quelles sont encore, les souffrances de Christ?
C’est la souffrance de voir les ravages causés par le péché. C’est la souffrance de constater l’aveuglement spirituel. C’est la souffrance de voir la Vérité rejetée et bafouée. C’est la souffrance de voir des âmes rejeter le salut et préférer le plaisir momentané du péché. C’est la souffrance de constater une telle incrédulité. C’est la souffrance de voir tant de malades et d’infirmes. C’est la souffrance de voir tant de brebis sans berger. C’est la souffrance de voir l’Apocalypse s’approcher, dans l’indifférence quasi générale. C’est la souffrance de voir tant de Chrétiens négliger de se sanctifier, devant l’imminence de l’enlèvement de l’Epouse de Christ… »
Il y a encore tant de personnes qui croit souffrir pour Dieu, alors qu’en réalité elles souffrent pour leur propre chair impie ! Combien de fois, nous allons nous faire encore « avoir » et pourtant, les souffrances de la chair n’ont aucune commune mesure avec celles de christ qui nous pousse à prier, à pleurer, à bénir….que c’est difficile à expliquer cette différence, si ce n’est un état surnaturel inexplicable. Combien parmi nous pensent souffrir les souffrances de Christ parce qu’elles sont malades, parce que les blessures morales de l’un et de l’autre reviennent toujours. Alors le risque est de se trouver dans un combat sans issu, mortel et sans espoir, c’est peut-être pour cela aussi que tant de chrétien qui végètent finissent par renier leur foi ? nous nous préoccupons peut êtres trop sur ce que nous voulons faire par nos propre moyen pour jésus , mais nous nous préoccupons pas sur ce que jésus ,lui, attend de nous pour lui et les autres et sur ce qu’il nous a donné pour le réaliser !…. AMEN !
L’humanité est’ elle sur le bon chemin ?
L’appel du seigneur dans la période où nous vivons et quelle époque !
Je m’adresse à tout les chrétiens nés de nouveau et aussi aux hommes et femmes de la terre entière qui ne prennent pas le temps de regarder où ils vivent et qui dirige leur vie sans savoir quelle est leur but. Ceci est ma prise de conscience du monde dans lequel ont vie , et si possible dans le but pour un grand nombre de changer et de se remettre en question , l’enseignement de la parole qui accompagne cette révélation ,avec un travail de recherche de plusieurs années accompagné du saint esprit et aussi par la grâce du seigneur appuyé du frère henry et bien d’autre, sans cela rien n’est possible , n’aurait pas permis de finaliser le message de ce livre qui est d’apporter la lumière sur ce que le monde et l’église visible est réellement aujourd’hui, la volonté de notre seigneur jésus notre sauveur. Vous comprendrez le terme « église visible « en avançant dans la lecture .Accompagné de la bible( la parole de dieu ) , vous allez en même temps apprendre le langage de la parole, cette enseignement est un enseignement comme vous ne l’avez jamais entendu ou reçu , je l’ai reçu tous au long de ma conversion ( 1999 à 2009) et je veux le partager avec tous les hommes et femmes de la terre pour la gloire de dieu..
Il se prépare des événements que l’on ne peut même imaginer à notre époque et il est temps que la lumière se fasse sur la situation actuel , revenons à dieu a travers sa parole du début de la bible jusqu’à la fin car nous sommes dans les dernières pages de la bible , c’est-à-dire « apocalypse de jean »
Aujourd’hui, un nouvelle évangile est en train de naître , il ne s’agit plus de prêcher la vérité et de dénoncer le péché mais d’infiltrer le monde , la société, le sein des famille dans leur foyer, la relation fraternel…..avec toute son iniquité pour « le gagner » à christ en douceur , afin que personne ne puisse s’en apercevoir au quotidien, le résultat, c’est que le monde avec son iniquité a infiltrer, souillé l’église générale qui peu à peu s’enfonce dans l’apostasie. que le seigneur nous accompagne avec le saint esprit tout au long de cette lecture.
Je suis convaincu que je répond à un appel de dieu dans une continuité avec d’autre appel de frère et pour entendre cet appel, il faut avoir les oreilles ouvertes. ceci n’est pas dans un but de prêcher mais d’expliquer ce que d’autre prêchent. Je sais combien l’appel du Seigneur est important pour moi et chacun de nous. Le Seigneur lance à chacun un appel général et des appels particuliers. ils ne s’entendent pas forcément d’un seul coup, mais à mesure que l’appelé grandi dans sa communion, il prend l’habitude de reconnaître sa voix pour répondre à ses appels.
Le Seigneur lance un appel général identique pour tous. C’est l’appel à sortir du monde et du péché, pour entrer dans son Eglise en passant par le salut, par la foi en Jésus. Une fois entrés dans son salut, Il nous appelle à grandir pour arriver jusqu’à la mesure de la stature parfaite de Jésus. Cet appel-là n’est pas un appel particulier spécifique pour l’un ou l’autre, c’est un appel que Dieu envoie à tous les hommes. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité qui est Jésus et sa Parole, et parviennent à la perfection dont notre modèle est Jésus. Jésus est notre modèle de perfection. Voilà ce qui était dans le cœur du Seigneur dès le début de la création de l’homme. Quand Dieu a créé l’homme, Il l’a créé pour dominer sur la nature, et être dans sa compagnie. Nous voyons Dieu marcher dans le jardin d’Eden. Dieu était en compagnie de l’homme et Il aurait voulu que cette compagnie, cette communion dure éternellement. Si le péché n’était pas entré dans le cœur de l’homme, il n’y aurait pas eu la chute, il n’y aurait pas eu la séparation entre Dieu et l’homme, le plan du Seigneur n’aurait pas été le même. Dès que le Seigneur a constaté que le péché était entré dans le cœur de l’homme et de la femme, Il les a appelés à son salut. Dès le début de la Genèse, le Seigneur dit à Adam et Eve qu’un jour, la semence de la femme écrasera la tête du serpent qui les avait séduits pour que grâce à cette semence qui est Jésus-Christ, l’homme et la femme puissent pleinement entrer dans l’appel que Dieu leur lance, c’est-à-dire le salut et la perfection. lisons dans Ephésiens au chapitre 4, verset 1 :
« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée ».
Vocation veut Dire : appel particulier pour quelque chose. Paul nous montre que le Seigneur nous a lancé un appel, une vocation générale à tous. Il nous dit : « Maintenant vous devez répondre à cet appel en marchant d’une manière digne de l’appel que vous avez reçu ».
Cet appel est quelque chose d’important : Dieu prend la peine de nous appeler hors du monde pour entrer dans son Eglise. , Eglise vient du mot grec « Ecclésia » qui veut dire appeler hors de. « Ec » : hors de, « Ecclésia » : rassembler, appeler hors du monde. Dieu lance un appel qui est entendu par tous les hommes : « Sortez du milieu de ce monde, et rentrez dans le corps de mon Fils, dans mon salut ». C’est un appel merveilleux, c’est un appel qui a coûté cher au Seigneur Jésus, parce que c’est Lui qui nous permet d’atteindre ce but suprême. « Je vous exhorte à marcher d’une manière digne de l’appel qui vous a été adressé, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres, avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ».
Notre espérance, c’est le ciel, c’est la perfection dans le Seigneur, c’est la communion parfaite avec le Seigneur Jésus, c’est une espérance qui devient foi dans notre cœur. « C’est de Lui, grâce à tous les liens de son assistance que tout le corps bien coordonné, formant un solide assemblage tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties et s’édifie lui-même dans l’amour ».
Dans ce passage, il y a les deux types d’appels que le Seigneur nous donne : un appel général, et un appel particulier pour chacun. Un appel général qui est le même pour tous. N e trouver vous pas réjouissant de savoir que nous avons le même appel : sortir du monde et du péché et entrer dans le corps de Christ afin de parvenir à la mesure de la stature parfaite de Jésus qui est notre modèle.
La perfection absolue, voilà l’appel général ! C’est de Lui, grâce à tous les liens de son assistance, que nous allons grandir dans cet appel, pour atteindre la perfection totale, pourvu que nous restions fidèles à l’appel qu’Il nous a adressé. Lorsque Dieu lance un appel, il faut qu’il y ait une réponse.
La réponse, c’est nous qui la donnons. Nous la donnons de tout notre cœur, comme Lui a lancé son appel de tout son cœur, en donnant tout. L’appel général nous est adressé par la Parole du Seigneur, confirmé dans nos cœurs par l’action du Saint-Esprit. Pour ce premier appel, nous n’avons pas besoin nécessairement d’une manifestation particulière et personnelle du Seigneur en ce qui nous concerne.
Maintenant l’appel au salut et à la perfection m’est clairement indiqué dans la Parole du Seigneur. Quand je viens à la connaissance de la Parole, que ce soit en lisant, en écoutant une prédication, un message qui me parle du salut et de la perfection, je n’ai pas besoin d’autre chose que de la Parole du Seigneur et de son Saint-Esprit.
Quand je lis la Parole, écoute un message, je sais à quoi Dieu nous destine : la perfection en Christ. Je dois chaque jour qui passe me rappeler ce à quoi Dieu m’appelle.
Nous sommes tellement pris par les affaires courantes de la vie, les problèmes, les choses qui nous découragent, les choses qui nous empêchent de voir plus loin que le bout de notre nez, que parfois, nous oublions cet appel merveilleux, qui nous est lancé par le Seigneur, qui nous dit :
« Un jour, tu seras comme mon Fils. Mon but c’est de te faire atteindre une perfection totale.
En ce moment même, je suis en train de travailler dans ta vie avec tous les moyens que je t’ai donnés pour atteindre ce but suprême. Je te demande d’être fidèle à cet appel, et d’utiliser tous les moyens que je te donne pour y arriver. Sache que dans ta vie, c’est moi qui te fais grandir à la mesure de Jésus ».
Tout ce que Jésus nous demande, c’est une consécration totale, une réponse de tout notre cœur en Lui disant :
« Seigneur, tu m’as tout donné en Jésus, moi je te donne tout. Fais ce que tu veux dans ma vie, je veux rester fidèle à ton appel, et continuer à vivre ce que tu me demandes de vivre, c’est-à-dire la prière, la communion fraternelle, la fraction du pain et du vin, l’enseignement. Et dans toutes ces choses qui ne font que représenter la vie de Jésus dans son corps, tu es en train de me faire grandir jusqu’à la perfection ».
Dans ce passage je vois aussi l’appel particulier, personnel que nous devons reconnaître de la part du Seigneur : la place qu’Il veut que j’occupe dans son corps, dont Christ est la tête, le ministère (au sens général) qu’Il veut pour moi, que ce soit un grand ministère mondial, comme voyager pour gagner des âmes ou perfectionner les âmes, ou que ce soit un ministère humble que Dieu me demande d’exercer. Nous avons besoin chacun pour notre part, d’entendre la voix du Seigneur, pour savoir quelle place il réserve pour nous, dans son corps.
Cet appel spécifique n’est pas écrit dans la Bible. La Bible nous dira simplement : « Tu as une place dans le corps ». Le Seigneur appelle à une fonction dans ce corps, Il nous a donné des grâces, des dons pour exercer cette fonction. Mais la Bible ne dira pas à chacun, personnellement, quelle est notre place dans le corps de Christ. La Bible dira : « Dieu t’appelle à être parfait, Dieu t’appelle au salut parfait », mais la Bible ne dira pas : « Je t’appelle à ce ministère particulier, à cette fonction particulière ».
Nous devons entendre la voix personnelle du Seigneur dans nos cœurs, dans nos vies, et répondre à cet appel particulier qu’Il nous lance. Cet appel prend une multitude de formes spécifiques pour l’un et pour l’autre. Il n’y a pas de règle générale.
Regarder comment dieu a lancé son appel à Paul, Saul de Tarse, en le foudroyant sur le chemin de Damas avec une grande lumière. Paul a entendu la voix de Jésus qui lui a dit : « Je t’appelle ». Le Seigneur dit à Ananias : « J’ai appelé cet homme à annoncer ma Parole dans le monde entier ». Paul a reçu cet appel qui s’est manifesté par quelque chose de surnaturel, une apparition directe du Seigneur Jésus, dont il a entendu la voix. Gédéon, lui, était en train de battre le blé dans le pressoir et l’ange de l’Eternel lui apparaît en disant : « Dieu est avec toi, vaillant héros ». Dieu lui lance l’appel précis à être le libérateur du peuple, lui, le plus petit de sa tribu et de la maison de son père. Là, c’était une manifestation personnelle et directe du Seigneur, qui ne dépendait que de la souveraineté du Seigneur pour lui. Nous voyons dans ces appels particuliers toutes les formes diverses qu’ils peuvent prendre dans la vie de l’un ou l’autre. Nous ne devons pas prendre ces formes-là comme un modèle personnel pour nous, mais simplement un encouragement à nous rappeler que Dieu nous appelle individuellement à un travail dans son corps et dans le monde. Dieu va trouver le moyen de nous le faire savoir. Le problème du Seigneur, ce n’est pas seulement ceux qui n’entendent pas son appel, c’est aussi ceux qui ne répondent pas à son appel, parce que Dieu a des moyens directs ou surnaturels pour nous faire connaître sa voix. Regardez les prophètes Jérémie, Esaïe, et tous les autres. Tous les prophètes ont été appelés par un appel direct et particulier, une manifestation de Dieu où ils ont entendu Sa voix, ils ont vu une manifestation de l’Eternel leur parler. Jésus leur est apparu. J’en retire comme leçon que quand Dieu a envie de parler à quelqu’un, Il sait le faire et Il y arrive. A nous après, de répondre à son appel, en sachant que nous en avons un, et que nous devons garder l’oreille attentive. Dieu ne va pas jouer à cache-cache avec nous, pour essayer de nous cacher cet appel. Dieu travaille avec puissance pour nous révéler personnellement son appel. Cela peut être une prophétie, cela peut être la voix du Saint- Esprit dans notre cœur qui nous arrête net et qui nous dit : « Voilà ce que Je t’appelle à faire ».
Cela peut être une apparition du Seigneur, directe, mais cela c’est une grâce particulière et une souveraineté spéciale du Seigneur. Ce que je dois retenir, c’est que Dieu m’appelle à quelque chose, Dieu à un plan personnel pour ma vie. Dieu trouvera le moyen de me le faire savoir. C’est sûr et certain puisque c’est sa volonté. Dieu dit dans l’épître aux Hébreux : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs ». Le « si » ne veut pas dire que je risque de ne pas entendre sa voix, cela veut dire : « le jour où j’entends sa voix ».
Aujourd’hui, je ne l’entends pas, mais demain ou après demain je vais l’entendre. Dieu est en train de me préparer à l’entendre. Nous voyons l’appel particulier que le Seigneur nous donne, au verset 11 du chapitre 4 d’Ephésiens : « Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs ».
Ce sont des appels particuliers qu’Il adresse à des hommes appelés à des fonctions spirituelles de direction dans l’Eglise. Mais comme chacun a un appel particulier, nous ne sommes pas tous appelés à avoir la même place dans son corps et le même travail pour Lui. Il dit au verset 7 : « A chacun de nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ ». A chacun de nous, le Seigneur fait une grâce particulière. Il appelle à une certaine place Dans son corps. Dans 1 Corinthiens, au chapitre 12, au verset 7 : « A chacun, la manifestation de L’Esprit est donnée pour l’utilité commune ». Il donne ensuite une liste de neuf dons spirituels qui Correspondent à des fonctions que nous devons exercer dans le corps de Christ pour l’utilité commune.
_ une parole de sagesse _ une parole de connaissance_ la foi_ le don de guérisons_ le don d’opérer des miracles _ la prophétie_ le discernement des esprits _ la diversité des langues _ l’interprétation des langues_
Il nous montre ainsi que lorsque Dieu nous appelle à une place particulière, d’une part nous n’avons pas à nous en glorifier, et d’autre part, Dieu va nous donner exactement le don ou les dons qu’il nous faut pour tenir notre place dans le corps de Christ. Ou inversement, Il nous montre que nous avons reçu certains dons spirituels d’en haut, et l’exercice de ces dons nous montre quelle place nous occupons dans le plan du Seigneur dans Son corps.
Je lis au verset 11 : « Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à
chacun en particulier, comme Il veut ». Alors il ne faut pas dire : « Dieu m’oublie », ou bien : « J’ai l’impression que Dieu ne s’occupe pas de moi, ou que Dieu me laisse de côté, je ne vois pas ce à quoi je suis destiné. J’ai l’impression qu’il n’y a rien pour moi dans le plan du Seigneur. Je traîne, je ne fais rien, je ne vois pas, je tourne en rond ! » Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de plan. Il faut plus tôt dire je n’ai pas encore entendu de manière claire et nette l’appel particulier que Dieu m’adresse dans son corps.
« Dans la place que je suis, que ce soit dans ma famille, dans l’Eglise, je suis appelé à répondre à un certain nombre d’appels du Seigneur. En tant qu’époux, ( épouse, ,père, mère, fils, fille) dans le corps de Christ, le Seigneur me place dans des situations où Il me demande d’agir. Pour cela, je vois se manifester dans ma vie les dons que le Seigneur m’a donnés. »
Dans 1 Corinthiens chapitre 12 et verset 14 : « Ainsi le corps n’est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait, parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps, ne serait-t-il pas du corps pour cela ? Si l’oreille disait : parce que je ne suis pas un œil, je ne Suis pas du corps, ne serait t- elle pas du corps pour cela ? Si tout le corps était œil, ou serait l’ouïe ? Si tout était ouïe, où serait l’odorat ? Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme Il l’a voulu ».
Comme Il l’a voulu, et pas comme je le veux ! Il y a des yeux qui aimeraient être des oreilles, il y a des oreilles qui aimeraient être des pieds, des pieds qui aimeraient être des mains. Si je suis le pied, ou l’oreille, ou l’œil, dans le corps de Christ et si j’essaye de fonctionner (parce que cela me plairait bien) comme un autre membre alors que je n’y suis pas appelé, je m’apercevrai très vite que cela ne marche pas. Moi qui suis l’œil, j’essaye d’entendre, je pourrais essayer toute ma vie, je n’y arriverai pas. L’œil est fait pour voir, l’oreille est faite pour entendre. Si Dieu a prévu que je sois équipé de tel don spirituel pour occuper telle place précise, et que moi, j’essaye d’occuper une autre place, cela ne pourra pas marcher, ou alors si je vois des choses marcher, il n’y aura pas la paix complète, la paix parfaite dans mon cœur. Je ne serai pas à ma place et je le sais, parce que quand je ne suis pas à ma place, je le sais.
J’ai pris connaissance qu’un pasteur a dit : « Je sais bien que je n’ai pas été appelé à être pasteur, j’ai été appelé à être évangéliste, mais pour le moment, J’ai répondu à un appel de pasteur et il faut que je l’exerce, sinon l’église irait à la dérive ». Que ce qu’il faut lui répondre ? et bien : « Aujourd’hui, quitte ta place de pasteur et mets-toi à la place d’évangéliste. Si tu sais dans ton cœur que tu as été appelé à être évangéliste et que tu n’es pas à ta place, tu n’as pas une seconde de plus à attendre. Dieu va donner un pasteur pour ton église, ne t’inquiète pas ».
Cela doit se faire avec sagesse, évidemment, mais cela doit se faire le plus vite possible. C’est tragique lorsque l’on fait quelque chose, de savoir que Dieu ne nous a pas appelé à le faire alors qu’on sait très bien ce à quoi Dieu nous a appelés. Ce n’est pas dans le plan du Seigneur : c’est l’oreille qui veut être le pied !
Je lis le verset 20 : « Il y a plusieurs membres et un seul corps. L’œil ne peut pas dire à la
main : Je n’ai pas besoin de toi, et la tête dire aux pieds, Je n’ai pas besoin de vous »,
et plus loin le verset 27 : « Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres chacun pour sa part. Aspirez aux dons les meilleurs ».
Les dons spirituels nous sont donnés en fonction de la place que nous occupons dans le corps de Christ. La place que nous occupons dans le corps de Christ va déterminer les dons que Dieu a prévus pour nous, pour occuper cette place comme le Seigneur le veut. Le Seigneur m’appelle à occuper une place dans son corps en fonction de son plan pour ma vie. Le Seigneur a prévu une place unique pour moi, avec des dons précis, spécifiques pour moi. Le Seigneur veut que je sache quelle est ma place dans le corps. Il sait très bien que si je ne savais pas quelle est ma place dans le corps, j’essayerai d’occuper, un peu au hasard, une place en fonction de mes goûts ou des circonstances, et ce serait une grande pagaille ! Ce n’est pas du tout dans le plan du Seigneur.
Dans la réalité, nous constatons que c’est souvent la pagaille dans le corps de Christ parce que ce n’est pas le Seigneur qui est le Maître. Quand l’homme est le maître, c’est la pagaille. Quand le Seigneur est vraiment le Maître, c’est l’ordre. Si nous voyons que la pagaille est dans le corps de Christ, c’est que nous n’avons pas voulu répondre à l’appel que le Seigneur nous a lancé et nous avons voulu nous lancer dans un appel que nous avons nous-mêmes créé, ou que nous avons accepté alors qu’il n’était pas du Seigneur. En pensées nous pouvons dire : « Je suis d’accord avec tout cela, mais je n’ai jamais entendu le Seigneur me donner un appel particulier. Je ne sais pas quelle est ma place dans le corps, je ne sais pas ce à quoi je suis appelé ». Finalement nous devons prendre patience, continuer à chercher le Seigneur, il y a une place unique pour chacun de nous. Le Seigneur va nous la révéler, ou il a déjà commencé à le faire, mais nous n’avons pas cru ou pas discerné la voix du Seigneur. nous devons êtres en paix, rester calme. nous devons simplement nous encourager chaque jour en nous disant : « Il y a une place pour moi dans le corps de Christ. Elle y est. Le Seigneur m’a réservé des dons précis. Il veut me révéler et il va me révéler ma place et mes dons.
» Si nous avons cette assurance dans le cœur , puissions nous être inquiet ? avons nous cette assurance dans notre cœur ? En attendant, Dieu est en train d’agir dans notre vie sans que nous le sachions pour nous former, nous modeler, nous préparer déjà au plan qu’il a pour chacun de nous Il a tout prévu. Nous ne le voyons peut-être pas encore, mais nous allons nous encourager à nous fortifier dans la foi. Dieu a un plan personnel pour chacun de nous, Il est exactement en train de le mettre en œuvre dans notre vie. Il est en train de nous révéler les dons spirituels particuliers qu’Il a réservés pour chacun de nous . Il est en train de nous guider par son Esprit exactement là où Il veut que nous soyons. Il a besoin que nous lui fassions confiance pour nous guider. Il a besoin que nous ne doutions pas dans notre cœur parce que jusqu’à présent, nous n’avons pas encore vu le plan parfait du Seigneur s’accomplir. Le Seigneur a besoin que nous ne doutions pas qu’Il est en train de nous ‘y diriger. Il n’a besoin que de notre consécration et de notre confiance.
nous lui disons : « Seigneur, moi, je ne vois pas plus loin qu’aujourd’hui, ou quelques grandes lignes que Tu m’as montrées, mais qui sont encore vagues. Seigneur, je m’attends à toi, je te fais confiance, j’ai compris ton appel général, je n’ai peut-être pas encore compris ton appel particulier, mais je veux avoir les oreilles ouvertes pour l’entendre ».
Dieu va nous parler clairement le jour précis où il jugera bon de nous le faire comprendre. Il utilisera la manière dont Il a prévu de nous le faire comprendre, au temps prévu, pas avant, ni après. Et nous saurons. Dieu va se manifester à chacun de nous , il va nous parler d’une manière ou d’une autre. Peu importe la manière, mais le Seigneur va nous montrer ce que nous devons faire pour Lui. Connaître notre place dans le corps, c’est très important parce qu’il y va de la gloire de Dieu, et du bon fonctionnement de toute l’Eglise du corps de Christ.
Lui est la tête, moi, je suis une partie du corps. Ayons tous dans le cœur le désir de prier constamment cette prière : « Seigneur, guide-moi par ton Esprit, à la place qui est la mienne, quelles que soient mes expériences passées, mes erreurs passées, guide-moi à la place que tu as prévue que j’exerce ». Dieu répond à cette prière, puisque c’est sa volonté. Il répond !
Ce qui compte, c’est d’avoir dans le cœur une confirmation personnelle qui est donnée par le Saint-Esprit. Si quelqu’un arrive en me donnant une prophétie personnelle : « Patrick, Dieu t’appelle à ceci ! » et si Dieu ne m’a jamais parlé à ce sujet, je ne vais pas l’accepter d’emblée. Je garderai des distances pour l’accepter jusqu’à ce que, après avoir prié, le Seigneur Lui-même me montre que cela vient vraiment de Lui. Sinon, cela peut être une fausse prophétie qui peut m’entraîner dans l’erreur. Il y a beaucoup de prophéties personnelles de ce genre dont il faut se méfier. Il faut qu’il y ait cette confirmation personnelle du Seigneur, qui me permet aussi de tenir Dans les moments difficiles, les moments d’épreuve. Lorsque nous avons reçu un appel du Seigneur dans nos cœurs, nous pouvons être sûrs que le diable va tout faire pour nous empêcher d’agir, et il va créer des circonstances qui semblent aller à l’encontre de cet appel. Dieu va permettre qu’il y ait quelquefois des circonstances tellement pénibles et tellement difficiles que s’il n’y avait pas cette certitude de l’appel personnel, on ne tiendrait pas le coup. Parfois nous serons seuls avec Dieu, et en apparence tout semblera contre cet appel. Mais si je sais que dans mon cœur que cela vient de Dieu, je suis inébranlable.
Si plusieurs personnes me disent : « Il me semble que Dieu t’appelle à cela… » et si moi, je n’ai pas encore reçu cet appel, l’urgence numéro 1 est de prier en disant : « Seigneur, est-ce que cela vient de Toi ? ». Et Dieu répondra qu’Il nous montrera que c’est vraiment cela. Ou au contraire, si à mesure que nous prions, nous ne le sentirons pas, alors cela ne venait pas de Lui. Il peut y avoir des appels successifs. Avant d’arriver au centre parfait de la volonté de Dieu, le Seigneur peut nous appeler à être à cette place d’abord, puis à cette place-là. Ce n’est pas la place finale qu’il avait pour nous, mais ce sont des étapes intermédiaires. Encourageons-nous tous à prier les uns pour les autres, régulièrement, pour que le Seigneur nous fasse entrer dans les plans qu’Il a pour nous. On peut prier pour soi-même, et on peut aussi prier pour les autres en disant : « Seigneur, tel frère, telle sœur, il me semble qu’il n’est pas encore à la place que tu as prévue pour lui. Aide-le Seigneur à bien comprendre, à ne pas se tromper, à entrer dans tes plans parfaits. Révèle-les-lui ».
Ce qui attriste le plus, c’est qu’on voit certains chrétiens qui parlent de leur place dans le
corps de Christ et qui sont dans le doute, c’est de voir justement cette incrédulité par rapport au
Seigneur. Même s’ils n’ont pas encore compris quelle était leur place, au moins qu’ils puissent dire : « Je sais qu’il y en a une. Mon désir, c’est d’arriver à la place que le Seigneur a prévue. Je suis à la disposition du Seigneur, je suis en paix, Dieu est en train de me préparer pour cela, et au jour voulu, je vais entrer dans son plan parfait. Il est en train de m’y diriger. C’est mon désir, c’est le sien, cela va s’accomplir ». Si je suis dans cette attente-là, dans cette attitude, je suis dans la paix jour après jour. Même si aujourd’hui je ne suis pas encore entré dans l’appel final, définitif du Seigneur, dans le ministère final qu’Il a prévu pour moi, je suis dans l’étape intermédiaire qui m’y conduit. Je suis en train d’être préparé. Le Seigneur, bien avant ma conception, avait déjà tout prévu pour ma vie. Avant même que je sois conçu, Il avait tout prévu pour ma vie. Il le dit à Jérémie : « Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais Consacré, je t’avais établi prophète des nations. » (Jérémie 1:5) Quand Jérémie était jeune garçon, Dieu lui est apparu. Dieu lui a parlé en lui disant : « Je t’établis prophète des nations ».
« Aujourd’hui Je ne cherche pas à occuper une grande place, je cherche à occuper la place que le Seigneur a prévue pour moi. J’ai peut-être le désir dans mon cœur d’avoir un grand ministère, un « grand » entre Guillemets, je sais qu’il y a des membres dans notre corps qui sont beaucoup plus importants que d’autres, le cœur, par exemple. Si le cœur ne marche pas, c’est fini. Si le petit doigt de pied ne marche pas, ce n’est pas fini. Mais le petit doigt a son importance parce qu’il participe à l’équilibre du corps et à la bonne marche du reste. Il y a des membres qui sont beaucoup plus importants que d’autres, mais c’est un appel qui dépend de la souveraineté et de la grâce de Dieu. Si j’ai le désir dans mon cœur d’être un apôtre ou autre pour le Seigneur, si ce désir est pur, j’écoute la voix du Seigneur qui me montrera ce que j’ai à faire. Il me le montrera souvent par les aspirations et le désir qu’Il mettra dans mon cœur. Je me pose souvent ces questions sur l’appel que Dieu m’a lancé, Au sens où je ne suis pas sûr, Je doute encore peut-être, j’ai une idée, mais je n’en suis pas certain. Je ne dois pas me décourager, je continue à chercher la face du Seigneur en sachant qu’il y a un appel pour moi. Je dis au Seigneur : « Seigneur, mets mes désirs dans mon cœur ». Je le dis au Seigneur pour ma part. Je dis : « Seigneur, je désirerais faire ces choses pour toi. Je te demande que ces désirs viennent vraiment de ton cœur, à toi. S’ils ne sont pas de ton cœur, enlève-les, que cela ne vienne pas de moi, mais actuellement j’ai ce désir dans mon cœur. Si ce n’est pas le désir suprême que toi, tu as pour moi, montre-moi quel est le désir suprême ».
Je relis le verset 31 de 1 Corinthiens au chapitre 12 : « Aspirez aux dons les meilleurs ».
Au chapitre 14, verset premier, je lis : « Recherchez l’amour, aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie ».
Encourageons-nous, bien-aimés, à garder les yeux fixés sur Jésus. Il faut se le redire, Il est notre modèle parfait et suprême. Que ce soit l’appel général ; que ce soit l’appel particulier, Il est notre modèle parfait. Quand nous relisons dans les évangiles ce qu’Il faisait, ce qu’Il disait, et quand nous méditons ces paroles des Actes, tout ce qu’Il a fait, tout ce qu’Il a dit, nous sommes encouragés par le Saint-Esprit dans l’exercice des ministères et des dons qu’Il nous donne. Il est notre modèle parfait. Quand je regarde Jésus, je vois la perfection dans le caractère, je vois la perfection dans la puissance et dans l’exercice de la puissance, dans l’exercice des dons spirituels, dans l’exercice de tous les ministères.
Seigneur Jésus, je ne veux pas te quitter des yeux, parce que c’est toi mon modèle et c’est toi
qui es la perfection en toutes choses. C’est de toi que je veux recevoir ce dont j’ai besoin pour
L’exercice de l’appel particulier que tu me lances. Amen !
Père comment puis-je grandir, Comment grandir et aider les autres à grandir, tout en
conservant l’indépendance de chacun dans l’église ?
Il faut sonder la Parole parce que cette Parole est la vérité. Elle nous donne la vie, chaque fois
que nous ouvrons, que nous lisons ou méditons cette Parole nous recevons la vie du Seigneur, un
supplément de vie, parce qu’Il est la Parole. Jésus est la Parole et vous rendez- vous compte que
chaque mot est sorti du cœur de Dieu, Il a pesé chaque mot à sa balance éternelle et chaque mot
a son importance – évidemment dans le texte où Dieu l’a donnée – mais dans la traduction qui nous est donnée à nous, la vie de Dieu passe quand même quand on la lit, Alléluia! Parlons du Seigneur Jésus, et de sa puissance à l’œuvre pour édifier l’Eglise et l’amener à la perfection.
Cette édification, Il la fait à deux niveaux : Il la fait en chacun de nous individuellement, et Il la fait au niveau de tout le corps de Christ, les deux sont importants. Ces deux aspects-là, l’édification qu’Il fait en nous personnellement, individuellement, et l’édification qu’Il fait en tant que corps de Christ pour amener le tout à la perfection. Le Seigneur ne veut pas seulement amener un corps à la perfection, Il veut y amener chacun de nous, membre d’un corps, et les deux doivent parvenir à la perfection. Dans l’épître aux Ephésiens, au chapitre 2, Il dit au verset 19 : « Ainsi donc vous n’êtes plus des étrangers ni des gens du dehors, mais vous êtes concitoyens des Saints, gens de la maison de Dieu », hommes et femmes sauvés par le sacrifice de Jésus, nous sommes gens de la maison de Dieu, « vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ Lui-même étant la pierre angulaire », celle qui tient tout, sans la pierre angulaire il n’y a rien qui tient, c’est Lui qui tient tout. Ensuite, c’est le verset qui est important : « En lui (en Jésus) tout l’édifice (ça veut dire toute la maison du Seigneur bien coordonnée, chaque pierre à sa place. On ne met pas les portes à la place des fenêtres, et les fenêtres à la place des lucarnes, tout est à sa place où ça doit être) En lui tout l’édifice bien coordonnée s’élève pour être un temple Saint dans le Seigneur ». Donc nous sommes membres du corps de Christ, mais nous sommes aussi le temple du Seigneur là où Il habite. Là où Il habite,
Jésus veut habiter et être adoré. Il ne veut plus être adoré à Jérusalem où à Samarie, Il veut être adoré en esprit et en vérité dans un temple Saint, qui est son Eglise : tous l’édifice.
Il ajoute au verset 22 : « En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit ».
Quand Il parle dans ce verset 22, il s’adresse à chaque chrétien individuellement : Il dit : tu vois, toi, tu es en train d’être construit, édifié, pour être une habitation de Dieu en esprit. Il veut être l’hôte de la maison que nous sommes. C’est formidable de penser que Dieu veut que toute sa plénitude habite dans un seul être humain, c’est ce que dit d’autre part l’apôtre Paul : « jusqu’à ce que toute la plénitude de Dieu habite en vous », nous savons que toute la plénitude de Dieu habite en Christ. Il est Dieu, le Fils Eternel, toute la plénitude de Dieu habite en Lui, qui est l’image du Père, mais Jésus veut aussi que toute sa plénitude habite dans ses créatures rachetées que nous sommes, qui sont membres de Son Corps, individuellement. Et collectivement, Il veut que nous soyons tous un édifice : l’Eglise du Dieu vivant qui est aussi son Temple. Il y a deux œuvres là, deux édifications qui sont très importantes, il ne faut pas les négliger l’une au profit de l’autre, on ne dit pas : « moi je vais construire l’Eglise et puis je ne m’occupe pas de telle petite brebis parce que c’est une pierre sans importance, l’essentiel c’est que toute l’Eglise soit belle et bonne. » Mais l’Eglise ne peut pas être belle et bonne si chaque pierre n’est pas édifiée pour être elle-même, chacune en particulier, une habitation de Dieu en esprit. Il faut que chaque pierre soit vraiment rendue à la perfection pour que tout l’édifice soit aussi amené à la perfection. Et en plus l’aspect collectif est important parce que si chaque pierre est amenée à la perfection, mais que toutes les pierres sont dans des endroits où elles ne doivent pas être, la grande maison ne sera pas comme il faut. Vous pouvez prendre des pierres qui sont parfaites, des briques parfaites, des parpaings parfaits, mais si vous mettez tout de travers dans la maison, la maison ne sera pas comme elle doit être. Donc il faut que chaque élément, chaque pierre vivante, soit amené à la perfection, et au niveau de l’ensemble, il faut que tout soit à sa place pour que la gloire de Dieu se manifeste, en chacun de nous individuellement et dans toute la maison de Dieu qui est en train d’être édifiée par le Seigneur. Les deux choses sont en Lui. Au verset 21 nous trouvons : » c’est en Christ qu’est tout l’édifice, et c’est en Christ qu’est chaque pierre. C’est Lui qui est la pierre angulaire « ! Cela veut dire que tout dépend de Lui, notre édification personnelle, comme l’édification de l’ensemble du corps de Christ. C’est Lui qui dirige, c’est Lui qui bâtit son Eglise c’est Lui qui nous édifie, à Lui la gloire ! C’est Lui qui bâtit son Eglise, et c’est Lui qui nous bâtit individuellement. Le Seigneur nous demande à chacun en particulier d’avoir avec Lui une relation telle que toute Sa vie va pouvoir s’écouler en nous pour nous construire, nous édifier. Il veut qu’on établisse ce contact vivant et permanent avec Lui pour que nous soyons édifiés à son image, chacun en particulier. Il veut nous rendre semblable à Lui et tout à fait dépendant de Lui individuellement, nous n’avons besoin de personne dans le corps de Christ pour être édifiés par le Seigneur jusqu’à la perfection. En tant qu’individus, le Seigneur veut nous amener à la perfection personnelle par le seul contact individuel entre Lui et nous. Cela nous suffit pour grandir jusqu’à la perfection. Le Seigneur se sert aussi dans le corps de Christ des uns et des autres, des apôtres, des prophètes, des serviteurs, etc., mais tout est en Lui, c’est Lui qui distribue ses dons. Si Lui n’était pas là, il n’y a rien qui pourrait se passer, et Il veut qu’on établisse entre Lui et nous un contact personnel et direct sans intermédiaire aucun, pour que toute Sa vie se manifeste pleinement. Les intermédiaires, c’était du temps de l’Ancien Testament, c’était dans l’ancienne alliance. Il fallait des prêtres et des intermédiaires pour transmettre la vie du Seigneur qui ne pouvait pas être reçue de la même manière que dans la nouvelle alliance, parce que Dieu n’habitait pas dans les cœurs. Maintenant nous, en tant qu’individus, nous sommes le temple du Seigneur. Dieu habite en nous et Il ne veut aucun autre intermédiaire que Jésus-Christ entre le Père et nous, aucun médiateur, aucun autre intermédiaire que Jésus-Christ. Les frères et sœurs en Christ, les serviteurs de Dieu en Christ ont leur place dans le corps de Christ pour que l’ensemble puisse fonctionner comme Il le veut, et Dieu se sert des uns et des autres pour transmettre aussi à chacun des choses qui nous viennent de Lui. Mais fondamentalement, c’est de Lui et en Lui, que nous devons être édifiés, par Lui, en Lui, et avec Lui, uniquement dans notre rapport personnel entre Lui et nous. C’est peut être un peu difficile à comprendre parce que vous pouvez dire : « Oui, mais alors comment tu peux dire que Jésus doit te suffire pour grandir et être amené à la perfection, et comment ça marche avec les autres, le corps de Christ etc. ? Est-ce qu’on n’a pas aussi besoin des autres, est-ce qu’on n’est pas aussi dépendant les uns des autres dans le corps de Christ, dépendant des ministères qui nous apportent des choses de la part de Dieu ? Il faut le comprendre de manière spirituelle. L’apôtre Jean, je vous lis ce passage dans la première épître de Jean, au chapitre 2 au verset 24, nous éclaire pour nous montrer comment fonctionne cette édification du corps de Christ, et de chacun de nous en particulier. Il dit dans ce passage : « Que ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous ». Cette parole pure, qui a été donnée par Jésus au départ, et par les apôtres qui l’avaient reçue directement du Seigneur, que cette Parole reste en vous «Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. La promesse qu’Il nous a faite, c’est la vie éternelle ». Jésus a dit : « Ceux qui croient en moi ont la vie éternelle », donc cette vie habite en nous, elle est en nous, c’est Dieu lui même qui habite en nous. « Je vous ai écrit ces choses au sujet de ceux qui vous égarent, pour vous
l’onction que vous avez reçue, (l’onction c’est la présence du Saint-Esprit en nous, sur nous,)
l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne.
