Le couple dans le plan de Dieu


Le couple

   Dans  le 

  Plan dieu  

  Le couple, le mariage, le divorce, éducation des

                  Enfants, le rôle du mari et de l’épouse

   Le couple révélé par la parole de dieu et enseigné

                               Par les membres de l’église de christ.

      Chrétiens de la nouvelle alliance pour la préparation de « l’épouse » de christ

Préface :                                                                                                                                               4

La famille :                                                                                                                                           5

Il y a une puissance dans le couple                                                                                        6

Les relations du couple                                        11

Les relations entre parents et enfants et de L’éducation des enfants.                                                                        25

Souhaitons-nous que nos enfants s’épanouissent dans la joie,

ou Qu’ils  chahutent en s’excitant?                                                                                      30

 Instruire, ce n’est pas seulement indiquer le chemin                      31

Comment faire ? Ma lutte avec moi-même pour obéir au Seigneur                 32

L’amour consent à payer le prix                                                                                      33

La verge administrée dans l’amour délivre de l’hostilité                                  33

Tous les enfants sont-ils différents ?                                                  34

Utiliser la verge de façon incohérente ce n’est pas éduquer            35

                                                        Un acte de foi                            36

La liberté de grandir                                                             36

Apprendre à nos enfants à se laisser guider eux-mêmes par Dieu                               37

Un mot d’encouragement                                                                   37

Un mot à l’intention des pères                                                           37

Divorce  et remariage                                        38

Le problème du divorce et celui du remariage,

à la lumière de la Parole du Seigneur : partie 1                                                  38

Le mariage est une alliance de sang.                                                                                 39

L’alliance de Dieu avec Abraham                                                                                     40

Les caractéristiques essentielles de l’alliance conclue par Dieu avec Abraham :

La fidélité perpétuelle du Seigneur à Son alliance.                                                           41

Le mariage depuis Adam jusqu’à la venue de Jésus-Christ.                                            43

 Les principes éternels du mariage, tels que Jésus-Christ les a énoncés.                         44

Qu’en est-il des divorcés remariés dans l’Eglise ?                                                             52

De quelle manière faut-il donc traiter la situation des

divorcés remariés dans l’Eglise du Seigneur ?                                                                   54

Le problème du divorce et celui du remariage,

à la lumière de la Parole du Seigneur : Partie 2 :                                                              57

Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes plus du monde,                                                                                       76

Comment être un mari parfait pour son épouse.                                88

Le problème particulier du célibat et de la virginité.                 99

La virginité                                                                             102

La contraception  et   l’avortement                  104

C’est Dieu qui décide de tout.                                                                                         105

L’avortement                                                               107

L’homosexualité                                                                                                       108

L’adultère                                                                                              109

Ce qu’enseignait l’Eglise primitive à propos du mariage.                                               112

       La famille dans le plan de dieu

        Le couple, le mariage, divorce, séparation,   relation parent enfant

                                                                   Préface :

 Moise est venu nous apporter la loi (dans l’ancien testament), mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ ! (nouveau testament).  C’est Lui qui nous a apporté la grâce de Dieu ! La porte de la grâce est ouverte jusqu’au retour du Seigneur. Elle est ouverte, et Il nous invite à entrer dans sa grâce. La grâce de Dieu, cela veut dire qu’Il nous donne des choses dont nous ne sommes pas dignes, nous ne sommes pas dignes de recevoir les cadeaux de Dieu ! Personne n’est digne de recevoir les cadeaux de Dieu. Le seul qui a été digne de recevoir et de donner toutes choses, c’est le Seigneur Jésus-Christ, c’est lui le seul digne d’ouvrir les sceaux de l’Apocalypse, lui seul est digne ! C’est parce qu’Il a été digne, qu’Il peut nous faire ces cadeaux. Quand quelqu’un veut nous faire un cadeau que nous ne méritons pas, ce qui fait plaisir à la personne qui nous donne le cadeau, c’est que nous le prenions avec un cœur qui dit merci. Les cadeaux de Dieu, sont tous contenus en Jésus-Christ ! Quand Dieu nous donne Jésus, Il nous donne tout avec lui ! Souvent les chrétiens vivent en dessous de leurs moyens, de leurs moyens spirituels ! Vous êtes d’accord avec moi ? Beaucoup de chrétiens vivent en dessous de leurs moyens ! Non pas leurs moyens personnels bien sûr, mais les moyens que Dieu nous donne en Jésus-Christ. Ce sont des choses extraordinaires !   L’héritage que nous avons en Jésus est extraordinaire et on ne doit pas vivre comme quelqu’un qui aurait un milliard de dollars sur son compte en banque et qui vivrait comme un misérable ! Ce n’est pas normal ! Quand nous voyons les richesses que Dieu nous donne en Jésus-Christ, nous avons vraiment besoin d’avoir les yeux du cœur, les yeux spirituels ouverts par le Saint-Esprit, pour comprendre ce que Jésus a fait, pour comprendre ce qu’Il nous donne dans sa mort et dans sa résurrection, et pour avoir la foi pour entrer dans ces choses pour les vivre ! C’est ce que veut faire le Seigneur, dans sa grâce ! Il veut nous ouvrir les yeux par son Esprit. Il veut nous ouvrir les yeux à sa Parole, pour que nous puissions entrer par la foi dans tout ce qu’Il veut nous donner. Le salut, c’est par la foi uniquement ! Nous ne sommes pas dignes d’être sauvés ! Jésus a accompli un parfait salut pour nous à la Croix, et le désir du Seigneur, c’est de nous faire pleinement entrer dans ce salut !  Pour pouvoir entrer dans ce salut, il faut le faire par la foi, uniquement ! Nous ne pouvons pas entrer dans toutes les choses que Dieu nous donne, si ce n’est par la foi. Nous ne méritons rien ! Si certains au milieu de nous ont encore la plus petite idée qu’ils méritent quelque chose, il faut vite qu’ils se débarrassent de cette idée. Nous ne méritons rien ! Mais ce n’est pas une raison parce que nous ne méritons rien, de laisser de côté les choses que nous ne méritons pas ! Si le Seigneur dresse une table bien chargée devant nous, il faut que nous lui fassions plaisir et que nous allions par la foi nous servir de ce qu’Il nous donne. Il ne faut pas le laisser sur la table du Seigneur. Les choses que Dieu nous donne, Il nous les a données en Jésus, pour glorifier son nom, pour que sa volonté s’accomplisse dans notre vie. Il voudrait nous voir marcher par la foi et par l’esprit pour glorifier son nom sur cette terre jusqu’à ce qu’Il vienne.  Et comment est-ce que nous pouvons glorifier le nom de Jésus dans nos vies ? En le laissant travailler pour qu’il fasse sa volonté en nous, pour que Christ, ne reste pas enfermé au fond de nous, mais qu’Il puisse se manifester dans nos vies. Quand Christ va pouvoir se manifester librement dans notre vie, dans ma vie, Dieu le Père, va être vraiment glorifié ! Nous allons parler de la famille, c’est un sujet qui touche vraiment le cœur de Dieu. Dieu va être glorifié dans la famille, quand chaque membre de la famille se sera d’abord pleinement donné à Jésus, et quand chaque membre de la famille va laisser Jésus régner dans sa vie.  

                                                   La famille

      Le couple, le mariage, le divorce, Eduquer les enfants

Tous les problèmes des familles chrétiennes viennent du fait qu’un membre de la famille n’a pas accepté Jésus, ou s’ils l’ont tous accepté, les problèmes viennent de ce que Jésus n’est pas vraiment le Seigneur, de ce que la chair se manifeste encore, qu’elle n’est pas encore morte. Quand la chair n’est pas morte dans nos vies, que se passe-t-il ? Je ne suis pas le seul à le savoir ! Nous le savons tous ! Quand la chair n’est pas morte dans la vie d’un chrétien, ce sont les œuvres de la chair qui se manifestent et le fruit de l’esprit ne va pas se manifester pleinement. Ou bien il va y avoir un mélange ! Une heure ce sera le fruit de l’esprit, l’heure d’après ce sera la chair qui va dominer, et quand la chair domine, qu’est-ce qui se passe ? Est-ce que Jésus est glorifié ? Quand la chair domine, ce sont les divisions, les disputes, les animosités, les querelles, les impuretés et les choses semblables, et ces choses empêchent Jésus de se manifester !  Alors parlons de la famille : « La famille oui, mais une famille qui marche par l’esprit ! » Pas seulement une famille qui veut obéir à des commandements, mais qui garderait la chair encore vivante ! Cela ne marche pas bien avec le Seigneur ! Si nous voulons obéir aux commandements du Seigneur, mais en voulant garder la chair vivante, cela va faire un mélange qui va être désagréable au Seigneur !  

 Le Seigneur est bon et compatissant, Il ne va pas nous abandonner parce que nous sommes dans le mélange, merci Seigneur, Il ne va pas nous rejeter parce que nous sommes dans le mélange. Il regarde au fond du cœur pour voir ce qu’il y a au fond de notre cœur.  Est-ce que nous sommes attristés par le mélange ? Ou est-ce que nous vivons tranquillement dans le mélange ? Est-ce que nous avons même conscience qu’il y a un mélange ? Je vous assure que beaucoup de chrétiens n’ont pas conscience, une conscience claire qu’il y a un mélange dans leur vie. Ils n’ont pas la lumière sur ce qui est charnel dans leur vie. Ils l’ont plus facilement pour ce qui est charnel dans la vie des autres ! C’est une tendance naturelle de l’homme ! On voit plus facilement les défauts des autres que nos propres défauts ! Est-ce vrai ? Enfin, je sais que c’est vrai pour moi ! Nous sommes tous faits de la même matière, nous sommes tous nés dans le péché ! 

Commençons par  lire un petit verset de l’épître aux Ephésiens, au chapitre premier, et au verset 15 :

« C’est pourquoi moi aussi ayant entendu parler de votre foi, au Seigneur Jésus et de votre amour pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, pour que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints », je répète ce qu’il dit là : « quelle est la richesse de la gloire de l’héritage qu’il réserve aux saints ! » 

    Les saints, ce sont ceux qui ont été sanctifiés par le sang de Jésus, qui ont accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur, et qui sont en train d’être sanctifiés par le Seigneur, par son Esprit et sa Parole. Dieu le Père a réservé à ces saints-là un héritage glorieux en Jésus-Christ. Il ne veut pas que cet héritage reste enfermé à la banque du ciel, Il veut que nous puissions en profiter et que nous en fassions profiter les autres. Cet héritage c’est la nature même de Jésus-Christ, en nous et au travers de nous, sans que rien ne vienne gêner la manifestation de la nature de Jésus dans notre vie. C’est ça l’héritage qu’Il réserve aux saints ! Il veut leur faire la grâce de leur donner un Sauveur qui leur donne la vie éternelle. La vie éternelle est la vie même de Dieu, la sainteté de Dieu, la pureté de Dieu, l’amour de Dieu. Il veut que cette vie éternelle, cette nature de Dieu, soit manifestée pleinement en nous maintenant ! Pas quand nous serons au ciel seulement, mais ici et maintenant. Et je vous assure que pour que ce soit possible, il n’y a qu’une seule condition, c’est que nos yeux spirituels s’ouvrent à la volonté de Dieu pour que nous puissions entrer par la foi dans le plan de Dieu. L’impossibilité ne viendra jamais de la part du Seigneur. L’impossibilité viendra de nous, non pas que nous ne soyons pas capables, puisque c’est Dieu qui nous rend capables, mais parce qu’on ne fait pas le pas de foi qu’il faut pour saisir cet héritage et laisser Dieu le manifester dans notre vie, c’est-à-dire la nature même de Jésus son Fils.  

   Quand l’amour de Jésus sera pleinement manifesté dans le cœur du mari et de père, quand l’amour de Jésus va être manifesté dans le cœur et la vie de la femme (l’épouse), des enfants, alors la famille sera dans le plan de Dieu. Elle va être à la gloire de Jésus. La famille c’est la plus petite cellule de la société, c’est aussi la plus petite cellule dans l’Eglise, et tous les problèmes de l’Eglise, tous, prennent leurs origines quelque part dans une famille ! Quand les familles vont bien, l’Eglise va bien !

                                                 Il y a une puissance dans le couple

Dieu a tout prévu pour l’homme et la femme. Dieu a un plan pour le couple et il lui a donné beaucoup d’atouts. L’homme et la femme sont complémentaires. Adam a certes perdu sa partie féminine, mais il a gagné Ève! Les deux sont un. Un homme sans une femme est incomplet et une femme sans un homme est incomplète. C’est tout comme Christ qui sans son Église est incomplet. Remontons en Genèse pour comprendre quelque chose d’essentiel. Genèse 1 : 28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Nous connaissons tous la première partie de ce verset, mais peut-être un peu moins la signification spirituelle de la deuxième partie. Dieu donne l’ordre d’assujettir la terre et de dominer sur la création. Cela veut dire que Dieu avait donné les moyens à l’homme, à Adam et Ève, les moyens d’assujettir la terre et de dominer sur la création. Ce moyen, c’était la parole. Adam et Ève avaient, avant la chute, le pouvoir de la parole. C’est simplement en prononçant les choses qu’ils pouvaient assujettir la terre et dominer sur la création. Le premier acte d’autorité d’Adam fut d’ailleurs de nommer les animaux de la terre. Dieu lui a laissé cette autorité et c’est Adam qui a utilisé ce pouvoir pour nommer les animaux. Genèse 2:19 L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. C’est par la parole que Moïse fendit les eaux de la mer rouge, c’est par la parole que Josué arrêta le soleil au-dessus de Gabaon .

Depuis la chute, le lion n’est plus « un grand chat » avec lequel Adam et Ève jouaient dans le jardin d’Eden. La terre ne leur était plus soumise. Ils avaient perdu quelque chose de précieux. Si l’homme pouvait dominer sur les éléments, les circonstances, il ne pouvait plus le faire après la chute. Il fallait demander l’intervention de Dieu. Mais Jésus est venu pour rétablir les choses. Et le couple a une puissance. L’époux et l’épouse ont une puissance. Et Satan a peur de cette puissance. C’est pour cela qu’il s’attaque aux couples. C’est pour cela qu’il fait tout pour les séparer. Car il sait que si le couple est uni et QU’IL PRIE, c’est la fin pour lui. C’est la fin pour lui. L’homme et la femme deviennent une seule chair lors du mariage. Tout le monde le sait. Mais pourquoi les couples manquent de puissance ? Il y a deux raisons à cela. La première, c’est qu’ils ignorent qu’ils ont une puissance et la deuxième, c’est que très souvent ils ne prient pas ensemble et ne sont pas en accord. C’est la vérité !

Si l’homme et la femme sont « un » et qu’ils sont également « un » avec Jésus-Christ, alors ils retrouvent toute la puissance qu’ils avaient en Eden. Mais il faut être véritablement en Christ et il faut être « un » dans le mariage, spirituellement en accord. Regardons ce que la parole nous dit : Matthieu 18 : 19 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel.19 Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Jésus s’adresse ici aux disciples, mais le plus petit dénominateur commun concerne le couple. Il suffit d’être deux. De plus, il y a une union invisible : celle de Jésus-Christ avec son épouse. Et si un couple fait partie de l’épouse, dans lequel Christ est au centre et vit, alors, ce couple-là sera toujours dans la victoire. Il peut être victorieux des circonstances en tout temps. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de combats, mais cela veut dire que l’issue en sera toujours la victoire : contre les circonstances de la vie, le chômage, les finances, la maladie et ainsi de suite. C’est la parole qui le dit.

Jésus nous demande : votre couple est-il un ? Êtes-vous en accord spirituellement ? Êtes-vous en accord dans ce que vous demandez ? Votre couple est-il un avec moi ? Jésus nous pose des questions dérangeantes, mais combien vivifiantes. Il n’y a pas de jugement, ni d’accusation. Il veut simplement nous dire : vous pouvez vous en sortir, vous pouvez être victorieux dans toutes vos épreuves. Mettez-vous simplement en ordre et alignez-vous sur la parole. Que le Seigneur Dieu Tout-puissant nous vienne en aide. Que son Saint-Esprit parle à nos cœurs et que nous puissions entendre et obéir à sa voix.

Il nous faut bien comprendre le plan de Dieu dès l’origine. Pourquoi Dieu a-t-il créé l’homme et la femme ? Il aurait pu ne faire que des hommes ! Il a créé Adam le premier et Il a vu qu’il n’était pas bon qu’Adam reste seul. Dieu a dit : « Je vais lui faire une aide semblable à lui », parce qu’il ne va pas s’en sortir tout seul ! Il a endormi Adam, Il a pris une côte, Il a créé Eve, chair de sa chair et os de ses os, et les deux ensembles, dans le plan que Dieu avait pour eux, devaient remplir la terre d’êtres humains qui devaient manifester la gloire de Dieu ! C’était le plan de Dieu dès le départ : créer un homme et une femme pour qu’ils fondent une famille, qu’ils fassent des enfants que ces enfants soient tous remplis, avec leurs parents, de la présence de Dieu et de la gloire de Dieu et que la terre entière soit remplie de la gloire de Dieu, au travers de cette famille que Dieu voulait créer.   Ils n’ont pas eu le temps de faire des enfants avant la chute. La chute s’est produite. L’homme et la femme ont été coupés de Dieu, et tous nos problèmes ont commencé alors, jusqu’à ce que Jésus vienne, pour nous en sortir.   Jésus est venu restaurer le plan que Dieu le père avait de toute éternité dans son cœur : créer des êtres humains. Il a créé des êtres justes un peu en dessous de lui, parce qu’Il ne pouvait pas créer un autre Dieu, mais Il a créé des êtres humains qui étaient capables de recevoir sa vie et de la manifester en étant dépendants de lui ! C’était un plan merveilleux ! 

Dieu, qui est un Dieu d’amour, Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, Dieu unique en trois personnes, Dieu d’amour et de sainteté, ne voulait pas accepter de rester seul, bien qu’Ils soient trois. (C’est un grand mystère.) Ce que je voulais montrer c’est que ce Dieu unique en trois personnes ne voulait pas accepter de garder son amour pour lui tout seul. Il voulait créer des créatures semblables à lui : « Faisons l’homme à notre image », le plus près possible de lui, inférieures à lui bien sûr, pour que si cet homme et cette femme restent dépendants de lui, Il puisse déverser sa vie en eux et qu’Il puisse les remplir de toute sa plénitude divine, à condition qu’ils restent unis à lui et qu’ils ne se séparent pas de lui ! Dans l’épître aux Ephésiens, Paul dit au chapitre 3 et au verset 13, il est en train de prier pour eux, il dit : « Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous ; elles sont votre gloire. A cause de cela je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’Il vous donne selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi. »  

Nous savons que Christ habite dans le cœur de ceux qui sont nés de nouveau, mais je crois que ce qu’il veut dire par là, c’est que Christ ne reste pas enfermé dans l’être intérieur, mais qu’il puisse régner en maître dans sa maison : « D’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi, afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l’amour de Christ. » C’est ce qui nous permet d’avancer avec Dieu et d’entrer dans son plan !   Si nous avons les yeux constamment fixés sur nos impossibilités, sur nos incapacités, nous n’allons pas avoir les yeux fixés sur Dieu et sur son plan. Quand nous avons péché, le Saint-Esprit nous demande de reconnaître notre péché devant le Seigneur, de le confesser, d’y renoncer, de recevoir son pardon et le sang de Jésus efface notre péché. Il nous demande de reprendre notre place de fils et de filles de Dieu pour le laisser continuer son œuvre. Il ne veut pas que nous ayons constamment les yeux fixés sur notre incapacité, mais que nous ayons les yeux fixés sur sa capacité à lui. C’est Jésus qui va accomplir son plan dans nos vies, si nous avons les yeux fixés sur lui, sur ses promesses et sur sa Parole.   Et quand nous sommes puissamment fortifiés par l’Esprit de Dieu dans l’homme intérieur, nous comprenons l’amour de Jésus et l’amour de Dieu. Quand on commence à comprendre quelle est la largeur, la grandeur, la hauteur, la profondeur de cet amour, on commence à comprendre qu’Il a un plan d’amour merveilleux pour chacun de nous ! Pour chacun de nous ! C’est le même plan, pour les américains,  les Européens, les Africains….pour les hommes du monde entier, c’est le même plan ! Et Il veut nous rendre tous, et chacun en particulier, capables de recevoir ce plan et de le vivre.   Ce plan, c’est que nos yeux s’ouvrent sur la grandeur de Dieu, sur la grandeur de Christ et de son œuvre, sur l’héritage qu’Il nous a promis, pour que nous puissions le manifester dans notre vie et dans notre famille, pour que le monde voie de quoi Dieu est capable ! Ce qui va attirer des gens à Jésus (la meilleure campagne d’évangélisation), c’est quand ceux qui ne connaissent pas Dieu voient Christ en nous, nous voient remplis de l’amour, de la sainteté de Dieu. C’est cela qui va attirer les gens à Jésus, ils vont se rendre compte qu’il y a quelque chose qui dépasse leur compréhension ! Et Christ va être manifesté dans la vie de ses enfants, qui auront laissé la Croix faire son travail !  

(Pour l’enseignement de la croix  je vous vous invite à prendre connaissance de ceci en profondeur sur le premier ouvrage consacré à la  prédication de la croix)

La Croix c’est un instrument de mise à mort de tout ce qui est charnel, de tout ce qui est mauvais, de tout ce qui vient d’en bas. Quand Jésus-Christ est mort sur la Croix, Il a entraîné dans sa mort toute la vieille création, dont nous faisons tous partie par notre naissance humaine. Jésus a pris dans sa mort cette vieille création contaminée par le péché et par la chute et condamnée à mort. C’est une mort magnifique, une mort qui englobe tous ; et tout l’univers, le vieil univers, a été entraîné dans la mort de Jésus, parce qu’il était condamné à mort à cause du péché. Et toute notre nature ancienne, notre mauvaise nature, notre nature de péché, celle qui est la cause de tous nos problèmes et des problèmes des familles, cette nature-là a été entraînée dans la mort de Jésus et dans le tombeau avec lui. Pour Dieu, l’affaire est réglée ! Il faut qu’elle le soit pour nous aussi ! Quand j’ai compris ce que Jésus a fait à la Croix et quand j’ai compris qu’Il a pris toute ma nature mauvaise et qu’Il l’a entraînée dans sa mort avec Lui, j’ai compris aussi qu’Il n’est pas resté dans le tombeau ! Le Seigneur Jésus, le troisième jour, est ressuscité ! Et quand Il est ressuscité, Il a amené à la vie et Il a créé un nouvel univers dans lequel nous sommes inclus par la nouvelle naissance. Notre nouvelle naissance, c’est une résurrection en Jésus-Christ. Elle nous est acquise par la résurrection de Jésus, c’est quelque chose qui est fait, c’est terminé ! Tout le problème de Jésus et du Seigneur, c’est de nous faire bien comprendre tout cela, dans notre intelligence spirituelle éclairée par le Saint-Esprit, et que nous puissions recevoir de lui tout ce qu’il faut, pour abandonner la vieille création et pour manifester la nouvelle.  

Qu’est-ce qu’il nous faut pour abandonner la vieille création ? Il nous faut la repentance. Qu’est-ce qu’il nous faut pour recevoir la nouvelle création ? Il nous faut la foi. La repentance et la foi sont deux dons que Dieu nous accorde en Jésus-Christ, pour nous écarter définitivement de la vieille création, de la vieille nature de péché, du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses. Pour nous en écarter définitivement, il nous faut la repentance du Saint-Esprit, la lumière du Saint-Esprit. Dieu n’est pas là pour frapper et rejeter les chrétiens qui marchent encore dans la chair, Il est là pour les éclairer et leur donner le moyen d’en sortir, et le moyen divin, c’est la repentance. Il ne faut pas croire que la repentance est pour les païens seulement ! J’espère que vous ne le croyez pas ! La repentance c’est pour nous à chaque seconde de la journée, quand le Saint-Esprit nous montre que nous avons fait quelque chose de charnel, c’est-à-dire un péché. Le Saint-Esprit de Dieu, l’amour de Dieu, nous pousse à la repentance ! La vraie repentance.  

                Tout ce qui est  dit là, c’est pour introduire la famille. Dans la famille on a besoin de la repentance du matin au soir et du soir au matin, mais on a aussi besoin de la foi ! La repentance c’est d’avoir les yeux ouverts sur la laideur de la vieille nature de péché ! Et la foi, c’est d’avoir les yeux ouverts sur la beauté de la nouvelle création en Jésus-Christ ! Et quand nos yeux sont vraiment ouverts sur les deux, que notre cœur est pour Jésus, le choix est vite fait ! Quand mes yeux s’ouvrent sur la laideur de la vieille nature et de ce qu’elle peut encore manifester dans ma vie, je dis : « Seigneur, je t’en supplie, fais la lumière en moi, pour que je voie tout ce qui est mauvais à tes yeux, tout ce qui est charnel ! Je ne vois pas tout Seigneur. Je ne vois pas tout, toi tu vois tout ! Mais dans mon cœur, il y a le désir de me détacher de tout ce qui est mauvais, de me détacher de tout ce qui est charnel, parce que je veux que la vie de Jésus soit pleinement manifestée dans ma vie et dans ma famille, je veux que les autres voient Jésus en moi ! »   

 Et pour qu’ils le voient, il ne faut plus qu’ils voient l’ancien patrick  mauvais, ou le vieux Jacques ou Paul, ou …, il faut qu’il disparaisse, le « vieux… » ! Vous voyez ce que je veux dire ? Si je suis tellement attaché à ma vieille nature, parce que je suis né dedans sur cette terre, que j’ai été éduqué dedans, que je trouve qu’il y a encore quand même quelques bonnes choses dedans, si je suis tellement attaché à cette vieille nature, je vais dire à Dieu : « Seigneur, je veux bien que tu enlèves en moi les gros défauts, je veux bien que tu me permettes de ne plus faire les péchés grossiers ; mais je voudrais quand même garder de mon ancienne nature ce que je trouve agréable, les bons côtés de mon caractère humain, les bons côtés de ma vielle nature ». Mais combien de chrétiens restent attachés aux bons côtés de leur vieille nature !  

Dans cette vieille nature, on peut trouver de l’amour ! Il y a des formes d’amour réel, il y a même des gens de ce monde qui donnent leur vie par amour pour les autres, sans être sauvés ! Cela arrive ! Vous avez des communistes qui ont donné leur vie pour leur cause ou pour leur famille ! Des hommes et des femmes, qui ne sont pas sauvés sont capables d’aimer au point de donner leur vie ! Mais ce n’est pas encore l’amour de Jésus, parce qu’un amour qui vient d’une nature qui est souillée par le péché ne peut pas être agréable aux yeux du Seigneur. Ce n’est pas un amour qui découle pleinement de Dieu. Ce n’est pas du tout un amour qui découle de Dieu ! C’est peut-être difficile pour certains de comprendre cela, mais c’est la vérité de la Parole du Seigneur ! Le Seigneur veut enlever complètement notre vieille nature dans ses mauvais aspects et dans ses bons aspects, pour la remplacer par une nouvelle nature qui vient de lui, qui descend d’en haut qui est créée à l’image de Jésus, à l’image de Dieu, que nous avons reçue à notre nouvelle naissance. Dans cette nouvelle nature là, il y a la vie de Jésus, et Jésus ne veut pas que cette vie reste enfermée au fond de notre être intérieur. 

 Si dans ma famille, moi qui suis par exemple le mari, (on va y revenir en détail), mais un mari chrétien, je suis le chef de ma famille, je dois donc être le premier en tout, puisque je suis le chef, mais pas le premier et le chef au sens où le monde l’entend ! Dans le monde, le premier et le chef, c’est celui qui aime commander et qui aime être obéi, c’est celui qui aime prendre la première place, etc., etc. … c’est celui qui aime dominer. Mais dans le Royaume de Dieu, le merveilleux exemple que nous avons, c’est celui du Seigneur Jésus. Il est le chef et le premier ! Lui le Seigneur, et le Maître. Or Il est venu pour être le serviteur de tous, pour donner sa vie pure, par amour pour nous. Il nous laisse un exemple pour pouvoir le suivre. Si moi, qui suis le chef de ma famille, je marche encore en partie selon la chair et en partie selon l’esprit, dans ma famille, cela ne va pas donner le témoignage que Jésus veut que je donne ! Il veut que je sois un chef comme Jésus est le chef, que je sois le premier à donner l’exemple, que je sois le premier à prendre l’initiative spirituelle, que je sois le premier à dire : « Ainsi parle l’Eternel », que je sois le premier à dire et à montrer à ma femme et à mes enfants l’exemple de ce qu’est une vie crucifiée ! Et pour cela il faut que j’aie accepté que le Seigneur fasse un travail profond dans ma vie, pour qu’Il mette à mort complètement tout ce qui est humain, tout ce qui est charnel et tout ce qui est de la vieille nature ! Qu’Il mette à mort ! Mais Il ne va pas le mettre à mort sans que moi je sois d’accord ! 

Dieu va me demander : « Est-ce que tu acceptes de mourir ? Est-ce que tu acceptes que je mette à mort tout ce à quoi tu étais tellement attaché avant ? Ta personnalité, ton caractère, ton éducation, tes accomplissements, est-ce que tu veux mettre cela sur l’autel pour que je le mette à mort ? Et que l’être nouveau que je t’ai donné en Jésus-Christ, par ta nouvelle naissance, pour que cet être-là qui est fait à mon image puisse vraiment se manifester dans ta vie ? » 

Si je veux être le chef de famille comme Dieu le veut, je ne vais pas avoir besoin de faire des gros efforts, je vous assure, ce n’est pas une question d’efforts. C’est une question de foi, une question d’acceptation du plan de Dieu, une question de m’offrir moi-même en disant : « Seigneur, je veux que tu me mettes à mort complètement ! Je le veux Seigneur, je ne me rends pas encore bien compte de ce que cela va représenter, mais je veux que tu me mettes à mort ! Je veux que  l’ancien patrick (ou vous)  qui est né sur cette terre, avec ses qualités, avec tout ce qu’il a réussi à faire, je veux que tu le mettes à mort complètement et je veux que le nouveau patrick ( ou vous)  que tu m’as donné à ma nouvelle naissance, qui est fait à l’image de Dieu, qui est créé d’en haut, qui est vraiment le fils du Père, Seigneur, je veux que ce soit celui-là qui soit le chef de ma famille ! »  

Et je ne vais pas attendre à ce moment-là, que ma femme fasse la même démarche ! Je vais la faire en premier parce que je suis le chef et je dois donner l’exemple ! Je ne vais pas dire à ma famille : « Cela ne va pas, parce que ma femme et mes enfants ne vont pas bien. » Je vais dire :  » Seigneur je m’offre moi-même pour que tout ce que tu peux faire en moi, le chef de famille, tu le fasses ; pour que la vie de Jésus se manifeste en moi et même si ma femme et mes enfants ne te suivent pas encore pleinement ou ne te suivent pas du tout, ils auront au moins sous les yeux l’exemple dans ma vie de ce que tu veux faire toi ! » Et ce sera la seule chance pour qu’eux viennent au Seigneur !   

C’est un grand travail que le Seigneur veut faire. Il a accompli cela en Jésus il y a deux mille ans. Tout a déjà été fait. Mais le problème du Seigneur, c’est que dans la vie de beaucoup de ses enfants, Il n’arrive pas à mettre en place ce plan que Jésus a déjà achevé, terminé, parce que, soit nous refusons la repentance pour nous écarter de la mauvaise vieille nature, soit nous refusons la foi pour entrer dans la nouvelle nature, et pourtant Dieu donne tout !  

Je ne pourrai pas dire au Seigneur au dernier jour : « Seigneur, tu vois, je n’ai pas pu vraiment me repentir, parce que tu ne m’as pas donné la repentance suffisante, je n’ai pas pu entrer dans ton plan parfait parce que tu ne m’as pas donné la foi suffisante ». Vous croyez que ces arguments vont marcher devant Dieu ? La bonté de Dieu nous pousse à la repentance en permanence ! La bonté et l’amour de Jésus nous poussent à la foi ! Qu’est-ce qu’il faut pour avoir la foi ? Pour moi, ce qu’il faut c’est que j’ouvre mon cœur en disant au Seigneur : « Seigneur, je n’ai pas assez de foi, je manque de foi, j’ouvre mon cœur, déverse ta foi en moi ! » Et comment va-t-Il faire pour déverser sa foi en moi ? Nous lisons dans Romains 10 verset 17 : « La foi vient de ce que l’on entend, ce que l’on entend vient de la Parole de Dieu ». Il va ouvrir mes yeux à ce que Jésus a fait, Il va ouvrir mes yeux à la Parole, et quand je vais comprendre ce que Jésus a fait, que je vais comprendre sa Parole, je vais entrer dans le plan de Dieu !  

La repentance est un don de Dieu, la foi est un don de Dieu. Alors comment se fait-il que tant de chrétiens vivent en dessous de leurs moyens spirituels, des moyens que Dieu a prévus de leur donner ? Cela ne peut être que par ignorance, par incrédulité ou par rébellion, ou les trois. Mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. Il connaît les besoins de son Eglise, Il est venu sur la terre non pas pour nous juger et nous condamner, mais pour nous sauver et nous aider. Quand mes yeux s’ouvrent à l’amour de Jésus, je n’ai qu’un désir, c’est de m’approcher plus près de lui pour être aidé par lui, pour recevoir tout ce qui me manque, pour entrer dans son plan, pour lui dire : « Jésus, j’ai besoin que tu m’apprennes, j’ai besoin que tu ouvres mes yeux, j’ai besoin que tu me montres la grandeur glorieuse de l’héritage que tu m’as donné ! Je veux glorifier ton nom et le nom de Jésus mon Père, que je sois le premier à prendre l’initiative spirituelle, que je sois le premier à dire : « Ainsi parle l’Eternel », que je sois le premier à dire et à montrer à ma femme et à mes enfants l’exemple de ce qu’est une vie crucifiée ! Et pour cela il faut que j’aie accepté que le Seigneur fasse un travail profond dans ma vie, pour qu’Il mette à mort complètement tout ce qui est humain, tout ce qui est charnel et tout ce qui est de la vieille nature ! Qu’Il mette à mort ! Mais Il ne va pas le mettre à mort sans que moi je sois d’accord ! Dieu va me demander : « Est-ce que tu acceptes de mourir ? Est-ce que tu acceptes que je mette à mort tout ce à quoi tu étais tellement attaché avant ? Ta personnalité, ton caractère, ton éducation, tes accomplissements, est-ce que tu veux mettre cela sur l’autel pour que je le mette à mort ? Et que l’être nouveau que je t’ai donné en Jésus-Christ, par ta nouvelle naissance, pour que cet être-là qui est fait à mon image puisse vraiment se manifester dans ta vie ? »  

Quand un père de famille fait cette prière de tout son cœur, il y a des choses qui vont changer dans sa famille ! D’abord en lui ! Mais si je change en tant que chef de famille et si je deviens de plus en plus conforme à l’image que Dieu a déjà plantée en moi par la nouvelle naissance, il y a quelque chose qui va se passer dans ma famille ! Ce qui va se passer c’est que l’amour pur, l’amour pur de Jésus, va commencer à se répandre dans ma maison. Cela fait du bien d’être aimé ! Quel bien cela m’a fait quand j’ai compris que Dieu m’aime ! Et qu’Il ne m’a pas tenu coupable de tous les crimes et les péchés que j’ai pu faire devant lui, parce que Jésus, lui, a été puni à ma place ! Quel bien cela m’a fait de comprendre l’amour que Dieu avait pour moi ! Cela vous a fait du bien aussi de comprendre l’amour que Dieu avait pour vous ? Mais cela va faire du bien à toute ma famille, quand cet amour va pouvoir se déverser sur eux, comme l’amour de Jésus s’est déversé sur moi ! Cela ne veut pas dire que je vais être sentimental, ou que je vais être dans le compromis avec le péché, cela veut dire que j’aurai en moi la même qualité d’amour que Jésus, qui savait être ferme, qui savait reprendre, mais toujours dans l’amour. Et c’est cet amour-là qui va pouvoir se manifester en moi, si j’accepte de passer à la Croix et si je demande à Dieu de faire son travail profond en moi, pour m’éclairer, pour mettre à mort tout ce qui est mauvais et pour manifester tout ce qui est bon dans la nouvelle naissance en Christ. Alléluia. 

Que ces paroles et par le Saint-Esprit, deviennent toujours plus vivantes dans nos cœurs, pour que le plan de Dieu se réalise pour la gloire de Jésus.  « Seigneur, je te bénis parce que tu nous as fait comprendre ton plan, et ce plan est glorieux, c’est de nous remplir de la plénitude de Dieu. Que cette plénitude puisse se manifester dans nos vies pour que le monde croie, et pour que ta gloire soit manifestée dans nos vies, dans la famille et dans l’Eglise. Aussi je te prie pour que nos yeux spirituels s’ouvrent largement Père, à la gloire que tu nous as donnée en Jésus, à l’appel que tu nous lances en Jésus, au plan que tu as pour chacun de nous et pour toute ton Eglise. Je te supplie Seigneur pour que nos yeux spirituels s’ouvrent largement, que nous voyons clair et que nous puissions dans ta lumière entrer dans ton plan, pour que ton nom soit glorifié. Au nom de Jésus.

                                        Les relations du couple

Nous allons voir le point suivant : les relations époux-épouse dans le couple. La seule relation de couple voulue par le Seigneur, c’est une relation de couple dans le mariage. Le Seigneur a prévu que l’homme quitte son père et sa mère, qu’il s’attache à sa femme et qu’il forme avec elle une seule chair. Dès le livre de la Genèse, il en est ainsi. C’est la volonté de Dieu pour l’homme et la femme. Et le Seigneur a prévu dans sa grâce un plan de bonheur parfait sur cette terre entre un homme et une femme qui s’aiment de l’amour du Seigneur. Je ne crois pas qu’il y ait sur la terre une relation humaine de bonheur plus intense que celui qui est éprouvé par un homme et par une femme qui s’aiment vraiment de l’amour Agapè du Seigneur. Et c’est la raison pour laquelle les souffrances et les détresses et les frustrations sont si grandes quand cet objectif du Seigneur n’est pas atteint. Dans Proverbes 18:22, il est écrit : « Celui qui trouve une femme trouve le bonheur ». C’est une grâce de Dieu. Celui qui trouve une femme qui lui est donnée par la grâce de Dieu, trouve le bonheur. Donc, notre femme ou notre mari doit être celui ou celle que nous a destiné le Seigneur. On ne se marie pas sur un coup de tête ou parce qu’on a un coup de foudre immédiat. Il arrive exceptionnellement que cela ouvre la porte à une union véritable et durable jusqu’à la fin de la vie ; il y a des personnes qui se sont rencontrées comme cela, mais en général, il vaut mieux se méfier des coups de foudre. Il vaut mieux laisser le Seigneur nous convaincre qu’il s’agit du bon ou de la bonne partenaire. Mais il y a vraiment une joie et un bonheur intenses prévus dans le plan de Dieu pour cette union de l’homme et de la femme. Et quand le mari ou la femme ou les deux prient le Seigneur dans ce sens : « Seigneur, bénis mon foyer, mon union avec mon mari ou ma femme pour que je vive ce bonheur que tu as prévu pour moi », ils prient selon la volonté de Dieu. Et quand nous prions selon la volonté de Dieu, il nous écoute ! Quand vous lisez le livre du Cantique des Cantiques, c’est un merveilleux poème d’amour entre un homme et une femme. Il y a évidemment une signification spirituelle de l’union entre Jésus et son Eglise, mais c’est aussi au premier sens littéral, un merveilleux poème d’amour entre un homme et une femme. 

Voici  quelques versets de ce Cantique des Cantiques, au chapitre 4, au début. C’est Salomon qui parle. « Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres suspendu au flanc de la montagne de Galaad ». Et un peu plus loin, au verset 10 : « Que de charme dans ton amour, ma sœur, ma fiancée. Comme ton amour vaut mieux que le vin et combien tes parfums sont plus suaves que tous les aromates ». Et un peu plus loin, il dit au verset 12 : « Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée ; une source fermée, une fontaine scellée ». Rien de plus agréable qu’un jardin fermé avec une fontaine au milieu, un jardin personnel, rempli de belles fleurs, de belles plantes odorantes où nous avons seuls le droit d’entrer et de profiter de ces choses merveilleuses qui nous entourent. Et là, dans tout ce Cantique des Cantiques, nous voyons l’amour d’un homme pour une femme et d’une femme pour un homme. « Mon bien-aimé est à moi, je suis à lui, tu es à moi ».  

C’est cette relation que le Seigneur veut établir spirituellement entre une Epouse pure, sans ride ni tache et un fiancé, un Epoux céleste dans la sainteté, dans la pureté incorruptible de l’amour divin. Dans le livre de l’Apocalypse, au chapitre 21, nous lisons au verset premier : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem préparée comme une Epouse qui s’est parée pour son Epoux. Et j’entendis du ciel une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ». C’est l’Epouse du Seigneur, la Nouvelle Jérusalem, l’Eglise vivante de la vie du Seigneur, pure, sainte qui descend du haut du ciel, qui réjouit le cœur de son Dieu par sa sainteté ! Il lui a été donné de se préparer.  Nous lisons au chapitre 19, au verset 7 : « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse et donnons-lui gloire car les noces de l’Agneau sont venues et son Epouse s’est préparée. Et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin éclatant, pur, car le fin lin c’est la justice des saints ». Voilà ce que Dieu demande à sa fiancée ‘ l’église)  et voilà aussi ce que le Seigneur demande à la fiancée terrestre et au fiancé terrestre. Le mariage est quelque chose de sacré pour le Seigneur. L’union d’un homme et d’une femme, c’est quelque chose de sacré, un engagement pour toujours devant Dieu, et cela se prépare, et cela se garde. Comme c’est beau ce que Dieu a prévu pour l’homme et la femme qu’il a créés ! 

Ce mariage que le Seigneur désire pour l’homme et la femme, c’est une alliance. Et l’alliance, dans la Bible, c’est quelque chose de très fort. Rien ne doit rompre une alliance conclue devant le Seigneur et selon la volonté de Dieu. Seule la mort peut séparer l’homme et la femme mariés. C’est un engagement volontaire, libre et définitif, d’un homme envers une femme, d’une femme envers un homme. L’engagement est volontaire, libre et définitif. Il ne doit y avoir aucune idée de retour en arrière. Pour le Seigneur, c’est un engagement définitif, même quand un homme et une femme ne sont pas chrétiens, même quand ils ne connaissent pas Dieu. Quand ils se marient, pour Dieu, il s’agit d’un engagement définitif, même s’ils ne s’en rendent pas compte. Ils sont mariés devant Dieu, même s’ils ne le connaissent pas. Nous lisons dans Esaïe 61:10 comment le Seigneur parle des fiançailles qui préparent le mariage. On n’est pas obligé de faire un bon repas familial pour se fiancer, mais il y a un engagement d’un jeune homme, d’une jeune femme, un engagement d’une promesse de mariage dans les fiançailles. Et chez les Juifs, dans la Bible, les fiançailles étaient quelque chose d’extrêmement fort, très proche du mariage. Quand un homme se fiançait, quand une femme se fiançait, ils étaient promis l’un à l’autre et normalement, rien ne devait briser cette promesse de mariage, sauf un événement vraiment extraordinaire et inattendu, comme dans le cas de Marie et de Joseph, où Joseph voulait briser ses fiançailles parce qu’il s’est aperçu que sa fiancée était enceinte. Mais ce sont des choses exceptionnelles. Les fiançailles étaient destinées à faire meilleure connaissance et à préparer l’union définitive du mariage. 

La coutume juive du mariage encore en vigueur aujourd’hui, est extraordinaire. Les fiançailles se font environ un an avant le mariage, et pendant toute la durée des fiançailles, les fiancés se préparent activement au temps du mariage où ils vont être unis pour toujours. Ils s’y préparent, et sur tous les plans, spirituel et matériel. La fiancée prépare son trousseau, le fiancé prépare sa maison, etc. Ils s’y préparent, ils se connaissent mieux et la coutume juive veut que le fiancé ne prévienne pas sa fiancée du jour où il viendra la prendre comme épouse. En général, il vient la nuit et la fiancée se prépare, et l’attend. Et quand le fiancé vient frapper à sa porte une certaine nuit, elle est prête, son trousseau est prêt et elle est prête à partir avec son fiancé. C’est une coutume juive, mais c’est extraordinaire comme image par rapport à Christ et à l’Eglise. Nous sommes fiancés à un seul Epoux qui un jour viendra nous chercher, et il viendra comme un voleur dans la nuit, et il nous dit : « Veillez et priez ». Soyons prêts en tant qu’Epouse préparée  pour le Seigneur, soyons prêts, revêtons-nous des œuvres justes des saints, préparons notre trousseau spirituel, le fiancé viendra sans prévenir, mais nous ne serons pas surpris, nous serons prêts. 

Ces fiançailles sont destinées à la préparation du mariage et dans Esaïe 61 au verset 10, il nous montre la joie de cette union du fiancé et de la fiancée : « Je me réjouirai en l’Eternel. Mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu car il m’a revêtu des vêtements du salut, il m’a couvert du manteau de la délivrance, comme le fiancé s’orne d’un diadème, comme la fiancée se pare de ses joyaux ». 

 Et dans Esaïe 62:4 : « On ne te nommera plus délaissée, on ne nommera plus ta terre désolation, mais on t’appellera : mon plaisir en elle et l’on appellera ta terre épouse. Car l’Eternel met son plaisir en toi, et ta terre aura un époux. Comme un jeune homme s’unit à une vierge, ainsi tes fils s’uniront à toi. Et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, ainsi tu feras la joie de ton Dieu ». La fiancée fait la joie de son fiancé et inversement. Et ils se préparent, ils apprennent à se connaître, ils préparent ces moments où ils seront unis pour toujours devant Dieu. 

Et cette préparation ne doit pas se faire n’importe comment. Je pense que quand il s’agit en particulier d’un jeune homme chrétien et d’une jeune fille chrétienne, ces temps de fiançailles sont des temps extrêmement importants, qui ne doivent pas être passés n’importe comment, comme des fiancés peuvent le faire dans le monde. Il est nécessaire de se garder sexuellement pur. C’est très important de le répéter. Il est aussi important d’éviter les tentations et les situations où les fiancés pourraient tomber dans le péché, éviter les situations où ils peuvent se trouver seuls ensemble, isolés des autres trop longtemps. Il faut éviter les situations où il pourrait même y avoir une apparence de péché, où l’un passerait la nuit chez l’autre et inversement. Ce sont des choses qui ternissent le témoignage chrétien, et je crois que ce sont des choses à éviter ; de même dans les manifestations de tendresse et d’affection trop évidentes en public ; il y a une décence et une pudeur à respecter chez les fiancés chrétiens. Alors jusqu’où faut-il aller ? Je pense que l’Esprit du Seigneur nous le montre et nous devons être sensibles à la direction du Saint-Esprit pour nous dire : « Attention, là tu vas trop loin, là tu tombes dans l’impudicité ou dans la convoitise, ou dans une attitude qui est un mauvais témoignage pour d’autres ». 

En tant que chrétiens, nous ne devons-nous fiancer ou nous marier, évidemment, qu’avec un autre chrétien. J’insiste sur ce point, c’est quelque chose de très important. Ne nous imaginons pas que nous pouvons nous marier avec un non chrétien en espérant amener le conjoint au Seigneur. S’il n’est pas chrétien, nous allons au-devant de très grandes difficultés, parce que tout d’abord, nous désobéissons à la Parole de Dieu. Quand le Seigneur dit que nous ne devons pas nous mettre avec des infidèles sous un joug étranger, cela concerne aussi et en premier lieu le conjoint. Un chrétien ne doit pas s’associer avec un non chrétien, en particulier dans le domaine commercial, sous peine de désobéir au Seigneur, ce qui empêchera de recevoir la bénédiction de Dieu sur lui. 

 Dans le cas du mariage, c’est quelque chose de fondamental. Il ne faut jamais s’associer avec quelqu’un qui n’est pas fidèle au Seigneur. « Quelle communion y a t-il entre la lumière et les ténèbres, entre Christ et Bélial ? » Bélial est un des noms de Satan. L’apôtre Paul assimile le chrétien à Christ, la lumière, et assimile le non chrétien à Satan, les ténèbres. Peut-il y avoir une communion possible entre les deux ? Bien des échecs seraient évités si les jeunes chrétiens veillaient à cela. Il faut attendre que le non converti se convertisse vraiment avant d’espérer un lien quelconque de fiançailles ou de mariage.  En ce qui concerne les relations de couple, je vais commencer par parler de ce que le Seigneur désire dans son plan parfait. Et puis nous verrons après les problèmes particuliers qui peuvent se poser lorsque le plan parfait de Dieu n’est pas respecté, soit par l’un, ou par les deux conjoints. 

Et je vous propose de lire en premier un passage dans Ephésiens, au chapitre 5, à partir du verset 22. En ce qui concerne les relations mari femme, nous retrouvons les mêmes principes établis par Dieu dans les relations entre hommes et femmes en général. C’est-à-dire que nous retrouvons ce principe spirituel de la hiérarchie spirituelle que Dieu veut établir entre l’homme et la femme, entre le mari et l’épouse, dans l’amour du Seigneur. Ephésiens 5:22 : « Femmes, soyez soumises à votre mari comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps et dont il est le sauveur. Or de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être  à leur mari en toutes choses ». Quand le Seigneur dit quelque chose, il veut dire ce qu’il veut dire. Et s’il demande aux femmes chrétiennes d’être soumises à leurs maris en toutes choses, c’est qu’il veut bien dire en toutes choses. Mais il dit : « être soumise », c’est une attitude de cœur, la soumission.   Et je vais distinguer la soumission de l’obéissance aveugle. Ce que le Seigneur demande, ce n’est pas une obéissance aveugle, c’est une soumission en toutes choses. Et la limite, c’est la Parole de Dieu qui l’établit. Car si le mari était soit incroyant, soit chrétien rétrograde ou vivant dans le péché, et s’il devait demander à sa femme de faire quelque chose que la Parole de Dieu interdit, à ce moment-là, le devoir de la femme c’est de lui dire avec amour, avec tendresse : « Non, mon chéri, je suis chrétienne, je ne peux pas te suivre sur ce terrain, parce que c’est le terrain du péché et je veux rester pure devant le Seigneur ». Mais elle le fait dans un esprit de soumission, c’est-à-dire sans révolte, sans colère, sans rébellion. C’est l’esprit de rébellion qui est dans le monde, l’esprit de contestation. Il n’en est pas ainsi dans l’Eglise du Seigneur. L’Epouse reste soumise, elle reste dans la douceur, elle ne se révolte pas, elle ne commence pas à se rebeller contre son mari. Elle lui dit simplement avec douceur mais fermeté : « Je ne te suivrai pas sur ce terrain. Je reste fidèle à mon Dieu. Je suis soumise à toi, je ne me rebelle pas contre toi, mais je ne veux pas te suivre sur le terrain du péché ». Et nous verrons quelques exemples plus loin.

 Mais il ajoute aussitôt au verset 25 : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle afin de la sanctifier » (Ephésiens 5:25). Alors nous, les maris, est-ce que nous aimons nos épouses comme Christ a aimé l’Eglise ? Il est bon de nous rappeler un moment la manière dont Jésus a aimé l’Eglise. Comment a-t-il aimé l’Eglise ? En acceptant de se dépouiller de sa puissance manifestée dans les cieux, pour venir habiter humblement dans un simple corps d’homme, pour s’humilier lui-même et se comporter comme un serviteur, le serviteur de tous. Il a lavé les pieds à ses disciples, mais il est allé plus loin, il est allé jusqu’à la Croix, jusqu’au don de sa vie, pour nous sauver, et accepter cette mort infamante de la Croix, par amour pour son Eglise. Par amour pour ceux qu’il allait sauver, il a donné sa vie. Et nous, les maris, je crois que notre problème, c’est celui-là : celui de l’égoïsme. Parce que pour aimer nos femmes comme Christ a aimé l’Eglise, il faut être rempli du même esprit que celui de Jésus-Christ : l’esprit de service, l’esprit de sacrifice de soi et de sa propre vie, par amour pour son épouse. Et ça implique aussi que dans certains cas, le mari accepte de renoncer à ses droits d’autorité, pour que sa femme, soit inconvertie, soit qui ne marche pas dans une vie vraiment spirituelle, puisse être vraiment gagnée par l’exemple de son mari. Il aurait le droit d’exercer son autorité pour demander la soumission de son épouse, mais dans certains cas (quand évidemment, la Parole de Dieu et quand le péché n’est pas en jeu), il accepte de renoncer à cette décision autoritaire qu’il aurait pu faire respecter par amour pour sa femme et pour lui faire comprendre certaines choses.  

Voici un exemple qui a été cité pour un petit cas tout banal, mais vous pourrez l’appliquer à des problèmes plus importants. : C’est une femme qui n’aimait pas les animaux dans sa maison, le mari aimait énormément les chats et elle, ne les aimait pas. Et il en voulait un. Et quand il a vu l’opposition de sa femme, il lui a fait comprendre qu’il aurait bien aimé avoir un chat et la femme a dit non. Et ils ont eu une discussion vive à ce sujet. Ils sont allés chacun de son côté, en se quittant sur ce mouvement d’humeur, puis le Seigneur a parlé au cœur de chacun. Il a dit au mari : « Mais bien sûr, tu sais que tu pourrais lui imposer et tu pourrais lui montrer ce passage : Sois soumise en toutes choses à ton mari. Ce n’est pas un péché d’avoir un chat chez soi. Mais, par égard pour ton épouse, tu vas renoncer à ce que tu voudrais avoir et tu vas lui dire : Ma chérie, d’accord, je respecte ta position, je renonce à ce chat ». Et pendant ce temps-là, le Seigneur parlait à son épouse, pour lui dire : « Tu as été un peu dure, quand même, avec ton mari. Tu vois qu’il aime les chats, après tout, ce n’est pas si terrible. Il y a un peu de travail à faire pour le nourrir et nettoyer, mais il aime ça. Pourquoi le priver de ce plaisir par ton égoïsme ? Accepte donc ». Elle a dit : « Oui, Seigneur, je capitule« . Et ils se sont retrouvés et ils ont eu une conversation fort intéressante. Et ils ont vu comment le Saint-Esprit peut agir pour régler ce problème. Il n’y a plus d’importance qu’il y ait ou pas le chat, parce que tous les deux avaient accepté de renoncer par amour pour l’autre à leurs droits. Et si nous avons le réflexe d’appliquer cela à des problèmes bien plus importants, nous aurons la clé de la solution de beaucoup de tensions entre maris et femmes. Par amour réciproque, acceptons de renoncer à certains droits. Et c’est  cela qu’il veut dire : « Aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même ».  Et nous avons besoin de la grâce de Dieu, nous, maris, pour vraiment être remplis de cet amour vis-à-vis de nos épouses. Et nous leur faciliterons grandement la tâche que Dieu leur demande, c’est-à-dire d’être soumises à des maris qui les aiment comme Christ a aimé l’Eglise. 

Dans un autre passage, dans Colossiens 3, au verset 18, Paul reprend la même idée : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Seigneur ». C’est une chose convenable, c’est-à-dire qui fait plaisir au Seigneur, qu’une épouse soit soumise à son mari. Et il ajoute : « Maris aimez vos femmes, ne vous aigrissez pas contre elles ». Ne soyez pas remplis d’aigreur, d’amertume, mais aimez-les parce que l’amour du Seigneur ne s’aigrit pas. Il est plein de patience et de bons fruits. Aimez vos femmes. Et le Seigneur le répète dans plusieurs autres passages. Comme si le problème de la femme c’était une difficulté à se soumettre et le problème des maris, une difficulté à aimer. Et je crois que le Seigneur connaît bien le fond de nos cœurs. Il les connaît bien. Et c’est la raison pour laquelle il peut apporter sa guérison. 

Dans 1 Pierre 3, l’apôtre dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris ». Et le « de même » est important parce que « de même » se rapporte au passage qui précède. Et si nous lisons le passage qui précède, au chapitre 2, et au verset 13 : « Soyez soumis à cause du Seigneur à toute autorité établie parmi les hommes ». Et parmi ces autorités, il y a celle du mari. Et au verset 18 : « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile » Il est plus facile, évidemment pour une épouse d’être soumise à un mari qui est d’un caractère bon et doux. Mais que faire quand il est d’un caractère difficile ? La Parole est claire : sois soumis en toute crainte, c’est-à-dire en toute crainte du Seigneur, à ton maître, même s’il est d’un caractère difficile, « car c’est une grâce (ce n’est pas une excuse pour nous, maris) c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu quand on souffre injustement. En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu, et c’est à cela que vous avez été appelés ». Cela veut dire : et c’est à cela que vous avez été destinés (1 Pierre 2:18 à 21). 

C’est à cela que nous, chrétiens, nous avons été destinés. Hommes, femmes, maris ou épouses, de toute manière, le Seigneur nous a destinés à supporter de mauvais traitements sans avoir commis de fautes. Celui qui veut vivre saintement sera persécuté. Satan a une haine totale contre Jésus et il la reporte sur les enfants de Dieu. Et l’esprit de Satan est dans le monde, il est le maître de ce monde. Et nous pouvons être sûrs que quand nous nous efforcerons de marcher dans la sainteté, dans l’obéissance, nous allons supporter par la volonté de Dieu de mauvais traitements de la part des autres sans que nous n’ayons jamais rien fait de mal. C’est la volonté de Dieu. Nous ne devons pas nous étonner quand cela nous arrive mais nous devons le considérer comme une grâce. Toutefois, ce n’est pas une grâce si les mauvais traitements que nous recevons sont dus à notre mauvais caractère ou à notre mauvais comportement. Soyons bien sûrs de manifester le fruit de l’Esprit, d’être dans la volonté de Dieu. Et plus nous manifesterons le fruit de l’Esprit, plus nous serons soumis à des persécutions injustes, qui seront une grâce. 

Parfois, on peut aussi rencontrer un chrétien marié à une femme non chrétienne, d’un caractère détestable, qui persécute son mari. Ce cas existe aussi, mais en général, c’est le cas inverse qui est le plus fréquent, c’est-à-dire le cas des épouses qui reçoivent des traitements injustes de la part de leur mari. Il n’est pas facile de recevoir de son conjoint non chrétien des mauvais traitements à cause de Christ, à cause du témoignage que nous rendons, à cause du simple fait de vivre selon la Parole de Dieu. Est-ce que nous sommes prêts à recevoir des traitements injustes sans murmurer, sans commencer à nous apitoyer sur nous-mêmes, sans commencer à nous plaindre devant Dieu, comme si cela n’était pas la volonté de Dieu ? Sommes-nous si ignorants de la Parole du Seigneur qui nous dit clairement : « C’est à cela que vous avez été appelés ». Vous, chrétiens, vous avez été appelés à recevoir des traitements injustes. Pourquoi ? Pierre dit au verset 21 : « Parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a pas commis de péchés, dans la bouche duquel il ne s’est pas trouvé de fraude, lui qui injurié ne rendait point d’injures, maltraité ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement… Femmes, soyez de même soumises à vos maris » (1 Pierre 2:21 et suivants). 

Vous voyez le rapport entre ces deux passages. Le passage de 1 Pierre 2:18 concernant les serviteurs qui ont un maître difficile, et le passage de 1 Pierre 3:1 concernant les épouses qui ont un mari difficile. ? « Femmes, soyez de même (de la même manière que les serviteurs) soumises à vos maris (qui sont d’un caractère difficile) afin que si quelques-uns n’obéissent pas à la Parole, ils soient gagnés sans parole (c’est peut-être difficile, mes sœurs, mais c’est la volonté de Dieu. Sans parole !), par la conduite de leurs femmes en voyant votre manière de vivre chaste et réservée » (1 Pierre 3:1-2).  Ne minimisons pas les souffrances de nombreuses sœurs en Christ qui souffrent sous l’autorité tyrannique d’un mari qui n’est pas chrétien ou même hélas, quelquefois, d’un mari qui se dit chrétien et qui tyrannise son épouse. Ne minimisons pas du tout ces souffrances, mais nous devons être ouverts à la solution que le Seigneur nous propose : être sans parole dans une conduite chaste, pure et réservée pour gagner sans parole les maris qui sont d’un caractère difficile.  

Et au verset 4, Pierre dit : « Ayez la parure intérieure et cachée dans le cœur ». Elle n’est pas cachée pour Dieu, cette parure. Elle est peut-être cachée aux yeux des hommes, mais elle brille comme un diamant aux yeux du Seigneur. « Cette parure cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ». Ayez comme Moïse les yeux fixés sur la rémunération qu’il attendait. Il y aura un jour où toutes les choses cachées seront mises à nu devant tous. Il y aura un jour où chacun, nous aurons à rendre compte de chacune de nos paroles, dit Jésus, de chacun de nos actes, de chacune de nos pensées. Que nous soyons chrétiens ou non, nous aurons à en rendre compte.  Il y aura dans le ciel des récompenses, mais de nombreux chrétiens seront sauvés comme au travers du feu, sans récompense des fruits de leurs œuvres. Ils éviteront le jugement éternel, mais ce sera terrible de voir toutes leurs œuvres brûlées par le feu du Saint-Esprit au jour du jugement, parce que ces œuvres n’auront pas été faites dans le Seigneur. Ils n’auront pas construit avec de l’or, avec du diamant. Ils auront construit avec de la paille. 

Ici, nous voyons un diamant merveilleux, une parure incorruptible, un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu. Alors mes sœurs bien-aimées qui souffrez, consolez-vous dans ces paroles et sachez que le Seigneur est pour vous, si vous acceptez de renoncer à vos droits, de rester soumises devant vos maris tyrans, de continuer à intercéder pour eux, à les aimer dans le Seigneur, à leur faire du bien. Et je réalise que ce ne sont pas des choses faciles, mais ce sont des choses pour lesquelles vous pouvez compter sur l’appui total de l’Agneau de Dieu qui a donné sa vie pour les hommes. Vous pouvez compter sur l’appui total du Père céleste qui juge d’un grand prix devant ses yeux l’attitude que vous aurez devant vos maris. Et c’est ainsi que vous les gagnerez, car c’est bien là le but, n’est-ce pas, les gagner à Christ. Vous les gagnerez de cette manière parce que c’est la Parole de Dieu qui le dit. « Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leur mari comme Sarah qui obéissait à Abraham et l’appelait son Seigneur. C’est d’elles que vous êtes devenues les filles en faisant ce qui est bien sans vous laisser troubler par aucune crainte » (1 Pierre 3:5-6). « L’amour parfait chasse la crainte » (1 Jean 4:18). Si nous avons cette crainte dans le cœur, dans nos relations avec notre conjoint, c’est que nous ne sommes pas encore dans l’amour parfait. Que peut-il nous faire ? Nous enlever la vie ? Même nous tuer ? Mais qu’est-ce que cela peut nous enlever devant le Seigneur ? Nous n’avons rien à craindre de ceux qui nous persécutent. Nous n’avons qu’à craindre de désobéir au Père des Esprits qui juge chacun. 

 « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible » (1 Pierre 3:7). Montrez de la sagesse, c’est-à-dire la sagesse de Dieu, le fait de savoir ce qu’il faut dire, ce qu’il faut faire au bon moment. Manques-tu de sagesse ? Regarde ce que dit l’apôtre Jacques : « Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. » (Jacques 1:5) Donc, nous n’avons, nous, aucune excuse de manquer de sagesse dans nos rapports avec nos épouses. Si nous en manquons, demandons-la à Dieu et recevons-la avec foi. « Seigneur, je crie à toi, je manque de sagesse, je le confesse.  Je ne sais souvent pas ce qu’il faut faire avec mon épouse, j’agis de travers, je parle de travers. Donne-moi ta sagesse, Seigneur, au nom de Jésus ! » Et j’en fais un sujet de prière constante et persévérante, et je verrai la sagesse de Dieu se manifester dans ma vie, dans mon comportement envers mon épouse, dans mes rapports avec ma femme.  

« Honorez-les comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie » (1 Pierre 3:7). Et c’est en ce sens-là qu’il n’y a en Dieu, en Jésus, ni homme, ni femme. C’est que nous sommes tous un en Christ, nous héritons tous de la même vie éternelle. Honorez-les. « Qu’il en soit ainsi afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3:7). Il y a sans doute pour certains d’entre vous, maris chrétiens, des prières qui n’ont jamais été exaucées parce que jusqu’ici, vous avez refusé d’honorer votre femme. Et qu’est-ce que ça veut dire, honorer son épouse ? Cela veut dire lui rendre honneur ! Ne pas parler mal d’elle en public, ne pas la diminuer en public, ne pas lui porter tort en public. Nous la déshonorons si c’est le cas. L’amour couvre toutes les fautes. Mais nous devons l’honorer, reconnaître publiquement ses mérites, la louer, la remercier. Et si nous commençons à le faire de bon cœur et non pas comme un pesant fardeau, de bon cœur parce que nous reconnaissons les mérites de notre épouse, et nous désirons de tout cœur l’honorer comme l’aide précieuse que Dieu a prévue pour moi, pour nous, à ce moment-là, nous verrons les écluses des cieux s’ouvrir et nos prières être davantage exaucées. Parce que je vous assure que quand Dieu ferme une porte, personne ne peut l’ouvrir. Ce ne sont ni les cris, ni les supplications, ni les jeûnes, ni les prières qui feront ouvrir une porte si toi, mari, tu continues à ne pas honorer ta femme. 

Et au verset 8, Pierre ajoute : « Enfin, soyez tous (donc, maris et femmes) animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d’amour fraternel, de compassion, d’humilité ». J’aime bien ressentir dans mon cœur l’amour de Christ pour mon épouse. C’est un amour complet sur tous les plans, un amour conjugal, et aussi un amour fraternel du Seigneur, parce qu’elle est ma sœur en Christ et mon épouse, et je dois aussi être rempli de cette amitié fraternelle. C’est plus que l’amour passion, c’est l’amour amitié qui te permet de dire : « Je t’aime comme un frère, comme une sœur, je t’aime comme une épouse bien-aimée, comme un époux bien-aimé ». 

Nous devons être ensemble dans ce que le Seigneur veut que nous fassions. Nous sommes comme les deux doigts d’une main et nous accomplissons ensemble tout ce que le Seigneur a prévu que nous fassions.  Cela a été une leçon que j’ai dû apprendre, péniblement quelquefois, et Dieu fait comprendre que tout ce que nous entreprenons ensemble, nous le réussissons. C’est extraordinaire ! Alors voyant cela, nous en avons vite tiré la conclusion. Evitons de prendre une décision importante, soit l’un, soit l’autre. Nous nous sommes rendu compte que quand c’était le cas, quand nous prenions une décision importante sans consulter l’autre, et sans nous être mis d’accord en en parlant, en priant, ça ne marchait pas. Alors que quand nous en parlons, quand nous nous mettons d’accord ensemble, le Seigneur met sa bénédiction.  

 Vous connaissez la promesse de Jésus dans Matthieu 18:19 : « Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux ». Quand deux se mettent d’accord dans leur cœur… et le terme du mot grec utilisé, c’est sumphonaïn, être en symphonie dans le cœur. Quand un mari et une femme, un époux et une épouse sont en symphonie dans le cœur, parce qu’il n’y a pas d’ombre, pas de nuage entre eux (ou s’il y en a eu, ils ont été confessés et lavés dans le sang de Jésus), quand ils se mettent d’accord, pour demander quelque chose au Seigneur, il le leur donne. Mais ça, c’est révolutionnaire ! C’est fantastique ! Et le diable le sait très bien. Et la première des tâches qu’il a en tête, c’est de briser l’unité du couple parce qu’il connaît cette promesse de Jésus : « si deux d’entre vous s’accordent… ». Alors soyons en symphonie avec notre époux, notre épouse. Ayons ce but devant les yeux : être en symphonie, chacun sur son ton différent, mais les deux en harmonie. Et là, notre prière a de la puissance devant Dieu. 

Regardons  dans Jean 10, au verset 11 : « Le bon berger donne sa vie pour ses brebis ». Et sur le plan du couple, le mari aussi peut être assimilé au berger du couple. D’ailleurs, quand David commet l’adultère avec Bath Scheba, Nathan le prophète vient le voir et lui raconte la parabole de l’homme qui avait une seule petite brebis. Et sa brebis est subitement prise par un homme riche qui avait beaucoup de brebis et qui n’avait pas eu pitié de lui qui n’en avait qu’une, une petite brebis. Et je crois que le mari est  aussi le berger de son épouse et de son foyer. Et voyez ce que Jésus dit : Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Le mari est animé de cet esprit de service de Jésus, et il donne sa vie pour sa brebis. 

 Dans 1 Corinthiens 10, aux versets 23 et 24, il est dit : « Tout est permis mais tout n’est pas utile, tout est permis mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui ». Et dans un couple, quand le mari attache son cœur à chercher l’intérêt de son épouse et que l’épouse attache son cœur à chercher l’intérêt de son époux, c’est le jardin d’Eden, c’est le paradis sur terre ! A plus forte raison quand dans une église, les frères et les sœurs cherchent les intérêts les uns des autres. C’est formidable ! Un serviteur de Dieu disait un jour : « Quand tout le monde sert, tout le monde est servi. Et c’est vrai. Quand dans une église, tout le monde a le souci de servir les autres, tout le monde sera servi. 

 Et dans un couple il en est de même. Quand nous attachons notre cœur à faire du bien, à examiner avant tout les besoins spirituels de notre épouse ou de notre époux et à essayer d’y répondre dans la lumière que Dieu nous donne, quelle joie dans le cœur de Dieu et quelle bénédiction sur le foyer. Le Seigneur nous demande de faire cela, même pour nos ennemis. C’est le signe de la perfection dans le sermon sur la montagne. Quand Jésus dit : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48), il le dit dans le contexte des versets précédents : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes… » (Matthieu 5:44-45). Et Jésus conclut en disant : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait ».  C’est cet esprit-là qui doit nous animer. Est-ce que nous sommes décidés à le faire ? Parce que ce n’est pas tout de le comprendre, ce n’est pas tout de l’accepter, mais le plus important, c’est de le mettre en pratique, c’est de le faire concrètement. Est-ce que nous sommes décidés à le faire ? Il y va de la gloire de Dieu, il y va du salut des perdus. Parce que Jésus a dit dans la prière de Jean 17 : « Père, je te prie pour qu’ils soient un, comme nous sommes un, afin que le monde croit que tu m’as envoyé ». Au début de la Genèse, le Seigneur dit : « L’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme et ils formeront une seule chair ». Ils seront un. Et Jésus aussi fait cette prière au Père, en pensant aux couples : Qu’ils soient un pour que le monde croit, pour que les voisins se convertissent, qu’ils soient un et qu’ils manifestent entre eux l’amour merveilleux du Seigneur. 

 Maintenant, nous allons voir quelques problèmes particuliers. Et il y en a tellement ! Un problème particulier se trouve quand l’un des deux conjoints est chrétien et l’autre ne l’est pas. C’est le cas d’un couple qui ne connaissait pas le Seigneur et l’un se convertit après son mariage. 

Nous lisons dans 1 Corinthiens 7 ce que dit le Seigneur, au verset 12 : « Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dit : si un frère a une femme non croyante et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie pas. Si une femme a un mari non croyant et qu’il consent à habiter avec elle, qu’elle ne répudie pas son mari (c’est-à-dire : qu’elle ne le chasse pas ou qu’il ne la chasse pas) car le mari non croyant est sanctifié (mis de côté, mis à part, sanctifié) par la femme et la femme non croyante est sanctifiée par le mari. Autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant, ils sont saints ». Si un des conjoints est au Seigneur, il a déjà l’assurance que le simple fait d’être chrétien sanctifie son conjoint non chrétien et sanctifie les enfants. Ils sont mis à part pour Dieu et Dieu peut agir au travers du conjoint chrétien pour toucher le cœur du conjoint non chrétien. Et c’est la raison pour laquelle il demande ici précisément de ne pas se séparer s’il est possible. 

 Et dans cette attente de la conversion du non chrétien, le Seigneur nous demande de faire ce qui a été  dit un peu avant , c’est-à-dire de manifester le fruit de l’Esprit, de continuer à intercéder dans la prière, de rester s’il le faut dans le silence et de manifester l’amour du Seigneur pour le conjoint qui n’est pas converti. Et c’est ainsi qu’il sera gagné. S’il s’agit d’un mari non chrétien qui vit ouvertement dans un péché grossier, ou qui serait membre d’une secte dangereuse, ou qui serait possédé, démonisé, ou qui serait même un sataniste, le principe spirituel est le même : pour l’épouse, soumission, mais pas d’obéissance aveugle.  Tant qu’il est possible, il faut rester ensemble et dans certains cas il peut y avoir une nécessité de séparation momentanée, quand le problème devient vraiment aigu et que pour un temps, il faut une mise à part de côté. Mais tant qu’il est possible, et je crois que le Seigneur est avec nous pour rendre la chose possible, le Seigneur dit que toi, chrétienne, ne cherche pas à te séparer de ton mari. Si lui se sépare, qu’il le fasse. Tu ne peux pas le retenir. Mais toi, ne te sépare pas de celui qui n’est pas chrétien. Et je pense que dans les cas les plus extrêmes, c’est le non chrétien qui ne pourra pas supporter et qui se séparera lui-même. Mais le Seigneur nous demande d’obéir à sa Parole, de rester soumis à sa Parole et d’intercéder dans la prière, dans le jeûne s’il le faut, pour que ces démons, pour que ces esprits soient liés et que le Seigneur dans son secours nous accorde la délivrance dont il a besoin. Mais ce sont des cas très difficiles. Si le mari appartient à une secte, l’épouse chrétienne, fidèle doit évidemment tracer des limites précises. Elle n’est pas autorisée par le Seigneur à participer aux activités et aux croyances de cette secte, bien évidemment. Donc, il faudra qu’elle ait toute la sagesse du Seigneur pour dire calmement à son mari : « Non, jusque-là mais pas plus loin. Je ne peux pas participer à ces activités qui ne sont pas du Seigneur. Mais je t’aime et j’intercède pour toi » 

 Le cas peut exister aussi d’un mari malade mental, un homme qui est à moitié fou, qui veut faire faire des choses insensées à son épouse. Ce sont des cas extrêmement difficiles et l’épouse a besoin dans ce cas-là d’une église qui intercède et qui prie avec elle, parce que ce malade mental est probablement démonisé. La plupart des maladies mentales sont causées par des liens démoniaques qu’il faut briser au nom de Jésus. Dans ce cas-là, il s’agit d’un combat spirituel intense et la sœur qui est dans ce combat ne peut pas rester seule. Elle doit partager ce combat avec des frères et des sœurs en Christ, des conducteurs spirituels, et tous ensembles, jeûner, prier, lier ces esprits et intercéder pour que le Seigneur se manifeste avec puissance.   Mais il s’agit là d’un combat spirituel, et la solution n’est pas de demander un divorce ou de partir, ça ne réglera rien. La solution, c’est de compter sur l’intervention toute puissante du Seigneur à qui tous les esprits sont soumis et de compter sur l’autorité que le Seigneur nous a donnée selon Sa Parole : 

Dans Luc 10:19 : « Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire ».  

Dans Marc 16:17-18 : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons… »

Et il s’agit d’un combat qui peut être long. Et dans ce combat, nous avons besoin de nous revêtir des armes du Seigneur, de ne pas être seuls, de partager ce fardeau avec nos frères et nos sœurs et de nous engager résolument dans un combat victorieux. Car nous avons des promesses pour la famille, nous avons des promesses pour le conjoint, et il n’y a pas de raison que le Seigneur ne réponde pas à ces promesses si nous faisons ce que nous avons à faire. Mais je ne dis pas que ce sont des choses faciles. Ce sont des combats très durs.   Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de tomber dans ces péchés qui nous enveloppent si facilement dans le cas où le conjoint n’est pas au Seigneur, comme aussi dans le cas où le conjoint est chrétien mais d’un caractère très difficile à supporter. Et les péchés les plus fréquents sont les suivants : apitoiement de soi, ressentiment, colère, amertume, justification de soi ou repliement sur soi, abandon complet de toute réaction de foi. Ce sont des péchés. 

Le découragement n’est pas un péché. On peut être découragé à l’extrême, comme Paul qui désespérait même de conserver la vie tellement ses épreuves étaient grandes. Mais se replier sur soi, dans une attitude négative, incrédule, en disant : « C’est impossible, je n’arriverai jamais à résoudre ces problèmes, c’est fini », là c’est un péché devant Dieu. Parce que le Seigneur est fidèle. Il est puissant et il a fait des promesses. Evitons donc de nous apitoyer sur nos souffrances car c’est une grâce devant Dieu si nous n’avons rien fait de mal. Evitons le ressentiment, l’amertume, la colère, qui sont des péchés devant Dieu. Evitons la justification de soi, qui nous pousse à dire : « Tu as tort, et moi j’ai raison et je vais te le prouver ». Supportons plutôt de mauvais traitements injustes, sans rien dire.  Et évitons de nous replier sur nous-mêmes, de nous enfermer dans notre coquille, de tomber dans la dépression, d’accepter toutes les pensées négatives que le diable va mettre en nous pour nous faire chuter. Le Seigneur veut des combattants et des vainqueurs. Il le dit dans l’Apocalypse à sept reprises, aux sept églises : « A celui qui vaincra ». Non pas avec notre propre force, nous n’en avons aucune, mais avec la force toute puissante que donne le Seigneur à ses bien-aimés. Nous pouvons compter sur la force du Seigneur, parce que s’il est parlé de victoire (« à celui qui vaincra »), cela veut dire qu’il y a des combats. Et la Bible dit bien que les combats que nous avons à mener ne sont jamais des combats faciles. Ce sont toujours des combats intenses, car nous n’avons pas à lutter contre des hommes, nous n’avons pas à lutter contre notre conjoint, nous avons à lutter contre des esprits, des dominations, des autorités de ce monde de ténèbres, et pour cela nous devons être revêtus des armes de Dieu. Pour cela, nous devons être remplis du Saint-Esprit, de la soumission au Seigneur. Et à ce moment-là, le Seigneur nous donnera la victoire qu’il a déjà remportée. 

Si nous sommes dans une difficulté intense, un problème de couple qui n’arrive pas à se régler, sachons que la plus grande crainte que nous devons avoir, c’est de perdre notre communion avec Dieu dans cette épreuve, en nous laissant aller à toutes sortes de péchés, d’apitoiement, de crainte, de colère, ou d’amertume. Nous devons à tout prix garder notre communion avec Dieu, cultiver notre communion avec Dieu pour pouvoir recevoir dans ce combat si dur, tout le secours dont nous avons besoin, la solution qu’il nous faut, la délivrance pour notre conjoint et sa conversion. Le Seigneur compte sur notre fidélité et nous voyons les récompenses qui nous attendent, et la récompense la plus grande, n’est-ce pas de s’entendre dire : « Entre, bon et fidèle serviteur, dans la joie de ton maître » (Matthieu 25:21). 

Parlons  d’un point particulier qui est quand même très important en ce qui concerne les relations de couple, du domaine sexuel, parce que j’ai pu remarquer et certainement, beaucoup d’entre vous aussi ont pu le remarquer, qu’il y avait dans ce domaine des problèmes importants, y compris dans les foyers chrétiens. Voici quelques précisions sur ce que la Parole de Dieu nous donne sur ce plan-là.  Le Seigneur a dit à Adam et Eve, avant la chute : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2:24). Et dans le plan de bonheur que le Seigneur a prévu pour le couple, il y a aussi l’harmonie et l’équilibre sur le plan sexuel, comme sur le plan spirituel et sur le plan psychologique.  Et je vous propose de lire dans 1 Corinthiens 7, ce que nous dit le Seigneur à ce sujet : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme, toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari. Et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps afin de vaquer à la prière. Puis, retournez ensemble de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre ». Il donne un conseil, mais un conseil inspiré par l’Esprit du Seigneur : « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit » et inversement. Et il est important de souligner là que ce n’est pas le mari qui a autorité sur son propre corps mais sa femme, et inversement aussi. Cela veut dire que le mari a des devoirs envers son épouse, la femme en a aussi envers son mari, mais tout cela doit se faire toujours dans l’amour et dans la sagesse du Seigneur. C’est-à-dire que l’un comme l’autre ne doit pas se refuser sexuellement à l’autre lorsque son partenaire le désire.  

 Cependant, y compris dans des foyers chrétiens, il y a des occasions où la femme se refuse pour une raison ou une autre. Et dans ce cas-là, il est conseillé au mari de ne pas user de son droit d’autorité, mais d’essayer de comprendre pourquoi son épouse se refuse. Et dans beaucoup de cas, si elle se refuse, ce n’est pas simplement par caprice, c’est parce qu’il y a un problème profond. Et c’est au mari à aider son épouse à résoudre ce problème et inversement aussi, bien entendu. 

Voici une histoire chez une chrétienne mariée, divorcée une fois, remariée, divorcée une deuxième fois, remariée une troisième fois avec un chrétien, et actuellement, le couple traverse une grande crise. Elle se refuse absolument à son mari, elle est complètement frigide, et le mari traverse lui-même une épreuve très difficile parce qu’il n’arrive pas à comprendre ce qui se passe. Et quand il a demandé conseil à un frère,  il  lui dit d’intercéder pour son épouse et d’essayer avec la grâce de Dieu d’établir un contact, une communion, une communication avec elle pour essayer de comprendre ce qui se passe et avoir une discussion en profondeur avec elle, ce qui n’avait pas encore été le cas.  

 Il y a des cas où la femme se refuse sexuellement à son mari parce qu’elle a été violée dans sa petite enfance. Et ce viol a entraîné un lien démoniaque sur cette femme, qui l’a rendue frigide et elle n’arrivait pas à rétablir des relations sexuelles normales avec son époux. Et c’est un couple chrétien. Il a fallu que la lumière du Saint-Esprit se fasse dans la vie de cette femme, qui avait même oublié qu’elle avait été violée, tellement ça s’était passé dans sa petite enfance. Et dans ce cas-là, le Saint-Esprit a dû remettre en lumière cet événement tragique et lui montrer qu’à cette occasion-là, un démon était entré en elle et avait pris possession de sa vie et il a fallu qu’elle reçoive une délivrance que le Seigneur lui a donnée, bien sûr, parce qu’il est venu libérer les captifs. Et lorsqu’elle a été délivrée, elle a pu avec joie et bien sûr à la grande joie de son époux aussi, reprendre des relations sexuelles complètement normales avec son époux.  

 Donc, quand il est dit : « Ne vous privez pas l’un de l’autre », c’est un conseil qui s’adresse à des chrétiens sains et équilibrés. Mais il y a des cas où malheureusement, cet équilibre n’est pas présent et le Saint-Esprit désire mettre en lumière toutes choses pour que la guérison s’installe dans le couple. Le Seigneur veut que le couple ait des relations sexuelles normales, heureuses, pleines et complètes. 

Mais le Seigneur demande aussi que d’un commun accord, ils se privent l’un de l’autre pour un temps, afin de vaquer à la prière. Donc, le Seigneur demande que dans certaines occasions, il y ait comme un jeûne sexuel qui soit accepté d’un commun accord par le couple, pour vaquer à la prière. Le fait de ne pas respecter ce conseil du Seigneur va certainement troubler l’efficacité de la prière. C’est-à dire que si le couple se livre à des rapports sexuels alors que le Seigneur voudrait les mettre à part pour la prière, ils désobéissent à ce moment-là à la volonté du Saint-Esprit. Il y a des moments, conduits par le Saint-Esprit, où l’un comme l’autre doivent reconnaître que le Seigneur demande une mise à part, un arrêt, un jeûne sexuel, parce que rien ne doit nous distraire de la prière dans certains moments, de la même manière que le jeûne de nourriture est parfois indispensable, pour que nous concentrions tous nos efforts sur le Seigneur, dans la prière, que nous nous mettions vraiment à part, que nous mettions de côté les désirs naturels et normaux de la chair, pour que nous puissions nous concentrer vraiment sur le Seigneur. Et à ce moment-là, le Seigneur peut nous parler, notre cœur est prêt à l’écouter plus  précisément. Et je crois qu’il faut accepter qu’à certains moments, le mari et la femme, d’un commun accord se privent de relations sexuelles pour vaquer à la prière. 

 Il y a aussi un point important dans Hébreux 13:4, en ce qui concerne les relations sexuelles : « Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères ». Il parle à des chrétiens. Le lit conjugal doit être pur de toute souillure, et le Seigneur indique deux souillures précises : l’impudicité et l’adultère. Il est évident que le mariage chrétien doit être absolument pur de ces deux souillures. 

 Il sera parlé de manière plus approfondie de l’adultère plus tard. Mais en ce qui concerne l’impudicité, je crois qu’il est important de souligner que dans les relations sexuelles entre couples, on ne doit pas faire n’importe quoi entre chrétiens. Ce n’est pas parce que nous sommes mariés, maris et femmes chrétiens, que nous avons la permission de faire n’importe quoi. Il y a des relations sexuelles, des attitudes sexuelles qui sont des abominations dans un couple chrétien. Il faut le dire, il n’y a qu’une seule (et je me sens autorisé à le dire sous l’onction du Saint-Esprit), il n’y a qu’une seule position sexuelle qui soit permise par le Seigneur, c’est la position naturelle. Et toutes les autres sont des abominations devant le Seigneur. Que ce soit la sodomie, que ce soit toute autre perversion sexuelle, ce n’est pas parce qu’il y a mariage, que mari et femme sont autorisés à faire n’importe quoi. Et il est important, bien-aimés frères et sœurs, que s’il y a ici ou parmi ceux qui nous écoutent des personnes qui se livrent à des attitudes, des positions sexuelles qui ne sont pas valables devant le Seigneur, il faut s’en repentir, et demander que le Saint-Esprit nous conduise dans la sainteté et dans la pureté dans ce domaine-là aussi. Il est très important de le réaliser, car Dieu jugera les fornicateurs et les impudiques, et il y a une fornication qui peut exister aussi, même dans un couple chrétien, par la pratique de toutes sortes d’attitudes abominables, qui sont en fait des perversions et qui viennent de l’enfer. Le Seigneur nous demande de rechercher la pureté en toutes choses, que le lit conjugal soit exempt de toute souillure ; de chercher la vertu dans le domaine conjugal. 

Un passage de la Bible nous montre ce qu’est un mauvais mari pour sa femme et ce que doit être un bon mari. Dans Matthieu 23, le Seigneur s’adresse aux scribes et aux pharisiens hypocrites. Et sans tordre le sens de la Parole de Dieu, j’ai pris cette description des pharisiens et des scribes hypocrites pour qualifier le comportement d’un mauvais mari, c’est-à-dire d’un mauvais conducteur spirituel de sa famille. Je pense que vous verrez vous-mêmes en lisant cette description, qu’elle peut très bien s’appliquer au comportement d’un mauvais mari. Cette description est très pratique. 

   Lisons dans Matthieu 23 et au verset 3 : « Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas selon leurs œuvres ; car ils disent et ne font pas ». Voilà ce que fait un mauvais mari. Il dira constamment, mais il ne fera pas. Il critiquera, il reprochera, mais il ne donnera pas le bon exemple. « Ils lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules (je pourrais dire : les épaules de leur épouse), « mais ils ne veulent pas les remuer du doigt. Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements, ils aiment la première place dans les festins (ou chez eux) et les premiers sièges dans les synagogues (ou dans leur salle à manger), ils aiment être salués dans les places publiques, être appelés par les hommes : Rabbi, Rabbi (le mauvais mari aime bien être reconnu à l’extérieur de chez lui), mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi, c’est-à-dire directeurs, car vous n’avez qu’un maître qui est le Christ ».  

Et un peu plus loin, il dit, au verset 13 : « Malheur à vous (on peut aussi penser : malheur à vous mauvais maris) parce que vous fermez (à vos femmes) le royaume des cieux, vous n’y entrez pas vous-mêmes et vous n’y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer (malheureusement cela arrive parfois). Malheur à vous parce que vous dévorez les maisons des veuves et que vous faites pour l’apparence de longues prières. A cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement »

Et au verset 23, « parce que vous payez la dîme et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la fidélité (envers votre épouse. C’est moi qui rajoute, mais vous transposez). C’est cela qu’il fallait pratiquer sans négliger les autres choses, conducteurs  aveugles qui coulez le moucheron et qui avalez le chameau ». Vous, mauvais maris, vous mettez le doigt sur quelque chose qui n’a en fait aucune importance, mais les problèmes graves qui sont dans votre propre vie, vous les passez de côté. 

Au verset 25 : « Malheur à vous, parce que vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat et qu’au-dedans ils sont pleins de rapine et d’intempérance, pharisiens aveugles. Nettoie premièrement l’intérieur de la coupe et du plat afin que l’extérieur aussi devienne net ». Voyez-vous ce que Jésus dit en parlant des conducteurs aveugles et hypocrites ? Le mari est le conducteur de son foyer. Il ne doit pas être un hypocrite, il ne doit pas être quelqu’un qui dit et qui ne fait pas. Il ne doit pas juger et critiquer sur les apparences ou les petites choses, mais il doit être un modèle pour son foyer. 

 Dans tous ces passages que nous venons de lire, Jésus dépeint les caractéristiques du mauvais conducteur spirituel. Et si nous prenons le contraire de toutes les caractéristiques décrites, nous saurons ce que doit être le bon berger des brebis, modèle pour le troupeau, ce que doit être le bon conducteur spirituel, modèle pour l’église locale et universelle, le bon mari, chef et modèle de son foyer. Et en ce qui concerne la description de l’épouse fidèle et vertueuse, nous avons une merveilleuse description, dans Proverbes 31. Les sœurs fidèles et soumises ici se reconnaîtront. D’autres sœurs encore verront ce que le Seigneur dit à leur cœur pour qu’elles entrent pleinement dans le plan parfait de Dieu pour l’épouse, dans la soumission d’un esprit doux et paisible. Il est écrit dans Proverbes 12 : « Une femme vertueuse est la couronne de son mari »

 Et dans Proverbes 31, il nous est donné une description de la femme vertueuse, le modèle à suivre. Je lis le verset 10 : « Qui peut trouver une femme vertueuse ? » Et je peux dire gloire à Dieu qu’en ce qui me concerne, j’en ai trouvé une. Alléluia ! Gloire à Dieu ! « Elle a bien plus de valeur que les perles. Le cœur de son mari a confiance en elle et les produits ne lui feront pas défaut. Elle lui fait du bien et non du mal ». Il y a d’autres Proverbes qui disent : « Il vaut mieux habiter à l’angle d’un toit que de partager la demeure d’une femme querelleuse » (Proverbes 21:9 et 25:24). « Une femme querelleuse est comme une gouttière qui fuit un jour de pluie » (Proverbes 27:15). 

Alors mes bien-aimées sœurs, gardez cet esprit doux et paisible, n’est-ce pas, qui est d’un grand prix devant Dieu. Nous lisons dans Proverbes 31:12 : « Elle lui fait du bien et non du mal, tous les jours de sa vie ». Si le Seigneur Jésus nous demande de faire du bien, même à nos ennemis, à combien plus forte raison à notre époux, qui est notre prochain le plus proche. Tous les jours de sa vie, elle lui fait du bien. Il n’est pas dit ici : Elle lui fait du bien simplement les jours où il est de bonne humeur, mais tous les jours de sa vie. « Elle se procure de la laine et du lin. Elle travaille d’une main joyeuse. Elle est comme un navire marchand. Elle amène son pain de loin. Elle se lève lorsqu’il est encore nuit, elle donne de la nourriture à sa maison et la tâche à ses servantes (nous dirions aujourd’hui qu’elle donne de la tâche à ses machines : lave-linge, lave-vaisselle, aspirateur, fer à repasser, machine à pain, mixer, robots, cuisinière, etc…). Elle pense à un champ et elle l’acquiert ; du fruit de son travail, elle plante une vigne ; elle ceint de force ses reins et elle affermit ses bras. Elle sent que ce qu’elle gagne est bon, sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit. Elle met la main à la quenouille, et ses doigts tiennent le fuseau. Elle tend la main au malheureux, elle tend la main à l’indigent, elle ne craint pas la neige pour sa maison, car toute sa maison est vêtue de cramoisi. Elle se fait des couvertures, elle a des vêtements de fin lin, de pourpre. Son mari est considéré aux portes. Lorsqu’il siège avec les anciens du pays, elle fait des chemises et les vend » (Proverbes 31:12 à 24). Quand il est dit que son mari est considéré aux portes, cela nous montre que la femme vertueuse peut augmenter la considération de son mari aux portes de la ville. par la vertu dont elle fait preuve au foyer.  Bien sûr, tout ceci n’est pas à prendre au sens littéral, mais simplement pour montrer que la femme vertueuse est une femme active dans son foyer. Et en passant, puisque nous citons ce passage, j’aimerais souligner que je pense personnellement de tout mon cœur que la place d’une femme chrétienne est dans son foyer pour le bonheur de son mari et de ses enfants. Je sais bien que dans l’esprit du monde actuel, avec tout ce qu’il y a à acheter, les revenus d’un seul mari ne suffisent parfois pas. Et parfois, des  femmes sont amenées à trouver un travail, mais je crois vraiment de tout mon cœur que le plan parfait de Dieu, c’est que la femme reste au foyer pour s’occuper de son mari et de ses enfants. Quand une maman travaille à l’extérieur, le foyer a bien du mal à manifester pleinement la paix, la joie de Dieu. Surtout quand il y a des petits enfants. Bien sûr, quand il n’y a pas d’enfant, ou que les parents travaillent ensemble à l’œuvre du Seigneur, il peut y avoir des circonstances particulières. Mais comme règle générale, surtout quand il y a des enfants en bas âge, la maman devrait rester au foyer pour animer le foyer, en faire un nid doux pour son mari et ses enfants et manifester pleinement la volonté du Seigneur.  Et s’il y a des questions d’argent qui se posent, revenons à la promesse du Seigneur qui nous dit : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). 

Proverbes 31. Il est dit au verset 25 : « Elle est revêtue de force et de gloire, elle se rit de l’avenir, elle ouvre la bouche avec sagesse et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, elle ne mange pas le pain de paresse ; ses fils se lèvent et la disent heureuse ; son mari se lève et lui donne des louanges ». Voilà une manière d’honorer aussi sa femme. Lui donner des louanges. « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse. Mais toi, tu les surpasses toutes ». Et un verset qui est très important, le verset 30 : « La grâce est trompeuse, la beauté est vaine, la femme qui craint l’Eternel est celle qui sera louée (par le Seigneur, par son mari et par tous ceux qui l’entourent). Récompensez-la du fruit de son travail ». Parce qu’il y a une récompense lorsque le travail est bien fait. Et si le Seigneur dit lui-même : « Récompensez-la », c’est que lui aussi a une récompense en réserve ;  « et qu’aux portes, ses œuvres la louent » (verset 31). Et aux portes du ciel, ses œuvres aussi la loueront. Alléluia !  

Alors, maris, ne suivez pas le modèle du mauvais mari, évidemment, mais prenez le contrepied, et vous épouses, suivez le modèle de la femme vertueuse, et la gloire de Dieu se manifestera dans les relations du couple.

 La lecture de tous ces passages nous montre que dans la majorité des couples le plan parfait de Dieu n’est pas respecté. Et ce que nous demande le Seigneur, c’est d’ouvrir notre cœur à sa lumière, de réaliser ce que le Seigneur veut et nous repentir de nos mauvaises voies. « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je pardonnerai son péché et je guérirai son pays » (2 Chroniques 7:14).  Et c’est ce que le Seigneur veut faire. Si nous, mari ou femme, nous réalisons notre péché, notre égoïsme, notre mauvaise façon de vivre, il ne faut pas tomber dans la dépression pour cela, mais il faut lever les yeux en haut, se tourner vers le Seigneur et dire : « Seigneur, je reconnais mon péché ». Il faut dire à son mari ou à sa femme : « Mon bien-aimé, ma bien-aimée, je reconnais mon péché devant toi et devant le Seigneur et je t’en demande pardon. Et je demande pardon à mon Dieu. Et je me repens de ces mauvaises œuvres et j’y renonce ». 

Et en faisant cela, je porte du fruit digne de la repentance. Il ne s’agit pas simplement de verser d’abondantes larmes et de recommencer le lendemain, ou six mois après, mais il faut supplier le Seigneur de nous accorder une repentance profonde, réelle, de nous montrer l’horreur du péché qui a amené la destruction dans le couple et dans le foyer, et dire : « Seigneur, accorde-moi, je t’en supplie, une repentance réelle. Montre-moi ce que c’est que le péché et fais-le moi comprendre pour que je m’en détourne avec horreur définitivement ». Et le Seigneur le fera. Il nous accordera le don de la repentance, il nous montrera ce qu’il faut faire et nous le ferons. Nous renoncerons au péché, nous nous relèverons  vainqueurs au pied de la Croix, et nous repartirons avec notre épouse ou notre époux dans le chemin que le Seigneur nous trace. 

« Seigneur, Père,  nous réalisons qu’il y a tant et tant de choses à dire sur ce problème si important. Nous ne faisons  qu’effleurer la surface et nous te prions de tout notre cœur, de compléter par ton Saint-Esprit tout ce qui manque à cet exposé ; de faire pénétrer ces paroles dans nos cœurs pour que nous les mettions en pratique, car ce que tu veux, c’est nous bénir. Ce que tu veux, c’est la bénédiction sur le couple, sur le foyer que tu as créé. Seigneur notre Dieu, nous te prions en particulier pour ceux qui sont dans des situations de couple inextricables, qui sont à toi, qui t’appartiennent, mais dont le conjoint ne t’appartient pas, et qui subissent des mauvais traitements, qui subissent toutes sortes de souffrances, de vexations, et qui sont là comme des blessés au bord du chemin. Seigneur, tu es le bon Samaritain, et nous te demandons ton secours pour ces brebis blessées, ces brebis qui sont sur le point de flancher, qui sont complètement découragées. En ce moment-même, Seigneur, nous intercédons pour ces brebis. Nous te demandons de les renouveler dans la foi en ton intervention puissante ; de leur montrer que la seule crainte qu’elles peuvent avoir, c’est de ne plus être en communion avec toi, mais que si elles le sont, elles peuvent recevoir de toi, maintenant, et à chaque fois, un renouveau de vie, un renouveau de force, de persévérance, pour aller jusqu’au bout dans la victoire que tu veux leur donner. Seigneur, renouvelle ces brebis en ce moment-même ; qu’elles sentent en ce moment-même un renouveau de ton Saint-Esprit, qu’elles repartent  avec un courage renouvelé, en toi, le Tout Puissant à qui tous les ennemis sont soumis, toi le bon, le grand Berger des brebis. Ô, Père, merci pour ce renouveau ! Et à ceux qui sont fermes dans la foi, nous te demandons, Seigneur, de nous tenir encore debout, jusqu’au bout. Que tu nous fasses la grâce, Seigneur, de pouvoir toujours être à l’écoute de ta voix, de nous comporter toujours mieux, avec l’amour que tu nous donnes pour notre mari ou notre femme, et que tu nous révèles pleinement les zones d’ombre de nos cœurs, tout ce qu’il faut encore améliorer, tout ce fruit de l’Esprit que nous n’avons pas encore porté et que tu veux nous voir porter. Père, nous te le demandons, au nom de Jésus. Amen ». 

                     Les relations entre parents et enfants et de   

                            L’éducation des enfants.

Parlons du problème des enfants, des relations entre parents et enfants et de l’éducation des enfants. Il y aurait tellement de choses à dire sur tous ces points qu’il sera limité à l’essentiel, en demandant au Seigneur de compléter ce qui manquera.  Le Seigneur a voulu le couple pour qu’il peuple la terre, qu’ils se multiplient et qu’ils aient des enfants. Cela fait partie du plan du Seigneur. Un couple sans enfant, c’est un couple auquel il manque quelque chose, et il faudra que le Seigneur supplée. Il y a des couples qui sont très heureux parce qu’ils ont trouvé en Christ la consolation et le bonheur, même en n’ayant pas d’enfant mais le plan parfait du Seigneur, pour un couple marié, c’est d’avoir des enfants. Et cela implique des responsabilités très sérieuses dans l’éducation des enfants. Le plan du Seigneur, c’est que le mari et la femme forment un foyer uni et heureux dans l’amour du Seigneur pour que les enfants aient la possibilité de grandir et de s’épanouir dans l’amour. L’enfant est une plante fragile qui a besoin d’amour pour se développer comme d’oxygène pour respirer. Et la responsabilité d’un mari et d’une femme chrétiens, c’est de créer un foyer rempli de l’amour du Seigneur pour que les enfants se développent harmonieusement. Les enfants doivent être voulus et ils doivent être aimés. On ne fait pas des enfants à la sauvette. Et quand on est mari et femme, on doit prier avec ardeur au sujet de la procréation : « Seigneur, nous voulons ensemble des enfants et nous te prions de nous en donner ». Ça ne se fait pas comme ça, par hasard. Il y a des enfants qui ont été conçus contre la volonté des parents, qui sont ensuite mal aimés ou rejetés carrément, parce qu’ils n’ont pas été voulus. Et même dans certaines familles chrétiennes, il y a des enfants qui peuvent arriver comme ça, un peu par hasard et c’est vraiment plus un problème qu’une joie. Et il ne faut pas qu’il en soit ainsi. Les enfants doivent être désirés, voulus par le couple et aimés dès la conception. Même les gens du monde savent qu’il peut déjà se passer des tragédies pour les petits bébés dans le sein maternel ; des enfants qui sont rejetés par leur mère dès le sein maternel et qui en souffrent à l’intérieur. Ils ont besoin, déjà, dans le sein maternel de l’amour de leurs parents et de leur mère pour se développer. Alors il ne faut pas les faire n’importe comment. Nous parlerons plus loin du problème de la contraception. 

Le premier point, c’est que Dieu a voulu que les couples, en règle normale, aient des enfants pour les élever et les amener au Seigneur. Le deuxième point, c’est que le Seigneur a une tendresse toute particulière pour les enfants. Il veut d’ailleurs que nous-mêmes, nous soyons comme des enfants pour entrer dans le royaume de Dieu. Et je lirai ce passage dans Marc 10, verset 13. On voit constamment cette tendresse du Seigneur pour les petits enfants. « On lui amena des petits enfants pour qu’il les touche. Mais les disciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus voyant cela fut indigné et leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants et ne les en empêchez pas. Car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent ». Le royaume de Dieu est pour ceux qui ressemblent à des petits enfants. « Je vous le dis, en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera pas. Puis il les prit dans ses bras et les bénit en leur imposant les mains ».  

 Et on voit aussi la révolte de Jésus contre la mort ou la maladie des enfants, ou des jeunes. Plusieurs des quelques rares cas de résurrection qui nous sont montrés dans la Parole de Dieu concernent des résurrections d’enfants, ou de jeunes : de la petite fille de Jaïrus et du jeune homme de la veuve de Nain. Le Seigneur aime les petits enfants, il ne veut pas qu’ils soient scandalisés et il veut que nous soyons comme des petits enfants pour entrer dans les cieux. Pourquoi ? Parce que si vous regardez un tout petit enfant, vous voyez qu’il est tout spontané, humble. Il n’y a pas de plus humble qu’un petit enfant. Il n’essaye pas de se justifier, il n’essaye pas de se défendre, il est entièrement dépendant de ses parents, sans défense. Plus il est petit et plus il est sans défense. Il dépend entièrement des soins de ses parents. Et c’est comme cela que le Seigneur nous veut : humbles, petits, sans défense personnelle, entièrement dépendants de notre Père céleste et croyant tout ce que notre Père nous dira. Un petit enfant va croire tout ce qu’on lui dit. C’est pour cela qu’il est tellement important de veiller à ce qu’on lui dit, et pour des parents, de veiller à ce qu’on leur dit à l’école. Parce que là aussi, il y a des choses qui entrent dans les familles chrétiennes par tout ce qu’on enseigne aux enfants dans les écoles. Et il y aura peut-être un temps qui viendra où les ténèbres seront tellement épaisses que les chrétiens seront obligés de créer des écoles chrétiennes et d’y mettre leurs enfants, ou carrément de les éduquer à la maison, parfois avec l’aide des frères et sœurs aînés. Il n’y a pas en France d’obligation de scolarité, il y a une obligation d’éducation et d’enseignement et ensuite, on va passer les examens dans les écoles normales. Bien sûr, je ne le conseille pas systématiquement, mais c’est simplement pour dire qu’il faut veiller à ce qu’on enseigne, à ce qu’on dit à des petits enfants, parce qu’ils ont tendance à croire tout ce qu’on leur dit. Et dans le bon sens du terme, il faut qu’il en soit ainsi pour des chrétiens. Si nous sommes des petits enfants, nous croirons et nous serons confiants dans tout ce que notre Père nous dira dans sa Parole. Et là encore, nous voyons dans la Parole de Dieu comment le Seigneur veut que s’établissent les relations entre parents et enfants. 

            Le premier point, en ce qui concerne les relations parents enfants, c’est le suivant : il n’y aura jamais de relations satisfaisantes entre parents et enfants si les relations ne sont pas bonnes entre les parents d’abord. Donc, ce n’est pas la peine d’essayer de bien éduquer des enfants si, au niveau des parents, l’harmonie, la paix et l’amour ne sont pas établis. Les enfants sont extrêmement sensibles à ce qui se passe au niveau des parents ; et même s’ils ne se disputent pas devant eux, ils sentiront dans leur cœur que leurs parents ne s’entendent pas, ne sont pas en harmonie. Il n’y aura pas cette atmosphère d’amour dans la maison. Quand nous sommes sensibles, spirituellement, si nous allons visiter des maisons de chrétiens, nous sentons tout de suite si l’amour de Dieu règne dans cette maison ; en entrant, on le sent, sans même voir quelque chose de précis. On sentira l’amour de Dieu présent dans le foyer, dans le couple et au milieu des enfants. Et c’est vraiment une réalité, l’amour de Dieu est une substance spirituelle ; « substance », entre guillemets, c’est la présence même du Saint-Esprit dans la maison, et on la sent quand on est sensible spirituellement.  

Et les petits enfants la sentent. Quand les parents ne sont pas en harmonie, les petits enfants et les enfants le sentent et ils ne vont pas pouvoir se développer spirituellement. Et ce n’est pas la peine d’essayer d’appliquer des règles bibliques de direction et d’éducation des enfants si, avant toute chose, les parents ne s’aiment pas de l’amour du Seigneur. Il y a quelque chose qui va manquer. Lorsque l’amour n’est pas présent au niveau d’un couple, il y a un profond sentiment d’insécurité et d’angoisse qui grandit dans le cœur des enfants. L’enfant est rempli d’insécurité et d’angoisse s’il voit ses parents se disputer ; par exemple une remarque dure du mari vers la femme, ou quelque chose comme cela, et immédiatement, le cœur de l’enfant se serre, et il commence à craindre. « Qu’est-ce qui va se passer ? Est-ce que mes parents sont en train de se diviser ? » Et s’ils se divisent réellement, comme dans une séparation ou un divorce, c’est un drame pour un enfant. Il est en pleine insécurité, c’est comme s’il flottait sur du vide. Il n’a plus de point pour se rattacher. Son père et sa mère étaient vraiment le nœud auquel il s’attachait, et le voilà désuni, ce nœud. L’enfant entre dans un sentiment d’insécurité et d’angoisse terrible.  S’il constate la mésentente au niveau des parents, il y a aussi la dureté dans son propre cœur qui commence à s’installer. S’il voit la haine au niveau de ses parents, il va ressentir évidemment un manque d’amour personnel. Si la haine est au niveau des parents, il est très peu probable que l’amour soit entre ses parents et lui. Si la haine est dans un cœur, est-ce que d’une source polluée peut couler de l’eau bonne ? Il va couler de la haine envers les enfants aussi. Et quand la haine et le rejet sont sur un enfant, il va développer un sentiment d’agressivité, de colère et de rébellion. Lorsqu’un enfant est rejeté, il va devenir rebelle. Il va se rebeller et il va lui-même commencer à rejeter les autres et à se rejeter lui-même. Donc, ces choses sont extrêmement importantes et le moindre détail est important. Il faut que nous demandions, nous parents chrétiens au Seigneur, qu’il nous donne un plein discernement pour pouvoir discerner immédiatement, quand nous commençons à nous disputer avec notre épouse ou à avoir une tension. Il faut régler ça immédiatement, demander pardon immédiatement et demander que la grâce de Dieu coule à nouveau dans nos relations. Il y va non seulement de la paix du couple, mais du bonheur des enfants qui ont besoin d’amour pour se développer.  

Lisons dans Ephésiens 6:1 ce que dit le Seigneur à propos des enfants. Là, le Seigneur s’adresse aux enfants : « Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur car cela est juste. Honore ton père et ta mère, c’est le premier commandement avec une promesse, afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre ». Et ceci est extrêmement important, parce qu’encore une fois, quand une parole sort de la bouche de l’Eternel, elle ne revient pas à lui sans effet. Si les enfants sont rebelles à leurs parents, et s’ils n’honorent pas leur père et leur mère, la malédiction de Dieu viendra sur eux, et s’accomplira cette promesse du Seigneur : « Tu ne seras pas heureux sur la terre et tu ne vivras pas longtemps sur la terre ». Et ce n’est pas la peine de chercher longtemps. Quand des drames pareils peuvent se produire, quand des chrétiens rencontrent le malheur ou la mort prématurée, on peut immédiatement se poser la question (évidemment, il ne s’agit pas toujours de cette raison, bien entendu, mais en tout cas, elle peut faire partie des raisons possibles) : est-ce qu’il a (ou elle a) honoré vraiment ses parents ? Est-ce que nous honorons nos parents tout au long de notre vie ? Il ne s’agit pas d’honorer ses parents jusqu’à la majorité, et dire après : « Bon, maintenant que je suis majeur, je m’en vais, je quitte mes parents et c’est terminé, je ne m’occupe plus d’eux ». Ce n’est pas cela, l’enseignement du Seigneur.  

Nous devons honorer nos parents jusqu’au bout de leur vie. Et combien de parents âgés sont mis de côté par des enfants chrétiens, ou traités vraiment pratiquement comme s’ils n’existaient pas ? On ne les visite plus, on ne s’occupe plus d’eux, alors que Dieu dit : « Honore ton père et ta mère si tu veux vivre heureux et vivre longtemps sur cette terre ». Honorer, ça veut bien dire : leur rendre honneur, leur faire plaisir, leur faire du bien, les respecter, suivre leur avis, autant qu’il est possible, selon la Parole de Dieu. Dans Matthieu 15, au verset 3, le Seigneur donne un exemple pratique de cette manière d’honorer son père et sa mère : « Jésus leur répondit : Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère. Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort ; mais vous, vous dites : Celui qui dira à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Vous annulez ainsi la Parole de Dieu au profit de votre tradition. Hypocrites ! Esaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi ».  

C’est-à-dire qu’ils disaient tout simplement à leurs parents : « Je prends ma dîme et je la donne à Dieu et je ne suis pas tenu de te secourir avec de l’argent qui est dû à Dieu ». Eh bien, Jésus dit : Si tu dis : « Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu », tu déshonores Dieu, et tes parents. Alors si nous avons à cœur de faire une grosse offrande à l’œuvre du Seigneur et que nos parents sont dans le besoin sur un plan quelconque, nous n’honorons pas nos parents en le faisant. Occupons-nous d’abord des besoins de nos parents avant de faire une offrande à l’œuvre du Seigneur, si nos parents sont dans le besoin. Il est bon de répéter ces choses parce que malheureusement, on peut constater que dans la vie de foyers chrétiens, il n’en est pas toujours comme le Seigneur le demande.  

Dans 1 Timothée 5, au verset 8, nous lisons : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, (et là, il parlait des veuves qui n’étaient pas soutenues par leurs enfants), et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, il est pire qu’un infidèle ». Il aura beau être membre d’une église, il aura beau faire de  belles prières, il aura beau se comporter extérieurement comme un bon chrétien, s’il n’honore pas et s’il ne prend pas soin de ceux de sa famille et principalement de ses parents, il est pire qu’un infidèle, il a renié la foi.  

Dans Colossiens 3:20, l’apôtre Paul dit : « Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur ». Cela fait plaisir au cœur de Dieu. Bien entendu, la limite, c’est toujours la Parole du Seigneur et l’obéissance au Seigneur. On ne peut pas obéir à ses parents s’ils nous demandent de faire quelque chose que la Parole de Dieu interdit. Mais dans cette limite, il nous est demandé de leur obéir en toutes choses, et il ajoute aussitôt : « Pères, n’irritez pas vos enfants de peur qu’ils ne se découragent ». Le propre des pères, c’est cette possibilité d’irriter les enfants et de les décourager. Comment les irriter ? En les traitant injustement ; en faisant preuve d’un autoritarisme abusif qui décourage les enfants. Et je sais qu’en matière de délivrance, il y a des enfants qui ont été possédés de démons dès leur petite enfance, simplement parce que leurs parents, père ou mère, ont fait preuve à leur égard d’un autoritarisme abusif. Ils les ont traités d’une manière trop autoritaire, et cette autorité abusive, petit à petit a renfermé l’enfant dans la rancune, dans l’amertume, dans la rébellion et il a ouvert son cœur à des puissances des ténèbres. Le fait d’avoir été soumis à une autorité parentale trop dure est une cause de liens démoniaques. C’est pourquoi il est important de ne pas irriter, pères, nos enfants par une conduite trop dure ou trop injuste. Mais il est dit que nous devons les élever en les corrigeant. 

 Alors en ce qui concerne l’éducation des enfants, citons simplement quelques points de la Parole de Dieu qui sont particulièrement instructifs. Proverbes 19:18 : « Châtie ton fils car il y a encore de l’espérance, mais ne désire point de le faire mourir ». Un peu plus loin, Proverbes 23:13 : « N’épargne pas la correction à l’enfant, si tu le frappes de la verge il ne mourra point ; en le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts ». Dans Proverbes 29, verset 15 : « La verge et la correction donnent la sagesse. Mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère »

Il nous est dit là que nous devons élever nos enfants en les corrigeant et en les instruisant dans la justice et je crois que dans l’éducation des enfants, il est important de garder à l’esprit que les enfants doivent être corrigés, mais avec amour et avec tendresse. Il ne s’agit pas de laisser exploser une réaction de colère et d’aller flanquer une raclée à un enfant qui a fait quelque chose de mal, mais il faut avec amour le prendre en particulier, lui dire : « Il faut que je te montre que tu as fait là quelque chose de mal. Tu avais été prévenu, tu as passé outre. Il faut que tu comprennes, mon fils, ma fille, que je dois te corriger. Alors, viens ici, retourne-toi, ne crains pas, je le fais avec amour, mais je dois le faire. Je te pardonne, mais je te corrige ». La correction donne un sentiment de sécurité à l’enfant, si elle est faite avec amour et avec justice. Elle donne un sentiment de sécurité et en tout cas, le Seigneur nous demande instamment de le faire. Les Proverbes sont très riches en matière d’éducation des enfants, et je vous conseille de passer du temps à les méditer, avec tout le temps qui vous est nécessaire pour y tirer des enseignements pratiques en matière d’éducation des enfants. Dans Proverbe 1:8 : « Ecoute mon fils l’instruction de ton père et ne rejette pas l’enseignement de ta mère car c’est une couronne de grâce pour ta tête et une parure pour ton cou ». Il s’agit là d’un conseil qui nous est adressé à tous en tant que fils et filles de Dieu, mais qui est adressé aussi aux enfants de familles, et en particulier de familles chrétiennes pour qu’ils acceptent l’instruction. Les enfants, acceptez l’instruction de vos parents, acceptez-les et parents, bien sûr, donnez-leur l’instruction qui convient selon le Seigneur. C’est une couronne de grâce pour ta tête. La grâce, ce sont des bienfaits qu’on ne mérite pas et nous avons besoin de la grâce du Seigneur. Et  si nous suivons les instructions de nos parents qui nous sont données selon le Seigneur, nous accumulerons une couronne de grâce sur notre tête.  

Dans Proverbes 4:20 : « Mon fils, sois attentif à mes paroles. Prête l’oreille à mes discours, qu’ils ne s’éloignent pas de tes yeux, garde-les dans le fond de ton cœur, car c’est la vie pour ceux qui les trouvent, c’est la santé pour tout leur corps ». Là, même chose vis-à-vis de la Parole du Seigneur, mais aussi, vis-à-vis des instructions sages qui sont données par des parents chrétiens à des enfants. Le conseil du Seigneur à ses enfants, c’est : « Tu ferais bien d’écouter ces instructions car il y va de ta vie et de ta santé. Si tu veux vivre longtemps et être heureux, suis les instructions de tes parents, écoute leurs conseils ». Et vous voyez aussi la responsabilité énorme des parents, de donner des conseils selon la Parole de Dieu, selon l’Esprit du Seigneur , la nécessité pour des parents d’être constamment remplis de l’Esprit du Seigneur et de la Parole de Dieu, pour donner à leurs enfants des instructions dont ils ne s’écarteront pas quand ils seront plus grands.  

Et dans Proverbes 22, au verset 6 : « Instruis l’enfant selon la voix qu’il doit suivre (la voix de Jésus, la voix du Seigneur, la voix de la pureté, de la sainteté. Instruis-le, instruis-le). Et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas ». Quelle grâce pour des enfants de familles chrétiennes de recevoir dès leur enfance une instruction chrétienne à la maison ! Et pour cela, il est indispensable qu’il y ait des moments mis à part, où nous, parents chrétiens, nous pourrons transmettre cet enseignement à nos enfants. Ne pas nous contenter de l’école du dimanche, mais passer chaque jour un moment à instruire nos enfants dans la famille et ceci est la responsabilité numéro un du père. Il doit y avoir un moment chaque jour, chaque soir, quand il est possible, évidemment, mais même-là, je pense qu’il est possible d’avoir chaque jour un moment où en famille, pour faire un culte personnel pour louer un moment le Seigneur, prendre la Parole de Dieu et où le père dit à ses enfants : « Mes fils, écoutez l’instruction du Seigneur. Voici ce qu’il dit, écoutez et respectez ce que Dieu dit ». Si nous ne faisons pas cela, ce n’est pas l’école du dimanche qui le fera ou qui le fera aussi bien. L’école du dimanche n’est qu’un complément. C’est à la maison que cela doit se faire.  

Je vous citerai le cas de la famille Wesley, ce grand revivaliste anglais du dix-huitième siècle. La maman Wesley était une maman du dix-huitième siècle, sans le confort moderne et sans les machines que nous avons, elle avait je crois, 19 enfants. Imaginez-vous ce que peut-être la vie d’une mère de famille et au dix-huitième siècle de 19 enfants, eh bien l’histoire de Wesley nous raconte qu’elle prenait le temps pour que chaque semaine, elle passe un moment avec chacun de ses enfants pour les instruire dans la Parole du Seigneur. Je ne sais pas ce que faisait papa Wesley, mais en tout cas, la maman faisait cela et elle priait tous les jours pour ses enfants et elle prenait le temps de le faire. Alors si une maman du dix-huitième siècle avec 19 enfants peut nous donner ce témoignage, à combien plus forte raison une maman chrétienne moderne avec tout le confort qu’elle peut avoir et les loisirs supplémentaires qu’elle peut avoir ! Il y va du salut de nos enfants. Nous devons en prendre soin et passer du temps avec eux pour que quand ils seront vieux, ils ne se détournent pas de la Parole du Seigneur. Et je vous assure que j’ai la crainte dans mon cœur des comptes que j’aurai à rendre devant Dieu un jour, de la manière dont j’ai pu éduquer mes enfants. Et j’ai conscience de ne pas avoir fait tout ce que j’aurais dû, mais je compte sur la grâce du Seigneur. Je dis : « Seigneur, pardonne-moi mes insuffisances, mais mets-moi vraiment à cœur ta sagesse pour éduquer mes enfants dans ta Parole, pour qu’en grandissant, ils soient heureux sur la terre et qu’ils t’obéissent ». Et cela nécessite beaucoup de prières et de jeûnes quelquefois.  

Ce n’est pas parce que nous sommes chrétiens que nous n’aurons pas des difficultés quelquefois très grandes avec nos enfants. La Parole de Dieu nous montre l’exemple de serviteurs de Dieu remarquables, qui ont eu des enfants qui n’étaient pas à la gloire de Dieu. Mais nous devons réaliser notre responsabilité.

Osée 4:6 : « Mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance ». Nous connaissons tous ce verset là, mais est-ce que nous connaissons la suite de ce verset ? « Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai et tu seras dépouillé de mon sacerdoce. Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants ». C’est Dieu qui parle. Vous voyez la responsabilité des parents ? Si nous oublions le Seigneur, Dieu nous dit : « Je ne me contenterai pas de t’oublier, j’oublierai aussi tes enfants ». Et il y a des tragédies, des drames de beaucoup d’enfants qui sont dus au fait que leurs parents ont oublié le Seigneur. Et dans le monde qui nous entoure, combien d’enfants sont sous cette malédiction, de parents qui ont rejeté Dieu  ou qui ne le connaissent pas, qui vivent dans le péché ? Et Dieu dit : « J’oublierai aussi tes enfants ». Mais n’oubliez pas que Dieu parle à son peuple. « Mon peuple », n’oublie pas la Parole de Dieu si tu ne veux pas qu’il oublie tes enfants. 

Le péché des parents peut aussi avoir des conséquences sur les enfants. Et quand on vient au Seigneur, il y a des choses que nous devons lui demander de détruire dans notre vie, qui sont causées par l’hérédité. Il faut le demander au Seigneur parfois. Le Seigneur nous donne, quand on vient à lui, un plein pardon de tous nos péchés. Mais il peut encore subsister dans notre vie, même physique, une hérédité dont nous devons demander au Seigneur de nous délivrer. Et il le fera si nous restons dans la foi et dans l’intercession fidèle.

                      Souhaitons-nous que nos enfants s’épanouissent dans la joie, ou 

                                                 Qu’ils  chahutent en s’excitant?

 Un mot d’avertissement en guise d’introduction pour éclairer tous les parents sur le combat que nous avons à livrer. Il nous faut apprendre à obéir aux instructions que donne dans sa Parole notre Père céleste plein d’amour. Ces lignes constituent donc un partage suite à des expériences révélées de frères  et non une technique ou une méthode pour élever les enfants. Pour exposer une telle méthode, ces quelques pages ne suffiraient jamais.

Au travers  de toutes ces expériences vécues, beaucoup sont sûrs que notre Père céleste  accorde son attention affectueuse, même quand certains étaient  réticents à obéir. Le but, en éduquant nos enfants, est  de leur communiquer cette même assurance. Jamais, au cours de cet apprentissage parental, nous n’avons à chercher à prendre le pouvoir sur nos enfants pour les manipuler ou pour contrôler leur vie. La verge, l’éducation, et la discipline quelle que soit sa forme ne doivent jamais servir à donner des ordres arbitraires au profit des parents. Le foyer familial ne doit jamais être le lieu d’un autoritarisme glacial de type militaire. Au milieu de tous les bouleversements que connaît notre monde troublé, la maison familiale doit être le lieu où l’enfant sait qu’il sera constamment soutenu, aimé, et pardonné inconditionnellement ; pour lui elle doit être un refuge où son cœur, sa pensée et ses espérances peuvent s’exprimer librement, un lieu auquel s’attachent des souvenirs réconfortants servant à combler son âme de bons souvenirs et de reconnaissance pour les soins tendres et affectueux de ses parents.

Dans (Genèse 18 :19)…   » Car je l’ai choisi [Abraham] afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites Je te bénirai… et tu seras une source de bénédiction «  (Genèse 12 :2).

Si un enfant priait ainsi :  » Seigneur, aide-moi à regarder tes yeux et à faire ce que tu demandes. «  ne  trouvons nous pas  qu’il exprime merveilleusement bien cette pensée du Psaume 32, aux versets 8 et 9 :  » Je t’instruirai, et je t’enseignerai la voie que tu dois suivre. Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; on les bride avec un frein et un mors, dont on les pare… «  Est-ce  bien ainsi que nous désirons que notre vie réponde à Dieu : voulons-nous  pas ressembler au mulet sans intelligence dont il faut tirer la tête tantôt à droite, tantôt à gauche.  Voulons- nous au contraire avoir un cœur soumis qui a d’avance décidé d’obéir et n’attend plus que d’être conduit par le regard.  Prions pour une obéissance de cette qualité-là, pour nous-mêmes et pour nos enfants.  Chaque victoire que le Seigneur  a accordée est survenue lorsqu’après avoir épuisé toutes nos ressources propres, nous avons abouti à l’échec et à la défaite. Alors Dieu a pour ainsi dire pris le relais et accompli une œuvre en nous. Dans aucun domaine de notre vie nous ne dépendons plus étroitement du Seigneur que dans notre relation à nos enfants.

