe par la nouvelle naissance spirituelle, on commence à écouter l’enseignement de la Parole, et en général dans cette première étape, on s’efforce d’obéir à Dieu, mais par une volonté charnelle ! J’essaye d’obéir, et ça ne marche pas ! Si je suis vraiment un chrétien né de nouveau, quand la chair me domine, la voix du Saint-Esprit dans mon cœur résonne, et j’éprouve de la tristesse. C’est le signe que je suis né de nouveau ;
je ne suis pas vraiment heureux dans mon péché, il y a une tristesse, et c’est le signe que le Saint-Esprit est en train d’agir. Alors je demande pardon, et Dieu me pardonne tout de suite ! Et je dis à Dieu : « Seigneur, tu vas voir la prochaine fois, tu vas voir de quoi je vais être capable, je vais bien obéir la prochaine fois ! » Et la prochaine fois, je m’étale à nouveau par terre. Et quand ça dure un certain temps, je finis par crier comme Paul : « Seigneur, mais ça ne va pas ! Misérable que je suis ! Délivre-moi de ce corps de mort ! » C’est un cri salutaire, c’est le cri que Paul a dû pousser avant de pouvoir dire : « La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:2). La chair est toujours présente dans mon corps, dans mes membres. La loi du péché est toujours là ; cette loi du péché et de la mort sera présente jusqu’à la résurrection ! La loi du péché qui est dans le corps de mon épouse, dans mon corps d’époux, est toujours là ! Et si je veux remplir mon ministère d’époux et d’épouse, je dois dire à Dieu : « Seigneur, tu vas m’apprendre à être libéré de la loi du péché qui est dans mes membres pour que je puisse vraiment t’obéir de cœur et manifester l’Esprit de Jésus dans ma vie, pour que ce soit vraiment quelque chose qui anime mes membres. Autant mes membres étaient autrefois animés par la loi du péché, autant maintenant je te livre mon corps pour qu’il soit utilisé par ton Esprit, pour manifester le caractère de Jésus ». Quand j’ai ce cri dans le fond de mon cœur, je vous assure que l’apprentissage va avancer rapidement. Le Seigneur va m’apprendre à marcher par l’esprit. J’ai besoin d’apprendre de Lui à marcher par l’esprit en tant que mari, en tant qu’épouse. Je vous assure que le Seigneur est fidèle, Il est patient, Il est puissant, Il a toute une panoplie de moyens, en passant par la correction, mais en passant aussi par l’exhortation, la révélation, sa Parole, son Esprit, le sang de Jésus, la puissance de son nom, Il dispose de moyens infinis pour m’apprendre, et m’apprendre vite si je veux apprendre. Est-ce que nous voulons apprendre de Jésus ? Est-ce que nous voulons apprendre vite ? Alors sachez que le moyen que Dieu va utiliser pour apprendre vite, mise à part l’action de son Esprit et de sa Parole, c’est le traitement injuste que vous allez subir, très bientôt ! Ce n’est pas une prophétie que je fais, mais c’est la connaissance de la Parole de Dieu qui me permet de vous le dire. Si vous vous livrez à Christ en disant : « Seigneur fais ton œuvre en moi, et apprends-moi », vous allez avoir un traitement injuste. J’espère que ce ne sera pas de la part de votre femme ou de votre mari, mais vous allez avoir un traitement injuste. Et si ça vient de votre mari, considérez cela comme une grâce. Votre mari vous traite injustement, et la chair se manifeste aussitôt, mais au lieu de lui livrer vos membres pour réagir comme vous avez réagi d’habitude, prenez une seconde pour tourner votre cœur vers Jésus et dire : « Seigneur, maintenant je suis dans l’apprentissage. Au secours, viens à mon aide ! Je ne veux pas livrer mes membres au péché, je te livre mes membres. Que ce soit Ton Esprit maintenant qui parle par ma bouche, qui agisse par mes mains, par mon corps tout entier ». Et là, Dieu va faire un grand miracle ! Vous allez réagir comme Jésus, et votre mari va comprendre qu’il se passe quelque chose d’important ! Il sera surpris de voir que vous n’êtes plus esclave du péché ! C’est quelque chose de merveilleux. Et vous voyez pourquoi le ministère de l’épouse est important dans l’Eglise. Etant appelée à manifester la soumission envers son mari, elle va être l’exemple vivant et permanent de ce que l’Eglise doit être envers le Seigneur ! Et c’est un exemple qui parle à tous, et aux hommes en premier lieu. Je terminerai en lisant un court passage dans 1 Corinthiens 11, au verset 3, c’est à propos du voile : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme (Le mari est le chef de son épouse, et d’une manière plus générale, l’homme est le chef de la femme, toute femme. C’est-à-dire qu’il représente Christ pour toutes les femmes. N’importe quelle femme doit respecter n’importe quel homme), et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef. Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef ». Une femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte va déshonorer son chef direct, parce que le voile lui a été donné comme le signe de sa soumission. Je connais des églises ou toutes les femmes sans exception sont voilées à toutes les réunions, et dès qu’elles rentrent chez elles, c’est elles qui commandent ! Alors, qu’est-ce qu’il vaut mieux, une femme soumise, non voilée parce qu’elle n’a pas encore reçu toute la compréhension de la Parole, ou une femme voilée à l’église qui est autoritaire à la maison ? L’idéal, c’est la femme soumise et voilée ! Mais vous voyez que le voile est le signe d’une réalité intérieure. Alors j’oserais dire à une femme rebelle : « Ne te voile pas ! Mets d’abord en règle ta rébellion devant le Seigneur. » La femme qui a accepté de se soumettre au Seigneur dira alors : « Seigneur tu vois, il y a encore de la rébellion dans mon cœur, mais je veux vraiment changer, et je mets le voile, parce que c’est pour toi le signe que je veux être soumise. Je veux obéir, même si ce n’est pas encore parfait. » On remarque en passant que Paul parle de la femme qui prie ou qui prophétise. La femme peut donc prier ou prophétiser en assemblée. D’après 1 Corinthiens 14, prophétiser, ou exercer le don de prophétie, signifie donner par l’Esprit du Seigneur une parole qui édifie, qui exhorte et qui console. La femme peut donc être appelée dans l’assemblée à être revêtue de l’Esprit de Dieu et apporter une parole qui va édifier, consoler, exhorter. Ce n’est pas enseigner et prendre de l’autorité sur l’homme. C’est exercer un don spirituel dans la liberté de l’Esprit. Si le Saint-Esprit saisit quelqu’un dans l’assemblée, homme, femme, ou enfant, pour exercer une prophétie qui vient de Dieu, qui sommes nous pour nous opposer à l’action du Saint-Esprit ? On doit laisser le Saint-Esprit agir et les anciens sont là pour surveiller si tout se passe comme Dieu le veut. Et pour intervenir, si ce n’est pas le cas. je vous ai parlé de la soumission de la femme et je crois que c’est un point important. Mais la soumission de la femme est à mettre en parallèle avec la soumission de l’homme à Dieu en toutes choses. Que le Saint-Esprit fasse travailler Sa Parole dans les cœurs. Laissons le Saint-Esprit parler à nos cœurs, pour qu’Il puisse nous apporter l’aide, la lumière dont nous avons besoin chacun en particulier. Si vous ouvrez votre cœur à Dieu en disant : « Seigneur, je réalise qu’il y a un problème dans ma vie et je me soumets à l’action de ton Esprit pour que tu fasses ton travail en moi, je t’ouvre mon cœur, fais-le ». Dieu va agir, non seulement maintenant, mais dans la suite des temps. Prions : « Seigneur, je veux te rendre grâce pour ta Parole, te bénir parce que cette Parole, tu la rends vivante dans nos cœurs par ton Esprit qui nous éclaire, et tu nous rends capable de la mettre en pratique. Je te prie que ton Esprit travaille dans les cœurs et que tu fasses la lumière et que tu donnes à chacun le secours et l’aide dont nous avons tous besoin. Seigneur, fortifie ceux qui sont affaiblis, donne une grâce supplémentaire à ceux qui sont injustement traités, donne ta vie en abondance. Donne-nous la repentance et la foi dont nous avons besoin. Que nos yeux soient sur Jésus et que nous puissions recevoir l’aide puissante que tu veux nous donner maintenant, Père, au nom de Jésus-Christ, Amen. »
Les relations parents enfants, éducation des enfants
Maintenant, j’aimerais parler du problème des enfants, des relations entre parents et enfants et de l’éducation des enfants. Il y aurait tellement de choses à dire sur tous ces points que je vais me limiter à l’essentiel, en demandant au Seigneur de compléter ce qui manquera. Le Seigneur a voulu le couple pour qu’il peuple la terre, qu’ils se multiplient et qu’ils aient des enfants. Cela fait partie du plan du Seigneur. Un couple sans enfant, c’est un couple auquel il manque quelque chose, et il faudra que le Seigneur supplée. Il y a des couples qui sont très heureux parce qu’ils ont trouvé en Christ la consolation et le bonheur, même en n’ayant pas d’enfant. Mais je crois que le plan parfait du Seigneur, pour un couple marié, c’est d’avoir des enfants. Et cela implique des responsabilités très sérieuses dans l’éducation des enfants. Le plan du Seigneur, c’est que le mari et la femme forment un foyer uni et heureux dans l’amour du Seigneur pour que les enfants aient la possibilité de grandir et de s’épanouir dans l’amour. L’enfant est une plante fragile qui a besoin d’amour pour se développer comme d’oxygène pour respirer. Et la responsabilité d’un mari et d’une femme chrétiens, c’est de créer un foyer rempli de l’amour du Seigneur pour que les enfants se développent harmonieusement. Les enfants doivent être voulus et ils doivent être aimés. On ne fait pas des enfants à la sauvette. Et quand on est mari et femme, on doit prier avec ardeur au sujet de la procréation : « Seigneur, nous voulons ensemble des enfants et nous te prions de nous en donner ». Ça ne se fait pas comme ça, par hasard. Il y a des enfants qui ont été conçus contre la volonté des parents, qui sont ensuite mal aimés ou rejetés carrément, parce qu’ils n’ont pas été voulus. Et même dans certaines familles chrétiennes, il y a des enfants qui peuvent arriver comme ça, un peu par hasard et c’est vraiment plus un problème qu’une joie. Et il ne faut pas qu’il en soit ainsi. Les enfants doivent être désirés, voulus par le couple et aimés dès la conception. Même les gens du monde savent qu’il peut déjà se passer des tragédies pour les petits bébés dans le sein maternel ; des enfants qui sont rejetés par leur mère dès le sein maternel et qui en souffrent à l’intérieur. Ils ont besoin, déjà, dans le sein maternel de l’amour de leurs parents et de leur mère pour se développer. Alors il ne faut pas les faire n’importe comment. Je parlerai plus tard du problème de la contraception. Le premier point, c’est que Dieu a voulu que les couples, en règle normale, aient des enfants pour les élever et les amener au Seigneur. Le deuxième point, c’est que le Seigneur a une tendresse toute particulière pour les enfants. Il veut d’ailleurs que nous-mêmes, nous soyons comme des enfants pour entrer dans le royaume de Dieu. Et je lirai ce passage dans Marc 10, verset 13. On voit constamment cette tendresse du Seigneur pour les petits enfants. « On lui amena des petits enfants pour qu’il les touche. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus voyant cela fut indigné et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas. Car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent ». Le royaume de Dieu est pour ceux qui ressemblent à des petits enfants. « Je vous le dis, en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera pas. Puis il les prit dans ses bras et les bénit en leur imposant les mains ». Et on voit aussi la révolte de Jésus contre la mort ou la maladie des enfants, ou des jeunes. Plusieurs des quelques rares cas de résurrection qui nous sont montrés dans la Parole de Dieu concernent des résurrections d’enfants, ou de jeunes : de la petite fille de Jaïrus et du jeune homme de la veuve de Nain. Le Seigneur aime les petits enfants, il ne veut pas qu’ils soient scandalisés et il veut que nous soyons comme des petits enfants pour entrer dans les cieux. Pourquoi ? Parce que si vous regardez un tout petit enfant, vous voyez qu’il est tout spontané, humble. Il n’y a pas de plus humble qu’un petit enfant. Il n’essaye pas de se justifier, il n’essaye pas de se défendre, il est entièrement dépendant de ses parents, sans défense. Plus il est petit et plus il est sans défense. Il dépend entièrement des soins de ses parents. Et c’est comme cela que le Seigneur nous veut : humbles, petits, sans défense personnelle, entièrement dépendants de notre Père céleste et croyant tout ce que notre Père nous dira. Un petit enfant va croire tout ce qu’on lui dit. C’est pour cela qu’il est tellement important de veiller à ce qu’on lui dit, et pour des parents, de veiller à ce qu’on leur dit à l’école. Parce que là aussi, il y a des choses qui entrent dans les familles chrétiennes par tout ce qu’on enseigne aux enfants dans les écoles. Et il y aura peut-être un temps qui viendra où les ténèbres seront tellement épaisses que les chrétiens seront obligés de créer des écoles chrétiennes et d’y mettre leurs enfants, ou carrément de les éduquer à la maison, parfois avec l’aide des frères et sœurs aînés. Il n’y a pas en France d’obligation de scolarité, il y a une obligation d’éducation et d’enseignement et ensuite, on va
passer les examens dans les écoles normales. Bien sûr, je ne le conseille pas systématiquement, mais c’est simplement pour dire qu’il faut veiller à ce qu’on enseigne, à ce qu’on dit à des petits enfants, parce qu’ils ont tendance à croire tout ce qu’on leur dit. Et dans le bon sens du terme, il faut qu’il en soit ainsi pour des chrétiens. Si nous sommes des petits enfants, nous croirons et nous serons confiants dans tout ce que notre Père nous dira dans sa Parole. Et là encore, nous voyons dans la Parole de Dieu comment le Seigneur veut que s’établissent les relations entre parents et enfants. Le premier point, en ce qui concerne les relations parents enfants, c’est le suivant : il n’y aura jamais de relations satisfaisantes entre parents et enfants si les relations ne sont pas bonnes entre les parents d’abord. Donc, ce n’est pas la peine d’essayer de bien éduquer des enfants si, au niveau des parents, l’harmonie, la paix et l’amour ne sont pas établis. Les enfants sont extrêmement sensibles à ce qui se passe au niveau des parents ; et même s’ils ne se disputent pas devant eux, ils sentiront dans leur cœur que leurs parents ne s’entendent pas, ne sont pas en harmonie. Il n’y aura pas cette atmosphère d’amour dans la maison. Quand nous sommes sensibles, spirituellement, si nous allons visiter des maisons de chrétiens, nous sentons tout de suite si l’amour de Dieu règne dans cette maison ; en entrant, on le sent, sans même voir quelque chose de précis. On sentira l’amour de Dieu présent dans le foyer, dans le couple et au milieu des enfants. Et c’est vraiment une réalité, l’amour de Dieu est une substance spirituelle ; « substance », entre guillemets, c’est la présence même du Saint- Esprit dans la maison, et on la sent quand on est sensible spirituellement. Et les petits enfants la sentent. Quand les parents ne sont pas en harmonie, les petits enfants et les enfants le sentent et ils ne vont pas pouvoir se développer spirituellement. Et ce n’est pas la peine d’essayer d’appliquer des règles bibliques de direction et d’éducation des enfants si, avant toute chose, les parents ne s’aiment pas de l’amour du Seigneur. Il y a quelque chose qui va manquer. Lorsque l’amour n’est pas présent au niveau d’un couple, il y a un profond sentiment d’insécurité et d’angoisse qui grandit dans le cœur des enfants. L’enfant est rempli d’insécurité et d’angoisse s’il voit ses parents se disputer ; par exemple une remarque dure du mari vers la femme, ou quelque chose comme cela, et immédiatement, le cœur de l’enfant se serre, et il commence à craindre. « Qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce que mes parents sont en train de se diviser ? » Et s’ils se divisent réellement, comme dans une séparation ou un divorce, c’est un drame pour un enfant. Il est en pleine insécurité, c’est comme s’il flottait sur du vide. Il n’a plus de point pour se rattacher. Son père et sa mère étaient vraiment le nœud auquel il s’attachait, et le voilà désuni, ce nœud. L’enfant entre dans un sentiment d’insécurité et d’angoisse terrible. S’il constate la mésentente au niveau des parents, il y a aussi la dureté dans son propre cœur qui commence à s’installer. S’il voit la haine au niveau de ses parents, il va ressentir évidemment un manque d’amour personnel. Si la haine est au niveau des parents, il est très peu probable que l’amour soit entre ses parents et lui. Si la haine est dans un cœur, est-ce que d’une source polluée peut couler de l’eau bonne ? Il va couler de la haine envers les enfants aussi. Et quand la haine et le rejet sont sur un enfant, il va développer un sentiment d’agressivité, de colère et de rébellion. Lorsqu’un enfant est rejeté, il va devenir rebelle. Il va se rebeller et il va lui-même commencer à rejeter les autres et à se rejeter lui-même. Donc, ces choses sont extrêmement importantes et le moindre détail est important. Il faut que nous demandions, nous parents chrétiens au Seigneur, qu’il nous donne un plein discernement pour pouvoir discerner immédiatement, quand nous commençons à nous disputer avec notre épouse ou à avoir une tension. Il faut régler ça immédiatement, demander pardon immédiatement et
demander que la grâce de Dieu coule à nouveau dans nos relations. Il y va non seulement de la paix du couple, mais du bonheur des enfants qui ont besoin d’amour pour se développer. Lisons dans Ephésiens 6:1 ce que dit le Seigneur à propos des enfants. Là, le Seigneur s’adresse aux enfants : « Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur car cela est juste. Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement avec une promesse, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre ». Et ceci est extrêmement important, parce qu’encore une fois, quand une parole sort de la bouche de l’Eternel, elle ne revient pas à lui sans effet. Si les enfants sont rebelles à leurs parents, et s’ ils n’honorent pas leur père et leur mère, la malédiction de Dieu viendra sur eux, et s’accomplira cette promesse du Seigneur : « Tu ne seras pas heureux sur la terre et tu ne vivras pas longtemps sur la terre ». Et ce n’est pas la peine de chercher longtemps. Quand des drames pareils peuvent se produire, quand des chrétiens rencontrent le malheur ou la mort prématurée, on peut immédiatement se poser la question (évidemment, il ne s’agit pas toujours de cette raison, bien entendu, mais en tout cas, elle peut faire partie des raisons possibles) : est-ce qu’il a (ou elle a) honoré vraiment ses parents ? Est-ce que nous honorons nos parents tout au long de notre vie ? Il ne s’agit pas d’honorer ses parents jusqu’à la majorité, et dire après : « Bon, maintenant que je suis majeur, je m’en vais, je quitte mes parents et c’est terminé, je ne m’occupe plus d’eux ». Ce n’est pas cela, l’enseignement du Seigneur. Nous devons honorer nos parents jusqu’au bout de leur vie. Et combien de parents âgés sont mis de côté par des enfants chrétiens, ou traités vraiment pratiquement comme s’ils n’existaient pas ? On ne les visite plus, on ne s’occupe plus d’eux, alors que Dieu dit : « Honore ton père et ta mère si tu veux vivre heureux et vivre longtemps sur cette terre ». Honorer, ça veut bien dire : leur rendre honneur, leur faire plaisir, leur faire du bien, les respecter, suivre leur avis, autant qu’il est possible, selon la Parole de Dieu. Dans Matthieu 15, au verset 3, le Seigneur donne un exemple pratique de cette manière d’honorer son père et sa mère : « Jésus leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez vous
le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère. Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort ; mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la Parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites ! Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi ». C’est-à-dire qu’ils disaient tout simplement à leurs parents : « Je prends ma dîme et je la donne à Dieu et je ne suis pas tenu de te secourir avec de l’argent qui est dû à Dieu ». Eh bien, Jésus dit : Si tu dis : « Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu », tu déshonores Dieu, et tes parents. Alors si nous avons à cœur de faire une grosse offrande à l’œuvre du Seigneur et que nos parents sont dans le besoin sur un plan quelconque, nous n’honorons pas nos parents en le faisant. Occupons-nous d’abord des besoins de nos parents avant de faire une offrande à l’œuvre du Seigneur, si nos parents sont dans le besoin. Il est bon de répéter ces choses parce que malheureusement, on peut constater que dans la vie de foyers chrétiens, il n’en est pas toujours comme le Seigneur le demande. Dans 1 Timothée 5, au verset 8, nous lisons : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, (et là, il parlait des veuves qui n’étaient pas soutenues par leurs enfants), et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, il est pire qu’un infidèle ». Il aura beau être membre d’une église, il aura beau faire de belles prières, il aura beau se comporter extérieurement comme un bon chrétien, s’il n’honore pas et s’il ne prend pas soin de ceux de sa famille et principalement de ses parents, il est pire qu’un infidèle, il a renié la foi. Dans Colossiens 3:20, l’apôtre Paul dit : « Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur ». Cela fait plaisir au cœur de Dieu. Bien entendu, la limite, c’est toujours la Parole du Seigneur et l’obéissance au Seigneur. On ne peut pas obéir à ses parents s’ils nous demandent de faire quelque chose que la Parole de Dieu interdit. Mais dans cette limite, il nous est demandé de leur obéir en toutes choses, et il ajoute aussitôt : « Pères, n’irritez pas vos enfants de peur qu’ils ne se découragent ». Le propre des pères, c’est cette possibilité d’irriter les enfants et de les décourager. Comment les irriter ? En les traitant injustement ; en faisant preuve d’un autoritarisme abusif qui décourage les enfants. Et je sais qu’en matière de délivrance, il y a des enfants qui ont été possédés de démons dès leur petite enfance, simplement parce que leurs parents, père ou mère, ont fait preuve à leur égard d’un autoritarisme abusif. Ils les ont traités d’une manière trop autoritaire, et cette autorité abusive, petit à petit a renfermé l’enfant dans la rancune, dans l’amertume, dans la rébellion et il a ouvert son cœur à des puissances des ténèbres. Le fait d’avoir été soumis à une autorité parentale trop dure est une cause de liens démoniaques. C’est pourquoi il est important de ne pas irriter, pères, nos enfants par une conduite trop dure ou trop injuste. Mais il est dit que nous devons les élever en les corrigeant. Alors en ce qui concerne l’éducation des enfants, je citerai simplement quelques points de la Parole de Dieu qui sont particulièrement instructifs. Proverbes 19:18 : « Châtie ton fils car il y a encore de l’espérance, mais ne désire point de le faire mourir ». Un peu plus loin, Proverbes 23:13 : « N’épargne pas la correction à l’enfant, si tu le frappes de la verge il ne mourra point ; en le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts ». Dans Proverbes 29, verset 15 : « La verge et la correction donnent la sagesse. Mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère ». Il nous est dit là que nous devons élever nos enfants en les corrigeant et en les instruisant dans la justice et je crois que dans l’éducation des enfants, il est important de garder à l’esprit que les enfants doivent être corrigés, mais avec amour et avec tendresse. Il ne s’agit pas de laisser exploser une réaction de colère et d’aller flanquer une raclée à un enfant qui a fait quelque chose de mal, mais il faut avec amour le prendre en particulier, lui dire : « Il faut que je te montre que tu as fait là quelque chose de mal. Tu avais été prévenu, tu as passé outre. Il faut que tu comprennes, mon fils, ma fille, que je dois te corriger. Alors, viens ici, retourne-toi, ne crains pas, je le fais avec amour, mais je dois le faire. Je te pardonne, mais je te corrige ». La correction donne un sentiment de sécurité à l’enfant, si elle est faite avec amour et avec justice. Elle donne un sentiment de sécurité et en tout cas, le Seigneur nous demande instamment de le faire. Et pour l’un de mes fils qui était particulièrement rebelle jusqu’à l’âge de ——– ans, je crois, il a dû être soumis à certaines corrections, et même corporelles. Au début avant ma convection je corrigeais à tord et à travers et mes enfants sont devenus rebelle car je n’avait pas le seigneur dans mon cœur , que l’amertume du passé comme guide mais depuis c’est conversion (un peu tard ) les dégâts chez mes enfants sont présent et l’amertume , la rébellion s’est installé et la porte est ouverte aux risque démoniaque de rentrer en eux mais j’intercède dans le seigneur aujourd’hui, les colères cessent, les éclats aussi, le dialogue est ouvert mais pas encore une ouverture parfaite, accompagné par le seigneur dans mon devoir de père chrétien aujourd’hui c’est qu’il puissent se marier avec une chrétienne ( mes enfant on suivi un petit enseignement , il sont chrétien mais ne s’en rendent pas comptent par la séduction du monde ) et de faire des enfants tout accompagné du seigneur et dans l’obéissance , c’est la seul direction possible pour eux de se sortir de ce fardeaux que notre famille a depuis des générations recouvert de cette couche de péchés . Mais avec persévérance et patience , tous ceci dans la confiance en christ , la parole que je reçois dans un enseignement parfait , me transforme et m’a déjà transformé feront prendre conscience que christ est là et bien là et ils se convertirons un jour , ils se tournerons vers le Seigneur de tout leurs cœurs. Peu êtres âpres ma mort physique….. ? Et je rends grâce à Dieu pour cela. Les Proverbes sont très riches en matière d’éducation des enfants et il faut passer du temps à les méditer, avec tout le temps qui vous est nécessaire pour y tirer des enseignements pratiques en matière d’éducation des enfants. Dans Proverbe 1:8 : « Ecoute mon fils l’instruction de ton père et ne rejette pas l’enseignement de ta mère car c’est une couronne de grâce pour ta tête et une parure pour ton cou ». Il s’agit là d’un conseil qui nous est adressé à tous en tant que fils et filles de Dieu, mais qui est adressé aussi aux enfants de familles, et en particulier de familles chrétiennes pour qu’ils acceptent l’instruction. Les enfants, acceptez l’instruction de vos parents, acceptez-les et parents, bien sûr, donnez-leur l’instruction qui convient selon le Seigneur. C’est une couronne de grâce pour ta tête. La grâce, ce sont des bienfaits qu’on ne mérite pas et nous avons besoin de la grâce du Seigneur. Et si nous suivons les instructions de nos parents qui nous sont données selon le Seigneur, nous accumulerons une couronne de grâce sur notre tête. Dans Proverbes 4:20 : « Mon fils, sois attentif à mes paroles. Prête l’oreille à mes discours, qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux, garde-les dans le fond de ton cœur, car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la santé pour tout leur corps ». Là, même chose vis-à-vis de la Parole du Seigneur, mais aussi, vis-à-vis des instructions sages qui sont données par des parents chrétiens à des enfants. Le conseil du Seigneur à ses enfants, c’est : « Tu ferais bien d’écouter ces instructions car il y va de ta vie et de ta santé. Si tu veux vivre longtemps et être heureux, suis les instructions de tes parents, écoute leurs conseils ». Et vous voyez aussi la responsabilité énorme des parents, de donner des conseils selon la Parole de Dieu, selon l’Esprit du Seigneur , la nécessité pour des parents d’être constamment remplis de l’Esprit du Seigneur et de la Parole de Dieu, pour donner à leurs enfants des instructions dont ils ne s’écarteront pas quand ils seront plus grands. Et dans Proverbes 22, au verset 6 : « Instruis l’enfant selon la voix qu’il doit suivre (la voix de Jésus, la voix du Seigneur, la voix de la pureté, de la sainteté. Instruis-le, instruis-le). et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas ». Quelle grâce pour des enfants de familles chrétiennes de recevoir dès leur enfance une instruction chrétienne à la maison ! Et pour cela, il est indispensable qu’il y ait des moments mis à part, où nous, parents chrétiens, nous pourrons transmettre cet enseignement à nos enfants. Ne pas nous contenter de l’école du dimanche, mais passer chaque jour un moment à instruire nos enfants dans la famille et ceci est la responsabilité numéro un du père. Il doit y avoir un moment chaque jour, chaque soir, quand il est possible, évidemment, mais même-là, je pense qu’il est possible d’avoir chaque jour un moment où en famille, nous faisons un culte personnel, où nous louons un moment le Seigneur, où nous prenons la Parole de Dieu et où le père dit à ses enfants : « Mes fils, écoutez l’instruction du Seigneur. Voici ce qu’il dit, écoutez et respectez ce que Dieu dit ». Si nous ne faisons pas cela, ce n’est pas l’école du dimanche qui le fera ou qui le fera aussi bien. L’école du dimanche n’est qu’un complément. C’est à la maison que cela doit se faire. Je vous citerai le cas de la famille Wesley, ce grand revivaliste anglais du dix-huitième siècle. La maman Wesley était une maman du dix-huitième siècle, sans le confort moderne et sans les machines que nous avons, elle avait je crois, 19 enfants. Imaginez-vous ce que peut-être la vie d’une mère de famille et au dix-huitième siècle de 19 enfants, eh bien l’histoire de Wesley nous raconte qu’elle prenait le temps pour que chaque semaine, elle passe un moment avec chacun de ses enfants pour les instruire dans la Parole du Seigneur. Je ne sais pas ce que faisait papa Wesley, mais en tout cas, la maman faisait cela et elle priait tous les jours pour ses enfants et elle prenait le temps de le faire. Alors si une maman du dix-huitième siècle avec 19 enfants peut nous donner ce témoignage, à combien plus forte raison une maman chrétienne moderne avec tout le confort qu’elle peut avoir et les loisirs supplémentaires qu’elle peut avoir ! Il y va du salut de nos enfants. Nous devons en prendre soin et passer du temps avec eux pour que quand ils seront vieux, ils ne se détournent pas de la Parole du Seigneur. Et je vous assure que j’ai la crainte dans mon cœur des comptes que j’aurai à rendre devant Dieu un jour, de la manière dont j’ai pu éduquer mes enfants. Et j’ai conscience de ne pas avoir fait tout ce que j’aurais dû, mais je compte sur la grâce du Seigneur. Je dis : « Seigneur, pardonne-moi mes insuffisances, mais mets-moi vraiment à cœur ta sagesse pour éduquer mes enfants dans ta Parole, pour qu’en grandissant, ils soient heureux sur la terre et qu’ils t’obéissent ». Et cela nécessite beaucoup de prières et de jeûnes quelquefois. Ce n’est pas parce que nous sommes chrétiens que nous n’aurons pas des difficultés quelquefois très grandes avec nos enfants. La Parole de Dieu nous montre l’exemple de serviteurs de Dieu remarquables, qui ont eu des enfants qui n’étaient pas à la gloire de Dieu. Mais nous devons réaliser notre responsabilité. Et en terminant, il y a un verset qui me vient à l’esprit, c’est Osée 4:6 : « Mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance ». Nous connaissons tous ce verset là, mais est-ce que nous connaissons la suite de ce verset ? « Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai et tu seras dépouillé de mon sacerdoce. Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants ». C’est Dieu qui parle. Vous voyez la responsabilité des parents ? Si nous oublions le Seigneur, Dieu nous dit : « Je ne me contenterai pas de t’oublier, j’oublierai aussi tes enfants ». Et il y a des tragédies, des drames de beaucoup d’enfants qui sont dus au fait que leurs parents ont oublié le Seigneur. Et dans le monde qui nous entoure, combien d’enfants sont sous cette malédiction, de parents qui ont rejeté Dieu ou qui ne le connaissent pas, qui vivent dans le péché ? Et Dieu dit : « J’oublierai aussi tes enfants ». Mais n’oubliez pas que Dieu parle à son peuple. « Mon peuple », n’oublie pas la Parole de Dieu si tu ne veux pas qu’il oublie tes enfants. Le péché des parents peut aussi avoir des conséquences sur les enfants. Et quand on vient au Seigneur, il y a des choses que nous devons lui demander de détruire dans notre vie, qui sont causées par l’hérédité. Il faut le demander au Seigneur parfois. Le Seigneur nous donne, quand on vient à lui, un plein pardon de tous nos péchés. Mais il peut encore subsister dans notre vie, même physique, une hérédité dont nous devons demander au Seigneur de nous délivrer. Et il le fera si nous restons dans la foi et dans l’intercession fidèle. Je vais en rester là sur ce sujet. Il y a beaucoup de choses qui auraient pu encore être dites, mais nous terminerons par cette simple prière. « Notre Père, tu es un Dieu juste et bon. Quand nous nous écartons de tes voies, Seigneur, il y a une conséquence. Il y a des conséquences parfois tragiques. Mais nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, nous voulons être de ceux qui réalisent, Seigneur, quelle est ta Parole pour nous, et de ceux qui veulent la mettre en pratique, de ceux qui veulent reconnaître nos torts devant toi, qui veulent aussi compter sur ta grâce et ta miséricorde. Seigneur, dans le but de ces réunions, c’est de réaliser nos péchés, non pas pour en être écrasé, mais comme tu le désires, pour nous en repentir et pour changer de voie. Et la grâce que je te demande pour chacun de nous, Seigneur, c’est que tu nous donnes un cœur toujours humble et obéissant pour reconnaître nos torts et nos péchés et la grâce de nous en détourner. Et notamment, en ce qui concerne l’éducation des enfants, en ce qui concerne toutes ces erreurs qui ont pu être commises par nous ou par nos parents, nous te prions de tout notre cœur, Seigneur, d’apporter ta solution, de réparer les brèches qui ont été faites et de faire couler, Seigneur, ton baume, ta grâce, comme un fleuve. Tu es le réparateur des brèches. Tu es celui qui console ceux qui ont été rejetés, qui donne une famille à ceux qui n’en ont jamais eu. Tu es seul capable, Seigneur, d’apporter ton amour, ta paix et ta grâce dans un cœur qui en a manqué peut-être toute sa vie. Seigneur, c’est la grâce que nous te demandons, la délivrance que nous te demandons et nous croyons que tu le feras, non pas à cause de nos mérites, mais à cause du sang précieux versé à la Croix par Jésus ton Fils, ton Fils bien-aimé en qui tu as mis toute ta faveur, Seigneur. Au nom de Jésus, répare les brèches, dans les vies de tous ces bien-aimés qui sont ici ou de ceux qui nous écoutent. Rends-les conscients, Seigneur, des problèmes et répare les brèches. Au nom de Jésus, Père ; nous t’en remercions, Amen !
Le comportement de l’épouse chrétienne
Quelle doit être l’attitude de l’épouse si son mari est insupportable
J’aimerais commencer à lire un court passage dans 1 Corinthiens 10, versets 1 à 6 : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples (pour nous servir d’exemples, à nous Chrétiens) afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. »
Alors, est-ce que vous voyez le tableau ? Un peuple tout entier qui, chaque jour, voyait les miracles de Dieu. D’abord, ils les avaient vus en Egypte – des miracles fantastiques – ils avaient été sortis d’Egypte à main forte et à bras étendu, ils avaient vu de leurs yeux la puissance du Seigneur, les prodiges extraordinaires du Seigneur. Combien parmi nous, aujourd’hui, ont vu tous les prodiges qu’ils ont pu voir dans cette ancienne alliance entre la sortie d’Egypte et leur arrivée dans le pays de Canaan ? Tous les jours qui passaient, il y avait un miracle, il y avait la manne qui tombait du Ciel, surnaturelle, il y avait l’eau qui sortait du rocher, il y avait la nuée qui était là, toujours visible, jour et nuit, et qui les guidait. Ils ont passé la Mer Rouge à sec. Imaginez un peu la puissance de ce miracle ! Ils avaient vu de leurs yeux des dizaines et des dizaines de miracles puissants et qu’est-ce qui est dit ? « …la plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu ».
Je dis : « Merci Seigneur ! Alléluia pour les miracles, j’en veux. Je souhaite avoir des guérisons, des délivrances, des miracles extraordinaires qui glorifient la puissance du Seigneur ». Mais je vous garantis, bien-aimés, que ce ne sont aucun des miracles que vous verrez qui changeront profondément votre nature humaine pour vous faire devenir spirituels. Les miracles nous réjouissent parce que nous recevons quelque chose de bon de la part du Seigneur. Quand on traverse la Mer Rouge, quand on reçoit la guérison d’un cancer ou de n’importe quelle maladie, infirmité, quand on voit les démons s’enfuir, quand on voit Dieu faire des prodiges et des miracles, on est heureux parce qu’on voit des choses extraordinaires et on en bénéficie. Mais là, il est dit que : « …la plupart ne furent pas agréables à Dieu ». Ils n’ont pas eu leurs cœurs changés par le fait de voir la puissance de Dieu. Cela nous rappelle ce qui est écrit dans le Nouveau Testament où il est dit que malgré tous les miracles que Jésus avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en Lui. Qui a pu faire plus de miracles que Jésus-Christ quand il était sur Terre pour accomplir sa mission ? Tous les jours qui passaient, les disciples eux-mêmes, qui étaient bien placés pour les voir, voyaient continuellement des miracles. Tous les jours qui passaient, les disciples ont vu ça ! Non seulement ils les ont vus de la part de Jésus mais ils ont exercé eux-mêmes, tous les jours, la puissance miraculeuse. Ils étaient envoyés par Jésus. Ils chassaient les démons, ils guérissaient les malades, et encore quelques heures avant la Croix, ils étaient en train de se disputer pour savoir qui était le plus grand parmi eux ou qui allait être le plus grand. Ils étaient encore parfaitement charnels. Donc, ce n’est pas le fait de voir des miracles, qui va nous transformer de charnels en spirituels bien que les miracles, il les faut, et on les demande au Seigneur. Mais on ne doit pas se tromper. J’ai entendu des gens me dire : « Ah ! Moi, si je voyais, ne serait-ce qu’un miracle, mon cœur serait changé ! Je suivrai Dieu à fond ». J’ai répondu : « Non ! Tu te trompes ! Tu serais réjoui, oui. Peut-être que ça te bouleverserait, que tu te poserais des questions réelles et sérieuses au sujet du Seigneur et de son existence et de sa puissance mais ce n’est pas cela qui va changer profondément ton cœur. Ce qui va changer ton cœur, c’est l’action profonde du Saint-Esprit qui convainc de péché, de justice et de jugement, l’action de la Parole de Dieu qui te révèle l’œuvre de Christ, qui te révèle la puissance de la Croix et de ce que Jésus veut faire dans ta vie. C’est cela qui va changer ton cœur ». Vous comprenez ? Alors, si je dis cela ce maintenant , c’est en matière d’introduction à un message qui traite du sujet : « Quels doivent être dans l’Eglise de Jésus-Christ, le comportement et le rôle d’une épouse chrétienne dans son foyer ? » Vous remarquez que j’ai souvent traité le cas contraire, et que j’ai parlé abondamment du rôle du mari vis-à-vis de son épouse et dans le foyer parce qu’il est écrit que « le mari est le chef de la femme » (Ephésiens 5:23). Il faut donc commencer par le mari, ce qui ne signifie pas que l’épouse n’a pas son rôle à jouer dans le foyer concernant le Seigneur. C’est pour en parler de manière approfondie. Qu’est-ce que le Seigneur attend des épouses ? Cela s’adresse à toutes les femmes de l’Eglise parce qu’elles sont toutes destinées à être épouse, sauf celles qui ont reçu le don du célibat, et encore elles ont aussi un rôle de femme à jouer dans l’Eglise. Le rôle d’épouse n’est pas différent de celui du rôle de femme dans l’Eglise sinon qu’il y a des relations particulières entre maris et femmes, mais l’esprit est le même. Quand on parle du rôle de la femme dans l’Eglise, on voit un certain nombre de caractéristiques propres à l’appel que Dieu lance aux femmes dans l’Eglise, femmes qui vont se retrouver dans le rôle de l’épouse vis-à-vis de son mari ou dans son foyer. L’Esprit du Seigneur est le même, bien qu’il y ait un éclairage particulier pour le foyer et pour l’épouse. Il est à cœur de traiter cela maintenant , c’est parce qu’il va de la gloire de Dieu que les foyers chrétiens fonctionnent bien comme le Seigneur le veut. C’est vraiment la gloire de Dieu, c’est le salut des âmes qui est en jeu. Le salut des âmes des enfants, des voisins, des connaissances, de ceux qui nous voient vivre dans l’intimité, c’est leur salut qui est en jeu. Tu peux sauver ou perdre tes enfants par ton comportement dans ton foyer, et tu peux sauver et perdre ton voisin qui te voit vivre tous les jours, par ton comportement dans ton foyer parce qu’il y a peu de choses qui échappent aux païens qui nous entourent. Soyez sûrs qu’il y a peu de choses qui leur échappent. Alors, si je vous dis ceci, c’est pour vous encourager à recevoir du Seigneur ce qu’il désire vous donner, dans la mesure où on comprend la volonté de Dieu pour nous, quand on se tourne vers lui avec un cœur honnête en disant : « Seigneur, je vois dans ta Parole que tu désires que la femme, l’épouse soit comme cela, et je sais que tu es prêt, toi Seigneur, à lui donner ce qu’elle te demande parce que cela correspond à ta volonté ». Quand tu lui apportes tes besoins et tes soupirs, tes désirs, le Seigneur va t’exaucer si tu pries selon sa volonté. Je vais commencer par lire le passage d’Ephésiens 5, alors ne soyez pas découragés à l’avance en disant : « Oh la la ! Qu’est-ce que je vais encore entendre maintenant ? » Non, pas du tout ! C’est toujours dans un but d’exhortation, dans un but d’édification que la Parole est donnée. Paul dit dans 1 Corinthiens 5 à partir du verset 20 : « Rendez continuellement grâce pour toutes choses à Dieu le Père au Nom de notre Seigneur Jésus-Christ vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Dieu ». Cette soumission générale les uns aux autres s’exerce en fonction de ce que Dieu dit. Je ne peux pas me soumettre à quelqu’un qui ne m’annonce pas la Parole de Dieu. Et il ajoute aussitôt : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur ». « Ah ! Mais, mon frère Patrick , si j’avais un mari comme le Seigneur, ce serait facile de me soumettre à lui ! » On verra ce cas-là tout à l’heure. Là, il dit : « …Soyez soumises à vos maris comme au Seigneur ». Déjà, elle doit considérer son mari comme son seigneur, ce qui est contraire à l’esprit du monde actuellement. Qu’il soit ou non Chrétien, il est son seigneur. Evidemment, si c’est un mari non Chrétien qui se comporte comme il ne devrait pas se comporter, il ne reflète pas l’image du Seigneur tel que le Seigneur veut se manifester, c’est sûr ! Mais dans le plan du cœur de Dieu, tout mari doit représenter dans son foyer le Seigneur. Donc, le Seigneur fait un travail dans le cœur du mari pour qu’il soit transformé à l’image du Seigneur et dans le cœur de la femme pour qu’elle soit transformée à l’image de l’Eglise. Mais là, dès à présent, il est dit : « Soyez soumises à vos maris comme si c’était le Seigneur ». Vous vous rendez compte ! Il ne dit pas : « Attendez qu’il soit parfait pour vous soumettre à lui parce que tant qu’il ne sera pas parfait… ». il y a des femmes chrétiennes qui disent : « Moi, tant que mon mari sera comme ça, je ne me soumettrai pas à lui ». Mais, si tu dis cela, tu te trompes parce que la soumission, je le répète, est une attitude générale de l’être tout entier et du cœur vis-à-vis de quelqu’un. Si tu es en face de quelqu’un qui ne reflète pas la gloire de Dieu, si tu es en face de quelqu’un qui est absolument à côté du plan du Seigneur, eh bien tu peux être en face de ce quelqu’un là dans l’Esprit de l’Agneau de Dieu, rempli du Saint-Esprit, de la pureté, de la sainteté de Dieu qui va se dresser fermement contre le péché mais qui va rester soumis comme l’Agneau de Dieu a pu l’être devant ses ennemis qui venaient le prendre pour le torturer et le mettre à mort. Il ne s’est pas révolté, il ne s’est pas rebellé, il n’a pas dit des paroles de travers, il ne s’est pas mis en colère. Donc, si tu es en face d’un mari qui ne reflète pas encore la gloire du Seigneur, le Seigneur te demande dans ton cœur d’être soumise, c’est-à-dire, de n’avoir aucune animosité, aucune mauvaise réaction charnelle quelles que soient les réactions que ton mari va avoir vis-à-vis de toi. C’est ce qu’il attend, et inversement bien sûr ! Si un mari est très spirituel et une femme tout à fait charnelle, eh bien ! le Seigneur agira dans le cœur du mari pour qu’il se comporte comme Jésus se serait comporté, sans autoritarisme violent, sans choses qui déplaisent au Seigneur. Ce qu’il faut comprendre au départ, c’est que nous devons tous être soumis au Seigneur, tous avoir vis-à-vis du Seigneur une profonde révérence devant sa Parole et devant ce qu’il est et ce qu’il nous dit. Maintenant, il est dit que cette révérence vis-à-vis du Seigneur et de ce qu’il nous dit, les femmes doivent l’avoir vis-à-vis de leurs maris mais en ayant la sagesse de discerner dans tout ce qui vient du mari si quelque chose vient du Seigneur ou non. On n’est pas obligé d’obéir à quelque chose qui ne vient pas du Seigneur. Si le mari veut faire faire quelque chose qui est contraire à la volonté de Dieu, la femme soumise va avoir l’autorité spirituelle et la fermeté pour lui dire : « Mon chéri, bien-aimé, je te dis non, parce que ce que tu me demandes ne vient pas de Dieu ». Mais, elle le dit avec un tel esprit de soumission, avec un tel Esprit de l’Agneau dans le cœur, que le mari comprendra qu’il a en face de lui quelqu’un qui n’est pas une rebelle. La rébellion va s’extérioriser par toutes sortes de mauvais sentiments et de mauvaises réactions qui ne sont pas dans la volonté de Dieu. Donc, je l’ai déjà dit mais je voudrais que vous compreniez mes sœurs bien-aimées que la soumission (et d’ailleurs pour nous aussi hommes), est d’abord au départ, une attitude de cœur qui nous demande d’être bienveillant, d’être dans l’Esprit de Jésus-Christ vis-à-vis de tous ceux qui nous entourent et même vis-à-vis de nos ennemis ou des autorités qui pourraient être mauvaises dans le monde. Quand il est dit « Soyez soumis aux autorités », c’est le même principe. Vous avez des autorités qui sont absolument épouvantables ou contraires à l’Esprit du Seigneur ou qui veulent faire faire aux hommes des choses qui ne sont pas dans le plan de Dieu. Dieu nous demande d’être soumis. Etre soumis veut dire : Tu ne vas pas te syndiquer parce que le syndicat, c’est la rébellion. Tu ne vas pas faire des actions revendicatives, des actions pour t’opposer à ton patron, des actions pour t’opposer à l’autorité. Tu ne vas pas t’opposer violemment aux autorités que Dieu a placées sur toi. Tu vas savoir en tant que Chrétien ce que tu dois faire. Tu vas avoir une attitude respectueuse mais tu ne vas pas obéir à ce qui t’est demandé si c’est contraire à la Parole de Dieu, et tu vas garder un cœur soumis, c’est-à-dire non rebelle, un cœur qui s’abaisse et qui s’humilie, mais un cœur qui est ferme dans la Parole de Dieu. Il faut que ce soit clair : une attitude de cœur de soumission qui est en fait, une attitude d’humilité, une attitude qui correspond à celle de l’Agneau de Dieu mais en même temps une attitude de fermeté dans la sainteté par rapport à la Parole de Dieu. Donc, une femme soumise a le devoir de dire « non » à un mari qui voudrait lui imposer des choses qui sont contraires à la Parole de Dieu, tout en restant parfaitement soumise parce qu’elle n’exprime aucune rébellion, elle n’exprime aucune réaction charnelle mauvaise vis-à-vis des mauvaises choses que son mari est en train de faire. C’est important de le comprendre parce que, je répète, c’est une loi spirituelle que le Seigneur doit nous apprendre tout au long de sa Parole ; le Seigneur veut nous dire ceci : « Ce n’est pas ce qui nous arrive qui compte, c’est la manière dont on réagit à ce qui nous arrive qui compte pour Dieu ». Tu peux avoir à côté de toi le mari le plus épouvantable, si toi, tu réagis de manière charnelle à ce côté épouvantable, tu seras tenue personnellement responsable à cent pour cent par Dieu de tes mauvaises réactions. Tu ne pourras pas dire devant le Seigneur : « Seigneur, c’est parce que mon mari est méchant, charnel et tout… que j’ai été obligée de lui répliquer sur ce ton ». Non ! Ça ne marchera pas devant le Seigneur ! Tu pourras essayer d’invoquer cela, ça ne marchera pas ! Le Seigneur te dira : « Tu es responsable à cent pour cent de tes mauvaises réactions charnelles ». C’est valable aussi pour le mari. Si le mari se dit à lui-même : « Eh bien ! Parce que ma femme est une chipie, j’ai le droit de réagir d’une manière charnelle », il se trompe. Il n’a aucun droit. Le Seigneur veut montrer aux maris leurs mauvaises réactions et les travailler pour qu’ils comprennent que leur rôle est d’être comme Christ. Et le Seigneur veut montrer aux épouses que leur mari est le seigneur du foyer et en aucune façon, elles ne peuvent excuser leurs mauvaises réactions par les mauvaises réactions de leur mari. L’épouse doit manifester les réactions de Christ, quelles que soient les épreuves que son mari peut lui faire subir. Je sais que j’aborde là des choses qui peuvent être très difficiles dans la pratique. Il y a des maris épouvantables, il y a des épouses épouvantables, et ce n’est pas facile de manifester le caractère de Christ quand on a en face de soi quelqu’un qui nous manifeste des réactions épouvantables. Mais après tout, c’est ça la vie chrétienne, que ce soit dans le foyer, que ce soit dans le monde, que ce soit vis-à-vis de nos ennemis, que ce soit vis-à-vis de ceux qui nous traitent injustement, le Seigneur nous demande d’être travaillés dans notre cœur pour être capables de réagir comme Christ, de prier pour nos ennemis, de leur faire du bien. Comment veux-tu prier pour ton mari et lui faire du bien si tu réagis charnellement à ses mauvaises réactions ? C’est impossible ! Et inversement. Comment peux-tu prier pour ta femme et lui faire du bien si tu réagis charnellement à ses mauvaises réactions ? C’est impossible ! Dans cette situation le couple va à la destruction. N’attends pas que ton conjoint change, en te disant : « pour ma part, je me remettrai en question après seulement, lorsque l’autre aura changé. » Si l’épreuve a été permise par le Seigneur, c’est pour voir comment tu vas réagir dans cette situation extrême ou pénible. A partir de ce moment-là, il faut qu’il y en ait un qui s’arrête, l’un ou l’autre, ou les deux (c’est encore mieux), pour dire : « Seigneur ! Je considère toutes ces épreuves comme une occasion où tu vas me travailler en profondeur, pour que je sois comme tu le veux. » Et ensuite, le Seigneur pourra travailler dans ton foyer. Et si tu as réussi à le faire dans le foyer, bien-aimé, tu réussiras à le faire partout, parce que le foyer, c’est le lieu de test numéro un. Quand on a réussi à résoudre les problèmes personnels dans le foyer, on est capable de les résoudre partout dans le monde, vis-à-vis de nos pires ennemis. Les pires haines qu’on peut voir dans ce monde sont entre maris et femmes qui ne s’entendent plus ou entre frères qui deviennent frères ennemis. C’est là les pires haines que Satan veut développer dans l’Eglise. Donc si on a réussi à surmonter cela et à le régler dans le Seigneur, alors la plus grande des bénédictions est donnée par Dieu au couple qui s’entend dans le Seigneur et qui réussit à manifester la vie de Christ dans son couple. « Là où deux sont en harmonie dans le cœur, en symphonie dans le cœur pour me demander une chose quelconque, je le ferai », dit le Seigneur (Matthieu 18:19). Et quand le Seigneur pense à ces deux personnes, il pense en priorité au mari et à sa femme. Si je n’arrive pas à établir avec ma femme, surtout si elle est Chrétienne, une relation de symphonie, est-ce que vous pensez vraiment que j’y arriverai avec une quelqu’ autre personne dans le monde ? Impossible ! Impossible ! Ne l’espère pas ! Si tu espères trouver une autre âme avec laquelle tu vas pouvoir être en symphonie, alors que tu n’y es pas arrivé avec ta femme (ou ton mari), tu te séduis toi-même, et cela aboutit à ce qu’on voit : « Tiens, j’ai trouvé l’âme sœur, je ne me suis jamais entendu avec ma femme mais brusquement, je trouve l’âme sœur » alors on quitte l’ancienne et on se met avec la nouvelle. C’est une séduction, bien-aimés ! Une séduction de l’Ennemi qui ne mène à rien qu’à l’enfer, qu’à la destruction. Ce qu’on n’a pas réussi à faire dans son couple, on ne réussira pas à le faire dans le remariage. Et on est en désobéissance par rapport à ce que le Seigneur dit. « Car le mari est le chef de la femme (le chef, c’est-à-dire la tête) comme Christ est le Chef de l’Eglise qui est son Corps et dont il est le Sauveur ». Donc, le rôle du mari par rapport à sa femme, c’est d’être en quelque sorte l’image du Sauveur de son épouse. Voyez en passant, la responsabilité du mari. Le mari doit agir comme le Sauveur de sa femme. Et un sauveur, c’est celui qui donne sa vie pour sa femme, comme Christ a donné sa vie pour l’Eglise, son Epouse. Donc, l’Esprit du Sauveur doit animer le mari et l’Esprit de l’Epouse-Eglise doit animer l’Epouse du foyer. Or, « De même que l’Eglise est soumise à Christ », remarquez le « est ». Il n’est pas dit que l’Eglise sera un jour soumise à Christ ou devrait être soumise à Christ, il est dit : « De même que l’Eglise est soumise à Christ ». Si dans ta marche chrétienne, tu n’es pas soumis à Christ, tu ne fais pas partie de l’Eglise de Jésus-Christ ! L’Eglise, qui est composée de ceux qui sont vraiment soumis à Christ est par définition soumise à Jésus-Christ. Cela ne veut pas dire qu’il ne puisse pas y avoir des difficultés, des chutes, mais ça veut dire que dans le fond du cœur, dans l’Eglise de Christ, il y a en numéro un, le désir intense, profond, d’obéir en tout à son Seigneur, de lui être entièrement soumis en tout, de recevoir la révélation de ses paroles, pas pour le plaisir de la connaissance mais pour entrer dans la soumission. « Père, non pas ma volonté mais la tienne. Donne-moi la révélation de tes paroles parce que je veux marcher dans ta Parole, je veux t’être soumis, t’obéir, faire ta volonté ». Puisque l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses. En toutes choses. avec la réserve que j’ai indiquée précédemment : « Si tu as un mari qui n’est pas spirituel et qui veut te faire faire des choses contraires à la Parole, tu restes soumise, tu ne fais pas d’esclandre, à la limite tu ferais mieux de ne rien dire, mais tu ne vas pas faire quelque chose que Dieu interdit si ton mari te le demande. Tu ne vas pas le faire, quel que soit le coût que cela représente pour toi, le prix que tu vas devoir payer en injures, en mauvais traitements. Avec cette réserve importante, les femmes, les épouses, doivent être soumises à leurs maris en toutes choses, toutes choses sans une seule exception. Est-ce que cela veut dire qu’il faut être une carpette et ne rien dire, ne jamais discuter, ne jamais partager sa conviction ? Pas du tout ! il y a eu un cas révélé par un frère d’une épouse chrétienne dans un foyer qui marche bien, mais qui disait à ce frère à propos d’une direction à prendre : « Je ne veux rien dire à mon mari, j’attends que Dieu lui parle ». Le frère lui dis : « Mais toi, est-ce que tu as une conviction personnelle quant à la direction ? » Elle dit : « Oui, moi, je l’ai à cent pour cent, mais lui ne l’a pas et j’attends que Dieu lui parle. » Le frère lui dis : « Mais, ton devoir, bien-aimée sœur, c’est de lui partager ta conviction sans faire le forcing. Tu dois lui dire : « Voilà, moi, j’ai ça sur le cœur vraiment, j’ai cette conviction-là, je la partage parce que j’ai vraiment le sentiment que ça vient de Dieu. Maintenant, je te la donne et puis toi, tu pries, et puis on va prier ensemble ». C’est comme ça qu’on peut avancer ensemble dans la connaissance de Dieu. Une soumission parfaite en toutes choses ne veut pas dire qu’on ne doit jamais discuter, qu’on ne doit jamais parler, qu’on ne doit jamais échanger. Il y a des moments où ce n’est pas possible parce que le mari ne le permet pas, et dans ce cas-là on se tait. Et si on sent que l’ouverture est à la discussion, à ce moment-là tu lui dis : « Eh bien voilà, je partage ce que j’ai sur le cœur et je te dis que ce que tu es en train de faire ou d’envisager n’est pas bon du tout. Et je te dis que si tu vas dans cette direction, tu vas à une catastrophe ». Cela peut très bien se dire entre une femme et son mari. Quand c’est dit dans l’amour et dans la paix du cœur et dans la conviction que donne l’Esprit du Seigneur, ce sont des choses qui passent, alors que si c’est dit dans la colère et dans l’animosité, ça ne passera pas. Ça déclenchera quelque chose de contraire. Ensuite, Paul s’adresse beaucoup plus longuement aux maris pour leur demander d’aimer leurs femmes, d’aimer comme Christ a aimé l’Eglise. Donc, ce que je dis à l’épouse maintenant vis-à-vis du mari doit forcément se placer dans le contexte général de la Parole, qui insiste sur le rôle du mari dans le foyer. Mais comme je m’adresse spécialement aux épouses, maintenant j’insiste plus sur le rôle de la femme dans le foyer. Dans Colossiens 3:18, il est écrit : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Seigneur. Maris, aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles ». Paul insiste à nouveau sur la soumission de la femme et sur l’amour du mari pour son épouse. Et c’est toujours ainsi. C’est peut-être curieux mais le Seigneur ne dit pas « Femmes, aimez vos maris ». C’est, bien sûr, dans l’esprit de la Parole, mais le Seigneur veut insister particulièrement sur la soumission de la femme en revenant constamment sur ce problème particulier, en disant aux épouses : « Femme, sois soumise à ton mari ». Et il insiste constamment auprès des maris en disant : « Mari, aime ta femme, de l’amour de Christ ». Il faut croire que le problème des hommes, c’est un manque d’amour, et le problème des femmes, c’est un manque de soumission. Il y a probablement dans la nature de la femme une tendance naturelle à se rebeller, et le Seigneur insiste auprès des femmes chrétiennes en leur disant : « Femme, sois soumise à ton mari ». Alors, vous vous rendez compte de la difficulté de la tâche, l’impossibilité de la tâche sans l’aide du Saint-Esprit, dans un monde complètement rebelle, dans un monde où les rôles de l’homme et de la femme sont de plus en plus inversés, dans un monde où la femme devient le chef du foyer, où maintenant la femme commande les rênes de l’économie, de la politique, des médias, etc., où elle devient de plus en plus en position de domination ! Cela devient complètement fou, pour les non chrétiens, de pouvoir dire à une femme : « Il faut que tu sois soumise en toutes choses à ton mari ». C’est complètement vieux jeu. Et même dans l’Eglise de Jésus, c’est ahurissant de voir le nombre de personnes qui pensent qu’on ne doit plus dire à une femme d’être soumise à son mari. Et pourtant, la Parole de Dieu ne change pas. Aujourd’hui, comme il y a deux mille ans, comme jusqu’au retour du Seigneur, Dieu dira aux femmes : « Sois soumise à ton mari, humilie-toi devant lui, abaisse-toi, ne dis rien, suis tout ce qu’il te dira, à condition que ce soit conforme à la Parole du Seigneur ». Dans l’épître de Paul à Tite, au chapitre 2, au verset 1, Paul dit à Tite : « Pour toi, dis les choses qui sont conformes à la saine doctrine. (ce sont celles qui vous sont données ce soir, bien-aimés, c’est conforme à la saine doctrine) Dis que les vieillards doivent être sobres, honnêtes, modérés, sains dans la foi, dans la charité, dans la patience. Dis que les femmes en âge (du temps de Paul, une femme en âge, c’était déjà 35 ans) doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté ». Donc, les femmes âgées, à l’époque avaient peut-être tendance, beaucoup plus que les autres, à avoir un extérieur qui n’était pas conforme à la sainteté. Il y a une sainteté du cœur à laquelle doit correspondre un état extérieur qui est conforme à cette sainteté. « …Elles doivent n’être ni médisantes, ni adonnées aux excès du vin ; qu’elles doivent donner de bonnes instructions, dans le but d’apprendre aux jeunes femmes (Apprendre quoi ?) à aimer leurs maris, (Là, il dit : « Aimer leurs maris » mais il ajoute 🙂 et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris (Il dit : « Aimez vos maris » et « Soumises à vos maris ». On ne peut d’ailleurs pas vraiment faire l’un sans l’autre), afin que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée. » Donc, vous voyez qu’il y a plusieurs façons de blasphémer. On peut blasphémer par la bouche en disant des insanités contre Dieu, mais une femme peut blasphémer par ses actes en étant rebelle à son mari. Tout ce qui est contraire, en fait, à la Parole de Dieu, est un blasphème dans notre comportement puisque c’est un reniement de ce que Dieu demande. Au travers de l’enseignement des anciennes, Dieu veut apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes occupée aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris. C’est cet esprit-là que Dieu veut trouver dans la vie d’une épouse dans son foyer. Dans ce passage, la Parole de Dieu dépeint une femme remplie du Saint-Esprit, remplie de la sagesse du Seigneur, de la fermeté du Seigneur, de la droiture de Dieu, qui connaît son rôle, et qui a laissé le Seigneur la travailler pour pouvoir être pleinement dans le rôle que Dieu lui demande. Et c’est par là, qu’elle va gagner son mari et le toucher.
Un mari épouvantable qui aurait en face de lui toute la journée une femme remplie du Saint- Esprit, n’a que deux issues possibles, ou il explose parce qu’il n’en peut plus, il ne peut plus supporter d’avoir en face de lui cet agneau sans tâche et là tout ce qu’il y a de mauvais dans son cœur sera révélé, ou bien alors il craque spirituellement et il s’humilie devant Dieu en disant : « Elle est bien meilleure que moi, qui suis en principe son seigneur, et qui devrais donner l’exemple en toutes choses, qui devrais refléter l’amour de Christ pour son Epouse. Eh bien, j’ai en face de moi une épouse remplie de l’Esprit du Seigneur qui est en train, tout en étant soumise, de me donner des leçons spirituelles ». Mais donner des leçons spirituelles, ce n’est pas passer sa journée à critiquer son mari, ou à lui assener des versets bibliques ou des coups de Bible sur la nuque, ou de lui dire : « Ce que tu es en train de faire, ce n’est pas bien, tu devrais faire ci, tu ne devrais pas faire ça ». Ce sont des paroles de femmes rebelles. Les paroles de femmes soumises, c’est ne rien dire, ou simplement dire des choses qui viennent de la part du Seigneur parce qu’elles sont dites à propos, elles sont dites sous l’onction du Seigneur. Elles sont dites parce que le Saint-Esprit a ouvert sa bouche pour la faire parler, dire des mots qui vont toucher le cœur du mari parce qu’ils seront dits dans l’amour et dans la sainteté, et que tout son comportement va refléter la gloire de Dieu. C’est cela qui va toucher le mari. Il va s’humilier devant le Seigneur en disant : « Seigneur, je m’humilie devant ta face, je ne veux plus traiter mon épouse comme je la traite alors que j’ai en face de moi une femme remplie du Saint-Esprit. »
Dans la première épître de Pierre au chapitre 2 et au verset 11, Pierre dit : « Bien-aimés, je vous exhorte comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ». S’il y a la guerre dans un foyer, bien-aimés, ce ne sont que les convoitises charnelles de l’un ou de l’autre qui se manifestent dans une cacophonie de sons discordants. « Ayez au milieu des païens (et au milieu des Chrétiens) une bonne conduite ». La bonne conduite c’est la conduite conforme à ce que le Seigneur demande de toi. Une bonne conduite, ce n’est pas le fait d’être bien éduqué, d’être stylé, de savoir dresser une table ou mettre des fleurs, ce n’est pas cela. Une bonne conduite, c’est agir comme Dieu me le demande. « …afin que là même où ils vous calomnient, comme si vous étiez des malfaiteurs », si ton mari, femme chrétienne va jusqu’à te calomnier (comme si tu étais un malfaiteur), eh bien : « …ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu au jour où il les visitera ». Si tu as un mari impossible à supporter, Dieu te demande d’être comme Christ pour manifester dans tes bonnes œuvres et ta bonne conduite quelque chose qui va glorifier Dieu. Et Dieu va être glorifié par ton mari quand il sera visité (certainement, il va être visité). En te comportant comme Jésus veut que tu te comportes, tu vas amasser sur lui des charbons ardents. Et le jour où il va être vraiment visité par le Seigneur, il va glorifier Dieu. Est-ce qu’il peut glorifier Dieu de ton comportement charnel ? Non, il ne peut pas. Mais, il peut glorifier Dieu de ton comportement spirituel et soumis, rempli du Saint-Esprit, et il ne pourra le faire que le jour où il va être visité par Dieu bien sûr ! Mais voyez ce qui est dit là : « …ils remarquent vos bonnes œuvres, et glorifient Dieu au jour où il les visitera ». Le temps qui est employé, c’est le futur : «… le jour où il les visitera ». Ton comportement de femme soumise ne peut pas manquer de faire en sorte que Dieu va visiter ton mari un certain jour. C’est obligé ! Tandis que si tu continues à te comporter charnellement vis-à-vis de lui, le Seigneur ne le visitera pas, et non seulement il ne le visitera pas, mais son cœur s’endurcira et cela finira en catastrophe. Si ton mari est un païen ou un Chrétien très charnel, tu as ici une promesse précieuse que tu dois garder dans ton cœur. Si tu as une bonne conduite, ton mari va être visité et va finir par glorifier Dieu, à condition que tu persévères dans cette attitude de bonne conduite envers lui, et que même s’il te calomnie comme faisant partie des malfaiteurs, il remarque tes bonnes œuvres, c’est-à-dire ton comportement semblable à celui de Christ ! Parce que je vous assure qu’on finit par être touché dans son cœur quand on a constamment à côté de soi quelqu’un qui malgré tous les mauvais traitements qu’il peut subir, manifeste jour après jour le caractère de Christ, la patience de Christ, la compassion de Christ, l’amour de Christ. Même les bourreaux qui torturaient les premiers Chrétiens, qui les voyaient louer le Seigneur et prier pour leurs bourreaux, finissaient par être touchés dans le fond de leurs cœurs et dire : « Mais ce n’est pas possible. Dans le monde, on ne voit pas ça ; dans le monde, on voit constamment la dispute, la guerre, la vengeance de l’un contre l’autre ». Et les plus durs finissent par dire : « Eh bien ! Seigneur, moi, j’ai envie d’obtenir ce que rien au monde n’a pu me donner, un changement de ma nature mauvaise pour ressembler à celle qui agit comme ça devant moi ». Pierre ajoute au verset 13, dans le même esprit : « Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs… », etc. Et il ajoute au verset 15, vous voyez, c’est le même esprit de soumission : « Car c’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien, vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés ». Alors, épouse chrétienne bien-aimée, est-ce que tu veux réduire au silence ton mari ignorant et insensé si c’était le cas ? Eh bien ! là est la recette du Seigneur. « C’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien, vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés ». Cela s’applique directement aux maris et aux femmes. Si en tant qu’épouse chrétienne, tu arrives à laisser le Saint-Esprit te changer, te travailler pour manifester le caractère de Christ vis-à-vis d’un mari qui serait ignorant et insensé par rapport à ce que Dieu lui demanderait, eh bien ! tu vas le réduire au silence. Il y aura peut-être des tempêtes entre-temps parce qu’il ne pourra pas supporter de te voir comme ça, mais il va être réduit au silence. C’est Dieu qui le dit. « Etant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu ». Et, il ajoute, tout cela se suit, et je le suis dans l’ordre : il vient de parler de la conduite générale des Chrétiens au milieu des païens, de la conduite vis-à-vis de toutes les autorités, ensuite, il parle aux serviteurs et il dit au verset 18 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres ; non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile », ce qui est souvent le cas de beaucoup de maris. Il ne leur dit pas : « Serviteurs, je vous donne l’autorisation, puisque vous avez des maîtres au caractère difficile, de leur dire en face leurs quatre vérités » (ce qui serait un manque de respect). Il ne dit pas cela. Il dit : « Vous avez en face de vous des maîtres d’un caractère difficile, eh bien ! Soyez soumis en toute crainte de Dieu, et du maître. Et il ajoute : « Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement ». Cela s’applique directement au rôle d’une épouse vis-à-vis d’un mari inconscient et inversement aussi. Quand on souffre, quelle gloire y-a-t-il à supporter des mauvais traitements quand on a commis des fautes ? Aucune ! Mais, si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Il parle aux Chrétiens en face des païens. Il parle aux Chrétiens en face des mauvais gouvernants. Il parle des serviteurs en face des mauvais maîtres. Et il parle aux femmes en face des maris puisque tout de suite après, au chapitre 3, et au verset premier, Pierre ajoute : « Femmes, soyez de même (c’est-à-dire ce que je viens de lire depuis le verset 11 du chapitre 2), soumises à vos maris afin que si quelques-uns n’obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole ». C’est sûr qu’ils vont être gagnés ! Sans aucune parole ! Par quoi vont-ils être gagnés ? Par la conduite de leurs femmes, par le comportement pratique, en privé, de leurs femmes. N’ayez pas, sœurs chrétiennes, un comportement très sanctifié avec des frères et des sœurs, et en face de votre mari quand vous êtes dans le privé, un comportement toutes griffes dehors, c’est de la pure hypocrisie et vous serez jugées plus sévèrement par le Seigneur. Tandis que quand vous êtes dans le privé des privés, et que là, remplie du Saint-Esprit, vous pouvez arriver à ne rien dire quand vous êtes injustement traitées et en bénissant celui qui vous maltraite, et dans votre cœur, et dans votre comportement, eh bien ! à ce moment-là, il est écrit : « Ils seront gagnés sans parole ». Ne vaut-il pas la peine de gagner vos maris à Christ, bien-aimées sœurs ? Vous voyez que pour gagner votre mari, le Seigneur va commencer à faire un travail dans votre cœur pour que vous puissiez apprendre à réagir à n’importe quelle situation, même si vous avez un mari épouvantable. Hélas, c’est fréquent ! Le Seigneur vous dira : « Je suis capable, bien-aimée, de te transformer à l’image de l’Epouse de Christ pour que tu reçoives de moi une telle puissance de mon Esprit que je te garantis que ton mari, sans parole, va être visité, il le sera et il va être touché ». Il n’y a pas d’autres moyens. Tu auras beau l’évangéliser du matin au soir, si tu continues à te comporter comme une païenne, tu ne le gagneras pas, tu le perdras. La seule chose qui le gagnera, c’est ton comportement rempli de l’Esprit de Christ, qui le fera réfléchir et qui le touchera. Verset 2 : « En voyant votre manière de vivre (parce que le mari n’a pas les yeux dans sa poche, il sait voir), chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée… ». Pas cachée aux yeux du Seigneur. Pas cachée aux yeux de ceux qui sont tout près pour te voir vivre. Cachée aux yeux des mondains et de ceux qui te voient comme ça, en disant : « Mais elle a l’air d’être une femme tout à fait ordinaire, rien qui frappe l’œil, rien ». Mais dans son cœur, dit le Seigneur, il y a une telle parure intérieure et cachée, sublimement belle, « …la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible ». La Croix doit passer par là ! Je suis incapable, par ma nature humaine, de rester calme, sans répliquer à quelqu’un qui me traite injustement ou qui m’en fait baver toute la journée. Si tu répliques avec mauvaise humeur, amertume, colère, vengeance, animosité, murmures, Dieu t’attend au tournant. Si tu viens à dire que tu ne peux pas supporter ce qui se passe, parce que c’est insupportable, on te dira : « Tu n’as pas connu ce que c’était que la Croix, bien-aimée, tu ne l’as pas connue encore, tu as besoin de t’approcher du Seigneur pour connaître dans ta vie personnelle ce qu’est la Croix ». C’est toi qui dois plutôt te plaindre de tes propres péchés plutôt que de venir te plaindre des péchés de ton mari. Comme il est dit dans Jérémie 30, au verset 15 : « Pourquoi te plaindre de ta blessure, de la douleur que cause ton mal ? C’est à cause de la multitude de tes iniquités, du grand nombre de tes péchés, que je t’ai fait souffrir ces choses ». « La pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible ». Cet esprit doux et paisible est d’un grand prix devant Dieu ! Un grand prix ! Ce que Dieu va regarder dans ma vie, ce n’est pas si j’ai amené beaucoup de gens à la conversion, si aujourd’hui, j’ai donné 100 traités ou que j’ai amené 10 personnes à Christ. Le Seigneur va regarder ce qui a un grand prix à ses yeux : « Est-ce que j’ai eu tout au long de cette journée un esprit doux et paisible ? Est-ce que la paix de Christ et la douceur de Christ remplissaient mon cœur ? Est-ce que j’ai donné le témoignage d’une bonne conduite à tous ceux à qui j’ai parlé, et dans mon foyer ? ». Continuons à lire dans 1 Pierre 3, au verset 5 : « Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes, qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur ». Je ne vous demande pas forcément d’appeler votre mari « mon seigneur » quoi qu’à certains moments, ça lui ferait du bien si c’est dit vraiment dans l’Esprit, mais pas comme une boutade pour se moquer. Sara appelait Abraham son seigneur parce que c’était vrai ! Elle le vivait. « C’est d’elle que vous êtes devenues les filles », bien-aimées sœurs, épouses. Vous êtes devenues les filles de Sara, « en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte. ». Epouse, si tu as en face de toi un mari spirituel, fondé sur la Parole, rempli de l’Esprit de Christ, qui est là pour te soutenir, pour t’aider à recevoir du Seigneur tout ce qu’il te faut pour prendre soin de toi, te nourrir, c’est sûr que tu évolues dans un environnement qui est bien plus agréable que si tu as en face de toi un mari non chrétien ou un mari charnel. Mais dans tous les cas possibles, le Seigneur demandera que tu sois changée dans ton cœur. Et c’est certain que les occasions de changement seront beaucoup plus grandes si tu as en face de toi un mari insupportable. Parce que si tu as un mari vraiment spirituel, ça ne va pas forcément toujours stimuler ce qu’il y a de mauvais en toi pour que ça se manifeste. Vous avez remarqué que ce qu’il y a de mauvais en nous se manifeste beaucoup plus facilement quand on a en face de nous des gens qui sont méchants envers nous et qui nous en veulent ou qui nous traitent injustement. Si tu as en face de toi quelqu’un qui t’aime et qui te fait du bien, ce qu’il y a de mauvais en toi ne va pas sortir. Cela va rester caché jusqu’au moment où le loup va arriver. Et là, on va voir ce qu’il y a au fond du cœur parce que « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Luc 6;45). Donc, ce que je dis, je ne le dis pour justifier le fait que vous deviez avoir besoin de mauvais maris mais je dis simplement que si c’est le cas, utilisez cet environnement détestable et pas agréable du tout pour, avec l’aide du Seigneur, grandir encore plus vite dans l’Esprit du Seigneur en disant : « Seigneur, tu vois, je n’ai pas encore la grâce d’avoir mon mari touché comme je l’espèrerais. En tous cas, tu attends de moi que je sois comme l’épouse que tu désires : une femme soumise, remplie de ton Esprit, qui accepte de s’humilier devant son mari, de ne rien dire quelquefois, d’être injustement traitée tout en lui faisant du bien et en continuant à intercéder et à prier pour lui, sans un mot, parce que je sais qu’en le faisant, Seigneur, tu vas le toucher. Il va être visité par toi. Et lui aussi, il va changer ». Le Seigneur languit, bien-aimées, de voir ses enfants parés de cette parure intérieure et cachée dans le cœur qui est d’un grand prix à ses yeux, cette parure qui s’appelle un esprit doux et paisible. Et là, pour l’avoir, cette parure, il faut passer par la Croix. Des Chrétiens qui ne vivent pas cela sont des Chrétiens qui ont besoin de passer par la révélation de la Croix. Et si vous continuez, bien-aimées, à vivre d’une manière charnelle sans passer par la vie de la Croix, un jour vous serez détruits et vous mourrez. Et quand je parle de mort, je parle de mort spirituelle. On ne peut pas toute sa vie se dire Chrétien et se comporter de manière charnelle jusqu’au bout. En conclusion, relisons 1 Corinthiens 10:5 : « La plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert ». Pour moi, ce n’est pas seulement une image, parce qu’un rebelle qui périt en restant rebelle va dans la perdition éternelle. Ne croyez pas qu’il va être admis par la grâce miséricordieuse de Dieu dans le paradis éternel uniquement parce qu’un jour, il a confessé Christ. Les Hébreux avaient confessé le Seigneur comme leur Dieu, et ils avaient suivi Moïse. Et comme ils étaient en permanence rebelles, ils ont péri dans le désert. « Ne devenez point idolâtres… Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir. Ne nous livrons point à l’impudicité comme quelques-uns d’eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour ». Où sont ceux qui périrent dans l’impudicité ? Vous croyez qu’ils ont été sauvés ? Moi, je ne le crois pas. Si la mort vous surprend, alors que vous n’avez pas réglé ce problème de la Croix dans votre vie, je ne vous garantis pas votre salut, bien-aimés. Je ne dis pas ça pour vous faire peur. Je dis ça pour vous montrer qu’il y a une solution prévue en Christ, c’est la repentance devant la Croix. Pourquoi se sont-ils comportés comme cela ? Parce qu’ils ne s’étaient pas repentis de leurs mauvaises œuvres. Parce qu’ils ne s’étaient pas inclinés devant le Dieu d’Israël en disant : « Seigneur, je reconnais mon péché ». « Et, au lieu d’accuser mon mari de ses péchés, je n’ai pas reconnu les miens devant toi, et je ne les ai pas réglés devant toi, Seigneur ». Au verset 9 : « Ne tentons pas le Christ ». Tenter le Christ ! Vous vous rendez compte jusqu’où ça va ? Une femme qui se rebelle contre son mari tente le Christ « …comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents ». Alors, si les serpents viennent envahir ta vie ou ton foyer, ne commence pas à lutter, à chasser tel démon ou tel esprit avant d’avoir compris si vraiment tu étais soumise ou pas à ton mari. Ça ne servira à rien de t’engager dans un combat spirituel si la rébellion est dans ton cœur. Est-ce que tu crois que ça marcherait ? Non. Les serpents pourraient te morde. « Ne murmurez pas, comme murmurèrent quelques-uns d’eux (Est-ce que ça n’arrive pas à la femme, au foyer, de murmurer contre son mari qui la maltraite à ce point là ?) qui périrent par l’exterminateur ». La mort était là, dans le camp. Pourquoi la mort y était ? Non pas parce que Satan devenait tout à coup plus fort que Dieu, mais simplement parce que la rébellion et la désobéissance étaient entrées dans les cœurs et que cela se manifestait par des actes et des comportements qui déplaisaient à Dieu. La porte était ouverte à l’Ennemi. Le Serpent, le Destructeur, est venu dans le camp. Il viendra dans ton foyer pour le détruire si toi, tu ne veux pas changer personnellement devant Dieu. Pas ton mari, mais toi. Et comme je parle aux femmes, je dis : « Toi, épouse, quel que soit ton traitement, si tu ne veux pas changer pour avoir un comportement semblable à celui de Christ, tu seras détruite et ton foyer avec ». « Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemple, et elles ont été écrites pour notre instruction », à nous Chrétiens. Ne croyez pas que la Nouvelle Alliance nous protégera des serpents et du Destructeur, si nous ne voulons pas changer devant Dieu en nous repentant de notre comportement charnel. Christ nous a fait mourir à la Croix. Il a réglé cela devant le Seigneur, son Père, par son sacrifice à la Croix. Si je n’ai pas reçu la révélation du message de la Croix, je dois me placer devant le Seigneur en disant : « Seigneur, devant toi, de tout mon cœur, je veux recevoir cette révélation pour l’avoir dans mon cœur et marcher par l’esprit d’une manière qui te glorifie ». « … elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles ». Aucune tentation, c’est-à-dire aucune épreuve, bien-aimée sœur Chrétienne qui est tellement éprouvée par un mari difficile, je te dis ceci comme un encouragement : « Aucune tentation (épreuve) ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés (éprouvés) au-delà de vos forces, mais avec la tentation (épreuve) il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter ». Mais, tu vois bien dans quel esprit ! Tu ne pourras pas supporter l’épreuve si tu n’es pas dans l’état d’esprit qui te permet de la supporter ! Si tu n’as pas laissé la Croix faire ce travail en toi, femme chrétienne, dans ton foyer, tu ne pourras pas supporter un mari difficile et l’épreuve sera au-dessus de tes forces parce que tu ne te seras pas placée sur le terrain du Seigneur. Si tu as réglé devant le Seigneur ton problème charnel à toi, et que tu dis : « Maintenant, Seigneur, devant l’épreuve qui est en face de moi, je demande ton secours, ton soutien », Dieu dira : « Cette épreuve-là ne sera pas au-dessus de tes forces parce que tu as reçu toute puissance en moi pour la supporter. Parce que tu vis et tu habites en moi et j’ai transformé ta vie. Et maintenant, tu peux supporter ça, parce que l’amour supporte tout. La Croix a fait son œuvre. Tu es remplie de l’amour véritable de Christ. Tu ne te venges plus, tu ne cries plus, tu ne rouspètes plus. Mais tu es changée à l’image de l’Agneau de Dieu et l’épreuve, tu vas pouvoir la supporter sinon tu ne pourras pas ». Au verset 15 : « Je parle comme à des hommes intelligents » alors je parle à des épouses intelligentes maintenant , en tous cas des épouses qui veulent recevoir toute l’aide du Seigneur dont elles ont besoin parce que je sais que beaucoup d’épouses sont maltraitées par leur mari, je parle de foyers chrétiens. Je sais que beaucoup d’épouses ont beaucoup de mal à tenir. Je sais que beaucoup d’épouses ont besoin d’être encouragées et visitées par le Seigneur. Il les aime d’une manière particulière et il est capable de le faire. Le Seigneur le fera si tu acceptes de te placer devant Lui pour que tes problèmes personnels soient réglés devant Dieu. Ayant reçu du Seigneur ce qui te manque, tu pourras être un instrument puissant entre les mains du Seigneur dans ton foyer et tu pourras avoir la certitude, je dis bien la certitude, on en a lu les promesses, que tu gagneras ton mari. Amen. Seigneur, ces choses ne peuvent pas être comprises autrement que par ton Esprit. Si elles sont entendues dans la chair, elles provoquent la rébellion de la chair qui ne peut pas supporter d’entendre de telles choses. Mais Seigneur, par ton Esprit, tu peux toucher les cœurs, et rendre ta Parole vivante dans les vies. Tu peux briser par le marteau de ta Parole toute croûte dure d’incrédulité, et tu peux produire une moisson abondante. Je te prie de soutenir, Seigneur, les épouses chrétiennes qui entendent ce message, de parler à leur cœur, de leur permettre d’être intelligentes pour comprendre ce que tu désires et leur montrer que tu es capable de les transformer à l’image de ton Fils, remplies de l’Esprit de ton Fils pour qu’elles puissent gagner leurs maris difficiles. Seigneur, parle aux cœurs des maris aussi. Montre-leur la responsabilité encore plus grande de se comporter comme Christ envers son Eglise. Seigneur, que ton Esprit soit à l’œuvre dans le cœur des maris comme dans le cœur des épouses pour que les foyers chrétiens soient vraiment des foyers qui glorifient ton nom devant les enfants, devant les voisins, les parents, tous ceux qui les entourent pour qu’ils puissent reconnaître que tu as fait en eux quelque chose que le monde ne peut pas faire et qui te glorifie vraiment pour l’éternité. Au nom de Jésus, mon Père. Amen.