Mais comme son onction vous enseigne toute chose et qu’elle est véritable et qu’elle n’est pas un mensonge, demeurez en Lui selon les enseignements qu’elle (l’onction) vous a donnés ». Le Seigneur nous dit là : quand vous êtes nés de nouveau vous venez à Christ, et Christ habite en
vous, puis restez en Lui pour que sa vie éternelle, son onction, reste en vous par la présence du Saint-
Esprit qui habite en nous.
C’est cette onction-là qui va nous enseigner toute chose, « nous n’avons pas besoin qu’on nous enseigne » au sens où nous ne devons pas dépendre d’un homme pour l’enseignement que nous recevons, mais de l’onction du Saint-Esprit en nous, qui nous permet d’écouter ce que nous dit un homme, et qui confirme dans nos cœurs si ça vient de Dieu ou pas (Si nous sommes attentifs à la voix du Seigneur). Et nous pouvons dire : D’accord Seigneur, j’écoute un homme qui est en train de me parler, mais il parle de ta part, il annonce ta Parole et l’onction que j’ai en moi (le Saint-Esprit) me confirme que c’est la vérité. C’est cette onction-là qui va m’enseigner, ce n’est pas la parole que j’entends, c’est la confirmation intérieure dans mon cœur que ce que j’entends, Vient vraiment du Seigneur. Cela implique que dans ma relation personnelle avec Dieu je sois conscient de cette présence du Seigneur. Je dois connaître mon Seigneur personnellement par Sa présence en moi, et par Sa Parole que je médite et que j’étudie.
Mais il faut faire très attention de ne Pas dépendre de quelque chose ou de quelqu’un d’extérieur pour notre croissance spirituelle, parce que nous vivons dans des temps difficiles, dans des temps de confusion, dans des temps de séduction, où nous voyons partout des gens qui se posent comme prophètes, et qui annoncent : » Ainsi parle le Seigneur, ou ainsi m’a dit l’Eternel, ou bien : Dieu m’a dit que tu dois faire ci ou ça, Dieu m’a dit que tu dois te marier à un tel, que tu dois déménager « etc. Si quelqu’un parle de la part de Dieu, cela donne l’impression qu’il a une autorité quand même sérieuse. Nous devons avoir l’onction intérieure, la présence du Saint-Esprit qui nous demande, qui nous dit de veiller, de faire le tri, de prendre ce qui est bon, c’est-à-dire ce qui vient vraiment du Seigneur, et de laisser ce qui est mauvais. Si nous n’avons pas cette onction intérieure, nous allons être conduits dans toutes sortes de fausses pistes, nous allons être égarés complètement. Jésus a dit à ses disciples : « Quand le Saint-Esprit viendra, (celui qui est avec vous maintenant) Il sera en vous et Il vous conduira dans toute la vérité » Or qu’est ce que la vérité ? C’est la connaissance de Jésus Lui même qui est la vérité, c’est la connaissance de Sa Parole qui est la vérité, c’est la connaissance de sa volonté pour nous, qui est la seule vérité qui compte : » Qu’est ce que Tu veux pour moi Seigneur ? » C’est ça la vérité pour moi. J’ai donc la promesse du Seigneur que le Saint-Esprit est en moi, qui m’a été donné par Jésus, me conduira dans toute la vérité, m’enseignera la Parole de Dieu, m’édifiera et me fera grandir. Jésus va se servir des uns et des autres, bien sûr, pour m’apporter de Sa part des prophéties, des paroles etc., mais c’est l’onction que j’ai en moi qui va me permettre de discerner ce qui vient vraiment du Seigneur. Dieu peut décider de m’apporter quelque chose par un frère ou une sœur, et Il va le faire constamment parce qu’on est dans un corps, mais le Seigneur exige que je veille prudemment parce que la confusion est là. L’ennemi est aussi là pour imiter la voix du Seigneur, et essayer de me troubler par de fausses révélations qui ne sont pas de Lui, de faux enseignements, de faux docteurs, de faux apôtres. Il est absolument nécessaire que je cultive ma relation personnelle avec Dieu par le Saint-Esprit pour pouvoir discerner. Et quand je peux discerner ce qui vient vraiment du Seigneur par la bouche d’un frère ou d’une sœur c’est une grande bénédiction qui m’arrive parce que je le reçois comme venant vraiment du Seigneur. Mais j’ai contrôlé leurs paroles à l’arrivée, j’ai contrôle si ça venait vraiment du Seigneur et c’est l’onction qui va m’enseigner, la présence du Saint-Esprit en moi. C’est très important pour comprendre comment Dieu édifie l’Eglise et notamment dans la compréhension que nous devons avoir du ministère des uns et des autres, et du ministère des directions spirituelles dans l’Eglise. Nous avons tous un ministère de la part du Seigneur, homme ou femme (ministère veut dire service), au sens large nous avons tous un appel de Dieu, tous un ministère de la part du Seigneur, tous des dons particuliers que Dieu donne à chacun et pas à l’autre, et nous devons recevoir ces choses, pas pour nous d’abord, mais pour l’édification du corps de Christ. Paul le dit bien dans la première épître aux Corinthiens, il dit : « le Saint-Esprit distribue à chacun des dons selon sa volonté pour l’édification ». On vient de parler de l’édification de la maison de Dieu, donc cette édification se fait par Dieu lui même, par Jésus, par le Saint-Esprit qui habite en nous et qui, Lui, a la vision d’ensemble. La vision d’ensemble c’est d’amener cette maison à la perfection et chacune des pierres à la perfection. Pour cela Il a un plan, Il a un appel particulier, Il a des dons particuliers et c’est Lui qui, selon Sa volonté, distribue ses dons pour que nous participions à l’édification du corps de Christ. Alors, ce que je reçois du Seigneur je ne dois jamais le garder pour moi, je dois toujours le donner. Le donner, c’est la loi du royaume de Dieu : Tu reçois pour donner, tu donnes, tu donnes, et en donnant tu reçois encore. Tu reçois toujours. Si tu ne donnes pas, tu vas t’engorger, tu vas avoir une crise d’apoplexie parce que tu vas trop recevoir et tu vas étouffer. Il faut que ça sorte, il faut que ça sorte pour l’édification du corps de Christ. Dieu te donne pour que tu donnes et si tout le monde fait ça, tout le monde va recevoir, parce que si toi tu me donnes ce que Jésus t’a donné, ça va me faire du bien. Mais je suis prudent et je dois inciter mes frères et sœurs à être prudents vis à vis de ce que je leur donne aussi. Il y en a qui font le reproche quelquefois de ne pas être assez directif et de ne pas dire : » Ainsi parle l’Eternel, Il m’a donné un message pour toi, tu le reçois, ne discute pas » Jamais je ne parlerai comme ça, parce que si je commence à parler ainsi, c’est la fin du travail vraiment efficace du Seigneur. Je dis : Le Seigneur m’a parlé dans la prière, Il m’a montré certaines choses, certaines par révélation directe, certaines par l’action du Saint-Esprit sur mon intelligence spirituelle en étudiant la Parole etc. je reçois des choses, je vous les apporte, et je vous dis : écoutez et triez. Quelquefois, vous prenez tout parce que tout est bon, mais quelquefois le Seigneur peut vous dire aussi : » Fais attention, écoute et trie » quelles que soient les personnes qui vous parlent. L’exercice de ce discernement intérieur va aussi vous faire grandir dans le Seigneur, parce que vous allez apprendre de plus en plus à discerner ce qui vient vraiment du Seigneur, et ça va devenir de plus en plus un réflexe immédiat. Cela ne bloquera pas l’œuvre du Seigneur, ce sera quelque chose qui va la faire avancer plus vite. Les vrais enfants de Dieu ne vont pas être choqués de ce que vous mettez ce qu’ils vous apportent, à l’épreuve de votre discernement, pas du tout.
Si nous sommes vraiment des frères et des sœurs en Christ spirituels, je ne serai pas du tout choqué si ce que je t’apporte, tu le passes à ton scanner Spirituel, si tu l’examines devant Dieu. Tu te places en disant : « Voyons il m’a dit ça, mais moi je veux que mon discernement spirituel intérieur, que la voix du Saint-Esprit en moi me le confirme, mon Père, parce que je ne veux pas recevoir des choses qui ne viennent pas de Toi. Je veux être édifié, édifié dans la vérité et pas dans l’erreur ».
Dans l’épître aux Ephésiens, au chapitre 4 et au verset premier : « Je vous exhorte donc moi le prisonnier dans le Seigneur à marcher d’une manière digne de la vocation (de l’appel) qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns et les autres avec amour (On a besoin de se supporter avec amour.) vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix ». Ensuite il donne une série de points qui sont la base de notre unité dans le corps, il dit : « Il y a un seul corps (le corps de Christ, l’Eglise), un seul esprit (le Saint-Esprit), comme vous avez été appelés à une seule espérance, par votre vocation » (par votre appel). Ma seule espérance, c’est le Seigneur dans la Jérusalem céleste, voilà c’est ça mon espérance et c’est la même que la vôtre, c’est d’être pour l’éternité dans la Jérusalem céleste. Il dit ensuite : « un seul Seigneur, une seule foi (sa foi à lui, sa sainte foi), un seul baptême (le baptême dans la mort et la résurrection de Jésus qui est aussi représenté par le baptême d’eau), un seul Dieu et Père de tous qui est au dessus de tous et parmi tous et en tous ». (Vous voyez : Dieu parmi nous, Dieu en nous, Dieu au milieu de nous.) « Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ ». A chacun, chacun ! Il dit d’abord : chacun vous avez reçu selon le don de Christ, c’est le ministère individuel que chacun reçoit du Seigneur dans le corps. Puis ensuite au verset 11 il dit : « Il a donné les uns comme apôtres, (ce sont les ministères de direction spirituelle, qui indiquent la direction spirituelle à suivre.) Les autres comme prophètes, évangélistes, pasteurs, docteurs pour le perfectionnement des saints », c’est toujours l’édification, à la fois des pierres individuelles et de l’ensemble du corps. Dans Ephésiens 4, il est dit que nous devons marcher d’une manière digne de l’appel que nous avons reçu du Seigneur, or quel est cet appel ? C’est l’appel individuel à exercer notre ministère personnel dans le corps de Christ, et c’est l’appel particulier que certains reçoivent pour un ministère de direction spirituelle dans le corps de Christ. Il donne les uns comme apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs, mais un seul but à ces cinq ministères : le perfectionnement des saints, en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ. « Jusqu’à ce que nous soyons tous (individuellement et collectivement) parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme parfait, à la mesure de la stature parfaite de Christ afin que nous ne soyons plus des enfants flottants emportés à tout vent de doctrine . » Et il ramène tout à Christ, au verset 15, il dit : « afin que nous croissions à tous égards en Celui qui est le chef (la pierre angulaire) Christ ». C’est Lui qui donne la vie à tout le corps, à tout l’ensemble. Vous voyez, prenez l’exemple de votre corps physique, nous avons une tête, des bras, des jambes, une foule d’organes internes, et tout fonctionne harmonieusement, (quand tout va bien) parce que cela été prévu par Dieu pour fonctionner harmonieusement : il y a une tête, des membres, des organes mais chaque organe apporte aux autres ce qui est sa spécificité : le foie etc.. Chacun apporte à l’ensemble du corps ce qui est propre à son organe, mais rien ne pourrait fonctionner s’il n’y avait pas dans ce corps la vie. Si un corps est mort, plus rien ne fonctionne. A partir du moment où la vie est dans le corps, chaque organe peut apporter aux autres ce qu’il a. Dans le corps de Christ il en est de même, la vie est donnée par Christ. S’il n’y a pas Christ, il n’y a pas la vie, il n’y a rien que la religion, cela ne vaut rien du tout. A partir du moment où Christ vivant (la vie éternelle de Jésus) pénètre en toi, mon frère, ma sœur, et dans le corps de Christ, sa vie apporte le mouvement et l’être à tout l’ensemble. Chaque organe peut fonctionner pour apporter aux autres ce qu’il reçoit de cette vie-là, en fonction de sa constitution propre et de son appel propre. Il est dit au verset 16 : « C’est de lui et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties ». Donc, vous voyez, c’est de Lui directement que chaque partie reçoit ce qui lui convient, la force qu’il lui faut, de Christ. Il y a un lien direct entre Christ et chaque partie, chaque organe, chaque cellule. »C’est de lui et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour ». L’amour c’est le bain de vie éternelle dans lequel nous baignons, l’amour de Christ qui nous enveloppe, qui nous entoure, qui nous remplit et c’est de Lui que nous recevons la force qui convient à chaque partie. Il est absolument essentiel que chaque partie ait avec Lui un contact direct, vivant et personnel. On reçoit la vie et son appel particulier, et il nous fait fonctionner pour le reste du corps, et nous nous édifions tous dans son amour. Vous savez que dans le corps humain les savants ont découvert que – d’ailleurs ça commence à poser des problèmes – l’on a des milliards et des milliards de cellules et chaque cellule contient en particulier tous les éléments qui pourraient refaire un homme complet. C’est extraordinaire, dans le noyau d’une cellule il y a les codes qui pourraient former un être complet, d’ailleurs on l’a fait pour les animaux ils ont pris une cellule de brebis, ils ont pompé son noyau, ils l’ont réinjecté dans une autre cellule et ils l’ont fait repartir; ça a refait une brebis entièrement nouvelle à partir d’une seule cellule. Donc en théorie on pourrait prendre une cellule d’un homme et avec cette cellule reconstituer un homme complet. C’est extraordinaire et cela nous fait réfléchir sur le plan de Dieu, dans l’individu et dans le corps. Cela veut dire que chaque individu dans le corps de Christ a en lui, et doit avoir en lui la plénitude de la divinité, pour être individuellement semblable à la totalité de Jésus-Christ, et tout le corps dans son ensemble doit aussi refléter l’ensemble de la gloire de Dieu. Chaque élément doit arriver individuellement à la perfection. Le Seigneur ne divise pas sa perfection en une multitude de petites tranches qu’Il va donner à chacun, et puis l’ensemble fait la perfection; pas du tout, chacun doit être parfait et c’est l’ensemble qui est parfait. Prenez l’exemple du couple, il est dit : « les deux ne formeront plus qu’un », cela ne veut pas dire que les deux forment une moitié chacun, moi j’enlève ce langage : ma femme n’est pas ma moitié et moi je ne suis pas sa moitié, nous sommes deux entiers qui à deux entiers n’en font plus qu’un. C’est la même chose au plan du Père du Fils et du Saint-Esprit, chacun ne fait pas un tiers du tout, chacun est une totalité parfaite et les trois font un. Au niveau de l’ensemble du corps de Christ chacun doit faire une totalité parfaite pour que l’ensemble soit un. Cela nous encourage, vous voyez que le Seigneur ne veut pas nous rendre dépendants les uns des autres dans le mauvais sens du terme, qui serait : moi, il va me manquer quelque chose et puis c’est l’autre qui va l’avoir. Ce n’est pas comme ça ! Le Seigneur veut édifier chacun en totalité, mais Il veut que cette totalité s’intègre dans un ensemble pour que toutes ces totalités forment un grand tout parfait, et la gloire de Dieu va se manifester à la fois dans chaque individu en particulier, et dans le tout, dans son ensemble. Donc je n’aurai jamais le sentiment d’être coupé, d’être un petit morceau du tout, que moi je ne suis qu’une petite cellule isolée, avec d’autres à côté. Non ! Je suis appelé à être un tout parfait. Mais Dieu ne veut pas que ce tout parfait reste tout seul dans son coin. Il veut l’intégrer dans un ensemble merveilleux, qui est son corps complet. C’est vraiment la sagesse profonde du Seigneur, Il veut que nous soyons tous, à titre individuel, parfaitement satisfait d’être un tout complet en Christ, et je n’ai pas besoin des autres pour être un tout parfait en Christ, parce que Dieu va, par mon contact personnel avec Lui, m’amener à la perfection individuelle, par ma seule relation avec Lui. Dans sa sagesse Dieu a voulu que tous ces éléments parfaits que nous sommes appelés à être, s’intègrent dans un grand ensemble qui est son corps, où là nous aurons une place particulière, un appel particulier, une fonction particulière. Mais en tant que tout parfait, nous nous suffisons à nous-mêmes avec Dieu, je veux dire qu’on n’a pas besoin des autres pour être parfaits, on n’ a besoin que de Jésus. Mais Dieu n’a pas voulu que ces hommes et ces femmes parvenus à la perfection, restent tout seuls, indépendants. Il veut les intégrer dans un grand corps où chacun aura sa fonction. Mais ce n’est pas ma fonction qui me fait vivre, ce qui me fait vivre c’est ma relation personnelle avec Jésus, et dans le grand tout, Dieu va me placer dans des endroits où je vais recevoir du Seigneur quelque chose de particulier pour le donner aux autres, pour que tout fonctionne comme Il le veut. C’est merveilleux comme plan ! Chaque unité doit être parfaite en elle-même, et cela nous montre quel doit être le type de relation entre nous, que ce soit au niveau du couple, au niveau d’une église, du corps de Christ. Le Seigneur ne nous a pas faits pour que nous soyons dépendants les uns des autres dans le mauvais sens du terme, dans le sens où je vais me sentir dépendant de toi, où je vais avoir une relation de dépendance. Quelqu’un qui est dépendant de quelqu’un d’autre c’est quelqu’un qui est à la traîne de l’autre. Il y en a un qui est à l’avant et l’autre qui traîne : il est dépendant. Ce n’est pas ce genre de relation que Dieu veut dans le corps de Christ. Il veut une relation de dépendance spirituelle organique. Cela veut dire que Dieu va me donner des dons et un appel qui est particulier, et par ce don et cet appel, Il va se servir de moi pour faire passer aux autres quelque chose, mais moi je sais dans mon cœur que mon frère ou ma sœur, à qui je fais passer quelque chose de la part du Seigneur, a une relation individuelle et parfaite avec Dieu. Et par cette relation, il est amené à la perfection, et moi je vais lui amener simplement des choses que Dieu a décidé que je lui amène pour l’aider à grandir dans la perfection de sa relation avec Dieu. Si je suis un véritable serviteur de Dieu, je ne vais pas essayer de me mettre entre Dieu et mon frère ou ma sœur, je vais exercer tout mon ministère pour développer sa relation personnelle avec Dieu, la rendre toujours plus étroite, plus personnelle, pour qu’il grandisse dans cette perfection et qu’il ait un contact toujours plus étroit avec Jésus. Je ne vais pas me placer entre lui et Jésus, recevoir des choses de Jésus, lui donner et lui dire : tu vois maintenant, tu es dépendant de moi, tu es obligé de passer par moi pour aller avec Jésus. Non ! Ce n’est pas cela du tout ! Tout au contraire, moi je vais t’apporter des choses que Dieu m’a données, mais uniquement pour que tu grandisses et que tu te rapproches de plus en plus de Jésus et que tu le connaisses de mieux en mieux, et que tu grandisses en Lui et que tu deviennes de plus en plus indépendant. Indépendant dans le bon sens, spirituel, parce que quelqu’un qui est indépendant c’est quelqu’un qui est complet, qui se suffit entièrement à lui-même parce qu’il est parfait. Quand nous serons tous arrivés à la perfection, nous serons complètement indépendants les uns des autres. Dieu va nous appeler à exercer un ministère les uns envers les autres et je ne pourrai l’exercer que si je suis vraiment libre et indépendant, indépendant au sens autonome, c’est très important de bien comprendre cela. Dieu nous appelle à être libres, mais cette liberté ne doit pas être pour moi une occasion de rester solitaire et sur ma tour d’ivoire, parce que je suis arrivé à la perfection ! Dans le corps de Christ, la liberté qu’Il nous donne, Dieu nous demande de la mettre au service des autres, volontairement, et pas dans un système de contrainte et d’autoritarisme où on me dit de faire ci et ça et où on me donne des ordres parce que je suis soumis aux autorités et au Seigneur; ce n’est pas comme ça dans le corps de Christ. Prenez l’exemple de Jésus : Lui en tant que Dieu, n’avait besoin de personne, Il est parfait de toute éternité. Il est venu sur la terre pour nous, donc la liberté qu’a le Seigneur, Il a volontairement accepté de l’abandonner pour nous donner la vie. Il a abandonné ses prérogatives divines, la place qu’Il avait au ciel sur son trône élevé. Il a laissé tout cela pour venir prendre un simple corps d’homme pour nous rendre service, pour donner sa vie pour nous, pour que nous ayons la liberté et la vie éternelle. Il avait une pleine liberté d’action et Il a choisi Lui-même de se donner pour nous, pour nous donner la vie. Il nous laisse un exemple : Il veut que nous puissions acquérir la perfection et la liberté totale pour la mettre volontairement au service des autres. Il n’y a que comme cela que nous pouvons le faire bien, parce que si nous sommes pris dans un système de contrainte, dans un système d’autoritarisme, un système religieux, nous n’allons pas avoir de liberté. Nous ne pourrons pas vraiment recevoir du Seigneur et donner aux autres dans la liberté de l’Esprit tout ce qu’Il nous donne, cela va être un système de carcan. Toutes les églises qui sont dirigées de manière autoritaire, par des serviteurs de Dieu autoritaires, ne peuvent pas manifester la liberté de l’Esprit, et ne peuvent pas aider vraiment les chrétiens à grandir et à être édifiés, et au corps de Christ à être édifié. Ils ne peuvent pas parce que tout est emprisonné dans un système de carcan spirituel, où il y en a qui donnent des ordres, et les autres qui n’ont rien à dire. Cela ne se fait pas comme cela dans le corps de Christ. Remarquez comment Jésus donne des ordres à ses disciples : Jésus donne des ordres, Il donne des commandements, mais Il ne force pas au sens Autoritariste du terme. Il donne des ordres qui sont quelquefois clairs, fermes et définitifs, mais Il demande que nous venions à l’obéissance en acceptant volontairement de renoncer à notre liberté pour nous mettre à son service, volontairement . Je vais pouvoir dire : Seigneur, Tu me donnes un ordre : parce que je suis libre, je viens à Toi et je m’incline, je mets ma liberté à Ton service et j’abandonne volontairement mon état d’indépendance pour me mettre à l’obéissance de Ta Parole. C’est ce que Dieu veut. Il veut des hommes et des femmes parfaits et libres pour que ces hommes et ces femmes viennent devant Lui en s’inclinant et en disant : Seigneur, librement, je choisis de Te servir, je choisis de m’incliner devant Toi et je renonce à moi-même et à toute décision personnelle pour te servir et t’obéir. Mais cela n’a de valeur pour Dieu que si c’est libre, si ce n’est pas obligé, sans aucun autoritarisme. Imaginez que Dieu se mette à faire des commandements autoritaires, on est coincé, on ne peut pas vraiment exercer notre liberté. Cela ne serait pas quelque chose qui plairait à Dieu. Il veut que nous soyons libres, mais Il veut que nous mettions cette liberté à son service, volontairement. Dans le corps de Christ c’est pareil. Il veut que nous soyons entièrement libres les uns par rapport aux autres, personne ne dominant l’un sur l’autre, mais Il veut que nous ayons assez de maturité spirituelle pour comprendre quel est notre appel, et pour mettre volontairement notre liberté au service des autres dans le corps de Christ. Cela a de la valeur pour Dieu si j’accepte volontairement de limiter ma liberté, au sens où par exemple je me dis : Je suis libre, je vais cet après- midi aller me promener parce que j’ai envie de me détendre, puis le Saint-Esprit me parle et me dit : J’ai un appel pour toi cet après-midi, tu vas aller faire une visite parce qu’il y a un frère qui a besoin de toi, ou bien tu vas prier une heure parce qu’il y a tel besoin que je te montre. Dieu attend que je mette ma liberté à son service et que je dise : « D’accord Seigneur, volontairement je renonce à ma liberté personnelle pour la mettre à Ton service », et cela a de la valeur aux yeux du Seigneur. Il veut faire de nous des hommes et des femmes libres. Quand Paul dit aux Galates : Galates insensés, vous avez été affranchis en Christ, qui vous a ensorcelés pour que vous vous remettiez sous le joug ? Ils se remettaient sous un joug religieux, où il y avait des commandements qui leur étaient donnés : tu feras ci, tu ne feras pas ça, et ils étaient poussés par la contrainte à se remettre sous la loi. Ils avaient quitté le terrain de la liberté de l’Esprit, et Paul leur dit : Insensés, vous êtes coupés de Christ, vous avez quitté le domaine de la grâce, et de la responsabilité personnelle, et de la liberté personnelle que vous auriez dû mettre volontairement au service du Seigneur. Maintenant, vous vous remettez sous une loi de commandements humains ou légalistes et vous êtes coupés de la liberté de Christ. Vous êtes redevenus maintenant des personnes qui sont soumises à des commandements d’hommes et à des hommes et vous n’agissez plus dans la liberté personnelle du Saint-Esprit. C’est fini, vous êtes coupés de la grâce et vous avez besoin de vous repentir. C’est très important pour ceux qui sont appelés à exercer un ministère spirituel, de direction spirituelle, d’apôtres, de prophètes, d’évangélistes, de pasteurs, de docteurs, de comprendre que leur position est une position d’autorité spirituelle qui indique une direction, mais qui appelle les brebis à
exercer leur liberté dans le Seigneur, pour sonder ce qui leur est dit, et accepter librement de se mettre au service du Seigneur, et non pas au service d’un homme. C’est ce que Dieu appelle la soumission aux anciens, la soumission aux anciens c’est écouter ce qui t’est dit de la part d’un ancien, tu écoutes pour voir si ça correspond à la Parole du Seigneur, et si ça correspond à cette l’Esprit en toi te confirme que cela vient vraiment du Seigneur, tu vas faire ce qui t’est dit, mais parce que tu l’auras choisi librement. Ce n’est pas parce que tu t’es mis sous un joug autoritaire de quelqu’un qui se fait passer pour apôtre mais qui n’est qu’un tyran, et qui dit : Parce que je suis apôtre, je t’ordonne de faire ci, de ne pas faire ça ; dans ce cas tu n’as pas droit à la discussion et tout le monde doit suivre, ce n’est pas le système que Jésus veut mettre en place. Le système que Jésus veut mettre en place, c’est le système de son Eglise à Lui, où les apôtres comme Paul étaient des gens d’une fermeté, d’une rigueur totale, qui ne faisaient pas de compromis avec la Parole, ils secouaient les Corinthiens, ils secouaient les Galates, mais jamais ils n’exerçaient de tyrannie sur eux . Il leur disait : Je vous exhorte moi, prisonnier du Seigneur à faire ci, à faire ça, mais s’ils ne le faisaient pas, il n’était pas là derrière eux pour leur imposer le corps de Christ, ce n’est pas comme cela qu’on dirige l’Eglise. Il donnait des directions précises, et si nécessaire, il disait : moi je ne suis pas d’accord. Et quand Pierre, le grand apôtre été appelé bien avant Paul, a commencé à dérailler, à judaïser et à revenir à des préceptes judaïques, et à des pratiques judaïques, Paul s’est opposé à lui publiquement et devant tous, en lui disant : Pierre tu dérailles, tu es en train de faire quelque chose qui ne va pas, et moi je suis obligé de te reprendre devant tous. Et Pierre s’est incliné. Il a compris que cela venait du Seigneur. Il a dit : D’accord, j’ai fait quelque chose qui n’était pas bien, j’ai déraillé, j’ai forcé les autres à être hypocrites par mon attitude, et tu fais bien mon frère de me reprendre. Il a accepté humblement. Donc vous voyez que dans le corps de Christ, c’est très important de comprendre cette notion de liberté spirituelle en Christ, nous sommes appelés à être libres, libres des hommes, libres des organisations humaines, libres des commandements d’hommes etc., mais avec un esprit et un cœur humbles et soumis, avec le Saint-Esprit en nous, dont nous écoutons soigneusement les directives, quand Il nous dit : « Ecoute et vois si ça correspond à ma volonté ou pas. Ne sois pas rebelle, ne sois pas coléreux, ne sois pas agité, reste tranquille, écoute ce qui t’est dit, et écoute ma voix dans ton cœur » .Le Saint-Esprit montrera d’où cela vient. A partir du moment où le Saint-Esprit te montre que ça vient bien de Lui, tu le fais en te soumettant volontairement et librement. Mais tu ne vas pas le faire à n’importe quelle condition. Si en cours de route tu vois qu’il y a des choses qui ne vont pas, le Saint- Esprit te le montrera. Et avec douceur et fermeté tu pourras alors dire, même publiquement et à des anciens s’il le faut, ce que tu as appris. Tu diras les choses comme elles doivent être dites, pour que la gloire du Seigneur ne soit pas ternie par des choses humaines qui recommencent à se mêler aux choses spirituelles. Et c’est comme ça qu’on va grandir, parce que tout va se faire dans l’amour du Seigneur. Donc il est vraiment important, essentiel, que nous entretenions notre relation personnelle avec Jésus avant tout. Comment voulez-vous que j’exerce le discernement ou l’autorité spirituelle pour dire : ça, c’est bien, ou ce n’est pas bien, si je n’ai pas, moi, ma relation personnelle vivante avec Dieu qui s’approfondit tous les jours. Comment toi, tu peux discerner si ce que je te dis est bon ou pas bon, si tu n’as pas ta relation personnelle avec Jésus entretenue soigneusement dans la prière, dans la méditation de la Parole, en passant du temps avec Jésus. Il n’y a que Lui qui peut t’aider, te soutenir, t’éclairer, te fortifier. C’est de Lui que tu vas tout recevoir dans la communion, dans la prière. Quand tu es fatigué, quand tu es épuisé, quand tu es découragé, Dieu peut t’envoyer un frère ou une sœur qui va te remettre sur les rails. Mais si tu passes une heure dans la présence de Jésus, que tu es là devant Lui et que tu déverses ton cœur devant le Seigneur, que tu ouvres ton cœur à l’action du Saint-Esprit qui est là pour te relever, tu verras, tu vas ressortir renouvelé, tu vas ressortir merveilleusement renouvelé. Parce que Jésus est vivant, parce qu’Il aime ses brebis, Il veut les fortifier, les édifier, tu vas ressortir renouvelé et tu ne seras pas un fardeau pour les autres, tu seras une bénédiction. Tu vas leur apporter quelque chose de la vie d’en haut que Dieu t’a donnée dans ta communion personnelle avec Lui. C’est vrai que Dieu dans sa grâce, si tu n’as pas eu l’occasion de le faire, peut mettre sur ta route un frère (ou une sœur) spirituel qui a passé du temps devant Dieu, et qui va t’amener un peu de la brise fraîche du ciel pour te faire du bien. Cela va t’aider momentanément mais surtout cela va être une incitation pour toi à t’approcher du Seigneur pour dire : « Seigneur, j’ai senti un peu de brise fraîche qu’un frère ou une sœur m’a amenée, mais ça ne me suffit pas, moi je veux la sentir directement de Toi, dans ma communion avec Toi. D’accord, je suis édifié par un apôtre, un prophète, un pasteur, un docteur qui passe, mais je sens que c’est Toi qui m’apporte quelque chose de leur part, et ça me donne envie de m’approcher davantage de Toi, pour recevoir directement de Toi tout ce qu’il me faut et l’apporter aux autres. Et là ont va grandir spirituellement, ont va grandir dans la liberté. C’est très important tout ça, il y a trop de déformations aujourd’hui, on vit dans des temps que Paul appelle les temps difficiles de la fin. Or ces temps difficiles de la fin sont caractérisés par la rébellion qui n’est pas forcément une révolte ouverte. On peut rejeter très doucement la Parole de Dieu en étant apparemment rempli d’amour, mais si on rejette la Parole, que ce soit violemment ou doucement, c’est la rébellion. Il y a la séduction, il y a toutes formes de séductions, il y a l’amour du plus grand nombre qui diminue, la foi qui diminue et je suis persuadé que dans les temps de la fin, le Seigneur ne va plus garder qu’un petit reste fidèle dans ce monde de ténèbres, où les ténèbres s’épaississent de plus en plus. Il en a toujours été ainsi, regardez l’histoire de l’église, regardez les temps qui ont précédé les grands jugements sur Israël, du temps de Jérémie où le temple allait être détruit, du temps de Jésus où Titus allait détruire le temple, il n’y avait à chaque fois qu’un petit reste par rapport à la grande masse des croyants, un petit reste vraiment fidèle. Du temps de Nebucadnetsar et de Jérémie, il n’y avait guère qu’un petit troupeau fidèle, qui à Jérusalem marchait encore droit et les grands jugements sont venus. Nous approchons des jugements de l’Apocalypse, et de la fin. On arrive à grands pas dans un temps où les jugements de Dieu vont s’abattre sur la terre. Tout ce qu’on peut faire c’est le retarder encore un peu, mais on ne peut pas les annuler, parce qu’ils ont été annoncés. On peut dire : « Seigneur, nous te supplions, retarde encore un peu tes jugements pour que ta Parole se répande, pour que ton troupeau fidèle se prépare. Mais il n’y aura qu’un petit reste fidèle dans les derniers temps, il ne faut pas se faire d’illusions, il n’y aura pas ce grand réveil mondial et universel annoncé par les faux prophètes, ça n’existe pas, on ne peut pas appuyer cela sur la Parole de Dieu. Le Seigneur annonce des temps difficiles, où les gens seront rebelles, hautains, méprisants pour leurs parents, toutes ces choses que nous voyons autour de nous. Il n’y aura pas ce grand réveil mondial annoncé par les faux prophètes, non, le printemps c’est ma relation personnelle avec Jésus qui va ouvrir les écluses du ciel sur ma vie si je suis fidèle, et sur la vie de toutes ses brebis qui entendent Sa voix. Le printemps annoncé, c’est l’Epouse à qui il est donné de se préparer et de se revêtir d’un fin lin. Mais cette Epouse va se préparer dans des temps très difficiles, des temps où l’horreur, la violence et le péché vont se déverser et se déversent comme des torrents affreux sur le monde entier. Restons profondément ancrés en Jésus et dans Sa Parole ! Ne nous laissons ébranler par rien, ni par les menaces de Satan, ni par les voix insidieuses des faux prophètes et des séducteurs, par rien du tout ! Testons toutes choses uniquement à la lumière de la Parole. En tout ce que nous recevons ou que nous croyons recevoir, si nous le testons uniquement à la lumière de la Parole de Dieu, nous serons gardés bien aimés. Satan va s’employer à nous envoyer des visions, des prophéties, des révélations en essayant de nous les faire passer comme venant de Dieu, et si nous ne sommes pas profondément ancrés sur la Parole seule nous serons emportés comme un fétu de paille. Parce que tous ces mouvements qui se passent actuellement sur la terre, ce sont des faux mouvements, ils ne sont dus qu’à une seule chose, c’est le manque de connaissance de la Parole et le manque de connaissance du Seigneur. Si nous étions ancrés dans le Seigneur et dans Sa Parole nous aurions un discernement plus grand. Et c’est possible, c’est à la portée de tous les enfants du Seigneur. Chacun a le Saint-Esprit en soi, on à tous la Parole, on a un Dieu bienveillant qui veut nous aider à grandir individuellement et collectivement. Donc, on a tout en main pour pouvoir tenir ferme après avoir tout surmonté, dans l’époque la plus troublée qui soit. On a tous les éléments avec Jésus pour tenir ferme. Est ce qu’on va faire partie de ceux qui ont tenu ferme jusqu’au bout, malgré les assauts, malgré les tempêtes, malgré les épreuves, les souffrances, les difficultés, les persécutions, malgré les frères et les sœurs qui tombent à gauche et à droite comme des mouches ? Est-ce qu’on va rester plantés dans le Seigneur et en Lui et dans sa Parole pour tenir ferme et être encore des exemples dans ces temps de la fin ? Eh bien je dis : « Seigneur, fais moi la grâce de pouvoir être jusqu’à la fin quelqu’un qui tient debout, qui ne va pas se monter la tête en disant : je suis meilleur que les autres, mais qui reste dépendant de son Seigneur en disant : Seigneur, il faut que tu me tiennes debout. Tu as dit : celui qui garde ma parole je le garderai. Donc Seigneur, fais-moi la grâce par ton Esprit de toujours me faire comprendre ta Parole en esprit et en vérité pour que je puisse tout contrôler avec ta Parole et que je puisse continuer à être édifié par ta Parole pour être un temple saint dans le Seigneur, et pour être la pierre vivante dans ce grand Temple que Tu prépares pour ta gloire pour tous tes enfants qui te sont restés fidèles. » Devenons donc imitateurs de Dieu comme des enfants bien-aimés, imitateurs de ceux qui comme Paul marchent avec le Seigneur, comme Paul le disait et osait le dire : imitez-moi. Mais il ne leur disait pas : imitez-moi aveuglément, il voulait dire : imitez-moi si vous discernez que ce que je fais, vient vraiment du Seigneur, donc cela veut dire : imitez le Seigneur. Seigneur, je te prie vraiment que cette Parole puisse nous encourager à tenir ferme en toi, je te prie vraiment Seigneur que ce petit reste fidèle que tu connais puisse être gardé dans ta main parce qu’il garde ta Parole. Seigneur je veux être un des vainqueurs de la fin des temps, et je demande ta grâce pour moi-même et pour tous tes bien-aimés qui la demandent. Je demande ta grâce Seigneur pour être trouvé debout au jour où tu vas chercher les tiens. Et non seulement debout, mais debout et vainqueur contre tout ce qui a pu venir contre moi pour me faire chuter. Que je puisse en toi être trouvé vainqueur, par ta grâce Seigneur. Fais du bien à ton troupeau, fais du bien et encourage-nous ce en nous rappelant que tu nous appelles à être parfaitement complets en toi, chacun en particulier et que tu nous appelles tous à une place dans ton Corps, avec un ministère, un appel pour que tous nous puissions être édifiés en toi. Seigneur, bénis chacun je t’en prie, continue à travailler dans nos vies pour nous délivrer, nous débarrasser de tout ce qui est mauvais dans l’esprit, dans l’âme et dans le corps, et pour nous remplir de toi jusqu’à toute la plénitude de Dieu, pour servir à la gloire de ton Nom. Débarrasse-nous de tout ce qui est encore du passé, du malin, des maladies, des infirmités, des liens de toutes sortes de choses qui viennent encore du passé, de l’ennemi. Seigneur, travaille je t’en supplie selon ta promesse à nous rendre complets, accomplis, sans faillir en rien, en attendant la glorieuse résurrection, la perfection, la rédemption de notre corps. Seigneur, fais-le pour chacun, je t’en prie, au nom de Jésus-Christ. Amen.
sur ces quelques pages , vous avez pris connaissance de ce que les auteurs ont à donner par rapport à ce que dieu ou l’esprit saint leur à donner, l’envie de le mettre par écrit , trop souvent, les gens disent à tort que, dès qu’un auteur a publié un livre, ou qu’un prédicateur a prononcé un sermon, personne n’a le droit de juger le contenu de ces enseignements, sans en avoir d’abord demandé la permission à l’auteur ou au prédicateur. Paul n’a pas demandé à Pierre la permission de le reprendre publiquement. Il n’a pas non plus demandé à Hyménée et à Alexandre la permission de les reprendre pour les fausses doctrines qu’ils enseignaient. On se trompe donc de problème, quand on laisse les faux docteurs répandre leurs enseignements dans tout le Corps de Christ, sous prétexte que l’on n’a pas eu recours à la procédure décrite dans Matthieu 18. Matthieu 18 concerne une accusation de péché, quand un membre d’une congrégation accuse un autre membre d’avoir péché. Dans ce cas, il faut présenter deux ou trois témoins, quand une confrontation personnelle privée s’est montrée inefficace.
