Souhaitons-nous que nos enfants s’épanouissent dans la joie, ou
qu’ils chahutent en s’excitant?
Un mot d’avertissement en guise d’introduction
L’objectif principal de cet article est d’éclairer tous les parents sur le combat que nous avons à livrer. Il nous faut apprendre à obéir aux instructions que donne dans sa Parole notre Père céleste plein d’amour. Ces lignes constituent donc un partage suite à des expériences révélés de frères et non une technique ou une méthode pour élever les enfants. Pour exposer une telle méthode, ces quelques pages ne suffiraient jamais.
Au travers de toutes ces expériences vécues, beaucoup sont sûrs que notre Père céleste accorde son attention affectueuse, même quand certains étaient réticents à obéir.
Le but, en éduquant nos enfants, est de leur communiquer cette même assurance. Jamais, au cours de cet apprentissage parental, nous avons à chercher à prendre le pouvoir sur nos enfants pour les manipuler ou pour contrôler leur vie. La verge, l’éducation, et la discipline quelle que soit sa forme ne doivent jamais servir à donner des ordres arbitraires au profit des parents. Le foyer familial ne doit jamais être le lieu d’un autoritarisme glacial de type militaire.
Au milieu de tous les bouleversements que connaît notre monde troublé, la maison familiale doit être le lieu où l’enfant sait qu’il sera constamment soutenu, aimé, et pardonné inconditionnellement ; pour lui elle doit être un refuge où son cœur, sa pensée et ses espérances peuvent s’exprimer librement, un lieu auquel s’attachent des souvenirs réconfortants servant à combler son âme de bons souvenirs et de reconnaissance pour les soins tendres et affectueux de ses parents.
Dans (Genèse 18 :19)… » Car je l’ai choisi [Abraham] afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites Je te bénirai… et tu seras une source de bénédiction » (Genèse 12 :2).
Si un enfant priait ainsi : » Seigneur, aide-moi à regarder tes yeux et à faire ce que tu demandes. » ne trouvons nous pas qu’il exprime merveilleusement bien cette pensée du Psaume 32, aux versets 8 et 9 :
» Je t’instruirai, et je t’enseignerai la voie que tu dois suivre. Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence ; on les bride avec un frein et un mors, dont on les pare… «
Est-ce bien ainsi que nous désirons que notre vie réponde à Dieu : voulons nous pas ressembler au mulet sans intelligence dont il faut tirer la tête tantôt à droite, tantôt à gauche. Voulons- nous au contraire avoir un cœur soumis qui a d’avance décidé d’obéir et n’attend plus que d’être conduit par le regard. prions pour une obéissance de cette qualité-là, pour nous-mêmes et pour nos enfants. Chaque victoire que le Seigneur a accordée est survenue lorsque après avoir épuisé toutes nos ressources propres, nous avons abouti à l’échec et à la défaite. Alors Dieu a pour ainsi dire pris le relais et accompli une œuvre en nous. Dans aucun domaine de notre vie nous ne dépendons plus étroitement du Seigneur que dans notre relation à nos enfants.
Instruire, ce n’est pas seulement indiquer le chemin
Proverbes 22:6 contient une promesse de Dieu :
» Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre, et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. «
Il faut distinguer entre » instruire » et » indiquer un chemin « . Nous sommes nombreux à indiquer à nos enfants la voie à suivre tout en négligeant l’instruction véritable.
Instruire un enfant, c’est le former afin qu’il obéisse de son plein gré à ses parents et leur fasse confiance. Il s’agit de former les dispositions de l’enfant par des mises en pratique et des exercices répétés, pour qu’il obéisse aux ordres de manière très précise et soit prêt à affronter des épreuves. Voilà ce que Dieu veut que nous fassions pour nos enfants.
Dans un sens ou dans un autre, tous les parents forment leurs enfants
Tous, nous formons tous nos enfants dans un sens ou dans un autre, que nous en ayons conscience ou non. Dire ne serait-ce que deux fois à un enfant de faire quelque chose, c’est lui apprendre à n’obéir que si nous réitérons notre demande, si nous élevons la voix, ou si nous le menaçons d’une sanction. Il est pourtant possible de lui apprendre à obéir immédiatement quand nous nous adressons à lui sur le ton d’une conversation parfaitement normale.