Le ministère de la femme
Le ministère souvent caché mais glorieux de la femme dans
l’Eglise universelle et dans l’église locale
Voici quelques mots sur le ministère de la femme, en rappelant que nous avons tous Un ministère, une fonction dans le corps de Christ. Dans l’Eglise de Jésus, la femme est souvent mise de côté, pour un certain nombre de raisons dues à une mauvaise interprétation de la Parole de Dieu.
On demande à la femme de se taire, de ne rien dire, de ne rien faire, d’être soumise au-delà de ce que le Seigneur voudrait, c’est-à-dire soumise de manière non spirituelle. Cette mauvaise interprétation de la Parole de Dieu entraîne deux attitudes : – soit la femme se révolte et usurpe des droits en disant : « Puisque l’on ne me donne rien, alors je vais prendre des initiatives », réaction qui aboutit à l’exercice d’un ministère ou l’exercice de dons (mais dans un esprit de rébellion, ce qui n’est pas bon) – soit la femme se tait complètement, c’est l’extinction complète. Cette deuxième attitude est le cas le plus fréquent : des femmes dans l’Eglise qui sont complètement passives dans le corps de Christ. Il faut que nous ayons vraiment compris ce qui plaît au cœur de Dieu au sujet du ministère de la femme. Il faut que les femmes le comprennent, mais il faut aussi que les hommes le comprennent, dans le corps de Christ. Dans 1 Corinthiens 11, au verset 3, il est dit : « Je veux que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ ». Dieu est le chef de Christ, Christ est le chef de l’homme et l’homme est le chef de la femme. Paul n’emploie pas le mot « mari », il ne parle pas seulement de la relation de mari et femme. Dans sa création, Dieu a prévu que l’homme en tant que sexe masculin soit le chef de la femme, et « chef » dans le texte grec, c’est « tête ». De même que Dieu, le Père, est la tête de Christ, Christ, Lui, est la tête de toute l’Eglise. Dans cette relation particulière des sexes masculin et féminin, Christ est d’abord le chef de l’homme, de tout homme, et l’homme est le chef de la femme. Dans le corps de Christ, hommes et femmes sont ensemble soumis en tant que corps à la tête qui est Christ. Dans les relations entre hommes et femmes, il faut bien comprendre que Dieu a prévu sur un plan universel que l’homme soit le chef de la femme, chef au sens biblique, selon l’exemple de Christ qui est le chef de l’homme et selon l’exemple de Dieu qui est le chef de Christ. Si nous prenons comme exemple les relations dans la trinité, Dieu est absolument égal dans ses trois manifestations, Père, Fils, Saint-Esprit. Dieu le Fils est égal à Dieu le Père, dans toutes ses qualités, dans toutes ses caractéristiques divines, Il est d’une égalité totale et parfaite. Mais au sein de la trinité, Dieu à prévu un certain ordre hiérarchique. Le Père est la tête de Christ. Christ est donc placé en position de soumission parfaite, éternelle et totale, bien qu’il soit égal, absolument égal en tant que Fils, au Père. Cette soumission n’a absolument rien de dévalorisant, puisqu’elle est faite dans la connaissance de la place de l’un et de l’autre. Le Père a un rôle dans la trinité que le Fils n’a pas. Le Fils a un rôle que le Père n’a pas. Chacun l’a librement accepté et sans aucun problème (j’emploie ici des mots humains, mais il est difficile d’employer des mots humains pour définir ce qui se décrit au sein de la trinité éternelle). Il n’y a aucune domination de l’un sur l’autre, aucune soumission dans le sens de l’esclave qui subit. Il y a une égalité totale entre l’homme et la femme sur le plan de leur nature spirituelle devant Dieu. Paul le leur rappelle : « Il n’y a plus ici en Christ, ni homme, ni femme, ni païen, ni juif, ni inconverti, ni circoncis, ni incirconcis, mais Christ qui est tout en tous ». Devant Dieu, spirituellement, l’homme est parfaitement égal à la femme. Dans leur nature spirituelle, l’homme et la femme ont les mêmes caractéristiques. Quand Dieu rachète une âme, homme ou femme, il crée un être nouveau qui est absolument le même, que ce soit un homme ou une femme, avec les mêmes qualités, la même nature, les mêmes capacités, tout est parfaitement égal sur le plan spirituel. De même que Dieu le Fils est égal spirituellement à Dieu le Père dans sa nature, dans ses capacités, dans son omnipotence, dans son omniprésence, dans sa sagesse infinie, dans son amour total. Il n’y a aucune différence. Mais dans la place au sein de la trinité, selon le plan éternel de Dieu, il y a une différence. Et sur la terre il y a une différence sur le plan de la hiérarchie divine que Dieu a prévue. Nous savons que dans le ciel, il y aura toujours des hommes et des femmes, il n’y aura plus du tout la même situation que sur la terre, puisqu’il n’y aura plus de couples, il n’y aura plus de mariages, mais la nature d’homme et de femme va continuer dans l’éternité. De même que Jésus reste toujours homme éternellement. Nous ne le comprenons pas tous d’une manière claire. Dans le plan du Seigneur, même s’il y a une égalité parfaite totale et absolue sur le plan spirituel entre l’homme et la femme, il y a une différence de positions. L’homme est placé en position de chef, de tête, ce qui lui donne aussi des responsabilités différentes, et la femme en position de corps. C’est la première chose. Vis-à-vis de Christ et l’Eglise, nous devons comprendre que l’homme doit aussi avoir dans son cœur une attitude de soumission féminine par rapport à Christ, puisque Christ est la tête de l’homme. Par rapport à l’Eglise, l’homme et la femme convertis constituent le corps de Christ. Cela veut dire que devant Christ, qui est la tête, moi qui suis homme ou toi ma sœur qui est femme, homme et femme convertis, nous devons avoir exactement la même attitude de soumission absolue en tout, d’amour, de respect, de soumission vis-à-vis de Christ. Il est la tête du corps de l’Eglise, homme et femme confondus. Il doit y avoir une attitude de soumission et de respect absolu et total envers Christ, aussi bien dans le cœur de l’homme que dans le cœur de la femme. Pas un brin de révolte, pas un brin d’amertume ou quoi que ce soit. Christ est la tête, c’est lui qui est la source de l’initiative spirituelle en toute chose, c’est lui la tête et c’est nous, homme et femme ensemble, qui formons le corps soumis. L’homme doit donc comprendre que si Dieu a prévu qu’il soit en position de tête vis-à-vis de la femme, cela doit être à la mesure de ce que Christ est pour lui. Quand l’homme exerce sa position de tête vis-à-vis de la femme, il ne doit jamais oublier que lui-même est en position de corps par rapport à Christ et qu’il doit exercer sa position dans le même esprit que Christ l’exerce vis-à-vis de l’Eglise.
Quand Christ est la tête de l’Eglise, il est le modèle de l’homme qui est la tête de la femme.
Cela veut dire que Christ en tant que tête a un rôle d’initiative, de direction, de conduite, d’animation ; c’est de la tête que viennent la conduite, l’animation, la direction, etc. L’homme a la même responsabilité vis-à-vis de la femme. Je ne parle pas seulement du mari vis-à-vis de son épouse, c’est aussi valable d’une manière générale. Dans la création du Seigneur, Dieu donne à l’homme un rôle de tête, c’est-à-dire d’initiative, de direction, de meneur, d’autorité, de responsabilité, comme Christ l’exerce. Le problème, c’est que tellement d’hommes l’exercent d’une manière charnelle, d’une manière complètement dévoyée par rapport au plan de Dieu, à cause du péché qui s’est accumulé pendant des millénaires ! Le péché étant venu avec la haine et l’esprit de domination, il ne reste plus rien de l’Esprit de Christ qui voudrait que l’homme exerce cette autorité, cette direction spirituelle, avec l’Esprit de Christ, c’est-à-dire un esprit de serviteur, un esprit d’amour, un esprit qui va chercher le bien de tous en exerçant l’initiative et le contrôle spirituel. Initiative et contrôle spirituel, au sens ou Christ le fait, et il demande à la femme d’être là, pour suivre, aider, être soumise et obéir, de même que nous, corps de Christ, nous le faisons vis-à-vis du Seigneur lui-même. Le Seigneur nous laisse une entière liberté, je le rappelle, il nous laisse une entière liberté. Cette soumission à Christ se fait dans la liberté et dans l’amour. Nous avons en face de nous un Seigneur glorieux, de qui viennent toutes initiatives et qui a la direction suprême des opérations. Il voudrait que l’homme soit à l’image de Christ, qu’il exerce, parce qu’il l’a reçue du Seigneur, l’initiative vis-à-vis de la femme et qu’il donne la direction spirituelle, l’impulsion et l’animation. Il est peut-être difficile de comprendre la manière dont cela devrait se faire quand il y a des siècles de perversions. Aujourd’hui, cela se fait d’une manière complètement différente de ce que Dieu voulait au début. Maintenant l’homme est autoritaire et dominateur et souvent la femme ayant été dominée, s’est rebellée. Donc c’est plutôt la rébellion et le rejet de cette fausse autorité qui prime. Dieu voudrait restaurer son modèle à lui, celui qui est dans son cœur. C’est pourquoi le ministère de la femme est si important aux yeux de Dieu. Une femme qui a vraiment reçu du Seigneur la compréhension de ce qu’est son appel particulier pour Dieu et qui arrivera à le manifester dans son comportement, va symboliser et représenter exactement ce qui est le plus cher au cœur de Dieu : un esprit doux et paisible qui est soumis, comme l’Eglise doit l’être vis-à-vis du Seigneur. Ce n’est pas un esprit de passivité où l’on ne fait rien, sinon l’Eglise ne ferait rien devant le Seigneur. L’Eglise doit être pleine de vie, pleine de tout ce qui nous vient d’en haut, mais elle doit être dans une attitude de respect et de soumission absolue par rapport à sa tête, Christ, qui lui-même est dans un esprit de soumission à son Père. Mais il ne faut jamais oublier le point de vue qui est celui du Seigneur : donner à l’homme le rôle d’impulsion, d’initiative et d’autorité spirituelle.
Si l’homme n’exerce pas sa fonction, il y a quelque chose qui manque dans le plan du Seigneur. Le résultat, c’est que les femmes remplissent souvent le rôle de l’homme, parce qu’il y a un trou, un manque qui doit être tenu par quelqu’un. Dans le plan du Seigneur ce n’était pas la femme qui
devait remplir le rôle d’initiative, de direction, mais l’homme. Parce que bien souvent l’homme a démissionné, la femme prend sa place, et cela non plus n’est pas dans le plan du Seigneur. Notre Dieu veut restaurer l’autorité spirituelle de l’homme dans l’esprit de Christ et la soumission de la femme selon le Seigneur et selon l’Eglise pour que toute la bénédiction du Seigneur puisse se répandre dans toute la création. Il faut donc que chacun comprenne bien quelles sont ses responsabilités. Les hommes qui démissionnent sont des dangers publics dans le Royaume de Dieu, de même que les femmes qui usurpent l’autorité. On introduit un élément qui n’est plus dans la pensée du Seigneur au départ. Cela nous demande beaucoup d’humilité et d’obéissance pour exercer le rôle réel que le Seigneur veut nous donner, dans une égalité spirituelle absolue et totale et dans le respect de l’autre. Et dans la dispensation de Christ, dans le Royaume éternel qu’il est en train de mettre en place et celui qu’il va mettre en place sur la terre, Dieu va respecter les mêmes principes. Ce qui caractérise le corps vis-à-vis de la tête, c’est l’humilité. Si vous devez mettre un mot clé, c’est celui-là, humilité, parce que dans l’humilité, il y a aussi l’obéissance et la soumission. Le corps, c’est-à-dire l’Eglise vis-à-vis de Christ, doit être dans l’humilité, dans l’obéissance, dans la soumission. « Seigneur, tu l’as dit, je le fais ». Nous savons très bien que tout ce que le Seigneur dit est parfait. Le problème, c’est notre manque de compréhension ou la façon dont nous percevons les choses, de manière tordue, mais nous savons que tout ce qui vient de notre tête, Jésus, est parfait. Le problème du Seigneur, c’est notre manque de soumission. Le Seigneur veut restaurer parfaitement dans l’Eglise la soumission du corps de Christ à sa Parole, à sa volonté. Il veut restaurer, dans le corps des hommes et des femmes qui constituent l’Eglise, un esprit humble et soumis. Et en même temps, dans les relations hommes-femmes, il veut restaurer ce même esprit, c’est- à-dire, pour l’homme, un esprit de service, d’amour, d’initiative et d’autorité spirituelle et pour la femme, un esprit d’humilité, de soumission parfaite, dans le silence, qui préfigure et qui montre aux yeux de toute la création quelle est la véritable attitude de l’ensemble de l’Eglise vis-à-vis du Seigneur Jésus. Ce n’est pas parce que l’homme exerce une initiative et une direction spirituelle qu’il doit perdre l’humilité. Au contraire, il doit être rempli de l’Esprit d’humilité de Christ, sachant que si le Seigneur a prévu que ce soit lui qui exerce l’initiative, cela ne peut être que parce que lui-même est entièrement soumis au Seigneur, et il ne fait que répercuter la volonté du Seigneur comme le Seigneur le désire. Si la femme manifeste pleinement ce que le Seigneur veut dans sa vie, c’est-à-dire ce ministère de soumission, dans l’humilité, dans l’obéissance réelle au Seigneur et au rôle de l’homme tel que le Seigneur l’a prévu, elle va glorieusement manifester pleinement dans sa personne à elle, ce que l’Eglise tout entière doit manifester vis-à-vis du Seigneur. Toute femme soumise et obéissante symbolise à elle toute seule, l’Eglise soumise à Christ. Lisons dans 1 Pierre 3, au verset 1 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris ». Il parle des femmes mariées soumises à leurs maris, mais moi je prends la liberté d’étendre ceci, toute proportion gardée, à l’attitude de l’ensemble des femmes vis-à-vis des hommes en général. Evidemment une femme mariée vis-à-vis de son mari à des obligations particulières, mais sur le plan du principe spirituel, l’attitude doit être la même. décortiquons ce passage parce que c’est important. Il dit : « Femmes, soyez de même », de même que qui ? A la fin du chapitre 2, il parle de Christ, lisons à partir du verset 18 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais à ceux qui sont aussi d’un caractère difficile ». Donc, l’Eglise de Jésus doit être soumise en tous points à son maître qui est bon et doux. Il n’est pas d’un caractère difficile notre maître, n’est-ce pas ? Il est juste et ferme et il est sévère parfois, mais il est bon et doux et il me demande de lui être soumis. Dans ce passage, il parle à des serviteurs qui, sur terre, ont des maîtres qui ont un caractère difficile et il leur dit : « Soyez soumis en toute crainte à ces maîtres-là » même à ceux-là ! Il parle de l’attitude du cœur : « Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu quand on souffre injustement ». Combien de femmes ont à souffrir injustement des hommes ? Et de leurs maris ? Dieu seul le sait ! Ce que les hommes ont fait subir aux femmes depuis que le péché existe, à cause de cette perversion du rôle directeur de l’homme ! Rôle prévu par Dieu dans la sainteté, dans la soumission au Seigneur, mais dès que le péché est entré, la haine, etc. l’homme a continué à exercer un rôle d’autorité, mais c’était perverti par le péché et ce rôle est devenu meurtrier. Et les femmes ont eu, de tout temps, à subir injustement ce genre de traitement-là. Pierre parle à des femmes chrétiennes et à des serviteurs chrétiens, et il dit au verset 20 : « Quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes, mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu, et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péché, dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude, lui qui injurié, ne rendait point d’injures, maltraité ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ». Vous avez là une attitude parfaite de celui qui est humble et soumis. Jésus était parfaitement soumis à la volonté de son Père, il savait bien que dans la trinité, lui le Fils, égal au Père en tant que Dieu, était parfaitement soumis à la volonté du Père. Il avait accepté librement la volonté de son Père, d’aller mourir comme un meurtrier sur cette Croix, de descendre sur cette terre de misère épouvantable, de quitter son ciel de gloire pour entrer dans ce trou épouvantable de ténèbres qui est la terre, où celui qui est la lumière du monde allait vivre pendant 33 ans, une vie de souffrances, de persécutions et d’injustice jusqu’à être cloué à la Croix pour nous et à mourir comme un meurtrier. Tout cela dans un esprit d’humilité, d’obéissance, de soumission parfaite à la volonté de son Père qui est sa tête. Jésus est décrit parfaitement comme celui qui est humble et soumis, injurié, ne rend pas d’injures, maltraité, ne fait pas de menaces, dans la bouche duquel ne s’est pas trouvé de fraude, aucune parole de travers, rien. Il allait comme un agneau à la boucherie, le cœur entièrement tourné vers celui qui le soumettait à un tel martyr, pour accomplir sa justice. Il a tout accepté, lui qui a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, afin que morts au péché, nous vivions pour la justice, lui par les meurtrissures duquel vous avez étés guéris.
Ce passage nous montre l’état de soumission parfaite de Christ, et Pierre ajoute immédiatement au chapitre 3 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que si quelques-uns n’obéissent pas à la Parole ». Il parle du « maître injuste », le mari, maître de sa femme, injuste, qui n’obéit pas à la Parole : « Ils soient gagnés sans parole (sans une seule parole), par la conduite de leur femme (par le comportement pratique de leur femme), voyant leur manière de vivre chaste et réservée (humble, silencieuse, soumise) ». Cela ne veut pas dire que la femme est devenue une carpette qui ne fait rien du tout, qui n’a plus aucune vie en elle, qui est éteinte complètement, qui ne peut pas réagir à quoi que ce soit, ce n’est pas cela du tout ! On ne peut pas dire que Jésus était ce que je viens de décrire, pas du tout ! Il était rempli de la vie du Seigneur. Quand Jésus était devant une situation où son Père le mettait, une situation qui était pour lui pénible, difficile à supporter où il devait supporter l’injustice de la part des autres, le rejet, les mauvais traitements, il recevait de sa communion avec son Père, tout l’amour et toute l’énergie spirituelle qui pouvait le rendre capable de réagir comme il a réagi, en toute soumission en toute humilité, sans révolte, sans haine, sans aucune de ces manifestations qui font la rébellion et la haine. Pierre dit, au verset 3 : « Ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, les habits que l’on revêt, mais ayez la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu ». Vous voyez pourquoi je vous dis que le ministère de la femme est le plus glorieux pour Dieu. Quand la femme a compris ce que Dieu désire d’elle, c’est-à-dire manifester par son comportement la perfection de l’Esprit de Christ, de soumission parfaite dans le silence, dans une attitude réservée, chaste, pleine d’amour, de soumission et d’obéissance, qui représente l’attitude de Christ à la Croix, elle va, par cet esprit doux et paisible, manifester ce qui a le plus de prix aux yeux de Dieu, c’est-à dire l’Esprit de Christ. C’est le même esprit qui doit aussi nous animer, nous, les hommes dans la relation de l’Eglise vis-à-vis de Christ, et dans notre relation de chef vis-à-vis de la femme. Le fait qu’un homme prenne une initiative spirituelle n’est pas incompatible avec le fait qu’il doive rester lui aussi dans une humilité parfaite et une soumission parfaite à l’Esprit de Christ. Dieu demande à l’homme d’exercer l’initiative et de prendre la direction, tout en étant parfaitement soumis à Christ dans le même esprit que la femme est soumise à l’homme. Je lis cette fin du verset 4 : « La parure intérieure et cachée dans le cœur ». Vous voyez, c’est quelque chose d’intérieur, de caché, mais qui se traduit par un comportement : c’est de l’abondance du cœur que ta bouche va parler et que ton comportement va se manifester. Ici Pierre dit : tu ne parles pas, tu te tais, mais c’est tout ton comportement qui parle, cette femme soumise qui est remplie de l’amour de Christ et de l’Esprit de Christ. « La parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible ». Vous vous rendez compte ? Une pureté que rien ne peut corrompre. Pourquoi ? Parce qu’elle est remplie d’un esprit doux et paisible. Alors, mes sœurs il y a un appel formidable du Seigneur pour vous, à manifester la perfection de l’Esprit de Christ, un esprit doux et paisible, vous qui avez été si souvent injustement traitées, par des maris ou des hommes injustes. Douceur et paix ! La femme qui sera remplie de cet esprit-là en toute circonstance, dans la paix et dans le calme, va manifester la perfection de ce que Dieu recherche le plus dans sa création, qui s’est manifesté en Christ, et qu’il demande à l’Eglise de manifester. « Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara qui obéissait à Abraham et qui l’appelait son seigneur, c’est d’elle que vous êtes devenues les filles en faisant ce qui est bien ». Ces femmes avaient vraiment le respect de Dieu parce qu’elles manifestaient ce qui était le plus agréable au cœur du Seigneur, la soumission de son propre Fils. Sara obéissait à Abraham, l’appelait son seigneur et lui était soumise en tout. Nous devons bien savoir que quand le Seigneur nous demande d’être soumis en tout, c’est tout sauf ce qui concerne le péché, bien sûr. Nous savons que rien de ce qui vient de Christ n’est péché, tout est parfait en lui. Tandis qu’un homme ou un mari qui n’est pas encore entièrement à la mesure de la stature parfaite de Christ aura des exigences envers sa femme qui ne sont pas ce que le Seigneur désire. Il va peut-être demander à sa femme de faire des choses qui sont considérées par Dieu comme un péché, et la femme va pouvoir dire : « non » tout en restant dans un état de soumission parfaite. Puisque tout réside dans son esprit doux et paisible, et sa pureté incorruptible, la femme va pouvoir discerner si ce que son mari demande est péché ou non. Tout en restant parfaitement dans une attitude de soumission, elle va dire à son mari : « Non, ceci est contraire à la Parole du Seigneur, je ne le fais pas », mais elle garde un esprit entièrement doux, paisible et soumis. Nous voyons, aucune rébellion, pas d’éclats de voix, pas de cris, une fermeté dans la Parole du Seigneur, dans l’esprit doux et paisible, la pureté incorruptible du cœur. A ce moment-là, la femme est aussi un modèle pour l’homme qui usurpe son autorité qui n’est plus spirituelle. Si un homme a une autorité qui n’est pas spirituelle, ou se comporte comme quelqu’un qui n’est pas rempli du Saint-Esprit, la femme doit continuer à être le modèle de l’Eglise, c’est-à-dire soumise, mais en sachant ce que dit son Dieu et en osant avec calme et soumission de cœur dire clair et net : « non » à son mari, tout en étant humble et soumise. Le problème c’est la rébellion, c’est de commencer à usurper une fonction qui n’est pas la nôtre ou commencer à avoir une attitude de cœur qui entre dans la dispute, dans la rébellion et dans la contestation. Cela, Dieu ne le veut pas. Donc la femme, même dans cette situation-là, peut faire honte à son mari qui n’est pas spirituel en gardant une attitude parfaitement soumise sans usurper la place de son mari. Si son mari n’exerce pas ses
fonctions, elle n’a qu’une chose à faire, c’est prier dans l’intercession pour qu’il le réalise, qu’il prenne sa place dans le foyer, dans l’Eglise dans son ensemble ou dans le monde, que l’homme prenne sa place telle que Dieu la désire.
Le Seigneur est souverain, on voit dans l’histoire de l’Eglise, des femmes qui ont exercé une
action spirituelle extraordinaire. Mais si elles l’ont exercée dans l’obéissance à l’Esprit de Christ, elles restaient soumises aux hommes. Elles n’avaient pas un esprit de rébellion par rapport aux hommes qui les entouraient. Dans le corps de Christ, si la femme est remplie de cet esprit-là, qui est celui que le Seigneur désire, esprit d’humilité, d’obéissance, la femme peut exercer le ministère que le Seigneur lui demande et tous les dons lui sont ouverts. La seule limite que le Seigneur lui demandera d’accepter, c’est celle qu’elle va accepter elle-même de s’imposer, compte tenu de la situation. Par exemple si elle n’a pas la liberté d’exercer un don que Dieu lui donne parce que les hommes l’en empêchent, puisqu’elle a un esprit de soumission, elle ne va pas se rebeller contre cette autorité qui s’exprime devant elle. Mais parce qu’elle va rester soumise, le Seigneur lui ouvrira forcément une porte, elle ne va prendre d’elle-même autorité sur les hommes, le Seigneur lui ouvrira une porte. Elle pourra exercer le don que Dieu lui donne, dans l’obéissance à l’Esprit du Seigneur et à sa Parole. En d’autres termes, dans une église où les hommes ne prennent pas leurs responsabilités, Dieu ne va pas empêcher les femmes de se lever pour exercer tous les dons spirituels, imposer les mains aux malades, chasser les démons, exercer les autres dons de sagesse, de paroles de connaissance, etc. Mais si la femme se trouve confrontée à une autorité spirituelle masculine qui est mauvaise, qui va lui interdire de prophétiser, d’exercer un don, de chasser les démons, etc. Que va faire la femme qui est vraiment spirituelle et vraiment soumise ? Est-ce qu’elle va dire publiquement : « Eh bien, il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Moi je ne tiens pas compte de ce que ces hommes disent .
Dieu, m’a donné des dons, il faut les exercer pour le bien de tous, alors je le fais quand même » ? Non, si elle fait cela, elle est remplie de rébellion. Elle ne peut pas faire cela. La femme vraiment spirituelle va se soumettre et dire à celui qui l’en empêche : « Tu m’interdis de prophétiser, tu m’interdis de chasser les démons, je me soumets, mais dans mon cœur, je sais que Dieu va me permettre d’exercer ces dons, d’une manière telle que je vais pouvoir manifester les dons, tout en gardant l’esprit de soumission, Dieu va trouver un moyen de le faire ». Cela va peut-être se faire dans une conversation privée, une femme sera utilisée par le Seigneur d’une manière telle que ce ne sera pas un éclat d’insoumission et de rébellion devant tout le monde. Mais Dieu va utiliser les dons qu’il a donnés à cette femme, d’une manière ou d’une autre. En tout cas la femme sera dans une position d’attente de la volonté du Seigneur. Quand Jésus est passé par un village de Samarie, il a été confronté à des gens qui voulaient lui interdire d’entrer dans le village. Personne ne voulait le recevoir ; il n’a pas forcé la porte, il est parti. Vous ne voyez jamais Jésus essayer de forcer une porte qui lui est fermée, pourtant il avait toute autorité pour le faire en tant que Fils de Dieu. Il accepte cette limitation volontairement, sachant que Dieu son Père en tient compte et va trouver un moyen de l’utiliser ailleurs. Dieu désire que l’homme exerce l’initiative et l’autorité spirituelle, dans l’esprit de Christ. Il désire que la femme soit soumise et en particulier qu’elle n’exerce pas les cinq ministères d’autorité spirituelle que Dieu réserve aux hommes, c’est-à-dire apôtre, prophète, évangéliste, pasteur, docteur.
Non pas parce qu’elle n’a pas la capacité de les exercer (il y a des femmes qui usurpent cette fonction et qui l’exercent très bien, les femmes ont la capacité d’exercer ces fonctions), mais Dieu ne veut pas qu’elles les exercent, parce que ce sont des fonctions d’autorité et d’initiative spirituelle que Dieu réserve à la personne qui devait exercer cette autorité spirituelle, c’est-à-dire l’homme. Ces cinq ministères d’autorité, de direction, d’initiative spirituelle, sont réservés aux hommes, non parce qu’ils sont meilleurs ou qu’ils ont plus de capacités que les femmes à le faire, mais parce que Dieu, Dieu en a décidé ainsi, c’est l’homme qui a l’initiative, c’est l’homme qui a la direction
spirituelle, toujours. Mais par contre, une femme qui a un appel personnel du Seigneur, un ministère, quel qu’il soit, a le devoir de l’exercer comme le Seigneur le lui demande, c’est-à-dire qu’elle est ouverte à l’exercice de tous les dons. Lisons dans Marc 16 : « Ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris ».La femme a accès à tous les dons spirituels. Dans une église endormie, quand une femme se lève, remplie du Saint-Esprit pour exercer tous les dons spirituels que Dieu lui demande d’exercer ou certains dons de puissance, comme chasser les démons ou guérir les malades au nom du Seigneur Jésus, cela peut être mal vu par les hommes qui ne les exercent pas. Le problème n’est pas vis-à-vis des femmes qui les exercent, il est vis-à-vis des hommes qui ne prennent pas leurs responsabilités, puisque tous les dons sont ouverts à tout le monde. Dans le corps de Christ, la femme a accès à tous les dons spirituels. Il ne lui est pas permis d’enseigner les hommes, c’est-à-dire d’exercer un ministère d’enseignement vis-à-vis des hommes. Dans 1 Timothée 2, au verset 9 : « Je veux aussi que les femmes vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu ». Le cœur de ces femmes doit être rempli du Seigneur et cela doit se manifester par des œuvres bonnes autour d’elles. « Que la femme écoute l’instruction en silence avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner ». Parce que l’enseignement est un acte d’autorité spirituelle. Le Seigneur ne permet pas à la femme d’exercer cet acte d’autorité spirituelle, bien qu’elle puisse très bien le faire aussi. « Ni de prendre de l’autorité sur l’homme ». C’est important chères sœurs, de comprendre cela ! La femme est pourtant capable d’enseigner, d’exercer l’autorité sur l’homme, il n’y a qu’à regarder dans le monde aujourd’hui, c’est ce qui se passe de plus en plus. A tous les niveaux de la société, aussi bien au niveau des entreprises que de la politique, les femmes exercent l’autorité sur l’homme et parfois bien mieux que les hommes. Mais dans l’Eglise, le Seigneur ne le veut pas ! Il ne le permet pas. C’est contre le plan qu’il a décidé lui-même. « Elle doit demeurer dans le silence (en ce qui concerne l’enseignement), car Adam a été formé le premier, Eve ensuite ». Ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. C’est une des raisons pour laquelle il y a plus de risques à laisser la femme enseigner. La femme, étant plus sujette à la séduction que l’homme, par sa nature personnelle, émotive, émotionnelle, serait un danger plus grand si elle exerçait un ministère d’enseignement parce qu’elle a une plus grande capacité à être séduite que l’homme qui lui, s’est rendu coupable de transgression par pure désobéissance. « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour et dans la sainteté ». Elle sera sauvée de la séduction, une femme n’est pas sauvée en devenant mère, mais elle sera sauvée si elle prend sa place de soumission par rapport à l’homme et par rapport au Seigneur, dans l’obéissance à sa Parole. Donc si la femme doit être délivrée de la séduction, puisque c’est une tendance de sa nature, elle ne peut l’être qu’en étant dans le plan que le Seigneur veut pour elle, c’est-à-dire parfaitement soumise à Dieu, à l’homme et à son mari. L’homme a aussi une capacité à être séduit, il peut éviter d’être séduit seulement si lui aussi a cette attitude de soumission vis-à-vis du Seigneur. Un véritable ministère d’enseignement est soumis au danger de séduction ; l’homme aussi peut éviter la séduction seulement s’il est soumis au Seigneur et s’il prend sa place comme le Seigneur le veut. Le Seigneur permet à la femme d’enseigner un autre homme à condition que ce soit sous l’autorité de son mari ou d’un autre homme. On le voit dans les Actes des Apôtres quand Aquilas et Priscille en tant que couple prennent à part Apollos, qui était un jeune converti et qui avait des dons pour l’enseignement. Aquilas et Priscille le prennent à part et l’enseignent plus loin dans les voies du Seigneur. Ce n’était pas une femme qui prenait autorité sur un homme, c’était un couple qui marchait comme le Seigneur le voulait. Ensemble ils ont enseigné un homme parce que dans ce cas précis, le ministère de la femme s’exerçait en soumission au ministère de l’homme qui était son mari. La femme peut enseigner d’autres femmes et des enfants sans aucun problème, toujours dans la soumission à l’homme et dans la soumission au Seigneur. Dans Tite, au chapitre 2 et au verset 3, il est bien dit : « Dis aux femmes âgées, qu’elles doivent donner de bonnes instructions dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris pour que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée ». Quand les femmes ou des hommes non spirituels lisent ce passage, ils en tirent souvent la conclusion que ce rôle n’est pas bien agréable à jouer pour des femmes modernes dans l’Eglise de Jésus-Christ. Etre appelées à êtres bonnes, soumises à leurs maris, aptes aux soins domestiques, s’occuper des enfants, du ménage ! C’est tout à fait en contradiction avec l’esprit de ce monde ! Complètement en contradiction avec l’esprit de ce monde ! Aujourd’hui c’est l’esprit de libération de la femme, des opprimées, qui prime. L’Eglise est tellement contaminée par l’esprit du monde que nous voyons l’Eglise de plus en plus ouverte à l’exercice de tous les ministères d’autorité par les femmes. nous voyons des femmes pasteurs, des femmes apôtres, des femmes prophètes, des femmes évangélistes, des femmes exerçant toutes les fonctions d’autorité spirituelle que le Seigneur voudrait que les hommes exercent. Les femmes usurpent cette fonction parce que l’esprit du monde est entré dans l’Eglise et que les hommes laissent faire, parce qu’ils ne sont pas non plus à leur place. Si les choses sont comme le Seigneur le veut, on peut espérer avoir la bénédiction du Seigneur, une pleine bénédiction s’écouler du haut en bas, sur tous les barreaux de l’échelle, du Père sur le Fils, le Saint-Esprit, ensuite sur l’homme et sur la femme. La femme étant non pas celle qui est placée au plus bas de l’échelle, mais celle qui doit le mieux manifester l’Esprit qui est dans le cœur du Père et du Fils, c’est-à-dire la soumission parfaite dans le silence. C’est la manifestation parfaite de ce que le Seigneur désire le plus : un esprit doux et paisible qui manifeste la véritable puissance du Seigneur. Les dons, les dons de puissance, c’est une chose et le Seigneur veut qu’on les exerce tous, mais les dons de puissance, exercés avec un esprit rebelle, produisent tôt ou tard une catastrophe. Tandis qu’une femme qui reste dans la soumission, dans l’obéissance, qui reste dans cet esprit d’attente au Seigneur, qui s’attend à lui dans la prière, dans le jeûne, dans l’adoration et qui reçoit du Seigneur la plénitude de son Esprit, va être un modèle et sera utilisée d’une manière extraordinaire par le Seigneur, extraordinaire ! On ne peut pas imaginer à quel point le Seigneur peut utiliser des femmes qui ont cet esprit-là, pour gagner des âmes ! Puisqu’il dit : « C’est comme cela que tu vas gagner ton mari » ! Si tu es capable de gagner avec cet esprit-là ton mari, à combien plus forte raison seras-tu capable de gagner ceux qui sont autour de toi ! Si tu as gagné l’homme le plus dur, tu vas être capable de gagner les autres ! Et si moi en tant qu’homme, je suis rempli de ce même esprit que Dieu aime voir dans la femme, combien plus je vais être capable de gagner ceux qui m’entourent, dans l’amour, dans la patience, dans un travail persévérant, dans la manifestation du caractère de Christ, mon modèle et notre modèle à tous. C’est pourquoi si le Seigneur n’a pas ouvert aux femmes les fonctions d’autorité spirituelle des cinq ministères, Il a largement ouvert les fonctions de diaconat. Le diaconat n’est pas réservé aux hommes, c’est ouvert aux femmes, parce que le diaconat, c’est là où se manifeste le mieux l’esprit de service de Christ. Celui ou celle qui exerce le diaconat est une personne qui sert au niveau le plus bas, au niveau le plus concret, qui sert aux tables. Non pas parce que les femmes sont, comme certains diraient : « Tout juste bonnes à ça ! », mais c’est parce que les femmes sont appelées à manifester ce qui a le plus de prix aux yeux du Seigneur. « Si vous me traitez de Seigneur et Maître » dit Jésus, quand il lavait les pieds de ses disciples, « Vous faites bien, je le suis, mais, faites comme je vous ai fait ». Or, qui peut le mieux « laver les pieds des autres » spirituellement parlant, qu’une femme soumise ? nous sommes certain qu’au jour du tribunal de Christ, le poids de gloire le plus grand sera donné aux femmes qui auront compris quel est ce ministère glorieux et caché et qui l’auront exercé dans l’Esprit de Christ. C’est là que l’on verra ce qui avait de la valeur aux yeux du Seigneur. Ce ne sont pas ceux qui avaient la position la plus en vue, les prophètes, les apôtres, les docteurs. Ce sont ceux qui auront eu ce ministère caché, qui aura été exercé dans l’esprit de service et de soumission, qui est symbolisé par le rôle que Dieu appelle la femme à exercer. C’est celui-là qui aura le plus de gloire devant Dieu au jour de Christ. la Parole de Dieu est comparée à une semence. L’homme à un rôle de distributeur de semence, la femme physiologiquement à un rôle de réceptacle de la semence, et c’est aussi une raison spirituelle qui montre pourquoi les ministères d’autorité spirituelle sont réservés aux hommes, distributeurs de semence spirituelle qui vient de Dieu. Mais sur le plan de l’Eglise, l’Eglise tout entière a la fonction féminine de réception de la semence divine. Vous voyez là aussi la comparaison que Dieu veut donner, il y a un sens spirituel là aussi, l’Eglise est une Epouse spirituelle.
La fonction de la femme en général, c’est de donner la vie en tant que mère, mais cela implique la présence d’un mari, d’un homme qui a été distributeur de semence et la femme est là comme réceptacle. En fait la femme est plus que réceptacle, puisque la terre n’apporte rien d’autre à la graine que la terre, tandis qu’au niveau de la femme, il y a un ovule féminin qui s’unit à une semence et cela forme un être nouveau, qui est porté et amené à la vie par la mère. Alors , c’est admiratif quand nous voyons une femme qui est comme le Seigneur la veut et qui ressemble à la femme décrite dans le livre des Proverbes, au chapitre 31. On voit que cette femme n’est pas une femme paresseuse, ni une femme qui ne fait rien, c’est une femme remplie d’activités. Mais elle est soumise à l’autorité d’un mari qui la connaît, qui la comprend, qui l’encourage à faire ce qu’elle fait. Il sait que sa femme lui est parfaitement soumise et qu’ainsi, lui, le mari, peut exercer la fonction que le Seigneur lui demande, c’est-à-dire, assis à la porte pour juger, mais dans l’Esprit de Christ, puisque c’est là aussi qu’il donne les louanges à son épouse, devant tous, à la porte. Puisque le Seigneur appelle la femme à témoigner, il l’appelle à exercer les dons, à évangéliser, à manifester tous les dons spirituels. Si une femme se trouve seule chrétienne quelque part, si elle ouvre sa maison et évangélise et que des âmes se convertissent, c’est sûr qu’elle va leur enseigner la Parole du Seigneur, mais ce ne sera pas un ministère d’enseignement au sens d’autorité spirituelle qu’elle va garder et exercer en permanence. Elle va conseiller, enseigner les nouveaux convertis, faire son travail de mère, c’est cela un travail de mère. Mais à partir du moment où le Seigneur lui montre qu’il va appeler tel ou tel homme à exercer une autorité spirituelle, elle s’efface, elle doit dire à l’homme : « Maintenant, je te laisse l’initiative et l’autorité, j’arrête ». Les cinq ministères d’autorité spirituelle (apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs, docteurs) sont des ministères pour l’ensemble de l’Eglise corps de Christ, ce ne sont pas des ministères réservés à un petit groupe en général, ce sont des ministères de puissance spirituelle et de direction pour l’ensemble du corps de Christ. Ces ministères sont exercés par des hommes qui ont commencé en général à exercer des dons dans un groupe, ces dons se sont développés et Dieu a appelé ces hommes à autre chose pour l’ensemble du corps de Christ. Il n’y a pas de différence réelle de nature, dans la fonction, avec un ministère exercé au niveau local, mais il y a une différence de taille et d’intensité. Il est certain que quand Dieu appelle une femme à prophétiser, à exercer les autres dons dans le travail de mère spirituelle, il y a un travail aussi de berger, d’enseignement, mais ce n’est pas un ministère d’autorité spirituelle sur l’ensemble de l’Eglise et d’initiative spirituelle qui s’adresse à l’ensemble de l’Eglise. Une femme qui exerce un don de prophétie peut recevoir directement des inspirations de Dieu, qui vont être valables non seulement pour le petit groupe où elle se trouve, mais aussi pour l’ensemble de l’Eglise, corps de Christ. Les révélations et les dons qu’elle a reçus peuvent être beaucoup plus puissants que ceux qu’un homme a reçus, mais elle ne doit pas être reconnue et placée par les hommes dans une position d’autorité vis-à-vis de l’ensemble du corps. On ne doit pas dire : « Puisque le Seigneur a donné à cette sœur ces dons de prophétie, nous allons la reconnaître officiellement comme prophète dans le corps de Christ ». Et pourtant elle peut avoir des prophéties qui seront reçues par l’ensemble du corps de Christ, mais elle ne sera pas placée ni reconnue à une position d’autorité spirituelle où l’on dira : « Elle a un ministère d’apôtre, de prophète, de pasteur ».
Toute la différence est dans la reconnaissance officielle d’un ministère de puissance, dans
l’Eglise, corps de Christ et dans l’acceptation de la femme qui exerce ces dons de puissance ou ces dons de révélations. Accepter qu’elle soit dans une position soumise, qu’elle ne se mette pas en avant, par rapport au ministère masculin, mais qu’elle exerce en pleine assurance les dons que le Seigneur lui a donnés, y compris devant l’opposition de beaucoup d’hommes, mais dans la soumission. Cela veut dire que si elle n’est pas acceptée quelque part, si on ne veut pas recevoir ses dons, là où elle est, elle s’en va, elle ne force pas la porte. Pour l’enseignement, c’est la même chose. une femme qui a une grande et longue expérience en matière de guérison des malades ou de délivrance des démons. Le Seigneur la conduit à faire un séminaire où elle explique ce qu’elle a vécu, en donnant des conseils pratiques, en montrant ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Ce n’est pas un ministère d’enseignement, mais il faut qu’elle soit vigilante pour discerner à partir de quel moment elle entre dans un ministère usurpé d’enseignement de la Parole, ou si c’est quelque chose que le Seigneur lui permet de faire, c’est-à-dire exhorter, témoigner, prier pour la guérison, chasser les démons, etc., parce qu’elle a eu une longue expérience. Le Seigneur l’a conduite, elle peut le faire avec l’accord et la pleine participation de son mari, parce qu’elle a pu recevoir des choses que son mari n’a pas reçues. Elle le fait avec son mari et elle le fait sans exercer un ministère d’enseignement, de docteur de la Parole. Il y a une grande différence entre un ministère d’enseignement, de docteur de la Parole et un ministère d’exhortation féminin. Un docteur de la Parole : c’est celui qui systématiquement va exposer la Parole de Dieu, du début à la fin de l’année au troupeau du Seigneur, il va systématiquement diviser en tranches la Parole de Dieu et l’éclairer. C’est un ministère de docteur, qui n’est pas permis à la femme.
De même pour un travail pastoral : une femme peut exercer un travail pastoral vis-à-vis d’un
nouveau converti, un jeune, etc. Elle va l’aider tous les jours, c’est un travail pastoral. Mais par contre un ministère reconnu de pasteur, c’est autre chose. Il faut donc bien faire la différence entre cette position, acceptée et encouragée par le Seigneur, et une position où une femme va être placée, reconnue acceptée officiellement, où elle va exercer une fonction de contrôle d’autorité, contrôle au sens spirituel, d’autorité spirituelle et d’initiative spirituelle. Et là le Seigneur dit : « Non !». Si une personne convertie va voir une femme pour lui parler, partager et prier parce que cette femme a vraiment un don spirituel, c’est tout à fait acceptable. Mais si dans l’Eglise, corps de Christ, on commence à dire : « Nous reconnaissons à cette femme un ministère de prophète dans le corps de Christ », et que cette femme soit nommée ancien, reconnue et officiellement établie avec imposition des mains devant tout le monde, ce n’est pas permis ; on ne doit pas le faire. Par contre, si l’exercice du don qui correspond à l’enseignement, au pastorat (un berger qui aide une brebis), est fait par une femme dans un esprit de soumission (en général ce ne sera pas reconnu publiquement), plusieurs viendront la voir, mais elle ne va ni en tirer gloire, ni essayer d’usurper une fonction masculine. Elle ne va pas exercer non plus d’autorité de commandement, c’est à- dire se servir de ce don pour dominer les autres. Donc c’est important que les femmes sachent que tout leur est ouvert par le Seigneur, sauf la position reconnue, et le ministère d’autorité et d’initiative spirituelle qui est réservé aux hommes, qui souvent ne l’exercent pas comme Dieu le voudrait. Une femme seule, soumise à Christ, va manifester dans sa vie une soumission vis-à-vis des hommes, mais non pas dans le sens traditionnel de la femme passive qui ne fait rien. Elle sera une femme qui va rester dans le silence, dans la soumission, et elle se dira : « Je ne vais pas me faire voir, me mettre en avant. Je vais rester en Christ, exercer les dons que Christ me donne, témoigner comme il me demande de le faire et ne pas me rebeller contre ceux qui m’entourent et contre l’autorité masculine ». Le Seigneur ne va pas demander à une femme seule d’exercer dans l’Eglise une fonction d’initiative et d’autorité, mais il va lui ouvrir tous ses dons, il va lui ouvrir toute sa gloire. Dans un groupe de maison, les femmes sont libres d’exercer tous les dons que Dieu leur montre, mais elles ne vont pas êtres appelées par le Seigneur à être placées peu à peu en position « d’ancien » de ce groupe. Par contre il peut y avoir un homme qui va être placé en position d’ancien, c’est-à-dire de surveillant spirituel et d’initiative spirituelle, mais qui aura des dons bien moins puissants que telle sœur dans son groupe, qui a le don de guérison, le don de chasser les démons, le don de foi, etc. Si c’est fait dans l’Esprit de Christ, ce frère sera bien content mais cela ne va pas lui enlever sa fonction d’autorité spirituelle du tout. Il est là, il observe ce qui se passe, il contrôle, il va dire : « Là, c’est bon ; là attention, il y a danger ; allez-y, continuez ». Il faut une personne qui exerce cette autorité de contrôle. Il faut pouvoir dire : « Seigneur, je reconnais ta toute puissance, tu as choisi d’élever telle sœur pour lui donner des dons de puissance, elle les exerce dans l’humilité, dans l’obéissance, c’est merveilleux, c’est formidable. Fais-en lever beaucoup comme cela Seigneur, mais toutes avec cet esprit de soumission et d’obéissance et de silence ». C’est comme cela que l’Eglise devrait fonctionner. Et là, c’est la gloire de Dieu qui se manifeste.
Quel doit-être le comportement d’un mari pour son
épouse ? Comment être un mari parfait pour son épouse.
je voudrais vous parler de quelque chose qui est très, très important. Vous remarquez que c’est toujours très important ? Dès qu’on ouvre la Parole du Seigneur pour plonger nos regards dans la Parole, c’est très important parce que ça vient du cœur de Dieu pour nous. Et s’il nous donne sa Parole, c’est pour la mettre dans nos cœurs et la mettre en pratique pour sa gloire. le thème est le suivant : Quelle doit être dans la Parole du Seigneur, l’attitude du mari envers son épouse et comment il doit se comporter envers elle. tous sont concernés. Ne me dites pas : « Moi je ne suis pas concerné parce que je ne suis pas marié » ou : « Je n’ai pas l’intention de me marier », tout le monde est concerné. Ceux qui sont mariés, bien sûr, ceux qui vont se marier, encore plus parce que vous allez pouvoir recevoir la Parole avant de faire des bêtises.
Et quand il s’agit de nos sœurs, c’est aussi important pour vous parce que vous soyez mariées ou pas, vous êtes directement concernées. Mais je ne vais pas parler aujourd’hui de l’attitude des femmes envers leur mari ; que l’attitude du mari envers les femmes. Il y a de quoi remplir trois réunions comme celle- ci , au moins ! En ne disant que l’essentiel ! Et là je ne parle pas seulement des maris chrétiens parce que nous savons que la Parole de Dieu est pour tous les hommes. Malheureusement, les hommes qui ne sont pas chrétiens ne la connaissant pas, et ne peuvent pas la mettre en pratique dans leur foyer. Donc il faut d’abord qu’ils se convertissent pour mettre la Parole de Dieu en pratique. Mais si quelqu’un qui n’est pas converti, un mari qui n’est pas converti entend ces paroles et s’il compare sa vie de mari à ce que dit le Seigneur, ça doit stimuler sa conscience et lui montrer qu’il y a un problème dans sa vie ; et lui montrer la nécessité de s’approcher de Jésus pour qu’il puisse entrer dans le modèle divin. Je vais commencer par lire un verset dans 1 Corinthiens 11. pendant tous ce message , prions constamment dans nos cœurs pour que ces paroles rentrent dans notre intelligence et en particulier à nous, maris et maris chrétiens ou futurs maris chrétiens. Pour la plupart des problèmes de l’Eglise , ils sont dus au fait que les maris chrétiens ne prennent pas les responsabilités que Dieu leur demande de prendre et que si l’Eglise est dans un état si lamentable aujourd’hui, la faute numéro un incombe aux maris chrétiens dans l’Eglise. Aux hommes chrétiens en général, mais aux maris chrétiens en particulier. Alors je le dis d’autant plus librement que je suis un mari chrétien. Je sais quels sont les problèmes des maris chrétiens et quelles sont les responsabilités des maris chrétiens. Mais je suis certain que si les maris chrétiens entraient pleinement dans le modèle que le Seigneur leur réserve pour leur couple et pour leur foyer, je pense que la plupart des problèmes de l’Eglise seraient réglés. Vous voyez à quel point c’est sérieux ? Dans 1 Corinthiens 11 et au verset 7, l’apôtre Paul dit à propos de l’homme et de la femme ceci : « L’homme ne doit pas se couvrir la tête puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme ». Ca ne met pas la femme sur un terrain d’infériorité par rapport à l’homme, ça montre qu’il y a simplement dans le plan du Seigneur une position différente pour les deux. Puisqu’en Christ, il n’y a plus ni homme ni femme, mais dans le couple, dans le corps de Christ et dans le couple en particulier, l’homme est l’image et la gloire de Dieu. Il ne dit pas : « L’homme devrait être l’image et la gloire de Dieu ». Il dit : « L’homme a été créé par le Seigneur pour être l’image et la gloire de Dieu ». Donc un homme et un mari qui n’est pas dans le plan du Seigneur, il déshonore Dieu parce qu’il est la gloire de Dieu, il devrait manifester cette gloire dans sa vie. L’homme en général et le mari en particulier, l’homme est la gloire de Dieu. Donc, en temps que mari chrétiens, n’oublions jamais qu’en entrant dans le plan que Dieu a pourvu en tant que maris, pour nous, si nous y entrons pleinement, nous allons manifester la gloire de Dieu et glorifier le Seigneur parce que nous sommes l’image et la gloire de Dieu. Et cette image et cette gloire sont parfaitement représentées dans la personne du Seigneur Jésus qui est l’Epoux de l’Eglise. Il est dit du Seigneur Jésus qu’il est l’image et la gloire du Père. Donc quand nous regardons au Seigneur Jésus, nous voyons le modèle parfait du mari parfait pour son épouse. Il est lui l’image et la gloire du Père, et nous, hommes et maris chrétiens, nous devons être, parce que nous le sommes dans le plan du Seigneur, l’image et la gloire de Dieu. Et l’épouse est la gloire de l’homme. Donc si l’épouse est dans le plan du Seigneur elle aussi, elle est la gloire de l’homme et la gloire de son mari, qui lui-même étant dans le plan du Seigneur, est la gloire du Seigneur et de Dieu. Et en Christ, la gloire de Dieu resplendit dans le couple d’une manière extraordinaire. Mais le premier responsable, le premier sur la liste là, c’est l’homme. Quelle que soit la situation spirituelle de nos épouses, Dieu nous demande d’être l’image et la gloire de Dieu dans nos couples. Et ce n’est que comme ça que nous allons pouvoir amener nos épouses à nos suites. nous ne pouvons pas espérer entraîner nos épouse à nos suite si nous n’avons pas déjà atteint ce que Dieu nous demande d’atteindre. Comment est-ce qu’un mari qui est moins avancé spirituellement que sa femme pourrait être un modèle et quelqu’un qui l’entraîne à se placer dans le modèle de Christ ? C’est impossible. Elle va en souffrir, elle va en souffrir énormément et elle ne sera pas aidée dans ce que lui demande le Seigneur d’être elle-même une aide pour un mari qui lui-même doit représenter et être la gloire de Dieu. Paul à propos de certains hommes qui visitaient les Eglises dit : « Recevez-les, ces hommes parce qu’ils sont la gloire de Christ ». C’étaient des hommes qui s’étaient consacrés au service du Seigneur, que Dieu avait façonnés, qui travaillaient pour le Seigneur, qui édifiaient son Eglise et il dit : « Ils sont la gloire de Christ ». Et pourquoi ils sont la gloire de Christ ? Parce qu’ils étaient pleinement en train de faire ce que Christ leur demandait de faire. Dans 2 Thessalonissiens 2, il y a un verset formidable qui nous aide à comprendre un peu mieux comment entrer dans la gloire de Dieu. Si l’homme est la gloire de Dieu, il doit manifester cette gloire. Si le mari est la gloire de Dieu dans son couple, il doit manifester la gloire de Dieu. Vous vous rappelez quand le temple a été construit, que tout était à sa place, la gloire de Dieu est descendue et a rempli le temple que nous sommes nous maintenant. Dans 2 Thessalonissiens chapitre 2, verset 13 : « Pour nous, frères bien aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâce à Dieu parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité. C’est à quoi il vous a appelés par notre Evangile pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ ». Donc si j’applique ça aux maris chrétiens, je pourrais dire sans tordre la Parole : « Mari chrétien, si tu veux posséder la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ, puisque tu es la gloire de Dieu, il faut que tu comprennes que tu as été appelé par l’Evangile à la manifester cette gloire de Dieu. Comment ? Par la sanctification de l’Esprit et par la foi dans la vérité ». Tu es la gloire de Dieu, tu es la gloire de Christ dans ton foyer. Pour posséder cette gloire, tu dois par l’appel de Dieu qui t’est adressé par son Evangile, tu dois passer par la sanctification de l’Esprit et la foi dans la vérité. Donc on revient là au rôle de la Parole et au rôle de l’Esprit Saint. Le mari est en première ligne pour passer le premier par la sanctification de l’Esprit. Et comme il n’y a pas de majuscules en grec, la peut être aussi bien la sanctification de son propre esprit par le Saint-Esprit bien sûr, ou la sanctification que donne le Saint-Esprit quand on est en communion avec lui. Les deux sens sont bons. Donc en temps que mari chrétien, si nous voulons manifester et être la gloire de Christ, de Dieu dans nos foyer, nos tâches principale est de nous attacher à notre propre sanctification par le Saint-Esprit et d’avoir foi dans la Parole de Dieu qui est la vérité ; sanctification, foi. Partout où le mari n’entre pas dans ce commandement du Seigneur, le foyer est un échec ; quelles que soient les qualités spirituelles de l’épouse. Le foyer est un échec complet. Si le mari n’entre pas dans la sanctification de l’Esprit et dans la foi dans la vérité pour posséder et manifester la gloire de Dieu, c’est un échec. Nous pouvons nous dire chrétien, mais c’est chrétien de nom. Et un Chrétien qui ne manifeste pas la gloire de Christ, ne s’appelle pas chrétien. Vous vous rappelez ce que dit Jésus dans l’Evangile de Jean ? « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ». Il parle de la foi dans la vérité. Donc mari chrétien, si nous croyons à la puissance de cet appel de Jésus-Christ qui nous appelle à entrer dans la sanctification de l’Esprit par la foi en la vérité, si nous croyons ces paroles, nous allons voir la gloire de Dieu dans notre vie. Nous allons voir la gloire de Dieu se manifester dans nos vies de mari, d’époux. Il est aussi écrit dans l’épître aux Romains que tous les hommes sont privés de la gloire de Dieu par le péché. Le péché nous prive de la gloire de Dieu et le péché va priver le mari de la gloire de Dieu. Le péché c’est la désobéissance par rapport à la loi, à la Parole du Seigneur. « Tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, mais le don gratuit du Seigneur, c’est le salut en Jésus-Christ », notre modèle. Alors est-ce que nous avons compris, mari chrétien, est-ce que nous avons compris la grandeur de ton appel ? nous sommes appelé à être pour nos femmes ce que Jésus-Christ est pour l’Eglise. Parfaitement ! nous sommes appelés à être pour nos femmes ce que Jésus-Christ est pour son Eglise. Il y en a qui peuvent reprocher et oser dire : « Tu mets la barre trop haut, toi. On n’y arrivera jamais ». Celui qui dit ça, il n’a rien compris dans la puissance de Dieu et dans la puissance de la foi. Parce que ce n’est pas nous qui y arrivons, c’est le Seigneur en nous qui nous y emmène si nous sommes décidés à entrer dans son plan et si nous sommes décidés à coopérer avec lui. Il nous y emmène mais par la foi en la personne de Christ qui habite en nous. Si nous avons foi en la personne de Christ et en ses promesses et en la puissance de sa Parole et si nous coopérons avec lui, il va nous donner sa gloire et elle va se manifester dans nos vies de mari et dans nos couples ; puisque la gloire de Dieu c’est la présence manifestée de Dieu. Un mari qui est rempli de Christ au point de manifester dans son foyer, dans sa vie de couple la présence et la gloire de Dieu, vous ne pensez pas qu’il y a déjà beaucoup, beaucoup de problèmes qui sont réglés ? Il pourrait quand même y avoir des épouses récalcitrantes et des épouses qui rejettent quand même la présence et l’œuvre du Seigneur, mais en tout cas, toutes les conditions les meilleures sont remplies pour que le cœur de l’épouse soit gagné. Le cœur de l’épouse ne sera jamais gagné au Seigneur par un mari récalcitrant et rebelle ou qui n’entre pas dans la sanctification. Il n’aura pas la présence et l’appui de Dieu. Maintenant, relisons après cette introduction Ephésiens 5. Toute l’épître aux Ephésiens, au départ j’avais envie de ne prendre que l’épître aux Ephésiens pour parler de ce sujet tellement elle est pleine d’enseignements sur le rôle du mari ; pas seulement dans le chapitre 5. Mais je vais lire dans Ephésiens 5, verset 25 : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle lui-même afin de la sanctifier après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole ». Mari, aime ton épouse exactement comme Christ aime l’Eglise, cette église pour laquelle il s’est livré lui-même pour la sanctifier. Vous comprenez bien qu’un mari ne peut pas le faire s’il ne s’est pas livré lui-même d’abord à Christ pour se sanctifier. Comment est-ce qu’il va pouvoir se livrer à son épouse pour la sanctifier si lui-même ne l’est pas ? Donc ça implique, si le mari doit aimer, et c’est un ordre du Seigneur, si le mari doit aimer son épouse exactement comme Christ aime l’Eglise, il doit avoir parfaitement compris comment Christ aime son Eglise ; et non seulement l’avoir compris, mais l’avoir réalisé dans sa propre vie. Et comme c’est un commandement de Christ, on n’a pas le droit de dire au Seigneur : « Tu places la barre trop haut, je n’y arriverai jamais ». C’est de la pure et noire incrédulité par rapport à la Parole de Dieu. Puisqu’il nous dit : « Aime, mari, aime ton épouse, (c’est un commandement de Jésus), comme moi, j’aime mon Eglise ». Moi ça me parle ça et ma réaction première, c’est de me précipiter aux pieds du Seigneur Jésus pour lui dire : « Seigneur Jésus, apprends-moi à aimer mon épouse comme toi tu aimes l’Eglise parce que j’ai honte, quand je te vois, j’ai honte de la manière dont j’aime mon épouse ». Et je vous assure, les maris sont les premiers responsables. J’ai pris connaissance par un frère sur ce thème qui à été prêché en Suisse au cours d’une des réunions, j’ai appelé de es membres d’un couple, hommes ou femmes qui avaient des problèmes avec leur conjoint ont été appelé et voici ce quoi à été demandé: « S’il y a ici quelqu’un qui est marié et qui a d’énormes problèmes avec son conjoint parce que lui ne marche pas bien avec le Seigneur ou pas du tout, approchez-vous, nous allons prier ». Et la stupéfaction , il a été vu( peut-être quatre-vingt femmes s’approcher) ; que des femmes ! Pas un seul homme s’approcher. Ca voulait dire ou bien qu’il n’y avait que des femmes converties qui avaient des problèmes avec leur mari, ou que les maris n’ont pas osé se lever. Mais le penchant serait plutôt pour le premier cas. Ca a fait pleurer sur l’estrade celui qui prêchait , il était là et ne savais plus quoi dire. Il a regardé, il ne voyait que des femmes. Il a dit : « Mais regardez, frères et sœurs, regardez, il n’y a que des femmes, que des sœurs ici qui viennent pour prier parce qu’elles ont un problème avec leur mari, qui ne marche pas avec le Seigneur ou qui ne marche pas comme le Seigneur le voudrait ». Quelle honte pour les maris ! « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise ». nous voyons que l’ordre là touche à l’amour. Donc ça veut dire en tant que maris chrétien, que nous allons supplier le Seigneur Jésus de nous révéler en quoi consiste vraiment l’amour de Christ. Au verset 2 du même chapitre, il dit : « Marchez dans l’amour à l’exemple de Christ qui nous a aimés et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur ». Ca reprend un peu le même thème. Mais là il ajoute quelque chose, il dit : « Christ qui nous a aimés, qui s’est livré lui-même à Dieu ». Alors il s’est livré comme offrande et sacrifice. Nous savons que Christ s’est livré comme offrande et sacrifice pour le péché. Nous, maris chrétiens, nous n’allons pas nous livrer en sacrifice pour le péché de notre épouse. Mais l’Esprit de Christ qui l’a animé pour faire cet acte d’offrande de lui-même pour sauver l’humanité, cet Esprit là doit nous animer, maris chrétiens. Ca veut dire que nous allons nous livrer entièrement au Seigneur et nous allons nous consacrer entièrement au bien de notre épouse, avec l’esprit qui animait Christ. Et il s’est livré comme offrande et comme sacrifice.