Les enseignements largement publiés ne nécessitent pas deux ou trois témoins. Tout le monde peut vérifier ce qui a été enseigné. Il faut juger si ces enseignements sont conformes à la Bible ou non. Ceux qui donnent ces enseignements doivent être repris publiquement. S’ils continuent à donner ces faux enseignements, au mépris de la foi qui a été donnée aux saints une fois pour toutes, ils doivent être considérés comme des loups, et les brebis doivent être mises en garde contre eux.
Aujourd’hui, les enseignements des loups sont diffusés par la télévision, la radio, Internet, les livres, les séminaires et bien d’autres médias disponible, attention pas tous et seul le discernement nous convaincra. Aucun pasteur ne pourrait contacter individuellement chaque auteur pour discuter avec lui des hérésies qu’il enseigne. D’ailleurs, on ne lui demande pas de le faire. Ce qui est exigé des pasteurs et des anciens, c’est qu’ils réfutent les hérésies, en enseignant la saine doctrine, et qu’ils mettent en garde les brebis de toute influence pernicieuse. Hélas, bien peu d’anciens ou de pasteurs sont prêts à le faire. Nombreux sont ceux qui se vantent de ne jamais corriger personne, et qui laissent trop facilement les loups dévorer le troupeau, sous prétexte d’humilité et d’unité. Si nous refusons de juger les faux enseignements, nous négligeons d’exercer les responsabilités qui nous ont été données par Dieu. donc parmi tous ce mélange il est temps de rassembler ce qui est vrai est justes auprès de dieu
j’ai donc rassembler ces enseignements éclairé par le saint esprit sur un seul support afin d’apporter la vrai lumière sur le monde d’aujourd’hui , accompagné d’une net conviction de l’esprit saint . Ce livre et ses documents montre sur quoi ma prise de conscience a travaillé en moi sur tous ce qui nous entours dans le milieu où l’on vis, de ce qui ma amené à ma conversion auprès de dieu. A quel point les prophéties bibliques concernant la fin des temps sont d’actualité ! Beaucoup de questions ? des réponses se trouvent dans ce livre avec comme source véritable ; la bible qui est la parole de dieu , accompagné par la foi, la vrai foi et le discernement que dieu nous donne en don et bien évidement c’est à travers la bible , qui , je le répète, est la parole de dieu , elle nous donne la foi alors nous entrons dans la nouvelle naissance.
Je vais vous parler d’un sujet qui alimente en ce moment le peuple, la fon du monde, qu’est- ce que la fin du monde ? la réponse est dans ce messages ou sera révélé plusieurs signes que la bible informe et n’oublions pas que la bible est le parole de dieu.
Il faut savoir que Tous les signes annoncés dans la Bible Sont présents ou accomplis. Avant tous , le seigneur jésus va revenir,
Parlons donc du retour du Seigneur. J’ai remarqué qu’on en parlait moins qu’avant Il y a 20 ans, on parlait du retour du Seigneur davantage que maintenant. Alors, de deux choses l’une, ou tout le monde le sait et c’est bien acquis, ou alors on a tendance à oublier que le Seigneur peut revenir d’un moment à l’autre. Dans la bible de la Genèse à l’Apocalypse, qui parle des temps de la fin et de la fin des temps. On peut apercevoir qu’il y a une quarantaine de passages qui parlent de la fin des temps et qui annoncent des signes qui doit se passer dans l’époque du retour de Jésus. Nous savons que le Seigneur a dit dans Matthieu 24 au verset 36 : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, (du retour du Seigneur), personne ne le sait, ni les anges des cieux mais le Père seul ». Donc, il n’est pas question, comme l’ont fait certaines sectes, d’annoncer un jour ou une heure pour le retour du Seigneur. Mais le Seigneur a dit que nous devons reconnaître les temps, il a reproché aux Pharisiens qui savaient reconnaître les signes des temps météorologiques de ne pas reconnaître les signes des temps spirituels dans lesquels ils étaient. Le Seigneur nous dit dans sa Parole que même si nous ne savons pas le jour et l’heure, nous ne serons pas, nous, enfants de la lumière, laissés de côté parce que nous serons prêts. Nous serons prêts quels que soient le jour et l’heure, donc il faut être prêt. Ensuite le Seigneur a laissé des signes qui nous montreraient à quelle époque il allait revenir c’est-à-dire à la fin des temps dans la Bible, il y a plusieurs expressions sur ce sujet : les temps de la fin, la fin des temps, les derniers temps, les derniers jours, le dernier jour, la fin du monde, la suite des temps, la fin Des siècles. Ce sont des expressions qui reviennent pour définir une période qui est la nôtre et qui est la fin d’une dispensation, la fin d’une grande période de Dieu. Voici quels sont ces signes, y en a une quarantaine. Mais il est bon de voir que tous ces signes sont accomplis à la date d’aujourd’hui ou en train de s’accomplir en ce moment même. Jésus a dit : « Quand vous verrez ces choses commencer à se passer, (que l’ensemble de ces signes commenceront à finir de se passer,) sachez que votre délivrance approche ». Levez les yeux et sachez que le temps du retour du Seigneur est là. Cette période des temps de la fin, que la Bible appelle les temps de la fin, c’est une période qui couvre, en fait, une longue période puisqu’elle commence à la première venue de Jésus, il y a 2000 ans pour finir au retour du Seigneur, c’est-à-dire une période qui est proche de la période que nous vivons. C’est donc une période de 2000 ans qui, à l’horloge du Seigneur, représente la fin des temps. La fin des temps n’est pas simplement ces temps que nous vivons maintenant, mais ce sont des temps qui ont commencé dès la venue de Jésus puisque le jour de la Pentecôte, nous savons ce que l’apôtre Pierre a prophétisé, à propos de Joël. Il a dit que dans les derniers temps, l’Esprit serait répandu dans la terre entière. Les derniers temps ont donc commencé il y a à peu près 2000 ans. Le jour de la Pentecôte, ils étaient déjà dans les derniers temps, donc à combien plus forte raison y sommes- nous aujourd’hui, 2000 ans après. Dans 1 Corinthiens 10 au verset 11, l’apôtre Paul parlait de tout ce que les chrétiens ne devaient pas faire en imitant les Hébreux dans le désert, c’est-à-dire la rébellion, l’impudicité, l’impureté. Il disait : » Ces choses nous sont arrivées pour nous servir d’exemples. » Il leur dit au verset 11 : « Ces choses (Tous ces jugements qui sont tombés sur eux) leur sont arrivés pour servir d’exemple et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous, qui sommes parvenus à la fin des siècles ». Il disait cela il y a près de 2000 ans. « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ». Jésus a dit : « Veillez et Priez », parce que le Seigneur veut nous prendre c’est-à-dire qu’à la dernière trompette, les morts en Christ, (qui étaient prêts au moment de mourir), seront ressuscités les premiers. Nous, les vivants, mais pas tous les vivants qui font officiellement partie de l’église de Jésus, seulement les vivants qui seront prêts au moment où le Seigneur va revenir, ceux-là seront pris pour faire partie de son Epouse à Lui, qu’il va enlever à sa rencontre dans les cieux. Ensuite suivra une période de 7 ans qui sont vraiment les derniers temps de la fin. Ils représentent la grande tribulation sur la terre, avec la manifestation de l’Antéchrist, la destruction, pendant 3 ans et demi, de tous les chrétiens qui sont restés, qui n’auront pas été enlevés. Ensuite 3 ans et demi de persécutions des Juifs et à la fin la bataille d’Armaguédon, une bataille mondiale où toutes les nations de la terre seront rassemblées contre Jérusalem. A ce moment-là Jésus reviendra avec ses saints, poser ses pieds sur le mont des Oliviers d’où Il est parti il y a 2000 ans. Il commencera alors son règne de 1000 ans sur la terre avec ceux qui sont appelés à régner avec Lui, avant le renouvellement de toute chose, après la fin des 1000 ans. Donc, c’est cette période là que le Seigneur nous demande de discerner. Si, par l’examen de ces signes, nous pouvons voir que nous sommes dans la période du retour de Jésus, qu’est-ce que nous allons faire ? Nous allons nous réjouir et nous allons nous préparer, si nous ne le sommes pas. Si nous sommes prêts, nous allons bien veiller à rester debout et à prendre garde de ne pas tomber. Parce que ceux qui sont tombés et qui ne se seront pas relevés au moment où la dernière trompette va sonner et où le Seigneur va revenir, ne seront pas prêts pour partir, ils ne partiront pas. Donc, partiront ceux qui sont prêts. C’est-à-dire ceux qui sont dans la foi, ceux qui ont vraiment pris Jésus-Christ comme leur Sauveur et leur Seigneur, ceux qui sont baptisés d’eau par immersion comme le demande la Bible. Ceux qui sont baptisés du Saint-Esprit comme le demande le Seigneur dès le début de la vie chrétienne. Il en était ainsi au début, dans le livre des Actes des apôtres. Et Dieu veut le faire pour tous ses enfants. Il n’y a aucune raison d’être des exceptions, le Seigneur veut le faire comme Il l’a fait le jour de la Pentecôte. Si nous n’avons rien, entre Dieu et nous ce jour-là, c’est à dire aucun péché connu et non confessé, nous partirons à sa rencontre. Est-ce que vous croyez que le Seigneur va prendre avec lui des chrétiens qui se disent chrétiens et qui sont en train de vivre dans un péché connu, au moment où le Seigneur sera là, dans le vol, l’adultère, le mensonge etc. et qui n’auront pas confessé ces choses, simplement pour demander
Pardon au Seigneur ? Ils ne seront pas pris, ils vont rester. Il ne faut pas se tromper et dire que l’ensemble des chrétiens sont prêts pour le départ, à partir du moment où ils ont, une fois dans leur vie, confessé Jésus et ont reçu la nouvelle naissance, non ! Ils ne seront prêts que si leur cœur est pur, lavé dans le sang du Seigneur et s’il n’y a rien de non confessé qui les sépare de Dieu. S’ils restent sur terre, ils ne perdront pas leur salut, mais ils vont passer au travers d’une tribulation terrible.
le premier des signes :
Il est en tout premier car il est merveilleux. C’est dans 1 Pierre chapitre 1, versets 17 à 20 : « Conduisez-vous avec crainte (de Dieu) pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu » . Donc Jésus avait été prédestiné bien avant la fondation du monde à venir sur la terre pour nous sauver et il est dit qu’il a été manifesté à la fin des temps. Dieu, son Père, lui a formé un corps de chair. Il est né, il est venu en chair sur cette terre. Il est venu en chair dans une période bien précise, à la fin des temps. Et quand on calcule les temps, on verra que c’est un autre des signes. Depuis Adam, on peut bibliquement reconstituer les chronologies bibliques pour voir combien de temps s’est écoulé entre Adam et Abraham, entre Abraham et David, entre David et Jésus, entre Jésus et nous. Nous pouvons voir à quelle période nous sommes dans la chronologie biblique, mais Jésus a été manifesté à la fin des temps. Les temps de la fin, la fin des temps a commencé à la manifestation du Seigneur Jésus. Et le Seigneur a dit qu’il sera avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. La fin du monde, ce n’est pas nécessairement la destruction finale de toute chose. C’est déjà la fin de ce monde actuel puisque nous savons qu’à la fin de ce monde actuel, quand Jésus va venir chercher l’Eglise, nous allons être enlevés vers lui à sa rencontre et nous serons ainsi toujours avec lui, toujours ! Nous suivrons Jésus partout où il ira. Quand il viendra sur la terre pour 1000 ans, nous serons avec lui, quand il va recréer le nouveau ciel et la nouvelle terre, la Jérusalem céleste, nous serons avec lui et nous habiterons, en tant qu’Epouse du Seigneur, dans la Jérusalem céleste avec Jésus pour l’éternité. Notre temps présent est déjà avec Jésus puisque nous sommes avec lui par la foi mais nos yeux ne le voient pas. Il me tarde de le voir et je dis : « Seigneur, que je puisse entendre la dernière trompette de mon vivant et partir avec ceux que tu as appelés à monter avec toi ». Donc ce que nous devons savoir, c’est que nous serons toujours avec Jésus, toujours, (Il est déjà maintenant avec nous, tous les jours jusqu’à la fin du monde,) où nos yeux le verront et nous serons à ce moment-là avec lui d’une manière visible.
Le deuxième signe :
se trouve dans Actes, au chapitre 2, et au verset 17. Auparavant, dans Actes 1, verset 6, les disciples de Jésus, qui l’avaient vu ressuscité et qui avaient parlé avec lui pendant 40 jours, lui disent : « Seigneur, est-ce en ces temps-ci que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Il leur répondit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps… » . C’est ce qu’ils attendaient eux, ils ne s’attendaient pas à un royaume spirituel d’abord, mais à un royaume terrestre d’Israël qui allait venir. « Et il leur répondit : Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins à Jérusalem et jusque dans le monde entier ». Donc il fallait qu’ils soient baptisés du Saint-Esprit pour être des témoins de Jésus-Christ. Ils étaient déjà disciples, convertis mais ils n’avaient pas reçu le baptême de l’Esprit. Au verset 5, Jésus leur dit lui-même : Vous recevrez le Saint- Esprit, « dans peu de jours vous serez baptisés du Saint-Esprit ». Donc ils ne l’étaient pas encore. Et au chapitre 2, quand le Saint-Esprit est répandu le jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre parle à tous les Juifs qui étaient là, qui avaient été attirés par le bruit que faisaient les 120, qui étaient descendus dans la rue en parlant dans des langues inconnues et en annonçant la gloire de Dieu dans des langues qu’ils ne comprenaient pas mais que les autres comprenaient. Pierre se met à parler et il leur dit, au verset 17 : « C’est ce qui a été annoncé par le prophète Joël : Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon esprit sur toute chair, vos fils et vos filles (ça c’est pour les jeunes ici) prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards auront des songes. Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit et ils prophétiseront ». Vous voyez, il parle des derniers jours. Les derniers temps ont commencé à la manifestation de Jésus et se sont poursuivis par le déversement du Saint-Esprit après l’ascension de Jésus-Christ. Depuis cette période, le Saint-Esprit est répandu sur la terre et il est prêt à remplir tous les enfants du Seigneur qui viennent à Jésus, qui l’acceptent comme Sauveur et qui passent par le baptême d’eau par immersion au nom du Seigneur. Ils sont au bénéfice de cette promesse du baptême du Saint-Esprit. Si Jésus a dit à ses disciples : « Dans peu de jours, vous recevrez le baptême du Saint-Esprit pour être mes témoins », vous pensez bien que dans le cœur du Seigneur, c’était sa volonté pour tous ses disciples. Il ne pouvait pas mettre à part quelques uns pour être baptisés de l’Esprit et puis quelques autres de seconde zone pour leur dire : « Toi, tu vas faire partie de la deuxième classe de l’armée du Seigneur et tu ne seras pas baptisé de l’Esprit « . Pourquoi le Seigneur aurait dit cela ? Le jour de la Pentecôte ils ont tous été baptisés de l’Esprit. Tous ceux qui croient le seront, tous ceux qui demandent et tous ceux qui croient et qui obéissent au Seigneur recevront le Saint-Esprit. Donc ce signe-là est déjà accompli ou en train de s’accomplir puisqu’il y en a toujours qui sont baptisés de l’Esprit aujourd’hui. C’est quelque chose qui ne s’arrêtera pas jusqu’au retour du Seigneur. Ensuite, le chapitre 24 de Matthieu et le chapitre 21 de Luc donnent une foule de signes dont certains sont accomplis depuis longtemps et d’autres en train de s’accomplir. Je commencerai dans Matthieu 24 à partir du verset 1 : « Comme Jésus s’en allait au sortir du temple, ses disciples s’approchèrent pour lui en faire remarquer les constructions. Mais Jésus leur dit : Voyez-vous tout cela, je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée ». Ce temple était une des sept merveilles du monde. Quand on voit les restes aujourd’hui, on peut imaginer ce qu’a pu être ce temple magnifique bâti par Hérode ! Eh bien, Jésus dit : « Il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Et il s’assit sur la montagne des Oliviers et les disciples vinrent en particulier lui poser cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il ? (Car pour les disciples, c’était tellement extraordinaire, qu’ils devaient se dire : c’est la fin du monde.) et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » De la fin de ce monde-ci que nous vivons, d’un monde qui n’est pas du tout contrôlé par le Seigneur mais qui est contrôlé par l’ennemi, Satan, puisque Jésus a dit que le monde entier est sous la puissance du malin. Au-dessus de Satan, il y a Dieu et nous, nous sommes en Dieu, en Christ, bien au-dessus de Satan et de ses dominations. Nous sommes déjà assis en Christ dans les lieux célestes. Mais le monde qui nous entoure, qui ne connaît pas Jésus, est contrôlé, dominé par Satan et il ne faut pas chercher à rendre Dieu responsable de tous les malheurs qui se passent aujourd’hui dans le monde. C’est un monde qui est séparé de Dieu et si un monde ne connaît pas Dieu, il ne peut pas être au bénéfice de la bénédiction du Seigneur. C’est à partir du moment où on rentre en Jésus-Christ qu’on devient bénéficiaire de toutes ses promesses. Il nous extrait, il nous sort, il nous arrache à ce monde contrôlé par Satan pour nous placer dans le monde contrôlé par Dieu et par Jésus. Nous sommes bien au-dessus déjà, en esprit, de tout cela, assis-en Christ dans les lieux célestes. Beaucoup de chrétiens ne se rendent pas assez compte qu’ils sont déjà assis en Christ dans les lieux célestes. Ou ils l’ignorent, ou ils ne le croient pas. Ils sont toujours assis dans leur basse fosse ou dans leur cachot dont la porte est grande ouverte en disant : mais qui me délivrera ? Mais non ! La porte a déjà été ouverte par Jésus, les verrous sont brisés, les chaînes sont rompues et Dieu veut que nous croyions sa Parole. Quand nous osons la croire, le Saint-Esprit confirme dans nos cœurs que nous sommes déjà assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ.
Le troisième signe
Il est là, juste après : « Dis-nous quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ». Au verset 4, Jésus leur répondit : « Prenez garde que personne ne vous séduise car plusieurs viendront sous mon nom disant : C’est moi qui suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens ». Je recommence ce verset 4 : « Prenez garde que personne ne vous séduise ». Si Jésus met ce signe-là en premier, c’est que c’est un signe caractéristique de la fin des temps. Nous savons que la fin des temps a commencé dès l’époque de Jésus et des apôtres, puisque l’on voit dans les épîtres de Paul et de Jean, que déjà, bien des signes de séduction avaient commencé à agir dans l’Eglise. C’est un signe de la fin des temps, et plus nous approchons des temps de la fin, plus la séduction devient forte puisqu’il est dit que cette séduction-là serait tellement forte à la fin des temps, qu’elle serait capable de séduire même les élus s’il était possible. Cela ne veut pas dire qu’il est impossible que les élus soient séduits, mais cela veut dire qu’il est impossible que les élus soient séduits s’ils font ce que Jésus leur demande de faire pour ne pas être séduits, quand il dit : veillez et priez, soyez sur vos gardes. Veillez et priez. Si nous sommes sur nos gardes en veillant et priant, en gardant la Parole du Seigneur, le Seigneur lui -même nous gardera et nous ouvrira les yeux pour voir la séduction. Dans ces temps de la fin, la séduction balaie le monde, c’est vague après vague de séduction qui se déverse. Le propre de la séduction, c’est qu’il y a un mélange entre le vrai et le faux. Vous pouvez avoir 98 % de vrai et 2% de faux, il y a 2% de séduction. Satan va agir en imitant toujours les actions du Seigneur. Quand le Saint-Esprit agit, le malin agit toujours aussi. Il faut être vraiment sur nos gardes pour discerner dans les réveils qui se produisent, ou dans les manifestations de l’Esprit-Saint qui se produisent, quelles sont les contrefaçons du malin, à partir de quel moment elles se glissent et quelles sont les manifestations des séductions. Lorsque quelqu’un est séduit, il peut être séduit alors que tout a bien commencé à 100% avec Jésus mais une petite déviation s’est produite ; il n’a pas veillé et prié, ni ne s’est tenu sur ses gardes. Si la déviation n’est pas immédiatement corrigée, elle va grandir, la séduction va devenir de plus en plus forte. Comme le propre de la séduction c’est une tromperie et un mensonge subtil, ceux qui sont séduits ont l’impression qu’ils ne le sont pas. S’ils savaient qu’ils étaient séduits, ils ne le seraient plus. Ceux qui sont séduits ne le savent pas, mais ils ont, à partir d’un certain moment, oublié ou omis de faire ce que Dieu leur demandait et la séduction est entrée. En général, elle entre en appuyant sur le levier de l’orgueil. La séduction entre toujours quand il reste quelque chose de l’orgueil en nous parce que c’est en agissant sur quelque chose qui va toucher notre orgueil que la séduction va pouvoir agir. Par exemple une nouvelle révélation qui va faire trembler le monde ou une nouvelle onction qui va vraiment révéler des choses cachées, qui vont venir bouleverser le peuple du Seigneur. Cela peut être vrai, cela peut être faux, donc nous devons veiller à analyser ces choses. Dieu ne va jamais se fâcher quand nous prenons du recul par rapport à ce qui se passe aujourd’hui. Quelque soient les noms et les mouvements que vous pouvez citer, Dieu ne sera jamais fâché si vous prenez du recul pour veiller et prier en disant : « Seigneur je veux avoir les yeux ouverts, montre-moi je t’en prie toi-même par ton Esprit, par ta Parole, s’il s’agit d’une séduction devant laquelle je me trouve «Et je peux vous assurer que 99 % des mouvements soi-disant du Saint-Esprit qui se passent aujourd’hui sont des séductions de l’ennemi. Je ne veux pas apparaître comme celui qui va scier à la base tous les réveils du Seigneur et empêcher que le Saint-Esprit agisse, être comme un vieux ringard qui n’est pas capable de voir le mouvement du Saint-Esprit. Quand je dis : « Attention, là il y a une séduction», on réplique : « Oh! Toi, tu es un vieux ringard qui nous empêche d’entrer dans le flot et tu résistes en plus au Saint-Esprit parce que tu n’es pas capable d’entrer dans le flot de ce qui est en train de se faire maintenant ». Je dis : Non, je préfère prendre du recul, veiller et prier. Et si vraiment le Seigneur me montre, par une conviction claire et nette, qu’il s’agit d’une séduction, je le crie haut et fort. Que celui qui a des oreilles, entende. Priez beaucoup pour avoir le discernement de l’Esprit. Ne vous engagez jamais dans quelque chose de nouveau, même si apparemment cela porte du fruit, s’il y a des tas d’âmes qui se sont converties, des gens qui tombent par terre, qui poussent des cris ou qui ont des prophéties, des visions… Prenez du recul, veillez et priez parce qu’un des signes que nous allons voir, c’est que dans la fin des temps se produiront beaucoup de signes et de miracles, y compris au nom de Jésus, par des gens qui pratiquent l’iniquité, qui commettent l’iniquité, des gens que Jésus n’a jamais connus. Il y a ceux qui font des vrais miracles au nom de Jésus et qui ne sont pas connus du Seigneur… Mais il y a aussi le cas de ceux qui accomplissent au nom du Seigneur (soi-disant du Seigneur) de faux miracles, des miracles mensongers qui séduiront beaucoup de gens. La séduction bat son plein, mes chers frères bien-aimés, la séduction bat son plein. Un autre signe de la séduction, c’est que plus est grand le nombre de gens touchés par un mouvement, plus il y a un risque de séduction. C’est malheureux à dire, mais plus le nombre de gens touchés est grand, plus le risque de séduction est grand. Ceci parce que la majorité (dans la Bible on le voit), la majorité a toujours été séduite alors que ce n’était qu’une petite minorité de fidèles qui avaient les yeux ouverts. Vous voyez cela constamment dans la Bible, depuis le temps de Noé qui était tout seul, de Lot à Sodome, et à toutes les époques. Vous voyez toujours un petit nombre de fidèles face à une masse de faux fidèles dans le compromis. La séduction marche avec le compromis. Le compromis, je veux dire par rapport à la vérité et par rapport au péché. Alors quand je vois le monde balayé par un mouvement en peu de temps, comme certains mouvements que je ne veux pas citer, je commence par prendre du recul en disant : « Seigneur, il y a quelque chose, là, qui me pose une question ». Je veux prier parce que Jésus lui-même a dit que ceux qui veulent vivre pieusement, ceux qui veulent marcher dans la vérité seraient persécutés et rejetés par la majorité comme lui-même l’a été et comme ceux de ses disciples qui voulaient marcher dans la vérité l’ont été au début. Si vous allez vers le monde ou vers ceux qui marchent dans la chair avec des idées charnelles ou des idées du monde, vous allez être reçus à bras ouverts par la majorité, comme Jésus au début de son ministère. Quand il allait vers ceux du monde en leur apportant du pain, des poissons et des guérisons parce que c’était sa nature (c’est la nature de Dieu de nourrir et de guérir), des foules entières le suivaient. Mais dès qu’il a prêché le dur message de la Croix, de son corps, de sa chair, de son sang, du renoncement à soi-même et de porter sa croix tous les jours, là le nombre de ses disciples s’est réduit. Autour de la Croix, qui y avait-il ? Quelques femmes et Jean. Et au tombeau, qui y avait-il pour attendre sa résurrection ? Personne. Et le matin, les femmes, qui sont venues, n’étaient pas venues pour attendre la résurrection de Jésus, elles étaient venues pour embaumer son corps. Donc c’était vraiment l’incrédulité la plus totale. Plus nous serons avancés dans les temps de la fin et plus ceux qui vont vraiment marcher dans la vérité avec le Seigneur seront rares. Non pas parce qu’ils forment une caste à part de super-spirituels qui méprisent tout le monde. Ce n’est pas cela. Le Seigneur nous annonce une grande séduction du temps de la fin et il nous annonce que la majorité va s’écarter de la vérité, que l’apostasie est là. Cela veut dire que ceux qui veulent vraiment marcher, et qui vont marcher dans la vérité, vont être de plus en plus rares. Comme le Seigneur lui-même a été rejeté, lui qui est le chemin, la vérité et la vie.
Le quatrième signe :
Cette séduction se manifeste aussi par le fait que plusieurs viendront sous le nom de Jésus disant : « C’est moi qui suis le Christ ». Il parle ici de Christ; un peu plus bas il va parler de faux Christ. Il y avait donc peut-être une nuance, mais le Christ, il n’y en a qu’un de vrai, c’est le Seigneur Jésus de Nazareth, né à Bethlehem, venu en chair, il y a près de 2000 ans, fils éternel de Dieu, Dieu le fils venu pour nous sauver sur la terre. Voilà le seul, le vrai, le Christ, il n’y en a qu’un seul, c’est lui. Mais plusieurs viendront sous le nom de Jésus en disant : « C’est moi le Christ, le vrai Christ c’est moi ». Il y en a eu déjà beaucoup dans les temps passés, aujourd’hui il y en a encore d’autres, des gens qui vont se faire passer pour le Christ. Le quatrième signe, c’est donc ceux qui vont venir au nom de Jésus s’annoncer comme faux Christ et les faux Christ sont des faux oints. Christ en grec veut dire « oint » c’est le même mot que messie en hébreu qui veut dire « oint ». Ce sont donc des hommes qui vont être revêtus d’une onction véritable, ce ne sont pas n’importe qui. Ce ne sont pas de faux monnayeurs, des charlatans, ce sont des gens qui vont être revêtus d’une onction fausse. Il y aura vraiment quelque chose sur eux, une onction, mais cette onction ne sera pas l’onction du Seigneur Jésus. Ce sera l’onction de l’esprit du malin, du séducteur, du diable. Voyez l’onction qui repose sur certains chefs religieux actuels bien connus, que ce soit des grandes religions connues ou des sectes. Ce sont des hommes qui ont, comme on dit, un charisme, ils ont quelque chose sur eux, une onction qui attire les gens, qui séduit, une onction puissante. Cette onction, on peut savoir comment ils l’ont reçue parce que les plus forts et les plus puissants de ceux-là savent qui ils servent. Il y en a un certain nombre qui sont eux-mêmes trompés et séduits et qui se prennent vraiment pour le Christ. Ils ont un « grain », ils ont quelque chose qui ne va pas, mais il y en a qui savent vraiment qui ils servent, c’est-à-dire Satan. Par toutes sortes d’incantations, de pratiques dans le secret, de sacrifices, ils ont réussi à attirer sur eux l’onction de Satan pour pouvoir séduire les gens. Si vous avez été en contact de témoignages de satanistes convertis, vous pouvez savoir que dans leurs domaines à eux, il y a aussi des niveaux et qu’ils peuvent recevoir une certaine onction de séduction qui va pouvoir tromper ceux qui ne sont pas dans la veille et la prière pour avoir le discernement. Quand Jésus dit :« Ils séduiront beaucoup de gens » au nom de Jésus et au nom de Christ, cela veut dire qu’ils vont venir avec une onction telle qu’ils vont accomplir des choses tellement fortes que les gens vont être attirés en disant : « Mais après tout c’est vrai, puisque que si ces gens ne venaient pas de Dieu, ils ne pourraient pas accomplir ces grandes choses qu’ils sont en train d’accomplir devant moi, ou de prophétiser, ou d’annoncer des choses, ou de faire des prodiges ». Même les pharisiens quand ils ont vu Jésus, Jésus qui était revêtu de la véritable onction du Seigneur, ont dit (bien qu’ils le rejettent) :« Personne ne peut faire les choses que tu fais sans venir de Dieu ». Cela, on le sait, mais parce qu’ils étaient jaloux, ils ont refusé Jésus. Nicodème et Joseph d’Arimathée qui étaient pharisiens ont bien dit à Jésus en privé : « Nous savons que tu es de Dieu parce que pour faire les choses que tu fais, seul un homme qui vient de Dieu peut les faire ». Donc ceux qui diront être le Christ vont être revêtus d’une onction puissante mais mauvaise, qui viendra de Satan, et qui leur permettra de dire et de faire certaines choses, qui vont séduire, des prodiges, des miracles au nom de Jésus. Ce sera un faux Jésus et ils vont séduire beaucoup de gens.
Le cinquième signe :
« Beaucoup seront séduits ». Quand Jésus dit « beaucoup », cela veut dire que des masses seront séduites. Alors je veux parler de toutes les religions fausses, de toutes les sectes qui existent, qu’elles soient chrétiennes ou non chrétiennes. Ce sont tous des gens qui ont été amenés dans la séduction par de faux oints, de faux prophètes, des gens qui ne venaient pas du Seigneur. Je ne critique pas car j’étais moi-même, avant ma conversion, attiré par ces choses-là, parce que je pensais y trouver des choses intéressantes. Mais au départ de ces religions, vous avez toujours un oint, quelqu’un qui a créé quelque chose parce qu’il se faisait de grandes choses. Je ne vous conseille pas de le faire mais si vous avez lu la vie de Bouddha ou de Mahomet, vous voyez qu’ils étaient des hommes qui avaient une onction pour avoir pu rassembler comme ça en si peu de temps des millions d’hommes. Ils avaient une onction, mais c’était une fausse onction, une onction qui ne venait pas de Jésus. Tous les créateurs de sectes, depuis le mandarom jusqu’à tous les autres, les Témoins de Jéhovah, etc., ont une fausse onction sur eux. Le catholicisme romain, la plus grande des sectes, est contrôlé parce qu’il y a une onction puissante sur ses chefs religieux qui n’est pas du Seigneur. Connaissant les choses qui se passent dans les coulisses, si je vous racontais ce qu’il s’y passe et je ne veux pas le faire, vous vous rendriez compte qu’il y a vraiment une onction puissante qui repose sur ses chefs et qui est capable de séduire près d’un milliard de personnes sur la terre. Et ces personnes résistent des quatre fers, pour certaines d’entre elles, quand on leur annonce la vérité, parce qu’elles ont l’impression de trahir leur religion si elles la quittaient. Il y a donc un lien puissant qui les attache à cette fausse religion. Il en est de même pour toutes les fausses religions à partir du moment où elles deviennent des religions. Que ce soit le protestantisme réformé, que ce soit toutes les sectes qu’on peut trouver, ce sont des mouvements qui, au départ, étaient créés par le Seigneur et se sont complètement écartés pour devenir des mouvements contrôlés par une onction qui n’est plus de Jésus. Ils séduiront beaucoup de monde, alors ne soyons plus séduits, secouons la séduction, ouvrons les yeux. Le Saint-Esprit de vérité est en train de le faire. Merci Seigneur, pour tous ceux qui font partie de l’Epouse de Jésus et qui sont en train de se préparer à sa venue. Ils sont en train de réaliser qu’on ne dépend plus
D’une étiquette quelconque, d’une affiliation à un homme ou à un mouvement. Mais on dépend du Seigneur Jésus lui seul, de son Eglise qui est son corps et de l’action du Saint-Esprit qui habite en nous. C’est cela qui compte, le reste est secondaire. Quand vous aurez vu ces signes, vous comprendrez à quel point nous sommes proches du retour du Seigneur
Le sixième signe
Dans Matthieu chapitre 24, au verset 6 : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre, gardez-vous d’être troublés car il faut que ces choses arrivent, mais ce ne sera pas encore la fin », « si tôt la fin » disent d’autres versions. Quand on parle de guerres et de bruits de guerre, certains peuvent répondre : « Oh! Mais cela fait 2000 ans qu’on entend parler de guerres et depuis la guerre mondiale on n’a pas passé un seul jour sans guerre quelque part ». Mais ce que l’on voit, Jésus le dit bien : « Ce ne sera pas si tôt la fin », vous allez voir des guerres, vous allez entendre parler de bruits de guerre, mais ce qui caractérise la fin des temps, c’est une accélération des guerres. Il n’y a jamais eu de guerre mondiale avant le début de ce siècle, c’était des conflits localisés à gauche ou à droite. Mais les guerres mondiales, la 1ère et la 2ème, sont des phénomènes de notre siècle. L’Apocalypse annonce encore une autre grande guerre mondiale : le conflit d’Armaguédon et puis encore une autre guerre mondiale à la fin des 1000 ans : Gog et Magog quand Satan va encore séduire le monde entier en peu de temps. Donc il va y avoir une troisième guerre mondiale qui se prépare, elle est annoncée par la Parole de Dieu. Mais en tous cas, ce qui caractérise la fin des temps c’est une accélération des conflits, une généralisation des conflits et des conflits de plus en plus meurtriers. La dernière guerre mondiale par rapport à la première, qui a été meurtrière, a fait quatre ou cinq fois plus de morts que la Première guerre mondiale. Les conflits qui ont eu lieu entre la dernière guerre, entre 45 et maintenant, ont fait bien plus de morts encore que la dernière guerre mondiale. Regardez le Ruanda, ses 500 000 morts en quelques semaines, c’est atroce de voir cela! Les moyens techniques, aujourd’hui, permettent la généralisation de ces guerres mondiales et permettent une destruction massive de population, ce qui n’aurait jamais été possible dans les temps du début de la fin. J’aime la parole de Jésus : « Gardez-vous d’être troublés ». Gardez vous d’être troublés. Tant de chrétiens sont troublés! Bien sûr, c’est troublant de voir ces guerres, ces conflits, pas de solution possible entre Adam Hussein et les autres, et Milosevic, on a l’impression qu’il n’y a pas de solution. Alors on voit les grands chefs dire : « On veut la paix, on veut la paix! Ce sera par la guerre, on détruira les trois-quarts de la terre mais on aura la paix! » C’est un raisonnement insensé. Le Seigneur Jésus va établir la paix sur la terre. Il va tenir les nations avec une verge de fer mais il n’utilisera pas les moyens charnels que les chefs militaires et politiques utilisent aujourd’hui. : « Ce ne sera pas encore la fin ». Jésus caractérise quelque chose d’intéressant, il dit au verset 7 : « Une nation s’élèvera contre une nation, un royaume contre un royaume ». Jésus caractérise ces guerres en disant qu’il va y avoir un réveil des nationalismes. On assiste à cela dans notre vingtième siècle. Le national socialisme d’Hitler, c’était cela. Un réveil du nationalisme, du nationalisme espagnol, du nationalisme italien, du nationalisme serbe, croate. Ils veulent tous réunir la population dans une grande Serbie, une grande Croatie, une grande Allemagne, etc. La nation doit être réunie. C’est donc bien une nation contre une autre. Il dit : « Un royaume contre un autre », pourquoi un royaume ? Parce qu’à la tête d’un royaume il y a toujours un roi. Dans les royaumes modernes, la Hollande ou même la Grande Bretagne, il y a des rois ou des reines qui n’ont pas grand pouvoir. Mais
Un royaume du temps de Jésus, c’était un royaume qui était dominé par un chef qui était le roi, qui avait tous les pouvoirs législatifs, judiciaires, exécutifs, tout. Il tenait tout entre ses mains. Vous croyez qu’il y avait une démocratie « à la moderne » avec parlement, élu ? Non, le roi avait tous les pouvoirs. Aujourd’hui les royaumes modernes sont en train de plus en plus de centraliser le pouvoir malgré une apparence de démocratie entre les mains d’hommes de plus en plus puissants. Cela commencé avec le Führer, les Duce, les guides politiques. Ce sont des hommes providentiels, des hommes qui ont incarné la nation à un moment donné et qui ont fini par avoir tous les pouvoirs. ILS ont séduit leur population. Pour séduire un peuple comme le peuple allemand, qui était un peuple de grande culture millénaire, avec de grands savants, des peintres, des musiciens, un peuple de grande
Culture, se laisser prendre comme ça par un homme aussi vulgaire, grossier et brutal que Hitler, il fallait vraiment qu’au départ il ait une puissance de séduction. Parce qu’au départ il a été élu, il n’a pas pris le pouvoir de force, il a été élu ! Bon, il a un peu manœuvré pour terroriser la population, mais il a été élu, il aurait pu ne pas être élu, il a séduit les gens par ses belles paroles. Une fois qu’il les a séduits, il les a tenus dans une main de fer et cela a été fini. L’antéchrist qui vient, sera ce grand président mondial dont on est en train de façonner le trône, maintenant. On parle maintenant d’un président de la commission européenne. Vous vous souvenez du grand scandale qui a eu lieu au niveau de la commission européenne de Bruxelles où tous ont démissionné, y compris le commissaire principal. Tous les commissaires ont démissionné, le chef de-là commission, tous ont démissionné. On commence à entendre dire qu’il nous faudrait maintenant un exécutif plus fort avec son président élu au lieu d’être nommé, un président de la commission européenne. On va vers les Etats-Unis d’Europe avec un président européen. Mais ce n’est qu’une étape vers le président mondial qui va tenir le monde entier sous sa coupe et qui s’appellera l’antéchrist qui est annoncé par la Parole de Dieu, ce sera le roi moderne. Alors ce qui est triste, c’est que cet esprit de nationalisme et de chef s’est infiltré dans l’Eglise de Jésus- Christ. Maintenant vous avez des églises « nationales », je parle d’églises évangéliques. Vous avez des églises évangéliques où il n’y a que des cambodgiens, que des malgaches, que des tsiganes, des asiatiques, des africains… Vous allez dans certaines églises à Paris, vous avez 95 % de noirs et je me dis : « Comment est-ce possible ? » Je veux bien croire que le Saint-Esprit travaille davantage au milieu du peuple noir que chez nous, blancs où nous sommes un peu imperméables. Mais il y a quelque chose d’anormal de voir dans beaucoup d’églises des personnes se mettre ensemble en fonction d’affinités nationales alors que le peuple du Seigneur est au-delà des affinités nationales. Il ne doit plus y avoir d’églises de tsiganes, de mouvements de tsiganes, des juifs messianiques… Quand on est juif, on est juif, mais quand on est chrétien on n’est plus juif. Maintenant vous voyez dans l’église de Jésus-Christ se reformer des mouvements, des groupes par nationalités ou anciennes nationalités. Nous faisons tous partie du corps de Christ, c’est quelque chose d’anormal : nation contre nation. Vous allez à Grenoble vous avez une église italienne. Ils se regroupent par nation alors que dans la pensée du Seigneur, c’est tous ensemble, jeunes, vieux, juifs, non-juifs, grecs, romains…, tous réunis en un seul peuple qui est le corps de Christ.« Royaume contre royaume », c’est la même chose, des chefs sont venus prendre la place du seul vrai chef qui est Jésus par le Saint-Esprit. Certains conducteurs spirituels tiennent leur église avec une poigne de fer, ils sont le roi dans leur royaume. Il ne doit plus en être ainsi au milieu du corps de Christ, c’est fini maintenant. Les ministères sont là pour aider les brebis à grandir, à avoir elles mêmes une relation personnelle avec Jésus.