L’enfant auquel on ne fait qu’indiquer
» la voie qu’il doit suivre « peut tout aussi bien accepter des indications contraires, et abandonner la voie qu’on lui a montrée. Mais la promesse faite au parent qui forme son enfant à l’obéissance, c’est que » quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. « La Bible nous présente les deux cas : dans le premier, l’enfant a été formé à marcher dans la voie qu’il doit suivre, et dans le deuxième, nous voyons deux frères auxquels on avait indiqué la voie à suivre, mais sans les former.
Dans 1 Samuel 1:11, Anne prie le Seigneur de lui accorder un fils :
» Si tu donnes à ta servante un fils, je le consacrerai à l’Éternel tous les jours de sa vie. « Elle n’a pas dit : Seigneur, si tu me donnes un fils, je ferai mon possible pour lui indiquer la manière de te servir. S’il veut bien, s’il n’y voit pas d’inconvénient, je l’emmènerai au tabernacle pour te servir. » Au contraire, elle ne douta jamais que Samuel ferait autre chose que ce qu’elle avait choisi pour lui.
Dans 1 Samuel 27 elle dit :
» C’était pour cet enfant que je priais, et l’Éternel a exaucé la prière que je lui adressais. Aussi je veux le prêter à l’Éternel. Et ils se prosternèrent là devant l’Éternel. « Samuel a bien été emmené au Temple, et il a consenti à servir le sacrificateur Eli. 1 Samuel 3 montre bien que Samuel avait été formé à l’obéissance, car on le voit, tout jeune encore, se lever et accourir vers Eli pour lui demander ce qu’il veut. Et Samuel a servi Dieu toute sa vie.
Tout à l’opposé nous voyons les deux fils d’Eli dans 1 Samuel 2:12 :
» les fils d’Eli étaient des hommes pervers, ils ne connaissaient point l’Éternel. « Le texte évoque leur désobéissance et leur immoralité. Eli savait ce que faisaient ses fils, et il n’avait pas manque de leur dire comment ils auraient dû se conduire. Dans 1 Samuel 2:23-24, il les reprend : » Pourquoi faites-vous de telles choses ? Car j’apprends de tout le peuple vos mauvaises actions. Non, mes enfants, ce que j’entends dire n’est pas bon ; vous faites pécher le peuple de l’Éternel. « Mais se contenter de reprendre de la sorte n’est pas former ; ce n’est pas instruire au sens biblique du terme.
Eli négligea de former ses fils, qui
» n’écoutèrent pas la voix de leur père « (1 Samuel 2 :25). Le Seigneur ne permit pas à la descendance d’Eli de participer au sacerdoce : » Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité, à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés » (1 Samuel 3 :13). En effet Eli honorait ses fils plus que l’Éternel (1 Samuel 2 :29). Eli aimait le Seigneur : il était sincère et il s’acquittait de ses devoirs de sacrificateur, mais il n’avait pas formé ses fils à l’obéissance.
Comment faire ? Ma lutte avec moi-même pour obéir au Seigneur
Comment former les enfants, comment leur apprendre à nous obéir ? Dieu nous donne la solution dans sa Parole :
» La folie est attachée au cœur de l’enfant ; la verge de la correction l’éloignera de lui » (Proverbes 22 :15).
» Mais Seigneur, tu ne veux quand même pas que je prenne la verge ou la baguette pour corriger mon enfant ? Faut-il que je me transforme en gendarme pour l’obliger à marcher droit ? Je ne peux pas le faire souffrir, je l’aime trop. «
» Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger « (Proverbes 13:24).
Je me mets alors à argumenter : » Il y a d’autres moyens de discipliner l’enfant. Les paroles peuvent tenir lieu de baguette ; on peut gronder, reprendre. «
» N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivres son âme du séjour des morts. « (Proverbes 23:13-14).
» Mais je voudrais qu’il se développe librement, sans inhibitions… «
» La verge et la correction donnent la sagesse, mais l’enfant livré à lui-même donne honte à sa mère « (Proverbes 29:15).
J’étais tentée de dire : » Ces petites désobéissances ne sont sûrement pas encore bien graves. Il est si jeune ! J’attendrai qu’il soit plus grand, pour raisonner avec lui, quand il sera plus apte à comprendre. «
» Châtie ton fils, car il y a encore de l’espérance… « (Proverbes 19:18).