L’esprit de sacrifice doit animer le mari chrétien ; pas l’esprit de sacrifice religieux, je vais faire un sacrifice pour toi, non, ce n’est pas ça. Mais l’esprit de s’offrir lui-même en renonçant à son intérêt personnel pour satisfaire l’intérêt de son épouse ; mais l’intérêt spirituel, pas pour satisfaire ses caprices parce qu’on en a assez de l’entendre crier. Ce n’est pas ça, s’offrir en sacrifice. Ca veut dire : faire l’offrande de sa vie pour surveiller étroitement le bien-être et le progrès spirituel de son épouse pour l’aider à grandir spirituellement. Donc ça implique que je vais sacrifier mes propres intérêts personnels. Au verset 9, il dit : « Marchez comme des enfants de lumière car le fruit de l’Esprit consiste en toutes sortes de bonté, de justice et de vérité ». Donc quand on parle de l’amour de Christ, on parle du fruit du Saint-Esprit. C’est ça l’amour du Seigneur Jésus. Il est manifesté dans le fruit de l’Esprit qui se manifestait dans la vie de Christ et dans son caractère. Quand il dit au verset 14 : « C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors », j’applique ce verset aux maris chrétiens et je dis bien haut et fort : « Mari chrétien, réveille-toi, toi qui dors, réveille-toi, toi qui dors, et entre dans le plan du Seigneur pour sa gloire ». Il y a un mystère profond dans les relations du mari et de son épouse comme il y en a un dans les relations de Christ et de son Eglise. A chaque fois que Paul s’adresse aux maris, la première exhortation qu’il leur adresse aux maris, c’est : « Aimez vos femmes ». Aimez vos femmes ou élevez vos enfants ensemble etc., mais en tout cas ça s’adresse à sa femme ou à ses enfants ; à son foyer. Nous devons aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre force, de toutes nos pensées, de tout notre cœur et nos sentiments, et puis entendre la voix de Dieu qui nous dit ; « Qu’est-ce que j’ai fait au commencement ? Pourquoi ai-je créé un homme et une femme ? Dès le début ? J’aurais pu créer des êtres tous du même sexe, qui se seraient reproduit comme je ne sais pas moi, comme certaines plantes où ça pousse. Ce n’est pas comme ça que Dieu a voulu. Dès le départ, il a créé un homme pour la gloire de Dieu et une femme qui est tirée de l’homme pour être son aide pour la gloire de Dieu aussi. Et il a dit à l’homme : « C’est pourquoi l’homme plus tard quittera son père et sa mère ». Pourquoi ? « Pour s’attacher à sa femme » ; s’attacher. Il s’attache lui-même par un acte volontaire. Il s’attache à sa femme pour former une seule chair, un seul corps. Et quand on parle de Christ et de l’Eglise, c’est exactement la même chose. Christ a quitté son Père dans le ciel pour descendre sur la terre, pour donner sa vie pour son Epouse, pour s’attacher à elle pour toujours. Et au verset 23 il est dit : « Le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps et dont il est le sauveur ». Donc ce n’est pas chef au sens tyran autoritaire : « Fais-moi ci, ne me fais pas ça ». Ca c’est la méthode du monde. C’est pour ça que les femmes se rebellent contre des maris comme ça. Mais chef comme Christ l’est ; c’est-à-dire le modèle, celui qui est rempli de la présence et de la gloire de Dieu, qui va être le modèle de son épouse et qui va l’aider, puisque elle-même est son aide. Vous savez que Christ est venu en disant : « Moi qui suis le Seigneur et le maître, vous faites bien de m’appeler Seigneur et maître, parce que je le suis, mais je suis venu pour vous servir ». Et jusqu’au dernier repas, quand il s’est dépouillé de sa tunique et qu’il a ceint une serviette, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a lavé les pieds de ses disciples et il a montré qu’il était leur serviteur, tout en étant le maître et le Seigneur. Et il dit au mari : « Sois comme cela. Tu es le maître par la position que je t’ai donnée dans le couple, mais n’ose pas utiliser cette position pour assouvir tes désirs ou tes passions personnelles, ton autoritarisme personnel, sois comme le Seigneur Jésus le serviteur de ta femme tout en étant son maître et elle va te respecter ; parce qu’elle sait que tu es consacré à son bien pour la servir ». Il y a un passage dans Ephésiens 2 verset 14 qui m’a parlé beaucoup aussi à propos des relations du mari et de la femme. Ephésiens 2 : 14. Je vais lire à partir du verset 13. Il dit : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le Sang de Christ ». C’est la même chose entre maris et femmes. « Car il est notre paix, lui qui des deux n’en n’a fait qu’un ». Là il parle dans ce passage des juifs et des païens qui étaient ennemis, qui ne pouvaient pas se voir. Et il a dit : « Par le sang de Christ, j’ai renversé le mur de séparation, l’inimitié et des deux, je n’en ai fait qu’un ». Ca s’applique exactement aux relations entre maris et femmes. Je lis la suite, à partir du verset 14, je relis : « Car il est notre paix, lui qui des deux (pensez au mari et à la femme) n’en a fait qu’un et qui a renversé le mur de séparation ». Quel mur énorme de séparation dans tellement de couples ! De couples chrétiens ! Un mur de séparation, un mur d’inimitié, un mur d’incompréhension, un mur de haine ! « Qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, un seul corps en établissant la paix et de les réconcilier l’un et l’autre en un seul corps avec Dieu par la Croix ». Dans les couples où ça ne marche pas, c’est que la croix n’a pas fait son œuvre dans la vie du mari d’abord. Il ne pense qu’à ses intérêts personnels, donc la croix n’a pas mis à mort et tué ce désir égoïste d’être servi dans ses intérêts personnels. Vous voyez que le seul moyen d’abattre le mur d’inimitié, c’est de faire passer la croix pour faire mourir l’égoïsme personnel. Les homes sont des égoïstes. Je ne parle pas des hommes au sens général, je parle de sexe masculin. Le sexe masculin est un sexe égoïste. Egoïste ! Les femmes non régénérées aussi, mais la femme a un cœur plus grand ; naturellement ; bien qu’il ne soit pas régénéré quand elle ne connaît pas le Seigneur. Mais la caractéristique de l’homme non régénéré, numéro un, c’est l’égoïsme. Vous ne trouvez pas, hommes qui êtes là et qui écoutez ( s’il y en as dans la salle) ? Moi je sais très bien parce que j’en suis un et je n’étais pas régénéré. Je ne pensais qu’à mes intérêts personnels et bien rarement à ceux de ma femme, sinon indirectement pour satisfaire les miens. Moi je l’avoue à ma honte parce que le Seigneur m’a repris, il m’a même châtié, corrigé et j’ai dû me repentir et m’humilier profondément devant Dieu en lui demandant : « Pardon, Seigneur. Fais-moi la grâce d’aller encore plus loin parce que je veux être comme Christ, comme lui, dans mes relations avec ma femme ». Donc il nous fait comprendre que pour manifester l’amour de Christ, dans la vie d’un mari chrétien, il faut que la croix passe dans son propre cœur pour mettre à mort tout ce qui est charnel, tout ce qui est égoïste et tout ce qui est désir personnel dans la vie de ce mari. Et je vous assure que ce n’est pas un petit travail du Seigneur dans la vie des maris chrétiens. Il y a beaucoup de maris chrétiens qui estiment être d’excellents chrétiens et qui traitent leur femme d’une manière, je n’ai pas de mots pour le décrire, en tout cas incompréhensible. Je dis : Est-ce qu’ils ont vraiment compris l’appel que le Seigneur leur donne ? Alors quand je vois ces séparations, ces divorces de chrétiens, ces pasteurs chrétiens qui divorcent, qui se remarient et puis qui vont ensuite témoigner qu’ils sont les plus heureux des hommes et que c’est bien comme ça et… Je dis : « Mais est-ce possible d’entendre des choses comme ça ? C’est la croix qui n’est pas passée dans ce foyer. Si la croix était passée dans la vie de cet homme qui parle comme ça, il serait resté fidèle à sa femme, il serait resté rempli du Saint-Esprit pour intercéder pour elle, quelle que soit sa situation spirituelle. C’est que la croix n’est pas passée dans sa vie à lui et il a réglé son problème par le divorce et la fuite pour essayer de trouver une autre âme sœur et ça va recommencer avec l’autre parce que son propre problème n’est pas réglé. La croix. Dans Ephésiens 3 et versets 16 et 17, il prie, Paul en disant : « Qu’il vous donne (le Seigneur), selon la richesse de sa gloire d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ». Maris, voilà ! Que nous soyons, mari chrétien, puissamment, Paul prie pour ça, fortifié dans nos être intérieur, pour que Christ habite en nous par la foi ». Et si Christ habite en nous par la foi, tu n’allons pas divorcer, si certaines de nos femmes sont épouvantable. Jamais ! Elles partiront, peut-être, mais nous , toi , resterons fidèle parce qu’il y a Christ en nous , en toi et que Christ, c’est la mort de la chair et c’est la résurrection et la vie éternelle qui nous remplit. Et il ajoute : « En sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints l’amour de Christ ». Alors appliquons ça aux maris chrétien. Mari chrétien, si nous sommes fondés et enracinés en Christ, dans son amour et que nous manifestons la nature et la vie de Christ, c’est la gloire du Seigneur dans nos foyers qui se manifeste. Mais comprenons-nous que la croix doit passer par là ? Pour mettre à mort notre égoïsme d’homme et pour que se manifeste ce merveilleux amour de Christ qui n’a rien à voir avec l’amour humain. Si sous lisons dans 1 Corinthiens 13, juste les versets 4 à 7, nous avons là la description exacte de ce qu’est l’amour de Christ pour son Eglise ; donc l’amour du mari pour sa femme. Maintenant, je vais le relire et vous, maris chrétien et moi aussi, écoutons bien et soyons honnête devant Dieu si nous mettons ça en pratique vis-à-vis de ton épouse. Je lis, 1 Corinthiens 13 : 4 : « L’amour est patient, il est plein de bonté. L’amour n’est pas envieux. L’amour ne se vante pas (ça aussi c’est une caractéristique masculine). L’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt ». L’amour de Christ n’est pas égoïste. « Il ne s’irrite pas ». Il ne s’irrite pas. Ca vous arrive, mari chrétien de vous irriter encore contre votre épouse ? il ne faut pas dire : « Oui, mais si tu savais ce qu’elle m’en fait voir » ! Non ! Parce que si nous répondons comme ça, nous ne sommes pas comme Christ. Dieu nous demande de manifester l’amour de Christ envers ceux qui sont les moins aimables. Envers tes pires ennemis. A combien plus forte raison avec celle qui est ton épouse, même si elle a un caractère difficile. Vous ne croyez pas que Christ doit nous supporter, nous ? Et quand il est venu sur la terre, que nous n’étions pas sauvés, est-ce qu’il a attendu que nous soyons sauvés pour nous aimer et pour venir se livrer pour nous ? Il est venu se livrer à des êtres qui étaient abominables dans leurs péchés, absolument indignes d’être aimés. Il nous a aimés d’un amour parfait au point de donner sa vie et son sang pour nous et c’est comme ça, maris qu’il nous demande d’aimer nos épouses les plus récalcitrantes. « L’amour ne soupçonne point le mal ». Il n’a pas d’idée préconçue. Si sa femme rentre un peu tard, il ne va pas dire : « Elle est en train de me tromper » ou quelque chose comme ça. Ca c’est soupçonner le mal. Il ne va pas chercher des choses qui ne sont pas vraies. « Il ne se réjouit pas de l’injustice (c’est-à-dire du péché), mais il se réjouit de la vérité. Il excuse tout », pas dans le sens : « Je vais excuser le péché et puis faire du compromis ». Il excuse tout. Ca veut dire : il va avoir un esprit ouvert pour comprendre ce qui se passe et pour redresser fermement si c’est le cas, mais dans l’amour de Christ en donnant l’exemple. « Il croit tout, il espère tout, il supporte tout ». Avec un tel amour comme ça dans le cœur, mari chrétien, est-ce qu’il est possible qu’il existe une femme dans le monde, la tienne, qui ne t’aime pas, si tu es rempli de cet amour-là ? Vous savez, je crois que les femmes ne sont pas stupides. Les femmes savent reconnaître les qualités spirituelles de leur mari et elles seraient bien folles, celles qui décident de quitter un mari comme ça. Elles mettent un grand soin à bien les choisir, à bien les garder quand il leur plaît et quand elles ont trouvé un homme de qualité, elles s’y attachent et elles veulent le garder. C’est ce que je crois ; à moins d’être une dévergondée, une prostituée, mais elles ont d’autres problèmes, les pauvres, qu’on ne va pas examiner ici. Mais en tout cas, ce que je crois, c’est que le mari qui est rempli de cet amour-là va réunir dans ses mains tous les atouts pour garder son épouse avec lui dans les meilleures conditions possibles. Vous êtes d’accord avec moi ? Et maintenant, vous avez à contrario, l’amour humain décrit dans ce passage aussi. Parce que l’amour humain qui est le contraire de l’amour divin, vous prenez ce passage et vous le mettez à l’envers, avec une négation, vous avez la description parfaite de l’amour humain qui unit souvent le mari et la femme dans tant de couples. L’amour humain n’est pas patient ; l’amour humain n’a aucune bonté ; l’amour humain est envieux ; l’amour humain se vante ; l’amour humain s’enfle d’orgueil ; l’amour humain fait tout malhonnête (par rapport à la parole du Seigneur. On ne met pas en application la Parole) ; l’amour humain cherche son propre intérêt ». Voilà sa caractéristique numéro un : l’amour humain cherche son propre intérêt. C’est pour ça qu’il y a tant de lunes de miel qui finissent à coups d’assiettes cassées sur la tête six mois après parce que ce n’était qu’un amour humain et il n’y avait rien de divin dans cet amour. La lune de miel est passée et les problèmes commencent à sortir et quand les problèmes se manifestent, on n’a pas la force du Saint-Esprit pour pouvoir les résoudre dans le Seigneur et l’on se sépare. Et ça fait des drames parce que la croix n’est pas passée par là. Et je parle de chrétiens. Dans le monde, bien sûr… Quelle situation terrible dans le monde, où il y a de plus en plus de divorces, de séparations, de foyers brisés, avec toutes les conséquences terribles pour les uns et les autres, les enfants. Mais dans des foyers chrétiens, il y a l’espoir de Jésus pour que tous nos problèmes soient résolus de la meilleure manière possible en Christ. Alors je vais rappeler quelles sont les principales caractéristiques de l’amour de Christ pour son Eglise. Là on en a déjà vues quelques-unes, mais je les rappelle, ça fait du bien. Moi ça me fait du bien de me les rappeler constamment. Puisqu’il est dit que tu dois aimer ton épouse comme Christ aime l’Eglise, je rappelle les principales caractéristiques de l’amour de Christ dont je dois être rempli en tant que mari Chrétien. La première, je l’ai mise en tout premier, c’est la bonté et la fidélité. Ce sont des mots qui sont presque toujours unis, , depuis le début de la Bible jusqu’à la fin, on parle toujours de la bonté et de la fidélité de Dieu ; bonté et fidélité : les deux qualités sont constamment unies. Donc mari chrétien, nous devons être rempli de bonté et de fidélité pour nos femmes. Dans le Psaume 86, verset 15, parmi tant d’autres versets qui parlent de la bonté et de la fidélité du Seigneur, j’ai pris celui-là : Psaume 86 verset 15 : « Mais toi, Seigneur » (alors rappelez vous que là il parle au Seigneur, mais comme nous, maris, nous devons refléter la gloire de Christ et être comme lui, ça s’adresse aussi aux maris chrétiens). « Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et compatissant ; lent à la colère, riche en bonté et en fidélité ». Je dois être en tant que mari chrétien compatissant, miséricordieux, lent à la colère et surtout riche en bonté et en fidélité parce que ce qui fait le charme d’un homme, c’est sa bonté. Un homme qui est rempli de bonté pour son épouse et de fidélité est plein de charme pour elle. L’homme regardera peut-être plus facilement l’apparence extérieure d’une femme, mais la femme regarde la bonté. Riche en bonté et en fidélité. Dans Matthieu 23, dans la bouche de Jésus et au verset 23. Matthieu 23, verset 23. Jésus parle aux scribes et aux pharisiens et il leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites » (malheur à vous, maris chrétiens hypocrites. C’est moi qui le dis, ça) parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth, du cumin et que vous laissez ce qui est le plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. C’est là ce qu’il fallait pratiquer sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles ! Qui coulez le moucheron et qui avalez le chameau ». Ce n’est pas une description du comportement de beaucoup de maris, ça ? Des conducteurs aveugles qui coulent le moucheron et qui avalent le chameau ? Qui voient des problèmes énormes gros comme ça alors qu’il n’y a rien du tout et alors que les choses essentielles auxquelles ils devraient s’attaquer, ils les laissent, ils les négligent ? Je ne juge personne. N’oubliez pas que je suis un mari moi aussi, donc je suis le premier à me prêcher. Mais je voudrais stimuler la conscience des maris chrétiens pour qu’ils arrêtent de pratiquer ce qu’ils pratiquent aujourd’hui et que la gloire de Christ et de Dieu se manifeste dans leur vie et dans l’Eglise, en premier. Donc au lieu d’aller dans des réunions, de pratiquer, de sauter, de danser et de parler en langues, je dirais aux maris chrétiens : « Occupe-toi de ta femme d’abord et de manifester la gloire de Christ dans ton foyer et après, tu pourras »… Bon. Regardez dans Osée 2. Dans Osée 2, il y a un passage magnifique. Dans le livre du prophète Osée, c’est un appel déchirant de Dieu qu’il adresse à un peuple infidèle. Et il se compare lui-même à un mari qui a une femme infidèle et il crie pour rappeler sa femme et la ramener. C’est vraiment déchirant quand vous lisez ça. Et après avoir annoncé des jugements terribles si elle n’écoutait pas la voix du Seigneur, il dit dans Osée 2 et verset 16 : « C’est pourquoi voici (il parle à sa femme infidèle), je veux l’attirer (je veux l’attirer) et la conduire au désert et je parlerai à son cœur ». Voilà ce qu’ attendent nos femmes. C’est que nous les attirons et que nous les conduisons au désert, au désert où elle va être seule avec toi pour parler à son cœur. « Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’Akor comme une porte d’espérance. Là elle chantera comme au temps de sa jeunesse et comme au jour où elle remonta du pays d’Egypte. En ce jour-là, dit l’Eternel, tu m’appelleras mon mari et tu ne m’appelleras plus mon maître. J’ôterai de sa bouche les noms des Baals afin qu’on ne les mentionne plus par leurs noms et en ce jour-là je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre. Je briserai dans le pays l’arc, l’épée et la guerre et je les ferai reposer en sécurité. Je serai ton fiancé pour toujours ». Ton fiancé qui est une façon de dire aussi ton époux. Quand on est fiancé pour toujours avec quelqu’un, on est son époux. Notre fiancé céleste, c’est Jésus. Les noces de l’Agneau ne sont pas encore consommées, mais c’est quand même notre époux et nous sommes son Epouse. Nous sommes sa fiancée céleste en tant qu’Eglise de Jésus. Nous nous préparons à sa venue et nous nous préparons, maris chrétiens, à la venue du Seigneur en nous sanctifiant pour notre épouse. « Je serai ton fiancé pour toujours, écoutez la suite, je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde et je serai ton fiancé par la fidélité et tu reconnaîtras l’Eternel ». Vous voyez comment cette épouse infidèle va pouvoir reconnaître l’Eternel et revenir à son mari ? En ayant la révélation de la bonté, de la justice, de la miséricorde et de la fidélité de son mari. Elle a compris et elle revient. C’est comme ça que nous allons gagner le cœur de notre femme : en étant son fiancé pour toujours par la justice, par la miséricorde, par la bonté, par la fidélité. « Et tu reconnaîtras l’Eternel. Et en ce jour-là, j’exaucerai, dit l’Eternel, les cieux, ils exauceront la terre. La terre exaucera le blé le moût et l’huile ». Ca veut dire qu’il y a une bénédiction pour la terre entière quand la femme revient à son mari rempli de bonté, de justice et de fidélité. Mais c’est la responsabilité du mari d’être comme cela pour attirer sa femme et parler à son cœur. nous comprenons comment nous allons attirer notre épouse et parler à son cœur ? de cette manière-là. Pas en la forçant à marcher avec le Seigneur, pas en la forçant d’avoir la foi, pas en la critiquant parce qu’elle ne marche pas assez vite avec Dieu, pas en lui assénant des coups de versets bibliques sur la tête. Enfin, toutes sortes de raisons qui ne sont pas bibliques. Mais en étant le Christ de ton épouse. Et il parle d’attirer pour parler au cœur. Et je vais relire dans Jean 12 verset 32 cette parole de Jésus. Jean 12 : 32 : « Et moi quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi ». Voyez comment le divin Epoux va attirer les hommes ? Comment ? Par l’exemple qu’il a donné en étant élevé sur la croix devant la terre entière. C’est comme ça que mon cœur a été attiré par Jésus, parce que je l’ai vu sur la croix, donnant sa vie pour moi, par amour pour moi. Et en tant qu’épouse, elle sera attirée par toi, mari chrétien. Si tu montes sur ta croix, tu vas l’attirer et parler à son cœur. Dans 2 Corinthiens 1, verset 17 : « Ou bien mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair en sorte qu’il y ait en moi le oui et le non ? Aussi vrai que Dieu est fidèle », (alors n’oublions pas, maris chrétien, que Dieu nous appelle à être fidèle ; bon et fidèle). Il dit : « Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non. Car le Fils de Dieu Jésus-Christ qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, par Sylvain, par Timothée n’a pas été oui ou non. Mais c’est oui qui a été en lui ». Donc quand on parle de la fidélité du mari, ça veut dire que moi, mari chrétien, je ne vais pas avoir une parole ambiguë, oui et non. Ca sera une parole fidèle, le oui sera dans ma bouche. En ce qui concerne mon alliance avec ma femme, en ce qui concerne mon alliance avec Dieu pour lui être fidèle et manifester tout l’amour de Dieu pour ma femme, ça ne sera pas un engagement à moitié, ça sera un oui ferme et définitif ; comme Christ a été oui pour nous. Dans 2 Timothée 2 : 13, je parle toujours des caractéristiques de l’amour de Christ : « Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même ». Si mon oui est oui, quand je me suis engagé par le mariage envers ma femme, c’est oui pour la vie. C’est oui pour toujours. Je ne vais pas parler maintenant de l’indissolubilité du mariage, mais je me contente de le rappeler en passant, que pour Dieu le mariage est indissoluble et que s’il permet dans des circonstances particulières la séparation, notamment pour cause d’infidélité du conjoint, la Parole de Dieu n’autorise en aucun cas le remariage, il le considère comme un adultère. Et je suis prêt à le prouver par la parole du Seigneur, et ceux qui enseignent autre chose sont des serviteurs infidèles qui attirent le troupeau dans les ténèbres. Il faut le comprendre, ça. Parce qu’il est dit : « Si nous nous sommes infidèles, lui demeure fidèle. Il ne peut se renier lui-même ». Quand j’ai donné mon engagement pour mon épouse, je vais lui demeurer fidèle même si elle était infidèle. Et je vais faire comme Christ, je vais intercéder pour elle, je vais intercéder pour elle, je vais jeûner, je vais prier pour qu’elle me revienne et qu’elle revienne au Seigneur. Et j’aurai Dieu avec moi et il va confirmer sa Parole dans ma vie. En tout cas, c’est de cette manière-là que je vais le glorifier et il me donnera la force de passer par cette épreuve parce que je veux être fidèle à quelqu’un d’infidèle, je veux être fidèle jusqu’au bout, comme Christ est fidèle même si nous sommes infidèles. Ceci pour dire à quel point, pour le Seigneur, la fidélité, ce n’est pas une question de sentiments, c’est une question d’obéissance au Seigneur. Et dans l’obéissance au Seigneur, il me donne toute la puissance de son Esprit. Dans l’Apocalypse, il est appelé le fidèle et le véritable. Le fidèle et le véritable ! Vous savez où je serais aujourd’hui si Jésus n’avait pas été fidèle pour me garder dans mes infidélités ? S’il m’avait dit : « Ah bon, tu es comme ça ? Moi, je divorce et je vais en épouser un autre que toi ou une autre que toi ». Je serais perdu aujourd’hui. C’est parce qu’il a été fidèle que j’ai pu revenir au Seigneur bien souvent quand j’étais infidèle. Alors esprit de bonté ou de fidélité, ensuite, je mets esprit de service et de sacrifice. Esprit de service et de sacrifice ! Pas d’esclavage, ne pas maintenir son épouse en esclavage, mais un service et un sacrifice rendu dans l’Esprit de Christ comme un maître envers ses serviteurs, un maître qui devient lui-même le serviteur de ses serviteurs. Il ne faut pas que le mari démissionne de ses responsabilités. Ca arrive quelquefois que des maris chrétiens aient des fortes têtes comme épouses. Et le risque à ce moment-là, c’est soit de démissionner en disant : « Je n’en peux plus, elle et trop forte pour moi, alors je lâche prise et je laisse tomber ». Ca, c’est le premier cas. Le deuxième danger, c’est de prendre une autorité despotique en disant : « Ah, elle fait sa forte tête, elle va voir ce qu’elle va voir, alors elle va comprendre et je vais lui imposer ma volonté ». Les deux cas sont à exclure complètement. Mais comment Christ agit envers nos fortes têtes à nous ? Par sa bonté, par sa fidélité, par son esprit de sacrifice et par sa fermeté dans l’amour. Sa fermeté dans l’amour et dans la sagesse du Seigneur. Alors ne me demandez pas des recettes en disant : « Bon, dans tel cas, qu’est-ce qu’il faut faire ? Et dans tel cas ? Je dirai : « Si, en tant qu’époux, tu es décidé à être pour ton épouse ce que Christ est pour ton église, dans ta communion avec Jésus, il va te montrer exactement ce qu’il faut faire. Tu manques de sagesse, demande-la lui, il te la donnera en abondance. Tu manques de fermeté dans l’amour, demande-la lui, il te la donnera en abondance. Il est ton modèle, il y est passé, il sait ce que c’est que des fortes têtes parce qu’il a affaire à nous et il est le chef de l’Eglise et l’Epoux de l’Eglise, il sait exactement ce qu’il faut faire, il va te le montrer. Approche-toi de Jésus et dis-lui : « Regarde, Seigneur, je n’y arrive pas. Montre-moi ». Il va te montrer. Ne te décourage pas. Il va te montrer parce qu’il est vivant et qu’il vit en toi. Alléluia ! En tout cas, il est dit dans Ephésiens 5 : 29 qu’il la nourrit et il en prend soin, de son épouse, comme Christ le fait pour l’Eglise. Donc, je vais bien, si j’ai l’esprit de service en tant que mari, je vais bien veiller à prendre soin de mon épouse, sur tous les plans. Je ne vais pas lui passer ses caprices quand ils sont charnels, mais je vais l’enseigner dans l’amour sur ce qu’il faut faire et je vais lui laisser la liberté, une totale liberté comme Christ le fait pour nous. Si je commence à exercer la discipline au sens autoritaire du terme, j’ai quitté le domaine de Christ pour entrer dans celui de Satan. Satan travaille toujours par la manipulation, par la séduction, par la force, par la contrainte. Et un mari qui utilise ses armes, c’est un outil entre les mains de Satan et pas entre les mains de Christ. Dès que tu commences à manipuler ta femme et à exercer une autorité despotique sur elle, tu es un outil entre les mains de Satan. Repens-toi de ça mais utilise la fermeté dans l’amour et dans la sagesse que Jésus est prêt à te donner. Tu vas dire la vérité, tu vas prier, tu vas intercéder, tu vas dire ce qui est, tu vas le faire toi-même et tu vas donner l’exemple et tu vas entourer ta femme d’amour et de miséricorde et tu vas la laisser libre. Et si Christ prend soin de nous et nous nourrit, je dois le faire aussi en tant que mari sur le plan spirituel. Je vais la nourrir des choses de Dieu. Ca veut dire que je vais me nourrir moi-même des choses du Seigneur, de sa Parole, être rempli du Saint- Esprit et faire tout ce que je peux pour nourrir mon épouse : « De quoi as-tu besoin » ? Je dois même pouvoir discerner pour elle ce qu’il lui faut alors qu’elle ne s’en rend pas encore compte, de même que Christ le fait pour moi, et lui apporter le meilleur, c’est-à-dire la présence de Dieu et son amour, l’amour de Christ. Je dois avoir un esprit d’intercession et de prière pour elle ; un esprit d’intercession
et de prière. Alors j’ai parlé de la bonté, de la fidélité, j’ai parlé du service et du sacrifice, maintenant je dis : un esprit d’intercession et de prière. Vous savez quel est le ministère de Christ aujourd’hui auprès du Père ? Il est à la droite du Père et il intercède pour son Eglise qui est son Epouse. Il intercède jour et nuit en permanence pour nous, son Epouse. Moi, mari de ma femme, je dois passer du temps à intercéder auprès de Dieu pour elle. Pour moi d’abord, pour dire : « Seigneur, ouvre mon intelligence, donne-moi la sagesse, la capacité d’être comme toi vis-à-vis d’elle. Mais donne-moi, Seigneur, ta nature, mais je te prie pour elle. J’intercède pour que tu ouvres son intelligence, que tu lui fasses comprendre les choses de Dieu, que tu ouvres son cœur à ta Parole, que tu ouvres son cœur à sa responsabilité de femme, d’épouse, vis-à-vis de toi, de moi, des enfants, que tu ouvres »… Si le mari n’intercède pas, il ne doit pas se plaindre après, que sa femme n’aille pas bien avec Dieu. Quand tu auras tout fait pour intercéder, tout fait ce que tu as pu pour intercéder, tout ce que tu as pu, tu peux peut-être commencer à te plaindre, mais pas avant. Et encore ! Parce que je ne sais pas où tu t’arrêteras si tu veux tout faire pour intercéder pour ton épouse. Il intercède pour nous. Donc je vais me mettre à genou et je vais intercéder pour mon épouse. « Seigneur, bénis-la, ouvre son cœur, qu’elle comprenne, fais-lui du bien ». Et je dirais un esprit enfin de sainteté ; un esprit de sainteté. Mari, je dois être rempli d’un esprit de sainteté vis-à-vis de mon épouse parce qu’il est dit dans Ephésiens 5 : 27, je le relis parce que c’est tellement important. Dans Ephésiens 5 : 27, si je dois aimer mon épouse comme Christ a aimé l’Eglise, c’est pour la faire paraître devant lui comme Christ le fait pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse sans tache ni ride ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable ». C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme. Donc mon but principal en tant qu’époux, ça va être de veiller à la sainteté de ma femme. Pour cela à ma propre sainteté d’abord, bien sûr. Comme je le disais tout à l’heure, on ne peut pas veiller sur la sainteté de quelqu’un si nous n’y sommes pas nous-mêmes, dans la sainteté. Donc mon but principal, c’est de rechercher pour moi la sanctification et d’aider ma femme à atteindre cet état où tous les deux ensemble étant membres de l’Eglise de Jésus, nous allons pouvoir paraître devant lui sans ride ni tache ni rien de semblable. Et il est dit ailleurs dans les épîtres : « C’est lui qui le fera, Jésus, par sa puissance qui habite en nous ». Si nous sommes fidèles, il va agir en nous parce que tout se fait par la foi personnelle en Jésus-Christ. Sainteté, esprit de sainteté ! Dans 2 Corinthiens 11 : 2, Paul dit aux Corinthiens : « Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu (je dois être jaloux de ma femme d’une jalousie de Dieu) parce que je vous ai fiancés à un seul Epoux pour vous présenter à Christ comme une vierge pure ». Tu vois le but que Dieu te donne en tant que mari chrétien ? Tu as été fiancé par Christ à une seule épouse pour que tu la présentes à Dieu comme une vierge pure. Tu vas travailler à sa sanctification parce que toi, tu t’es laissé travailler à la sanctification par l’Esprit du Père qui est en toi et l’Esprit du Seigneur. Et dans Hébreux 13, verset 4, ça c’est un point qui est aussi très important parce que c’est une pierre d’achoppement dans beaucoup de couples chrétiens. Hébreux 13, verset 4 : « Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure car Dieu jugera les impudiques et les adultères ». Donc il parle du mariage et il dit, puisque nous parlons de l’esprit de sainteté qui doit régner dans le mariage, il dit : « Que le mariage soit honoré de tous » (ça veut dire : Considère l’importance du mariage pour Dieu et honore cette institution divine en faisant tout pour que ton propre mariage soit entièrement saint à la gloire de Dieu) car Dieu jugera les impudiques et les adultères ». Ce qui peut souiller la sanctification d’un foyer chrétien, c’est l’impudicité ou l’adultère. L’adultère, je dirais ça va de soi. Mais l’impudicité, ce n’est pas aussi évident que ça et je dois souligner avec force que dans les relations sexuelles entre maris et femmes, il doit y avoir la plus parfaite sainteté. Et je vais insister un peu là-dessus parce que je sais que beaucoup de couples chrétiens chutent sur ce plan-là par des pratiques sexuelles qui sont celles du monde et que Dieu condamne ou qui sont celles des animaux et que Dieu condamne, qui sont celles de Sodome et de Gomorrhe et que Dieu condamne et qui se retrouvent dans beaucoup de couples chrétiens. C’est ce qu’il appelle par l’impudicité qui souille le lit conjugal. Je vais insister un peu là-dessus parce que c’est important. Je parle à des maris chrétiens. Toutes les pratiques sexuelles qui se trouvent dans le monde sont souillées par le péché. Aucune d’entre elles ne doit subsister dans un mariage chrétien ; aucune, absolument aucune. Le monde est souillé par le péché complètement. Aucune de ces pratiques ne doit se retrouver dans un couple chrétien. Toutes les pratiques sexuelles, je suis en train de demander au Seigneur jusqu’où je dois aller, en ce moment. Parce que je sais que c’est un problème pour beaucoup de couples et que ce n’est pas assez prêché clairement dans l’Eglise de Jésus-Christ. Donc je demande au Seigneur et je dis : « Seigneur, jusqu’où tu veux que j’aille » ? Et le Seigneur me demande de dire que toutes les pratiques anales et orales qui impliquent la bouche et l’anus sont interdites dans la loi du Seigneur dans un couple chrétien. La seule position sexuelle qui est agréable au Seigneur est celle où le mari et la femme se font face et je le dis clair et net, toutes les autres sont une abomination pour Dieu : les positions sexuelles animales que vous voyez dans la nature, les positions sexuelles qui existent dans la sodomie et dans la prostitution sont à exclure de manière totale et absolue du couple humain ; ou l’auto ou la double masturbation ou des choses aussi horribles que ces choses-là. Il ne faut pas, bien-aimés que des maris et des femmes chrétiennes entrent dans ces pratiques car ils attirent le jugement de Dieu sur eux et sur leur famille et sur leurs enfants. Ils sont en train de souiller le lit conjugal par des pratiques qui sont interdites par le Seigneur. Et je le dis avec fermeté parce que je suis poussé par l’Esprit du Seigneur à le dire : il y a un danger mortel dans ces pratiques, il y a non seulement des dangers de stérilité, des dangers de grossesse interrompue, des dangers de mort, des dangers de tous ces types-là parce qu’on ouvre le porte à des esprits de ténèbres qui ne se privent pas d’exercer leurs méfaits. Combien de maris chrétiens traitent leur femme comme un simple objet de plaisir sexuel ? Je parle de maris chrétiens : un simple objet de plaisir sexuel ! Ce n’est qu’une forme de mépris. Alors je fais un appel à tous les maris chrétiens pour que le lit conjugal soit exempt de toute souillure de ce type ; que nous considérions vraiment que Dieu a établi les choses d’une manière pure et claire au départ et que c’est le péché qui a souillé toutes ces choses parce que Satan a introduit toutes ces pratiques pour souiller et faire périr l’humanité. Mais quand nous recevons le Seigneur dans notre couple et dans notre vie, il veut nous rétablir comme il avait prévu au début et je vous assure, bien-aimés que si nous rentrons dans le plan original du Seigneur, non seulement le plaisir et la jouissance sexuelle seront parfaits et absolus, parce qu’on est dans le plan du Seigneur, mais en même temps nous aurons une satisfaction profonde du cœur qui est inégalable et nous ferons plaisir à Dieu notre Père qui a voulu les choses ainsi. Amen ? Alléluia ! Alors si nous regardons ce modèle que Dieu met devant nous, maris chrétiens et si nous nous comparons à ce que Dieu nous demande, je suis persuadé que nous devons nous repentir ensemble et tous, de tous nos manquements personnels à ce modèle que Dieu place devant nous. Et pour conclure, je voudrais indiquer quelques voies simples dans la Parole pour revenir à nous placer dans un état où nous pourrons rentrer dans le modèle du Seigneur. Ce qu’il nous faut, maris chrétiens, si nous nous rendons compte qu’il y a une différence entre ce que nous faisons et ce que le Seigneur demande, la première des choses à faire, c’est de nous mettre à genou devant Jésus pour demander à être illuminés par son Esprit et par sa Parole ; que nous ne soyons pas simplement convaincus parce que nous avons entendu un message une fois, mais que nous puissions nous placer devant Jésus en disant : « Seigneur, il faut que ton Saint-Esprit illumine mon cœur et qu’il remplisse mon cœur de ta Parole parce que je veux t’obéir et entrer dans ton plan. Tu dois avoir ça, la première chose. Ensuite deuxième chose, il faut que tu sois rempli de foi parce que tu auras besoin de foi et uniquement de foi pour entrer dans ce modèle parfait de mari chrétien. C’est par la foi dans la personne de Jésus qui habite en toi, je répète, c’est tellement important, c’est par ta foi personnelle en la personne de Jésus, pas dans les doctrines simplement de Jésus, c’est par ta foi personnelle dans la personne de Jésus qui habite en toi, qui est venu sur cette terre et qui a vécu et qui a tout vécu, qui a été tenté en toutes choses sans jamais commettre de péché, il habite en toi et c’est par ta foi que tu vas rentrer dans le plan déjà accompli par Jésus pour toi. Il a été fait pour toi sanctification, justice, rédemption et salut et c’est par ta foi en lui que tu vas pouvoir devenir comme lui un époux parfait pour ta femme ; par la foi en lui. Une confiance de cœur en Jésus. C’est simple, comme définition, la foi. Bien sûr, c’est une totale assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Mais encore plus simplement de dire : C’est la confiance de ton cœur envers la personne de Jésus-Christ. Tu as confiance que Jésus va te permettre d’y arriver. Ne dis pas comme tant de chrétiens infidèles ou incrédules : « C’est trop, je n’y arriverai jamais, c’est trop dur ». Dis simplement : « Seigneur, par la foi en toi, tu vas me permettre d’y arriver et je vais y arriver pour la gloire de ton nom. Je veux et je vais y arriver sur cette terre maintenant ». Et il faut y arriver sur cette terre maintenant parce qu’au ciel, les hommes ne prendront plus d’épouses et les femmes ne prendront plus de maris. Au ciel, il y aura toujours des hommes et des femmes, mais ils n’auront plus besoin de se marier, au ciel. Notre Epoux divin, ce sera Jésus pour l’éternité et nous serons entièrement occupés à le soigner et lui, à s’occuper de nous et c’est bien mieux comme ça. Donc si le Seigneur te demande d’être un mari parfait, c’est ici-bas, avant que tu meures, que tu dois y arriver. Amen ? Et tu peux y arriver par la grâce du Seigneur. Il te faut ensuite, le troisième élément, après l’illumination du Saint-Esprit, après la foi, il te faut la repentance du Seigneur par rapport à tout ce que tu fais qui déplaît au Seigneur actuellement. Et la repentance du Seigneur, je vous dis encore une fois ce que c’est : C’est une ferme décision de ta volonté de changer de comportement quand tu es placé devant la loi de Dieu. Et parce que tu as mis ta volonté ferme au service de la loi de Dieu, la puissance du Saint-Esprit en toi te permet d’obéir à cette loi. C’est ça la vraie repentance. C’est comprendre ce que Dieu veut pour moi, ce qu’il me commande de faire, me placer devant Dieu et dire : « Seigneur, je mets ma volonté illuminée par ton Esprit et remplie de ta foi à ton service et au service de ta Parole et je décide de changer de comportement maintenant vis-à-vis de la femme ; un changement radical de comportement. Là je regarde les frères. Un changement radical, complet, total de comportement partout où il y en a besoin par la foi de Christ qui habite en toi. Je crois pour ma part, en terminant, que Jésus désire de tout son cœur qu’il en soit ainsi. Jésus est prêt à nous donner toute son aide à nous, maris chrétiens pour être ces bons maris parfaits et saints que Dieu veut que nous soyons. Quand il dit dans le sermon sur la montagne : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait, soyez saints comme Dieu est saint », il s’adresse aussi à nous, maris chrétiens vis-à-vis de nos épouses. Il nous demande de l’être, soyons-le ! Pour ma part, j’ai décidé de l’être pour ma femme. Tu as vu quelques progrès ces temps-ci ?… Elle est gentille, hein ?… Mais en tout cas, moi je rends grâce à Dieu parce que j’en vois des progrès en moi. Et vous savez pourquoi ? Parce que j’ai décidé de tout mon cœur de m’y atteler de tout mon cœur. je m’y suis décidé, mais il y a des moments où l’on traîne un peu les pieds. Je m’y suis décidé en disant : « Seigneur, je veux être un mari parfait pour mon épouse comme toi tu es un Epoux parfait pour ton Eglise ». Et je vous assure que j’ai l’aide du Seigneur ! Une aide merveilleuse et puissante ! Et je lui rends gloire. Faisons tous ainsi, bien-aimés et vous verrez comment nous allons développer l’amour spirituel de nos épouses envers le Seigneur et envers nous parce qu’elles verront à quel point le Seigneur est puissant pour nous changer et elles vont avoir confiance aussi pour les changements que Dieu va faire dans leur propre vie. Ca on en reparlera à une autre occasion. Alléluia !
Le couple mari-épouse comme le veut le Seigneur.
La relation parfaite entre mari et femme selon le plan de Dieu.
Je vais parler du couple chrétien, du couple dans le plan de Dieu, de ce que le couple représente et quel est le modèle que le Seigneur donne dans sa Parole pour le couple chrétien.. Il veut nous faire entrer dans ses plans pour nous remplir de sa gloire. Et je vois vraiment dans l’Eglise de Jésus un problème à ce niveau. Il y a un problème au niveau des couples chrétiens et il y a un problème au niveau des couples du monde. Mais là, les pauvres, n’ayant pas l’Esprit du Seigneur et la nouvelle naissance, ils ne peuvent pas entrer dans le plan merveilleux du Seigneur. Mais je veux parler ce soir à l’Eglise de Jésus-Christ. Alors bien-aimés, que vous soyez mariés ou célibataires, vous devez connaître de manière claire et précise le plan du Seigneur, le plan que le Seigneur a dans son cœur pour le couple. Dès le départ de la création de l’homme et de la femme, le Seigneur avait un plan pour le couple et il désire que ce plan se réalise dans la vie de tous les couples chrétiens. Il y va de la gloire de Dieu, il y va de la gloire de l’Eglise et il y va du salut du monde. Je pèse mes mots : il y va du salut du monde. Si la première cellule de base que le Seigneur a créée, c’est-à-dire le couple, n’est pas dans la perfection de l’amour du Seigneur, dans l’Eglise de Jésus, je vous dis que le plan de salut pour le monde perdu ne se réalisera pas. Parce que le monde perdu regarde l’Eglise, et le monde perdu regarde les couples chrétiens dans l’Eglise. Il voit les désastres qui se passent dans le monde, dans les couples qui ne sont pas chrétiens, le taux de séparation, le taux de divorce, de drames. Dans le monde, les gens ont besoin de l’amour du Seigneur. Il y a tant d’enfants qui ont vécu des drames dans le couple de leurs parents, tant de problèmes au niveau de ce monde perdu, tant de détresses qui durent la vie durant, que le monde a les yeux fixés sur les couples chrétiens pour voir s’il y a enfin une solution. Et nous devons avoir la conscience de nos responsabilités de Chrétiens devant le Seigneur, devant le monde et devant l’Eglise et nous atteler ensemble à la tâche de manifester la gloire de Dieu dans nos couples, comme Dieu le veut, pour que nous puissions vraiment répondre aux besoins du cœur du Seigneur. Alléluia ! Nous allons voir ce que le Seigneur avait dans son cœur quand il a créé l’homme et la femme. Dieu n’a pas voulu créer un être unique, un sexe unique sur la terre. Il a voulu créer d’abord un homme. Et puis il a vu qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul. Le pauvre, il était tout seul, dans cette belle création et le Seigneur a voulu lui donner une aide semblable à lui-même. Il a donc créé la femme pour que l’homme et la femme s’aiment, fassent une seule chair, croissent et se multiplient pour remplir la terre d’enfants à leur image, faits à l’image du premier couple initial qui a été créé à la perfection, pour que la terre soit remplie de la gloire de Dieu par tous ceux qui allaient être procréés par l’homme et la femme. Est-ce qu’on peut imaginer ce qu’aurait été la terre si le péché n’était pas rentré dans la vie du premier couple et si la terre avait été peuplée d’êtres parfaits comme Adam et Eve au début, s’il n’y aurait eu ni péché, ni maladie, ni mort, ni désastres, ni rien ? Cela aurait été le paradis sur terre ! C’est vraiment ce que le Seigneur voulait dans son cœur. On va commencer par le livre de la Genèse. Vous savez que le Seigneur est puissant pour restaurer ce qui a été détruit. Alléluia ! Et pour nous faire enfin entrer dans ses plans parfaits. Dans Genèse 2, au verset 18 : « L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide semblable à lui ». Et un peu plus loin, au verset 21 : « L’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme et il l’amena vers l’homme ». Je suis sûr que Dieu devait être heureux de ce qu’il venait de faire. Amen ! Alléluia ! Créer un homme et une femme parfaits et amener cette femme devant l’homme qu’il a créé ! « Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ». Tu vois, homme, mari chrétien, comment le Seigneur te demande de considérer ta femme ? Os de tes os, chair de ta chair. On l’appellera femme parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère (cela ne veut pas dire qu’il les quittera en mauvais termes et qu’il se disputera avec eux. Non, il les quittera simplement. Il y a un temps où l’homme doit quitter son père et sa mère, (où les parents doivent lâcher leurs enfants) et s’attacher à sa femme ». S’attacher à sa femme ! Il n’est pas dit d’abord que c’est la femme qui doit s’attacher à l’homme, c’est l’homme qui doit quitter son père et sa mère, et qui doit s’attacher à sa femme. C’est lui qui a la responsabilité première de s’attacher à sa femme. C’était ce que Dieu voulait au départ, « et ils deviendront une seule chair ». Il y a un rapport de cause à effet dans ces deux choses. Devenir une seule chair dans le plan de Dieu, ce n’est pas simplement avoir des relations sexuelles, c’est devenir unis, absolument unis comme Christ est uni à l’Eglise. Devenir une seule chair, cela veut dire que parce que l’homme s’est attaché par amour à sa femme, ils vont pouvoir vraiment être unis et former un seul corps, un seul esprit. Il y a là un grand mystère parce que Dieu veut cette même relation entre son Fils, Jésus-Christ et l’Epouse qu’il a préparée pour lui, qui doit être sainte, sans tache ni ride, ni rien de semblable. Mais vous voyez que la responsabilité, Dieu la met en premier sur le mari, c’est l’homme qui doit s’attacher à sa femme. Alléluia ! Dans Genèse 3, on voit hélas le péché entrer dans le cœur de la femme et dans le cœur de l’homme. Vous savez que le péché, c’est la désobéissance à la Parole du Seigneur, c’est la rébellion. Et avec le péché, sont entrés l’égoïsme, l’orgueil, la rébellion. L’homme et la femme ont été coupés du Seigneur et de son plan, ils sont entrés dans le plan de Satan, qui était de détruire tout ce que Dieu avait créé. Et dans Genèse 3, il est dit, après que le péché a été consommé, que c’était un péché provoqué par le fait qu’Eve a été séduite par les paroles doucereuses du serpent. Mais aussi par la désobéissance d’Adam, qui n’a pas été séduit, mais qui lui a voulu accompagner sa femme dans le péché. La femme a été séduite, elle a proposé le fruit à son mari qui l’a mangé en connaissance de cause. Il ne voulait pas perdre sa femme, mais il a préféré sa femme au Seigneur. A cause de cela, tous les deux sont tombés dans le péché et dans la mort. Dans Genèse 3 et au verset 15, le Seigneur annonce déjà son plan de salut, qui devait aussi passer par la femme et la postérité de la femme. « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ». Nous savons quelle est la postérité de la femme. C’est le Seigneur Jésus-Christ qui est né d’une femme, d’une vierge, et qui est né par la puissance du Saint-Esprit dans le corps d’une femme. Il a été formé dans le corps de Marie d’une manière surnaturelle par le Saint-Esprit, pour que la postérité de la femme écrase la tête du serpent. Mais là encore, il a fallu une femme pour que le plan du Seigneur se réalise. C’est la femme qui a commencé à pécher, et c’est par la femme que le salut est venu, par la venue du Seigneur Jésus-Christ. « Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur. Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ». Vous voyez que dès le départ, le Seigneur montre, on va le voir en détail, que dans le couple homme-femme, le Seigneur a prévu qu’il y ait un certain type de relation qui soit entièrement fondé sur l’amour et qui soit une relation qui ressemble à celle de Christ et de son Eglise. Lorsque le péché est venu, cette relation d’amour a été brisée, c’est l’orgueil, la violence l’égoïsme et le meurtre qui sont entrés. A partir de là, tout le plan du Seigneur a été complètement déformé. On verra aujourd’hui, je le verrai à la fin du message avec vous, comment le Seigneur définit dans la nouvelle naissance et dans le corps de Christ les relations qui doivent exister entre mari et femme, qui sont celles qu’il avait au début dans son cœur. En restaurant ce plan que Dieu avait dès le départ, nous allons pouvoir vraiment glorifier Dieu dans l’Eglise et dans ce monde. Mais dans le monde qui nous entoure, la relation que Dieu avait dans le cœur est complètement pervertie par le péché. C’est complètement à l’envers de ce que Dieu avait prévu. Dans Genèse 2 et au verset 24, je rappelle la fin du verset 24 : « L’homme s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair ». Une seule chair, cela veut dire un seul corps. Il y a là un mystère, parce que le Seigneur Jésus a dit lui-même : « Ils ne seront plus deux, mais un seul corps ». Cela peut nous paraître bizarre, que deux êtres qui sont séparés physiquement puissent devenir un seul corps, mais Dieu le dit : à partir du moment où l’homme s’attache à sa femme et s’engage avec elle dans une relation d’amour, de mariage, d’engagement réciproque, il se produit une union qui pour Dieu est égale à l’unité du corps dans la chair. Ils sont aussi indissociables que les membres de ton propre corps sont indissociables. Il faut le voir comme cela. Quand un homme s’engage dans la relation du mariage avec une femme devant le Seigneur, ou même en dehors du Seigneur s’il ne le sait pas, mais en tout cas, en tant que couples chrétiens, nous devons comprendre que cette relation est aussi indissoluble que celle des membres de ton propre corps avec le reste de ton corps. Pour Dieu, c’est cela, Jésus le dit : « Ils ne sont plus deux, mais un seul corps ». Il ne dit pas : un seul esprit. Cela va jusqu’à la relation du corps. Et cela est matérialisé dans la relation sexuelle. Il se passe, lorsqu’il y a relation sexuelle, une union du corps qui fait que le mari et la femme forment une seule chair pour Dieu. Et une relation indissoluble est conclue à ce moment-là. C’est pour la vie ; dans l’Esprit du Seigneur, c’est pour la vie. Est-ce que dans l’esprit des couples chrétiens aujourd’hui, cette vérité est profondément ancrée ? C’est pour la vie ! C’est pour la vie ! Quand on voit le taux de séparations et de divorces dans l’Eglise de Jésus-Christ, on peut se poser la question, vous voyez, parce que les problèmes n’ont pas été résolus par l’Esprit du Seigneur, dans l’amour du Seigneur, comme le Seigneur le veut, dans un esprit de don de soi, de sacrifice etc. Quand on n’a pas compris quel est le plan du Seigneur, on s’engage dans des relations qui n’ont plus rien à voir avec ce plan et cela finit par des séparations, des divorces. On n’a plus rien à se dire et après un temps, on se sépare, tout en restant des Chrétiens ! Je vais d’abord voir avec vous quel est le plan idéal du Seigneur pour le couple. C’est vraiment le modèle biblique. Vous savez que la Parole est un miroir. Donc quand on voit le plan du Seigneur pour le mari et pour la femme dans le couple chrétien, on a devant soi un miroir et l’on peut se regarder dans ce miroir et comparer notre relation personnelle de couple ou de futur couple, si l’on parle à des jeunes qui ne sont pas encore mariés. Il faut que dans les cœurs, il y ait une claire compréhension de ce que Dieu veut comme plan parfait. Quand on l’a compris, on va faire tous nos efforts pour rentrer dans ce plan et l’appliquer dans nos vies. Mais il faut d’abord le recevoir par une claire révélation du Seigneur. Alors qu’est-ce que Dieu veut dans ce couple que Dieu a créé pour être uni pour toujours, enfin, pour toujours sur la terre, parce que dans le ciel, ce ne sera plus le même type de relation. Le Seigneur a commencé par l’homme, il a créé d’abord l’homme, donc c’est sur lui que repose la plus lourde responsabilité. En général quand cela ne va pas dans un couple chrétien, les responsabilités sont toujours partagées, ce n’est jamais du cent pour cent d’un côté et du zéro pour cent de l’autre. Mais je n’hésite pas à dire que la plus lourde responsabilité, c’est celle que Dieu fait peser en priorité sur les épaules du mari. C’est celle-là la plus lourde. C’est lui qui est responsable en premier lieu de la bonne marche de son foyer et de son couple. C’est lui que Dieu rendra responsable en premier de la bonne marche de son couple. Cela ne veut pas dire que la femme n’a aucune responsabilité, elle en a beaucoup. Mais la première responsabilité revient au mari. Pourquoi ? Parce qu’il a été créé le premier. Pour le Seigneur, il est le chef ; chef au sens de « tête ». Rappelez-vous que chef, cela veut dire tête. Un couvre-chef, c’est un couvre tête. Donc quand Dieu a créé l’homme le premier pour en faire le mari de cette femme qu’il a créé en second, il l’a créé pour être le chef, mais un chef semblable au chef que Dieu lui-même est. Dieu est le chef suprême. Jésus-Christ est le chef de l’Eglise. Jésus est le chef suprême de son Eglise. Donc, le modèle du mari, c’est Dieu lui-même, c’est le Seigneur Jésus lui-même. Quand on parle donc de « chef », on ne doit pas avoir à l’esprit l’image déformée du chef que le monde a créé indépendamment du Seigneur, c’est-à-dire soit un chef tyrannique, soit un chef qui a tous les défauts des hommes, et aucune des qualités du Seigneur. Mais on doit penser, quand on parle de chef, au modèle qu’est le Seigneur Jésus-Christ. Nous savons quel a été l’amour de Jésus pour son Eglise, quel a été le sacrifice qu’il a accompli pour elle, mais quelle est aussi la fermeté du Seigneur Jésus dans son attitude vis-à-vis de l’Eglise. C’est lui qui la dirige, c’est lui qui la bâtit, c’est lui qui la construit, c’est lui qui lui donne les impulsions, c’est lui qui lui donne la vie. Tel doit être le mari envers son épouse. Commençons donc par le mari. Je vais lire Ephésiens 5, au verset 25 : « Maris, aimez vos femmes ». Vous voyez comment le Seigneur commence à parler aux maris ! Donc, ce qu’il y avait au début, quand le Seigneur disait : « Le mari s’attachera à sa femme », c’est exactement cela que le Seigneur avait dans le cœur : Mari, aime ta femme de l’amour du Seigneur Jésus, de l’amour Agapé, pas de l’amour humain qui est égoïste, qui est revendicatif, qui est personnel, qui est vengeur ; non, de l’amour du Seigneur Jésus. « Comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier, après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache ni ride ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme, comme leurs propres corps ». Paul parle encore de cette relation corporelle. Cela veut dire ceci : comme ta femme est aussi étroitement unie à toi que ton propre corps et que tu prends bien soin de ton corps, en tant qu’homme, le Seigneur te demande de prendre le même soin de ta femme. Parce qu’elle est membre de ton corps et parce qu’elle a avec toi une relation semblable à celle de l’Eglise envers le Seigneur. Je relis, à partir du verset 25, en remplaçant « Christ » par « mari » et « Eglise » par « épouse ». Cela donne ceci : « Le mari s’est livré lui-même pour sa femme, pour la sanctifier après l’avoir purifiée par l’eau de la Parole pour la faire paraître devant lui comme une épouse glorieuse, sans tache ni ride ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme ». Vous voyez la responsabilité du mari ? Alors, maris, je parle aux maris, comment pouvons-nous espérer faire une telle chose, si nous-mêmes nous ne sommes pas en union étroite avec le Seigneur, si nous-mêmes nous ne sommes pas saints, irréprochables, sans ride ni tache ? Est-ce que quelqu’un qui a des rides et des taches peut amener une autre personne à la perfection, alors qu’il a lui-même des rides et des taches ? C’est impossible ! Vous voyez donc la responsabilité que le Seigneur met sur les épaules du mari ? En fait, ce que le Seigneur veut dire aux maris, c’est ceci : « Mari, commence par avoir toi, avec le Seigneur, une relation d’intimité, une relation personnelle qui fait de toi un mari saint, pur, irréprochable, sans ride ni tache. Etant dans cette situation-là, semblable à Christ, tu vas travailler pour ton épouse, pour l’aider à devenir sans ride ni tache, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable ». C’est ce que le Seigneur demande aux maris. Quand je sens le Seigneur me parler comme cela, moi qui suis un mari, je me prosterne devant le Seigneur et je dis : « Seigneur, je me repens. Je me repens parce que bien souvent, je n’ai été absolument pas comme cela vis-à-vis de mon épouse, et je n’ai pas compris le plan que tu avais dans ton cœur. Si tu voulais que moi, j’aie avec mon épouse cette relation de soutien constant pour l’amener à la perfection, c’est que tu voulais que j’aie avec toi cette même relation de perfection, dans ma relation avec toi : être rempli de ton Esprit Saint, de ton amour, de l’Esprit de Christ qui s’est donné pour son Epouse, son Eglise, et qui a été jusqu’à la mort de la croix. Vous savez ce que c’est, la mort de la croix pour nous ? C’est la crucifixion de la chair, c’est le renoncement à nos intérêts personnels, c’est le renoncement à tous notre égoïsme d’hommes personnels, c’est le renoncement à tout ce qui fait la vie de la chair, pour dire : « Seigneur, je veux être rempli de l’esprit de sacrifice de Jésus-Christ et tout donner pour que ma femme grandisse et devienne parfaite devant toi ». En tant que mari, je ne dois avoir en tête que cet objectif-là : « Seigneur, si tu as permis que j’aie avec mon épouse cette relation conjugale, c’est parce que dans ton cœur, tu veux te servir de moi pour l’amener à la sanctification parfaite, à la perfection ». Bien sûr, si une femme chrétienne a un mari qui ne correspond pas à cet idéal, un mari charnel, elle a dans sa relation personnelle avec le Seigneur Jésus la capacité d’arriver, elle, à la perfection. Mais avec tellement plus de combats, tellement plus de souffrances, tellement plus de difficultés ! Alors que le Seigneur avait mis à ses côtés un mari qui devait être un modèle selon le Seigneur pour l’aider dans la joie et dans la paix à atteindre la perfection ! Je relis la suite de ce chapitre 5 au verset 29 : « Celui qui aime sa femme s’aime lui-même car jamais personne n’a haï sa propre chair ». C’est vrai, jamais personne n’a haï sa propre chair. On prend tellement soin de soi-même ! Si tu comprends que ta femme est une partie de ta chair et de ton corps, en prenant soin de ta femme, tu prends soin aussi de toi. « Il la nourrit et en prend soin comme Christ le fait pour l’Eglise ». Christ est merveilleux pour l’Eglise. Il bâtit l’Eglise, il la nourrit, il l’a baptise de son Esprit, il pourvoit à ses besoins, il répond à ses cris, il est toujours présent, chaque jour jusqu’à la fin du monde. Il est la tête de l’Eglise qui est son corps, de même que le mari est la tête de son couple et de son foyer. C’est ainsi que je dois aimer ma femme, je dois la nourrir et en prendre soin. Vous voyez que dans le modèle biblique la responsabilité de nourrir sa femme et d’en prendre soin repose sur les épaules du mari. Et cela va à la fois de la nourriture matérielle, pourvoir aux besoins matériels, financiers etc.…, de sa femme, jusqu’à la nourriture de l’âme, c’est-à-dire l’amour que je peux lui donner, la compréhension, le caractère de Christ que je manifeste envers elle. Cela passe aussi par la nourriture spirituelle, parce que le mari est le chef spirituel de son foyer. Cela passe par le fait de l’aider à comprendre la Parole, de prier, d’intercéder pour elle, pour qu’elle grandisse dans le Seigneur. C’est un travail de sacrificateur devant le Seigneur. Le mari la nourrit et en prend soin dans tous les domaines de l’esprit, de l’âme et du corps. Est-ce que je fais cela en tant que mari ? Est-ce que tu fais cela en tant que mari, Chrétien qui m’entend ? Est-ce que tu nourris ta femme ? Est-ce que tu en prends soin comme tu prends soin de ton propre corps ? Est-ce que tu la nourris quand elle a faim ? Quand elle a faim de tendresse, quand elle a faim de compréhension, quand elle a faim d’amour, quand elle a faim d’écoute, simplement, est-ce que tu la nourris ? Est-ce que tu réponds à son besoin ? Est-ce que tu es capable même de discerner quand il y a ce besoin ? « Comme Christ le fait pour l’Eglise parce que nous sommes membres de son corps étant de sa chair et de ses os ».: nous sommes membres de la chair et des os de Christ en tant que chrétiens nés de nouveau, membres de l’Eglise de Jésus. Il y a avec Jésus-Christ une relation de chair et d’os entre lui et nous qui est exactement la même que la relation de chair et d’os entre maris et femmes. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ». Mais Dieu révèle ses mystères à son Eglise. « Je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise ». Donc, vous voyez que chaque fois qu’il y a un problème dans un couple, c’est un problème entre l’Eglise et le Seigneur. Toute mauvaise relation au sein d’un couple, c’est une mauvaise relation entre le Seigneur et son Eglise, parce qu’il y a exactement la même relation entre Christ et l’Eglise. Christ est l’Epoux, le mari, et l’Eglise est son Epouse. Il a voulu reproduire au niveau du couple le même type de relation. Vous voyez à quel point la construction de l’Eglise commence par le couple ? La construction de l’Eglise commence par le couple ! Il faut qu’on ait cette vérité bien plantée dans notre esprit, en tant que mari et femme. N’essayons pas de courir la terre pour évangéliser le monde et amener des âmes à Christ, si notre foyer n’est pas droit devant Dieu, en tant que foyer chrétien, je parle. Commençons par le début ! Je préfèrerais qu’on arrête toute évangélisation, tout témoignage personnel, quoi que ce soit envers ceux du monde, et qu’on passe le temps nécessaire à régler, à nous repentir de nos problèmes de couples. Cela ne doit pas prendre des années pour se repentir, cela ne doit pas prendre des années ! Pour moi, c’est une abomination de voir un couple chrétien qui ne va pas, qui n’a pas réglé ses problèmes devant Dieu dans la repentance et dans l’amour du Seigneur. C’est une abomination que de voir ces couples oser aller à l’Eglise, chanter des cantiques, évangéliser, attirer des âmes au Seigneur, alors que ce que le Seigneur leur demande en premier n’a pas été réglé au sein du couple ! C’est un contre témoignage parfait que nous donnons au monde et que nous donnons à l’Eglise. Attention, je ne veux pas dire qu’il faut absolument être parfait dans le couple pour commencer à faire quelque chose en dehors, mais je dis simplement : il faut nous repentir des choses qui ne vont pas ! C’est la base du cheminement vers la perfection. Si nous voyons manifestement qu’il y a des choses qui ne vont pas dans notre relation de couple, le Seigneur nous demande de nous en repentir l’un devant l’autre et devant le Seigneur, et de crier à lui pour qu’il nous remplisse de son esprit et de son amour en continuant à cheminer jusqu’à la perfection du modèle chrétien. « Un grand mystère » ! Révèle-nous, Seigneur, ce mystère du Christ et de l’Eglise, de l’Epoux et de l’Epouse ! Je relis dans 1 Corinthiens 6 le verset 15 : « Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ » ? Nos corps sont des membres de Christ, comme ta femme est membre de ton corps. « Prendrai je donc des membres de Christ pour en faire les membres d’une prostituée » ? Paul parlait à des chrétiens qui osaient aller fréquenter les prostituées ou aller forniquer à l’extérieur de leur couple. « Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle, car il est dit : Les deux deviendront une seule chair ». Vous voyez que Dieu réserve la relation sexuelle uniquement au mari et à son épouse, parce que c’est dans cette relation qu’ils deviennent vraiment une seule chair. S’il y a fornication à l’extérieur du mariage, il y a formation d’une seule chair en dehors de la volonté de Dieu, et c’est une abomination pour Dieu. Il réserve ce type de relation au mariage. « Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit ». Je forme un seul corps avec le Seigneur, un seul esprit avec le Seigneur, quand je m’attache à lui. « Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ». Ecoutez bien ceci ! ne croyez pas que je mets trop l’accent sur l’adultère etc. Tu considères que c’est trop grave, plus grave que d’autres péchés, mais les autres péchés sont aussi graves, le vol, le mensonge » etc. Bien sûr, pour Dieu, tous les péchés sont graves. Mais le Seigneur lui-même dit que la fornication et l’adultère sont des péchés plus graves que les autres. Il explique pourquoi. Il dit : « Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors de son corps ». Cela veut dire que tous les autres péchés que l’adultère et la fornication sont hors du corps. Tandis que l’adultère et la fornication sont des péchés dans le corps et c’est cela qui brise la relation de corps entre mari et femme, directement. Bien sûr, Jésus dira aussi : « Cela commence dans le cœur. Si tu convoites une femme dans ton cœur, tu as déjà commis l’adultère ». Mais cela n’a pas encore été consommé dans la chair. Il y a eu bien un péché d’adultère, mais il n’a pas été consommé dans la relation qui établit une seule chair. Tandis que lorsque l’adultère est consommé, ou la fornication, en dehors du lien du mariage, celui qui se livre à l’impudicité, donc à une relation sexuelle en dehors du mariage, pèche contre son propre corps. Cela ajoute au péché une dimension supplémentaire. Pourquoi ? Paul parle à des Chrétiens. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez pas à vous-même ? Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit ». Est-ce qu’on peut imaginer ce que cela représente pour le Saint-Esprit, qui habite dans un corps, de voir son enfant en train de commettre l’adultère et la fornication dans son corps, qui est le temple de l’Esprit ? Dieu qui est là par son Esprit, présent dans ce corps, est obligé de subir cette abomination qui est l’adultère et le péché dans le corps, dans un autre corps , sous ses yeux ! Dans ce même corps dont il est le temple ! Il faut que le Seigneur nous montre à quel point c’est abominable ! Tout péché est grave pour le Seigneur, mais celui-là dépasse les bornes, parce qu’il viole directement le plan initial de Dieu, d’unir dans la chair un homme et une femme. Dieu voulait se manifester dans ce saint temple. Dieu prend la peine aujourd’hui de venir dans le temple du corps de l’homme, dans le temple du corps de la femme. C’est une raison supplémentaire de rester unis, corps, chair, âme et esprit, pour que vraiment le Seigneur soit glorifié dans cette relation. Et les Chrétiens qui n’ont pas été enseignés dans ce domaine, qui ne règlent pas leurs problèmes de couple et qui divorcent et se remarient, en fait, vous voyez qu’il se passe à ce moment-là quelque chose qui déshonore au plus haut point le Seigneur. Aucun péché, sauf le péché contre le Saint-Esprit, n’est un péché impardonnable. Donc, quand j’enseigne ces choses, je ne les enseigne pas dans un esprit de jugement. Il y a tellement de situations difficiles dans des couples qui arrivent du monde, avec des problèmes inextricables, qui entrent dans le salut et dans le corps de Christ avec un passé déjà bien lourd et bien chargé ! Ils ne sont pas enseignés dans la vérité du Seigneur, et ils entrent dans des relations que le Seigneur n’a pas voulues. Mais nous avons un Dieu miséricordieux et compatissant. Si nous avons conscience de ce que le Seigneur nous révèle, de son plan et si nous apportons nos péchés au Seigneur en disant : « Seigneur, tu vois, je suis complètement passé à côté, je ne savais pas, j’étais dans l’ignorance, dans l’incrédulité. Quand j’étais dans le monde, comment voulais-tu que je sache ? Et puis quand j’étais dans ton Eglise, on ne m’a pas enseigné dans la vérité. On m’a conseillé même de divorcer, on m’a conseillé de changer de partenaire et, Seigneur, et moi, j’ai reçu cela et je n’ai pas passé un temps suffisant pour connaître ta volonté. Seigneur, je te demande pardon ». Le Seigneur donne son pardon. Le Seigneur est capable de restaurer ce qui a été brisé et de nous faire entrer dans ce qu’il a prévu pour restaurer son plan initial. Donc, ce que je viens de dire ne le prenez pas de ma part comme un jugement contre vous, si vous êtes divorcés, remariés ou si vous avez eu des problèmes de ce genre dans votre existence passée. Mais prenez simplement ce que je dis comme un exposé de la volonté parfaite du Seigneur, pour pouvoir nous comparer à ce modèle parfait et nous efforcer d’y entrer, une fois que nous l’avons connu. Je ne vais pas revenir sur le divorce et le remariage, mais ce qu’il a été dit devrait suffire à vous montrer à quel point le Seigneur a de la haine contre l’adultère, le divorce et le remariage.
Mais le Seigneur a de la compassion et de la miséricorde pour ceux qui ont été confrontés à ces problèmes dans leur vie, sans le connaître. Mais il faut savoir que le Seigneur ne veut pas de ces choses. Il veut que ses enfants aient une claire conviction de la volonté parfaite du Seigneur pour pouvoir, dans l’Eglise, déjà, l’enseigner aux jeunes qui arrivent, l’enseigner à ceux qui entrent dans l’Eglise et qui ne sont pas encore mariés, enseigner ces choses pour que l’Eglise marche droit et glorifie le Seigneur. Il y a encore des Chrétiens, des serviteurs de Dieu, qui n’ont aucune conviction sérieuse et précise dans ce domaine, ou qui ont une conviction légère, et qui disent : « Oui, je sais qu’en théorie, dans la Parole, c’est vrai, ce que tu dis, mais dans la pratique, cela ne marche pas. Donc il faut beaucoup d’indulgence et il faut beaucoup de compassion pour les cas particuliers ». Je refuse ce type de raisonnement. C’est tout simplement un compromis avec la Parole du Seigneur ! En tant que serviteurs du Seigneur, nous devons annoncer ce que le Seigneur dit, que le mariage est une relation sacrée, unique, indissoluble pour la vie et qu’une fois qu’on s’est engagé dans cette relation de mariage, quand on vient au Seigneur, il nous donne par son Esprit tous les moyens nécessaires pour faire de cette relation une relation parfaite. Même si au départ, il n’y avait pas d’amour véritable, même si au départ, on a l’impression qu’on s’était trompé dans son choix, le Seigneur, quand on vient à lui est capable de mettre dans nos cœurs tout ce qu’il faut pour que cette relation devienne une relation parfaite. Alléluia ! Dans I Pierre 3, verset 7, toujours pour les maris : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible ». Il veut dire : plus faible de nature. Ce n’est pas péjoratif, dans la Parole du Seigneur. Plus faible, cela veut dire : plus sensible, plus émotif, plus facile à troubler. Le Seigneur dit : « Montrez, maris, de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes ». Il parle de la sagesse d’en haut, de la sagesse du Seigneur. Qu’est-ce que la sagesse du Seigneur ? Avoir de la sagesse, cela veut dire : savoir ce qu’il faut faire au bon moment. C’est cela que ça veut dire, en langage simple. Dieu veut que je sois, en tant que mari, toujours rempli de sa sagesse pour savoir comment me comporter avec ma femme dans toutes les circonstances. Il y a un temps pour se taire, il y a un temps pour parler, il y a un temps pour faire telle et telle chose. Le Seigneur me demande d’être rempli de sa sagesse pour savoir comment je dois me comporter dans mes relations avec ma femme. Bien souvent, j’ai manqué de sagesse. Bien souvent, j’ai fait un reproche à ma femme, alors qu’il ne fallait faire aucun reproche. Il fallait l’encourager ou attendre que le moment soit favorable pour faire un reproche dans l’amour du Seigneur. Il y a donc une sagesse, mari, à recevoir du Seigneur pour que tu aies avec ta femme de bons rapports. Dieu parle des rapports. Donc, je tiens le mari, et j’en suis un, responsable en premier lieu des mauvais rapports dans le couple. C’est que tu as manqué de sagesse dans tes rapports avec ta femme ! Evidemment, il peut y avoir des cas extrêmes. Tu peux avoir un mari qui est le plus saint des saints, un petit agneau parfait, et une femme qui est un véritable dragon. Mais même là, et surtout là, le mari a besoin de toute la sagesse du Seigneur. « Honorez-les comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie ». Ta femme, mari chrétien, reçoit la même grâce que toi, celle d’hériter de la vie éternelle, aussi abondante que la tienne. Le Seigneur ne va pas mesurer sa vie à la femme, parce qu’elle est venue après l’homme ou qu’elle est l’aide du mari, pas du tout ! Le Seigneur a pour le mari, comme pour la femme, la même vie abondante. Une place différente pour l’un et pour l’autre n’empêche absolument pas à la femme d’avoir la même vie que celle de son mari. Elle doit hériter de la même vie. Donc, puisqu’elle doit hériter de la même vie, qu’elle a en elle le même Seigneur, tu dois l’honorer. D’abord parce que Jésus habite dans son cœur, si elle est chrétienne, si elle est née de nouveau. Mais même si elle n’est pas chrétienne, tu l’honores parce que c’est ta femme et que c’est comme cela que tu la gagneras au Seigneur. « Honore la ! » Qu’est-ce que cela veut dire « honorer » ? Cela veut dire : rendre honneur. Rendre honneur ! Cela
veut dire : ne pas la mépriser en privé ou en public, ne pas la rabaisser, au contraire, l’élever. Cela veut dire : ne pas insister sur ses défauts devant les autres. Cela veut dire : ne pas lui faire une remarque acerbe ou critique pour dévoiler ses faiblesses devant les autres. Si l’on fait cela, on la déshonore. L’honorer, ça veut dire : lui accorder un traitement de choix, d’honneur. On honore en général ceux qui ont une place élevée. On honore un président, on honore un roi, on honore le Seigneur. On honore quelqu’un qui a une place élevée. Et le Seigneur nous demande, maris, d’honorer nos épouses. Je dois avoir constamment en tête cette pensée : « Montre-moi comment honorer ma femme, lui rendre honneur, l’élever et non pas l’abaisser ». « Qu’il en soit ainsi afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières ». Si beaucoup de maris voient leurs prières inexaucées, ce n’est pas en premier lieu parce que Satan a mis des obstacles, qu’ils sont attaqués par la puissance du malin, ou que le monde les persécute, etc. La première raison biblique, c’est qu’ils n’ont pas honoré leur femme ! « Qu’il en soit ainsi pour que rien ne vienne faire obstacle à vos prières ». Dieu, qui est grand et qui est puissant, me considère moi, mari, comme un exemple et un « Christ » entre guillemets pour ma femme, c’est-à-dire un oint de Dieu pour ma femme. Si je commence à la déshonorer, Dieu qui a le bras long, va dire : « Ah, je t’attends au tournant ! Tu m’as prié, mais tu peux toujours attendre d’avoir l’exaucement de ta prière ! J’attendrai que tu commences à honorer ta femme ». Honore-la et tu vas voir la réponse de Dieu à tes prières ! Honore-la. Et il continue : « Soyez tous animés des mêmes pensées, des mêmes sentiments ». Et cela s’adresse au mari, bien sûr, dans le contexte. « Soyez pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez pas le mal pour le mal ou injure pour injure. Bénissez au contraire, car c’est à cela que vous avez été appelés afin d’hériter la bénédiction ». Le mari est le chef de la femme. Le mari est le chef du foyer et de son épouse. Donc, c’est lui qui a au départ la responsabilité de donner l’exemple, d’être rempli de l’amour du Seigneur, d’être rempli du caractère de Christ pour pouvoir avoir vis-à-vis de son épouse la même attitude que Christ vis à vis de l’Eglise. Alléluia ! Moi, j’ai besoin de la grâce du Seigneur, bien aimés, pour réaliser ce programme que le Seigneur met devant moi, j’ai vraiment besoin de la grâce du Seigneur ; et de vos prières aussi. Prions, nous les maris, les uns pour les autres, surtout si nous voyons qu’il y a des tensions et des tiraillements dans un couple, prions pour le mari en premier. Pour la femme aussi, mais prions pour que le mari comprenne ses responsabilités et reçoive du Seigneur tout ce qu’il lui faut pour être un bon mari selon le cœur de Dieu. Maintenant, parlons de la femme. Dans le plan du Seigneur pour l’épouse, le Seigneur a voulu que l’épouse soit une aide pour son mari, semblable à lui, mais une aide pour lui et dans un rapport de soumission. Il faut qu’elle comprenne que le Seigneur lui demande de se placer sous l’autorité de son mari. Cela, c’est le plan du Seigneur. Le plan du Seigneur, c’est un mari « Christ » rempli de l’amour du Seigneur. Mais aussi un mari rempli de l’autorité du Seigneur, c’est-à-dire celui qui indique la direction, celui qui donne l’impulsion spirituelle, celui qui protège, qui nourrit, celui qui exerce une relation d’époux comme Dieu le veut. Et la femme en position d’aide, de soumission, d’obéissance, comprend qu’elle doit se placer volontairement sous l’autorité de son mari. Vous me direz : « Bon, c’est bien quand le mari est semblable à Christ, mais quand on a un mari difficile, ce n’est pas évident ». Quelle bénédiction dans I Corinthiens 11 quand le mari et la femme comprennent le plan du Seigneur pour chacun et entrent dans ce plan ! C’est vraiment la gloire de Dieu qui repose sur ce temple saint ! Dans 1 Corinthiens 11 et au verset 3, l’apôtre Paul, cet apôtre qui a été si injustement, à tort, accusé de misogynie, dit au verset 3 : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef (la tête) de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ ». C’est-à-dire, dans la création de Dieu, Dieu a prévu que l’homme soit à la tête et que la femme soit placée sous son autorité. Ce n’est pas péjoratif dans le plan du Seigneur, du tout, du tout ! Une position d’aide, c’est une position précieuse. Je l’ai déjà dit, cela veut dire que le Seigneur a jugé bon que l’homme ne pourrait pas s’en sortir tout seul sans sa femme ; enfin, en règle générale ! Le Seigneur a donc prévu spécialement une aide, pour lui permettre d’arriver au but que le Seigneur lui a fixé. « Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef ; toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef ». Il y en a peut-être qui vont dire : « Ca y est, on remet ça avec son voile ». Mais je veux simplement vous montrer que le voile n’est pas un petit détail, quand on le met selon le cœur de Dieu, comme Dieu le veut et dans la pensée du Seigneur. Ce n’est pas du tout un petit détail. De même que le baptême d’eau n’est pas du tout un petit détail. C’est un simple geste matériel, c’est être plongé dans l’eau au nom du Seigneur. Mais il a une signification spirituelle très grande. Il a une symbolique de mort, de résurrection extrêmement grande. Il ne viendrait jamais à l’esprit d’un chrétien évangélique vraiment rempli du Saint-Esprit de dire que le baptême d’eau, c’est un détail et que ce qui compte, c’est simplement croire à Jésus, et qu’on peut laisser le baptême de côté. Parce que ce qui compte, c’est la foi en Jésus ! Il en est de même pour le voile. Quand on a compris comment l’autorité de l’homme et du mari doit s’exercer et comment la soumission de la femme doit s’exercer, la question du voile prend sa place toute naturelle. Cela n’est plus un petit détail. C’est quelque chose qu’on ne manque pas de faire dans l’Esprit du Seigneur. Dans l’Esprit du Seigneur, quand on a compris ce que cela signifie pour Dieu. Il ne faut pas voir cette question dans un sens légaliste. Certaines femmes sont complètement rebelles dans leur foyer, mais ne quittent pas leur voile de toute la réunion. C’est une parodie ! Il y a des églises où l’on voit toutes les femmes voilées sans exception. Quand je vois cela, je me dis : « Il y a un problème là-dedans. Il y a un problème ! Ou elles sont vraiment toutes parfaites et dans la soumission, mais c’est si rare. Ou bien il y a un esprit de légalisme religieux épouvantable. Parce que si elles mettent vraiment ce voile, cela veut dire qu’elles sont vraiment, dans le cœur, soumises à leur mari comme l’Epouse l’est à l’Eglise ». Mais dans la pratique, je préfère qu’une femme qui n’a pas été enseignée, ou une femme qui n’a pas encore accepté cet enseignement, reste sans voile, tant qu’elle n’a pas compris ou qu’elle ne le fait pas du cœur, sans contrainte, plutôt qu’une femme qui mets le voile par obligation religieuse, parce que sinon, on va la critiquer ou l’on va commencer à mal parler d’elle. Ou qui le met par hypocrisie, parce qu’elle va montrer combien elle est soumise à son mari, alors que dès qu’ils ont fini la réunion, elle redevient la mégère non apprivoisée. Il ne faut pas porter le voile, mes sœurs, si vous n’avez pas compris dans quel esprit il faut le faire.
Mais il ne faut surtout pas vous priver de le mettre quand vous avez compris ! Parce que vous déshonoriez le Seigneur en ne le mettant pas. Et vous manqueriez ce que le Seigneur veut signifier par la mise du voile. Donc, Paul veut dire simplement que le voile est le signe visible de l’autorité dont elle dépend en tant que femme, c’est-à-dire de l’autorité du mari, si elle est mariée, et de l’autorité de l’homme, si elle n’est pas mariée. Je lis la suite, au verset 5 : « Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef ». Alors je parle aux femmes. Le Seigneur dans son cœur dit : « Si tu pries ou tu prophétises la tête non voilée, tu déshonores ton chef ». Qui est ton chef immédiat ? Ton mari, ou l’homme. Si tu déshonores ton mari, tu déshonores aussi le Seigneur. C’est exactement comme si l’homme se mettait à prophétiser la tête couverte dans une église chrétienne. Si vous voyiez un jour un homme se lever, mettre un grand chapeau sur la tête, et commencer à prophétiser, vous diriez : « Il a un problème, celui-là ! Il y a quelque chose qui ne va pas ». Vous voyez que pour le Seigneur, le problème, ce n’est pas le voile, puisqu’il y a des femmes voilées qui prophétisent et qui déshonorent leur chef aussi, parce qu’elles sont rebelles dans leur cœur. Donc, le problème pour le Seigneur, ce n’est pas le voile. Le problème, c’est le fait que la femme fasse un acte de rébellion. Donc, si elle ne met pas le voile, cela veut dire soit qu’elle n’a pas été enseignée sur ce qui doit vraiment se faire devant Dieu, ou cela veut dire qu’ayant été enseignée, elle refuse de le mettre par rébellion devant Dieu, tout en disant : « Seigneur, ce n’est pas le voile qui compte, ce n’est pas vraiment important. Moi, je suis libre devant toi. Tu m’aimes telle que je suis, tu ne vas pas me juger ». Ce qui est vrai d’ailleurs, car le Seigneur nous aime tels que nous sommes. Je ne veux donc pas prêcher un Dieu légaliste et un Dieu vengeur, un Dieu qui est là pour nous frapper. Mais je prêche un Dieu de miséricorde et de bonté, qui veut bénir son église, et qui veut que les choses soient faites comme Il l’a demandé. Comme Lui l’a demandé ! Donc il ne faut pas, en tant que femme, déshonorer ton chef et prier la tête non voilée. Prier avec encore un esprit de rébellion dans le cœur, c’est une façon de déshonorer ton chef. Donc, avant de mettre le voile, je t’en supplie, règle ton problème de rébellion dans ton cœur. Je t’en supplie, femme non voilée, ne mets pas le voile tant que tu n’as pas réglé ce problème de rébellion dans ton cœur. Et une fois que tu l’as réglé, mettre le voile n’est absolument plus un problème, ce n’est absolument plus un problème ! Alléluia !
Au verset 7, il est écrit que « l’homme ne doit pas se couvrir la tête parce qu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme ». Donc, la femme est la gloire de son mari. Paul parle de l’homme en général, mais à combien plus forte raison du mari ! Donc puisque nous parlons des responsabilités et des rôles respectifs du mari et de la femme, tu dois comprendre, femme mariée, que tu es la gloire de ton mari. Tu vois aussi ta responsabilité d’être remplie du Seigneur. Tu es la gloire de ton mari. Cela veut dire que plus tu seras remplie du Seigneur, plus cette gloire va rejaillir sur ton mari aussi. « En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme ». Donc l’homme est le premier, la femme la seconde. « L’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme ». C’est pour cela qu’en tant que femme, tu dois garder dans ton cœur cette pensée que dans le plan de Dieu, tu es la gloire de ton mari. Cela doit te motiver à rechercher de plus en plus le Seigneur pour être remplie de lui, parce que tu es la gloire de ton mari. Bien des femmes s’enfoncent dans la rébellion sans même s’en rendre compte, sans même s’en rendre compte. C’est triste. Et c’est triste que l’on fasse tant d’histoires avec ce voile, alors que pour le Seigneur, c’est quelque chose de tellement simple ! Ce n’est que le signe extérieur d’une vérité intérieure qui, elle, est la seule à être vraiment importante. Le reste est un signe extérieur, qui vient confirmer la vérité qui existe déjà dans le cœur. « Car de même que la femme a été tirée de l’homme (verset 12), de même l’homme existe par la femme et tout vient de Dieu ». Cela veut dire que dans le Seigneur, la femme n’est pas sans l’homme et l’homme sans la femme. Nous sommes en tant que chrétiens dans une relation spirituelle. Donc s’il y a sur le plan humain de la relation homme femme, mari épouse, une relation de subordination de la femme, une relation de soumission à l’autorité, sur le plan spirituel, il y a égalité parfaite devant Dieu. C’est simplement une relation de subordination dans la position de l’un par rapport à l’autre et dans le travail de l’un avec l’autre. Dans Ephésiens 5, verset 22, l’apôtre Paul vient de dire que nous devons, en tant que chrétiens, nous soumettre les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Et c’est selon ce modèle que la femme se soumet à son mari. Il ajoute aussitôt : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent être soumises à leurs maris en toutes choses ». Cela ne peut pas être plus clair : en toutes choses ! Evidemment, si l’on rapproche cela de l’enseignement de l’ensemble de la Parole de Dieu, il faut ajouter aussitôt : sauf dans les choses que Dieu considère comme un péché, quand le mari ne serait pas semblable à Christ et voudrait sa femme dans le péché. Il faut bien replacer cette phrase dans son contexte. Il faut montrer que la femme doit avoir un cœur soumis à son mari. Tant que le mari ne lui demande pas quelque chose qui est considéré vraiment comme un péché, elle doit être soumise en tout. Cela veut dire que, par exemple, que si ton mari, un dimanche après midi, te demande d’aller te promener avec lui et que toi, tu n’aies pas envie, s’il insiste en disant : « J’aimerais bien que tu viennes quand même m’accompagner pour te promener avec moi », si tu es soumise, tu vas dire : « Oui, je viens avec toi », uniquement pour lui faire plaisir. Ce n’est pas un péché dans lequel il veut te faire tomber, c’est simplement l’indication de la soumission que tu dois avoir envers lui. Donc, dans toutes les choses qu’il te demandera, si tu discernes que ce n’est pas un péché, sois soumise. S’il te demande des choses qui te sont désagréables, mais que tu ne considères pas comme étant des péchés, sois soumise, fais-les. Il faut que tu demandes au Seigneur dans la prière : « Qu’est-ce que je dois faire Seigneur ? » Si ton mari veut que tu restes à la maison, que tu n’ailles pas à une réunion où tu vas recevoir l’enseignement de la Parole de Dieu, si tu sais qu’il fait cela pour t’empêcher de vivre ta vie chrétienne, tu dois avoir la sagesse du Seigneur. Il n’y a pas de réponse unique. Tu dois dire : « Seigneur, qu’est-ce que je dois faire ? » » Et le Saint-Esprit te dira : « Vas-y, mais dis-lui avec douceur, avec fermeté, dis lui : « Non, c’est mon Seigneur que j’ai mis en premier, c’est lui qui passe avant toi, je dois y aller, parce que mon Seigneur me le demande. Mais j’y vais mais dans l’amour. Je te bénis et je t’aime au nom de Jésus ». Et tu y vas, mais dans la paix. Ou alors, le Seigneur te dira : « Attention, vu l’état spirituel qui est le sien maintenant, tu vas dépasser les bornes, cela va être dangereux, tu risques quelque chose de plus grave, reste ». Tu vois donc, il faut vraiment être à l’écoute de ce que le Seigneur dira. Il y a des moments où tu dois sentir dans ton cœur : « Non, je vais rester » Ou bien : « Vraiment, il a besoin de moi, là, vraiment, il va être seul, il va penser que je l’abandonne, que je le laisse tomber ». Il y a des hommes qui ont cet esprit de rejet, qui ne sont pas au Seigneur, ou même qui sont au Seigneur, qui ont besoin d’être rassurés par la présence de leur femme ou qui ont besoin de la présence de leur femme. C’est vraiment sincère. Dieu peut te dire à ce moment-là : « Ecoute, laisse tomber l’enseignement et reste avec lui, parce que c’est moi qui te le demande ». Mais si Dieu te dit : « Ne l’écoute pas, il veut t’empêcher de faire ma volonté ». A ce moment-là, vas-y. C’est l’exemple de Smith Wigglesworth et de sa femme. A un moment donné, il a rétrogradé et a commencé à exercer une autorité tyrannique sur sa femme. Il lui a dit : « Ecoute, ça suffit maintenant. Je n’aime pas te voir partir comme ça, deux fois par semaine. Tu restes, c’est moi le chef ». L’autorité typique dans la chair ! Elle lui a dit avec beaucoup d’amour : « Non, c’est Dieu qui passe avant, je reviendrai après ». Alors il l’a prise et l’a jetée dehors par la porte de devant. Il l’a fermée à clef. Mais elle a fait le tour de la maison, elle est rentrée par la cuisine, et ils se sont mis à rire tous les deux. Ils sont tombés dans les bras l’un de l’autre. Mais elle a eu la réaction spirituelle. Elle a continué à intercéder pour son mari et elle l’a relevé spirituellement. C’est lui qui rétrogradait, et c’est elle qui l’a relevé, parce qu’elle était restée fidèle. Et bien souvent, même après la mort de sa femme, il a publiquement reconnu à quel point sa femme lui avait été précieuse pour intercéder, pour qu’il reste fidèle au Seigneur et que le Seigneur lui indique le bon chemin, alors que c’était lui qui rétrogradait. Alléluia !