Le septième signe.
Dans Matthieu 24, au verset 7 : « Il y aura en divers lieux des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs ». Là aussi ce sont des choses qui se sont produites déjà dès le début de l’ère chrétienne, et qui sont allées en s’amplifiant. Vous savez qu’en plein vingtième siècle, je ne sais plus en quelle année, au début du siècle, autour des années 20-30, il y a eu en Chine une famine qui a fait plus d’un million de morts. Au Soudan, il y a une famine qui décime des dizaines ou des centaines de milliers de personnes, sous nos yeux. Au Rwanda il y en a eu, tous les pays du Tiers monde sont touchés par la famine. Jésus annonce des famines, alors il ne faut pas croire, parce qu’on vit aujourd’hui dans un siècle de progrès techniques, que les famines sont terminées. J’ai lu récemment une étude scientifique qui disait qu’aujourd’hui, au moment où je vous parle, un tiers de l’humanité est dans la famine. Un Tiers, cela fait presque 2 milliards de personnes. Un tiers de l’humanité arrive à peine à manger à sa faim et un tiers est dans la plus grande pléthore, une abondance telle que les poubelles sont remplies de tous les restes. Ce n’est pas normal du tout, il y aurait largement de quoi nourrir la terre entière avec ce qu’elle produit. Mais un tiers est dans la famine, c’est-à-dire ne pas savoir ce que l’on va manger aujourd’hui en se levant. Des pasteurs d’Afrique touchent 15 à 16 € (100 francs français) par mois, ils ont tout juste de quoi nourrir leur famille, tout juste et pour ces repas, ce n’est pas un repas à la française. C’est quelque chose qui se passe aujourd’hui sous nos yeux. Une autre étude écrit dans le journal Le Monde, disait qu’un quart des enfants du monde sont dans un état de malnutrition ou sous-nutrition permanente, un quart! Et nous sommes là, en France, gavés, nous plaignant de notre salaire ou de notre retraite qui n’est pas suffisante. Est-ce que nous nous rendons compte de ce qui se passe à nos portes ? Ce n’est pas la peine d’aller très loin, allez dans les anciens pays de l’Est en Roumanie ou ailleurs et vous trouverez de grandes détresses.
Le huitième signe
ce sont « des tremblements de terre, tout cela ne sera que le commencement des douleurs » . Les études scientifiques montrent que le nombre et l’intensité des tremblements de terre ont tendance à grandir. Vous vous souvenez d’Osaka en Californie, il y a quelques années. On va assister à des tremblements de terre encore plus grands.
À Lourdes, c’est curieux, c’est le centre marial mondial mais c’est en France un des centres sismiques les plus importants, il y a eu le tremblement de terre d’Arête qui n’est pas loin de Lourdes. Une vision sur Lourdes par un frère voyait les rochers descendre sur la grotte, écraser tout ça et noyer Lourdes sous un déluge de roches et de tremblements de terre. Prions pour ceux qui sont séduits, pour qu’ils en sortent avant. Ce sont des choses que Jésus a annoncées, elles se sont déjà accomplies, elles vont encore s’accomplir sous nos yeux. Ne soyons pas étonnés, avant le retour du Seigneur, de voir encore des famines, des guerres et des tremblements de terre de plus en plus puissants.
Le neuvième signe
Dans Matthieu 24 au verset 9 : « On vous livrera aux tourments, on vous fera mourir, vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom ». Il annonce la persécution sur les chrétiens véritables. C’est un signe qui s’est accompli depuis le temps de Jésus. Les églises officielles institutionnelles n’ont jamais été persécutées, mais les petits groupes de chrétiens fidèles ont toujours été persécutés à mort dans tous les siècles. Ce n’est pas seulement du temps de Néron. Depuis les temps apostoliques, c’est une histoire de persécution à mort, les baptistes au début, les mennonites et tous ceux qui ont été au début des mouvements, qui voulaient marcher dans la Parole du Seigneur. Ils ont été persécutés à mort, on les a tués, on a tué leurs enfants, on les a emprisonnés, tout ça parce qu’ils voulaient marcher en accord avec la Bible. A la fin des temps, les véritables chrétiens seront persécutés. Regardez ce qui s’est passé en Russie jusqu’à récemment, ils étaient persécutés à fond. Cela se passe en Chine encore aujourd’hui. Cela se passera de plus en plus dans nos pays. Alors je vous dis, à vous qui voulez marcher de tout votre cœur avec le Seigneur, il n’y a pas d’autre solution pour un chrétien rempli de l’Esprit que de vouloir marcher de tout son cœur dans la vérité, dans la sainteté, nous serons persécutés violemment. Mais quand nous savons que nous avons le Seigneur avec nous, quand nous voyons l’héritage que nous avons et qui nous sera réservé, cela vaut la peine de tenir ferme et de passer au travers. Comme nos frères, nos pères dans le Seigneur, qui sont passés avant nous, la couronne de gloire leur a été réservée avec une meilleure résurrection. La persécution n’est pas toujours bonne pour l’Eglise, Jésus le dit. Il dit au verset 10 : « Plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres ». Dans les Actes des Apôtres, il est parlé d’un temps où l’Eglise était en paix et croissait constamment par l’accroissement que le Saint-Esprit lui donnait et chaque jour les gens se convertissaient. Il n’y avait pas de persécution. Quand il ya une persécution cela fait rapidement le tri entre les vrais et les faux. Il y a aussi beaucoup de drames qui viennent dans la persécution, c’est que les chrétiens, qui ne sont pas tout à fait vraiment engagés, sont pris à contre-pied par la persécution. Ils trahissent leurs frères, leurs parents, leur famille, cela s’est passé constamment. Des fils et des filles ont trahi leurs propres parents, des parents ont trahi leurs propres enfants, les livrant à la mort. Cela s’est passé dans l’histoire de l’Eglise. Jésus l’annonce.
Le dixième signe
Au verset 11 : « Plusieurs faux prophètes s’élèveront (il a parlé de tous ceux qui viendraient en disant : Je suis le Christ.) Et séduiront beaucoup de gens ». Alors quel est le propre d’un faux prophète ? C’est qu’il a une onction réelle. Je ne dis pas « véritable » parce que la seule véritable, c’est l’onction du Seigneur. Il a une onction réelle, mais pour annoncer le mensonge. Dans le Deutéronome, il y a un passage intéressant qui nous montre la caractéristique d’un faux prophète. Deutéronome 18, au verset 21 : « Comment connaîtrons-nous la parole que l’Eternel n’à point dite, (si c’est un prophète qui vient en disant : Je vous parle de la part de l’Eternel ?) Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Eternel n’aura pas dite. C’est par audace que le prophète l’aura dite, n’aie pas peur de lui ». Donc un signe des faux prophètes, c’est qu’ils annonceront quelque chose qui ne se produira pas. C’est souvent subtil car ils peuvent annoncer des choses d’une manière un peu voilée où il n’y a pas trop de détails, mais l’essentiel, c’est de voir que cela ne va pas se produire. Et moi, je passe mon temps à dire : « Méfiez vous des prophéties personnelles que vous pouvez recevoir, mettez-les à l’épreuve de la Parole de Dieu et de la prière ». Quand vous recevez une prophétie personnelle, ce doit être le plus souvent une confirmation de quelque chose que Dieu vous a déjà donné. En tous cas, vous devez chercher auprès de Dieu une confirmation directe que cela vient bien du Seigneur. Un faux prophète qui vous parle sous cette onction-là, va révéler des choses cachées que seul apparemment, Dieu peut connaître mais Satan aussi peut connaître des choses cachées. Satan ne peut pas lire les pensées du cœur des chrétiens fidèles, mais il peut connaître toute leur vie cachée. Tout ce que vous faites, il peut l’observer. Il peut déléguer des représentants, à lui, pour observer ce que vous faites de l’extérieur. Il peut aussi deviner puisque le don de divination est un don satanique. Il peut aussi deviner ce que vous êtes en train de penser par le comportement extérieur. Si vous avez reçu une mauvaise nouvelle et que vous êtes en train de broyer du noir, il va le voir de l’extérieur et il va pouvoir deviner que vous êtes découragé. Il peut faire intervenir quelqu’un pour venir vous donner une prophétie du type : « Hier, tu étais profondément découragé, je t’ai vu sur ta chaise en train de pleurer ». Vous étiez seul dans votre chambre, vous pleuriez hier, mais vous avez pu aussi être observé par quelqu’un qui n’était pas Dieu. Si c’est seulement ce signe-là qui vous fait dire : « Ah! C’est Dieu qui est en train de me parler », alors je vous dis : « Méfiez vous. Ce n’est pas forcément Dieu ». Il y a un autre passage intéressant, dans Deutéronome 13 au verset 1. Il y a des choses qui s’accomplissent aussi, annoncées par les faux prophètes. « S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur qui t’annonce un signe ou un prodige et qu’il y ait accomplissement du signe ou du prodige dont il t’a parlé mais en disant : Allons après d’autres dieux, – des dieux que tu ne connais pas – et servons-les, tu n’écouteras pas les paroles de ce prophète ou de ce songeur, car c’est l’Eternel, votre Dieu, qui vous met à l’épreuve pour savoir si vous aimez l’Eternel, votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme » . C’est-à-dire dans la vérité. Nous, nous sommes chrétiens, nous devons connaître la vérité, nous devons connaître Jésus qui est la vérité, nous devons connaître l’Evangile qui est la vérité ; nous avons reçu l’Esprit de vérité, le Saint-Esprit, nous avons tous les moyens pour discerner, reconnaître l’erreur et la différencier du mensonge. Vous pourriez dire : « Oui, mais si quelqu’un venait m’annoncer de suivre un faux dieu, à moi, chrétien né de nouveau, jamais je ne le suivrais ». C’est évident, si c’est aussi grossier que cela mais c’est plus subtil que cela ! Regardez ce que Paul dit, dans 2 Corinthiens chapitre 11, c’est là que des foules de chrétiens sont aujourd’hui séduits. Au verset 2 du chapitre 11, il dit : « Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu parce que je vous ai fiancés à un seul Epoux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ ». Voilà comment commence la séduction. Vous savez, le message de l’Evangile, il n’y a rien de plus simple. Tu es pécheur, tu es corrompu jusqu’à la moelle par ta naissance, tu es condamné à mort par ta naissance dans le péché et par les péchés que tu as accomplis. Mais Jésus par amour pour toi est venu en chair pour mourir, pour toi, à la Croix, pour payer le prix à ta place et pour te donner, si tu crois en lui, un plein salut, une nouvelle naissance en lui, une nature nouvelle et un salut éternel. C’est quelque chose de très simple, le message de la Croix où nous comprenons qu’en Christ nous sommes morts en lui. Si nous réalisons cette mort que nous avons subie en Christ, quand il est mort, nous sommes morts en lui, tout notre passé, toute notre hérédité, tout ce que nous avons vécu dans le passé, c’est mort dans le tombeau avec Jésus. Plus d’hérédité pour nous, plus rien du passé pour nous, Jésus veut enlever aujourd’hui de nos vies toute la conséquence présente de nos péchés passés parce que nous sommes une nouvelle création en Christ. Toutes les choses anciennes sont passées, toutes choses sont devenues nouvelles en lui. Si nous recevons cela dans la foi, nous recevons la simplicité de l’Evangile. Nous ne serions pas obligés d’aller dans les choses si compliquées que l’on fait aujourd’hui, la psychiatrie chrétienne, la psychologie chrétienne, la cure d’âme, la guérison intérieure, si le message de la Croix était au premier plan et si on ne l’avait pas remplacé par toutes sortes d’évangiles qui sont de faux évangiles. Cela commence par les pensées. On commence par envoyer des pensées qui sont apparemment très bonnes et très simples, de beaux raisonnements chrétiens, apparemment, pour attirer les gens dans les filets de la séduction, pour les détourner de la simplicité, de la simplicité à l’égard de Christ. Aujourd’hui si vous mettez dans la même ville deux affiches, l’une annonçant : « A telle salle il va y avoir tel prédicateur qui va vous donner le message de la Croix » et l’autre : « Le grand évangéliste passe avec beaucoup de signes, de miracles et de prodiges ». Vous savez quelle salle aura l’assistance la plus nombreuse. Il est dit, dans 2 Corinthiens chapitre 11, au verset 4 quelque chose de fort : « Car si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché », voilà les faux dieux modernes de l’Eglise, d’autres Jésus. L’apôtre Jean dit dans sa seconde épitre aux versets 10 et 11 quelque chose de très sévère : « Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas la doctrine de Christ, (il est animé par l’esprit de l’antéchrist,) ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! Car celui qui lui dit : Salut ! Participe à ses mauvaises œuvres ». Et vous savez, ceux qui viennent vous annoncer une autre doctrine que la doctrine de Christ, ce ne sont pas forcément les Témoins de Jéhovah ou les Mormons. Ce sont des chrétiens évangéliques qui ont reçu de faux enseignements sur la nature et l’œuvre de Jésus et qui essaient de les répandre. Ils nous annoncent, par exemple que Jésus est mort spirituellement sur la Croix, qu’il a été coupé du Père pendant trois jours ou trois heures. Ce n’est pas du tout l’annonce de l’Evangile, c’est un faux évangile qui est annoncé là. Où trouvez-vous dans l’Evangile que Jésus a été coupé du Père à la Croix ? Il est dit qu’il a été abandonné du Père à la mort de la Croix. Si nous coupons Jésus (« coupé » au sens spirituel, c’est-à-dire qu’il a été complètement séparé du Père pendant trois heures, les heures sombres de la Croix, ou pendant trois jours carrément jusqu’à la résurrection), cela veut dire que pendant un temps, Jésus le Fils, qui est Dieu unique, aurait été coupé spirituellement mais complètement du Père parce que le péché reposait sur lui et qu’il a été fait péché à notre place. C’est un faux évangile qui est annoncé là parce que si Jésus pouvait être coupé du Père pendant trois heures ou trois jours, il ne serait pas Dieu. Dieu est un Dieu unique en trois personnes, éternellement unique, et uni en trois personnes. Il est impossible qu’à aucun moment de l’histoire de la divinité qui est éternelle, Jésus ait pu être coupé absolument du Père, sinon il ne serait pas Dieu. Examinez cela à la lumière de Jésus.
Des millions de chrétiens croient cela, c’est un faux Jésus, c’est un faux évangile. Je ne parle pas du Jésus catholique qui est mis à mort et sacrifié à chaque fois dans la messe catholique. Dans la doctrine catholique, la messe est un sacrifice et on refait à chaque fois le sacrifice de Jésus pour le pardon des péchés, c’est un faux évangile, c’est un faux Jésus qui est annoncé. Paul dit aux Corinthiens, à des chrétiens nés de nouveau, remplis de l’Esprit mais qui étaient encore un peu charnels sur les bords : »Attention, vos pensées se corrompent, on vous annonce un autre Jésus, un autre évangile, vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ». Comment est-ce que l’on reçoit le Saint-Esprit ?
On le reçoit à la conversion à Jésus, et puis après en demandant le baptême du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit vient sur nous, il vient en nous et nous remplit. C’est comme cela que l’on reçoit le Saint-Esprit. Et là, Paul leur dit qu’ils sont en train de recevoir un autre esprit que celui qu’ils ont reçu. C’est très fort si vous analysez ce verset. Vous voyez qu’il est possible à des chrétiens nés de nouveau, remplis de l’Esprit, de commencer à être séduits au point de recevoir un autre évangile, un autre Jésus et un autre esprit. Il dit : « Je suis jaloux de vous parce que je sais très bien que si cela commence comme ça, si vous recevez un faux évangile, un faux Jésus et un autre esprit, ce n’est pas pour aller à la vie, c’est Pour aller à la mort ». On voit avec quelle ardeur l’apôtre Paul les exhorte à revenir à la vérité comme il le fait pour les Galates ou les Colossiens qui s’étaient laissé séduire par la philosophie des hommes ou par la loi. Donc il peut y avoir, chers frères et chères sœurs, des faux prophètes animés par un autre esprit que le Saint-Esprit annonçant un autre Jésus que le vrai Jésus, un autre évangile. »Oh! Il n’y a pas grand chose de différent, cela a l’air tellement profond, en fait ce qu’il est en train d’annoncer. La mort spirituelle de Jésus à la Croix, cela a l’air très profond, cela ouvre une dimension qu’au départ nous n’avions pas ». Si nous captons cette dimension, nous prenons un autre évangile, un autre Jésus avec les conséquences que cela peut comporter pour nous. Quand ces choses-là se font aujourd’hui sous nos yeux, veillons et prions. Ce n’est pas parce que ces gens-là sont revêtus d’une onction qui a l’air véritable ou qu’ils font des prodiges et des miracles sous nos yeux, que nous devons dire à priori : ils sont de Dieu et ils nous annoncent la vérité. Il doit y avoir en nous le Saint-Esprit de vérité qui nous dit : « Attention, prends du recul, cherche-moi, cherche ma face pour que je te montre la vérité». Nous pouvons être certains que le Seigneur nous montrera la vérité. Car Jésus a dit : « Mes brebis connaîtront la vérité ». Si j’ai un cœur tout entier pour le Seigneur, pour le prier en disant : « Seigneur, je veux connaître la vérité, je veux marcher dans la vérité. Tu es la vérité, je ne veux être séduit par rien, aucune erreur ou mensonge, même si cela a l’air très beau, très spirituel ». Le Saint-Esprit me conduira dans toute la vérité, j’ai une garantie de ce côté-là. Donc, soyons prudents comme des serpents et doux comme des colombes. Quand je vois ces choses, quelle est la conséquence normale ? Je dis : « Seigneur, je suis à la fois attristé de voir que sous mes yeux se passent tant de choses que tu as annoncées et en même temps je suis heureux de voir que nous sommes si près de ton retour, si près! Je ne vais donc pas perdre mon temps à des futilités et je veux être prêt quand tu vas venir car tu veux me bénir ». »Ma prière Seigneur, c’est que tu ne laisses repartir personne ici sans ta bénédiction. Tu connais les besoins de chacun et je sais que tu es un Dieu d’amour, un Dieu de vérité. Tu veux bénir tes brebis. Je te demande de nous bénir tous, de nous accorder, Seigneur, la consolation du cœur et surtout la foi de savoir que, quand nos yeux sont fixés sur toi et sur ta Parole, tu nous conduiras dans toute la vérité, tu nous garderas de l’erreur et du mensonge et tu nous feras paraître debout devant toi au dernier jour. Père, c’est ma prière au nom de Jésus-Christ. Amen».
CE qu’il faut savoir, c’est que tous ces signes sont accomplis, ou en train de s’accomplir. Jésus a dit : « Quand vous verrez ces choses commencer à se produire, levez vos têtes ». Notre délivrance approche. Vous savez, quand les gens sont séduits, ils ne sont pas dans la vérité, ils sont séduits dans l’erreur. Or quand on est séduit dans l’erreur, l’erreur s’accompagne toujours d’impureté, de mensonge, de haine, enfin, tout ce qui touche au caractère de Satan. Il est le menteur et le père du mensonge. Donc, plus on s’écarte de la vérité, qui est Jésus, en se rapprochant de la séduction et des menteurs, plus on reçoit des choses qui sont dans la nature de Satan. Alors que plus on s’approche de Jésus, qui est la vérité, plus on reçoit des choses qui sont dans la nature de Jésus. Quand la séduction augmente, l’iniquité augmente aussi, cela va avec. On ne peut pas espérer que la sainteté grandisse quand la séduction augmente. La sainteté grandit dans la vie de ceux qui sont restés fidèles dans la foi.
Le 11e signe.
Matthieu, chapitre 24, verset 12 : « Parce que l’iniquité se sera accrue, l’amour du plus grand nombre se refroidira ». C’est un des signes marquants de la fin des temps. Le péché grandit. Si vous avez les yeux ouverts autour de vous, vous le voyez. Le péché grandit. Certains disent: « Oh, cela a toujours été comme ça ! Du temps des Romains, c’était la même chose ». Mais Jésus dit : « L’iniquité grandira ». C’est vrai que le péché a toujours existé. Mais dans la fin des temps, cela prend des proportions telles, que même les enfants de Dieu, deviennent petit à petit presque insensibles au fait que le péché grandit. On se laisse insensibiliser par l’accroissement du péché. Il y a quelque chose de bizarre, j’ai entendu dire que ce n’est pas parce que Jérusalem est la ville de Dieu, la ville sainte, mais la ville de Jérusalem est presque entièrement privée de panneaux publicitaires. Vous en voyez de temps en temps, de petits panneaux sur des abris-bus ou des petits encarts grands comme une grande feuille de papier mais il n’y a aucun panneau publicitaire. Et je vous assure, cela change l’atmosphère d’une ville ! Quand vous voyez ces panneaux publicitaires qui constamment nous parlent de toutes les choses abominables avec des photos qu’on n’aurait jamais vues, même en France chez nous, il y a vingt ans. On prend de plus en plus de liberté, que ce soit à la radio, à la télévision. Surtout à la télévision ! Et dans tous les médias, dans les journaux, etc …, vous voyez de plus en plus le péché s’étaler sans aucune retenue, et les chrétiens de plus en plus habitués à cela. Il n’y a plus cette révolte qu’on aurait pu avoir il y a vingt ans, la première fois que ces choses ont commencé à se manifester. Mais maintenant, cela se développe à une allure telle, qu’on entre dans la prophétie du Seigneur : « L’iniquité s’accroîtra, et l’amour du plus grand nombre se refroidira » .Quand l’iniquité augmente, l’amour se refroidit, l’amour du plus grand nombre. Il n’y a qu’une catégorie de personnes dans lesquelles l’amour va se réchauffer, c’est l’Eglise fidèle, l’Eglise véritable du Seigneur Jésus. Elle va être de plus en plus réchauffée par l’amour du Seigneur parce qu’elle est de plus en plus proche. Elle se prépare à la venue de Jésus, elle a compris que nous sommes dans les temps de la fin. Elle sait que, par amour pour le Seigneur, il faut toujours rester en communion avec lui. Se préparer, c’est le minimum que Jésus demande à ses enfants. Nous sommes prêts quand nous sommes au Seigneur, nous sommes déjà prêts. Continuons à nous préparer davantage. Dans l’Eglise aussi, l’amour diminue et l’iniquité grandit. L’Eglise est de plus en plus infiltrée par l’erreur, le mensonge, les séductions. Le péché grandit aussi dans l’Eglise, donc l’amour du plus grand nombre diminue. Cela devient un amour sentimental et sans substance. Ce qui contribue à faire diminuer l’amour dans l’Eglise, c’est que le message de la Croix n’est plus prêché comme il devrait l’être. On parle d’expériences, on parle de sensations, on se réunit pour se faire du bien et recevoir des visitations d’en haut jusqu’à ce que notre colonne vertébrale soit toute frissonnante et qu’on se retrouve Par terre, mais rien de tout cela ne remplace le message de la Croix. C’est le message de la Croix qui nous permet de comprendre l’attitude juste vis-à-vis de la chair. C’est le message de la Croix qui nous permet de comprendre ce que Jésus a fait, et la victoire totale qu’il a remportée sur le malin. Plus le message de la Croix est prêché, plus la foi réelle grandit dans la crucifixion de la chair et dans la victoire de Jésus. Si le message de la Croix n’est pas prêché dans les églises, la séduction et l’iniquité vont augmenter, puisque la Croix règle le problème de la chair. Si la Croix n’est pas prêchée, la chair a libre possibilité de se développer et de se manifester sous des formes très religieuses, mais ce sera quand même la chair. Et derrière la chair, les esprits séducteurs sont là. Jésus vient de dire: « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé ». J’aurai presque pu mettre cela comme un signe supplémentaire. Dans l’Eglise de Jésus, la persévérance va être la qualité des chrétiens des derniers temps. Ils vont être tellement bombardés, à gauche et à droite, devant l’iniquité qui grandit dans l’Eglise, la séduction, etc., que celui qui va persévérer, les yeux sur Jésus avec la Parole seule du Seigneur dans son cœur, celui-là sera sauvé. Une promesse formidable ! Persévérons, bien-aimés, persévérons ! Ne nous laissons détourner par rien, ni personne, que ce soit notre femme, notre mari, nos parents, nos enfants. Même s’ils essaient de nous détourner, restons aveugles, sourds et muets, les yeux fixés sur Jésus, les yeux de notre cœur sur sa Parole. Et continuons à avancer sur la route qu’il nous a tracée. « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé ». Celui qui persévère, c’est celui qui serre les dents et continue à avancer, envers et contre tout. Fais-tu partie de ceux-là ? Il ne faut pas dire : « Oh j’espère ! » Il faut dire : « Oui Seigneur ! Je veux faire partie de ceux qui vont persévérer jusqu’au bout. Et par ta grâce, j’en ferai partie », en sachant que nous avons besoin de la grâce du Seigneur pour qu’Il nous maintienne debout.
Le douzième signe :
C’est le verset 14 : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations, alors viendra la fin ». On est maintenant dans cette époque. C’est la seule époque de l’histoire de l’humanité où la bonne nouvelle de l’évangile est prêchée dans le monde entier. Par l’écrit, par la radio, par la télévision, par tout ce que vous pouvez avoir comme moyens modernes à la disposition des gens, les cassettes, etc., la bonne nouvelle est prêchée dans le monde entier, jusque dans les coins les plus reculés. Il y a des chrétiens qui disent : « Oh, mais, j’ai le temps, d’ici que toute la terre soit évangélisée, on a le temps de voir venir le Seigneur ». Ce n’est pas ce qui est dit. Il n’est pas dit que la terre entière sera évangélisée, il est dit simplement que la bonne nouvelle sera prêchée dans le monde entier. Cela veut dire que par des moyens qui sont les nôtres aujourd’hui, la bonne nouvelle est prêchée dans le monde entier. Cela ne veut pas dire que tous vont l’entendre mais elle existe, elle est prêchée, elle est sur les ondes, elle est partout, la bonne nouvelle. Aujourd’hui, quelqu’un qui a un petit poste de radio, au fin fond de l’Afrique, peut ouvrir son poste de radio et entendre l’évangile. Même chez nous « La bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier ». Elle l’est. Il ne dit pas que tous les hommes de la terre écouteront, il dit qu’« elle sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations ». Je crois que nous sommes dans ces temps-là. C’est vraiment maintenant. Aujourd’hui l’évangile est même prêché par satellite. « Alors viendra la fin ». Du temps de Jésus, la bonne nouvelle n’était pas prêchée, loin de là, dans le monde entier. Même 40 ou 50 ans après, elle était prêché dans tout le monde romain connu de l’époque mais les Chinois, les Hindous et les autres n’en avaient pas entendu
Parler. Maintenant le monde entier est couvert
Le treizième signe :
Au verset 15, «. C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établi en lieu saint, – que celui qui lit fasse attention ! -alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes ; que celui qui est sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. Malheur aux femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat ». Il ne parle pas de l’enlèvement, il parle de l’abomination de la désolation dans le lieu saint. Quand on relit la prophétie du prophète Daniel, il parle bien dans cette prophétie de la fin des temps. Il y a un chef qui viendra et qui introduira l’abomination de la désolation dans le temple de Dieu, dans le lieu très saint. Donc l’annonce de Jésus fait référence à une prophétie antérieure qui, elle-même, couvrait de nombreux siècles, et qui couvrait plusieurs occasions où le temple de Jérusalem a été profané et détruit. D’abord par Nebucadestsar et ensuite par Titus le Romain. Il viendra un temps où le temple sera reconstruit et où l’Antéchrist se présentera dans ce temple pour se faire passer pour Dieu et pour se faire adorer par la terre entière. Nous n’y sommes pas encore. Mais spirituellement parlant, le temple du Dieu vivant, c’est l’Eglise du Seigneur aujourd’hui. Aujourd’hui, nous sommes le temple du Dieu vivant. L’abomination actuelle, qui précède la venue du Seigneur, concerne le temple saint que doit être l’Eglise du Seigneur Jésus. L’abomination consistait profaner le lieu saint. Antiochus Epiphane avait profané le temple, il avait consacré une truie sur l’autel de l’Eternel alors que le porc est considéré comme l’animal le plus impur par les Juifs. Il a ouvert le temple, il a tout saccagé, il a institué toutes sortes d’abominations dans le temple, des idoles, des prostitutions, enfin c’était quelque chose d’abominable. Les Juifs pieux qui étaient là, quand ils ont vu cela, ont vraiment vu pour eux l’abomination de la désolation. Et pour nous aujourd’hui, dans la fin des temps, l’abomination de la désolation, c’est de voir s’introduire dans l’Eglise de Jésus-Christ, de plus en plus de choses abominables qui étaient même impensables, il y a une vingtaine d’années. On n’osait pas imaginer que des choses pareilles allaient se passer aujourd’hui. C’est ce qui se passe aujourd’hui dans beaucoup d’églises chrétiennes, des abominations épouvantables. On va bientôt voir des choses encore pires se passer dans les églises au nom du Seigneur. J’ai vu des publicités pour des festivals soi-disant chrétiens où vous aviez des danses en l’honneur de l’Eternel. Sur la photo, on voyait des femmes, on aurait dit qu’elles étaient nues, elles avaient un collant de la tête au pied. Vous voyez un peu le style des églises du Seigneur, pour louer l’Eternel, bien sûr… Des choses pires vont se passer au nom du Seigneur. « Quand l’abomination de la désolation », cela veut dire que même dans le lieu Très-Saint, dans la présence-même de l’Eternel, vont se passer des choses abominables. Ils n’ont pas hésité à désacraliser le temple en entrant dans le lieu Très-Saint pour le dévaster. Le Seigneur n’est pas intervenu pour détruire ceux qui faisaient cela, il réserve son jugement pour le jour du jugement. Ils n’ont pas hésité à entrer dans le lieu Très-Saint, le lieu le plus saint, où même les sacrificateurs n’osaient pas entrer, pour faire les choses les plus abominables. Donc quand nous verrons ces choses, il dit : « Fuyez ». Cela ne veut pas forcément dire fuir au sens physique du terme, parce que nous sommes pourchassés par des ennemis. Cela veut dire : « Sortez du milieu d’eux, mon peuple ». Sortez quand vous voyez ces choses se passer dans une église, quand vous voyez l’église qui est normalement le temple du Seigneur, accepter tous ces compromis, ces abominations, ces séductions se passer dans l’église sous vos yeux. Il y a un temps où l’apôtre Paul dira : « Otez le méchant du milieu de vous ». Mais il y a des moments où ce n’est plus possible. Si Paul pouvait dire cela, c’est qu’il était en position d’apôtre, il avait avec lui un certain nombre D’anciens et de responsables qui étaient d’accord et il pouvait parler aux Corinthiens de la sorte pour dire : « Otez le méchant ». Mais aujourd’hui, nous ne pouvons plus ôter le méchant. C’est nous qui devons sortir, parce qu’il y a tellement d’abominations qui se passent. Je parle en général, n’en faites pas une loi ni une règle absolue parce que Dieu conduit chacun. Mais quand nous voyons l’abomination de la désolation se passer dans une église du Seigneur, eh bien, je pense que la meilleure solution, c’est de fuir. Comme le Seigneur le dira : « Fuyez dans les montagnes », fuyez dans les lieux spirituels, propres et purs, si vous en trouvez encore. Au verset 21, le Seigneur dit, toujours à propos de cette fin des temps : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés ». Le Seigneur parle d’une période qui va précéder son retour ou qui va suivre l’enlèvement. Le retour définitif de Jésus-Christ sur la terre se fait en deux temps. Il y aura l’enlèvement de l’Eglise, suivi de sept ans de tribulation, et puis ensuite Jésus revient pour poser les pieds sur la terre avec son Eglise. Cette période-là est caractérisée par une grande détresse qui ne fait que commencer. Vous voyez ce qui se passe en Europe par exemple au Kosovo, c’est une détresse pour 500.000 personnes, et peut-être plus demain, qui sont jetées sur les routes. Cela se passe constamment depuis que Jésus a parlé. Cela se passe aujourd’hui, à une époque où nous pourrions penser qu’avec le progrès moderne, avec tout ce que le monde peut avoir trouvé de technologie efficace, nous pourrions éviter ces choses-là. Mais le cœur de l’homme n’a pas changé. La détresse va grandir. Elle sera si grande, dans la fin des temps, que si le Seigneur ne venait pas arrêter tout cela, s’il n’enlevait pas d’abord son Eglise et s’il ne revenait pas ensuite sept ans après pour arrêter ce conflit mondial, plus personne ne serait sauvé.