                              Instruire, ce n’est pas seulement indiquer le chemin

Proverbes 22:6 contient une promesse de Dieu :  » Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. «   Il faut distinguer entre  » instruire  » et  » indiquer un chemin « . Nous sommes nombreux à indiquer à nos enfants la voie à suivre tout en négligeant l’instruction véritable.  Instruire un enfant, c’est le former afin qu’il obéisse de son plein gré à ses parents et leur fasse confiance. Il s’agit de former les dispositions de l’enfant par des mises en pratique et des exercices répétés, pour qu’il obéisse aux ordres de manière très précise et soit prêt à affronter des épreuves. Voilà ce que Dieu veut que nous fassions pour nos enfants.  Dans un sens ou dans un autre, tous les parents forment leurs enfants  Tous, nous formons tous nos enfants dans un sens ou dans un autre, que nous en ayons conscience ou non. Dire ne serait-ce que deux fois à un enfant de faire quelque chose, c’est lui apprendre à n’obéir que si nous réitérons notre demande, si nous élevons la voix, ou si nous le menaçons d’une sanction. Il est pourtant possible de lui apprendre à obéir immédiatement quand nous nous adressons à lui sur le ton d’une conversation parfaitement normale.

L’enfant auquel on ne fait qu’indiquer  » la voie qu’il doit suivre «  peut tout aussi bien accepter des indications contraires, et abandonner la voie qu’on lui a montrée. Mais la promesse faite au parent qui forme son enfant à l’obéissance, c’est que  » quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. «  La  Bible nous présente les deux cas : dans le premier, l’enfant a été formé à marcher dans la voie qu’il doit suivre, et dans le deuxième, nous voyons deux frères auxquels on avait indiqué la voie à suivre, mais sans les former. Dans 1 Samuel 1:11, Anne prie le Seigneur de lui accorder un fils :  » Si tu donnes à ta servante un fils, je le consacrerai à l’Éternel tous les jours de sa vie. «  Elle n’a pas dit : Seigneur, si tu me donnes un fils, je ferai mon possible pour lui indiquer la manière de te servir. S’il veut bien, s’il n’y voit pas d’inconvénient, je l’emmènerai au tabernacle pour te servir.  » Au contraire, elle ne douta jamais que Samuel ferait autre chose que ce qu’elle avait choisi pour lui.   Dans 1 Samuel 27 elle dit :  » C’était pour cet enfant que je priais, et l’Éternel a exaucé la prière que je lui adressais. Aussi je veux le prêter à l’Éternel. Et ils se prosternèrent là devant l’Éternel. «  Samuel a bien été emmené au Temple, et il a consenti à servir le sacrificateur Eli. 1 Samuel 3 montre bien que Samuel avait été formé à l’obéissance, car on le voit, tout jeune encore, se lever et accourir vers Eli pour lui demander ce qu’il veut. Et Samuel a servi Dieu toute sa vie.  Tout à l’opposé nous voyons les deux fils d’Eli dans 1 Samuel 2:12 :  » les fils d’Eli étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l’Éternel. «  Le texte évoque leur désobéissance et leur immoralité. Eli savait ce que faisaient ses fils, et il n’avait pas manqué de leur dire comment ils auraient dû se conduire. Dans 1 Samuel 2:23-24, il les reprend :  » Pourquoi faites-vous de telles choses ? Car j’apprends de tout le peuple vos mauvaises actions. Non, mes enfants, ce que j’entends dire n’est pas bon ; vous faites pécher le peuple de l’Éternel. «  Mais se contenter de reprendre de la sorte n’est pas former ; ce n’est pas instruire au sens biblique du terme.

Eli négligea de former ses fils, qui  » n’écoutèrent pas la voix de leur père «  (1 Samuel 2 :25). Le Seigneur ne permit pas à la descendance d’Eli de participer au sacerdoce :  » Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité, à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés «  (1 Samuel 3 :13). En effet Eli honorait ses fils plus que l’Éternel (1 Samuel 2 :29). Eli aimait le Seigneur : il était sincère et il s’acquittait de ses devoirs de sacrificateur, mais il n’avait pas formé ses fils à l’obéissance.

Comment former les enfants, comment leur apprendre à nous obéir ? Dieu nous donne la solution dans sa Parole :  » La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui  » (Proverbes 22 :15).

 » Mais Seigneur, tu ne veux quand même pas que je prenne la verge ou la baguette pour corriger mon enfant ? Faut-il que je me transforme en gendarme pour l’obliger à marcher droit ? Je ne peux pas le faire souffrir, je l’aime trop.  »  » Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger «  (Proverbes 13:24).   Je me mets alors à argumenter :  » Il y a d’autres moyens de discipliner l’enfant. Les paroles peuvent tenir lieu de baguette ; on peut gronder, reprendre.  »  » N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts. «  (Proverbes 23:13-14).

 » Mais je voudrais qu’il se développe librement, sans inhibitions…  »  » La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même donne honte à sa mère «  (Proverbes 29:15).

J’étais tentée de dire :  » Ces petites désobéissances ne sont sûrement pas encore bien graves. Il est si jeune ! J’attendrai qu’il soit plus grand, pour raisonner avec lui, quand il sera plus apte à comprendre.  »  » Châtie ton fils, car il y a encore de l’espérance… «  (Proverbes 19:18).

 » Mais je crains que la discipline ne le rende encore plus rebelle.  »  » Châtie ton fils, et il te donnera du repos, et il procurera des délices à ton âme «  (Proverbes 29 :18).

Nous pouvons nous demander si le Seigneur pense réellement ce qu’il dit dans ces versets. Est-ce que nous  croyons que si nous aimons nos enfants et voulons les élever dans l’obéissance à Dieu, nous devons  prendre une baguette et les châtier corporellement quand ils sont désobéissants ? Eh bien Oui, il faut  croire que c’est bien là ce que Dieu demande. Il faut  croire aussi que si dans la foi nous obéissons  à sa Parole, il accomplira tout ce qu’il promet quant à l’éducation des enfants.  Élever nos enfants en obéissant à Dieu, c’est veiller à ce que chaque fois qu’on  dira, par exemple  » Viens « ,  » Ne touche pas « ,  » Chut !  » ou encore  » Pose cet objet « , l’enfant  nous obéisse dès la première injonction, et sans que nous ayons  à élever la voix. S’il n’obéit pas dès la première injonction, alors nous devons prendre la baguette et le frapper suffisamment fort pour le faire souffrir, de façon à lui faire perdre l’envie de recommencer. Voilà ce qu’exige l’amour.

                                              L’amour consent à payer le prix

Un amour égoïste cherche toujours la solution de facilité. Si envers l’enfant nous faisons preuve de sentimentalité égoïste, c’est pour nous épargner la douleur de sa souffrance et de sa déception ; dans ce cas on  le lâcherai dans le monde sans l’avoir préparé aux souffrances qui font tout naturellement partie de la vie. Mais l’amour qui se donne lui-même comprend que l’obéissance est coûteuse et ne s’acquiert pas sans souffrance. Dieu manifeste son amour incomparable envers ses fils, qu’il forme par les souffrances.  » Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite. «  (Hébreux 12:6-7). Le verset 8 est encore plus fort : il affirme que si Dieu ne nous châtie pas, c’est que nous sommes des enfants illégitimes et non des fils. La douleur infligée au corps par la verge délivre de celle qu’infligerait plus tard une volonté égoïste :  » Les plaies d’une blessure sont un remède pour le méchant ; de même les coups qui pénètrent au fond des entrailles «  (Proverbes 20:30).

 » Je sais, ô Éternel, que tes jugements sont justes ; c’est par fidélité que tu m’as humilié «  (Psaume 119:75).   » Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes statuts «  (Psaume 119:71).  » Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; maintenant j’observe ta parole «  (Psaume 119:67).

L’enfant auquel on n’apprend jamais à se maîtriser et à soumettre sa volonté à celle d’autrui devra forcément être châtié plus tard, pour pouvoir mûrir dans l’obéissance à Dieu. Dans sa grâce, Dieu châtiera cet enfant, mais au bout de combien d’années de règne de la volonté propre, et d’indulgence envers lui-même ?   » Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse «  (Lamentations 3 :27).   Infliger la verge à nos enfants n’a rien d’agréable, mais dès que nous l’aurons corrigé (ou puni pour les plus âgés), nous pourrons le prendre sur nos genoux(ou s’asseoir à côté de lui pour les plus grands), le réconforter, l’embrasser, (pour les plus petits)  lui dire que je l’aime et qu’il doit obéir. N’est-ce pas ainsi que le Seigneur nous traite ? Lequel d’entre nous n’a pas été sévèrement châtié par lui, puis réconforté avec douceur lorsqu’il nous dit :  » Je fais cela parce que je t’aime.  »  » Venez, retournons à l’Éternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il bandera nos plaies  » (Osée 6:1).

                              La verge administrée dans l’amour délivre de l’hostilité

La bénédiction de la verge, c’est la communion rétablie. Après le châtiment, il devient possible d’oublier complètement l’incident et de prendre à nouveau plaisir à la communion rétablie entre le parent et l’enfant. En continuant à le houspiller et à le gronder, nous pourrions provoquer une séparation affective durable ou bien devenir hostiles envers un enfant qui n’a pas appris l’obéissance faute d’avoir été corrigé. Le harceler continuellement serait l’enfermer dans la peur et dans la punition ; nous voulons au contraire lui accorder toute notre attention aimante.

Manifester de la colère et de l’hostilité envers un enfant, c’est désobéir nous-mêmes à Dieu en nous abstenant de le châtier comme Dieu le commande ; ou encore nous remettons à plus tard l’obéissance à Dieu, au risque d’être exaspérés par le comportement de l’enfant. Si nous désobéissons à Dieu en remettant le châtiment à plus tard, nous risquons de dire ou de faire quelque chose de regrettable, et alors l’enfant ne fera que mimer nos actes ou nos paroles contradictoires. Mais lorsqu’on se montre parfaitement conséquent en administrant la verge pour la moindre désobéissance, jamais l’enfant ne l’associe à la colère, au déplaisir, ou au rejet, car le parent châtie l’enfant dans un esprit de patience et d’amour, par obéissance à Dieu. Quelle que soit la nature de l’offense ou des circonstances, la correction est toujours la même : c’est toujours la désobéissance que l’on châtie. Ainsi la verge de la correction apporte l’espérance. L’enfant comprend vite que la verge de correction est saturée d’amour, et que cette formation aimante est pour son propre bien. Ce n’est pas une punition traumatisante, un jugement qui s’abat suite à un méfait, ce n’est pas non plus une réaction parentale pour  » reprendre le dessus  » ; ce n’est ni un geste de colère, ni une tempête émotionnelle, ni une gronderie, ni le châtiment de toute une accumulation de torts demeurés sans correction. Cette formation cohérente, procédant d’un esprit de douceur qui châtie par amour est vite perçue comme de la bienveillance.

                                           Tous les enfants sont-ils différents ?

On nous dit souvent :  » Mais tous les enfants sont différents et doivent être traités différemment.  » Par leur personnalité et leur tempérament, mes trois enfants sont aussi différents qu’il est possible de l’être. Mais tous ont un point commun : ils sont nés avec une nature égocentrique. Tous ont  besoin de la « verge » pour parvenir à la soumission. Jamais dans les Écritures le Seigneur ne modifie son commandement en fonction de la personnalité.  Si un jeune enfant est très coléreux de nature. S’il le manifeste manifesté bien avant de savoir parler. Quand on lui dit  un  » non  » qui le contrarie, même s’il ne désobéis pas tout de suite, mais qu’il se roule par terre en hurlant et en donnant des coups de pied. En générale nous allons vers lui et le relever en disant  » Non, non !  » pour les plus patients, on  le prend sur les genoux pour le calmer.  Mais il faut comprendre qu’en agissant ainsi, le répit que  l’on   procure  ne lui apprend pas à vivre autrement que pour lui-même. Alors la fois suivante, quand contrarié par un  » non  » il se roule par terre en criant,  que ce qu’il fait n’est pas bien et  on lui donne une claque sur les fesses (pendant qu’il pique sa crise). Ensuite on s’assit, ou on  le  prend sur ses genoux, on le calme, on le câline et on le console. Par la suite, et après un nombre répété quand il sera contrarié, veut se jeter par terre, commencer à crier, et qu’il  s’arrête tout seul , c’est qu’il a compris ce qui lui attend . Rien que savoir qu’il va avoir la claque sur les fesses il se relèvera ou s’arrêtera, Il aura appris à obéir au non, et il cessera  de piquer des crises.

Cette manière de le discipliner va-t-elle le briser complètement ? Loin de là, elle ne brisera que sa volonté égocentrique. C’est là que nous avons besoin de foi. Je suis convaincue que si j’obéis au Seigneur dans ce domaine, il apprendra à notre fils à soumettre sa volonté à notre autorité aimante, tout en permettant à sa personnalité de s’épanouir. En réalité, c’est par la soumission à une discipline qu’on entre dans la liberté du plein épanouissement, parce qu’alors on cesse d’être le jouet des circonstances. C’est quand il est taillé que le cep de vigne prospère et porte le meilleur fruit. En revanche, un enfant  extraordinairement sensible et émotif qui  font souvent en larmes quand on lui demande de faire ce qu’il n’a pas envie de faire. À la moindre contrariété, il se met à pleurer. Si nous Nous nous abstenions de le corriger à cause de sa sensibilité, loin de s’améliorer, la situation ne ferait qu’empirer ; il se réfugierait  dans les pleurs chaque fois qu’il ne voudrait pas obéir. Ne croyons pas qu’il le fait exprès, mais en un sens, en le laissant faire, on  lui apprend à céder à ses émotions. Il  semble que dans ce cas-là  si on applique  la verge ou la punition, nous aggraverions le problème.

 Le Seigneur  nous convainc qu’en agissant ainsi, nous désobéissions à sa Parole et ne lui faisions pas confiance. Ayons la conviction que  nous avons aussi  été désobéissants, et que par amour pour notre fils, il faut commencer à obéir à Dieu sans délai. Un enfant peut s’endormi après la correction ou la punition avec un sentiment de sécurité à cause de l’amour de ses parents. Notre obéissance envers Dieu a rassuré son cœur. Il a besoin d’apprendre que nous, pour notre part, nous obéissions à Dieu en acceptant notre responsabilité, c’est-à-dire en corrigeant sa désobéissance.  Ceci peut être un tournant dans la vie d’un enfant et dans celle des parents. Le Seigneur nous accorda la grâce de pouvoir administrer la correction ou la punition  à chaque fois qu’un enfant  n’obéis pas. Il s’en trouva sécurisé, tranquillisé, et commencera à surmonter son émotivité. Son tempérament et sa sensibilité demeurent, mais il  apprendra que les faits importent plus que ses émotions. Quand il a apprendra à ne plus se laisser contrôler par son émotivité, il se mettra à s’intéresser davantage aux autres et à sortir de lui-même. Je  pense qu’avec une sensibilité pareille, un enfant serait encore en proie à l’insécurité aujourd’hui, si en persistant dans un  propre manque de foi, on continuera à entretenir ses crises de larmes.  Dès que sa sensibilité s’exprimera positivement, par le canal de sa créativité,  elle sera une bénédiction pour lui et ses parents.  Ceci peut marquer un tournant dans la vie d’un enfant  d’une autre manière encore. Il peut commencer à ouvrir son cœur à Dieu de façon nouvelle. En Apparence  il garde par devers lui toute une partie de lui-même, et le jour où il découvrira qu’il devait y renoncer, il en sera libéré. Dieu nous forme. Notre relation à nos enfants ne devrait-elle pas refléter la relation qu’entretient notre Père céleste avec nous ? Il est notre Seigneur ; au stade où nous en sommes présentement, nous devons exercer une certaine seigneurie sur la vie de nos enfants. Autrement dit, nous avons le devoir d’agir envers eux avec le même amour et la même cohérence que notre Père céleste manifeste envers nous.  Dieu me forme, moi qui suis son enfant, tandis que je forme mes propres enfants. Il m’apprend à être très sensible à ce qui contribue véritablement au bien de l’enfant. Toute tyrannie est exclue de cette formation. Quand mon Père me châtie, il agit pour mon bien ; il ne réagit pas avec colère, il ne me rejette pas.  » Oh ! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs enfants ! «  (Deutéronome 5:29).  » Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté «  (Hébreux 12:13).

Supposons, par exemple, que notre enfant vienne de nous dire – ou de dire à son frère – une parole inconvenante. L’impulsion naturelle serait de prendre cela pour une offense personnelle et de réagir de manière tout aussi inconvenante en le grondant, en le houspillant ; Mais manifester l’amour envers l’enfant et l’obéissance envers Dieu, c’est prendre la verge pour le châtier dans un esprit de patience, puis le prendre sur ses  genoux et lui enseigner avec amour qu’il doit toujours parler aimablement. Voilà ce que fait l’amour pour le bien de l’enfant.  Supposons que l’enfant désire très fort une chose qui n’est pas vraiment bonne pour lui. Lui céder, c’est donner libre cours à notre propre désir. Pour le bien de l’enfant, il nous  faut prendre le temps et la peine de le former pour qu’il accepte cette déception en faisant confiance à l’amour que ses parents ont pour lui, et en croyant qu’ils ont pris la meilleure décision en ce qui le concerne. Ainsi il apprendra à faire confiance à la volonté de Dieu, ce qui est la meilleure des choses pour lui. Si nous apprenons fidèlement à nos enfants à soumettre leur volonté à la nôtre, je crois que l’enfant reportera plus tard sur le Seigneur cette soumission de sa volonté. Mais s’il prend notre parole à la légère, il prendra aussi la  Parole de Dieu à la légère.

               Utiliser la verge de façon incohérente ce n’est pas éduquer

La cohérence est absolument capitale. Quoi de plus frustrant pour des enfants que de ne jamais savoir ce qu’ils peuvent attendre de nous ? L’incohérence, de la part des parents, est une provocation et un sujet de découragement. Un jour on est d’humeur sévère et on dit  » non  » dans une certaine situation. Le lendemain, on est indifférent, préoccupé par autre chose, et pour s’épargner de la peine, on laisse faire, ou on passe sur de  » petites  » désobéissances. Utiliser la verge dans ces conditions ne serait pas former : ce serait user de force brutale pour que l’enfant se soumette à nos sauts d’humeur. Je crois qu’une telle brutalité ne servirait qu’à endurcir nos enfants envers l’autorité. Ce serait provoquer leur colère, les décourager, les inciter à la rébellion.  » Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent «  (Colossiens 3 :21).

Il nous incombe, en tant que parents, d’être obéissants et conséquents chaque fois que nous parlons : cela demande de la diligence. Jamais nous n’y arriverons par nos propres forces, ou en étant motivés par autre chose que le désir d’obéir à Dieu. Si nous nous bornons à désirer que nos enfants soient  » bien élevés « , nous n’y arriverons pas. Un jour où je me sens très motivée, et où rien ne vient faire obstacle, je dis à mon enfant :  » Viens « . S’il désobéit, je n’ai pas de mal à interrompre mon activité afin de faire le nécessaire pour l’éduquer. Mais le lendemain, peut-être que je suis bien installée dans un fauteuil, en train de lire, et alors je dis :  » Viens ici, s’il te plaît.  » Si jamais il me désobéit alors, le désir d’avoir des enfants bien élevés ne suffira pas à me motiver. Ce serait tellement plus facile de réitérer l’ordre un peu plus sèchement ! Mais donner un ordre deux fois, c’est apprendre à l’enfant que je ne pensais pas vraiment ce que je disais la première fois. Nous avons besoin de la grâce du Seigneur pour dire alors :  » Seigneur, tu me dis d’éduquer mes enfants. Rester assis dans ce fauteuil serait te désobéir. Je t’en prie, aide-moi à apprendre à mon enfant à t’obéir, pour que moi-même je sois dans l’obéissance envers toi.  » Le Seigneur m’accorde alors la grâce d’interrompre la lecture, de quitter mon fauteuil,, de prendre la baguette ou la punition et de l’appliquer avec patience, puis de prendre l’enfant sur mes genoux pour le réconforter.  » Celui qui aime son enfant le châtie avec diligence. « 

                                                        Un acte de foi

Beaucoup disent :  » J’ai bien essayé de donner des fessées, mais cela ne sert à rien, cela ne fait qu’aggraver la situation.  » Agir en se disant :  » Voyons si cela va marcher « , c’est se condamner à l’échec. Dieu nous commande d’éduquer nos enfants dans l’amour en nous servant de la verge. C’est un acte de foi que d’agir en comptant sur sa promesse : il accomplira sa volonté en nous et nous fortifiera. La foi ne baisse pas les bras, parce qu’elle implique l’obéissance à Dieu et à sa Parole, et non à nous-mêmes ou à quelque  » principe efficace « .

Voici un témoignage ;  « Quand notre fille aînée, encore très jeune, s’est mise à manifester une volonté égoïste, nous avons eu du mal à commencer à l’éduquer en appliquant la verge. Nous ne savions pas ce qui en résulterait. Mais Dieu nous a clairement montré que nous devions nous confier en lui et obéir. De nombreuses personnes bien intentionnées (entre autres, des responsables spirituels) ont essayé de nous dissuader, en disant qu’il ne fallait pas prendre la  Bible à la lettre quand elle parlait de  » la verge « . Il y avait d’autres formes de discipline, disaient-ils :  » Les mots peuvent tenir lieu de verge « . (Mais quoi de plus cruel que de battre un enfant à coups de mots ?) On pouvait, disaient-ils, orienter l’enfant en le raisonnant ; peut-être qu’en grandissant notre fille aurait  » toutes sortes de problèmes psychologiques « . Mais Dieu nous a accordé par grâce d’agir dans la foi selon la vérité de sa Parole. Bientôt notre fille sera adolescente : et nous pouvons affirmer :  » Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui «  (1 Samuel 22:31). Chaque jour elle nous est en bénédiction et nous donne toutes sortes de joies. Une bonne partie des  » travers de l’adolescence  » ont été éliminés vers l’âge de dix et onze ans. Notre fille est ouverte, elle s’intéresse aux autres, et surtout, elle aime Dieu et sa Parole. Sa croissance spirituelle est aussi évidente que sa croissance physique. Les fondements de sa relation avec nous sont posés. Nous continuons de l’éduquer ; rien n’a changé. La verge sert encore à l’éduquer avec amour, et elle l’accueille avec autant de douceur que quand elle avait deux ans.  Bien entendu le jour viendra où nous cesserons d’utiliser la verge ; seul le Seigneur continuera alors de l’éduquer avec amour, et il appliquera sa propre verge… Mais ce jour n’est pas encore venu. Surtout au cours de cette adolescence si fertile en émotions, c’est un instrument béni pour éduquer ; cela nous délivre de toute trace d’hostilité envers elle, et la délivre de toute hostilité envers nous. Elle a un cœur très sensible au Seigneur, et se repent immédiatement en confessant paisiblement ses torts. De plus, le Seigneur nous donne une compréhension réciproque, et permet d’accepter les décisions qu’elle et nous devons prendre ensemble. »

Je vous laisse réfléchir sur ce témoignage…….

                                                             La liberté de grandir

Apprendre l’obéissance à nos enfants, c’est construire leur vie sans que l’hostilité vienne faire obstacle. Nous pouvons aider chaque enfant à grandir dans la connaissance de Dieu, et toute la famille peut alors se réjouir de demeurer dans un foyer rempli d’amour et d’humour, où l’on peut s’amuser et se réjouir de l’œuvre que Dieu accomplit dans notre vie jour après jour. Nous croissons ensemble spirituellement et goûtons une merveilleuse liberté les uns avec les autres. Nous sommes en mesure de vivre dans l’honnêteté et la franchise en donnant à nos enfants l’exemple de notre dépendance envers Dieu :  » Je marcherai au large, car je recherche tes ordonnances «  (Psaume 119: 45).

                Apprendre à nos enfants à se laisser guider eux-mêmes par Dieu

Très tôt, les enfants peuvent découvrir la joie d’entendre Dieu parler au travers de sa Parole. Avoir régulièrement un culte familial autour de la table du petit déjeuner est bénéfique ; le père lit la  Bible, et  en parler  ensemble, cela  permet à tous de croître et de se fortifier. Mais plus nos enfants grandissent, plus il est important qu’ils apprennent à recevoir eux-mêmes les directives du Seigneur. Il nous faut donc consacrer certains moments à leur formation afin de les rendre capables d’aller chercher eux-mêmes leur nourriture dans la Parole.  Apprenons leurs à étudier cette Parole pendant leur envie de parler. Que de bénédictions nous  recevons en tant que parents, quand un père consacre du temps à ses enfants  pour parler avec eux des passages de la  Parole qu’ils étudieront ensemble. Ce moment où le père leur  accorde toute son attention est l’occasion, pour ses fils, d’exprimer tout ce qu’il on sur le cœur, de parler de ce qui leur pose question et d’examiner ces choses à la lumière de la  Parole avec son père. Nous pouvons ainsi avoir des temps privilégiés et passionnants avec nos enfants. Souvent l’éducation est un processus douloureux et difficile ; il demande une entière consécration. Mais les récompenses sont glorieuses !  » Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice «  (Hébreux 12:11).

                                                Un mot d’encouragement

En lisant ce message ont peux se sentir complètement découragée et abattue sur la manière d’éduquer nos enfants : ont trouvent la situation sans espoir, et ont peux se dire qu’il est trop tard, que nous sommes tellement dépassée que cela ne pouvait plus se rattraper. Mais non, il faut maintenant que l’on s’appuye sur l’enseignement et faire confiance au seigneur, mais il faut que chacun des membres de notre famille acceptent  notre position et qu’elles fassent leur démarches aussi auprès du seigneur pour que la situation se débloque au sein de notre foyer, notre grande responsabilité est que nous nous  sommes  pas assez appuyé sur sa parole et être constamment en désobéissance avec sa parole en temps que père et mari.  Nous avons et  passons par des moments extrêmement douloureux. Nous n’élevons pas nos enfants dans l’obéissance au Seigneur. Tout se complique du fait que nous comptons sur nous-mêmes et sur nos propres raisonnements. Nous nous persuadons parfois nous-mêmes qu’il n’était pas nécessaire de leur administrer de châtiments corporels. A bien des égards, nous avons peur de nos enfants. J’ai canalisé à ma manière suffisamment pour maintenir un peu d’ordre, mais sans leur apprendre à obéir vraiment. Je leur ai permis de dominer sur nous de manière subtile ; ils ont une volonté rebelle. J’ai besoin de mon épouse et elle a besoin de moi pour éduquer nos enfants mais un fossé s’est creusé dans la différence d’interprété avec notre expérience personnel (celles de nos parents)

                                              Un mot à l’intention des pères

Dieu vient nous prendre en charge au point où nous en sommes. Si ces principes nous semblent nouveaux, et si nos enfants n’ont pas encore reçu semblable éducation, sachons  que Dieu se montrera très gracieux envers nous. Il n’est pas trop tard. Par sa force, nous pouvons à présent commencer à lui obéir dans les domaines où il s’est révélé à nous. Nos enfants ne tarderont pas à apprendre que parce que nous les aimons, nous les formons à l’obéissance. Faisons des pas de foi, et nous verrons alors que Dieu est à l’œuvre en nous et en eux. Après avoir pris connaissance  de ce message, beaucoup vont comprendrent par quelle lutte nous devons passer pour devenir obéissant en tant que père. Pendant longtemps, la persévérance de nos femmes ont tenu lieu de la nôtre. Nous rechignons sans cesse à donner à nos enfants des ordres clairs et raisonnables, surtout si nous risquons par-là de s’opposer à leur volonté. Nous le savons : les contrer en donnant un ordre clair nous obligerait à soumettre à Dieu notre propre volonté. Nous n’administrons la correction que dans certains cas bien précis suivant nos humeurs et les préjugés que l’on se dit en nous-même mais que souvent dans notre fort intérieur, nous excusons et minimisons. La duplicité intérieure va souvent à l’encontre de l’éducation que donne nos épouse  parce que nous fuyons certaines de nos responsabilités, nous ne bénéficions pas de la discipline divine et nous évitons le combat spirituel qui s’attache à l’obéissance de celui qui éduque ses enfants. Bien souvent nous ne donnons pas non plus à nos enfants l’occasion de goûter la confiance et l’espérance qu’ils doivent pouvoir mettre dans leur père terrestre pour bénéficier de la révélation de la paternité divine. Mais Dieu est le Père Souverain. Il nous fait passer par des luttes ardues et par des châtiments sévères, qui commande à nous juger nous-même et de renoncer à nos intérêts propres. Il apprend à donner à notre travail une nouvelle orientation, à gérer notre temps différemment, et à transmettre à nos enfants les commandements reçus de lui, tout en nous soumettant nous-même à ces commandements (beaucoup le comprennent actuellement mais la pratique reste le problème car une forte opposition de la parole de dieu à entrer dans notre famille est souvent forte, seul la patience et la transformation en nous de la parole de christ montrera que c’est possible et à la gloire de dieu)  . Par conséquent, chaque fois que nous donnons un commandement à nos enfants ou que nous les châtions, il faut qu’en même temps nous reconnaissions du fond du cœur que Dieu a un droit souverain de nous commander de lui obéir, pour le plus grand bien de nos enfants et des enfants qui seront un jour les leurs. Maintenant il faut que nos enfants et notre femme comprennent ceci et que le résultat se fera tous ensemble.

Je donne donc cet avertissement à tout père qui lit ce témoignage. Combien il serait abominable d’administrer la verge à nos enfants, si ce n’était pas pour leur donner des commandements justes et saints ! Combien nous devrions craindre de juger nos enfants sans nous juger nous-mêmes, car eux aussi appartiennent à Dieu, et nous devons être tous rassemblés sous sa paternité sainte Il y a beaucoup de choses qui auraient pu encore être dites, mais terminons par cette simple prière. 

« Notre Père, tu es un Dieu juste et bon. Quand nous nous écartons de tes voies, Seigneur, il y a une conséquence. Il y a des conséquences parfois tragiques. Mais nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, nous voulons être de ceux qui réalisent, Seigneur, quelle est ta Parole pour nous, et de ceux qui veulent la mettre en pratique, de ceux qui veulent reconnaître nos torts devant toi, qui veulent aussi compter sur ta grâce et ta miséricorde , c’est de réaliser notre péché, non pas pour en être écrasé, mais comme tu le désires, pour nous en repentir et pour changer de voie. Et la grâce que je te demande pour chacun de nous, Seigneur, c’est que tu nous donnes un cœur toujours humble et obéissant pour reconnaître nos torts et nos péchés et la grâce de nous en détourner. Et notamment, en ce qui concerne l’éducation des enfants, en ce qui concerne toutes ces erreurs qui ont pu être commises par nous ou par nos parents, nous te prions de tout notre cœur, Seigneur, d’apporter ta solution, de réparer les brèches qui ont été faites et de faire couler, Seigneur, ton baume, ta grâce, comme un fleuve. Tu es le réparateur des brèches. Tu es celui qui console ceux qui ont été rejetés, qui donne une famille à ceux qui n’en ont jamais eu. Tu es seul capable, Seigneur, d’apporter ton amour, ta paix et ta grâce dans un cœur qui en a manqué peut-être toute sa vie. Seigneur, c’est la grâce que nous te demandons, la délivrance que nous te demandons et nous croyons que tu le feras, non pas à cause de nos mérites, mais à cause du sang précieux versé à la Croix par Jésus ton Fils, ton Fils bien-aimé en qui tu as mis toute ta faveur, Seigneur. Au nom de Jésus, répare les brèches, dans les vies de tous ces bien-aimés Rends-les conscients, Seigneur, des problèmes et répare les brèches. Au nom de Jésus, Père ; nous t’en remercions, Amen !

                                            Divorce  et remariage

 Le problème du divorce et celui du remariage, à la lumière de la Parole du Seigneur : partie 1

Il n’y a rien de plus triste qu’un divorce et rien de plus difficile à vivre pour un homme et une femme qui se sont engagés devant Dieu, qui ont espéré construire quelque chose de bien, ou qui ont pu pendant quelques années vivre quelque chose de bien ou espéré vivre quelque chose de mieux, et qui arrivent à la constatation qu’ils ne peuvent plus s’entendre, et qu’il faut rompre. Et il n’y a rien de plus triste aussi pour des enfants qui vivent cette situation. On touche vraiment là à un problème crucial dans la vie des hommes et des femmes. Le divorce : une situation d’échec, un constat d’échec, l’écroulement de ce qu’on avait construit. C’est vraiment très difficile à vivre et le Seigneur le sait. 

 Les problèmes de couple, notamment les divorces et les remariages, sont de plus en plus nombreux au sein de l’Eglise de Jésus-Christ. Ce sont les fondements mêmes de l’Eglise et de la vie chrétienne qui sont ébranlés ou détruits. Dans ce message (ou étude), il sera présenté ce que la Bible enseigne dans ce domaine. Notre foi doit s’appuyer sur ce que Dieu nous révèle par le Saint-Esprit dans Sa Parole. Au commencement, Dieu créa l’homme et la femme. Si le Seigneur, dans Sa sagesse, a prévu dès le départ une différentiation sexuelle, c’est parce qu’Il avait un plan extraordinaire. Il a voulu que le couple homme-femme représente clairement la relation entre Dieu et Israël, puis entre Christ et Son Eglise, qui est aussi Son Epouse. Les relations entre Dieu et Israël, puis entre Christ et Son Eglise, sont fondées sur le principe d’une alliance divine. C’est Dieu qui est l’initiateur de cette alliance, qu’Il propose ensuite à l’humanité. Dieu a toujours voulu conclure Son alliance avec les hommes. Il l’a conclue tout d’abord avec Adam, puis avec Noé, enfin avec Abraham et sa descendance. Nous ne parlerons dans cette étude que de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham, car nous sommes toujours, en tant que Chrétiens, au bénéfice de cette alliance.

Les infidélités successives d’Israël n’ont jamais fait abandonner au Seigneur Sa fidélité à Son alliance. Dieu n’a jamais, comme le prétendent à tort certains, “divorcé” d’avec Israël pour épouser l’Eglise ! Bien au contraire, c’est l’Eglise qui est entrée dans l’alliance conclue par Dieu avec Abraham, grâce à Israël. La “théologie du remplacement” n’a aucune base biblique, et les partisans de cette théologie ne font qu’étaler leur ignorance des principes fondamentaux de l’alliance divine. De même, les partisans, pour une raison quelconque, du divorce et du remariage, au sein de l’Eglise, ne font qu’étaler leur ignorance de la pensée profonde du Seigneur, telle qu’elle est clairement exprimée dans Sa Parole. Apparemment, ce qui est clair pour Dieu ne l’est pas pour tous. Mais les traditions des hommes ont, là encore, remplacé et annulé la Parole de Dieu, pour toutes sortes de raisons sentimentales, charnelles ou humaines. Nous ne pouvons donc commencer à étudier le couple selon Dieu, sans d’abord étudier ce qu’est une alliance divine, et de quelle manière Dieu entend respecter et faire respecter l’alliance qu’Il propose.

                                                      Le mariage est une alliance de sang.

Le mariage entre un homme et une femme n’est pas un contrat qui peut être rompu par l’une de ses parties. Il est une alliance, conclue selon le modèle de l’alliance conclue entre Dieu et Abraham, puis entre Christ et Son Eglise. L’alliance de Christ et de Son Eglise n’est que le prolongement, l’extension à toute l’humanité, de l’alliance conclue originellement entre Dieu et Abraham.  Nous pouvons constater ce principe et ce modèle d’alliance dans le passage suivant  dans (Ephésiens 5 : 25-33).

Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari

Le parallèle mari-épouse et Christ-Eglise est frappant. De même que l’Eglise est le Corps de Christ, l’épouse est le corps de son mari, dont il est la tête, de même que Christ est la tête de l’Eglise. Elle est “chair de sa chair et os de ses os.” L’épouse devient “une seule chair” avec son mari, qui “s’attache” à elle d’abord par amour, puis par la relation sexuelle, qui concrétise cette relation d’amour. La relation sexuelle représente, sur le plan physique, la relation de Christ avec Son Eglise. Christ “connaît” spirituellement Son Eglise en devenant Un avec elle, un seul Corps et un seul Esprit.

Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée ? (6:16)

Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit” (1 Corinthiens 6 : 17).

La relation de Christ avec Son Epouse est donc fondée sur une alliance divine. De même, la relation du mari avec son épouse est aussi fondée sur une alliance divine. Hélas, depuis la chute et la plongée de l’humanité dans le péché, le caractère sacré de cette alliance a été perdu. Avant la venue de Jésus-Christ, l’homme était incapable de revenir au plan initial de Dieu, car le péché rendait la loi divine sans force. Mais aujourd’hui, grâce à l’alliance nouvelle conclue dans le sang de Christ, la puissance de la croix doit nous permettre de vaincre la puissance du péché et de la chair, et de pouvoir vivre la relation mari-épouse comme le veut le Seigneur. Le taux alarmant de divorces et de remariages au sein de l’Eglise prouve à quel point le Corps de Christ est contrôlé par la chair de péché, au lieu d’être contrôlé par l’Esprit. Ce n’est qu’en apprenant à marcher pleinement par l’Esprit que l’Eglise réapprendra à respecter les termes de l’alliance du mariage. Pour bien comprendre ce qu’est la relation du mari et de son épouse au sein du couple, nous devons donc d’abord bien comprendre en quoi consiste l’alliance proposée par Dieu à Abraham et à sa descendance, de quelle manière Dieu respecte Son alliance, et de quelle manière Dieu veut que nous la respections.

                                                           L’alliance de Dieu avec Abraham.

Dans (Genèse 15 : 1-18).  “Après ces événements, la parole de l’Eternel fut adressée à Abram dans une vision, et il dit : Abram, ne crains point ; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. Abram répondit : Seigneur Eternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants ; et l’héritier de ma maison, c’est Eliezer de Damas. Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et celui qui est né dans ma maison sera mon héritier. Alors la parole de l’Eternel lui fut adressée ainsi : Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais c’est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier. Et après l’avoir conduit dehors, il dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Telle sera ta postérité. Abram eut confiance en l’Eternel, qui le lui imputa à justice. L’Eternel lui dit encore : Je suis l’Eternel, qui t’ai fait sortir d’Ur en Chaldée, pour te donner en possession ce pays. Abram répondit : Seigneur Eternel, à quoi connaîtrai-je que je le posséderai ? Et l’Eternel lui dit : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et une jeune colombe. Abram prit tous ces animaux, les coupa par le milieu, et mit chaque morceau l’un vis-à-vis de l’autre ; mais il ne partagea point les oiseaux. Les oiseaux de proie s’abattirent sur les cadavres ; et Abram les chassa. Au coucher du soleil, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une frayeur et une grande obscurité vinrent l’assaillir. Et l’Eternel dit à Abram : Sache que tes descendants seront étrangers dans un pays qui ne sera point à eux ; ils y seront asservis, et on les opprimera pendant quatre cents ans. Mais je jugerai la nation à laquelle ils seront asservis, et ils sortiront ensuite avec de grandes richesses. Toi, tu iras en paix vers tes pères, tu seras enterré après une heureuse vieillesse. A la quatrième génération, ils reviendront ici ; car l’iniquité des Amoréens n’est pas encore à son comble. Quand le soleil fut couché, il y eut une obscurité profonde ; et voici, ce fut une fournaise fumante, et des flammes passèrent entre les animaux partagés. En ce jour-là, l’Eternel fit alliance avec Abram

Dans (Genèse 17 : 1-14). “Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Eternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu tout-puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l’infini. Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, en disant : Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d’une multitude de nations. On ne t’appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations. Je te rendrai fécond à l’infini, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. Dieu dit à Abraham : Toi, tu garderas mon alliance, toi et tes descendants après toi, selon leurs générations. C’est ici mon alliance, que vous garderez entre moi et vous, et ta postérité après toi : tout mâle parmi vous sera circoncis. Vous vous circoncirez ; et ce sera un signe d’alliance entre moi et vous. A l’âge de huit jours, tout mâle parmi vous sera circoncis, selon vos générations, qu’il soit né dans la maison, ou qu’il soit acquis à prix d’argent de tout fils d’étranger, sans appartenir à ta race. On devra circoncire celui qui est né dans la maison et celui qui est acquis à prix d’argent ; et mon alliance sera dans votre chair une alliance perpétuelle. Un mâle incirconcis, qui n’aura pas été circoncis dans sa chair, sera exterminé du milieu de son peuple : il aura violé mon alliance

         Voici les caractéristiques essentielles de l’alliance conclue par Dieu avec Abraham :

  • C’est une alliance proposée souverainement par Dieu à Abraham, qui l’a acceptée.
  • C’est une alliance de bénédiction pour Abraham et sa postérité.
  • C’est une alliance à laquelle Dieu S’engage par serment à rester Fidèle et Véritable.
  • C’est une alliance perpétuelle, qui devait donc s’étendre à toute la postérité d’Abraham, tout d’abord à Israël, puis, en Jésus-Christ, à l’humanité entière.
  • C’est une alliance conclue dans le sang. Il s’agissait d’abord du sang des animaux offerts en sacrifice et coupés en deux. Dans l’Antiquité, quand deux parties concluaient une alliance inviolable, ils sacrifiaient un animal, le coupaient en deux, et passaient ensemble entre les parties de l’animal sacrifié. Le sang de l’animal scellait l’alliance pour toujours. Beaucoup de peuples païens ont gardé en mémoire le caractère sacré des alliances de sang. Quand deux Indiens d’Amérique voulaient sceller entre eux une alliance inviolable, ils se tailladaient les poignets, mêlaient leurs sangs, et étaient ainsi déclarés “frères de sang pour la vie.”

En outre, cette alliance divine avec Abraham devait être rappelée par le sang du prépuce de tout mâle, prépuce coupé lors de la circoncision. Enfin, cette alliance devait être plus tard confirmée solennellement par le sang du Seigneur Jésus-Christ, versé à la croix. Tout mâle non circoncis était exclu de l’alliance et exterminé. De même, dans la nouvelle alliance, tout Chrétien non circoncis de cœur, qui marche selon la chair, s’exclut lui-même des bénéfices glorieux de l’alliance divine.

                                     La fidélité perpétuelle du Seigneur à Son alliance.

Bien souvent, dans le passé, le peuple du Seigneur, qu’il s’agisse d’Israël ou de l’Eglise, a été infidèle au Seigneur, et a violé Son alliance. Mais le Seigneur, quant à Lui, a toujours été fidèle à Son alliance et ne l’a jamais oubliée. Il n’a jamais rejeté définitivement Son peuple, même s’Il a dû parfois le corriger sévèrement. Sous la Loi de Moïse, il était permis à un homme de prendre plusieurs femmes, et même de donner à sa femme une lettre de divorce, pour un motif grave, et de la répudier. Il ne pouvait plus ensuite la reprendre, si elle voulait revenir avec lui. Dans  (Jérémie 3 : 1). “Il dit : Lorsqu’un homme répudie sa femme, qu’elle le quitte et devient la femme d’un autre, cet homme retourne-t-il encore vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé ? Et toi, tu t’es prostituée à de nombreux amants, et tu reviendrais à moi ! dit l’Eternel

Pourtant, dans le même chapitre, l’Eternel appelle l’infidèle à la repentance, et Se dit prêt à la reprendre si elle revient vers Lui  dans  (versets 20-22). “Mais, comme une femme est infidèle à son amant, ainsi vous m’avez été infidèles, maison d’Israël, dit l’Eternel. Une voix se fait entendre sur les lieux élevés ; ce sont les pleurs, les supplications des enfants d’Israël ; car ils ont perverti leur voie, ils ont oublié l’Eternel, leur Dieu. Revenez, enfants rebelles, je pardonnerai vos infidélités. – Nous voici, nous allons à toi, car tu es l’Eternel, notre Dieu

Dieu n’a jamais abandonné Son alliance avec Israël, alliance confirmée pour Son Eglise dans le sang de Son Fils. De même, le mari qui marche par l’Esprit ne peut que rester fidèle à l’alliance de son mariage, même si son épouse est infidèle. Nous devons à présent marcher comme Jésus a marché Lui-même, mais nous ne pouvons le faire que si nous sommes nés de nouveau, et si notre chair est effectivement crucifiée. Tout redevient possible dans la nouvelle alliance ! Nous retrouvons cette même attitude du Seigneur dans de nombreux passages de la Parole de Dieu, en particulier dans ce passage du prophète Ezéchiel  dans (Ezéchiel 16 : 1-8). :

La parole de l’Eternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à Jérusalem : par ton origine et ta naissance tu es du pays de Canaan ; ton père était un Amoréen, et ta mère une Héthienne. A ta naissance, au jour où tu naquis, ton nombril n’a pas été coupé, tu n’as pas été lavée dans l’eau pour être purifiée, tu n’as pas été frottée avec du sel, tu n’as pas été enveloppée dans des langes. Nul n’a porté sur toi un regard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi ; mais tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce qu’on avait horreur de toi. Je passai près de toi, je t’aperçus baignée dans ton sang, et je te dis : Vis dans ton sang ! Je te dis : Vis dans ton sang ! Je t’ai multipliée par dix milliers, comme les herbes des champs. Et tu pris de l’accroissement, tu grandis, tu devins d’une beauté parfaite ; tes seins se formèrent, ta chevelure se développa. Mais tu étais nue, entièrement nue. Je passai près de toi, je te regardai, et voici, ton temps était là, le temps des amours. J’étendis sur toi le pan de ma robe, je couvris ta nudité, je te jurai fidélité, je fis alliance avec toi, dit le Seigneur, l’Eternel, et tu fus à moi

Là encore, l’épouse de l’Eternel Lui a été affreusement infidèle, comme le montre le reste de ce chapitre. Mais, à nouveau, le Seigneur est resté fidèle à Son alliance et appelle Son épouse à la repentance dans (versets 58-63). :

Tu portes tes crimes et tes abominations, dit l’Eternel. Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : J’agirai envers toi comme tu as agi, toi qui as méprisé le serment en rompant l’alliance. Mais je me souviendrai de mon alliance avec toi au temps de ta jeunesse, et j’établirai avec toi une alliance éternelle. Tu te souviendras de ta conduite, et tu en auras honte, quand tu recevras tes sœurs, les grandes et les petites ; je te les donnerai pour filles, mais non en vertu de ton alliance. J’établirai mon alliance avec toi, et tu sauras que je suis l’Eternel, Afin que tu te souviennes du passé et que tu rougisses, afin que tu n’ouvres plus la bouche et que tu sois confuse, quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l’Eternel

C’est la fidélité immuable de l’Eternel qui doit pousser Son Epouse à la repentance ! Dans (2 Timothée 2 : 13).

Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même

De nombreux rois de Juda ont été infidèles. Mais Dieu S’est souvenu de Son alliance éternelle, en faisant naître Son Fils de la descendance d’Abraham et de David, au temps marqué. Marie, enceinte du Messie d’Israël, exalte la fidélité du Seigneur dans (Luc 1 : 54-55). : “Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s’est souvenu de sa miséricorde, comme il l’avait dit à nos pères, envers Abraham et sa postérité pour toujours

Zacharie, à la naissance de son fils Jean, exalte de même la fidélité du Seigneur à Son alliance : dans (versets 72-75). “C’est ainsi qu’il manifeste sa miséricorde envers nos pères, et se souvient de sa sainte alliance, selon le serment par lequel il avait juré à Abraham, notre père, de nous permettre, après que nous serions délivrés de la main de nos ennemis, de le servir sans crainte, en marchant devant lui dans la sainteté et dans la justice tous les jours de notre vie

Le serment sacré de l’alliance divine est inviolable ! Il en est de même pour l’alliance sacrée du mariage. Le mariage, étant aussi une alliance divine, conclue à l’image de l’alliance de Dieu avec Son peuple, ne peut être rompu, même si une séparation peut être envisagée, pour une seule raison bien précise.  L’alliance divine a été conclue pour l’éternité. Le mariage n’est conclu que pour la durée de la vie humaine, puisque seule la mort de l’un des conjoints peut rompre cette alliance.

                                   Le mariage depuis Adam jusqu’à la venue de Jésus-Christ.

Dans l’Ancien Testament, de très nombreux passages font l’éloge de la fidélité conjugale, et fustigent l’infidélité, le divorce, la répudiation et l’adultère : dans (Proverbes 5 : 18-23). “Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce : sois en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour. Et pourquoi, mon fils, serais-tu épris d’une étrangère, et embrasserais-tu le sein d’une inconnue ? Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Eternel, qui observe tous ses sentiers. Le méchant est pris dans ses propres iniquités, il est saisi par les liens de son péché. Il mourra faute d’instruction, Il chancellera par l’excès de sa folie”   Dans  (Esaïe 54 : 6-8). “Car l’Eternel te rappelle comme une femme délaissée et au cœur attristé, comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu. Quelques instants je t’avais abandonnée, mais avec une grande affection je t’accueillerai ; dans un instant de colère, je t’avais un moment dérobé ma face, mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi, dit ton rédempteur, l’Eternel”  Dans  (Malachie 2 : 14-16). “Et vous dites : Pourquoi ?… Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles !”  Dans Matthieu 19, le Seigneur Jésus nous révèle quelle est la pensée de Dieu concernant le mariage, dès le début de la création de l’homme et de la femme : (Matthieu 19 : 3-8). “Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi”

Il est clair que, dans la pensée de Dieu, un homme s’attachera à une femme, et qu’ils seront unis par l’alliance du mariage jusqu’à la fin de leur vie. Mais, après la chute, le péché et la mort sont entrés dans le monde. La rébellion et la désobéissance ont rendu l’homme incapable de respecter l’alliance du mariage. Le péché, qui habite dans la chair de l’homme, l’a rendu incapable de respecter la loi de Dieu. C’est pour cette raison que le Seigneur, dans un premier temps, a imposé à Son peuple une loi implacable. Dans l’attente de Jésus-Christ, faute de pouvoir éliminer le péché, il fallait éliminer le pécheur. La fornication et l’adultère étaient punis de mort. Un jeune homme qui prenait de force une jeune vierge était obligé, dès la première relation sexuelle, à la prendre pour épouse, et il ne pouvait s’en séparer. Si une jeune fille n’était pas vierge à son mariage, elle devait être lapidée, “pour avoir déshonoré son père, et s’être prostituée dans sa maison.”  Il était permis à un homme de répudier sa femme, s’il lui découvrait “quelque chose de honteux,” notamment son infidélité. Dans ce cas, il ne pouvait la reprendre. L’homme pouvait aussi prendre plusieurs femmes légales, et parfois des concubines. Mais tout cela n’était qu’une perversion de la volonté parfaite de Dieu, qui n’a permis la répudiation qu’en raison de la “dureté de leur cœur.” Cette dureté de cœur était causée par le péché et par la chair de péché. Même si, à cette époque,  l’homme pouvait recevoir le pardon de ses péchés et être déclaré juste par la foi, il ne pouvait en aucun cas avoir une pleine victoire sur le péché et sur la chair. Il ne pouvait pas marcher par l’esprit. Il ne pouvait donc pas pleinement respecter l’alliance divine du mariage. Tandis que tout redevient possible pour un Chrétien né de nouveau, rempli de l’Esprit et marchant par l’Esprit !

                     Les principes éternels du mariage, tels que Jésus-Christ les a énoncés.

Dans les Evangiles, Jésus s’adressait le plus souvent aux Juifs, ainsi qu’à Ses disciples. Mais ceux-ci, avant la Croix et la Pentecôte, restaient incapables de comprendre les choses de l’Esprit, à plus forte raison de marcher par l’Esprit. L’Eglise n’était pas encore établie, parce que le Saint-Esprit n’avait pas été répandu. Toutefois, le Seigneur Jésus a donné, aux Juifs comme aux disciples, un enseignement qui s’applique à tous les hommes de tous les temps, concernant le mariage dans la pensée de Dieu. Il Lui fallait affirmer les grands principes de la volonté de Dieu, avant de donner à Ses disciples, plus tard, la possibilité d’obéir à ces principes, par la marche par l’esprit. Les exigences de Dieu sont absolues. Mais Il ne peut les imposer à l’humanité que si celle-ci dispose des moyens spirituels adéquats pour obéir à ces exigences absolues. Et l’humanité ne dispose de ces moyens adéquats que depuis la nouvelle alliance conclue dans le sang de Jésus, par la nouvelle naissance et la marche par l’esprit. Voici ce qu’a enseigné Jésus-Christ dans les Evangiles à propos du couple, du mariage, du divorce et du remariage dans (Matthieu 5 : 27-32).  :

Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe la et jette-la loin de toi ; car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse, et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne. Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère

Sous la loi, l’adultère devait être consommé pour être considéré comme tel. Mais “sous la grâce,” l’adultère est déjà consommé dans le cœur quand un homme convoite intérieurement une femme. La loi est venue par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.  La grâce de la Nouvelle Alliance ne signifie pas que nous pouvons demeurer dans le péché ! Elle signifie au contraire que Dieu, dans Sa grâce surabondante, nous donne à présent les moyens spirituels de satisfaire les exigences les plus absolues de Dieu ! C’est là tout l’enseignement de Paul, notamment dans l’épître aux Romains dans  (Romains 6 : 1-7).:

Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché

Il ne s’agit donc nullement d’une grâce à bon marché qui supporterait indéfiniment notre marche dans le péché, la chair ou le compromis, pourvu que nous nous nous en repentions en permanence, tout en continuant à chuter sans jamais avoir la victoire sur le péché. Le Chrétien de la Nouvelle Alliance est, en Christ, mort au péché, au monde, à la chair et à Satan. Cette libération absolue, qui lui a été acquise à un si grand prix, lui permet, en marchant selon l’esprit nouveau qu’il a reçu, de satisfaire parfaitement la pensée et la volonté de Dieu, notamment en ce qui concerne les exigences de l’alliance du mariage. Le Seigneur affirme, au verset 32 ci-dessus : “Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.”  Il est clair que le Seigneur, dans ce verset, condamne à la fois le divorce (sauf pour cause d’infidélité) et le remariage. L’exception pour cause d’infidélité ne s’applique qu’à la possibilité de divorcer, mais aucunement à celle de se remarier. Il n’est pas possible de faire référence à ce verset pour autoriser le remariage des divorcés, en cas d’infidélité de l’un des conjoints. Jésus nous a prévenus que chaque iota de la Parole de Dieu compte. Il en est de même pour la place des mots dans le texte sacré. Cette place doit nous permettre de bien comprendre le contexte de chaque verset. Il est clair que ce même verset n’aurait plus du tout la même signification, s’il était écrit ainsi : “Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, l’expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère, sauf pour cause d’infidélité.” Dans ce dernier cas, l’exception pour cause d’infidélité concernerait à la fois le divorce et le remariage, alors que dans la parole de Jésus, elle ne concerne que le divorce. En d’autres termes, le Seigneur n’envisage qu’une seule raison pour un divorce ou une répudiation, c’est l’infidélité, ou plutôt l’impureté sexuelle de l’un des conjoints. Mais cette séparation n’entraîne jamais l’annulation de l’alliance du mariage, ni la permission de se remarier. Sinon, cette alliance ne serait plus selon le modèle de l’alliance de Dieu avec Son peuple, alliance qui, nous l’avons vu, est perpétuelle, malgré l’infidélité de l’Epouse du Seigneur. Dieu n’a jamais envisagé de Se remarier avec une autre Epouse !  Sous l’ancienne alliance, la dureté du cœur du peuple de Dieu obligeait le Seigneur à lui permettre ce qu’Il ne permet plus à Son peuple de la Nouvelle Alliance. Toutefois, ce peuple de la Nouvelle Alliance doit savoir de quelle manière respecter la volonté parfaite de Dieu, puisqu’il en a dorénavant les moyens.

             Plus loin, toujours dans l’Evangile de Matthieu, le Seigneur est encore plus précis :

Dans (Matthieu 19 : 3-11). “Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère. Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné”  Le Seigneur Jésus répète les mêmes principes immuables de la volonté de Dieu : l’alliance du mariage est conclue pour la vie, et ne peut être rompue. La répudiation est permise uniquement pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère, mais non le remariage, puisque l’homme ne peut jamais séparer ce que Dieu a uni.  Pour commettre un adultère, dans la pensée du Seigneur, il faut donc que deux choses soient réunies : il faut qu’il y ait une séparation suivie d’un remariage. La séparation seule n’est pas un adultère, tant qu’il n’y a pas remariage. La séparation n’est permise en aucun cas, sauf pour cause d’impureté sexuelle ou d’adultère. Mais ceux qui sont séparés restent liés par l’alliance inviolable du mariage, et ne peuvent donc se remarier, tant que l’un des conjoints est vivant.

Ce principe est-il absolument général, ou ne s’applique-t-il qu’à ceux qui font partie du peuple de Dieu ?

Il est clair, dans le langage de Jésus, qu’Il rappelle une loi divine qui existait dès le commencement de la création de l’homme. Ce principe divin demeure valable dès qu’il y a mariage entre un homme et une femme, même si ceux-ci ne connaissent pas Dieu. En se mariant et en devenant “une seule chair”, par la relation sexuelle, ils mettent aussitôt en œuvre une loi divine qu’ils peuvent ignorer, mais dont la réalité et les conséquences n’en existent pas moins. Ainsi, sans le savoir, deux païens qui se marient s’unissent devant Dieu, même s’ils “ne vont pas à l’église” ! Deux païens qui divorcent et se remarient commettent un adultère, même s’ils ne le savent pas. Pour le Seigneur, un crime reste un crime, même si le criminel n’a pas conscience de commettre un crime ! Le crime ne lui sera peut-être pas imputé de la même manière, s’il n’y a pas de loi, ou s’il ignore la loi, mais cela reste quand même une violation de la loi divine. Les Chrétiens de la Nouvelle Alliance ne peuvent ignorer la loi divine ! D’ailleurs, les disciples de Jésus ont très bien compris le caractère universel, sacré et absolu de l’alliance du mariage, puisqu’ils disent à Jésus : “Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier” (verset 10). Ils parlent bien de tout homme et de toute femme. Cela ne signifie certes pas qu’ils pouvaient donc éviter de se marier et s’engager dans le concubinage, ou “se mettre en ménage” sans se marier ! Cela reste une abomination pour le Seigneur, car la relation sexuelle est exclusivement réservée au mariage. Un concubinage qui dure entre un homme et une femme qui se sont choisis, qui se sont mis en ménage et qui ont eu des enfants, doit être considéré comme un mariage de fait, qui ne dit pas son nom, mais qui devrait être légalisé. Jésus leur répond, au verset 11, par une phrase étrange : “Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.”Tous ne comprennent pas la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite, mais seulement “ceux à qui cela est donné.” 

Cela ne signifie pas que certains sont bénéficiaires de révélations que d’autres ne recevront pas ! Car Dieu ne fait pas acception de personnes. Mais cela signifie simplement que Dieu donne ces révélations à ceux qui les Lui demandent. Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Pourtant, Dieu veut sauver tous les hommes ! Il appelle tous les hommes, mais seuls ceux qui répondent à Son appel feront partie des élus ! De même, si nous voulons sincèrement connaître la pensée parfaite de Dieu concernant le divorce et le remariage, nous finirons par être éclairés ! Et non seulement nous serons éclairés, mais nous comprendrons comment satisfaire pleinement le cœur de Dieu, et répondre à Ses exigences absolues, par l’Esprit et non par la chair, ni par des prescriptions légalistes. D’ailleurs, le Seigneur Jésus ajoute un commentaire qui, bien comprit, doit permettre à tous de se faire une juste conviction devant Dieu : Dans (verset 12). “Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne”                Apparemment, cette phrase semble difficile à comprendre, dans sa relation avec le passage précédent. Mais elle nous permet au contraire de bien comprendre la pensée exacte du Seigneur. 

Un “eunuque” n’a aucune envie d’avoir des relations sexuelles. Ceux qui “sont eunuques dès le sein de leur mère” sont ceux qui, naturellement, n’ont aucune attraction pour les relations avec le sexe opposé. Ils n’ont donc aucun mal à rester seuls, et ils ne brûlent pas s’ils n’ont aucune relation sexuelle. Ceux qui sont “devenus eunuques par la main des hommes” sont ceux qui ont été châtrés pour diverses raisons. Leurs testicules ayant été coupés, ils ne reçoivent plus dans leur sang les hormones masculines, et tout désir sexuel disparaît en eux. C’est pour cette raison que, dans les palais des rois antiques, ceux qui devaient surveiller les femmes et les concubines des rois devaient être rendus eunuques, par mesure de sécurité. Mais il y a ensuite les eunuques “qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume de Dieu.” Manifestement, ce sont ceux qui se sont volontairement privés de toute relation sexuelle, afin d’obéir aux exigences du royaume de Dieu. Cela peut concerner ceux qui veulent rester célibataires. Mais, compte tenu du contexte précédent, cela ne peut ici clairement concerner que ceux qui, étant séparés de leur conjoint, savent qu’ils ne peuvent plus se remarier, et décident donc librement de se priver dorénavant de toute relation sexuelle, afin de plaire au Seigneur et d’obéir à Sa volonté parfaite. Il est clair également que, dans ce cas, le Seigneur fait bénéficier à ces eunuques volontaires de toute la puissance de Sa grâce, afin de pouvoir tenir par la foi dans leur résolution. Cela ne peut être le cas que de Chrétiens qui marchent par l’esprit, dans une pleine crucifixion de leur chair. Celui qui sait que sa chair a été crucifiée en Christ, et qui a appris à marcher par l’esprit, est seul capable de se faire eunuque de cette manière, pour le royaume de Dieu. Il est donc seul capable de glorifier pleinement le Seigneur, ce que ni les païens ni les Chrétiens charnels ne peuvent faire.

     Dans les autres Evangiles, nous retrouvons les mêmes principes éternels de la volonté de Dieu :

Dans  (Marc 10 : 2-12). “Les pharisiens l’abordèrent ; et, pour l’éprouver, ils lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme. Il leur répondit : Que vous a prescrit Moïse ? Moïse, dirent-ils, a permis d’écrire une lettre de divorce et de répudier. Et Jésus leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ; c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère”

Jésus rappelle la pensée de Dieu au commencement. Puis Il répète que c’est la “dureté de leur cœur” qui a conduit les hommes à violer cette pensée. Mais Il dit clairement à Ses disciples que “celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère.”