Dans l’épître de Paul à Tite, au chapitre 2 et au verset 3, Paul dit à Tite d’enseigner cela dans l’Eglise : « Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l’extérieur qui convient à la sainteté, n’être ni médisantes, ni adonnées aux excès de vin ; qu’elles doivent donner de bonnes instructions (quelles instructions ?) dans le but d’apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants, à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris pour que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée ». Cela veut dire que si la femme mariée ne fait pas cela, elle fait blasphémer la Parole du Seigneur. Vous voyez le tableau que le Seigneur trace de la femme mariée modèle. Je relis ce passage : « Elles doivent aimer leurs maris et leurs enfants, être retenues, chastes (être chaste, cela veut dire avoir un comportement pur et réservé), occupées aux soins domestiques ». La volonté parfaite du Seigneur, c’est que la femme soit au foyer, qu’elle ne travaille pas au-dehors. Aujourd’hui, on ne peut presque plus imaginer qu’une femme reste au foyer, à s’occuper uniquement de son mari et de ses enfants. Pourquoi ? Parce qu’il y a la convoitise de la chair et des yeux pour certains ou les besoins artificiels de ce monde, sont tels qu’il faut avoir de plus en plus d’argent. Un salaire ne suffit pas, il en faut deux , un mauvais départ financier pour d’autres, le système de la vie en est beaucoup responsable aussi ,tout augment il y a des paiements mensuels obligatoire, l’éducations qui à un coût, enfin toutes ses choses le seigneur le voit et il sait qu’aujourd’hui il y a de plus en plus de couple chrétien ou non qui ont besoin de travailler à deux mais si la femme travail n’est ce que à mis temps pour une certaine période comme pour suivre le cout de l’éducation des enfants jusqu’à se qu’il partent à leur tour reste raisonnable mais dés que le besoin ne se fait plus sentir elle reste à la maison comme ceci elle a encore du temps dans sa journée pour ses enfants et mari et le mari mettra un peu la main à la pate et ceci toujours accompagné de l’esprit du seigneur. Donc si la femme va travailler à plein temps, le foyer peut se détruit, les enfants sont seuls. Il n’y a plus personne pour s’occuper du foyer. Dieu va bénir une femme qui reste à son foyer. Je ne juge personne, je me contente d’exposer des principes généraux. Maintenant, dans l’application pratique que vous en faites, vous dépendez de la direction du Saint-Esprit comme je le citais précédemment Mais je suis sûr que le Saint-Esprit, même s’Il tient compte des cas particuliers, veut nous amener dans sa volonté parfaite. Si vous n’y êtes pas aujourd’hui, cela ne veut pas dire qu’il ne va pas y avoir de changement, peut-être plus rapidement que vous ne le pensez ! Dans le plan parfait du Seigneur, surtout quand il y a des enfants, mais même quand il n’y en a pas, le mari a besoin que son foyer soit tenu par sa femme. Le mari est appelé par le Seigneur à nourrir sa femme et son foyer, donc à travailler à l’extérieur. La femme doit être à la maison pour tenir le foyer et s’occuper du mari et des enfants. Cela, c’est le plan parfait du Seigneur. « Afin que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée » ! Maintenant, si vous lisez dans I Pierre 3 et au verset premier, il parle aux femmes mariées, et il dit : « Femmes, soyez de même… » Quand il dit « de même », il fait référence à ce qu’il vient juste de dire. » Il venait de dire, au verset 18 du chapitre 2 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres. » Au sens spirituel, le mari, quand il a l’Esprit de Christ, est serviteur de sa femme. Christ est venu comme un serviteur. Le fait d’être le chef n’implique pas que l’on va se faire servir comme un chef de ce monde. Le chef de l’Eglise, Christ, est venu comme un serviteur. Dans le foyer chrétien, le mari, qui est le chef, est le serviteur de sa femme. Mais la femme est aussi la servante de son mari. « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Femmes soyez de même soumises à vos maris ». Il se peut, femme, que tu aies un caractère difficile ou que tu aies un mari qui a un caractère difficile, mais le Seigneur te demande d’être soumise à ton mari qui a un caractère difficile. « Car c’est une grâce de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu quand on n’a rien fait de mal ». Si tu es femme chrétienne, et si tu as un mari chrétien qui a un caractère difficile et charnel, le Seigneur te demande de lui être soumise en silence.
Cela va demander de ta part un supplément de grâce du Seigneur, pour que tu puisses le faire sans rébellion. Mais le Seigneur te le demande, pour être vraiment semblable à Christ, qui n’a rien dit quand on le maltraitait.
L’idéal, c’est que tu fasses comprendre à ton mari qu’il n’est pas dans sa position idéale. Et le meilleur moyen de le gagner, c’est quoi ? C’est de faire ce que le Seigneur te demande. Alors je lis au chapitre 3 verset 1 : « Soyez de même soumises à vos maris, afin que si quelques-uns uns n’obéissent pas à la parole… », (Paul considérait cela comme l’exception. Dans les foyers chrétiens, les maris sont les premiers à devoir obéir à la Parole. Ce sont eux qui entraînent leurs femmes après eux. Paul dit donc : « Si quelques-uns uns… », alors que maintenant, c’est la grande majorité des maris des femmes chrétiennes qui n’obéissent pas au Seigneur ! Et dans les couples chrétiens aussi, je dois constater que les femmes sont souvent plus obéissantes et plus spirituelles que leurs maris. Les églises sont souvent remplies de femmes et moins d’hommes, vous avez remarqué cela, à part l’exception). Alors écoutez la suite : « Afin que si quelques-uns n’obéissent point à la Parole, ils soient gagnés sans parole (comme c’est dur pour certaines, sans parole !) par la conduite de leur femme, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible ». Voilà ce que le Seigneur te demande, femme chrétienne : être remplie d’un esprit doux, paisible et silencieux pour que tu puisses gagner ton mari. Ou s’il est déjà gagné à Christ, que tu puisses le soutenir davantage, par cette attitude simple, douce, tranquille, chaste, réservée, silencieuse, soumise. Pierre dit clairement : « Ne t’occupe pas de ta parure extérieure qui consiste en la coiffure, qui consiste en des bijoux et qui consiste en des vêtements recherchés. N’en fais pas ton souci numéro un ». Cela ne veut pas dire que tu ne pourras jamais aller chez le coiffeur ou te payer des beaux vêtements. Mais ce n’est pas cela qui intéresse le Seigneur. Ce qui intéresse le Seigneur, c’est que tu recherches et que tu atteignes la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Les maris doivent être les premiers à avoir cet esprit doux et paisible. Amen ! Les premiers ! Parce que Pierre parle ici des femmes qui ont des maris qui n’obéissent pas au Seigneur et il dit : « Le meilleur moyen de les gagner, c’est d’avoir cet esprit doux et paisible ». Mais comme le mari est le premier responsable, c’est lui qui doit avoir en priorité cet esprit doux et paisible. « Afin que si quelques-uns ont une femme qui n’obéisse pas au Seigneur, ils puissent la gagner par la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible ». Imaginez un mari qui serait tyrannique, autoritaire, qui forcerait sa femme à marcher avec le Seigneur. Croyez-vous que cela prendrait, que c’est avec cela que sa femme viendrait au Seigneur ? Elle viendra si son mari garde dans son cœur l’attitude de Christ, c’est-à-dire celle d’un agneau qui ne dit rien, même quand on lui marche sur les pieds, et qui ne fait rien, même quand on le traite injustement. Alléluia ! « C’est ainsi que se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari, comme Sarah qui obéissait à Abraham et l’appelait son Seigneur. C’est d’elles que vous êtes devenues les filles en faisant ce qui est bien sans vous laisser troubler par aucune crainte ». C’est merveilleux, comme programme ! Alléluia ! Je pourrais encore lire beaucoup d’autres passages. Mais celui-là suffit pour résumer dans le couple chrétien ce que le Seigneur désire. Il désire un couple fondé sur un mari qui soit vraiment le chef spirituel, qui soit le modèle en tout, qui soit le premier en tout. Le premier, c’est-à-dire le premier à atteindre la perfection, le premier à être patient, le premier à être plein d’amour, le premier à être indulgent, le premier en tout. Et ensuite, le mari doit exercer son autorité sans crainte, avec fermeté, avec un amour Agapé envers sa femme. La femme en a besoin dans le plan du Seigneur. Une femme chrétienne dont le mari démissionne de son autorité, c’est une femme qui n’est pas en sécurité. C’est une femme qui est ouverte à des attaques de séduction, c’est une femme qui est ouverte aux attaques du malin. Donc il faut que le mari soit ferme dans le Seigneur, ferme dans son attitude, qu’il ait conscience que le Seigneur lui demande d’être le chef, mais le chef modèle, image de Christ pour son foyer. Le chef qui donne la direction, qui nourrit sa femme, qui en prend soin, ainsi que des enfants. C’est cela le modèle du mari. Le modèle de la femme, c’est la femme soumise, humble, qui obéit en tout à son mari, qui est une aide précieuse pour lui, qui le complète et qui l’accompagne dans tout le ministère, dans le plan que le Seigneur a pour lui. C’est aussi une femme qui soit occupée aux soins domestiques, aux soins de lamaison, de l’éducation des enfants et des soins à donner au mari. Et si le plan du Seigneur se réaliseselon ce modèle, le Seigneur mettra sa gloire au sein du couple et mettra sa gloire au sein de l’Eglise.Encore une fois, ne croyez pas que cette position de la femme soit une position secondaire. C’est une position indispensable dans le plan du Seigneur pour que tout soit à sa place comme le Seigneur le veut. Ce que nous voyons aujourd’hui, dans le monde et dans l’Eglise, c’est une perversion complète de ce plan. Cette perversion se situe dans les deux modèles qui sont acceptés par le monde, et malheureusement aussi par l’Eglise. Le premier modèle, c’est celui du mari qui exerce une autorité tyrannique, égoïste et cruelle et dont la femme est complètement éteinte, une lavette, par crainte du mari ou parce qu’elle en a trop souffert. La femme est complètement passive et dans la crainte, devant ce mari autoritaire et tyrannique. Ou alors la femme est en complète rébellion, parce qu’elle a de la personnalité et qu’elle ne se laisse pas faire. Elle est en pleine rébellion contre un mari tyrannique et autoritaire. Vous voyez constamment cela dans le monde. Vous voyez des couples où le mari impose sa domination. Il est égoïste et ne pense qu’à lui. Et vous voyez des femmes qui ne font rien, qui sont tristes et qui ne réagissent pas. Ou bien vous voyez des femmes M. L. F., qui divorcent et qui disent :
« Va refaire ta vie et moi aussi », etc. En Allemagne, on voit plus souvent des hommes qui exercent une autorité tyrannique et des femmes qui sont soumises dans le mauvais sens, ou alors qui sont rebelles complètement.
Vous trouvez dans le monde un deuxième modèle, qui est plutôt le modèle latin. C’est celui du mari démissionnaire, dont la femme prend alors la place. C’est aussi le modèle américain. C’est celui du mari démissionnaire, du mari qui essaye de se faufiler entre les mailles du filet et c’est la femme qui a pris la place du mari, qui porte, comme on dit, les culottes, qui a l’autorité, qui l’exerce. La caricature la plus extrême, c’est le modèle italien. En Italie, vous voyez cela. Vous voyez une perversion extrême du plan de Dieu. Vous voyez la mamma italienne, qui est vraiment la dominatrice du foyer, la mère matrone qui va dominer l’ensemble de la maison, parce que le mari est complètement démissionnaire. Il passe son temps à l’extérieur, il ne veut pas s’occuper des affaires du foyer et il laisse tout entre les mains de la mamma qui n’est pas si dominée que ça. C’est un modèle perverti. Vous retrouvez ce modèle au sein de l’église catholique, avec la déesse mère qui tient tout sous sa domination et qui en fait a pris la place de celui qui devrait exercer l’autorité, le Seigneur Jésus. Celui-ci devient « le petit Jésus », le petit mari insignifiant et la femme, la mamma, a pris sa place. Ces deux modèles du monde sont tous deux une perversion du modèle de Dieu. Vous retrouvez ce modèle dans beaucoup de foyers chrétiens qui n’ont pas été enseignés dans le plan du Seigneur. Ils n’ont pas résolu leurs problèmes, parce qu’ils les avaient déjà dans le monde. Ils avaient déjà pris un mauvais pli, soit de tyrans autoritaires, soit de maris démissionnaires, soit de femmes complètement dominées, ou de femmes dominatrices. Dans tous ces cas, c’est un modèle que le Seigneur veut complètement enlever de son Eglise. Vous voyez le travail que le Seigneur doit faire ! Il doit d’abord révéler sa Parole au mari et à la femme. Ils viennent du monde, où ils ont été imbibés de ces modèles pervertis qui est dans le monde et qui résulte du péché, de la désobéissance au Seigneur, du manque de connaissance de sa Parole. On arrive dans l’Eglise avec des pensées déformées, des cœurs déformés, des habitudes complètement déformées et l’on entre dans l’Eglise. Bien souvent, dans l’Eglise, on perpétue les modèles du monde, sans s’attacher à la racine du problème qui est celui du péché et de la rébellion par rapport au modèle du Seigneur. Ce que le Seigneur veut, c’est que ses enfants comprennent, par la révélation de sa Parole, quel est le modèle biblique et divin du couple. C’est que le mari réalise quels sont ses propres péchés par rapport à ce modèle, soit qu’il soit démissionnaire, ou un tyran autoritaire. C’est que la femme comprenne quel est le plan du Seigneur pour elle et ses propres péchés par rapport à son mari ! j’ai pris connaissance d’un témoignage lorsque que j’ai eu l’enseignement de ce message ; une femme mariée qui avait des problèmes avec son mari. Il y a une chose qui est réjouissant dans ce témoignage , C’est un couple qui avait des difficultés très grandes et qui était d’ailleurs sur le point de se séparer, un couple chrétien. La femme expliqua à un frère : « Mon frère, il y a quelque chose qui me réjouit en ce moment, c’est l’action du Saint-Esprit dans mon cœur pour me montrer mes propres péchés. Parce qu’en fait, si mon mari s’est écarté de moi, je comprends maintenant que c’est en grande partie à cause de mon attitude envers lui. Alors que jusque-là, je ne voyais que ses problèmes et ses défauts, qui sont très grands. Je ne voyais que la manière dont il se comportait. Je ne voyais que les conséquences négatives pour moi de son comportement. Mais je ne voyais pas mes propres responsabilités». le frère repris « Alléluia, ma sœur ! Gloire à Dieu ! Cela, c’est vraiment l’œuvre du Saint Esprit ». C’est par là que le Seigneur commence : nous rendre conscients de nos propres péchés. Le Seigneur m’a fait, et me fait encore, passer par une bonne repentance vis-à-vis de ma femme, pour me montrer à quel point, dans le passé, je ne correspondais pas au modèle biblique ! J’avais tendance à mettre le doigt sur ses défauts et sur ses problèmes, alors que le Seigneur voulait que je tourne mon regard sur mes défauts et mes problèmes, que je devais régler d’abord devant Dieu pour l’encourager après à régler les siens. C’est comme cela que cela doit se faire ! Si chacun cherche devant Dieu la lumière du Saint-Esprit pour dire : « Seigneur, en tant qu’épouse, en tant qu’époux, tu vas me montrer dans quel domaine je ne corresponds pas à ton plan divin, pour que je puisse me repentir de mon péché, et te demander que le sang de Jésus efface mon propre péché. Seigneur, révèle-moi ton plan en tant que mari, en tant qu’épouse, pour que je puisse entrer par la foi dans ce plan et recevoir de toi la force nécessaire spirituelle pour être comme tu le veux. Jusque-là, j’étais un mari autoritaire, égoïste, etc. Jusque-là, j’étais une femme ou tyrannique ou démissionnaire… Seigneur, j’ai compris maintenant quel est le plan que tu as pour ma vie, je veux entrer dans ton plan, je veux être un mari parfait, je veux être une épouse parfaite… » Si tous les deux, en tant que chrétiens, vous faites cela, maris et femmes, à ce moment-là, le Saint- Esprit va pouvoir agir librement. Il va restaurer la relation, ou il va amener à Christ celui qui n’y est pas encore, parce que celui qui n’est pas encore à Christ aura en face de lui quelqu’un qui est vraiment rempli du Saint-Esprit et qui va pouvoir être utilisé par le Seigneur comme un instrument de salut. Donc, on a besoin de deux choses, en conclusion. On a besoin d’être éclairé par une révélation du Seigneur et de sa Parole, sur son plan parfait en tant que mari et femme et l’on a besoin d’entrer dans ce plan par une repentance profonde, par rapport à ce que nous faisions avant ; une repentance de tous ces péchés que nous faisons, parce que nous étions à côté du plan parfait du Seigneur. Et quand l’un et l’autre font cela, nous allons recevoir du Seigneur une onction supplémentaire de son amour, de sa pureté, de sa sainteté. On va pouvoir apporter à l’autre ce que nous avons reçu du Seigneur. Alléluia ! par la grâce du Seigneur , j’espères que tous ici se rendrons plus conscients de ses responsabilités personnelles devant le Seigneur et par rapport à notre conjoint si ceci a pu être compris comme cela. Le Seigneur nous tient responsable en premier de l’attitude que nous devons avoir envers notre conjoint. Et il est capable de nous changer pour que nous soyons en bénédiction à notre conjoint et par-là même à l’église et au monde. Amen ! « Seigneur, je te prie pour moi-même en premier. Tu me fais constamment comprendre, Seigneur, à quel point est grande ma responsabilité de mari, parce que tu me places vis-à-vis de ma femme comme Christ vis-à-vis de son Eglise. Seigneur, de moi-même, j’en suis complètement incapable et je demande ta grâce. Je crie à toi pour que tu me fasses grâce, Seigneur, pour que tu me remplisses de l’Esprit de Christ, de cet Esprit merveilleux de sacrifice, de don de soi, Seigneur, et d’amour parfait. Pour que je puisse déverser cet esprit sur mon épouse et lui faire du bien en ton nom. Pour qu’elle soit heureuse avec moi, et pour qu’elle puisse elle aussi s’épanouir à ta lumière. Seigneur, je te prie de la bénir, je te remercie de me l’avoir donnée comme épouse et je te prie, Seigneur, de m’aider à la faire grandir en toi et à l’amener à la perfection, à la sainteté parfaite, parce que tu m’auras d’abord déjà visité. Seigneur, je te prie de le faire pour tous les couples chrétiens pour que ton nom soit glorifié. Au nom de Jésus-Christ. Amen » ! Je crois que le Seigneur veut nous rappeler qu’il nous a annoncé dans l’Apocalypse que Son Epouse s’est préparée à son retour. Il a été donné à l’Epouse de se préparer et de se revêtir du fin lin, qui est la justice des saints. Donc, nous devons garder dans nos cœurs cette précieuse parole, qu’il a été donné à l’Epouse de se préparer. Elle s’est revêtue de la justice des saints. C’est ce que le Saint-Esprit est en train de faire maintenant dans la vie de Son Epouse, de celle qui le connaît vraiment et qui l’attend, qui attend l’Epoux qui vient du haut du ciel. L’Epouse se prépare. En tant qu’Epouse, tu dois savoir que le Seigneur te donne le temps de te préparer, parce que tu désires ardemment te préparer. Merci, mon Père ! Merci Seigneur !
L’éducation des enfants selon la Parole de Dieu
Le rôle des parents. Les relations parents-enfants
Je voudrais vous parler des enfants, de l’éducation des enfants, des relations parents enfants. C’est un sujet complexe, difficile, profond. Nous comprenons mieux les relations que nous, parents, devons avoir avec nos enfants quand nous comprenons quel type de relations le Seigneur notre Père a avec nous, ses enfants. C’est Lui notre Père, qui fait notre éducation spirituelle, et Il veut aussi donner à nous, parents, les moyens de faire cette éducation comme Il l’a fait avec nous, ses enfants. Le Seigneur a fait l’éducation de ses enfants avec l’amour qui le caractérise. Et quand la relation dans le couple est bonne, quand les parents marchent tous deux selon l’Esprit du Seigneur, dans l’amour, la sagesse de la grâce, et non plus sous la loi des réactions charnelles, l’éducation des enfants est beaucoup plus facile. Je ne dis pas qu’elle est facile, je dis qu’elle est plus facile ! Nous naissons tous dans le péché. Le péché, c’est la rébellion par rapport à Dieu et à sa Parole. Il y a dans la nature humaine, dès la naissance, une racine de rébellion que l’on voit très vite se manifester dans le caractère et le comportement des enfants. Ils apprennent toujours plus vite à dire non que oui. Dire non, c’est naturel. Pour dire oui, il faut une éducation et une correction. Et si les parents sont vraiment remplis de l’Esprit et qu’ils ont crié à Dieu pour avoir la sagesse du Seigneur et que cette éducation se fait vraiment dans l’Esprit, les enfants pourront grandir dans une atmosphère, une ambiance, qui est propice à leur développement. Ce n’est pas une garantie que tous vont immédiatement se tourner vers le Seigneur et marcher par l’esprit, mais c’est au moins la garantie qu’ils vont bénéficier dans le foyer de la meilleure atmosphère spirituelle possible. Et l’atmosphère spirituelle la meilleure, c’est quand les parents s’entendent bien, quand ils ont une bonne relation avec le Seigneur et entre eux, et que tous les deux donnent vraiment un exemple, et fournissent à leurs enfants l’amour, la sagesse dont ils ont besoin pour être bien éduqués. Je commencerai par lire dans l’épître aux Colossiens au chapitre 3, à partir du verset 18 : « Femmes soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Seigneur. Maris aimez vos femmes et ne vous aigrissez pas contre elles. Enfants obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur. Père n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent ». Il y a beaucoup de choses dans ces quelques versets ! Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents ! Bien sûr, la limite c’est toujours le péché, mais vous remarquez la différence
entre ce qu’il dit aux femmes et ce qu’il dit aux enfants. Le Seigneur, par la bouche de Paul dit : « femmes, soyez soumises » et il dit : « enfants obéissez. » ce n’est pas la même chose ! Un enfant n’a pas nécessairement le discernement spirituel pour savoir à partir de quel moment le Seigneur lui montre qu’il doit dire oui ou non, et c’est pour cela que l’état spirituel des parents est tellement important, parce que si des parents qui sont dans la chair commandent des choses injustes à leurs enfants, les enfants vont obéir, mais ça ne va pas leur faire du bien ! Alors qu’une femme chrétienne qui est en communion avec son Seigneur n’obéira pas à des commandements de son mari qui sont injustes, tout en restant soumise dans son cœur, c’est-à-dire, douce et paisible, sans révolte ni rébellion. Il est donc important de savoir que nos enfants doivent être entraînés dès le plus jeune âge à obéir à des commandements justes. C’est la responsabilité des parents de faire appliquer la Parole qui dit : « Enfants obéissez en toutes choses à vos parents ». L’entraînement à l’obéissance des enfants commence dès les premiers mois de la vie après la naissance, et au maximum dans les trois premières années. Les réflexes d’apprentissage de base sont extrêmement importants dès les premiers mois de la vie, et ensuite les premières années de la vie. Evidemment, le dosage de la correction doit se faire avec la sagesse du Seigneur, mais il est important de comprendre que l’enfant à besoin d’être éduqué dès le début de sa vie et qu’il sente qu’il y a des barrières à ne pas franchir. L’enfant doit sentir qu’il y a une discipline, et que cette discipline est là pour l’aider à grandir, comme un tuteur aide à grandir une jeune plante. Cette discipline est quelque chose que Dieu a prévue, parce que l’enfant en a besoin pour sa croissance spirituelle. Il y a des théories éducatives qui disent : « Si tu laisses l’enfant sans contraintes, il va se développer correctement, il va se sentir libre », mais c’est faux ! L’enfant livré à lui-même n’a pas de points de repère, il ne sait pas où aller, et il en est malheureux ! L’enfant a besoin de barrières, d’un cadre qui le sécurise. Ce cadre, c’est celui du Seigneur, de sa Parole, et de ce que ses parents remplis de l’Esprit lui donnent comme éducation. Dans les exhortations que Paul donne à la famille, il commence à parler aux parents, et ensuite il s’adresse aux enfants. C’est le cas dans ce passage : « enfants obéissez en toutes choses à vos parents ». Cet entraînement à obéir n’est pas naturel. Le réflexe naturel de l’enfant, c’est la désobéissance. C’est inné. c’est dans son caractère, c’est la loi du péché et de la mort qui est inscrite à l’intérieur du corps de péché que chaque enfant hérite de ses parents. Il est donc important qu’une discipline l’entraîne à s’échapper de la contrainte de la désobéissance et de la rébellion qui sont innées en lui. Dans l’épître aux Ephésiens, au chapitre 5, et au verset 22, Paul s’adresse aux femmes, et au verset 25, il s’adresse aux maris. Remarquez qu’il dit : « femmes soyez soumises… », et : « maris aimez… ». C’est exactement ce que nous venons de lire dans Colossiens 3:18. Cette insistance montre que le point faible des maris, c’est le manque d’amour, et le point faible des femmes, c’est le manque de soumission. Et Paul met l’accent pour chacun sur son point faible dans la chair. Ensuite, au chapitre 6 de l’épitre aux Ephésiens, Paul s’adresse aux enfants et il dit : « Enfants obéissez à vos parents selon le Seigneur ». Là, il ajoute cette précision : « selon le Seigneur ». Cela veut dire que des enfants de famille chrétienne, éduqués dans une atmosphère spirituelle, même très jeunes, vont être formés rapidement pour discerner ce qui est juste selon le Seigneur. Et ils doivent obéir à leurs parents : « car cela est juste ». « Honore ton père et ta mère ». Pour honorer son père et sa mère, l’enfant doit connaître la Parole de Dieu qui le lui commande, et être capable de le faire dans l’esprit. « (C’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (Ephésiens 6:1-3). Honorer son père et sa mère, ça veut dire lui obéir selon le Seigneur, et en plus, lui rendre honneur ! Pierre dit la même chose aux maris : « honorez vos femmes » (1 Pierre 3:7), c’est-à-dire : rendez-leur honneur. En général, on rend honneur à quelqu’un qui a une position élevée, on l’élève publiquement. Et les enfants doivent apprendre à honorer leurs parents, dans l’esprit selon le Seigneur. Les enfants reçoivent normalement tout ce que des parents chrétiens peuvent leur donner de la part du Seigneur. Les parents donnent leur amour, leur affection, ils pourvoient aux besoins matériels, aux besoins éducatifs, et avant tout aux besoins d’enseignement de la Parole du Seigneur, ce qui est le rôle du père en particulier. C’est le rôle du père d’alimenter la famille. Il l’alimente non seulement sur le plan financier et matériel, mais il l’alimente avant tout par la distribution régulière de la Parole du Seigneur. Le père doit comprendre que les enfants, pour grandir dans le Seigneur, ont besoin de connaître sa Parole. Ils ont besoin d’avoir cette Parole arrosée dans la prière commune du mari et de la femme, pour leurs enfants et c’est le père qui a la responsabilité première chaque jour, d’instruire, d’enseigner, de corriger, tout au long de la journée, et à des moments particuliers, de donner un enseignement biblique régulier à ses enfants. Et j’exhorte les parents chrétiens et notamment les pères chrétiens à ne pas démissionner au profit de l’école du dimanche ! L’école du dimanche ne doit pas être le lieu d’enseignement biblique des enfants. L’école du dimanche, c’est un complément, c’est quelque chose qui est apporté en plus, mais la base de l’enseignement biblique, c’est la maison, c’est le père, c’est la famille. Si les parents ne donnent pas l’éducation biblique à leurs enfants dans leur famille, les enfants auront l’impression que c’est quelque chose de secondaire. Et quand ils iront à l’école du dimanche, ils n’auront pas l’impression que c’est si important que ça, puisqu’à la maison on ne parle pas de la Parole de Dieu, ou on en parle très peu. Cette situation arrive quand celui qui est le responsable, le pasteur de sa famille, le père, ne fait pas son devoir de pasteur et chef de son foyer. Il est donc important que l’enfant comprenne que tout ce qui se passe à l’église n’est pas autre chose que la suite normale de ce qui se passe à la maison.
Je relis le verset 2 : « Honore ton père et ta mère afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps ! » C’est vraiment la condition et la promesse du Seigneur ! Rendez-leur honneur. On vit dans un monde de plus en plus dur, où les enfants abandonnent leurs parents à un âge avancé, pour les mettre dans des mouroirs. Vous avez vu ce qui s’est passé l’été 2003 lors de la canicule, où quinze mille personnes âgées sont mortes et des centaines n’ont pas été réclamées par leurs propres enfants. Il a fallu faire des recherches, quelquefois longues, pour trouver les enfants, qui ne savaient pas que leurs parents étaient morts dans le lieu où ils les avaient mis. C’est un signe de dégénérescence sociale grave, sérieux, qui montre à quel point la société et le monde sont arrivés aujourd’hui. Il ne faut pas que cet esprit pénètre dans l’Eglise. Nous devons prendre soin de nos parents, nous occuper d’eux jusqu’à leur mort, les aimer, les entourer et les honorer. Je relis Ephésiens 6:1 : « Enfants, obéissez à vos parents ». L’entraînement à l’obéissance, la formation à l’obéissance, doit se faire dès les premiers mois de la vie. L’éducation des enfants à l’obéissance doit porter sur deux points capitaux importants. Il y a deux choses que les parents ne doivent pas tolérer chez les petits enfants : le mensonge et la rébellion. Comme le mensonge et la rébellion se manifestent très tôt dans la nature humaine (qui est une nature de péché), la correction devra porter essentiellement sur ces deux points-là. Chaque fois qu’on se rend compte qu’il y a rébellion ou mensonge, il faut corriger, sans laisser passer une seule fois. Nous avons besoin de la sagesse du Seigneur pour savoir quel type de correction il faut appliquer, car ce sera souvent différent d’une fois à l’autre. Parfois ce sera un simple avertissement, parfois, ce sera plus sérieux, mais en tout cas, l’enfant doit savoir immédiatement que le mensonge et la rébellion ne se tolèrent pas dans la famille. Ils ne sont pas tolérés car ils sont à la racine même de la nature de péché. Evidemment, si on ne le tolère pas, ça veut dire qu’au niveau des parents, on ne le pratique pas non plus. Cela va de soi que si nous, parents chrétiens, nous efforçons de marcher par l’esprit, nous ne tolèrerons pas dans nos propres vies le mensonge et la désobéissance, parce que nous aimons le Seigneur, et nous devrons apprendre très tôt à nos enfants que dans notre famille le
mensonge et la désobéissance ne sont pas tolérés. Il y a des familles chrétiennes où les parents, parce qu’ils sont fatigués, surchargés, tolèrent la désobéissance et le mensonge en permanence ! Ils disent une parole en l’air : « Si tu fais ça, tu vas être puni ! » L’enfant désobéit et la punition ne vient pas ! Les parents disent une deuxième fois. – « Attention, je t’ai prévenu, si tu le fais tu vas être puni ! » Deuxième fois, c’est fait, mais la punition ne vient pas. La punition vient finalement, mais après la cinquième ou sixième désobéissance. C’est trop tard, l’enfant a déjà compris dans sa tête que ce n’était pas si grave que ça, et qu’il pouvait finalement désobéir plusieurs fois sans recevoir la correction qui était pourtant prévue et annoncée. Et s’il transpose cela en grandissant par rapport à son Père céleste, vous voyez le genre de comportement du chrétien par la suite : « Oh chez moi, mes parents chrétiens, qui ont été éduqués dans le Seigneur, et qui devaient connaître la Parole, ont laissé passer les mensonges et la désobéissance, alors mon bon Père céleste va en faire autant. » Ne tolérons aucune désobéissance, il faut que l’enfant apprenne que les parents ne toléreront pas la désobéissance et la rébellion, et que la punition viendra dès la première fois ! Les enfants pourront ainsi pousser avec un tuteur qui est bien droit. Si le tuteur est tordu, l’enfant, en grandissant, poussera de manière tordue. Le tuteur droit, c’est la loi de la Parole du Seigneur. L’enfant ne doit pas être éduqué dans une atmosphère légaliste et dure, il doit être éduqué dans l’amour, dans la fermeté de la Parole, mais à son niveau, il va comprendre que cette fermeté de la Parole se manifeste par des commandements précis, qu’il devra exécuter. Dans un premier temps, il exécutera ces commandements en obéissant comme il peut, en commençant dans la chair, en s’efforçant d’obéir par ses propres forces, mais il aura compris que c’est important d’obéir, que c’est important de ne pas mentir, que c’est important de ne pas se rebeller. Il ne va pas y arriver, ce n’est pas le fait de le corriger qui va lui permettre d’arriver à ne plus mentir ou à ne plus désobéir, mais dans sa conscience, il apprendra que c’est important de l’éviter à tout prix. Et en grandissant, ses parents aidant dans la prière, l’enfant va recevoir du Seigneur la force et l’Esprit nécessaire pour obéir dans l’Esprit, pour éliminer le mensonge et la rébellion qui sont les racines les plus mauvaises dans la nature de péché qu’il a reçue. Je vais vous lire quelques versets du livre des Proverbes. Les Proverbes de la Bible sont très riches en conseils pratiques spirituels pour l’éducation des enfants. Je commencerai par le chapitre 22 et au verset 15 : « La folie est attachée au cœur de l’enfant, la verge de la correction l’éloignera de lui ». La verge, c’est le bâton, la baguette, ou la correction physique, la fessée. « La folie est attachée au cœur de l’enfant » ! La folie est dès la naissance attachée à la nature humaine. C’est évidemment la folie par rapport à la sagesse de Dieu ! La sagesse du monde est de la folie par rapport à la sagesse de Dieu. Cette folie est attachée au cœur de l’enfant dès la naissance. Elle se manifeste par le mensonge et la rébellion, et la verge de la correction l’éloignera de lui. Ça commence par la correction. Au chapitre 23 et au verset 13, nous lisons : « N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra pas, en le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts ». Quand on va appliquer l’instruction : « frapper de la verge », il ne s’agit pas d’être le tortionnaire brutal qui va frapper à la première occasion, ce qui développera encore plus la rébellion chez l’enfant. Ça doit être fait dans l’amour, dans l’Esprit, dans la sagesse, mais il ne faut pas éviter la correction. Toute correction doit être faite dans l’amour. On ne doit pas appliquer la correction sous l’impulsion de la colère immédiate. En tout cas, si jamais ça ce produit, si l’enfant désobéit et qu’on se laisse prendre par la colère parce qu’on n’est pas dans l’Esprit, ne le corrigez jamais sur le moment, mais attendez un peu, dites à l’enfant : « Prends patience, je reviens », et allez faire un tour. Allez faire un tour, et remettez-vous dans l’Esprit. Puis ensuite dites avec amour à l’enfant : « Mon petit, voilà ce qui s’est passé, je t’aime, mais il faut que je te corrige, viens ! » Ne le corrigez pas devant tous les autres, ne le faites pas devant ses frères et sœurs, mais prenez-le à part, expliquez-lui ce qu’il a fait. Entretenez le dialogue avec lui, dites-lui que c’est mal, et avec des mots simples à son niveau, dites-lui pourquoi c’est mal, et dites-lui que vous, père terrestre, vous avez été mandaté par le Père céleste pour éduquer votre enfant. Dites-lui que vous, papa, vous êtes aussi l’enfant d’un Père céleste qui Lui aussi est en train de vous éduquer et de vous corriger aussi. Quand c’est fait de cette manière, je vous assure que les enfants comprennent. Ils savent que c’est juste, ils l’acceptent, plus ou moins bien, ça fait mal quand même, mais ils comprennent dans leur conscience que c’est juste et c’est ça qui est important. Une correction qui est donnée dans la violence, dans l’immédiat, publiquement, qui a humilié l’enfant, cela produit l’effet inverse. Au chapitre 29 de Proverbes et au verset 15 : « La verge et la correction donnent la sagesse mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère ». La verge et la correction d’un petit enfant, c’est l’instrument que le Seigneur nous donne, mais c’est un instrument qui doit être entre des mains sages et aimantes. Quand nous corrigeons nos enfants, il faut faire passer ce message : « Mon enfant, je suis en train de lutter contre le péché qui se manifeste en toi, et pour le moment, c’est la discipline de la correction que je dois utiliser pour te le faire comprendre. Tu vas donc comprendre que pécher c’est mauvais, et en grandissant tu comprendras comment être libéré de l’esclavage du péché, tu vas comprendre comment marcher par l’esprit, mais au stade où tu en es, tu as besoin de la discipline, de la correction ». Et avant que nous ayons l’esprit ouvert à la marche par l’esprit, Dieu doit faire de même pour nous. Combien de temps nous avons dû passer sous la verge de la correction divine ! Et nous continuerons à passer sous la verge de la correction divine si c’est nécessaire, pour nous faire comprendre que le péché est haïssable aux yeux de Dieu. Le péché n’est pas haïssable à nos yeux quand nous venons sur cette terre, et le Saint-Esprit commence à nous convaincre de péché. Mais la verge de la correction divine contribue énormément à nous faire comprendre à quel point le péché est haïssable pour Dieu, et Il utilise largement la correction pour Ses enfants : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur et ne perds pas courage, lorsqu’il te reprend » (Hébreux 12:4).
Les enfants ne doivent pas être découragés par la correction. Nous devons éviter d’irriter nos enfants. Comment est-ce qu’on pourrait irriter nos enfants ? En les corrigeant d’une manière injuste ou d’une manière brutale, d’une manière charnelle, sans enseignement, sans explication préalable. Alors que quand nous sommes animés de l’esprit d’amour et de sagesse du Seigneur, on peut leur dire avec amour : « Mon fils bien-aimé, ne méprise pas la correction que je suis en train de te donner, ne perds pas courage, et comprends que si je fais ça, c’est vraiment parce que je t’aime et que j’ai à cœur avant tout, ton intérêt spirituel. Si je le fais, ce n’est pas parce que tu m’embêtes, que tu m’empêches de lire mon livre, ou que tu me gènes dans mes activités, c’est parce que j’ai vraiment à cœur ton bien spirituel ». Et l’enfant sent quand nous l’aimons de cet amour-là. C’est l’amour du Père céleste dans le cœur d’un père, qui se traduit par cette correction, et quand elle est donnée dans cet amour-là, l’enfant ne peut pas manquer de le sentir.
Je parle du père mais je dois aussi parler de la mère, puisque la mère aussi est amenée à corriger. Il faut que les deux parents soient associés dans ce travail-là.
Il ne faut pas que l’enfant ait l’impression qu’il y a un des parents qui corrige et l’autre qui est plus cool. Lorsque c’est le cas, l’enfant va toujours passer par celui qui est cool, parce que l’autre parent est trop sévère. L’enfant ne doit pas percevoir les parents comme étant en opposition dans leur cœur quant aux moyens à utiliser pour la correction et l’éducation de leurs enfants.
L’éducation des enfants est un sujet qui doit toujours être replacé dans le cadre général del’entente spirituelle du couple. Un couple qui ne s’entend pas bien spirituellement est un couple quin’est pas en mesure de bien éduquer ses enfants. Les enfants ont un très bon discernement pour remarquer la moindre défaillance, la moindre faille dans l’entente spirituelle des parents, et ils enprofiteront, parce qu’ils sont dans la chair, et leur chair les amènera à profiter de cette faille-là.Les parents doivent veiller avant tout à établir entre eux ce lien spirituel profond, dans l’esprit,et ce lien aussi qui consiste à être d’accord sur l’éducation des enfants, sur les moyens de correction,sur la discipline. Il faut en parler entre parents, prier ensemble et l’appliquer, afin que les enfants nesoient pas placés dans une situation où l’un des parents n’est pas d’accord avec ce que fait l’autre. C’estvraiment capital ! Alors vous voyez tout l’arrière-plan qui est nécessaire, la prière commune desparents. Des parents qui ne prient pas ensemble sont des parents incapables d’élever leurs enfantscomme il le faudrait. J’exhorte les parents à prendre du temps pour prier ensemble, pour eux, pour leurfoyer, pour leurs enfants. Ensemble, à des moments qu’ils choisiront bien sûr, et cette prière communeva souder les parents dans l’unité de l’esprit.Je poursuis : « Supportez le châtiment car c’est comme des fils que Dieu vous traite. Quel estle fils qu’un père ne châtie pas ? (Malheureusement, il y a beaucoup de fils que les pères ne châtientpas) Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfantsillégitimes, et non des fils » (Hébreux 12:7). Est-il juste de traiter nos propres enfants comme desenfants illégitimes ? C’est-à-dire qu’on ne les corrige jamais, on va les laisser pousser comme desherbes sauvages ! Quelle que soit notre situation familiale qui peut être parfois difficile, si nous avonsdes enfants, nous devons comprendre que c’est à nous de faire le maximum pour essayer de leséduquer et de les corriger comme le Seigneur le veut.« D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avonsrespectés (un enfant qui n’est jamais châtié par son père ne le respectera pas, et il ne faut pas s’étonnerensuite qu’un enfant qui grandit ait une telle attitude envers son père s’il n’a jamais été corrigé ouchâtié dès la plus petite enfance), ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre auPère des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils letrouvaient bon, mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Ilest vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse (et notamment pour l’enfant qui estcorrigé), et non de joie, mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisiblede justice » (Hébreux 12:9-11).Il y a une tristesse qui est causée par le châtiment. La correction rend triste, mais quand c’estune correction qui est faite dans l’Esprit, elle va produire une tristesse selon Dieu. Une correction quiest faite dans la chair, sous l’emprise de la colère ou de l’injustice, va produire une tristesse selon lemonde qui va produire la mort. Une mauvaise correction, injuste, dans la chair, va produire larébellion. Une bonne correction faite dans l’Esprit du Seigneur va produire la tristesse selon l’Esprit duSeigneur, parce que l’Esprit de Dieu va accompagner cette correction pour convaincre de péché.Dans 2 Corinthiens 7, l’apôtre Paul rappelle aux Corinthiens, qui étaient vraiment très charnels,qu’il avait dû les attrister. Il dit au verset 8 : « Quoique je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’enrepens pas. Et si je m’en suis repenti, car je vois que cette lettre vous a attristés, bien quemomentanément, je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ceque votre tristesse vous a porté à la repentance ». Vous voyez le but d’une correction administréeavec amour, mais avec fermeté et explication. Quand une correction est infligée ainsi à un enfant, leSaint-Esprit va travailler dans son cœur, et cet enfant va comprendre la cause de la correction, et vacomprendre dans quel but il a été corrigé, et il va recevoir la tristesse qui vient de Dieu. Et ilcomprendra que cette tristesse vient du fait qu’en désobéissant ou en mentant ou en étant rebelle,finalement, il a attristé le Seigneur, il a attristé ses parents qui l’aiment et cette tristesse va travaillerdans son cœur pour le pousser à la repentance.Il dit au verset 9 : « Car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre partaucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort ». La tristesse du monde produit la mort. La tristesse selon Dieu est donnée par le Saint-Esprit, elle nous révèle notre péché et nous permet de nous mettre devant le Seigneur pour Lui demander pardon. C’est ce qui se produit dans le cœur des enfants quand ils sont corrigés dans l’amour et dans l’Esprit. Cette tristesse selon Dieu va être produite par le Saint-Esprit dans leur cœur, et ils vont apprendre à demander pardon à Papa, à Maman, et à Dieu !Et il ajoute au verset 11 : « Cette même tristesse selon Dieu quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! ». Le Saint-Esprit nous est donné pour nous convaincre de péché, de justice et de jugement, et la conviction de péché commence par cette tristesse, qui me pousse à dire : « J’ai péché, j’en suis profondément attristé, mais par l’Esprit de Dieu, cette tristesse me fait tourner les yeux vers Jésus, qui a subi un tel châtiment et de si grandes souffrances à cause de mon péché ». Nous devons regarder dans le miroir de la Parole pour voir si la repentance produite dans notre vie correspond bien à la repentance selon Dieu. Cette tristesse profonde dans le cœur doit produire les sept éléments de la vraie repentance selon le Seigneur, ces sept éléments de ce verset 11 que je viens de lire dans 2 Corinthiens , au chapitre 7. La correction doit produire sept choses, et
en premier l’empressement
!
L’action du Saint-Esprit va amener l’enfant corrigé à une profonde tristesse, qui l’amènera à une vraie repentance, repentance qui va produire l’empressement. Quel empressement ? Un empressement à être vraiment débarrassé de ce péché ! Un empressement à se jeter aux pieds du Seigneur pour réclamer son aide ! Un empressement a ne pas laisser traîner ces choses ! C’est ça qui va être produit dans le cœur de l’enfant par une bonne éducation, avec l’aide du Saint-Esprit.
Deuxièmement
, cette tristesse selon Dieu va produire la justification selon le Seigneur. La justification divine, ce n’est pas la justification qui consiste pour l’enfant à essayer de se justifier pour se donner de bonnes excuses, mais cette tristesse selon Dieu va produire la justification selon le Seigneur, qui consiste à se jeter aux pieds de Jésus pour recevoir son pardon. C’est par le pardon de Jésus que l’enfant va réaliser qu’il est justifié, lavé, rendu juste par le sang du Seigneur.
Troisièmement
, la correction produit l’indignation ! Indignation contre qui ? L’enfant va-t-il s’indigner contre le diable qui l’a poussé à pécher ? Non, il va s’indigner contre lui-même, de s’être laissé aller à pécher, il va s’indigner contre lui-même d’avoir laissé la chair le dominer. L’enfant va être entraîné à cette indignation.
Quatrièmement
, la correction produit la crainte, la crainte de Dieu ! Crainte, parce que le jugement de Dieu commence par sa maison. L’enfant doit avoir la crainte de la correction de son père comme nous, parents, devons avoir la crainte de notre Père. Dieu est un Dieu d’amour, mais si nous négligeons la correction de notre Père, si nous négligeons sa Parole, si nous négligeons l’obéissance de cœur, si nous laissons le péché rester dans nos vies en pensant que ce n’est pas si grave que ça, que nous sommes quand même sous la grâce de Dieu, que nous avons un bon Dieu, qu’Il va quand même nous bénir, les conséquences d’une telle attitude seront certainement très graves. Quelle crainte de Dieu la correction doit produire ! Dans l’Eglise primitive, l’action du Saint- Esprit était puissante. Nous lisons dans Actes 2:43 : « La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres ». Et au chapitre 5, nous voyons qu’Ananias et Saphira s’étaient mis d’accord pour faire croire à l’église que leur don représentait tout le prix du bien qu’ils avaient vendu, alors que c’était un mensonge. Pourquoi le faisaient-ils ? Je n’en sais rien, ils voulaient sans doute montrer à quel point ils étaient généreux, mais le Saint-Esprit a vite dévoilé cela, et ils sont tombés raides morts ! « Une grande crainte s’empara de toute l’assemblée et de tous ceux qui apprirent ces choses » (Actes 5:11). Cette crainte vient de ce que nous avons affaire à un feu dévorant. Notre Père est un Dieu saint, un Dieu d’une sainteté parfaite ! Il nous connaît, Il nous aime tels que nous sommes, et Il a tout prévu pour que nous puissions sortir du péché et entrer dans sa sainteté. Il nous est dit dans Hébreux 12 que la correction de Dieu nous est donnée pour nous faire participer à sa sainteté, c’est une action de sa grâce : « Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté » (Hébreux 12:10). La crainte de Dieu dans le cœur est salutaire parce qu’elle va donner une répulsion du péché, non pas simplement parce que je crains la correction, mais parce que je crains de déplaire à mon Dieu, je crains de l’attrister dans son cœur, je crains de mépriser le grand sacrifice de Jésus.
Cinquièmement
, la correction produit un désir ardent. Quel désir ardent ? Celui de se remettre en communion avec Dieu, de se remettre sur les rails, de ne pas attendre. Ensuite,
sixièmement
, la correction produit le zèle. Ce n’est pas un zèle selon la chair, c’est un zèle selon l’Esprit. Et enfin,
septièmement,
la correction produit une punition. Il ne parle pas de la punition de Dieu ! Il parle du fait que je m’inflige la punition de la croix à moi-même. Appliquer la croix, c’est la mort au péché, c’est renoncer au péché, par la foi. C’est ça la punition ! Et ces sept éléments sont produits par la vraie tristesse selon l’Esprit, tristesse qui résulte de la correction de Dieu. Je dis tout cela dans le cadre de l’éducation des enfants. Le fait d’apprendre à corriger nos enfants dans l’Esprit avec amour et fermeté et en instruisant, va produire tout cela dans le cœur de l’enfant, parce que le Saint-Esprit va travailler avec nous, parents chrétiens. Je lis dans 1 Corinthiens 11, à partir du verset 27 : « C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts » (sous-entendu : morts avant le temps, prématurément car ils n’auraient pas dû mourir à cette époque-là de leur vie). Et pourquoi ces nombreuses maladies, infirmités, et morts prématurées ? Parce que beaucoup ont pris la cène indignement, en étant dans le péché, en le sachant et en n’ayant pas fait ce qu’il faut pour en sortir, c’est-à-dire, s’éprouver soi-même, et confesser le péché au Seigneur. Il dit au verset 31 : « Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés, mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur (corrigés), afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde ». Quand je corrige mes enfants dans cet esprit-là, je leur apprends qu’il y a un jugement sur le pécheur ! De même qu’il y a un jugement sur nous, parents, quand nous péchons et que nous ne voulons pas nous repentir ! Pour nos enfants, nous allons appliquer la correction, une privation ou quelque chose qui va le faire souffrir, mais nous, nous devons savoir que si nous résistons en tant que parents, au Seigneur, la verge du Seigneur, ça va être l’épreuve, la difficulté, la maladie, l’infirmité ou la mort prématurée, si le Seigneur le juge nécessaire. Et nous devons enseigner à nos enfants que le Seigneur a pour objectif notre perfectionnement, qu’Il n’est pas un Dieu méchant, un Dieu mauvais, qu’Il est un Dieu plein d’amour et de miséricorde, et s’Il juge que nous devons être corrigés, c’est pour ouvrir nos yeux pour que nous apprenions à nous juger nous-mêmes, à la lumière du Saint-Esprit, à la lumière de sa Parole, et Il va nous fournir tout ce qu’il faut pour nous juger nous-mêmes. C’est la raison pour laquelle l’éducation des enfants qui passe par la correction, doit impérativement être accompagnée d’un enseignement de la Parole, et de la prière pour que son cœur soit touché. Et cet enseignement, c’est tout d’abord que le péché n’a plus de pouvoir sur ceux qui sont à Jésus. Dans la première épître de Jean, au chapitre 3 et au verset 4, l’apôtre dit : « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a pas en lui de péché ». Dieu nous a tout donné pour que nous ne soyons plus esclaves du péché. Par la puissance de la Croix, Il nous a donné le moyen suprême pour être définitivement coupé de la chair, qui est l’origine même de tous les péchés, et nous avons en nous Celui qui a remporté la victoire et qui est le grand vainqueur, Celui qui ne peut pas pécher, et Celui qui nous a donné un esprit nouveau, esprit qui ne peut pas pécher. « Quiconque demeure en lui ne pèche pas » (1 Jean 3:6). demeurer en Christ, c’est demeurer dans l’Esprit, c’est savoir ce qu’est marcher par l’esprit et quand on demeure en Lui, on ne pèche pas. Je ne dis pas que c’est impossible de pécher, ce serait une fausse doctrine. Tant qu’on est sur cette terre, à chaque instant il est possible de tomber dans le péché, si nos yeux se détournent de Christ, si nos yeux se détournent de sa Parole et de la foi qu’Il nous donne. Il dit aussi au verset 8 : « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu ». Qu’est-ce qui est né de Dieu en nous ? C’est notre esprit régénéré. Notre esprit régénéré reçu à la nouvelle naissance est né de Dieu. C’est par notre esprit régénéré dans lequel habite le Saint-Esprit que nous sommes fils et filles de Dieu. Nous avons reçu par notre nouvelle naissance le cadeau d’un esprit nouveau régénéré, fait à l’image de Dieu. Cet esprit n’est pas attiré par le péché, il ne peut pas pécher. C’est seulement si je marche dans la chair que je peux pécher !
D’où le message de la Croix, qui doit être enseigné aux enfants dès leur plus jeune âge. J’ai appris ceci par un témoignage qu’ un frère à eu l’occasion de parler du message de la Croix, de la nouvelle naissance et de la marche par l’Esprit à une petite fille de cinq ans. Et elle a compris, par la grâce du Saint-Esprit ! il ne dis pas qu’elle a tout compris, mais elle a compris. Elle s’appelle Pierrette, et à un moment donné où elle avait fait une bêtise, le Saint-Esprit l’a reprise, elle a compris que c’était un péché, elle est allé trouver ses parents, et elle a dit : « Tu sais papa, c’est la vieille Pierrette qui a fait ça, ce n’est pas la nouvelle ! » Elle essayait sans doute d’éviter la correction, mais elle avait compris d’où venait la source de son péché, de la vieille nature qu’elle avait héritée à sa naissance. Et elle savait déjà, à son âge, qu’il y avait une nouvelle Pierrette qui pouvait recevoir de Dieu la grâce d’apprendre à ne plus pécher, et d’avoir la puissance de ne plus pécher, par l’union que nous avons en Christ quand nous marchons par l’esprit. Et c’est ce que nous devons apprendre à nos enfants, le plus vite possible, pas seulement les corriger (c’est nécessaire), pas seulement leur imposer la discipline de ne plus pécher, mais leur donner par l’enseignement, l’ouverture spirituelle pour comprendre que le seul moyen qu’ils auront d’être débarrassés de l’esclavage de la chair, c’est la nouvelle naissance et l’apprentissage de la marche par l’esprit. Nous allons en rester là tout en restant dans un cadre spirituel général, car nous ne pouvions pas entrer dans des listes de mesures à appliquer selon chaque cas particulier, ce qui n’aurait aucun intérêt, mais le fait d’avoir tracé ce cadre général doit être suffisant pour nous permettre de comprendre dans quel état d’esprit on doit éduquer et discipliner nos enfants. ceci pour rappel que les deux conditions essentielles sont, premièrement notre relation personnelle avec Jésus, et deuxièmement l’union spirituelle des parents pour exercer la bonne discipline et donner le bon enseignement. Prions : « Seigneur notre Père, je veux te remercier parce que tu es un bon Papa et nous qui sommes tes enfants, nous pouvons êtres parfaitement confiants dans la qualité de l’éducation et de l’enseignement que tu nous donnes. Je veux te bénir parce que tu nous as donné ton Esprit, ta Parole, et un Sauveur merveilleux, le sang puissant de Jésus pour effacer nos péchés, ton Esprit pour nous faire entrer dans la vie de l’Esprit. Seigneur, je sais que tu nous as confié à nous, parents, une grande responsabilité, d’éduquer nos enfants en Toi. Fais-nous la grâce, Père, de pouvoir les éduquer dans l’Esprit, de pouvoir les corriger dans l’Esprit, de pouvoir les enseigner dans l’Esprit, et de leur montrer qu’ils peuvent eux aussi, dès le plus jeune âge, entrer dans la vie nouvelle, qu’ils peuvent recevoir la grâce, la puissance de ton Esprit, pour apprendre ce qu’est la marche par l’esprit. Père Saint, je te confie cette parole précieuse dans le cœur de tous tes enfants, dans le cœur des petits aussi qui peuvent être là maintenant ( ou ce soir ) et entendre ce message, et nous nous en remettons à ta grâce souveraine et je veux te bénir du fond du cœur de tout ce que tu fais en nous, au nom de Jésus-Christ, Amen. »
Le mystère du couple
Que le nom de Jésus soit béni, et que Sa Parole aussi soit élevée au-dessus de toutes les paroles des hommes. C’est la Parole éternelle du Dieu vivant, et c’est elle qui nous conduit, c’est elle qui éclaire notre chemin, et c’est elle qui doit nous éclairer en tout ce qui concerne les problèmes de notre vie. Il y a un grand mystère dans le couple. Vous savez que la famille commence par un couple, et Dieu a voulu créer l’homme et la femme parce qu’il avait dans son cœur le désir de nous révéler un grand mystère. Et l’apôtre Paul parle de ce grand mystère. Il montre que l’église du Seigneur Jésus, celle qui allait être appelée pour former le corps de Christ, allait aussi être appelée dans sa parole : « l’épouse du Seigneur Jésus-Christ ». Et Dieu le Fils, Dieu Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a prévu dans son plan de se racheter un peuple qui lui appartienne, dans son sang précieux, et ce peuple, il veut le faire naître, renaître à son image. Il veut planter son esprit en lui, le transformer à son image. Parce qu’il veut que ce peuple forme l’épouse de son fils. Et c’est pour cela que la relation de couple entre un mari et une femme, c’est quelque chose de sacré. C’est quelque chose qui représente ici sur terre l’union spirituelle de Jésus et de son église. Le mari représente Christ dans la famille, et la femme représente l’Eglise par rapport à Christ. Il y a un grand mystère, dit l’apôtre Paul, et le Seigneur veut nous révéler ce mystère. et c’est la raison pour laquelle il attache autant d’importance à la relation de couple selon l’esprit du Seigneur et selon sa parole. Au début, avant la chute, le Seigneur avait un plan, c’était de créer l’homme et la femme pour qu’ils s’unissent devant lui, et qu’ils remplissent la terre, et que cette union soit bénie par lui, qu’il déverse toute sa bénédiction et toute sa vie. Et c’est la chute qui a empêché ce plan de se réaliser comme Dieu le désirait. Dans le livre de la Genèse, au chapitre 2, et au verset 7, il est écrit : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant » Mot à mot, c’est : « Il devint une âme vivante ». L’homme est créé lui-même en trois parties, à l’image de Dieu qui est lui-même un seul Dieu en trois personnes, le Père, le Fils, le Saint- Esprit. Quand Dieu a créé l’homme, il a voulu aussi le créer à son image. C’est-à-dire un être en trois parties : il y a le corps qui est formé de la poussière de la terre, il y a aussi l’esprit que Dieu a soufflé dans ce corps de terre, et au moment où l’esprit est entré dans le corps, l’homme est devenu une âme vivante. Et ces trois parties, l’esprit, l’âme, et le corps, l’apôtre Paul en reparle fréquemment dans ses épîtres. Il nous montre que l’homme est formé de trois parties, de même que le Dieu unique est formé de trois personnes, et que les trois forment inextricablement un Dieu unique. L’homme aussi qui forme un tout unique, a été créé en trois parties bien différentes :
– un esprit qui est le souffle même de Dieu. Quand Dieu a soufflé Son esprit, l’homme est devenuvivant.
– son âme qui représente la partie psychologique: les pensées, les sentiments, la volonté.
– le corps qui est la partie la plus visible, extérieure.
Et ces trois parties sont une dans la création de l’homme, de même que Dieu unique est un en trois personnes distinctes. Il y a aussi dans la relation de l’homme et de la femme, une représentation de la trinité, des trois parties du Seigneur. Quand Dieu a créé la femme, il est dit au verset 18 : « L’Eternel Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul. je lui ferai une aide semblable à lui. L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux du ciel, il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant porte le nom que lui donnerait l’homme.
Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel, et à tout les animaux des champs, mais pour l’homme, il ne trouvait point d’aide semblable à lui. Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit. Il prit l’une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os, et chair de ma chair, et on l’appellera femme (le mot hébreu, ce n’est pas femme, c’est « hommesse », c’est vraiment le féminin de l’homme) parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi… » C’est important ce « c’est pourquoi ». Pourquoi Dieu a-t-il voulu que l’homme s’attache à sa femme, et qu’ils ne forment qu’une seule chair ? Parce que la femme a été sortie de l’homme. Elle est os de ses os, et chair de sa chair, et Dieu l’a créée à partir du corps de l’homme, pour bien montrer que Dieu avait prévu dans son plan que cette femme qui était sortie de l’homme devienne elle-même plus tard un être duquel l’homme va sortir à son tour. L’apôtre Paul dit : « De même que l’homme n’est pas sans la femme, la femme n’est pas sans l’homme ». La première femme a été tirée de l’homme, et ensuite, tous les hommes qui ont suivi sont sortis de la femme. Et pour que les hommes puissent naître de la femme, il fallait que l’homme et la femme s’unissent, et que de cette union sorte un troisième être vivant qui serait l’enfant. Et il y a aussi là une représentation sacrée de la trinité divine. Le mot hébreu qui veut dire « connaître sa femme », c’est un mot qui veut dire, en français: « pénétrer dedans ». Et connaître sa femme, c’est former une seule chair, pour que de cette union sorte un troisième être vivant qui s’appellerait l’enfant. Pour produire un enfant, il faut deux êtres vivants, un homme et une femme qui s’unissent. Et de cette union sort un troisième être vivant. C’est quelque chose de sacré pour Dieu. Et c’est la raison pour laquelle, il dit : « C’est pourquoi ». Dans le plan originel de Dieu, il fallait que cet homme s’attache à sa femme pour qu’ils ne forment qu’une seule chair. Et l’apôtre Paul ajoutera : « Que l’homme ne détruise donc pas ce que Dieu a uni ». Et comment Dieu a voulu que l’homme et la femme s’unissent ? Il a voulu que l’homme et la femme s’unissent de la manière décrite au verset 24 : « L’homme quittera son père et sa mère, et il s’attachera à sa femme ». Et le mot s’attacher, c’est quelque chose de très fort. C’est un attachement qui est à la fois spirituel, psychique et physique, qui touche le cœur, les sentiments, le corps par l’union sexuelle, c’est un attachement complet, pour que de cette union, le Seigneur puisse créer des êtres nouveaux qui allaient peupler la terre, et qui allaient eux aussi être des réceptacles du Dieu vivant. C’est quelque chose de très important à comprendre, à quel point dans le cœur et la pensée de Dieu, ce plan au départ qu’il avait pour l’homme et la femme, était sacré, était précieux pour lui. L’homme quittera son père et sa mère, et il choisira une femme qui le choisira lui. Les deux se choisissent mutuellement. Ils comprennent que dans ce choix, il y a quelque chose de sacré, et ils s’unissent pour créer d’autres êtres vivants. Et c’est Dieu qui les forme en eux, ces êtres vivants. Et il y a là quelque chose que l’homme ne doit pas briser. C’était dans le plan de Dieu au départ. Et si ensuite ce plan a été brisé, nous savons pourquoi, c’était à cause du péché. Et ce péché a brisé ce plan que Dieu avait dans son cœur. Maintenant, à cause du péché, les couples divorcent, les couples se séparent. Cet être qui avait été créé parfait au départ a été maintenant coupé de Dieu par sa chute, et par le péché. Étant coupé de Dieu, il est tombé dans la mort. Et la mort a entraîné la mort de tous les êtres humains qui ont suivi. Maintenant, les hommes et les femme qui naissent d’un père et d’une mère, naissent dans le péché. Ils naissent coupés de Dieu. Ils naissent pour mourir. Et quand ils s’unissent entre eux, bien souvent, c’est la mort qui travaille, c’est la division, c’est la séparation, ce sont les disputes. C’est ce que Paul appelle la chair qui est contaminée par le péché, qui empêche le plan de Dieu de se manifester comme il le voudrait. Et c’est la raison pour laquelle quand maintenant un homme et une femme se marient, même s’ils disent à la mairie, ou devant une église quelconque (je ne parle pas des églises chrétiennes, mais je parle des églises des hommes), quand ils disent: « Nous nous marions pour le meilleur et pour le pire, et jusqu’à ce que la mort sépare l’un de l’autre », dans la plupart des cas, ça ne se passe pas comme cela. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, maintenant presque une fois sur deux, les couples divorcent, se séparent, se remarient. Et c’est quelque chose qui fait vraiment mal au cœur du Seigneur. Et le Seigneur, lui, quand il nous fait venir à la nouvelle naissance, il voudrait restaurer son plan comme il l’a prévu dans son cœur. Il voudrait que ses enfants comprennent que dans le cœur de Dieu, quand un homme choisit une femme pour sa femme, et qu’une femme choisit un homme pour son mari, c’est pour la vie, dans la pensée de Dieu. Mais pour que ça puisse se faire comme Dieu le veut, il faut maintenant que l’homme et la femme retrouvent leur union avec Dieu, personnellement. Un homme et une femme de ce monde qui ne connaissent pas Dieu et qui décident de se marier n’ont pas l’esprit du Seigneur pour recevoir la vie dans leur couple, pour que ce couple représente vraiment l’union de Dieu avec son église, et que le monde voit que dans cette union, il y a une représentation de quelque chose de très fort, qui doit durer pour la vie, et qui doit montrer la gloire de Dieu sur la terre. Comme cet homme et cette femme ne connaissent pas Dieu, sont nés dans le péché, et vont vivre ce péché dans leur union, ils ne vont pas tenir, la plupart du temps. Ils ne peuvent pas tenir. Ils se séparent, ils divorcent, ils refont leur vie, ils redivorcent à nouveau. Non seulement cela, mais Dieu avait décidé, avant la chute, dans son plan parfait, que l’homme marche dans la sainteté, et que par son union avec Dieu, il puisse en permanence marcher par l’esprit, et marcher dans la sainteté. Et cette sainteté exigeait que l’homme et la femme comprennent que la relation sexuelle était réservée à une relation de couple marié. Et donc que toute relation sexuelle avant le mariage, ou en dehors du mariage est quelque chose que Dieu n’accepte pas dans son plan parfait. C’est quelque chose qui déplaît à Dieu, dont Dieu ne veut pas. Mais comme la chute est venue, et que les hommes ont été coupés de Dieu, ils ne savaient plus ce que Dieu voulait. Et même s’ils l’avaient su, ils n’auraient pas pu s’y conformer, à cause du péché, à cause de la chair, et de la puissance de la chair. Même quand la loi est venue avec Moïse, les hommes ont été incapables d’obéir d’eux-mêmes à la loi que Dieu avait donnée, et le péché et la mort ont continué à vivre et à se développer jusqu’à la venue de Jésus-Christ. Et ce n’est qu’à la venue de Jésus que nous pouvons vraiment passer par la repentance, passer par une nouvelle naissance en Dieu, qui nous permet de rétablir le contact avec Dieu, de recevoir sa vie et son esprit, et de pouvoir marcher comme Dieu le veut. Ceux qui connaissent la Parole du Seigneur sont constamment confrontés autour d’eux à des problèmes inextricables pour les hommes, que les hommes ne peuvent pas résoudre. Quelquefois des jeunes qui ont couché ensemble une fois, deux fois, trois fois, avant le mariage, avec des femmes différentes, qui ont eu des enfants avec des femmes différentes, qui se marient, qui divorcent, qui se remarient, qui redivorcent, qui se remarient, qui ont des relations en dehors du mariage, qui se trouvent avec des enfants un peu partout, ils se convertissent. Vous voyez le problème que ça peut représenter pour des hommes, c’est impossible à résoudre. Il faut que la puissance du Saint-Esprit vienne pour montrer qu’est-ce que Dieu peut faire maintenant dans ces situations-là. Et chaque cas est
différent. Mais notre responsabilité de serviteur de Dieu, c’est d’annoncer la Parole pour dire à tout le monde et à l’Eglise en priorité : Voilà ce qu’il y a dans le cœur de Dieu, et voilà ce que Dieu demande, dans son exigence de Dieu, pour que Ses enfants marchent dans l’obéissance. Et ce que Dieu demande clairement, c’est que les hommes et les femmes viennent à la connaissance de Jésus le plus tôt possible, dès l’enfance. Il veut que nous amenions nos enfants au Seigneur depuis le début. Un enfant peut se convertir dès l’âge de cinq ans. Il peut déjà avoir une conviction de péché à sept, huit ans. La Bible dit bien que certains rois ont commencé dès l’âge de huit ans à faire le mal, et Dieu les a jugé à huit ans. D’autres, à huit ans déjà, faisaient le bien, et voulaient marcher avec Dieu, et Dieu les a bénis. Il y a un âge où l’enfant a une conscience de péché, et où l’enfant peut venir à la connaissance de Jésus. Il peut donner son cœur à Jésus et déjà marcher avec le Seigneur, étant tout jeune. C’est ça que Dieu veut pour nos enfants. Il veut que nous leur apprenions dès le plus jeune âge ce que Dieu enseigne en matière de mariage, en matière de vie sexuelle. C’est le travail des parents chrétiens d’enseigner cela aux enfants, pour qu’ils sachent quelle est la volonté du Seigneur. Il faut dire : Voilà ce que Dieu ordonne, il ordonne que tu te gardes pur avant le mariage, il ordonne que tu n’aies aucune relation sexuelle avant le mariage, il ordonne que tu te gardes pur pour ta femme, ou pour ton mari, il ordonne que tes premières relations sexuelles, tu les aient après le mariage, et il ordonne aussi que le lit conjugal soit pur. Et les parents doivent aussi enseigner aux enfants comment mettre la volonté de Dieu en pratique. Nous savons que nous ne pouvons pas mettre la volonté de Dieu en pratique par la loi. Il ne suffit pas de dire aux enfants : Voilà ce que Dieu ordonne, pour qu’ils obéissent. Qu’est-ce qu’il faut, pour obéir? Il faut passer par une nouvelle naissance, et il faut que nous apprenions de Dieu à marcher par l’esprit, et à ne plus marcher par la chair. on trouve parfois des chrétiens qui sont nés de nouveau, mais qui n’ont pas appris à marcher par l’esprit nouveau qu’ils ont reçu, et ils continuent encore, quelquefois des années après leur conversion, après leur nouvelle naissance, à marcher plus ou moins par la chair, par les passions de la chair. Il y a un combat dans leur cœur, comme Paul dit, à la fin de Romains 7, il dit: « Je voudrais faire le bien, mais je ne peux pas, j’aimerais obéir au Seigneur, mais je ne peux pas. Je vois en moi deux lois, il y a la loi du péché et de la mort. Dans mon cœur, je voudrais obéir au Seigneur, mais dans la pratique je ne peux pas. » Et combien de chrétiens, combien de jeunes passent par cette situation de combat. Ils sont passés par une vraie conversion, mais en même temps, ils ne savent pas comment marcher par l’esprit. Ils aimeraient servir Dieu, ils aimeraient obéir à Dieu, mais il y a la chair qui est puissante, et ils ne savent pas comment s’en sortir. Ils crient à Dieu en disant: « Seigneur, misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort? » Et au début du chapitre 8 de Romains, Paul dit, au verset 1 : « Il n’y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’esprit » (certaines versions omettent ce passage). Et Paul ajoute, au verset 2 : « En effet, la loi de l’esprit de vie, en Jésus, m’a affranchi (m’a libéré) de la loi du péché et de la mort qui est dans la chair. Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre fils, dans une chair semblable à celle du péché, afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons non selon la chair, mais selon l’esprit ». Si quelqu’un est né de nouveau, son esprit a été changé, son esprit est passé par une résurrection. Il a connu vraiment une nouvelle naissance. Il est une nouvelle création dans son esprit. Toutes les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles. Mais la vieille nature qu’il avait avant, elle ne disparaît pas comme ça. Paul nous montre bien, dans l’épître aux Romains, que ce qu’il appelle le vieil homme (ou la chair), reste encore présent dans nos membres jusqu’à la résurrection. A la résurrection, notre corps physique va être changé. Le corps mortel va être englouti dans l’immortalité. Et la loi de la mort, la loi du péché et de la mort, qui continue d’habiter dans mes membres va être enlevée par Dieu. Et il n’y aura plus ni mort, ni péché, présents dans mes membres. Alors, le chrétien qui est né de nouveau, a dans son corps, un esprit nouveau dans lequel habite le Saint-Esprit. Si tu n’es pas né de nouveau, le Saint-Esprit ne peut pas habiter en toi, il ne peut pas habiter dans ton esprit. Et la nouvelle naissance, c’est quelque chose de fondamental, de capital, sans lequel on ne peut rien. On doit amener nos enfants, les jeunes, tous ceux qui viennent, à une vraie nouvelle naissance qui fait passer leur esprit de la mort à la vie. Et cette nouvelle naissance n’est pas possible s’il n’y a pas une conviction de péché, de justice et de jugement, qui nous précipite dans les bras de Jésus, pour recevoir la vie nouvelle dans notre esprit. Notre esprit est changé. Notre âme, et notre corps, ne sont pas changés à la nouvelle naissance. C’est ça que nous devons bien comprendre. Le processus de sanctification ne concerne pas notre esprit né de nouveau. Le processus de sanctification concerne notre âme et notre corps. Notre esprit est né de nouveau, il n’a pas besoin d’être sanctifié. Le Saint-Esprit habite dans notre esprit qui est né de nouveau. Et cet esprit est créé selon Dieu, à l’image de Dieu, dans une justice, et une sainteté que produit la vérité. Nous n’avons pas reçu un esprit de crainte, nous avons reçu un esprit de force, d’amour et de sagesse. Paul ne parle pas du Saint-Esprit, il parle de notre esprit nouveau dans lequel habite notre esprit. Notre esprit né de nouveau a été créé par Dieu, pour être le temple, la demeure de son esprit. Et comme notre esprit habite dans notre corps, et que Dieu habite dans notre esprit, notre corps est bien sûr le temple du Saint-Esprit. Mais si notre corps est le temple du Saint-Esprit, c’est parce que Dieu vient habiter dans notre esprit à la nouvelle naissance. Et le problème de beaucoup de couples, c’est quand deux conjoints convertis, ayant tous deux un esprit nouveau, continuent à marcher par la chair, par la loi de péché qui habite dans les membres. Et ça va être la dispute, et ça peut aller jusqu’au divorce. Mais si les deux époux apprennent de Jésus à marcher par l’esprit, ils sont capables, non seulement de rester ensemble, mais de manifester pleinement l’amour de Jésus l’un pour l’autre, pour que leur couple reflète vraiment la gloire de Dieu, et que leur couple représente l’union de Christ et de son Eglise comme Dieu le veut. C’est cela que Dieu désire. Et c’est pour cela qu’il veut nous apprendre à marcher par l’esprit. Aujourd’hui, dans mon corps, habite encore une loi de péché et de mort. Et le problème du Seigneur, c’est de m’apprendre à ne plus être contrôlé par cette loi de péché et de mort, mais à être contrôlé par la loi de l’esprit de vie qui est en Jésus-Christ, et qui habite dans mon esprit. La loi de Dieu, du Saint-Esprit qui habite dans mon esprit nouveau, c’est que Dieu veut me contrôler par son Esprit, qui habite dans mon esprit. Et quand je me suis converti, je savais bien qu’il y avait quelque chose de changé dans mon cœur, mais je n’avais pas la victoire sur le péché, sur tout le péché. Dieu m’avait donné la victoire sur certains péchés, mais je n’avais pas la victoire sur d’autres, et j’ai crié à Dieu : « Misérable que je suis, Seigneur, comment ça se fait, puisque je suis une nouvelle création maintenant, puisque maintenant mon cœur est changé, comment ça ce fait que je peux encore faire régulièrement tel péché? » Je demandais pardon au Seigneur : « Pardonne moi. » Et Dieu me pardonnait, mais le lendemain, je recommençais. Et ça se passait avec ma femme! Entre elle et moi! Des disputes, des animosités, des bouderies, où je restais trois jours sans parler à ma femme, parce qu’elle m’avait fait quelque chose que je trouvais mauvais. Et j’étais un chrétien né de nouveau ! Est-ce que ça vous arrive aussi des choses comme ça? Est-ce ça vous est arrivé? Je ne pense pas que j’étais le seul ! C’est le chemin par lequel passent tous les chrétiens. Ils savent qu’ils sont passés par une nouvelle naissance, ils savent que leurs péchés ont été pardonnés, mais ils recommencent à pécher. Et s’ils sont vraiment des enfants de Dieu, ils sont tristes quand ils pèchent, et le Saint-Esprit les pousse à demander pardon. Ils demandent pardon à Dieu, et ils reçoivent le pardon de Dieu. Et puis le lendemain, ils recommencent. Il n’y a pas une pleine victoire sur tous les péchés tant que l’on n’a pas compris comment marcher par l’esprit, et ne plus marcher par la chair, cette chair qui va continuer d’habiter dans mon corps jusqu’à la résurrection. Et il est possible de marcher par l’esprit ! Sinon Dieu, par l’apôtre Paul, ne nous dirait pas : « Marchez par l’esprit, et vous n’accomplirez plus les œuvres de la chair ». Celui qui est en Christ a crucifié sa chair, avec ses passions et ses désirs, pour la faire mourir. C’est là le point central de la famille qui marche par l’esprit, la famille qui marche selon le plan de Dieu. C’est une famille où tout est revenu comme Dieu le veut, où le mari s’est vraiment converti au Seigneur, et a accepté le pardon de Dieu et la nouvelle naissance, où la femme a fait la même chose, et où les deux ont appris du Seigneur à ne plus être contrôlés par la loi du péché et de la mort, mais à être contrôlés par le Saint-Esprit, et par la loi de l’esprit de vie qui est dans leur esprit régénéré. C’est cela que Dieu veut nous apprendre. Et Il est un bon maître. Dieu est venu sur la terre dans un corps semblable au nôtre, mais sans péché. Jésus n’a pas hérité du péché originel, il n’a hérité d’aucun péché. Il est né surnaturellement par la puissance du Saint-Esprit qui est venu implanter dans le sein de Marie le petit fœtus Jésus, qui est une création surnaturelle du Saint-Esprit. Et il n’a pas hérité de Marie la moindre trace humaine de péché originelle. Ce n’est pas Marie qui est née sans péché, c’est Jésus qui est né sans péché. Et comme Jésus est venu sans péché dans un corps semblable au nôtre, Il était le seul être humain (à part Adam avant la chute), qui ne devait pas mourir, puisqu’il était sans péché. La mort est entrée par le péché dans la vie d’Adam et Eve. Jésus, puisqu’il est né sans péché, ne devait pas normalement connaître la mort, il ne pouvait pas mourir comme les hommes. C’est lui qui volontairement a accepté la mort, pour porter sur lui la condamnation qui aurait dû nous revenir. Quelle est la condamnation qui aurait dû nous revenir? C’est la mort. Et il a donc accepté volontairement que dans sa chair, il porte la mort. Dans sa chair, dans son corps, sur la Croix. Alors que son corps et sa chair ne devaient pas mourir, parce qu’il n’y avait aucun péché en lui, Il a accepté volontairement que la mort pénètre dans son corps, pour qu’il connaisse la mort physique. Il y a certaines fausses doctrines qui enseignent (j’espère que vous ne l’avez jamais entendu et cru) que le péché est entré dans l’esprit de Jésus, et que le péché a pénétré en lui dans son esprit, et qu’il est mort spirituellement avant de mourir physiquement. C’est une fausse doctrine qui n’a rien de biblique, qui vient de l’enfer. Jésus, lui, n’a jamais pu être contaminé par le péché du monde. Il y a un verset de la deuxième épître aux Corinthiens, qui dit : « Lui qui n’a jamais connu le péché, il a été fait péché pour nous, pour que nous devenions en lui justice de Dieu ». Et le même mot hébreu (et le même mot grec), peut être traduit par « péché », et « offrande pour le péché ». Dans le temple de Jérusalem, quand on prenait une brebis pour la mettre à mort, pour le pécheur qui l’amenait, cette brebis était une offrande sainte pour Dieu. Cette brebis n’était jamais contaminée par le péché du pécheur. La brebis restait pure aux yeux de Dieu, mais elle devait supporter la mort, à la place du pécheur. Et c’est pour cela qu’elle était mise à mort. Et les Hébreux avaient un seul mot pour dire « offrande pour le péché » et « péché ». Et Jésus a été fait offrande pour le péché pour nous, pour que la condamnation qui devait tomber sur nous, la mort, tombe sur lui. Paul nous dit que : « Il a pris nos péchés dans son corps, sur la croix ». Et comment est-ce qu’il a pris nos péchés dans son corps ? Par la mort qui a touché son corps. Et il est mort pour nous tous, physiquement. Son corps a connu la mort à cause de nous. Et quand il est ressuscité, parce que la mort ne pouvait pas le retenir, nous tous, qui le connaissons comme notre Sauveur et Seigneur, nous sommes ressuscités aussi à une vie nouvelle, en Lui, et avec Lui. Et c’est cette vie nouvelle que nous devons bien comprendre, frères et sœurs bienaimés.
