Avant d’aborder la question de l’amour que doit porter un mari à sa femme, il semble important de rappeler l’importance que le Seigneur attache à la famille. Couple et famille sont étroitement liés. De l’un découle l’autre. Au regard du contexte que le monde traverse, en ces temps derniers où la souche
Familiale se détériore, où la société rejette le modèle de la famille selon Dieu en tant que fondement de toute patrie mais encourage des « nouvelles » formes familiales, il est important de rappeler brièvement la pensée de Dieu. Comme nous le savons tous, la première famille fondée par le Seigneur était constituée d’un homme et d’une femme : Adam et Eve. Donc, au commencement, Dieu impose la famille comme élément clé de son plan merveilleux. Or l’Éternel [YHWH] Dieu avait dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui (Genèse 2 : 18). En mettant la femme auprès de l’homme, Dieu matérialisait ainsi sa vision de la famille afin que celle-ci accomplisse la mission pour laquelle il l’a appelée. Voilà la pensée de Dieu !
Le Seigneur ne s’est pas arrêté là ! Il a donné ensuite une mission précise au couple, appelé à fonder une famille. Dieu donc créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit, et leur dit : Croissez, et multipliez, et remplissez la terre ; et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur toute bête qui se meut sur la terre (Genèse 1 : 27 à 28). La famille, selon Dieu, a reçu le mandat pour gouverner, ainsi que la bénédiction de Dieu. Elle unit un homme et une femme, et il n’y a pas d’autres alternatives imaginables. Cette bénédiction de Dieu contient les fruits de l’Esprit, dont il est question dans Galates 5:22, et elle contient aussi la charité qui est définie dans 1 Corinthiens 13. Pour fonder une famille, l’homme doit être accompli, suffisamment mature, et capable de prendre en charge sa femme et de s’occuper de la famille. Nous vivons dans une génération où le socle familial est fragilisé, l’amour selon Dieu n’y est plus, même dans le milieu chrétien. Il est temps que la famille soit fondée et bâtie sur le solide fondement qu’est Jésus-Christ. Nous ne nous concentrerons pas ici, sur la mission assignée à la famille qui est un sujet très intéressant. Après leur avoir indiqué leur mission, Dieu va donner à l’homme et à la femme, le mode opératoire utile et indispensable au bon fonctionnement de leur couple. Il dit c’est pourquoi l’homme laissera (quittera) son père et sa mère, et se joindra (s’attachera) à sa femme, et ils seront (deviendront) une [même] chair (Genèse 2 : 24).
Tout est résumé dans ce passage. Nous y trouvons trois verbes d’action qui traduisent un processus clair et défini par le Seigneur. L’objectif à atteindre est de devenir une seule chair. Pour cela, Dieu fixe un point de départ (l’homme doit quitter son père et sa mère), un moyen (l’homme doit s’attacher à sa femme) et un but (ils deviendront une seule chair). Dans cet article, nous nous concentrerons uniquement sur l’attachement de l’homme à sa femme. Il est utile de s’interroger sur cet attachement. Comment l’homme et la femme doivent-ils s’attacher ? Vous l’avez peut-être deviné, c’est là qu’intervient l’amour selon Dieu. Nous essayerons donc d’en parler à la lumière des Saintes Écritures et par la grâce de Dieu.
L’homme s’attachera à sa femme…
L’une des raisons pour laquelle le taux de divorce s’accroît de nos jours réside dans la mauvaise compréhension de ce qu’est l’attachement d’un l’homme vis-à-vis de sa femme. En hébreu, le mot « attacher » ou « joindre » se dit dabaq. Il se traduit par « coller, suivre étroitement, se joindre, saisir, s’attacher, atteindre, poursuivre, rattraper, rester avec, se livrer, tenir ensemble, s’embrasser ». L’attachement dont Dieu parle revêt une dimension à la fois physique et pratique. Je suis émerveillé de voir que ce mot signifie également « rester avec, tenir ensemble ». Ceci confirme la parole du Seigneur Jésus dans Matthieu 19 : 6 qui nous dit ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Dabaq (ou s’attacher) implique également un dévouement quotidien de la part de l’homme. Le fait que ce verbe soit conjugué au futur (s’attachera) n’est pas anodin. Il nous montre que l’attachement est progressif et continu. De plus, c’est à l’homme que Dieu donne cet ordre, ce qui signifie que c’est bien de sa responsabilité de s’attacher à sa femme.