Le quatorzième signe
La détresse va grandir. La détresse grandit et la grande tribulation sera un temps de détresse terrible. Je peux imaginer la détresse des Juifs qui étaient poursuivis par les
Nazis pendant la dernière guerre, nulle part un endroit pour se cacher, nulle part un endroit de sécurité. Partout poursuivis, chassés comme des animaux, tués sans pitié, hommes, femmes, enfants, vieillards. Eh bien, ce sera la même détresse pour les chrétiens qui vont rester, la même détresse pour les païens qui seront là, impliqués dans ce conflit terrible, une détresse épouvantable ! Je ne parle pas seulement de la détresse des guerres et des persécutions, je parle des détresses dans le cœur, des détresses de gens qui n’ont pas de solution pour leurs problèmes. Ils sont là à tourner en rond, sans savoir comment ils vont s’en sortir. Je me demande comment on peut vivre sans Christ dans ce monde d’aujourd’hui. A moins de s’éclater complètement et de devenir fou, par une recherche constante de plaisirs pour oublier, ou dans la drogue ou dans la boisson, mais comment est-ce qu’on peut vivre sans Christ, comment est-ce qu’on peut vivre en paix sans Christ aujourd’hui ? Regardez la détresse des gens, la détresse de la solitude, la détresse partout dans le monde, les gens qui n’arrivent pas communiquer, les familles qui se brisent, les divorces. Tout cela grandit sous nos yeux et cela occasionne des détresses de plus en plus grandes. Des hommes et des femmes qui sont dans la détresse. Ils ne vous le diront peut-être pas, mais quand vous les prenez entre quatre yeux et qu’ils osent ouvrir un peu leur cœur, vous voyez leur détresse. Cette détresse, d’ailleurs, est programmée volontairement par les gens qui dominent le monde et qui le préparent pour l’Antéchrist, parce qu’ils savent très bien que dans la détresse, les gens, ne sachant vers qui se tourner, vont se tourner vers un sauveur. L’Antéchrist va se présenter comme le sauveur du monde. Le monde a rejeté Jésus comme Sauveur, il va accepter l’Antéchrist comme sauveur. La détresse sera tellement grande, pas de travail, des famines… Même dans des pays comme les Etats-Unis, ou chez nous, il peut y avoir des moments de famine, et des moments de détresse, des catastrophes, des cataclysmes. La détresse sera tellement grande, les gens en auront tellement assez que, quand ils verront arriver l’Antéchrists avec son intelligence, ses solutions et ses miracles, ils se tourneront vers lui. Quelqu’un qui est dans la détresse cherche du secours. C’est comme cela que ceux qui sont dans la détresse vont consulter des astrologues, des guérisseurs, des devins et des sectes, parce qu’ils espèrent pouvoir sortir de leur détresse. La détresse est programmée par tous ces gens-là, pour pourvoir préparer le chemin de l’Anti christ. C’est pourquoi, il ajoute au verset 23 : « Si quelqu’un vous dit alors, le Christ est ici ou il est là, ne le croyez pas ». La détresse est tellement grande que si quelqu’un crie : le Christ est là-bas, il s’est manifesté, ou on l’a vu là-bas, les gens vont dire : Allons-y pour voir, nous serons peut-être secourus. »N’y allez pas », dit Jésus. Restez tranquilles, le Seigneur est là dans votre chambre et dans votre cœur. Pourquoi dit-il cela ? « Parce qu’il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes ». Plus haut, il parlait de gens qui venaient en son nom, disant : « Je suis le Christ », là il parle de faux christs, de faux oints, et de faux prophètes.
Le quinzième signe :
Donc ce verset 24, « De faux prophètes et de faux christ qui feront de grands prodiges et des miracles au point de séduire, s’il était possible, même les élus ». Je l’ai dit et je le répète, beaucoup d’élus sont séduits. Normalement cela ne devrait pas être possible, mais beaucoup d’élus sont séduits parce qu’ils se jettent tête baissée, sans contrôler, sans vérifier, sans prier, sans lire la Bible pour voir ce qu’elle dit. On leur parle d’un grand réveil mondial, on leur dit : »Attention, Jésus est en train de se manifester, en Argentine ou ailleurs ». Et ils y courent, ils y volent. Et souvent ils reviennent déçus parce qu’ils se rendent compte que toutes les séductions qui sont chez-nous fleurissent aussi là-bas. Ce n’est pas tout de gagner des âmes, il faut aussi les mettre dans le moule de la Parole, leur apprendre la vérité et leur apprendre le vrai Jésus, le véritable évangile. Si des foules sont évangélisées, puis mises ensuite dans des moules abominables où elles reçoivent des fausses doctrines, une fausse organisation d’église, des systèmes pyramidaux, avec encore toutes les traditions des hommes ; qu’est-ce qu’elles vont faire, ces âmes-là ? Vont-elles tenir bon ? Ou vont-elles aussi tomber dans la séduction ?Par contre, une brebis du Seigneur qui est sur ses gardes, qui fait ce que le Seigneur dit, c’est-à-dire qui fait attention, qui veille et qui prie, ne sera pas séduite. Si vous êtes cette brebis, il pourra y avoir devant vous les plus grands miracles et les plus grandes choses qui vont se passer, vous allez entendre la voix du Saint-Esprit dans votre cœur qui vous dit : « Attention, ce n’est pas de Dieu ». Ce ne sont pas les miracles qui vont vous attirer en priorité. Donc, « De grands prodiges et de grands miracles », c’est un temps de « surnaturel » que nous vivons de plus en plus dans la fin des temps. Le surnaturel va se développer de plus en plus, mais ce ne sera pas le surnaturel de Dieu. Des grands prodiges et des grands miracles, mais des faux, qui ne viennent pas de Dieu. Au verset 25 : « Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. Si on vous dit : Voici, il est dans le désert, n’y allez pas; voici, il est dans les chambres, ne le croyez pas. Car, comme l’éclair part de l’orient et se montre jusqu’en occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme » .L’enlèvement sera soudain, il enlèvera les chrétiens prêts d’une manière soudaine, inattendue, et en même temps le retour du Seigneur, à la bataille d’Armaguédon sera soudain et brutal sur la montagne des Oliviers. Il posera les pieds et tout sera réglé. Il détruira ses ennemis par le feu et l’épée qui sort de sa bouche comme un éclair.
Le seizième signe :
Au verset 29 : « Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire ». Cela, ce n’est pas l’enlèvement ! Vous voyez que la vision de Jésus couvre toute la période depuis l’enlèvement de l’Eglise, la grande tribulation et le retour du Seigneur. Ce passage annonce le retour du Seigneur sur la terre où tout le monde le verra, alors que l’enlèvement, c’est nous qui montons à la rencontre du Seigneur. Je ne sais pas si les autres nous verront monter, peut-être qu’ils nous verront, comme les disciples ont vu monter Jésus, mais enfin ce qui compte, c’est que nous montions à sa rencontre. Mais quand Jésus reviendra et posera les pieds sur la terre, la terre entière le verra, et se lamentera, les Juifs les premiers. Au verset 31 : « Il enverra les anges avec la trompette retentissante et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre » vous avez d’abord les chrétiens qui sont enlevés. Au milieu de la grande tribulation, tous les martyrs de la tribulation ressuscitent et sont enlevés. A la fin de la grande tribulation, tous les saints des âges antérieurs, les saints qui étaient prêts,
C’est-à-dire de l’Ancien Testament, ressuscitent avec la venue de Jésus sur la terre, pour passer avec lui la période de mille ans. Il n’y a pas seulement une résurrection, la résurrection des Chrétiens, mais il ya aussi la résurrection des martyrs de la tribulation et tous ceux qui ont été fidèles à la parole de Dieu et à la parole de Jésus. Ceux qui sont morts martyrs dans tous les temps vont aussi ressusciter à la fin de la tribulation pour régner avec Christ pendant mille ans. C’est dit dans Apocalypse 20. Tout ceci implique des anges qui sonnent la trompette retentissante et nous, nous partirons quand la trompette va sonner. Mais la trompette va aussi sonner pendant la durée de l’Apocalypse pour rassembler ses
Élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux, jusqu’à l’autre. Mathieu 24 : 32 : « Instruisez-vous par une comparaison qui vient du figuier. Dès que ses branches
Deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. De même quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte ». Jésus voulait dire dans un premier sens que quand vous verrez tous ces signes se passer ou s’accélérer, vous savez que nous sommes dans les temps que Jésus a annoncés comme étant ceux de son retour. C’est l’accélération et la généralisation de tous ces phénomènes qui montrent que nous sommes dans les temps de la fin. Nous verrons les autres signes qui montrent que nous y sommes vraiment. Si nous ouvrons les yeux, nous devons savoir que le retour du Seigneur est proche. Il y a aussi un sens spirituel à cette prophétie, c’est que le figuier représente Israël. Dans la Bible, vous avez trois plantes
Qui représentent Israël : la vigne, l’olivier et le figuier. Le figuier qui devient tendre, c’est Israël qui se reconstitue à la fin des temps. Vous voyez le figuier, Israël était un arbre sans feuilles, presque sec et mort aux yeux de l’extérieur, de ceux qui le regardent, puis en 1948, les feuilles repoussent sur le figuier, il reverdit. Les collines d’Israël sont en train de se repeupler de forêts, des millions d’arbres sont plantés, le climat d’Israël est en train de changer. Ce pays qui était un désert redevient un verger et le figuier d’Israël est en train de reverdir sous nos yeux. Comme la vigne et l’olivier, les Juifs reviennent de la terre entière. Sur les quinze millions de Juifs, il en a seulement cinq millions actuellement en Israël. Dix millions de Juifs sont à l’extérieur. Il y en a plus actuellement aux Etats Unis que dans l’Etat d’Israël. Il y en a 700.000 en France, vous vous rendez compte ? La France est le troisième pays du monde pour le nombre de Juifs, et ils sont en train d’être persuadés par le Seigneur de revenir en Israël pour faire reverdir le figuier. Cela ne veut pas dire qu’ils sont en train de reconnaître Jésus comme leur Messie en tant que nation. En tant qu’individus, beaucoup reconnaissent Jésus comme leur Seigneur, mais en tant que nation, ce n’est pas encore le moment. Ce sera quand Jésus reviendra poser les pieds sur le mont des Oliviers et « … ils verront celui qu’ils ont percé ». Mais le Saint-Esprit est en train de travailler le cœur de beaucoup de Juifs même si en tant que nation, ils ne sont pas encore dans la reconnaissance du Messie. Ils reviennent en Israël, non pas pour constituer l’Etat théocratique, et l’Etat dans l’obéissance au Seigneur, mais ils reviennent en Israël pour y être jugés par Dieu, notamment au cours de la grande bataille finale et au cours des invasions qui vont se produire sur Israël, où un tiers des Juifs vont encore être exterminés, nous dit Zacharie. Le figuier représente Israël, on lira dans Zacharie 12 à 14
Quelques prophéties qui concernent la fin des temps. Mais mettez-vous bien dans le cœur que les Juifs reviennent actuellement en Israël, parce que les prophéties les font revenir. Ils y reviennent pour y être jugés par Dieu sur les montagnes d’Israël, dans la plaine de Jizreel, parce que leur cœur endurci n’a pas encore reconnu le Seigneur. Ils résistent encore à la reconnaissance du Messie.
Le dix-septième signe :
Dans Mathieu 24, verset 36, Jésus vient de dire « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, mais le Père seul ». Et il dit au verset 37 : « CE qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme ». L’avènement du Fils de l’homme, c’est la période de temps qui concerne le retour du Seigneur Jésus et qui commence par l’enlèvement. Ensuite après l’enlèvement, vous avez, dans le Ciel, les noces de l’Agneau et sur la terre, la grande tribulation; puis le retour de Jésus pour régner sur la terre pendant mille ans, période qui va marquer vraiment physiquement son avènement sur la terre comme Roi de la terre et d’Israël. La période qui concerne l’avènement du Seigneur Jésus et qui commence par l’enlèvement est caractérisée par ce qui s’est passé du temps de Noé. Il explique au verset 38 : « Car dans les jours qui
Précédèrent le déluge, (le déluge représente ici la grande tribulation,) les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants jusqu’au jour où Noé rentra dans l’arche ; et ils ne se doutèrent de rien ». Ce qui caractérise la fin des temps, c’est que les gens deviennent de plus en plus occupés par leurs affaires personnelles, se marier, marier leurs enfants, vendre, acheter, etc. Ils ne se préoccupent plus ni de Dieu, ni de la catastrophe annoncée par Dieu lui-même et par ses prophètes, qui va se passer sur la terre; c’est-à-dire le déluge de feu qui va venir sur la terre, la grande tribulation qui va venir. La Parole de Dieu en parle, les prophètes que Dieu envoie encore, en parlent. Les chrétiens fidèles en parlent. Mais autour de vous dans le monde, que voyez-vous malgré la détresse, malgré tout ce qui se passe ? Pas un signe de vraie repentance, les hommes continuent à vaquer à leurs occupations, à se marier, à marier leurs enfants comme si tout allait bien. Ils ne se doutent pas de ce qui va arriver sur la terre, cette catastrophe qui va venir sur la terre, ils ne s’en doutent pas ! Ils voient bien que cela ne va pas, mais ils espèrent que cela va s’arranger, que quelqu’un va arriver finalement pour mettre de l’ordre. Ils ne se doutent pas que tout cela va finir par un jugement qui va détruire presque toute la terre, comme au temps de Noé. Est-ce que vous voyez autour de vous, les gens dans la rue, réfléchir à ces événements en se disant : « Il y a un jugement de Dieu qui vient, il va falloir que je mette ma vie en règle. Tout cela me parle, je vais me tourner vers le Seigneur pour me convertir et marcher droit ». On ne voit pas cela. On voit les gens inquiets, angoissés, qui se demandent ce qui va se passer. Mais cela ne les pousse pas en général à la repentance; bien sûr quelques uns peuvent être touchés mais pour la grande majorité, ils ne se repentent pas. Noé disait : « Le déluge va venir, vous allez tous périr, il y a de la place dans mon arche, venez ! » Ils se moquaient de lui, en disant : « Ce vieux-là, qu’est ce qu’il vient faire avec son engin; on ne sait pas à quoi cela peut servir, c’est un vieux fou. Il annonce une pluie, mais il n’a jamais plu, on n’a jamais vu ça ! » Cela s’est passé aussi du temps de Lot, pour Sodome et Gomorrhe. Au verset 39 : « Ils ne se doutèrent de rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emportât tous : il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre sera laissé ; (Voilà l’enlèvement, annoncé directement par Jésus.) de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra » .Au verset 44 : « C’est pourquoi vous aussi, tenez-vous prêts car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas ». Les chrétiens seront prêts, mais à l’heure où viendra Jésus, ils n’y penseront pas. Bien sûr, ils seront prêts à partir, mais à l’heure où viendra Jésus, ils n’y penseront pas. Alors, si ceux qui sont prêts ne savent pas à quelle heure Jésus vient, et n’y penseront pas au moment où il viendra, à combien plus forte raison les chrétiens tièdes, dans le compromis, ne pensent pas au retour du Seigneur. Ils peuvent l’espérer, ils peuvent dire : « Oui bon, nous savons que Jésus va revenir un jour, mais ce n’est pas si tôt; ce n’est pas demain la veille ». Où sont aujourd’hui les églises où on prêche avec ardeur la venue proche du Seigneur ? Il y a quelques églises qui en parlent mais dans l’ensemble de la chrétienté, on préfère parler plutôt du réveil que du retour imminent du Seigneur. Le retour imminent du Seigneur devrait être le thème numéro un de prédication, en disant : préparez-vous, c’est l’heure, on y est ! Et il ne faut pas rester derrière, cela va être atroce. Si c’était prêché partout, les gens se prépareraient, ils diraient : « Nous avons vraiment là des conducteurs spirituels qui ont conscience du danger et qui nous secouent». La plupart des chrétiens disent : Tout va bien, le réveil vient, c’est bien, le Seigneur est en train de visiter son peuple, les onctions descendent, on est là, la terre entière va être gagnée pour Christ. Il faut conquérir les villes, conquérir les pays pour Christ et puis tout va aller bien. Et quand tout sera conquis pour Christ, eh bien on dira : « Seigneur tu peux venir maintenant, ça y est; le monde t’attend, on est prêt». CE n’est pas cela du tout ! Mais il y a des personnes qui enseignent cela. Ils disent que Jésus ne reviendra pas tant que la terre entière ne sera pas conquise pour Christ et on la lui présentera comme un beau cadeau. Une séduction de plus. L’Eglise ne pense pas au retour proche du Seigneur. Elle le sait comme ça, parce qu’on lui a dit, mais elle ne le vit pas dans le fond de ses entrailles, en disant : « On y est maintenant, je sais, le Saint-Esprit m’a parlé, sa Parole aussi, on est dans le temps ». Si quelqu’un te disait : « Il te reste une heure à vivre », comment emploierais-tu cette heure, est-ce que tu l’emploierais à t’occuper de chose frivoles ou futiles en disant : « Bon, j’ai une heure, j’ai le temps? » Tu irais vers les choses sérieuses, tu mettrais ta vie en règle, tu t’occuperais de tes affaires, de ta famille comme quand le prophète est allé trouver le roi Ezéchias en lui disant : « Tu vas mourir, mets ta maison en ordre ». Si on te disait qu’il te reste une heure à vivre, comment utiliserais-tu l’heure qui te reste ? L’Eglise est dans cette situation-là ! On lui dit: « Jésus arrive, peut-être dans la minute qui suit, dans l’heure qui suit ». Tu t’occupes de quoi ? De futilités, de balivernes, de bêtises, au lieu de te préparer et de dire : « Dans cette heure qui suit, je vais être un instrument puissant pour le Seigneur pour en arracher encore quelques-uns du feu, soit des âmes perdues qui ne connaissent pas le Seigneur, soit des chrétiens qui ne sont pas prêts. Que ce soit dans la prière ou dans l’intercession. On n’a pas conscience, dans l’église, de l’urgence du retour du Seigneur Jésus. Et c’est un des signes de la fin, je mettrai cela en dix-huitième,
Le dix-huitième signe
Mathieu 24, verset 44 : « Le Fils de l’homme viendra au moment où on n’y pensera pas ». Je ne parle pas seulement des chrétiens prêts à partir, qui ne savent pas exactement l’heure et la seconde, mais de l’Eglise de Jésus qui n’a pas vu tout le sens de l’urgence du tout, et qui ne se prépare pas comme si le Seigneur allait vraiment venir dans l’heure qui suit.
Le dix-neuvième signe
Dans Mathieu 25, c’est la parabole des vierges sages et des vierges folles. Je ne vais pas la lire toute entière ; Jésus dit : « Alors le royaume des cieux sera semblable à des vierges, qui ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l’époux ». On voit bien qu’au milieu de la nuit un cri retentit, l’époux est là et il y en a cinq qui entrent dans la salle des noces, cinq qui sont laissées dehors. Elles sont toutes vierges, donc il ne s’agit pas de pécheurs du monde, ce sont des vierges, ce sont des hommes et des femmes qui ont été rachetés par le sang de Jésus, sinon elles ne seraient pas appelées « vierges ». Mais la différence entre les vierges folles et les vierges sages, au moment du retour de Jésus au milieu de la nuit, c’est que les vierges sages avaient leurs lampes pleines d’huile : elles étaient remplies du Saint-Esprit. Les autres étaient vierges, étaient sauvées mais elles n’étaient pas remplies du Saint-Esprit. Le Seigneur vient enlever une Eglise qui est née de nouveau, baptisée d’eau par immersion et qui est remplie de l’Esprit. Etre rempli de l’Esprit, c’est avoir constamment sa réserve pleine, parce que tu risques, si elle n’est pas pleine, de ne pas pouvoir arriver jusqu’au moment où l’heure va sonner, l’heure de l’arrivée de Jésus. Et cette onction du Saint-Esprit qui est sur nous et qui doit nous remplir, on ne peut pas en prendre et la donner à ceux qui n’en ont pas. Bien sûr quel’ onction du Seigneur peut se transmettre, au sens où si tu as en face de toi quelqu’un qui est vraiment rempli de l’Esprit, tu vas être stimulé toi-même, tu vas recevoir quelque chose de bon. Il faudra que tu te positionnes devant le Seigneur pour dire : « Seigneur, je veux être rempli moi aussi. Je ne veux pas dépendre constamment de Pierre, Paul ou Jacques pour me donner un peu de réserve, parce qu’il risquerait de ne pas y avoir assez pour lui et pour moi. Que lui soit rempli, que moi aussi je sois rempli ». Et je peux retirer cette huile gratuitement auprès du Seigneur Jésus. C’est lui qui baptise de l’Esprit, c’est lui qui donne cette huile gratuitement; il n’est pas question de l’acheter contre quelque chose, il la donne. L’achat ici qui nous est demandé de faire, pour être rempli du Saint-Esprit, c’est ma persévérance dans la fidélité, c’est ma persévérance dans l’amour pour le Seigneur et pour sa Parole. Je ne peux pas faire n’importe quoi en disant je serai rempli quand même ! Donc, c’est gratuit mais il y a un prix à payer. Tu dois demander avec foi et recevoir avec foi. « Et pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva » . La porte était fermée et Jésus finit par dire au Verset 12 : « Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas ». Je ne vous connais pas comme étant dignes de rentrer avec moi dans la salle des noces de l’Agneau. Et le Seigneur répète : « Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure ». Si aujourd’hui ta réserve est basse, il est encore temps de la remplir auprès du Seigneur Jésus. Il est encore temps de dire : « Seigneur, je viens auprès de toi, parce que je sens que ma réserve d’huile est basse, je te demande de me remplir ce soi-même ». Et le Seigneur le donne. Il est dit : « Il donne avec libéralité, sans reproche ». Il va te remplir aussitôt. Vous voyez la grande responsabilité de ces vierges, c’est de ne pas avoir prié le Seigneur Jésus de les remplir d’huile, Il l’aurait fait sans problème. Elles ont négligé, elles n’ont pas été dans la foi, elles n’ont pas demandé. Toutes se réveillèrent, toutes allèrent à la rencontre de l’époux et il y en a cinq qui sont reparties parce qu’elles n’avaient pas assez d’huile. Donc à la fin des temps, il n’est pas seulement indispensable de se réveiller personnellement pour voir dans quelle époque nous sommes et pour nous préparer, il est indispensable d’être en permanence rempli, de toujours avoir une réserve abondante. Et ce n’est pas une histoire difficile d’avoir une réserve pleine. Je vous le répète pour vous encourager : si tu veux être rempli, Dieu donne son Saint-Esprit à ceux qui le demandent et à ceux qui lui obéissent. Si tu vis une vie grossièrement dans le péché et tu demandes au Seigneur : « Remplis-moi », Il va te dire : « Règle d’abord ton affaire, je vais te remplir après ». Par contre s’il n’y a pas de péché dans ton cœur et que tu dises honnêtement devant le Seigneur : « Seigneur, remplis-moi, j’en ai besoin, je veux tenir jusqu’à ce que tu viennes », le Seigneur déverse et te remplit à ras-bord, au point où tu diras : « Seigneur, élargis mes limites un peu plus parce que j’en veux davantage », et il le fera.
Le vingtième signe :
J’aborde le chapitre 21 de Luc, parce qu’il y a dans ce chapitre 21 des signes nouveaux qui ne sont que dans ce chapitre 21 et je voudrais les mentionner. Au verset 11, le Seigneur dit qu’ « il y aura de grands tremblements de terre ». Matthieu nous l’a déjà dit, mais là il y a quelque chose dont Matthieu ne parle pas : « Il y aura en divers lieux des pestes et des famines ». Le Seigneur avait déjà parlé de tremblements de terre et de famines, mais là il parle de pestes. Vous savez ce qu’est une peste, c’est une épidémie. Donc il y aura des maladies qui vont se répandre en divers lieux, des choses nouvelles et des choses graves qui vont caractériser la fin des temps. Actuellement ceux qui travaillent dans les milieux médicaux le reconnaissent, il y a des maladies nouvelles qui apparaissent, le Sida en est une, mais ce n’est pas la seule. Des épidémies se répandent. Il y a une résistance de plus en plus forte aux antibiotiques et aux médicaments à tel point que certains médecins ou chercheurs se demandent s’ils vont pouvoir en trouver suffisamment pour pouvoir répondre aux nouveaux besoins. Les microbes s’adaptent et résistent maintenant très bien aux
Antibiotiques connus. On sait très bien l’effet que cela peut faire si vous êtes bourrés d’antibiotiques pendant des années. Vous n’êtes plus sensibles à l’effet de ces antibiotiques.
Là, il y aura des pestes, des épidémies, le Sida en est une. Vous voyez, l’épidémie du Sida touchait d’abord les homosexuels, les drogués; ensuite cela été les hétérosexuels par contact. C’était d’abord des milieux qui vivaient dans le péché et qui ont ouvert la porte à une maladie que des hommes et des femmes qui vivaient dans la pureté n’ont jamais contractée. Des jeunes qui n’ont jamais eu de rapports en dehors du mariage ou des couples mariés qui vivent dans la sainteté de Dieu n’attrapent pas le SIDA. A part dans les injections, dans les opérations, dans les hôpitaux, malheureusement, c’est triste à voir, ceux qui vont se faire opérer dans les hôpitaux, on leur injecte du sang contaminé et puis ils se retrouvent avec une maladie sur le dos. Mais qu’est ce qu’ils sont allés faire dans un hôpital pour se faire opérer ? Alors que Jésus est merveilleux pour guérir gratuitement par la foi ! Eh oui, mais c’est un des signes de la fin quand le Seigneur viendra; trouvera t-il la foi sur la terre ? Il n’en trouvera pas beaucoup.
Le vingt et unième signe :
Toujours au verset 11 de Luc, encore un signe, le 21ème. « Il y aura des phénomènes terribles » .Alors, quels sont ces phénomènes terribles ? Ce sont des catastrophes, tout simplement, genre tunnel du Mont-Blanc, genre avalanche meurtrière, vous ne trouvez pas qu’il y a une accélération de ce genre de catastrophes ? Des phénomènes terribles vont se passer. Je n’insiste pas sur le détail mais sachez que Jésus l’a annoncé, nous allons en voir de plus en plus. Et quand vous voyez ces choses, vous pouvez le dire : « Cela été annoncé par le Seigneur».
Le vingt deuxième signe :
Au verset 11 toujours, c’est le vingt-deuxième signe : « Et il y aura de grands signes dans le ciel » .Alors ces grands signes dans le ciel peuvent toucher l’astronomie (des signes curieux qui se passent dans le ciel), peuvent toucher des choses qui ne se sont passées que dans notre époque actuelle comme les soucoupes volantes par exemple. Les soucoupes volantes, c’est quelque chose qui caractérise le20ème siècle. On n’en voyait pas avant. Mais pourquoi n’en voyait-on pas avant ? Parce qu’on n’était pas encore dans la fin des temps. Les soucoupes volantes, ce sont des phénomènes réels, cela été étudié, prouvé par les militaires de la terre entière qui ont des dossiers énormes sur la question; ce sont des phénomènes réels, mais il ne s’agit pas du tout d’extra-terrestres, il s’agit de manifestations démoniaques. Il y a même des livres qui sont parus, dont j’ai eu des extraits par Internet ou autres. Des auteurs américains qui étaient dans l’armée américaine, qui détiennent des rapports secrets de bases qui avaient reçu des soucoupes volantes et des soi-disant extra-terrestres. Ces auteurs commençaient à dévoiler ces secrets parce qu’ils n’en pouvaient plus de garder cela. Ils montraient qu’il y avait vraiment des contacts secrets entre des hommes de certains niveaux et des êtres qui se faisaient passer pour des extra-terrestres avec une technologie très avancée. Ceci inquiétait beaucoup ces gens-là parce qu’ils se disaient : « Si jamais ces extra-terrestres se fâchent contre nous, nous ne pouvons rien contre eux parce qu’ils sont trop développés au point de vue technologique ». Mais en fait, ce sont des démons, des démons manifestés physiquement aux yeux des autres. Ces grands signes dans le ciel, cela touche aussi à la météo. Des grands signes dans le ciel, vous ne trouvez pas que depuis quelques années on bat toujours tous les records ? Ce sont des records de sécheresse, des records de pluie, des records de chaud, des records de froid, depuis quelques années on n’entend parler que de cela; on n’a jamais vu ça. De grands signes dans le ciel.
Le vingt-troisième signe :
Ça aussi c’est fantastique. Au verset 20 de Luc : « Lorsque vous verrez Jérusalem investi par les armées, sachez alors que sa désolation est proche ». Jésus parlait de l’invasion de Jérusalem par les armées romaines qui allaient détruire le Temple et la ville en l’an 70 après Jésus-Christ. Mais il poursuit à la fin de ce passage, il dit au verset 24 : « Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront amenés captifs par toutes les nations ». C’est le cas, les Juifs ont été dispersés dans le monde entier. « Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli », c’est-à-dire terminé. Le temps des nations, cela veut dire que depuis ce temps-là, depuis l’empire romain, puis ensuite l’empire grec-orthodoxe de Constantinople, puis les Turcs et les Ottomans, Jérusalem a été constamment occupée par les nations. Même après l’indépendance d’Israël en 48, ils ne contrôlaient pas la vieille ville de Jérusalem. C’est en 1967 que Jérusalem toute entière est redevenue la capitale des Juifs. Donc le temps des nations pour Jérusalem est terminé depuis 1967. Même si les 42 autres signes avaient tous été réalisés il y a 1000 ans, il manquait encore celui-là. Il s’est accompli, cela s’est fait en 1967.Il dit : « Jérusalem sera foulé aux pieds par les nations ». Les nations, ce sont les Etats non Juifs qui allaient conquérir Jérusalem et prendre possession de Jérusalem. Les Juifs n’avaient plus aucun droit sur Jérusalem. Et il fallait que le temps des nations finisse pour Jérusalem, c’est-à-dire que les Juifs reprennent le contrôle de Jérusalem comme ils l’avaient avant. Cela n’a jamais été le cas depuis2000 ans. Or en 1967 à la guerre des Six Jours, ils ont reconquis la vieille ville de Jérusalem et en ont fait la capitale unifiée, éternelle de l’Etat d’Israël. Ce n’est qu’en 1967 que cela a été fait. Donc c’est un des signes de la fin, qui n’était pas encore réalisé, jusqu’en 1967.
Le vingt-quatrième signe :
Au verset 25, c’est « Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles ». Tout à l’heure il parlait des signes dans le ciel, là il précise le soleil, la lune et les étoiles. Le soleil et la lune font partie de notre système solaire et les étoiles font partie des autres systèmes solaires. Alors il annonce des signes qui concernent la fin des temps; la conquête de l’espace est encore un autre signe dans le ciel. Quand vous avez des engins qui vont maintenant sur la lune, sur Mars et puis au delà des confins du système solaire, ce sont des signes dans le ciel. C’est aujourd’hui seulement que cela se passe. On ne pouvait pas imaginer du temps de Jésus que ces choses-là allaient arriver ! Mais aujourd’hui nous les voyons. Russes, Américains, Français tous confondus, sont en train d’assembler aujourd’hui une immense station spatiale internationale dans l’espace qui serviront de base pour la conquête de Mars, etc … Ils sont en train de l’assembler à coups de boulons et de mécanos, c’est un grand signe dans le ciel. Les satellites, tout est contrôlé par satellites, ce sont des signes dans le ciel. A propos de la guerre du Kosovo un spécialiste à dit: « Les Américains Surveillent tout avec leurs satellites. Ils ont un satellite qui permet de lire le titre du journal qu’est en train de lire le soldat serbe, 3000 km plus bas ». Des détails de 12 cm de large ! Nous sommes contrôlés par tous ces gens-là qui nous surveillent. Ce sont des signes dans le ciel. Les signes sur la lune, ce sont les traces de pas de l’homme sur la lune. C’est un signe de notre temps. Cela veut dire aussi que le Seigneur prévoit qu’il y aura un certain nombre de cataclysmes cosmiques qui vont se passer dans le soleil, la lune et les étoiles autour de nous. Une revue scientifique à révélé il y a quelque temps ; en observant, avec le super télescope Hubble, dans l’espace, une galaxie lointaine qui était à quinze milliards d’années-lumière, ils ont découvert – et ils viennent de le découvrir maintenant – que la théorie de la relativité générale d’Einstein était vraie. Il y avait un aspect de la théorie qui n’avait pas encore été prouvé, et ils ont réussi à le prouver maintenant. Ils ont filmé en direct l’explosion d’une super novæ énorme dans une galaxie qui était à 15 milliards d’années-lumière delà. On la voyait sur la photo, une galaxie c’est quelque chose d’énorme. La galaxie de la terre fait 100.000 années-lumière de diamètre. Vous voyez le temps que met la lumière, 300.000 km par seconde, elle met 100.000 ans à traverser notre galaxie. Il y avait donc cette galaxie lointaine où il y avait une étoile qui a explosé sous leurs yeux et la lumière de cette étoile a illuminé toute la galaxie pendant quelques heures. Ils ont dit que c’est la première fois que l’on observait cela directement. Et si cette chose-là s’était passée dans notre galaxie, une étoile qui explose à 80.000 années-lumière, cela veut dire que pendant quelques heures nous aurions eu 2 soleils dans l’espace, de la même splendeur, ensemble côte-à-côte. Si cette chose-là se passait dans notre galaxie, vous vous rendez compte ? En tout cas, ces choses-là n’ont jamais été observées avant, on les voit aujourd’hui, les moyens permettent de le voir.
Le vingt-cinquième signe,
Au verset 25, c’est un signe qui est vraiment particulier. Nous avons déjà lu que Jésus parlait de détresse, et là au verset 25 : « Sur la terre il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ». Tout d’abord l’angoisse, or l’angoisse ce n’est pas tout à fait la même chose que la détresse. La détresse, c’est quand on est vraiment désespéré. L’angoisse, c’est quelque chose de permanent qui touche dans les viscères. C’est la crainte qui nous prend et l’angoisse qui prend les populations qui ne vont pas savoir ce qui va se passer pour la terre. Alors si je vous disais que l’angoisse, c’est un sentiment très répandu aujourd’hui dans les populations du monde entier, surtout dans nos milieux occidentaux, vous seriez étonnés ? Aujourd’hui, la France est le premier pays mondial pour la consommation de médicaments anti-angoisse, premier pays mondial, bien avant les Etats-Unis, l’Allemagne, 3 fois plus qu’en Angleterre. Nous détenons le record mondial, et pourtant aux yeux du monde entier la France est considérée comme un des meilleurs pays où il fait bon vivre. On est bien en France, on mange bien, c’est un pays équilibré, etc… La France est considérée, par une enquête comme le pays au monde où on vit le mieux. Je ne dis pas où les gens ont le plus d’argent, mais où on vit le mieux. Cela prend en compte un certain nombre de critères de qualité de vie… Le pays qui est considéré comme celui où on vit le mieux a un record mondial de médicaments anti-angoisse. Vous trouvez cela normal ? Oui, c’est tout à fait paradoxal. Cela veut dire que ce bonheur apparent ne suffit pas à remplir le cœur des gens, il leur manque Jésus. Il y a une angoisse devant la mort, il y a une angoisse devant ce qui va se passer pour la terre, pour la France : « Est-ce que l’on va s’en sortir « ? Et quand je vous dirai que les psychiatres – merci Seigneur de m’avoir sorti de la psychologie – les psychiatres qui sont censés apporter la solution aux gens qui viennent les consulter pour leurs problèmes personnels, il est prouvé que c’est la profession où il y a le taux de suicides le plus élevé. Moi je trouve cela normal, parce qu’ils sont envahis de gens qui viennent leur parler de leurs problèmes, et ils n’ont pas de solution, aucune solution. Et en plus, tous ces démons et tous ces esprits sont là et les attaquent en permanence, les psychiatres sont là, submergés ; ce n’est pas étonnant qu’ils finissent par dire : « Je ne leur ai rien apporté, qu’est-ce que je fais là ? » L’angoisse !
Le vingt-sixième signe :
Toujours au verset 26, « Les hommes rendront l’âme de terreur, dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre car les puissances des cieux seront ébranlées ». Il parle là d’une angoisse particulière, c’est une terreur pour l’avenir de la terre, « dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ». Cela veut dire que la terre entière – ce n’est pas simplement tel pays ou tel autre – c’est la terre entière qui va éprouver de la terreur en se demandant ce qui va arriver à cette terre. Vous savez, le développement du mouvement écologique dans les pays occidentaux, en Amérique, en Allemagne, etc …, vient de la terreur dans l’attente de ce qui va arriver pour la terre, …la pollution, les déchets atomiques en Russie, tout. Les environnementalistes sont en train de prendre de plus en plus de pouvoir. En Amérique cela va tellement loin que maintenant des lois sur l’environnement commencent à priver les gens de leurs propriétés personnelles soi-disant parce que cela pollue, cela empêche les ratons-laveurs de se multiplier, etc… On les prive de leurs droits délibéré personnelle, et c’est cela qui angoisse les gens, les gouvernants. La pollution de l’eau, la pollution de l’air, l’ozone qui s’en va au pôle Nord et au pôle Sud, etc. Les gens se disent : « Est-ce que l’on va s’en sortir ? » L’effet de serre, les glaces qui fondent, les gens se disent : « Mais la terre ? » Les écologistes ont la terreur de voir la planète « crever ». Ils sont en train de transmettre cette terreur à la population entière, parce qu’en fait, les gens se posent des questions. Elle est en train de « crever ». Il va falloir que Jésus arrive pour régler tout cela ! Vous vous rendez compte, si une centrale atomique vieillotte comme Tchernobyl a réussi à contaminer la terre entière, – et ils ne nous ont pas tout dit -imaginez un peu ce que ce serait, si une autre, une deuxième ou une troisième centrale explosait ! Quand vous pensez que l’énergie électrique en France est produite je crois, à 80 – 90 % par les centrales nucléaires, un bon tremblement de terre dans un coin inconnu et c’est fini. Donc les gens ont peur, peur de la pollution, peur de ce qui va se passer pour la terre. Que va- t-il se passer ? Ils s’attendent au pire. Rien que l’atome, et le danger atomique, cela maintient quand même une certaine angoisse dans les nations. Et cela, c’est quelque chose qui caractérise notre époque. Aucune autre époque n’a eu ce genre de terreur, il pourrait y avoir des terreurs particulières dans telle région ou tel endroit, mais actuellement c’est la terre entière qui est balayée par cette crainte, en ce qui concerne la pollution de la terre. Quand vous pensez qu’en Russie, ils déchargent leurs vieux réacteurs nucléaires, leurs vieilles centrales, leurs vieux sous-marins atomiques en plein dans le Nord de la Sibérie, ils laissent tout cela en pleine nature. Cela pollue des rivières, des kilomètres carré de terrain qui sont interdits à la population. Il y fait tellement froid qu’ils se disent que personne ne va venir y habiter. Mais cela pollue la terre entière. Mais en ce qui nous concerne, le Seigneur dit que nous ne devons pas nous inquiéter parce qu’il dit au verset 28 : « Quand toutes ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes parce que votre délivrance approche » .Déjà ces 2 chapitres-là nous montrent qu’il n’y a que notre époque qui a vu la manifestation de tous ces signes-là, ensemble pour la terre entière. Jésus ne parlait pas d’une autre époque que la nôtre. »Seigneur, nous faisons ce que tu dis, nous levons la tête et nous savons que notre délivrance approche. Mais, je ne veux pas regarder béatement dans le ciel sans rien faire; je te prie que tu nous fortifies par ton Esprit pour que tu nous remplisses constamment de ton Esprit-Saint, que tu nous utilises dans ces temps de la fin. Seigneur, utilise-nous comme tu as utilisé Noé, pour prévenir encore; même s’ils n’écoutent pas, ils sauront qu’il y a eu des hommes et des femmes de Dieu qui les ont prévenus de ta part. Seigneur, touche encore des cœurs, prends encore patience, Père Saint, touche des hommes et des femmes, touche ceux qui font partie de ton Eglise pour qu’ils se préparent. Utilise nous Seigneur, avec puissance et garde-nous dans la vérité; ouvre nos yeux, nos cœurs et remplis nous de la connaissance d’en haut. Que nous sachions discerner les signes des temps, Seigneur. Tu es à la porte et tu frappes. Au signal du Père tu vas bientôt faire retentir la dernière trompette. Seigneur, je t’en supplie, que nous soyons tous prêts à ta venue. Tous ceux qui sont là, qui entendent ce message et qui entendent ta voix, que nous soyons tous prêts, Père Saint et que nous soyons des instruments pour aider les autres à se préparer. Au nom de Jésus, mon Père. Amen».