Partout où je passe, je vous assure que mon unique message maintenant, c’est le message de la Croix. Quand je parle de la famille, c’est la famille, mais autour de la Croix. C’est la Croix dans la vie du mari, la Croix dans la vie de l’épouse. Si le mari a compris ce que la Croix a fait dans l’œuvre de Jésus-Christ, et pour lui personnellement, il va comprendre comment marcher par l’esprit. Si la femme a compris ça aussi, elle va comprendre comment marcher par l’esprit. On ne peut pas marcher par l’esprit tant que l’on n’a pas compris ce que Jésus a fait, et ce qu’il a fait à la Croix pour nous. Quand Jésus est mort, il a pris toute notre vieille nature de péché, et il l’a faite mourir avec Lui. Pour Dieu, notre vieille nature de péché est morte et enterrée en Jésus-Christ. Elle est complètement morte et enterrée, parce qu’il n’y a rien de bon qui pouvait sortir de cette vieille nature. Rien de bon. C’est difficile, quelquefois pour des jeunes chrétiens, ils ont un peu de mal à comprendre qu’il n’y a rien de bon dans leur nature humaine. Et ils disent quelquefois : – Je suis converti, mais quand même, qu’est-ce qu’il y a de mauvais à aimer sortir, à aimer profiter de la vie ? Je dis: – Il n’y a rien de mauvais en cela. Ce n’est pas ça qui est mauvais. Ce qui est mauvais, c’est l’esprit du monde. C’est la convoitise du monde, la convoitise des yeux. C’est ce qu’il y a dans la chair, et qui veut se manifester dans ta vie par le péché, qui est mauvais. Et ça, tu as du mal à le comprendre. Ne vois-tu pas que l’esprit qui règne dans le monde, c’est un esprit qui est animé par le péché, et la rébellion ? Et que nous sommes tous nés dans cet esprit-là ? Et qu’il n’y a rien de bon dans la nature humaine ? Rien ! – Ah? Tu crois? Si, il y a bien encore quelque chose de bon.
– Non, il n’y a rien de bon, ça a été condamné à mort en Jésus-Christ. Et quand Jésus est mort, toute notre vieille nature est morte en Lui.
Et si notre vieille nature a été crucifiée en Jésus-Christ, vous comprenez combien il est important que nous apprenions du Seigneur à marcher dans la vie crucifiée, et qu’à chaque seconde de notre vie, on ne laisse plus la vieille nature nous dominer, et qu’on laisse la nouvelle nature en Jésus- Christ nous dominer. Parce que cette nouvelle nature a été créée à l’image de Dieu. Notre esprit nouveau est créé à l’image de Dieu. Notre esprit nouveau a été créé par Dieu à l’image de Jésus pour nous rendre capable de lui obéir. Si nous marchons dans la vieille nature, nous sommes incapables d’obéir parfaitement à Dieu. Incapables ! Si nous marchons dans la nouvelle nature qu’il nous a donnée, le Saint-Esprit habite dans notre esprit, et notre esprit nouveau ne peut pas vivre en dehors de l’obéissance au Saint-Esprit. Notre esprit nouveau a été créé par Dieu pour vivre dans une dépendance complète de Dieu. Dans l’obéissance, la soumission à Dieu. De même que Jésus-Christ ne pouvait pas vivre en dehors de l’obéissance à son Père. Jésus avait une personnalité propre. Il dit : « Ma volonté, c’est de faire la volonté de mon Père ». Jésus ne pouvait pas faire autre chose que la volonté de son Père, mais il le décidait librement par sa personne propre. Et mon esprit nouveau a été créé par Dieu pour être capable de faire la volonté du Père. L’esprit de Dieu en moi dans mon esprit crie : « Papa, je veux faire ta volonté, je veux faire seulement ta volonté. Je ne veux pas vivre dans le mélange entre la chair et l’esprit. Je ne veux pas vivre dans le mélange entre le péché et la sainteté. Je ne veux pas vivre un pied dans le monde et un pied dans l’église. Je veux vivre, Seigneur, à 100% pour toi. Je veux vivre dans l’obéissance parfaite, je veux te plaire. » Si nous essayons de faire cela par le moyen de la chair, c’est impossible ! J’ai essayé pendant des années de plaire à Dieu, mais par mes propres forces, par mes forces humaines, par mes forces charnelles. Et je voyais bien que ça ne pouvais pas marcher. J’avais beau jeûner, j’avais beau prier encore plus, et on me disait : « il faut que tu lises ta Bible encore plus ». Alors je lisais des heures et des heures ma Bible. Je me levais plus tôt, pour prier plus tôt, je me couchais plus tard pour prier plus tard, je jeûnais plus longtemps. Mais ce n’est pas ça qui met la chair à mort. Vous pouvez jeûner quinze jours, ce n’est pas ça qui va tuer la chair. ça peut même la fortifier, si c’est fait avec une mauvaise motivation. La seule chose qui va tuer la chair, vous savez ce que c’est ? C’est la Croix de Jésus-Christ. C’est là où la chair a été tuée, par Jésus, mon Seigneur. Moi, je ne peux pas tuer la chair par mes bonnes dispositions, ma volonté. Vous pouvez être fidèles à toutes les réunions, vous pouvez lire la Bible dix heures par jour, et prier les 14 heures restantes, ce n’est pas ça qui va tuer la chair. La chair a été tuée, déjà par Jésus-Christ. Alléluia! Il veut nous le montrer. Et il veut nous montrer comment marcher dans Sa victoire, parce que nous avons reçu un esprit nouveau, dans lequel habite le Saint-Esprit. Et cet esprit nouveau est capable d’obéir à Dieu. Gloire à Dieu! Il est capable, mon être nouveau, que Paul appelle l’homme nouveau, de marcher dans l’obéissance à Dieu. Le vieil homme en est incapable. Est-ce que vous marchez conduit par le vieil homme, ou est-ce que vous marchez conduit par l’homme nouveau, qui lui-même, est dirigé par le Saint-Esprit? Est-ce que vous pouvez le voir dans votre vie personnelle? Est-ce que Dieu vous a montré comment marcher par l’esprit, et comment ne plus marcher par la chair ? Et je vous assure que quand un mari et sa femme sont passés tous les deux par une nouvelle naissance, et que tous les deux ont appris de Dieu, et continuent d’apprendre à marcher par l’esprit nouveau que Dieu leur a donné, leur couple n’est plus le même. Leur couple a complètement changé.
Il est dit dans la Bible que Jésus est le Sauveur parfait, que Jésus est le modèle parfait. Jésus, c’est le modèle parfait du bon mari pour son épouse, l’église. La loi, c’est un mauvais mari. La loi est pure et sainte, mais la loi, c’est le mari qui dit tout le temps à sa femme : « tu dois faire ça, tu ne dois pas faire ça, ce que tu fais là n’est pas bien, fais-le bien ! ». Et il a toujours raison. C’est difficile de vivre avec un mari comme ça. Un mari qui a toujours raison, qui te montre toujours ce qui ne va pas, qui te montre comment il faut faire, et tu n’y arrives pas.
Dans Romains 7, Dieu dit que nous sommes morts à ce mari-là, et nous sommes nés de nouveau pour être mariés à un autre, pour que nous recevions dans notre esprit la vie de Dieu, pour pouvoir naturellement obéir à Dieu, sans efforts. Alors que si nous nous efforçons d’obéir à Dieu en nous mettant sous la loi de Dieu, par le légalisme de la loi, nous allons beaucoup souffrir, et nous n’allons pas y arriver. Dieu a dit : « Je leur donnerai un cœur nouveau, un esprit nouveau, et je vais inscrire mes lois dans leur esprit, dans leur cœur nouveau ». Dieu a inscrit Sa Parole dans notre esprit nouveau, pour nous rendre capables de marcher selon Sa Parole, parce qu’elle est inscrite dans nos cœurs, par la nouvelle naissance. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit plus lire la Bible ! Au contraire. Parce que plus je lis la Bible dans l’esprit, plus mes yeux s’ouvrent sur le travail merveilleux que le Seigneur a fait dans mon esprit nouveau. Et c’est la lumière qui me conduit. Et c’est parce que le Saint-Esprit habite dans mon esprit que le Saint-Esprit peut expliquer, illuminer cette Parole, et dans le fond de mon cœur, mon esprit nouveau dit : « Amen! Amen! C’est ça, Seigneur ! Merci de me le montrer ». Il y a un amour pour la vérité dans le cœur de l’enfant de Dieu qui est né de nouveau. Il aime la vérité. Il n’aime plus le mensonge. Et la vérité, c’est Jésus, c’est la Parole de Dieu. On a un amour pour la vérité. Cet amour vient de Dieu qui l’a planté dans notre esprit. L’amour de la vérité ne vient pas de notre chair. La chair n’aime que le mensonge. La chair, c’est comme si elle avait été piquée par le venin du diable, qui est le menteur et le père du mensonge. La chair n’aime que le péché, le mensonge, et la désobéissance. C’est ça la nature de la chair. Et quand on est enfant de Dieu, est-ce qu’on va continuer à marcher selon la chair? Même un tout petit peu ? Non, on va continuer à chercher la face du Seigneur et prier en disant : « Seigneur, ouvre mes yeux, pour me montrer tout ce qui est encore charnel, que je ne vois pas. Dès que tu vas me montrer que ce que je fais est contrôlé par la chair, et non par l’esprit, je sais ce qu’il faut faire. La prochaine fois que la chair va me pousser à faire quelque chose, maintenant que tu as fait la lumière, et que tu m’as montré que ça venait de la chair, je sais ce que j’ai à faire, Seigneur. Parce que dans mon cœur, je veux t’obéir. Je ne vais pas laisser la chair me contrôler. Je vais demander au Saint-Esprit de me contrôler par l’esprit nouveau qu’il m’a donné ». Pour que la chair me contrôle, il faut que je quitte le contrôle de l’esprit, et que je me remette dans ma vieille peau, dans ma vieille nature, qui était moi, avant. Et là, elle n’attend pas pour me contrôler, elle me contrôle tout de suite. Vous vous rappelez, quand Pierre marchait sur l’eau, il a fait quelque chose que humainement, on ne peut pas faire : marcher sur l’eau. Marcher par l’esprit, c’est comme marcher sur l’eau. Marcher par l’esprit, les hommes ne peuvent pas le faire naturellement. Qu’est-ce Pierre a fait pour marcher sur l’eau ? Il a regardé Jésus, il a écouté la voix de Jésus, et il a obéi à la voix de Jésus. Il a dit à Jésus : « Jésus, si c’est toi, ordonne que je vienne vers toi en marchant sur l’eau ». Et Jésus a dit un mot. Il a dit : « Viens ! » C’était une parole de Dieu. Et quand Pierre a écouté cette parole, il avait les yeux sur Jésus, il a écouté la parole de Jésus, il a reçu cette parole dans son cœur, et il a eu la foi. Et la foi a produit un miracle. Et Pierre a mis sa foi en action, il a bougé sa jambe, il a posé un pied sur la mer : ça tient ! Il a posé l’autre : ça tient ! Et tant qu’il a regardé à Jésus, il pouvait dire : ça tient ! Il a marché sur l’eau. Et à un moment donné, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a quitté Jésus des yeux, il a vu la tempête, il a vu la mer, le vent, il a eu peur, il a douté. Quand on quitte Jésus des yeux, on doute. Et il a coulé tout de suite. Il n’a pas coulé le lendemain. Il a coulé tout de suite ! Quand mes yeux sont sur Jésus, et sur Sa Parole, et que je n’oublie pas Jésus et Sa Parole, je vais marcher naturellement par l’esprit, sur l’eau. Ce que les hommes ne peuvent pas faire, Dieu va me rendre capable de le faire. Mais si je quitte Jésus une seconde, pour regarder ce qui m’entoure, le monde qui m’entoure, ou ma vieille nature, je ne suis plus dans la foi, et la chair me contrôle tout de suite, immédiatement. Et là, qu’est-ce qu’il faut faire ? Faire ce que Pierre a fait, crier à Jésus : Seigneur Jésus, viens à mon aide ! Et qu’est-ce que Jésus a fait ? Jésus ne s’est pas approché avec des gros yeux, en lui disant : « C’est pas bien ce que tu as fait. Je vais te punir, je vais te laisser boire le bouillon ! » Non, Il ne lui a pas dit cela. Et si la chair essaye de me contrôler, et que le Saint-Esprit me le montre, qu’est-ce que je vais faire. Je dis : « Seigneur, pardonne-moi. J’ai oublié que tu m’as dit que j’étais une nouvelle création. J’ai oublié que tu m’as donné un esprit nouveau capable de t’obéir. J’ai oublié d’être dépendant de la loi de l’esprit de vie que tu as placé en moi, et qui me permet de marcher sur l’eau. Pardon, Seigneur ! Je te tends la main, relève-moi ». Jésus a relevé Pierre, et ils sont rentrés tous les deux dans le bateau en marchant sur l’eau. C’est comme ça, la marche par l’esprit. C’est impossible à faire à l’homme, mais à Dieu en moi, c’est possible. Si je laisse Dieu faire ce qu’il veut faire en moi, c’est possible que mon couple soit visité par le Seigneur pour devenir un couple merveilleux qui va représenter vraiment l’union de Jésus et de son Eglise. Et l’Eglise est souvent infidèle au Seigneur. Mais est-ce que le Seigneur est une seule fois infidèle à l’Eglise ? Jamais. « Si nous sommes infidèles, Lui demeure fidèle » (2 Timothée 2:13). Cela veut dire que si, moi, mari chrétien, je suis vraiment rempli de l’esprit de Jésus, si ma femme m’est infidèle, si ma femme me quitte pour aller avec un autre homme, et puis un deuxième, et un troisième, si je suis vraiment comme Jésus, qu’est ce que je vais faire ? Dites-moi ? Est-ce que moi aussi, je vais être infidèle ? Non, je vais rester fidèle. Je vais faire ce que Jésus fait pour son Eglise infidèle. Qu’est-ce qu’il fait? Il intercède pour elle auprès du Père. Je vais intercéder pour ma femme. Mais si c’est la femme qui est fidèle, et le mari qui est infidèle. La femme va être aussi animée de l’esprit de Jésus-Christ. Elle va rester fidèle, et intercéder pour son mari. C’est ça la volonté de Dieu. – « Ah! Mais ce n’est pas possible! Frère, ce n’est pas possible! Si tu savais ce que mon mari m’a fait! Les souffrances! Il m’a battue! À l’église, il est gentil, je rentre chez moi, il me bat! » Cela arrive, vous savez. J’en ai connu comme ça. – « Tout gentil à l’église devant tout le monde. À la maison, c’est un tyran épouvantable. Et il s’est converti, il a été baptisé, il vient à toutes les réunions. » C’est terrible. – « Et finalement, ça a explosé. Finalement… Je n’en peux plus. Et finalement, il est parti avec une autre femme. Mais moi, j’ai toujours été fidèle. C’est lui qui a été infidèle. Il est parti. Et maintenant, je peux refaire ma vie avec un autre. »
Je sais que c’est un problème difficile. Les exigences de Dieu paraissent très dures aux yeux de l’homme naturel ! Impossible pour la chair d’accepter les exigences de Dieu ! Mais quand nous sommes animés par l’esprit de vie, rien n’est dur, et rien n’est difficile, parce que c’est la vie même de Dieu qui nous est donnée pour obéir. Et tout notre problème, dans le couple, c’est d’être suffisamment en relation personnelle directe avec Dieu pour pouvoir recevoir son Esprit, et être capable de faire ce que naturellement je ne peux pas faire. C’est ça que Dieu veut. C’est tellement important ce que Dieu demande. Et c’est tellement important de comprendre comment il faut le vivre dans l’esprit, et non pas par la loi. Dans l’esprit, et non pas par la chair. Dans la grâce de Dieu, et non pas sous la loi de Dieu.
Si je dis à un chrétien qui ne marche pas droit : « Frère, tu ne marches pas droit. » J’ai raison de le lui dire. Mais si je lui dis: « Frère, tu ne marches pas droit, il faut que tu fasses ceci, et que tu ne fasses pas cela ! », là, déjà, c’est moins bon comme conseil. Si je lui dis cela, mais que je ne lui explique pas comment, il ne va pas pouvoir le faire, il va continuer à marcher par la chair. Je vais aller plus loin, et lui dire : « Voilà ce que Dieu demande de toi. Mais tu ne va pas pouvoir le faire par tes propres forces, ni dans la chair. Tu vas le faire seulement si tu sais marcher par l’esprit, et dans l’esprit. Alors, si tu n’as pas compris cela, je vais t’expliquer. » C’est ça le travail des anciens. « Et il a donné les uns comme apôtres, comme prophètes, comme pasteurs, comme docteurs, comme évangélistes, pour le perfectionnement des saints, pour que tous arrivent à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, jusqu’à l’état d’homme fait, à l’image de la stature parfaite de Christ, pour que nous ne soyons plus des enfants flottants à tout vent de doctrine » (Éphésiens 4) . C’est ça le plan de Dieu. Si je suis ancien dans l’église du Seigneur, je dois avoir compris pour moi-même comment ça marche. Sinon, je ne peux pas l’expliquer aux autres. Et c’est ce qui ce passe dans beaucoup d’églises où l’on enseigne bien la Parole de Dieu, la loi, mais on n’explique pas assez comment marcher par l’esprit. Il ne faut pas que la Parole de Dieu soit enseignée comme une loi. Il faut qu’elle soit enseignée comme quelque chose qui donne la vie, et qui doit être vécu dans l’esprit. Et donc, apprendre à des frères et sœurs ce que c’est que la marche par l’esprit, et non plus dans la chair. Et je vous assure que pendant des années, trop d’années, nous pouvons être un prédicateur légaliste en disant à nos frères et sœurs: « Il faut faire cela, il ne faut pas faire cela ». Et on ne se rends pas compte que l’on mets un fardeau sur leurs épaules, parce qu’on ne leur explique pas comment marcher par l’esprit, comment compter sur la puissance de Dieu, et de Christ en nous, pour obéir parfaitement. Parce que la vie de Dieu nous conduit dans la volonté de Dieu. Cela, c’est merveilleux. Et c’est pour cela que quand on lis ces passages-là, la prière accompagne en même temps Dieu, pour que nous comprenions que Dieu ne veut pas plaquer sur nous une loi. Il veut nous montrer quelle est sa Parole, pour nous montrer ce qu’il a fait en Jésus : Il nous a rendu capables dans l’esprit d’obéir naturellement à cette Parole, et apprendre de lui à marcher comme cela, dans l’esprit. Cela, c’est merveilleux. Cela, c’est le repos de la foi, c’est le repos décrit dans Hébreux 4, le repos de la foi, où le Saint-Esprit peut nous conduire naturellement dans la volonté de Dieu, sans que nous, on soit là, en train de transpirer et de nous efforcer d’obéir à Dieu. Cela, c’est merveilleux comme situation. C’est cela que Dieu veut pour nous, bien-aimés. Dans 1 Corinthiens, au chapitre 7, Paul dit : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme ». Là, évidemment, il parle à des chrétiens. Mais les Corinthiens ne marchaient pas par l’esprit, c’étaient des hommes charnels. Et Paul leur dit : Vous êtes charnels ! Vous dites: Moi je suis de Paul, moi d’Apollos, vous vous disputez, vous êtes charnels. Vous ne pouvez même pas manger de la viande, vous en êtes encore au petit lait. Et Paul leur explique comment grandir. « Il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme ». Pas toucher, dans l’esprit de Paul, ça veut dire ne pas avoir de relation sexuelle avec une femme en dehors du mariage, puisqu’il dit tout de suite : « Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari ». Certaines personnes me disent : « Oh! Oui, mais tu vois, frère, celui-là, il a vécu quatre ans avec une femme, ils ont eu deux enfants, ils ne se sont jamais mariés officiellement à l’église, et puis ils se sont quittés. Après, il est retourné trois ans avec une autre femme, sans se marier, il a eu encore trois enfants. Il l’a quittée. Et maintenant, il est libre de se marier avec qui il veut, dans le Seigneur ». Moi, je dis : « Attention ! C’est grave ce que tu dis-là, parce que je veux savoir quelle était la motivation quand ils se sont mis ensemble, pour vivre ensemble ». S’ils ne connaissaient pas le Seigneur, ils se sont mis ensemble, comme on dit maintenant : on va essayer. On va se mettre à l’essai pour voir si ça marche. Mais si un homme, dans son cœur, aime une femme, que cette femme aime cet homme, et qu’il décide de la prendre pour sa femme chez lui, et de vivre avec elle, sans être passé par l’église, qu’ils ont des enfants, qu’il reste plusieurs années avec elle, moi, j’irai trouver cet homme, et je lui dirai en face : Tu as choisi cette femme-là comme ta femme. Elle est ta femme devant Dieu. Ne t’imagine pas que tu pourras dire à Dieu: « – Nous ne sommes pas allés à la mairie ni à l’église, Seigneur, alors maintenant, ce n’est pas ma femme. » Dieu seul voit ce qu’il y avait au fond de ton cœur. Si tu as fait cela par simple fornication, pour coucher avec une femme, simplement, parce que tu avais des désirs pour elle, ce n’est pas ça le mariage. Cela, c’est de l’impudicité. Mais si tu aimais une femme, qu’elle t’aimait, que vous vous êtes mis ensemble, et que vous avez eu des enfants, est-ce que tu crois que Dieu va te laisser partir comme cela, si facilement ? Examine bien sérieusement la chose devant Dieu, quand tu viens de te convertir. C’est sérieux, ces choses-là. Réfléchis bien, et demande bien à Jésus quelle est ta position vis-à-vis de cette femme. Tu as des responsabilités vis-à-vis des enfants et de cette femme. Demande bien à Jésus quelle est Sa volonté ! Dans l’église primitive, qui connaissait mieux la volonté du Seigneur que nous, le divorce n’était pas permis. Ils savaient que Dieu n’aime pas le divorce, ils savaient que Dieu hait le divorce. Dans Malachie, au chapitre 3, il le dit : « Je hais le divorce ! Je hais la séparation ! » C’est tellement sacré aux yeux de Dieu, cette union d’un homme et d’une femme, qui représente sa propre union avec son peuple, que Dieu hait la séparation et le divorce, car Il connait les ravages du péché. Ce que Dieu veut, c’est que nous connaissions sa volonté personnelle, par Sa Parole, et par Son Esprit, et que nous ne prenions pas des décisions à la légère dans des situations qui sont si compliquées et si sérieuses. Ce que nous devons connaître, c’est la volonté parfaite de Dieu. La volonté parfaite de Dieu, c’est que nous ne touchions pas de femme avant le mariage. Et quand on décide de prendre une femme pour son épouse, il faut être dans les règles, devant Dieu et devant les hommes. Qu’on aille à la mairie, qu’on fasse les formalités. Alors, certains me disent : « Dans la Bible, il n’y a pas de mairie. Les anciens n’avaient pas de mairie, ils n’avaient pas d’état civil ». Mais ils avaient des lois qui définissaient ce que c’était qu’un mariage. Pour qu’il y ait un mariage, il faut que l’homme choisisse une femme, que la femme choisisse l’homme librement. Ce n’étaient pas des mariages arrangés, ou des mariages forcés, même quand les parents disaient : « Mon fils, nous avons choisi une femme pour toi, ». C’est le père qui choisissait, mais il demandait son avis à la fille. Comme dans le cas de Rébecca. Il lui a dit : « Allons demander à la jeune fille si elle est d’accord de partir pour se marier avec Isaac, le fils d’Abraham ». Et la jeune fille était d’accord, parce qu’elle savait que c’était la volonté de Dieu. Mais si elle n’avait pas été d’accord, on n’aurait pas pu la forcer. C’est cela que Dieu veut : qu’un homme choisisse librement une femme, que la femme choisisse librement son mari, qu’ils s’aiment, et qu’ils sachent qu’ils s’unissent pour la vie. Évidemment, pour pouvoir faire cela, il faut être convertis à Jésus-Christ. C’est très difficile de le faire quand on n’est pas converti à Jésus. Dans l’église, il y a seulement trois cas de divorce qui sont constatés, reconnus, où le conjoint fidèle au Seigneur ne peut pas s’opposer au divorce:
– Le premier cas, c’est quand le divorce a été prononcé avant la conversion. Les deux époux n’étaient pas convertis, ils ne connaissaient pas la volonté de Dieu. Ensuite, le mari se convertit, et là, il comprend qu’il a fait une erreur. Il confesse son péché à Dieu, mais le divorce est déjà consommé avant la conversion.
– Le deuxième cas de divorce constaté, c’est quand dans un couple, il y en a un des deux qui se convertit, et l’autre qui refuse de se convertir, et qui quitte son mari ou sa femme, pour aller prendre un autre homme, ou une autre femme. Là, ce n’est pas la faute de celui qui est converti, qui veut rester fidèle, c’est l’autre qui refuse, et demande le divorce.
– Le troisième cas de divorce constaté concerne un couple de chrétiens, où, après des années de conversion, le mari commence à s’écarter du Seigneur, et à retomber dans le monde, et il tombe tellement dans le monde, qu’il reprend l’esprit du monde, et il aime une autre femme, et il veut partir avec elle, et il quitte sa femme, parce qu’il a d’abord abandonné le Seigneur, et il demande le divorce.
Ce sont les trois seuls cas de divorce admissibles dans l’église. Et Dieu le permet parce qu’il a affaire à des personnes non converties, ou qui sont retombées dans le monde, et qui décident volontairement de lui désobéir. Mais ce n’est pas pour cela qu’on peut permettre au frère ou à la sœur qui est resté fidèle de se remarier. C’est un autre problème. Si le remariage avait eu lieu avant la conversion, on ne pouvait pas faire autre chose que de constater qu’il y avait eu remariage. Mais le remariage d’un chrétien né de nouveau, que sa femme a quitté parce qu’elle est partie avec un autre, ou qu’elle n’était pas chrétienne, c’est quelque chose de très sérieux. Dans la plupart des églises, on prend ce sujet à la légère. Pour ma part, j’ai cherché la volonté de Dieu pendant des années, et je suis arrivé à la conclusion claire et nette que Dieu veut que nous restions seuls. Paul dira même aux veuves : « Vous pouvez vous remarier, Dieu ne vous l’interdit pas, puisque vous êtes veuves. Mais j’ai la pensée du Seigneur, et je vous conseille de rester seules, vous serez plus heureuses. Ce n’est pas une obligation que Dieu nous impose, c’est un conseil que je vous donne. Vous serez plus heureuses de rester seules ». Mais il ne dit pas cela pour ceux qui sont mariés, et qui ont été abandonnés par leur femme ou leur mari. Je vous lis ce passage dans 1 Corinthiens, au chapitre 7. Je reprends le verset 3 : « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari ». Il parle de relations sexuelles. « La femme n’a pas autorité sur son corps, mais c’est le mari (qui a autorité sur le corps de sa femme), et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord, pour un temps, afin de vaquer à la prière. Puis, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Je vous dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Je voudrais que tous les hommes soient comme moi (C’est-à-dire libres du besoin sexuel), mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre, d’une autre ». Le plan de Dieu, c’est que l’homme ne reste pas seul, et que l’homme se marie avec son épouse. Et le plan de Dieu, c’est qu’ils aient des relations sexuelles, d’abord pour avoir des enfants, mais aussi pour manifester leur communion spirituelle, psychique, et physique, dans le Seigneur. Et Dieu a prévu que la relation sexuelle soit agréable parce qu’il a prévu que ce soit quelque chose qui représente vraiment une réalité spirituelle profonde de l’union de Dieu avec Son peuple, union qui, sur le plan spirituel, est la chose la plus agréable qu’il puisse y avoir entre Dieu et l’homme. Quand nous sommes unis avec Dieu dans l’esprit, c’est une joie spirituelle que rien n’égale au monde. Et cette joie spirituelle est représentée dans l’acte du mari et de la femme, de l’union sexuelle, quand elle est faite dans l’obéissance à Dieu, après un mariage, comme Dieu le veut. C’est quelque chose de sacré, de profond. Et il dit même que mon corps ne m’appartient pas, il appartient à ma femme. Son corps ne lui appartient pas, et m’appartient, mais pour que ce soit vécu dans l’esprit, il faut que ma communion avec Jésus soit réelle. Parce que si je sais que le corps de ma femme m’appartient, je ne vais pas faire n’importe quoi avec son corps. Si je suis rempli de l’Esprit de Jésus, je vais prendre soin des besoins de ma femme, je vais voir quels sont ses besoins à elle, et je ne veux pas profiter de l’avantage que j’ai parce que je suis le maître de son corps, pour aller lui imposer une relation sexuelle, alors qu’elle est fatiguée, ou qu’elle n’en a pas envie. Vous comprenez ce que je veux dire ? C’est fait dans l’amour, et l’amour de Christ, c’est le sacrifice de soi par rapport aux autres. L’amour de Jésus, ce n’est jamais de profiter des autres, de dominer sur les autres. L’amour de Christ, c’est de faire plaisir à l’autre, d’abord, avant moi. Et c’est comme cela que je vais envisager ma relation sexuelle, dans l’esprit du Seigneur, avec ma femme, et elle, avec moi. Et là, on va être heureux, vraiment tous les deux. Prions Dieu : « Seigneur, je Te remercie parce que Ta Parole est claire, et Ton Esprit est là pour nous aider. Non seulement il est là pour nous aider, mais il est là pour nous permettre de marcher par l’esprit dans l’obéissance à Ta Parole. Et nous voulons vraiment Te bénir, parce que Tu as tout prévu en Jésus, pour que nous puissions marcher d’une manière qui T’est agréable, et d’une manière qui glorifie Ton nom. Notamment, Seigneur, dans le couple et dans la famille. Aussi, je Te prie que Tu bénisses Ta Parole dans nos cœurs, que Tu éclaires tout ce qui peut être encore confus, que par Ton Esprit et Ta Parole, Tu permettes que ces choses soient parfaitement claires dans notre esprit. Et je Te prie de continuer à bénir les prochaines réunions ici, Seigneur, au nom de Jésus-Christ, Ton fils. Amen. »
Mariage, séparation, divorce, remariage
Voici un sujet difficile et important, et, pour ma part, je le considère comme le sujet le plus important dans la formation des disciples, parce qu’on touche au cœur de Dieu, en parlant de ce sujet. Ce sujet, c’est celui du mariage, du divorce et du remariage. Il est important que nous, en tant qu’enfants de Dieu, nous ayons les idées claires sur ce sujet et que nos idées soient puisées dans la Parole du Seigneur. C’est un sujet tellement délicat, qui a causé tellement de drames, de tragédies dans le monde et dans l’Eglise de Jésus, qu’il ne doit pas être traité à la légère, ni dans l’enseignement, ni dans la pratique. C’est le sujet que je considère comme le plus important dans notre vie de disciple. Evidemment, le plus important, c’est l’obéissance au Seigneur en tout, la consécration. Mais, dans la vie de l’Eglise, vous savez que la famille est la cellule de base, et c’est dans le couple, dans la famille, que nous mettons en pratique en premier la Parole du Seigneur. Et, si nous ne réussissons pas au sein de la famille, c’est l’Eglise tout entière qui en subira les conséquences. Donc, l’enseignement donné sur ce sujet doit être clair, précis. Il doit être donné dans la pure clarté de la Parole, afin qu’il n’y ait plus d’incertitude ni de compromis dans ce sujet. L’enseignement de départ, les principes spirituels, les commandements spirituels du Seigneur doivent être annoncés dans l’Eglise à tous ceux qui vont s’engager dans le mariage, à tous ceux qui sont chargés de répandre la Parole de Dieu par leur témoignage et leurs paroles. Le Seigneur a donné heureusement un enseignement qui est abondant et clair sur ce sujet, mais, en si peu de temps, nous n’aurons pas le temps de voir tout en détail. Le Seigneur a créé l’homme et la femme pour qu’ils se marient. C’est le but de la création de l’homme et de la femme. Il les a créés avec une différence sexuelle, une complémentarité sur le plan physique, émotionnel, spirituel, pour qu’ils puissent être un dans les liens du mariage. Le Seigneur a créé l’homme et la femme sur la terre, pour qu’ils se marient. C’est le plan du Seigneur, c’est le but suprême de la création toute entière de Dieu. Et il y a un mystère profond par rapport à Christ et à Son Eglise. Le Seigneur a créé l’homme et la femme pour qu’ils s’unissent dans les liens du mariage, pour qu’ils soient heureux, qu’ils prospèrent, qu’ils se multiplient et qu’ils remplissent la terre, et qu’ils
créent eux-mêmes des générations d’adorateurs de Dieu. Au départ, le péché a cassé ce plan merveilleux du Seigneur. Je vais vous lire un premier passage dans Genèse 1, pour vous montrer ce qu’il y avait, dès le début, dans le cœur du Seigneur. Genèse 1, au verset 27 : « Dieu créa l’homme à son image : il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme, Dieu les bénit et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et assujettissez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Ensuite, à la fin du verset 31, il est dit : « Ce fut le sixième jour », donc la fin, le sommet de la création de Dieu, « Dieu vit que cela était très bon ». Alors que, pour tous les autres jours, il est dit : « Dieu vit que cela était bon ». Le sixième jour, après avoir créé l’homme et la femme, et après leur avoir dit : maintenant multipliez-vous, assujettissez toute la terre, Dieu vit que cela était très bon. Un peu plus loin, dans Genèse 2, au verset 18, il est dit : « L’Eternel Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui ». Dieu a commencé par créer l’homme, il était tout seul, il n’y avait personne sur la terre. Et Dieu vit qu’il n’était pas bon que l’homme soit seul, Il a dit : Je vais lui créer une aide semblable à lui. Un peu plus loin, au verset 21 : « L’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit ; il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os, et chair de ma chair ! On l’appellera femme, car elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Et on voit peu après dans le livre de la Genèse ce que le péché a entraîné. Le plan de Dieu était merveilleux : ils devaient faire beaucoup d’enfants, vivre éternellement, ne jamais mourir. Ils devaient remplir la terre et l’assujettir. Alors, n’oublions pas que dès le départ le but de Dieu pour l’homme et la femme c’est le mariage. Il n’y a qu’une seule possibilité où le Seigneur dit qu’il est encore meilleur de ne pas se marier, non pas que ce soit un état au-dessus, mais c’est un abandon volontaire de cet état, pour servir le Seigneur, sans distraction, puisque Paul le dit : « Je voudrais que vous soyez tous comme moi », c’est à dire célibataire, et servant Dieu sans distraction. Mais il s’agit d’un renoncement, d’un sacrifice qui implique un appel particulier et un don particulier de Dieu pour servir sans distraction. Mais ça n’enlève rien au plan parfait de Dieu pour l’homme et la femme, qui est le plan normal, le plan voulu par Dieu : mariage de l’homme et de la femme qu’Il a créés. Donc, on peut y renoncer volontairement. Dans Matthieu 19, au verset 12, Jésus dira : il y a des eunuques qui le sont dès le sein de leur mère, il y en a qui le sont devenus par la main des hommes et il y en a qui le sont devenus volontairement, c’est à dire qui ont renoncé volontairement à l’union dans le mariage pour servir le Seigneur sans distraction. Cela implique évidemment un sacrifice et un don particulier du Seigneur, un appel particulier. Le deuxième point, qui est important, c’est que cette union voulue par Dieu dans le mariage est indissoluble. Cela veut dire que cette union ne peut en aucun cas être brisée par l’homme. Seule la mort de l’un ou de l’autre peut séparer un mari de sa femme, dans le plan de Dieu, dans le cœur du Seigneur. Dans Genèse 2 :24, il est dit : « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Et c’est un attachement qui doit durer toute la vie, toute la vie terrestre bien sûr, puisque nous savons que, dans le ciel, « les hommes et les femmes », dit Jésus, « ne prendront pas de femme ni de mari ». C’est à dire que dans le ciel, il n’y a pas de mariage. Nous serons tous comme les anges de Dieu, les hommes ne prendront pas d’épouse et les femmes ne prendront pas de mari. Il continuera à y avoir des hommes et des femmes dans le ciel, puisque Jésus a gardé tous ses caractères masculins, après la résurrection et nous les garderons, mais il n’y aura plus besoin de mariage entre hommes et femmes, c’est terminé, nous serons au ciel comme les anges du Seigneur. Dans Matthieu 19, au verset 4, Jésus lui-même dit : « N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni ». Comment et quand devient-on mari et femme ? Puisque la plupart des gens ne connaissent pas le Seigneur, dans ce monde, ils se marient, ils ont des enfants sans connaître le Seigneur, sans connaître la volonté de Dieu à leur sujet. Donc, qu’est-ce qui fait qu’un homme devient le mari d’une femme et que la femme devienne son épouse ? Et bien, c’est simplement la décision d’un homme et d’une femme de s’unir et de se marier. C’est aussi simple que cela. Quand un homme et une femme s’aiment et se disent : nous décidons de nous unir et devenir mari et femme, ils sont unis devant Dieu, même s’ils ne sont pas chrétiens, même s’ils ne le savent pas. Ils sont unis simplement par la volonté qu’ils ont eu de se donner l’un à l’autre, comme mari et femme. Il faut que ce soit bien clair, puisque, souvent, j’entends dire, par exemple, que Dieu ne peut unir qu’un mariage chrétien et que tous les mariages qui n’ont pas été unis par Dieu ne sont pas valables devant le Seigneur. C’est un faux enseignement. Il est clair que, dans la pensée du Seigneur, pour n’importe quel homme qui choisit n’importe quelle femme, le mariage est fait devant Dieu qui est témoin, même si eux ne le savent pas. Et, pour appuyer ce que je viens de dire, je vous lirai dans Romains 7 (il faut que ce soit la Parole qui nous persuade) au verset 1. L’apôtre Paul dit aux Romains : « Ignorez-vous, frères, (apparemment certains l’ignoraient), – car je parle à des gens qui connaissent la loi, – (c’est à dire la Parole de Dieu), que la loi, (ce n’est pas la loi des hommes, c’est la loi du Seigneur), la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée (regardez l’expression, il ne dit pas : une femme chrétienne ou une croyante, il dit : une femme mariée.) est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant, mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt (c’est la seule possibilité), elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre ». On ne peut pas en enlever un seul iota à la Parole de Dieu. Si le Seigneur dit que la femme est liée à son mari tant que le mari est vivant, c’est la Parole éternelle de Dieu. Cela ne veut pas dire que la situation contraire soit possible, c’est-à-dire que le mari n’est pas lié à sa femme ! Parce que si ce n’était que la femme qui était liée à son mari tant qu’il est vivant, le mari pourrait se remarier avec une autre femme, alors que la première est encore liée à lui tant qu’il est vivant. C’est impossible. Dieu n’est pas pour la polygamie. Il l’a permis, dans l’Ancien Testament, parce que leur cœur était dur, mais dans le plan initial de Dieu, ça n’y est pas. Au commencement Dieu a dit : « L’homme s’attachera à sa femme » (et non pas : « à ses femmes »). Si Dieu dit que la femme est liée à son mari tant qu’il est vivant, cela veut dire que le mari est lié à sa femme tant qu’elle est vivante, sinon, ça ouvrirait la porte à la polygamie. Dans 1 Corinthiens 7, au verset 39, le Seigneur le répète encore une fois. Vous savez, c’est important lorsque la Parole de Dieu répète la même chose, cela la confirme : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant (il ne parle pas seulement des croyants) ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut… ». Dans le cœur et la pensée du Seigneur, une femme est liée à son mari tant qu’il est vivant. La conclusion que nous pouvons en tirer, c’est que le mari est lié à sa femme tant qu’elle est vivante, seule la mort peut séparer un mari de sa femme. Est-ce que c’est assez clair ? C’est clair, c’est écrit ; on ne peut pas tourner la Parole de Dieu. C’est tellement important, que le Seigneur compare l’union du mari et de sa femme à l’union de Christ avec l’Eglise ! Il dit dans Ephésiens 5 :22 : « Femmes, soyez soumises à vos maris ». Le Seigneur sait que le point faible des femmes, c’est la soumission, c’est pour cela qu’Il insiste sur la soumission, et le point faible des maris, c’est l’amour. Beaucoup de femmes seraient plus soumises si leur mari les aimait comme Christ aime l’Eglise. Il insiste auprès des maris, en disant : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré Lui-même pour elle afin de la sanctifier… » (Ephésiens 5 :25). Donc, le rôle du mari est très important. Il sait qu’il est marié pour la vie avec sa femme. Là, je parle évidemment d’un mari qui s’ouvre à la Parole de Dieu, qui devient chrétien, puisque dans le monde, les maris ne comprennent pas cela. L’amour s’éteint vite dans le monde. Mais en tant que chrétiens, nous, maris, nous devons aimer nos femmes comme Christ aime l’Eglise, et nous travaillons dans l’amour, la prière, pour présenter cette femme qui est la nôtre, à Christ, comme une épouse sans ride, ni tache, ni rien de semblable, donc tout faire pour qu’elle arrive, en tant qu’épouse, à cette situation merveilleuse devant le Seigneur. Il dit plus loin : « Jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de Son corps, » (Ephésiens 5 :29). étant chair de Sa chair et os de Ses os. Il utilise la même expression que dans les passages de Genèse 2, verset 24, et Matthieu 19, verset 5, que nous avons lus. Nous sommes de Sa chair, de Ses os. Vous vous rendez compte qu’il ne dit pas seulement que nous sommes unis au Seigneur par un lien spirituel, que nous sommes un en Esprit avec Lui, mais il dit que nous sommes de Sa chair et de Ses os, donc la même expression qu’il a employée pour l’union du mari et de la femme. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ». Donc, dans notre vie, en tant que chrétiens, cette union indissoluble du mariage est encore plus forte, parce qu’elle est une représentation directe de l’union de Christ et de Son Eglise. L’union de Christ et de Son Eglise est indissoluble. La véritable Eglise de Jésus-Christ est unie à son Seigneur, à son mari, son époux divin, d’une union spirituelle et d’une union physique. C’est la raison pour laquelle il dit : « C’est un grand mystère ». Partout où, dans un couple, l’union est brisée, partout où, dans une famille, l’union est brisée, c’est l’image de l’union de Christ et de l’Eglise qui est brisée. C’est la raison pour laquelle Dieu attache une si grande importance au couple et à l’union du couple. En conclusion, le premier point, c’est que le Seigneur a créé l’homme et la femme pour qu’ils se marient, cette union est indissoluble, seule la mort peut la briser. Le deuxième point, c’est que Dieu a de la haine pour le divorce, la répudiation. Il le dit, dans Malachie 2, aux versets 14 à 16. Encore une fois, ce que je dis, je le dis sans esprit de jugement, parce que je connais les souffrances que connaissent la plupart de ceux qui vivent de telles situations. Un divorce se passe rarement bien, sans laisser des séquelles profondes dans les cœurs et dans les vies. Mais il faut savoir que, dans le cœur du Seigneur, Dieu a de la haine pour le divorce, justement en raison de tout ce que je viens de dire. Dans Malachie 2, au verset 13, Dieu parle à Son peuple et lui reproche son attitude : « Voici encore ce que vous faites : vous couvrez l’autel de l’Eternel de larmes, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’Il n’a plus égard à vos offrandes et qu’Il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : pourquoi ? … ». Pourquoi Dieu ne pouvait rien agréer de leurs mains ? Ils étaient en train de gémir, de pleurer, Dieu ne se manifestait pas et Dieu ne répondait pas aux prières. Pourquoi ? « Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse à laquelle tu es infidèle bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait (Il s’agit d’Abraham, qui est allé vers Agar après avoir suivi les mauvais conseils de sa femme), et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise (Abraham s’est trompé, évidemment ! ). Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! (Qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse, avec laquelle il a été uni pour la vie.) Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, ainsi que celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit et ne soyez pas infidèles. Vous fatiguez l’Eternel par vos paroles. » Et ils osaient dire encore : Pourquoi Seigneur, Tu ne réponds pas, pourquoi Tu ne bénis pas ? La seule raison que Dieu invoque ici c’est la suivante : Tu as été infidèle à la femme de ta jeunesse. Le Seigneur le dit aussi dans le Nouveau Testament, dans Marc 10, au verset 2 : « Les pharisiens l’abordèrent ; et, pour l’éprouver, ils lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme (donc de divorcer). Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ? Moïse, dirent ils, a permis d’écrire une lettre de divorce et de répudier. Jésus leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a joint. Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus et il leur dit : celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère à son égard. Et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ». Cela ne peut pas être plus clair. Alors Jésus va préciser un peu plus dans Luc 16, au verset 18 : « Quiconque répudie sa femme, (donc divorce), et en épouse une autre, commet un adultère. Et quiconque épouse une femme répudiée (ou divorcée) par son mari, commet un adultère ». Dans Matthieu 19, à partir du verset 8, il donne une précision : « Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes, au commencement il n’en était pas ainsi. Mais Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère, et celui qui épousera celle qui a été répudiée (quelle que soit la raison), commet un adultère ». Dans ce passage, le Seigneur ajoute : « sauf pour infidélité », c’est à dire qu’Il ouvre la porte à une possibilité de séparation pour raison d’infidélité ou d’adultère de l’une ou l’autre des deux parties. Là, il parle de la femme, mais pour moi, c’est évident que si l’homme est adultère, il en est de même. Je relis ce passage, car c’est important de voir comment Jésus le dit : « Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère ». La place de : « sauf pour infidélité » est importante, parce qu’elle confirme le reste de la Parole de Dieu. Le Seigneur dit : « Celui qui répudie sa femme (en rappelant que Dieu ne veut pas qu’on répudie sa femme), uniquement dans le cas de l’infidélité, peut s’en séparer », et en plus, « s’il en épouse une autre, il commet un adultère ». Ce n’est pas la même chose que s’il avait dit : « Celui qui répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère, sauf en cas d’infidélité ». Dans ce cas, le « sauf en cas d’infidélité » se rapporterait à tout ce qui a été dit avant, c’est-à-dire au fait de la répudier et au fait d’en épouser une autre. Alors que, dans la Parole, le « sauf en cas d’infidélité » ne se rapporte qu’au fait de répudier sa femme, en cas d’adultère de la femme. Donc, le fait que Jésus place le « sauf en cas d’infidélité » juste après « Celui qui répudie sa femme », montre qu’Il ouvre la porte à une possibilité de séparation, de répudiation (mais pas de divorce), dans un seul cas : dans le cas de l’infidélité du conjoint. Il est évident que, si un mari ou une femme est en plein adultère, comment est-il possible, dans certains cas, que le conjoint qui reste fidèle puisse continuer à supporter cette vie, et je connais des cas où le mari infidèle amenait sa concubine dans la maison ou inversement. Cela créait des situations impossibles, de l’impureté, des disputes, etc. Donc, dans certains cas, le Seigneur permet la séparation (mais pas le divorce) pour une seule raison : l’infidélité du conjoint. Dans 1 Corinthiens 7, verset 1, il est dit : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme… », ne touchons jamais une femme qui n’est pas la nôtre. Toucher au sens où il est écrit ici, des contacts que l’on réserve à sa femme ou à son mari. Il est bon pour l’homme de ne jamais toucher une femme qui n’est pas sa femme, y compris sa fiancée. Il y a des pratiques qui se font entre fiancés qui sont des pratiques honteuses et qu’on ne devrait pas voir dans l’Eglise de Jésus-Christ. Les fiançailles sont uniquement pour pouvoir se connaître un peu mieux et s’apprécier. Donc il est bon, frères, de ne pas toucher de femme tant qu’elle n’est pas notre femme mariée. « Toutefois pour éviter l’impudicité… », donc en confirmation de ce que je viens de dire, « …que chacun ait sa femme », que l’on se marie donc, et que chaque femme ait son mari. Et que le mari rende à la femme ce qu’il lui doit. Il dit, au verset 8 : « A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je leur dis qu’il est bon de rester comme moi (donc célibataire), mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler (il parle à des célibataires), à ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur … ». Dans ce passage, Paul a deux façons de parler. Une première façon où il dit : « Voici ce que le Seigneur ordonne, parce qu’Il me l’a commandé directement », et la deuxième façon : « Voici ma pensée à moi, Paul ». Mais cela ne veut pas dire que la pensée de Paul est moins forte que lorsque le Seigneur l’ordonne, puisque c’est la Parole de Dieu. Il le dit à la fin du chapitre : « Moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu ». Donc, quand Paul dit : « C’est moi qui le dis », il le dit sous l’inspiration de l’Esprit et cela doit avoir autant d’autorité pour nous que n’importe quel autre passage de la Parole. Dans ce passage, c’est clair, il dit : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur… », (il met bien l’accent sur le fait que c’est le Seigneur Lui-même qui l’ordonne), que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée… », (il ouvre la possibilité que Jésus avait ouverte, dans le cas d’infidélité du conjoint, seul cas où Jésus permet la séparation), si elle est séparée, (donc dans le cas d’infidélité), qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari, et que le mari ne répudie pas sa femme. » Dans le cas d’un mari et d’une femme qui ont dû se séparer pour cause d’infidélité d’un des deux conjoints, il n’y a que deux possibilités : ne jamais plus se remarier, ou se réconcilier avec son conjoint. La même chose est valable évidemment pour le mari. Il ne peut pas y avoir un traitement distinct pour le mari et la femme. J’ai entendu quelquefois des chrétiens me dire : le Seigneur parle pour la femme, le mari est libre de faire ce qu’il veut. Quelle honte d’entendre des choses comme cela dans l’Eglise de Jésus-Christ, d’avoir un traitement inférieur pour la femme ! Non, ce n’est pas du tout la pensée du Seigneur, c’est une fausse doctrine. Donc il dit : « Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie ». Je lis la suite, au verset 12 : « Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui le dis, (cela veut dire qu’il n’a pas reçu un ordre direct du Seigneur, mais il a la pensée de Christ pour donner la pensée de l’Esprit). si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie pas, si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie pas son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié (cela veut dire qu’il est mis à part pour le salut) par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le mari ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Si le non-croyant se sépare (ou la non-croyante se sépare) qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix ». Certains utilisent ce passage pour dire : « Tu vois, Dieu dit que nous ne sommes pas liés, donc je peux reprendre ma liberté et me remarier ». Mais ce serait en contradiction complète avec ce qu’il vient de dire quelques versets plus haut et ce qu’il dit quelques versets plus bas : « Une femme est liée à son mari aussi longtemps qu’il est vivant ». Et si tu es séparé, il n’existe que deux possibilités : reste sans te marier ou réconcilie-toi. En aucun cas, cela ne peut vouloir dire : « Tu peux reprendre ta liberté pour te remarier », en aucun cas ! Ce passage veut dire seulement : vous êtes appelés à vivre en paix, et si tu as avec toi, un mari ou une femme qui ne consent pas à habiter avec toi, qui te fait donc des histoires, tu n’es pas obligée d’aller le suivre partout où il va, s’il ne veut pas de toi, puisque Dieu t’a appelée à vivre en paix. Reste séparée. Tu n’es pas liée à lui par la cohabitation, tu n’es pas obligée de cohabiter avec lui sous le même toit, mais cela ne veut pas dire que tu peux reprendre ta liberté pour te remarier, parce que deux versets seraient entièrement en contradiction dans la même parole, ce qui est impossible. « Si le non-croyant veut se séparer, qu’il se sépare », et il vient de dire un peu plus haut que pour la femme qui est séparée de son mari, il ne lui reste qu’une seule possibilité, c’est de se réconcilier avec son mari et de l’attendre. La même chose est vraie pour le mari. Il ne peut pas y avoir de traitement différent pour le mari. Le mari dont la femme est partie, n’a qu’une possibilité, c’est de se réconcilier avec sa femme ou ne jamais se remarier. Et en voici la raison. Il termine le chapitre en l’expliquant au verset 35 : « Je dis cela dans votre intérêt ; ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction », il parlait des vierges qu’il fallait garder vierges si le père le décidait. Vous vous rendez compte qu’il parle à des chrétiens ? Est-ce qu’il y a beaucoup de familles chrétiennes aujourd’hui qui appliquent ces paroles ? Où le père, rempli du Saint- Esprit, décide du mariage de sa fille ? Et la fille, remplie du Saint-Esprit, accepte la décision de son père ? Est-ce que nous voyons cela aujourd’hui ? L’esprit du monde est tellement entré dans l’Eglise que, maintenant nous fonctionnons complètement à côté de la Parole. Il termine par le verset 39 que je relis, parce qu’il est important : « Une femme est liée à son mari… », il reprend le mot « liée », donc cela ne peut pas être en contradiction avec le mot qu’il emploie un peu plus haut, au verset 15 : « Le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là ». Il dit : « Une femme est liée à son mari ». Cette fois, elle est liée spirituellement par le lien indissoluble du mariage, aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le mari meurt, elle est libre. « Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». Le verset 20 est entouré du verset 19 et du verset 21. Donc, on ne peut pas l’expliquer en dehors de son contexte. Je relis le contexte, à partir du verset 17 : « Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ainsi que je l’ordonne dans toutes les églises. Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis (c’est à dire Juif), qu’il reste circoncis ; quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». C’est-à-dire : si tu es Juif, reste circoncis, si tu as été appelé non circoncis, reste non circoncis.
La suite explique encore ce qu’il vient de dire : « As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». C’est clair et net ; cela ne peut pas concerner le mariage. Cela concerne l’état social dans lequel tu étais et le contexte le montre clairement. Sinon, cela permettrait à certains d’utiliser ce verset pour dire, comme je l’ai entendu : « Demeure dans l’état où tu étais lorsque tu as été appelé, c’est-à-dire si tu étais divorcé, lorsque tu as été appelé et lorsque tu t’es converti, demeure divorcé, sans vouloir te réconcilier ; les choses anciennes sont passées ; toutes choses sont devenues nouvelles ». Les liens du mariage sont indissolubles. Les dettes que j’avais contractées avant ma conversion ne sont pas annulées par ma conversion. Mes engagements ne sont pas annulés par ma conversion. Lorsque Jésus dit : « quand tu deviens chrétien, toutes choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles », cela ne veut pas dire que je ne tiens plus mes engagements passés, que je ne paie plus mes dettes antérieures. Cela veut dire simplement que je suis devenu une nouvelle créature en Christ et que toutes les choses de ma vie passée de péché sont terminées, que mon esprit a été recréé. Je suis devenu une nouvelle créature mais je conserve tous mes engagements sur cette terre et je dois y répondre. Je dois payer mes dettes quand je me convertis, je dois restituer ce que j’ai volé. Je dois respecter les liens du mariage. Dieu hait le divorce, Dieu hait l’adultère. L’adultère, dans la Parole de Dieu, c’est prendre une femme ou un homme qui n’est pas sa femme ou son mari, et avoir des relations sexuelles en dehors du mariage. Dans Genèse 20, au verset 14, il est écrit : « Abimélek prit des brebis et des bœufs, des serviteurs et des servantes, et les donna à Abraham ; il lui rendit aussi sa femme Sara. Abimélek dit : Voici mon pays est devant toi, demeure où il te plaira. Il dit à Sara : Je donne à ton frère mille pièces d’argent ; cela te sera un voile sur les yeux pour tous ceux qui sont avec toi, et auprès de tous tu seras justifiée. Abraham pria Dieu qui guérit Abimélek, sa femme et ses servantes, et elles purent enfanter. Car l’Eternel avait frappé de stérilité toute la maison d’Abimélek, à cause de Sara, femme d’Abraham. » C’est un passage qui fait suite au mensonge d’Abraham, qui avait trompé Abimélek, en faisait passer sa femme Sara pour sa sœur. Elle était, en fait, sa demi-sœur. Abimélek l’avait prise avec lui pour qu’elle devienne sa femme. Heureusement il a été arrêté à temps par Dieu, avant que le mariage ne soit consommé. Mais Dieu avait eu le temps de frapper de stérilité les femmes de son pays et Abimélek risquait la vie. Dieu, qui lui apparaît en songe, lui dit : « C’est parce que tu as été sincère que je n’ai pas jugé plus sévèrement, sinon tu aurais perdu la vie ». Le fait que la femme soit rendue permet à Dieu de bénir à nouveau la maison d’Abimélek. Il y a un danger de mort dans l’adultère. Un danger de mort ! Il est dit dans Genèse 20, au verset 3 : « Dieu apparut en songe à Abimélek pendant la nuit et lui dit : « Voici, tu vas mourir à cause de la femme que tu as enlevée, car elle a un mari ». Vous rendez-vous compte de ce que Dieu lui dit : « Tu vas mourir car elle a un mari ». L’adultère conduit à la mort !
Dans Exode 20, au verset 14 : « Tu ne commettras pas d’adultère ». C’est un des commandements de la loi. Dans Lévitique 20, au verset 10 : « Si un homme commet l’adultère avec une femme mariée, s’il commet l’adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort ». Dans la loi, c’était très clair, c’était à la fois une mort physique et une mort spirituelle. C’était la condamnation absolue. Dieu a de la haine non seulement pour la séparation et le divorce, mais aussi pour l’adultère. Et nous savons que l’adultère, c’est prendre un mari ou une femme qui n’est pas le sien ou la sienne. L’adultère conduit à la mort physique et nous savons que le péché conduit à la mort spirituelle. Dans Proverbes 5, au verset 15, il y a un très beau passage : « Bois les eaux de ta citerne, celles qui sortent de ton puits, (il compare l’épouse à un puits), tes sources doivent-elles se répandre au-dehors, tes ruisseaux doivent-ils couler sur les places publiques ? Qu’ils soient pour toi seul, et non pour des étrangers avec toi. Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce : sois en tout temps enivré de ses charmes (le mot hébreu est : « de ses seins », c’est encore plus cru que la traduction française), sans cesse épris de son amour. Pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une étrangère, (une étrangère, c’est-à dire une femme qui n’est pas la tienne), et pourquoi embrasserais-tu le sein d’une inconnue ? Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Eternel qui observe tous ses sentiers. Le méchant est pris dans ses propres iniquités, il est saisi par les liens de son péché. Il mourra faute d’instruction, il chancellera par l’excès de sa folie ». C’est triste, parce que c’est quelque chose que l’on n’a pas compris dans l’Eglise de Jésus- Christ. Pour ma part, j’ai quitté deux églises pour ce problème-là, quand j’ai vu les responsables annoncer publiquement des remariages de divorcés, avec l’approbation de la communauté. J’ai été obligé de me lever pour dire : « Je ne participe pas à ce que vous faites, c’est l’adultère qui entre dans cette église, et avec l’adultère, c’est l’adultère spirituel. Dieu va enlever le chandelier, et à ce moment là, la bénédiction du Seigneur partira ». Pourquoi en arrive-t-on là ? Parce qu’au départ, l’enseignement n’est pas donné clairement, les gens ne sont donc pas avertis et ensuite, il y a tellement de compromis dans ce qui est enseigné que les chrétiens ne savent plus très bien sur quoi se baser.
Il y a non seulement du compromis, mais il y a aussi un encouragement à pratiquer l’adultère organisé.
C’est ainsi qu’il y a des églises où les couples sont divorcés et remariés deux, trois ou quatre fois. Cela atteint des proportions épouvantables. Aux USA, il y a des églises où la plupart des couples sont remariés une ou deux fois. Il ne faut pas entrer dans la séduction. Il faut regarder la Parole de Dieu en face et accepter le sacrifice que Dieu nous demande. Ce sacrifice est grand et difficile. Regardons Jérémie 29, au verset 21. Jérémie est un prophète qui a beaucoup souffert, car il voyait la destruction arriver, il annonçait ce qu’il fallait faire et il ne voyait personne qui suivait. Au moment où il annonce la destruction de Jérusalem, il dit au verset 21 : « Ainsi parle l’Eternel des armées, le Dieu d’Israël, sur Achab, fils de Kolaja, et sur Sédécias, fils de Maaséja qui vous prophétisent le mensonge en mon nom : Voici, je les livre entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, et il les fera mourir sous vos yeux. On se servira d’eux comme d’un sujet de malédiction parmi tous les captifs de Juda qui sont à Babylone, et on dira : que l’Eternel le traite comme Sédécias et comme Achab, que le roi de Babylone a fait rôtir au feu ! Et cela arrivera parce qu’ils ont commis une infamie en Israël, en se livrant à l’adultère avec les femmes de leur prochain et parce qu’ils ont dit des mensonges en mon nom, quand je ne leur avais pas donné d’ordre. Je le sais et j’en suis témoin, dit l’Eternel. » Là, il parle de sacrificateurs qui étaient chargés d’enseigner la Parole et la Loi de Dieu. C’étaient les premiers à faire de fausses prophéties, à se livrer à l’adultère et à l’encourager. Et le Seigneur dit : « A cause de cela, ils mourront ». C’est une des raisons pour lesquelles le Seigneur annonce la destruction de Jérusalem. Au niveau de la tête, tout était pourri. Des rois aux sacrificateurs, ce n’était qu’adultères, meurtres, mensonges et parjures. Le peuple qui voyait cela suivait dans sa majorité, sauf des hommes comme Jérémie et un petit troupeau qui restait fidèle au Seigneur. Le Seigneur dit à Ses disciples, dans Matthieu 5, au verset 27 : « Vous avez appris qu’il a été dit : tu ne commettras pas d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme (une femme qui n’est pas la sienne, bien-sûr) pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ». Pour le Seigneur, l’adultère commence déjà dans le cœur. Ce n’est pas seulement le fait d’avoir des relations sexuelles avec une femme qui n’est pas la sienne, ou un mari qui n’est pas le sien. C’est le fait d’avoir déjà de la convoitise dans le cœur, et c’est la convoitise qui provoque ce péché d’adultère. Tant qu’il n’est pas consommé, il n’y a pas de péché, mais c’est la convoitise, au départ, qui amorce le péché. Il l’explique bien dans Jacques, il dit que la convoitise conçoit le péché et le péché, lorsqu’il est conçu lui-même, aboutit à la mort. On parle de la convoitise, ensuite c’est le péché qui est commis dans le cœur, à partir du moment où l’on accepte ce que la convoitise nous donne, nous tente. Le péché étant accepté et commis dans le cœur, il mène à la mort. Mais la tentation n’est pas le péché. A partir du moment où l’on se rend compte qu’il y a une convoitise qui commence à naître, il faut surtout s’arrêter à ce moment-là et dire : « Seigneur, je ne veux pas tomber dans l’adultère dans mon cœur. Je sais que pour Toi qui regardes, je veux être sur mes gardes et m’arrêter là, à la porte de mon cœur ». Si le Seigneur a de la haine pour l’adultère, Il dit aussi dans Sa Parole quelles sont les conséquences de l’adultère. Dans 1 Corinthiens 10, à propos des Hébreux qui commettaient toutes sortes d’impureté, d’impudicité, dans les plaines de Moab, alors que Moïse était sur le Sinaï en train de recevoir la Loi de Dieu, il est dit au verset 8 : « Ne nous livrons point à l’impudicité, comme quelques-uns d’entre eux s’y livrèrent, de sorte qu’il en tomba vingt-trois mille en un seul jour. Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’entre-deux, qui périrent par les serpents ». Il parle de l’Ancien Testament et il dit que ces choses ont été écrites pour notre exemple, pour que nous réfléchissions à ce qui leur est arrivé. Ils étaient tombés dans l’impudicité, l’adultère, ils festoyaient devant le veau d’or qu’ils avaient construit. A cause de cela le jugement de Dieu est venu et vingt-trois mille sont morts en un seul jour. Une plaie est apparue. Cette plaie, frères et sœurs, elle est en ce moment sur l’Eglise de Jésus-Christ. En ce moment, l’Eglise est en train de subir le jugement de Dieu à cause de l’adultère organisé. Dans 1 Corinthiens 6, au verset 9, il est dit : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu ». Il parle, bien sûr, de ceux qui ne se sont pas repentis de ces choses, puisque l’adultère n’est pas un péché impardonnable. Ce n’est pas un péché contre le Saint-Esprit. L’adultère est un péché qui doit être confessé et qui peut recevoir un plein pardon du Seigneur. Il doit recevoir un plein pardon du Seigneur, mais ceux qui le pratiquent, et qui y restent, n’entreront pas dans le royaume de Dieu. Donc les conséquences de l’adultère sont catastrophiques pour tout le monde, pour ceux qui le pratiquent, ceux qui le subissent, et pour l’Eglise de Jésus quand cela se passe dans l’Eglise de Jésus- Christ. Le signe le plus important qui suit la pratique de l’adultère dans une église, c’est le retrait de l’onction du Seigneur sur cette église. L’onction du Seigneur se retire de l’église qui pratique ces choses. Il y a une impossibilité d’exercer pleinement les ministères et les dons que le Seigneur a donnés, parce que l’onction ne repose plus pleinement sur l’église. L’onction n’est plus là, on la remplace par tout autre chose : l’organisation humaine. Mais la présence vivante de Dieu n’y est plus, parce que Dieu n’approuve pas ce qui se fait. Dans 1 Timothée 3, au verset 1, il est même écrit : « Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, ou d’ancien… » Les anciens, je vous le rappelle, ce sont les cinq ministères : apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur, le Seigneur donne des exigences pour ces ministères. Il dit ici : « Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque ou d’ancien, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable (celui qui veut exercer une fonction d’ancien doit être irréprochable). Mari d’une seule femme. » Cela ne veut pas dire, comme le disent certains à tort, qu’il ne doit pas être polygame. Ce n’est pas cela, frères et sœurs. Cela veut dire simplement que, dans sa vie, il ne doit avoir eu qu’une seule femme. Tout simplement ! Une des qualifications pour être ancien, c’est d’être un homme qui n’a eu qu’une seule femme dans sa vie. C’est écrit, je ne peux pas tourner autour de cette parole. une femme chrétienne qui a été abandonnée par son mari chrétien, alors qu’elle était toute jeune, avec trois enfants en bas-âge, dont un tout petit qui venait de naître. Son mari est parti, ils ont divorcé. Il s’est remarié, il a eu un enfant avec cette autre femme. Elle connaissait la Parole de Dieu et savait qu’elle devait rester seule ou attendre que son mari revienne, s’il est possible. cette femme avait un témoignage percutant dans l’Eglise. Il lui est arrivé d’aller trouver des pasteurs qui avaient une position d’autorité reconnue au niveau national, pour les reprendre sur leur enseignement concernant le mariage, le divorce et le remariage. Elle le faisait avec l’autorité et l’onction du Seigneur, parce qu’elle savait dans sa propre vie les fruits que cela avait portés de rester seule et de prier pour que son mari se convertisse, et réalise ce qu’il avait fait. Elle avait compris la Parole du Seigneur. Dans 1 Corinthiens 5, au verset 1, on voit encore les conséquences de l’adultère : « On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité (ce pouvait être n’importe quelle forme d’impudicité, l’adultère, les relations en dehors du mariage), et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre même pas chez les païens, (vous vous rendez compte jusqu’où cela devait aller, ces Corinthiens qui avaient tous les dons), c’est au point que l’un de vous a pris la femme de son père (donc c’était sa belle-mère, on ne dit pas si elle était séparée ou divorcée, mais il est probable qu’elle était séparée du père, donc un chrétien de l’église a pris comme femme celle qui avait été la deuxième femme de son père), et vous êtes enflés d’orgueil ! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte soit ôté du milieu de vous ! Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte ». Jésus dit : « Ne juge pas ». Paul dit : « J’ai déjà jugé ». Donc ce n’est pas dans le même sens que lorsque le Seigneur le dit. Paul a tranché pour dire si c’est bien ou si c’est mal, et il a pris une décision en fonction de ce jugement. « J’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte. Au nom du Seigneur Jésus-Christ, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus ». Quelle autorité, quelle audace spirituelle ! Et il le faisait sous l’inspiration de l’Esprit. Il les reprenait en disant : « Vous avez supporté cela et vous n’avez pas plutôt ôté le méchant du milieu de vous, tout en continuant à prier pour lui et en intercédant auprès du Seigneur », parce qu’il ne s’agit pas d’avoir le cœur plein de haine. Il s’agit de dire à l’église ce qu’il en est et de prendre les mesures claires et nettes pour que cela ne se reproduise plus dans l’église. Il va même plus loin. Il le livre à Satan, pour que sa chair soit détruite (une maladie, peut-être), afin qu’il soit tellement tourmenté que, dans la douleur, il réalise son péché, qu’il se repente, qu’il se détourne de son péché, et que son esprit soit sauvé au jour de Jésus. C’est le but ultime de Dieu. Le but ultime de Dieu, ce n’est pas que le pécheur meure, c’est qu’il se repente et qu’il vive. Mais là, dans l’église, la conséquence de la pratique de l’adultère, c’est l’application de la discipline de l’église qui doit être faite non pas d’une manière sentimentale, mais avec amour, parce qu’il y va de la gloire de Dieu et il y va de l’action du Seigneur dans l’Eglise. Il faut aussi dire que, même en cas de pardon demandé et obtenu, il y a des conséquences à subir, dans la vie de ceux qui ont pratiqué l’adultère et le divorce. Il y a des conséquences, bien-aimés. Cela ne veut pas dire que la colère de Dieu va rester. Absolument pas. Quand on confesse un péché, il est pardonné, le Sang de Jésus efface tous les péchés et nous rétablit dans une communion parfaite avec Dieu. Mais certaines conséquences vont rester, notamment s’il y a des enfants qui vont subir les conséquence de la séparation.
Il y a des conséquences que le roi David a dû subir. Vous vous rappelez que David avait commis ce péché avec Bath-Schéba. Il a convoité une femme qui n’était pas la sienne. Ce grand David, ce prophète de l’Eternel, ce roi merveilleux qui avait l’Esprit du Seigneur, est tombé dans l’adultère et le meurtre. Il ne s’en est même pas rendu compte au début. Dieu a envoyé le prophète Nathan pour lui révéler son péché et là, David s’effondre en pleurs. Relisez le Psaume 51 ; vous verrez la profondeur de la repentance de David. Nathan lui dit ceci, dans 2 Samuel 12, au verset 9 : « Tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des fils d’Ammon. Maintenant, l’épée ne s’écartera plus de ta maison, parce que tu m’as méprisé et parce que tu as pris la femme d’Urie, le Héthien, pour en faire ta femme. Ainsi parle l’Eternel : Voici, Je vais faire sortir de ta maison le malheur contre toi et je vais prendre sous tes yeux tes propres femmes pour les donner à un autre qui couchera avec elles à la vue de ce soleil. Car tu as agi en secret ; et moi, je ferai cela en présence de tout Israël et à la face du soleil. David dit à Nathan : j’ai péché contre l’Eternel. (Il se repent de son péché). Et Nathan dit à David : l’Eternel pardonne ton péché, tu ne mourras pas. Mais parce que tu as fait blasphémer les ennemis de l’Eternel, en commettant cette action, le fils qui t’es né mourra ». Et ce fils est mort. Et tout ce que le Dieu avait annoncé à David par la bouche de Nathan le prophète s’est réalisé. Il faut prêcher les conséquences de notre péché, le jugement de Dieu sur notre vie. Notre péché peut être entièrement pardonné par le Seigneur mais nous pouvons en supporter encore le jugement dans notre vie. Il faut le dire, il faut le prêcher. Même avec un plein pardon du Seigneur, il peut y avoir des conséquences voulues par Dieu pour juger le péché. Ces choses ont été écrites pour notre instruction et pour nous servir d’exemple, pour que nous en prenions acte. Alors que doit faire celui qui n’est pas coupable, c’est-à-dire celui qui a été abandonné par quelqu’un qui a pratiqué l’adultère, un mari chrétien abandonné par sa femme ou une femme chrétienne abandonnée par son mari ? Je crois, pour ma part, d’après la Parole de Dieu, qu’il doit rester fidèle, même si l’autre a été infidèle. C’est l’attitude même de Christ et du Seigneur. Il est dit, dans 2 Timothée 2, verset 13 : « Si nous sommes infidèles, Lui demeure fidèle ». Nous sommes appelés à suivre l’exemple de Christ. Si ta femme a été infidèle, eh bien, mari, reste fidèle, c’est-à-dire prie pour elle, intercède pour elle, présente-la au Seigneur, jeûne, prie pour qu’elle réalise son péché. Si c’est le mari qui a été infidèle, c’est la même chose pour la femme. Que ton mari réalise son péché, qu’il revienne au Seigneur et qu’il te revienne. La volonté du Seigneur, c’est de restaurer ce qui a été brisé, dans toute la mesure du possible, donc que le mari revienne à sa femme, que la femme revienne à son mari. Le Seigneur dit : « Demeure fidèle dans ton cœur « . Intercède et attends.
Et puis, bien entendu, en ce qui concerne le coupable, celui qui a commis l’adultère ou qui a provoqué volontairement un divorce, il doit se repentir. Il faut que nous priions pour lui ou pour elle, que cette personne se repente de son péché, vienne au Seigneur et dise : « Seigneur, j’ai péché, je veux me repentir de tout mon cœur, réalisant tout ce que j’ai fait de mauvais pour Toi, pour mes proches, et pour l’Eglise ». Et le Seigneur lui dira toujours : « Tu as péché en divorçant, mais j’ai vu ton profond repentir sincère, et je te rétablis dans Ma communion ». Je voudrais aussi vous mettre en garde contre certaines séductions. La première séduction est celle qui consiste à dire que les mariages conclus avant la conversion ne sont pas valables, parce qu’ils ont été contractés par des personnes qui ne connaissaient pas Dieu. C’est une séduction, bien-aimés, ne vous laissez pas attraper par cette séduction. Voici un exemple biblique : lorsque Jean-Baptiste reproche au roi Hérode d’avoir pris la femme de son frère, il lui dit : « Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère ». Hérode était-il chrétien ? Hérode n’était pas chrétien et pourtant, Jean-Baptiste, rempli de l’Esprit, lui dit : « Il ne t’est pas permis de faire cela », parce que la volonté de Dieu, pour cet homme qui n’était pas chrétien, était qu’il reste avec sa femme. Il ne t’est pas permis de prendre la femme d’un autre. Alors ne soyons pas séduits par cette séduction qui consiste à dire : tout ce qui a été fait avant la conversion n’est pas valable. Cela voudrait dire que pour tous ceux qui ont été mariés avant leur conversion, leur mariage n’est pas valable, ils peuvent, s’ils le désirent, se séparer, leur mariage n’est plus valable. Frères et sœurs, c’est valable devant Dieu. Si l’un se convertit dans cette situation, même si l’autre est quelqu’un d’impossible, celui qui se convertit reçoit l’Esprit de Dieu et reçoit la capacité de faire face à ce problème et de bénir son conjoint inconverti. Il reçoit de Dieu tous les dons qui lui manquent pour avoir la solution à ce problème. Deuxième séduction, il n’est pas possible de dire : « La femme ou le mari que j’ai, je comprends maintenant, après 10 ans de mariage, que ce n’était absolument pas la femme ou le mari qui me convenait, puisqu’on ne s’entend plus du tout, on n’a rien de commun ou si peu, alors que je viens de rencontrer la femme ou le mari idéal. C’est celui ou celle que Dieu avait prévu pour moi. La première, ce n’est pas la bonne. Je n’étais même pas chrétien, elle non plus, nous sommes libres, la seconde est la bonne ». Et ensuite on se met ensemble, parce qu’on a trouvé l’âme-sœur. C’est une séduction encore pire que la première. On va rompre un mariage conclu normalement, pour entrer dans un adultère, sous prétexte que Dieu nous l’aurait dit et nous l’aurait confirmé ! Alors que si les caractères s’opposent dans le couple, si rien ne va, quand l’un se convertit ou les deux, ils vont recevoir du Seigneur tout ce dont ils ont besoin, en grandissant en Christ, pour parvenir à la stature parfaite de Christ. Ce seront des hommes et des femmes qui vont aimer leur femme et leur mari, qui vont trouver dans le Seigneur tout ce qui leur manquait auparavant. Ils étaient auparavant coléreux, ils ne se supportaient pas, maintenant ils sont doux et paisibles comme des agneaux. Pourquoi ? Parce que Dieu a agi dans leur cœur. Maintenant, ils vont avoir une relation de couple idéale. La femme ou le mari idéal, ce n’est pas celle ou celui que tu vas rencontrer après dix ans de mariage, parce que la première ou le premier ne va plus, le mari idéal ou la femme idéale, c’est le tien ou la tienne que tu as eu dès le début, parce que Dieu va travailler dans ton cœur et dans le sien, pour que vous puissiez avoir une relation parfaite. Le Saint-Esprit le fera parce qu’Il veut nous faire grandir « à la mesure de la stature parfaite de Christ ». Une troisième séduction, c’est : « J’ai eu des confirmations que Dieu m’a données dans la prière ». C’est une séduction qui est dangereuse, parce que si nous ne faisons pas la volonté de Dieu clairement indiquée dans Sa Parole, et si nous demandons à Dieu des confirmations, nous allons les avoir, mais elles ne viendront pas du Seigneur. Vous en aurez tant que vous voudrez.