L’adultère est donc bien défini comme un divorce ET un remariage. Nous avons vu précédemment que l’adultère, ou l’impureté sexuelle, était la seule cause permise de séparation ou de répudiation. Mais là, dans ce verset, Jésus dit clairement que le remariage des divorcés est, dans tous les cas, un adultère. En effet, si l’adultère de l’un des conjoints était une raison valable pour rompre le lien du mariage, les deux conjoints seraient libres de se remarier, le lien du mariage n’existant plus. Certains prétendent que celui qui a une femme adultère est libre d’en divorcer et de se remarier, puisqu’il n’est pas responsable de la rupture du lien conjugal. Or ici, Jésus dit clairement que si un homme qui a répudié sa femme et qui se remarie commet un adultère. Il n’a pu répudier sa femme que parce qu’elle était adultère. Il pourrait donc, comme le disent certains, se remarier, étant innocent. Mais ce n’est pas ce qu’affirme Jésus. S’il se remarie après avoir répudié sa femme, il commet dans tous les cas un adultère. Il en est de même pour la femme qui quitte son mari et qui en épouse un autre. Si elle quitte son mari parce que celui-ci est adultère, elle a la possibilité de le quitter. Mais elle n’a, en aucun cas, la possibilité de se remarier. Si seul le conjoint innocent pouvait se remarier, et si le conjoint adultère ne le pouvait pas, il y aurait une contradiction et une injustice. Ou le lien du mariage est définitivement rompu, et chacun peut reprendre sa liberté, ou ce lien ne peut être rompu, et aucun des conjoints ne peut se remarier, qu’il soit responsable ou non du divorce. Tout remariage de divorcés est donc, pour le Seigneur, un adultère. Il nous faut affirmer cette vérité avec la plus grande force, en face du laxisme et des compromis affligeants qui se répandent dans l’Eglise du Seigneur.

Le fait d’avoir divorcé avant la conversion n’y change rien ! Un divorce reste un divorce ! Un remariage reste un adultère, qu’il ait été fait avant la conversion ou pas. Un péché reste un péché, qu’il soit commis avant la conversion à Christ ou non. Notre conversion à Christ nous permet d’obtenir le pardon de nos péchés passés, mais cela ne signifie pas que nous puissions continuer à vivre dans ce péché, une fois que nous l’avons confessé ! Nous aurons l’occasion de revenir plus loin sur la mauvaise interprétation de “toutes choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles” ! Dans l’Evangile de Luc, Jésus répète les mêmes vérités : (Luc 16 : 18).

Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère” Là encore, Jésus répète que l’adultère est constitué par un divorce (ou une répudiation) suivi d’un remariage, dans tous les cas, et qu’il s’agisse du mari ou de son épouse.  Le divorce ne brise donc jamais l’alliance perpétuelle du mariage. Le divorce obtenu devant la justice des hommes n’a rien à voir avec une séparation permise par Dieu, suite à l’infidélité d’un conjoint. Si la séparation est autorisée, dans un seul cas, le remariage n’est jamais permis, sous peine de commettre un adultère.

                                                Les enseignements de Paul dans ses épîtres.

Paul dit lui-même qu’il avait la pensée de Dieu, et que nous pouvons tous, Chrétiens de la Nouvelle Alliance, connaître à présent la pensée de Dieu. Cette pensée nous a été révélée par le Saint-Esprit, et elle a été mise par écrit dans le Nouveau Testament, afin que nous puissions pleinement la connaître, et la mettre en pratique par l’Esprit, satisfaisant ainsi pleinement le cœur de Dieu. Voici ce que Paul écrit dans l’épître aux Romains dans (Romains 6 : 1-6).:

Ignorez-vous, frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi, que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant ; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère ; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre. De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli

Paul rappelle tout d’abord le principe divin de l’indissolubilité du mariage, pour nous montrer que seule la mort peut nous dégager du lien du mariage. Il utilise ce principe éternel de Dieu pour nous dire que, de même, nous avons été libérés de la loi par la mort de Christ. Mais nous devons bien comprendre ce que cela signifie ! Cela ne signifie aucunement que nous avons été libérés de la loi de l’indissolubilité du mariage ! Cela signifie que nous avons été libérés de l’obligation d’obéir selon la lettre, afin de pouvoir librement obéir selon l’esprit ! En effet, Paul explique, dans Romains 8, que la loi de Dieu était rendue impuissante à cause de la loi de péché et de mort qui est dans nos membres, et dont nous étions incapables de nous affranchir. Nous nous efforcions d’obéir à la loi de Dieu en nous imposant cette loi de l’extérieur, mais le péché rendait cette loi sans force. A présent que nous sommes, en Christ, libérés de la loi du péché et de la mort qui est dans la chair, nous pouvons obéir parfaitement à la loi de Dieu, aux principes éternels de la loi de Dieu. Nous pouvons obéir de l’intérieur, de notre cœur, par amour pour le Seigneur, et dans un esprit nouveau ! Nous sommes donc libérés de l’obligation d’obéir à une loi extérieure, parce que nous pouvons à présent obéir librement par l’esprit, ce qui était impossible, tant que Christ n’était pas passé par la mort de la croix et par la résurrection. Ainsi, nous sommes libérés des préceptes de la Loi, mais nous ne sommes nullement libérés de l’obligation d’obéir aux principes éternels de la volonté divine. Bien au contraire, ce n’est que dans la nouvelle alliance que nous avons tous été rendus capables, en Christ, d’obéir pleinement à la volonté de Dieu, par la marche par l’esprit. C’est ce que voulait dire Paul, en disant que nous avons été libérés de la loi.

Depuis la Pentecôte, le Saint-Esprit nous a été donné pour demeurer en nous en permanence, afin de nous conduire dans les profondeurs de la pensée de Dieu, et nous rendre capables d’obéir pleinement aux exigences les plus absolues du Seigneur, par la grâce et par la foi ! Gloire à Dieu pour cela ! Il aurait été très facile pour Paul, en parlant de l’indissolubilité du mariage jusqu’à la mort, de rappeler que l’alliance du mariage pouvait toutefois être rompue en cas d’infidélité d’un conjoint, exactement comme la mort pouvait rompre cette alliance. Mais il s’est bien gardé de le faire, car il connaissait parfaitement la pensée du Seigneur.

D’ailleurs, dans la première épître aux Corinthiens, Paul répète clairement les mêmes principes. Le chapitre 7 de cette épître mérite un commentaire approfondi, afin de faire table rase de toutes les fausses interprétations et les fausses doctrines qui circulent depuis longtemps, et qui sont fondées sur l’isolement de certains versets de leur contexte évident. Voici ce qu’écrit Paul dans ce chapitre  dans : (versets 1-9).

Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez point l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Je dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ; mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre. A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi. Mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ; car il vaut mieux se marier que de brûler

Quand Paul dit qu’il est bon à l’homme “de ne pas toucher de femme,” il veut évidemment parler des relations sexuelles. Il affirme donc que les relations sexuelles ne sont permises qu’au sein du mariage. Il rappelle aussi ce grand principe que chaque époux a autorité sur le corps de l’autre, et ne peut donc refuser à son conjoint une relation que ce dernier désire. Bien entendu, les deux époux ne doivent pas être conduits par les convoitises passionnées de la chair. Mais ils doivent, pour satisfaire leurs besoins légitimes, prendre aussi en considération, dans l’amour, les besoins de l’autre, et ne pas leur imposer ce que la Parole de Dieu leur donne le droit d’obtenir ! Les époux doivent se priver l’un de l’autre d’un commun accord, et pour un temps limité, afin de “vaquer à la prière.”  Paul aimerait que tous les hommes soient comme lui, c’est-à-dire célibataires, pour pouvoir “servir Dieu sans distraction.” Mais il reconnaît aussi que ce don de célibat n’est accordé par le Seigneur qu’à certains, sinon le genre humain serait en péril !

Nous croyons que ce don du célibat est accordé par Dieu à ceux qui le désirent sincèrement et librement, et qui Lui demandent ce don. Le célibat ne peut en aucune façon être imposé à quiconque, comme on le fait hélas dans certaines religions chrétiennes. Ce célibat forcé ne peut conduire qu’aux pires perversions sexuelles. Si ce n’était pas la volonté de Dieu que quelqu’un reste célibataire, Il saurait très bien le lui montrer, et lui révéler Sa volonté pour sa vie. Paul conseille donc aux célibataires et aux veuves de rester seuls, tant qu’ils ne brûlent pas. Toutefois, le fait de brûler ne doit pas nous pousser à nous lancer dans un mariage hâtif, que l’on regretterait amèrement par la suite. La grâce de Dieu doit nous permettre de surmonter par la foi ce temps d’attente, qui peut être parfois difficile à supporter. Dieu peut enlever la souffrance de la solitude du célibataire, en le comblant de Sa grâce. Mais cela n’est possible que si ce célibataire chrétien n’est pas contrôlé par la chair !

Nous revenons sans cesse à la nécessité d’un enseignement complet et approfondi sur la marche par l’esprit. Apprendre aux Chrétiens à ne plus marcher selon la chair, mais à marcher selon l’esprit, reste une priorité absolue pour le perfectionnement des saints. Force nous est de constater qu’un tel enseignement est bien rarement donné dans les églises chrétiennes aujourd’hui. Il est malheureusement remplacé soit par le légalisme le plus étroit, soit par le libéralisme le plus débridé, sous prétexte de grâce !

Paul poursuit  dans les versets 10-11 :  “A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme

Paul rappelle la pensée constante du Seigneur, celle que nous venons de développer dans nos commentaires sur l’enseignement du Seigneur Jésus dans les Evangiles. L’ordre du Seigneur est que la femme séparée de son mari ne se remarie pas, si elle ne peut se réconcilier avec son mari. Paul ne fait nullement mention d’une possibilité de remariage en cas d’infidélité du conjoint. Il va de soi que cette obligation de ne pas se remarier est aussi valable pour le mari, comme l’a précisé Jésus dans les Evangiles. Il est difficile de comprendre, devant la clarté de toutes ces affirmations, comment, dans l’Eglise du Dieu vivant, on en arrive maintenant à justifier le divorce et le remariage ! Combien de pasteurs remarient allègrement des divorcés dans l’Eglise, et sont eux-mêmes divorcés et remariés ! Quel désastre spirituel ! 

Il est proclamé ici avec force que tous ceux qui favorisent ou justifient le remariage des divorcés, pour toute raison que ce soit, introduisent dans l’Eglise un esprit d’adultère, non seulement physique, mais spirituel. Ils souillent l’Epouse sainte de Christ, et auront à en rendre compte un jour au Seigneur Lui-même ! Ils disposent encore de la grâce de Dieu pour se repentir de tous leurs adultères, mais le temps de la grâce s’achève bientôt ! Certains nous accusent, par notre enseignement sur le mariage, le divorce et le remariage, de mettre sur le cou des brebis du Seigneur un fardeau pesant et un joug impossible à porter.  Réfutons avec assurance une telle accusation. Répétons souvent qu’il n’est nullement dans cette intention d’imposer à quiconque l’un de ces enseignements, notamment celui-ci ! Le Seigneur Lui-même n’oblige personne à Le suivre. Mais affirmons clairement ce qu’enseigne la Parole de Dieu, afin de placer chacun devant la volonté absolue de Dieu et devant ses propres responsabilités. Ce qu’il faut ensuite faire, c’est expliquer avec persévérance et patience aux enfants de Dieu de quelle manière ils peuvent, dans la nouvelle alliance, obéir aux commandements du Seigneur, par l’esprit et non plus par la loi ; c’est leur enseigner la puissance de la croix et de la nouvelle naissance ; c’est leur montrer quelle est leur position spirituelle en Christ ; c’est les convaincre qu’ils peuvent, par la loi de l’esprit de vie agissant dans leur nouvelle nature spirituelle, obéir naturellement à tous les commandements que la chair considère les plus durs et les plus impossibles à respecter. Rien n’est impossible à Dieu, et tout est possible à celui qui croit ! Dans la nouvelle alliance, nous pouvons être plus que vainqueurs par Christ qui demeure en nous ! Nous pouvons marcher comme Lui-même a marché ! Nous pouvons accomplir les mêmes œuvres que Lui, et de plus grandes encore !

Paul poursuit : “Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis : Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point ; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère ; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints. Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là. Dieu nous a appelés à vivre en paix. Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?”

Ce passage est l’un de ceux qui sont utilisés le plus fréquemment pour justifier le divorce et le remariage, lorsqu’un conjoint non-croyant se sépare de son conjoint chrétien. Là encore, il ne faut pas prendre ces versets hors de leur contexte. Et il faut en outre que notre interprétation de ces versets ne soit pas en contradiction avec l’enseignement du reste de la Bible ! Paul parle ici de cohabitation entre un croyant et un non-croyant. Le conjoint non-croyant ne peut être retenu de force au foyer, s’il veut se séparer. Même s’il n’a pas commis l’adultère, un conjoint non-croyant peut vouloir se séparer ou divorcer. Il ne doit pas être retenu par le conjoint croyant. Car nous sommes appelés à vivre en paix. C’est la raison essentielle invoquée par Paul pour laisser partir ce non-croyant.   Paul ajoute : “Si le non-croyant se sépare, qu’il se sépare ; le frère ou la sœur ne sont pas liés dans ces cas-là.” C’est ce verset qui est le plus souvent utilisé pour justifier le remariage d’un Chrétien, quand il a été abandonné par son conjoint non-croyant.

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 Répétons-le encore, ce verset ne peut être en contradiction avec l’ensemble de la révélation biblique qui vient d’être exposé. Le lien dont il est parlé ici ne peut pas être le lien du mariage, lien qui est rappelé plus loin au verset 39. D’ailleurs, le mot grec traduit par lié au verset 15 n’est pas le même que celui qui est aussi traduit par lié au verset 39. Au verset 15, il s’agit du mot grec “dedoulôtaï,” (du verbe “douloô,” qui signifie “être esclave.”) Un esclave devait suivre son maître partout où il allait, et obéir sans discuter à ses ordres. La femme chrétienne dont le mari non-croyant se sépare n’est pas son esclave. Elle peut garder sa liberté. Mais elle doit rester seule, et rester fidèle à l’alliance de son mariage, tant que son mari sera vivant. Tandis qu’au verset 39, où Paul dit : “une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant,” le mot grec traduit par lié est “dédêtaï,” c’est-à-dire “aura été liée,” du verbe “déô,” qui signifie “être lié, attaché, enchaîné.” Ainsi, il n’y a aucune contradiction entre des versets apparemment contradictoires. Il ne faut laisser à la chair aucune échappatoire ! L’Eglise est trop souvent contrôlée par la chair, qui s’y entend très bien pour tordre la Parole de Dieu et fabriquer de fausses interprétations bien commodes pour ceux qui sont entraînés par ses convoitises L’apôtre achève ce paragraphe en disant :

Car que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ? Ou que sais-tu, mari, si tu sauveras ta femme ?” Il nous montre par-là que le mari non-croyant séparé de sa femme reste son mari, et que la femme non-croyante séparée de son mari reste son épouse ! Il veut dire dans ce verset que ce n’est pas nécessairement par sa femme croyante que le mari non-croyant sera sauvé, et qu’il n’est donc pas nécessaire qu’elle fasse tout pour s’accrocher à lui et cohabiter avec lui, s’il veut se séparer d’elle ! De même, ce n’est pas nécessairement par son mari croyant que la femme non-croyante sera sauvée. Elle peut l’être ailleurs, par le témoignage d’une autre personne ! Cela n’a donc rien à voir avec la rupture de l’alliance du mariage ! Ensuite, aux versets 17 à 24, Paul fait une parenthèse qui concerne la situation sociale des Chrétiens, et non leur situation matrimoniale :  “Seulement, que chacun marche selon la part que le Seigneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu. C’est ainsi que je l’ordonne dans toutes les Eglises. Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis, qu’il demeure circoncis ; quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu’il ne se fasse pas circoncire. La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé. As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas ; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé.”

Ce dernier verset, mal interprété et sorti de son contexte, a aussi souvent été utilisé pour justifier le remariage de ceux qui ont été divorcés avant leur conversion ! On raisonne de la façon suivante : “Puisque tu étais divorcé avant de te convertir, ta conversion confirme et entérine cet état de fait, et tu peux donc rester divorcé après ta conversion” ! Il s’agit d’un faux raisonnement, fondé sur une mauvaise interprétation d’un verset tiré là encore hors de son contexte. En fait, Paul dit clairement que notre conversion à Jésus-Christ ne nous donne pas le droit de nous dégager des contraintes ou des obligations sociales qui étaient les nôtres avant notre conversion. Paul parle seulement de la circoncision et de l’esclavage. “Quelqu’un a-t-il été appelé étant circoncis, qu’il demeure circoncis ; quelqu’un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu’il ne se fasse pas circoncire.” “As-tu été appelé étant esclave, ne t’en inquiète pas… Ne devenez pas esclaves des hommes.

Que chacun demeure donc dans l’état social où il était lorsqu’il a été appelé par le Seigneur. Il ne s’agit en aucun cas de l’état matrimonial. S’il s’agissait de l’état matrimonial, un célibataire, par exemple, devrait toujours rester célibataire après sa conversion, ce qui serait absurde ! Ensuite, Paul parle de la virginité et aborde à nouveau la question du célibat :

Dans “(versets 25-38). Pour ce qui est des vierges, je n’ai point d’ordre du Seigneur ; mais je donne un avis, comme ayant reçu du Seigneur miséricorde pour être fidèle. Voici donc ce que j’estime bon, à cause des temps difficiles qui s’approchent : il est bon à un homme d’être ainsi. Es-tu lié à une femme, ne cherche pas à rompre ce lien ; n’es-tu pas lié à une femme, ne cherche pas une femme. Si tu t’es marié, tu n’as point péché ; et si la vierge s’est mariée, elle n’a point péché ; mais ces personnes auront des tribulations dans la chair, et je voudrais vous les épargner. Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe. Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur ; et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme. Il y a de même une différence entre la femme et la vierge : celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur, afin d’être sainte de corps et d’esprit ; et celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari. Je dis cela dans votre intérêt ; ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction. Si quelqu’un regarde comme déshonorant pour sa fille de dépasser l’âge nubile, et comme nécessaire de la marier, qu’il fasse ce qu’il veut, il ne pèche point ; qu’on se marie. Mais celui qui a pris une ferme résolution, sans contrainte et avec l’exercice de sa propre volonté, et qui a décidé en son cœur de garder sa fille vierge, celui-là fait bien. Ainsi, celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux

Paul fait ici l’apologie de la virginité et du célibat, non pas pour des raisons morales, sous prétexte que la virginité et le célibat seraient moralement supérieurs au mariage, mais pour des raisons pratiques, afin de pouvoir servir le Seigneur sans distraction. Les célibataires et les vierges ne doivent pas chercher à se marier. Mais ils doivent laisser à Dieu le soin de chercher pour eux leur futur conjoint ! Ceux qui passent leur temps à chercher eux-mêmes un conjoint, sans faire pleinement confiance au Seigneur, se jettent dans bien des tentations et bien des problèmes ! Mais ils doivent faire confiance à Dieu, pour qu’Il leur présente, au temps choisi par Lui, le conjoint qu’Il leur réserve. Une telle attitude implique évidemment que ces célibataires et ces vierges marchent par l’esprit, et pas par la chair !  Paul ne s’oppose nullement au mariage. Il sait très bien que le mariage fait partie du plan parfait de Dieu pour l’humanité, et que ceux qui décident de rester célibataires pour servir le Seigneur sans distraction s’imposent librement le sacrifice de renoncer, par la foi et par la grâce de Dieu, à leurs droits matrimoniaux légitimes. Mais ceux qui se marient ne pèchent pas, même s’ils auront des tribulations dans la chair. La fin de ce paragraphe a été traduite différemment selon les versions. Le mot “fille” n’existe pas dans le texte grec. Un certain nombre de traducteurs l’ont rajouté, pensant sans doute avec raison que, selon la coutume de l’époque, même dans les églises de Dieu, c’était le père qui décidait ou non de marier sa fille et qui choisissait pour elle son conjoint. Il fallait, bien entendu, que la fille donne son consentement, comme dans le cas de Rébecca, à qui l’on proposait d’épouser Isaac.  Paul termine ce chapitre fondamental en répétant encore une fois la pensée du Seigneur concernant le mariage, le divorce et le remariage :

Dans (versets 39-40). “Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant ; mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ; seulement, que ce soit dans le Seigneur. Elle est plus heureuse, néanmoins, si elle demeure comme elle est, suivant mon avis. Et moi aussi, je crois avoir l’Esprit de Dieu

Paul rappelle en conclusion, la grande règle de l’indissolubilité de l’alliance du mariage, tant que l’un des conjoints est vivant. Seule la mort d’un conjoint autorise le remariage du survivant. Mais il (ou elle) sera plus heureux s’il reste seul. Et c’est l’Esprit de Dieu qui nous parle au travers de Paul.

                                  Qu’en est-il des divorcés remariés dans l’Eglise ?

                     Nous pouvons tout d’abord résumer tout ce qui vient d’être révélé :

  • Le mariage est une alliance librement conclue entre un homme et une femme qui décident de s’unir pour fonder un foyer et avoir des enfants. Les seuls mariages qui sont nuls et non avenus sont les mariages obtenus par la force ou la tromperie, ou les mariages blancs arrangés, pour obtenir une nationalité par exemple (à moins que certains de ces mariages finissent par être librement consentis). Il est clair également que les mariages modernes conclus entre deux personnes du même sexe n’ont jamais été envisagés par le Seigneur, et sont considérés par la Bible comme des abominations.
  • Le mariage est une alliance de la même nature que l’alliance de Dieu avec Israël, et de Christ avec Son Eglise. Il s’agit donc d’une alliance inviolable, que seule la mort peut rompre. Cette alliance est conclue même si les conjoints ne sont pas convertis à Christ. Le fait qu’ils ne se rendent pas compte de l’importance de l’alliance dans laquelle ils s’engagent n’enlève rien à la nature de cette alliance. Sinon, tous les mariages conclus avant une conversion à Christ pourraient être automatiquement annulés par les nouveaux convertis, sous le prétexte qu’ils ont été conclus en dehors de la volonté de Dieu. Certes, si les conjoints avaient été convertis avant leur mariage, ils auraient peut-être pu être mieux guidés par Dieu. Mais, une fois mariés avant leur conversion, et convertis ensuite, les époux peuvent s’en remettre à Dieu pour réussir parfaitement leur mariage, quels que soient leur choix antérieur à leur conversion. En d’autres termes, même si les conjoints non convertis ont fait des choix personnels qui n’auraient pas été les mêmes s’ils avaient connu Dieu, une fois qu’ils sont mariés et convertis, Dieu peut leur permettre d’avoir une relation de couple parfaite.
  • Le Seigneur ne permet la séparation d’un couple que dans le cas de l’adultère ou de l’impureté sexuelle d’un conjoint. Mais cette séparation n’est pas obligatoire. Elle est simplement permise.
  • La séparation des conjoints ne doit jamais être suivie d’un remariage, tant que l’un des conjoints est vivant. Tout remariage est un adultère, quelle que soit la raison du remariage.

Compte tenu de tout cela, de quelle manière faut-il considérer la situation des divorcés remariés dans l’Eglise ? Il faut parler ici de tous ceux qui ont divorcé avant de se convertir à Christ, et qui se sont remariés soit avant leur conversion, soit après, pour toutes les raisons communément admises dans la plupart des églises. La première chose sur laquelle il nous faut à nouveau insister, c’est que nous devons absolument éviter toute position légaliste, religieuse et rigoriste. La Parole de Dieu doit être clairement prêchée dans toutes les églises, mais elle ne peut être imposée à personne. Toutefois, lorsque la Parole de Dieu est prêchée dans la vérité et avec l’assurance de la foi, le Saint-Esprit doit la confirmer dans le cœur de tous ceux qui aiment et qui recherchent la vérité.

Maintenant nous avons la pleine assurance que cet enseignement sur le couple est bien la pensée du Seigneur. Mais nous laissons la liberté à tous d’avoir d’autres convictions que les nôtres, tant que le Saint-Esprit et la Parole de Dieu ne les auront pas convaincus. Nous devons absolument laisser chacun libre de ses convictions, même quand ces convictions ne sont pas justes devant Dieu. Nous devons faire entièrement confiance au Seigneur, qui a dit que Ses brebis entendront Sa voix. Ce qui complique grandement les choses, c’est que la Parole de Dieu n’est plus prêchée dans la vérité, et que trop de Chrétiens font confiance à des révélations et des signes qui ne viennent nullement de Dieu ! Croyez-vous que le diable peut aussi nous donner des signes, quand il voit que nous sommes conduits par nos convoitises charnelles, et que nous ne sommes pas vraiment désireux d’obéir à la Parole du Seigneur ? Bien sûr qu’il le peut ! Nous devons donc attendre que chacun reçoive la pure Parole de Dieu dans un cœur ouvert, et que le Saint-Esprit donne Lui-même une pleine conviction de la Vérité. Sans cela, Il ne pourra pas nous guider paisiblement dans la suite à donner à une situation matrimoniale compliquée, que Lui seul peut résoudre de manière pleinement satisfaisante pour Dieu.

Jésus n’a pas condamné la femme adultère surprise en flagrant délit. Mais il l’a renvoyée avec amour, en lui demandant de ne plus pécher. Il a fait de même avec la femme Samaritaine qui avait eu cinq maris, et dont le sixième n’était pas son mari. Jésus savait que ces femmes n’avaient pas besoin d’être traitées avec un esprit de condamnation, mais qu’elles devaient être guidées avec amour dans la vérité. Avant de traiter concrètement de la situation des divorcés remariés dans l’Eglise, il nous semble nécessaire de réfuter un enseignement erroné, qui s’appuie sur une mauvaise interprétation d’un passage célèbre de la deuxième épître aux Corinthiens :

Dans (2 Cor. 5 : 17).  “Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles

On utilise ce verset, sorti une nouvelle fois de son contexte, pour justifier le remariage de tous ceux qui ont divorcé avant leur conversion. Puisque toutes choses anciennes sont passées, on prétend que toute notre vie passée est comme enfouie dans la mort de Christ, et nous pouvons commencer une vie nouvelle dans tous les aspects pratiques de notre vie. Tout ce que nous avons fait avant notre conversion est sous le sang de Jésus, et nous pouvons nous refaire une vie nouvelle, y compris dans le remariage. Tous nos engagements pris avant notre conversion sont annulés. Il ne nous est pas permis de raisonner ainsi. Ce verset ne peut être compris que sur le plan spirituel, et non sur le plan pratique. Il concerne notre vie de péché passée, et notre nouvelle naissance spirituelle. Ce verset signifie que, dans notre esprit, nous devenons une création entièrement nouvelle. Notre esprit régénéré échappe dorénavant à l’hérédité et à la malédiction, héritée de nos ancêtres depuis la chute. Nous devenons en esprit un fils ou une fille de Dieu, participant de Sa nature divine. Tous nos péchés passés sont effacés, et nous devenons, dans notre esprit, un être nouveau, créé dans une justice et une sainteté que produit la vérité.

Mais cela ne signifie nullement que l’alliance du mariage que nous avions conclue avant notre conversion soit annulée, ou que le divorce que nous avons obtenu avant notre conversion soit valide ! Bien au contraire, cela signifie, maintenant que nous sommes devenus une nouvelle création en Christ, que nous pouvons réintégrer le plan parfait de Dieu, et que nous pouvons à présent entrer dans la volonté parfaite de Dieu pour nous. Nous allons pouvoir faire, par l’esprit nouveau que nous avons reçu, et par la présence de l’Esprit de Dieu en nous, tout ce qu’il nous était impossible de faire quand nous étions perdus ou dans la chair ! A présent, comme le dit le verset 21, que nous sommes devenus en Christ “justice même de Dieu,” nous pouvons, par la puissance de l’Esprit de Dieu qui demeure en nous, nous comporter comme l’aurait fait Jésus Lui-même dans notre situation.

Tous nos engagements conclus avant notre conversion restent valables après notre conversion, qu’il s’agisse de nos engagements sociaux, financiers ou professionnels, ou, à plus forte raison, de l’alliance de notre mariage. Tout remariage d’un divorcé, qu’il soit effectué avant ou après la conversion, doit donc toujours être considéré comme un adultère, et traité comme tel.

  De quelle manière faut-il donc traiter la situation des divorcés remariés dans l’Eglise du Seigneur ?

  • En tout premier lieu, il faut absolument éviter toute attitude de jugement et de condamnation. Le remariage de divorcés a entraîné une série de drames personnels qui ont sans doute été difficilement vécus, et qui ont causé de multiples blessures émotionnelles et personnelles. Les divorces ne se passent jamais bien, quoi qu’on dise. Ce sont toujours des déchirures qui entraînent souvent des sentiments d’échec et de condamnation. Nous devons être remplis d’amour pour ceux qui sont passés par de telles épreuves.
  • Il faut dire la vérité avec amour aux divorcés remariés dans l’Eglise. Il faut leur enseigner et leur expliquer clairement la Parole de Dieu, et leur montrer, par les Ecritures, que le remariage des divorcés est toujours considéré par Dieu comme un adultère. Mais Dieu n’est pas là pour condamner les adultères. Il est là pour pardonner nos fautes et nous aider à les réparer. La grâce de Dieu a été manifestée en Jésus-Christ pour nous conduire dans la pleine volonté de Dieu. Et cette volonté n’est jamais pénible ! Elle n’est pénible que pour la chair ! Mais nous ne sommes pas appelés à vivre par la chair !
  • Nous devons laisser ces divorcés remariés être pleinement convaincus de la vérité, par la Parole de Dieu et par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit nous a été donné pour nous convaincre de péché, de justice et de jugement, et pour nous conduire dans toute la vérité. Normalement, un enfant de Dieu est un enfant de la vérité. Il aime la vérité et ne veut pas être conduit par le mensonge. Nous pouvons avoir confiance : les brebis du Seigneur entendront toujours Sa voix. Mais elles doivent ardemment désirer connaître la vérité, quel que soit le coût que cette connaissance peut entraîner pour leur vie personnelle. Certaines fausses convictions sont tellement ancrées que l’enseignement que nous présentons ici peut être considéré comme une “hallucination” ! Il faut laisser au Seigneur le temps de révéler la vérité. Certains peuvent recevoir une conviction immédiate, alors que d’autres peuvent prendre plus de temps. Mais le Seigneur ne Se lassera jamais !
  • Dès qu’ils sont convaincus de la vérité, les divorcés remariés doivent commencer par confesser leur péché et leur adultère devant le Seigneur. Une fois leur péché confessé, le Seigneur le leur pardonne immédiatement, et Son sang précieux efface toute iniquité.
  • Les divorcés remariés doivent ensuite remettre leur vie en ordre. C’est une étape qui est rarement comprise, et encore plus rarement pratiquée ! Puisque le remariage des divorcés est un adultère devant Dieu, il ne suffit pas de confesser cet adultère, tout en continuant par la suite à demeurer dans le même état, et de perpétuer ainsi une situation d’adultère, en continuant à cohabiter comme si de rien n’était.
  • Cette réparation implique donc que les divorcés remariés cessent de se considérer comme mari et épouse, puisqu’ils ne le sont pas devant le Seigneur, tant que leur premier conjoint est encore vivant. Le remariage des divorcés ne peut jamais être considéré comme un mariage devant Dieu. Les divorcés remariés doivent donc dorénavant se considérer comme frères et sœurs, et envisager calmement toute mesure ultérieure pour se séparer dans la douceur et dans l’amour, y compris sur le plan légal. Une fois que tous deux sont convaincus de la vérité, ils peuvent sans crainte demander au Seigneur de leur accorder toute Sa grâce et tout Son soutien pour leur permettre de régulariser leur situation devant Dieu et devant les hommes, afin que leur témoignage soit digne de l’appel qu’ils ont reçu. Le divorcé remarié doit aussi veiller à prendre soin, notamment financièrement et matériellement, de la femme dont il va se séparer, ainsi que des enfants qu’il aura eus éventuellement avec elle. Il ne s’agit pas d’un nouveau divorce obtenu comme dans le monde, dans le déchirement et dans les larmes, mais d’un retour à une situation considérée comme normale par le Seigneur, d’une séparation acceptée avec joie et avec amour, dans le désir de se rendre eunuques pour le royaume de Dieu.
  • Seul l’Esprit du Seigneur peut nous permettre, dans Sa puissance et dans Sa grâce, de prendre de telles décisions sans qu’il en résulte aucune conséquence négative. Les enfants éventuels de cette union adultère comprendront très bien la position de leurs parents, et dans quel esprit ils ont été conduits à prendre cette décision, si ces derniers passent le temps nécessaire à la leur expliquer avec amour. Ils verront leurs parents continuer à s’aimer de l’amour du Seigneur, et entretenir des relations paisibles d’amour fraternel en Christ. Ils n’en souffriront aucun traumatisme, bien au contraire. Ils seront eux-mêmes au bénéfice de la grâce de Dieu. Cette grâce, en effet, ne nous enseigne pas à continuer à vivre dans le péché, une fois que nous l’avons confessé.

Dans (Tite 2 : 11-14). “Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres

  • Il est clair qu’une telle procédure ne peut être appliquée avec succès que si les deux divorcés remariés sont tous deux convertis, et ont appris à marcher par l’esprit. C’est la raison pour laquelle il est indispensable de ne prendre aucune décision légaliste et hâtive dans ce domaine. Il faut, non seulement enseigner la vérité concernant le remariage des divorcés, mais aussi apprendre à ces Chrétiens à marcher par l’esprit.

“La marche par l’esprit.” Un enseignement sur la marche par l’esprit devrait être donné dès le début de la vie chrétienne dans toutes les églises du Seigneur. Il est le fondement même d’une vie chrétienne normale et réussie.

  • Tant que les divorcés remariés n’ont pas été convaincus de la justesse de cet enseignement, par la Parole et par l’Esprit, il est inutile de faire pression sur eux. Il faut prendre patience avec eux, et prier pour eux avec ardeur, pour que les nombreuses couches de faux enseignements et de fausses convictions soient décapées par l’action persévérante de la Parole et de l’Esprit.

Il faut hélas reconnaître qu’aujourd’hui ceux qui enseignent la vérité sont de moins en moins nombreux. La chair ne peut jamais obéir au Seigneur, ni même comprendre la pensée du Seigneur. Jésus Lui-même nous a prévenus qu’à la fin des temps, l’amour du plus grand nombre se refroidira, et que l’iniquité et la séduction grandiront. Il Se demandait même s’Il allait trouver la foi quand Il reviendra. Il ne trouvera probablement qu’un petit reste fidèle. Mais c’est justement ce petit reste fidèle qui donnera un témoignage qui sera véritablement à la gloire de Dieu.

Quelle gloire, en effet, y a-t-il à donner le même témoignage que celui que le monde donne ? Quelle gloire y a-t-il pour des divorcés à se remarier ? Le monde n’en fait-il pas autant ? Tandis que ceux qui se font eunuques pour le Royaume de Dieu peuvent rendre un témoignage à la gloire de leur Seigneur, et briller comme des lumières dans ce monde de ténèbres.

                                       Voici un témoignage d’un frère quelque part en France ;

Il y a quelques mois, nous étions invités dans une église de maison. A la fin de la prédication, un frère d’une cinquantaine d’années a voulu me raconter son témoignage. Vingt-cinq ans auparavant, il travaillait à évangéliser sa région en compagnie d’un autre couple chrétien. Peu après, le mari de l’autre couple reçut une “révélation divine” : il s’était trompé d’épouse, et celle que Dieu lui avait réservée était l’épouse de son frère chrétien. La femme de celui-ci a divorcé et s’est remariée avec son “séducteur.” Le frère qui me rendait témoignage me dit qu’il avait subi beaucoup de pressions, dans l’Eglise, pour qu’il se remarie, puisqu’il “était innocent,” et que c’était sa femme qui était tombée dans l’adultère. Il a sincèrement voulu chercher la volonté du Seigneur dans cette affaire. Et il a été persuadé, par la Parole et par l’Esprit, qu’il devait rester fidèle à son épouse infidèle, et accepter de rester seul, de prier pour elle et de l’attendre. Il m’a avoué que cela lui fut très dur, d’autant plus que son épouse divorcée habite dans un village proche, et qu’ils ont dû continuer à se fréquenter à cause de leurs enfants. Mais il avait pris sa décision avec une pleine conviction, et pouvait donner un témoignage rare de fidélité. Je lui ai fait part de la bénédiction que j’avais éprouvée à l’écoute de son témoignage, et je l’ai encouragé à persévérer. C’était la seule façon d’accumuler des charbons ardents sur la tête de son épouse, qui ne semblait pas vivre très bien sa situation actuelle. Que Dieu soit béni pour un tel témoignage !

Il y a trois mois, on m’a invité à présider un mariage. Lors du repas, il y avait à notre table deux sœurs en Christ : la mère du marié, et une autre sœur d’une soixantaine d’années. La mère du marié avait dû subir un divorce, suite à l’infidélité de son mari. Elle aussi avait dû subir des pressions pour se remarier, compte tenu de son innocence. Elle me dit alors qu’elle avait écouté un  enseignement sur le divorce et le remariage. Elle ajouta : “Dès que j’ai entendu l’enseignement, le Saint-Esprit m’a aussitôt convaincue, et j’ai pris la décision de rester seule.” Gloire à Dieu !

J’ai ensuite demandé son témoignage à la sœur d’une soixantaine d’années. Elle aussi avait été abandonnée très jeune par son mari infidèle, alors qu’elle venait d’avoir une petite fille. Se demandant ce qu’elle devait faire, elle a été convaincue, par le Seigneur et Sa Parole, qu’elle devait rester fidèle à son engagement du mariage. Pour elle, son mari divorcé était toujours son mari, et le resterait jusqu’à sa mort. Elle nous donnait son témoignage avec un sourire paisible, qui prouvait que, malgré sans doute la grande souffrance d’avoir vécu ce drame, elle était en paix quant à la décision qu’elle avait prise. Le Seigneur avait pourvu à tous ses besoins, et sa fille avait grandi dans le Seigneur et épousé un Chrétien.

Nous pouvons être grandement encouragés par de tels témoignages glorieux, qui nous prouvent que l’Esprit de Dieu est à l’œuvre dans le cœur de Ses brebis, pour leur faire connaître Sa volonté parfaite, et leur donner la grâce et la force de l’accomplir. Que le Nom de Jésus soit béni !

Nous sommes cependant affligés de voir l’apostasie grandir. Le nombre de pasteurs ou d’anciens divorcés et remariés ne cesse de croître, et ils ne cessent de bénir davantage de couples divorcés et remariés dans les églises chrétiennes. Ils ne tiennent aucun compte de la recommandation de Paul à Timothée, affirmant qu’un ancien dans l’Eglise du Seigneur doit être le mari d’une seule femme. Tout ancien ou pasteur divorcé et remarié n’a aucun droit d’occuper cette fonction. Nous le répétons, tous ceux qui encouragent le remariage de divorcés, pour quelque raison que ce soit, ou qui effectuent ces remariages, œuvrent à répandre dans l’Eglise un esprit d’adultère et de prostitution. Ils souillent l’Epouse de Christ, et devront en rendre compte devant le tribunal de Christ, où nous comparaîtrons tous. Ils mettent aussi en péril l’enlèvement de nombreux Chrétiens. Nous pouvons nous demander si ceux qui vivent en situation d’adultère, même s’ils ne s’en rendent pas compte, peuvent faire partie de l’Epouse sans ride, ni tache, ni rien de semblable. Le Seigneur est miséricordieux, et veut les éclairer avant Son retour, mais parviendra-t-Il à Se faire entendre ?

C’est pour cela que nous sommes persuadés que nous devons sonner haut et fort la trompette, et solennellement indiquer au peuple de Dieu la voie de la vérité et de la justice. Nous connaissons le prix que nous devons payer pour cela, en calomnies et en rejet. Nous sommes parfois stigmatisés comme étant des légalistes religieux qui veulent mettre sur le dos des disciples du Seigneur un fardeau impossible à supporter. Qu’importe, si nous sommes dans la vérité ! Cela n’a aucune importance, au regard de la défense de la vérité, et doit même être considéré comme une grâce et un honneur pour nous. Nous savons que c’est Dieu qui justifie. Et nous gardons une pleine et paisible conviction que l’enseignement que nous prodiguons sur le couple, et que nous ne sommes pas les seuls à prodiguer, est absolument dans la pensée parfaite du Seigneur. Tous ceux qui aiment la vérité, et qui ne sont pas encore de notre avis, en seront un jour convaincus, car le Seigneur est puissant pour les convaincre.

Nous devons aussi dénoncer les enseignements de certains grands docteurs de la Parole de Dieu, tout particulièrement, qui ont pris la responsabilité de promouvoir le remariage des divorcés. Ils ont donné sur d’autres sujets un enseignement juste et vrai. Certains de ces docteurs ont même acquis une renommée mondiale. Mais, sur ce point précis du remariage des divorcés dans l’Eglise, ils se sont lourdement trompés, parfois pour défendre leur propre remariage. Ils ont ainsi contribué à faire chuter de nombreux Chrétiens. Nous sommes persuadés que tous leurs arguments, malgré leurs efforts pour leur donner un habillage chrétien, étaient purement charnels. Ils ne sont jamais parvenus à nous convaincre. Sur ce thème du couple, cette manière de présenter l’enseignement de la Parole de Dieu, exposé  dans cet ouvrage, nous satisfait pleinement, car elle tient pleinement compte de l’ensemble des versets bibliques qui concernent ce thème, sans qu’aucun ne soit déformé par une interprétation douteuse ou abusive. Ceux qui affirment avoir reçu une révélation personnelle venant de Dieu doivent veiller à ce que cette révélation s’accorde parfaitement avec l’ensemble de la révélation biblique. Dieu ne peut pas renier Sa Parole. Et ce ne sont pas les contorsions intellectuelles et les périlleux exercices de style, destinés à faire dire à la Parole de Dieu ce qu’elle ne dit pas, qui pourront jamais faire changer Dieu d’avis, ni convaincre pleinement ceux qui aiment la vérité de Dieu.

Nous laissons cet enseignement entre les mains bienveillantes du Seigneur, pour qu’Il puisse convaincre, par Son Esprit et Sa Parole, ceux qui ont des oreilles pour entendre ! Christ est en train d’achever de préparer une Epouse digne de Lui, et Son Epouse sera prête pour Son retour proche !

Dans  (1 Thessaloniciens 5 : 23-24).“Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera

Le problème du divorce et celui du remariage, à la lumière de la Parole du Seigneur : Partie 2 :

                    Ce que le Seigneur nous dit à propos du divorce et à propos du remariage.

Aux Etats-Unis et au Canada, le taux de divorce est maintenant aussi élevé chez les chrétiens que chez les non chrétiens. Et ça, c’est vraiment le signe que nous sommes dans la fin des temps et que l’esprit du monde a réussi à pénétrer pleinement dans l’église. Et dans de nombreuses églises des Etats-Unis, les deux tiers de la congrégation est composée de couples qui ont au moins divorcé une fois, si ce n’est pas deux ou trois. Et ce ne sont pas les exceptions. Dans les exemples que nous pouvons connaître autour de nous, nous regardons effectivement que le nombre de divorces chez les chrétiens tend à augmenter de plus en plus. Alors je rappelle que dans le plan parfait du Seigneur, un mariage, une fois qu’il est décidé et qu’il est conclu, c’est pour toute la vie. Voilà ce que Dieu désire dans son plan parfait, voilà ce qu’il veut pour l’homme et pour la femme. Et c’est la raison pour laquelle, je le répète, il est tellement important de bien réfléchir avant de se marier. Et je parle à des chrétiens, donc des chrétiens qui ont compris qu’ils ne peuvent se marier qu’avec des chrétiens et qu’ils ne peuvent fonder leur foyer que sur la Parole du Seigneur. Mais même dans ce cas-là, il faut bien réfléchir, il faut en faire un sujet de prière sérieux. Dans la Parole du Seigneur, une fois qu’un mariage est décidé, pour le Seigneur, il n’y a que la mort qui doit briser cette alliance.  

            Je lirai quelques passages dans la Parole du Seigneur, tout d’abord dans l’Ancien Testament, puis dans le Nouveau Testament. Dans Deutéronome 22, versets 28 et 29 : « Si un homme rencontre une jeune fille vierge non fiancée, lui fait violence et couche avec elle et qu’on vienne à les surprendre, l’homme qui aura couché avec elle donnera au père de la jeune fille cinquante sicles d’argent et parce qu’il l’a déshonorée, il la prendra pour femme et il ne pourra pas la renvoyer tant qu’il vivra ». Il nous montre là le cas, hélas, très fréquent aujourd’hui, d’un jeune homme qui couche avec une jeune fille, même contre sa volonté. Et dans la pensée du Seigneur, il est dit là qu’il devra la  prendre pour femme et la garder toute sa vie. Parce qu’il a couché avec elle, il ne pourra pas la renvoyer. Il a fait une seule chair avec elle et déjà, le Seigneur les considère comme mari et femme. Alors vous voyez l’importance du fait de s’abstenir de toute relation sexuelle avant le mariage ? Non seulement parce que c’est une prostitution aux yeux du Seigneur, mais parce que cela nous engage. « Il la prendra pour femme, il ne pourra pas la renvoyer tant qu’il vivra ». 

            Dans Romains, chapitre 7, versets 1, 2 et 3 : « Ignorez-vous, frères, car je parle à des gens qui connaissent la loi (la loi de Dieu), que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant. Mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère. Mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre ». Je ne crois pas qu’il faut dire ici : « Ah, mais ça, c’était la loi de l’Ancien Testament, ce n’est plus pour nous, chrétiens ». Vous savez que dans l’Ancien Testament, il y a une multitude de principes spirituels qui montrent ce qu’il y a dans le cœur de Dieu, dans sa volonté pour nous. Ce qui a changé par rapport à l’Ancien Testament, c’est tout ce qui était purification du péché, sacrifices pour le péché, tous les rites cérémoniels etc., mais les principes spirituels des commandements de Dieu, de ce que Dieu a dans le cœur pour nous, ces principes spirituels, demeurent. D’ailleurs, Jésus les reprend dans le sermon sur la montagne. Il vous a été dit : « Tu feras ceci et cela, mais moi, je vous dis… », et il va encore plus loin. Donc, là, le Seigneur dit que dans sa pensée, une femme mariée est liée à son mari tant qu’il est vivant. Et ils sont mariés parce qu’ils se sont engagés, parce qu’ils ont eu des relations entre eux sur tous les plans. Et seule, la mort peut les séparer.  

Dans 1 Corinthiens 7, verset 39, l’apôtre Paul reprend exactement la même idée en disant : « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut, seulement que ce soit dans le Seigneur », c’est-à-dire avec un chrétien et selon la volonté de Dieu. « Une femme est liée aussi longtemps que son mari est vivant. Mais si le mari meurt, elle est libre de se marier à qui elle veut ». Il ne cite aucune autre exception. Il ne dit pas : « Je mets à part tel ou tel cas particulier ». Une femme est liée simplement par le fait qu’elle est mariée à son mari, elle est liée toute sa vie. Donc, pour le Seigneur, l’adultère, ce n’est pas simplement le fait d’avoir des relations sexuelles avec une autre femme que son épouse ou un autre homme que son mari, mais pour le Seigneur, l’adultère, c’est aussi la séparation d’un couple qui existait et le remariage de l’un des conjoints. Il faut que ceci, mes bien-aimés, soit très clair dans votre esprit. 

Regardons ce que dit Jésus. Nous allons lire systématiquement tous les passages dans la bouche du Seigneur Jésus où il parle de cela. Dans Matthieu 5 et au verset 31 : « Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce ». Ça, c’était l’Ancien Testament, la loi. « Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Le Seigneur introduit ici une possibilité de séparation entre le mari et la femme pour une seule raison, l’adultère de la femme. Et je pense qu’on ne tord pas la Parole de Dieu pour dire qu’il s’agit de même pour l’homme. Je ne pense pas que l’homme ait un privilège spécial, il s’agit de l’adultère d’un des conjoints. Mais là, le Seigneur présente l’exemple de la femme puisqu’on lui pose la question sur la répudiation de la femme. Donc, le Seigneur admet la possibilité d’une séparation pour une seule raison, l’infidélité du conjoint. C’est un droit, une possibilité, mais le Seigneur ne dit pas qu’il faut toujours se saisir de ce droit. Il donne simplement la possibilité de le faire pour cause d’adultère. Mais cela ne règle pas le problème du remariage. Le Seigneur ne dit pas là que celui qui a répudié sa femme adultère peut se remarier librement. Il ne le dit pas. Il dit simplement : « Je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère ». Adultère pourquoi ? Parce qu’elle risque de se remarier, donc de commettre l’adultère, doublement, à ce moment-là ; « et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère ». Si on isole simplement ce verset de tout le reste de la Parole de Dieu, on pourrait bâtir toute une théologie pour dire : « Vous voyez bien que le Seigneur permet le remariage dans le cas de l’adultère du partenaire ». Moi, je ne vois pas cela et ceci est en contradiction avec le reste de l’enseignement de la Parole de Dieu et notamment ces passages que nous venons de lire et qui concernent la femme en général et non pas la femme adultère en particulier.  Lisons un peu plus loin, dans Matthieu 19, au verset 3 : « Les pharisiens l’abordèrent et dirent pour l’éprouver : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un motif quelconque ? » Voilà la question qui est posée, la question, c’était : Est-ce qu’il est permis de répudier pour un motif quelconque ? « Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur au commencement fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et tous deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi, mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre commet un adultère et celui qui épousera celle qui a été répudiée commet aussi un adultère ». « Celui qui épousera celle qui a été répudiée » ! Il n’ajoute pas : sauf pour infidélité. Il dit simplement : « Celui qui épousera une femme répudiée (divorcée) commet aussi un adultère ». Prions dans nos cœurs le Seigneur en ce moment pour que sa Parole puisse entrer sans résistance, parce que nous sentons dans nos esprits de la résistance et nous avons besoin de connaître quelle est dans le cœur de Dieu la pensée profonde du Seigneur. Tout ce qui arrive est permis par Dieu, mais tout ce qui arrive ne traduit pas nécessairement le désir profond du cœur de Dieu, la volonté parfaite du Seigneur. Et c’est cette volonté-là parfaite qui nous intéresse en tant que chrétiens. Nous ne voulons pas du deuxième ou du troisième plan, nous voulons le plan parfait du Seigneur. Une fois que les dégâts ont pu être faits, il faut revenir au Seigneur pour demander sa miséricorde, pour qu’il puisse réparer ce qui peut être réparé. Mais avant d’avoir commis le moindre dégât, nous avons intérêt à savoir ce qu’il y a dans le cœur de Dieu comme volonté parfaite pour nous, pour que nous puissions vraiment le glorifier et que nous puissions être vraiment heureux sur la terre.  

Et un peu plus loin, il dit au verset 10 : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier. Il leur répondit : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné, car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, il y en a qui le sont devenus par les hommes et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du royaume des cieux ». Vous voyez que ce passage-là vient tout de suite après le passage précédent, où on posait la question à Jésus de la possibilité de répudier sa femme et Jésus enchaîne en disant que celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère. Et aussitôt il ajoute : « Celui qui se rend eunuque pour le royaume de Dieu ». Ça veut dire celui qui accepte de rester célibataire, dans le cas qu’il vient de signaler, pour le service du Seigneur. Donc, le Seigneur autorise la séparation pour cause d’infidélité. Mais dans la pensée parfaite du Seigneur, ce qu’il désire, c’est que les deux qui se sont séparés soit se réunissent à nouveau et se réconcilient, soit qu’ils restent sans se remarier. Qu’ils se rendent eunuques eux-mêmes pour le service du Seigneur. On ne peut pas faire n’importe quoi et même si le Seigneur permet certaines choses à cause de la dureté du cœur, il faut aussi savoir supporter les conséquences de nos actions. 

            Nous allons lire d’autres passages pour voir et explorer encore ce thème. Dans Marc 10 verset 2 : « Les pharisiens l’abordèrent et pour l’éprouver, ils lui demandèrent s’il est permis à un homme de répudier sa femme. Il répondit : Que vous a prescrit Moïse ? Moïse, dirent-ils, a permis d’écrire une lettre de divorce et de répudier. Et Jésus leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a donné ce précepte. Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a joint. Lorsqu’ils furent dans la maison, les disciples l’interrogèrent encore là-dessus. Il leur dit : Celui qui répudie sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère à son égard ». Là, il ne met pas l’exception : « pour cause d’infidélité », mais il insiste simplement sur le fait de répudier sa femme et d’en épouser une autre. Et il ajoute : « Et si une femme quitte son mari (il ne dit pas une femme adultère), si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ». Si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère ». Et moi, je dirais aussi : « Si un homme quitte sa femme et en épouse une autre, il commet un adultère ». Et il n’y a aucune exception indiquée là par le Seigneur. Il dit simplement : quitter et épouser, voilà l’adultère. Quitter simplement pour cause d’adultère d’un des partenaires, c’est permis. Mais quitter sa femme pour une raison  quelconque et en épouser une autre, c’est là l’adultère. Parce que la femme est liée à son mari, quel qu’il soit, toute sa vie durant, par la décision du mariage. C’est la loi de Dieu. 

Dans Luc 16, verset 18 : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée (ou divorcée) par son mari, commet un adultère ». Là, le Seigneur ne glisse pas l’exception d’infidélité, il n’a pas besoin de le faire parce qu’il sait dans son cœur que l’adultère, c’est le fait de quitter sa femme et d’en épouser une autre. L’adultère, c’est quitter son mari et en épouser un autre. Il n’a pas besoin de mettre ici : pour cause d’infidélité. Le fait de quitter sa femme pour un motif quelconque, c’est permis si elle est infidèle, mais quitter sa femme pour un motif quelconque et en plus en épouser une autre, là, c’est l’adultère. Vous comprenez bien la différence ? Cela veut dire tout simplement que dans la pensée du Seigneur, il autorise, mais malgré lui, contre le désir de son cœur, la séparation, mais il demande aux deux partenaires de rester seuls. 

Dans 1 Timothée 3, soulignons une exigence particulière pour les ministères de conduite spirituelle. Dans 1 Timothée 3, verset 1 : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à la charge d’évêque (de conducteur spirituel, de surveillant de l’église), il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme (ça ne veut pas dire que les autres ont la permission d’être polygames, ça veut dire que l’une des conditions demandées pour être évêque dans l’Eglise du Seigneur, c’est d’avoir été mari d’une seule femme), sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement ». Pourquoi prendre toutes les autres conditions et laisser celle-ci de côté ? Et on rejoint ici la pensée du Seigneur quand il dit : Il est important que tu comprennes que quelqu’un qui quitte sa femme et qui en épouse une autre commet un adultère. C’est grave pour tout le monde, mais c’est encore plus grave pour un conducteur. Et dans Tite, un peu plus loin, au chapitre 1, verset 5 : « Je t’ai laissé en Crète afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler et que selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme ». Comme si le fait d’avoir eu une deuxième femme constituait une tache et un reproche ; mari d’une seule femme ! Il ne dit pas : Je mets une exception, s’il avait une femme infidèle qui est partie, il n’avait aucune responsabilité, ce n’était pas sa faute, il pouvait se remarier dans ce cas-là. Il n’y a pas d’exception ! Il faut qu’il soit et qu’il ait été mari d’une seule femme. Et je pense pour ma part que cette condition est complètement négligée dans l’établissement des anciens le plus souvent dans les églises.  Maintenant, regardons en détail 1 Corinthiens 7 parce que là, il y a beaucoup d’enseignements sur ce plan. Alors regardons 1 Corinthiens 7, et on voit apparaître la pensée du Seigneur dans tout ce chapitre. Au verset 8 : « A ceux qui ne sont pas mariés (célibataires) et aux veuves, je dis qu’il est bon de rester comme moi (c’est-à-dire célibataire. Il est bon ; il n’en fait pas un ordre, bien sûr, mais il est bon) ; s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ». Remarquez bien que dans les deux catégories qu’il indique, il ne parle pas des divorcés pour une raison ou une autre, y compris pour cause d’infidélité. Il ne parle que de deux catégories de personnes : les célibataires et les veufs. « Il est bon qu’ils restent célibataires, dit-il, mais s’ils manquent de continence, qu’ils se marient ». Il n’est pas parlé des divorcés dans ce passage. Maintenant, verset 10 : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur (remarquez bien que c’est un ordre du Seigneur : J’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur) que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier (sans se remarier, bien sûr) ou qu’elle se réconcilie avec son mari et que le mari ne répudie point sa femme ». 

 Face d’une telle clarté de la Parole de Dieu, je n’arrive pas à comprendre la position qui est prise par tellement d’églises, de chrétiens, de conducteurs, en ce qui concerne l’autorisation du remariage. Et je relis ce passage : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare pas de son mari. Si elle est séparée … » Donc, lui aussi, qui connaît la pensée de Dieu, admet la possibilité d’une séparation, notamment en cas d’infidélité. On ne peut pas obliger quelqu’un qui est infidèle à rester au foyer, c’est évident, mais l’ordre du Seigneur s’adresse à l’autre qui est fidèle. « … Si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari ». Et personnellement, j’aurais tendance à en dire autant pour le mari. Je ne vois aucune raison spirituelle pourquoi le mari, lui, aurait la permission du Seigneur de se remarier et pas la femme.  Il faut souligner le verset 20, parce qu’il est souvent utilisé par ceux qui se remarient pour défendre leur position. Et là, il semble que cet argument utilisé de cette manière est complètement en dehors de son contexte. Il est dit au verset 20 : « Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé » (appelé par Dieu, à la conversion). Et dans certains cas, j’ai vu dans certaines églises, des responsables voir arriver devant eux un couple, où, par exemple, l’un était divorcé, il fréquentait une autre femme, il n’était pas encore marié, et le conseil qui leur était donné, c’était de dire : « Bon, tu es divorcé, tu es en train de fréquenter une femme, il faut que tu mettes ta vie en règle avant de te faire baptiser, donc, va à la mairie et marie-toi en vitesse pour que ta situation soit régularisée. Marie-toi avec la nouvelle femme. Et en utilisant ce verset : « Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». Et on lui dit : « Quand tu t’es converti, tu étais divorcé, vivant avec une nouvelle femme, eh bien, reste comme tu es ».  

Ce n’est pas du tout la pensée du Seigneur. On tord la pensée du Seigneur en prenant ce verset pour justifier cette position. Parce que si vous regardez le contexte où est mis ce verset, il est dit d’abord au verset 19 : « La circoncision n’est rien, l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout. Que chacun demeure dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé. As-tu été appelé esclave ? Ne t’en inquiète pas. Mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt. Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ. Vous avez été rachetés à un grand prix ; ne devenez pas esclaves des hommes. Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé ». c’est un contexte de situation sociale, notamment de l’époque, d’hommes libres et d’esclaves et lorsqu’on devenait chrétien, on était affranchi par Christ et certains esclaves de la société romaine de ce temps pouvaient dire : « Après tout, moi, j’ai été affranchi de Christ, maintenant mon maître et mon esclavage, je les envoie promener ». Mais il leur est dit là, clairement : « Reste dans l’état où tu étais. Ce n’est pas ça qui compte. Si tu es esclave, reste esclave, si tu peux te faire libérer, fais-toi plutôt libérer, si tu es homme libre, eh bien reste dans l’état où tu es ». Cela me semble évident. On ne peut pas utiliser ce verset pour dire : « Tu t’es converti, divorcé, vivant avec une autre femme, eh bien, reste comme tu es ». Parce qu’on tord la Parole du Seigneur. Et notamment, quelques versets plus haut où il est dit à toutes les femmes mariées de ne pas se séparer de leur mari et de se réconcilier s’il est possible. En ce qui concerne les vierges et les veuves, on voit aussi la même pensée qui apparaît là. Le désir du cœur de Dieu dans la bouche de Paul, c’est de dire aux vierges : « Il est meilleur que vous restiez vierges plutôt que vous vous mariiez. Il est meilleur, mais ce n’est pas un péché de se marier, seulement, vous éviterez des tribulations, des distractions, etc., dans la chair ». Et il dit aux veuves aussi au verset 40 : « La veuve est plus heureuse, néanmoins si elle demeure comme elle est (c’est-à dire veuve, seule), suivant mon avis. Et moi aussi je crois avoir l’esprit de Dieu ». Donc, cela prouve que Dieu est capable de venir avec toute la puissance de sa Parole pour soutenir ceux qui sont seuls, les veufs, mais aussi les célibataires divorcés, pour les remplir de bonheur parce qu’il dit : « Tu seras plus heureux si tu restes dans l’état où tu es ». Et si la Parole de Dieu le dit, c’est que Dieu est capable de confirmer sa Parole et de combler la vie de cet être seul ou qui a été injustement traité ou dont le mari ou la femme est parti, Dieu est capable de lui mettre un bonheur parfait, à son service. 

Certains pourraient dire : « Mais alors, si telle est la condition de l’homme marié, comme les disciples le disaient au Seigneur, que faire dans le cas d’un couple divorcé, remarié, dont le mari a par exemple divorcé de sa première femme, s’est remarié avec une autre, et tous les deux se convertissent au Seigneur ?   

 Résumons d’une façon claire ce qui semble être la pensée du Seigneur. Le mariage est indissoluble pour Dieu. Dieu permet la séparation dans un seul cas : infidélité du conjoint. Dieu ne permet pas le remariage, et il demande de rester seul pour un service du Seigneur sans distraction. Je suis persuadé que le remariage du chrétien est un péché d’adultère qui doit être confessé comme tel, et le problème grave, c’est pour ceux qui ont envie de divorcer pour une raison ou une autre, et qui souhaiteraient se remarier. Là, je pense qu’après ce que vous avez lu vous serez sans excuse devant Dieu. 