Vous voyez que le Seigneur ne nous a pas laissés sans avertissements.
Quand nous examinons ces 43 signes, nous nous apercevons qu’ils sont tous accomplis, ou en train de s’accomplir. Donc nous sommes vraiment dans la période qui précède le retour du Seigneur, l’enlèvement des chrétiens, les tribulations. L’avertissement du Seigneur c’est : « Soyez prêts ». Quand la trompette sonnera que tous puissent partir, c’est le vœu du Seigneur. Malheureusement, tous ceux qui se disent chrétiens ne partiront pas, soit parce que leur conversion n’est pas réelle, soit parce qu’ils vivent dans le péché. Ils ne sont pas prêts, ils sont dans la tiédeur comme l’église de Laodicée. Le Seigneur frappe à la porte du cœur pour dire : « Réveille-toi, il est temps, je viens bientôt». Nous avions vu 26 signes, et nous allons voir le vingt-septième,
Le Vingt septième signe :
Dans 2 Timothée 3 au verset 1. C’est à la fois réjouissant de savoir que le Seigneur vient bientôt, que nous faisons partie de la génération qui verra son retour, et c’est aussi attristant de voir que l’église, (je parle de l’église visible de Jésus, de celle qui constitue tous ceux qui se disent chrétiens), l’église dans l’ensemble, ne se prépare pas sérieusement à ce retour. J’espère que vous faites partie de ceux qui sont prêts. Dans 2 Timothée 3, je vous lirai au verset 1. Paul parle à Timothée en disant : « Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles ». Il y a toujours eu des temps difficiles, les derniers jours ont commencé, nous l’avons vu, dès la venue du Seigneur à la Pentecôte. Déjà Pierre parlait des derniers jours où l’Esprit était répandu sur toute chair. Cela veut dire que dans les derniers « derniers jours », les temps deviendront de plus en plus difficiles. Si les temps ont été difficiles jusqu’à présent, la difficulté va grandir. Nous voyons la description de ceux qui vivent dans les derniers jours : « Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, emportés, coléreux, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » . Ce qui fait la force de la piété c’est la sainteté, donc c’est la présence de l’Esprit Saint dans nos vies, c’est la présence de Dieu dans nos vies, la présence réelle et non apparente seulement. Il faut que la présence de Dieu dans nos vies fasse sentir à ceux qui nous entourent que nous sommes différents, que nous avons en nous un Dieu vivant, un Dieu qui est vivant, un Dieu qui est saint. Il veut nous remplir de sa présence et quand nous voyons cette description, nous pouvons voir non seulement notre génération autour de nous manifester de plus en plus ces signes, mais nous pouvons voir aussi, dans bien des hommes, bien des églises, ces mêmes choses pénétrer plus ou moins subtilement dans l’église et au milieu des chrétiens. Quand on voit par exemple : « Aimant le plaisir plus que Dieu », beaucoup de chrétiens cherchent surtout à se faire du bien quand ils se réunissent, quand ils vont dans les réunions. C’est sûr qu’il est bon de se faire du bien, mais si on y va uniquement pour se faire du bien, c’est une motivation qui est égoïste. Le Seigneur nous demande, non pas de nous faire du bien, mais de chercher la vérité, de vivre dans la vérité, et en vivant dans la vérité, le Seigneur nous fait du bien. Si je cherche mon plaisir personnel, enfin mon plaisir au sens spirituel, si je vais dans une réunion rechercher quelque chose avant tout, ce n’est pas ce que désire Dieu. Des chrétiens disent : « Ah ! J’ai été dans cette réunion, je n’ai rien reçu ». Mais qu’est-ce qu’ils ont apporté ? » Si tu as apporté quelque chose, si tu t’es préparé avant et si tu as dit : »Je vais aller dans cette réunion pour y apporter la présence du Seigneur», à ce moment-là tous vont être bénis, pas seulement celui qui prêche ou les autres qui ont quelques responsabilités, mais tous les autres, si nous apportons la présence du Seigneur. Tu peux être assis à ta place sans bouger, si tu es rempli de la présence du Seigneur, toute l’atmosphère spirituelle de la pièce va être changée par ta présence. Et si nous tous, nous sommes dans cette situation, vous imaginez le bien que nous allons nous faire mutuellement, parce que Jésus va se manifester au travers de nous et va nous faire du bien. C’est sûr que nous pouvons aussi recevoir des choses, mais pour recevoir quelque chose, il faut que quelqu’un apporte ; il y a la présence du Seigneur et le Seigneur aime bien se servir de ses enfants, c’est pour cela qu’il nous donne des dons, c’est pour que nous les mettions à la disposition des autres. Si nous servons les autres, nous serons aussi servis, parce que les autres vont nous servir. (Quand ce n’est pas toujours les mêmes qui servent !) Quand nous tous, nous sommes animés de cet esprit-là, nous sommes membres de l’église pour recevoir de Jésus tout ce qu’il va nous donner, pour le donner aux autres, alors là c’est formidable car on reçoit beaucoup. Surtout gardons le canal de communication avec le Seigneur toujours ouvert à la communion spirituelle avec lui. Parce que si nous sommes chargés d’une certaine réserve de bénédictions célestes, que nous sommes les seuls, et que les autres pompent, nous allons vite être vidés si nous ne nous renouvelons pas en permanence dans la présence de Dieu. Si au contraire, notre communion avec Jésus est toujours intense et forte, nous pourrons apporter, car Jésus a dit : « De ton sein sortiront des fleuves d’eau vive ». Ce n’est pas une petite source, des fleuves d’eau vive. Je dis : « Seigneur permets qu’il y ait dans mon cœur des fleuves d’eau vive qui viennent de toi, de ton trône, qui me remplissent et qui vont vers mes frères, mes sœurs et ceux qui en ont besoin dans le monde». Alors où en est ta source ? Est-ce que c’est un petit ruisseau qui a besoin d’être renouvelé dans le Seigneur ? Parce que le Seigneur n’éteint pas le lumignon qui fume. Il veut renouveler, renouveler la provision d’huile pour que tu sois en bénédiction autour de toi. Donc tout ce qui peut résumer les caractéristiques des hommes de notre temps, c’est l’égoïsme, c’est le désir de satisfaire les désirs personnels. Il ne faut pas qu’il en soit ainsi dans l’église. C’est exactement l’inverse, il faut que nous recevions du Seigneur tout et que nous le donnions aux autres. Donc je ne vais pas insister sur les détails, il faudrait faire une étude sur chaque terme, mais vous voyez la description de ce qui se passe. Regardez, ouvrez les yeux, regardez ce qui se passe autour de vous, regardez, écoutez les nouvelles et voyez si ces caractéristiques-là ne grandissent pas dans le monde qui nous entoure. Eloigne-toi de ces hommes-là ! Eloigne-les de toi si tu peux; si tu ne peux pas, éloigne-toi d’eux. Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ! Ne fréquentons pas des hommes et des femmes qui se disent chrétiens et qui ne manifestent pas dans leur vie le fruit du Saint-Esprit. Il faut être indulgent, parce qu’il y a des jeunes convertis, il y a des gens qui viennent de connaître le Seigneur, qui n’en savent pas encore beaucoup, qui ont besoin de se sanctifier. Mais quelqu’un qui se dit chrétien, qui manifeste tous les fruits de la chair ou les œuvres de la chair, et dans lequel on ne voit pas le fruit de l’Esprit grandir, il faut être prudent dans les contacts que l’on peut avoir avec cette personne. Eloignons-nous de ceux qui manifestent ces choses-là et qui se disent chrétiens. Comment peut-on se dire chrétien et manifester toutes ces choses-là ? Et pourtant ! …Quand tu te retournes sur ton passé proche, est-ce que tu vois du progrès, est-ce que tu as grandi dans le Seigneur, est-ce que par rapport aux 6 mois passés, tu peux constater que le Seigneur t’a fait grandir en lui ? Cela t’encourage à aller plus loin. Si tu stagnes, si tu régresses, s’il n’y a aucun progrès spirituel, arrête-toi devant le Seigneur et pose-lui la question : « Seigneur je te demande de me montrer ce qui se passe dans ma vie. Pourquoi est-ce que je n’avance pas dans ta connaissance, dans la sainteté, dans la sanctification dans la connaissance de ta Parole ? Est-ce que je suis en train de m’endormir ? » Quand tu te retournes sur ton passé proche, quelle conclusion en tires-tu ? Est-ce que tu avances sur le chemin étroit, resserré, ou es-tu en train de prendre la grande avenue large qui descend ?
Le vingt-huitième signe :
Dans 1 Timothée 4, au verset 1 : « Mais l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi ». Je m’arrête déjà là. Dans les derniers temps quelques-uns abandonneront la foi. Quand la Bible dit quelques-uns, cela ne veut pas dire un ou deux, cela veut dire un certain nombre. Quand je vois l’ensemble des descriptions qui concerne la fin des temps, j’aurai plutôt tendance à penser que ces « quelques-uns » sont nombreux. Nous verrons d’autres passages qui le montrent. Beaucoup abandonneront la foi, regardez ce que Jésus dit lui-même dans Luc 18 au verset 8 : « Mais quand le fils de l’homme viendra trouvera-t-il la foi sur la terre ? »C’est très fort comme phrase. Jésus ne veut pas parler de la fausse foi qu’on peut voir dans beaucoup d’endroits, mais de la vraie foi de Dieu, celle que Dieu donne, celle qui sauve, celle qui change les vies, celle qui apporte la guérison, celle qui apporte la manifestation des promesses de Dieu. Jésus vat-il la trouver ? Si Jésus pose la question, c’est qu’il n’est pas du tout certain de trouver la foi sur la terre quand il va revenir. Il la trouvera parce qu’il y a un reste fidèle, mais quand le Seigneur dit : « Trouvera-t-il la foi sur la terre », cela montre que nous rentrons dans des temps où la foi véritable sera rare. Prenons une promesse du Seigneur par la foi, et il y en a beaucoup de promesses du Seigneur dans Sa Parole ! Elles sont toutes destinées pour que nous les prenions par la foi. Si nous prenons une des promesses du Seigneur par la foi, elle doit s’accomplir dans notre vie parce que la foi produit toujours l’œuvre correspondante. Quand quelqu’un me dit : « Moi j’ai eu la foi mais ce n’est pas arrivé car Dieu est souverain et Il a fait comme Il a voulu. Pourtant j’avais la foi mais ce n’est pas arrivé ». Je dis : « Non tu te trompes, tu n’avais pas la foi c’est impossible, tu l’as eue un instant comme Pierre qui marché sur l’eau et puis tu as douté, tu as coulé « ! Si tu as la foi pour une promesse du Seigneur, si tu restes ferme dans cette foi, elle doit s’accomplir dans ta vie car Jésus a dit : tu le verras s’accomplir. Si tu crois sans douter tu le verras s’accomplir. Si tu commences à croire et si ce que tu vois, ce que tu sens, ce que tu entends commence à te faire douter, si la crainte entre, si la peur, la crainte, le doute entrent, alors tu coules. La seule chose à faire dans cette situation, c’est crier à Jésus : « Seigneur je coule, secours-moi « ! Et Jésus vient, il te prend la main, il te relève c’est-à-dire il te remet dans une position de foi. Mais tu as ta part à faire, Jésus ne va pas te mettre dans une situation de foi si tu doutes. Si tu crois qu’il est capable de le faire, il va le faire. Pierre est rentré avec Jésus dans la barque en marchant sur l’eau, après avoir coulé. Le Seigneur l’a relevé et Pierre a retrouvé la foi. Donc quand Jésus dit : « Trouverai-je la foi sur la terre? », il pense aussi à son Eglise, puisque la seule qui va garder la foi c’est son Epouse qui se prépare à sa venue, qui se sanctifie, qui garde sa Parole. Jésus peut regarder une mer d’incrédulité sur la terre, mais il va repérer son Epouse fidèle qui gardera la foi. Elle ne sera peut-être pas très nombreuse, lui seul le sait. Je ne peux pas vous dire quel est le pourcentage de ceux qui disent être chrétiens ou avoir la foi et qui font vraiment partie de l’Eglise fidèle de Jésus, Dieu les connaît, mais je sais que ceux-là vont garder la foi. Si quelques-uns perdent la foi, cela veut dire qu’ils l’avaient et qu’ils la perdent. On a la foi quand on garde la Parole du
Seigneur. Quand on perd la foi c’est que l’on s’écarte de la Parole du Seigneur, donc de Jésus lui même. Cela veut dire qu’un certain nombre de chrétiens, après avoir regardé à Jésus et à sa Parole, vont perdre la foi. Ils vont se détourner de Jésus et de sa Parole pour se tourner vers des fables, des contes, des traditions humaines.
Le vingt-neuvième signe :
Dans 1 Timothée 4, nous voyons que beaucoup ne vont pas rester dans cet abandon simple de la foi, ils vont aussi s’attacher à des esprits séducteurs, à des doctrines de démons. Il y a l’abandon de la foi qui est une chose et puis il y a quelque chose qui est encore plus terrible, c’est le fait de s’attacher à des esprits séducteurs, des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs. « Quelques uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier… » Vous voyez l’importance de l’enseignement de la Parole du Seigneur. Les faux docteurs vont enseigner un autre évangile, ils vont annoncer un autre Jésus, ils vont répandre un autre esprit. Paul secoue les Corinthiens et leur dit : « Mais vous l’acceptez fort bien » ! Beaucoup de chrétiens peuvent aujourd’hui l’accepter fort bien. Après avoir entendu la Parole prêchée par Paul au début, les Corinthiens commençaient à écouter une autre parole. Et l’apôtre est obligé de les secouer en disant : attention vous êtes en train de vous détourner de la vérité. C’est ce qui se passe aujourd’hui : le fait d’abandonner la foi s’accompagne d’un attachement à des esprits séducteurs de démons, qui sont là pour insuffler de fausses doctrines, des doctrines de démons, c’est-à-dire des mensonges. Satan est le père du mensonge, il ne travaille que par le mensonge, et il essaye d’infiltrer ses mensonges dans l’Eglise par des faux prophètes, par des faux docteurs qui sont à son service plus ou moins consciemment. Et nous, brebis du Seigneur, nous sommes responsables de ce que nous entendons. Si tu entends une fausse doctrine, tu es responsable de l’éliminer de ton cœur, donc de connaître la Parole de Dieu pour discerner si ce que tu as entendu vient vraiment du Seigneur. Tu ne dois pas te reposer entièrement sur l’enseignement que tu reçois. Il faut que dans ta connaissance personnelle de la Parole de Dieu et dans ta communion avec Jésus, tu puisses discerner si ce que tu entends vient vraiment du Seigneur ou pas, et ne pas accepter les yeux fermés tout ce que tu entends. « Par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés », etc. C’était deux doctrines particulières qui étaient prêchées là, mais il y en a bien d’autres, et la liste n’est pas limitative. En tout cas ce qui compte, c’est de voir que le mensonge dans les derniers temps va grandir par l’intervention de faux docteurs qui vont insuffler des doctrines de démons. Je ne vais pas faire une liste de toutes les fausses doctrines qui circulent en ce moment dans le monde. Il y a des fausses doctrines, des choses qui sont plus ou moins profondément détournées de la vérité. Mais nous, nous avons un Evangile qui est pur, qui est simple, nous avons le Saint-Esprit que Dieu nous a donné pour qu’il nous enseigne toutes choses. Si nous avons un cœur attaché au Seigneur, si nous méditons sa Parole dans un esprit de prière attaché à la vérité, le Saint-Esprit va nous enseigner toutes choses, et nous allons être gardés par Jésus de la séduction qui vient dans le monde entier.
Le trentième signe :
Dans 2 Pierre 3, au verset 3. Je commence à lire au verset 1 : « Voici déjà biens aimés la deuxième lettre que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence ». Donc une saine intelligence peut être assoupie ou endormie, et les avertissements de la Parole du Seigneur sont destinés à éveiller notre saine intelligence. Nous pouvons avoir une saine intelligence mais qui dort. Il faut qu’elle soit éveillée, pas seulement saine, mais éveillée. Donc tous les sens en alerte, toutes les antennes sorties, nos antennes spirituelles. « Afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes et du commandement du Seigneur et Sauveur enseigné par les apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leur propre convoitises disant : où est la promesse de son avènement ? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création ». Et la suite nous montre le sort qui est réservé à notre terre qui doit passer par le feu et être entièrement brûlée avec tout ce qu’elle contient. La dissolution de toutes choses ne va se faire qu’à la fin des mille ans de règne de Jésus. Il y a d’abord l’enlèvement, la tribulation, le retour du Seigneur et les mille ans de règne. A la fin de ces mille ans, la terre entière sera consumée par le feu. Le Seigneur va créer un nouveau ciel, une nouvelle terre sur laquelle il fera descendre la Jérusalem céleste. Pierre les avertit de tout cela. Ce retour du Seigneur qui va commencer par enlever son Eglise pour lui éviter les tourments de la grande tribulation est précédé aussi des moqueurs qui disent : mais cela fait deux mille ans que vous parlez du retour du Seigneur ! Déjà du temps de Paul on en parlait ! Mais s’ils avaient pris le soin de regarder tous les signes qui annonçaient les temps de la fin, ils auraient bien vu que tous n’étaient pas accomplis et devaient être accomplis. Nous sommes dans la période où les signes sont tous accomplis ou s’accomplissent là sous nos yeux ! Nous pouvons voir les moqueurs aussi. Combien de fois des gens m’ont dit, avec un sourire moqueur : »Tu nous parles du retour du Seigneur, tu nous parles de l’enlèvement. Mais enfin cela fait deux mille ans qu’on en parle ! Et qui te dit que ton Seigneur ne va pas revenir encore dans mille ans ou dans deux mille ans ? » « Ils veulent ignorer » ! Le Saint-Esprit est en train de travailler dans la terre entière pour réveiller les gens, réveiller l’Eglise, parler aux cœurs. Ce n’est pas seulement notre voix d’avertissement qui compte, c’est aussi le travail du Saint-Esprit dans les cœurs qui vient confirmer ce que tu es en train de donner comme avertissement. Et c’est cela qui est grave, parce que les moqueurs résistent au Saint-Esprit. Ils ne veulent pas écouter, non seulement ce que tu dis, mais ce que le Saint-Esprit voudrait leur montrer, que nous sommes dans les derniers temps. Nous sommes dans les temps qui accompagnent et précèdent les grands jugements de Dieu. Ces jugements commencent par son peuple. Le verset 9 nous donne un encouragement : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques uns le croient ; mais il use de patience envers nous ne voulant pas qu’aucun périsse mais que tous parviennent à la repentance ». C’est cela la miséricorde du Seigneur ! Même dans les derniers temps, jusqu’au dernier moment, son Esprit va travailler pour amener les hommes à la repentance et leur dire : le temps des jugements vient, mais tu peux encore entrer, la porte est ouverte, Dieu n’a pas encore fermé.
Le trente et unième signe :
Dans Apocalypse 3. Vous vous rappelez au début de l’Apocalypse, Jésus parle aux sept églises. Ces sept églises sont à la fois une description de l’Eglise de Jésus-Christ aujourd’hui avec ses églises fidèles, ses églises apostâtes, ses églises tièdes, et c’est en même temps une description chronologique de la vie de l’Eglise dans les temps passés depuis la venue du Seigneur jusqu’à son retour. Au début du chapitre 4, il est écrit : « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici ! » . Ceci est une représentation prophétique de l’enlèvement de l’Eglise fidèle représentée par Jean. Le ciel s’ouvre, une trompette retentit et une voix dit : Monte ici ! C’est exactement ce qui va se passer le jour de l’enlèvement. La dernière trompette va retentir et la voix du Seigneur va nous dire : Monte ici ! La puissance du Seigneur va faire monter ceux qui sont prêts. Mais juste avant, il y a la Parole de Jésus aux sept églises. La situation de la dernière église à laquelle il s’adresse, Laodicée, concerne aussi l’état de la majorité de l’Eglise dans les derniers temps qui précèdent l’enlèvement. Que dit-il à Laodicée ? Au verset 15 du chapitre 3 : « Je connais tes œuvres, je sais que tu n’es ni froid ni bouillant ». Voilà la caractéristique de l’Eglise dans les derniers temps. Je ne parle pas de l’Eglise fidèle, du troupeau des fidèles, mais je parle de l’Eglise visible de Jésus. Savez-vous que dans le monde entier un milliard de personnes se disent chrétiennes en comptant les catholiques, les orthodoxes, les protestants, etc. Sur ce milliard de chrétiens, certains sont chrétiens de naissance et de père en fils. Ce n’est pas cela être chrétien ! Mais ils se disent chrétiens ! Si un musulman les interroge, ils diront : « Toi, tu es musulman et moi je suis chrétien »! Mais quel est le nombre de ceux qui sont vraiment nés de nouveau, baptisés d’eau, baptisés du Saint-Esprit, qui forment l’Epouse du Seigneur Jésus ? Dieu seul le connaît. Quand il regarde tous ceux qui se disent chrétiens, même dans les églises évangéliques en général, qu’elle soit charismatiques ou pas, le Seigneur pourrait dire aujourd’hui à la plupart de ces églises : « Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant, puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant je te vomirai de ma bouche » .Est-ce que c’est une parole que le Seigneur réserve à celle qu’il va enlever, est-ce qu’il peut vomir de sa bouche celle qu’il va enlever ? Ce n’est pas possible. Il va enlever seulement celle qu’il n’aura pas vomie de sa bouche, cela paraît tellement clair ! Dans sa compassion le Seigneur dit au verset 19 : « JE reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, (un zèle spirituel et non un zèle pour les œuvres), et repens-toi » .Le verset 20 nous montre que nous sommes vraiment dans les temps de la fin, quand Jésus dit : « Voici je me tiens à la porte » . On utilise souvent ce verset pour l’évangélisation en disant : tu vois, Jésus se tient à la porte de ton cœur, ouvre et ton cœur va être changé. Mais là Jésus parle à son Eglise, il parle à l’église de Laodicée ; Il parle à une église qui avait mis Jésus à la porte. C’était sans doute une grande et belle église qui disait : « Je suis riche, je me suis enrichie, je n’ai besoin de rien». Une riche, belle et grande église qui met Jésus à la porte. Ils avaient des réunions, ils avaient des cultes, ils avaient des réunions de prières et ils ne savaient pas que Jésus était dehors. Jésus dit : « Je me tiens à la porte et je frappe » .Tu es en train de louer le Seigneur, de faire un culte ou de prier et ton Seigneur tu l’as mis à la porte ? Et pourtant il est là, il veut entrer et il te dit : « Repens-toi parce que « si quelqu’un entend ma voix (dans ce brouhaha,) et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi ». C’est ce qui va se passer aux noces de l’Agneau. Bien-aimés quand Jésus nous aura enlevés dans les cieux, nous allons participer avec lui aux noces de l’Agneau. Il boira avec nous le vin nouveau, dont il a été privé depuis le dernier repas. « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu ». Les vainqueurs vont monter sur le trône du Seigneur. Avez-vous les yeux spirituels ouverts pour voir l’état de l’Eglise aujourd’hui ? Ce n’est pas une critique que je fais, je ne suis pas là en train de montrer du doigt des dénominations ou des groupes, mais je vois ce qui se passe ! Je constate que l’Eglise de Jésus est tiède, elle à besoin de se réveiller, elle dort ! Le propre de celui qui dort c’est qu’il ne se rend pas compte qu’il dort. Quand on dort, on dort; on ne se rend pas compte que l’on dort. Ce sont les autres qui se rendent compte car ils sont réveillés et ils voient que l’on dort. Mais celui qui dort lui, ne le voit pas, il faut le secouer ! « Réveille-toi, toi qui dors et Christ t’éclairera ! » Réveille-toi ! Tu vois, on attend toujours que le Seigneur fasse un réveil, alors que lui nous dit : Réveille-toi, toi qui dors. C’est sûr que le Saint-Esprit nous secoue, il ne veut pas que nous restions dormeurs, en train de dormir jusqu’à sa venue. Jésus est à la porte.
Le trente-deuxième signe :
Dans 2 Thessaloniciens 2 au verset 3. Il parle à la fin du verset 2 du jour de Christ. Le jour de Christ, c’est le jour de la venue du Seigneur, celui que personne ne connaît si ce n’est le Père. Le jour et l’heure, le Père seul les connaît. Comme si le jour de Christ était déjà là …certains enseignaient cette fausse doctrine : « Que personne ne vous séduise d’aucune manière, car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et que l’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu se proclamant lui-même Dieu ». Il dit au verset 6 :« Maintenant vous savez ce qui le retient, (donc cet impie, l’antéchrist) afin qu’il ne paraisse qu’en son temps. Car le mystère de l’iniquité agit déjà, il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu. Alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche » .Vous voyez donc l’ordre des choses. Actuellement cet impie est déjà là aux aguets, il prépare sa manifestation. Je suis certain que l’antichrist est déjà vivant, il est déjà là, quelque part dans le monde, en train de préparer sa venue. La seule chose qui le retient encore c’est la présence de l’Eglise fidèle et du Saint-Esprit. S’il n’y avait pas l’Eglise fidèle et le Saint-Esprit sur terre, il pourrait faire ce qu’il veut, ce serait son heure mais la seule chose qui le retient n’a pas encore disparu. L’apostasie et l’iniquité grandissent, l’apostasie est déjà là, il faut que l’apostasie vienne d’abord. Or l’apostasie c’est le fait de s’écarter de la vérité et du Seigneur pour adopter un autre évangile. Le Seigneur dit que dans les temps qui précèdent le jour de Christ, l’apostasie viendra. Pensez-vous que l’apostasie se soit infiltrée dans l’Eglise de Jésus Christ ? Elle y est en plein ! Et là, je ne parle pas des 99 pour cent de ceux qui se disent chrétiens, qui sont en pleine apostasie, sous la conduite de Rome et de tous ceux qui sont en train de se fédérer dans un faux œcuménisme, une unité qui n’est pas dans la vérité, où ils sont en train de constituer l’église apostat sous nos yeux. Le conseil œcuménique des églises est un conseil apostat. Il regroupe la plupart des églises chrétiennes dans le monde. Malheureusement l’apostasie s’infiltre aussi dans les églises évangéliques exactement comme du temps de Paul quand il parlait aux Galates : « Un autre Jésus, un autre évangile et un autre esprit ». L’apostasie consiste recevoir le mensonge et je suis persuadé pour ma part que la plupart des choses que l’on appelle aujourd’hui « réveil » à gauche ou à droite sont des manifestations de l’apostasie. Je ne dis pas que Dieu est complètement absent, parce que le Seigneur peut très bien se manifester au milieu d’une réunion apostat et parler aux cœurs de certains et les en détourner. La plupart des choses qui se passent aujourd’hui sous couvert d’onction spéciale, d’onction qui vient d’en haut, de réveil à gauche ou à droite, c’est de l’apostasie, notamment cette fausse doctrine qui annonce un grand réveil mondial avant le retour de Jésus. Cela n’a rien à voir avec l’enseignement de la Parole de Dieu .Vous verrez, quand nous aurons fait l’ensemble de ces 43 signes, ils sont tous négatifs, sauf un ou deux. En particulier celui qui dit que la bonne nouvelle du royaume sera annoncée dans la terre entière. Mais il ne dit pas que la majorité des gens va accepter la bonne nouvelle, elle sera annoncée simplement dans la terre entière comme Noé qui prêchait dans les temps qui précédaient le déluge. Tous les autres signes, sans exception, sont négatifs. Cela nous montre un tableau qui noircit, des temps qui deviennent difficiles, l’amour du plus grand nombre qui diminue, la foi qui s’en va, l’apostasie qui grandit, la tiédeur, tout est négatif. Et on ose dire sans s’appuyer sur la Parole de Dieu, qu’avant le retour de Jésus un grand réveil mondial va venir ! Mais sur quoi s’appuie-t-on pour le dire ? Si encore il y avait dans la Parole des passages, des versets qui nous montrent que c’est une prophétie réelle, que dans les temps qui précèdent le retour du Seigneur, la terre entière va être visitée par l’Esprit ! C’est sûr que le Seigneur répand son Esprit sur toute chair parce qu’il veut enlever les hommes de la perdition et il veut leur montrer la vérité. Mais quand le Seigneur a répandu son Esprit sur toute chair, cela veut dire que toute chair va répondre positivement et rester dans la vérité. C’est un appel du Seigneur qui est adressé à la terre entière. Je crois que beaucoup d’âmes vont être sauvée savant le retour de Jésus, mais il ne faut pas confondre le salut des âmes avec le réveil de l’Eglise. Le salut des âmes ce sont les païens qui écoutent l’Evangile et qui se convertissent, alors qu’un réveil mondial c’est l’Eglise toute entière qui serait censée ouvrir les yeux et se réveiller. Cela ne s’accomplira pas. Dans 2 Thessaloniciens 2, il annonce l’apostasie dans le monde entier. Lorsque l’Eglise sera partie, cette apostasie va se développer d’une manière extraordinaire. Au verset 9, il attire notre attention sur cet avertissement : « L’apparition de cet impie se fera par la puissance de Satan avec toutes sortes de miracles, de signes, de prodiges mensongers ». Donc comme l’apostasie agit déjà avant, méfions nous des signes, des prodiges et des miracles, demandons au Seigneur le discernement pour qu’il nous montre s’ils sont véritables ou s’ils sont mensongers. Parce que Satan est capable de faire des signes, des prodiges et des miracles, il est capable d’accompagner la fausse onction qui repose sur les faux prophètes par de faux miracles et de faux prodiges. Nous avons besoin de discernement. Dans Matthieu 13, au verset 30, Jésus donne une parabole qui concerne la fin du monde : la parabole du blé et de l’ivraie qui poussent ensemble dans le même champ. Il dit au verset 30 : « Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson et à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord l’ivraie, liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier » .Puis ensuite il leur explique ce que cela signifie. Il dit au verset 37 : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les fils du royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité ». Cela veut dire que dans les temps qui précèdent la fin du monde, ou la fin de cette période que nous vivons, le blé et l’ivraie seront tellement mélangés dans le champ du Seigneur, dans l’Eglise, qu’il sera impossible de faire le tri. Il est actuellement impossible de faire le tri dans l’Eglise du Seigneur entre l’ivraie et le bon grain. N’essayez pas de le faire, vous n’y arriverez pas. Je ne veux pas dire qu’il ne faut pas exercer une discipline ecclésiastique, une discipline en disant à ceux qui font le mal dans l’Eglise : « Tu te repens, ou tu pars ! » Mais il y a ceux qui essayent de l’intérieur de tout changer, comme certains qui sont dans les églises apostâtes et disent : « Dieu m’a demandé de rester là pour que je donne témoignage, afin de faire évoluer les choses dans le bon sens et tout changer. » Ils n’y arriveront pas, c’est une séduction, c’est impossible de faire comme cela. Ce que nous avons à faire, c’est chercher individuellement la communion avec Dieu, vivre une vie chrétienne authentique, véritable et donner autour de nous un témoignage de lumière et de rayonnement spirituel dans le Seigneur. Il ne faut pas chercher à arracher l’ivraie dans le champ du Seigneur, elle est inextricablement mêlée au bon grain et c’est à la fin des temps que le Seigneur dans la moisson va faire du tri. Il enverra ses anges, il liera les épis, les mettra dans son grenier et les autres au feu. Nous vivons cette période-là, maintenant, dans l’Eglise du Seigneur. Dans toutes les églises l’ivraie pousse étroitement à côté du bon grain. Prenez n’importe quelle église d’une certaine importance, je ne parle pas de petits groupes de maison, mais dans une église d’une certaine importance vous avez un champ de Dieu où l’ivraie et le bon grain sont inextricablement mêlés. C’est-à-dire des hommes et des femmes qui sont vraiment des brebis du Seigneur, mélangées à des hommes et des femmes qui sont fils et filles du malin. Ils sont, comme le dit le Seigneur, imbriqués les uns dans les autres, les racines étroitement mêlés mais ils n’ont pas du tout la même nature. Les fils du Seigneur sont les fils de la lumière, les autres sont des fils des ténèbres et ils ne peuvent pas mélanger leur sève. C’est impossible, même si les racines sont inextricablement mêlées, la sève ne se mélange pas, ce n’est pas la même nature de graine, du tout. Paul dit souvent, notamment aux Corinthiens : « Otez le méchant du milieu de vous ». Tant qu’il est possible de le faire, faisons-le ! Cela implique que les conducteurs spirituels de l’église le fassent puisque c’est à eux que la responsabilité de l’église vient d’abord. Quand il dit : « Otez le méchant », il parle aux anciens et à l’ensemble de l’église. Il leur dit dans 1 Corinthiens 5,1 : « Vous avez au milieu de vous quelqu’un qui a la femme de son père » et il est au milieu de vous, participant à votre vie. Comment donc ? Vous vous enorgueillissez et vous n’avez pas ôté le méchant du milieu de vous ! Vous avez d’abord essayé de l’amener à la repentance, mais s’il refuse, il faut l’ôter du milieu de vous. Il est possible de faire cela tant que l’ensemble de l’église n’est pas complètement contaminée. Quand l’église est contaminée, la Parole du Seigneur est : « Sortez du milieu d’eux mon peuple pour ne pas participer à ses jugements » Dieu dit cela dans Apocalypse à propos de Babylone : le jugement va tomber sur Babylone ! Babylone, c’est l’Eglise apostat et quand il dit : Sortez du milieu d’eux, cela veut dire : Ne participez pas le moins du monde à ce qu’ils font et partez ! Tu ne vas pas arriver à faire le tri toi-même, tu peux par contre te retirer des choses que tu vois pratiquer et qui ne sont pas dans la Parole du Seigneur. Alors comme le Seigneur l’a dit et que nous sommes dans la fin des temps, regardez autour de vous : l’ivraie est étroitement mélangée au bon grain. Partez !
Le trente-quatrième signe :
Dans Jean 4, au verset 35, Jésus parle à ses disciples et leur dit : « Ne dites vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire amasse des fruits pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble ». Déjà du temps de Jésus la moisson blanchissait, imaginez maintenant dans quel état elle doit être ! Dans Apocalypse 14, au verset 15 (j’associe les deux versets parce que Jésus parle de moisson) : « Un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne ; car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fût moissonnée ». Il distingue la moisson de la vendange, il parle de la vigne de la colère de Dieu. La moisson c’est le fait de récolter le bon grain, le blé, alors que la vendange de la colère de Dieu consiste à récolter la vigne qui va être foulée dans la cuve de la colère de Dieu. Nous sommes dans les temps de la fin, donc dans les temps de moisson. La moisson commençait déjà du temps du Seigneur Jésus puisque c’était déjà les derniers temps, mais à mesure que nous approchons des temps de la fin, la moisson continue et se développe. Il faut qu’elle soit terminée quand le Seigneur Jésus va revenir. Il aura engrangé tous ceux qui doivent hériter du salut et qui vont participer à l’enlèvement, ce sera terminé ! Cela veut dire que dans les temps de la fin beaucoup d’âmes vont être touchées à salut. Depuis la venue du Seigneur Jésus nous sommes dans la fin des temps. L’annonce de l’Evangile depuis le temps du Seigneur Jésus a touché beaucoup d’âmes qui font partie de la moisson du Seigneur et jusqu’à la fin, la porte du salut et de la grâce sera ouverte. La porte de la moisson sera disponible pour ceux qui veulent hériter du salut. Mais je fais encore une fois la différence entre une moisson qui consiste récolter du bon grain, c’est-à-dire ceux qui sont nés de nouveau par la prédication de l’Evangile, de la foi en Jésus, et le réveil mondial annoncé par les faux prophètes. Ce n’est pas du tout la même chose. Nous aurons beaucoup de surprises dans les lieux célestes quand nous verrons tous ceux qui y seront. Beaucoup de gens que nous n’avons jamais vus dans les églises, qui ont eu le cœur touché par la prédication de l’Evangile chez eux et qui feront partie de ceux qui ont été moissonnés. Beaucoup de ceux qui font partie des églises ne figureront pas dans ceux qui seront là-haut. Donc c’est un encouragement aussi dans les derniers temps à témoigner autour de nous, même si les gens ne vont pas dans les églises ou s’ils hésitent à y aller ou s’ils s’en vont après quelque temps. Nous sommes encouragés par le Seigneur à répandre sa Parole et à témoigner autour de nous parce que beaucoup d’âmes vont être touchées. Mais ce ne sont pas toujours celles auxquelles nous pensons.