La preuve, c’est Balaam, le faux prophète. Dieu lui avait dit : « Je ne veux pas que tu ailles là bas pour maudire mon peuple ». Et Balaam, qui avait un cœur rempli de convoitise, aurait bien voulu y aller, parce que le roi ennemi voulait le couvrir d’or, pour maudire le peuple de Dieu. Dieu avait dit à Balaam : « Tu n’iras pas ». Et Balaam continua à prier : « Seigneur, permets-moi d’y aller, confirme-moi que je dois bien y aller ». Dieu a fini par lui dire : « Vas-y ». Mais Balaam a été arrêté en chemin par un ange qui allait le tuer, si l’ânesse ne s’était pas arrêtée, parce qu’elle avait vu l’ange. Donc, Dieu a confirmé en disant : « Tu veux absolument me désobéir, eh bien vas-y, mais tu vas en payer le prix ». Et le prix, pour Balaam, ce fut la mort, puisque que, non seulement il n’a pas pu maudire le peuple de Dieu, mais il a essayé de le faire chuter en l’amenant dans l’adultère et la fornication avec les filles du peuple ennemi. Et en faisant cela, le peuple d’Israël a été détruit par les ennemis. Le résultat, c’est que Balaam est mort dans le combat. Il est mort lamentablement, comme un faux prophète qu’il était. C’était un vrai faux prophète, puisqu’il a reçu de belles prophéties. Voyez ce qu’il a fait : son cœur mauvais voulait à tout prix faire quelque chose que Dieu lui avait interdit. Dieu lui a permis de le faire, mais il est allé à la mort. Donc si la Parole de Dieu nous dit clairement que quelque chose est interdit par Dieu, si la Parole de Dieu nous dit clairement qu’un homme est lié à sa femme tant qu’il est vivant, c’est valable non seulement pour les chrétiens, mais pour tous les hommes. Si vous demandez une confirmation à Dieu et si vous insistez, vous aurez des confirmations, mais elles vous mèneront à la mort. C’est la Parole de Dieu qui le dit, parce que vous demandez une confirmation contre la volonté clairement affichée par la Parole du Seigneur. En conclusion, je vais vous lire deux passages de la Parole. Tout d’abord dans Jérémie 6, au verset 13 : « Car depuis le plus petit jusqu’au plus grand, tous sont avides de gain (la convoitise était dans leur cœur) ; depuis le prophète jusqu’au sacrificateur, tous usent de tromperie. Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple ». Frères et sœurs, quand on est sacrificateur, on ne doit pas panser à la légère, et vous savez ce que c’est que « panser à la légère » la plaie de ceux qui ont divorcé et qui ont subi tant de blessures dans leur cœur ? C’est de leur dire : tu peux refaire ta vie avec une autre personne, le Seigneur te le permet. Cela les amène à des catastrophes encore plus grandes. C’est beaucoup plus difficile de dire : Dieu ne te le permet pas. Imaginez un jeune de 25-30 ans qui se trouve seul, à qui un serviteur de Dieu dit : Dieu ne te permet pas de te remarier, parce que tu l’as été. Vous pensez que ce n’est pas difficile de dire cela ? C’est difficile aussi de l’entendre. Et vous croyez que, si nous sommes dans la volonté de Dieu, Dieu ne va pas nous donner tout ce qu’il nous faut pour obéir à Sa Parole ? Vous croyez que nous n’allons pas recevoir du Seigneur la grâce, la puissance, la force pour obéir ? « Je suis jeune, Seigneur, tu vois, ma femme est partie ; je suis jeune, qu’est-ce que je vais faire ? Rester seul toute ma vie ? Seigneur, donne-moi la grâce. Je vais consacrer ce temps à Ton service et je ne vais pas me brûler en commettant l’adultère, parce que Tu vas me donner Ta force, puisque j’ai compris que Ta volonté est que j’attende ma femme et que j’intercède pour elle. Donc Tu vas me donner la force, je vais recevoir Ton Saint-Esprit, je vais être un serviteur de Dieu rempli de l’onction du Seigneur ».
« …ils usent de tromperie. Paix, paix, disent-ils, et il n’y a pas de paix » (Jérémie 6 :14). Moi, si vous voulez divorcer, je ne vous annoncerai pas la paix, bien aimés, je vous annoncerai la guerre du Seigneur parce que vous attirez sur vous la colère de Dieu. « …ils seront confus car ils commettent des abominations. Ils ne rougissent pas, ils ne connaissent pas la honte. C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent, ils seront renversés avec ceux que je châtierai, dit l’Eternel ». Regardez ce que dit le prophète, il ne s’arrête pas là. Il dit au verset 16 : « Ainsi parle l’Eternel : placez-vous sur les chemins, regardez, et demandez quels sont les anciens sentiers… » Vous voyez le cœur de celui qui dit : « Seigneur, je ne veux pas être dans cette voie où je suis maintenant, je veux retourner à l’ancien sentier ». « …quelle est la bonne voie ? Marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes ! » Le joug de Jésus est léger, le chemin est rocailleux, montant, difficile, mais le joug de Jésus est léger, parce que Jésus le porte avec nous. Il nous donne la grâce d’obéir à Ses commandements. Le joug de Jésus est léger. « Et vous trouverez le repos de vos âmes ». Ceux qui ne se repentent pas de l’adultère, ne trouveront jamais le repos pour leurs âmes. Jamais, jamais. Mais quand ils se sont repentis, ils retrouvent la communion et le repos. Même s’ils ont à supporter certaines conséquences difficiles pendant un temps, ils retrouveront le repos pour leur âme et la communion avec le Seigneur. Et enfin dans 1 Jean 2, aux versets 15 à 17 : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair (l’adultère est toujours provoqué par la convoitise de la chair), la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi. Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. Petits enfants, c’est la dernière heure… ». Combien plus, maintenant, sommes-nous à la dernière heure, bien-aimés ! Nous sommes à la dernière heure, est-ce que nous allons risquer de manquer notre enlèvement, de manquer le ministère que Dieu a prévu pour nous, de manquer l’onction du Seigneur, de manquer toutes ces choses par désobéissance à la volonté du Seigneur ? « Seigneur ma prière c’est que tu complètes toi-même par ton Saint-Esprit dans les cœurs sur ce Qui à été dit dans ce message. Parce que tu nous dis que c’est ton Saint-Esprit qui nous enseigne. Seigneur, s’il n’y a pas l’enseignement de ton Esprit, de ta Parole, nous sommes soumis à tout vent de doctrine. mais, nous qui sommes tes enfants, nous ne voulons pas être flottants à tout vent de doctrine, nous voulons être enseignés par ton Saint-Esprit. Je te supplie, Seigneur, que tu fasses ton œuvre dans les cœurs par ton Saint-Esprit. Que tu fasses une œuvre parfaite pour la gloire de ton saint Nom. Convaincs toi-même dans les cœurs, ceux qui veulent savoir la vérité, qui ont le cœur ouvert. Je te demande de confirmer ta Parole par le Saint-Esprit. Seigneur, fais-le toi-même, parce que ton nom est en cause, ta volonté, ta gloire est en cause, l’action de ton Esprit dans ces derniers temps, dans ton Eglise est en cause. Le bonheur de tes enfants est en cause. Seigneur, je te prie que tu accomplisses une œuvre parfaite. Je te remets ta Parole, Seigneur, je te remets tous mes bien-aimés. Je te remercie d’agir dans ta fidélité. Amen ».
Le divorce et le remariage
Je voudrais voir avec vous le problème du divorce et celui du remariage, à la lumière de la Parole du Seigneur. Il n’y a rien de plus triste qu’un divorce et rien de plus difficile à vivre pour un homme et une femme qui se sont engagés devant Dieu, qui ont espéré construire quelque chose de bien, ou qui ont pu pendant quelques années vivre quelque chose de bien ou espéré vivre quelque chose de mieux, et qui arrivent à la constatation qu’ils ne peuvent plus s’entendre, et qu’il faut rompre. Et il n’y a rien de plus triste aussi pour des enfants qui vivent cette situation. On touche vraiment là à un problème crucial dans la vie des hommes et des femmes. Le divorce : une situation d’échec, un constat d’échec, l’écroulement de ce qu’on avait construit. C’est vraiment très difficile à vivre et le Seigneur le sait. Alors nous allons voir dans la Parole de Dieu ce que le Seigneur nous dit à propos du divorce et à propos du remariage. Aux Etats-Unis et au Canada, le taux de divorce est maintenant aussi élevé chez les chrétiens que chez les non chrétiens. Et ça, c’est vraiment le signe que nous sommes dans la fin des temps et que l’esprit du monde a réussi à pénétrer pleinement dans l’église. Et dans de nombreuses églises des Etats-Unis, les deux tiers de la congrégation est composée de couples qui ont au moins divorcé une fois, si ce n’est pas deux ou trois. Et ce ne sont pas les exceptions. Dans les exemples que nous pouvons connaître autour de nous, nous regardons effectivement que le nombre de divorces chez les chrétiens tend à augmenter de plus en plus. Alors je rappelle que dans le plan parfait du Seigneur, un mariage, une fois qu’il est décidé et qu’il est conclu, c’est pour toute la vie. Voilà ce que Dieu désire dans son plan parfait, voilà ce qu’il veut pour l’homme et pour la femme. Et c’est la raison pour laquelle, je le répète, il est tellement important de bien réfléchir avant de se marier. Et je parle à des chrétiens, donc des chrétiens qui ont compris qu’ils ne peuvent se marier qu’avec des chrétiens et qu’ils ne peuvent fonder leur foyer que sur la Parole du Seigneur. Mais même dans ce cas là, il faut bien réfléchir, il faut en faire un sujet de prière sérieux. Dans la Parole du Seigneur, une fois qu’un mariage est décidé, pour le Seigneur, il n’y a que la mort qui doit briser cette alliance. Je lirai quelques passages dans la Parole du Seigneur, tout d’abord dans l’Ancien Testament, puis dans le Nouveau Testament. Dans Deutéronome 22, versets 28 et 29 : « Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle et qu’on vienne à les surprendre, l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent et parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme et il ne pourra pas la renvoyer tant qu’il vivra ». Il nous montre là le cas, hélas, très fréquent aujourd’hui, d’un jeune homme qui couche avec une jeune fille, même contre sa volonté. Et dans la pensée du Seigneur, il est dit là qu’il devra la prendre pour femme et la garder toute sa vie. Parce qu’il a couché avec elle, il ne pourra pas la renvoyer. Il a fait une seule chair avec elle et déjà, le Seigneur les considère comme mari et femme. Alors vous voyez l’importance du fait de s’abstenir de toute relation sexuelle avant le mariage ? Non seulement parce que c’est une prostitution aux yeux du Seigneur, mais parce que cela nous engage. « Il la prendra pour femme, il ne pourra pas la renvoyer tant qu’il vivra ». Dans Romains, chapitre 7, versets 1, 2 et 3 : « Ignorez-vous, frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi (la loi de Dieu), que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant. Mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère. Mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre ». Je ne crois pas qu’il faut dire ici : « Ah, mais ça, c’était la loi de l’Ancien Testament, ce n’est plus pour nous, chrétiens ». Vous savez que dans l’Ancien Testament, il y a une multitude de principes spirituels qui montrent ce qu’il y a dans le cœur de Dieu, dans sa volonté pour nous. Ce qui a changé par rapport à l’Ancien Testament, c’est tout ce qui était purification du péché, sacrifices pour le péché, tous les rites cérémoniels etc., mais les principes spirituels des commandements de Dieu, de ce que Dieu a dans le cœur pour nous, ces principes spirituels, demeurent. D’ailleurs, Jésus les reprend dans le sermon sur la montagne. Il vous a été dit : « Tu feras ceci et cela, mais moi, je vous dis… », et il va encore plus loin. Donc, là, le Seigneur dit que dans sa pensée, une femme mariée est liée à son mari tant qu’il est vivant. Et ils sont mariés parce qu’ils se sont engagés, parce qu’ils ont eu des relations entre eux sur tous les plans. Et seule, la mort peut les séparer. Dans 1 Corinthiens 7, verset 39, l’apôtre Paul reprend exactement la même idée en disant : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement que ce soit dans le Seigneur », c’est-à-dire avec un chrétien et selon la volonté de Dieu. « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ». Il ne cite aucune autre exception. Il ne dit pas : « Je mets à part tel ou tel cas particulier ». Une femme est liée simplement par le fait qu’elle est mariée à son mari, elle est liée toute sa vie. Donc, pour le Seigneur, l’adultère, ce n’est pas simplement le fait d’avoir des relations sexuelles avec une autre femme que son épouse ou un autre homme que son mari, mais pour le Seigneur, l’adultère, c’est aussi la séparation d’un couple qui existait et le remariage de l’un des conjoints. Il faut que ceci, mes bien-aimés, soit très clair dans votre esprit. Regardons ce que dit Jésus. Nous allons lire systématiquement tous les passages dans la bouche du Seigneur Jésus où il parle de cela. Dans Matthieu 5 et au verset 31 : « Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce ». Ça, c’était l’Ancien Testament, la loi. « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Le Seigneur introduit ici une possibilité de séparation entre le mari et la femme pour une seule raison, l’adultère de la femme. Et je pense qu’on ne tord pas la Parole de Dieu pour dire qu’il s’agit de même pour l’homme. Je ne pense pas que l’homme ait un privilège spécial, il s’agit de l’adultère d’un des conjoints. Mais là, le Seigneur présente l’exemple de la femme puisqu’on lui pose la question sur la répudiation de la femme. Donc, le Seigneur admet la possibilité d’une séparation pour une seule raison, l’infidélité du conjoint. C’est un droit, une possibilité, mais le Seigneur ne dit pas qu’il faut toujours se saisir de ce droit. Il donne simplement la possibilité de le faire pour cause d’adultère. Mais cela ne règle pas le problème du remariage. Le Seigneur ne dit pas là que celui qui a répudié sa femme adultère peut se remarier librement. Il ne le dit pas . Il dit simplement : « Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère ». Adultère pourquoi ? Parce qu’elle risque de se remarier, donc de commettre l’adultère, doublement, à ce moment-là ; « et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Si on isole simplement ce verset de tout le reste de la Parole de Dieu, on pourrait bâtir toute une théologie pour dire : « Vous voyez bien que le Seigneur permet le remariage dans le cas de l’adultère du partenaire ». Moi, je ne vois pas cela et ceci est en contradiction avec le reste de l’enseignement de la Parole de Dieu et notamment ces passages que nous venons de lire et qui concernent la femme en général et non pas la femme adultère en particulier.
Lisons un peu plus loin, dans Matthieu 19, au verset 3 : « Les pharisiens l’abordèrent et dirent pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? » Voilà la question qui est posée, la question, c’était : Est-ce qu’il est permis de répudier pour un motif quelconque ? « Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur au commencement fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et tous deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi, mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre commet un adultère et celui qui épousera celle qui a été répudiée commet aussi un adultère ». « Celui qui épousera celle qui a été répudiée » ! Il n’ajoute pas : sauf pour infidélité. Il dit simplement : « Celui qui épousera une femme répudiée (divorcée) commet aussi un adultère ». Et je prie dans mon cœur le Seigneur en ce moment pour que sa Parole puisse entrer sans résistance, parce que je sens dans mon esprit de la résistance et nous avons besoin de connaître quelle est dans le cœur de Dieu la pensée profonde du Seigneur. Tout ce qui arrive est permis par Dieu, mais tout ce qui arrive ne traduit pas nécessairement le désir profond du cœur de Dieu, la volonté parfaite du Seigneur. Et c’est cette volonté-là parfaite qui nous intéresse en tant que chrétiens. Nous ne voulons pas du deuxième ou du troisième plan, nous voulons le plan parfait du Seigneur. Une fois que les dégâts ont pu être faits, il faut revenir au Seigneur pour demander sa miséricorde, pour qu’il puisse réparer ce qui peut être réparé. Mais avant d’avoir commis le moindre dégât, nous avons intérêt à savoir ce qu’il y a dans le cœur de Dieu comme volonté parfaite pour nous, pour que nous puissions vraiment le glorifier et que nous puissions être vraiment heureux sur la terre. Et un peu plus loin, il dit au verset 10 : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné, car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, il y en a qui le sont devenus par les hommes et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du royaume des cieux ». Vous voyez que ce passage-là vient tout de suite après le passage précédent, où on posait la question à Jésus de la possibilité de répudier sa femme et Jésus enchaîne en disant que celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère. Et aussitôt il ajoute : « Celui qui se rend eunuque pour le royaume de Dieu ». Ça veut dire celui qui accepte de rester célibataire, dans le cas qu’il vient de signaler, pour le service du Seigneur. Donc, le Seigneur autorise la séparation pour cause d’infidélité. Mais dans la pensée parfaite du Seigneur, ce qu’il désire, c’est que les deux qui se sont séparés soit se réunissent à nouveau et se réconcilient, soit qu’ils restent sans se remarier. Qu’ils se rendent eunuques eux-mêmes pour le service du Seigneur. On ne peut pas faire n’importe quoi et même si le Seigneur permet certaines choses à cause de la dureté du cœur, il faut aussi savoir supporter les conséquences de nos actions. Nous allons lire d’autres passages pour voir et explorer encore ce thème. Dans Marc 10 verset 2 : « Les pharisiens l’abordèrent et pour l’éprouver, ils lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme. Il répondit : Que vous a prescrit Moïse ? Moïse, dirent-ils, a permis d’écrire une lettre de divorce et de répudier. Et Jésus leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint. Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère à son égard ». Là, il ne met pas l’exception : « pour cause d’infidélité », mais il insiste simplement sur le fait de répudier sa femme et d’en épouser une autre. Et il ajoute : « Et si une femme quitte son mari (il ne dit pas une femme adultère), si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ». Si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ». Et moi, je dirais aussi : « Si un homme quitte sa femme et en épouse une autre, il commet un adultère ». Et il n’y a aucune exception indiquée là par le Seigneur. Il dit simplement : quitter et épouser, voilà l’adultère. Quitter simplement pour cause d’adultère d’un des partenaires, c’est permis.
Mais quitter sa femme pour une raison quelconque et en épouser une autre, c’est là l’adultère. Parce que la femme est liée à son mari, quel qu’il soit, toute sa vie durant, par la décision du mariage. C’est la loi de Dieu. Dans Luc 16, verset 18 : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée (ou divorcée) par son mari, commet un adultère ». Là, le Seigneur ne glisse pas l’exception d’infidélité, il n’a pas besoin de le faire parce qu’il sait dans son cœur que l’adultère, c’est le fait de quitter sa femme et d’en épouser une autre. L’adultère, c’est quitter son mari et en épouser un autre. Il n’a pas besoin de mettre ici : pour cause d’infidélité. Le fait de quitter sa femme pour un motif quelconque, c’est permis si elle est infidèle, mais quitter sa femme pour un motif quelconque et en plus en épouser une autre, là, c’est l’adultère. Vous comprenez bien la différence ? Cela veut dire tout simplement que dans la pensée du Seigneur, il autorise, mais malgré lui, contre le désir de son cœur, la séparation, mais il demande aux deux partenaires de rester seuls. Dans 1 Timothée 3, je soulignerai une exigence particulière pour les ministères de conduite spirituelle. Dans 1 Timothée 3, verset 1 : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque (de conducteur spirituel, de surveillant de l’église), il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme ( ça ne veut pas dire que les autres ont la permission d’être polygames, ça veut dire que l’une des conditions demandées pour être évêque dans l’Eglise du Seigneur, c’est d’avoir été mari d’une seule femme), sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement ». Pourquoi prendre toutes les autres conditions et laisser celle-ci de côté ? Et on rejoint ici la pensée du Seigneur quand il dit : Il est important que tu comprennes que quelqu’un qui quitte sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère. C’est grave pour tout le monde, mais c’est encore plus grave pour un conducteur. Et dans Tite, un peu plus loin, au chapitre 1, verset 5 : « Je t’ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler et que selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme ». Comme si le fait d’avoir eu une deuxième femme constituait une tache et un reproche ; mari d’une seule femme ! Il ne dit pas : Je mets une exception, s’il avait une femme infidèle qui est partie, il n’avait aucune responsabilité, ce n’était pas sa faute, il pouvait se remarier dans ce cas-là. Il n’y a pas d’exception ! Il faut qu’il soit et qu’il ait été mari d’une seule femme. Et je pense pour ma part que cette condition est complètement négligée dans l’établissement des anciens le plus souvent dans les églises. Maintenant, on va regarder en détail 1 Corinthiens 7 parce que là, il y a beaucoup d’enseignements sur ce plan. Alors regardons 1 Corinthiens 7, et on voit apparaître la pensée du Seigneur dans tout ce chapitre. Au verset 8 : « A ceux qui ne sont pas mariés (célibataires) et aux veuves, je dis qu’il est bon de rester comme moi (c’est-à-dire célibataire. Il est bon ; il n’en fait pas un ordre, bien sûr, mais il est bon) ; s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ». Remarquez bien que dans les deux catégories qu’il indique, il ne parle pas des divorcés pour une raison ou une autre, y compris pour cause d’infidélité. Il ne parle que de deux catégories de personnes : les célibataires et les veufs. « Il est bon qu’ils restent célibataires, dit-il, mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ». Il n’est pas parlé des divorcés dans ce passage. Maintenant, verset 10 : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur (remarquez bien que c’est un ordre du Seigneur : J’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier (sans se remarier, bien sûr) ou qu’elle se réconcilie avec son mari et que le mari ne répudie point sa femme ». Ecoutez, mes frères et sœurs bien-aimés, en face d’une telle clarté de la Parole de Dieu, je n’arrive pas à comprendre la position qui est prise par tellement d’églises, de chrétiens, de conducteurs, en ce qui concerne l’autorisation du remariage. Et je relis devant vous ce passage : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée … » Donc, lui aussi, qui connaît la pensée de Dieu, admet la possibilité d’une séparation, notamment en cas d’infidélité. On ne peut pas obliger quelqu’un qui est infidèle à rester au foyer, c’est évident, mais l’ordre du Seigneur s’adresse à l’autre qui est fidèle. « … Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari ». Et personnellement, j’aurais tendance à en dire autant pour le mari. Je ne vois aucune raison spirituelle pourquoi le mari, lui, aurait la permission du Seigneur de se remarier et pas la femme. Il faut souligner le verset 20, parce qu’il est souvent utilisé par ceux qui se remarient pour défendre leur position. Et là, il me semble que cet argument utilisé de cette manière est complètement en dehors de son contexte. Il est dit au verset 20 : « Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé » (appelé par Dieu, à la conversion). Et dans certains cas, dans certaines églises, des responsables voir arriver devant eux un couple, où, par exemple, l’un était divorcé, il fréquentait une autre femme, il n’était pas encore marié, et le conseil qui leur était donné, c’était de dire : « Bon, tu es divorcé, tu es en train de fréquenter une femme, il faut que tu mettes ta vie en règle avant de te faire baptiser, donc, va à la mairie et marie-toi en vitesse pour que ta situation soit régularisée. Marie-toi avec la nouvelle femme. Et en utilisant ce verset : « Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». Et on lui dit : « Quand tu t’es converti, tu étais divorcé, vivant avec une nouvelle femme, eh bien, reste comme tu es ».
Ce n’est pas du tout la pensée du Seigneur. On tord la pensée du Seigneur en prenant ce verset pour justifier cette position. Parce que si vous regardez le contexte où est mis ce verset, il est dit d’abord au verset 19 : « La circoncision n’est rien, l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé. As-tu été appelé esclave ? Ne t’en inquiète pas. Mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». Pour moi, le contexte me semble évident, c’est un contexte de situation sociale, notamment de l’époque, d’hommes libres et d’esclaves et lorsqu’on devenait chrétien, on était affranchi par Christ et certains esclaves de la société romaine de ce temps pouvaient dire : « Après tout, moi, j’ai été affranchi de Christ, maintenant mon maître et mon esclavage, je les envoie promener ». Mais il leur est dit là, clairement : « Reste dans l’état où tu étais. Ce n’est pas ça qui compte. Si tu es esclave, reste esclave, si tu peux te faire libérer, fais-toi plutôt libérer, si tu es homme libre, eh bien reste dans l’état où tu es ». Cela me semble évident. On ne peut pas utiliser ce verset pour dire : « Tu t’es converti, divorcé, vivant avec une autre femme, eh bien, reste comme tu es ». Parce qu’on tord la Parole du Seigneur. Et notamment, quelques versets plus haut où il est dit à toutes les femmes mariées de ne pas se séparer de leur mari et de se réconcilier s’il est possible. En ce qui concerne les vierges et les veuves, on voit aussi la même pensée qui apparaît là. Le désir du cœur de Dieu dans la bouche de Paul, c’est de dire aux vierges : « Il est meilleur que vous restiez vierges plutôt que vous vous mariiez. Il est meilleur, mais ce n’est pas un péché de se marier, seulement, vous éviterez des tribulations, des distractions, etc., dans la chair ». Et il dit aux veuves aussi au verset 40 : « La veuve est plus heureuse, néanmoins si elle demeure comme elle est (c’est-à dire veuve, seule), suivant mon avis. Et moi aussi je crois avoir l’esprit de Dieu ». Donc, cela prouve que Dieu est capable de venir avec toute la puissance de sa Parole pour soutenir ceux qui sont seuls, les veufs, mais aussi les célibataires divorcés, pour les remplir de bonheur parce qu’il dit : « Tu seras plus heureux si tu restes dans l’état où tu es ». Et si la Parole de Dieu le dit, c’est que Dieu est capable de confirmer sa Parole et de combler la vie de cet être seul ou qui a été injustement traité ou dont le mari ou la femme est parti, Dieu est capable de lui mettre un bonheur parfait, à son service. Certains pourraient dire : « Mais alors, si telle est la condition de l’homme marié, comme les disciples le disaient au Seigneur, que faire dans le cas d’un couple divorcé, remarié, dont le mari a par exemple divorcé de sa première femme, s’est remarié avec une autre, et tous les deux se convertissent au Seigneur ? Je vais résumer d’une façon claire ce qui semble être la pensée du Seigneur. Le mariage est indissoluble pour Dieu. Dieu permet la séparation dans un seul cas : infidélité du conjoint. Dieu ne permet pas le remariage, et il demande de rester seul pour un service du Seigneur sans distraction. Je suis persuadé pour ma part que le remariage du chrétien est un péché d’adultère qui doit être confessé comme tel, et le problème grave, c’est pour ceux qui ont envie de divorcer pour une raison ou une autre, et qui souhaiteraient se remarier. Là, je pense qu’après ce que vous avez entendu , vous serez sans excuse devant Dieu. Certains citent Deutéronome 24, versets 1 à 4, où il est dit que si une femme quitte son mari, va avec un autre et revient avec son premier mari, c’est une abomination. Et aussi Jérémie 3 :1 : « Lorsqu’un homme répudie sa femme, qu’elle le quitte et devient la femme d’un autre, cet homme retourne t-il encore vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé ? Et toi, tu t’es prostituée à de nombreux amants et tu reviendrais à moi ? dit l’Eternel. Lève tes yeux vers les hauteurs et regarde, où ne t’es-tu pas prostituée ? » Donc, il y avait une parole dans la loi qui disait : « Si une femme quitte son mari, va vers un autre, étant adultère et revient, elle commet une souillure abominable ; c’est une abomination. Et là, Jérémie rappelle ce passage de la loi, mais je ne pense pas qu’il faut utiliser ce passage pour dire qu’une femme divorcée de son mari ne peut jamais revenir à lui et se réconcilier. Parce que regardez ce qui est dit tout de suite après au verset 7 : « Je disais, dit Dieu, après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n’est pas revenue. Et sa sœur, la perfide Juda en a été témoin. Quoique j’eusse répudié l’infidèle Israël à cause de tous ses adultères et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j’ai vu que la perfide Juda, sa sœur n’a pas eu de crainte et qu’elle est allée se prostituer pareillement ». Et au verset 10 : « Malgré tout cela, la perfide Juda, sa sœur n’est pas revenue à moi de tout son cœur ».Et au verset 12 : « Va, crie ces paroles vers le Septentrion et dis : Reviens, infidèle Israël, dit l’Eternel. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère, car je suis miséricordieux, dit l’Eternel. Je ne garde pas ma colère à toujours. Reconnais seulement ton iniquité. Reconnais que tu as été infidèle à l’Eternel ton Dieu ». Si Dieu est capable d’accueillir à nouveau l’infidèle Israël et de lui pardonner, à combien plus forte raison un mari peut-il être capable d’accueillir à nouveau sa femme infidèle qui vient lui demander pardon de tout son cœur et qui veut se réconcilier. Il ne s’agit pas d’une abomination. L’abomination, ce serait d’avoir une femme infidèle qui refuse de se repentir. Pour elle, voilà l’abomination. Mais une femme infidèle qui se repent et qui revient à son mari, ce n’est pas une abomination. « Reviens et je pardonnerai ton péché. Reconnais-le seulement ! » Et je termine par Osée 2, verset 4 : « Plaidez, plaidez contre votre mère car elle n’est point ma femme et je ne suis point son mari. Qu’elle ôte de sa face ses prostitutions et de son sein ses adultères. » Et au verset 9 : » Elle poursuivra ses amants, elle ne les atteindra pas, elle les cherchera, ne les trouvera pas. Puis elle dira : j’irai et je retournerai vers mon premier mari, car alors, j’étais plus heureuse que maintenant. Elle n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile ». Et au verset 16, regardez ce qu’il y a dans le cœur de Dieu : « C’est pourquoi voici, je veux la tirer et la conduire au désert et je parlerai à son cœur. Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’Akor comme une porte d’espérance et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, comme au jour où elle remonta du pays d’Egypte. En ce jour-là, dit l’Eternel, tu m’appelleras mon mari et tu ne m’appelleras plus mon maître. J’ôterai de sa bouche les noms des Baals afin qu’on ne les mentionne plus par leurs noms ». Et un peu plus loin, au verset 21 : « Je serai ton fiancé pour toujours. Je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde. Je serai ton fiancé par la fidélité et tu reconnaîtras l’Eternel. En ce jour-là, j’exaucerai, dit l’Eternel, j’exaucerai les cieux et ils exauceront la terre. La terre exaucera le blé, le moût et l’huile ». Et à la fin du passage : « Et je lui ferai miséricorde. Je dirai à Lo-Ammi : Tu es mon peuple et il répondra : Mon Dieu ! » Le Seigneur nous demande de reconnaître notre adultère et de revenir à lui de tout notre cœur. Il est miséricordieux et compatissant, il pardonnera et il guérira. Mais si nous voulons être pleinement au bénéfice de sa grâce, nous devons reconnaître le péché et l’abandonner, et compter sur son secours dans les tribulations, les problèmes de la vie. Il est bon, il est miséricordieux, il est fidèle. C’est là-dessus que nous devons attacher notre cœur ; mais c’est un Dieu de sainteté et de justice. Un Dieu de sainteté ! Et notre attitude doit être une attitude humble et brisée, d’humilité devant lui. « Seigneur, pardonne ! Seigneur, je reconnais, je reconnais, Seigneur, maintenant, fais-moi grâce. Alléluia ! Merci, Père ! Amen ! »
Le remariage est-il acceptable aux yeux du Seigneur?
puisque nous avons le même Papa dans les cieux, le même esprit, l’Esprit du Seigneur, qui est vivant, qui est ressuscité. Je continue donc ce que j’ai commencé suite aux deux messages sur la famille 1 et 2 et voici le 3e volet Je voulais juste rappeler simplement, par rapport à ce que j’ai dit la dernière fois l’importance pour Dieu de la relation du couple, qui est le centre de la famille. Et je vous ai rappelé que ce couple, pour Dieu, représente l’union spirituelle de Jésus-Christ et de son Eglise. Le mari représente Jésus, l’épouse représente l’Eglise, et c’est la raison pour laquelle cette union, pour le Seigneur, est tellement sacrée. De même que le Seigneur n’envisage pas de couper sa relation avec l’Eglise, même quand celle-ci peut être infidèle (et ça lui arrive, parfois), de même, le Seigneur n’a jamais prévu de couper le lien entre le mari et son épouse. Dieu a des exigences absolues, et quand l’homme naturel écoute ces exigences, pour lui, c’est une chose impossible d’accepter qu’on lui dise : « Dieu a prévu que tu n’aies pas de relations sexuelles avant le mariage, Dieu a prévu que tu te maries, et Dieu a prévu que ce mariage dure jusqu’à la mort ». C’est quelque chose qui dépasse son entendement. Et même pour des chrétiens qui vivent selon la chair, c’est quelque chose qu’ils peuvent juger comme au-dessus de leurs possibilités, et ils ont raison. Ce n’est pas dans les possibilités humaines, mais c’est dans la toute puissance de Dieu. Et comme Jésus est un Dieu de grâce, et un Dieu d’amour, il a prévu que l’on puisse Lui obéir en nous donnant une nouvelle naissance, en faisant de nous des nouvelles créations, capables d’obéir. Il nous donne un esprit nouveau capable d’obéir, et Il veut nous apprendre à marcher selon sa puissance, et pas selon nos impossibilités. Alors, quelles que soient nos erreurs, quelles que soient nos chutes, quelles qu’aient été dans le passé nos vies brisées, ou nos vies complètement détraquées, il y a toujours une solution pour le Seigneur de grâce. Il faut que cette assurance soit dans nos cœurs : que le Seigneur a toujours, par sa toute puissance, la possibilité de nous prendre, et de nous poser sur le rocher que nous ne pouvons pas atteindre nous-mêmes. Quand nous comprenons la grâce du Seigneur, on accepte plus facilement sa Parole parce que l’on sait que c’est par sa puissance que nous allons y arriver, et non pas par nos propres moyens. Il y a de quoi vraiment nous réjouir, dans le fond du cœur. Alléluia !
1 Corinthiens 7, au verset 8. L’apôtre Paul, inspiré par le Saint-Esprit, dit : « A ceux qui ne sont pas mariés, et aux veuves, je dis qu’il est bon de rester comme moi (c’est-à-dire seuls). Mais s’ils manquent de continence…. », s’ils manquent de continence, qu’elle est la seule solution du Seigneur ? Si un homme ou une femme dit : « Moi, je ne peux pas rester seul. Je ne peux pas », l’ordre du Seigneur, c’est : « …. qu’ils se marient ». A toutes les époques, et dans tous les pays, il y a eu des procédures particulières, des actes particuliers pour conclure un mariage. Et ce que le Seigneur veut, c’est que l’homme s’engage envers sa femme, et sa femme envers lui, par un acte précis qui s’appelle le mariage. Le mariage, c’est un engagement à se mettre ensemble pour fonder une famille. Pour procréer des enfants, bien sûr, mais pour fonder d’abord une relation de couple. C’est sûr que ceux qui ne connaissent pas le Seigneur, et qui se marient, ne savent pas à quoi ils s’engagent. Je crois que la Parole de Dieu est pour tous les hommes du monde entier, qu’ils connaissent ou non le Seigneur. S’ils ne connaissent pas le Seigneur, ils ne savent pas que ce qu’ils font est mauvais quand ils pèchent, parce qu’ils ne connaissent pas la Parole du Seigneur. Mais ça ne les empêche pas de pécher. Ce qu’ils font, Dieu le considère quand même comme un péché, et le travail de son Esprit, est de les convaincre de péché, pour qu’ils viennent à Jésus, et changent de vie. Dieu donne sa Parole à tous les hommes, et Dieu veut que tous les hommes la connaissent. C’est pour cela qu’il nous garde sur la terre. Pour que nous, nous puissions la connaître, la vivre, la faire connaître autour de nous, et aux hommes du monde entier. Parce que cette Parole est une Parole qui donne la vie. Une Parole qui est esprit et vie. Une Parole qui change la vie. La Parole de Dieu est comparée à une semence divine, qui, quand elle est plantée dans le cœur, produit du fruit selon Dieu. Et c’est la raison pour laquelle l’apôtre appelle l’Eglise : « Notre mère ». Parce que si l’Eglise peut être spirituellement notre mère, c’est qu’elle est le lieu qui reçoit la bonne semence de la Parole, et qui la fait fructifier pour que Dieu puisse produire des nouveaux enfants spirituels, qui naissent dans l’Eglise. C’est une belle image, aussi, que le Seigneur nous montre, là : que sa Parole est une semence divine qui donne la vie selon la nature du Père. La semence des hommes donne la vie selon la nature des hommes. Mais la semence divine, qui est la Parole divine de Dieu, donne la vie selon la nature de Dieu. Dans 1 Corinthiens 7, au verset 10, Paul dit : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée (parce qu’il y a des moments où la séparation est inévitable, notamment quand le mari ne veut plus rester avec elle), qu’elle demeure sans se marier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari. » Dans la volonté parfaite de Dieu, si une femme est mariée, elle ne doit pas se séparer de son mari. Si le mari ne veut plus rester au foyer, elle n’a que deux solutions possibles : ou rester seule, ou se réconcilier avec son mari. Certains disent : « Oui, mais Paul parle des femmes, et il ne parle pas des hommes ». Je pense que si un homme est marié, et que sa femme se sépare de lui, le principe s’applique aussi pour le mari. La solution du Seigneur, c’est qu’il reste seul, ou qu’il se réconcilie avec sa femme. « Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui le dis… Mais il dit au dernier verset : « Moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu ». C’est-à-dire que cette parole que Paul prononce, c’est une parole qui est vraiment inspirée par le Saint-Esprit, parce qu’elle est dans la Parole du Seigneur. Et au verset 12, il parle d’une situation particulière, et il dit : « Si un frère a une femme non-croyante (qui n’est pas chrétienne), et si elle consent à habiter avec lui (si elle veut bien cohabiter), qu’il ne la répudie pas (qu’il ne divorce pas sous prétexte qu’elle est n’est pas convertie), et si une femme a un mari non-croyant… », même chose, si ce mari non-croyant veut habiter avec elle, qu’elle ne chasse pas son mari. Cela parait normal. Mais dans la pratique, ça peut poser des problèmes difficiles. Parce que certains maris non convertis peuvent faire vivre à leur femme une vie très dure. S’il la bat, s’il bat les enfants, s’il est une menace pour la vie même de la femme ou des enfants, il peut être nécessaire que la femme et les enfants se mettent à l’abri pendant un temps. Mais dans le cœur de son épouse, elle doit savoir que la seule solution que Dieu lui laisse, c’est de rester seule, et d’attendre de pouvoir se réconcilier avec son mari. Et c’est une chose qui n’est pas facile à vivre quand on ne le vit pas dans l’esprit. Quand on reçoit tout le secours, toute la puissance de Dieu, pour vivre ces principes dans l’esprit, porté par le Seigneur et son Esprit, par la toute puissance de Dieu, ces exigences deviennent possibles. Sinon, si l’on compte sur la chair, ou nos propres forces, ou nos propres résolutions, elles sont absolument impossibles ! ! On ne peut pas vivre la Parole de Dieu par la force de notre volonté, de notre force personnelle. On ne peut pas ! Cela peut marcher un temps, mais ça ne peut pas marcher toute la vie. On a besoin de confesser nos impossibilités au Seigneur, et de lui dire : « Seigneur, je réalise que je suis au bout de mes forces personnelles, et tant mieux ! Parce que maintenant, je peux compter sur la puissance de ton Esprit, et je te prie que tu me remplisses de ton Esprit, de ta vie spirituelle, de ta Parole vivante, qui est Jésus Lui-même, pour que je sois capable de vivre naturellement dans ta Parole, et glorifier ton Nom ainsi « . Et il ajoute, au verset 14 : « Car le mari non-croyant est sanctifié par sa femme (croyante) ». Cela ne veut pas dire qu’il est transformé, qu’il est passé de l’état de non-croyant à celui de saint, cela veut dire qu’il est mis à part pour Dieu. S’il consent à cohabiter avec sa femme, il est mis à part pour Dieu, et Dieu peut travailler dans sa vie. « Et la femme non-croyante est sanctifiée par son mari ». Vous voyez l’importance qu’il y a pour l’homme converti, ou la femme convertie, dont le conjoint n’est pas converti, de rester fidèle à Dieu. Parce qu’en restant fidèle à Dieu, il ou elle permet au Seigneur de travailler dans le cœur de son conjoint. Même si quelquefois, ça parait long et difficile, le Seigneur peut travailler pour accomplir sa volonté. Et en plus, il dit : « autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant, ils sont saints ». Pour que des enfants d’une famille soient saints, il suffit que l’un des parents soit converti, et fidèle ! C’est merveilleux de le savoir. Autrement, ils seraient considérés par Dieu comme impurs, parce que les deux parents ne seraient pas au Seigneur, ou ne marcheraient pas dans la volonté de Dieu. Combien de familles nous connaissons, où l’un des deux conjoints, et je dois dire, le plus souvent la femme, l’épouse est fidèle, et grâce à sa fidélité, Dieu peut agir pour garder ses enfants considérés par Dieu comme mis à part pour lui. C’est quelque chose qui est difficile à comprendre quand il dit : « Vos enfants sont saints, autrement, ils seraient considérés comme impurs ». Si les deux parents ne sont pas croyants, les enfants sont considérés par Dieu comme impurs. Si l’un des parents est converti et fidèle, les enfants sont sanctifiés, et le conjoint qui n’est pas fidèle est aussi mis à part pour Dieu. C’est comme s’il y avait une affiche qui disait : « Entrée réservée à Dieu ». Dieu dit : « Je peux travailler dans sa vie », parce qu’il y a quelqu’un de fidèle dans le foyer. C’est une promesse merveilleuse, ça doit nous encourager frères et sœurs à rester fidèles à Dieu, à compter sur sa fidélité pour qu’Il nous garde fidèle, pour que sa volonté puisse s’accomplir, dans tout le foyer dans toute la famille. Dans Actes 16:30, le gardien de la prison demande à Paul : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Et Paul lui répond : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé toi et ta famille ». Et si le reste de ta famille refuse de croire, toi, continue à croire, à prier et à intercéder, parce que tu peux t’appuyer sur les promesses du Seigneur. Noé était un homme fidèle, un prophète, toute sa famille a été sauvée par la fidélité de Noé ! Pour Lot, la situation était moins bonne parce qu’il avait fait des compromis, mais pour Lot, Dieu a envoyé des anges pour le secouer et lui dire : « Dieu va détruire la ville, prend ta femme, tous tes enfants, les maris de tes filles mariées, prends-les tous et fais-les sortir, je veux les sauver ! » Quand Lot a raconté cela à sa famille, il avait deux filles qui n’étaient pas mariées qui l’ont suivi, et deux autres qui étaient mariées, dont les gendres ont dit à Noé : » Tu es fou ! » Et elles sont restées, et elles ont été détruites ainsi que leurs maris. Mais Dieu voulait sauver toute la famille. Et je crois que si Dieu n’a pas pu sauver toute la famille, c’est à cause des compromis que Lot avait fait pour aller habiter en plein milieu du monde de Sodome, au point même que deux de ses filles ont épousé des hommes de Sodome. Mais toute la famille aurait pu être sauvée parce que Dieu le voulait ! Je dis cela pour nous encourager à rester fidèle envers et contre tout, parce qu’il y va de la gloire de Dieu et il y va du salut de toute la famille ! Qu’il y en ait au moins un qui soit fidèle ! Le père ou la mère, et qui reste dans la prière et dans l’intercession en comptant sur la grâce de Dieu. Et Dieu va accomplir Ses promesses. Tôt ou tard, Il les accomplira ! Et il dit ensuite au verset 15 (un verset qui est souvent très mal compris) : « Si le non-croyant se sépare (de sa femme ou de son mari), qu’il se sépare (c’est évident, s’il veut se séparer on ne peut pas le retenir avec des chaînes), le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là ». Alors certains disent : « Tu vois ? Ma femme n’était pas convertie, elle est devenue infidèle, elle est partie, elle a refait sa vie ailleurs, elle est avec un autre homme, et la Bible dit que maintenant je ne suis plus lié, je peux refaire ma vie ». Le Seigneur ne dit pas cela ! Parce que chaque verset doit être lu dans son contexte. Le contexte de ce verset est un contexte de cohabitation. Regardez tous les versets précédents : « si ton mari non converti veut habiter avec toi, si ta femme non convertie veux habiter avec toi, si le non converti refuse d’habiter avec toi, tu n’es pas lié à lui. Tu ne vas pas courir derrière en disant : « Je suis ton mari, je suis ta femme, nous devons rester ensemble, c’est la volonté de Dieu ! » Oui, mais l’autre ne veut pas ! Donc tu ne peux pas être lié avec lui pour cohabiter. C’est la seule interprétation qui apporte une pleine satisfaction dans le fond de mon esprit, parce que cette interprétation est en conformité avec le reste du chapitre et notamment la fin.
« Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare, tu n’es pas lié dans ces cas-là », tu n’es pas lié à lui pour être obligé de cohabiter avec lui puisqu’il ne veut pas ! « Dieu nous a appelé à vivre en paix », vous voyez ce qu’il ajoute ? Ça ne veut pas dire que tu as la possibilité de refaire ta vie ! Tu es appelé à vivre en paix, ne cherche pas des histoires avec ton mari ou ta femme infidèle qui ne veut pas de toi, laisse-le faire sa volonté, continue d’être fidèle et de prier et d’intercéder, et toi, reste fidèle comme Jésus est fidèle à l’épouse infidèle, ou à l’église infidèle. « Car que sais-tu femme si tu sauveras ton mari ou que sais-tu mari si tu sauveras ta femme ? » Parce que certaines femmes converties peuvent dire : « Le seul moyen que j’ai pour sauver mon mari, c’est qu’il reste avec moi, parce que là au moins, il est à côté, je peux voir de près, je peux l’aider mieux, je peux tout faire, le mieux possible pour l’amener au salut. Mais Dieu dit : « Que sais tu femme si tu sauveras ton mari », est-ce que c’est toi qui vas le sauver ? Ton mari veut partir parce qu’il ne veut plus te voir, il ne veut plus rien entendre de ce que tu lui dis ! Et parce que tu pries pour lui, et que tu es fidèle, Dieu va mettre sur sa route d’autres personnes qui vont peut-être l’amener au salut. C’est pour cela que Dieu dit : « Que sais-tu si tu vas sauver ton mari ou ta femme ? » Ce n’est pas forcément toi que Dieu va utiliser pour le sauver parce qu’il habite avec toi. Ta part à toi, c’est de continuer à prier et à intercéder. Et il en est de même pour le mari converti dont l’épouse a quitté le foyer conjugal. Maintenant, au verset 25, il dit : « pour ce qui concerne les vierges, (qu’il s’agisse d’ hommes ou de femmes), je n’ai pas d’ordre du Seigneur, mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle ». Jésus est souvent apparu à Paul pour lui donner des ordres directs, mais ici Paul dit que ce n’est pas le cas. Et Paul précise : « Mais comme je suis fidèle, j’ai reçu du Seigneur la grâce pour être fidèle, et je vous donne un avis qui est vraiment inspiré du Saint- Esprit ». « Voici donc ce que j’estime bon à cause des temps difficiles qui s’approchent (et nous y sommes dans ces temps difficiles), il est bon à un homme d’être ainsi (vierge) » Aujourd’hui, si des jeunes gens écoutent cela, beaucoup diront : « Mais il est n’est pas bien, celui-là ! Où a-t-on vu qu’une jeune fille doive rester vierge jusqu’à son mariage ! Aujourd’hui, les temps ont changé, on a évolué, la société est libérée ! » Mais Dieu n’a pas changé. Pour Dieu il est bon d’être vierge au moment du mariage. C’est ce qui satisfait le plus le cœur de Dieu, alors jeune homme, jeune fille, si tu es vierge, garde-toi vierge jusqu’au mariage, c’est là où tu vas réjouir le cœur du Seigneur. Si tu as perdu ta virginité, et que tu n’as pas encore confessé cela comme un péché, demande pardon au Seigneur et Il te pardonnera. Et Dieu a une solution pour toi aussi. L’exemple de ce couple de deux jeunes chrétiens qui venaient de se marier, et le jeune homme a raconté en présence de son épouse quelque chose qui s’était passé avant leur mariage. Avant qu’ils se déclarent l’un pour l’autre, lui était converti et il aimait beaucoup une jeune fille de l’église, et cette jeune fille était vraiment pure à ses yeux. Elle était vierge et il le savait. Il le savait parce que le Saint-Esprit le lui avait révélé. Il n’osait pas déclarer à cette jeune fille qu’il avait des sentiments pour elle. Il voyait tellement de pureté dans cette jeune fille qu’il n’osait pas lui dire qu’il avait perdu sa virginité lorsqu’il était adolescent. Il avait eu des relations sexuelles avec une adolescente. Il était d’une famille chrétienne mais il avait fait sa vie, comme on dit, et il était revenu au Seigneur après. Et il aimait beaucoup cette jeune fille de l’église, et il nous a dit, devant elle, qui est maintenant son épouse : « ça me tourmentait de savoir qu’elle était vierge et de savoir que moi j’avais perdu ma virginité, même si j’avais demandé pardon au Seigneur. Et un jour Dieu m’a parlé, Il m’a dit simplement : Va la trouver et dis-lui que tu as perdu ta virginité. » ça parait fort ! Il est allé la trouver seul à seul, dans un coin de l’église, et sous l’onction du Saint-Esprit dans une conviction de péché, il lui à dit simplement : « Je te demande pardon parce que j’ai perdu ma virginité ». Ils ne s’étaient pas engagés l’un envers l’autre ! Et sur le moment, la jeune fille n’a rien compris, elle s’est dit : « Mais pourquoi il me dit ça ? » Mais Dieu avait parlé au cœur de ce garçon pour lui montrer que cette jeune fille allait être sa femme, et quand il a dit ça à cette jeune fille, Dieu a montré à cette jeune fille que c’était l’homme qu’Il avait prévu pour elle et qu’elle devait l’accepter avec la miséricorde de Dieu, même si lui avait perdu sa virginité. Et parce que Dieu lui a fait grâce elle a compris qu’elle aussi devait lui faire grâce, et aujourd’hui ils sont mariés, heureux, et servant Dieu ensemble, tout jeunes. C’est beau comme témoignage. Lui, il avait retrouvé sa relation avec Dieu, mais il avait quand même perdu sa virginité, il avait raté une partie du plan parfait de Dieu pour sa vie. L’apôtre Paul continue au verset 27 : « Es-tu lié a une femme par le mariage, ne cherche pas à rompre ce lien. N’es-tu pas lié à une femme (ça veut dire, si tu es célibataire) ne cherche pas une femme ! » Combien de jeunes célibataires aujourd’hui dans l’église cherchent un mari ou une femme parce qu’ils sentent que l’âge augmente, les années passent ! Dieu dit : « Ne t’inquiète pas, ne cherche pas un conjoint, cherche à me faire plaisir, à être fidèle, moi je sais où est ton mari, je sais où est ton épouse et je vais le mettre devant toi au bon moment. Tu n’auras pas à le chercher, fais-moi confiance, c’est moi, dit Dieu, qui le cherche pour toi ». Et c’est bien mieux comme ça n’est-ce pas ? Alors jeune fille, jeune homme (ou moins jeune), fais confiance au Seigneur, si tu es célibataire et que tu désires dans ton cœur te marier, continue d’être fidèle au Seigneur, continue de chercher à faire sa volonté, à lui plaire en toutes choses et Lui, a un moment donné, mettra sous tes yeux sans que tu l’aies cherché celui qu’Il a prévu pour être ton mari ou ta femme. Ne t’inquiète pas, ne te fais pas de soucis.
Lisons le verset 28 : « Si tu t’es marié (si tu étais vierge et que tu as fini par te marier), tu n’as pas péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a pas péché, mais ces personnes auront des tribulations dans la chair et je voudrais vous les épargner ». Certains utilisent ces versets pour dire : Vous voyez bien que le plan de Dieu le meilleur, c’est le célibat. Mais non ! Le plan de Dieu le meilleur, c’est le mariage, c’est ce qu’Il a prévu depuis le début. Mais pour certains, qu’Il appelle à être célibataires, comme Paul, c’est mieux au sens pratique, ce n’est pas mieux au sens spirituel. Il ne faut pas faire comme dans certaines religions où on dit que certains hommes de Dieu sont tellement saints qu’ils sont obligés d’êtres célibataires. C’est faux ! Le célibat, c’est un don spécial de Dieu qui représente un sacrifice par rapport au plan normal de Dieu qui est le mariage. Le célibat, c’est un sacrifice qui doit être volontaire et s’il est volontaire, c’est parce que l’on reçoit à ce moment-là un don de Dieu qui s’appelle le don du célibat. Et Paul ajoute au verset 29 : « Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court ». Vous rendez-vous compte, si Paul disait ça, il y a presque 2000 ans, combien aujourd’hui le temps est très, très court ! Le Seigneur est à la porte. Le Seigneur est proche, Il peut venir dans la minute qui suit, je l’attends d’une minute à l’autre, ce n’est pas une parole en l’air. Le Seigneur nous a demandé d’être prêts à chaque instant, et c’est par sa grâce que nous pouvons être prêts, ce n’est pas par nos efforts, c’est simplement parce que nous ouvrons notre cœur à sa grâce pour la recevoir, Il est tellement riche en grâce et en miséricorde, qu’Il est capable de faire des choses merveilleuses dans la vie de ceux qui ouvrent leur cœur à sa grâce. Disons-Lui : « Seigneur, regarde-moi tel que je suis, regarde-moi où j’en suis aujourd’hui. J’ouvre mon cœur, et je te demande de remplir ma vie de ta grâce ». Et Dieu peut faire en un instant quelque chose que nous essayons de faire depuis vingt ans et que n’avons jamais réussi à faire. En une seconde Il peut, Lui, faire pousser un arbre avec une graine qu’Il vient de poser dans la terre, en une seconde ! Il peut faire des miracles notre Dieu ! En un instant Il peut me révéler ce que c’est que la marche par l’esprit, et en un instant Il peut me montrer que j’ai reçu un esprit déjà parfait, saint, pur, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté parfaite ! Il peut me révéler que si j’ouvre les yeux à ce cadeau glorieux de Dieu, par la repentance et la foi, je pénètre instantanément dans le plan parfait de Dieu. Nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ. Ce n’est pas notre chair qui est assise dans les lieux célestes en Christ, c’est notre esprit régénéré ! C’est notre place ! Et quand nous ouvrons nos yeux à cette position que Dieu nous a donnée comme cadeau gratuit à tous, que l’on soit jeune ou vieux, blanc ou noir, grand ou petit, riche ou pauvre, quand nous venons à Jésus, Dieu nous donne le même cadeau de la vie éternelle, d’une place d’honneur avec Lui que nous ne méritons pas, d’un esprit nouveau, d’une nature nouvelle capable de Lui obéir. Comment peut-on passer à côté de cet héritage magnifique ? Sinon par ignorance, incrédulité ou rébellion ! Jésus a tout accompli, tout est à notre disposition, pourvu que nous ayons un cœur humble et bien disposé en disant : « Seigneur, ouvre mes yeux pour que je voie clair. Je veux entrer dans ton plan pour ma vie, parce que quand ton plan se réalise pour ma vie, alors ton plan pour ma famille va se réaliser ». Si chacun des époux dit : « Seigneur, que ton plan se réalise pour moi ! », ce plan parfait va se réaliser pour le couple et pour la famille ! Quelle grâce merveilleuse de Dieu de nous donner un tel cadeau qui s’appelle : Le Seigneur Jésus ! Et en Jésus, Dieu nous donne tout ! Tout qui vient du ciel d’en haut. Ne te considère plus comme un vieux pécheur misérable, si tu es né de nouveau en Christ et si tu as confessé ton péché. Tu es un pécheur misérable si tu continues à marcher dans le péché et dans la chair ! Mais ce n’est pas à cela que nous avons été appelés par Dieu. Nous avons été appelés par Dieu à être des fils et des filles de notre Père céleste, pour marcher par Son Esprit dans la liberté des enfants de Dieu. Et en tant que mari ou en tant qu’épouse, quand nos yeux s’ouvrent à cette réalité, il y a des choses qui changent dans la famille ! Et si les choses changent, c’est par la grâce de Dieu, et la foi qu’Il nous donne. Puisque la grâce est un don et la foi aussi. On ne doit pas se priver des dons de Dieu, il y a des gens qui ont du mal à recevoir des cadeaux. Parfois, si je fais un cadeau à un ami, il me dit : « Oh non, mon frère, il ne fallait pas, je n’ose pas le prendre ! » Et je lui réponds : « Mais, ça me fais de la peine quand tu dis ça ! Ça me réjouirais si tu me sautais au cou, en disant : Je prends ton cadeau et je te dis merci, merci ! » Et Paul continue au verset 29 : « Le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme s’ils n’en avaient pas ». Ça ne veut pas dire que tu ne vas plus t’occuper de ta femme ! Ça veut dire que tu vas continuer à t’occuper d’elle comme il faut, mais la priorité des priorités dans ton cœur, c’est le Seigneur Jésus. Et c’est parce que Jésus est à la première place que tu vas pouvoir t’occuper de ta femme. Mais si ton intérêt est centré sur ta femme au point de la mettre à la première place, alors que Dieu est relégué à la deuxième place, tu es en dehors du plan de Dieu ! Si Dieu est l’unique amour de ta vie, Dieu va remplir ton cœur d’un amour merveilleux pour ta femme ou pour ton mari. L’amour de Dieu ne se divise pas en tranche. Si Dieu est l’amour unique de ta vie, cet amour unique va se déverser sur ton épouse ou sur ton époux et sur tous ceux qui t’entourent. C’est ça qui fait plaisir à Dieu et qui fait plaisir à ceux qui m’entourent. Dieu nous a créés parce qu’Il a tellement d’amour pour nous qu’Il nous a créés pour recevoir son amour. Nous aimons l’amour de Dieu, nous aimons l’amour des frères, quand il s’agit de l’amour de Jésus ! Et Paul continue aux versets 30 et 31 : « Que ceux qui pleurent soient comme ne pleurant pas, que ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, ceux qui use du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe ». Ça veut dire simplement : fais tout ce que tu as à faire sur cette terre, fais-le bien, pour que ce soit un bon témoignage, mais ce qui est vital, ce qui est important, c’est le Seigneur, c’est son œuvre, c’est que tu aies les yeux fixés sur Lui en permanence, et là tu vas pouvoir faire bien tout ton travail. C’est par la puissance de Dieu que tu vas le faire. Aux versets 32 et 33 : « Je voudrais que vous soyez sans inquiétude, celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur (il veut parler du chrétien célibataire qui est consacré et fidèle à son Seigneur), des moyens de plaire au Seigneur, et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme ». Cela veut dire que si je suis marié, je vais m’occuper de mon épouse et de mes enfants, je vais leur faire plaisir, je vais leur apporter ce que Dieu me demande de leur apporter, mais c’est sûr que si j’étais célibataire, j’aurais plus de temps pour les choses du Seigneur, c’est uniquement dans ce sens que l’apôtre le dit.
Aux versets 34 et 35 : « Il y a de même une différence entre la femme et la vierge, celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur afin d’être sainte de corps et d’esprit, celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari (et c’est normal !), je dis cela dans votre intérêt, ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur, sans distraction ». C’est comme si Paul disait : « Seigneur, j’aimerais que tous tes enfants ne pensent qu’à une chose, c’est être attaché à toi, qu’ils soient mariés ou qu’ils soient célibataires, mais que leur seul centre d’intérêt, ce soit toi, Seigneur, et ton œuvre. Et si en plus ils peuvent accepter ce sacrifice, de ne pas se marier pour te servir d’un cœur entier, et que tu leur accordes ce don du célibat, ce sera encore mieux ». Chacun reçoit un don comme il plait au Seigneur. Il n’y a pas d’obligation. Et c’est pour ça qu’il dit au verset 36 : « Si quelqu’un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l’âge nubile et comme nécessaire de la marier, qu’il fasse ce qu’il veut, il ne pèche pas, qu’on se marie ». Il parle d’un père qui a une fille en âge d’être mariée, et si le père veut la marier, il fait bien. Vous voyez en passant qu’au moins du temps de Paul, c’était le père chrétien qui décidait du mariage de sa fille vierge. Mais évidemment, ça veut dire que ce père-là avait la pensée du Saint-Esprit et que la fille avait aussi la pensée du Saint-Esprit, et quand ça se passe comme ça, ça se passe bien. Est-ce qu’aujourd’hui les choses se passent ainsi ? C’est exceptionnel, très rare ! Aujourd’hui, l’esprit du monde remplit de plus en plus de nombreuses parties de l’église, et dans le monde c’est évidemment une pure folie de dire que c’est le rôle du père de marier sa fille ! Il y a longtemps que ça ne se fait plus. C’est la fille qui maintenant décide elle-même de sa vie ! Mais le père chrétien ne doit pas suivre l’esprit du monde ! Un père chrétien dira à sa fille : « Tu sais ma fille, c’est moi qui vais choisir ton mari, tu peux me présenter qui tu veux, mais c’est moi qui vais choisir pour toi ». Il ne va pas lui imposer un mari si elle ne l’aime pas, c’est évident. Il priera le Seigneur pour qu’Il conduise toute chose, mais il ne se privera pas de ce droit que Dieu lui donne vis-à-vis de sa fille de lui dire : « Ma fille, voilà le bon conseil de ton père, celui-là ne me plaît pas, quitte le vite ! Même s’il est chrétien, celui-là n’est pas pour toi ». Si c’est vraiment une pensée de Dieu et que sa fille veut faire la volonté de Dieu, elle dira : « Papa, je vais prier », et Dieu va lui parler. C’est comme ça que ça doit se passer. Aux versets 37 et 38 : « Celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte (sans forcer), et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé dans son cœur de garder sa fille vierge, celui là fait bien ». Il paraît difficile d’accepter qu’un père chrétien puisse dire à sa fille vierge : « Ma fille, j’ai décidé que tu vas rester vierge ». Quand ce n’est pas conduit par Dieu, ça n’a aucune chance de réussir. Mais ça peut être conduit par Dieu, puisque la Parole de Dieu en parle. En tous cas, il faut nous ouvrir à cette possibilité, même si ça nous paraît aujourd’hui complètement en dehors de toute réalité habituelle. La Parole, c’est la Parole : « Ainsi celui qui marie sa fille fait bien, celui qui ne la marie pas fait mieux ». Evidemment, ce n’est pas à comprendre au sens légaliste, c’est à comprendre au sens spirituel dans l’Esprit de Dieu comme étant la volonté parfaite de Dieu, connue, acceptée par le père et la fille et acceptée dans la joie, parce que c’est Dieu qui accorde le don à ce moment-là. Quand c’est fait comme ça, c’est bon. Et Paul dit au verset 39 : « Une femme est liée (il parle ici du lien du mariage) aussi longtemps que son mari est vivant ! » Certains me disent : » Oh, mais ça s’adresse seulement aux chrétiens « . Mais non ! Ça s’adresse à toutes les femmes du monde, mais la différence entre les femmes chrétiennes et les femmes du monde, c’est que les femmes du monde ne connaissent pas la Parole de Dieu, elles ne peuvent donc pas obéir à la volonté du Seigneur, c’est simple à comprendre. Mais c’était quand même la volonté de Dieu pour elles. La volonté de Dieu pour elles, c’est qu’elles connaissent Dieu et sa Parole et qu’elles obéissent à cette Parole. Une femme chrétienne doit connaître la volonté du Seigneur : » Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant « . Quelles que soient les raisons, ou quels que soient les problèmes qui ont pu arriver, si le mari est parti en demandant le divorce et qu’il l’a obtenu, c’est un chiffon de papier pour Dieu, ça n’existe pas devant le tribunal de Dieu, la femme est liée jusqu’à la mort de son mari et inversement. Et vous comprenez bien que cela ne peut pas être vécu si nous marchons dans la chair, ça ne peut être vécu que si nous marchons dans l’esprit. Quand on est dans l’esprit, on reçoit toute la puissance du Saint-Esprit pour comprendre la volonté de Dieu et on reçoit la capacité du Saint- Esprit pour marcher dans sa volonté sans aucun effort, parce que nous sommes portés par la volonté de Dieu ! C’est ça la grande différence. Sinon on se met sous le joug de la loi et on s’impose un fardeau qu’on ne peut pas porter. « Mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement que ce soit dans le Seigneur (c’est-à-dire que ce soit avec un chrétien, ça va de soi pour une chrétienne). Elle est plus heureuse néanmoins, si elle demeure comme elle est (c’est-à-dire veuve et seule) suivant mon avis (et c’est un bon avis, mais ce n’est pas une obligation). Et moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu ». Quand notre esprit s’ouvre à la Parole, et que le Saint-Esprit nous montre la volonté de Dieu, nous ne devons avoir aucune rébellion dans notre cœur. Certains diront : « Mais c’est trop dur ! C’est impossible d’appliquer ces principes, quand une jeune femme de vingt cinq ans a été plaquée par son mari qui a divorcé, est-ce qu’on doit lui demander de rester seule jusqu’à la fin de sa vie ? » Mais non, personne ne doit lui imposer de rester seule ! Je n’ai pas le droit de lui dire : « Tu dois rester seule ! » Je vais lui dire : « Voilà ce que Dieu dit, et voilà, ma sœur, comment tu peux y arriver. Le seul moyen que tu as d’y arriver, c’est celui de rester attachée au Seigneur et de demander au Seigneur qu’Il t’apprenne à marcher par son Esprit, pour qu’Il te rende capable de faire ce qu’humainement tu ne peux pas faire. Et si tu es dans cette situation-là, tu fais la volonté de Dieu avec facilité et joie ». le cas d’une mère de famille chrétienne, avec son mari chrétien, tous les deux fidèles dans leur église, avec trois petits enfants en bas âges. Et à un moment donné, le mari est tombé amoureux d’une autre femme, non chrétienne. Il a quitté sa femme, il l’a abandonné avec trois enfants. Elle devait avoir environ vingt cinq ans. Il a obtenu le divorce, il s’est remarié, et il a eu un enfant avec l’autre femme. L’épouse chrétienne a dit au Seigneur : « Seigneur, j’ai vingt cinq ans, trois petits enfants, quelle est ta volonté ? Je veux faire ta volonté ! » Elle a compris que le Seigneur voulait qu’elle reste seule. Elle a dit : « Seigneur, je l’accepte avec joie, parce que c’est toi qui me le fais comprendre ». Aucun pasteur ne le lui avait dit ! D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup de pasteurs qui le disent. C’est Dieu qui lui a fait comprendre. Quand, à quarante cinq ans, des nouvelles de cette femmes sont revenu, les enfants étaient grands, Dieu avait merveilleusement pourvu à tous ses besoins, aux besoins des enfants, ça a été un beau témoignage. Elle pouvait dire à certains pasteurs : « Tu vas conseiller à cette jeune femme de se remarier parce que son mari l’a quitté, au lieu de lui annoncer la Parole du Seigneur, et de lui montrer comment elle peut la vivre dans l’esprit ! Voilà mon témoignage, ce que Dieu a fait pour moi ». Et ça, c’est vraiment à la gloire de Dieu ! Est-ce que cela vous semble trop dur, trop difficile ? C’est la Parole du Seigneur, n’oubliez jamais que Dieu est un Dieu de miséricorde. Ceux qui trouvent la Parole de Dieu trop dure oublient que Dieu est un Dieu de miséricorde et qu’Il a le moyen de nous faire entrer dans sa Parole par son Esprit, en apprenant à marcher par l’esprit et en étant remplis de sa capacité, et là tout devient possible. Nous pouvons faire des choses impossibles, comme marcher sur l’eau. Et ce sont ces choses impossibles qui glorifient le Seigneur ! Lisons dans Romains 7, pour voir que le mariage est indissoluble pour le Seigneur, tant que l’un des deux est vivant : « Ignorez-vous frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi (il parle de la loi de Dieu), que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant, mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est libérée de la loi, de sorte qu’elle n’est pas adultère en devenant la femme d’un autre ». Il ne donne aucune exception ! Dieu permet le divorce ou la séparation quand l’un des deux l’exige, car l’autre ne peut s’y opposer, mais je suis convaincu que Dieu ne permet pas le remariage, parce que l’union du mariage est pour la vie. Mais encore une fois, je ne le dirai jamais assez, ça ne doit jamais être reçu et vécu comme une loi, un fardeau que je vais m’efforcer de porter, un commandement auquel je vais m’efforcer d’obéir avec tristesse, en grognant et maugréant, parce que c’est trop dur et impossible. Il faut au contraire prier en disant : « Seigneur, si tu as commandé cela comme c’est bien écrit dans ta Parole, il doit y avoir un moyen pour que je puisse le faire par ta puissance, uniquement par ta puissance. Sinon Seigneur, tu serais trop dur et trop injuste pour nous demander des choses comme ça. On ne peut pas par nos propres forces, Seigneur » Et Dieu dit : « Amen. Je sais que tu ne peux pas, mais moi je peux. Ton passage sur la terre est court ! C’est l’éternité qui t’attend avec moi ». Utilise ce peu de temps que tu as sur la terre pour demander à Dieu qu’Il te fasse comprendre sa Parole en vérité, telle qu’Il la donnée, et qu’Il te rende capable par son Esprit et sa puissance de la mettre en pratique pour la gloire de son nom. Lisons les paroles de Jésus Lui-même dans Luc 16, au verset 18 : « Quiconque répudie sa femme (c’est-à-dire quiconque chasse sa femme, ou divorce de sa femme) et en épouse une autre, commet un adultère et quiconque épouse une femme répudiée par son mari (c’est-à-dire qui épouse une femme que son mari à chassé ou une femme divorcée de son mari), commet un adultère ». Et dans Matthieu 19, au verset 3, les Pharisiens essayent de prendre Jésus au piège, ils disent pour l’éprouver : « Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? » Et Jésus répondit : « N’avez-vous pas lu que le créateur au commencement (dans son plan parfait au commencement), a fait l’homme et la femme et il a dit : c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et il s’attachera à sa femme (et il s’attachera avec un lien divin), et les deux deviendront une seule chair (pour la vie terrestre) ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair (et notamment par l’acte sexuel qui accomplit cette unité dans la chair, et qui est réservé au mariage). Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni » (sous aucun prétexte, c’est moi qui le dis, mais c’est dans la pensée du Seigneur). Mais eux, ils citent un passage de la loi de Moïse : « Pourquoi donc, lui dirent-ils Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier (notamment quand la femme était adultère) Jésus leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous à permis de répudier vos femmes » (donc Dieu avait permis le divorce). Nous savons que ce n’est pas Moïse, c’est Dieu qui avait donné la loi à Moïse. C’est à cause de la dureté du cœur humain qu’il y a tous ces divorces aujourd’hui ! Toutes ces séparations, « mais au début il n’en était pas ainsi ». Au commencement il n’en était pas ainsi. Est-ce que nous sommes appelés à marcher avec un cœur dur, ou un cœur tendre ? « Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité (vous voyez que le Seigneur admet bien qu’il puisse y avoir une séparation ou un divorce, ou une répudiation à cause de l’infidélité du conjoint, c’est possible, c’est quelquefois inévitable ! Jésus sait bien qu’Il est obligé de constater que c’est possible, mais Il dit : Celui qui répudie sa femme sauf pour infidélité et qui en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épousera celle qui a été répudiée commet aussi un adultère », donc « le sauf pour infidélité » ne concerne que la séparation et le divorce, mais ne concerne pas le remariage. Dieu dit : « Je ne peux pas faire autrement que de permettre qu’il y ait un divorce, puisqu’il y en a un qui ne marche pas avec moi et qui le demande et qui l’obtient des hommes. Mais toi qui as compris ma pensée, toi qui sais que le lien est pour la vie, toi qui sais que je désire que tu restes seul et que tu intercèdes pour ton mari ou ton épouse, voilà ma volonté pour toi ». Et les disciples ont bien compris, ils disent au verset 10 : « Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier ». Ils raisonnent en êtres charnels, et Jésus leur répond : » Tous ne comprennent pas cette parole » (et moi j’ajoute, hélas même dans l’église tous ne comprennent pas cette parole, parce qu’elle ne peut être comprise que spirituellement, par une révélation de l’esprit, c’est pour ça que si vous n’êtes pas d’accord avec ce que je dis, peut-être que certains qui entendent ce message dans le fond de leur cœur disent : je ne suis pas d’accord avec ça. Je vous conseille simplement si c’était le cas, de prier Dieu pour qu’Il vous montre Lui-même quelle est sa pensée. Ce n’est pas ma parole qui est importante, c’est la Parole du Seigneur, si certains ne sont pas d’accord, qu’ils prient, et je vous assure frères et sœurs que si vous priez avec le désir de connaître la vérité, non pas le désir que Dieu vous confirme ce que vous vous voudriez, mais si vous avez le désir de connaître la vérité et la pensée de Dieu, parce que vous avez un cœur honnête et bon, et que vous voulez connaître la pensée du Seigneur dans la vérité, Il vous le montrera ! Et Il dit : « Seuls ceux à qui cela est donné le comprennent (et Jésus a dit : Demande et on te donnera !), car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, il y en a qui le sont devenus par les hommes, et il y en a aussi qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du Royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre, comprenne ! » Il y a des hommes qui sont eunuques dès le ventre de leur mère, ils sont comme ça, ils n’ont aucun besoin sexuel, ce n’est pas un problème, c’est Dieu qui a prévu ça pour eux, dès le ventre de leur mère (ça pouvait être le cas de Paul). Il y en a qui ont étés rendus eunuque par la main des hommes. Il y en a qui se sont rendus eunuque, ils n’étaient pas nés comme ça, mais ils se sont rendus eunuque, ça veut dire qu’ils ont dit : « Seigneur, je comprends que tu me demandes de rester seul, de ne plus avoir de relation sexuelle avec personne, notamment parce que mon conjoint est parti, de me faire eunuque ! Pour ton Royaume, et dans ce cas là, je sais que je ne peux compter que sur ta grâce ». Et Dieu dit : « Mon fils, ma fille, tu as compris ma pensée, tu comptes sur ma puissance et je vais me glorifier dans ta vie. Non seulement tu ne vas pas souffrir, mais tu vas éprouver une joie extraordinaire d’être dans la pensée parfaite de Dieu, et tu vas être un témoignage, non seulement pour le monde mais aussi pour l’église ! » Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent. Prions : « Seigneur, que ton nom soit béni, ce que je demande pour ma part Seigneur, c’est que tu me donnes toujours une oreille, des oreilles pour entendre ta Parole sainte, donne-nous à tous des oreilles qui entendent ta vérité Seigneur, en esprit et en vérité et apprends-nous à mettre ta Parole en pratique dans l’esprit et en vérité, pour qu’elle ne soit pas un fardeau sur les épaules, mais au contraire une loi de liberté qui affranchit et qui nous permet de glorifier ton nom. Père, au nom de Jésus-Christ, Amen ! »
Le mariage, les relations époux-épouse
dans le couple
la relation époux-épouse dans le couple, La seule relation de couple voulue par le Seigneur, c’est une relation de couple dans le mariage. Le Seigneur a prévu que l’homme quitte son père et sa mère, qu’il s’attache à sa femme et qu’il forme avec elle une seule chair. Dès le livre de la Genèse, il en est ainsi. C’est la volonté de Dieu pour l’homme et la femme. Et le Seigneur a prévu dans sa grâce un plan de bonheur parfait sur cette terre entre un homme et une femme qui s’aiment de l’amour du Seigneur. Je ne crois pas qu’il y ait sur la terre une relation humaine de bonheur plus intense que celui qui est éprouvé par un homme et par une femme qui s’aiment vraiment de l’amour Agapé du Seigneur. Et c’est la raison pour laquelle les souffrances et les détresses et les frustrations sont si grandes quand cet objectif du Seigneur n’est pas atteint. Dans Proverbes 18:22, il est écrit : « Celui qui trouve une femme trouve le bonheur ». C’est une grâce de Dieu. Celui qui trouve une femme qui lui est donnée par la grâce de Dieu, trouve le bonheur. Donc, notre femme ou notre mari doit être celui ou celle que nous a destiné le Seigneur. On ne se marie pas sur un coup de tête ou parce qu’on a un coup de foudre immédiat. Il arrive exceptionnellement que cela ouvre la porte à une union véritable et durable jusqu’à la fin de la vie ; il y a des personnes qui se sont rencontrées comme cela, mais en général, il vaut mieux se méfier des coups de foudre. Il vaut mieux laisser le Seigneur nous convaincre qu’il s’agit du bon ou de la bonne partenaire. Mais il y a vraiment une joie et un bonheur intenses prévus dans le plan de Dieu pour cette union de l’homme et de la femme. Et quand le mari ou la femme ou les deux prient le Seigneur dans ce sens : « Seigneur, bénis mon foyer, mon union avec mon mari ou ma femme pour que je vive ce bonheur que tu as prévu pour moi », ils prient selon la volonté de Dieu. Et quand nous prions selon la volonté de Dieu, il nous écoute ! Quand vous lisez le livre du Cantique des Cantiques, c’est un merveilleux poème d’amour entre un homme et une femme. Il y a évidemment une signification spirituelle de l’union entre Jésus et son Eglise, mais c’est aussi au premier sens littéral, un merveilleux poème d’amour entre un homme et une femme. Et je voudrais vous lire quelques versets de ce Cantique des Cantiques, au chapitre 4, au début. C’est Salomon qui parle,. « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendu au flanc de la montagne de Galaad ». Et un peu plus loin, au verset 10 : « Que de charme dans ton amour, ma sœur, ma fiancée. Comme ton amour vaut mieux que le vin et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates ». Et un peu plus loin, il dit au verset 12 : « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée ; une source fermée, une fontaine scellée ». Rien de plus agréable qu’un jardin fermé avec une fontaine au milieu, un jardin personnel, rempli de belles fleurs, de belles plantes odorantes où nous avons seuls le droit d’entrer et de profiter de ces choses merveilleuses qui nous entourent. Et là, dans tout ce Cantique des Cantiques, nous voyons l’amour d’un homme pour une femme et d’une femme pour un homme. « Mon bien-aimé est à moi, je suis à lui, tu es à moi ». C’est cette relation que le Seigneur veut établir spirituellement entre une Epouse pure, sans ride ni tache et un fiancé, un Epoux céleste dans la sainteté, dans la pureté incorruptible de l’amour divin. Dans le livre de l’Apocalypse, au chapitre 21, nous lisons au verset premier : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem préparée comme une Epouse qui s’est parée pour son Epoux. Et j’entendis du ciel une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ». C’est l’Epouse du Seigneur, la Nouvelle Jérusalem, l’Eglise vivante de la vie du Seigneur, pure, sainte qui descend du haut du ciel, qui réjouit le cœur de son Dieu par sa sainteté ! Il lui a été donné de se préparer. Nous lisons au chapitre 19, au verset 7 : « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse et donnons-lui gloire car les noces de l’Agneau sont venues et son Epouse s’est préparée. Et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin éclatant, pur, car le fin lin c’est la justice des saints ». Voilà ce que Dieu demande à sa fiancée et voilà aussi ce que le Seigneur demande à la fiancée terrestre et au fiancé terrestre. Le mariage est quelque chose de sacré pour le Seigneur. L’union d’un homme et d’une femme, c’est quelque chose de sacré, un engagement pour toujours devant Dieu, et cela se prépare, et cela se garde. Comme c’est beau ce que Dieu a prévu pour l’homme et la femme qu’il a créés ! Ce mariage que le Seigneur désire pour l’homme et la femme, c’est une alliance. Et l’alliance, dans la Bible, c’est quelque chose de très fort. Rien ne doit rompre une alliance conclue devant le Seigneur et selon la volonté de Dieu. Seule la mort peut séparer l’homme et la femme mariés. C’est un engagement volontaire, libre et définitif, d’un homme envers une femme, d’une femme envers un homme. L’engagement est volontaire, libre et définitif. Il ne doit y avoir aucune idée de retour en arrière. Pour le Seigneur, c’est un engagement définitif, même quand un homme et une femme ne sont pas chrétiens, même quand ils ne connaissent pas Dieu. Quand ils se marient, pour Dieu, il s’agit d’un engagement définitif, même s’ils ne s’en rendent pas compte. Ils sont mariés devant Dieu, même s’ils ne le connaissent pas. Nous lisons dans Esaïe 61:10 comment le Seigneur parle des fiançailles qui préparent le mariage. On n’est pas obligé de faire un bon repas familial pour se fiancer, mais il y a un engagement d’un jeune homme, d’une jeune femme, un engagement d’une promesse de mariage dans les fiançailles. Et chez les Juifs, dans la Bible, les fiançailles étaient quelque chose d’extrêmement fort, très proche du mariage. Quand un homme se fiançait, quand une femme se fiançait, ils étaient promis l’un à l’autre et normalement, rien ne devait briser cette promesse de mariage, sauf un événement vraiment extraordinaire et inattendu, comme dans le cas de Marie et de Joseph, où Joseph voulait briser ses fiançailles parce qu’il s’est aperçu que sa fiancée était enceinte. Mais ce sont des choses exceptionnelles. Les fiançailles étaient destinées à faire meilleure connaissance et à préparer l’union définitive du mariage. La coutume juive du mariage encore en vigueur aujourd’hui, est extraordinaire. Les fiançailles se font environ un an avant le mariage, et pendant toute la durée des fiançailles, les fiancés se préparent activement au temps du mariage où ils vont être unis pour toujours. Ils s’y préparent, et sur tous les plans, spirituel et matériel. La fiancée prépare son trousseau, le fiancé prépare sa maison, etc.