Certains citent Deutéronome 24, versets 1 à 4, où il est dit que si une femme quitte son mari, va avec un autre et revient avec son premier mari, c’est une abomination. Et aussi Jérémie 3 :1 : « Lorsqu’un homme répudie sa femme, qu’elle le quitte et devient la femme d’un autre, cet homme retourne-t-il encore vers elle ? Le pays même ne serait-il pas souillé ? Et toi, tu t’es prostituée à de nombreux amants et tu reviendrais à moi ? dit l’Eternel. Lève tes yeux vers les hauteurs et regarde, où ne t’es-tu pas prostituée ? » Donc, il y avait une parole dans la loi qui disait : « Si une femme quitte son mari, va vers un autre, étant adultère et revient, elle commet une souillure abominable ; c’est une abomination. Et là, Jérémie rappelle ce passage de la loi, mais je ne pense pas qu’il faut utiliser ce passage pour dire qu’une femme divorcée de son mari ne peut jamais revenir à lui et se réconcilier. Parce que regardez ce qui est dit tout de suite après au verset 7 : « Je disais, dit Dieu, après avoir fait toutes ces choses, elle reviendra à moi. Mais elle n’est pas revenue. Et sa sœur, la perfide Juda en a été témoin. Quoique j’eusse répudié l’infidèle Israël à cause de tous ses adultères et que je lui eusse donné sa lettre de divorce, j’ai vu que la perfide Juda, sa sœur n’a pas eu de crainte et qu’elle est allée se prostituer pareillement »

            Et au verset 10 : « Malgré tout cela, la perfide Juda, sa sœur n’est pas revenue à moi de tout son cœur ». Et au verset 12 : « Va, crie ces paroles vers le Septentrion et dis : Reviens, infidèle Israël, dit l’Eternel. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère, car je suis miséricordieux, dit l’Eternel. Je ne garde pas ma colère à toujours. Reconnais seulement ton iniquité. Reconnais que tu as été infidèle à l’Eternel ton Dieu ». Si Dieu est capable d’accueillir à nouveau l’infidèle Israël et de lui pardonner, à combien plus forte raison un mari peut-il être capable d’accueillir à nouveau sa femme infidèle qui vient lui demander pardon de tout son cœur et qui veut se réconcilier. Il ne s’agit pas d’une abomination.   L’abomination, ce serait d’avoir une femme infidèle qui refuse de se repentir. Pour elle, voilà l’abomination. Mais une femme infidèle qui se repent et qui revient à son mari, ce n’est pas une abomination. « Reviens et je pardonnerai ton péché. Reconnais-le seulement ! » 

Osée 2, verset 4 : « Plaidez, plaidez contre votre mère car elle n’est point ma femme et je ne suis point son mari. Qu’elle ôte de sa face ses prostitutions et de son sein ses adultères. «  Et au verset 9 :  » Elle poursuivra ses amants, elle ne les atteindra pas, elle les cherchera, ne les trouvera pas. Puis elle dira : j’irai et je retournerai vers mon premier mari, car alors, j’étais plus heureuse que maintenant. Elle n’a pas reconnu que c’était moi qui lui donnais le blé, le moût et l’huile ». 

Et au verset 16, regardez ce qu’il y a dans le cœur de Dieu : « C’est pourquoi voici, je veux la tirer et la conduire au désert et je parlerai à son cœur. Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’Akor comme une porte d’espérance et là, elle chantera comme au temps de sa jeunesse, comme au jour où elle remonta du pays d’Egypte. En ce jour-là, dit l’Eternel, tu m’appelleras mon mari et tu ne m’appelleras plus mon maître. J’ôterai de sa bouche les noms des Baals afin qu’on ne les mentionne plus par leurs noms ». Et un peu plus loin, au verset 21 : « Je serai ton fiancé pour toujours. Je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde. Je serai ton fiancé par la fidélité et tu reconnaîtras l’Eternel. En ce jour-là, j’exaucerai, dit l’Eternel, j’exaucerai les cieux et ils exauceront la terre. La terre exaucera le blé, le moût et l’huile ». Et à la fin du passage : « Et je lui ferai miséricorde. Je dirai à Lo-Ammi : Tu es mon peuple et il répondra : Mon Dieu ! » 

Le Seigneur nous demande de reconnaître notre adultère et de revenir à lui de tout notre cœur. Il est miséricordieux et compatissant, il pardonnera et il guérira. Mais si nous voulons être pleinement au bénéfice de sa grâce, nous devons reconnaître le péché et l’abandonner, et compter sur son secours dans les tribulations, les problèmes de la vie. Il est bon, il est miséricordieux, il est fidèle. C’est là-dessus que nous devons attacher notre cœur ; mais c’est un Dieu de sainteté et de justice. Un Dieu de sainteté ! Et notre attitude doit être une attitude humble et brisée, d’humilité devant lui.

« Seigneur, pardonne ! Seigneur, je reconnais, je reconnais, Seigneur, maintenant, fais-moi grâce. Amen ! »

Revenons au couple plus en détail : Il y a un grand mystère dans le couple. Vous savez que la famille commence par un couple, et Dieu a voulu créer l’homme et la femme parce qu’il avait dans son cœur le désir de nous révéler un grand mystère. Et l’apôtre Paul parle de ce grand mystère. Il montre que l’église du Seigneur Jésus, celle qui allait être appelée pour former le corps de Christ, allait aussi être appelée dans sa parole : « l’épouse du Seigneur Jésus-Christ ». Et Dieu le Fils, Dieu Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a prévu dans son plan de se racheter un peuple qui lui appartienne, dans son sang précieux, et ce peuple, il veut le faire naître, renaître à son image. Il veut planter son esprit en lui, le transformer à son image. Parce qu’il veut que ce peuple forme l’épouse de son fils. Et c’est pour cela que la relation de couple entre un mari et une femme, c’est quelque chose de sacré. C’est quelque chose qui représente ici sur terre l’union spirituelle de Jésus et de son église. Le mari représente Christ dans la famille, et la femme représente l’Eglise par rapport à Christ. Il y a un grand mystère, dit l’apôtre Paul, et le Seigneur veut nous révéler ce mystère. Et c’est la raison pour laquelle il attache autant d’importance à la relation de couple selon l’esprit du Seigneur et selon sa parole. 

Au début, avant la chute, le Seigneur avait un plan, c’était de créer l’homme et la femme pour qu’ils s’unissent devant lui, et qu’ils remplissent la terre, et que cette union soit bénie par lui, qu’il déverse toute sa bénédiction et toute sa vie. Et c’est la chute qui a empêché ce plan de se réaliser comme Dieu le désirait. Dans le livre de la Genèse, au chapitre 2, et au verset 7, il est écrit : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un être vivant » Mot à mot, c’est : « Il devint une âme vivante ». L’homme est créé lui-même en trois parties, à l’image de Dieu qui est lui-même un seul Dieu en trois personnes, le Père, le Fils, le Saint-Esprit. Quand Dieu a créé l’homme, il a voulu aussi le créer à son image. C’est-à-dire un être en trois parties : il y a le corps qui est formé de la poussière de la terre, il y a aussi l’esprit que Dieu a soufflé dans ce corps de terre, et au moment où l’esprit est entré dans le corps, l’homme est devenu une âme vivante. Et ces trois parties, l’esprit, l’âme, et le corps, l’apôtre Paul en reparle fréquemment dans ses épîtres. Il nous montre que l’homme est formé de trois parties, de même que le Dieu unique est formé de trois personnes, et que les trois forment inextricablement un Dieu unique. L’homme aussi qui forme un tout unique, a été créé en trois parties bien différentes : 

  • un esprit qui est le souffle même de Dieu. Quand Dieu a soufflé Son esprit, l’homme est devenu vivant. 
  • son âme qui représente la partie psychologique: les pensées, les sentiments, la volonté. 
  • le corps qui est la partie la plus visible, extérieure. 

Et ces trois parties sont une dans la création de l’homme, de même que Dieu unique est un en trois personnes distinctes. 

Il y a aussi dans la relation de l’homme et de la femme, une représentation de la trinité, des trois parties du Seigneur. Quand Dieu a créé la femme, il est dit au verset 18 : « L’Eternel Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul. je lui ferai une aide semblable à lui. L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux du ciel, il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant porte le nom que lui donnerait l’homme. Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel, et à tout les animaux des champs, mais pour l’homme, il ne trouvait point d’aide semblable à lui. Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme qui s’endormit. Il prit l’une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os, et chair de ma chair, et on l’appellera femme (le mot hébreu, ce n’est pas femme, c’est « hommesse », c’est vraiment le féminin de l’homme) parce qu’elle a été prise de l’homme. C’est pourquoi… » C’est important ce « c’est pourquoi« . Pourquoi Dieu a-t-il voulu que l’homme s’attache à sa femme, et qu’ils ne forment qu’une seule chair ? Parce que la femme a été sortie de l’homme. Elle est os de ses os, et chair de sa chair, et Dieu l’a créée à partir du corps de l’homme, pour bien montrer que Dieu avait prévu dans son plan que cette femme qui était sortie de l’homme devienne elle-même plus tard un être duquel l’homme va sortir à son tour. 

 L’apôtre Paul dit : « De même que l’homme n’est pas sans la femme, la femme n’est pas sans l’homme ». La première femme a été tirée de l’homme, et ensuite, tous les hommes qui ont suivi sont sortis de la femme. Et pour que les hommes puissent naître de la femme, il fallait que l’homme et la femme s’unissent, et que de cette union sorte un troisième être vivant qui serait l’enfant. Et il y a aussi là une représentation sacrée de la trinité divine. Le mot hébreu qui veut dire « connaître sa femme », c’est un mot qui veut dire, en français: « pénétrer dedans« . Et connaître sa femme, c’est former une seule chair, pour que de cette union sorte un troisième être vivant qui s’appellerait l’enfant. Pour produire un enfant, il faut deux êtres vivants, un homme et une femme qui s’unissent. Et de cette union sort un troisième être vivant. C’est quelque chose de sacré pour Dieu. Et c’est la raison pour laquelle, il dit : «C’est pourquoi ». Dans le plan originel de Dieu, il fallait que cet homme s’attache à sa femme pour qu’ils ne forment qu’une seule chair. 

   Et l’apôtre Paul ajoutera : « Que l’homme ne détruise donc pas ce que Dieu a uni ». Et comment Dieu a voulu que l’homme et la femme s’unissent ? Il a voulu que l’homme et la femme s’unissent de la manière décrite au verset 24 : « L’homme quittera son père et sa mère, et il s’attachera à sa femme ». Et le mot s’attacher, c’est quelque chose de très fort. C’est un attachement qui est à la fois spirituel, psychique et physique, qui touche le cœur, les sentiments, le corps par l’union sexuelle, c’est un attachement complet, pour que de cette union, le Seigneur puisse créer des êtres nouveaux qui allaient peupler la terre, et qui allaient eux aussi être des réceptacles du Dieu vivant. C’est quelque chose de très important à comprendre, à quel point dans le cœur et la pensée de Dieu, ce plan au départ qu’il avait pour l’homme et la femme, était sacré, était précieux pour lui. L’homme quittera son père et sa mère, et il choisira une femme qui le choisira lui. Les deux se choisissent mutuellement. Ils comprennent que dans ce choix, il y a quelque chose de sacré, et ils s’unissent pour créer d’autres êtres vivants. Et c’est Dieu qui les forme en eux, ces êtres vivants. Et il y a là quelque chose que l’homme ne doit pas briser. C’était dans le plan de Dieu au départ. Et si ensuite ce plan a été brisé, nous savons pourquoi, c’était à cause du péché. Et ce péché a brisé ce plan que Dieu avait dans son cœur. Maintenant, à cause du péché, les couples divorcent, les couples se séparent. Cet être qui avait été créé parfait au départ a été maintenant coupé de Dieu par sa chute, et par le péché. Étant coupé de Dieu, il est tombé dans la mort. Et la mort a entraîné la mort de tous les êtres humains qui ont suivi. Maintenant, les hommes et les femme qui naissent d’un père et d’une mère, naissent dans le péché. Ils naissent coupés de Dieu. Ils naissent pour mourir. Et quand ils s’unissent entre eux, bien souvent, c’est la mort qui travaille, c’est la division, c’est la séparation, ce sont les disputes. 

   C’est ce que Paul appelle la chair qui est contaminée par le péché, qui empêche le plan de Dieu de se manifester comme il le voudrait. Et c’est la raison pour laquelle quand maintenant un homme et une femme se marient, même s’ils disent à la mairie, ou devant une église quelconque (je ne parle pas des églises chrétiennes, mais je parle des églises des hommes), quand ils disent: « Nous nous marions pour le meilleur et pour le pire, et jusqu’à ce que la mort sépare l’un de l’autre », dans la plupart des cas, ça ne se passe pas comme cela. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, maintenant presque une fois sur deux, les couples divorcent, se séparent, se remarient. Et c’est quelque chose qui fait vraiment mal au cœur du Seigneur. Et le Seigneur, lui, quand il nous fait venir à la nouvelle naissance, il voudrait restaurer son plan comme il l’a prévu dans son cœur. Il voudrait que ses enfants comprennent que dans le cœur de Dieu, quand un homme choisit une femme pour sa femme, et qu’une femme choisit un homme pour son mari, c’est pour la vie, dans la pensée de Dieu. Mais pour que ça puisse se faire comme Dieu le veut, il faut maintenant que l’homme et la femme retrouvent leur union avec Dieu, personnellement. Un homme et une femme de ce monde qui ne connaissent pas Dieu et qui décident de se marier n’ont pas l’esprit du Seigneur pour recevoir la vie dans leur couple, pour que ce couple représente vraiment l’union de Dieu avec son église, et que le monde voit que dans cette union, il y a une représentation de quelque chose de très fort, qui doit durer pour la vie, et qui doit montrer la gloire de Dieu sur la terre. Comme cet homme et cette femme ne connaissent pas Dieu, sont nés dans le péché, et vont vivre ce péché dans leur union, ils ne vont pas tenir, la plupart du temps. Ils ne peuvent pas tenir. Ils se séparent, ils divorcent, ils refont leur vie, ils redivorcent à nouveau. 

          Non seulement cela, mais Dieu avait décidé, avant la chute, dans son plan parfait, que l’homme marche dans la sainteté, et que par son union avec Dieu, il puisse en permanence marcher par l’esprit, et marcher dans la sainteté. Et cette sainteté exigeait que l’homme et la femme comprennent que la relation sexuelle était réservée à une relation de couple marié. Et donc que toute relation sexuelle avant le mariage, ou en dehors du mariage est quelque chose que Dieu n’accepte pas dans son plan parfait. C’est quelque chose qui déplaît à Dieu, dont Dieu ne veut pas. Mais comme la chute est venue, et que les hommes ont été coupés de Dieu, ils ne savaient plus ce que Dieu voulait. Et même s’ils l’avaient su, ils n’auraient pas pu s’y conformer, à cause du péché, à cause de la chair, et de la puissance de la chair. Même quand la loi est venue avec Moïse, les hommes ont été incapables d’obéir d’eux-mêmes à la loi que Dieu avait donnée, et le péché et la mort ont continué à vivre et à se développer jusqu’à la venue de Jésus-Christ. Et ce n’est qu’à la venue de Jésus que nous pouvons vraiment passer par la repentance, passer par une nouvelle naissance en Dieu, qui nous permet de rétablir le contact avec Dieu, de recevoir sa vie et son esprit, et de pouvoir marcher comme Dieu le veut. 

          Ceux qui connaissent la Parole du Seigneur sont constamment confrontés autour d’eux à des problèmes inextricables pour les hommes, que les hommes ne peuvent pas résoudre. Quelquefois des jeunes qui ont couché ensemble une fois, deux fois, trois fois, avant le mariage, avec des femmes différentes, qui ont eu des enfants avec des femmes différentes, qui se marient, qui divorcent, qui se remarient, qui redivorcent, qui se remarient, qui ont des relations en dehors du mariage, qui se trouvent avec des enfants un peu partout, ils se convertissent. Vous voyez le problème que ça peut représenter pour des hommes, c’est impossible à résoudre. Il faut que la puissance du Saint-Esprit vienne pour montrer qu’est-ce que Dieu peut faire maintenant dans ces situations-là. Et chaque cas est différent. Mais notre responsabilité de serviteur de Dieu, c’est d’annoncer la Parole pour dire à tout le monde et à l’Eglise en priorité : Voilà ce qu’il y a dans le cœur de Dieu, et voilà ce que Dieu demande, dans son exigence de Dieu, pour que Ses enfants marchent dans l’obéissance.   Et ce que Dieu demande clairement, c’est que les hommes et les femmes viennent à la connaissance de Jésus le plus tôt possible, dès l’enfance. Il veut que nous amenions nos enfants au Seigneur depuis le début. Un enfant peut se convertir  dès l’âge de cinq ans. Il peut déjà avoir une conviction de péché à sept, huit ans. La Bible dit bien que certains rois ont commencé dès l’âge de huit ans à faire le mal, et Dieu les a jugé à huit ans. D’autres, à huit ans déjà, faisaient le bien, et voulaient marcher avec Dieu, et Dieu les a bénis. Il y a un âge où l’enfant a une conscience de péché, et où l’enfant peut venir à la connaissance de Jésus. Il peut donner son cœur à Jésus et déjà marcher avec le Seigneur, étant tout jeune. C’est ça que Dieu veut pour nos enfants. Il veut que nous leur apprenions dès le plus jeune âge ce que Dieu enseigne en matière de mariage, en matière de vie sexuelle. C’est le travail des parents chrétiens d’enseigner cela aux enfants, pour qu’ils sachent quelle est la volonté du Seigneur. Il faut dire : Voilà ce que Dieu ordonne, il ordonne que tu te gardes pur avant le mariage, il ordonne que tu n’aies aucune relation sexuelle avant le mariage, il ordonne que tu te gardes pur pour ta femme, ou pour ton mari, il ordonne que tes premières relations sexuelles, tu les aient après le mariage, et il ordonne aussi que le lit conjugal soit pur. 

   Et les parents doivent aussi enseigner aux enfants comment mettre la volonté de Dieu en pratique. Nous savons que nous ne pouvons pas mettre la volonté de Dieu en pratique par la loi. Il ne suffit pas de dire aux enfants : Voilà ce que Dieu ordonne, pour qu’ils obéissent. 

Qu’est-ce qu’il faut, pour obéir? Il faut passer par une nouvelle naissance, et il faut que nous apprenions de Dieu à marcher par l’esprit, et à ne plus marcher par la chair. on trouve parfois des chrétiens qui sont nés de nouveau, mais qui n’ont pas appris à marcher par l’esprit nouveau qu’ils ont reçu, et ils continuent encore, quelquefois des années après leur conversion, après leur nouvelle naissance, à marcher plus ou moins par la chair, par les passions de la chair. Il y a un combat dans leur cœur, comme Paul dit, à la fin de Romains 7, il dit: « Je voudrais faire le bien, mais je ne peux pas, j’aimerais obéir au Seigneur, mais je ne peux pas. Je vois en moi deux lois, il y a la loi du péché et de la mort. Dans mon cœur, je voudrais obéir au Seigneur, mais dans la pratique je ne peux pas. » 

Et combien de chrétiens, combien de jeunes passent par cette situation de combat. Ils sont passés par une vraie conversion, mais en même temps, ils ne savent pas comment marcher par l’esprit. Ils aimeraient servir Dieu, ils aimeraient obéir à Dieu, mais il y a la chair qui est puissante, et ils ne savent pas comment s’en sortir. Ils crient à Dieu en disant: « Seigneur, misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort? » 

Et au début du chapitre 8 de Romains, Paul dit, au verset 1 : « Il n’y a maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’esprit » (certaines versions omettent ce passage). Et Paul ajoute, au verset 2 : « En effet, la loi de l’esprit de vie, en Jésus, m’a affranchi (m’a libéré) de la loi du péché et de la mort qui est dans la chair. Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre fils, dans une chair semblable à celle du péché, afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons non selon la chair, mais selon l’esprit ». Si quelqu’un est né de nouveau, son esprit a été changé, son esprit est passé par une résurrection. Il a connu vraiment une nouvelle naissance. Il est une nouvelle création dans son esprit. Toutes les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles. Mais la vieille nature qu’il avait avant, elle ne disparaît pas comme ça. Paul nous montre bien, dans l’épître aux Romains, que ce qu’il appelle le vieil homme (ou la chair), reste encore présent dans nos membres jusqu’à la résurrection. A la résurrection, notre corps physique va être changé. Le corps mortel va être englouti dans l’immortalité. Et la loi de la mort, la loi du péché et de la mort, qui continue d’habiter dans mes membres va être enlevée par Dieu. Et il n’y aura plus ni mort, ni péché, présents dans mes membres. 

Alors, le chrétien qui est né de nouveau, a dans son corps, un esprit nouveau dans lequel habite le Saint-Esprit. Si tu n’es pas né de nouveau, le Saint-Esprit ne peut pas habiter en toi, il ne peut pas habiter dans ton esprit. Et la nouvelle naissance, c’est quelque chose de fondamental, de capital, sans lequel on ne peut rien. On doit amener nos enfants, les jeunes, tous ceux qui viennent, à une vraie nouvelle naissance qui fait passer leur esprit de la mort à la vie. Et cette nouvelle naissance n’est pas possible s’il n’y a pas une conviction de péché, de justice et de jugement, qui nous précipite dans les bras de Jésus, pour recevoir la vie nouvelle dans notre esprit. Notre esprit est changé. Notre âme, et notre corps, ne sont pas changés à la nouvelle naissance. C’est ça que nous devons bien comprendre. Le processus de sanctification ne concerne pas notre esprit né de nouveau. Le processus de sanctification concerne notre âme et notre corps. Notre esprit est né de nouveau, il n’a pas besoin d’être sanctifié. Le Saint-Esprit habite dans notre esprit qui est né de nouveau. Et cet esprit est créé selon Dieu, à l’image de Dieu, dans une justice, et une sainteté que produit la vérité. Nous n’avons pas reçu un esprit de crainte, nous avons reçu un esprit de force, d’amour et de sagesse. Paul ne parle pas du Saint-Esprit, il parle de notre esprit nouveau dans lequel habite notre esprit. Notre esprit né de nouveau a été créé par Dieu, pour être le temple, la demeure de son esprit. Et comme notre esprit habite dans notre corps, et que Dieu habite dans notre esprit, notre corps est bien sûr le temple du Saint-Esprit. Mais si notre corps est le temple du Saint-Esprit, c’est parce que Dieu vient habiter dans notre esprit à la nouvelle naissance. Et le problème de beaucoup de couples, c’est quand deux conjoints convertis, ayant tous deux un esprit nouveau, continuent à marcher par la chair, par la loi de péché qui habite dans les membres. Et ça va être la dispute, et ça peut aller jusqu’au divorce. 

Mais si les deux époux apprennent de Jésus à marcher par l’esprit, ils sont capables, non seulement de rester ensemble, mais de manifester pleinement l’amour de Jésus l’un pour l’autre, pour que leur couple reflète vraiment la gloire de Dieu, et que leur couple représente l’union de Christ et de son Eglise comme Dieu le veut. C’est cela que Dieu désire. Et c’est pour cela qu’il veut nous apprendre à marcher par l’esprit. Aujourd’hui, dans notre corps, habite encore une loi de péché et de mort. Et le problème du Seigneur, c’est de nous apprendre à ne plus être contrôlé par cette loi de péché et de mort, mais à être contrôlé par la loi de l’esprit de vie qui est en Jésus-Christ, et qui habite dans notre esprit. La loi de Dieu, du Saint-Esprit qui habite dans notre esprit nouveau, c’est que Dieu veut nous contrôler par son Esprit, qui habite dans notre esprit.  

          Et quand on se converti, nous savons bien qu’il y a quelque chose de changé dans nos cœurs, mais nous n’avons pas la victoire sur le péché, sur tout le péché. Dieu nous donne la victoire sur certains péchés, mais nous n’avons pas la victoire sur d’autres, prions Dieu : « Misérable que je suis, Seigneur, comment ça se fait, puisque je suis une nouvelle création maintenant, puisque maintenant mon cœur est changé, comment ça ce fait que je peux encore faire régulièrement tel péché? »  Nous  demandons pardon au Seigneur : « Pardonne-moi. » Et Dieu pardonne, mais le lendemain, on recommence.   

Et ça se passe souvent difficilement avec nos femmes! Des disputes, des animosités, des bouderies, où nous pouvons rester trois jours sans parler à notre femme, parce qu’elles nous ont fait quelque chose que nous trouvons mauvais  tout en étant un chrétien né de nouveau ! Est-ce que ça vous arrive aussi des choses comme ça? Est-ce ça vous est arrivé? Je ne pense pas être  le seul ! C’est le chemin par lequel passent tous les chrétiens. Ils savent qu’ils sont passés par une nouvelle naissance, ils savent que leurs péchés ont été pardonnés, mais ils recommencent à pécher. Et s’ils sont vraiment des enfants de Dieu, ils sont tristes quand ils pêchent, et le Saint-Esprit les pousse à demander pardon. Ils demandent pardon à Dieu, et ils reçoivent le pardon de Dieu. Et puis le lendemain, ils recommencent. Il n’y a pas une pleine victoire sur tous les péchés tant que l’on n’a pas compris comment marcher par l’esprit, et ne plus marcher par la chair, cette chair qui va continuer d’habiter dans mon corps jusqu’à la résurrection. Et il est possible de marcher par l’esprit ! Sinon Dieu, par l’apôtre Paul, ne nous dirait pas :  « Marchez par l’esprit, et vous n’accomplirez plus les œuvres de la chair ». Celui qui est en Christ a crucifié sa chair, avec ses passions et ses désirs, pour la faire mourir. C’est là le point central de la famille qui marche par l’esprit, la famille qui marche selon le plan de Dieu. C’est une famille où tout est revenu comme Dieu le veut, où le mari s’est vraiment converti au Seigneur, et a accepté le pardon de Dieu et la nouvelle naissance, où la femme a fait la même chose, et où les deux ont appris du Seigneur à ne plus être contrôlés par la loi du péché et de la mort, mais à être contrôlés par le Saint-Esprit, et par la loi de l’esprit de vie qui est dans leur esprit régénéré.   C’est cela que Dieu veut nous apprendre. Et Il est un bon maître. Dieu est venu sur la terre dans un corps semblable au nôtre, mais sans péché. Jésus n’a pas hérité du péché originel, il n’a hérité d’aucun péché. Il est né surnaturellement par la puissance du Saint-Esprit qui est venu implanter dans le sein de Marie le petit foetus Jésus, qui est une création surnaturelle du Saint-Esprit. Et il n’a pas hérité de Marie la moindre trace humaine de péché originelle. Ce n’est pas Marie qui est née sans péché, c’est Jésus qui est né sans péché. Et comme Jésus est venu sans péché dans un corps semblable au nôtre, Il était le seul être humain (à part Adam avant la chute), qui ne devait pas mourir, puisqu’il était sans péché. La mort est entrée par le péché dans la vie d’Adam et Eve. Jésus, puisqu’il est né sans péché, ne devait pas normalement connaître la mort, il ne pouvait pas mourir comme les hommes. C’est lui qui volontairement a accepté la mort, pour porter sur lui la condamnation qui aurait dû nous revenir. Quelle est la condamnation qui aurait dû nous revenir? C’est la mort. Et il a donc accepté volontairement que dans sa chair, il porte la mort. Dans sa chair, dans son corps, sur la Croix. Alors que son corps et sa chair ne devaient pas mourir, parce qu’il n’y avait aucun péché en lui, Il a accepté volontairement que la mort pénètre dans son corps, pour qu’il connaisse la mort physique. 

          Il y a certaines fausses doctrines qui enseignent (j’espère que vous ne l’avez jamais entendu et cru)  que le péché est entré dans l’esprit de Jésus, et que le péché a pénétré en lui dans son esprit, et qu’il est mort spirituellement avant de mourir physiquement. C’est une fausse doctrine qui n’a rien de biblique, qui vient de l’enfer. Jésus, lui, n’a jamais pu être contaminé par le péché du monde. Il y a un verset de la deuxième épître aux Corinthiens, qui dit : « Lui qui n’a jamais connu le péché, il a été fait péché pour nous, pour que nous devenions en lui justice de Dieu ». Et le même mot hébreu (et le même mot grec), peut être traduit par « péché », et « offrande pour le péché ». Dans le temple de Jérusalem, quand on prenait une brebis pour la mettre à mort, pour le pécheur qui l’amenait, cette brebis était une offrande sainte pour Dieu. Cette brebis n’était jamais contaminée par le péché du pécheur. La brebis restait pure aux yeux de Dieu, mais elle devait supporter la mort, à la place du pécheur. Et c’est pour cela qu’elle était mise à mort. Et les Hébreux avaient un seul mot pour dire « offrande pour le péché » et « péché ». Et Jésus a été fait offrande pour le péché pour nous, pour que la condamnation qui devait tomber sur nous, la mort, tombe sur lui. Paul nous dit que : « Il a pris nos péchés dans son corps, sur la croix ». Et comment est-ce qu’il a pris nos péchés dans son corps ? Par la mort qui a touché son corps. Et il est mort pour nous tous, physiquement. Son corps a connu la mort à cause de nous. Et quand il est ressuscité, parce que la mort ne pouvait pas le retenir, nous tous, qui le connaissons comme notre Sauveur et Seigneur, nous sommes ressuscités aussi à une vie nouvelle, en Lui, et avec Lui. Et c’est cette vie nouvelle que nous devons bien comprendre, frères et sœurs bienaimés. 

          Partout où nous passons ou passerons, c’est le message de la Croix qui doit être exhorté.

Quand nous parlons de la famille, c’est la famille, mais autour de la Croix. C’est la Croix dans la vie du mari, la Croix dans la vie de l’épouse. Si le mari a compris ce que la Croix a fait dans l’œuvre de Jésus-Christ, et pour lui personnellement, il va comprendre comment marcher par l’esprit. Si la femme a compris ça aussi, elle va comprendre comment marcher par l’esprit. On ne peut pas marcher par l’esprit tant que l’on n’a pas compris ce que Jésus a fait, et ce qu’il a fait à la Croix pour nous. Quand Jésus est mort, il a pris toute notre vieille nature de péché, et il l’a faite mourir avec Lui. Pour Dieu, notre vieille nature de péché est morte et enterrée en Jésus-Christ. Elle est complètement morte et enterrée, parce qu’il n’y a rien de bon qui pouvait sortir de cette vieille nature. Rien de bon.  

C’est difficile, quand on parle quelquefois à des jeunes chrétiens, ils ont un peu de mal à comprendre qu’il n’y a rien de bon dans leur nature humaine. Et ils disent quelquefois :  

  • Je suis converti, mais quand même, qu’est-ce qu’il y a de mauvais à aimer sortir, à aimer profiter dela vie ? 

……- Il n’y a rien de mauvais en cela. Ce n’est pas ça qui est mauvais. Ce qui est mauvais, c’est l’esprit du monde. C’est la convoitise du monde, la convoitise des yeux. C’est ce qu’il y a dans la chair, et qui veut se manifester dans ta vie par le péché, qui est mauvais. Et ça, tu as du mal à le comprendre. Ne vois-tu  pas que l’esprit qui règne dans le monde, c’est un esprit qui est animé par le péché, et la rébellion ? Et que nous sommes tous nés dans cet esprit-là ? Et qu’il n’y a rien de bon dans la nature humaine ? Rien ! 

  • Ah? Tu crois? Si, il y a bien encore quelque chose de bon.
  • …..Non, il n’y a rien de bon, ça a été condamné à mort en Jésus-Christ. Et quand Jésus est mort, toute notre vieille nature est morte en Lui. 

          Et si notre vieille nature a été crucifiée en Jésus-Christ, vous comprenez combien il est important que nous apprenions du Seigneur à marcher dans la vie crucifiée, et qu’à chaque seconde de notre vie, on ne laisse plus la vieille nature nous dominer, et qu’on laisse la nouvelle nature en Jésus-Christ nous dominer. Parce que cette nouvelle nature a été créée à l’image de Dieu. Notre esprit nouveau est créé à l’image de Dieu. Notre esprit nouveau a été créé par Dieu à l’image de Jésus pour nous rendre capable de lui obéir. Si nous marchons dans la vieille nature, nous sommes incapables d’obéir parfaitement à Dieu. Incapables ! Si nous marchons dans la nouvelle nature qu’il nous a donnée, le Saint-Esprit habite dans notre esprit, et notre esprit nouveau ne peut pas vivre en dehors de l’obéissance au Saint-Esprit. Notre esprit nouveau a été créé par Dieu pour vivre dans une dépendance complète de Dieu. Dans l’obéissance, la soumission à Dieu. De même que Jésus-Christ ne pouvait pas vivre en dehors de l’obéissance à son Père. Jésus avait une personnalité propre. Il dit : « Ma volonté, c’est de faire la volonté de mon Père ». Jésus ne pouvait pas faire autre chose que la volonté de son Père, mais il le décidait librement par sa personne propre. 

Et mon esprit nouveau a été créé par Dieu pour être capable de faire la volonté du Père. L’esprit de Dieu en moi dans mon esprit crie : « Papa, je veux faire ta volonté, je veux faire seulement ta volonté. Je ne veux pas vivre dans le mélange entre la chair et l’esprit. Je ne veux pas vivre dans le mélange entre le péché et la sainteté. Je ne veux pas vivre un pied dans le monde et un pied dans l’église. Je veux vivre, Seigneur, à 100% pour toi. Je veux vivre dans l’obéissance parfaite, je veux te plaire. » Si nous essayons de faire cela par le moyen de la chair, c’est impossible ! 

Nous avons tous essayé pendant des années de plaire à Dieu, mais par nos propres forces, par nos forces humaines, par nos  forces charnelles. Et nous voyons bien que ça ne pouvait pas marcher. Nous avons beau jeûner,  beau prier encore plus, et on nous dit : « il faut que tu lises ta Bible encore plus ». Alors nous lisons des heures et des heures la Bible. On peut se lever plus tôt, pour prier plus tôt, ont peux se coucher plus tard pour prier plus tard, ou jeûner plus longtemps.

Mais ce n’est pas ça qui met la chair à mort. Vous pouvez jeûner quinze jours, ce n’est pas ça qui va tuer la chair. ça peut même la fortifier, si c’est fait avec une mauvaise motivation. La seule chose qui va tuer la chair, vous savez ce que c’est ? C’est la Croix de Jésus-Christ. C’est là où la chair a été tuée, par Jésus, mon Seigneur. Moi, je ne peux pas tuer la chair par mes bonnes dispositions, ma volonté. Vous pouvez être fidèles à toutes les réunions, vous pouvez lire la Bible dix heures par jour, et prier les 14 heures restantes, ce n’est pas ça qui va tuer la chair. La chair a été tuée, déjà par Jésus-Christ. Alléluia! Il veut nous le montrer. Et il veut nous montrer comment marcher dans Sa victoire, parce que nous avons reçu un esprit nouveau, dans lequel habite le Saint-Esprit. Et cet esprit nouveau est capable d’obéir à Dieu. Gloire à Dieu! Il est capable, mon être nouveau, que Paul appelle l’homme nouveau, de marcher dans l’obéissance à Dieu. Le vieil homme en est incapable. Est-ce que vous marchez conduit par le vieil homme, ou est-ce que vous marchez conduit par l’homme nouveau, qui lui-même, est dirigé par le Saint-Esprit? Est-ce que vous pouvez le voir dans votre vie personnelle? Est-ce que Dieu vous a montré comment marcher par l’esprit, et comment ne plus marcher par la chair ? 

Et je vous assure que quand un mari et sa femme sont passés tous les deux par une nouvelle naissance, et que tous les deux ont appris de Dieu, et continuent d’apprendre à marcher par l’esprit nouveau que Dieu leur a donné, leur couple n’est plus le même. Leur couple a complètement changé.

Il est dit dans la Bible que Jésus est le Sauveur parfait, que Jésus est le modèle parfait. Jésus, c’est le modèle parfait du bon mari pour son épouse, l’église.  La loi, c’est un mauvais mari. La loi est pure et sainte, mais la loi, c’est le mari qui dit tout le temps à sa femme : « tu dois faire ça, tu ne dois pas faire ça, ce que tu fais là n’est pas bien, fais-le bien !« . Et il a toujours raison. C’est difficile de vivre avec un mari comme ça. Un mari qui a toujours raison, qui te montre toujours ce qui ne va pas, qui te montre comment il faut faire, et tu n’y arrives pas.  Dans Romains 7, Dieu dit que nous sommes morts à ce mari-là, et nous sommes nés de nouveau pour être mariés à un autre, pour que nous recevions dans notre esprit la vie de Dieu, pour pouvoir naturellement obéir à Dieu, sans efforts. Alors que si nous nous efforçons d’obéir à Dieu en nous mettant sous la loi de Dieu, par le légalisme de la loi, nous allons beaucoup souffrir, et nous n’allons pas y arriver. 

Dieu a dit : « Je leur donnerai un cœur nouveau, un esprit nouveau, et je vais inscrire mes lois dans leur esprit, dans leur cœur nouveau ». Dieu a inscrit Sa Parole dans notre esprit nouveau, pour nous rendre capables de marcher selon Sa Parole, parce qu’elle est inscrite dans nos cœurs, par la nouvelle naissance. Cela ne veut pas dire qu’on ne doit plus lire la Bible ! Au contraire. Parce que plus je lis la Bible dans l’esprit, plus mes yeux s’ouvrent sur le travail merveilleux que le Seigneur a fait dans mon esprit nouveau. Et c’est la lumière qui me conduit. Et c’est parce que le Saint-Esprit habite dans mon esprit que le Saint-Esprit peut expliquer, illuminer cette Parole, et dans le fond de mon cœur, mon esprit nouveau dit : « Amen! Amen! C’est ça, Seigneur ! Merci de me le montrer ». 

 Il y a un amour pour la vérité dans le cœur de l’enfant de Dieu qui est né de nouveau. Il aime la vérité. Il n’aime plus le mensonge. Et la vérité, c’est Jésus, c’est la Parole de Dieu. On a un amour pour la vérité. Cet amour vient de Dieu qui l’a planté dans notre esprit. L’amour de la vérité ne vient pas de notre chair. La chair n’aime que le mensonge. La chair, c’est comme si elle avait été piquée par le venin du diable, qui est le menteur et le père du mensonge. La chair n’aime que le péché, le mensonge, et la désobéissance. C’est ça la nature de la chair. Et quand on est enfant de Dieu, est-ce qu’on va continuer à marcher selon la chair? Même un tout petit peu ? Non, on va continuer à chercher la face du Seigneur et prier en disant : 

« Seigneur, ouvre mes yeux, pour me montrer tout ce qui est encore charnel, que je ne vois pas. Dès que tu vas me montrer que ce que je fais est contrôlé par la chair, et non par l’esprit, je sais ce qu’il faut faire. La prochaine fois que la chair va me pousser à faire quelque chose, maintenant que tu as fait la lumière, et que tu m’as montré que ça venait de la chair, je sais ce que j’ai à faire, Seigneur. Parce que dans mon cœur, je veux t’obéir. Je ne vais pas laisser la chair me contrôler. Je vais demander au Saint-Esprit de me contrôler par l’esprit nouveau qu’il m’a donné ». 

Pour que la chair me contrôle, il faut que je quitte le contrôle de l’esprit, et que je me remette dans ma vieille peau, dans ma vieille nature, qui était moi, avant. Et là, elle n’attend pas pour me contrôler, elle me contrôle tout de suite. Vous vous rappelez, quand Pierre marchait sur l’eau, il a fait quelque chose que humainement, on ne peut pas faire : marcher sur l’eau. Marcher par l’esprit, c’est comme marcher sur l’eau. Marcher par l’esprit, les hommes ne peuvent pas le faire naturellement. Qu’est-ce Pierre a fait pour marcher sur l’eau ? Il a regardé Jésus, il a écouté la voix de Jésus, et il a obéi à la voix de Jésus. Il a dit à Jésus : « Jésus, si c’est toi, ordonne que je vienne vers toi en marchant sur l’eau ». Et Jésus a dit un mot. Il a dit : « Viens ! » C’était une parole de Dieu. Et quand Pierre a écouté cette parole, il avait les yeux sur Jésus, il a écouté la parole de Jésus, il a reçu cette parole dans son cœur, et il a eu la foi. Et la foi a produit un miracle. Et Pierre a mis sa foi en action, il a bougé sa jambe, il a posé un pied sur la mer : ça tient ! Il a posé l’autre : ça tient ! Et tant qu’il a regardé à Jésus, il pouvait dire : ça tient ! Il a marché sur l’eau. Et à un moment donné, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a quitté Jésus des yeux, il a vu la tempête, il a vu la mer, le vent, il a eu peur, il a douté. Quand on quitte Jésus des yeux, on doute. Et il a coulé tout de suite. Il n’a pas coulé le lendemain. Il a coulé tout de suite ! Quand mes yeux sont sur Jésus, et sur Sa Parole, et que je n’oublie pas Jésus et Sa Parole, je vais marcher naturellement par l’esprit, sur l’eau. Ce que les hommes ne peuvent pas faire, Dieu va me rendre capable de le faire. Mais si je quitte Jésus une seconde, pour regarder ce qui m’entoure, le monde qui m’entoure, ou ma vieille nature, je ne suis plus dans la foi, et la chair me contrôle tout de suite, immédiatement. Et là, qu’est-ce qu’il faut faire ? Faire ce que Pierre a fait, crier à Jésus : Seigneur Jésus, viens à mon aide ! Et qu’est-ce que Jésus a fait ? Jésus ne s’est pas approché avec des gros yeux, en lui disant : « Ce n’est pas bien ce que tu as fait. Je vais te punir, je vais te laisser boire le bouillon ! » Non, Il ne lui a pas dit cela. 

Et si la chair essaye de me contrôler, et que le Saint-Esprit me le montre, qu’est-ce que je vais faire.  Je dis : « Seigneur, pardonne-moi. J’ai oublié que tu m’as dit que j’étais une nouvelle création. J’ai  oublié que tu m’as donné un esprit nouveau capable de t’obéir. J’ai oublié d’être dépendant de la loi de l’esprit de vie que tu as placé en moi, et qui me permet de marcher sur l’eau. Pardon, Seigneur ! Je te tends la main, relève-moi ». Jésus a relevé Pierre, et ils sont rentrés tous les deux dans le bateau en marchant sur l’eau. C’est comme ça, la marche par l’esprit. C’est impossible à faire à l’homme, mais à Dieu en moi, c’est possible. Si je laisse Dieu faire ce qu’il veut faire en moi, c’est possible que mon couple soit visité par le Seigneur pour devenir un couple merveilleux qui va représenter vraiment l’union de Jésus et de son Eglise. Et l’Eglise est souvent infidèle au Seigneur. Mais est-ce que le Seigneur est une seule fois infidèle à l’Eglise ? Jamais. « Si nous sommes infidèles, Lui demeure fidèle » (2 Timothée 2:13). Cela veut dire que si, moi, mari chrétien, je suis vraiment rempli de l’esprit de Jésus, si ma femme m’est infidèle, si ma femme me quitte pour aller avec un autre homme, et puis un deuxième, et un troisième, si je suis vraiment comme Jésus, qu’est-ce que je vais faire ? Dites-moi ? Est-ce que moi aussi, je vais être infidèle ? Non, je vais rester fidèle. Je vais faire ce que Jésus fait pour son Eglise infidèle. Qu’est-ce qu’il fait? Il intercède pour elle auprès du Père. Je vais intercéder pour ma femme. Mais si c’est la femme qui est fidèle, et le mari qui est infidèle. La femme va être aussi animée de l’esprit de Jésus-Christ. Elle va rester fidèle, et intercéder pour son mari. C’est ça la volonté de Dieu. 

  • « Ah! Mais ce n’est pas possible! Frère, ce n’est pas possible! Si tu savais ce que mon mari m’a fait! Les souffrances! Il m’a battue! À l’église, il est gentil, je rentre chez moi, il me bat! »  Cela arrive, vous savez. J’en ai connu comme ça. 
  • « Tout gentil à l’église devant tout le monde. À la maison, c’est un tyran épouvantable. Et il s’est converti, il a été baptisé, il vient à toutes les réunions. »  C’est terrible. 
  • « Et finalement, ça a explosé. Finalement… Je n’en peux plus. Et finalement, il est parti avec une autre femme. Mais moi, j’ai toujours été fidèle. C’est lui qui a été infidèle. Il est parti. Et maintenant, je peux refaire ma vie avec un autre. » 

Je sais que c’est un problème difficile. Les exigences de Dieu paraissent très dures aux yeux de l’homme naturel ! Impossible pour la chair d’accepter les exigences de Dieu ! Mais quand nous sommes animés par l’esprit de vie, rien n’est dur, et rien n’est difficile, parce que c’est la vie même de Dieu qui nous est donnée pour obéir. Et tout notre problème, dans le couple, c’est d’être suffisamment en relation personnelle directe avec Dieu pour pouvoir recevoir son Esprit, et être capable de faire ce que naturellement je ne peux pas faire. C’est ça que Dieu veut.  C’est tellement important ce que Dieu demande. Et c’est tellement important de comprendre comment il faut le vivre dans l’esprit, et non pas par la loi. Dans l’esprit, et non pas par la chair. Dans la grâce de Dieu, et non pas sous la loi de Dieu.  Si je dis à un chrétien qui ne marche pas droit : « Frère, tu ne marches pas droit. » J’ai raison de le lui dire. Mais si je lui dis: « Frère, tu ne marches pas droit, il faut que tu fasses ceci, et que tu ne fasses pas cela ! », là, déjà, c’est moins bon comme conseil. Si je lui dis cela, mais que je ne lui explique pas comment, il ne va pas pouvoir le faire, il va continuer à marcher par la chair. Je vais aller plus loin, et lui dire : « Voilà ce que Dieu demande de toi. Mais tu ne vas pas pouvoir le faire par tes propres forces, ni dans la chair. Tu vas le faire seulement si tu sais marcher par l’esprit, et dans l’esprit. Alors, si tu n’as pas compris cela, je vais t’expliquer. » 

C’est ça le travail des anciens. « Et il a donné les uns comme apôtres, comme prophètes, comme pasteurs, comme docteurs, comme évangélistes, pour le perfectionnement des saints, pour que tous arrivent à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, jusqu’à l’état d’homme fait, à l’image de la stature parfaite de Christ, pour que nous ne soyons plus des enfants flottants à tout vent de doctrine » (Éphésiens 4) . C’est ça le plan de Dieu. Si je suis ancien dans l’église du Seigneur, je dois avoir compris pour moi-même comment ça marche. Sinon, je ne peux pas l’expliquer aux autres. Et c’est ce qui ce passe dans beaucoup d’églises où l’on enseigne bien la Parole de Dieu, la loi, mais on n’explique pas assez comment marcher par l’esprit. Il ne faut pas que la Parole de Dieu soit  enseignée comme une loi. Il faut qu’elle soit enseignée comme quelque chose qui donne la vie, et qui doit être vécu dans l’esprit. Et donc, que j’apprenne à mes frères et sœurs ce que c’est que la marche par l’esprit, et non plus dans la chair. Et je vous assure que pendant des années, trop d’années, nous avons été trop « prédicateur » légaliste en disant à nos frères et sœurs: « Il faut faire cela, il ne faut pas faire cela ». Nous ne me rendons pas compte que nous mettons un fardeau sur leurs épaules, parce que nous ne leur expliquons pas comment marcher par l’esprit, comment compter sur la puissance de Dieu, et de Christ en nous, pour obéir parfaitement.  Parce que la vie de Dieu nous conduit dans la volonté de Dieu. Cela, c’est merveilleux.  Quand nous vous lisons ces passages-là,  prions en même temps Dieu, pour que nous comprenions ce que Dieu ne veut pas plaquer sur nous une loi. Il veut nous montrer quelle est sa Parole, pour nous montrer ce qu’il a fait en Jésus :  Il nous a rendu capables dans l’esprit d’obéir naturellement à cette Parole, et apprendre de lui à marcher comme cela, dans l’esprit. Cela, c’est merveilleux. Cela, c’est le repos de la foi, c’est le repos décrit dans Hébreux 4, le repos de la foi, où le Saint-Esprit peut nous conduire naturellement dans la volonté de Dieu, sans que nous, on soit là, en train de transpirer et de nous efforcer d’obéir à Dieu. Cela, c’est merveilleux comme situation. C’est cela que Dieu veut pour nous, bien-aimés. 

Dans 1 Corinthiens, au chapitre 7, Paul dit : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme ». Là, évidemment, il parle à des chrétiens. Mais les Corinthiens ne marchaient pas par l’esprit, c’étaient des hommes charnels. Et Paul leur dit : Vous êtes charnels ! Vous dites: Moi je suis de Paul, moi d’Appolos, vous vous disputez, vous êtes charnels. Vous ne pouvez même pas manger de la viande, vous en êtes encore au petit lait. Et Paul leur explique comment grandir. « Il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme ». Pas toucher, dans l’esprit de Paul, ça veut dire ne pas avoir de relation sexuelle avec une femme en dehors du mariage, puisqu’il dit tout de suite : « Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari »

Certaines personnes peuvent nous dirent : « Oh! Oui, mais tu vois, frère, celui-là, il a vécu quatre ans avec une femme, ils ont eu deux enfants, ils ne se sont jamais mariés officiellement à l’église, et puis ils se sont quittés. Après, il est retourné trois ans avec une autre femme, sans se marier, il a eu encore trois enfants. Il l’a quittée. Et maintenant, il est libre de se marier avec qui il veut, dans le Seigneur ». 

 « Attention ! C’est grave ce qui ce dis-là, il faut savoir quelle était la motivation quand ils se sont mis ensemble, pour vivre ensemble ». S’ils ne connaissaient pas le Seigneur, ils se sont mis ensemble, comme on dit maintenant : on va essayer. On va se mettre à l’essai pour voir si ça marche. Mais si un homme, dans son cœur, aime une femme, que cette femme aime cet homme, et qu’il décide de la prendre pour sa femme chez lui, et de vivre avec elle, sans être passé par l’église, qu’ils ont des enfants, qu’il reste plusieurs années avec elle, moi, j’irai trouver cet homme, et je lui dirai en face : Tu as choisi cette femme-là comme ta femme. Elle est ta femme devant Dieu. Ne t’imagine pas que tu pourras dire à Dieu: « – Nous ne sommes pas allés à la mairie ni à l’église, Seigneur, alors maintenant, ce n’est pas ma femme. » Dieu seul voit ce qu’il y avait au fond de ton cœur. Si tu as fait cela par simple fornication, pour coucher avec une femme, simplement, parce que tu avais des désirs pour elle, ce n’est pas ça le mariage. Cela, c’est de l’impudicité. Mais si tu aimais une femme, qu’elle t’aimait, que vous vous êtes mis ensemble, et que vous avez eu des enfants, est-ce que tu crois que Dieu va te laisser partir comme cela, si facilement ? Examine bien sérieusement la chose devant Dieu, quand tu viens de te convertir. C’est sérieux, ces choses-là. Réfléchis bien, et demande bien à Jésus quelle est ta position vis-à-vis de cette femme. Tu as des responsabilités vis-à-vis des enfants et de cette femme. Demande bien à Jésus quelle est Sa volonté ! 

Dans l’église primitive, qui connaissait mieux la volonté du Seigneur que nous, le divorce n’était pas permis. Ils savaient que Dieu n’aime pas le divorce, ils savaient que Dieu hait le divorce. Dans Malachie, au chapitre 3, il le dit : « Je hais le divorce ! Je hais la séparation ! » C’est tellement sacré aux yeux de Dieu, cette union d’un homme et d’une femme, qui représente sa propre union avec son peuple, que Dieu hait la séparation et le divorce, car Il connait les ravages du péché. Ce que Dieu veut, c’est que nous connaissions sa volonté personnelle, par Sa Parole, et par Son Esprit, et que nous ne  prenions pas des décisions à la légère dans des situations qui sont si compliquées et si sérieuses. Ce que nous devons connaître, c’est la volonté parfaite de Dieu. La volonté parfaite de Dieu, c’est que nous ne touchions pas de femme avant le mariage. Et quand on décide de prendre une femme pour son épouse, il faut être dans les règles, devant Dieu et devant les hommes. Qu’on aille à la mairie, qu’on fasse les formalités. 

Alors, certains disent : « Dans la Bible, il n’y a pas de mairie. Les anciens n’avaient pas de mairie, ils n’avaient pas d’état civil ». Mais ils avaient des lois qui définissaient ce que c’était qu’un mariage. Pour qu’il y ait un mariage, il faut que l’homme choisisse une femme, que la femme choisisse l’homme librement. Ce n’étaient pas des mariages arrangés, ou des mariages forcés, même quand les parents disaient : «Mon fils, nous avons choisi une femme pour toi, ». C’est le père qui choisissait, mais il demandait son avis à la fille. Comme dans le cas de Rébecca. Il lui a dit : « Allons demander à la jeune fille si elle est d’accord de partir pour se marier avec Isaac, le fils d’Abraham ». Et la jeune fille était d’accord, parce qu’elle savait que c’était la volonté de Dieu. Mais si elle n’avait pas été d’accord, on n’aurait pas pu la forcer. C’est cela que Dieu veut : qu’un homme choisisse librement une femme, que la femme choisisse librement son mari, qu’ils s’aiment, et qu’ils sachent qu’ils s’unissent pour la vie. Évidemment, pour pouvoir faire cela, il faut être convertis à Jésus-Christ. C’est très difficile de le faire quand on n’est pas converti à Jésus. 

Dans l’église, il y a seulement trois cas de divorce qui sont constatés, reconnus, où le conjoint fidèle au Seigneur ne peut pas s’opposer au divorce: 

  • Le premier cas, c’est quand le divorce a été prononcé avant la conversion. Les deux époux n’étaient pas convertis, ils ne connaissaient pas la volonté de Dieu. Ensuite, le mari se convertit, et là, il comprend qu’il a fait une erreur. Il confesse son péché à Dieu, mais le divorce est déjà consommé avant la conversion. 
  • Le deuxième cas de divorce constaté, c’est quand dans un couple, il y en a un des deux qui se convertit, et l’autre qui refuse de se convertir, et qui quitte son mari ou sa femme, pour aller prendre un autre homme, ou une autre femme. Là, ce n’est pas la faute de celui qui est converti, qui veut rester fidèle, c’est l’autre qui refuse, et demande le divorce. 
  • Le troisième cas de divorce constaté concerne un couple de chrétiens, où, après des années de conversion, le mari commence à s’écarter du Seigneur, et à retomber dans le monde, et il tombe tellement dans le monde, qu’il reprend l’esprit du monde, et il aime une autre femme, et il veut partir avec elle, et il quitte sa femme, parce qu’il a d’abord abandonné le Seigneur, et il demande le divorce. 

          Ce sont les trois seuls cas de divorce admissibles dans l’église. Et Dieu le permet parce qu’il a affaire à des personnes non converties, ou qui sont retombées dans le monde, et qui décident volontairement de lui désobéir. Mais ce n’est pas pour cela qu’on peut permettre au frère ou à la sœur qui est resté fidèle de se remarier. C’est un autre problème. Si le remariage avait eu lieu avant la conversion, on ne pouvait pas faire autre chose que de constater qu’il y avait eu remariage. 

Mais le remariage d’un chrétien né de nouveau, que sa femme a quitté parce qu’elle est partie avec un autre, ou qu’elle n’était pas chrétienne, c’est quelque chose de très sérieux. Dans la plupart des églises, on prend ce sujet à la légère. Pour ma part, j’ai cherché la volonté de Dieu pendant des années, et je suis arrivé à la conclusion claire et nette que Dieu veut que nous restions seuls. Paul dira même aux veuves : « Vous pouvez vous remarier, Dieu ne vous l’interdit pas, puisque vous êtes veuves. Mais j’ai la pensée du Seigneur, et je vous conseille de rester seules, vous serez plus heureuses. Ce n’est pas une obligation que Dieu nous impose, c’est un conseil que je vous donne. Vous serez plus heureuses de rester seules ». Mais il ne dit pas cela pour ceux qui sont mariés, et qui ont été abandonnés par leur femme ou leur mari. Je vous lis ce passage dans 1 Corinthiens, au chapitre 7. Je reprends le verset 3 : « Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari ». Il parle de relations sexuelles. « La femme n’a pas autorité sur son corps, mais c’est le mari (qui a autorité sur le corps de sa femme), et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord, pour un temps, afin de vaquer à la prière. Puis, retournez ensemble, de peur que Satan ne vous tente par votre incontinence. Je vous dis cela par condescendance, je n’en fais pas un ordre. Je voudrais que tous les hommes soient comme moi (C’est-à-dire libres du besoin sexuel), mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre, d’une autre »

Le plan de Dieu, c’est que l’homme ne reste pas seul, et que l’homme se marie avec son épouse. Et le plan de Dieu, c’est qu’ils aient des relations sexuelles, d’abord pour avoir des enfants, mais aussi pour manifester leur communion spirituelle, psychique, et physique, dans le Seigneur. Et Dieu a prévu que la relation sexuelle soit agréable parce qu’il a prévu que ce soit quelque chose qui représente vraiment une réalité spirituelle profonde de l’union de Dieu avec Son peuple, union qui, sur le plan spirituel, est la chose la plus agréable qu’il puisse y avoir entre Dieu et l’homme. Quand nous sommes unis avec Dieu dans l’esprit, c’est une joie spirituelle que rien n’égale au monde. 

Et cette joie spirituelle est représentée dans l’acte du mari et de la femme, de l’union sexuelle, quand elle est faite dans l’obéissance à Dieu, après un mariage, comme Dieu le veut. C’est quelque chose de sacré, de profond. Et il dit même que mon corps ne m’appartient pas, il appartient à ma femme. Son corps ne lui appartient pas, et m’appartient, mais pour que ce soit vécu dans l’esprit, il faut que ma communion avec Jésus soit réelle. Parce que si je sais que le corps de ma femme m’appartient, je ne vais pas faire n’importe quoi avec son corps. Si je suis rempli de l’Esprit de Jésus, je vais prendre soin des besoins de ma femme, je vais voir quels sont ses besoins à elle, et je ne veux pas profiter de l’avantage que j’ai parce que je suis le maître de son corps, pour aller lui imposer une relation sexuelle, alors qu’elle est fatiguée, ou qu’elle n’en a pas envie. Vous comprenez ce que je veux dire ? C’est fait dans l’amour, et l’amour de Christ, c’est le sacrifice de soi par rapport aux autres. L’amour de Jésus, ce n’est jamais de profiter des autres, de dominer sur les autres. L’amour de Christ, c’est de faire plaisir à l’autre, d’abord, avant moi. Et c’est comme cela que je vais envisager ma relation sexuelle, dans l’esprit du Seigneur, avec ma femme, et elle, avec moi. Et là, on va être heureux, vraiment tous les deux. 

  Prions Dieu : « Seigneur, je Te remercie parce que Ta Parole est claire, et Ton Esprit est là pour nous aider. Non seulement il est là pour nous aider, mais il est là pour nous permettre de marcher par l’esprit dans l’obéissance à Ta Parole. Et nous voulons vraiment Te bénir, parce que Tu as tout prévu en Jésus, pour que nous puissions marcher d’une manière qui T’est agréable, et d’une manière qui glorifie Ton nom. Notamment, Seigneur, dans le couple et dans la famille. Aussi, je Te prie que Tu bénisses Ta Parole dans nos cœurs, que Tu éclaires tout ce qui peut être encore confus, que par Ton Esprit et Ta Parole, Tu permettes que ces choses soient parfaitement claires dans notre esprit. Au nom de Jésus-Christ, Ton fils. Ce que le Seigneur désire d’abord, ce ne sont pas des hommes et des femmes qui sont parfaits dès le départ, ce qu’Il désire, ce sont des cœurs ouverts à son action, pour le laisser nous conduire où il veut, les yeux fixés sur Lui, confiants dans sa puissance, dans sa Parole, et dans ses promesses, et quand cette assurance est dans nos cœurs, Il peut nous amener au but ! Alléluia !  

Parce que : qui est suffisant pour vivre selon son esprit ? Sinon Dieu Lui-même en nous, par son esprit, par Jésus-Christ, Il nous connaît parfaitement et Il sait où nous en sommes, et Il sait que nous ne pouvons atteindre le but que s’Il vient Lui-même en nous, pour nous équiper de sa nature et pour nous diriger par son Esprit jusqu’au bout, et Il a besoin que nous le croyions. Le Seigneur a besoin que nous le croyions. Le fait de croire en ses promesses, je dirais, encourage le Seigneur. Il connaît très bien ses capacités et sa toute puissance, Il est Dieu Tout Puissant, mais Il voudrait que nous, par la révélation de son Esprit, nous puissions connaître combien Il est puissant, combien Il est rempli d’amour et de compassion, et combien Il est capable de faire tout ce qu’Il a promis, pourvu qu’Il ait en face de Lui des enfants dont le cœur a été touché et qui se confie en Lui. Puissions être ces enfants-là jusqu’au bout. Ces enfants qui disent à leur papa : « Papa, mes yeux sont sur toi, ma main est dans la tienne, tu m’as donné un Sauveur parfait, pour me sortir de là où j’étais, ce n’est pas pour me laisser dans cette situation, je sais que tu veux m’amener au bout, et j’irai au bout avec toi, parce que c’est toi qui me conduis ». Alléluia ! 

 On va continuer à  parler sur les relations dans le couple, entre le mari et son épouse, nous avons vu à quel point la famille et le couple représentent quelque chose de profond, de sacré, quelque chose qui, dans le plan de Dieu, était conçu pour manifester sa gloire et le représenter Lui dans sa relation avec son peuple, puisque le mari représente Christ et l’Epouse l’Eglise, et donc dans le cœur du Seigneur, il y a vraiment une importance primordiale à ce que ce modèle divin qu’Il nous donne dans le couple puisse faire comprendre au monde la relation qui existe entre Christ et son Eglise. C’est capital pour Dieu.           

Je vais lire le passage bien connu de l’épître aux Ephésiens, au chapitre 5. Il faut replacer ce chapitre dans son contexte, les trois premiers chapitres de l’épître aux Ephésiens montrent tout ce que, par la grâce de Dieu, nous sommes maintenant en Christ. Si vous relisez les trois premiers chapitres de l’épître aux Ephésiens, vous verrez combien de fois l’apôtre Paul dit : « En Lui, vous êtes ceci, en Lui vous avez cela ». L’important c’est d’être en Christ par la nouvelle naissance, et quand nous sommes en Christ, nous sommes déjà ce que Dieu dit que nous sommes. A nous de l’accepter, à nous de le croire, à nous d’oser prendre ce que Dieu nous donne. S’Il nous donne un tel cadeau, c’est pour que nous le prenions avec reconnaissance. Ensuite au chapitre 4, il commence par montrer quelles sont les bases fondamentales de notre unité en Christ : ce sont les sept points qu’il rappelle au début du chapitre 4. Et il parle tout de suite après, des dons (ministères), en précisant que les conducteurs ont pour tâche le perfectionnement des saints, jusqu’à ce que tous arrivent à l’état d’homme parfait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. Ces anciens-là, eux aussi, comptent seulement sur la grâce de Dieu et la direction du Seigneur pour accomplir leur ministère et leur tâche. Mais il est important que nous comprenions que Dieu a pourvu à toutes choses ! Il a déjà tout pourvu ! A condition que nous, nous puissions nous mettre à la place qu’Il nous indique et que nous puissions occuper cette place dans l’Esprit comme Il le veut, et laisser son Esprit diriger toutes choses.  