» Mais je crains que la discipline ne le rende encore plus rebelle. «
» Châtie ton fils, et il te donnera du repos, et il procurera des délices à ton âme « (Proverbes 29 :18).
Nous pouvons nous demander si le Seigneur pense réellement ce qu’il dit dans ces versets. Est-ce que nous croyons que si nous aimons nos enfants et voulons les élever dans l’obéissance à Dieu, nous devons prendre une baguette et les châtier corporellement quand ils sont désobéissants ? et bien Oui, il faut croire que c’est bien là ce que Dieu demande. Il faut croire aussi que si dans la foi nous obéissons à sa Parole, il accomplira tout ce qu’il promet quant à l’éducation des enfants.
Élever nos enfants en obéissant à Dieu, c’est veiller à ce que chaque fois qu’on dira , par exemple » Viens « , » Ne touche pas « , » Chut ! » ou encore » Pose cet objet « , l’enfant nous obéisse dès la première injonction, et sans que nous ayons à élever la voix. S’il n’obéit pas dès la première injonction, alors nous devons prendre la baguette et le frapper suffisamment fort pour le faire souffrir, de façon à lui faire perdre l’envie de recommencer. Voilà ce qu’exige l’amour.
L’amour consent à payer le prix
Un amour égoïste cherche toujours la solution de facilité. Si envers l’enfant nous faisons preuve de sentimentalité égoïste, c’est pour nous épargner la douleur de sa souffrance et de sa déception ; dans ce cas on le lâcherai dans le monde sans l’avoir préparé aux souffrances qui font tout naturellement partie de la vie. Mais l’amour qui se donne lui-même comprend que l’obéissance est coûteuse et ne s’acquiert pas sans souffrance. Dieu manifeste son amour incomparable envers ses fils, qu’il forme par les souffrances.
» Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite. « (Hébreux 12:6-7). Le verset 8 est encore plus fort : il affirme que si Dieu ne nous châtie pas, c’est que nous sommes des enfants illégitimes et non des fils.
La douleur infligée au corps par la verge délivre de celle qu’infligerait plus tard une volonté égoïste :
» Les plaies d’une blessure sont un remède pour le méchant ; de même les coups qui pénètrent au fond des entrailles « (Proverbes 20:30).
» Je sais, ô Éternel, que tes jugements sont justes ; c’est par fidélité que tu m’as humilié » (Psaume 119:75).
» Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes statuts » (Psaume 119:71).
» Avant d’avoir été humilié, je m’égarais ; maintenant j’observe ta parole » (Psaume 119:67).
L’enfant auquel on n’apprend jamais à se maîtriser et à soumettre sa volonté à celle d’autrui devra forcément être châtié plus tard, pour pouvoir mûrir dans l’obéissance à Dieu. Dans sa grâce, Dieu châtiera cet enfant, mais au bout de combien d’années de règne de la volonté propre, et d’indulgence envers lui-même ?
» Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse «
(Lamentations 3 :27).
Infliger la verge à nos enfants n’a rien d’agréable, mais dès que nous l’aurons corrigé ( ou puni pour les plus âgés ), nous pourrons le prendre sur nos genoux( ou s’asseoir à coté de lui pour les plus grands ) , le réconforter, l’embrasser,( pour les plus petits ) lui dire que je l’aime et qu’il doit obéir. N’est-ce pas ainsi que le Seigneur nous traite ? Lequel d’entre nous n’a pas été sévèrement châtié par lui, puis réconforté avec douceur lorsqu’il nous dit : » Je fais cela parce que je t’aime. «
» Venez, retournons à l’Éternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il bandera nos plaies » (Osée 6:1).
La verge administrée dans l’amour délivre de l’hostilité
La bénédiction de la verge, c’est la communion rétablie. Après le châtiment, il devient possible d’oublier complètement l’incident et de prendre à nouveau plaisir à la communion rétablie entre le parent et l’enfant. En continuant à le houspiller et à le gronder, nous pourrions provoquer une séparation affective durable ou bien devenir hostiles envers un enfant qui n’a pas appris l’obéissance faute d’avoir été corrigé. Le harceler continuellement serait l’enfermer dans la peur et dans la punition ; nous voulons au contraire lui accorder toute notre attention aimante.