Ils s’y préparent, ils se connaissent mieux et la coutume juive veut que le fiancé ne prévienne pas sa fiancée du jour où il viendra la prendre comme épouse. En général, il vient la nuit et la fiancée se prépare, et l’attend. Et quand le fiancé vient frapper à sa porte une certaine nuit, elle est prête, son trousseau est prêt et elle est prête à partir avec son fiancé. C’est une coutume juive, mais c’est extraordinaire comme image par rapport à Christ et à l’Eglise. Nous sommes fiancés à un seul Epoux qui un jour viendra nous chercher, et il viendra comme un voleur dans la nuit, et il nous dit : « Veillez et priez ». Soyons prêts en tant qu’Epouse préparée pour le Seigneur, soyons prêts, revêtons-nous des œuvres justes des saints, préparons notre trousseau spirituel, le fiancé viendra sans prévenir, mais nous ne serons pas surpris, nous serons prêts. Ces fiançailles sont destinées à la préparation du mariage et dans Esaïe 61 au verset 10, il nous montre la joie de cette union du fiancé et de la fiancée : « Je me réjouirai en l’Eternel. Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la délivrance, comme le fiancé s’orne d’un diadème, comme la fiancée se pare de ses joyaux ». Et dans Esaïe 62:4 : « On ne te nommera plus délaissée, on ne nommera plus ta terre désolation, mais on t’appellera : mon plaisir en elle et l’on appellera ta terre épouse. Car l’Eternel met son plaisir en toi, et ta terre aura un époux. Comme un jeune homme s’unit à une vierge, ainsi tes fils s’uniront à toi. Et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, ainsi tu feras la joie de ton Dieu ». La fiancée fait la joie de son fiancé et inversement. Et ils se préparent, ils apprennent à se connaître, ils préparent ces moments où ils seront unis pour toujours devant Dieu. Et cette préparation ne doit pas se faire n’importe comment. Je pense que quand il s’agit en particulier d’un jeune homme chrétien et d’une jeune fille chrétienne, ces temps de fiançailles sont des temps extrêmement importants, qui ne doivent pas être passés n’importe comment, comme des fiancés peuvent le faire dans le monde. Il est nécessaire de se garder sexuellement pur. C’est très important de le répéter. Il est aussi important d’éviter les tentations et les situations où les fiancés pourraient tomber dans le péché, éviter les situations où ils peuvent se trouver seuls ensemble, isolés des autres trop longtemps. Il faut éviter les situations où il pourrait même y avoir une apparence de péché, où l’un passerait la nuit chez l’autre et inversement. Ce sont des choses qui ternissent le témoignage chrétien,
et je crois que ce sont des choses à éviter ; de même dans les manifestations de tendresse et d’affection trop évidentes en public ; il y a une décence et une pudeur à respecter chez les fiancés chrétiens. Alors jusqu’où faut-il aller ? Je pense que l’Esprit du Seigneur nous le montre et nous devons être sensibles à la direction du Saint-Esprit pour nous dire : « Attention, là tu vas trop loin, là tu tombes dans l’impudicité ou dans la convoitise, ou dans une attitude qui est un mauvais témoignage pour d’autres ». En tant que chrétiens, nous ne devons nous fiancer ou nous marier, évidemment, qu’avec un autre chrétien. J’insiste sur ce point, c’est quelque chose de très important. Ne nous imaginons pas que nous pouvons nous marier avec un non chrétien en espérant amener le conjoint au Seigneur. S’il n’est pas chrétien, nous allons au devant de très grandes difficultés, parce que tout d’abord, nous désobéissons à la Parole de Dieu. Quand le Seigneur dit que nous ne devons pas nous mettre avec des infidèles sous un joug étranger, cela concerne aussi et en premier lieu le conjoint.
Un chrétien ne doit pas s’associer avec un non chrétien, en particulier dans le domaine commercial, sous peine de désobéir au Seigneur, ce qui empêchera de recevoir la bénédiction de Dieu sur lui.
Dans le cas du mariage, c’est quelque chose de fondamental. Il ne faut jamais s’associer avec quelqu’un qui n’est pas fidèle au Seigneur. « Quelle communion y a t-il entre la lumière et les ténèbres, entre Christ et Bélial ? » Bélial est un des noms de Satan. L’apôtre Paul assimile le chrétien à Christ, la lumière, et assimile le non chrétien à Satan, les ténèbres. Peut-il y avoir une communion possible entre les deux ? Bien des échecs seraient évités si les jeunes chrétiens veillaient à cela. Il faut attendre que le non converti se convertisse vraiment avant d’espérer un lien quelconque de fiançailles ou de mariage. En ce qui concerne les relations de couple, je vais commencer par parler de ce que le Seigneur désire dans son plan parfait. Et puis nous verrons après les problèmes particuliers qui peuvent se poser lorsque le plan parfait de Dieu n’est pas respecté, soit par l’un, ou par les deux conjoints. Et je vous propose de lire en premier un passage dans Ephésiens, au chapitre 5, à partir du verset 22. En ce qui concerne les relations mari femme, nous retrouvons les mêmes principes établis par Dieu dans les relations entre hommes et femmes en général. C’est-à-dire que nous retrouvons ce principe spirituel de la hiérarchie spirituelle que Dieu veut établir entre l’homme et la femme, entre le mari et l’épouse, dans l’amour du Seigneur. Ephésiens 5:22 : « Femmes, soyez soumises à votre mari comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps et dont il est le sauveur. Or de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses ». Quand le Seigneur dit quelque chose, il veut dire ce qu’il veut dire. Et s’il demande aux femmes chrétiennes d’être soumises à leurs maris en toutes choses, c’est qu’il veut bien dire en toutes choses. Mais il dit : « être soumise », c’est une attitude de cœur, la soumission. Et je vais distinguer la soumission de l’obéissance aveugle. Ce que le Seigneur demande, ce n’est pas une obéissance aveugle, c’est une soumission en toutes choses. Et la limite, c’est la Parole de Dieu qui l’établit. Car si le mari était soit incroyant, soit chrétien rétrograde ou vivant dans le péché, et s’il devait demander à sa femme de faire quelque chose que la Parole de Dieu interdit, à ce moment-là, le devoir de la femme c’est de lui dire avec amour, avec tendresse : « Non, mon chéri, je suis chrétienne, je ne peux pas te suivre sur ce terrain, parce que c’est le terrain du péché et je veux rester pure devant le Seigneur ». Mais elle le fait dans un esprit de soumission, c’est-à-dire sans révolte, sans colère, sans rébellion. C’est l’esprit de rébellion qui est dans le monde, l’esprit de contestation. Il n’en est pas ainsi dans l’Eglise du Seigneur. L’Epouse reste soumise, elle reste dans la douceur, elle ne se révolte pas, elle ne commence pas à se rebeller contre son mari. Elle lui dit simplement avec douceur mais fermeté : « Je ne te suivrai pas sur ce terrain. Je reste fidèle à mon Dieu. Je suis soumise à toi, je ne me rebelle pas contre toi, mais je ne veux pas te suivre sur le terrain du péché ». Et nous verrons quelques exemples tout à l’heure. Mais il ajoute aussitôt au verset 25 : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier » (Ephésiens 5:25). Alors nous, les maris, est-ce que nous aimons nos épouses comme Christ a aimé l’Eglise ? Il est bon de nous rappeler un moment la manière dont Jésus a aimé l’Eglise. Comment a-t-il aimé l’Eglise ? En acceptant de se dépouiller de sa puissance manifestée dans les cieux, pour venir habiter humblement dans un simple corps d’homme, pour s’humilier lui-même et se comporter comme un serviteur, le serviteur de tous. Il a lavé les pieds à ses disciples, mais il est allé plus loin, il est allé jusqu’à la Croix, jusqu’au don de sa vie, pour nous sauver, et accepter cette mort infamante de la Croix, par amour pour son Eglise. Par amour pour ceux qu’il allait sauver, il a donné sa vie. Et nous, les maris, je crois que notre problème, c’est celui-là : celui de l’égoïsme. Parce que pour aimer nos femmes comme Christ a aimé l’Eglise, il faut être rempli du même esprit que celui de Jésus-Christ : l’esprit de service, l’esprit de sacrifice de soi et de sa propre vie, par amour pour son épouse. Et ça implique aussi que dans certains cas, le mari accepte de renoncer à ses droits d’autorité, pour que sa femme, soit inconverti, soit qui ne marche pas dans une vie vraiment spirituelle, puisse être vraiment gagnée par l’exemple de son mari. Il aurait le droit d’exercer son autorité pour demander la soumission de son épouse, mais dans certains cas (quand évidemment, la Parole de Dieu et quand le péché n’est pas en jeu), il accepte de renoncer à cette décision autoritaire qu’il aurait pu faire respecter par amour pour sa femme et pour lui faire comprendre certaines choses. un exemple à cité pour un petit cas tout banal, mais vous pouvez l’appliquer à des problèmes plus importants. C’est une femme qui n’aimait pas les animaux dans sa maison, le mari aimait énormément les chats et elle, ne les aimait pas. Et il en voulait un. Et quand il a vu l’opposition de sa femme, il lui a fait comprendre qu’il aurait bien aimé avoir un chat et la femme a dit non. Et ils ont eu une discussion vive à ce sujet. Ils sont allés chacun de son côté, en se quittant sur ce mouvement d’humeur, puis le Seigneur a parlé au cœur de chacun. Il a dit au mari : « Mais bien sûr, tu sais que tu pourrais lui imposer et tu pourrais lui montrer ce passage : Sois soumise en toutes choses à ton mari. Ce n’est pas un péché d’avoir un chat chez soi. Mais, par égard pour ton épouse, tu vas renoncer à ce que tu voudrais avoir et tu vas lui dire : Ma chérie, d’accord, je respecte ta position, je renonce à ce chat ». Et pendant ce temps-là, le Seigneur parlait à son épouse, pour lui dire : « Tu as été un peu dure, quand même, avec ton mari. Tu vois qu’il aime les chats, après tout, ce n’est pas si terrible. Il y a un peu de travail à faire pour le nourrir et nettoyer, mais il aime ça. Pourquoi le priver de ce plaisir par ton égoïsme ? Accepte donc ». Elle a dit : « Oui, Seigneur, je capitule ». Et ils se sont retrouvés et ils ont eu une conversation fort intéressante. Et ils ont vu comment le Saint-Esprit peut agir pour régler ce problème. Et à la limite, je dirais que cela n’avait plus d’importance qu’il y ait ou pas le chat, parce que tous les deux avaient accepté de renoncer par amour pour l’autre à leurs droits. Et si nous avons le réflexe d’appliquer cela à des problèmes bien plus importants, nous aurons la clé de la solution de beaucoup de tensions entre maris et femmes. Par amour réciproque, acceptons de renoncer à certains droits. Et c’est cela qu’il veut dire : « Aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même ». Alléluia ! Et nous avons besoin de la grâce de Dieu, nous, maris, pour vraiment être remplis de cet amour vis-à-vis de nos épouses. Et nous leur faciliterons grandement la tâche que Dieu leur demande, c’est-à-dire d’être soumises à des maris qui les aiment comme Christ a aimé l’Eglise. Et dans un autre passage, dans Colossiens 3, au verset 18, Paul reprend la même idée : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Seigneur ». C’est une chose convenable, c’est-à-dire qui fait plaisir au Seigneur, qu’une épouse soit soumise à son mari. Et il ajoute : « Maris aimez vos femmes, ne vous aigrissez pas contre elles ». Ne soyez pas remplis d’aigreur, d’amertume, mais aimez-les parce que l’amour du Seigneur ne s’aigrit pas. Il est plein de patience et de bons fruits. Aimez vos femmes. Et le Seigneur le répète dans plusieurs autres passages. Comme si le problème de la femme c’était une difficulté à se soumettre et le problème des maris, une difficulté à aimer. Et je crois que le Seigneur connaît bien le fond de nos cœurs. Il les connaît bien. Et c’est la raison pour laquelle il peut apporter sa guérison. Dans 1 Pierre 3, l’apôtre dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris ». Et le « de même » est important parce que « de même » se rapporte au passage qui précède. Et si nous lisons le passage qui précède, au chapitre 2, et au verset 13 : « Soyez soumis à cause du Seigneur à toute autorité établie parmi les hommes ». Et parmi ces autorités, il y a celle du mari. Et au verset 18 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile » Il est plus facile, évidemment pour une épouse d’être soumise à un mari qui est d’un caractère bon et doux. Mais que faire quand il est d’un caractère difficile ? La Parole est claire : sois soumis en toute crainte, c’est-à-dire en toute crainte du Seigneur, à ton maître, même s’il est d’un caractère difficile, « car c’est une grâce (ce n’est pas une excuse pour nous, maris) c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu, et c’est à cela que vous avez été appelés ». Cela veut dire : et c’est à cela que vous avez été destinés (1 Pierre 2:18 à 21). C’est à cela que nous, chrétiens, nous avons été destinés. Hommes, femmes, maris ou épouses, de toute manière, le Seigneur nous a destinés à supporter de mauvais traitements sans avoir commis de fautes. Celui qui veut vivre saintement sera persécuté. Satan a une haine totale contre Jésus et il la reporte sur les enfants de Dieu. Et l’esprit de Satan est dans le monde, il est le maître de ce monde. Et nous pouvons être sûrs que quand nous nous efforcerons de marcher dans la sainteté, dans l’obéissance, nous allons supporter par la volonté de Dieu de mauvais traitements de la part des autres sans que nous ayons jamais rien fait de mal. C’est la volonté de Dieu. Nous ne devons pas nous étonner quand cela nous arrive mais nous devons le considérer comme une grâce. Toutefois, ce n’est pas une grâce si les mauvais traitements que nous recevons sont dus à notre mauvais caractère ou à notre mauvais comportement. Soyons bien sûrs de manifester le fruit de l’Esprit, d’être dans la volonté de Dieu. Et plus nous manifesterons le fruit de l’Esprit, plus nous serons soumis à des persécutions injustes, qui seront une grâce. Parfois, on peut aussi rencontrer un chrétien marié à une femme non chrétienne, d’un caractère détestable, qui persécute son mari. Ce cas existe aussi, mais en général, c’est le cas inverse qui est le plus fréquent, c’est-à-dire le cas des épouses qui reçoivent des traitements injustes de la part de leur mari. Il n’est pas facile de recevoir de son conjoint non chrétien des mauvais traitements à cause de Christ, à cause du témoignage que nous rendons, à cause du simple fait de vivre selon la Parole de Dieu. Est-ce que nous sommes prêts à recevoir des traitements injustes sans murmurer, sans commencer à nous apitoyer sur nous-mêmes, sans commencer à nous plaindre devant Dieu, comme si cela n’était pas la volonté de Dieu ? Sommes-nous si ignorants de la Parole du Seigneur qui nous dit clairement : « C’est à cela que vous avez été appelés ». Vous, chrétiens, vous avez été appelés à recevoir des traitements injustes. Pourquoi ? Pierre dit au verset 21 : « Parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péchés, dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude, lui qui injurié ne rendait point d’injures, maltraité ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement… Femmes, soyez de même soumises à vos maris » (1 Pierre 2:21 et suivants). Vous voyez le rapport entre ces deux passages. Le passage de 1 Pierre 2:18 concernant les serviteurs qui ont un maître difficile, et le passage de 1 Pierre 3:1 concernant les épouses qui ont un mari difficile. ? « Femmes, soyez de même (de la même manière que les serviteurs) soumises à vos maris (qui sont d’un caractère difficile) afin que si quelques-uns n’obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole (c’est peut-être difficile, mes sœurs, mais c’est la volonté de Dieu. Sans parole !), par la conduite de leurs femmes en voyant votre manière de vivre chaste et réservée » (1 Pierre 3:1-2). Je ne minimise pas les souffrances de nombreuses sœurs en Christ qui souffrent sous l’autorité tyrannique d’un mari qui n’est pas chrétien ou même hélas, quelquefois, d’un mari qui se dit chrétien et qui tyrannise son épouse. Je ne minimise pas du tout ces souffrances, mais nous devons être ouverts à la solution que le Seigneur nous propose : être sans parole dans une conduite chaste, pure et réservée pour gagner sans parole les maris qui sont d’un caractère difficile. Et au verset 4, Pierre dit : « Ayez la parure intérieure et cachée dans le cœur ». Elle n’est pas cachée pour Dieu, cette parure. Elle est peut-être cachée aux yeux des hommes, mais elle brille comme un diamant aux yeux du Seigneur. « Cette parure cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ». Ayez comme Moïse les yeux fixés sur la rémunération qu’il attendait. Il y aura un jour où toutes les choses cachées seront mises à nu devant tous. Il y aura un jour où chacun, nous aurons à rendre compte de chacune de nos paroles, dit Jésus, de chacun de nos actes, de chacune de nos pensées. Que nous soyons chrétiens ou non, nous aurons à en rendre compte. Il y aura dans le ciel des récompenses, mais de nombreux chrétiens serons sauvés comme au travers du feu, sans récompense des fruits de leurs œuvres. Ils éviteront le jugement éternel, mais ce sera terrible de voir toutes leurs œuvres brûlées par le feu du Saint-Esprit au jour du jugement, parce que ces œuvres n’auront pas été faites dans le Seigneur. Ils n’auront pas construit avec de l’or, avec du diamant. Ils auront construit avec de la paille. Ici, nous voyons un diamant merveilleux, une parure incorruptible, un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu. Alors mes sœurs bien-aimées qui souffrez, consolez-vous dans ces paroles et sachez que le Seigneur est pour vous, si vous acceptez de renoncer à vos droits, de rester soumises devant vos maris tyrans, de continuer à intercéder pour eux, à les aimer dans le Seigneur, à leur faire du bien. Et je réalise que ce ne sont pas des choses faciles, mais ce sont des choses pour lesquelles vous pouvez compter sur l’appui total de l’Agneau de Dieu qui a donné sa vie pour les hommes. Vous pouvez compter sur l’appui total du Père céleste qui juge d’un grand prix devant ses yeux l’attitude que vous aurez devant vos maris. Et c’est ainsi que vous les gagnerez, car c’est bien là le but, n’est-ce pas, les gagner à Christ. Vous les gagnerez de cette manière parce que c’est la Parole de Dieu qui le dit. « Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari comme Sarah qui obéissait à Abraham et l’appelait son Seigneur. C’est d’elles que vous êtes devenues les filles en faisant ce qui est bien sans vous laisser troubler par aucune crainte » (1 Pierre 3:5-6). « L’amour parfait chasse la crainte » (1 Jean 4:18). Si nous avons cette crainte dans le cœur, dans nos relations avec notre conjoint, c’est que nous ne sommes pas encore dans l’amour parfait. Que peut-il nous faire ? Nous enlever la vie ? même nous tuer ? Mais qu’est-ce que cela peut nous enlever devant le Seigneur ? Nous n’avons rien à craindre de ceux qui nous persécutent. Nous n’avons qu’à craindre de désobéir au Père des Esprits qui juge chacun. « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible » (1 Pierre 3:7). Montrez de la sagesse, c’est-à-dire la sagesse de Dieu, le fait de savoir ce qu’il faut dire, ce qu’il faut faire au bon moment. Manques-tu de sagesse ? Regarde ce que dit l’apôtre Jacques : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. » (Jacques 1:5) Donc, nous n’avons, nous, aucune excuse de manquer de sagesse dans nos rapports avec nos épouses. Si nous en manquons, demandons-la à Dieu et recevons-la avec foi. « Seigneur, je crie à toi, je manque de sagesse, je le confesse. Je ne sais souvent pas ce qu’il faut faire avec mon épouse, j’agis de travers, je parle de travers. Donne-moi ta sagesse, Seigneur, au nom de Jésus ! » Et j’en fais un sujet de prière constante et persévérante, et je verrai la sagesse de Dieu se manifester dans ma vie, dans mon comportement envers mon épouse, dans mes rapports avec ma femme. « Honorez-les comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie » (1 Pierre 3:7). Et c’est en ce sens-là qu’il n’y a en Dieu, en Jésus, ni homme, ni femme. C’est que nous sommes tous un en Christ, nous héritons tous de la même vie éternelle. Honorez-les. « Qu’il en soit ainsi afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3:7). Il y a sans doute pour certains d’entre vous, maris chrétiens, des prières qui n’ont jamais été exaucées parce que jusqu’ici, vous avez refusé d’honorer votre femme. Et qu’est-ce que ça veut dire, honorer son épouse ? Cela veut dire lui rendre honneur ! Ne pas parler mal d’elle en public, ne pas la diminuer en public, ne pas lui porter tort en public. Nous la déshonorons si c’est le cas. L’amour couvre toutes les fautes. Mais nous devons l’honorer, reconnaître publiquement ses mérites, la louer, la remercier. Et si nous commençons à le faire de bon cœur et non pas comme un pesant fardeau, de bon cœur parce que nous reconnaissons les mérites de notre épouse, et nous désirons de tout cœur l’honorer comme l’aide précieuse que Dieu a prévue pour moi, pour nous, à ce moment-là, nous verrons les écluses des cieux s’ouvrir et nos prières être davantage exaucées. Parce que je vous assure que quand Dieu ferme une porte, personne ne peut l’ouvrir. Ce ne sont ni les cris, ni les supplications, ni les jeûnes, ni les prières qui feront ouvrir une porte si toi, mari, tu continues à ne pas honorer ta femme. Et au verset 8, Pierre ajoute : « Enfin, soyez tous (donc, maris et femmes) animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité ». J’aime bien ressentir dans mon cœur l’amour de Christ pour mon épouse. C’est un amour complet sur tous les plans, un amour conjugal, et aussi un amour fraternel du Seigneur, parce qu’elle est ma sœur en Christ et mon épouse, et je dois aussi être rempli de cette amitié fraternelle. C’est plus que l’amour passion, c’est l’amour amitié qui te permet de dire : « Je t’aime comme un frère, comme une sœur, je t’aime comme une épouse bien-aimée, comme un époux bien-aimé ». Nous devons être ensemble dans ce que le Seigneur veut que nous fassions. Nous sommes comme les deux doigts d’une main et nous accomplissons ensemble tout ce que le Seigneur a prévu que nous fassions. cela est une leçon a apprendre, péniblement quelquefois, et Dieu fait comprendre que tout ce que nous entreprenons ensemble, nous le réussissons. C’est extraordinaire ! Alors voyant cela, nous en avons vite tiré la conclusion. Evitons de prendre une décision importante, soit l’un, soit l’autre. Nous nous sommes rendus compte que quand c’était le cas, quand nous prenions une décision importante sans consulter l’autre, et sans nous être mis d’accord en en parlant, en priant, ça ne marchait pas. Alors que quand nous en parlons, quand nous nous mettons d’accord ensemble, le Seigneur met sa bénédiction. Vous connaissez la promesse de Jésus dans Matthieu 18:19 : « Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux ». Quand deux se mettent d’accord dans leur cœur… et le terme du mot grec utilisé, c’est sumphonaïn, être en symphonie dans le cœur. Quand un mari et une femme, un époux et une épouse sont en symphonie dans le cœur, parce qu’il n’y a pas d’ombre, pas de nuage entre eux (ou s’il y en a eu, ils ont été confessés et lavés dans le sang de Jésus), quand ils se mettent d’accord, pour demander quelque chose au Seigneur, il le leur donne. Mais ça, c’est révolutionnaire ! C’est fantastique ! Et le diable le sait très bien. Et la première des tâches qu’il a en tête, c’est de briser l’unité du couple parce qu’il connaît cette promesse de Jésus : « si deux d’entre vous s’accordent… ». Alors soyons en symphonie avec notre époux, notre épouse. Ayons ce but devant les yeux : être en symphonie, chacun sur son ton différent, mais les deux en harmonie. Et là, notre prière a de la puissance devant Dieu. Regardez dans Jean 10, au verset 11 : « Le bon berger donne sa vie pour ses brebis ». Et sur le plan du couple, le mari aussi peut être assimilé au berger du couple. D’ailleurs, quand David commet l’adultère avec Bath Scheba, Nathan le prophète vient le voir et lui raconte la parabole de l’homme qui avait une seule petite brebis. Et sa brebis est subitement prise par un homme riche qui avait beaucoup de brebis et qui n’avait pas eu pitié de lui qui n’en avait qu’une, une petite brebis. Et je crois que le mari est aussi le berger de son épouse et de son foyer. Et voyez ce que Jésus dit : Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Le mari est animé de cet esprit de service de Jésus, et il donne sa vie pour sa brebis. Dans 1 Corinthiens 10, aux versets 23 et 24, il est dit : « Tout est permis mais tout n’est pas utile, tout est permis mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui ». Et dans un couple, quand le mari attache son cœur à chercher l’intérêt de son épouse et que l’épouse attache son cœur à chercher l’intérêt de son époux, c’est le jardin d’Eden, c’est le paradis sur terre ! A plus forte raison quand dans une église, les frères et les sœurs cherchent les intérêts les uns des autres. C’est formidable ! Un serviteur de Dieu disait un jour : « Quand tout le monde sert, tout le monde est servi. Et c’est vrai. Quand dans une église, tout le monde a le souci de servir les autres, tout le monde sera servi. Et dans un couple il en est de même. Quand nous attachons notre cœur à faire du bien, à examiner avant tout les besoins spirituels de notre épouse ou de notre époux et à essayer d’y répondre dans la lumière que Dieu nous donne, quelle joie dans le cœur de Dieu et quelle bénédiction sur le foyer. Le Seigneur nous demande de faire cela, même pour nos ennemis. C’est le signe de la perfection dans le sermon sur la montagne. Quand Jésus dit : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48), il le dit dans le contexte des versets précédents : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes… » (Matthieu 5:44-45). Et Jésus conclut en disant : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ». C’est cet esprit-là qui doit nous animer. Est-ce que nous sommes décidés à le faire ? Parce que ce n’est pas tout de le comprendre, ce n’est pas tout de l’accepter, mais le plus important, c’est de le mettre en pratique, c’est de le faire concrètement. Est-ce que nous sommes décidés à le faire ? Il y va de la gloire de Dieu, il y va du salut des perdus. Parce que Jésus a dit dans la prière de Jean 17 : « Père, je te prie pour qu’ils soient un, comme nous sommes un, afin que le monde croit que tu m’as envoyé ». Au début de la Genèse, le Seigneur dit : « L’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et ils formeront une seule chair ». Ils seront un. Et Jésus aussi fait cette prière au Père, en pensant aux couples : Qu’ils soient un pour que le monde croit, pour que les voisins se convertissent, qu’ils soient un et qu’ils manifestent entre eux l’amour merveilleux du Seigneur. Maintenant, nous allons voir quelques problèmes particuliers. Et il y en a tellement ! J’ai repris certains cas parmi les plus fréquents. Un problème particulier se trouve quand l’un des deux conjoints est chrétien et l’autre ne l’est pas. C’est le cas d’un couple qui ne connaissait pas le Seigneur et l’un se convertit après son mariage. Nous lisons dans 1 Corinthiens 7 ce que dit le Seigneur, au verset 12 : « Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dit : si un frère a une femme non croyante et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie pas. Si une femme a un mari non croyant et qu’il consent à habiter avec elle, qu’elle ne répudie pas son mari (c’est-à-dire : qu’elle ne le chasse pas ou qu’il ne la chasse pas) car le mari non croyant est sanctifié (mis de côté, mis à part, sanctifié) par la femme et la femme non croyante est sanctifiée par le mari. Autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant, ils sont saints ». Si un des conjoints est au Seigneur, il a déjà l’assurance que le simple fait d’être chrétien sanctifie son conjoint non chrétien et sanctifie les enfants. Ils sont mis à part pour Dieu et Dieu peut agir au travers du conjoint chrétien pour toucher le cœur du conjoint non chrétien. Et c’est la raison pour laquelle il demande ici précisément de ne pas se séparer s’il est possible. Et dans cette attente de la conversion du non chrétien, le Seigneur nous demande de faire ce que je disais tout à l’heure, c’est-à-dire de manifester le fruit de l’Esprit, de continuer à intercéder dans la prière, de rester s’il le faut dans le silence et de manifester l’amour du Seigneur pour le conjoint qui n’est pas converti. Et c’est ainsi qu’il sera gagné. S’il s’agit d’un mari non chrétien qui vit ouvertement dans un péché grossier, ou qui serait membre d’une secte dangereuse, ou qui serait possédé, démonisé, ou qui serait même un sataniste, le principe spirituel est le même : pour l’épouse, soumission, mais pas d’obéissance aveugle. Tant qu’il est possible, il faut rester ensemble et dans certains cas il peut y avoir une nécessité de séparation momentanée, quand le problème devient vraiment aigu et que pour un temps, il faut une mise à part de côté. Mais tant qu’il est possible, et je crois que le Seigneur est avec nous pour rendre la chose possible, le Seigneur dit que toi, chrétienne, ne cherche pas à te séparer de ton mari. Si lui se sépare, qu’il le fasse. Tu ne peux pas le retenir. Mais toi, ne te sépare pas de celui qui n’est pas chrétien. Et je pense que dans les cas les plus extrêmes, c’est le non chrétien qui ne pourra pas supporter et qui se séparera lui-même. Mais le Seigneur nous demande d’obéir à sa Parole, de rester soumis à sa Parole et d’intercéder dans la prière, dans le jeûne s’il le faut, pour que ces démons, pour que ces esprits soient liés et que le Seigneur dans son secours nous accorde la délivrance dont il a besoin. Mais ce sont des cas très difficiles. Si le mari appartient à une secte, l’épouse chrétienne, fidèle doit évidemment tracer des limites précises. Elle n’est pas autorisée par le Seigneur à participer aux activités et aux croyances de cette secte, bien évidemment. Donc, il faudra qu’elle ait toute la sagesse du Seigneur pour dire calmement à son mari : « Non, jusque là mais pas plus loin. Je ne peux pas participer à ces activités qui ne sont pas du Seigneur. Mais je t’aime et j’intercède pour toi » Le cas peut exister aussi d’un mari malade mental, un homme qui est à moitié fou, qui veut faire faire des choses insensées à son épouse. Ce sont des cas extrêmement difficiles et l’épouse a besoin dans ce cas-là d’une église qui intercède et qui prie avec elle, parce que ce malade mental est probablement démonisé. La plupart des maladies mentales sont causées par des liens démoniaques qu’il faut briser au nom de Jésus. Dans ce cas-là, il s’agit d’un combat spirituel intense et la sœur qui est dans ce combat ne peut pas rester seule. Elle doit partager ce combat avec des frères et des sœurs en Christ, des conducteurs spirituels, et tous ensemble, jeûner, prier, lier ces esprits et intercéder pour que le Seigneur se manifeste avec puissance. Mais il s’agit là d’un combat spirituel, et la solution n’est pas de demander un divorce ou de partir, ça ne réglera rien. La solution, c’est de compter sur l’intervention toute puissante du Seigneur à qui tous les esprits sont soumis et de compter sur l’autorité que le Seigneur nous a donnée selon Sa Parole : Dans Luc 10:19 : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire ». Dans Marc 16:17-18 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons… ». Et il s’agit d’un combat qui peut être long. Et dans ce combat, nous avons besoin de nous revêtir des armes du Seigneur, de ne pas être seuls, de partager ce fardeau avec nos frères et nos sœurs et de nous engager résolument dans un combat victorieux. Car nous avons des promesses pour la famille, nous avons des promesses pour le conjoint, et il n’y a pas de raison que le Seigneur ne réponde pas à ces promesses si nous faisons ce que nous avons à faire. Mais je ne dis pas que ce sont des choses faciles. Ce sont des combats très durs. Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de tomber dans ces péchés qui nous enveloppent si facilement dans le cas où le conjoint n’est pas au Seigneur, comme aussi dans le cas où le conjoint est chrétien mais d’un caractère très difficile à supporter. Et les péchés les plus fréquents sont les suivants : apitoiement de soi, ressentiment, colère, amertume, justification de soi ou repliement sur soi, abandon complet de toute réaction de foi. Ce sont des péchés. Le découragement n’est pas un péché. On peut être découragé à l’extrême, comme Paul qui désespérait même de conserver la vie tellement ses épreuves étaient grandes. Mais se replier sur soi, dans une attitude négative, incrédule, en disant : « C’est impossible, je n’arriverai jamais à résoudre ces problèmes, c’est fini », là c’est un péché devant Dieu. Parce que le Seigneur est fidèle. Il est puissant et il a fait des promesses. Evitons donc de nous apitoyer sur nos souffrances car c’est une grâce devant Dieu si nous n’avons rien fait de mal. Evitons le ressentiment, l’amertume, la colère, qui sont des péchés devant Dieu. Evitons la justification de soi, qui nous pousse à dire : « Tu as tort, et moi j’ai raison et je vais te le prouver ». Supportons plutôt de mauvais traitements injustes, sans rien dire. Et évitons de nous replier sur nous-mêmes, de nous enfermer dans notre coquille, de tomber dans la dépression, d’accepter toutes les pensées négatives que le diable va mettre en nous pour nous faire chuter. Le Seigneur veut des combattants et des vainqueurs. Il le dit dans l’Apocalypse à sept reprises, aux sept églises : « A celui qui vaincra ». Non pas avec notre propre force, nous n’en avons aucune, mais avec la force toute puissante que donne le Seigneur à ses bien-aimés. Nous pouvons compter sur la force du Seigneur, parce que s’il est parlé de victoire (« à celui qui vaincra »), cela veut dire qu’il y a des combats. Et la Bible dit bien que les combats que nous avons à mener ne sont jamais des combats faciles. Ce sont toujours des combats intenses, car nous n’avons pas à lutter contre des hommes, nous n’avons pas à lutter contre notre conjoint, nous avons à lutter contre des esprits, des dominations, des autorités de ce monde de ténèbres, et pour cela nous devons être revêtus des armes de Dieu. Pour cela, nous devons être remplis du Saint-Esprit, de la soumission au Seigneur. Et à ce moment-là, le Seigneur nous donnera la victoire qu’il a déjà remportée. Si nous sommes dans une difficulté intense, un problème de couple qui n’arrive pas à se régler, sachons que la plus grande crainte que nous devons avoir, c’est de perdre notre communion avec Dieu dans cette épreuve, en nous laissant aller à toutes sortes de péchés, d’apitoiement, de crainte, de colère, ou d’amertume. Nous devons à tout prix garder notre communion avec Dieu, cultiver notre communion avec Dieu pour pouvoir recevoir dans ce combat si dur, tout le secours dont nous avons besoin, la solution qu’il nous faut, la délivrance pour notre conjoint et sa conversion. Le Seigneur compte sur notre fidélité et nous voyons les récompenses qui nous attendent, et la récompense la plus grande, n’est-ce pas de s’entendre dire : « Entre, bon et fidèle serviteur, dans la joie de ton maître » (Matthieu 25:21). J’aimerais aussi parler d’un point particulier qui est quand même très important, je voudrais parler en ce qui concerne les relations de couple, du domaine sexuel, parce que j’ai pu remarquer et certainement, beaucoup d’entre vous aussi ont pu le remarquer, qu’il y avait dans ce domaine des problèmes importants, y compris dans les foyers chrétiens. J’aimerais donner quelques précisions sur ce que la Parole de Dieu nous donne sur ce plan-là. Le Seigneur a dit à Adam et Eve, avant la chute : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2:24). Et dans le plan de bonheur que le Seigneur a prévu pour le couple, il y a aussi l’harmonie et l’équilibre sur le plan sexuel, comme sur le plan spirituel et sur le plan psychologique. Et je vous propose de lire dans 1 Corinthiens 7, ce que nous dit le Seigneur à ce sujet : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme, toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari. Et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps afin de vaquer à la prière. Puis, retournez ensemble de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre ». Il donne un conseil, mais un conseil inspiré par l’Esprit du Seigneur : « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit » et inversement. Et il est important de souligner là que ce n’est pas le mari qui a autorité sur son propre corps mais sa femme, et inversement aussi. Cela veut dire que le mari a des devoirs envers son épouse, la femme en a aussi envers son mari, mais tout cela doit se faire toujours dans l’amour et dans la sagesse du Seigneur. C’est-à-dire que l’un comme l’autre ne doit pas se refuser sexuellement à l’autre lorsque son partenaire le désire. Cependant, y compris dans des foyers chrétiens, il y a des occasions où la femme se refuse pour une raison ou une autre. Et dans ce cas-là, il est conseillé au mari de ne pas user de son droit d’autorité, mais d’essayer de comprendre pourquoi son épouse se refuse. Et dans beaucoup de cas, si elle se refuse, ce n’est pas simplement par caprice, c’est parce qu’il y a un problème profond. Et c’est au mari à aider son épouse à résoudre ce problème et inversement aussi, bien entendu. Voici un cas, il s’agit d’une chrétienne mariée, divorcée une fois, remariée, divorcée une deuxième fois, remariée une troisième fois avec un chrétien, et actuellement, le couple traverse une grande crise. Elle se refuse absolument à son mari, elle est complètement frigide, et le mari traverse lui-même une épreuve très difficile parce qu’il n’arrive pas à comprendre ce qui se passe. Et quand il a demandé conseil, on lui ai dit d’intercéder pour son épouse et d’essayer avec la grâce de Dieu d’établir un contact, une communion, une communication avec elle pour essayer de comprendre ce qui se passe et avoir une discussion en profondeur avec elle, ce qui n’avait pas encore été le cas. Il y a des cas, où la femme se refuse sexuellement à son mari parce qu’elle a été violée dans sa petite enfance. Et ce viol a entraîné un lien démoniaque sur cette femme, qui l’a rendue frigide et elle n’arrivait pas à rétablir des relations sexuelles normales avec son époux. Et c’est un couple chrétien. Il a fallu que la lumière du Saint-Esprit se fasse dans la vie de cette femme, qui avait même oublié qu’elle avait été violée, tellement ça s’était passé dans sa petite enfance. Et dans ce cas-là, le Saint-Esprit a dû remettre en lumière cet événement tragique et lui montrer qu’à cette occasion-là, un démon était entré en elle et avait pris possession de sa vie et il a fallu qu’elle reçoive une délivrance que le Seigneur lui a donnée, bien sûr, parce qu’il est venu libérer les captifs. Et lorsqu’elle a été délivrée, elle a pu avec joie et bien sûr à la grande joie de son époux aussi, reprendre des relations sexuelles complètement normales avec son époux. Donc, quand il est dit : « Ne vous privez pas l’un de l’autre », c’est un conseil qui s’adresse à des chrétiens sains et équilibrés. Mais il y a des cas où malheureusement, cet équilibre n’est pas
présent et le Saint-Esprit désire mettre en lumière toutes choses pour que la guérison s’installe dans le couple. Le Seigneur veut que le couple ait des relations sexuelles normales, heureuses, pleines et complètes. Mais le Seigneur demande aussi que d’un commun accord, ils se privent l’un de l’autre pour un temps, afin de vaquer à la prière. Donc, le Seigneur demande que dans certaines occasions, il y ait comme un jeûne sexuel qui soit accepté d’un commun accord par le couple, pour vaquer à la prière. Le fait de ne pas respecter ce conseil du Seigneur va certainement troubler l’efficacité de la prière. C’est-à dire que si le couple se livre à des rapports sexuels alors que le Seigneur voudrait les mettre à part pour la prière, ils désobéissent à ce moment-là à la volonté du Saint-Esprit. Il y a des moments, conduits par le Saint-Esprit, où l’un comme l’autre doivent reconnaître que le Seigneur demande une mise à part, un arrêt, un jeûne sexuel, parce que rien ne doit nous distraire de la prière dans certains moments, de la même manière que le jeûne de nourriture est parfois indispensable, pour que nous concentrions tous nos efforts sur le Seigneur, dans la prière, que nous nous mettions vraiment à part, que nous mettions de côté les désirs naturels et normaux de la chair, pour que nous puissions nous concentrer vraiment sur le Seigneur. Et à ce moment-là, le Seigneur peut nous parler, notre cœur est prêt à l’écouter plus précisément. Et je crois qu’il faut accepter qu’à certains moments, le mari et la femme, d’un commun accord se privent de relations sexuelles pour vaquer à la prière. Il y a aussi un point important dans Hébreux 13:4, en ce qui concerne les relations sexuelles : « Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères ». Il parle à des chrétiens. Le lit conjugal doit être pur de toute souillure, et le Seigneur indique deux souillures précises : l’impudicité et l’adultère. Il est évident que le mariage chrétien doit être absolument pur de ces deux souillures. Je parlerai de manière plus approfondie de l’adultère plus tard. Mais en ce qui concerne l’impudicité, je crois qu’il est important de souligner que dans les relations sexuelles entre couples, on ne doit pas faire n’importe quoi entre chrétiens. Ce n’est pas parce que nous sommes mariés, maris et femmes chrétiens, que nous avons la permission de faire n’importe quoi. Il y a des relations sexuelles, des attitudes sexuelles qui sont des abominations dans un couple chrétien. Il faut le dire, il n’y a qu’une seule (et je me sens autorisé à le dire sous l’onction du Saint-Esprit), il n’y a qu’une seule position sexuelle qui soit permise par le Seigneur, c’est la position naturelle. Et toutes les autres sont des abominations devant le Seigneur. Que ce soit la sodomie, que ce soit toute autre perversion sexuelle, ce n’est pas parce qu’il y a mariage, que mari et femme sont autorisés à faire n’importe quoi. Et il est important, bien-aimés frères et sœurs, que s’il y a ici ou parmi ceux qui nous écoutent des personnes qui se livrent à des attitudes, des positions sexuelles qui ne sont pas valables devant le Seigneur, il faut s’en repentir, et demander que le Saint-Esprit nous conduise dans la sainteté et dans la pureté dans ce domaine-là aussi. Il est très important de le réaliser, car Dieu jugera les fornicateurs et les impudiques, et il y a une fornication qui peut exister aussi, même dans un couple chrétien, par la pratique de toutes sortes d’attitudes abominables, qui sont en fait des perversions et qui viennent de l’enfer. Le Seigneur nous demande de rechercher la pureté en toutes choses, que le lit conjugal soit exempt de toute souillure ; de chercher la vertu dans le domaine conjugal. Je vais lire un passage de la Bible qui nous montre ce qu’est un mauvais mari pour sa femme et ce que doit être un bon mari. Dans Matthieu 23, le Seigneur s’adresse aux scribes et aux pharisiens hypocrites. Et sans tordre le sens de la Parole de Dieu, j’ai pris cette description des pharisiens et des scribes hypocrites pour qualifier le comportement d’un mauvais mari, c’est-à-dire d’un mauvais conducteur spirituel de sa famille. Je pense que vous verrez vous-mêmes en lisant cette description, qu’elle peut très bien s’appliquer au comportement d’un mauvais mari. Cette description est très pratique. Lisons dans Matthieu 23 et au verset 3 : « Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas selon leurs œuvres ; car ils disent et ne font pas ». Voilà ce que fait un mauvais mari. Il dira constamment, mais il ne fera pas. Il critiquera, il reprochera, mais il ne donnera pas le bon exemple. « Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules (je pourrais dire : les épaules de leur épouse), « mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements, ils aiment la première place dans les festins (ou chez eux) et les premiers sièges dans les synagogues (ou dans leur salle à manger), ils aiment être salués dans les places publiques, être appelés par les hommes : Rabbi, Rabbi (le mauvais mari aime bien être reconnu à l’extérieur de chez lui), mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi, c’est-à-dire directeurs, car vous n’avez qu’un maître qui est le Christ ». Et un peu plus loin, il dit, au verset 13 : « Malheur à vous (on peut aussi penser : malheur à vous mauvais maris) parce que vous fermez (à vos femmes) le royaume des cieux, vous n’y entrez pas vous-mêmes et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer (malheureusement cela arrive parfois). Malheur à vous parce que vous dévorez les maisons des veuves et que vous faites pour l’apparence de longues prières. A cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement ». Et au verset 23, « parce que vous payez la dîme et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la fidélité (envers votre épouse. C’est moi qui rajoute, mais vous transposez). C’est cela qu’il fallait pratiquer sans négliger les autres choses, conducteurs aveugles qui coulez le moucheron et qui avalez le chameau ». Vous, mauvais maris, vous mettez le doigt sur quelque chose qui n’a en fait aucune importance, mais les problèmes graves qui sont dans votre propre vie, vous les passez de côté. Au verset 25 : « Malheur à vous, parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat et qu’au-dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance, pharisiens aveugles. Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat afin que l’extérieur aussi devienne net ». Voyez vous ce que Jésus dit en parlant des conducteurs aveugles et hypocrites ? Le mari est le conducteur de son foyer. Il ne doit pas être un hypocrite, il ne doit pas être quelqu’un qui dit et qui ne fait pas. Il ne doit pas juger et critiquer sur les apparences ou les petites choses, mais il doit être un modèle pour son foyer. Dans tout ce passage que nous venons de lire, Jésus dépeint les caractéristiques du mauvais conducteur spirituel. Et si nous prenons le contraire de toutes les caractéristiques décrites, nous saurons ce que doit être le bon berger des brebis, modèle pour le troupeau, ce que doit être le bon conducteur spirituel, modèle pour l’église locale et universelle, le bon mari, chef et modèle de son foyer. Et en ce qui concerne la description de l’épouse fidèle et vertueuse, nous avons une merveilleuse description, dans Proverbes 31. J’aimerais lire avec vous ceci, et les sœurs fidèles et soumises qui sont ici s’y reconnaîtront. D’autres sœurs encore verront ce que le Seigneur dit à leur cœur pour qu’elles entrent pleinement dans le plan parfait de Dieu pour l’épouse, dans la soumission d’un esprit doux et paisible. Il est écrit dans Proverbes 12 : « Une femme vertueuse est la couronne de son mari ». Et dans Proverbes 31, il nous est donné une description de la femme vertueuse, le modèle à suivre. Je lis le verset 10 : « Qui peut trouver une femme vertueuse ? » Et je peux dire gloire à Dieu qu’en ce qui me concerne, j’en ai trouvé une. Alléluia ! Gloire à Dieu ! « Elle a bien plus de valeur que les perles. Le cœur de son mari a confiance en elle et les produits ne lui feront pas défaut. Elle lui fait du bien et non du mal ». Il y a d’autres Proverbes qui disent : « Il vaut mieux habiter à l’angle d’un toit que de partager la demeure d’une femme querelleuse » (Proverbes 21:9 et 25:24). « Une femme querelleuse est comme une gouttière qui fuit un jour de pluie » (Proverbes 27:15). Alors mes bien-aimées sœurs, gardez cet esprit doux et paisible, n’est-ce pas, qui est d’un grand prix devant Dieu. Nous lisons dans Proverbes 31:12 : « Elle lui fait du bien et non du mal, tous les jours de sa vie ». Si le Seigneur Jésus nous demande de faire du bien, même à nos ennemis, à combien plus forte raison à notre époux, qui est notre prochain le plus proche !. Tous les jours de sa vie, elle lui fait du bien. Il n’est pas dit ici : Elle lui fait du bien simplement les jours où il est de bonne humeur, mais tous les jours de sa vie. « Elle se procure de la laine et du lin. Elle travaille d’une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand. Elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, elle donne de la nourriture à sa maison et la tâche à ses servantes (nous dirions aujourd’hui qu’elle donne de la tâche à ses machines : lave-linge, lave-vaisselle, aspirateur, fer à repasser, machine à pain, mixer, robots, cuisinière, etc.). Elle pense à un champ et elle l’acquiert ; du fruit de son travail, elle plante une vigne ; elle ceint de force ses reins et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu’elle gagne est bon, sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit. Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau. Elle tend la main au malheureux, elle tend la main à l’indigent, elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin, de pourpre. Son mari est considéré aux portes. Lorsqu’il siège avec les anciens du pays, elle fait des chemises et les vend » (Proverbes 31:12 à 24). Quand il est dit que son mari est considéré aux portes, cela nous montre que la femme vertueuse peut augmenter la considération de son mari aux portes de la ville. par la vertu dont elle fait preuve au foyer. Bien sûr, tout ceci n’est pas à prendre au sens littéral, mais simplement pour montrer que la femme vertueuse est une femme active dans son foyer. Et en passant, puisque nous citons ce passage, j’aimerais souligner que je pense personnellement de tout mon cœur que la place d’une femme chrétienne est dans son foyer pour le bonheur de son mari et de ses enfants. Je sais bien que dans l’esprit du monde actuel, avec tout ce qu’il y a à acheter, les revenus d’un seul mari ne suffisent parfois pas. Et parfois, des femmes sont amenées à trouver un travail, mais je crois vraiment de tout mon cœur que le plan parfait de Dieu, c’est que la femme reste au foyer pour s’occuper de son mari et de ses enfants. Et s’il y a des questions d’argent qui se posent, revenons à la promesse du Seigneur qui nous dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Il est capable de pourvoir aux besoins d’une famille, sans salaire mais avec sa grâce, il le fera à plus forte raison pour une famille où le mari travaille, même avec un petit salaire. Et vous verrez la paix et la joie du foyer grandir. Quand une maman travaille à l’extérieur, le foyer a bien du mal à manifester pleinement la paix, la joie de Dieu. Surtout quand il y a des petits enfants. Bien sûr, quand il n’y a pas d’enfant, ou que les parents travaillent ensemble à l’œuvre du Seigneur, il peut y avoir des circonstances particulières. Mais comme règle générale, surtout quand il y a des enfants en bas âge, la maman devrait rester au foyer pour animer le foyer, en faire un nid doux pour son mari et ses enfants et manifester pleinement la volonté du Seigneur. Et c’est ce qui est décrit ici dans ce passage de Proverbes 31. Il est dit au verset 25 : « Elle est revêtue de force et de gloire, elle se rit de l’avenir, elle ouvre la bouche avec sagesse et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, elle ne mange pas le pain de paresse ; ses fils se lèvent et la disent heureuse ; son mari se lève et lui donne des louanges ». Voilà une manière d’honorer aussi sa femme. Lui donner des louanges. « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse. Mais toi, tu les surpasses toutes ». Et un verset qui est très important, le verset 30 : « La grâce est trompeuse, la beauté est vaine, la femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée (par le Seigneur, par son mari et par tous ceux qui l’entourent). Récompensez la du fruit de son travail ». Parce qu’il y a une récompense lorsque le travail est bien fait. Et si le Seigneur dit lui-même : « Récompensez-la », c’est que lui aussi a une récompense en réserve ; « et qu’aux portes, ses œuvres la louent » (verset 31). Et aux portes du ciel, ses œuvres aussi la loueront. Alléluia ! Alors, maris, ne suivez pas le modèle du mauvais mari, évidemment, mais prenez le contrepied, et vous épouses, suivez le modèle de la femme vertueuse, et la gloire de Dieu se manifestera dans les relations du couple. La lecture de tous ces passages nous montre que dans la majorité des couples le plan parfait de Dieu n’est pas respecté. Et ce que nous demande le Seigneur, c’est d’ouvrir notre cœur à sa lumière, de réaliser ce que le Seigneur veut et nous repentir de nos mauvaises voies. « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je pardonnerai son péché et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7:14). Et c’est ce que le Seigneur veut faire. Si nous, mari ou femme, nous réalisons notre péché, notre égoïsme, notre mauvaise façon de vivre, il ne faut pas tomber dans la dépression pour cela, mais il faut lever les yeux en haut, se tourner vers le Seigneur et dire : « Seigneur, je reconnais mon péché ». Il faut dire à son mari ou à sa femme : « Mon bien-aimé, ma bien-aimée, je reconnais mon péché devant toi et devant le Seigneur et je t’en demande pardon. Et je demande pardon à mon Dieu. Et je me repens de ces mauvaises œuvres et j’y renonce ». Et en faisant cela, je porte du fruit digne de la repentance. Il ne s’agit pas simplement de verser d’abondantes larmes et de recommencer le lendemain, ou six mois après, mais il faut supplier le Seigneur de nous accorder une repentance profonde, réelle, de nous montrer l’horreur du péché qui a amené la destruction dans le couple et dans le foyer, et dire : « Seigneur, accorde-moi, je t’en supplie, une repentance réelle. Montre-moi ce que c’est que le péché et fais-le moi comprendre pour que je m’en détourne avec horreur définitivement ». Et le Seigneur le fera. Il nous accordera le don de la repentance, il nous montrera ce qu’il faut faire et nous le ferons. Nous renoncerons au péché, nous nous relèverons vainqueurs au pied de la Croix, et nous repartirons avec notre épouse ou notre époux dans le chemin que le Seigneur nous trace. « Seigneur mon Père, je réalise qu’il y a tant et tant de choses à dire sur ce problème si important. Je n’ai fait qu’effleurer la surface et je te prie de tout mon cœur, de compléter par ton Saint- Esprit tout ce qui manque à cet exposé ; de faire pénétrer ces paroles dans nos cœurs pour que nous les mettions en pratique, car ce que tu veux, c’est nous bénir. Ce que tu veux, c’est la bénédiction sur le couple, sur le foyer que tu as créé. Seigneur notre Dieu, nous voulons te prier en particulier pour ceux parmi nous ici, qui sont dans des situations de couple inextricables, qui sont à toi, qui t’appartiennent, mais dont le conjoint ne t’appartient pas, et qui subissent des mauvais traitements, qui subissent toutes sortes de souffrances, de vexations, et qui sont là comme des blessés au bord du chemin. Seigneur, tu es le bon Samaritain, et nous te demandons ton secours pour ces brebis blessées, ces brebis qui sont sur le point de flancher, qui sont complètement découragées. En ce moment-même, Seigneur, tous ensemble, nous intercédons pour ces brebis. Nous te demandons de les renouveler dans la foi en ton intervention puissante ; de leur montrer que la seule crainte qu’elles peuvent avoir, c’est de ne plus être en communion avec toi, mais que si elles le sont, elles peuvent recevoir de toi, maintenant, et à chaque fois, un renouveau de vie, un renouveau de force, de persévérance, pour aller jusqu’au bout dans la victoire que tu veux leur donner. Je veux vraiment te prier, Seigneur, pour que tu renouvelles ces brebis en ce moment-même ; qu’elles sentent en ce moment-même un renouveau de ton Saint-Esprit, qu’elles repartent d’ici avec un courage renouvelé, en toi, le Tout Puissant à qui tous les ennemis sont soumis, toi le bon, le grand Berger des brebis. Ô, Père, merci pour ce renouveau ! Et à ceux qui sont fermes dans la foi, nous te demandons, Seigneur, de nous tenir encore debout, jusqu’au bout. Que tu nous fasses la grâce, Seigneur, de pouvoir toujours être à l’écoute de ta voix, de nous comporter toujours mieux, avec l’amour que tu nous donnes pour notre mari ou notre femme, et que tu nous révèles pleinement les zones d’ombre de nos cœurs, tout ce qu’il faut encore améliorer, tout ce fruit de l’Esprit que nous n’avons pas encore porté et que tu veux nous voir porter. Père, nous te le demandons, au nom de Jésus. Amen ».
Le célibat et la virginité
Il y a aussi des choses importantes, très importantes à dire. Il à été dit ultérieurement que le plan
normal de Dieu pour l’homme et la femme, c’est qu’ils se marient. C’est le plan normal de Dieu. Mais il y a dans la Parole de Dieu des passages particuliers qui nous montrent dans le cœur de Dieu une bénédiction et un appel particulier pour le célibat. Et je voudrais voir avec vous ces passages. Il est vrai qu’il faut pour cela un don et un appel particulier du Seigneur, mais Dieu peut appeler un homme ou une femme à rester célibataire volontairement. Il ne s’agit pas de ceux qui sont forcés à être célibataires parce qu’ils ne trouvent pas de conjoints et qu’ils le voudraient bien, ils ont la ressource de la prière de la foi pour trouver un partenaire que Dieu a prévu pour eux. Mais il s’agit de ceux qui ont entendu dans leur cœur un appel particulier de Dieu à consacrer toute leur vie à son service sans distraction. Cela concerne deux catégories de personnes : ceux qui n’ont jamais été mariés et qui restent vierges toute leur vie, et qui le décident eux-mêmes volontairement. Et il y a le cas de ceux qui, après le décès de leur conjoint, mari ou femme, décident de rester célibataires pour un service sans distraction, du Seigneur. Et je lirai d’abord un passage dans Matthieu 19, dans la bouche même de Jésus, à partir du verset 10, jusqu’au verset 12 : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier ». Il parlait du divorce, la séparation sur laquelle je reviendrai plus tard. Mais il semblait aux disciples qu’il était difficile de respecter toutes les exigences du Seigneur en ce qui concerne le mariage et le couple. Et ils disent alors :« Il n’est pas avantageux de se marier ». Ils avaient l’impression que c’était vraiment dur comme exigence. « Jésus leur répondit (au verset 11) : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné ». Vous voyez, c’est un don de Dieu particulier. Il est donné à certains de comprendre, une parole de Dieu pour eux. « Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, il y en a qui le sont devenus par les hommes et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne ». Et là, il est très facile, je pense avec l’Esprit du Seigneur de comprendre ce que Jésus veut dire : Il y en a qui se sont rendus eunuques eux-mêmes par leur propre volonté, dans le sens spirituel, c’est-à-dire de mise à part pour le Seigneur, d’accepter volontairement de ne pas avoir de conjoint, de mari ou de femme et de se consacrer entièrement au service du Seigneur. Volontairement ! Et un peu plus loin, nous voyons dans Luc 2:36, le cas de Anne, la prophétesse : « Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge. Elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve et âgée de Quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Etant survenue elle aussi à cette même heure, elle louait Dieu et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem ». Elle avait reçu vraiment la révélation que cet enfant était le libérateur, le messie promis. Vous rendez-vous compte de la grandeur de cette révélation pour des juifs qui attendaient le messie ? Et il nous est dit de cette femme qu’elle était restée veuve depuis le décès de son mari, sept ans après son mariage. Et vous savez que les juives se mariaient assez tôt, vers seize ans. Puisqu’elle était restée mariée pendant sept ans, elle a du perdre son mari vers l’âge de vingt-trois ans. A l’âge de quatre-vingt-quatre ans, elle était donc restée célibataire pendant plus de soixante ans, pour servir Dieu dans le jeûne et la prière. Elle n’avait pas voulu se remarier volontairement, afin de servir Dieu dans Son temple. C’est un appel extraordinaire, un appel béni et particulier. Nous allons lire ensemble plusieurs versets de 1 Corinthiens 7 qui nous révèlent cette pensée particulière dans le cœur du Seigneur. Dans 1 Corinthiens 7, l’apôtre Paul dit d’abord au verset premier : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari ». Bien sûr, il connaît le plan du Seigneur concernant la famille, et il ne dira jamais qu’il n’est pas bon pour l’homme d’être marié. C’est le plan du Seigneur, le plan normal de Dieu. Mais il dit qu’il est bon pour l’homme de ne pas être marié, de ne pas toucher de femme. Un peu plus loin, il dit au verset 7 : « Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ». Comment était-il, lui ? Il était célibataire et il servait le Seigneur sans distraction aucune. « Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi, mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre ». Paul avait reçu le don du célibat. Ça ne veut pas dire qu’il acceptait facilement d’être célibataire. Ca à été le cas de certaines personnes à qui Dieu a demandé d’être célibataires et qui auraient bien aimé se marier, mais qui ont compris que le plan parfait de Dieu pour eux, pour lui ou pour elle, c’était de rester célibataire pour le service du Seigneur. Et en acceptant, Dieu donne la grâce, la force et le don de rester célibataire sans brûler, puisque celui qui brûle ne peut pas rester célibataire, il doit se marier. Dieu donne une grâce particulière, un don particulier, mais il y a aussi un appel de Dieu : « Veux-tu me servir sans distraction ? Veux-tu te faire eunuque toi-même pour le royaume des cieux et me servir sans distraction ? » Et quand Dieu fait cet appel, si nous répondons : « Oui, Seigneur, je sais, ça me coûte, j’aurais aimé fonder un foyer, avoir un mari ou une femme, mais j’entends ton appel ; cet appel est clair dans mon cœur, et je te demande la grâce de vivre cet appel comme tu veux que je le vive ». Et Dieu donne cette grâce, évidemment. Pourquoi l’apôtre Paul insiste tant là-dessus et dit-il qu’il est bon de rester célibataire ? Il nous donne certaines raisons dans ce chapitre. Au verset 28, il nous dit ceci : « Si tu t’es marié, tu n’as pas péché. Si la vierge s’est mariée, elle n’a pas péché. Mais ces personnes auront des tribulations dans la chair et je voudrais vous les épargner ». Une raison indiquée là, c’est que le fait de se marier n’est pas un péché, évidemment, mais va entraîner des tribulations, des épreuves, des difficultés dans la chair, dans notre vie personnelle, dans notre corps même. Cela va entraîner des tribulations, des soucis, des problèmes, des difficultés entre époux, entre enfants et parents etc., des tribulations dans la chair que Paul veut leur éviter pour qu’ils puissent se consacrer entièrement au service du Seigneur. Une autre raison est indiquée au verset 32 : « Je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur. Celui qui est marié s’inquiète des choses du monde et des moyens de plaire à sa femme ». Ce qui est tout naturel quand on est marié, il ne condamne pas ces choses. Mais il veut simplement mettre en valeur l’importance qu’il peut y avoir à s’inquiéter exclusivement des choses du Seigneur et des moyens de plaire au Seigneur. Au verset 34, il est dit : « Il y a de même une différence entre la femme et la vierge. Celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur afin d’être sainte de corps et d’esprit. Et celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari ». Donc, le fait d’être marié entraîne des soucis, des inquiétudes particulières qui sont bien sûr évitées par ceux qui sont vierges et célibataires. Et au verset 35, il ajoute : « cela est dit dans notre intérêt. Ce n’est pas pour êtres pris au piège, c’est pour êtres porté à ce qui est bienséant et propre êtres attacher au Seigneur sans distraction ». Paul connaissait la situation du monde qui l’entourait et nous connaissons la situation du monde actuel qui nous entoure. Et je crois que Dieu a aussi besoin d’hommes et de femmes qui répondront à un appel particulier de Dieu pour rester célibataires, se consacrer entièrement et sans distraction au service du Seigneur, sans être inquiétés des soucis du monde, de la femme, du mari et des enfants, sans avoir de tribulations particulières concernant ce domaine, pour être entièrement au service du Seigneur sans distraction. Mais il ne faut pas faire dire à la Parole de Dieu ce qu’elle ne dit pas, que ceux qui sont mariés ont un service moins valable que ceux qui sont célibataires, ou des choses comme cela. Elle ne dit pas du tout cela, et il y a au contraire des problèmes et des situations qui ne pourront vraiment être bien comprises que par des gens mariés. Et au verset 38, il dit même : « Celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux ». Est-ce qu’il y a beaucoup de pères chrétiens qui mettent en pratique cette parole ? Est-ce qu’il y a beaucoup de filles chrétiennes qui accepteraient cette parole de Dieu pour eux, que leur père les marie ou ne les marie pas ? Ou que leur père leur choisisse dans le Seigneur un mari ? Ce sont des problèmes difficiles, mais je crois qu’une fille chrétienne, si elle est vraiment dans le plan du Seigneur doit tenir compte de l’avis de son père chrétien en ce qui concerne le choix de son futur époux. Et une fille chrétienne qui choisirait un époux contre la volonté de son père chrétien, je pense qu’elle ferait bien d’attendre et de prier le Seigneur pour que l’accord se fasse sur ce point. Et au verset 40, il dit, en ce qui concerne la veuve : « Elle est plus heureuse si elle demeure comme elle est (donc sans se remarier), suivant mon avis, et moi aussi je crois avoir l’esprit de Dieu ». Il parle aux veuves en leur disant : « Vous serez plus heureuses si vous restez sans vous remarier, au service du Seigneur, sans distraction ». En ce qui concerne la virginité, le Seigneur attache un grand prix à la virginité, de l’homme comme de la femme, avant le mariage. Un mari et une femme, quand ils se marient, dans le plan parfait du Seigneur, devraient l’un et l’autre être vierges ; ne jamais avoir eu de relations sexuelles avant le mariage. Il est extrêmement important de le comprendre, et je m’adresse bien sûr aux jeunes qui sont ici parmi nous, qui n’ont pas encore fait ce choix du mariage. Restez vierges si vous l’êtes, et si vous ne l’êtes plus, reconnaissez devant Dieu que vous avez commis une abomination devant le Seigneur. Je voudrais vous lire un passage dans Deutéronome 22, à partir du verset 13 : « Si un homme qui a pris une femme et qui est allé vers elle éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne, s’il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation (ça veut dire : s’il prétend qu’elle n’était pas vierge au moment de son mariage), en disant : J’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle et je ne l’ai pas trouvée vierge, alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville à la porte. Le père de la jeune femme dira aux anciens : J’ai donné ma fille pour femme à cet homme et il l’a prise en aversion, il lui impute des choses criminelles en disant : Je n’ai pas trouvé ta fille vierge. Or, voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville. Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront. Et parce qu’il a porté atteinte à la réputation d’une vierge d’Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d’argent qu’ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, il ne pourra pas la renvoyer tant qu’il vivra. Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est pas trouvée vierge, on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père, elle sera lapidée par les gens de la ville et elle mourra parce qu’elle a commis une infamie en Israël en se prostituant dans la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi ». Evidemment, nous qui sommes chrétiens, nous avons la possibilité d’avoir le pardon par le sang de Jésus de ce genre de péché. Dans la loi, donc dans la pensée du Seigneur, la virginité avant le mariage est une exigence absolue du Seigneur, pour l’homme comme pour la femme. Et si cette virginité n’a pas été respectée, le Seigneur associe ce péché à celui de la prostitution. Il s’agit d’un acte de prostitution et il s’agit de quelque chose qui a certainement entraîné un lien spirituel, une porte ouverte à des démons dans la vie. Et ce péché doit être reconnu de manière particulière devant Dieu. Mais quelle grâce du Seigneur quand un homme et une femme se choisissent et se marient en étant vierges. Quelle grâce de Dieu quand une jeune fille reste vierge jusqu’à son mariage et un jeune homme jusqu’à son mariage ! Que de combats par la suite ils éviteront, que de problèmes ils éviteront ! Quelquefois, nous entendons des témoignages de vies particulièrement troublées d’hommes et de femmes qui sont allés très loin dans le péché, et parfois, ces témoignages sont considérés un peu avec envie par ceux qui n’auraient pas de témoignages aussi percutants à donner. Mais quelle joie je ressens dans mon cœur quand je vois un jeune homme venir témoigner ou une jeune fille venir témoigner en disant : « Eh bien moi, j’ai trouvé le Seigneur alors que j’étais tout petit ou toute petite, j’ai grandi dans une famille chrétienne où j’ai donné mon cœur tout jeune au Seigneur et je n’ai connu ni la drogue, ni la prostitution, ni ces choses. Mais je sais que j’étais pécheur devant Dieu, j’ai grandi dans le Seigneur, et tout jeune, j’ai donné mon cœur à Jésus ». Ce témoignage a plus de prix pour moi que celui qui dira : « J’étais drogué et j’étais prostitué » etc. Non pas que le péché est différent, le péché est toujours le même. Quelqu’un qui donne son cœur à Jésus tout jeune est aussi pécheur et a besoin du sang de Jésus. Et quelqu’un qui est allé très loin dans le péché sera ramené par le Seigneur Jésus à la pureté devant Dieu, et quelqu’un qui a reçu le sang de Jésus, est entièrement lavé et pardonné. Mais il aura des combats que n’aura pas connu celui qui a été vierge jusqu’à son mariage, ou celui qui n’est pas tombé si loin dans le péché. Il y aura quand même un salaire à payer, non pas au sens : le salaire du péché, mais au sens que ce qu’un homme a semé, il le récoltera aussi ; des combats, des tribulations dans la chair, des combats contre les démons, des choses que ne connaîtra pas de la même manière celui qui s’est gardé pur devant Dieu, celui qui n’a pas connu ces choses. Nous sommes tous pécheurs devant Dieu. Chacun doit avoir le sang de Jésus pour laver son péché, mais il y a des conséquences de notre péché passé, dans les combats, dans les tribulations, dans les situations que nous vivons, que nous pourrons éviter si nous nous maintenons purs et saints devant Dieu. Et je parle notamment aux jeunes qui m’écoutent. Alors conservez précieusement cette virginité et demandez la grâce de Dieu pour la garder jusqu’à votre mariage. Dieu demande la virginité avant le mariage, mais il peut aussi demander à certaines personnes de ne pas se marier et de rester vierge toute leur vie comme décision personnelle suite à un appel de Dieu. Je vais maintenant vous parler de la virginité en tant qu’Eglise. Que signifie pour l’Eglise rester pur, sans se souiller ? Sur le plan spirituel, nous sommes appelés à être les fiancés purs d’un seul Epoux parce que nous devons lui être présentés comme une vierge pure. Nous sommes la fiancée du Seigneur en tant qu’Eglise de Jésus et cette fiancée doit lui être présentée comme une vierge pure. Nous lisons dans 2 Corinthiens 11, aux versets 1 et 2 : « Oh, si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie. Mais vous me supportez car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux pour vous présenter à Christ comme une vierge pure ». Et dans Ephésiens 5, il dira : « Sans ride ni tache ni rien de semblable ». Le Seigneur nous prend dans l’état où il nous trouve, dans la boue du péché. Il nous lave par son sang précieux et ensuite il nous purifie par l’eau de la Parole, il nous purifie par l’action du Saint-Esprit de sainteté. Et au fur et à mesure que nous marchons dans la fidélité et l’obéissance, cette action de purification se poursuit et elle se perfectionne jusqu’au jour de Christ. Et quand le Seigneur viendra chercher son Epouse, il veut qu’elle soit une vierge pure. Et si nous devons nous purifier, nous devons le faire par amour pour le Seigneur, par amour pour notre Seigneur qui vient bientôt. Il y a trois points que nous devons éviter à ce sujet. Paul le dit un peu plus loin, au verset 4 : « Si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien ». Voilà les trois choses qui nous souillent sur le plan spirituel, qui nous empêchent d’être une vierge pure devant Dieu, c’est d’accepter un autre Jésus que le vrai Jésus, d’accepter un autre esprit que le Saint-Esprit et d’accepter un autre évangile que l’évangile du Dieu vivant. Et c’est la raison pour laquelle il est si important de veiller à ce que nous entendons, à ce que nous regardons. C’est la raison pour laquelle il est si important de contrôler tout ce que nous recevons comme enseignement, dans la Parole du Seigneur, dans un esprit de prière devant Dieu. Disons à Dieu : « Seigneur, voici ce qui m’est enseigné, je sens dans mon cœur que c’est vrai, mais je m’approche de toi pour que tu me le confirmes par le Saint-Esprit et par ta Parole. Je veux étudier moi-même ta Parole pour que tu m’éclaires par le Saint-Esprit et que je puisse contrôler tout ce qui m’est dit ». Dieu appelle des ministères pour annoncer droitement sa Parole, mais cela ne nous dispense pas de vérifier tout ce qu’ils disent comme les Béréens le faisaient pour Paul, l’apôtre ! La séduction, ça peut être un pour cent d’erreur dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent de vérité. Et c’est ce un pour cent qui nous souille devant Dieu, et nous devons veiller à être et à rester des vierges pures. En passant, je vous signale ici que Paul dit : « Si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ». Il est donc possible pour un chrétien de recevoir un autre esprit que le Saint-Esprit. Ce verset nous le montre d’une manière tout à fait claire. A la conversion, vous avez reçu le Saint- Esprit. Et après avoir reçu le Saint-Esprit, voilà que vous recevez un autre esprit, et vous l’acceptez fort bien. Et il ne doit pas en être ainsi. Après avoir entendu le message du véritable évangile, nous ne devons pas accepter sous aucune façon un autre évangile, ni un autre Jésus. Il y a des Jésus qui ne sont pas le vrai Jésus. Et j’ose dire ici avec tout l’amour que je porte aux Catholiques que le Jésus catholique n’est pas le vrai Jésus. Et je le dis clairement en tant qu’ancien catholique . Je ne veux pas dire que quand on est Catholique, on ne peut pas connaître le vrai Jésus. On peut très bien le connaître, et à ce moment-là, il nous conduira dans toute la vérité progressivement par le Saint-Esprit de vérité. Mais le Jésus qui est annoncé par la doctrine catholique n’est pas le vrai Jésus de la Bible. C’est un autre Jésus que le Jésus de la Bible. C’est un Jésus qui est mis à mort et sacrifié à chaque messe alors qu’il est écrit que Jésus a été offert une seule fois pour le sacrifice des péchés et que ce sacrifice unique suffit. Donc, le Jésus qui est sacrifié à chaque fois à la messe n’est pas le vrai Jésus. Et nous-mêmes, chrétiens évangéliques, ne nous laissons pas séduire jusqu’à communier sans discernement avec des Catholiques en croyant qu’ils ont le même Jésus que nous, ou communier avec toute autre dénomination chrétienne qui aurait un autre Jésus et qui dirait avoir le vrai Jésus. Faisons bien attention à cela. « Ne nous mettons pas avec des infidèles sous un joug étranger ». Et quand je parle d’infidèles, je veux dire simplement tous ceux qui se sont écartés de la vérité de la Parole du Seigneur pour accepter un autre évangile que le vrai Evangile. Restons purs et gardons notre virginité spirituelle que nous a donnée Jésus en restant en permanence sous le sang de la Croix, le sang de Jésus et sous l’eau de sa Parole et de son Esprit.