Ensuite, aux versets 17 et suivants, il montre la puissance de la vie nouvelle que nous avons quand nous sommes nés de nouveau, quand nous avons reçu cet esprit nouveau (qu’il appelle l’homme nouveau au verset 24), qui est notre esprit régénéré, cet homme nouveau qui est créé selon Dieu (à l’image de Jésus), dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Voilà l’état de notre esprit nouveau régénéré en Christ. A notre résurrection, notre corps sera changé, mais déjà notre esprit, que Dieu appelle l’homme nouveau, a été implanté en nous à la nouvelle naissance. 

  Et cet homme nouveau est un homme complet, de même que dans la semence, il y a l’arbre complet tout entier contenu déjà dans la semence. Si vous plantez la bonne semence, vous aurez l’arbre complet qui va sortir au temps convenable, mais il est déjà tout entier inclus dans la semence. Et Dieu a planté cette semence divine en nous, par sa Parole de vie. Cette semence divine, c’est sa nature divine, dont Il nous a fait la grâce en nous donnant un esprit nouveau qui est créé à son image dans une justice et une sainteté que produit la vérité. Quand nos yeux s’ouvrent à ce don, nous disons : « Seigneur, merci ! Seigneur, donne-moi d’occuper cette place, donne-moi de te laisser pleinement agir dans ma vie pour que ce que tu m’as donné déjà dans mon esprit ne reste pas enfermé dans une carcasse charnelle, mais que la puissance de ta Croix vienne mettre à mort cette carcasse charnelle, pour que ce que tu m’as donné dans mon esprit, cet être nouveau, je puisse m’en revêtir, qu’il paraisse, qu’il se voit, et qu’il puisse glorifier ton nom dans ma vie, dans la vie de mon couple et de ma famille ».  

Paul dit, au chapitre 5, et au verset 8 : « Autrefois, vous étiez ténèbres (remarquez bien qu’il dit autrefois), et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ». Il ne dit pas : maintenant, si vous persévérez, vous serez un jour lumière, il dit : maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Dieu l’a voulu ainsi. Il nous a donné cet être spirituel pour que nous soyons lumière dans le monde, lumière pour le Seigneur, à sa gloire. 

Nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes plus du monde,

nous n’avons plus rien comme relation avec ce monde, notre relation est avec le Seigneur et si nous sommes dans ce monde, c’est pour servir de témoignage à Dieu, pour être utilisé par le Seigneur, pour amener des âmes à Lui, et que ces âmes puissent à leur tour être amenées à l’état d’homme parfait, pour que le Seigneur soit glorifié et que le monde sache que Dieu est puissant pour changer des vies, prendre ces pécheurs corrompus que nous étions (nous étions ténèbres dit Jésus), pour que nous devenions par sa grâce, lumière dans le Seigneur (parce que c’est le Seigneur qui brille en nous).  Et pour que cela devienne effectif, il faut que nous soyons dans la foi. La foi implique l’obéissance de cœur. Quand nos cœurs sont touchés par la grâce du Seigneur, nous ne pouvons pas faire autre chose que d’obéir de cœur. Et le Seigneur fait son œuvre et Il dit : « Marchez, marchez comme des enfants de lumière ! », c’est ça la marche par l’esprit ! 

 Nous sommes lumière, nous marchons dans cette lumière et par cette lumière. Et c’est Dieu qui nous rend capable de faire cela, et à partir du moment où nous commençons à croire ce que Dieu dit que nous sommes, la puissance de Dieu nous permet de le vivre, si nous marchons par la foi. Si nous croyons que nous sommes encore ténèbres, parce que nous voyons encore des choses mauvaises dans notre vie, ce n’est pas la bonne réaction. Si nous voyons des choses mauvaises dans notre vie, qu’est-ce que nous avons à faire ? Nous approcher du Seigneur et les confesser, recevoir la puissance du sang de Jésus, pour effacer ces choses et dire : « Seigneur, tu me dis que je suis une lumière dans le monde, ouvre mes yeux spirituels pour que je voie, ouvre mon cœur pour que je comprenne comment te laisser m’apprendre à marcher en tant que lumière dans ce monde, c’est ça que je désire Seigneur, ouvre mes yeux et apprends-moi ».  

Et Dieu veut qu’on ait la foi pour croire qu’Il a entendu cette prière-là, et alors Il l’accomplit dans nos vies, parce que c’est sa promesse et c’est ce qu’Il a déjà accompli en Jésus. On est vraiment appelé à quelque chose de glorieux ! Dès maintenant ! Et c’est par la puissance de Dieu que nous allons y parvenir ! Que le nom du Seigneur soit béni ! Alléluia ! Et ayant retracé ce contexte splendide, merveilleux, alors là nous pouvons arriver aux versets 22 et suivants du chapitre 5, ces versets qui parlent de la relation parfaite dans le couple entre le mari et son épouse, dans l’Esprit. Comment Dieu voit que les choses devraient être dans la perfection. Il nous demande de comprendre ce qu’Il veut et de savoir que c’est Lui qui peut nous permettre de les vivre, par la foi, et par la puissance qui agit en nous, celle de l’Esprit de Dieu.  Il dit : « Femmes soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même, pour elle, afin de la sanctifier, après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible (Voyez ce que l’Epoux céleste, Christ a dans son cœur, ce qu’Il veut faire de son Eglise, si on le laisse faire) C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps »

Nous qui sommes membres du corps de Christ, nous savons qu’en tant qu’Eglise, nous avons cet Epoux spirituel suprême qui est Jésus-Christ. Animé de ses désirs saints et de ses sentiments célestes envers son Eglise, Il s’est livré pour elle, Il a donné sa vie. Il n’a pas hésité à quitter la gloire du ciel, pour venir s’incarner dans un corps de simple homme, sans péché. Il est venu pour vivre dans la souffrance pendant trente ans, mal compris, inconnu, persécuté. Ensuite, pendant trois ans et demi, il a été assailli par les foules, qui étaient attirées par les miracles, par le pain qu’Il donnait, par tous les bienfaits qu’Il distribuait en abondance. Et à la fin de ces trois ans et demi, Il a subi une mort infâme sur la Croix, pour nous tous, dans des souffrances atroces. 

Voilà l’époux que Dieu le Père nous a donné, voilà celui qui aujourd’hui, en ce moment, intercède encore pour son Eglise, son Epouse, celle qu’Il va bientôt venir chercher et celle pour laquelle Il travaille inlassablement par son Esprit, pour la faire paraître devant Lui, glorieuse sans tache ni ride, ni rien de semblable et Il le fera. Il ne va pas enlever une église avec des rides et des taches !  Et nous avons sous nos yeux, ce modèle divin ! Chaque mari a sous les yeux ce modèle divin de l’époux céleste et Christ dit à chacun : « Tu es mari de ton épouse, je veux que tu me représentes sur cette terre, et que tout le monde dans l’Eglise et dans le monde voie que tu aimes ta femme comme moi, Christ, je t’ai aimé. Je me suis dépouillé de la gloire céleste, j’ai abandonné mes droits, mes prérogatives pour me faire simple homme, pour donner ma vie pour toi, jusqu’à la mort. Tu comprends ce que j’ai fait pour toi ? Est-ce que tu comprends ce que je veux que tu sois vis-à-vis de ton épouse ? » Le Seigneur n’a pas dit : « Je viendrai m’occuper de mon épouse quand elle sera parfaite. Jusque-là, elle me cause trop de problèmes, je ne m’en occupe pas ! » Il est venu alors que nous n’étions pas aimables. Il est venu alors que nous n’avions rien pour l’attirer ! Il est venu simplement par amour suprême, uniquement, par amour. Il nous a pris là où nous étions. 

Donc si tu es mari d’une femme un peu difficile, pense à ce que Jésus a ressenti dans son cœur, avant de descendre pour s’occuper de nous. Est-ce qu’Il a dit : « Elle est trop difficile? Père, je ne vais jamais y arriver, elle est trop dure, elle a le cœur endurci, elle est depuis des centaines d’années dans le péché, elle se vautre dans le péché et dans la prostitution ». Il n’a pas raisonné de cette manière. Il a dit : « Père, je descends, je suis prêt à m’incarner, je suis prêt à donner ma vie pour elle et je suis prêt à faire tout pour qu’elle comprenne quel est l’esprit qui m’anime, cet esprit de sacrifice de soi, d’amour, et je sais que je vais toucher son cœur de cette manière-là ». 

Maintenant  parlons en tant que membre de l’Epouse, en tant que membre du corps de Christ : je sais que si j’ai été touché dans mon cœur, c’est parce que j’ai eu la révélation de cette profondeur de l’amour de Jésus pour moi, de cette patience, de cette compassion, de cette miséricorde, et la révélation qu’Il m’a donné le même esprit de sacrifice de soi. Comment est-ce que je peux ne pas m’occuper de mon épouse comme Jésus-Christ s’occupe de Son épouse ! Evidemment, si je suis animé par les pensées et les désirs de la chair, je ne peux pas le faire, c’est impossible ! Si je suis animé par les désirs et les pensées de la chair, et si j’ai une épouse un peu difficile, je vais réagir dans la chair, et ça va être la bagarre ! Je dois laisser Jésus faire ce qu’Il veut en moi, et accepter, moi, le mari, de dire : « Seigneur, c’est moi que tu as établi comme chef, comme tête dans mon foyer. Je ne peux pas manifester l’amour de Jésus, que je dois représenter en tant que chef de ma famille, si toi tu ne mets pas à mort dans ma vie tout ce qui est mauvais. Je désire sincèrement être le digne représentant de Christ en tant que chef de famille, je désire laisser toute la place à ton Esprit dans ma vie, qu’il n’y ait rien du vieil homme qui vienne empêcher cet amour, cette compassion, cette grâce de Christ, qu’Il a eu en venant s’occuper de nous. Je ne veux pas empêcher quoi que ce soit de ce que ton Esprit veut faire dans ma vie pour que je puisse m’occuper de ma femme, comme toi tu t’es occupé de moi ! »   

 Un bon mari chrétien, c’est celui qui a compris ce que notre bon Epoux céleste est venu faire pour nous pardonner. Le fondement même des rapports dans l’Eglise et dans le couple, c’est le pardon permanent. C’est un cœur assez humble pour demander pardon, et un cœur assez humble pour donner un plein pardon. Mais je ne peux pardonner que quand j’ai compris moi-même quelle est la grandeur du pardon que j’ai reçu moi, personnellement. Celui qui ne peut pas pardonner, c’est celui qui n’a pas compris tout ce que Jésus a fait, et la grandeur du pardon qu’Il nous a donné.  Quand un mari a une profonde conviction de péché et comprend quelle est la grandeur du pardon que Dieu nous a donné en venant nous sauver par Jésus-Christ, il comprend qu’il est au bénéfice d’une grande grâce de Dieu lui-même et il va faire grâce à son épouse. Faire grâce à son épouse, ça ne veut pas dire rester dans les compromis, laisser tout passer, et accepter le péché sans réagir. Non ! Ce n’est pas ça faire grâce. Faire grâce c’est être animé de l’esprit de Christ en toutes choses, de sa sagesse, de sa compréhension, de sa grâce, de sa puissance, pour que seule la vie de Christ passe de lui à son épouse, même si elle est infidèle, même si elle est dure. 

Rappelons-nous qu’en tant que membres du corps de Christ et de l’Eglise, bien souvent cela a été le cas pour nous-mêmes d’être durs, infidèles, désobéissants. Et quand nous sommes revenus au Seigneur pour Lui demander pardon, qu’est-ce qu’Il a fait ? Même soixante-dix fois sept fois ? Il nous a pardonnés ! Il nous a aussi corrigés ! Mais par amour, pour nous faire participer à sa sainteté.  

   « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle ». Christ s’est livré à la mort pour elle. A la mort ! De même le mari doit se livrer à la mort pour son épouse ! Le mari va se livrer à la mort pour son épouse, non pas pour la sauver puisque seul le sang de Christ  nous sauve, mais le mari va se livrer à la mort sur l’autel de Dieu en disant : « Seigneur je veux mourir à tout ce qui est mauvais en moi, qui m’empêche de réagir comme Jésus réagit devant son Epouse. Je me livre à la mort volontairement, non pas obligé, non pas pour paraître, mais parce que je sais que c’est le seul moyen pour toi de laisser l’Esprit de Christ passer au travers de moi, sans qu’il y ait l’écran de la chair ». 

Alors toi qui es mari, toi qui es époux, accepte de te livrer à la mort, même si tu ne comprends pas exactement ce que ça veut dire. Devant Dieu, dis : « Seigneur, je me livre à la mort devant toi pour que tu mettes à mort tout ce qui est mauvais en moi, pour que je sois capable d’être un bon mari comme toi, Christ, tu es un bon mari pour ton Eglise. Fais cette œuvre en moi le premier ! »

Le chef c’est le premier en tout ! Et le chef c’est le premier qui se livre ! Dans l’armée, le vrai chef, c’est celui qui est devant et qui va le premier au combat. En tant que chef de ma famille, je sais que je dois être le premier à me livrer, même si mon épouse ne s’est pas encore livrée ! Même si elle est en plein dans le péché ! Je suis le premier qui dois me livrer, d’abord pour la gloire de Dieu, et pour laisser au Seigneur la possibilité de me transformer à l’image de Christ. Je suis le premier qui doit me livrer pour que je puisse laisser son Esprit et son amour agir au travers d’une vie crucifiée, pour pouvoir toucher ma femme et la bénir.  Et c’est le seul moyen, bien-aimés, c’est le seul moyen divin de pouvoir exercer ce ministère de mari, de chef de famille et d’époux. C’est le seul moyen pour toucher profondément le cœur de mon épouse ! Et je vous parle en tant que mari. Mon épouse et moi sommes mariés depuis déjà bien longtemps et nous sommes passés par tous les problèmes que la plupart des couples traversent, on est tous fait du même modèle. Et Dieu m’a fait comprendre, pas assez vite pour Lui, que je devais m’offrir le premier d’abord. C’était trop facile pour moi de me mettre sur mon piédestal de chef en pointant le doigt et en disant : « Toi mon épouse, regarde ce que tu fais, il faut que tu changes ! Là ce n’est pas bien ! Là ça va à peu près, mais là, non ! »  

          Ça c’est le langage de la loi, alors que le langage de la grâce, c’est : « Seigneur oui, il y a beaucoup de choses qui ne vont pas dans la vie de mon épouse, mais fais la lumière sur tout ce qui ne va pas en moi ! Parce que je désire que tu me transformes à l’image de Jésus, je veux être capable, même si j’ai une épouse difficile ou infidèle, de te représenter dignement, d’être celui que tu veux que je sois, parce que je désire que tu m’utilises, pour travailler à ce ministère de faire paraître mon épouse sans ride ni tache devant toi ! » Si je suis un mari rempli de cet esprit de Christ, je vais comprendre que Dieu veut m’utiliser pour que j’aide ma femme à paraître devant Christ sans ride ni tache ni rien de semblable.  

 Quel ministère glorieux que celui de mari et d’époux quand il est vécu dans l’esprit, quel ministère glorieux ! C’est même un grand mystère, comme Paul dit dans Ephésiens 5:32 : « Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église ». Dieu a prévu que l’homme soit le chef à l’image de Christ et la femme l’épouse à l’image de l’Eglise, et ce mystère c’est de montrer à tous quelle est la volonté de Dieu pour le couple, en envoyant Christ sauver cette Eglise et l’amener devant Lui pure, sans ride ni tache ni rien de semblable et pour que tout le monde sache que c’est possible. Et je vous assure que dans un couple quand on laisse le Seigneur agir de cette manière-là et que le Seigneur peut manifester son plan dans la vie du mari d’abord, puis dans la vie de son épouse, parce que tous les deux sont transformés par la Croix et la puissance de Dieu, c’est quelque chose de glorieux. Cela donne un avant-goût de ce qu’est la relation de Christ et de son Eglise, et ce n’est que comme ça que l’ensemble de l’Eglise aussi va arriver à cet état d’Eglise pure sans ride ni tache. 

Dans le couple, c’est un apprentissage de chaque instant de la journée, parce que nous sommes jour et nuit avec notre épouse. Nous avons en permanence des occasions d’apprentissage ! C’est merveilleux ! Du matin au soir, et du soir au matin, le mari est confronté à des occasions de s’offrir en sacrifice et d’être le canal de la bénédiction de Dieu pour son épouse. Ne dites pas dans vos cœurs : « Mais jamais je n’y arriverai ! » Dites simplement : « Seigneur, fais ton travail en moi, que je puisse être un canal de ta bénédiction pour ma femme et mon foyer et mes enfants, pour que ce soit ta grâce, ton amour, ta sainteté, ta puissance, qui passent dans ma vie. Je veux être pour mon foyer, pour ma famille, le modèle que Christ est pour moi ». 

  Lisons dans Ephésiens 5, au verset 28 : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin ». Il la nourrit, bien sûr, au sens ordinaire, mais il la nourrit surtout au sens spirituel. Dès le début de la création de l’homme et de la femme, la responsabilité numéro un du mari, ça a été d’apporter la nourriture spirituelle à son épouse. Dieu avait dit à Adam alors qu’Eve n’était pas encore créée : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2:16) 

Et quelle a été la responsabilité d’Adam ? De garder cette parole telle que Dieu l’avait donnée et de la transmettre à son épouse le plus vite possible. Dès qu’Eve a été créée, je pense que la première chose qu’il lui a dite, c’est : « Eve, ma bien-aimée, je vais t’apprendre ce que le Seigneur nous a demandé : on peut manger de tout, mais de cet arbre-là que tu vois, il ne faut pas en manger, jamais. Si nous en mangeons, nous mourrons !  

Et le malin est venu tenter Eve, en lui disant : « Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? » (Genèse 3:1). Vous vous rappelez ce qu’Eve a répondu ? : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez ». C’est-à-dire qu’elle avait rajouté quelque chose et enlevé quelque chose à la Parole, elle avait rajouté qu’on ne pouvait pas le toucher, Dieu n’avait pas interdit de le toucher, Il avait interdit de manger de son fruit. Elle a ajouté quelque chose à la Parole de Dieu, ce qui est interdit. Et elle a dit : « De peur que vous ne mouriez ». Elle a enlevé quelque chose à la sévérité du commandement. De peur que, ça veut dire : c’est possible, peut-être que, alors que Dieu avait dit : « le jour où tu en mangeras, tu mourras »

Pourquoi Eve a dit cela au serpent ? Parce que la Parole de Dieu n’était pas plantée dans son cœur dans sa totalité et dans la vérité ! Qui était responsable de lui transmettre ce message de Dieu, et de contrôler chaque jour si sa femme l’avait bien gardé tel que Dieu lui avait donné à lui ? Adam ! Si le matin de cette journée, Adam avait dit : « Eve, vient ! Rappelle-moi ce que le Seigneur a dit ? Si Eve avait répondu : « Eh bien, il a dit que l’on pouvait manger de tout mais que cet arbre-ci on ne pouvait pas le toucher ni manger de son fruit de peur que… » Et Adam aurait dit : « Stop ! Ce n’est pas ça que Dieu a dit ! Tu te trompes ma chérie, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas. Le jour où vous en mangerez-vous mourrez ! Attention ! Tu commences à t’écarter ! » 

Le mari est le chef de famille, il a la responsabilité de transmettre à son épouse la Parole de Dieu, telle que Dieu l’a donnée. Adam a sûrement négligé de le contrôler régulièrement et finalement ça avait commencé à se transformer dans la pensée d’Eve, et Satan en a profité. Il n’a pas tenté Adam, il a tenté Eve. Eve a été séduite mais quand elle a donné le fruit à son mari pour en manger, lui n’a pas été séduit, il a mangé en connaissance de cause, il connaissait bien la Parole. Pourquoi l’a-t-il mangé ? Pourquoi a-t-il fait cette folie ? Peut-être parce qu’il aimait trop sa femme et il ne voulait pas la perdre et rester tout seul. Mais en tout cas, le fait est qu’il a désobéi volontairement, sans être séduit. Et la punition que Dieu lui donne est la plus grave : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:17) 

La manière divine d’aimer mon épouse, c’est donc aussi d’en prendre soin spirituellement, en veillant à ce qu’elle reçoive de moi l’enseignement de la Parole. Je ne dois pas compter en premier sur les conducteurs de l’église. Merci Seigneur s’ils sont fidèles et qu’ils annoncent la vérité, mais c’est moi le mari qui ai la responsabilité d’éduquer ma femme et mes enfants dans la Parole. Ainsi, je vais répondre à l’appel que Dieu me donne, et je vais aussi soulager le travail des anciens qui ne seront plus les seuls à le faire. Tous les jours je veillerai à cela et je prierai pour mon épouse. 

 « Car jamais personne n’a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’église, parce que nous sommes membres de son corps, étant de sa chair et de ses os (certaines versions n’ont pas « étant de sa chair et de ses os »). C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ». Les deux deviendront une seule chair pour la vie ! Comme notre relation avec le Seigneur est pour l’éternité ! La relation pour la vie, c’est simplement le symbole que la relation entre Christ, le mari divin, et son épouse, est pour l’éternité. 

« Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même et que la femme respecte son mari ». Dans le plan du Seigneur, la responsabilité de chef, est une responsabilité extrêmement grande, profonde, puissante. C’est Dieu qui nous rend capable de l’exercer comme Il veut. Et la responsabilité d’être soumis, comme la femme doit être soumise en toutes choses, est aussi une grande responsabilité, parce que dans sa soumission, la femme va aussi être un exemple pour son mari, de la manière dont lui en tant que membre de l’Epouse, doit être soumis au Seigneur. C’est donc un ministère puissant aussi que celui de la femme 

 La soumission, n’est pas l’obéissance aveugle. Si le mari impose de faire des choses qui sont contre la Parole, la femme doit dire non, c’est ça la soumission féminine, l’obéissance à Dieu et à sa Parole et un cœur paisible et doux, qui montre à son mari ce que lui-même devrait être pour Christ. Et là le Seigneur sera vraiment glorifié.  Prions Dieu : « Seigneur mon Père, je répète devant toi : Qui es suffisant pour ces choses ? Toi seul Seigneur. Et nous nous offrons ensemble devant toi pour que tu puisses travailler librement par ton Esprit, pour nous faire comprendre ces choses en esprit et nous permettre de les vivre en esprit. Père, c’est au nom de Jésus que je te le demande, et je t’en remercie, amen ».

Nous avons vu que Dieu a appelé le mari à aimer son épouse comme Christ a aimé l’Eglise, regardons un peu plus profondément le rôle de l’épouse, qui représente l’Eglise de Jésus. Le Seigneur demande à l’épouse d’être soumise à son mari en toutes choses comme l’Eglise est soumise en toutes choses à Christ. Que le mari aime son épouse, et que l’épouse soit soumise, c’est l’idéal dans le cœur de Dieu, mais dans la pratique nous voyons bien qu’il n’en est pas toujours ainsi. 

L’épouse est appelée à être soumise à son mari, mais elle n’est pas appelée à lui obéir en tout et en n’importe quoi ! La soumission, c’est une attitude de cœur. C’est un cœur doux et paisible. Dans n’importe quelle situation, quelle qu’elle soit, la femme reste paisible. Elle ne se rebelle pas, elle ne domine pas son mari. Elle n’est pas appelée à le dominer, elle est appelée à lui être soumise, dans le Seigneur ! La limite de la soumission dans le Seigneur, c’est le péché ! Si le mari lui demande de désobéir au Seigneur, elle dira non. Mais elle dira non avec un esprit soumis et un esprit ferme dans le Seigneur ! Alors que la femme qui est prise par l’esprit du monde est rebelle, ou autoritaire. Elle dira non à son mari dans un esprit d’autoritarisme, de rébellion, de violence, de domination, de contestation. Et c’est tout à fait différent de l’esprit de soumission qui reste doux et paisible, qui continue à faire du bien à son mari en toute circonstance, mais qui n’hésitera pas à lui dire non dans la paix, quand ce non concerne la gloire de Dieu et sa Parole. 

 Il nous faut à tous la sagesse de Dieu pour savoir comment nous comporter en toutes circonstances. Le mari est appelé à aimer sa femme, la femme est appelée à lui être soumise. Parce que l’homme et la femme ont été créés par Dieu pour être unis dans une certaine union où le mari est le chef, et la femme est son aide dans le Seigneur. Chacun a été créé pour remplir une fonction précise différente, mais l’homme et la femme ont la même valeur spirituelle aux yeux de Dieu. Ils ont été rachetés par le même sang, ils ont la même importance aux yeux de Dieu, ils sont remplis du même Esprit, ils ont les mêmes qualités spirituelles que le Seigneur dans leur esprit, mais dans la relation du couple, ils n’ont pas la même place ni la même fonction.  Et là c’est important de bien comprendre que Dieu a créé l’homme et la femme pour qu’ils occupent chacun leur fonction et leur place de manière spirituelle, et quand ils ne le font pas, la machine se détraque ! Chaque fois que nous sommes à côté du plan de Dieu, que nous ne sommes pas dans son plan, nous n’attirons pas sur nous la bénédiction de Dieu et la vie, nous sommes dans la chair, et la chair produit la mort le désordre, la séparation. Il est donc important que nous comprenions que si Dieu nous demande de le faire, c’est dans notre intérêt et pour sa gloire. Et encore je le répète, nous ne pouvons pas le faire dans la chair et par nos propres forces, mais nous le faisons parce que nous nous soumettons de cœur à la volonté du Seigneur et à la puissance du Saint-Esprit, qui est capable de nous changer à l’image de Jésus.  

Je lirai dans la première épître de Pierre au chapitre 3, où le Seigneur s’adresse aux femmes, et il leur dit ceci : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laissez troubler par aucune crainte. » Aucune crainte de personne, ni du diable, ni de votre mari, ni des hommes, seulement la crainte de Dieu. 

Il parle de cette parure intérieure et cachée dans le cœur, mais qui se voit dans le comportement, puisque c’est ce comportement-là qui va gagner les maris qui ne suivent pas le Seigneur. C’est la conduite de leur femme, inspirée par un esprit doux et paisible, qui est seule capable de les gagner. Le Seigneur donne un ordre aux épouses : les femmes doivent être soumises à leurs maris en toutes choses (Ephésiens 5:24). Si les épouses sont soumises à leurs maris dans cet esprit-là, pour nous, les maris, ce sera un exemple extraordinaire de notre relation vis-à-vis du Seigneur. Nous sommes appelés aussi nous, les maris, à avoir ce même esprit doux et paisible envers Dieu, parce que nous sommes nous-mêmes appelés à être soumis à Dieu et à sa Parole ! Et ça se manifestera aussi dans notre comportement vis-à-vis de notre femme, notamment si elle est d’un caractère difficile ou si elle est dominatrice.  Paul dit dans 1 Timothée 2:9 : « Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux (-là ne soyons pas légalistes, mais cherchons dans notre cœur ce qui plaît au Seigneur et ce que Dieu considère comme acceptable à ses yeux), mais qu’elles se parent de bonnes œuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » Les bonnes œuvres, ce ne sont pas les bonnes œuvres charitables, les bonnes œuvres ce sont les actions bonnes qui sont inspirées par le Saint-Esprit et qui sont remplies de l’Esprit de Dieu.  « Que la femme écoute l’instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; mais elle doit demeurer dans le silence. » Quand il dit :  » Je ne permets pas à la femme d’enseigner « , c’est parce que le Seigneur ne permet pas à la femme d’exercer un ministère d’enseignement qui implique une autorité spirituelle sur les hommes. D’autres passages nous montrent que la femme est autorisée à enseigner d’autres femmes, et des enfants. Mais il y a un acte d’autorité dans l’enseignement et, de manière générale, Paul dit bien qu’il n’est pas permis à la femme de prendre une autorité quelconque sur l’homme.   L’attitude spirituelle de soumission de l’épouse se traduit par une attitude douce et paisible en tout temps, même quand le mari est d’un caractère très difficile. Il faut la grâce de Dieu, et la sagesse de Dieu, pour savoir comment se comporter dans la paix, et comment dire « non » dans la paix si le mari exige un comportement qui s’oppose à la volonté de Dieu. Et là, la femme doit être ferme tout en restant dans la paix.  Cela ne peut pas se faire par des règlements humains, par des commandements bien organisés. Cela ne peut se faire que si l’épouse s’ouvre à la grâce de Dieu et dit : « Seigneur, remplis-moi de ton Saint-Esprit pour me rendre capable de vivre cela dans ta sagesse, et rends mon mari capable d’exercer son ministère de mari ». Quand une épouse est calme, soumise, respectueuse, remplie du Saint-Esprit,  elle a une autorité naturelle dans le Seigneur, sans parole. Et cette autorité est infiniment supérieure à n’importe quelle autorité humaine exercée dans la chair !  

Aujourd’hui, l’esprit du monde c’est que la femme doit s’affranchir de toute autorité, parce qu’elle est l’égale de l’homme et qu’elle doit exercer la même autorité que l’homme. Et non seulement cela, mais l’esprit du monde dit que la femme doit dominer l’homme afin de ne pas lui être soumise, puisqu’elle est considérée comme égale à l’homme. Mes bien-aimées sœurs, cet esprit du monde ne doit pas s’introduire dans l’Eglise de Jésus-Christ. Il faut que l’autorité spirituelle de l’épouse soit fondée sur la présence vivante de Dieu dans sa vie. Une femme silencieuse dans l’église, qui va s’occuper des taches les plus humbles, qui ne se fera jamais remarquer, mais qui est remplie de la présence de Dieu, n’a pas besoin de parler pour que l’on sache que Dieu est présent dans sa vie. Elle exercera une autorité naturelle auprès de ceux qui sont spirituels. Mais il y a aussi ceux qui sont remplis de l’esprit de Caïn et de la chair ! La réaction de la chair devant la présence de Dieu, c’est la persécution. Et la réaction de la chair devant une épouse remplie du Saint-Esprit, c’est la persécution de la part de son mari charnel. Ceci sera expliqué plus loin mais revenons au passage de 1 Timothée 2:12 : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme, mais elle doit demeurer dans le silence (un silence rempli de la présence de Dieu). Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. » Il est dans la nature de la femme, ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Parole, d’être plus facilement séduite que l’homme. La femme a été séduite parce que le séducteur est venu avec toutes sortes de paroles séduisantes, et il est dans la nature de la femme, d’être sujette plus facilement à la séduction. Et c’est pour cela que le Seigneur lui demande d’être soumise à son mari qui doit exercer le ministère de chef spirituel. Une femme qui commence à dominer son mari quitte la protection de Dieu, et ouvre la porte à la séduction du malin. Et un mari qui démissionne de son rôle de chef spirituel laisse ouverte la porte que sa femme a ouverte à la séduction, au lieu de la fermer par l’autorité de la Parole de Dieu. C’est important ce qui est dit là, il faut que le Saint-Esprit fasse bien comprendre cela à tout le monde. Et il dit : « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans l’amour, et dans la sainteté. » Il faut bien comprendre ce que l’apôtre Paul dit ici : il ne dit pas que toutes les femmes qui auront donné naissance à un enfant seront nécessairement sauvées. Le fait d’être mère ne sauve pas les femmes dans le sens que leur âme serait sauvée pour entrer au ciel, car seul le sang de Jésus va sauver les hommes et les femmes de la nature de péché. Mais dans le contexte de ce passage, Paul, inspiré par le Seigneur, montre bien que la femme sera sauvée de l’emprise de la séduction si elle devient mère, c’est-à-dire épouse et mère, puisque la fonction normale de l’épouse dans le foyer c’est de donner naissance à des enfants. En prenant son rôle d’épouse soumise, la femme échappera à la séduction qui l’attend si elle s’écarte du plan de Dieu.  

Beaucoup de sectes ont été créées ou dirigées par des femmes qui s’étaient écartées de leur rôle de femme soumise, qui ont reçu des fausses révélations et qui ont répandu la séduction. Des hommes aussi peuvent être séduits, mais il y a une propension plus grande de la femme à être séduite, parce qu’elle a un cœur plus porté à l’amour, à écouter des paroles douces, et à être sensible à l’amour de son mari, et si cette sensibilité s’exerce dans la chair, elle va aboutir à la séduction ou à l’adultère. Alors que si cette capacité de recevoir et de manifester l’amour se manifeste vraiment dans l’esprit, alors là, la femme va vraiment représenter l’Eglise telle qu’elle doit être par rapport au Seigneur. Les choses seront vraiment merveilleuses. 

 Revenons à la première épître de Pierre, chapitre 3, verset 1, où il dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris. » Quand il dit : « soyez de même », cela indique qu’il fait référence à ce qu’il vient de dire avant. A la fin du chapitre 2 au verset 18, ce qu’il dit aux serviteurs nous fait comprendre dans quel esprit les femmes doivent être soumises. « Serviteurs, soyez soumis en toute crainte à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et doux, mais aussi à ceux qui sont d’un caractère difficile. Car c’est une grâce (écoutez bien, vous le connaissez ce verset, mais nous devons le connaître dans notre cœur), de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement » c’est-à-dire quand on n’a rien fait de mal ! 

Si tu reçois un traitement injuste alors que tu n’as rien fait de mal, Dieu considère qu’Il est en train de te faire une grâce spéciale. Quand on est charnel, et qu’on suit l’esprit du monde, on accepte un mauvais traitement si c’est mérité, parce qu’on reconnaît qu’on a eu une part de responsabilité, mais si on n’a rien fait de mal et qu’on est traité injustement, on se défend ! Alors que selon l’esprit de Christ, si on te traite injustement, alors que tu n’as rien fait de mal, tu ne vas pas commencer à bouillir en essayant de te défendre et en manifestant toute la force de ton orgueil ! Justement, c’est ça qui caractérise l’esprit de Christ, aussi bien chez le mari que chez l’épouse : tu vas réaliser que Dieu est en train de te faire une grâce ! S’Il te fait cette grâce, c’est qu’Il considère que tu es capable de réagir de la bonne manière. Tu as atteint une position où Dieu va commencer à permettre que tu sois injustement traité, justement parce que tu as atteint un niveau où tu peux recevoir ces traitements injustes.  

Au début de la conversion, peut-être que tu ne peux pas, parce que tu n’as pas encore appris les lois du Royaume et tu n’es pas encore assez rempli du Seigneur. Mais à mesure que tu vas avancer avec le Seigneur, cher frère, chère sœur, cher mari, chère épouse, tu es appelé par Dieu à subir des traitements injustes, comme ton Seigneur l’a été sur cette terre. La solution c’est toujours la présence de Christ en moi. Si je suis charnel, je vais très mal réagir aux traitements injustes. Je vais bouder, je vais me retirer, je vais partir de l’église, je vais répondre à ma femme, je vais me venger, enfin toutes les réactions habituelles de la chair. 

Il explique au verset 20 : « En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter des mauvais traitements quand on a commis des fautes ? » Il n’y a aucune gloire ! Tandis que quand tu n’as pas commis de fautes et que tu subis un mauvais traitement, la gloire de Dieu va se manifester parce que tu vas réagir comme Jésus ! La gloire de Dieu se manifeste parce que c’est une réaction que l’esprit du monde est incapable de manifester. « Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. » Dieu ne dit pas que la souffrance nous sera épargnée, et je vous assure qu’un traitement injuste, ça fait souffrir.  Mais il faut que cette souffrance soit une souffrance spirituelle. Il ne faut pas que ce soit notre ego, notre chair, notre vieille nature qui souffre. Car dans ce cas, il s’agit de l’apitoiement sur soi-même, qui consiste à se plaindre en disant : « C’est injuste, on m’a maltraité, on ne m’a pas considéré à ma juste valeur, on n’a pas compris combien dans le fond j’étais beau et bon, on m’a traité en dessous de ma réelle valeur personnelle ». Ce n’est pas un raisonnement qui convient à un enfant de Dieu qui marche par l’esprit. Un enfant de Dieu qui marche par l’esprit va souffrir parce qu’il voit que le plan de Dieu ne s’accomplit pas, il va souffrir pour la personne qui le traite injustement. Tu diras comme Jésus quand on le clouait sur la croix : « Père, ils ne savent pas ce qu’ils font, ma femme ne sait pas ce qu’elle fait ou mon mari ne sait pas ce qu’il fait quand il me traite injustement, ou quand elle me traite injustement. Pardonne Seigneur, ouvre-lui les yeux pour qu’elle voie ou pour qu’il voie ».  

 Et au verset 21 il dit : « Et c’est à cela que vous avez été appelés. » A souffrir injustement, quand vous n’avez rien fait de mal. C’est peut-être dur à entendre si vous l’entendez pour la première fois, mais c’est l’appel de Dieu. Vous vous rendez compte combien l’appel de Dieu est grand et glorieux ! Christ a souffert injustement, Il était rempli du Saint-Esprit et Il nous a montré ce qu’était la réaction de quelqu’un qui est rempli de l’esprit. Si Christ vit en nous, et s’Il veut nous transformer à son image, il faut bien que l’on passe par son école ! Il ne va pas nous laisser à la maternelle toute la vie ! Il veut nous faire monter plus haut, nous apprendre à être comme Lui, pour réagir comme Lui. Et la meilleur école, c’est le traitement injuste, quand on n’a rien fait de mal. C’est pour ça que c’est une grâce de Dieu. Ça va permettre à Dieu de travailler en nous pour crucifier la chair. Dieu va se glorifier au travers de notre réaction spirituelle, et c’est le seul moyen de toucher le cœur de ceux que Dieu veut toucher, le seul ! 

Lisons le verset 21 : « Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a pas commis de péchés. » Dans nos relations mutuelles, je ne peux jamais dire que le traitement a été toujours à cent  pour cent injuste, que Dieu m’ouvre les yeux si j’ai un pour cent de responsabilité seulement, mais en tout cas, même s’il y avait zéro pour cent de ma responsabilité et que l’on me traite injustement à cent pour cent, là je vais commencer à savoir ce que c’est que les souffrances de Christ et je vais être appelé à l’honneur ! A l’honneur de participer, à mon petit niveau, aux souffrances de Christ. C’est pour ça que Paul dit dans Colossiens 1:24 : « Ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève dans ma chair »

Si tu souffres et endures aujourd’hui un traitement injuste, en tant que mari ou femme, et que tu réponds comme Jésus, tu es en train de compléter ce qui manque aux souffrances de Christ. C’est Christ qui souffre en toi, qui te demande de souffrir avec Lui, de comprendre et de participer à sa souffrance. C’est un appel glorieux ! Il est écrit dans 1 Pierre 4:13 « Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra ». Et le couple, c’est le lieu idéal pour répondre à cet appel, aussi bien quand on est mari que femme, puisque les traitements injustes ne sont jamais réservés à l’un ou à l’autre à cent pour cent. 

 Mais en tout cas, si tu n’as rien à te reprocher, et que ton conjoint est extrêmement pénible, à la limite du supportable, quel que soit le traitement injuste dans ton couple, sache, mari ou épouse, que tu es appelé à manifester la gloire de Dieu, pour pouvoir réagir comme Jésus a réagi aux traitements injustes. C’est un appel très élevé. Si tu as commencé à être injustement traité, c’est que tu as atteint un certain niveau spirituel, et Dieu a jugé que tu pouvais recevoir cette épreuve.  Si tu as mal réagi, il faut que tu ouvres les yeux sur le fait que tu n’as pas utilisé les capacités du Seigneur qui étaient en toi pour pouvoir bien réagir ; tu as encore suivi les réactions de la chair. Mais soit sans crainte, Dieu ne t’abandonne pas, Dieu aura encore d’autres occasions pour toi, pour rattraper la première occasion perdue, et tu pourras dire : « Seigneur, je me remets sur les rails, je sais que je suis appelé a être injustement traité, c’est une souffrance, mais je l’accepte, et je compte sur ton aide puissante, pour que je puisse être un instrument entre tes mains, pour manifester l’Esprit de Christ ».  

Au verset 23, il dit : « Lui qui, injurié, ne rendait pas d’injures ». Rappelez-vous les derniers traitements infligés à Jésus : Il a été flagellé, on Lui a arraché la barbe, on l’a cogné, on s’est moqué de Lui, le Fils de Dieu ! Qu’est-ce qu’Il a dit à ce moment-là ? Rien ! C’était l’heure de se taire pour Lui. C’était l’heure de souffrir en silence et de prier pour ses persécuteurs. « Lui qui maltraité ne faisait pas de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, pour que morts au péché nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris ».  

Vous voyez le contexte ? Tout ce passage vient après le verset 21 : « Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ». Dieu sait que beaucoup de femmes ont des maris difficiles, mais quand l’épouse est remplie de l’esprit de service, elle reçoit de Dieu la force surnaturelle de pouvoir réagir comme Jésus aurait réagi, parce que Jésus vit en elle. Elle ne livre plus son corps à la chair pour réagir dans la chair.  Et la même exhortation s’adresse aussi aux maris qui ont des femmes difficiles. Si tu as une femme difficile, et que tu es injustement traité par son comportement, tu ne dois pas réagir comme le monde réagit. Tu vas rester ferme, en manifestant toujours ta fidélité au Seigneur et à sa Parole, et en demandant au Seigneur la sagesse, à chaque jour, à chaque heure, pour savoir réagir, comme Jésus aurait réagi. Il n’y a pas de catalogue de mesures à appliquer pour chaque situation, qui te dirait : « tel jour tu vas être appelé à te taire, tel jour à parler, tel jour à réagir avec fermeté, tel jour à ne rien dire et à accepter la souffrance ».   

Nous devons tous être prêts à accepter ce travail que le Seigneur veut faire dans nos cœurs et dans nos vies. Pour pouvoir le faire, il faut que nos cœurs soient dans l’obéissance. Si je dis par exemple à une femme dominatrice et autoritaire : « Tu sais ce que la Parole dit, tu dois être soumise en toutes choses à ton mari ! », elle va m’écouter, si elle est polie, elle ne va pas me sauter dessus, mais elle ne va pas  forcément l’accepter dans son cœur ! Pour qu’elle l’accepte dans son cœur, il faut que le Saint-Esprit touche son cœur, qu’elle se repente de son autoritarisme ou de sa méchanceté, et elle va crier à Dieu pour qu’Il intervienne, et qu’elle ait la victoire sur la chair. 

Je vais lire dans Romains 6, au verset 17 : « Grâce soit rendue à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits ». L’instruction de la Parole de Dieu, c’est ça la règle de doctrine : « mari aime ta femme, femme soit soumise ». C’est ça la règle de doctrine, il dit : « Vous avez obéi de cœur ». Pas extérieurement, parce qu’il faut obéir, parce qu’il faut le faire, alors que ce n’est pas l’obéissance de cœur. Pour obéir de cœur, il faut avoir été touché dans son cœur pour comprendre que notre désobéissance est un péché, et qu’on a besoin de la grâce de Dieu pour en sortir ! Il dit : « après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur ». Pour obéir de cœur, il faut avoir été libéré de l’esclavage du péché, par amour pour Dieu, en confessant notre impuissance, et en disant : « Seigneur, j’ai besoin que tu interviennes, libère-moi de l’esclavage du péché qui est dans la chair ». 

Il dit aux versets 18 et 19 : « Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclave de la justice (de Dieu, de Christ et de la justice qui est aussi dans mon esprit régénéré). Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité… « L’épouse rebelle, ou le mari méchant et autoritaire, c’est une épouse et c’est un mari qui ont livré leur corps, leur langue, leurs bras, leurs jambes, tout, qui ont livré leur corps au péché qui habite dans leur chair ! On n’a pas besoin d’apprendre à pécher, on est né dans le péché, on n’a pas besoin d’apprendre ! L’épouse rebelle, ou dominatrice, qui marche selon la chair, n’a pas besoin de se forcer, c’est dans sa nature humaine. C’est un signe qu’il y a un esclavage encore du péché. Par contre, on a besoin d’apprendre à marcher par l’esprit ! Il faut que le Saint-Esprit puisse faire son œuvre en nous pour nous montrer que chaque fois que nous avons un comportement qui s’écarte du modèle de Dieu, de la Parole, de la règle de doctrine, c’est le signe que là, nous sommes encore esclaves de la chair et du péché. Et au lieu de nous défendre et de nous justifier, au lieu de quitter la communion des frères et sœurs parce qu’on nous a maltraités, au lieu de faire la tête à notre mari ou à notre épouse parce qu’on nous a manqué de respect, il faut se placer devant Dieu et dire : « Seigneur, je veux m’humilier devant toi, fais la lumière par ton Esprit et montre-moi ce qui doit changer ! »  

 Dieu ne peut pas faire la lumière si nous ne nous humilions pas ! L’humilité précède la gloire. L’orgueil précède la chute ! Si je m’endurcis dans l’orgueil, mari ou épouse, c’est la chute qui m’attends, moi et mon foyer ! Si j’ai marché par la chair jusqu’ici, je dois me mettre à genoux aux pieds de Jésus et dire : « Jésus, je veux que les choses soient comme tu l’as prévu dans ton modèle, je veux que ta gloire soit manifestée, j’en ai assez de l’esclavage de la chair et du mal que ça peut causer à moi, aux autres, à l’église et surtout à toi Seigneur ! Alors, je t’en supplie, misérable que je suis, délivre-moi ! » C’était le cri de l’apôtre Paul cité dans Romains 7:24.  

En général, quand on veut marcher par l’esprit, on passe par plusieurs étapes. La première étape, c’est la conversion à Jésus-Christ. On entend l’Evangile, on est touché, on se repent de ses péchés, on accepte Jésus comme Seigneur et Sauveur, on passe par la nouvelle naissance spirituelle, on commence à écouter l’enseignement de la Parole, et en général dans cette première étape, on s’efforce d’obéir à Dieu, mais par une volonté charnelle !  J’essaye d’obéir, et ça ne marche pas ! Si je suis vraiment un chrétien né de nouveau, quand la chair me domine, la voix du Saint-Esprit dans mon cœur résonne, et j’éprouve de la tristesse. C’est le signe que je suis né de nouveau ; je ne suis pas vraiment heureux dans mon péché, il y a une tristesse, et c’est le signe que le Saint-Esprit est en train d’agir. Alors je demande pardon, et Dieu me pardonne tout de suite ! Et je dis à Dieu : « Seigneur, tu vas voir la prochaine fois, tu vas voir de quoi je vais être capable, je vais bien obéir la prochaine fois ! » Et la prochaine fois, je m’étale à nouveau par terre. Et quand ça dure un certain temps, je finis par crier comme Paul : « Seigneur, mais ça ne va pas ! Misérable que je suis ! Délivre-moi de ce corps de mort ! »  C’est un cri salutaire, c’est le cri que Paul a dû pousser avant de pouvoir dire : « La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:2). La chair est toujours présente dans mon corps, dans mes membres. La loi du péché est toujours là ; cette loi du péché et de la mort sera présente jusqu’à la résurrection ! La loi du péché qui est dans le corps de mon épouse, dans mon corps d’époux, est toujours là ! Et si je veux remplir mon ministère d’époux et d’épouse, je dois dire à Dieu : « Seigneur, tu vas m’apprendre à être libéré de la loi du péché qui est dans mes membres pour que je puisse vraiment t’obéir de cœur et manifester l’Esprit de Jésus dans ma vie, pour que ce soit vraiment quelque chose qui anime mes membres. Autant mes membres étaient autrefois animés par la loi du péché, autant maintenant je te livre mon corps pour qu’il soit utilisé par ton Esprit, pour manifester le caractère de Jésus ».  

Quand j’ai ce cri dans le fond de mon cœur, je vous assure que l’apprentissage va avancer rapidement. Le Seigneur va m’apprendre à marcher par l’esprit. J’ai besoin d’apprendre de Lui à marcher par l’esprit en tant que mari, en tant qu’épouse. Je vous assure que le Seigneur est fidèle, Il est patient, Il est puissant, Il a toute une panoplie de moyens, en passant par la correction, mais en passant aussi par l’exhortation, la révélation, sa Parole, son Esprit, le sang de Jésus, la puissance de son nom, Il dispose de moyens infinis pour m’apprendre, et m’apprendre vite si je veux apprendre.   Est-ce que nous voulons apprendre de Jésus ? Est-ce que nous voulons apprendre vite ? Alors sachez que le moyen que Dieu va utiliser pour apprendre vite, mise à part l’action de son Esprit et de sa Parole, c’est le traitement injuste que vous allez subir, très bientôt ! Ce n’est pas une prophétie que je fais, mais c’est la connaissance de la Parole de Dieu qui me permet de vous le dire. Si vous vous livrez à Christ en disant : « Seigneur fais ton œuvre en moi, et apprends-moi », vous allez avoir un traitement injuste. J’espère que ce ne sera pas de la part de votre femme ou de votre mari, mais vous allez avoir un traitement injuste.  Et si ça vient de votre mari, considérez cela comme une grâce. Votre mari vous traite injustement, et la chair se manifeste aussitôt, mais au lieu de lui livrer vos membres pour réagir comme vous avez réagi d’habitude, prenez une seconde pour tourner votre cœur vers Jésus et dire : « Seigneur, maintenant je suis dans l’apprentissage. Au secours, viens à mon aide ! Je ne veux pas livrer mes membres au péché, je te livre mes membres. Que ce soit Ton Esprit maintenant qui parle par ma bouche, qui agisse par mes mains, par mon corps tout entier ». Et là, Dieu va faire un grand miracle ! Vous allez réagir comme Jésus, et votre mari va comprendre qu’il se passe quelque chose d’important ! Il sera surpris de voir que vous n’êtes plus esclave du péché ! C’est quelque chose de merveilleux.  Et vous voyez pourquoi le ministère de l’épouse est important dans l’Eglise. Etant appelée à manifester la soumission envers son mari, elle va être l’exemple vivant et permanent de ce que l’Eglise doit être envers le Seigneur ! Et c’est un exemple qui parle à tous, et aux hommes en premier lieu.  Lisons un court passage dans 1 Corinthiens 11, au verset 3, c’est à propos du voile : « Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme (Le mari est le chef de son épouse, et d’une manière plus générale, l’homme est le chef de la femme, toute femme. C’est-à-dire qu’il représente Christ pour toutes les femmes. N’importe quelle femme doit respecter n’importe quel homme), et que Dieu est le chef de Christ. Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore son chef. Toute femme au contraire qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef ». Une femme qui prie ou qui prophétise la tête découverte va déshonorer son chef direct, parce que le voile lui a été donné comme le signe de sa soumission. Je connais des églises ou toutes les femmes sans exception sont voilées à toutes les réunions, et dès qu’elles rentrent chez elles, c’est elles qui commandent !  

Alors, qu’est-ce qu’il vaut mieux, une femme soumise, non voilée parce qu’elle n’a pas encore reçu toute la compréhension de la Parole, ou une femme voilée à l’église qui est autoritaire à la maison ? L’idéal, c’est la femme soumise et voilée ! Mais vous voyez que le voile est le signe d’une réalité intérieure. Alors j’oserais dire à une femme rebelle : « Ne te voile pas ! Mets d’abord en règle ta rébellion devant le Seigneur. » La femme qui a accepté de se soumettre au Seigneur dira alors : « Seigneur tu vois,  il y a encore de la rébellion dans mon cœur, mais je veux vraiment changer, et je mets le voile, parce que c’est pour toi le signe que je veux être soumise. Je veux obéir, même si ce n’est pas encore parfait. » 

On remarque en passant que Paul parle de la femme qui prie ou qui prophétise. La femme peut donc prier ou prophétiser en assemblée. D’après 1 Corinthiens 14, prophétiser, ou exercer le don de prophétie, signifie donner par l’Esprit du Seigneur une parole qui édifie, qui exhorte et qui console. La femme peut donc être appelée dans l’assemblée à être revêtue de l’Esprit de Dieu et apporter une parole qui va édifier, consoler, exhorter. Ce n’est pas enseigner et prendre de l’autorité sur l’homme. C’est exercer un don spirituel dans la liberté de l’Esprit. Si le Saint-Esprit saisit quelqu’un dans l’assemblée, homme, femme, ou enfant, pour exercer une prophétie qui vient de Dieu, qui sommes-nous pour nous opposer à l’action du Saint-Esprit ? On doit laisser le Saint-Esprit agir et les anciens sont là pour surveiller si tout se passe comme Dieu le veut. Et pour intervenir, si ce n’est pas le cas. La soumission de la femme est à mettre en parallèle avec la soumission de l’homme à Dieu en toutes choses. Que le Saint-Esprit fasse travailler Sa Parole dans les cœurs. Laissons le Saint-Esprit parler à nos cœurs, pour qu’Il puisse nous apporter l’aide, la lumière dont nous avons besoin chacun en particulier. Si vous ouvrez votre cœur à Dieu en disant : « Seigneur, je réalise qu’il y a un problème dans ma vie et je me soumets à l’action de ton Esprit pour que tu fasses ton travail en moi, je t’ouvre mon cœur, fais-le ». Dieu va agir, non seulement maintenant, mais dans la suite des temps.  Prions : « Seigneur, je veux te rendre grâce pour ta Parole, te bénir parce que cette Parole, tu la rends vivante dans nos cœurs par ton Esprit qui nous éclaire, et tu nous rends capable de la mettre en pratique. Je te prie que ton Esprit travaille dans les cœurs et que tu fasses la lumière et que tu donnes à chacun le secours et l’aide dont nous avons tous besoin. Seigneur, fortifie ceux qui sont affaiblis, donne une grâce supplémentaire à ceux qui sont injustement traités, donne ta vie en abondance. Donne-nous la repentance et la foi dont nous avons besoin. Que nos yeux soient sur Jésus et que nous puissions recevoir l’aide puissante que tu veux nous donner maintenant, Père, au nom de Jésus-Christ, Amen. » 

                           Comment être un mari parfait pour son épouse.

Vous remarquez que c’est toujours très important ? Dès qu’on ouvre la Parole du Seigneur pour plonger nos regards dans la Parole, c’est très important parce que ça vient du cœur de Dieu pour nous. Et s’il nous donne sa Parole, c’est pour la mettre dans nos cœurs et la mettre en pratique pour sa gloire.

Quelle doit être dans la Parole du Seigneur, l’attitude du mari envers son épouse et comment il doit se comporter envers elle ?

Donc tous sont concernés. Ne me dites pas : « Moi je ne suis pas concerné parce que je ne suis pas marié » ou : « Je n’ai pas l’intention de me marier », tout le monde est concerné. Ceux qui sont mariés, bien sûr, ceux qui vont se marier, encore plus parce que vous allez pouvoir recevoir la Parole avant de faire des bêtises. Et quand il s’agit de nos sœurs, c’est aussi important pour vous parce que vous soyez mariées ou pas, vous êtes directement concernées. L’attitude des femmes envers leur mari sera évoquée plus loin. Là sachez  que ça ne concernent pas seulement des maris chrétiens parce que nous savons que la Parole de Dieu est pour tous les hommes. Malheureusement, les hommes qui ne sont pas chrétiens ne la connaissant pas, et ne peuvent pas la mettre en pratique dans leur foyer. Donc il faut d’abord qu’ils se convertissent pour mettre la Parole de Dieu en pratique. Mais si quelqu’un qui n’est pas converti, un mari qui n’est pas converti entend ces paroles et s’il compare sa vie de mari à ce que dit le Seigneur, ça doit stimuler sa conscience et lui montrer qu’il y a un problème dans sa vie ; et lui montrer la nécessité de s’approcher de Jésus pour qu’il puisse entrer dans le modèle divin. Ce sujet sera traité d’une manière un peu spéciale, le Seigneur peut nous montrer une façon différente de le traiter, différente de celles qui est  abordé actuellement. Je crois que le Seigneur conduit comme ça. 

Je vais commencer par lire un verset dans 1 Corinthiens 11. Alors pendant que je parle, je prie constamment dans mon cœur que ces paroles rentrent dans notre intelligence et en particulier à nous, maris et maris chrétiens ou futurs maris chrétiens. Je crois pour ma part que la plupart des problèmes de l’Eglise sont dus au fait que les maris chrétiens ne prennent pas les responsabilités que Dieu leur demande de prendre et que si l’Eglise est dans un état si lamentable aujourd’hui, la faute numéro un incombe aux maris chrétiens dans l’Eglise. Aux hommes chrétiens en général, mais aux maris chrétiens en particulier. Alors je le dis d’autant plus librement que je suis un mari chrétien. Je sais quels sont les problèmes des maris chrétiens et quelles sont les responsabilités des maris chrétiens. Mais je suis certain que si les maris chrétiens entraient pleinement dans le modèle que le Seigneur leur réserve pour leur couple et pour leur foyer, je pense que la plupart des problèmes de l’Eglise seraient réglés. Vous voyez à quel point c’est sérieux ? Dans 1 Corinthiens 11 et au verset 7, l’apôtre Paul dit à propos de l’homme et de la femme ceci : « L’homme ne doit pas se couvrir la tête puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme ». Ca ne met pas la femme sur un  terrain d’infériorité par rapport à l’homme, ça montre qu’il y a simplement dans le plan du Seigneur une position différente pour les deux. Puisqu’en Christ, il n’y a plus ni homme ni femme, mais dans le couple, dans le corps de Christ et dans le couple en particulier, l’homme est l’image et la gloire de Dieu. Il ne dit pas : « L’homme devrait être l’image et la gloire de Dieu ». Il dit : « L’homme a été créé par le Seigneur pour être l’image et la gloire de Dieu ». Donc un homme et un mari qui n’est pas dans le plan du Seigneur, il déshonore Dieu parce qu’il est la gloire de Dieu, il devrait manifester cette gloire dans sa vie. L’homme en général et le mari en particulier, l’homme est la gloire de Dieu. Donc, maris chrétiens à qui je parle, n’oubliez jamais qu’en entrant dans le plan que Dieu a pourvu en tant que maris, pour vous, si vous y entrez pleinement, vous allez manifester la gloire de Dieu et glorifier le Seigneur parce que nous sommes l’image et la gloire de Dieu. Et cette image et cette gloire sont parfaitement représentées dans la personne du Seigneur Jésus qui est l’Epoux de l’Eglise. Il est dit du Seigneur Jésus qu’il est l’image et la gloire du Père. Donc quand nous regardons au Seigneur Jésus, nous voyons le modèle parfait du mari parfait pour son épouse. ***Il est lui l’image et la gloire du Père, et nous, hommes et maris chrétiens, nous devons être, parce que nous le sommes dans le plan du Seigneur, l’image et la gloire de Dieu. Et l’épouse est la gloire de l’homme. Donc si l’épouse est dans le plan du Seigneur elle aussi, elle est la gloire de l’homme et la gloire de son mari, qui lui-même étant dans le plan du Seigneur, est la gloire du Seigneur et de Dieu. Et en Christ, la gloire de Dieu resplendit dans le couple d’une manière extraordinaire. Mais le premier responsable, le premier sur la liste là, c’est l’homme. Quelle que soit la situation spirituelle de ton épouse, Dieu te demande d’être l’image et la gloire de Dieu dans ton couple. Et ce n’est que comme ça que tu vas pouvoir entraîner ton épouse à ta suite. Tu ne peux pas espérer entraîner ton épouse à ta suite si tu n’as pas déjà atteint ce que Dieu te demande d’atteindre. Comment est-ce qu’un mari qui est moins avancé spirituellement que sa femme pourrait être un modèle et quelqu’un qui l’entraîne à se placer dans le modèle de Christ ? C’est impossible. Elle va en souffrir, elle va en souffrir énormément et elle ne sera pas aidée dans ce que lui demande le Seigneur d’être elle-même une aide pour un mari qui lui-même doit représenter et être la gloire de Dieu. Paul à propos de certains hommes qui visitaient les Eglises dit : « Recevez-les, ces hommes parce qu’ils sont la gloire de Christ ». C’étaient des hommes qui s’étaient consacrés au service du Seigneur, que Dieu avait façonnés, qui travaillaient pour le Seigneur, qui édifiaient son Eglise et il dit : « Ils sont la gloire de Christ ». Et pourquoi ils sont la gloire de Christ ? Parce qu’ils étaient pleinement en train de faire ce que Christ leur demandait de faire.  

Dans 2 Thessaloniciens 2, il y a un verset formidable qui nous aide à comprendre un peu mieux comment entrer dans la gloire de Dieu. Si l’homme est la gloire de Dieu, il doit manifester cette gloire. Si le mari est la gloire de Dieu dans son couple, il doit manifester la gloire de Dieu. Vous vous rappelez quand le temple a été construit, que tout était à sa place, la gloire de Dieu est descendue et a rempli le temple que nous sommes nous maintenant. Dans 2 Thessaloniciens chapitre 2, verset 13 : « Pour nous, frères bien aimés du Seigneur, nous devons à votre sujet rendre continuellement grâce à Dieu parce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité. C’est à quoi il vous a appelés par notre Evangile pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ ». Donc si on applique ça aux maris chrétiens, on pourrait dire sans tordre la Parole : « Mari chrétien, si tu veux posséder la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ, puisque tu es la gloire de Dieu, il faut que tu comprennes que tu as été appelé par l’Evangile à la manifester cette gloire de Dieu. Comment ? Par la sanctification de l’Esprit et par la foi dans la vérité ».