Le trente-cinquième signe :
Dans 1 Jean chapitre 2, au verset 8, il dit : « Les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà ». Ensuite dans 1 Jean chapitre 4, au verset 3, il dit : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antichrist dont vous avez appris la venue et qui maintenant est déjà dans le monde ». Il dit au verset 5 : « Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent d’après le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu, celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas : c’est par là que nous connaissons l’esprit de la vérité et l’esprit de l’erreur ». Jean dit que dans le temps où il vivait, l’esprit de l’antichrist était déjà dans le monde. Déjà du temps de Jean, l’esprit de l’antichrist qui n’était pas encore manifesté, était dans le monde, et travaillait pour s’opposer à la Parole du Seigneur. A mesure que l’antichrist se manifeste, c’est-à-dire dans la période que nous vivons maintenant, cet esprit-là va se manifester de plus en plus. Le monde va l’écouter alors que le monde ne nous écoutera pas, (pour la majorité de ceux qui écoutent.) »Ils parlent d’après le monde et le monde les écoutes. Nous, nous sommes de Dieu, celui qui connaît Dieu nous écoute et celui qui n’est pas de Dieu ne nous écoute pas ». Donc dans la moisson des temps de la fin qui est en train de se faire, la Parole de Dieu est annoncée sur la terre entière et la majorité des hommes ne va pas écouter, c’est sûr, mais beaucoup vont écouter parce qu’ils sont de Dieu. Ceux qui n’écoutent pas ne sont pas de Dieu. Ils sont influencés par l’esprit de l’antichrist qui est déjà dans le monde. Dans la fin des temps cet esprit de l’antichrist va se manifester de plus en plus fort. Antichrist ou antéchrist, cela veut dire celui qui est contre Christ, celui qui vient avant Christ. Cet esprit de l’antichrist se manifestera par une opposition directe à Christ, ou à ce qu’il est, ou à la doctrine de Christ. Il va toucher à la doctrine et à l’œuvre de Christ. La plupart des fausses doctrines qui sont mises en avant par l’esprit de l’antichrist sont des doctrines qui vont toucher à la personne et à l’œuvre de Jésus. Combien d’églises chrétiennes ne croient même plus à la divinité de Jésus ! Je ne parle pas de votre église, mais beaucoup d’églises, qui se disent chrétiennes, ne croient plus à la divinité de Christ. J’ai entendu dire que se préparait une nouvelle Bible révisée, une Bible de Jérusalem qui va ouvertement nier la divinité de Jésus Christ. Une Bible qui vient de Rome ! Une Bible de Jérusalem révisée ! C’est l’esprit de l’antichrist. L’esprit de l’antichrist, c’est en fait l’esprit de Judas. Judas était disciple de Jésus, il a été 3 ans à l’école du Seigneur et il s’est opposé à la fin au Seigneur Jésus, pour le vendre et le Renier. C’est l’esprit qui va animer toute une partie de l’Eglise de Jésus Christ à la fin des derniers temps, l’esprit de Judas. Si vous regardez de près la vie de Judas, vous voyez qu’en fait ce qui commencé à le perdre c’est qu’il a laissé le péché dans sa vie. Il est dit qu’il mettait la main dans la bourse. Peut-être qu’au début cela n’a pas été grand-chose : une petite piécette par-ci, une petite piécette par-là, mais son cœur était partagé. Peu à peu il a grandi dans cet esprit de l’antichrist, pour pouvoir à la fin manifester un reniement complet de son Seigneur au point de le vendre pour 30 pièces d’argent. L’amour de l’argent, la racine de tous les maux ! Combien de chrétiens, combien de responsables, combien de pasteurs ont chuté et chutent parce qu’il y a une racine d’amour de l’argent, une racine d’amour du monde dans leur cœur. Ils n’ont pas laissé la Croix faire un travail complet dans leur cœur. Vous voyez que l’esprit de l’antichrist travaille dans la fin des temps et va arriver à toucher tous ceux qui n’auront pas laissé la Croix faire un travail profond dans leur cœur et dont le cœur n’est pas entièrement tourné vers le Seigneur. Les autres onze disciples avaient dans le cœur un amour réel pour le Seigneur et ils voulaient le suivre malgré leurs défauts, leurs problèmes, leurs jalousies et tout ce qui dans leur caractère n’était pas encore à la gloire du Seigneur. Alors que Judas lui, avait un cœur partagé, il avait l’amour du monde, l’amour de l’argent, donc l’idolâtrie était dans son cœur. Nous devons veiller pour ne pas nous laisser prendre par cet esprit de l’antichrist qui va travailler puissamment dans la fin des temps. Nous devons veiller à ce que notre cœur soit tout entier pour le Seigneur, droit devant lui sans aucune racine charnelle, ni amour de l’argent, ni amour du monde, convoitise des yeux, convoitise de la chair, orgueil de la vie. Tout cela doit être amené à la Croix et placé à la mort de la Croix pour que nous puissions avoir l’assurance que quand le Seigneur viendra, il nous prendra. En tous cas cet esprit est à l’œuvre dans la dernière heure.
Le trente-sixième signe :
Au chapitre 19 de l’Apocalypse et au verset 7, il est dit en parlant toujours de la fin des temps et de la venue du Seigneur : « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur, car le fin lin c’est la justice des saints » . Dans les derniers temps qui préparent le retour du Seigneur, si l’ensemble du monde va dans l’apostasie ou le rejet du Seigneur, si la majorité de l’Eglise visible s’engage dans l’apostasie et le reniement du Seigneur, il y a quand même une Eglise fidèle qui se prépare pour le Seigneur et la marque de cette Eglise c’est la justice de la sainteté. Il dit au verset 8 : « Il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin éclatant et pur, le fin lin c’est la justice des saints ». La justice de Dieu est donnée seulement par la foi, à cette Epouse fidèle qui se prépare et qui est prête déjà maintenant. Si tu fais partie de l’Epouse, tu es prêt déjà maintenant. Cette Epouse qui s’est préparée pour le retour du Seigneur se revêt de la justice des saints. Elle a la foi, elle a compris l’œuvre de la Croix, elle a compris l’héritage céleste, elle l’a saisi par la foi, elle l’a intégré dans son cœur et elle est prête parce qu’elle a reçu du Seigneur le vêtement blanc, pur, de la justice des saints. Donc dans les derniers temps, si l’ensemble se prostitue, il y a un reste fidèle qui est peu nombreux, (vous voyez dans la Bible que les restes fidèles ont été très peu nombreux). En Israël quand il y avait un reste fidèle, c’était un tout petit pourcentage du peuple qui était fidèle, alors que la grande majorité’ engageait dans l’apostasie et le reniement. Mais il y a un reste fidèle et cette Epouse fidèle, il lui est donné de se préparer et d’être prête. Cela est un signe positif, il faut que nos yeux soient exercés à reconnaître parmi tous les frères et sœurs que nous avons autour de nous, ceux qui font vraiment partie de l’Epouse fidèle. Leur caractéristique : c’est leur amour de la sainteté, leur amour pour Dieu, un Dieu saint et véritable. CE sont des hommes et des femmes qui ne veulent pas faire de compromis avec la Parole du Seigneur. Quand ils discernent un compromis, ils s’en écartent immédiatement, ils ont un cœur tout entier pour le Seigneur. Cela ne veut pas dire qu’ils sont déjà transformés à tous égards à l’image de Jésus, mais cela veut dire qu’ils sont prêts à recevoir constamment cette transformation, et que, quand Jésus leur montre quelque chose, ils acceptent joyeusement d’obéir en s’inclinant par amour pour le Seigneur. La caractéristique de cette Epouse c’est la fidélité, c’est l’obéissance, c’est un cœur entier pour le Seigneur, c’est un refus du compromis. C’est quelque chose qui la caractérise parce que la nature de Jésus est dans son cœur. Est-ce que tu fais partie de l’Epouse ? Ou est-ce que tu fais partie de la prostituée ? Réponds pour toi-même dans ton cœur, la question s’adresse de la part du Seigneur à chacun de nous et nous devons savoir dans notre cœur sans l’ombre d’une hésitation si nous faisons partie de l’Epouse ou de la prostituée. S’il y a le moindre amour pour le compromis, la moindre crainte des hommes dans le cœur, s’il y a le moindre désir de cacher quelque chose par hypocrisie ou d’avoir l’apparence et non la réalité, nous avons un pied dans la prostituée ! Tout le travail du Saint-Esprit consiste à faire la lumière dans notre vie parce que le Seigneur veut nous enlever et nous amener dans sa présence. Il veut nous avoir avec lui pour toujours et il ne peut pas travailler dans nos cœurs si nos cœurs sont partagés. Mais si nos cœurs sont tout entiers pour lui, il achèvera avant de venir son travail dans chacune de nos vies. Il l’achèvera parce qu’il a en face de lui des hommes et des femmes de foi qui tiennent toute sa Parole dans leur cœur. Amen! »C’est vrai Seigneur, la quasi-totalité de ces signes nous montrent que ce sont des temps difficiles, mais dans ces ténèbres tu nous dis que la lumière pointe parce que la lumière ce sont ceux qui sont Vraiment tes disciples. Nous sommes la lumière du monde, tu l’as dit, Seigneur. Parce que tu es notre lumière et ma prière c’est que tu travailles avec puissance dans le monde entier pour pouvoir parler au cœur de tes enfants, pour leur montrer dans quels temps nous vivons, pour les aider à se préparer à ta venue. Père je te prie que tu fasses la lumière dans mon cœur, sur toutes les choses que tu veux encore transformer en moi, toutes les choses qui ne sont pas encore à ta gloire, toutes les choses que tu veux changer à l’image de Jésus. Seigneur je désire, je veux que tu fasses ce travail et je te fais confiance parce que tu l’achèveras selon ta promesse. Je te remercie de le faire pour mes frères et pour mes sœurs, pour ceux qui font partie de ton peuple. Donne le discernement à tous, donne-nous ton discernement Seigneur, pour que nous sachions dans quels temps nous vivons, dans les temps qui précèdent le déluge et tiens-nous debout selon ta Parole au nom de Jésus, mon Père. Amen ! » Je vous rappelle que nous étudions les signes, dans la Bible, qui nous montrent que nous sommes dans la fin des temps, donc tout près du retour du Seigneur.
Le trente-septième signe :
Se trouve dans Jean, au chapitre 12, et au verset 48, où Jésus dit : « Celui qui me rejette, et qui ne reçoit pas mes paroles à son juge, la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour ». » La parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. »Jésus parle là du dernier jour, et le dernier jour, c’est celui du jugement. Dans la première épître de Pierre au chapitre 4 et au verset 17, ce verset permet aussi de comprendre pourquoi je classe ce signe dans les signes des derniers temps. L’apôtre Pierre parle dans un contexte aussi de fin des temps puisqu’il parle de l’apparition de Christ dans la gloire, des souffrances que nous devons éprouver en tant que chrétiens. Je dis souvent à mes frères et sœurs : « Ne vous étonnez pas de la fournaise qui est là pour nous éprouver ». Nous ne devons pas souffrir parce que nous sommes des malfaiteurs ou que nous faisons mal les choses, c’est une mauvaise souffrance, celle-ci, mais la souffrance dont nous ne serons jamais privés, c’est la souffrance de la fournaise permise par Dieu pour épurer l’or. Il dit au verset 16 : « Si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte et plutôt qu’il glorifie Dieu à cause de ce nom. Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ? »Nous savons que lorsque le temps de la patience de Dieu sera fini, ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu vont subir un terrible jugement qui sera à ce moment-là sans miséricorde, sans pitié. Dans la Parole du Seigneur nous voyons les jugements de Dieu dans l’Ancien Testament comme dans l’Apocalypse. Nous voyons que ses jugements sont sans miséricorde, hommes, femmes, enfants, vieillards, bébés, tous passaient par le jugement. Dans l’Ancien Testament Israël a été jugé à deux reprises notamment, d’une manière terrible. Lorsque le roi Nebucadestsar a détruit le temple, détruit la ville, tué un million de personnes, emporté les autres en captivité, les Juifs pouvaient se dire : « Mais où est notre Dieu ? » Des siècles plus tard les Romains sont venus, ont refait la même chose, ils ont détruit le temple, détruit la ville, tué je ne sais combien de centaines de milliers de personnes et emporté les autres dans la captivité. Dans la Bible, il est bien marqué que ce n’était pas dû à des caprices d’armées étrangères qui venaient par leur propre volonté, c’était Dieu qui était en train de juger son peuple. Si Dieu a jugé ainsi son peuple terrestre, Israël, croyez-vous qu’il épargnera son peuple céleste, l’Eglise ? Puisqu’il est même dit dans ce passage, que le jugement va commencer par l’Eglise. Comme les temps de la fin sont des temps de jugement, le temps de la grâce arrive à sa fin. C’est toujours le temps de la grâce, mais les jugements de Dieu vont s’accélérer dans la fin des temps. C’est pourquoi Jésus dit dans l’Evangile de Jean : « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas ma parole à son juge, la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera aux derniers jours ». Donc Dieu est en train de juger son peuple maintenant par sa Parole. La Parole est annoncée, ceux qui l’écoutent et qui la rejettent Vont se mettre eux-mêmes sous le jugement de Dieu. Comme le jugement commence par la maison de Dieu, avant le retour du Seigneur le jugement va s’abattre de plus en plus sur les chrétiens qui osent s’opposer à la Parole du Seigneur. Que ce soit des responsables, des pasteurs ou des chrétiens de tous niveaux, de tous horizons, les jugements ont déjà commencé à tomber. Et ce sont des jugements terribles. Je ne rentre pas dans des détails, mais regardez dans la Parole de Dieu les jugements que Dieu envoie sur son peuple, regardez les jugements qu’il annonce à Israël dans Deutéronome 28 et vous aurez une idée des jugements qui sont en train de s’abattre sur le peuple du Seigneur qui rejette la Parole de Dieu. Nous sommes dans des temps d’apostasie, des temps où la Parole du Seigneur est transformée, changée, on ajoute, on retranche. Les vrais chrétiens veulent toujours la Parole du Seigneur mais ceux qui se disent chrétiens dans la terre entière, ce milliard d’hommes et de femmes qui se disent chrétiens ne veut plus de la pure Parole du Seigneur. Ils rejettent ouvertement la Parole du Seigneur et entrent eux-mêmes volontairement sous les jugements de Dieu qui vont s’abattre et qui commencent à s’abattre. Et c’est la Parole de Dieu qui va les juger, comme a dit Jésus. Tout ce que Dieu a annoncé dans sa Parole va s’abattre sur ceux qui la rejettent. En rejetant la Parole, ils rejettent Jésus et en rejetant Jésus, ils rejettent le Père qui l’a envoyé. Il y a un temps de patience qui est encore le temps Que nous vivons, mais c’est un temps où le jugement de Dieu commence à s’abattre parce qu’Il commence par Sa maison. C’est donc un avertissement pour nous chrétiens. Attention, chrétiens ! Ce n’est pas parce que Dieu tarde par compassion dans ses jugements, ce n’est parce qu’il attend quelquefois longtemps, qu’il n’a pas vu, ni entendu. Il ne laissera rien échapper, ni personne. Personne n’échappera, vous entendez, personne ! De même que les jugements sont tombés quand Noé a été dans l’arche, personne n’a échappé. Le seul moyen d’échapper, c’est de crier au Seigneur d’avoir compassion de nous par Jésus-Christ, son Fils et d’être à l’abri dans l’arche qui est Jésus. Quand nous sommes en Jésus, et que nous marchons avec un cœur honnête et bon dans les voies du Seigneur, même si nous avons encore de nombreux défauts, des choses à corriger, si nous avons un cœur honnête et bon, nous allons recevoir l’enseignement du Seigneur et nous allons accepter qu’il nous change. Il va nous montrer toutes ces choses. Dieu ne veut pas juger ses enfants, cela ne lui fait pas plaisir de juger ses enfants, son peuple. Il va commencer par nous montrer des choses. Si nous avons un cœur honnête et bon, même si nous avons l’oreille ou la nuque un peu dure quelquefois, nous allons entendre et finir par écouter parce que ses brebis vont écouter la voix de Jésus. Ouvrez les yeux et regardez les jugements qui tombent sur l’Église, sur les pasteurs infidèles, sur ceux qui se sont fourvoyés dans des questions d’argent, d’impureté, tout ce que vous voulez, qui n’ont pas gardé la Parole du Seigneur dans leurs cœurs pour la mettre en pratique, vous voyez que les jugements tombent. Ce n’est pas forcément une mort violente, une maladie, un accident, bien que cela puisse prendre cette aspect-là, mais cela peut être aussi que Dieu va endurcir les cœurs et les plonger de plus en plus dans la séduction, dans l’apostasie sans aucune possibilité de retour en arrière, parce que c’est fini. Dieu a prévenu, les cœurs n’ont pas voulu accepter, alors Dieu dit : « Tu n’as pas voulu accepter, alors je vais endurcir ton cœur pour que tu tombes dans le trou ». C’est très dur ce que Dieu dit à Esaïe le prophète, lorsque celui-ci voit Jésus dans sa gloire et que le Seigneur dit : « Qui enverrai-je ? » Esaïe dit : « Me voici, envoie-moi ». La réponse du Seigneur est terrible, je vais vous la lire dans Esaïe, au chapitre 6, et au verset 8. C’était des temps de jugements aussi qui étaient annoncés. Esaïe voit Jésus, et le Seigneur lui dit au verset 8 : « Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. Il dit alors : Va, et dis à ce peuple » (ce peuple, c’était le peuple de Dieu qui ne marchait pas dans l’obéissance et qui allait être jugé). Dieu lui dit : « Va et dis à ce peuple : Vous entendrez et vous ne comprendrez pas, vous verrez et vous ne saisirez pas. Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, bouche-lui les yeux pour qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, ne comprenne pas de son cœur, ne se convertisse pas et ne soit pas guéri » . Quel ministère il avait ! C’est un ministère de jugement. Quand Dieu appelle Jérémie, le jeune Jérémie pour lui dire : « Va annoncer ma Parole », il lui dit : « Je te donne un ministère de prophète, tu vas arracher, détruire, abattre avant de planter et de bâtir, démolir, arracher, abattre ». Regardez encore un exemple, avant les grands jugements finaux de la fin de l’Apocalypse, la bataille d’Armaguédon, avec ses millions ou milliards de morts. A ce moment-là, Dieu envoie deux témoins, et ces deux témoins vont encore une fois prêcher l’Évangile et vont exercer de terribles jugements de la part de Dieu sur la terre entière, pour qu’elle se repente, mais elle ne se repent pas. Ils vont faire descendre le feu du Ciel, ils vont détruire je ne sais combien d’hommes par le jugement de Dieu dont ils sont les instruments. Et lorsqu’ils seront mis à mort par la Bête, par l’Antichrist, le monde entier se réjouira parce qu’il aura été tourmenté pendant trois ans et demi par ces deux témoins. Et ces deux témoins ressuscitent sous les yeux du monde entier, là, à Jérusalem. Devant les caméras de la télévision internationale, ils vont ressusciter, monter au Ciel et à ce moment-là va commencer la bataille d’Armaguédon, un grand tremblement de terre, etc.. Des jugements !!! Bien aimés, si nous sommes bien dans les temps où Dieu commence à juger sa maison, comme il l’a annoncé, nous avons intérêt à marcher droit devant le Seigneur ! Non pas que nous devions marcher avec la peur dans le cœur constamment du matin au soir : notre Père est un Dieu de miséricorde et d’amour, il ne prend pas plaisir à juger ses enfants. Mais il va certainement juger ceux qui ont la nuque raide, qui ne veulent rien entendre de ses avertissements d’amour pour leur demander de marcher par l’Esprit et par la foi. Et Dieu qui n’est pas un Dieu légaliste ne va nous assommer de commandements de ne pas faire ceci ou cela, il veut que nous soyons remplis de son Esprit et de sa vie pour marcher par l’Esprit et dans sa vie. Alors craignons le Seigneur et ses jugements. Faisons du Seigneur notre refuge. Il le dit dans le Psaume 91 : « Que mille tombent à ton côté et que dix mille tombent à ta droite, tu ne seras pas atteint » si tu places dans le Seigneur ta confiance. Si tu marches avec lui de tout ton cœur, tu verras les jugements tomber à gauche, à droite, quelquefois tout près ; mais tu ne seras pas atteint par les jugements du Seigneur si tu marches avec lui en sachant que le retour de Dieu est proche et que tu fais partie de cette Epouse qui se prépare et qui sera prête quand Jésus reviendra.
Le trente-huitième signe :
Dans Jacques au chapitre 5, je lis à partir du verset 1:« A vous maintenant, riches, pleurez et gémissez à cause des malheurs qui viendront sur vous ». Rappelez-vous ce que Jésus dit à la dernière église de Laodicée : « Je connais tes œuvres,… parce que tu dis : Je suis riche, il ne me manque rien ». Là, il parle des richesses matérielles, mais il s’adresse aussi à ceux qui disent : « Je suis riche », qui sont plongés dans leur aveuglement spirituel et qui ne voient pas qu’ils sont « misérables, pauvres, aveugles et nus » devant Dieu. Ici, il parle aux riches en finance : « Pleurez et gémissez à cause des malheurs qui viendront sur vous, vos richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les teignes ». Ce n’est pas le moment, dans les temps de la fin, d’accumuler des richesses et de les faire dormir. Si vous êtes riches, si vous avez de l’argent et des richesses, faites-les fructifier pour Dieu, vous vous en porterez beaucoup mieux et les autres aussi. Il y a dans l’église de Dieu beaucoup trop de pauvres (je parle d’ici, de la France) qui n’ont quelquefois rien à manger (je ne parle pas du Kosovo, je parle de nos villes) alors que dans la même église il y a un multimillionnaire qui est à côté et qui ne s’en rend même pas compte. une dame âgée qui était dans une église et qui extérieurement n’avait apparemment besoin de rien a fini par avouer un peu honteuse, qu’elle n’avait rien pour vivre et qu’elle était obligée d’aller faire les poubelles. Cela se passait dans une des grandes villes de chez nous, ce n’était pas loin d’ici. Or dans cette église de 300 ou 400 personnes, personne n’avait eu de discernement ou de communion personnelle avec cette sœur pour comprendre son problème et lui apporter un soulagement. L’apôtre Jacques parle à des riches qui gardent leurs richesses pour eux. Au verset 3: « Votre or et votre argent sont rouillés; et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous, et dévorera vos chairs comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours ! » . Nous sommes dans les derniers jours. Vous ne remarquez pas que nous sommes dans une époque où il y a de plus en plus de milliardaires et de plus en plus de SDF (personnes sans domicile fixe) et de malheureux, misérables ? Toutes les études officielles du monde le montrent : l’écart entre les plus riches et les plus pauvres augmente constamment. Que ce soit au niveau des pays, comme les pays occidentaux qui sont hyper-riches en général et les pays du Tiers-monde où les autres, qui sont de plus en plus pauvres, endettés jusqu’au cou, n’ayant quelquefois qu’un bol de riz à manger pour la journée, et encore ! Et nous, nous croulons d’abondance en tant que nation. Et dans le même pays, vous avez de plus en plus de très riches et de très pauvres. On appelle cela la fracture sociale. Il dit : « Dans les derniers jours vous avez amassé des trésors sans fin ». Nous sommes dans cette époque, c’est la seule de toutes les époques précédentes où vous avez au niveau mondial de plus en plus de riches qui ont « amassé des trésors sans fin » et à côté des pauvres qui n’ont à peine que le salaire de leur journée. Il dit : « Voici le salaire des ouvriers, qui ont moissonné vos champs dont vous les avez frustrés, crie et les cris des moissonneurs sont parvenus aux oreilles du Seigneur des armées ». Nous voyons bien que le Seigneur dans sa Parole est prêt à nous combler de ses richesses, pourvu que nous ne les gardions pas pour nous, il faut que cela circule. Regardez dans des pays ruinés comme la Russie ou des milliardaires se font une fortune en quelques semaines ou quelques mois alors qu’à côté vous avez des gens qui n’ont rien du tout, à qui on verse un salaire de 30 euros par mois et qui doivent vivre entièrement avec cela. Il y a toujours eu dans le passé de telles différences, mais c’est à notre époque que cela devient tellement marqué et tellement insolent.
Le trente-neuvième signe :
Dans Daniel 12. Au dernier chapitre du livre de Daniel, le messager céleste qui vient dévoiler tant de choses à Daniel, dit au verset 4 : « Toi Daniel, tiens secrètes ces paroles et
Scelle le livre », c’est le livre de Dieu, « scelle-le jusqu’aux temps de la fin. Plusieurs alors le liront et la connaissance augmentera ». Il montre que dans les temps de la fin, la connaissance va augmenter. Là il parle d’une connaissance spirituelle, mais il y aussi sur le plan humain, scientifique, une augmentation de connaissance qui est le signe des temps de la fin. On peut dire : « C’est le progrès, c’est la science, c’est la technique ». Mais c’est seulement dans notre époque que vous avez une augmentation si extraordinaire de la science et de la connaissance. Cela n’a jamais existé dans les siècles précédents. Et en même temps il y a une augmentation de la connaissance spirituelle. Il y a une révélation de la Bible de manière spirituelle que le Seigneur veut donner à ses enfants qui marchent fidèlement, qui est quelque chose de réjouissant aussi. Le Seigneur prépare cette Epouse fidèle, il sait qu’elle va être sanctifiée par la Parole et par l’Esprit de vérité. Donc c’est aussi dans ces derniers temps que la révélation spirituelle réelle va être donnée aux enfants du Seigneur, leur connaissance spirituelle de Dieu et de sa Parole va augmenter. Nous ne pouvons pas marcher saintement si nous n’avons pas une révélation personnelle de Dieu et de sa Parole en Esprit et en vérité. La connaissance augmentera.
Le quarantième signe :
Dans Daniel, au chapitre 2. Dans ce chapitre, le Seigneur s’est servi de Daniel pour interpréter un songe que le roi Nébucadnetsar avait eu. Le Seigneur montre à Daniel quelle est l’interprétation de ce songe. Je lis au verset 31, Daniel parle au roi et lui dit : « O roi, tu regardais et tu voyais une grande statue, cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire, elle était debout devant toi et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d’or pur, sa poitrine et ses bras étaient d’argent, son ventre et ses cuisses étaient d’airain, ses jambes de fer, ses pieds en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue et les mit en pièces. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble et devinrent comme de la balle qui s’échappe d’une aire en été; et le vent les emporta, et nulle trace ne fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. » Et il donne ensuite l’explication. Il montre que ces cinq parties de la statue correspondent à cinq empires, Nébucadnetsar étant le premier empire, la tête d’or, jusqu’aux orteils des pieds, qui représentent le cinquième empire. Il montre qu’au temps du dernier empire, une pierre descendra de la montagne, c’est Jésus, qui détruira cette statue qui représente l’ensemble du système du monde idolâtre qui a été mis en place par les hommes. Il la détruira et remplira toute la terre de la gloire de l’Eternel dans le millénium qui vient. Nous pouvons reconstituer exactement quels étaient ces royaumes, par leur description. Le premier, la tête, c’était Babylone, la tête d’or. Ensuite le deuxième, c’était l’empire des Mèdes et Perses, et nous savons qu’il a remplacé l’empire de Babylone lorsque celui-ci s’est écroulé; ensuite il y a eu l’empire grec d’Alexandre. Donc la tête en or c’était Nebucadnetsar, c’était l’empire babylonien. La poitrine et les bras d’argent c’était l’empire médo-perse. Ensuite le ventre et les cuisses d’airain, c’était l’empire grec d’Alexandre. Les jambes de fer, c’était l’empire romain qui a suivi et qui a rempli toute la terre. Ensuite les pieds, les dix doigts de pieds, mélange de fer et d’argile, représentent le dernier empire romain qui se reconstitue en ce moment même sous nos yeux, c’est-à-dire l’union européenne, le marché commun, le traité de Rome. Le livre de Daniel et l’Apocalypse nous parlent de ce dernier empire, l’empire romain présenté comme les dix rois qui représentent les dix orteils du dernier royaume. De ce dernier royaume sortira l’Antichrist. Et Jésus, le Christ, viendra à ce moment-là. Jésus, la pierre vivante descendue de la montagne, détruira ce royaume-là et l’anéantira, pour remplir la terre de la présence de Dieu. Donc de ces cinq empires, quatre sont passés et un est le dernier empire de la fin des temps, qui est celui dont nous voyons la reconstitution sous nos yeux, l’empire romain nouveau. Appelez cela l’Otan ou autre, mais enfin vous avez dans ce qui se passe actuellement avec l’otan, une image de ce que sera le grand empire mondial de l’Antichrist, dont la puissance sera basée en Europe puisque l’empire romain, c’est l’empire qui a son siège à Rome. Cet empire-là aura son siège à Rome puisqu’il sera en association avec l’église apostat qui a son siège à Rome. Il se constitue sous nos yeux en tant que dernier empire romain en train d’être constitué. Au verset 43, il dit : « Tu as vu le fer mêlé avec l’argile parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines mais ils ne seront point unis l’un à l’autre ». Nous le voyons aujourd’hui sous nos yeux. Regardez l’alliance de l’Otan des dix neuf pays, ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire, etc.. « Ils ne seront point unis l’un à l’autre de même que le fer ne s’allie pas avec l’argile. Dans le temps de ces rois … », ces dix derniers rois représentent les dix chefs mondiaux qui vont régner et donner le royaume à l’Antichrist, « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit », c’est le royaume de Dieu dont Jésus est le Chef. « Et qui ne passera pas sous la domination d’un autre peuple, il brisera et anéantira tous les royaumes ». Donc pour que la pierre, Jésus et son royaume, vienne détruire cet assemblage des dix rois qui sont représentés par les orteils, il faut que les temps arrivent où ce royaume se reconstitue. Et nous sommes dans ces temps-là. D’ailleurs dans Daniel 7, un peu plus loin, il voit en songe un certain nombre D’animaux qui sortent, qui se présentent devant lui et il dit au verset 3 : « Quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l’un de l’autre; le premier était semblable à un lion et avait des ailes d’aigle. Je regardai jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées, il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme et un cœur d’homme lui fut donné. Et voici un second animal était semblable à un ours et se tenait sur un côté, il avait trois côtes dans la gueule entre les dents et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. Après cela je regardai et voici un autre, (donc un troisième) semblable à un léopard, avait sur le dos quatre ailes d’un oiseau; cet animal avait quatre têtes et la domination lui fût donnée. Après cela je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ». Ces quatre animaux représentent les quatre empires dont je viens de vous parler : l’empire babylonien, L’empire médo-perse, l’empire grec et puis l’empire romain, terrible, qui mangeait et brisait tout. Il foulait aux pieds ce qui restait, il était différent de tous les animaux précédents et avait dix cornes. Donc cet empire romain, qui a commencé par les Romains, qui s’est détruit et qui reprend vie maintenant à la fin des temps va être constitué de dix chefs. Les dix orteils sont devenus dix cornes : « Je considérais les cornes, et voici une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois de ces premières cornes furent arrachées devant elle; et voici elle avait des yeux comme des yeux d’homme et une bouche qui parlait avec arrogance ». Cette petite corne, c’est l’Antichrist, le président ou l’empereur ou le roi de la terre qui va régner sur la terre avant le retour de Jésus. Nous sommes dans l’époque où ces choses se passent sous nos yeux. Nous voyons ensuite le jugement final et l’Ancien des jours qui s’assied, etc.. Au verset 14, la domination est donnée à Jésus sur la terre entière. Je n’ai pas le temps de m’attarder sur ce nouvel empire romain qui est en train de se constituer sous nous yeux, mais il a commencé avec le Traité de Rome qui a créé le Marché Commun. C’est curieux que cela ait été signé à Rome. Ensuite il va se constituer une alliance d’abord économique puis ensuite politique, qui est en train de se faire maintenant sous nos yeux. De cette alliance politique-là va sortir une confédération européenne d’États avec dix chefs dont l’un deviendra l’Antichrist. Nous y sommes en ce moment, nous y sommes en plein. Le nouvel ordre mondial se met en place.
Le quarante et unième signe ;
Est dans Zacharie 12. Zacharie, l’un des petits prophètes, tellement important en ce qui concerne les événements de la fin. Zacharie et Daniel sont un peu comme l’Apocalypse de l’Ancien Testament. Dans Zacharie 12, c’est un contexte de fin des temps, tous ces chapitres de la fin de Zacharie parlent des événements de la fin. Au chapitre 12 et au verset 2, le Seigneur dit : « Voici je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ». Quand Dieu dit « tous les peuples », cela veut dire tous les peuples de la terre, pas seulement ceux qui sont autour de Jérusalem, mais tous les peuples de la terre entière. Or dans les temps historiques passés, Jérusalem n’a jamais été une pierre pesante pour tous les peuples du monde, cela été une pierre pesante pour quelques pays qui l’entouraient. « En ce jour-là, (dans les temps de la fin), je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples », il dit bien au verset 3 : « Toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle, en ce jour-là, dit l’Éternel ». Donc nous sommes en train de vivre ceci : Israël devient de plus en plus isolé. posé cette question à un habitant d’Israël « Mais qui sont vos amis ? », il dira : « Actuellement, ce ne sont que les États-Unis, et encore ils sont en train de s’écarter. Ils se rapprochent des Palestiniens, ils sont en train de taper de plus en plus sur les doigts à Israël, d’essayer de faire pression pour qu’Israël se soumette aux recommandations internationales, etc.» Dernièrement, au cours d’une résolution votée à l’Onu, pour conseiller ou forcer Israël à s’engager dans des discussions un peu plus sérieuses avec les Palestiniens, tout le vote de toutes les nations de la terre comprenant l’Onu s’est fait contre Israël, sauf les États-Unis et la Micronésie (c’est un minuscule pays de l’Océanie). Donc il n’y avait que deux pays dans toutes les nations du monde qui ont voté pour Israël, alors que toutes les nations ont voté contre. Nous ne sommes pas loin du temps où Israël sera complètement isolé, et nous voyons les États-Unis s’écarter de plus en plus d’Israël. S’il n’y avait pas les 5 millions de Juifs qui pèsent lourd dans la balance des votes aux États-Unis, et dans l’économie par leur argent, s’il n’y avait pas les 5 millions de Juifs, je suis sûr que les Etats-Unis seraient encore bien plus loin dans l’abandon d’Israël. Il y a aussi le vote des chrétiens et le vote des Juifs, mais les États-Unis sont en train de s’écarter d’Israël. Nous sommes donc dans le temps où Jérusalem devient une pierre pesante pour tous les peuples. Nous y sommes ! Et nous voyons dans les chapitres qui suivent qu’il s’agit bien du retour du Seigneur qui est annoncé là puisqu’au chapitre 14, il dit au verset 2 : « Voici le jour de l’Éternel arrive, je rassemblerai toutes les nations pour qu’elles attaquent Jérusalem ». Il répète donc ce que nous venons de lire au chapitre 12, « la ville sera prise, les maisons seront pillées, les femmes violées, la moitié de la ville ira en captivité, mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville. L’Eternel paraîtra et il combattra ces nations (c’est la bataille d’Armaguédon) comme il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront en ce jour sur
la montagne des Oliviers, qui est vis-à vis de Jérusalem, du côté de l’Orient; la montagne se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident et il se formera une très grande vallée ». C’est au moment où Jésus, l’Éternel va poser les pieds sur le mont des Oliviers que la bataille s’arrête et que Jésus commence à régner sur la terre, sur ce qu’il en reste. Nous sommes donc dans les temps où Jérusalem devient une pierre pesante pour toutes les nations et nous devons suivre avec attention tout ce qui se passe à Jérusalem et en Israël. Les signes les plus puissants vont s’accomplir là. Si aujourd’hui, l’épine dans le côté des nations, c’est ce problème israélo palestinien, c’est un problème qui empoisonne la terre entière. Les Palestiniens veulent leur état et ils veulent Jérusalem pour capitale. Les Juifs ne veulent pas, il faudra les forcer ou alors il faudra les séduire. L’Antichrist va peut-être y arriver. Il est dit qu’il va conclure un traité avec Israël, peut-être les séduire pour trouver une solution qui arrange tout le monde, mais c’est à cause de ce problème-là que Jérusalem devient une pierre pesante pour toutes les nations. Ce n’est pas seulement le problème de l’existence d’Israël, c’est le problème du statut de Jérusalem. Jérusalem, les Juifs ne veulent pas la lâcher et les Arabes la veulent comme capitale. C’est apparemment un problème insoluble. Il faut que ce soit ou l’Éternel qui donne la solution (la voilà la sienne : quand Jésus reviendra) ou alors un peu avant le retour de Jésus, l’Antichrist qui va arriver avec une fausse solution. Vous savez que le Pape est allé en l’an 2000 en pèlerinage en Israël, après avoir honteusement rétabli les indulgences qui avaient été supprimées au Moyen-âge. Il rétabli les indulgences pour dire : vos péchés sont pardonnés, vous avez des indulgences spéciales, des grâces spéciales si vous allez en pèlerinage en l’an 2000 en Israël et à Jérusalem. Et le Pape souhaite y aller le premier. y aller pour sceller une alliance particulière avec ce cher pays. Nous sommes vraiment dans les temps de la fin, les temps où Jérusalem est une pierre pesante pour toutes les nations. Je reviens à cette question des indulgences, c’est vraiment quelque chose de fantastique, de voir que ce qui avait été l’un des points de protestation de la Réforme de Luther revient. A cette époque, on vendait des années de moins de purgatoire, tous ceux qui voulaient avoir cinq ans de moins au purgatoire, devaient payer 1000 Francs ou 2000 Francs. De pauvres gens « se sont fait plumer » comme cela parce qu’on leur vendait des indulgences. Maintenant on leur dit : si vous allez en pèlerinage à Jérusalem, vous allez recevoir des grâces spéciales, vous allez avoir des indulgences particulières du Seigneur, les péchés vous seront enlevés, etc.. Tout cela parce qu’ils vont aller en pèlerinage à Rome ou à Jérusalem. C’est-à-dire que l’on rétablit les indulgences sous les yeux de tous les protestants qui sont en train de tomber dans la besace du catholicisme sans rien dire. Ils pensaient que eux allaient réformer le catholicisme, mais ce sont eux qui sont en train de se faire manger, absorber complètement par le Catholicisme romain. On y est !