Manifester de la colère et de l’hostilité envers un enfant, c’est désobéir nous-mêmes à Dieu en nous abstenant de le châtier comme Dieu le commande ; ou encore nous remettons à plus tard l’obéissance à Dieu, au risque d’être exaspérés par le comportement de l’enfant. Si nous désobéissons à Dieu en remettant le châtiment à plus tard, nous risquons de dire ou de faire quelque chose de regrettable, et alors l’enfant ne fera que mimer nos actes ou nos paroles contradictoires. Mais lorsqu’on se montre parfaitement conséquent en administrant la verge pour la moindre désobéissance, jamais l’enfant ne l’associe à la colère, au déplaisir, ou au rejet, car le parent châtie l’enfant dans un esprit de patience et d’amour, par obéissance à Dieu. Quelle que soit la nature de l’offense ou des circonstances, la correction est toujours la même : c’est toujours la désobéissance que l’on châtie. Ainsi la verge de la correction apporte l’espérance.
L’enfant comprend vite que la verge de correction est saturée d’amour, et que cette formation aimante est pour son propre bien. Ce n’est pas une punition traumatisante, un jugement qui s’abat suite à un méfait, ce n’est pas non plus une réaction parentale pour » reprendre le dessus » ; ce n’est ni un geste de colère, ni une tempête émotionnelle, ni une gronderie, ni le châtiment de toute une accumulation de torts demeurés sans correction. Cette formation cohérente, procédant d’un esprit de douceur qui châtie par amour est vite perçue comme de la bienveillance.
Tous les enfants sont-ils différents ?
On nous dit souvent : » Mais tous les enfants sont différents et doivent être traités différemment. » Par leur personnalité et leur tempérament, mes trois enfants sont aussi différents qu’il est possible de l’être. Mais tous ont un point commun : ils sont nés avec une nature égocentrique. Tous ont besoin de la verge pour parvenir à la soumission. Jamais dans les Écritures le Seigneur ne modifie son commandement en fonction de la personnalité.
Si un jeune enfant est très coléreux de nature. S’il le manifeste manifesté bien avant de savoir parler. Quand on lui dit un » non » qui le contrarie , même s’il ne désobéis pas tout de suite, mais qu’il se roule par terre en hurlant et en donnant des coups de pied. En générale nous allons vers lui et le relever en disant » Non, non ! » pour les plus patients ,on le prends sur les genoux pour le calmer.
Mais il faut comprendre qu’en agissant ainsi, le répit que je l’on se procure ne lui apprend pas à vivre autrement que pour lui-même. Alors la fois suivante, quand contrarié par un » non » il se roule par terre en criant, que ce qu’il fait n’est pas bien et on lui donne une claque sur les fesses (pendant qu’il pique sa crise) . Ensuite on s’assis, ou on le prend sur ses genoux, on le calmé, on le câline et on le console. Par la suite, et après un nombre répété quand il sera contrarié, veut se jeter par terre, commencer à crier, et qu’il s’arrête tout seul , c’est qu’il à compris se qui lui attend . rien que savoir qu’il va avoir la claque sur les fesses il se relèvera ou s’arrêtera , Il aura appris à obéir au non , et il cessera de piquer des crises.
Cette manière de le discipliner va-t-elle le briser complètement ? Loin de là, elle ne brisera que sa volonté égocentrique. C’est là que nous avons besoin de foi. Je suis convaincue que si j’obéis au Seigneur dans ce domaine, il apprendra à notre fils à soumettre sa volonté à notre autorité aimante, tout en permettant à sa personnalité de s’épanouir. En réalité, c’est par la soumission à une discipline qu’on entre dans la liberté du plein épanouissement, parce qu’alors on cesse d’être le jouet des circonstances. C’est quand il est taillé que le cep de vigne prospère et porte le meilleur fruit.