On est la gloire de Dieu, on est la gloire de Christ dans notre foyer. Pour posséder cette gloire, nous devons par l’appel de Dieu qui nous est adressé par son Evangile, nous devons passer par la sanctification de l’Esprit et la foi dans la vérité. Donc nous revenons là au rôle de la Parole et au rôle de l’Esprit Saint. Le mari est en première ligne pour passer le premier par la sanctification de l’Esprit. Et comme il n’y a pas de majuscules en grec, la peut-être aussi bien la sanctification de son propre esprit par le Saint-Esprit bien sûr, ou la sanctification que donne le Saint-Esprit quand on est en communion avec lui. Les deux sens sont bons. Donc mari chrétien, si nous voulons manifester et être la gloire de Christ, de Dieu dans notre foyer, notre tâche principale est de nous attacher à notre propre sanctification par le Saint-Esprit et d’avoir foi dans la Parole de Dieu qui est la vérité ; sanctification, foi. Partout où le mari n’entre pas dans ce commandement du Seigneur, le foyer est un échec ; quelles que soient les qualités spirituelles de l’épouse. Le foyer est un échec complet. Si le mari n’entre pas dans la sanctification de l’Esprit et dans la foi dans la vérité pour posséder et manifester la gloire de Dieu, c’est un échec. On peut se dire chrétien, mais c’est chrétien de nom. Et un Chrétien qui ne manifeste pas la gloire de Christ, moi je ne l’appelle pas chrétien. Vous vous rappelez ce que dit Jésus  dans l’Evangile de Jean ? « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ». Il parle de la foi dans la vérité. Donc maris chrétiens, si  croyons à la puissance de cet appel de Jésus-Christ qui nous appelle à entrer dans la sanctification de l’Esprit par la foi en la vérité, si nous croyons ces paroles, nous allons voir la gloire de Dieu dans notre vie. Nous allons voir la gloire de Dieu se manifester dans notre vie de mari, d’époux. Il est aussi écrit dans l’épître aux Romains que tous les hommes sont privés de la gloire de Dieu par le péché. Le péché nous prive de la gloire de Dieu et le péché va priver le mari de la gloire de Dieu. Le péché c’est la désobéissance par rapport à la loi, à la Parole du Seigneur. « Tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, mais le don gratuit du Seigneur, c’est le salut en Jésus-Christ », notre modèle. Alors est-ce que noud avons compris, maris chrétien, est-ce que nous avons compris la grandeur de notre appel ? Nous sommes appelés à être pour notre femme ce que Jésus-Christ est pour l’Eglise. Parfaitement ! Nous sommes appelés à être pour notre femme ce que Jésus-Christ est pour son Eglise. Il y en a qui certainement  reprocherons ceci en disant  « Tu mets la barre trop haut, toi. On n’y arrivera jamais ». Celui qui dit ça, il n’a rien compris dans la puissance de Dieu et dans la puissance de la foi. Parce que ce n’est pas nous qui y arrivons, c’est le Seigneur en nous qui nous y emmène si nous sommes décidés à entrer dans son plan et si nous sommes décidés à coopérer avec lui. Il nous y emmène mais par la foi en la personne de Christ qui habite en nous. Si j’ai foi en la personne de Christ et en ses promesses et en la puissance de sa Parole et si je coopère avec lui, il va me donner sa gloire et elle va se manifester dans ma vie de mari et dans mon couple ; puisque la gloire de Dieu c’est la présence manifestée de Dieu. Un mari qui est rempli de Christ au point de manifester dans son foyer, dans sa vie de couple la présence et la gloire de Dieu, vous ne pensez pas qu’il y a déjà beaucoup, beaucoup de problèmes qui sont réglés ? Il pourrait quand même y avoir des épouses récalcitrantes et des épouses qui rejettent quand même la présence et l’œuvre du Seigneur, mais en tout cas, toutes les conditions les meilleures sont remplies pour que le cœur de l’épouse soit gagné. Le cœur de l’épouse ne sera jamais gagné au Seigneur par un mari récalcitrant et rebelle ou qui n’entre pas dans la sanctification. Il n’aura pas la présence et l’appui de Dieu.  

Maintenant, relisons Ephésiens 5, elle est pleine d’enseignements sur le rôle du mari ; pas seulement dans le chapitre 5 d’ailleurs : verset 25 : « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle lui-même afin de la sanctifier après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole ».

Mari ! , aime ton épouse exactement comme Christ aime l’Eglise, cette église pour laquelle il s’est livré lui-même pour la sanctifier. Vous comprenez bien qu’un mari ne peut pas le faire s’il ne s’est pas livré lui-même d’abord à Christ pour se sanctifier. Comment est-ce qu’il va pouvoir se livrer à son épouse pour la sanctifier si lui-même ne l’est pas ? Donc ça implique, si le mari doit aimer, et c’est un ordre du Seigneur, si le mari doit aimer son épouse exactement comme Christ aime l’Eglise, il doit avoir parfaitement compris comment Christ aime son Eglise ; et non seulement l’avoir compris, mais l’avoir réalisé dans sa propre vie. Et comme c’est un commandement de Christ, on n’a pas le droit de dire au Seigneur : « Tu places la barre trop haut, je n’y arriverai jamais ». C’est de la pure et noire incrédulité par rapport à la Parole de Dieu. Puisqu’il nous dit : « Aime, mari, aime ton épouse, (c’est un commandement de Jésus), comme moi, j’aime mon Eglise ». Moi ça me parle ça et ma réaction première, c’est de me précipiter aux pieds du Seigneur Jésus pour lui dire : « Seigneur Jésus, apprends-moi à aimer mon épouse comme toi tu aimes l’Eglise parce que j’ai honte, quand je te vois, j’ai honte de la manière dont j’aime mon épouse ». Et je vous assure, les maris sont les premiers responsables.

Un frère dans l’enseignement a prêché un jour sur ce thème en Suisse et au cours d’une des réunions, il a appelé les membres d’un couple, hommes ou femmes qui avaient des problèmes avec leur conjoint. Il ne pensait pas à des maris ou à des femmes en particulier, mais il a  dit : « S’il y a ici quelqu’un qui est marié et qui a d’énormes problèmes avec son conjoint parce que lui ne marche pas bien avec le Seigneur ou pas du tout, approchez-vous, nous allons prier ». Et bien il a  été stupéfait. Il a  vu peut-être quatre-vingt femmes s’approcher ; que des femmes ! Pas un seul homme s’approcher. Ça voulait dire ou bien qu’il n’y avait que des femmes converties qui avaient des problèmes avec leur mari, ou que les maris n’ont pas osé se lever. Mais se serait  plutôt pour le premier cas. Ca la fait pleurer sur l’estrade. Il ne  savait plus quoi dire. Il a  regardé, il ne voyait que des femmes. Il dit : « Mais regardez, frères et sœurs, regardez, il n’y a que des femmes, que des sœurs ici qui viennent pour prier parce qu’elles ont un problème avec leur mari, qui ne marche pas avec le Seigneur ou qui ne marche pas comme le Seigneur le voudrait ».

Quelle honte pour les maris ! « Maris, aimez vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise ». Vous voyez que l’ordre là touche à l’amour. Donc ça veut dire en tant que maris chrétiens, que nous allons  supplier le Seigneur Jésus de nous révéler en quoi consiste vraiment l’amour de Christ. Au verset 2 du même chapitre, il dit : « Marchez dans l’amour à l’exemple de Christ qui nous a aimés et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur ».

Ça reprend un peu le même thème. Mais là il ajoute quelque chose, il dit : « Christ qui nous a aimés, qui s’est livré lui-même à Dieu ». Alors il s’est livré comme offrande et sacrifice. Nous savons que Christ s’est livré comme offrande et sacrifice pour le péché. Nous, maris chrétiens, nous n’allons pas nous livrer en sacrifice pour le péché de notre épouse. Mais l’Esprit de Christ qui l’a animé pour faire cet acte d’offrande de lui-même pour sauver l’humanité, cet Esprit-là doit nous animer, maris chrétiens. Ça veut dire que nous allons nous livrer entièrement au Seigneur et nous allons nous consacrer entièrement au bien de notre épouse, avec l’esprit qui animait Christ. Et il s’est livré comme offrande et comme sacrifice. L’esprit de sacrifice doit animer le mari chrétien ; pas l’esprit de sacrifice religieux, je vais faire un sacrifice pour toi, non, ce n’est pas ça. Mais l’esprit de s’offrir lui-même en renonçant à son intérêt personnel pour satisfaire l’intérêt de son épouse ; mais l’intérêt spirituel, pas pour satisfaire ses caprices parce qu’on en a assez de l’entendre crier. Ce n’est pas ça, s’offrir en sacrifice. Ça veut dire : faire l’offrande de sa vie pour surveiller étroitement le bien-être et le progrès spirituel de son épouse pour l’aider à grandir spirituellement. Donc ça implique que je vais sacrifier mes propres intérêts personnels. Au verset 9, il dit : « Marchez comme des enfants de lumière car le fruit de l’Esprit consiste en toutes sortes de bonté, de justice et de vérité ». Donc quand on parle de l’amour de Christ, on parle du fruit du Saint-Esprit. C’est ça l’amour du Seigneur Jésus. Il est manifesté dans le fruit de l’Esprit qui se manifestait dans la vie de Christ et dans son caractère. Quand il dit au verset 14 : « C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors », j’applique ce verset aux maris chrétiens et je dis bien haut et fort : « Mari chrétien, réveille-toi, toi qui dors, réveille-toi, toi qui dors, et entre dans le plan du Seigneur pour sa gloire ». Il y a un mystère profond dans les relations du mari et de son épouse comme il y en a un dans les relations de Christ et de son Eglise. A chaque fois que Paul s’adresse aux maris, la première exhortation qu’il leur adresse aux maris, c’est : « Aimez vos femmes ». Aimez vos femmes ou élevez vos enfants ensemble etc., mais en tout cas ça s’adresse à sa femme ou à ses enfants ; à son foyer. Nous devons aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre force, de toutes nos pensées, de tout notre cœur et nos sentiments, et puis entendre la voix de Dieu qui nous dit ; « Qu’est-ce que j’ai fait au commencement ? Pourquoi ai-je créé un homme et une femme ? Dès le début ? J’aurais pu créer des êtres tous du même sexe, qui se seraient reproduit comme je ne sais pas, moi, comme certaines plantes où ça pousse.

Ce n’est pas comme ça que Dieu a voulu. Dès le départ, il a créé un homme pour la gloire de Dieu et une femme qui est tirée de l’homme pour être son aide pour la gloire de Dieu aussi. Et il a dit à l’homme : « C’est pourquoi l’homme plus tard quittera son père et sa mère ». Pourquoi ? « Pour s’attacher à sa femme » ; s’attacher. Il s’attache lui-même par un acte volontaire. Il s’attache à sa femme pour former une seule chair, un seul corps. Et quand on parle de Christ et de l’Eglise, c’est exactement la même chose. Christ a quitté son Père dans le ciel pour descendre sur la terre, pour donner sa vie pour son Epouse, pour s’attacher à elle pour toujours. Et au verset 23 il est dit : « Le mari est le chef de la femme comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps et dont il est le sauveur ». Donc ce n’est pas chef au sens tyran autoritaire : « Fais-moi ci, ne me fais pas ça ». Ça c’est la méthode du monde. C’est pour ça que les femmes se rebellent contre des maris comme ça. Mais chef comme Christ l’est ; c’est-à-dire le modèle, celui qui est rempli de la présence et de la gloire de Dieu, qui va être le modèle de son épouse et qui va l’aider, puisque elle-même est son aide. Vous savez que Christ est venu en disant : « Moi qui suis le Seigneur et le maître, vous faites bien de m’appeler Seigneur et maître, parce que je le suis, mais je suis venu pour vous servir ». Et jusqu’au dernier repas, quand il s’est dépouillé de sa tunique et qu’il a ceint une serviette, qu’est-ce qu’il a fait ? Il a lavé les pieds de ses disciples et il a montré qu’il était leur serviteur, tout en étant le maître et le Seigneur. Et il dit au mari : « Sois comme cela. Tu es le maître par la position que je t’ai donnée dans le couple, mais n’ose pas utiliser cette position pour assouvir tes désirs ou tes passions personnelles, ton autoritarisme personnel, sois comme le Seigneur Jésus le serviteur de ta femme tout en étant son maître et elle va te respecter ; parce qu’elle sait que tu es consacré à son bien pour la servir ».  

Il y a un passage dans Ephésiens 2 verset 14 qui nous révèle beaucoup aussi à propos des relations du mari et de la femme. Ephésiens 2 : 14.  À partir du verset 13. Il dit : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le Sang de Christ ». C’est la même chose entre maris et femmes. « Car il est notre paix, lui qui des deux n’en n’a fait qu’un ». Là il parle dans ce passage des juifs et des païens qui étaient ennemis, qui ne pouvaient pas se voir. Et il a dit : « Par le sang de Christ, j’ai renversé le mur de séparation, l’inimitié et des deux, je n’en ai fait qu’un ».

Ça  s’applique exactement aux relations entre maris et femmes. Je lis la suite, à partir du verset 14, je relis : « Car il est notre paix, lui qui des deux (pensez au mari et à la femme) n’en a fait qu’un et qui a renversé le mur de séparation ». Quel mur énorme de séparation dans tellement de couples ! De couples chrétiens ! Un mur de séparation, un mur d’inimitié, un mur d’incompréhension, un mur de haine ! « Qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, un seul corps en établissant la paix et de les réconcilier l’un et l’autre en un seul corps avec Dieu par la Croix ».

Dans les couples où ça ne marche pas, c’est que la croix n’a pas fait son œuvre dans la vie du mari d’abord. Il ne pense qu’à ses intérêts personnels, donc la croix n’a pas mis à mort et tué ce désir égoïste d’être servi dans ses intérêts personnels. Vous voyez que le seul moyen d’abattre le mur d’inimitié, c’est de faire passer la croix pour faire mourir l’égoïsme personnel. Les hommes sont des égoïstes. Je ne parle pas des hommes au sens général, je parle de sexe masculin. Le sexe masculin est un sexe égoïste. Egoïste ! Les femmes non régénérées aussi, mais la femme a un cœur plus grand ; naturellement ; bien qu’il ne soit pas régénéré quand elle ne connaît pas le Seigneur. Mais la caractéristique de l’homme non régénéré, numéro un, c’est l’égoïsme. Hommes ! ‘Humilions-nous profondément devant Dieu en lui demandant : « Pardon, Seigneur. Fais-moi la grâce d’aller encore plus loin parce que je veux être comme Christ, comme lui, dans mes relations avec ma femme ».

Donc il nous fait comprendre que pour manifester l’amour de Christ, dans la vie d’un mari chrétien, il faut que la croix passe dans son propre cœur pour mettre à mort tout ce qui est charnel, tout ce qui est égoïste et tout ce qui est désir personnel dans la vie de ce mari. Et je vous assure que ce n’est pas un petit travail du Seigneur dans la vie des maris chrétiens. Il y a beaucoup de maris chrétiens qui estiment être d’excellents chrétiens et qui traitent leur femme d’une manière, je n’ai pas de mots pour le décrire, en tout cas incompréhensible. Je dis : Est-ce qu’ils ont vraiment compris l’appel que le Seigneur leur donne ? Alors quand je vois ces séparations, ces divorces de chrétiens, ces pasteurs chrétiens qui divorcent, qui se remarient et puis qui vont ensuite témoigner qu’ils sont les plus heureux des hommes et que c’est bien comme ça et… Je dis : « Mais est-ce possible d’entendre des choses comme ça ? C’est la croix qui n’est pas passée dans ce foyer. Si la croix était passée dans la vie de cet homme qui parle comme ça, il serait resté fidèle à sa femme, il serait resté rempli du Saint-Esprit pour intercéder pour elle, quelle que soit sa situation spirituelle. C’est que la croix n’est pas passée dans sa vie à lui et il a réglé son problème par le divorce et la fuite pour essayer de trouver une autre âme sœur et ça va recommencer avec l’autre parce que son propre problème n’est pas réglé. La croix. Dans Ephésiens 3 et versets 16 et 17, il prie, Paul en disant : « Qu’il vous donne (le Seigneur), selon la richesse de sa gloire d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ». Maris, voilà ! Que tu sois, mari chrétien, puissamment, Paul prie pour ça, fortifié dans ton être intérieur, pour que Christ habite en toi par la foi ». Et si Christ habite en toi par la foi, tu ne vas pas divorcer, si ta femme est épouvantable. Jamais ! Elle partira, peut-être, mais toi, tu resteras fidèle parce qu’il y a Christ en toi et que Christ, c’est la mort de la chair et c’est la résurrection et la vie éternelle qui te remplit. Et il ajoute : « En sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints l’amour de Christ ». Alors applique ça au mari chrétien. Mari chrétien, si tu es fondé et enraciné en Christ, dans son amour et que tu manifestes la nature et la vie de Christ, c’est la gloire du Seigneur dans ton foyer qui se manifeste. Mais tu comprends que la croix doit passer par là ? Pour mettre à mort ton égoïsme d’homme et pour que se manifeste ce merveilleux amour de Christ qui n’a rien à voir avec l’amour humain. Si vous lisez dans 1 Corinthiens 13, juste les versets 4 à 7, vous avez là la description exacte de ce qu’est l’amour de Christ pour son Eglise ; donc l’amour du mari pour sa femme. Maintenant, mari chrétien relit et écoute bien et voit honnêtement devant Dieu si tu mets ça en pratique vis-à-vis de ton épouse. 1 Corinthiens 13 : 4 : « L’amour est patient, il est plein de bonté. L’amour n’est pas envieux. L’amour ne se vante pas (ça aussi c’est une caractéristique masculine). L’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt ».

L’amour de Christ n’est pas égoïste. « Il ne s’irrite pas ». Il ne s’irrite pas. Ça t’arrive, mari chrétien de t’irriter encore contre ton épouse ? Et ne le nie pas : « Oui, mais si tu savais ce qu’elle m’en fait voir » ! Non ! Parce que si tu réponds comme ça, tu n’es pas comme Christ. Dieu nous demande de manifester l’amour de Christ envers ceux qui sont les moins aimables. Envers nos pires ennemis. A combien plus forte raison avec celle qui est notre épouse, même si elle a un caractère  difficile. Vous ne croyez pas que Christ doit nous supporter, nous ? Et quand il est venu sur la terre, que nous n’étions pas sauvés, est-ce qu’il a attendu que nous soyons sauvés pour nous aimer et pour venir se livrer pour nous ? Il est venu se livrer à des êtres qui étaient abominables dans leurs péchés, absolument indignes d’être aimés. Il nous a aimés d’un amour parfait au point de donner sa vie et son sang pour nous et c’est comme ça, maris qu’il nous demande d’aimer nos épouses les plus récalcitrantes. « L’amour ne soupçonne point le mal ». Il n’a pas d’idée préconçue. Si sa femme rentre un peu tard, il ne va pas dire : « Elle est en train de me tromper » ou quelque chose comme ça. Ça c’est soupçonner le mal. Il ne va pas chercher des choses qui ne sont pas vraies. « Il ne se réjouit pas de l’injustice (c’est-à-dire du péché), mais il se réjouit de la vérité. Il excuse tout », pas dans le sens : « Je vais excuser le péché et puis faire du compromis ». Il excuse tout. Ça veut dire : il va avoir un esprit ouvert pour comprendre ce qui se passe et pour redresser fermement si ç’est le cas, mais dans l’amour de Christ en donnant l’exemple. « Il croit tout, il espère tout, il supporte tout ». Avec un tel amour comme ça dans le cœur, mari chrétien, est-ce qu’il est possible qu’il existe une femme dans le monde, la tienne, qui ne t’aime pas, si tu es rempli de cet amour-là ? Vous savez, je crois que les femmes ne sont pas stupides. Les femmes savent reconnaître les qualités spirituelles de leur mari et elles seraient bien folles, celles qui décident de quitter un mari comme ça. Elles mettent un grand soin à bien les choisir, à bien les garder quand il leur plaît et quand elles ont trouvé un homme de qualité, elles s’y attachent et elles veulent le garder. C’est ce que je crois ; à moins d’être une dévergondée, une prostituée, mais elles ont d’autres problèmes, les pauvres, qu’on ne va pas examiner ici. Mais en tout cas, ce que je crois, c’est que le mari qui est rempli de cet amour-là va réunir dans ses mains tous les atouts pour garder son épouse avec lui dans les meilleures conditions possibles. Vous êtes d’accord avec moi ? Et maintenant, vous avez à contrario, l’amour humain décrit dans ce passage aussi. Parce que l’amour humain qui est le contraire de l’amour divin, vous prenez ce passage et vous le mettez à l’envers, avec une négation, vous avez la description parfaite de l’amour humain qui unit souvent le mari et la femme dans tant de couples. L’amour humain n’est pas patient ; l’amour humain n’a aucune bonté ; l’amour humain est envieux ; l’amour humain se vante ; l’amour humain s’enfle d’orgueil ; l’amour humain fait tout malhonnête (par rapport à la parole du Seigneur. On ne met pas en application la Parole) ; l’amour humain cherche son propre intérêt ». Voilà sa caractéristique numéro un : l’amour humain cherche son propre intérêt. C’est pour ça qu’il y a tant de lunes de miel qui finissent à coups d’assiettes cassées sur la tête six mois après parce que ce n’était qu’un amour humain et il n’y avait rien de divin dans cet amour. La lune de miel est passée et les problèmes commencent à sortir et quand les problèmes se manifestent, on n’a pas la force du Saint-Esprit pour pouvoir les résoudre dans le Seigneur et l’on se sépare. Et ça fait des drames parce que la croix n’est pas passée par là. Et je parle de chrétiens. Dans le monde, bien sûr… Quelle situation terrible dans le monde, où il y a de plus en plus de divorces, de séparations, de foyers brisés, avec toutes les conséquences terribles pour les uns et les autres, les enfants. Mais dans des foyers chrétiens, il y a l’espoir de Jésus pour que tous nos problèmes soient résolus de la meilleure manière possible en Christ.

Rappelons-nous bien  quelles sont les principales caractéristiques de l’amour de Christ pour son Eglise. Là on en a déjà vues quelques-unes, ça fait du bien,  ça nous fait du bien de nous les rappeler constamment. Puisqu’il est dit que tu dois aimer ton épouse comme Christ aime l’Eglise dans les principales caractéristiques de l’amour de Christ dont je dois être rempli en tant que mari Chrétien. La première, mise en tout premier, c’est la bonté et la fidélité. Ce sont des mots qui sont presque toujours unis, depuis le début de la Bible jusqu’à la fin, on parle toujours de la bonté et de la fidélité de Dieu ; bonté et fidélité : les deux qualités sont constamment unies. Donc maris chrétiens, nous devons être remplis de bonté et de fidélité pour notre femme. Dans le Psaume 86, verset 15, parmi tant d’autres versets qui parlent de la bonté et de la fidélité du Seigneur, j’ai pris celui-là : Psaume 86 verset 15 : « Mais toi, Seigneur » (alors rappelez-vous que là il parle au Seigneur, mais comme nous, maris, nous devons refléter la gloire de Christ et être comme lui, ça s’adresse aussi aux maris chrétiens). « Mais toi, Seigneur, tu es un Dieu miséricordieux et compatissant ; lent à la colère, riche en bonté et en fidélité ».

Je dois être en tant que mari chrétien compatissant, miséricordieux, lent à la colère et surtout riche en bonté et en fidélité parce que ce qui fait le charme d’un homme, c’est sa bonté. Un homme qui est rempli de bonté pour son épouse et de fidélité est plein de charme pour elle. L’homme regardera peut-être plus facilement l’apparence extérieure d’une femme, mais la femme regarde la bonté. Riche en bonté et en fidélité. Dans Matthieu 23, dans la bouche de Jésus et au verset 23. Matthieu 23, verset 23. Jésus parle aux scribes et aux pharisiens et il leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites » (malheur à vous, maris chrétiens hypocrites. C’est moi qui le dis, ça) parce que  vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth, du cumin et que vous laissez ce qui est le plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la fidélité. C’est là ce qu’il fallait pratiquer sans négliger les autres choses. Conducteurs aveugles ! Qui coulez le moucheron et qui avalez le chameau ».

Ce n’est pas une description du comportement de beaucoup de maris, ça ? Des conducteurs aveugles qui coulent le moucheron et qui avalent le chameau ? Qui voient des problèmes énormes gros comme ça alors qu’il n’y a rien du tout et alors que les choses essentielles auxquelles ils devraient s’attaquer, ils les laissent, ils les négligent ? Je ne juge personne. N’oubliez pas que je suis un mari moi aussi, donc je suis le premier à me prêcher. Mais je voudrais stimuler la conscience des maris chrétiens pour qu’ils arrêtent de pratiquer ce qu’ils pratiquent aujourd’hui et que la gloire de Christ et de Dieu se manifeste dans leur vie et dans l’Eglise, en premier. Donc au lieu d’aller dans des réunions, de pratiquer, de sauter, de danser et de parler en langues, je dirais aux maris chrétiens : « Occupe-toi de ta femme d’abord et de manifester la gloire de Christ dans ton foyer et après, tu pourras »… Bon. Regardez dans Osée 2. Dans Osée 2, il y a un passage magnifique. Dans le livre du prophète Osée, c’est un appel déchirant de Dieu qu’il adresse à un peuple infidèle. Et il se compare lui-même à un mari qui a une femme infidèle et il crie pour rappeler sa femme et la ramener. C’est vraiment déchirant quand vous lisez ça. Et après avoir annoncé des jugements terribles si elle n’écoutait pas la voix du Seigneur, il dit dans Osée 2 et verset 16 : « C’est pourquoi voici (il parle à sa femme infidèle), je veux l’attirer (je veux l’attirer) et la conduire au désert et je parlerai à son cœur ». Voilà ce qu’elle attend ta femme. C’est que tu l’attires et que tu la conduises au désert, au désert où elle va être seule avec toi pour parler à son cœur. « Là, je lui donnerai ses vignes et la vallée d’Akor comme une porte d’espérance. Là elle chantera comme au temps de sa jeunesse et comme au jour où elle remonta du pays d’Egypte. En ce jour-là, dit l’Eternel, tu m’appelleras mon mari et tu ne m’appelleras plus mon maître. J’ôterai de sa bouche les noms des Baals afin qu’on ne les mentionne plus par leurs noms et en ce jour-là je traiterai pour eux une alliance avec les bêtes des champs, les oiseaux du ciel et les reptiles de la terre. Je briserai dans le pays l’arc, l’épée et la guerre et je les ferai reposer en sécurité. Je serai ton fiancé pour toujours ».

Ton fiancé qui est une façon de dire aussi ton époux. Quand on est fiancé pour toujours avec quelqu’un, on est son époux. Notre fiancé céleste, c’est Jésus. Les noces de l’Agneau ne sont pas encore consommées, mais c’est quand même notre époux et nous sommes son Epouse  (en tant que membres du corps de christ, son église appelé sont épouse au sens biblique). Nous sommes sa fiancée céleste en tant qu’Eglise de Jésus. Nous nous préparons à sa venue et nous nous préparons, maris chrétiens, à la venue du Seigneur en nous sanctifiant pour notre épouse. « Je serai ton fiancé pour toujours, écoutez la suite, je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde et je serai ton fiancé par la fidélité et tu reconnaîtras l’Eternel ». Vous voyez comment cette épouse infidèle va pouvoir reconnaître l’Eternel et revenir à son mari ? En ayant la révélation de la bonté, de la justice, de la miséricorde et de la fidélité de son mari. Elle a compris et elle revient. C’est comme ça que tu vas gagner le cœur de ta femme : en étant son fiancé pour toujours par la justice, par la miséricorde, par la bonté, par la fidélité. « Et tu reconnaîtras l’Eternel. Et en ce jour-là, j’exaucerai, dit l’Eternel, les cieux, ils exauceront la terre. La terre exaucera le blé le moût et l’huile ».

Ça veut dire qu’il y a une bénédiction pour la terre entière quand la femme revient à son mari rempli de bonté, de justice et de fidélité. Mais c’est la responsabilité du mari d’être comme cela pour attirer sa femme et parler à son cœur. Tu comprends comment tu vas attirer ton épouse et parler à son cœur ? de cette manière-là. Pas en la forçant à marcher avec le Seigneur, pas en la forçant d’avoir la foi, pas en la critiquant parce qu’elle ne marche pas assez vite avec Dieu, pas en lui assénant des coups de versets bibliques sur la tête. Enfin, toutes sortes de raisons qui ne sont pas bibliques. Mais en étant le Christ de ton épouse. Et il parle d’attirer pour parler au cœur. Et je vais relire dans Jean 12 verset 32 cette parole de Jésus. Jean 12 : 32 : « Et moi quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi ». Voyez comment le divin Epoux va attirer les hommes ? Comment ? Par l’exemple qu’il a donné en étant élevé sur la croix devant la terre entière. C’est comme ça que mon cœur a été attiré par Jésus, parce que je l’ai vu sur la croix, donnant sa vie pour moi, par amour pour moi. Et en tant qu’épouse, elle sera attirée par toi, mari chrétien. Si tu montes sur ta croix, tu vas l’attirer et parler à son cœur.  

Dans 2 Corinthiens 1, verset 17 : « Ou bien mes résolutions sont-elles des résolutions selon la chair en sorte qu’il y ait en moi le oui et le non ? Aussi vrai que Dieu est fidèle », (alors n’oublie pas, mari chrétien, que Dieu t’appelle à être fidèle ; bon et fidèle). Il dit : « Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n’a pas été oui et non. Car le Fils de Dieu Jésus-Christ qui a été prêché par nous au milieu de vous, par moi, par Sylvain, par Timothée n’a pas été oui ou non. Mais c’est oui qui a été en lui ». Donc quand on parle de la fidélité du mari, ça veut dire que moi, mari chrétien, je ne vais pas avoir une parole ambiguë, oui et non. Ça sera une parole fidèle, le oui sera dans ma bouche. En ce qui concerne  mon alliance avec ma femme, en ce qui concerne mon alliance avec Dieu pour lui être fidèle et manifester tout l’amour de Dieu pour ma femme, ça ne sera pas un engagement à moitié, ça sera un oui ferme et définitif ; comme Christ a été oui pour nous. Dans 2 Timothée 2 : 13, je parle toujours des caractéristiques de l’amour de Christ : « Si nous sommes infidèles, lui demeure fidèle car il ne peut se renier lui-même ». Si mon oui est oui, quand je me suis engagé par le mariage envers ma femme, c’est oui pour la vie. C’est oui pour toujours. Ne parlons pas  de l’indissolubilité du mariage, mais simplement  le rappeler en passant, que pour Dieu le mariage est indissoluble et que s’il permet dans des circonstances particulières la séparation, notamment pour cause d’infidélité du conjoint, la Parole de Dieu n’autorise en aucun cas le remariage, il le considère comme un adultère. Et je suis prêt à le prouver par la parole du Seigneur, et ceux qui enseignent autre chose sont des serviteurs infidèles qui attirent le troupeau dans les ténèbres. Il faut le comprendre, ça. Parce qu’il est dit : « Si nous nous sommes infidèles, lui demeure fidèle. Il ne peut se renier lui-même ». Quand j’ai donné mon engagement pour mon épouse, je vais lui demeurer fidèle même si elle était infidèle. Et je vais faire comme Christ, je vais intercéder pour elle, je vais intercéder pour elle, je vais jeûner, je vais prier pour qu’elle me revienne et qu’elle revienne au Seigneur. Et j’aurai Dieu avec moi et il va confirmer sa Parole dans ma vie. En tout cas, c’est de cette manière-là que je vais le glorifier et il me donnera la force de passer par cette épreuve parce que je veux être fidèle à quelqu’un d’infidèle, je veux être fidèle jusqu’au bout, comme Christ est fidèle même si nous sommes infidèles. Ceci pour dire à quel point, pour le Seigneur, la fidélité, ce n’est pas une question de sentiments, c’est une question d’obéissance au Seigneur. Et dans l’obéissance au Seigneur, il me donne toute la puissance de son Esprit. Dans l’Apocalypse, il est appelé le fidèle et le véritable. Le fidèle et le véritable ! Vous savez où nous serions aujourd’hui si Jésus n’avait pas été fidèle pour nous garder dans nos infidélités ? S’il nous avait dit : « Ah bon, tu es comme ça ? Moi, je divorce et je vais en épouser un autre que toi ou une autre que toi ». Nous serions perdus aujourd’hui. C’est parce qu’il a été fidèle que nous avons pu revenir au Seigneur bien souvent quand nous étions infidèle. 

Alors esprit de bonté ou de fidélité, ensuite, je mets esprit de service et de sacrifice. Esprit de service et de sacrifice ! Pas d’esclavage, ne pas maintenir son épouse en esclavage, mais un service et un sacrifice rendu dans l’Esprit de Christ comme un maître envers ses serviteurs, un maître qui devient lui-même le serviteur de ses serviteurs. Il ne faut pas que le mari démissionne de ses responsabilités. Ça arrive quelquefois que des maris chrétiens aient des fortes têtes comme épouses. Et le risque à ce moment-là, c’est soit de démissionner en disant : « Je n’en peux plus, elle et trop forte pour moi, alors je lâche prise et je laisse tomber ». Ça, c’est le premier cas. Le deuxième danger, c’est de prendre une autorité despotique en disant : « Ah, elle fait sa forte tête, elle va voir ce qu’elle va voir, alors elle va comprendre et je vais lui imposer ma volonté ». Les deux cas sont à exclure complètement. Mais comment Christ agit envers nos fortes têtes à nous ? Par sa bonté, par sa fidélité, par son esprit de sacrifice et par sa fermeté dans l’amour. Sa fermeté dans l’amour et dans la sagesse du Seigneur. Alors ne me demandez pas des recettes en disant : « Bon, dans tel cas, qu’est-ce qu’il faut faire ? Et dans tel cas ? Je dirai : « Si, en tant qu’époux, tu es décidé à être pour ton épouse ce que Christ est pour ton église, dans ta communion avec Jésus, il va te montrer exactement ce qu’il faut faire. Tu manques de sagesse, demande-la lui, il te la donnera en abondance. Tu manques de fermeté dans l’amour, demande-la lui, il te la donnera en abondance. Il est ton modèle, il y est passé, il sait ce que c’est que des fortes têtes parce qu’il a affaire à nous et il est le chef de l’Eglise et l’Epoux de l’Eglise, il sait exactement ce qu’il faut faire, il va te le montrer. Approche-toi de Jésus et dis-lui : « Regarde, Seigneur, je n’y arrive pas. Montre-moi ».

Il va te montrer. Ne te décourage pas. Il va te montrer parce qu’il est vivant et qu’il vit en toi. Alléluia ! En tout cas, il est dit dans Ephésiens 5 : 29 qu’il la nourrit et il en prend soin, de son épouse, comme Christ le fait pour l’Eglise. Donc, je vais bien, si j’ai l’esprit de service en tant que mari, je vais bien veiller à prendre soin de mon épouse, sur tous les plans. Je ne vais pas lui passer ses caprices quand ils sont charnels, mais je vais l’enseigner dans l’amour sur ce qu’il faut faire et je vais lui laisser la liberté, une totale liberté comme Christ le fait pour nous. Si je commence à exercer la discipline au sens autoritaire du terme, j’ai quitté le domaine de Christ pour entrer dans celui de Satan. Satan travaille toujours par la manipulation, par la séduction, par la force, par la contrainte. Et un mari qui utilise ses armes, c’est un outil entre les mains de Satan et pas entre les mains de Christ. Dès que tu commences à manipuler ta femme et à exercer une autorité despotique sur elle, tu es un outil entre les mains de Satan. Repens-toi de ça mais utilise la fermeté dans l’amour et dans la sagesse que Jésus est prêt à te donner. Tu vas dire la vérité, tu vas prier, tu vas intercéder, tu vas dire ce qui est, tu vas le faire toi-même et tu vas donner l’exemple et tu vas entourer ta femme d’amour et de miséricorde et tu vas la laisser libre. Et si Christ prend soin de nous et  nous nourrit, je dois le faire aussi en tant que mari sur le plan spirituel. Je vais la nourrir des choses de Dieu. Ça veut dire que je vais me nourrir moi-même des choses du Seigneur, de sa Parole, être rempli du Saint-Esprit et faire tout ce que je peux pour nourrir mon épouse : « De quoi as-tu besoin » ? Je dois même pouvoir discerner pour elle ce qu’il lui faut alors qu’elle ne s’en rend pas encore compte, de même que Christ le fait pour moi, et lui apporter le meilleur, c’est-à-dire la présence de Dieu et son amour, l’amour de Christ. Je dois avoir un esprit d’intercession et de prière pour elle ; un esprit d’intercession et de prière.  

Maintenant voyons ce qu’est un esprit d’intercession et de prière. Vous savez quel est le ministère de Christ aujourd’hui auprès du Père ? Il est à la droite du Père et il intercède pour son Eglise qui est son Epouse. Il intercède jour et nuit en permanence pour nous, son Epouse. Moi, mari de ma femme, je dois passer du temps à intercéder auprès de Dieu pour elle. Pour moi d’abord, pour dire : « Seigneur, ouvre mon intelligence, donne-moi la sagesse, la capacité d’être comme toi vis-à-vis d’elle. Mais donne-moi, Seigneur, ta nature, mais je te prie pour elle. J’intercède pour que tu ouvres son intelligence, que tu lui fasses comprendre les choses de Dieu, que tu ouvres son cœur à ta Parole, que tu ouvres son cœur à sa responsabilité de femme, d’épouse, vis-à-vis de toi, de moi, des enfants, que tu ouvres »…

Si le mari n’intercède pas, il ne doit pas se plaindre après, que sa femme n’aille pas bien avec Dieu. Quand tu auras tout fait pour intercéder, tout fait ce que tu as pu pour intercéder, tout ce que tu as pu, tu peux peut-être commencer à te plaindre, mais pas avant. Et encore ! Parce que je ne sais pas où tu t’arrêteras si tu veux tout faire pour intercéder pour ton épouse. Il intercède pour nous. Donc je vais me mettre à genou et je vais intercéder pour mon épouse. « Seigneur, bénis-la, ouvre son cœur, qu’elle comprenne, fais-lui du bien ». Et je dirais un esprit enfin de sainteté ; un esprit de sainteté. Mari, je dois être rempli d’un esprit de sainteté vis-à-vis de mon épouse parce qu’il est dit dans Ephésiens 5 : 27, je le relis parce que c’est tellement important. Dans Ephésiens 5 : 27, si je dois aimer mon épouse comme Christ a aimé l’Eglise, c’est pour la faire paraître devant lui comme Christ le fait pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse sans tache ni ride ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable ».

C’est ainsi que les maris doivent aimer leur femme. Donc notre but principal en tant qu’époux, ça va être de veiller à la sainteté de notre femme. Pour cela à notre  propre sainteté d’abord, bien sûr. Comme je le disais tout à l’heure, on ne peut pas veiller sur la sainteté de quelqu’un si nous n’y sommes pas nous-mêmes, dans la sainteté. Donc mon but principal, c’est de rechercher pour moi la sanctification et d’aider ma femme à atteindre cet état où tous les deux ensemble étant membres de l’Eglise de Jésus, nous allons pouvoir paraître devant lui sans ride ni tache ni rien de semblable. Et il est dit ailleurs dans les épîtres : « C’est lui qui le fera, Jésus, par sa puissance qui habite en nous ». Si nous sommes fidèles, il va agir en nous parce que tout se fait par la foi personnelle en Jésus-Christ. Sainteté, esprit de sainteté ! Dans 2 Corinthiens 11 : 2, Paul dit aux Corinthiens : « Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu (je dois être jaloux de ma femme d’une jalousie de Dieu) parce que je vous ai fiancés à un seul Epoux pour vous présenter à Christ comme une vierge pure ». Tu vois le but que Dieu te donne en tant que mari chrétien ? Tu as été fiancé par Christ à une seule épouse pour que tu la présentes à Dieu comme une vierge pure. Tu vas travailler à sa sanctification parce que toi, tu t’es laissé travailler à la sanctification par l’Esprit du Père qui est en toi et l’Esprit du Seigneur. Et dans Hébreux 13, verset 4, ça c’est un point qui est aussi très important parce que c’est une pierre d’achoppement dans beaucoup de couples chrétiens. Hébreux 13, verset 4 : « Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure car Dieu jugera les impudiques et les adultères ». Donc il parle du mariage et il dit, puisque nous parlons de l’esprit de sainteté qui doit régner dans le mariage, il dit : « Que le mariage soit honoré de tous » (ça veut dire : Considère l’importance du mariage pour Dieu et honore cette institution divine en faisant tout pour que ton propre mariage soit entièrement saint à la gloire de Dieu) car Dieu jugera les impudiques et les adultères ». Ce qui peut souiller la sanctification d’un foyer chrétien, c’est l’impudicité ou l’adultère. L’adultère, je dirais ça va de soi. Mais l’impudicité, ce n’est pas aussi évident que ça et je dois souligner avec force que dans les relations sexuelles entre maris et femmes, il doit y avoir la plus parfaite sainteté. Et je vais insister un peu là-dessus parce que je sais que beaucoup de couples chrétiens chutent sur ce plan-là par des pratiques sexuelles qui sont celles du monde et que Dieu condamne ou qui sont celles des animaux et que Dieu condamne, qui sont celles de Sodome et de Gomorrhe et que Dieu condamne et qui se retrouvent dans beaucoup de couples chrétiens. C’est ce qu’il appelle par l’impudicité qui souille le lit conjugal. Je vais insister un peu là-dessus parce que c’est important. Je parle à des maris chrétiens. Toutes les pratiques sexuelles qui se trouvent dans le monde sont souillées par le péché. Aucune d’entre elles ne doit subsister dans un mariage chrétien ; aucune,  absolument aucune. Le monde est souillé par le péché complètement. Aucune de ces pratiques ne doit se retrouver dans un couple chrétien. Toutes les pratiques sexuelles, je suis en train de demander au Seigneur jusqu’où je dois aller, en ce moment. Parce que je sais que c’est un problème pour beaucoup de couples et que ce n’est pas assez prêché clairement dans l’Eglise de Jésus-Christ. Donc je demande au Seigneur et je dis : « Seigneur, jusqu’où tu veux que j’aille » ? Et le Seigneur me demande de dire que toutes les pratiques anales et orales qui impliquent la bouche et l’anus sont interdites dans la loi du Seigneur dans un couple chrétien. La seule position sexuelle qui est agréable au Seigneur est celle où le mari et la femme se font face et je le dis clair et net, toutes les autres sont une abomination pour Dieu : les positions sexuelles animales que vous voyez dans la nature, les positions sexuelles qui existent dans la sodomie et dans la prostitution sont à exclure de manière totale et absolue du couple humain ; ou l’auto ou la double masturbation ou des choses aussi horribles que ces choses-là. Il ne faut pas, bien-aimés que des maris et des femmes chrétiennes entrent dans ces pratiques car ils attirent le jugement de Dieu sur eux et sur leur famille et sur leurs enfants. Ils sont en train de souiller le lit conjugal par des pratiques qui sont interdites par le Seigneur.: il y a un danger mortel dans ces pratiques, il y a non seulement des dangers de stérilité, des dangers de grossesse interrompue, des dangers de mort, des dangers de tous ces types-là parce qu’on ouvre la porte à des esprits de ténèbres qui ne se privent pas d’exercer leurs méfaits. Combien de maris chrétiens traitent leur femme comme un simple objet de plaisir sexuel ? Je parle de maris chrétiens : un simple objet de plaisir sexuel ! Ce n’est qu’une forme de mépris. Alors je fais un appel à tous les maris chrétiens pour que le lit conjugal soit exempt de toute souillure de ce type ; que nous considérions vraiment que Dieu a établi les choses d’une manière pure et claire au départ et que c’est le péché qui a souillé toutes ces choses parce que Satan a introduit toutes ces pratiques pour souiller et faire périr l’humanité. Mais quand nous recevons le Seigneur dans notre couple et dans notre vie, il veut nous rétablir comme il avait prévu au début et je vous assure, bien-aimés que si nous rentrons dans le plan original du Seigneur, non seulement le plaisir et la jouissance sexuelle seront parfaits et absolus, parce qu’on est dans le plan du Seigneur, mais en même temps nous aurons une satisfaction profonde du cœur qui est inégalable et nous ferons plaisir à Dieu notre Père qui a voulu les choses ainsi. Amen ? Alléluia ! Alors si nous regardons ce modèle que Dieu met devant nous, maris chrétiens et si nous nous comparons à ce que Dieu nous demande, je suis persuadé que nous devons nous repentir ensemble et tous, de tous nos manquements personnels à ce modèle que Dieu place devant nous.  

  Et pour conclure, je voudrais indiquer quelques voies simples dans la Parole pour revenir à nous placer dans un état où nous pourrons rentrer dans le modèle du Seigneur. Ce qu’il nous faut, maris chrétiens, si nous nous rendons compte qu’il y a une différence entre ce que nous faisons et ce que le Seigneur demande, la première des choses à faire, c’est de nous mettre à genou devant Jésus pour demander à être illuminés par son Esprit et par sa Parole ; que nous ne soyons pas simplement convaincus parce que nous avons entendu un message une fois, mais que nous puissions nous placer devant Jésus en disant : « Seigneur, il faut que ton Saint-Esprit illumine mon cœur et qu’il remplisse mon cœur de ta Parole parce que je veux t’obéir et entrer dans ton plan. Tu dois avoir ça, la première chose. Ensuite deuxième chose, il faut que tu sois rempli de foi parce que tu auras besoin de foi et uniquement de foi pour entrer dans ce modèle parfait de mari chrétien. C’est par la foi dans la personne de Jésus qui habite en toi, je répète, c’est tellement important, c’est par ta foi personnelle en la personne de Jésus, pas dans les doctrines simplement de Jésus, c’est par ta foi personnelle dans la personne de Jésus qui habite en toi, qui est venu sur cette terre et qui a vécu et qui a tout vécu, qui a été tenté en toutes choses sans jamais commettre de péché, il habite en toi et c’est par ta foi que tu vas rentrer dans le plan déjà accompli par Jésus pour toi. Il a été fait pour toi sanctification, justice, rédemption et salut et c’est par ta foi en lui que tu vas pouvoir devenir comme lui un époux parfait pour ta femme ; par la foi en lui. Une confiance de cœur en Jésus. C’est simple, comme définition, la foi. Bien sûr, c’est une totale assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Mais encore plus simplement de dire : C’est la confiance de ton cœur envers la personne de Jésus-Christ. Tu as confiance que Jésus va te permettre d’y arriver. Ne dis pas comme tant de chrétiens infidèles ou incrédules : « C’est trop, je n’y arriverai jamais, c’est trop dur ». Dis simplement : « Seigneur, par la foi en toi, tu vas me permettre d’y arriver et je vais y arriver pour la gloire de ton nom. Je veux et je vais y arriver sur cette terre maintenant ». Et il faut y arriver sur cette terre maintenant parce qu’au ciel, les hommes ne prendront plus d’épouses et les femmes ne prendront plus de maris. Au ciel, il y aura toujours des hommes et des femmes, mais ils n’auront plus besoin de se marier, au ciel. Notre Epoux divin, ce sera Jésus pour l’éternité et nous serons entièrement  occupés à le soigner et lui, à s’occuper de nous et c’est bien mieux comme ça. Donc si le Seigneur te demande d’être un mari parfait, c’est ici-bas, avant que tu meures, que tu dois y arriver. Amen ? Et tu peux y arriver par la grâce du Seigneur.  

Il nous faut ensuite, le troisième élément, après l’illumination du Saint-Esprit, après la foi, il nous faut la repentance du Seigneur par rapport à tout ce que nous faisons qui déplaît au Seigneur actuellement. Et la repentance du Seigneur, je vous dis encore une fois ce que c’est : C’est une ferme décision de ta volonté de changer de comportement quand tu es placé devant la loi de Dieu. Et parce que tu as mis ta volonté ferme au service de la loi de Dieu, la puissance du Saint-Esprit en toi te permet d’obéir à cette loi. C’est ça la vraie repentance. C’est comprendre ce que Dieu veut pour moi, ce qu’il me commande de faire, me placer devant Dieu et dire : « Seigneur, je mets ma volonté illuminée par ton Esprit et remplie de ta foi à ton service et au service de ta Parole et je décide de changer de comportement maintenant vis-à-vis de la femme ; un changement radical de comportement. Un changement radical, complet, total de comportement partout où il y en a besoin par la foi de Christ qui habite en toi.

Je crois pour ma part que Jésus désire de tout son cœur qu’il en soit ainsi. Jésus est prêt à nous donner toute son aide à nous, maris chrétiens pour être ces bons maris parfaits et saints que Dieu veut que nous soyons. Quand il dit dans le sermon sur la montagne : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait, soyez saints comme Dieu est saint », il s’adresse aussi à nous, maris chrétiens vis-à-vis de nos épouses. Il nous demande de l’être, soyons-le ! Pour ma part, j’ai décidé de l’être pour ma femme. Tu as vu quelques progrès ces temps-ci ?… Elle est gentille, hein ?… Mais en tout cas, moi je rends grâce à Dieu parce que j’en vois des progrès en moi. Et vous savez pourquoi ? Parce que j’ai décidé de tout mon cœur de m’y atteler de tout mon cœur. Il y a longtemps que je m’y suis décidé, mais il y a des moments où l’on traîne un peu les pieds. Je m’y suis décidé en disant : « Seigneur, je veux être un mari parfait pour mon épouse comme toi tu es un Epoux parfait pour ton Eglise ». Et je vous assure que j’ai l’aide du Seigneur ! Une aide merveilleuse et puissante ! Et je lui rends gloire. Faisons tous ainsi, bien-aimés et vous verrez comment nous allons développer l’amour spirituel de nos épouses envers le Seigneur et envers nous parce qu’elles verront à quel point le Seigneur est puissant pour nous changer et elles vont avoir confiance aussi pour les changements que Dieu va faire dans leur propre vie.

             Le problème particulier du célibat et de la virginité.

Il y a aussi des choses importantes, très importantes à dire. J’ai dit plus haut que le plan normal de Dieu pour l’homme et la femme, c’est qu’ils se marient. C’est le plan normal de Dieu. Mais il y a dans la Parole de Dieu des passages particuliers qui nous montrent dans le cœur de Dieu une bénédiction et un appel particulier pour le célibat. Il est vrai qu’il faut pour cela un don et un appel particulier du Seigneur, mais Dieu peut appeler un homme ou une femme à rester célibataire volontairement. Il ne s’agit pas de ceux qui sont forcés à être célibataires parce qu’ils  trouvent pas de conjoints et qu’ils le voudraient bien, ils ont la ressource de la prière de la foi pour trouver un partenaire que Dieu a prévu pour eux. Mais il s’agit de ceux qui ont entendu dans leur cœur un appel particulier de Dieu à consacrer toute leur vie à son service sans distraction.   Cela concerne deux catégories de personnes : ceux qui n’ont jamais été mariés et qui restent vierges toute leur vie, et qui le décident eux-mêmes volontairement. Et il y a le cas de ceux qui, après le décès de leur conjoint, mari ou femme, décident de rester célibataires pour un service sans distraction, du Seigneur. Dans Matthieu 19, dans la bouche même de Jésus, à partir du verset 10, jusqu’au verset 12 : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est pas avantageux de se marier ». Il parlait du divorce, la séparation. Mais il semblait aux disciples qu’il était difficile de respecter toutes les exigences du Seigneur en ce qui concerne le mariage et le couple. Et ils disent alors :« Il n’est pas avantageux de se marier ». Ils avaient l’impression que c’était vraiment dur comme exigence. « Jésus leur répondit (au verset 11) : Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné ». Vous voyez, c’est un don de Dieu particulier. Il est donné à certains de comprendre, une parole de Dieu pour eux. « Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère, il y en a qui le sont devenus par les hommes et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne ». Et là, il est très facile, je pense avec l’Esprit du Seigneur de comprendre ce que Jésus veut dire : Il y en a qui se sont rendus eunuques eux-mêmes par leur propre volonté, dans le sens spirituel, c’est-à-dire de mise à part pour le Seigneur, d’accepter volontairement de ne pas avoir de conjoint, de mari ou de femme et de se consacrer entièrement au service du Seigneur. Volontairement ! Et un peu plus loin, nous voyons dans Luc 2:36, le cas de Anne, la prophétesse : « Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge. Elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve et âgée de Quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Etant survenue elle aussi à cette même heure, elle louait Dieu et elle parlait de Jésus à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem ». Elle avait reçu vraiment la révélation que cet enfant était le libérateur, le messie promis. Vous rendez-vous compte de la grandeur de cette révélation pour des juifs qui attendaient le messie ? Et il nous est dit de cette femme qu’elle était restée veuve depuis le décès de son mari, sept ans après son mariage. Et vous savez que les juives se mariaient assez tôt, vers seize ans. Puisqu’elle était restée mariée pendant sept ans, elle a dû perdre son mari vers l’âge de vingt-trois ans. A l’âge de quatre-vingt-quatre ans, elle était donc restée célibataire pendant plus de soixante ans, pour servir Dieu dans le jeûne et la prière. Elle n’avait pas voulu se remarier volontairement, afin de servir Dieu dans Son temple. 

Dans 1 Corinthiens 7, l’apôtre Paul dit d’abord au verset premier : « Pour ce qui concerne les choses dont vous m’avez écrit, je pense qu’il est bon pour l’homme de ne pas toucher de femme. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari ».    La suite c’est dans un appel extraordinaire, un appel béni et particulier qui nous révèlent cette pensée particulière dans le cœur du Seigneur. Bien sûr, il connaît le plan du Seigneur concernant la famille, et il ne dira jamais qu’il n’est pas bon pour l’homme d’être marié. C’est le plan du Seigneur, le plan normal de Dieu. Mais il dit qu’il est bon pour l’homme de ne pas être marié, de ne pas toucher de femme. Un peu plus loin, il dit au verset 7 : « Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi ». Comment était-il,-lui ? Il était célibataire et il servait le Seigneur sans aucune distraction. « Je voudrais que tous les hommes fussent comme moi, mais chacun tient de Dieu un don particulier, l’un d’une manière, l’autre d’une autre ». Paul avait reçu le don du célibat. Ça ne veut pas dire qu’il acceptait facilement d’être célibataire. Je connais le cas de certaines personnes à qui Dieu a demandé d’être célibataires et qui auraient bien aimé se marier, mais qui ont compris que le plan parfait de Dieu pour eux, pour lui ou pour elle, c’était de rester célibataire pour le service du Seigneur. Et en acceptant, Dieu donne la grâce, la force et le don de rester célibataire sans brûler, puisque celui qui brûle ne peut pas rester célibataire, il doit se marier.  Dieu donne une grâce particulière, un don particulier, mais il y a aussi un appel de Dieu : « Veux-tu me servir sans distraction ? Veux-tu te faire eunuque toi-même pour le royaume des cieux et me servir sans distraction ? » Et quand Dieu fait cet appel, si nous répondons : « Oui, Seigneur, je sais, ça me coûte, j’aurais aimé fonder un foyer, avoir un mari ou une femme, mais j’entends ton appel ; cet appel est clair dans mon cœur, et je te demande la grâce de vivre cet appel comme tu veux que je le vive ». Et Dieu donne cette grâce, évidemment.  Pourquoi l’apôtre Paul insiste tant là-dessus et dit-il qu’il est bon de rester célibataire ? Il nous donne certaines raisons dans ce chapitre. Au verset 28, il nous dit ceci : « Si tu t’es marié, tu n’as pas péché. Si la vierge s’est mariée, elle n’a pas péché. Mais ces personnes auront des tribulations dans la chair et je voudrais vous les épargner ». Une raison indiquée là, c’est que le fait de se marier n’est pas un péché, évidemment, mais va entraîner des tribulations, des épreuves, des difficultés dans la chair, dans notre vie personnelle, dans notre corps même. Cela va entraîner des tribulations, des soucis, des problèmes, des difficultés entre époux, entre enfants et parents etc., des tribulations dans la chair que Paul veut leur éviter pour qu’ils puissent se consacrer entièrement au service du Seigneur.  Une autre raison est indiquée au verset 32 : « Je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur. Celui qui est marié s’inquiète des choses du monde et des moyens de plaire à sa femme ». Ce qui est tout naturel quand on est marié, il ne condamne pas ces choses. Mais il veut simplement mettre en valeur l’importance qu’il peut y avoir à s’inquiéter exclusivement des choses du Seigneur et des moyens de plaire au Seigneur. Au verset 34, il est dit : « Il y a de même une différence entre la femme et la vierge. Celle qui n’est pas mariée s’inquiète des choses du Seigneur afin d’être sainte de corps et d’esprit. Et celle qui est mariée s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à son mari ». Donc, le fait d’être marié entraîne des soucis, des inquiétudes particulières qui sont bien sûr évitées par ceux qui sont vierges et célibataires. Et au verset  35, il ajoute : « Je dis cela dans votre intérêt. Ce n’est pas pour vous prendre au piège, c’est pour vous porter à ce qui est bienséant et propre à vous attacher au Seigneur sans distraction ».  Paul connaissait la situation du monde qui l’entourait et nous connaissons la situation du monde qui nous entoure. Et je crois que Dieu a aussi besoin d’hommes et de femmes qui répondront à un appel particulier de Dieu pour rester célibataires, se consacrer entièrement et sans distraction au service du Seigneur, sans être inquiétés des soucis du monde, de la femme, du mari et des enfants, sans avoir de tribulations particulières concernant ce domaine, pour être entièrement au service du Seigneur sans distraction. Mais il ne faut pas faire dire à la Parole de Dieu ce qu’elle ne dit pas, que ceux qui sont mariés ont un service moins valable que ceux qui sont célibataires, ou des choses comme cela. Elle ne dit pas du tout cela, et il y a au contraire des problèmes et des situations qui ne pourront vraiment être bien comprises que par des gens mariés. 

Et au verset 38, il dit même : « Celui qui marie sa fille fait bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux ». Est-ce qu’il y a beaucoup de pères chrétiens qui mettent en pratique cette parole ? Est-ce qu’il y a beaucoup de filles chrétiennes qui accepteraient cette parole de Dieu pour eux, que leur père les marie ou ne les marie pas ? Ou que leur père leur choisisse dans le Seigneur un mari ? Ce sont des problèmes difficiles, mais je crois qu’une fille chrétienne, si elle est vraiment dans le plan du Seigneur doit tenir compte de l’avis de son père chrétien en ce qui concerne le choix de son futur époux. Et une fille chrétienne qui choisirait un époux contre la volonté de son père chrétien, je pense qu’elle ferait bien d’attendre et de prier le Seigneur pour que l’accord se fasse sur ce point. 

Et au verset 40, il dit, en ce qui concerne la veuve : « Elle est plus heureuse si elle demeure comme elle est (donc sans se remarier), suivant mon avis, et moi aussi je crois avoir l’esprit de Dieu ». Il parle aux veuves en leur disant : « Vous serez plus heureuses si vous restez sans vous remarier, au service du Seigneur, sans distraction ».  Amen !

                                                             La virginité

            En ce qui concerne la virginité, le Seigneur attache un grand prix à la virginité, de l’homme comme de la femme, avant le mariage. Un mari et une femme, quand ils se marient, dans le plan parfait du Seigneur, devraient l’un et l’autre être vierges ; ne jamais avoir eu de relations sexuelles avant le mariage. Il est extrêmement important de le comprendre, ceci s’adresse bien sûr aux jeunes, qui n’ont pas encore fait ce choix du mariage. Restez vierges si vous l’êtes, et si vous ne l’êtes plus, reconnaissez devant Dieu que vous avez commis une abomination devant le Seigneur. 

Dans Deutéronome 22, à partir du verset 13 : « Si un homme qui a pris une femme et qui est allé vers elle éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne, s’il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation (ça veut dire : s’il prétend qu’elle n’était pas vierge au moment de son mariage), en disant : J’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle et je ne l’ai pas trouvée vierge, alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville à la porte. Le père de la jeune femme dira aux anciens : J’ai donné ma fille pour femme à cet homme et il l’a prise en aversion, il lui impute des choses criminelles en disant : Je n’ai pas trouvé ta fille vierge. Or, voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville. Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront. Et parce qu’il a porté atteinte à la réputation d’une vierge d’Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d’argent qu’ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, il ne pourra pas la renvoyer tant qu’il vivra. Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est pas trouvée vierge, on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père, elle sera lapidée par les gens de la ville et elle mourra parce qu’elle a commis une infamie en Israël en se prostituant dans la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi ». Evidemment, nous qui sommes chrétiens, nous avons la possibilité d’avoir le pardon par le sang de Jésus de ce genre de péché.   Dans la loi, donc dans la pensée du Seigneur, la virginité avant le mariage est une exigence absolue du Seigneur, pour l’homme comme pour la femme. Et si cette virginité n’a pas été respectée, le Seigneur associe ce péché à celui de la prostitution. Il s’agit d’un acte de prostitution et il s’agit de quelque chose qui a certainement entraîné un lien spirituel, une porte ouverte à des démons dans la vie. Et ce péché doit être reconnu de manière particulière devant Dieu. Mais quelle grâce du Seigneur quand un homme et une femme se choisissent et se marient en étant vierges. Quelle grâce de Dieu quand une jeune fille reste vierge jusqu’à son mariage et un jeune homme jusqu’à son mariage ! Que de combats par la suite ils éviteront, que de problèmes ils éviteront ! 

Quelquefois, nous entendons des témoignages de vies particulièrement troublées d’hommes et de femmes qui sont allés très loin dans le péché, et parfois, ces témoignages sont considérés un peu avec envie par ceux qui n’auraient pas de témoignages aussi percutants à donner. Mais quelle joie on peut ressentir dans nos cœurs quand  un jeune homme témoigne ou une jeune fille venir témoigner en disant : « Eh bien moi, j’ai trouvé le Seigneur alors que j’étais tout petit ou toute petite, j’ai grandi dans une famille chrétienne où j’ai donné mon cœur tout jeune au Seigneur et je n’ai connu ni la drogue, ni la prostitution, ni ces choses. Mais je sais que j’étais pécheur devant Dieu, j’ai grandi dans le Seigneur, et tout jeune, j’ai donné mon cœur à Jésus ». Ce témoignage à plus de prix que celui qui dira : « J’étais drogué et j’étais prostitué » etc. Non pas que le péché est différent, le péché est toujours le même. Quelqu’un qui donne son cœur à Jésus tout jeune est aussi pécheur et a besoin du sang de Jésus. Et quelqu’un qui est allé très loin dans le péché sera ramené par le Seigneur Jésus à la pureté devant Dieu, et quelqu’un qui a reçu le sang de Jésus, est entièrement lavé et pardonné. Mais il aura des combats que n’aura pas connu celui qui a été vierge jusqu’à son mariage, ou celui qui n’est pas tombé si loin dans le péché. Il y aura quand même un salaire à payer, non pas au sens : le salaire du péché, mais au sens que ce qu’un homme a semé, il le récoltera aussi ; des combats, des tribulations dans la chair, des combats contre les démons, des choses que ne connaîtra pas de la même manière celui qui s’est gardé pur devant Dieu, celui qui n’a pas connu ces choses. Nous sommes tous pécheurs devant Dieu. Chacun doit avoir le sang de Jésus pour laver son péché, mais il y a des conséquences de notre péché passé, dans les combats, dans les tribulations, dans les situations que nous vivons, que nous pourrons éviter si nous nous maintenons purs et saints devant Dieu. Et ceci parle notamment aux jeunes qui lisent ceci. Alors conservez précieusement cette virginité et demandez la grâce de Dieu pour la garder jusqu’à votre mariage. 