Pour que cet attachement se fasse correctement, il est important de savoir qu’il ne peut se baser uniquement sur des sentiments humains et charnels. En effet, imaginez-vous un homme et une femme chrétiens. L’homme venant d’un pays africain, imprégné de la culture locale, de sa façon de voir la vie, de manger, de s’habiller, de considérer le mariage. Et la femme, venant d’un pays européen, imprégnée également de ses mœurs et de sa culture sociale et familiale qui ont façonné son caractère. Très honnêtement et en toute logique, il est difficile pour ces deux personnes de s’attacher correctement comme Dieu le veut. Les divergences caractérielles, les différences d’opinion seront tôt ou tard sources de conflit.
Voilà pourquoi cet attachement n’est possible que si ces deux personnes ont reçu l’amour et le brisement de Dieu. Regardons ce que dit Ephésiens 2 : 13 : Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation, l’inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix, et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.
Si vous lisez souvent ce passage dans son contexte, vous avez certainement remarqué que le Seigneur parle des païens et d’Israël. Moi aussi je le crois, mais je pense que c’est allégorique. La pensée du Seigneur va au-delà et nous parle aussi de l’époux et de l’épouse, du mariage. Ce que j’en comprends, c’est que nous avons été rapprochés en Jésus Christ, époux et épouse selon Dieu. Donc, l’attachement se fait d’abord par Dieu lui-même qui va attirer l’un vers l’autre. C’est le début de l’attachement. Ensuite, il nous dit qu’il est notre paix car par sa croix, il a anéanti le mur de séparation, l’inimitié, la loi des ordonnances ou tout simplement, la chair. Que comprendre ? L’attachement à sa femme n’est possible que si par Jésus, nous ne sommes pas morts à nous-mêmes. Par lui, il devient possible de s’attacher réellement à sa femme, le mur de séparation culturelle, sociale, familiale, intellectuelle, n’existant plus. Dieu fait de l’homme et de la femme, un seul homme nouveau ou une seule chair (Genèse 2 : 13). Il faut une rencontre préalable et surtout une communion continuelle avec le Seigneur Jésus dans nos vies. Lui seul nous aidera à faire tomber progressivement ces murs de séparation pour nous amener à réellement nous attacher l’un à l’autre comme Il le souhaite. Pour nous amener à considérer d’abord les intérêts de notre femme et non pas les nôtres (Philippiens 2 : 4).
Aimez…comme Christ a aimé l’Église
[Et] vous maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est donné lui-même pour elle. Afin qu’il la sanctifiât, après l’avoir nettoyée dans le baptême d’eau et par sa parole : Afin qu’il se la rendît une Église glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni autre chose semblable, mais afin qu’elle fût sainte et irrépréhensible. Les maris donc doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps ; celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Car personne n’a jamais eu en haine sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur entretient l’Église. Car nous sommes membres de son corps, étant de sa chair, et de ses os. C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et il s’unira à sa femme, et les deux seront une même chair. Ce mystère est grand, or je parle de Christ et de l’Église. Que chacun de vous aime donc sa femme comme soi-même ; et que la femme révère son mari (Ephésiens 5 : 25 à 33). En lisant ce passage, le Seigneur nous apprend comment il a traduit son amour pour l’Église : il s’est livré (donné) pour elle. Frères et sœurs, c’est ce que la Parole de Dieu nous enseigne. L’amour selon Dieu consiste à se livrer (donner) pour les autres. « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés, Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie (son âme) pour ceux qu’on aime » (Jean 15 : 12 à 13).
Comment Jésus s’est livré pour nous : Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; Et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix. (Philippiens 2:6 à 8). Pour manifester son amour à son Église, Jésus est mort à la croix pour elle. C’est la plus grande preuve d’amour qui soit : Dieu a tant aimé le monde qu’il a…donné (livré) son fils unique (Jean 3, 16).