En revanche, un enfant extraordinairement sensible et émotif qui fond souvent en larmes quand on lui demande de faire ce qu’il n’a pas envie de faire. À la moindre contrariété, il se met à pleurer. Si nous Nous nous abstenions de le corriger à cause de sa sensibilité, loin de s’améliorer, la situation ne ferait qu’empirer ; il se réfugierait dans les pleurs chaque fois qu’il ne voudrait pas obéir. ne croyons pas qu’il le fait exprès, mais en un sens, en le laissant faire, on lui apprend à céder à ses émotions. Il semble que dans ce ca là si on applique la verge ou la punition , nous aggraverions le problème.
le Seigneur nous convainc qu’en agissant ainsi, nous désobéissions à sa Parole et ne lui faisions pas confiance. Ayons la conviction que nous avons aussi été désobéissants, et que par amour pour notre fils, il faut commencer à obéir à Dieu sans délai. Un enfant peut s’endormi après la correction ou la punition avec un sentiment de sécurité à cause de l’amour de ses parents . Notre obéissance envers Dieu a rassuré son cœur. Il a besoin d’apprendre que nous, pour notre part, nous obéissions à Dieu en acceptant notre responsabilité, c’est-à-dire en corrigeant sa désobéissance.
Ceci peut être un tournant dans la vie d’un enfant et dans celle des parents . le Seigneur nous accorda la grâce de pouvoir administrer la correction ou la punition à chaque fois qu’ un enfant n’ obéis pas. Il s’en trouva sécurisé, tranquillisé, et commencera à surmonter son émotivité. Son tempérament et sa sensibilité demeurent, mais il apprendra que les faits importent plus que ses émotions. Quand il a apprendra à ne plus se laisser contrôler par son émotivité, il se mettra à s’intéresser davantage aux autres et à sortir de lui-même. Je pense qu’avec une sensibilité pareille, un enfant serait encore en proie à l’insécurité aujourd’hui, si en persistant dans un propre manque de foi, on continuera à entretenir ses crises de larmes. Dés que sa sensibilité s’exprimera positivement, par le canal de sa créativité, elle sera une bénédiction pour lui et ses parents .
Ceci peut marqué un tournant dans la vie d’un enfant d’une autre manière encore. Il peut commencé à ouvrir son cœur à Dieu de façon nouvelle. En Apparence il garde par devers lui toute une partie de lui-même, et le jour où il découvrira qu’il devait y renoncer, il en sera libéré. Dieu nous forme .
Notre relation à nos enfants ne devrait-elle pas refléter la relation qu’entretient notre Père céleste avec nous ? Il est notre Seigneur ; au stade où nous en sommes présentement, nous devons exercer une certaine seigneurie sur la vie de nos enfants. Autrement dit, nous avons le devoir d’agir envers eux avec le même amour et la même cohérence que notre Père céleste manifeste envers nous.
Dieu me forme, moi qui suis son enfant, tandis que je forme mes propres enfants. Il m’apprend à être très sensible à ce qui contribue véritablement au bien de l’enfant. Toute tyrannie est exclue de cette formation. Quand mon Père me châtie, il agit pour mon bien ; il ne réagit pas avec colère, il ne me rejette pas.
» Oh ! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs enfants ! « (Deutéronome 5:29). » Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté » (Hébreux 12:13).
Supposons, par exemple, que notre enfant vienne de nous dire – ou de dire à son frère – une parole inconvenante. L’impulsion naturelle serait de prendre cela pour une offense personnelle et de réagir de manière tout aussi inconvenante en le grondant, en le houspillant ; Mais manifester l’amour envers l’enfant et l’obéissance envers Dieu, c’est prendre la verge pour le châtier dans un esprit de patience, puis le prendre sur ses genoux et lui enseigner avec amour qu’il doit toujours parler aimablement. Voilà ce que fait l’amour pour le bien de l’enfant.
Supposons que l’enfant désire très fort une chose qui n’est pas vraiment bonne pour lui. Lui céder, c’est donner libre cours à notre propre désir. Pour le bien de l’enfant, il nous faut prendre le temps et la peine de le former pour qu’il accepte cette déception en faisant confiance à l’amour que ses parents ont pour lui, et en croyant qu’ils ont pris la meilleure décision en ce qui le concerne. Ainsi il apprendra à faire confiance à la volonté de Dieu, ce qui est la meilleure des choses pour lui. Si nous apprenons fidèlement à nos enfants à soumettre leur volonté à la nôtre, je crois que l’enfant reportera plus tard sur le Seigneur cette soumission de sa volonté . Mais s’il prend notre parole à la légère, il prendra aussi la Parole de Dieu à la légère.