Dieu demande la virginité avant le mariage, mais il peut aussi demander à certaines personnes de ne pas se marier et de rester vierge toute leur vie comme décision personnelle suite à un appel de Dieu. 

Maintenant nous abordons la virginité en tant qu’Eglise. Que signifie pour l’Eglise resté pur, sans se souiller ? Sur le plan spirituel, nous sommes appelés à être les fiancés purs d’un seul Epoux parce que nous devons lui être présentés comme une vierge pure. Nous sommes la fiancée du Seigneur en tant qu’Eglise de Jésus et cette fiancée doit lui être présentée comme une vierge pure.  Nous lisons dans 2 Corinthiens 11, aux versets 1 et 2 : « Oh, si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie. Mais vous me supportez car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux pour vous présenter à Christ comme une vierge pure ». Et dans Ephésiens 5, il dira : « Sans ride ni tache ni rien de semblable ». Le Seigneur nous prend dans l’état où il nous trouve, dans la boue du péché. Il nous lave par son sang précieux et ensuite il nous purifie par l’eau de la Parole, il nous purifie par l’action du Saint-Esprit de sainteté. Et au fur et à mesure que nous marchons dans la fidélité et l’obéissance, cette action de purification se poursuit et elle se perfectionne jusqu’au jour de Christ. Et quand le Seigneur viendra chercher son Epouse, il veut qu’elle soit une vierge pure. Et si nous devons nous purifier, nous devons le faire par amour pour le Seigneur, par amour pour notre Seigneur qui vient bientôt.  

            Il y a trois points que nous devons éviter à ce sujet. Paul le dit un peu plus loin, au verset 4 :

« Si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien ». Voilà les trois choses qui nous souillent sur le plan spirituel, qui nous empêchent d’être une vierge pure devant Dieu, c’est d’accepter un autre Jésus que le vrai Jésus, d’accepter un autre esprit que le Saint-Esprit et d’accepter un autre évangile que l’évangile du Dieu vivant.             

Et c’est la raison pour laquelle il est si important de veiller à ce que nous entendons, à ce que nous regardons. C’est la raison pour laquelle il est si important de contrôler tout ce que nous recevons comme enseignement, dans la Parole du Seigneur, dans un esprit de prière devant Dieu. Disons à Dieu : « Seigneur, voici ce qui m’est enseigné, je sens dans mon cœur que c’est vrai, mais je m’approche de toi pour que tu me le confirmes par le Saint-Esprit et par ta Parole. Je veux étudier moi-même ta Parole pour que tu m’éclaires par le Saint-Esprit et que je puisse contrôler tout ce qui m’est dit ». Dieu appelle des ministères pour annoncer droitement sa Parole, mais cela ne nous dispense pas de vérifier tout ce qu’ils disent comme les Béréens le faisaient pour Paul, l’apôtre ! La séduction, ça peut être un pour cent d’erreur dans quatre-vingt-dix-neuf pour cent de vérité. Et c’est ce un pour cent qui nous souille devant Dieu, et nous devons veiller à être et à rester des vierges pures.  

En passant, je vous signale ici que Paul dit : « Si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ». Il est donc possible pour un chrétien de recevoir un autre esprit que le Saint-Esprit. Ce verset nous le montre d’une manière tout à fait claire. A la conversion, vous avez reçu le Saint-Esprit. Et après avoir reçu le Saint-Esprit, voilà que vous recevez un autre esprit, et vous l’acceptez fort bien. Et il ne doit pas en être ainsi. Après avoir entendu le message du véritable évangile, nous ne devons pas accepter sous aucune façon un autre évangile, ni un autre Jésus. Il y a des Jésus qui ne sont pas le vrai Jésus. Et j’ose dire ici avec tout l’amour que je porte aux Catholiques que le Jésus catholique n’est pas le vrai Jésus. Et je le dis clairement en tant qu’ancien catholique de la ville de la vallée de la loue en franche comté. Je ne veux pas dire que quand on est Catholique, on ne peut pas connaître le vrai Jésus. On peut très bien le connaître, et à ce moment-là, il nous conduira dans toute la vérité progressivement par le Saint-Esprit de vérité. Mais le Jésus qui est annoncé par la doctrine catholique n’est pas le vrai Jésus de la Bible. C’est un autre Jésus que le Jésus de la Bible. C’est un Jésus qui est mis à mort et sacrifié à chaque messe alors qu’il est écrit que Jésus a été offert une seule fois pour le sacrifice des péchés et que ce sacrifice unique suffit. Donc, le Jésus qui est sacrifié à chaque fois à la messe n’est pas le vrai Jésus. 

Chrétiens évangéliques, ne vous laissez pas séduire jusqu’à communier sans discernement avec des Catholiques en croyant qu’ils ont le même Jésus que vous, ou communier avec toute autre dénomination chrétienne qui aurait un autre Jésus et qui dirait avoir le vrai Jésus. Faisons bien attention à cela. « Ne nous mettons pas avec des infidèles sous un joug étranger ». Et quand je parle d’infidèles, je veux dire simplement tous ceux qui se sont écartés de la vérité de la Parole du Seigneur pour accepter un autre évangile que le vrai Evangile. Restons purs et gardons notre virginité spirituelle que nous a donnée Jésus en restant en permanence sous le sang de la Croix, le sang de Jésus et sous l’eau de sa Parole et de son Esprit.

                      La contraception  et   l’avortement

Deux problèmes particuliers qui sont d’une gravité spéciale : celui de la contraception et celui de l’avortement, tout particulièrement. En ce qui concerne la contraception, tout d’abord. La contraception, ce sont toutes sortes de moyens qui sont utilisés pour empêcher la femme d’avoir des enfants, empêcher la femme de concevoir, pour toutes sortes de raisons. Certaines raisons sont admises médicalement, d’autres le sont moins. Certaines techniques et méthodes de contraception sont tout à fait admises, d’autres le sont moins, mais j’aimerais simplement passer en revue avec vous certains passages bibliques qui peuvent nous montrer quelle est l’attitude du cœur de Dieu face à la contraception. Tout d’abord, je voudrais vous rappeler que la Bible nous montre qu’en matière de naissance d’enfants, c’est Dieu qui ouvre ou qui ferme le sein maternel. C’est lui qui ouvre le sein maternel de celle qui est stérile et c’est lui aussi qui dans certains cas, ferme le sein maternel de celle qui était féconde.  

Dans la Bible, nous voyons que de très nombreuses femmes étaient stériles. Et nous pouvons prendre l’exemple de Sarah, de Rachel, de Rébecca, d’Anne. C’étaient des femmes stériles, et en particulier, les femmes des trois patriarches : Abraham, Isaac et Jacob. Abraham à qui Dieu avait fait une promesse extraordinaire : « Tu auras un fils. Et par lui, par cette descendance, toute la terre, toutes les nations de la terre seront bénies ». Et quand Abraham avait reçu cette promesse, il avait soixante-quinze ans. Et ce n’est qu’à l’âge de cent ans que son fils est né. Et Sarah avait quatre-vingt-dix ans à l’époque. Il a donc fallu un glorieux miracle de Dieu, la foi d’Abraham et de Sarah pour rendre possible ce qui était impossible. Il en a été de même pour Rébecca et Rachel. Elles ont dû attendre de nombreuses années que Dieu ouvre leur sein maternel. Et Dieu les a bénies.  

L’exemple d’Anne, dans le premier livre de Samuel. C’est une histoire tellement émouvante, celle d’Anne. Tout d’abord, dans le chapitre premier, il est dit dans ce langage biblique qui est si simple, au verset 2 du chapitre premier : « Elqana avait deux femmes, dont l’une s’appelait Anne et l’autre Péninna. Péninna avait des enfants, mais Anne n’en avait point ». Et au verset 5 : « Elqana donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne que l’Eternel avait rendue stérile ». C’est Dieu qui avait rendu Anne stérile. Et Anne était très mortifiée, elle en souffrait énormément. Et un jour qu’ils se sont présentés en famille devant le temple, la tente d’assignation à  Silo, elle répand son cœur devant le Seigneur, et elle le supplie de lui donner un fils. Et elle lui dit : « Seigneur, si tu me donnes un fils, moi je te le prêterai pour toujours ». Et le Seigneur a entendu la prière d’Anne. Et il est dit au chapitre premier et au verset 17 : « Elie reprit la parole et dit : Va en paix et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée. Elle dit : Que ta servante trouve grâce à tes yeux. Et cette femme s’en alla. Elle mangea et son visage ne fut plus le même ». Elle savait qu’elle avait été exaucée. Et au verset 19, à la fin du verset 19 : « Elqana connut Anne, sa femme et l’Eternel se souvint d’elle ». C’est merveilleux comme expression ! Comme si momentanément, l’Eternel l’avait oubliée un temps. Bien sûr, ce n’est pas vrai, mais c’est l’expression biblique. « L’Eternel se souvint d’elle », c’est-à-dire qu’il tourna sa main favorable sur elle, il la posa sur Anne et il ouvrit son sein maternel pour la rendre féconde. « Dans le cours de l’année, Anne devint enceinte et elle enfanta un fils qu’elle nomma Samuel car, dit-elle, je l’ai demandé à l’Eternel ». L’Eternel avait fermé le sein maternel d’Anne et à la demande d’Anne, à sa prière, il lui a ouvert le sein maternel et elle a enfanté. Et elle dit au chapitre 2 un cantique merveilleux. « Anne pria et dit : Mon cœur se réjouit en l’Eternel. Ma force a été relevée par l’Eternel. Ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis car je me réjouis de ton secours ». Dieu avait secouru Anne. Et un peu plus loin, elle dit au verset 5 : « Ceux qui étaient rassasiés se louent pour du pain et ceux qui étaient affamés se reposent ; même la stérile enfante sept fois, et celle qui avait beaucoup d’enfants est flétrie. L’Eternel fait mourir et il fait vivre, il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter. L’Eternel appauvrit et il enrichit, il abaisse et il élève. De la poussière il retire le pauvre, du fumier il relève l’indigent pour les faire asseoir avec les grands ».  

                                             C’est Dieu qui décide de tout.

C’est Dieu qui décide de la naissance d’un être humain. C’est Dieu qui décide de la stérilité ou de la fécondité d’une femme. C’est Dieu qui répond aux prières. Et nous voyons que dans tous les cas de stérilité qui nous sont montrés et qui se sont terminés par un heureux événement, c’est en réponse à la prière qui a été adressée à Dieu par la mère ou par les parents, que Dieu a répondu et Dieu a fait un miracle. Et il est aussi écrit un peu plus loin, dans 2 Samuel 6 et au verset 16. C’est lorsque David ramène l’arche de l’Eternel. « Comme l’arche de l’Eternel entrait dans la cité de David, Mikal, fille de Saül, regardait par la fenêtre, et voyant le roi David sauter et danser devant l’Eternel, elle le méprisa dans son cœur ». Et un peu plus loin, au verset 20, « David s’en retourna pour bénir sa maison et Mikal, fille de Saül sortit à sa rencontre. Elle dit : Quel honneur aujourd’hui pour le roi d’Israël de s’être découvert aux yeux des servantes, de ses serviteurs comme se découvrirait un homme de rien ! David répondit à Mikal : C’est devant l’Eternel qui m’a choisi de préférence à ton père et à toute sa maison pour m’établir chef sur le peuple de l’Eternel sur Israël, c’est devant l’Eternel que j’ai dansé. Je veux paraître encore plus vil que cela et m’abaisser à mes propres yeux, néanmoins, je serai en honneur auprès des servantes dont tu parles. Or Mikal, fille de Saül, n’eut point d’enfant jusqu’au jour de sa mort ». C’était par la volonté de l’Eternel, qui l’a châtiée à cause de l’attitude méprisante qu’elle a eue dans le cœur à propos de son mari qui dansait de joie devant l’Eternel. Rendez-vous compte ! Une seule attitude de mépris dans le cœur en face d’un homme qui avait la joie dans le cœur parce qu’il dansait devant Dieu, cette seule chose-là a suffi pour la rendre stérile jusqu’à la fin de ses jours.  

Et Dieu est toujours le même. Nous avons un Dieu saint. Quand Usa a touché l’arche de l’Eternel, lui qui n’était pas sacrificateur et qui le faisait pour empêcher simplement l’arche de tomber, il a été foudroyé, et David a dit : « J’ai peur de l’Eternel ». Quand Ananias et Saphira dans le Nouveau Testament ont voulu mentir à l’apôtre, donc au Saint-Esprit en retenant une partie du prix du champ qu’ils avaient vendu et en faisant croire que c’était le prix total, à l’instant où ils ont fait cet aveu, ils ont été frappés à mort par le Seigneur, l’Eternel, dans l’Eglise du Nouveau Testament. Alors mes bien-aimés, ceci n’est pas dit tout pour planter la crainte négative dans les cœurs , un esprit de dépression ou de crainte, mais simplement pour nous rappeler que nous avons affaire à un Dieu saint et qu’on ne se moque pas de Dieu et que ce que l’homme sème, il le récoltera et que le Seigneur est un feu dévorant. Il est écrit aussi que c’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. Et nous avons besoin de toute la grâce du Seigneur pour comprendre l’attitude de Dieu envers le péché et de comprendre à quel point est grande sa miséricorde et sa compassion pour nous.  

C’est pourquoi les temps de réveil sont des temps bénis, mais ce sont aussi des temps extrêmement dangereux pour ceux qui veulent continuer à vivre dans le péché au milieu de la  manifestation de la gloire de l’Eternel. Si un réveil éclate au milieu de vous ou au milieu de nous, ça veut dire que le Dieu tout puissant se manifeste dans sa sainteté et ça veut dire aussi que nous devons nous tenir sur nos gardes. A tout moment, nous devons nous tenir sur nos gardes, mais en particulier lorsque le Seigneur se manifeste dans sa gloire et dans sa puissance. Et le Seigneur ne change pas. Il a suffi d’un sentiment de mépris d’une épouse vis-à-vis de son époux parce qu’il faisait quelque chose comme danser devant l’Eternel pour qu’elle soit stérile jusqu’à la fin de ses jours. Et le Seigneur est un Dieu de compassion et de miséricorde et nous pouvons compter sur sa grâce. Quand nous nous humilions profondément devant Dieu et quand nous le supplions de tout notre cœur de pardonner notre péché, de nous laver dans le sang de Jésus, si notre repentance est vraiment réelle et profonde, l’oreille du Seigneur sera attentive à notre cri et il nous fera grâce. Mais il pourra aussi nous faire supporter quelquefois les conséquences de notre péché comme il le fit pour David, quand il a commis l’adultère avec Bath Sheba.  

Ceci veut dire, c’est que le Seigneur est prêt à répondre à toute prière de foi d’une épouse stérile qui veut avoir des enfants, et je le crois aussi, d’une épouse qui en a eu trop et qui demande au Seigneur la grâce de pouvoir arrêter de procréer. Si elle est d’accord avec son mari, s’ils le demandent ensemble au Seigneur en disant : « Seigneur, si telle est ta volonté, nous te demandons ensemble de permettre que nous arrêtions de procréer, parce qu’il nous semble que nous avons assez d’enfants. Si telle est ta volonté, Seigneur.

Et si cette prière est faite avec foi, je crois que le Seigneur l’exaucera. Un frère a écrit un jour dans un message qu’il a connu un certain nombre d’exemples de femmes stériles ou de femmes à qui on avait enlevé les organes, recevoir une entière guérison et une reconstitution miraculeuse de leurs organes parce qu’elles voulaient avoir des enfants. Le Seigneur est merveilleux. Alors croyons que les moyens de contraception qui ont été inventés par l’homme ont été inspirés par Satan et que ce sont ces moyens qui ont facilité l’ouverture du péché de l’adultère dans la vie des familles ; qu’il s’agisse de la pilule ou qu’il s’agisse de n’importe quel autre moyen de contraception. Ceci peut être une conviction personnelle. Personne l’impose, réfléchissons sur ces problèmes,  prions, et que le Seigneur travaille profondément nos cœurs à vous épouse, à vous époux pour nous faire comprendre que nous devons arrêter et que nous devons en faire un sujet de prière devant l’Eternel en disant : « Seigneur, nous avons eu …. Enfants, nous souhaitons ne plus en avoir et nous te demandons la grâce de ne plus en avoir, sans utiliser aucun moyen de contraception ». Croyons que c’est la meilleure manière de procéder, mais il faut être sûr de procéder par la foi. 

 Et si vous n’avez pas cette certitude tous les deux, pas un des deux, mais tous les deux, de le faire d’un commun accord, dans la foi, je pense alors que le meilleur moyen est le suivant, c’est de faire aussi ce qui est dit à propos de la prière : de se priver volontairement l’un de l’autre pendant un temps en le calculant de façon assez large pour qu’il n’y ait pas de problème et en priant Dieu pour que l’épouse ait des règles régulières et un cycle régulier (et le Seigneur entend ces prières, je vous assure), de façon à ce qu’on puisse le faire de la manière la plus naturelle possible. Je crois que les autres moyens contraceptifs déplaisent plus ou moins à l’Eternel. Et il y a même certains moyens contraceptifs qui sont des formes d’avortement déguisées. Le stérilet par exemple n’empêche pas la fécondation. Lorsqu’une femme porte un stérilet, l’ovule peut être fécondé et il est expulsé immédiatement ; et s’il était resté dans le sein maternel, cela aurait donné un bébé. Cela nous amène à parler de l’avortement. 

                                                      L’avortement

En ce qui concerne l’avortement, je vous lirai le Psaume 139 et au verset 13 : « C’est toi qui a formé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n’était point caché devant toi lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés avant qu’aucun d’eux n’exista. Quand je n’étais qu’une masse informe (un tout petit embryon), tes yeux me voyaient et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés ». Bien-aimés, l’avortement est un meurtre, quelles que soient les raisons ; quelles que soient les raisons ! Que ce soient des raisons médicales ou autres, des raisons sociologiques, des raisons d’âge, quelles que  soient les raisons, l’avortement est un meurtre devant Dieu. Il doit être confessé comme tel par ceux qui l’ont pratiqué et ceux qui ont donné leur accord pour le faire.  

L’avortement, je le crois, ouvre toujours la porte à un esprit de meurtre dans la vie des personnes qui l’ont pratiqué. Et ils doivent confesser cela comme un meurtre et demander à Dieu qu’il les délivre de cet esprit de meurtre. Un frère a regardé une cassette vidéo faite par une association de protection d’enfants, qui montrait en direct un film qui avait été enregistré au moment de l’avortement d’un embryon de douze semaines. Et on voit sur ce film le médecin introduire une sonde et on voit la réaction de ce petit embryon de douze semaines qui se promenait tranquillement à l’intérieur du ventre de sa mère, allant d’un côté, de l’autre et tout à coup, lorsque la sonde perce la poche des eaux pour aspirer l’eau, on voit ce petit embryon commencer à s’agiter et se reculer à l’autre bout du sein maternel, et les battements de son cœur presque doubler. Il se rendait compte qu’un danger mortel venait l’assaillir. Et on voit à un moment donné, au moment où la sonde le touche pour l’aspirer et le réduire en miettes, on voit sa bouche s’ouvrir dans un cri muet. Ce frère a dit  que  le médecin qui présentait le film, qui avait été directeur en Amérique d’une clinique d’avortement, une des plus grandes du pays, il en avait presque les larmes aux yeux,  il a dit : « J’étais directeur d’une clinique d’avortement, mais c’est terminé maintenant. Maintenant, je milite en faveur de la suppression de ce meurtre organisé.

Et rien qu’aux Etats-Unis, chaque année, un million et demi d’avortements sont pratiqués, et dans le monde occidental, près de cinq à six millions par an. Comparez cela avec l’holocauste des juifs entre 39 et 45. En six ans, l’Hitlérisme a exterminé six millions de juifs. Et dans nos pays occidentalisés, la même quantité d’êtres humains vivants sont exterminés légalement chaque année. Alors quand la Parole de Dieu dit : « Le pays est rempli de meurtres », je crois que c’est le cas en ce qui nous concerne et que nous devons vraiment nous humilier devant le Seigneur pour les péchés du peuple et crier au Seigneur pour qu’il répande un esprit de repentance.  

Et comment ces choses sont-elles possibles même chez les chrétiens ? Mais le Seigneur, ce qu’il demande de nous, c’est de nous faire prendre conscience de ce péché et c’est de nous le faire confesser de tout notre cœur. Et une fois que nous avons reçu la repentance et le pardon, de prendre autorité sur cette puissance de mort. Satan est le prince de la mort et c’est lui qui est derrière tout cela ; de prendre autorité sur cette puissance de mort et au nom de Jésus, de l’expulser de notre vie. Je le répète, je crois que tous ceux d’entre les chrétiens qui sont venus au Seigneur et qui ont dit : « Seigneur, pardonne mes péchés », ont été entièrement pardonnés par le sang de Jésus ; mais il faut revenir à l’acte d’avortement pour le remettre devant le Seigneur en disant : « Seigneur, tu me fais comprendre maintenant, peut-être que je ne l’avais pas vraiment compris, la gravité de cette chose devant toi ; c’est pour que tu me délivres maintenant de toute porte ouverte à l’ennemi à cause de cet acte, de tout lien démoniaque placé sur ma vie à cause de cet acte. J’ai été pardonné, Seigneur, mais je veux être, sur cette vie, entièrement libéré maintenant de toute influence quelconque, quelle qu’elle puisse être, pour tous ceux qui l’ont pratiqué, pour tous ceux qui ont donné leur accord, (parents, familles), à ce qu’il soit pratiqué.  

En ce qui concerne les autres perversions dans la vie normale du couple et de la famille, je parlerai rapidement d’un certain nombre de perversions simplement pour signaler ce que le Seigneur en pense et le traitement qu’il réserve à ceux qui pratiquent ces choses sans se repentir. On a  déjà parlé des relations sexuelles avant le mariage. Le Seigneur assimile cela à de la prostitution. Et la sentence, c’était la mise à mort, sous la loi, donc je n’y reviens pas. Mais lisons avec un passage dans Lévitique 18 où le Seigneur dit ceci au verset 4 : « Vous pratiquerez mes ordonnances et vous observerez mes lois, vous les suivrez. Je suis l’Eternel votre Dieu, vous observerez mes lois et mes ordonnances. L’homme qui les mettra en pratique vivra par elles, je suis l’Eternel ». Et il énonce toute une série de prescriptions, d’ordonnances qui montrent l’attitude du Seigneur envers un certain nombre de perversions de la vie du couple normal ou de perversions de la vie sexuelle normale. Je le répète encore une fois, toute activité sexuelle n’est permise par le Seigneur que dans les liens du mariage ; et encore, dans la sainteté. Donc tout ce qui est inceste (et vous verrez la liste des incestes possibles, je ne vais pas la détailler ici), tout inceste est aussi une pratique abominable qui entraîne l’irruption d’un démon dans la vie des personnes qui l’ont pratiqué, toujours, toujours, toujours. Tout inceste, comme tout viol entraîne l’intervention d’un démon dans la vie des personnes qui l’ont pratiqué. Alors quand nous devenons chrétiens, nous pouvons à l’instant où nous devenons chrétiens recevoir une pleine délivrance pratique de ce lien, bien sûr. Mais nous devons réaliser la réalité de ces choses devant le Seigneur. Et cette porte doit être fermée.  Il est dit aussi, au verset 22 : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination ». Verset 24 : « Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c’est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. Le pays en a été souillé. Je punirai son iniquité et le pays vomira ses habitants. Vous observerez donc mes lois et mes ordonnances et vous ne commettrez aucune de ces abominations ». Au verset 28 : « Prenez garde que le pays ne vous vomisse si vous le souillez comme il aura vomi les nations qui étaient avant vous. Car tous ceux qui commettent quelques-unes de ces abominations seront retranchées du milieu de leur peuple ». Bien-aimés, le pays autour de nous est rempli de ces abominations. Et le Seigneur se prépare à vomir les habitants de nos nations si elles ne se repentent pas. Le Seigneur est le même et il réservera le même traitement aux gens qui habitent nos pays, le même traitement qu’il a réservé aux habitants de Canaan : la destruction. 

                                                           L’homosexualité

            En ce qui concerne l’homosexualité, je suis effaré de voir ce qui se passe, où l’on voit maintenant des pasteurs de certaines dénominations se vanter publiquement de leur homosexualité, marier publiquement des hommes entre eux et continuer à prier l’Eternel et à dire qu’ils sont chrétiens et qu’ils croient en Dieu. Ce sont des gens qui sont tellement liés, voilés par cette séduction, prétendent être des chrétiens, qu’ils croient en Jésus, ils prient Jésus, presque tous les jours, pour certains, en demandant à Jésus de bénir leurs activités etc…, et en étant persuadés (jusqu’à quand ?), en étant persuadés qu’ils font le bien et qu’ils ne font que manifester l’amour de Dieu pour leur prochain. Et Dieu tirera vengeance de ces choses, car ce sont des abominations. Dans Romains 1 verset 18, il nous est dit pourquoi ces choses arrivent : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. Car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître ». Quand on regarde l’univers et les merveilles de la création de Dieu, cela suffit, cela a été prévu par Dieu comme ça, cela suffit pour qu’on puisse dire :  » Il existe un Dieu et je veux le chercher « . Et parce que les hommes n’ont pas recherché Dieu et qu’ils ont glorifié la créature au lieu de glorifier le créateur, au verset 24 il est dit : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté selon les convoitises de leur cœur de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur propre corps ». Et au verset 26 : « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes ; car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature, de même les hommes abandonnant l’usage naturel de la femme se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres commettant homme avec homme, des choses infâmes et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement. Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé ». La raison de l’homosexualité, c’est celle-là. Ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, alors que Dieu leur parlait et Dieu voulait se révéler à eux. Ils ne se sont pas souciés de connaître le Dieu vivant qui se révélait à eux par Jésus. Terminons par 1 Corinthiens 6 verset 9 où l’apôtre Paul parle à des chrétiens et il dit : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas, ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés (c’est un autre mot pour homosexuels), ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu ». Et il ajoute aussitôt : « Et c’est là ce que vous étiez quelques-uns uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu ». Quand nous venons à Jésus et que nous réalisons ce qu’est le péché devant Dieu par l’action du Saint-Esprit qui nous pousse à la repentance, nous venons au Seigneur et nous recevons une vie nouvelle, un plein pardon. Et si notre repentance est réelle et profonde, Dieu nous conduira rapidement à la délivrance dont nous pourrions avoir besoin, de toute passion, de tout vice, de tout lien. C’est la volonté de Dieu. Ces  choses doivent se faire dès le début de la vie chrétienne et elles se feront d’autant plus rapidement que la repentance est réelle et profonde et que nous ouvrons pleinement notre cœur à l’action du Saint-Esprit. Mais pour ceux qui se disent chrétiens et qui continuent à pratiquer ces choses, la Parole de Dieu nous dit que ceux qui pratiquent ces choses n’hériteront pas le royaume de Dieu. « Ne vous y trompez pas ».  

Si nous sentons des liens dans notre vie, crions au Seigneur Jésus, d’autant plus fort que nous aurons la conviction que c’est un péché devant Dieu et le Seigneur nous donnera une pleine délivrance. Il nous donnera une pleine délivrance, il est venu pour cela ! Il est venu clouer à la croix les dominations, les autorités qui nous tenaient liés. Il les a détruites en clouant à la croix l’acte qui nous condamnait, il les a livrées en spectacle il les a dépouillées de toute leur puissance. Et si les chrétiens connaissaient dès le départ l’autorité que Dieu leur donne en Christ, c’est eux qui eux-mêmes prendraient les choses en main en disant : « Au nom de Jésus, retire-toi de moi maintenant ! Esprit impur, je ne veux plus de toi, au nom du Seigneur Jésus ! » Et en utilisant l’épée de l’Esprit, en étant ferme dans cette assurance que nous avons tout le secours de Dieu, je vous garantis que les démons ne peuvent pas tenir longtemps. Et si nous avons besoin d’aide, nous avons des frères et des sœurs, des conducteurs spirituels, des églises. Mais ces choses ne doivent pas traîner. Si vous réalisez, vous qui vous sentez encore liés par certaines de ces choses, si vous réalisez vraiment ce qu’est le péché et si vous réalisez l’autorité que Dieu vous donne en Jésus, vous saurez vous délivrer de ces choses, au nom du Seigneur Jésus. 

                                                   L’adultère

            En ce qui concerne l’adultère, insistons  un peu plus sur ce sujet, parce que c’est un problème vraiment important y compris dans l’Eglise. Dans Lévitique 18 verset 20, il nous est dit : « Tu n’auras point commerce avec la femme de ton prochain pour te souiller avec elle ». Et dans Lévitique 20:10 : « Si un homme commet adultère avec une femme mariée, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort ». Et cela nous montre la sévérité de ce jugement de Dieu sur l’adultère, cela nous montre à quel point Dieu attache de l’importance à la fidélité du mari et de son épouse. Nous avons conclu une alliance pour toujours quand nous nous marions et c’est la raison pour laquelle, je le répète, il est si important de bien réfléchir avant de s’engager, parce qu’une fois qu’on s’est engagé, même quand on s’est trompé, on s’engage pour toujours. Et là on doit compter sur la grâce de Dieu pour qu’il répare les brèches qui ont été faites. Mais on ne doit pas dire : « Oh, je me suis engagé un peu à la légère et après quinze ou vingt ans de mariage ou moins ou plus, je réalise que ce n’était pas vraiment la femme que Dieu avait prévue pour moi, ou le mari que Dieu avait prévu pour moi. Je rencontre l’âme sœur spirituelle avec laquelle nous sommes en pleine communion, et le Seigneur me montre qu’il faut quitter ma première femme pour épouser la seconde. » Ça, c’est la pleine séduction de l’ennemi. Et Satan utilise ce moyen pour faire chuter les chrétiens. Satan utilise trois moyens principaux pour faire chuter les chrétiens et je dirais presque, dans l’ordre : les femmes, l’argent et les richesses matérielles. Alors les femmes, ou les hommes, mais en tout cas : l’adultère, l’argent et les richesses matérielles, qu’on peut d’ailleurs mettre ensemble, argent et richesses matérielles. Satan utilisera toujours, toujours les mêmes moyens et nous devons nous tenir sur nos gardes pour ne pas être séduits.  

Il y a des cas où certains serviteurs de Dieu qui ont eu un ministère béni et puis qui ont commencé à jouer avec l’idée que peut-être leur épouse n’était pas vraiment la femme que Dieu avait prévue pour eux et qui finalement ont fini par divorcer pour épouser la femme vraiment spirituelle qu’ils venaient de rencontrer. Et le résultat bien entendu, est un désastre. Et il y a même été dit d’un d’entre eux, sur un message ou article,  qui a proclamé : « Eh bien de cette femme nouvelle que Dieu m’a donnée, je viens de recevoir la révélation que l’enfant que nous attendons sera le Christ qui revient sur la terre ».

Et c’était un serviteur de Dieu qui avait un véritable ministère, mais qui a été séduit par l’adultère. Quand le mal n’est pas tué dans l’œuf aussitôt, voilà le fruit du péché : la convoitise, et puis quand elle conçoit, le péché est né et quand le péché est consommé, il mène à la mort. Mais nous devons réaliser l’attitude de Dieu vis-à-vis de l’adultère. C’est une punition de mort dans la loi et Dieu n’a pas changé. Dans Deutéronome 22:22 : « Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme et la femme aussi. Tu ôteras ainsi le mal du milieu d’Israël ». Dans Proverbes 6:27 : « Quelqu’un mettra-t-il du feu dans son sein sans que ses vêtements  s’enflamment ? Quelqu’un marchera-t-il sur des charbons ardents sans que ses pieds soient brûlés ? Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain. Quiconque la touche ne restera pas impuni ». Et au verset 32 : « Celui qui commet adultère avec une femme est dépourvu de sens. Celui qui veut se perdre agit de la sorte. Il n’aura que plaies et ignominies et son opprobre ne s’effacera pas ». Ceci est dit  pour  montrer ce que Dieu pense de l’adultère.  

            Dans Jérémie 5, versets 7 à 9 : « Pourquoi te pardonnerais-je ? Tes enfants m’ont abandonné et ils jurent par des dieux qui n’existent pas. J’ai reçu leurs serments et ils se livrent à l’adultère. Ils sont en foule dans la maison de la prostituée ; semblables à des chevaux bien nourris qui courent çà et là, ils hennissent chacun après la femme de son prochain. Ne châtierai-je pas ces choses-là dit l’Eternel ? Ne me vengerai-je pas d’une pareille nation ? »

Là, le Seigneur fait un rapprochement entre l’adultère spirituel et l’adultère physique. Les deux sont toujours associés. Je veux dire que si dans une église ou si dans la vie d’un chrétien on est indulgent vis-à-vis de l’adultère, on ouvre toute grande la porte à l’adultère spirituel. Les deux vont dans le même sens et sont animés par le même esprit. L’adultère physique, c’est la femme ou le mari qui s’écarte de son conjoint et qui rompt cette alliance de fidélité. L’adultère spirituel, c’est celui qui a connu le Seigneur et qui s’écarte de la vérité parce qu’il rompt son alliance avec Dieu. Les deux sont toujours associés. Et c’est la raison pour laquelle il est tellement important de régler dans l’Eglise du Seigneur le problème du divorce et du remariage.

            Dans Jérémie 23 verset 10 : « Car le pays est rempli d’adultère. Le pays est en deuil à cause de la malédiction. Les plaines du désert sont desséchées et ils courent au mal. Ils n’ont de la force que pour l’iniquité. Prophètes et sacrificateurs sont corrompus. Même dans ma maison, j’ai trouvé leur méchanceté ». Et un peu plus loin, au verset 14 : « Mais dans les prophètes de Jérusalem, j’ai vu des choses horribles. Ils sont adultères, ils marchent dans le mensonge, ils fortifient les mains des méchants afin qu’aucun ne revienne de sa méchanceté ». Même les sacrificateurs, les conducteurs ; des choses horribles ; la malédiction dans le pays, la destruction qui vient comme un fleuve à cause de l’adultère. A cause de l’adultère !  

            Je lirai dans Malachie 2, verset 10 : « N’avons-nous pas tous un seul père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l’un envers l’autre en profanant l’alliance de nos Pères ? Juda s’est montré infidèle et une abomination a été commise en Israël et à Jérusalem. Car Juda a profané ce qui est consacré à l’Eternel, ce qu’aime l’Eternel, il s’est uni à la fille d’un dieu étranger. L’Eternel retranchera l’homme qui a fait cela, Celui qui veille et qui répond, Il le retranchera des tentes de Jacob, et Il retranchera celui qui présente une offrande à l’Eternel des armées. Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de l’Eternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’Il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites pourquoi ? Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit la compagne et la femme de ton alliance ». J’aime ce terme : « La femme de ton alliance ». « Nul n’a fait cela avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise ». Et on en voit encore les conséquences aujourd’hui. Quand Abraham est allé auprès d’Agar et qu’il a eu Ismaël comme fils. Ismaël a été le père des arabes, Isaac le père de la nation juive. Voyons le résultat de cet acte de désobéissance. « Prenez donc garde en votre esprit et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais (je hais !) la répudiation (c’est un autre mot pour le divorce. Je hais le divorce), dit l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées ! Prenez donc garde en votre esprit et ne soyez pas infidèles ». Et au verset 5 du chapitre 3 : « Je m’approcherai de vous pour le jugement, et je me hâterai de témoigner contre les enchanteurs et les adultères ». Les enchanteurs sont ceux qui pratiquent l’occultisme et le Seigneur met l’adultère sur le même plan que celui qui fait de la magie ou de la sorcellerie. C’est pour vous montrer à quel point le Seigneur attache de l’importance à la fidélité.  

            Dans le Nouveau Testament, dans Matthieu 5, le Seigneur Jésus dit au verset 27 : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur ». Nous  venons de lire l’attitude du Seigneur dans tout l’Ancien Testament en ce qui concerne la consommation effective d’un adultère. Et là, le Seigneur Jésus, dans la loi de liberté qu’il nous donne, il va encore plus loin. Il nous dit : « Tu as commis déjà l’adultère si tu regardes une femme pour la convoiter dans ton cœur ». Voyez-vous à quel point nous devons nous tenir en garde de ce qui se passe au fond de notre cœur quand nous regardons une femme ou un homme ? Et à quel point nous devons veiller sur la pureté de notre cœur ? Car c’est du cœur que sortent, dit Jésus, les abominations, les infidélités, les meurtres, les adultères et les choses semblables. Toutes les sources de notre cœur doivent être en Christ et en sa Parole et nous devons veiller sur chacune de nos pensées parce que l’adultère se consomme d’abord, dit le Seigneur, dans le cœur lorsqu’on jette un regard de convoitise. Et je voudrais vous exhorter de tout mon cœur, à considérer la gravité de ces choses. De ne pas considérer que c’est quelque chose de bénin que de regarder une femme pour la convoiter ou de laisser traîner son regard sur une femme qui passe. Job dira : « J’ai conclu un pacte avec mes yeux, jamais je n’aurais regardé une vierge ». Restons sur cette certitude que le Seigneur veut éliminer complètement de notre vie toute perversion de son plan parfait en ce qui concerne le couple et la famille et notamment l’adultère. 

            « Seigneur notre Père, nous voulons ouvrir nos cœurs tous grands à l’action de ton Saint-Esprit et nous voulons vraiment, notre Père te demander de nous faire réaliser la profondeur du péché, de la réalité du péché pour toi, à tes yeux saints et purs qui ne peuvent regarder le péché. Et notre Dieu, nous te demandons aussi de nous faire pleinement comprendre à quel point ton salut est grand ! Ton salut est merveilleux, Seigneur ! A quel point le sang de Jésus est puissant pour effacer toutes ces abominations, pour nous faire paraître purs et justifiés devant toi. Oh, Seigneur, quelle grâce de nous revêtir d’une robe blanche alors que tu nous as tirés de ce bourbier. Seigneur, ce que nous te demandons tous ensemble, c’est une réelle repentance pour tous ceux qui ne l’ont pas encore au milieu de nous. Une réelle repentance qui produira des fruits à la gloire de ton nom. Nous te le demandons au nom de Jésus, Père et nous t’en remercions, Seigneur. Amen » ! 

C’est grâce au  recherches historiques  du Pasteur Américain Stephen Wilcox, qui à permis partiellement l’inspiration à enrichir le contenu de ce message que je place à la fin de cette ouvrage

                               Ce qu’enseignait l’Eglise primitive à propos du mariage. 

Pendant des siècles, depuis le temps de Jésus et des apôtres, et à part quelques exceptions mineures, l’Eglise primitive a fait preuve d’une remarquable unanimité en ce qui concerne l’enseignement sur le mariage, le divorce et le remariage. Il est important de savoir quel était cet enseignement. Ce message semble important d’étudier à présent ce que l’Eglise primitive enseignait sur ces sujets. Aujourd’hui, les enseignements et les points de vue peuvent différer considérablement. Qu’en était-il alors ? Dans les tout premiers siècles de l’Eglise, et jusqu’au quatrième siècle environ, il n’existait pas cette grande variété de dénominations chrétiennes que nous connaissons aujourd’hui. Tous les Chrétiens avaient conscience d’appartenir au même Corps. Après le quatrième siècle, suite à “l’officialisation” de l’Eglise de Rome et à la constitution d’une Eglise d’Etat, après la conversion de l’Empereur Constantin, on assista à la formation de groupes chrétiens autonomes, comme les Vaudois, soucieux de demeurer fidèles aux enseignements de la Parole de Dieu.

L’unité initiale de l’Eglise favorisait la généralisation et l’acceptation des doctrines fondamentales de la foi chrétienne. Pourtant, de nombreuses hérésies se sont régulièrement manifestées, mais il s’est toujours levé de vaillants défenseurs de la foi orthodoxe, qui ont toujours été reconnus comme tels par tous ceux qui étaient épris de Vérité, et par l’Eglise dans son ensemble.  Ce qui doit être immédiatement remarqué, c’est la quasi-unanimité des enseignements de l’Eglise des premiers siècles en ce qui concerne le mariage, le divorce et le remariage des divorcés. L’Eglise du début avait des convictions, et enseignait clairement ses convictions. Et ses convictions étaient celles de Christ et de Ses apôtres, telles qu’elles sont exposées dans la Parole de Dieu. L’Eglise primitive n’aurait jamais osé enseigner autre chose que ce que le Seigneur Lui-même et Ses apôtres avaient enseigné. Toutefois, on peut remarquer qu’à mesure que les temps apostoliques s’éloignaient, de plus en plus d’aménagements et de compromis ont été acceptés dans l’Eglise, le plus souvent pour des raisons pratiques.

 Étudierons tout d’abord les enseignements particuliers de huit théologiens et docteurs remarquables de l’Eglise primitive, en ce qui concerne le mariage, le divorce et le remariage. Nous verrons ensuite de quelle manière ces enseignements ont commencé à être corrompus, pour aboutir à la confusion actuelle. Nous ne pouvons pas, dans le cadre de cette brève étude dans ce message , exposer en détail les enseignements de ces grands docteurs de l’Eglise. Mais nous nous en tiendrons au domaine qui nous intéresse, et aux grands principes fondamentaux qu’ils défendaient avec force.

Hermas.

Hermas a été contemporain des derniers apôtres de Jésus-Christ. Il a vécu à la fin du premier siècle et au début du second. Il a beaucoup insisté sur la pureté du mariage dans l’ouvrage qu’il a écrit vers l’an 90, intitulé “Le Pasteur.” Voici ce qu’il enseignait :

  • Si un mari a une femme adultère, il doit se séparer d’elle, si elle ne veut pas se repentir, afin de ne pas participer à sa souillure. Mais il doit rester seul. S’il se remarie, lui aussi commet un adultère.
  • Si son épouse se repent, le mari doit la reprendre avec lui. S’il ne veut pas pardonner à sa femme repentante, il commet un grand péché.
  • Mari et épouse doivent être traités de la même manière.
  • Celui qui épouse un veuf ou une veuve ne pèche pas. Mais la veuve ou le veuf qui décide de rester seul acquiert une gloire spirituelle plus grande auprès du Seigneur.

(”Le Pasteur” d’Hermas, 4 : 1-10).

Justin Martyr (100-165).

Il fut chargé par les églises de défendre le Christianisme devant l’Empereur Romain et le Sénat de Rome. Il a écrit un ouvrage célèbre, “L’Apologie des Chrétiens.” Voici ce qu’il enseignait :

  • Convoiter un homme ou une femme dans son cœur est déjà commettre le péché d’adultère. Dieu juge les motivations et les intentions des cœurs.
  • Tous ceux qui épousent un homme ou une femme divorcés commettent un adultère.
  • Tout remariage, alors que le conjoint est encore vivant, constitue un adultère.
  • Les Chrétiens ne doivent tenir aucun compte de la loi des hommes, dès lors qu’elle viole la Loi de Dieu. Si la loi des hommes permet le remariage, la Loi de Dieu ne le permet pas.

(1re Apologie : 15).

Clément d’Alexandrie (150-vers 216).

C’est un théologien grec qui mourut martyr. Voici ce qu’il enseignait :

  • Les Ecritures encouragent le mariage.
  • L’union du mariage est permanente et dure toute la vie. Personne ne peut briser cette union.
  • La seule raison biblique légitime pour un divorce est l’adultère d’un conjoint. Tout divorce pour n’importe quel autre motif est interdit.
  • Tout remariage alors que le conjoint précédent est encore vivant est un adultère, et reste formellement interdit par l’Ecriture.
  • Un homme qui divorce de sa femme la corrompt et la viole, car il l’expose à se remarier et à commettre un adultère. Elle ne peut se remarier que si son mari meurt.
  • Celui qui épouse une femme divorcée commet un adultère. Il pèche non seulement contre son épouse encore vivante, mais aussi contre Dieu, car il empêche la restauration de son premier mariage. Cela est aussi valable pour celle qui épouse un divorcé.
  • Le conjoint divorcé doit rester seul, et s’efforcer de restaurer son mariage brisé, s’il est possible.

(Ecrits divers 2 : 23-145 : 3).

Origène (185-Vers 254).

Ce grand théologien fut très prolifique. Il a beaucoup lutté contre les hérésies. Il est mort à la suite des tortures qu’il a subies. Voici ce qu’il enseignait :

  • Un homme qui divorce de sa femme, sans que celle-ci soit adultère, la pousse à devenir adultère si elle se remarie, et l’homme qui l’épousera commettra aussi un adultère.
  • Le mariage dure tant que les époux sont vivants.
  • Tant que les conjoints sont vivants, tout remariage de l’un d’eux constitue un adultère.
  • Toute relation sexuelle entre un homme et une femme remariés après un divorce doit être considérée comme une relation adultère, et confessée comme un péché.
  • Tout remariage, même légal selon la loi des hommes, ne peut jamais être considéré comme un mariage devant Dieu. Ce n’est qu’un adultère déguisé.

(Commentaires sur Matthieu : 14).

Basile le Grand (329-379).

Né à Césarée et élevé à Athènes, il fut l’un des plus grands docteurs de l’Eglise. Il fut un grand défenseur de la foi. Voici ce qu’il enseignait :

  • Quand un homme quitte sa femme, et que celle-ci se remarie, il pousse sa femme à commettre un adultère.
  • Quand une femme épouse un homme divorcé, elle est coupable d’adultère. Elle est coupable d’avoir épousé le mari légal d’une autre femme, et d’avoir privé cette femme de son mari.
  • Une relation adultère ne concerne pas seulement un acte sexuel isolé. Mais tant qu’une relation adultère persiste, elle doit être considérée comme un adultère permanent. 
  • Une femme abandonnée par son mari doit rester seule et ne pas se remarier. Toutefois, Basile reconnaît que cette femme peut parfois avoir des excuses si elle se remarie, et recommande de ne pas la condamner.
  • Une femme abandonnée par son mari, et qui a une relation sexuelle avec un autre homme, commet un adultère. Ceci est aussi valable pour l’homme qui est abandonné par sa femme.
  • C’est un péché grave pour une femme de prendre le mari d’une autre femme. Elle doit être considérée comme adultère. Il en est de même pour un homme qui prend l’épouse d’un autre homme. Il commet un adultère.

(Amphilochius : 199).

Ambroise de Milan (340-397).

Il est considéré comme l’un des quatre principaux docteurs de l’Eglise primitive. Il a été à l’origine de la conversion de Saint Augustin. Voici ce qu’il enseignait :

  • L’acte sexuel est réservé au couple marié.
  • Tout acte sexuel en dehors du mariage est un péché.
  • Dieu interdit de divorcer pour se remarier.
  • Il est interdit pour un homme ou une femme de se remarier, tant que son conjoint est encore vivant.
  • Il est faux de dire que le divorce est un droit. Même si la loi des hommes le permet, Dieu l’interdit formellement.
  • Tous ceux qui choisissent la loi des hommes et qui rejettent la Loi de Dieu devraient plutôt craindre le jugement de Dieu. Ils n’ont pas la crainte de Dieu.
  • Tous les conducteurs de l’Eglise devraient connaître la Parole du Seigneur et lui obéir, sous peine de conséquences graves.
  • L’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni.
  • Le fait de se convertir au Seigneur permet de recevoir le pardon des péchés passés, mais ne nous dispense pas d’obéir ensuite aux commandements de Dieu.

(Sur les devoirs du clergé : 1 : 257 et 3 : 89 – Abraham : 1 : 57-59 – Commentaire de Luc : 8 : 5).

Jérôme (347-vers 420).

C’est lui qui a traduit la Bible en Latin (La Vulgate). Il a beaucoup lutté contre les hérésies. Voici ce qu’il enseignait :

  • Le Seigneur interdit dans Sa Parole le divorce et le remariage.
  • Les Chrétiens doivent cesser de se trouver des excuses pour divorcer et se remarier. Aucune de ces excuses ne sera acceptée par le Seigneur. Et aucune ne doit être acceptée, si nous voulons mettre en pratique la Parole de Dieu dans notre vie personnelle. 

(Lettre : 55-58).

Augustin (354-430).

Il est considéré comme le plus grand théologien depuis le temps des apôtres de Jésus-Christ, et jusqu’à la Réforme. Voici ce qu’il enseignait :

  • Aucun de ceux qui divorcent et se remarient ne peut prétendre être dans la volonté de Dieu, ni éviter le péché d’adultère.
  • Le remariage d’un(e) divorcé(e) est toujours un adultère.
  • Le remariage n’est jamais permis, même en cas d’adultère, de fornication et d’impureté sexuelle du conjoint. Ceux qui épousent un(e) divorcé(e) commettent donc toujours un adultère.
  • Tout divorcé remarié est considéré par Dieu comme toujours marié au conjoint précédent, tant que celui-ci est en vie. La loi des hommes n’a aucune valeur devant Dieu. Toute relation sexuelle entre divorcés remariés est donc un péché d’adultère aux yeux du Seigneur et de l’Eglise. C’est une désobéissance flagrante à la Parole de Dieu. Il faut demeurer dans la chasteté et l’abstinence.
  • Il est possible de divorcer si le conjoint est coupable d’adultère, mais le conjoint innocent doit demeurer seul, tant que l’autre conjoint est vivant. Seule la mort peut rompre le lien du mariage.
  • Il est formellement interdit à un homme qui n’a jamais été marié d’épouser une femme divorcée, dont le conjoint serait encore vivant. Il serait coupable d’adultère. Cela est aussi valable pour une femme qui n’a jamais été mariée. Il lui est interdit d’épouser un homme divorcé dont la femme serait encore vivante. Elle serait aussi coupable d’adultère.
  • Le remariage après un divorce ne sera jamais admis par Dieu. Affirmer le contraire serait admettre les superstitions adultères d’un autre dieu que Celui que nous servons.

Ceux que l’on a appelés les “Pères de l’Eglise” n’étaient pas toujours d’accord, sur tous les points de la doctrine chrétienne. Mais une étude comparative de leurs enseignements sur le mariage, le divorce et le remariage, nous révèle une vérité fondamentale : les grands théologiens et docteurs du passé ont exprimé une quasi-unanimité en ce qui concerne la doctrine biblique du mariage, du divorce et du remariage. Pendant des siècles, les Chrétiens ont donc vécu au bénéfice de cet enseignement.

Voici, pour résumer, les principes fondamentaux sur lesquels tous étaient d’accord :

  • Le mariage est une alliance pour la vie, que seule la mort de l’un des conjoints peut briser.
  • Les relations sexuelles sont réservées au couple marié.
  • Le divorce ne peut être admis que pour une seule raison : l’adultère, la fornication ou l’impureté sexuelle de l’un des conjoints. 
  • Le remariage n’est jamais approuvé. Il est considéré comme un adultère. 
  • Tout mariage avec un conjoint déjà divorcé constitue aussi un adultère.

Cet enseignement fondamental a été reconnu comme le seul acceptable dans l’immense majorité des églises chrétiennes, depuis les temps apostoliques, et jusqu’à l’époque de la Réforme, au début du seizième siècle. On peut donc dire que, pendant quinze siècles, depuis Christ et les apôtres, l’enseignement de l’Eglise concernant le mariage a été, dans son ensemble, remarquablement unanime et constant. 

Toutefois, au cours des siècles, même si les grands principes continuaient à être affirmés, on a pu assister à un certain assouplissement des pratiques pastorales. Le remariage des divorcés continuait à être condamné, mais il a fini par être “toléré” dans certaines circonstances strictement définies. On admettait que l’affirmation de la “loi éminente” n’excluait pas que l’on puisse établir certaines règles laissant une part d’indulgence. C’est ainsi que certains docteurs les plus tardifs, en particulier Basile et même Augustin, au quatrième siècle, tout en affirmant vigoureusement les principes de base, ont pu admettre que, dans certains cas précis, un conjoint injustement abandonné pouvait être autorisé à se remarier. Ces dispositions indulgentes ont été cependant interprétées par d’autres docteurs comme des compromis par rapport à la Parole de Dieu.

Pourquoi donc, et de quelle manière, les enseignements modernes ont-ils fini par s’éloigner à ce point du pur enseignement de la Parole de Dieu, qui avait pourtant prévalu pendant des siècles ? En effet, nous pouvons le constater aujourd’hui, la pratique du divorce et du remariage au sein des églises chrétiennes tend à se généraliser, au point que l’on ne remarque plus aucune différence avec ce qui se pratique dans le monde. Il n’existe plus de corps de doctrine universellement reconnu. C’est plutôt la confusion qui règne au niveau des enseignements et des pratiques. La raison principale de cette situation ne peut être attribuée qu’à l’apostasie de la fin des temps, prophétisée par le Seigneur et Ses apôtres. En raison de cette apostasie généralisée, l’ennemi a progressivement étendu sa zone d’influence, au point d’infecter actuellement toute l’Eglise visible. On a fini par renier presque complètement la puissance de la croix de Christ, qui seule nous permet de vaincre le péché et la convoitise de la chair, et de marcher ensuite d’une manière digne du Seigneur.

Il est intéressant de savoir à partir de quel moment, et de quelle manière, les premiers véritables germes d’erreur et de mensonge ont commencé à être semés dans l’Eglise et dans le champ du Seigneur. Nous l’avons vu, divers compromis avaient déjà été progressivement admis dans les pratiques pastorales, mais la doctrine de base restait ferme. Il faut atteindre le seizième siècle et les débuts de la Réforme pour voir les Humanistes s’en prendre directement à l’autorité des Ecritures et aux grands principes de la doctrine biblique.

Il faut aussi ajouter que les premiers Réformateurs Protestants se méfiaient profondément de toutes les doctrines enseignées par l’Eglise Catholique. Ils ont lutté avec raison contre toutes les erreurs et les hérésies qui avaient été acceptées par l’Eglise de Rome. Toutefois, celle-ci était restée fidèle aux enseignements apostoliques concernant le mariage, le divorce et le remariage. Cette méfiance des Réformateurs à l’égard des enseignements du Catholicisme a sans doute incité certains d’entre eux à prendre des libertés par rapport à la théologie biblique du mariage, du divorce et du remariage.

Le grand humaniste Erasme de Rotterdam (1469-1536), célèbre dans l’Europe entière, fut le premier érudit de stature internationale à introduire des germes de corruption dans la pure doctrine biblique du mariage. Dans son désir de plaire au Roi Henry VIII d’Angleterre, qui n’hésita pas à se séparer de l’Eglise Catholique pour pouvoir divorcer librement, Erasme commença à modifier la théologie du mariage et du remariage. Il ne peut toutefois pas être considéré comme un véritable théologien, mais plutôt comme un Humaniste déguisé en théologien.

Erasme avait déjà vivement critiqué les excès et les erreurs de l’Eglise Catholique. Mais il souhaitait pourtant rapprocher les Catholiques et les Réformateurs. Pour cela, il a décidé d’avoir recours au compromis, plutôt que de défendre la pure doctrine biblique. Il a donc jugé préférable de ne pas puiser toute son inspiration dans la source pure de la Parole de Dieu.  Les enseignements d’Erasme ont donc plutôt jeté la confusion dans le camp de ceux qui voulaient rester fidèles aux Ecritures. Erasme enseignait que chacun devait interpréter lui-même “l’éthique élevée” de l’Evangile, et que l’on devait avoir recours à la Raison humaine pour interpréter “rationnellement et raisonnablement” les Ecritures et la Tradition. Erasme préconisait donc une interprétation “plus large et plus spirituelle” de la Bible, sans chercher à adopter des positions trop rigides et trop légalistes, de nature à créer des divisions inutiles entre Chrétiens, ou à mettre sur eux des fardeaux qu’ils ne pourraient pas supporter. Erasme affirmait aussi que l’on pouvait être Chrétien sans s’efforcer à tout prix de vouloir mener une vie absolument sainte.

On voit là l’influence destructrice pour la foi de l’Humanisme de la Renaissance. L’accent n’était plus mis sur les exigences du Seigneur, mais sur les besoins de l’homme. L’homme et les valeurs humaines sont à présent placés au-dessus de tout. Chez les Humanistes, ce n’est plus Dieu qui occupe la première place, mais l’homme. Cet esprit humaniste s’est progressivement infiltré dans l’Eglise. Il était donc normal que l’on abaisse les exigences divines, pour tenir compte des aspirations, des besoins et des limitations humaines. Cette attitude est le fondement même de l’apostasie. Erasme a donc commencé à enseigner que le lien du mariage n’était pas permanent. Il fut rejeté par la plupart des théologiens Catholiques et Protestants, mais le mal était fait.

Martin Luther (1483-1546), contemporain d’Erasme, a été influencé par l’autorité et l’esprit persuasif de ce dernier. Luther finit par admettre lui aussi que le lien du mariage pouvait être rompu, en cas d’adultère de l’un des conjoints. Puis il alla plus loin, et admit que le conjoint innocent pouvait se remarier, dans certaines conditions. Il devait plus tard regretter cette erreur, dont les conséquences à long terme devaient être désastreuses pour toutes les Eglises issues de la Réforme. Toutefois, malgré le compromis de Luther, la grande majorité des dénominations Protestantes et Evangéliques a continué à enseigner la sainteté du mariage et l’impossibilité du remariage des divorcés, jusqu’au milieu du XX° siècle.

A partir des années 50, de plus en plus de responsables Protestants et Evangéliques ont délibérément rejeté la prohibition du remariage des divorcés, notamment en cas d’adultère de l’un des conjoints. Cette position finit par être adoptée officiellement par la quasi-totalité des Eglises Protestantes et Evangéliques.  Aujourd’hui, les choses sont allées tellement loin que le mariage chrétien ne veut plus dire grand-chose. Le taux de divorces au sein de l’Eglise est le même, et parfois même plus important, que le taux de divorces dans le monde. Le divorce et le remariage ont ouvert des plaies béantes au sein des familles chrétiennes. Ces divorces et ces remariages causent aussi des dommages irréversibles à de nombreux enfants, qui sont les premiers à souffrir de cette situation.

L’Eglise Catholique elle-même a de plus en plus été gagnée par ce mouvement, et a considérablement élargi et assoupli ses procédures d’annulation de mariage. Elle est à son tour emportée par l’indulgence coupable de toutes les Eglises envers ce péché d’adultère, contrairement aux ordres clairs du Seigneur Jésus-Christ. L’esprit du monde a envahi l’Eglise. La dégradation morale prend des proportions effrayantes, et beaucoup de dénominations “chrétiennes” en viennent à présent à “bénir” des mariages entre personnes du même sexe. Nous sommes bien revenus aux temps de Noé et de Lot, comme l’avait prophétisé le Seigneur dans (Matthieu 24 : 15-16)..

“C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, -que celui qui lit fasse attention ! – alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes”

La plupart de ceux qui se disent Chrétiens ont perdu la véritable crainte de Dieu. Leurs conducteurs n’indiquent plus la voie de la justice, mais entraînent dans le péché tous ceux qui se laissent séduire par leurs discours persuasifs. Ces conducteurs sont aussi les premiers à donner l’exemple, en divorçant et en se remariant en toute fausse quiétude. Aujourd’hui, toute église digne de ce nom se doit de mettre en place un programme d’aide aux couples divorcés et remariés, afin de leur permettre de “mieux vivre” leur échec antérieur et leur nouvelle relation. Les sites “chrétiens” de rencontres et les “agences matrimoniales chrétiennes” remarient allègrement des divorcés, au nom de la grâce et de la liberté qui est la nôtre en Christ !

Quand on ouvre une brèche dans la Parole de Dieu, le Malin en profite toujours, et nous savons qu’il ne vient que pour dérober, égorger et détruire. Le peuple de Dieu est livré entre les mains du destructeur.

Dans (Esaïe 56 : 10-11). “Ses gardiens sont tous aveugles, sans intelligence ; ils sont tous des chiens muets, incapables d’aboyer ; ils ont des rêveries, se tiennent couchés, aiment à sommeiller. Et ce sont des chiens voraces, insatiables ; ce sont des bergers qui ne savent rien comprendre ; tous suivent leur propre voie, chacun selon son intérêt, jusqu’au dernier”

Pourtant, la Parole de Dieu ne change pas : dans (Malachie 2 : 13-17).

“Voici encore ce que vous faites : Vous couvrez de larmes l’autel de l’Eternel, de pleurs et de gémissements, en sorte qu’il n’a plus égard aux offrandes et qu’il ne peut rien agréer de vos mains. Et vous dites : Pourquoi ?… Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. Nul n’a fait cela, avec un reste de bon sens. Un seul l’a fait, et pourquoi ? Parce qu’il cherchait la postérité que Dieu lui avait promise. Prenez donc garde en votre esprit, et qu’aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse ! Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël, et celui qui couvre de violence son vêtement, dit l’Eternel des armées. Prenez donc garde en votre esprit, et ne soyez pas infidèles ! Vous fatiguez l’Eternel par vos paroles, et vous dites : En quoi l’avons-nous fatigué ? C’est en disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l’Eternel, et c’est en lui qu’il prend plaisir ! Ou bien : Où est le Dieu de la justice ?”

Le Seigneur Jésus a suivi de près l’enseignement de l’Ancien Testament, mais Il est allé encore plus loin ! Ses exigences sont bien plus grandes, parce qu’Il peut aussi nous offrir une nouvelle alliance, bien meilleure que l’ancienne, et fondée sur de meilleures promesses ! Avec Jésus-Christ, il nous est possible de marcher par l’esprit comme Il a marché, et de satisfaire pleinement le Seigneur dans toutes Ses exigences. Si, concernant le mariage, le divorce et le remariage, beaucoup jugent la volonté du Seigneur si difficile, voire impossible à accomplir, c’est uniquement parce qu’ils n’ont pas compris le message de la croix, ni de quelle manière ils peuvent laisser vivre Christ en eux.

Frères et Sœurs, les conséquences du péché sont toujours la mort ! Réalisez que l’Evangile qui est prêché aujourd’hui est trop souvent un “autre Evangile” que celui du Seigneur Jésus-Christ ! On annonce un autre Jésus, et l’on reçoit un autre esprit que le Saint-Esprit ! Cela devient tellement courant que la plupart des Chrétiens de nom finissent par accepter comme entièrement normal ce que le Seigneur considère toujours comme une abomination ! L’appel qui retentit en cette fin des temps reste le même : c’est l’appel à la repentance. C’est l’appel au retour à la pure Parole de Dieu. La grâce du Seigneur est toujours disponible. Dieu est toujours prêt à pardonner, si nous nous repentons et si nous quittons le chemin ténébreux sur lequel nous sommes engagés.

Le retour du Seigneur est très proche. Beaucoup ne seront pas enlevés, et regretteront amèrement de ne pas avoir écouté les avertissements que le Seigneur leur a permis d’entendre dans Sa miséricorde ! Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent ! Amen !