Très concrètement, l’amour qu’un homme porte à sa femme se manifeste dans toute sa puissance par la façon dont il se livre pour elle au quotidien, par la manière dont il donne chaque jour de sa vie pour elle. Nous avons vu plus haut que si nous sommes morts à nous-mêmes par la foi en Jésus Christ, cela devient possible. Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? (Romains 6:3). Un mari qui a compris cette vérité, prend soin de sa femme. Il ne s’agit pas ici de la couvrir de cadeaux uniquement (quoique ce soit une bonne chose). Le don de soi c’est d’abord s’occuper de sa femme. Celui qui aime sa femme s’aime soi-même. Car personne n’a jamais eu en haine sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur entretient l’Église (Ephésiens 5:28 à 29).
Par exemple, il est courant de voir dans certains foyers, des femmes qui s’occupent systématiquement des tâches ménagères et des enfants. Dans un couple où un mari aime sa femme et se donne pour elle, il y a une répartition naturelle des rôles pour ce qui concerne les choses de leur maison. Si ma femme fait la machine à laver, alors je peux préparer les enfants sans qu’elle ne me le demande. Car ma motivation, c’est de me donner pour elle. Si ma femme est en train de faire à manger le soir quand j’arrive du travail, je peux prendre un couteau et couper un oignon avec elle en lui racontant ma journée. Ma disposition de cœur ne doit pas être de me demander pourquoi le repas n’est pas prêt mais de me dire, il faut que je l’aide. La vie à deux devient simple car par la force que le Seigneur nous donne, une vraie complémentarité naît dans le couple.
Le don de soi se manifeste donc dans des choses très concrètes. Et c’est ainsi que nous porterons du fruit de l’Esprit dans notre couple. Le don de soi, c’est aussi accepter la contradiction de son épouse, qui est très souvent source de conflits. Dans un couple, il n’est pas impossible d’avoir des différences d’opinions face à une situation ou à un choix. Bien au contraire. Le rôle de l’homme est celui d’écoute. Le fait d’écouter sa femme nous dire exactement le contraire de ce pour quoi nous sommes convaincus relève de la mort à soi. La disposition qu’on aura à écouter favorisera un climat de dialogue et une soumission naturelle. Beaucoup d’hommes ne supportent pas d’être contredits par leurs femmes, surtout lorsqu’il y a du monde autour d’eux. Ils ne tolèrent pas un écart de comportement de leurs femmes et n’hésitent pas à les reprendre en public. Déjà, c’est irrespectueux vis-à-vis de celles-ci et des personnes alentour et en plus ce n’est pas preuve de maturité ni de douceur. Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère (Matthieu 18:15).
Et pourquoi ne pas supporter l’injustice, la contradiction…C’est même déjà un grand défaut en vous, que vous ayez des procès entre vous. Pourquoi n’endurez-vous pas plutôt qu’on vous fasse tort ? Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt du dommage ? (1 Corinthiens 6:7)
Cette question est cruciale. Tout mari qui se retrouve dans le panorama ci-dessus doit se la poser. Nous devons apprendre à nous laisser dépouiller, ce n’est pas un signe de faiblesse mais un moyen d’instaurer un dialogue apaisé au sein du couple. Nos femmes peuvent commettre des erreurs. A la maison, dans le secret, nous pouvons en reparler tout en douceur sans pour autant les exposer.
L’autorité du mari…
Ce que nous venons de voir, cette disposition de cœur que doit avoir le mari n’a rien à voir avec l’autorité. Beaucoup d’hommes pensent à tort que l’autorité qu’un mari exerce vis-à-vis de sa femme doit se manifester par le fait d’un ton menaçant, de reprendre fermement, d’imposer son point de vue et sa vision. C’est faux ! C’est une compréhension erronée et mondaine de l’autorité. En hébreu, ce mot se dit « yad » ou « yod ». Ce qui se traduit tout simplement par la main. Or, la main nous parle certes de la puissance. Mais surtout de la puissance du potier qui façonne, qui bâtit, qui console, qui répare ce qui est brisé, qui construit. En grec, l’autorité se dit “exousia” (signe d’autorité, puissance) qui vient de “eimi”et se traduit aussi par « se devoir à ».
C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que, présent, je n’aie pas à user de rigueur, selon l’autorité [exousia] que le Seigneur m’a donnée pour l’édification et non pour la destruction. (2 Corinthiens 13:10).