Utiliser la verge de façon incohérente n’est pas éduquer
La cohérence est absolument capitale. Quoi de plus frustrant pour des enfants que de ne jamais savoir ce qu’ils peuvent attendre de nous ? L’incohérence, de la part des parents, est une provocation et un sujet de découragement. Un jour on est d’humeur sévère et on dit » non » dans une certaine situation. Le lendemain, on est indifférent, préoccupé par autre chose, et pour s’épargner de la peine, on laisse faire, ou on passe sur de » petites » désobéissances. Utiliser la verge dans ces conditions ne serait pas former : ce serait user de force brutale pour que l’enfant se soumette à nos sauts d’humeur. Je crois qu’une telle brutalité ne servirait qu’à endurcir nos enfants envers l’autorité. Ce serait provoquer leur colère, les décourager, les inciter à la rébellion.
» Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent « (Colossiens 3 :21).
Il nous incombe, en tant que parents, d’être obéissants et conséquents chaque fois que nous parlons : cela demande de la diligence. Jamais nous n’y arriverons par nos propres forces, ou en étant motivés par autre chose que le désir d’obéir à Dieu. Si nous nous bornons à désirer que nos enfants soient » bien élevés « , nous n’y arriverons pas. Un jour où je me sens très motivée, et où rien ne vient faire obstacle, je dis à mon enfant : » Viens « . S’il désobéit, je n’ai pas de mal à interrompre mon activité afin de faire le nécessaire pour l’éduquer. Mais le lendemain, peut-être que je suis bien installée dans un fauteuil, en train de lire, et alors je dis : » Viens ici, s’il te plaît. » Si jamais il me désobéit alors, le désir d’avoir des enfants bien élevés ne suffira pas à me motiver. Ce serait tellement plus facile de réitérer l’ordre un peu plus sèchement ! Mais donner un ordre deux fois, c’est apprendre à l’enfant que je ne pensais pas vraiment ce que je disais la première fois. Nous avons besoin de la grâce du Seigneur pour dire alors : » Seigneur, tu me dis d’éduquer mes enfants. Rester assis dans ce fauteuil serait te désobéir. Je t’en prie, aide-moi à apprendre à mon enfant à t’obéir, pour que moi-même je sois dans l’obéissance envers toi. » Le Seigneur m’accorde alors la grâce d’interrompre la lecture, de quitter mon fauteuil, , de prendre la baguette ou la punition et de l’appliquer avec patience, puis de prendre l’enfant sur mes genoux pour le réconforter. » Celui qui aime son enfant le châtie avec diligence. «
Un acte de foi
Beaucoup disent : » J’ai bien essayé de donner des fessées, mais cela ne sert à rien, cela ne fait qu’aggraver la situation. » Agir en se disant : » Voyons si cela va marcher « , c’est se condamner à l’échec. Dieu nous commande d’éduquer nos enfants dans l’amour en nous servant de la verge. C’est un acte de foi que d’agir en comptant sur sa promesse : il accomplira sa volonté en nous et nous fortifiera. La foi ne baisse pas les bras, parce qu’elle implique l’obéissance à Dieu et à sa Parole, et non à nous-mêmes ou à quelque » principe efficace « .