La contraception et l’avortement, l’homosexualité,
l’inceste, les perversions sexuelles et l’adultère
Quelle doit être l’attitude de ceux qui ont pratiqué ces
perversions ?
voici deux problèmes particuliers qui sont d’une gravité spéciale : celui de la contraception et celui de l’avortement, tout particulièrement. En ce qui concerne la contraception, tout d’abord. La contraception, ce sont toutes sortes de moyens qui sont utilisés pour empêcher la femme d’avoir des enfants, empêcher la femme de concevoir, pour toutes sortes de raisons. Certaines raisons sont admises médicalement, d’autres le sont moins. Certaines techniques et méthodes de contraception sont tout à fait admises, d’autres le sont moins, mais j’aimerais simplement passer en revue avec vous certains passages bibliques qui peuvent nous montrer quelle est l’attitude du cœur de Dieu face à la contraception. Tout d’abord, je voudrais vous rappeler que la Bible nous montre qu’en matière de naissance d’enfants, c’est Dieu qui ouvre ou qui ferme le sein maternel. C’est lui qui ouvre le sein maternel de celle qui est stérile et c’est lui aussi qui dans certains cas, ferme le sein maternel de celle qui était féconde. Dans la Bible, nous voyons que de très nombreuses femmes étaient stériles. Et nous pouvons prendre l’exemple de Sarah, de Rachel, de Rébecca, d’Anne. C’étaient des femmes stériles, et en particulier, les femmes des trois patriarches : Abraham, Isaac et Jacob. Abraham à qui Dieu avait fait une promesse extraordinaire : « Tu auras un fils. Et par lui, par cette descendance, toute la terre, toutes les nations de la terre seront bénies ». Et quand Abraham avait reçu cette promesse, il avait, comme on dit en Suisse, septante-cinq ans. Et ce n’est qu’à l’âge de cent ans que son fils est né. Et Sarah avait quatre-vingt-dix ans à l’époque. Il a donc fallu un glorieux miracle de Dieu, la foi d’Abraham et de Sarah pour rendre possible ce qui était impossible. Il en a été de même pour Rébecca et Rachel. Elles ont dû attendre de nombreuses années que Dieu ouvre leur sein maternel. Et Dieu les a bénies. Et je voudrais citer l’exemple d’Anne, dans le premier livre de Samuel. C’est une histoire tellement émouvante, celle d’Anne. Tout d’abord, dans le chapitre premier, il est dit dans ce langage biblique qui est si simple, au verset 2 du chapitre premier : « Elqana avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne et l’autre Péninna. Péninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point ». Et au verset 5 : « Elqana donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne que l’Eternel avait rendue stérile ». C’est Dieu qui avait rendu Anne stérile. Et Anne était très mortifiée, elle en souffrait énormément. Et un jour qu’ils se sont présentés en famille devant le temple, la tente d’assignation à Silo, elle répand son cœur devant le Seigneur, et elle le supplie de lui donner un fils. Et elle lui dit : « Seigneur, si tu me donnes un fils, moi je te le prêterai pour toujours ». Et le Seigneur a entendu la prière d’Anne. Et il est dit au chapitre premier et au verset 17 : « Elie reprit la parole et dit : Va en paix et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée. Elle dit : Que ta servante trouve grâce à tes yeux. Et cette femme s’en alla. Elle mangea et son visage ne fut plus le même ». Elle savait qu’elle avait été exaucée. Et au verset 19, à la fin du verset 19 : « Elqana connut Anne, sa femme et l’Eternel se souvint d’elle ». C’est merveilleux comme expression ! Comme si momentanément, l’Eternel l’avait oubliée un temps. Bien sûr, ce n’est pas vrai, mais c’est l’expression biblique. « L’Eternel se souvint d’elle », c’est-à-dire qu’il tourna sa main favorable sur elle, il la posa sur Anne et il ouvrit son sein maternel pour la rendre féconde. « Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte et elle enfanta un fils qu’elle nomma Samuel car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Eternel ». L’Eternel avait fermé le sein maternel d’Anne et à la demande d’Anne, à sa prière, il lui a ouvert le sein maternel et elle a enfanté. Et elle dit au chapitre 2 un cantique merveilleux. « Anne pria et dit : Mon cœur se réjouit en l’Eternel. Ma force a été relevée par l’Eternel. Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis car je me réjouis de ton secours ». Dieu avait secouru Anne. Et un peu plus loin, elle dit au verset 5 : « Ceux qui étaient rassasiés se louent pour du pain et ceux qui étaient affamés se reposent ; même la stérile enfante sept fois, et celle qui avait beaucoup d’enfants est flétrie. L’Eternel fait mourir et il fait vivre, il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter. L’Eternel appauvrit et il enrichit, il abaisse et il élève. De la poussière il retire le pauvre, du fumier il relève l’indigent pour les faire asseoir avec les grands ». C’est Dieu qui décide de tout. C’est Dieu qui décide de la naissance d’un être humain. C’est Dieu qui décide de la stérilité ou de la fécondité d’une femme. C’est Dieu qui répond aux prières. Et nous voyons que dans tous les cas de stérilité qui nous sont montrés et qui se sont terminés par un heureux événement, c’est en réponse à la prière qui a été adressée à Dieu par la mère ou par les parents, que Dieu a répondu et Dieu a fait un miracle. Et il est aussi écrit un peu plus loin, dans 2 Samuel 6 et au verset 16. C’est lorsque David ramène l’arche de l’Eternel. « Comme l’arche de l’Eternel entrait dans la cité de David, Mikal, fille de Saül, regardait par la fenêtre, et voyant le roi David sauter et danser devant l’Eternel, elle le méprisa dans son cœur ». Et un peu plus loin, au verset 20, « David s’en retourna pour bénir sa maison et Mikal, fille de Saül sortit à sa rencontre. Elle dit : Quel honneur aujourd’hui pour le roi d’Israël de s’être découvert aux yeux des servantes, de ses serviteurs comme se découvrirait un homme de rien ! David répondit à Mikal : C’est devant l’Eternel qui m’a choisi de préférence à ton père et à toute sa maison pour m’établir chef sur le peuple de l’Eternel sur Israël, c’est devant l’Eternel que j’ai dansé. Je veux paraître encore plus vil que cela et m’abaisser à mes propres yeux, néanmoins, je serai en honneur auprès des servantes dont tu parles. Or Mikal, fille de Saül, n’eut point d’enfant jusqu’au jour de sa mort ». C’était par la volonté de l’Eternel, qui l’a châtiée à cause de l’attitude méprisante qu’elle a eue dans le cœur à propos de son mari qui dansait de joie devant l’Eternel. Rendez-vous compte ! Une seule attitude de mépris dans le cœur en face d’un homme qui avait la joie dans le cœur parce qu’il dansait devant Dieu, cette seule chose-là a suffi pour la rendre stérile jusqu’à la fin de ses jours. Et Dieu est toujours le même. Nous avons un Dieu saint. Quand Usa a touché l’arche de l’Eternel, lui qui n’était pas sacrificateur et qui le faisait pour empêcher simplement l’arche de tomber, il a été foudroyé, et David a dit : « J’ai peur de l’Eternel ». Quand Ananias et Saphira dans le Nouveau Testament ont voulu mentir à l’apôtre, donc au Saint-Esprit en retenant une partie du prix du champ qu’ils avaient vendu et en faisant croire que c’était le prix total, à l’instant où ils ont fait cet aveu, ils ont été frappés à mort par le Seigneur, l’Eternel, dans l’Eglise du Nouveau Testament. Alors mes bien-aimés, je ne dis pas tout cela pour planter la crainte négative dans votre cœur, un esprit de dépression ou de crainte, mais simplement pour nous rappeler que nous avons affaire à un Dieu saint et qu’on ne se moque pas de Dieu et que ce que l’homme sème, il le récoltera et que le Seigneur est un feu dévorant. Il est écrit aussi que c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Et nous avons besoin de toute la grâce du Seigneur pour comprendre l’attitude de Dieu envers le péché et de comprendre à quel point est grande sa miséricorde et sa compassion pour nous. C’est pourquoi les temps de réveil sont des temps bénis, mais ce sont aussi des temps extrêmement dangereux pour ceux qui veulent continuer à vivre dans le péché au milieu de la manifestation de la gloire de l’Eternel. Si un réveil éclate au milieu de vous ou au milieu de nous, ça veut dire que le Dieu tout puissant se manifeste dans sa sainteté et ça veut dire aussi que nous devons nous tenir sur nos gardes. A tout moment, nous devons nous tenir sur nos gardes, mais en particulier lorsque le Seigneur se manifeste dans sa gloire et dans sa puissance. Et le Seigneur ne change pas. Il a suffit d’un sentiment de mépris d’une épouse vis-à-vis de son époux parce qu’il faisait quelque chose comme danser devant l’Eternel pour qu’elle soit stérile jusqu’à la fin de ses jours. Et le Seigneur est un Dieu de compassion et de miséricorde et nous pouvons compter sur sa grâce. Quand nous nous humilions profondément devant Dieu et quand nous le supplions de tout notre cœur de pardonner notre péché, de nous laver dans le sang de Jésus, si notre repentance est vraiment réelle et profonde, l’oreille du Seigneur sera attentive à notre cri et il nous fera grâce. Mais il pourra aussi nous faire supporter quelquefois les conséquences de notre péché comme il le fit pour David, quand il a commis l’adultère avec Bath Sheba. Ce que je veux dire, c’est que le Seigneur est prêt à répondre à toute prière de foi d’une épouse stérile qui veut avoir des enfants, et je le crois aussi, d’une épouse qui en a eu trop et qui demande au Seigneur la grâce de pouvoir arrêter de procréer. Si elle est d’accord avec son mari, s’ils le demandent ensemble au Seigneur en disant : « Seigneur, si telle est ta volonté, nous te demandons ensemble de permettre que nous arrêtions de procréer, parce qu’il nous semble que nous avons assez d’enfants. Si telle est ta volonté, Seigneur. Et si cette prière est faite avec foi, je crois que le Seigneur l’exaucera. Il a un certain nombre d’exemples de femmes stériles ou de femmes à qui on avait enlevé les organes, recevoir une entière guérison et une reconstitution miraculeuse de leurs organes parce qu’elles voulaient avoir des enfants. Le Seigneur est merveilleux. Alors je crois pour ma part que les moyens de contraception qui ont été inventés par l’homme ont été inspirés par Satan et que ce sont ces moyens qui ont facilité l’ouverture du péché de l’adultère dans la vie des familles ; qu’il s’agisse de la pilule ou qu’il s’agisse de n’importe quel autre moyen de contraception. C’est une conviction personnelle. Je ne vous l’impose pas, il faut réfléchir sur ces problèmes, y prier, je suis père de famille, nous avons eu trois enfants et nous avons pratiqué un temps la contraception, y compris lorsque nous étions chrétiens et je dois dire que le Seigneur travaille profondément mon cœurs (à mon épouse aussi ) de me faire comprendre que je devais arrêter. La prière que nous devons faire au seigneur ‘ en couple serait le mieux, « Seigneur, nous avons eu ____ enfants, nous souhaitons ne plus en avoir et nous te demandons la grâce de ne plus en avoir, sans utiliser aucun moyen de contraception ». Et je crois que c’est la meilleure manière de procéder, mais il faut être sûr de procéder par la foi. Et s’il n’y a pas cette certitude tous les deux, pas un des deux, mais tous les deux, de le faire d’un commun accord, dans la foi, je pense alors que le meilleur moyen est le suivant, c’est de faire aussi ce qui est dit à propos de la prière : de se priver volontairement l’un de l’autre pendant un temps en le calculant de façon assez large pour qu’il n’y ait pas de problème et en priant Dieu pour que l’épouse ait des règles régulières et un cycle régulier (et le Seigneur entend ces prières, je vous assure), de façon à ce qu’on puisse le faire de la manière la plus naturelle possible. Et je suis là comme témoin pour vous dire qu’on peut le faire. Je crois que les autres moyens contraceptifs déplaisent plus ou moins à l’Eternel. Et il y a même certains moyens contraceptifs qui sont des formes d’avortement déguisées. Le stérilet par exemple n’empêche pas la fécondation. Lorsqu’une femme porte un stérilet, l’ovule peut être fécondé et il est expulsé immédiatement ; et s’il était resté dans le sein maternel, cela aurait donné un bébé. quand nous savons ceci personnellement, nous pouvons nous repentir de cela avec votre épouse ou époux devant le Seigneur car c’est un avortement déguisé et qu’il nous fasse grâce à cause de notre ignorance et de notre incrédulité. Cela m’amène à parler de l’avortement. En ce qui concerne l’avortement, je vous lirai le Psaume 139 et au verset 13 : « C’est toi qui a formé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était point caché devant toi lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés avant qu’aucun d’eux exista. Quand je n’étais qu’une masse informe (un tout petit embryon), tes yeux me voyaient et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés ». Bien-aimés, l’avortement est un meurtre, quelles que soient les raisons ; quelles que soient les raisons ! Que ce soient des raisons médicales ou autres, des raisons sociologiques, des raisons d’âge, quelles que soient les raisons, l’avortement est un meurtre devant Dieu. Il doit être confessé comme tel par ceux qui l’ont pratiqué et ceux qui ont donné leur accord pour le faire. L’avortement, je le crois, ouvre toujours la porte à un esprit de meurtre dans la vie des personnes qui l’ont pratiqué. Et ils doivent confesser cela comme un meurtre et demander à Dieu qu’il les délivre de cet esprit de meurtre. Il y a une cassette vidéo faite par une association de protection d’enfants que je n’ai pas mais que j’ai pris connaissance par un, témoignage que voici , cette cassette montrait en direct un film qui avait été enregistré au moment de l’avortement d’un embryon de douze semaines. Et on voit sur ce film le médecin introduire une sonde et on voit la réaction de ce petit embryon de douze semaines qui se promenait tranquillement à l’intérieur du ventre de sa mère, allant d’un côté, de l’autre et tout à coup, lorsque la sonde perce la poche des eaux pour aspirer l’eau, on voit ce petit embryon commencer à s’agiter et se reculer à l’autre bout du sein maternel, et les battements de son cœur presque doubler. Il se rendait compte qu’un danger mortel venait l’assaillir. Et on voit à un moment donné, au moment où la sonde le touche pour l’aspirer et le réduire en miettes, on voit sa bouche s’ouvrir dans un cri muet. Même le médecin qui a présente ce film, qui avait été directeur en Amérique d’une clinique d’avortement, une des plus grandes du pays, ‘il en avait presque les larmes aux yeux. Et il a dit : « J’étais directeur d’une clinique d’avortement, mais c’est terminé maintenant. Maintenant, je milite en faveur de la suppression de ce meurtre organisé. Et rien qu’aux Etats-Unis, chaque année, un million et demi d’avortements sont pratiqués, et dans le monde occidental, près de cinq à six millions par an. Comparez cela avec l’holocauste des juifs entre 39 et 45. En six ans, l’Hitlérisme a exterminé six millions de juifs. Et dans nos pays occidentalisés, la même quantité d’êtres humains vivants sont exterminés légalement chaque année. Alors quand la Parole de Dieu dit : « Le pays est rempli de meurtres », je crois que c’est le cas en ce qui nous concerne et que nous devons vraiment nous humilier devant le Seigneur pour les péchés du peuple et crier au Seigneur pour qu’il répande un esprit de repentance. Et comment ces choses sont elles possibles même chez les chrétiens ? Mais le Seigneur, ce qu’il demande de nous, c’est de nous faire prendre conscience de ce péché et c’est de nous le faire confesser de tout notre cœur. Et une fois que nous avons reçu la repentance et le pardon, de prendre autorité sur cette puissance de mort. Satan est le prince de la mort et c’est lui qui est derrière tout cela ; de prendre autorité sur cette puissance de mort et au nom de Jésus, de l’expulser de notre vie. Je le répète, je crois que tous ceux d’entre les chrétiens qui sont venus au Seigneur et qui ont dit : « Seigneur, pardonne mes péchés », ont été entièrement pardonnés par le sang de Jésus ; mais il faut revenir à l’acte d’avortement pour le remettre devant le Seigneur en disant : « Seigneur, tu me fais comprendre maintenant, peut-être que je ne l’avais pas vraiment compris, la gravité de cette chose devant toi ; c’est pour que tu me délivres maintenant de toute porte ouverte à l’ennemi à cause de cet acte, de tout lien démoniaque placé sur ma vie à cause de cet acte. J’ai été pardonné, Seigneur, mais je veux être, sur cette vie, entièrement libéré maintenant de toute influence quelconque, quelle qu’elle puisse être, pour tous ceux qui l’ont pratiqué, pour tous ceux qui ont donné leur accord, (parents, familles), à ce qu’il soit pratiqué. En ce qui concerne les autres perversions dans la vie normale du couple et de la famille, je parlerai rapidement d’un certain nombre de perversions simplement pour signaler ce que le Seigneur en pense et le traitement qu’il réserve à ceux qui pratiquent ces choses sans se repentir. Nous avons parlé déjà des relations sexuelles avant le mariage. Le Seigneur assimile cela à de la prostitution. Et la sentence, c’était la mise à mort, sous la loi, donc je n’y reviens pas. Mais je voudrais lire avec vous un passage dans Lévitique 18 où le Seigneur dit ceci au verset 4 : « Vous pratiquerez mes ordonnances et vous observerez mes lois, vous les suivrez. Je suis l’Eternel votre Dieu, vous observerez mes lois et mes ordonnances. L’homme qui les mettra en pratique vivra par elles, je suis l’Eternel ». Et il énonce toute une série de prescriptions, d’ordonnances qui montrent l’attitude du Seigneur envers un certain nombre de perversions de la vie du couple normal ou de perversions de la vie sexuelle normale. Je le répète encore une fois, toute activité sexuelle n’est permise par le Seigneur que dans les liens du mariage ; et encore, dans la sainteté. Donc tout ce qui est inceste (et vous verrez la liste des incestes possibles et nous allons la lire ensemble ,lévitique 18 ), tout inceste est aussi une pratique abominable qui entraîne l’irruption d’un démon dans la vie des personnes qui l’ont pratiqué, toujours, toujours, toujours. Tout inceste, comme tout viol entraîne l’intervention d’un démon dans la vie des personnes qui l’ont pratiqué. Alors quand nous devenons chrétiens, nous pouvons à l’instant où nous devenons chrétiens recevoir une pleine délivrance pratique de ce lien, bien sûr. Mais nous devons réaliser la réalité de ces choses devant le Seigneur. Et cette porte doit être fermée. Il est dit aussi, au verset 22 : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination ». Verset 24 : « Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c’est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. Le pays en a été souillé. Je punirai son iniquité et le pays vomira ses habitants. Vous observerez donc mes lois et mes ordonnances et vous ne commettrez aucune de ces abominations ». Au verset 28 : « Prenez garde que le pays ne vous vomisse si vous le souillez comme il aura vomi les nations qui étaient avant vous. Car tous ceux qui commettent quelques-unes de ces abominations seront retranchées du milieu de leur peuple ». Bien-aimés, le pays autour de nous est rempli de ces abominations. Et le Seigneur se prépare à vomir les habitants de nos nations si elles ne se repentent pas. Le Seigneur est le même et il réservera le même traitement aux gens qui habitent nos pays, le même traitement qu’il a réservé aux habitants de Canaan : la destruction. En ce qui concerne l’homosexualité, je suis effaré de voir ce qui se passe, où l’on voit maintenant des pasteurs de certaines dénominations se vanter publiquement de leur homosexualité, marier publiquement des hommes entre eux et continuer à prier l’Eternel et à dire qu’ils sont chrétiens et qu’ils croient en Dieu. Il y a des cas de gens qui sont tellement liés, voilés par cette séduction qu’ils prétendent être des chrétiens, qu’ils croient en Jésus, ils prient Jésus, presque tous les jours, pour certains, en demandant à Jésus de bénir leurs activités etc.…, et en étant persuadés (jusqu’à quand ?), en étant persuadés qu’ils font le bien et qu’ils ne font que manifester l’amour de Dieu pour leur prochain. Et Dieu tirera vengeance de ces choses, car ce sont des abominations. Dans Romains 1 verset 18, il nous est dit pourquoi ces choses arrivent : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître ». Quand on regarde l’univers et les merveilles de la création de Dieu, cela suffit, cela a été prévu par Dieu comme ça, cela suffit pour qu’on puisse dire : » Il existe un Dieu et je veux le chercher « . Et parce que les hommes n’ont pas recherché Dieu et qu’ils ont glorifié la créature au lieu de glorifier le créateur, au verset 24 il est dit : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté selon les convoitises de leur cœur de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps ». Et au verset 26 : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes ; car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature, de même les hommes abandonnant l’usage naturel de la femme se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres commettant homme avec homme, des choses infâmes et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé ». La raison de l’homosexualité, c’est celle-là. Ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, alors que Dieu leur parlait et Dieu voulait se révéler à eux. Ils ne se sont pas souciés de connaître le Dieu vivant qui se révélait à eux par Jésus. Et je terminerai par 1 Corinthiens 6 verset 9 où l’apôtre Paul parle à des chrétiens et il dit : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas, ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés (c’est un autre mot pour homosexuels), ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu ». Et il ajoute aussitôt : « Et c’est là ce que vous étiez quelques-uns uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu ». Quand nous venons à Jésus et que nous réalisons ce qu’est le péché devant Dieu par l’action du Saint-Esprit qui nous pousse à la repentance, nous venons au Seigneur et nous recevons une vie nouvelle, un plein pardon. Et si notre repentance est réelle et profonde, Dieu nous conduira rapidement à la délivrance dont nous pourrions avoir besoin, de toute passion, de tout vice, de tout lien. C’est la volonté de Dieu. Ces choses doivent se faire dès le début de la vie chrétienne et elles se feront d’autant plus rapidement que la repentance est réelle et profonde et que nous ouvrons pleinement notre cœur à l’action du Saint- Esprit. Mais pour ceux qui se disent chrétiens et qui continuent à pratiquer ces choses, la Parole de Dieu nous dit que ceux qui pratiquent ces choses n’hériteront pas le royaume de Dieu. « Ne vous y trompez pas ». Si vous sentez des liens dans votre vie, criez au Seigneur Jésus, d’autant plus fort que vous aurez la conviction que c’est un péché devant Dieu et le Seigneur vous donnera une pleine délivrance. Il vous donnera une pleine délivrance, il est venu pour cela ! Il est venu clouer à la croix les dominations, les autorités qui nous tenaient liés. Il les a détruites en clouant à la croix l’acte qui nous condamnait, il les a livrées en spectacle il les a dépouillées de toute leur puissance. Et si les chrétiens connaissaient dès le départ l’autorité que Dieu leur donne en Christ, c’est eux qui eux-mêmes prendraient les choses en main en disant : « Au nom de Jésus, retire-toi de moi maintenant ! Esprit impur, je ne veux plus de toi, au nom du Seigneur Jésus ! » Et en utilisant l’épée de l’Esprit, en étant ferme dans cette assurance que nous avons tout le secours de Dieu, je vous garantis que les démons ne peuvent pas tenir longtemps. Et si nous avons besoin d’aide, nous avons des frères et des sœurs, des conducteurs spirituels, des églises. Mais ces choses ne doivent pas traîner. Si vous réalisez, vous qui vous sentez encore liés par certaines de ces choses, si vous réalisez vraiment ce qu’est le péché et si vous réalisez l’autorité que Dieu vous donne en Jésus, vous saurez vous délivrer de ces choses, au nom du Seigneur Jésus. En ce qui concerne l’adultère, j’aimerais y insister un peu plus, parce que c’est un problème vraiment important y compris dans l’Eglise. Dans Lévitique 18 verset 20, il nous est dit : « Tu n’auras point commerce avec la femme de ton prochain pour te souiller avec elle ». Et dans Lévitique 20:10 : « Si un homme commet adultère avec une femme mariée, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort ». Et cela nous montre la sévérité de ce jugement de Dieu sur l’adultère, cela nous montre à quel point Dieu attache de l’importance à la fidélité du mari et de son épouse. Nous avons conclu une alliance pour toujours quand nous nous marions et c’est la raison pour laquelle, je le répète, il est si important de bien réfléchir avant de s’engager, parce qu’une fois qu’on s’est engagé, même quand on s’est trompé, on s’engage pour toujours. Et là on doit compter sur la grâce de Dieu pour qu’il répare les brèches qui ont été faites. Mais on ne doit pas dire : « Oh, je me suis engagé un peu à la légère et après quinze ou vingt ans de mariage ou moins ou plus, je réalise que ce n’était pas vraiment la femme que Dieu avait prévue pour moi, ou le mari que Dieu avait prévu pour moi. Je rencontre l’âme sœur spirituelle avec laquelle nous sommes en pleine communion, et le Seigneur me montre qu’il faut quitter ma première femme pour épouser la seconde. » Ça, c’est la pleine séduction de l’ennemi. Et Satan utilise ce moyen pour faire chuter les chrétiens. Satan utilise trois moyens principaux pour faire chuter les chrétiens et je dirais presque, dans l’ordre : les femmes, l’argent et les richesses matérielles. Alors les femmes, ou les hommes, mais en tout cas : l’adultère, l’argent et les richesses matérielles, qu’on peut d’ailleurs mettre ensemble, argent et richesses matérielles. Satan utilisera toujours, toujours les mêmes moyens et nous devons nous tenir sur nos gardes pour ne pas être séduits. le cas de certains serviteurs de Dieu qui ont eu un ministère béni et puis qui ont commencé à jouer avec l’idée que peut-être leur épouse n’était pas vraiment la femme que Dieu avait prévue pour eux et qui finalement ont fini par divorcer pour épouser la femme vraiment spirituelle qu’ils venaient de rencontrer. Et le résultat bien entendu, est un désastre. il peut ce dire aussi parmi eux : « Eh bien de cette femme nouvelle que Dieu m’a donnée, je viens de recevoir la révélation que l’enfant que nous attendons sera le Christ qui revient sur la terre ». Et c’était un serviteur de Dieu qui avait un véritable ministère, mais qui a été séduit par l’adultère. Quand le mal n’est pas tué dans l’œuf aussitôt, voilà le fruit du péché : la convoitise, et puis quand elle conçoit, le péché est né et quand le péché est consommé, il mène à la mort. Mais nous devons réaliser l’attitude de Dieu vis-à-vis de l’adultère. C’est une punition de mort dans la loi et Dieu n’a pas changé. Dans Deutéronome 22:22 : « Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël ». Dans Proverbes 6:27 : « Quelqu’un mettra-t-il du feu dans son sein sans que ses vêtements s’enflamment ? Quelqu’un marchera-t-il sur des charbons ardents sans que ses pieds soient brûlés ? Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain. Quiconque la touche ne restera pas impuni ». Et au verset 32 : « Celui qui commet adultère avec une femme est dépourvu de sens. Celui qui veut se perdre agit de la sorte. Il n’aura que plaies et ignominies et son opprobre ne s’effacera pas ». Si je lis cela, c’est pour vous montrer ce que Dieu pense de l’adultère. Dans Jérémie 5, versets 7 à 9 : « Pourquoi te pardonnerais-je ? Tes enfants m’ont abandonné et ils jurent par des dieux qui n’existent pas. J’ai reçu leurs serments et ils se livrent à l’adultère. Ils sont en foule dans la maison de la prostituée ; semblables à des chevaux bien nourris qui courent ça et là, ils hennissent chacun après la femme de son prochain. Ne châtierai-je pas ces choses-là dit l’Eternel ? Ne me vengerai-je pas d’une pareille nation ? » Là, le Seigneur fait un rapprochement entre l’adultère spirituel et l’adultère physique. Les deux sont toujours associés. Je veux dire que si dans une église ou si dans la vie d’un chrétien on est indulgent vis-à-vis de l’adultère, on ouvre toute grande la porte à l’adultère spirituel. Les deux vont dans le même sens et sont animés par le même esprit. L’adultère physique, c’est la femme ou le mari qui s’écarte de son conjoint et qui rompt cette alliance de fidélité. L’adultère spirituel, c’est celui qui a connu le Seigneur et qui s’écarte de la vérité parce qu’il rompt son alliance avec Dieu. Les deux sont toujours associés. Et c’est la raison pour laquelle il est tellement important de régler dans l’Eglise du Seigneur le problème du divorce et du remariage dont nous reparlerons plus tard. Dans Jérémie 23 verset 10 : « Car le pays est rempli d’adultère. Le pays est en deuil à cause de la malédiction. Les plaines du désert sont desséchées et ils courent au mal. Ils n’ont de la force que pour l’iniquité. Prophètes et sacrificateurs sont corrompus. Même dans ma maison, j’ai trouvé
leur méchanceté ». Et un peu plus loin, au verset 14 : « Mais dans les prophètes de Jérusalem, j’ai vu des choses horribles. Ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge, ils fortifient les mains des méchants afin qu’aucun ne revienne de sa méchanceté ». Même les sacrificateurs, les conducteurs ; des choses horribles ; la malédiction dans le pays, la destruction qui vient comme un fleuve à cause de l’adultère. A cause de l’adultère ! Je lirai dans Malachie 2, verset 10 : « N’avons-nous pas tous un seul père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre en profanant l’alliance de nos Pères ? Juda s’est montré infidèle et une abomination a été commise en Israël et à Jérusalem. Car Juda a profané ce qui est consacré à l’Eternel, ce qu’aime l’Eternel, il s’est uni à la fille d’un dieu étranger. L’Eternel retranchera l’homme qui a fait cela, Celui qui veille et qui répond, Il le retranchera des tentes de Jacob, et Il retranchera celui qui présente une offrande à l’Eternel des armées. Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de l’Eternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’Il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites pourquoi ? Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit la compagne et la femme de ton alliance ». J’aime ce terme : « La femme de ton alliance ». « Nul n’a fait cela avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise ». Et on en voit encore les conséquences aujourd’hui. Quand Abraham est allé auprès d’Agar et qu’il a eu Ismaël comme fils. Ismaël a été le père des arabes, Isaac le père de la nation juive. Voyons le résultat de cet acte de désobéissance. « Prenez donc garde en votre esprit et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais (je hais !) la répudiation (c’est un autre mot pour le divorce. Je hais le divorce), dit l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées ! Prenez donc garde en votre esprit et ne soyez pas infidèles ». Et au verset 5 du chapitre 3 : « Je m’approcherai de vous pour le jugement, et je me hâterai de témoigner contre les enchanteurs et les adultères ». Les enchanteurs sont ceux qui pratiquent l’occultisme et le Seigneur met l’adultère sur le même plan que celui qui fait de la magie ou de la sorcellerie. C’est pour vous montrer à quel point le Seigneur attache de l’importance à la fidélité. Dans le Nouveau Testament, dans Matthieu 5, le Seigneur Jésus dit au verset 27 : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur ». Nous venons de lire l’attitude du Seigneur dans tout l’Ancien Testament en ce qui concerne la consommation effective d’un adultère. Et là, le Seigneur Jésus, dans la loi de liberté qu’il nous donne, il va encore plus loin. Il nous dit : « Tu as commis déjà l’adultère si tu regardes une femme pour la convoiter dans ton cœur ». Voyez-vous à quel point nous devons nous tenir en garde de ce qui se passe au fond de notre cœur quand nous regardons une femme ou un homme ? Et à quel point nous devons veiller sur la pureté de notre cœur ? Car c’est du cœur que sortent, dit Jésus, les abominations, les infidélités, les meurtres, les adultères et les choses semblables. Toutes les sources de notre cœur doivent être en Christ et en sa Parole et nous devons veiller sur chacune de nos pensées parce que l’adultère se consomme d’abord, dit le Seigneur, dans le cœur lorsqu’on jette un regard de convoitise. Et je voudrais vous exhorter de tout mon cœur, à considérer la gravité de ces choses. De ne pas considérer que c’est quelque chose de bénin que de regarder une femme pour la convoiter ou de laisser traîner son regard sur une femme qui passe. Job dira : « J’ai conclu un pacte avec mes yeux, jamais je n’aurais regardé une vierge ». Restons sur cette certitude que le Seigneur veut éliminer complètement de notre vie toute perversion de son plan parfait en ce qui concerne le couple et la famille et notamment l’adultère. « Seigneur notre Père, nous voulons ouvrir nos cœurs tous grands à l’action de ton Saint-Esprit et nous voulons vraiment, notre Père te demander de nous faire réaliser la profondeur du péché, de la réalité du péché pour toi, à tes yeux saints et purs qui ne peuvent regarder le péché. Et notre Dieu, nous te demandons aussi de nous faire pleinement comprendre à quel point ton salut est grand ! Ton salut est merveilleux, Seigneur ! A quel point le sang de Jésus est puissant pour effacer toutes ces abominations, pour nous faire paraître purs et justifiés devant toi. Oh, Seigneur, quelle grâce de nous revêtir d’une robe blanche alors que tu nous as tirés de ce bourbier. Seigneur, ce que nous te demandons tous ensemble, c’est une réelle repentance pour tous ceux qui ne l’ont pas encore au milieu de nous. Une réelle repentance qui produira des fruits à la gloire de ton nom. Nous te le demandons au nom de Jésus, Père et nous t’en remercions, Seigneur. Amen » !
Questions et réponses sur La Famille
Les femmes ont-elles le droit de prier dans les assemblées ?
Le mauvais choix dans le mariage, etc. …
Cher frères et sœurs,. Pour le dernier message de ce volume ce sera les réponses aux questions que nous pourrions avoir sur le cœur qui sera traitées.
Liste des questions posées
Question n° 1 : Les femmes ont-elles le droit de prier dans les assemblées ?
Question n° 2 : Une femme chrétienne non mariée doit-elle porter le voile ?
Question n° 3 : Comment le mari peut-il et doit-il manifester son autorité envers sa femme ?
Question n° 4 : Combien de temps puis-je rester fâché avec mon mari ?
Question n° 5 : Dans un couple chrétien où le mariage est brisé, s’il y en a un qui s’en va, et qu’il
y ait un divorce, est-ce que celui ou celle qui reste a le droit de se remarier ?
Question n° 6 : Si un jeune chrétien se marie avec une jeune chrétienne, et que plus tard il
constate qu’il a fait un mauvais choix, que peut-il faire ?
Question n° 7 : Il y a des jeunes chrétiens qui pensent que l’on peut se marier avec la première
Les femmes ont-elles le droit de prier dans les assemblées ?
Je vous lirai simplement ce que l’apôtre Paul dit, en particulier dans la première épître aux Corinthiens, au chapitre 11, à partir du verset 3 : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef. Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef, c’est comme si elle était rasée. » L’apôtre Paul dit ceci : « Toute femme qui prie ou qui prophétise », le contexte montre qu’il s’agit de prier et de prophétiser dans l’église, comme le verset 17 nous le montre : « Vous vous assemblez non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires », parce que dans l’assemblée, les choses ne se faisaient pas comme Dieu le voulait. Puisque le Seigneur dit : « Toute femme qui prie ou qui prophétise dans l’assemblée déshonore son chef, si sa tête n’est pas couverte », il est clair que le Seigneur permet à la femme de prier, et même de prophétiser dans l’assemblée. Evidemment, il faut que ce soit dans l’ordre, il faut que ça se passe sous la direction du Saint-Esprit, mais le Seigneur permet clairement à la femme de prier et de prophétiser dans l’église. Quand le Seigneur permet-Il à la femme de prophétiser et de prier dans l’église ? Personnellement, j’aurais tendance à penser : n’importe quand ! C’est-à-dire que le Seigneur étant toujours présent dans l’église, Il peut pousser un homme ou une femme à prier à n’importe quel moment. Il y a des réunions spéciales pour la prière, mais le Saint-Esprit peut très bien, à certains moments en fonction des besoins et selon sa direction, pousser un homme ou une femme à prier parce qu’il y a un besoin qui nécessite la prière à ce moment-là. On doit laisser la liberté au Saint-Esprit de pouvoir nous conduire à tout moment et quand on est conduit par le Saint-Esprit, ça ne se fait pas dans le désordre. Quand le Saint-Esprit conduit une réunion de prières, normalement, ça ne va pas dans tous les sens, normalement ça va dans une direction donnée et ensuite le Saint-Esprit nous conduit comme Il veut, mais c’est une réunion où on sent l’ordre et la direction du Saint-Esprit, c’est vraiment conduit par le Seigneur et c’est merveilleux quand c’est conduit par le Seigneur, et chacun de nous, nous devons demander dans la prière : « Seigneur, conduis-moi, pour que tout ce que je peux apporter de ta part dans l’église soit vraiment conduit par toi ». Je sais bien qu’il y a un autre verset où Paul dit que la femme doit se taire dans l’assemblée. Je vais vous le lire, au chapitre 14 et au verset 33 : « Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix, comme dans toutes les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d’y parler ». Alors, ça pose un problème ! Un peu avant, Paul dit : « La femme qui prie ou qui prophétise dans l’assemblée, qu’elle le fasse la tête voilée ». Je vous rappelle que prophétiser, c’est exercer un don spirituel, qui consiste à recevoir du Seigneur une parole dans notre cœur, qui vient vraiment du Saint-Esprit et qui sert à édifier, exhorter et consoler.
Paul dit au chapitre 14 et au verset 3 : « Celui qui prophétise parle aux hommes ». On ne peut pas prophétiser dans son cœur, on peut prophétiser tout seul dans sa chambre, mais ça ne va pas servir à l’église pour l’édifier. Celui qui prophétise parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. La femme peut donc faire cela dans l’église : exercer un don spirituel qui consiste à parler, inspirée par le Saint-Esprit et donner une parole précise qui va édifier, consoler, exhorter. Cela se fait dans l’ordre, c’est-à-dire qu’à un certain moment (et tout le monde le sent quand c’est conduit par le Seigneur), le Saint-Esprit saisit un homme ou une femme qui se lève au milieu de l’assemblée, ou qui va trouver un des anciens en disant : « Frère, le Saint-Esprit met sur mon cœur une parole de consolation ou une parole d’édification ou d’exhortation ». Il ne s’agit pas d’un enseignement, il ne s’agit pas de prendre la Bible et de faire un enseignement biblique, il s’agit simplement d’apporter une parole qui va édifier l’église et qui va la consoler, et la femme peut faire cela, c’est ma conviction. Revenons à ce que Paul dit : « Que les femmes se taisent ». Il faut toujours voir le contexte du passage. Un verset ne peut pas être pris de manière isolée, il faut voir les versets qui sont avant et après pour voir pourquoi il est dit cela à ce moment-là. Lisons le verset suivant : « Qu’elles soient soumises comme le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leur mari à la maison car il est malséant à une femme de parler dans l’église ». Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, voilà le contexte ! Il faut savoir aussi que les premiers chrétiens étaient des Juifs, qu’ils continuaient pendant un temps à fréquenter les synagogues, où les femmes étaient à gauche et les hommes à droite. Ils étaient séparés, et dans certaines églises chrétiennes on continuait encore à faire comme cela. Personnellement, je pense que ce n’est pas nécessaire, que l’on peut être tous mélangés. Quand l’enseignement était donné, la femme cherchait l’explication auprès de son mari et perturbait la réunion en lui posant des questions. En disant : « Je n’ai pas compris, qu’est-ce qui se passe ? », elle cherchait à s’instruire à propos de l’enseignement qui était donné, et Paul dit : « Il est malséant de le faire ». Normalement ce n’était pas l’homme qui cherchait à interroger sa femme, c’était la femme qui
cherchait à interroger l’homme, mais ça perturbait la réunion, c’était malséant ! Malséant signifie que ce n’est pas convenable d’avoir du désordre dans les églises du Seigneur. Par contre si dans une réunion d’enseignement, l’enseignant propose que chacun peut poser une question s’il le souhaite, à ce moment-là, hommes ou femmes peuvent poser librement une question, parce qu’il a été clairement annoncé que c’était prévu dans le cadre de cette réunion particulière, et ça se fait dans l’ordre. Mais imaginez que pendant l’enseignement, une sœur veuille s’instruire, et commence à interroger son mari à haute voix en disant : « Je n’ai pas tout compris, explique-moi un peu mieux », et que d’autres sœurs fassent de même ! Cela perturbe la réunion, on n’est plus concentré sur le fil conducteur de l’enseignement, et c’est pourquoi l’apôtre Paul dit que ce n’est pas convenable. Sinon, on ne pourrait pas expliquer pourquoi par ailleurs, Paul dit : si la femme prie ou prophétise dans l’église. Voilà ce que j’ai sur le cœur en ce qui concerne cette question.
Une femme chrétienne non mariée doit-elle porter le voile ?
Nous lisons dans 1 Corinthiens 11, au verset 3 : « Je veux que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme et que Dieu est le chef de Christ ». Il ne parle pas là du mari et de son épouse, il parle des hommes et des femmes en général, et sur un plan général, la femme doit toujours être soumise à l’homme. Cela ne veut pas dire, je le répète que l’homme va l’obliger à faire n’importe quoi, la femme n’est pas l’esclave de l’homme. La femme est libre spirituellement, elle a la même valeur que l’homme, mais dans la création, Dieu a fait l’homme et la femme dans une position telle que de manière générale, l’homme doit toujours être le chef, au sens biblique, le chef au sens où Christ est le chef. Il n’y a pas de problème quand on est chef comme Christ. Donc de manière générale, la femme doit toujours être soumise à l’homme. Ce n’est pas parce qu’une femme n’est pas mariée qu’elle va pouvoir prendre autorité sur les hommes, elle reste soumise, à n’importe quel homme, mais si un homme a envers elle un comportement qui n’est pas conforme au comportement de Christ, la femme peut très bien le lui faire remarquer, avec respect, soumission, et fermeté. Donc le fait d’être soumise ne veut pas dire que la femme va rester dans son coin à ne rien dire et à tout supporter. La sagesse de Dieu va guider les femmes qui sont remplies du Saint-Esprit. Puisque la femme de manière générale est soumise à l’homme de manière générale (et en particulier l’épouse à son mari), la demande de porter le voile est aussi valable pour la sœur qui n’est pas mariée. La sœur qui n’est pas mariée va porter le voile dans l’assemblée pour manifester à tous qu’en tant que femme célibataire elle est soumise aux hommes en général. « Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef », parce que son chef c’est l’homme. Si elle est mariée, son chef c’est son mari, si elle n’est pas mariée, son chef c’est l’homme en général. Le voile est un signe extérieur de soumission, c’est simplement pour que la femme puisse dire aux hommes en général, en tant que femme fille de Dieu : je manifeste que dans mon cœur il y a une attitude de soumission envers l’homme en général. Et ce signe extérieur est destiné à montrer l’obéissance, la soumission intérieure dans le cœur. Il ne sert à rien à une femme rebelle dans sa vie à l’extérieur, de venir voilée à l’église. Ce n’est que de la pure hypocrisie. Si une femme est rebelle à l’extérieur, qu’elle domine les hommes à l’extérieur, et qu’elle vienne voilée dans l’église, c’est simplement manifester de l’hypocrisie par rapport à ce qu’elle est réellement. Mais je le répète, si elle se rend compte qu’elle est dominatrice ou rebelle, mais qu’elle veut sincèrement changer et qu’elle dit au Seigneur : « Seigneur, je veux changer, je veux porter le voile pour manifester que dans mon cœur il y a la décision, la volonté de devenir une femme soumise, parce que je te confesse que je ne le suis pas encore, aide-moi Seigneur, je t’en prie, fais ce travail dans ma vie. Et pour manifester que je veux obéir à ta Parole, je me voile ». Mais une femme qui est rebelle, qui est dominatrice et qui ne veut pas changer, je pense qu’il serait mieux pour elle de ne pas se voiler. Dieu n’aime pas l’hypocrisie. Le mieux, c’est de confesser son péché et de mettre sa vie en règle avec Dieu. Et à ce moment-là, on se voile et ce n’est pas un acte d’hypocrisie. Vous vous rappelez l’attitude du Seigneur envers l’hypocrisie, qui était la marque des pharisiens ? Le Seigneur était sévère envers eux, et Il veut que toute trace d’hypocrisie soit éliminée du milieu de son peuple. C’est important de le comprendre. Notamment en matière de voile. Il ne faut pas que ce soit un acte hypocrite.
Comment le mari peut-il et doit-il manifester son autorité envers sa femme ?
Il doit manifester son autorité en étant rempli du Saint-Esprit. C’est la condition numéro un, parce que son autorité ne doit pas être une autorité de type humain, ou une autorité charnelle. L’autorité charnelle, c’est une autorité qui s’impose, qui impose quelque chose à l’autre par force et par contrainte. Cela c’est l’autorité humaine, charnelle. Un mari qui exerce l’autorité envers sa femme de cette façon, ne l’exerce pas de manière spirituelle, comme le Seigneur le voudrait. La véritable autorité, c’est une autorité spirituelle qui consiste à être rempli de l’Esprit et de la sagesse de Dieu pour pouvoir se comporter en tant que mari le plus près possible de l’attitude de Jésus vis-à-vis de son Eglise. Vous voyez qu’on a besoin d’être rempli du Saint-Esprit et de la sagesse de Dieu. Un mari qui a besoin de manifester son autorité envers sa femme doit chercher la communion avec Dieu. Il doit demander au Seigneur de le remplir du Saint-Esprit, de sa sagesse, parce que la manière d’exercer l’autorité ne sera pas toujours la même. A un moment donné, le Seigneur lui demandera de se taire, parce que s’il ne se tait pas c’est un clash terrible et il vaut mieux l’éviter. A un autre moment, la sagesse du Seigneur lui montrera qu’il faut parler avec fermeté, dans l’amour. Une autre fois encore, la sagesse de Dieu lui montrera d’agir de façon particulière. Il est donc important que le mari qui veut exercer cette autorité de manière spirituelle, prie, offre sa vie au Seigneur pour que le Seigneur le transforme en premier lui, pour qu’il ait la sagesse d’exercer cette autorité dans
l’esprit. En utilisant les méthodes de la psychologie, il existe des séminaires pour débloquer les hommes et les femmes, mais je vous assure que ce n’est pas ce qu’il faut faire dans l’église. Dans l’église, il faut chercher à être rempli du Saint-Esprit, ne pas appliquer des méthodes humaines, des techniques, mais demander la sagesse du Seigneur, qui Lui a vraiment la réponse à toutes les situations. Ce n’est pas facile, on se trompe souvent, on chute souvent. Mais on doit avoir le cœur bien disposé, et prier en disant : « Seigneur, éclaire-moi, apprends-moi, donne-moi d’être un mari qui exerce l’autorité avec amour, avec fermeté, avec intelligence spirituelle, avec sagesse, fais de moi ce mari-là, Seigneur, toi qui es le bon mari de l’Eglise, je veux que tu me remplisses de cet esprit-là ».
Combien de temps puis-je rester fâché avec mon mari ?
Pas plus d’une seconde ! Si une femme est fâchée avec son mari, c’est qu’il y a eu une dispute, un désaccord. Si c’est le mari qui est vraiment responsable du problème, ça veut dire que la sœur n’a rien à se reprocher, qu’elle a eu la bonne attitude, mais il y a quand même eu un désaccord, parce que le mari à fait preuve de dureté ou de méchanceté. L’épouse ne doit pas accepter que la colère, l’animosité, ou la méchanceté reste une seconde ! Tant qu’il est possible à la sœur, elle doit chercher la réconciliation, même si ce n’est pas toujours possible de pouvoir se réconcilier rapidement. Rappelez-vous ce que je disais à propos de ceux qui sont injustement traités. Souvent si un mari traite injustement sa femme, la réaction humaine c’est de ne pas être content, d’être en colère et le manifester. Certaines femmes le manifestent en faisant une crise de nerfs, là je parle de celles qui sont dans la chair. D’autres le manifestent en se fermant et elles ne parlent plus pendant trois jours. Mais de toutes manières, le cœur de la femme qui se referme sur elle-même est en colère parce que son mari lui a fait du mal, ou il y a eu une dispute. Autant qu’il est possible pour elle, il faut qu’elle règle son problème avec le Seigneur, son problème de sa propre colère, le plus rapidement possible. Et si elle a fait mal elle-même, la meilleure façon de montrer à Dieu qu’on a réglé la question, c’est de Lui demander pardon pour sa colère ou sa mauvaise réaction : « Seigneur, pardonne-moi » et puis se tourner vers son mari et lui dire : « Je te demande pardon pour ce que je t’ai fait, pour la colère, pour la mauvaise réaction que j’ai eue envers toi. Pardonne-moi mon chéri, je te demande sincèrement pardon ». Ensuite, il faut que le mari pardonne. Il y a des maris qui disent : « Non ! Ce que tu m’as fait c’est trop grave, je ne te pardonne pas ! » S’il ne pardonne pas, c’est très sérieux pour lui, parce que le Seigneur a dit : « Que le soleil ne se couche pas sur ta colère ». Si le soleil se couche sur ta colère, tu ouvres pendant la nuit une porte au diable, tu vas être visité par le diable et il ne vient pas pour te faire du bien ! Et Dieu ne sera pas là pour t protéger, parce que tu désobéis à sa Parole. Il y a des disputes dans tous les couples, avant que l’on apprenne à bien marcher par l’esprit et il y a des disputes parce que la chair n’est pas encore morte. Mais chacun doit comprendre qu’il faut régler cette dispute le plus rapidement possible. Avec ma femme, maintenant on a compris le système. Il y a parfois des moments où en voyage, il faut être pressé, on est tendu, on commence à écarter un peu les yeux de Jésus, et on sent que la tension commence à monter, la tension charnelle, même sans mot, on sent que les nerfs commencent à être à bout, et à ce moment-là si on se regarde avec son épouse, et on commence à rire, et ça fait retomber la pression. Il faut veiller à rester les yeux fixés sur Jésus, à ne pas laisser la tension monter au point que la chair nous domine, car à ce moment-là, c’est la dispute qui éclate. Il ne faut pas rester fâché longtemps. Le problème de la réconciliation, c’est un problème fondamental dans le couple et dans l’église, parce que les chrétiens qui sont convertis ne sont pas encore sanctifiés complètement, surtout dès le début de la conversion, parce qu’on a besoin d’apprendre à crucifier la chair et à marcher par l’esprit. On a encore des tensions, des disputes dans le couple ou dans l’église, surtout quand on a été injustement traité. Et la réaction humaine est aussi inspirée par l’orgueil : la chair est pétrie d’orgueil, parce que la rébellion et l’orgueil vont ensemble. Si Satan s’est rebellé contre Dieu, c’était à cause de l’orgueil qui s’est d’abord infiltré dans son cœur. Il en a été de même pour Adam et Eve. Ils ont cru qu’ils seraient comme des dieux ! A la racine de la rébellion, il y a l’orgueil et quand il y a de l’orgueil au milieu d’une dispute, on ne peut pas se réconcilier. Il faut que l’on s’humilie devant le Seigneur, que l’on s’humilie l’un devant l’autre, qu’on reconnaisse au moins les torts qui sont les nôtres et qu’on s’humilie en demandant pardon. Dans l’église, il y a énormément de problèmes qui sont dus au fait qu’on ne pardonne pas et qu’on ne cherche pas la réconciliation. Tant qu’il est possible de notre part, faisons tout ce qu’il faut pour demander pardon et cherchons la réconciliation. Mais si on a en face de nous quelqu’un qui ne veut pas nous pardonner, ou qui ne veut pas se réconcilier, à ce moment-là, nous ne sommes plus responsables pour notre part, nous avons fait tout ce qu’il fallait, nous nous sommes remis dans la bonne position, nous avons rétabli le contact avec Dieu et nous sommes maintenant dans une bonne position où on peut recevoir des bonnes choses du Seigneur, et les apporter à l’église ou à notre famille. Il ne faut pas venir dans l’église pour recevoir, il faut venir dans l’église pour donner. Quand un chrétien me dit : « Oh, la réunion a été mauvaise, je n’ai rien reçu ! », la question que je pose toujours, c’est : « Qu’est-ce que tu as apporté ? Est-ce que tu as apporté quelque chose ? » Tu viens toujours pour recevoir, recevoir, recevoir, et tu pompes, tu pompes les autres ! Mais quand tu viens pour apporter, tu ne vas plus les pomper, tu vas leur faire du bien, tu vas leur apporter quelque chose, tu vas leur apporter ta présence joyeuse, tu vas leur apporter ton amour, tu vas leur apporter ta paix, tu vas leur apporter un cantique, tu vas leur apporter ta participation à la prière, à la vie de l’église, là tu apportes la vie ! Et pour que je puisse apporter la vie, il ne faut pas que dans mon cœur il y ait de la rancune envers qui que ce soit. Dans toutes les églises du monde, il y a des frères et des sœurs qui sont injustement traités par un frère ou une sœur, qui n’a pas compris la situation, qui a entendu un faux bruit, qui a mal jugé, qui a jugé de l’apparence et pas selon la vérité et qui a commencé à calomnier ou à critiquer ou à faire du mal à cette sœur ou à ce frère. Et il a été tellement touché dans son cœur, attristé, mais tellement touché par cette injustice, qu’il se retire de l’église. Il dit : « Puisque c’est comme ça, il n’y a pas d’amour dans cette église, j’ai été mal traité, j’ai souffert, je m’en vais ! » Mais vous savez que plus le temps passe et plus ça devient difficile pour restaurer la communion. La seule raison valable pour quitter une église, c’est quand le péché s’est installé dans cette église avec l’accord des responsables, et que ça continue à se développer. A ce moment-là le Saint- Esprit peut parler à quelqu’un et lui dire : « Va-t-en, ta place n’est plus ici, le jugement va tomber sur cette église ! » Et si tu ne veux pas être jugé avec, va-t-en ! : « Sortez du milieu d’elle mon peuple, ne touchez pas à ce qui est impur », parce que le jugement va tomber ! Mais ce sont des situations particulières. Si c’est une simple dispute entre deux frères dans une église, ce n’est pas suffisant pour quitter une église. La réconciliation, c’est-à-dire le pardon, c’est quelque chose qui est fondamental, et s’il y a un manque de pardon dans un couple, il n’y a pas la bénédiction du Seigneur, c’est une porte ouverte à Satan dans le couple. Il en est de même dans l’église, s’il n’y a pas de pardon entre les frères et sœurs de l’église, c’est une porte ouverte à Satan dans l’église ! Il y a des chrétiens qui pensent que Satan ne peut pas entrer dans une église chrétienne. C’est un gros mensonge, Satan peut très facilement venir dans n’importe quelle réunion de n’importe quelle église, si la présence de Dieu n’est pas suffisante pour l’empêcher d’entrer. Comment la présence de Dieu peut ne pas être suffisante ? C’est quand le péché est dans l’église, quand il n’y a pas de pardon, quand il y a des compromis, quand il y a des choses qui ne sont pas à la gloire de Dieu, qui attristent le Seigneur et qui ne sont pas réglées. Dans ce cas, Satan peut entrer comme il veut. J’ai pris connaissance qu’un frère et une sœur marié avec d’autres frères et sœurs de s’occuper d’une jeune femme qui avait été une sataniste pratiquante ! Une sataniste pratiquante qui adorait Satan, qui le servait en cachette, qui participait avec son mari à des séances de sacrifices humains, et tous deux fréquentaient depuis des années des églises chrétiennes, et ils avaient même accédé à des postes de responsabilité dans les églises ! Et quand elle s’est convertie et qu’elle a compris que Jésus pouvait la sauver, ils se sont occupés personnellement, pendant des mois. Et à la fin elle leur a confessé, (c’est le Seigneur qui l’a poussée à faire cette confession), qu’elle pouvait sans aucun problème s’infiltrer dans la plupart des églises chrétiennes, parce que le péché n’était pas réglé dans l’église. Le compromis était là, il y avait de l’hypocrisie, des manques de pardon, les couples n’étaient pas en règle. Paul dit aux anciens de l’église d’Ephèse : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20:29). Pourquoi les loups cruels peuvent-ils s’introduire ? Parce que le péché est entré dans l’église ! Et cette sœur dont je viens de parler a pu infiltrer des églises pendant dix ans avec son mari, un sataniste qui prêchait la parole, qui parlait de l’amour de Jésus en pleurant (mais qui ne parlait pas du véritable message de la Croix et du sang de Jésus). Tous les deux étaient pendant dix ans dans diverses églises chrétiennes pour les détruire de l’intérieur ! Pour détruire des hommes et des femmes par des calomnies, en racontant des mensonges, pour les détruire de toutes manières possibles, pour les détruire par la sorcellerie et la magie. Et cette sœur disait : Lorsque j’étais sataniste, je pouvais sortir de mon corps de manière invisible par la puissance de Satan, et je pouvais entrer dans n’importe quelle maison de n’importe quelle famille chrétienne qui ne marchait pas droit selon l’Evangile ! Vous vous rendez compte les dégâts que cela peut faire dans une maison ? Et si ce n’est pas un sataniste, ça peut être un ou plusieurs démons, puisque la porte spirituelle est ouverte ! Elle me disait : « Je pouvais entrer dans leur chambre à coucher, écouter, voir tout ce qu’ils faisaient ». Tout cela parce que le péché était dans cette famille. Mais par contre, dans une famille qui marchait droit selon le Seigneur, qui pratiquait le pardon, qui pratiquait la réconciliation, qui voulait marcher avec Dieu dans l’obéissance, elle ne pouvait pas passer la porte de la barrière du jardin, ou de la limite de la propriété. Il y avait une muraille de feu tout autour, avec les anges de Dieu, et c’était impossible d’entrer. Pour une église, c’est la même chose. Un autre sujet , il y a quelques années une femme chrétienne américaine, médecin, qui avait eu l’occasion de s’occuper d’une sataniste, grande prêtresse de Satan, qui pendant des années s’est infiltrée dans soixante-huit églises chrétiennes où elle a pu faire d’énormes dégâts, étant monitrice de l’école du dimanche. Je le dis, non pas pour vous faire peur, mais parce que ces choses sont extrêmement courantes. Les satanistes sentent la présence de Dieu ! Quand une église est fidèle, quand une famille est fidèle, Satan ne peut pas s’approcher, et ses serviteurs non plus ! Un jour, cette grande prêtresse de Satan a reçu l’ordre de détruire une église parce que dans cette église, on annonçait clairement que le diable a été vaincu à la Croix. Elle devait s’infiltrer, comme elle en avait l’habitude. Elle s’est approchée la première fois, mais elle n’a même pas pu s’approcher de la porte d’entrée, tellement la présence de Dieu était forte. Impossible de s’approcher de la porte d’entrée, elle est restée au bout de la rue, clouée. Mais vous savez, les serviteurs de Satan sont persévérants ! La présence de Dieu dans une église n’est pas toujours au même niveau, il y a des hauts et des bas. Aussi, la fois suivante, elle a pu toucher le bouton de la porte, mais elle n’a pas pu entrer. La fois suivante elle a réussi à se mettre au dernier rang et à rester assise sans rien dire. Mais le frère qui présidait avait le discernement du Saint-Esprit. Du haut de l’estrade, il a vu cette femme entrer, et le Saint-Esprit lui a parlé pour lui dire qui elle était. Il s’est approché d’elle et lui a dit avec amour : « On vous permet de rester chez nous, de venir écouter la Parole de Dieu, mais vous ne pouvez rien faire d’autre ! Venez quand vous voulez pour écouter la Parole ». Et les anciens de cette église ont jeûné, ont prié, ont fait prier l’église, sans rien dire à cette femme. Et au bout d’un an, elle s’est convertie ! Satan lui avait demandé de détruire cette église, mais le Seigneur lui avait demandé d’écouter Sa Parole ! Ceci pour vous dire l’importance de la fidélité dans le couple et dans l’église, l’importance de l’obéissance à Dieu. Si vos frères ou vos sœurs ne voient rien de votre vie privée, Dieu voit tout, mais ne croyez pas que Satan ne voit pas ! Il voit très bien ! Nous sommes la lumière du monde, mais quand nous vivons dans le péché et dans le compromis, cette lumière baisse et elle peut s’éteindre ou devenir une toute petite lampe ! Les serviteurs de Satan ont un discernement satanique. Un serviteur de Satan va reconnaître du premier coup d’œil un vrai chrétien du faux chrétien. Il le voit dans le monde spirituel par la lumière de Dieu qui brille dans ce chrétien. S’il voit entrer un faux chrétien ou un chrétien qui vit dans le compromis et dans le péché, il le voit tout de suite ! il a été pris connaissance qu’un sataniste qui dans son pays en Afrique était l’un des principaux satanistes de ce pays, il était membre d’une assemblée chrétienne de son pays, il pouvait participer à des jeûnes, à des prières, il pouvait chanter même sur le sang de Jésus et le nom de Jésus ! Et dans son témoignage, il disait : « Si je pouvais le faire (parce qu’il s’est converti après), c’est qu’avec mon discernement spirituel (qui ne venait pas de Dieu), je pouvais voir les trois quarts de l’église dans le péché, dans le péché non confessé ! » Alors, il pouvait y avoir des prières, du bruit, mais aucune puissance spirituelle, aucune présence réelle de Dieu. Et quand dans le couple on reste fidèle, quand dans notre vie personnelle nous sommes fidèles, quand l’église est fidèle, il y a une onction et une présence de Dieu, et aucun serviteur de Satan ne peut nous faire du mal. Ils pourront agir seulement s’il n’y a pas de puissance spirituelle divine réelle. Il faut que l’église de Jésus soit une église fidèle où la présence de Dieu est réelle et où les satanistes viendront, mais pour se convertir, pour être délivrés de leurs chaînes ! Et pas pour venir exercer leurs mauvaises pratiques, pour détruire et essayer de détruire l’église. C’est une parenthèse que a pu se faire grâce à la question que certains peuvent se poser sur la colère et le besoin de réconciliation. Il est vital pour une église de pratiquer le pardon et la réconciliation le plus vite possible ! Quelles que soient les offenses qui ont été faites, il faut qu’on pardonne à ceux qui nous ont offensés, de tout notre cœur. Et si je ne pardonne pas moi-même, et si Dieu me demande de pardonner et que je ne pardonne pas moi-même et que je persévère dans cette rancune, vous savez ce que Dieu fera ? Il ne pardonnera pas non plus mes péchés ! Cela veut dire qu’Il remettra sur mon dos tout le fardeau de mes péchés passés qu’Il m’avait enlevé à ma conversion ! Dieu a oublié tous mes péchés, mais si je refuse de pardonner à mon mari, à ma femme, ou au frère ou à la sœur qui m’ont méchamment traité, si je refuse, c’est que moi-même je suis méchant comme eux ! Et Dieu va me remettre dessus le fardeau de tous mes péchés. Jésus le dit dans Matthieu 18, au verset 15 : « Si ton frère a péché, reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute tu as gagné ton frère ». Si ton frère a péché contre toi en t’offensant, mais aussi si tu vois clairement ton frère ou ta sœur qui pèche, ta responsabilité c’est d’aller lui parler en privé, et lui dire : « Mon frère, ma sœur, il faut que tu règles ça avec Dieu ! Je ne suis pas là pour te juger, je suis là pour t’aider et te prévenir, il faut régler ça ! » « S’il t’écoute, tu as gagné ton frère, mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’église », dis-le à toute l’église !
Dieu demande de faire cela dans un esprit d’humilité, de recherche de la vérité et de l’amour. S’il y a un frère ou une sœur qui pèche, on le sait, on l’a prévenu une fois, deux fois, seul, avec témoins, il ne veut pas mettre sa vie en règle ! Toute l’église doit être prévenue, et à ce moment-là, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain ! On coupe toute relation fraternelle avec lui ! On ne le considère plus comme un ami à qui on peut dire : « Viens dîner chez moi, viens on va faire une sortie ensemble ». Non ! On ne le fréquente plus ! Et au verset 18 : « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel (lié, ça veut dire interdire). Tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel » Autrefois, les juges disaient : « Je lie! » Cela veut dire : « Je prends une décision qui s’impose à toi », et le jour où la décision ou la sanction est levée, on délie. Et il ajoute : « Je vous dis encore que si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux ». Si deux d’entre vous … Quels sont les deux les plus proches dans l’église ? C’est le mari et la femme ! Si deux sont d’accord, et le mot grec, c’est un mot qui est beau, c’est le mot qui dit Sumphonai, être en symphonie dans le cœur, comme quand l’un chante le chant et l’autre chante la deuxième voix, ça fait une symphonie, c’est beau ! Quand les deux, mari et femme sont en accord comme ça dans leur cœur, parce qu’il y a le pardon, il y a la réconciliation, alors Jésus dit : « Demandez une chose quelconque, elle vous sera accordée! » Parce que la prière est vraiment inspirée par le Saint-Esprit : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ». Mais il ne faut pas citer ce verset sans discernement, à toute occasion. Il y a souvent dans l’église des personnes qui s’assemblent alors qu’ils sont fâchés avec leur femme, leur mari ou un frère, une sœur. Ne t’imagine pas que Jésus est là au milieu ! Parce qu’on n’est pas assemblé au nom du Seigneur dans la paix du Seigneur et dans la joie du Seigneur, dans un cœur propre et pur. On fait fuir le Saint-Esprit quand on se rassemble avec un cœur qui n’est pas purifié. Bien sûr, Dieu est présent partout, mais Il ne va pas se manifester. Alors Pierre s’approcha et dit : « Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère (c’est écrit mon frère, mais on peut dire aussi mon mari ou ma femme) quand il péchera contre moi ? Sera ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui répondit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois », c’est-à-dire, sans arrêt, sans arrêt ! Si ta femme t’offense une fois, tu vas lui pardonner son offense. Deux fois, ça va encore, trois fois, mais six fois dans la même journée ! Si, tu vas pardonner encore ! Tu vas savoir ce qu’il faut faire dans la sagesse de Dieu, mais tu pardonneras ! Et ensuite il y a cette parabole du méchant serviteur, je ne vais pas la lire en entier, mais c’est quelqu’un qui devait dix mille talents ! Dix mille talents, ça fait disons, cent milliards d’euros ! Vous voyez ce que ça fait ? C’est énorme, même pour un budget de toute une nation. Ce serviteur doit cela à son maître et il n’a pas de quoi payer ! Il dit à son maître : « Je n’ai pas de quoi payer, mais prends patience ». Il a dit : « Prends patience », mais comment envisager de rembourser cent milliards d’euros quand on n’a rien ! Et le maître lui dit : « Je te remets ta dette !». Voilà l’exemple de Dieu qui nous a pardonné le poids de notre péché, qui pesait bien plus que cent milliards d’euros, c’est-à-dire une dette impossible à payer, pour nous, et Dieu grâce au sacrifice de Jésus nous pardonne. Et ensuite ce même serviteur rencontre quelqu’un qui lui devait cent deniers. Cent deniers, ça fait environ la somme de six mois de salaire d’un ouvrier non qualifié, ce n’est pas rien, mais par rapport à cent milliards d’euros, ce n’est rien ! Et il l’a fait mettre en prison, jusqu’à ce qu’il paye tout ou qu’il vende ses biens. C’est l’image de quelqu’un qui a reçu une offense assez sérieuse, mais qui n’a pas voulu pardonner. Et le maître, irrité, a appelé ce serviteur et lui a dit : « Serviteur méchant ! Je t’avais remis ta dette, toi aussi tu devais remettre la tienne !» Et à la fin il dit au verset 34 : « Son maître, irrité, (Dieu notre Père, très fâché), le livra au bourreau !» Qui sont les bourreaux spirituels ? C’est Satan et ses démons ! C’est Dieu qui va te livrer à Satan et à ses démons. Pour moi c’est clair !: « C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera (Jésus parle à ses disciples) si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur ». Il se peut que certains pensent : « Ah ! Mais tu ne sais pas ce qu’il a fait lui ? Ou elle ? C’est facile de parler comme ça toi ! C’est facile du haut de l’estrade de parler, mais tu ne sais pas ce qu’il m’a fait ! » Dans la dernière guerre en Europe, il y a des nazis qui ont torturé des enfants sous les yeux de leurs parents chrétiens, jusqu’à les mettre à mort sous la torture. Et ces chrétiens-là, après la guerre, ont rencontré les bourreaux, et ils étaient remplis de l’amour de Jésus pour pouvoir leur dire : « Je te pardonne ce que tu as fait ! » Seul le Saint-Esprit peut remplir nos cœurs de ce pardon. Alors, chers frères et sœurs, ceci s’adresse maintenant aux couples qui ne s’entendent pas parce qu’ils n’ont pas voulu pardonner de tout leur cœur ! Ne dites pas : « Oui, je pardonne, mais je n’oublie pas ! » Là ce n’est pas un vrai pardon ! Evidemment, je n’oublie pas au sens que je ne deviens pas amnésique, je n’ai pas perdu la mémoire, mais dans mon cœur il n’y a rien, il n’y a pas de mauvais sentiments. Du fond de mon cœur je pardonne, parce que je sais de quoi j’ai été pardonné, moi ! J’ai été pardonné d’une offense qui mérite la mort. Et quelle que soit l’offense qu’on peut me faire, jamais ça ne pourra se comparer à ce que Dieu m’a pardonné ! Alors, je suis prêt à pardonner instantanément, immédiatement, dès que l’offense m’est faite, j’ai compris la leçon, je l’ai comprise parce que Dieu m’a corrigé et parce que Dieu a changé mon cœur ! Et je sais que nous avons tous reçu un esprit nouveau qui est capable de pardonner. Notre chair, n’est pas capable de pardonner, on n’est pas appelé à marcher selon la chair, mais à marcher selon l’esprit ! Et notre esprit que nous avons reçu de Dieu ne demande qu’une chose, c’est de pardonner tout de suite ! Comme Paul dit, je vous en supplie, soyez réconcilié avec Dieu, et soyez réconcilié avec votre mari, votre femme, tant qu’il est possible pour vous. Si l’autre ne veut pas, ça le regarde, mais au moins vous dans votre cœur, pardonnez, décidez de pardonner, même s’il y a encore des choses qui remuent. Le pardon commence par une décision ferme : « Devant Dieu, devant le diable et devant les hommes je décide de pardonner. » Et Dieu va changer mes sentiments, Dieu va me remplir d’amour parce qu’Il m’a déjà donné son amour dans mon esprit, Il va faire passer son amour dans mon âme et dans mes sentiments. Réconciliez-vous le plus vite possible, il y va de votre destinée spirituelle, il y va de la gloire de Dieu et il y va de notre liberté en tant que couple et en tant qu’église par rapport au diable et à ses démons ! On ne doit rien laisser à l’ennemi ! Pas la moindre petite fente, il en profitera toujours et il a l’œil pour voir où il y a des trous dans notre armure. On peut tromper tous les hommes, on ne peut pas tromper Dieu, mais je vous assure qu’en ce qui concerne le péché, on ne peut pas tromper Satan non plus ! Le péché c’est comme une mauvaise odeur qui attire les mouches, Belzébuth, ça veut dire : le seigneur des mouches, et Satan est attiré tout de suite par la moindre mauvaise odeur. Et nous, nous devons être la bonne odeur de Christ qui se répand pour tous, la bonne odeur d’un cœur qui pardonne, d’un cœur qui cherche la réconciliation, d’un cœur qui est rempli du Saint- Esprit, d’un cœur qui manifeste la présence réelle de Dieu !
Dans un couple chrétien où le mariage est brisé, s’il y en a un qui s’en va, et
qu’il y ait un divorce, est-ce que celui ou celle qui reste a le droit de se remarier ?
Pour un couple chrétien, voir son mariage cassé et arriver au divorce, c’est très grave, c’est que celui qui reste ne peut pas se remarier tant que l’autre est vivant ! J’en suis absolument convaincu, dans tous les cas possibles. Mais, on ne peux jamais obliger une personne à obéir à la Parole de Dieu. Même si on dis à quelqu’un : « Tu n’as pas le droit de te remarier, Dieu te l’interdit », si la personne n’en est pas personnellement persuadée par le Seigneur et par sa Parole et qu’elle n’a pas reçu la grâce de Dieu pour marcher par l’esprit et le faire dans l’esprit, si cette personne marche par la chair, elle ne pourra pas obéir par la force d’une volonté humaine à un commandement comme ça ! Par contre, si cette personne marche par l’esprit, les choses deviennent faciles, parce qu’elle se rend compte qu’elle est dans la volonté de Dieu. C’est l’Esprit de Dieu qui convainc de péché, de justice, et de jugement.
Si un jeune chrétien se marie avec une jeune chrétienne, et que plus tard il
constate qu’il a fait un mauvais choix, que peut-il faire ?
Eh bien, le jeune chrétien doit assumer ce mauvais choix et rester avec la femme qu’il a épousée ! Il peut arriver, après quelques mois ou années de mariage, que je constate que la femme que j’avais choisie au début n’est pas aussi agréable, bonne ou spirituelle que j’aurais espéré, et je me trouve devant un problème sérieux. Il se peut que mon épouse soit, par exemple, un frein spirituel à ma progression spirituelle, parce qu’elle aime encore beaucoup les frivolités du monde. Si j’ai fait le mauvais choix, la seule solution, c’est d’aller devant Dieu en disant : « Seigneur, pardonne-moi, j’ai fait le mauvais choix. Si j’avais vraiment écouté ta voix à ce moment-là, tu m’aurais montré que ce n’était pas le choix que tu aurais eu pour moi, mais je n’ai pas été assez sérieux dans la prière. Pardonne moi ! Et maintenant je te prie pour mon épouse pour que tu la changes ». Si elle est chrétienne, elle est appelée par Dieu à être semblable à Jésus, et son mari aussi, et il va prier pour que Dieu transforme le cœur de sa femme, ainsi que son propre cœur. Il va se mettre à genoux, jeûner et intercéder, et dire : « Seigneur, remplis mon cœur pour que je sois capable d’aimer ma femme, même si à mes yeux elle ne convient pas tout à fait à ce que j’aurais aimé, remplis-moi d’amour pour que je puisse l’aimer de ton amour, la rendre heureuse, et rester dans la foi et la paix pour toujours croire que tu travailles afin qu’elle change et qu’elle s’améliore et qu’elle devienne de plus en plus spirituelle et parfaite ». Et là, le Seigneur va intervenir pour que ce soit quelque chose de parfait ! Je vous assure, le Seigneur fait des grands miracles. Il répond aux prières ! il y a eu plusieurs situations dramatiques, où un pasteur chrétien, marié avec une femme chrétienne, après quelques années de mariage, se disait qu’il devait maintenant se rendre à l’évidence qu’il avait fait un mauvais choix en se mariant, parce que sa femme n’était pas aussi spirituelle qu’une autre sœur de l’église qui est une femme tellement spirituelle, fidèle à toutes les réunions, qui prie merveilleusement, qui a des dons spirituels… Et il a une attirance spirituelle particulière envers elle, et alors, il a vraiment l’impression que Dieu lui parle. Il pense de plus en plus que Dieu lui montre clairement qu’il s’était trompé lors de son mariage, qu’il doit quitter cette première femme qui n’est pas la bonne, qui est un frein à sa vie, pour aller s’unir à cette nouvelle femme, qui va vraiment être son aide selon Dieu ! Mais je vous dis que c’est une séduction épouvantable ! C’est une honte ! C’est un adultère ! Si c’est vraiment un pasteur fidèle, il va assumer son mauvais choix, demander pardon parce qu’il est responsable de son mauvais choix. C’est librement qu’il s’est marié, qu’il a contracté une alliance, et il doit honorer son engagement, dans la foi que Dieu va tout changer. Les seuls mariages non valables devant Dieu, sont des mariages forcés, obligés. Ils n’ont aucune valeur devant Dieu, ce ne sont pas des mariages ! Un mariage forcé sous la contrainte, ça existe, mais je dirais que même-là, si les deux conjoints sont chrétiens, ils peuvent prier pour que Dieu arrange toute chose. Il y a des églises où on enseigne que tous les mariages contractés avant la conversion doivent être considérés comme non valables devant Dieu, parce qu’ils n’ont pas été conclus par des chrétiens devant Dieu ! C’est faux, c’est une fausse doctrine ! Même s’ils n’ont pas été conclus devant Dieu, s’il y a eu mariage, il y a eu un engagement libre de prendre une épouse et de prendre un époux et de s’unir par le mariage. C’est un mariage qui est indissoluble devant Dieu, même s’ils ne connaissent pas Dieu. Ils se séparent, ils divorcent, et c’est un péché devant Dieu. En conclusion, un jeune chrétien qui s’est trompé, qui a fait le mauvais choix, doit assumer, prier, et Dieu va changer son épouse, qui va devenir une épouse merveilleuse, et lui va être changé aussi.
Il y a des jeunes chrétiens qui pensent que l’on peut se marier avec la
première fille venue, est-ce juste ?
Non c’est faux ! Un jeune chrétien ne doit pas se marier avec une fille qui n’est pas chrétienne.
De même, une jeune chrétienne ne doit pas se marier avec un garçon qui n’est pas chrétien. Parce que la fille ou le garçon chrétiens sont lumière devant Dieu, alors que celui qui n’est pas chrétien est ténèbres. Paul dit bien : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6:14).
Il y a-t-il encore des représentant d’église toute confondue ne pas accepter de bénir un mariage entre un jeune chrétien qui se marie avec une femme qui n’est pas chrétienne, Si tu es converti, et que tu vois une jeune fille qui n’est pas chrétienne et que tu as de l’amour pour elle, tu pries Dieu et tu dis : « Seigneur, je veux vraiment que tu me montres si cet amour vient de toi ou non. Et avant même que je fasse quoi que ce soit de sérieux avec cette fille, je veux te prier que tu touches son cœur ». Mon intérêt spirituel pour elle et l’intérêt que j’aurai dans mon cœur pour elle, ce n’est pas en premier de l’avoir pour mon épouse, mais c’est de l’amener au Seigneur ! Je vais lui annoncer Jésus, et chercher à l’amener au Seigneur en vérifiant qu’elle ne vient pas au Seigneur pour moi, mais qu’elle vient vraiment au Seigneur pour Lui ! Je ne vais pas être pressé pour me jeter dans ses bras, si elle fait semblant de se convertir. Une vraie conversion, ça se voit aux fruits, et il y a aussi des anciens, des chrétiens spirituels qui peuvent m’aider et me conseiller. Mais je vous en supplie jeunes chrétiens, ne vous mariez jamais avec quelqu’un qui n’est pas converti ! Vous le regretterez amèrement !
L’apôtre Paul a dit : « Maris, aimez vos femmes ». Est-ce que c’est une
raison pour dire tous les jours à sa femme : « Je t’aime, je t’aime » ?
Non, ce n’est pas une raison. Mais la seule raison qui pourrait nous pousser à le dire, c’est notre
amour pour notre femme ! Si vraiment j’aime ma femme de tout mon cœur, j’aurai envie de lui dire que je l’aime, et pourquoi pas tous les jours lui dire : « Je t’aime ma chérie ! » Mais, ce n’est pas par hypocrisie qu’on le fait, c’est parce qu’on a de l’amour. Jésus a dit que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle, et si tu ne dis jamais à ta femme que tu l’aimes, il doit y avoir un problème dans ton cœur !
Mais c’est sûr que ce ne sont pas seulement les paroles qui comptent, parce qu’il y a des hommes qui disent à leur femme : « Je t’aime », mais ces paroles ne sont pas suivies par des actes correspondants ! Bien que tu sois le chef, tu peux aussi faire la vaisselle et le ménage pour soulager ta femme ! Alors, frères et sœurs bien-aimés, pour conclure je sais que le Seigneur fait un travail ici , il faut le laisser aller jusqu’au bout ! Et si vous le laissez aller jusqu’au bout, il va se passer des choses merveilleuses, ces choses vont se passer dans l’ordre et sans division, parce que le Seigneur va contrôler les choses, des âmes nouvelles vont venir et le Seigneur va se glorifier. Prions : « Seigneur, je veux te remercier pour ces moments que nous avons passés ici au milieu de nos frères et de nos sœurs. Ma prière Seigneur, c’est que tu fasses fructifier ta Parole par ton Esprit dans tous les cœurs. Que non seulement ces paroles qui ont étés dites , mais ta Parole sainte tout entière soit vivante dans les cœurs. Je te demande de les protéger, de remplir chacun ici de ta sagesse. Que les situations qui n’ont pas été réglées puissent l’être dans les couples, dans l’église, que des pardons soient donnés de tout cœur, que des réconciliations soient faites, que tu puisses avancer ton œuvre, Seigneur, pour ta gloire dans cette ville, , et que l’on sache que tu es un Dieu vivant ici au milieu de ton peuple. C’est ma prière, Seigneur, et je t’en remercie dans le nom de Jésus-Christ, Amen ! »