Paul nous apprend que l’autorité reçu de Dieu sert à l’édification. Cette main sert à bâtir et non à détruire. Le potier n’est-il pas maître [exousia] de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ? (Romains 9:21). Dieu a confié à l’homme cette main. Eh bien, s’il ne l’utilise pas à bon escient, selon le modèle de Dieu, au lieu de façonner, d’édifier, il risquera de s’en servir pour frapper, gifler, blesser. Paul nous sensibilise sur le fait que le mauvais usage de cette autorité peut être occasion de chute pour les faibles. Prenez garde, toutefois, que votre liberté [exousia] ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles (1 Corinthiens 8:9).
Or, ne l’oublions pas, la Parole de Dieu nous demande de considérer nos femmes comme un sexe faible. Vous maris aussi, comportez-vous discrètement (avec sagesse) avec elles, comme avec un vaisseau (sexe) plus fragile, [c’est-à-dire], féminin, leur portant du respect, comme ceux qui êtes aussi avec elles héritiers de la grâce de vie, afin que vos prières ne soient point interrompues (1 Pierre 3:7).
Mais de quelle sagesse est-il question ? Tout d’abord, l’apôtre Jacques nous apprend que la colère n’accomplit pas la justice de Dieu. Sachez-le, mes frères bien-aimés. Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu (Jacques 1:19 à 20).
Mais concernant la sagesse, voici ce que le Seigneur nous dit : Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle (sensuelle), diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. (Jacques 3:14 à 18).
Dans la façon dont nous nous donnons pour notre femme, dans nos rapports avec elle, nous devons user de pureté, de pacifisme, être modéré, miséricordieux et discret. Voilà la sagesse que Dieu nous demande ! Le mauvais usage de notre autorité de mari peut pousser nos femmes à pécher. Cela se manifeste au travers de la rébellion qui peut naître en elles, des murmures et voire du divorce. Maris, nous devons veiller et user de douceur et de sagesse !
L’homme le chef de la femme, oui mais… quel chef ?
D’aucuns disent habituellement que l’homme est le chef de la femme. C’est exact, mais il ne s’agit pas d’un chef comme celui de votre service au travail ou de votre patron. Loin de là. En grec, le mot chef se dit kephale et se traduit par la tête. La mauvaise interprétation de cette position de l’homme dans le couple a induit beaucoup d’enfants de Dieu dans l’erreur.
Qu’est-ce que les Écritures nous enseignent à ce sujet. Notre chef à nous maris, c’est Jésus. Pourtant, la vie et l’enseignement de notre Seigneur nous en disent long sur l’attitude que doit avoir un chef. Et Jésus [Yehoshua] les ayant appelés, leur dit : vous savez que ceux qui dominent sur les nations les maîtrisent (tyrannisent), et que les Grands d’entre eux usent d’autorité sur elles. Mais il n’en sera pas ainsi entre vous ; mais quiconque voudra être le plus grand entre vous, sera votre serviteur. Et quiconque d’entre vous voudra être le premier, sera le serviteur de tous. Car aussi le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs (Marc 10:42 à 45). En résumé, un chef est là pour servir et non pour être servi. Voilà ce qu’est un chef selon Dieu. Il sert et il est l’esclave de tous. En cela, il est le premier (la tête) selon le cœur de Dieu. Et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous (Marc 10:42 à 45). Un mari sert sa famille. Femme et enfants. Il s’occupe d’eux avec grand soin car c’est à lui qu’elle a été confiée et c’est à lui que le Seigneur demandera des comptes. Il s’occupe de sa femme comme de sa propre personne.
Gardez l’équilibre…
Bien entendu, il faut garder un équilibre en toute chose. Le service du mari, son don de soi ne signifie pas domination de sa femme. Mais c’est le contraire qui devrait se produire. Un mari dévoué pour son épouse fait d’elle une femme naturellement soumise, si elle craint Dieu. La prise des décisions se fait bien entendu ensemble. Et s’il y a un blocage, alors on va devant le Seigneur et parce que l’homme est la tête, il lui revient de décider.
Mais cela ne peut être possible et accepté par nos épouses qu’à la condition que nous soyons des maris au service. Des maris près à pardonner lorsque nos femmes nous ont offensés. Prêts à faire le premier pas, c’est ça le don de soi, la mort à soi. Un mari qui dialogue et use de la sagesse de Dieu dans ses rapports avec sa femme qui est sa confidente, sa côte et qui fait son bonheur, est un mari selon Dieu.
Que si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui la donne à tous libéralement, et qui ne la reproche point, et elle lui sera donnée (Jacques 1:5).
Gloire à toi Seigneur Jésus !