Voici un témoignage d’un ; « Quand notre fille aînée, encore très jeune, s’est mise à manifester une volonté égoïste, nous avons eu du mal à commencer à l’éduquer en appliquant la verge. Nous ne savions pas ce qui en résulterait. Mais Dieu nous a clairement montré que nous devions nous confier en lui et obéir. De nombreuses personnes bien intentionnées (entre autres, des responsables spirituels) ont essayé de nous dissuader, en disant qu’il ne fallait pas prendre la Bible à la lettre quand elle parlait de » la verge « . Il y avait d’autres formes de discipline, disaient-ils : » Les mots peuvent tenir lieu de verge « . (Mais quoi de plus cruel que de battre un enfant à coups de mots ?) On pouvait, disaient-ils, orienter l’enfant en le raisonnant ; peut-être qu’en grandissant notre fille aurait » toutes sortes de problèmes psychologiques « . Mais Dieu nous a accordé par grâce d’agir dans la foi selon la vérité de sa Parole. Bientôt notre fille sera adolescente : et nous pouvons affirmer :
» Les voies de Dieu sont parfaites, la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui « (1 Samuel 22:31). Chaque jour elle nous est en bénédiction et nous donne toutes sortes de joies. Une bonne partie des » travers de l’adolescence » ont été éliminés vers l’âge de dix et onze ans. Notre fille est ouverte, elle s’intéresse aux autres, et surtout, elle aime Dieu et sa Parole. Sa croissance spirituelle est aussi évidente que sa croissance physique. Les fondements de sa relation avec nous sont posés. Nous continuons de l’éduquer ; rien n’a changé. La verge sert encore à l’éduquer avec amour, et elle l’accueille avec autant de douceur que quand elle avait deux ans. Bien entendu le jour viendra où nous cesserons d’utiliser la verge ; seul le Seigneur continuera alors de l’éduquer avec amour, et il appliquera sa propre verge… Mais ce jour n’est pas encore venu. Surtout au cours de cette adolescence si fertile en émotions, c’est un instrument béni pour éduquer ; cela nous délivre de toute trace d’hostilité envers elle, et la délivre de toute hostilité envers nous. Elle a un cœur très sensible au Seigneur, et se repent immédiatement en confessant paisiblement ses torts. De plus, le Seigneur nous donne une compréhension réciproque, et permet d’accepter les décisions qu’elle et nous devons prendre ensemble. »
Je vous laisse réfléchir à ce témoignage…….
La liberté de grandir
Apprendre l’obéissance à nos enfants, c’est construire leur vie sans que l’hostilité vienne faire obstacle. Nous pouvons aider chaque enfant à grandir dans la connaissance de Dieu, et toute la famille peut alors se réjouir de demeurer dans un foyer rempli d’amour et d’humour, où l’on peut s’amuser et se réjouir de l’œuvre que Dieu accomplit dans notre vie jour après jour. Nous croissons ensemble spirituellement et goûtons une merveilleuse liberté les uns avec les autres. Nous sommes en mesure de vivre dans l’honnêteté et la franchise en donnant à nos enfants l’exemple de notre dépendance envers Dieu :
» Je marcherai au large, car je recherche tes ordonnances « (Psaume 119: 45).
Apprendre à nos enfants à se laisser guider eux-mêmes par Dieu
Très tôt, les enfants peuvent découvrir la joie d’entendre Dieu parler au travers de sa Parole. Avoir régulièrement un culte familial autour de la table du petit déjeuner est bénéfique ; le père lit la Bible, et en parler ensemble, cela permet à tous de croître et de se fortifier. Mais plus nos enfants grandissent, plus il est important qu’ils apprennent à recevoir eux-mêmes les directives du Seigneur. Ils nous faut donc consacrer certains moments à leur formation afin de les rendre capables d’aller chercher eux-mêmes leur nourriture dans la Parole. apprenons leurs à étudier cette Parole pendant leur envie de parler.
Que de bénédictions nous recevons en tant que parents, quand un père consacre du temps à ses enfants pour parler avec eux des passages de la Parole qu’ils étudieront ensemble. Ce moment où le père leur accorde toute son attention est l’occasion, pour ses fils , d’exprimer tout ce qu’il on sur le cœur, de parler de ce qui leur pose question et d’examiner ces choses à la lumière de la Parole avec son père.
Nous pouvons ainsi avoir des temps privilégiés et passionnants avec nos enfants. Souvent l’éducation est un processus douloureux et difficile ; il demande une entière consécration. Mais les récompenses sont glorieuses !
» Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice « (Hébreux 12:11).
Un mot d’encouragement
En mettant se message sur écrit je me suis senti complètement découragée et abattue sur la manière d’éduquer mes enfants : je trouve la situation sans espoir, et je me dit qu’il est trop tard, que je suis tellement dépassée que cela ne pouvait plus se rattraper. Mais non, il faut maintenant que je m’appuye sur l’enseignement et faire confiance au seigneur, mais il faut que chacun des membres de ma familles acceptent ma position et qu’elles fassent leur démarches aussi auprès du seigneur pour que la situation se débloque au sein de mon foyer, ma grande responsabilité est que je ne me suis pas assez appuyé sur sa parole et êtres constamment en désobéissance avec sa parole en temps que père et mari. nous avons et passons par des moments extrêmement douloureux. Nous n’élevons pas nos enfants dans l’obéissance au Seigneur. Tout se complique du fait que nous comptons sur nous-mêmes et sur nos propres raisonnements. Nous nous persuadons parfois nous-mêmes qu’il n’était pas nécessaire de leur administrer de châtiments corporels. A bien des égards, nous avons peur de nos enfants. J’ai canalisé à ma manière suffisamment pour maintenir un peu d’ordre, mais sans leur apprendre à obéir vraiment. Je leur ai permis de dominer sur nous de manière subtile ; ils ont une volonté rebelle. J’ai besoin de mon épouse et elle à besoin de moi pour éduquer nos enfants mais un fossé s’est creusé dans la différence d’interprété avec notre expérience personnel ( celles nos perents )
Un mot à l’intention des pères
Dieu vient nous prendre en charge au point où nous en sommes. Si ces principes nous semblent nouveaux, et si nos enfants n’ont pas encore reçu semblable éducation, sachons que Dieu se montrera très gracieux envers nous. Il n’est pas trop tard. Par sa force, nous pouvons à présent commencer à lui obéir dans les domaines où il s’est révélé à nous. Nos enfants ne tarderont pas à apprendre que parce que nous les aimons , nous les formons à l’obéissance. Faisons des pas de foi, et nous verrons alors que Dieu est à l’œuvre en nous et en eux.
Lorsque j’ai préparé ce message , , je n’avais pas encore moi-même compris par quelle lutte je devais passer pour devenir obéissant en tant que père. Pendant longtemps, la persévérance de ma femme a tenu lieu de la mienne. Je rechignais sans cesse à donner à mes enfants des ordres clairs et raisonnables, surtout si je risquais par là de m’opposer à leur volonté. Je le savais : les contrer en donnant un ordre clair m’obligerait à soumettre à Dieu ma propre volonté. Je n’administrais la correction que dans certains cas bien précis suivant mon humeur et les préjugé que je me disait en moi-même mais que souvent dans mon fort intérieur, j’excusais et minimisais. Ma duplicité intérieure allait souvent à l’encontre de l’éducation que donnait ma femme. Parce que je fuyais certaines de mes responsabilités, je ne bénéficiais pas de la discipline divine et j’évitais le combat spirituel qui s’attache à l’obéissance de celui qui éduque ses enfants. Je ne donnais pas non plus à mes enfants l’occasion de goûter la confiance et l’espérance qu’ils doivent pouvoir mettre dans leur père terrestre pour bénéficier de la révélation de la paternité divine.
Mais Dieu est le Père Souverain. Il me fait passer par des luttes ardues et par des châtiments sévères, me commandant de me juger moi-même et de renoncer à mes intérêts propres. Il m’apprends à donner à mon travail une nouvelle orientation, à gérer mon temps différemment, et à transmettre à mes enfants les commandements reçus de lui, tout en me soumettant moi-même à ces commandements ( je le comprends actuellement mais la pratique reste le problème car une forte opposition de la parole de dieu à entrer dans notre famille est forte, seul la patience et la transformation en moi de la parole de christ montrera que c’est possible et à la gloire de dieu) . Par conséquent, chaque fois que je donne un commandement à mes enfants ou que je les châtie, il faut qu’en même temps je reconnaisse du fond du cœur que Dieu a un droit souverain de me commander de lui obéir, pour le plus grand bien de mes enfants et des enfants qui seront un jour les leurs. maintenant il faut que mes enfants et ma femme comprennent ceci et que le résultat se fera tous ensemble.
Je donne donc cet avertissement à tout père qui lit ce témoignage. Combien il serait abominable d’administrer la verge à nos enfants, si ce n’était pas pour leur donner des commandements justes et saints ! Combien nous devrions craindre de juger nos enfants sans nous juger nous-mêmes, car eux aussi appartiennent à Dieu, et nous devons être tous rassemblés sous sa paternité sainte. Amen.
Merci infiniment pour ce message je comprends que je dois corriger l’enfant pour une bonne cause dont je suis totalement convaincu tout en écoutant le Seigneur ….soyer béni …
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