Le quarante-deuxième signe :
Est dans 2 Pierre 3, au verset 8 où le Seigneur parle des derniers jours. Au verset 3 : « Dans les derniers jours il y aura des moqueurs ». Au verset 8, il dit : « Il est une chose bien-aimés que vous ne devez pas ignorer, c’est que devant le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse comme quelques-uns le croient, mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. » Là dans ce contexte de fin des temps, il dit que mille ans sont comme un jour et un jour comme mille ans. Ce n’est pas gratuit si le Seigneur a permis que ce soit mentionné ici. Parce que si mille ans sont comme un jour pour le Seigneur, si nous regardons la chronologie biblique, nous voyons que nous sommes au sixième jour depuis la création d’Adam, en comptant mille ans. Donc depuis Adam jusqu’à la naissance d’Abraham, nous pouvons reconstitue exactement le nombre d’années par la chronologie biblique, il en a 2008. 2008 ans depuis la création d’Adam jusqu’à la naissance d’Abraham. Depuis la naissance d’Abraham jusqu’à la naissance de Jésus, il y a 1992 ans. Vous faites le total des deux dates : 2008 et 1992, cela fait 4000 tous ronds. Donc de la création d’Adam jusqu’à la naissance de Jésus, vous avez 4000 ans. De la naissance de Jésus à aujourd’hui, vous avez 2000 ans. Cela fait 6000 ans depuis la création d’Adam jusqu’aujourd’hui. 6000 ans correspondent à six jours divins. Dans l’enseignement de la Bible, il est montré que depuis la création de l’homme jusqu’à la fin du règne du Seigneur dans la terre actuelle, où l’homme a été créé, il doit s’écouler une semaine divine, c’est à dire 6 jours de travail et un jour qui est le grand sabbat de 1000 ans qui correspond au millénium du règne de Jésus sur la terre. Nous venons donc de passer 6 jours de 1000 ans. Nous sommes dans les dernières secondes du sixième jour de 1000 ans et nous allons entrer dans le septième jour, qui est le jour du sabbat, le jour du repos, qui va durer 1000 ans, (le règne de Jésus sur la terre) et qui va se terminer par une destruction de toutes choses. La terre actuelle va disparaître, le ciel actuel va disparaître, tout sera recréé à neuf, Dieu va recréer de nouveaux cieux, une nouvelle terre, il va faire descendre la Jérusalem céleste sur cette nouvelle terre et nous y habiterons pour toujours avec lui. Vous voyez que les 1000 ans du Millénium ne sont pas encore la fin de cette vieille terre. Les 1000 ans vont représenter quelque chose de merveilleux sur la terre, c’est-à-dire que ce sera le règne de la justice. Les quelques pécheurs qui vont rester devront se cacher pour pratiquer leur péché alors qu’aujourd’hui ce sont les quelques fidèles, (je ne dis pas qui se cachent pour pratiquer la justice), qui sont là, isolés dans leur petit coin, ce sera exactement l’inverse. Toute la terre sera remplie de la gloire de l’Éternel, mais ce ne sera pas encore aussi glorieux que la Jérusalem céleste qui viendra ensuite. Et ceci constitue un autre signe. Je l’ai mis dans les derniers parce que cela nous montre que nous allons bientôt entrer dans le grand sabbat de Dieu. Les 6000 ans sont terminés ou presque et nous sommes vraiment dans les toutes dernières secondes de la fin des temps qui ont commencé par la venue du Seigneur Jésus.
Le quarante-troisième signe :
Dans 1 Thessaloniciens 5, au verset premier : « Pour ce qui est des temps et des moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive. Car vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront (le voilà le quarante-troisième signe) : Paix et sûreté ! (ou paix et sécurité !) Alors une ruine soudaine les surprendra comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte et ils n’échapperont point ». Ensuite suivent des conseils pratiques pour la marche dans les derniers temps. « Quand ils diront », en ce moment les hommes n’arrêtent pas de faire des conférences pour la paix, , tous les chefs de l’otan, les plus grands chefs du monde se réunissent, ils sont en train de voir comment assurer la sécurité et la paix pour leur nouvel ordre mondial. Ils disent : nous voulons mettre en avant une solution politique parce que nous ne sommes pas pour la guerre, nous voulons la paix, il faut l’obtenir. Nous allons mettre en place un système où la paix et la sécurité vont régner, non pas par les moyens spirituels du Seigneur mais par la force, s’il le faut, par un moyen de contrôle humain de toute la terre qui est en train de se mettre en place sous nos yeux. Vous croyez que ce n’est pas caractéristique de voir qu’une organisation comme l’otan qui était une organisation militaire, faite uniquement pour la défense des pays signataires a osé pour la première fois attaquer un pays, la Yougoslavie pour un problème interne à ce pays et non pas pour un problème d’attaque d’un autre pays ? C’est comme si l’Amérique était venue bombarder la France au temps de la guerre d’Algérie en disant : la France est en train de commettre des crimes contre l’humanité en Algérie et nous allons la forcer à amener la paix dans ce pays par des moyens militaires. Je ne fais pas de politique, mais c’est pour vous montrer que les hommes cherchent par tous les moyens à mettre en place la paix et la sécurité. Le mot-clé, c’est : « Sécurité dans la paix «ou « Paix dans la sécurité ». Les négociations entre Israéliens et Palestiniens, c’est ce qui est au centre, les problèmes de sécurité et de paix. Partout les hommes cherchent à mettre en place un moyen d’assurer la paix et la sécurité, par la force, par des moyens militaires, par un système humain qui va tout contrôler. « Et quand les hommes diront paix et sûreté, une ruine soudaine va les surprendre ». Nous y sommes, la ruine soudaine va tomber d’un coup. Et personne ne s’en doutera. Mais nous, nous ne sommes pas de ceux qui dorment pour nous laisser surprendre, nous sommes de ceux qui avons été avertis par le Seigneur, nous avons l’oreille ouverte et nous sommes prêts à partir quand la trompette va sonner. Donc en conclusion, puisque je suis dans 1 Thessaloniciens, je vais vous lire un verset ou deux, de la suite. Toute la suite du chapitre 5, du verset 4 au verset 24, nous montre quelle attitude nous devons avoir dans ces temps de ténèbres. Il dit au verset 6 : « Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres ». Jésus a dit à ses disciples en leur donnant des conseils pratiques pour la fin des temps : « Veillez et priez », « Veillez et priez en tout temps ». Veillez, cela veut dire : ayez les yeux ouverts sur ce qui se passe et sur Dieu. Priez, cela veut dire restez constamment en communion avec Dieu pour avoir la force de passer au travers de ce qui va venir. Ce n’est pas le moment de marcher dans la chair, ce n’est pas le moment de faire des bêtises spirituelles, ce n’est pas le moment de se laisser aller à être indulgent envers soi-même en disant : « Bon ça va, j’ai affaire à un Dieu de miséricorde, je peux me donner un peu de bon temps ». Ce n’est pas cela du tout ! Au contraire, veillons, prions, soyons sur nos gardes, restons en communion avec le Seigneur parce que les temps sont là. Je lirai dans Marc 13, au verset 33. Jésus vient de dire : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul ». Et il ajoute au verset 33 : « Prenez garde, veillez et priez car vous ne savez quand ce temps viendra », vous ne savez quand le jour et l’heure seront là. Donc il dit : « Prenez garde, veillez et priez ». Faisons ce que Jésus nous demande de faire. Prenons garde, cela veut dire : faisons attention où nous mettons nos pieds, faisons attention à ce que nous écoutons, qui nous fréquentons, faisons attention aux choses que nous laissons entrer dans notre cœur. Cela ne veut pas dire que nous allons nous mettre dans un coin de la montagne ou dans un monastère pour nous y enterrer, ce n’est pas cela du tout ! Il faut garder le cœur attaché au Seigneur et à sa Parole. Veillez et priez, prenez garde, veillez et priez. Si tu prends garde et que tu veilles seulement, tu ne passeras pas. Si tu prends garde, que tu veilles et que tu pries, tu passeras. Si tu pries seulement, que tu ne veilles pas et que tu ne prends pas garde, tu ne passeras pas. Il faut que les trois soient là. Prenez garde, cela veut dire ayez toujours le discernement que Dieu veut vous donner. Prendre garde à moi-même, prendre garde aux autres, le Seigneur est là et il nous dit par son Esprit : « Prends garde à gauche, prends garde à droite, prends garde devant. Fais attention. » Le Seigneur est là pour nous ouvrir les yeux. C’est lui qui va le faire en nous, si nous sommes attachés à lui.
Dans Luc 21, toujours dans un même contexte, je lis à partir du verset 34. Jésus dit : « Prenez garde à vous-même de peur que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire ». Vous voyez comment des cœurs peuvent s’appesantir par une chose aussi triviale que les excès du manger et du boire et par les soucis de la vie. Si tu manges trop, si tu bois trop, si tu laisses les soucis de la vie t’envahir, ton cœur s’appesantit, tu n’es plus dans la foi. C’est ce qui a été dit tout à l’heure à propos de la crainte, les soucis, c’est une arme entre les mains de l’ennemi qui voudrait que je m’inquiète pour tout, parce que si je m’inquiète, c’est que j’ai quitté Jésus des yeux et je ne suis pas dans la foi. Si je M’inquiète du Seigneur et de sa Parole en moi, c’est bon, mais si je m’inquiète de quoi je vais vivre aujourd’hui, de quoi je vais manger demain, de quoi je vais me vêtir, pour ma retraite, pour les salaires qui diminuent, et les prix qui augmentent, si je laisse les soucis de la vie envahir mon cœur, il va s’appesantir et un cœur lourd ne va pas monter. Il faut être léger pour monter, spirituellement. Donc, faisons bien attention, bien-aimés, diminuons nos rations alimentaires ! Mais c’est important, je le dis sérieusement ! Jésus le dit. Il ne dit pas : » Soyez super-spirituels », il dit : « Que vos cœurs ne s’appesantissent pas » . Il aurait pu dire que vos corps ne s’appesantissent pas. Mais là, il montre qu’il y a une relation étroite entre les excès de manger et de boire, et la situation du cœur. Cela appesantit le cœur, cela l’alourdit et les soucis aussi. On se charge de tas de soucis, on devient tellement lourd qu’on ne montera pas quand la dernière trompette va sonner. C’est pour cela qu’il dit : « Veillez donc et priez en tout temps ». Tu peux me dire : « Ah oui mais c’est dur cela, Jésus ne se rend pas compte de ce qu’il dit : veillez et priez en tout temps. Cela veut dire quoi « en tout temps » ? Cela veut dire : en tout temps, à chaque moment de la journée, tu entends ? Tu te lèves, tu penses à Jésus. Tu te rases, tu penses à Jésus. Tu te laves les dents, tu es en communion avec Jésus. Tu prépares ton repas, tu es communion avec Jésus. Tu fais ton ménage, tu vas au bureau, au travail, tu penses à Jésus. Tu es tout le temps en communion avec Jésus, et jamais tu ne quittes Jésus et sa Parole des yeux. On t’insulte, tu penses à Jésus. On te fait une injustice, tu penses à Jésus. Tu dis : « Seigneur, on t’en a fait de bien pire que cela. Tu me rends participant de tes souffrances, quelle grâce ! » J’entends encore des chrétiens se plaindre parce qu’on les traite injustement. Et pourtant quand on te traite injustement, réjouis-toi, dis : merci Seigneur, j’ai été jugé digne d’être traité injustement, c’est cela qui m’attend. Je dois encore secouer mes chers frères et sœurs avec amour pour leur dire : tu ne comprends pas que l’on t’a fait une grâce ? Ecoute bien : si on te traite injustement, si tu as l’impression que l’on te traite injustement (quelquefois ce n’est pas injustement !), si tu as l’impression que l’on te traite injustement, je dis : la première chose à faire, tu te mets devant Dieu en disant : « Quelle est la part de vérité dans ce qui vient de m’être dit ? Montre-moi Seigneur ». Et puis honnêtement, s’il n’y aucune part de vérité, alors tu dis : « C’est la grâce de Dieu qui me touche de plein fouet. Seigneur, honnêtement je n’ai rien fait de mal, tu le montres, je suis quand même injustement traité ». Jésus dit : considère cela comme une grâce de Dieu, tu es en train de grandir spirituellement. Et Jésus sait maintenant que tu peux passer au travers d’une injustice sans te plaindre. Le signe d’un chrétien qui est encore enfant et charnel, c’est un chrétien qui se plaint quand on le traite injustement. Quand tu as commencé à grandir et à apprendre le message de la Croix, tu te réjouis d’être injustement traité, tu te réjouis dans le fond de ton cœur, réellement. Pas, parce qu’il faut se réjouir tout en grinçant des dents, mais dans le fond de ton cœur, tu te réjouis. Dans la fin des temps, nous allons être vraiment injustement traités, persécutés, maltraités, y compris par ceux qui nous sont les plus proches. C’est toujours par ceux-là qu’arrivent les plus grands problèmes. Vous l’avez remarqué, ce n’est pas ceux qui sont loin qui nous causent le plus de problèmes, mais ceux qui nous sont proches. Il faut que nous soyons capables d’être comme Jésus, tellement en communion avec lui que nous pourrons nous réjouir quand cela nous arrivera. Mais vraiment ! Et là l’Epouse est sans ride, ni tâche, ni rien de semblable parce que le message de la Croix est bien passé, la chair a été crucifiée à la Croix avec ses passions et ses mauvais désirs, c’est fait, on l’a reçu par la foi et on marche par l’Esprit du Seigneur, on est prêt. Et je lirai pour terminer dans Matthieu 24, toujours dans les paroles du Seigneur Jésus. Cette communion personnelle avec Jésus est irremplaçable. « Seigneur, qu’est-ce que tu en penses, toi, montre-moi dans ta Parole ou par ton Esprit, tu vas me parler ». Matthieu 24, au verset 42 : « Veillez donc puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison ». Nous sommes dans des temps où le voleur va essayer de percer la maison, nous sommes dans la nuit, veillons pour ne pas laisser le voleur percer la maison. Le voleur, c’est le diable. Le diable vient avec ses séductions et ses mensonges, veillons. Il dit : « C’est pourquoi, vous aussi tenez vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas ». Il peut faire nuit noire autour, restons la lampe allumée, la lampe de la Parole, la lampe du Seigneur, pour être les yeux bien ouverts à attendre le Seigneur. Un peu plus haut, il dit au verset 33 : « De même quand vous verrez toutes ces choses », ces quarante trois signes dont je viens de parler. Si je peux résumer ces signes, d’une part je dirai que tous les signes qui concernent la fin des temps sont négatifs. Je ne parle pas des tous premiers signes comme par exemple : « Jésus nous a parlé dans les derniers temps » ou bien : « l’Esprit Saint était répandu sous toute chair dans les derniers temps », tout cela s’est déjà produit il y a 2000 ans et a continué pendant ces 2000 ans. Mais tous les signes qui concernent la fin des temps que nous vivons, sont négatifs sauf un, c’est-à-dire : « La bonne nouvelle sera prêchée dans la terre entière ». La préparation de l’Epouse n’est pas un signe de la fin. Ceux qui sont morts il y a 1000 ou 2000 ans et qui auraient été prêts si Jésus était venu à ce moment là font partie de l’Epouse, qui s’était préparée à ce moment là. La véritable Epouse a toujours été prête. Dans tous les temps et tous les siècles, les chrétiens fidèles qui ont vraiment marché sans compromis font partie de ceux qui vont ressusciter les premiers. Et tout de suite après, nous serons changés en un clin d’œil. Ils font partie de ceux qui étaient prêts, il leur a été donné de se préparer et de faire partie de l’Epouse du Seigneur. Ce n’est pas un des signes qui caractérise les derniers temps. Donc, dans l’ensemble des signes, il y en a très peu qui sont vraiment positifs. La quasi totalité des signes montre un tableau plutôt noir et négatif. La foi qui diminue, l’amour qui diminue, l’apostasie qui grandit, la préparation du règne de l’Antichrist, les grands jugements finaux, l’ensemble de ces signes dresse un tableau sombre. La seule lumière qui brille au milieu de ce tableau, c’est l’Epouse qui se prépare à la venue de son Seigneur. Jésus dit, au verset 33 : « Quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte ». Et je pense qu’ici le Seigneur pensait à l’accomplissement de tous les signes qu’il nous a montrés et à la période qui verrait le plein accomplissement de tous ces signes dont il a parlé. Et cette époque, c’est la nôtre, c’est la seule époque où tous les signes que je viens de mentionner sont accomplis ou en train de s’accomplir depuis le début ou en train de finir de s’accomplir sous nos yeux. Et comme Jésus a dit : « Quand vous verrez ces choses commencer », il le dit à propos du figuier un peu plus haut, « dès que ces branches deviennent tendres ». « De même quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est à la porte ». Il ajoute : « Je vous le dis en vérité, cette génération se passera pas que tout cela n’arrive, le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas ». Alors certains peuvent dire : mais de quelle génération parle t-il ? Puisqu’il dit : « Cette génération ne passera pas que tout cela n’arrive ». Certains l’ont interprété comme faisant mention de la génération du temps de Jésus, puisque Jésus dit : cette génération ne passera pas. Il ne parlait pas de la génération qui l’entourait, il parlait de la génération qui verra l’accomplissement de tous les signes. Donc si on arrive à une génération qui voit l’accomplissement de tous les signes mentionnés, il dit bien : cette génération-là ne passera pas, elle ne se terminera pas. Une génération biblique c’est quarante ans, elle ne se terminera pas avant que le Seigneur ne revienne. Et comme nous sommes la génération qui voit l’accomplissement de tous les derniers signes, nous sommes la génération qui verra le retour du Seigneur et l’enlèvement de l’Église. Je ne peux pas vous donner la date, ni le jour, ni l’heure, mais les signes sont assez nombreux et clairs pour que nous sachions que nous sommes dans les temps et que nous faisons partie de cette génération-là. Moi, cela me réjouit de savoir que j’en fais partie, que quand je me retourne en arrière, je dis : mais Seigneur, 2000 ans de chrétiens se sont écoulés, 2000 ans ! De même que les Juifs, d’année en année, disaient : « l’année prochaine à Jérusalem », quand ils se voyaient, c’était leur salutation, « l’année prochaine, à Jérusalem ». Ils ont fini par entrer à Jérusalem. Il y a un jour où nos yeux le verront, et quand nous nous rencontrons, nous devrions dire non pas : « l’année prochaine à Jérusalem » mais : « la minute qui suit, au retour du Seigneur ». Cela peut être d’une minute à l’autre : « A bientôt ». Quand nous nous quittons le soir, nous devrions dire : « A demain ou à la Jérusalem céleste » ou du moins « au retour du Seigneur qui va venir bientôt ». Il va nous prendre, nous enlever à sa rencontre, nous faire éviter ses jugements terribles qui vont venir. Ne crains pas de faire partie de ceux qui vont rester, il est encore temps, si tu n’es pas pleinement prêt, de te préparer. Parce que la préparation, c’est Dieu qui la fait dans ta vie, si tu crois, si tu ne doutes pas. Si tu doutes en disant : « je ne sais pas si je vais faire partie de ceux qui vont être enlevés, je n’ai aucune certitude ». Pourquoi dis tu celas ? Tu dis cela parce que tu vis dans le péché et tu le sais. Evidemment tu ne vas pas monter ! La solution est simple. Tu vas trouver Jésus, tu lui demandes pardon pour tes péchés et tu crois que Jésus te pardonne, tu arrêtes de pratiquer ces péchés. Mais si tu dis cela parce que tu n’as pas d’assurance, tu es dans la crainte ou le doute, tu vas auprès du Seigneur et tu lui dis : « Seigneur, je veux partir avec toi quand la trompette va sonner, je veux que tu me remplisses de ta foi parce que je veux faire partie de ceux qui vont partir. Remplis-moi de foi, remplis-moi de la connaissance de ta Parole, remplis-moi de tout ce qu’il me faut pour pouvoir partir ». Tu vas recevoir la foi pour être enlevé et Jésus va finir son travail en toi jusqu’au moment où il viendra te prendre. « Merci Seigneur, Oh merci Père pour cette assurance que tu donnes. Continue à nous fortifier. Je te bénis parce que tu as dit que tu viendrais nous prendre. Tu nous as préparé une place. En attendant ta venue Seigneur, sers-toi de nous tous, continue ton travail dans nos cœurs, sers-toi de nous dans ces derniers temps pour annoncer encore ta Parole, pour attirer des âmes à Jésus, pour préparer ton Eglise, sers-toi de nous avec puissance et remplis-nous de ton Esprit, constamment. Aide-nous à garder constamment les yeux sur toi, et béni sois-tu pour cette œuvre merveilleuse que tu accomplis. Père, au nom de Jésus je te bénis. Amen ».
Penchons nous sur cette apostasie et tous se qui se passe sous nos yeux sans forcement tous voir ou comprendre car l’antichrist se prépare……
voici le texte intégral de l’accord conclu entre le Pape Jean-Paul 02 et Yasser Arafat.
Voici sa traduction en français, assortie de commentaires personnels puis le récit traduis en français d’un rabbin israélien invité au Vatican, pour une conférence inter- religieuse. Le rapprochement de ces deux documents est très intéressant, dans la perspective de la fausse paix qui doit être conclue entre Israël et l’Antéchrist, d’après la Bible, et qui marquera le début de la Grande Tribulation.
Traduction du texte intégral de l’accord entre le Vatican et l’olp :
Mardi 15 février 2000
Préambule :
Le Saint-Siège, Autorité Souveraine de l’Eglise Catholique,
et
L’Organisation de Libération de la Palestine (ci-après dénommée OLP), agissant en tant que représentant du Peuple Palestinien, travaillant au profit et en tant que représentant de l’Autorité Palestinienne,
Profondément conscients de la signification particulière de la Terre Sainte, qui constitue, entre autres, un espace privilégié pour le dialogue interreligieux entre les adeptes des trois religions monothéistes,
Ayant considéré l’histoire et le développement des relations entre le Saint-Siège et le Peuple Palestinien, en particulier les relations de travail et l’établissement subséquent, le 26 octobre 1994, de relations officielles entre le Saint-Siège et l’OLP,
Rappelant et confirmant la création de la Commission de Travail Bilatérale Permanente, ayant pour tâche l’identification, l’étude et le suivi des problèmes d’intérêt commun entre les deux parties,
Réaffirmant le besoin de conclure une paix juste et complète au Moyen-Orient, afin que toutes les nations de cette région puissent vivre en bon voisinage et travailler en commun au développement et à la prospérité de toute la région et de tous ses habitants,
Appelant à une solution pacifique du conflit Israélo-palestinien, qui tiendrait compte des aspirations et droits nationaux légitimes et inaliénables du Peuple Palestinien, par la négociation et la conclusion d’un accord capable d’assurer la paix et la sûreté à tous les peuples de la région, sur la base de la justice et de l’équité, ainsi que du droit international, en particulier des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies touchant à ce problème,
Déclarant qu’une solution équitable du problème de Jérusalem, fondée sur les résolutions internationales, est fondamentale pour une paix juste et durable au Moyen-Orient, et que toutes les décisions et actions unilatérales modifiant le caractère et le statut spécifiques de Jérusalem sont moralement et légalement inacceptables,
Appelant par conséquent à adopter un statut spécial pour Jérusalem, statut faisant l’objet de garanties internationales, et qui devrait sauvegarder ce qui suit :
a. La liberté de religion et de conscience pour tous.
b. L’égalité devant la loi des trois religions monothéistes, de leurs institutions et de leurs fidèles, à l’intérieur de la Cité.
c. L’identité propre et le caractère sacré de la Cité et de son héritage religieux et culturel significatif.
d. Les Lieux Saints, leur liberté d’accès et la liberté de culte à l’intérieur de ces Lieux.
e. Le régime du statu quo dans les Lieux Saints, là où il s’applique,
Reconnaissant que les Palestiniens, quelle que soit leur affiliation religieuse, sont des membres à part entière de la société palestinienne,
Concluant que les travaux de la Commission de Travail Bilatérale Permanente mentionnée supra sont suffisamment avancés pour permettre la signature d’un premier accord fondamental, qui doit offrir un fondement solide et durable au développement continu de leurs relations présentes et futures, et pour la poursuite des travaux actuels de la Commission,
Se sont accordés sur les Articles suivants :
Article 1
Paragraphe 1 :
L’OLP affirme son engagement permanent à soutenir et à observer le droit humain à la liberté de religion et de conscience, tel qu’il est défini dans la Déclaration des Droits de l’Homme et dans d’autres textes internationaux relatifs à son application.
Paragraphe 2 :
Le Saint-Siège affirme l’engagement de l’Eglise Catholique à soutenir ce droit et réaffirme une fois encore le respect accordé par l’Eglise Catholique aux fidèles de toutes les autres religions.
Article 2
Paragraphe 1 :
Les Parties s’engagent à coopérer de manière appropriée pour promouvoir le respect des droits de l’homme, individuels et collectifs, pour combattre toutes les formes de discrimination et de menaces contre la vie et la dignité de l’homme, et pour promouvoir la compréhension et l’harmonie entre les nations et les communautés.
Paragraphe 2 :
Les Parties continueront à encourager le dialogue interreligieux, pour la promotion d’une meilleure compréhension entre les peuples de différentes religions.
Article 3
L’OLP assurera et protègera dans la Loi Palestinienne l’égalité des droits de l’homme et du citoyen pour tous les citoyens, en garantissant de manière spécifique, et sans préjudice des autres droits, la suppression de toute discrimination, individuelle ou collective, fondée sur l’appartenance à une religion, à une croyance ou à une pratique religieuse.
Article 4
Le régime du statu quo sera maintenu et observé pour tous les Lieux Saints Chrétiens, là où il s’applique.
Article 5
L’OLP reconnaît à l’Eglise Catholique la liberté d’exercer ses droits, de remplir ses fonctions et de respecter ses traditions, par les moyens qu’elle juge nécessaires, en particulier dans les domaines spirituel, religieux, moral, charitable, éducationnel et culturel.
Article 6
L’OLP reconnaît les droits de l’Eglise Catholique en matière économique, légale et fiscale. Ces droits seront exercés en harmonie avec les droits des autorités Palestiniennes dans ces domaines.
Article 7
La Loi Palestinienne reconnaîtra de plein droit la personnalité légale de l’Eglise Catholique, ainsi que celle de ses représentants canoniques légaux.
Article 8
Les dispositions de cet Accord ne doivent porter préjudice à aucun autre Accord actuellement en vigueur entre chacune des Parties et tout autre partie.
Article 9
La Commission de Travail Bilatérale Permanente, en accord avec les instructions données par les Autorités respectives des deux parties, pourra proposer d’autres moyens de développer l’étude des points du présent accord.
Article 10
Si une controverse se présentait concernant l’interprétation ou l’application des dispositions du présent Accord, les parties la règleront par le moyen d’une consultation mutuelle.
Article 11
Fait en deux exemplaires originaux, en langue arabe et en langue anglaise, les deux textes étant déclarés également authentiques. En cas de divergence, seul le texte anglais fera foi.
Article 12
Le présent Accord entrera en application dès le moment où il sera signé par les deux Parties.
Signé au Vatican, le 15 février 2000
Cet accord extrêmement important est passé presque inaperçu des médias. Il a été conclu sur le dos des autorités israéliennes, sans qu’aucun gouvernement, à part celui d’Israël, ne proteste contre un tel procédé. Dans son préambule, cet accord considère comme nulles et non avenues les lois israéliennes qui ont déjà déclaré Jérusalem capitale éternelle et indivisible d’Israël. Il appelle à l’adoption d’un statut particulier pour Jérusalem, sous garanties internationales.
Il est extraordinaire de noter que le préambule reprend les termes bibliques exacts de « paix et sûreté, » associés à la fin des temps et au début de la Tribulation : « Quand les hommes diront : Paix et sûreté ! alors une ruine soudaine les surprendra, comme les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte, et ils n’échapperont point » (1 Thés. 5:3).
L’accord affirme qu’il faudra conclure un accord ultérieur, « un accord capable d’assurer la paix et la sûreté à tous les peuples de la région, sur la base de la justice et de l’équité. »
C’est de cet accord de paix futur dont parle la Bible. Sa conclusion marquera le début de la Tribulation. Il faut pour cela qu’Israël soit séduit par l’Antéchrist. Celui-ci parviendra à rassembler toutes les parties du conflit actuel à la table de négociations, afin de conclure une paix « juste et équitable » pour tous. Ces grandes manœuvres de séduction ont déjà commencé. Le voyage du Pape en Israël n’est que l’une des étapes de ces grandes manœuvres.
La venue d’Ariel Sharon au pouvoir en Israël doit relancer les négociations de paix israélo-palestiniennes, sous l’étroite surveillance de la communauté internationale (et du Vatican).
Afin de montrer la puissance de séduction du Vatican, et l’ampleur des efforts déployés en vue de la paix, je vous propose de lire la traduction d’un court article rédigé par le rabbin Ronald Kronish. Il est Directeur du Conseil de Coordination Interreligieux en Israël.
Traduction de l’article du rabbin Kronish :
« Il y a quelques semaines, j’ai assisté à une assemblée interreligieuse au Vatican, à l’invitation conjointe du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, présidé par le Cardinal Francis Arinze, et du Comité Central pour le Grand Jubilé de l’an 2000, présidé par le Cardinal Roger Etchegaray. Intitulé « A la veille du Millénium : Collaboration entre les différentes religions, » cette assemblée remarquable a réuni plus de 200 chefs religieux du monde entier, représentant plus de 20 religions mondiales. Il y avait environ 10 Juifs. J’étais le seul d’Israël. Les autres venaient des USA, d’Angleterre, de France et du Brésil. J’ai fait quelques expériences extraordinaires au cours de cette conférence. Le premier jour, en allant rejoindre ma chambre dans le bâtiment officiel des invités, à l’intérieur de la Cité du Vatican, j’ai rencontré un religieux chrétien du Liban. Je lui ai dit : « Salut, voisin ! » Il m’a répondu qu’il souhaitait que je puisse le visiter à Beyrouth, et qu’il espérait que Barak était sérieux dans sa tentative de mettre un terme à la guerre du Liban. Ceci se passait avant l’annonce de la récente initiative de pourparlers de paix entre Israël et la Syrie. Le lendemain, au petit-déjeuner, je me retrouvai assis à côté d’un évêque de Syrie, qui m’invita à Damas et exprima l’espoir qu’il y aurait bientôt un accord de paix entre Israël et la Syrie. Je répondis : « Inch Allah ! » Ce qui signifie en arabe « Si Dieu le veut ! » En hébreu, nous disons : « B’ezrat hashem ! » Le second et le troisième jour de la conférence, je fus choisi comme modérateur d’une discussion, qui regroupait des représentants de la Jordanie, de l’Arabie saoudite, de l’Inde, du Japon, de l’Angleterre, des USA, de la Corée, et probablement de quelques autres pays. Ce fut fascinant. Nous avons beaucoup parlé du rôle positif que pourraient jouer les religions et les responsables religieux afin de promouvoir la paix entre les peuples. L’esprit de la réunion était très agréable, et les discussions furent enrichissantes. Il n’y eut aucune confrontation. Ce fut un dialogue authentique. Chacun écouta les autres avec attention. Je fus réellement stupéfié. Le dernier jour de la conférence, l’un des membres de mon groupe de discussion, qui venait d’un pays arabe voisin d’Israël, vint me voir pendant la pause-café, et me dit ceci : « Vous savez, c’est la première fois de ma vie que je rencontre un Juif et que je lui parle. À plus forte raison un rabbin ! Nous avons beaucoup de choses à nous dire. J’ai été heureux que nous puissions commencer à parler. Je prévois de me rendre bientôt en Jordanie. Quand je m’y rendrai, j’espère que nous pourrons continuer notre conversation ! » Le dernier jour de la conférence, nous avons été invités à une magnifique cérémonie sur la place Saint-Pierre en présence du Pape. Il s’est adressé aux participants de la conférence, ainsi qu’aux milliers de personnes assemblées à cette occasion. C’était un spectacle magnifique, surtout quand nous avons tous allumé des cierges pour la paix. Le pape, qui semblait très faible, prononça cependant un discours remarquable, dans lequel il a appelé à une intensification du dialogue interreligieux, comme moyen de guérir les blessures anciennes, et à continuer à rechercher la paix parmi les peuples, à la veille d’un nouveau Millénium. Ce fut un événement d’une grande inspiration spirituelle. Il m’a conforté dans mes efforts de promouvoir des relations pacifiques entre les peuples et le peuple d’Israël. À présent que nos chefs politiques veulent faire la paix avec tous nos voisins arabes, y compris en particulier avec le peuple Palestinien, il est temps pour les responsables et éducateurs religieux de faire notre part, en nous engageant dans une éducation pour la paix, afin de contribuer à instaurer une paix qui soit durable. La visite du Pape en Israël, attendue dans quelques mois, ne peut que jouer un rôle constructif dans ce processus. Ici, en Israël, nous ne devons pas craindre cette visite, même si elle doit constituer un cauchemar sur le plan logistique. Je dirai au contraire que nous devons la considérer comme une opportunité extraordinaire, et accueillir la venue du Pape Jean-Paul II en Israël, à ce moment particulier de notre histoire, comme marquant le début d’une ère de paix entre Israël et ses voisins. Nous espérons avec ardeur que le pape nous apportera un message d’urgence spirituelle, concernant le besoin de paix et de réconciliation entre les membres des principales communautés religieuses vivant sur la Terre Sainte, à ce moment charnière particulier de l’histoire mondiale. »
On comprend à présent pourquoi la Bible dit, dans le Livre de l’Apocalypse, que l’Antéchrist, pour prendre le pouvoir mondial, devra se servir de l’Eglise apostat, la Grande Prostituée (Apoc 17:3, 7) ? Plus tard, il la détruira (Apoc 17:16). L’antichrist sait qu’il ne peut y avoir d’accord politique sans accord religieux préalable. Tous les problèmes religieux sont au cœur même du conflit israélo-arabe, notamment ceux qui concernent Jérusalem et la reconstruction du Temple. remarquons avec quelle facilité ce rabbin israélien, tout comme les membres des autres religions mondiales, se laisse séduire par le Vatican et par sa pompe ? La Parole de Dieu dit bien que la religion mondiale unique des temps de la fin aura son siège à Rome (Apoc. 17: 9 et 18). Nous assistons bien aux préparations de la constitution de cette religion mondiale avec ce qui est plus attristant encore, de la séduction d’Israël. Et oui ! , ce traité de paix qui va préciser le début de la Tribulation sera bientôt signé. Comme l’Eglise fidèle doit être enlevée auparavant, nous pouvons juger nous-mêmes de la proximité de l’enlèvement de l’Eglise de christ !
(Apoc. 19:7-9). « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. Et l’ange me dit : Ecris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu »
ceci nous ramène à l’apostasie , beaucoup se posent des questions sur l’apostasie, certains n’en n’on jamais entendu parler , ne comprennent pas , voyons ensemble le Discernement en temps d’apostasie et comment juger, et quand juger ou ne pas juger. « Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine » » (Apocalypse 1 :12-13) L’apôtre Jean voit ici lui apparaître Christ glorifié, revêtu de Ses vêtements de Souverain Sacrificateur. Il voit le Seigneur marcher au milieu de sept chandeliers d’or, semblables au chandelier qui se trouvait dans le Lieu Saint du Temple. L’huile qui l’alimentait était une huile d’olive pure. Le chandelier devait être allumé par cette huile pour éclairer correctement. C’était cette huile qui devait alimenter constamment les lampes du chandelier, afin qu’elles puissent briller constamment en faveur des enfants d’Israël. Dans l’Ancien Testament, le chandelier symbolise Jésus- Christ, en tant que « Lumière du monde ». Il devait constamment éclairer le Lieu Saint, où les sacrificateurs effectuaient leur service. (Voir Jean 1 :7-9, 8 :12, 9 :5, 12 :46 ; Luc 1 :78-79, 2 :32 ; 2 Cor. 4 :6 ; Apocalypse 21 :23-24). La responsabilité des sacrificateurs était de veiller à ce que le chandelier soit constamment allumé. Ils devaient l’alimenter constamment en huile, et tailler les mèches des lampes, afin qu’elles ne fument pas, mais qu’elles continuent à briller et à répandre une lumière pure.
Le chandelier symbolise aussi le Chrétien, car il est
aussi appelé
« la lumière du monde«
(Matthieu 5 :14-17), notamment après l’ascension du Seigneur Jésus (Jean 9 :5 ; Philip. 2 :15 ; Luc 12 :35 ; Ephésiens 5 :8-9). C’est aussi pour cela que les Chrétiens doivent marcher dans la lumière, c’est-à-dire dans la Parole de Dieu (1 Jean 1 :7). Par conséquent, le chandelier peut aussi symboliser l’Eglise tout entière, qui, en tant que représentante de Christ, apporte la lumière à un monde de ténèbres. Nous voyons le même symbole dans Apocalypse 1 :19-20 : « Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles, le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises ». Les sept étoiles sont les sept anges des sept églises. Chaque fois que le mot « étoile » est employé d’une manière symbolique, il concerne des anges. Les sept chandeliers sont sept églises, dont Christ est la Tête. De même que l’huile permettait aux lampes du chandelier de brûler, ainsi, le Saint-Esprit illumine toutes les églises. Les sept chandeliers symbolisent sept églises locales, qui représentent l’ensemble de l’Eglise à toutes les époques. Car Apocalypse 1 :4 nous montre que ces sept églises existaient déjà simultanément en Asie à cette époque, au moment où Jean écrivait sa vision. Elles ne représentaient pas seulement des églises futures, ni des étapes de l’Histoire de l’Eglise. Nous pouvons dire que ces sept églises représentent les églises de toutes les époques, et qu’elles peuvent toutes exister aujourd’hui, comme elles ont toujours existé tout au long de l’Histoire. La dernière église mentionnée est Laodicée. Elle représente plus particulièrement l’Eglise de la fin des temps. Cela signifie que les églises de ce type seront très répandues dans la fin des temps, compte tenu de l’Apostasie annoncée. « Ecris à l’ange de l’Eglise d’Ephèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or » (Apocalypse 2 :1). Le Seigneur Jésus a toujours été présent au milieu de Ses églises, afin de les connaître. Jésus les félicite ou les reprend. Il donne un avertissement particulier à cette église d’Ephèse :« Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (verset 5).
Le fait « d’ôter le chandelier » signifie que l’Esprit de Christ se retirera, et laissera cette église fonctionner toute seule. Elle deviendra une église semblable à celle de Laodicée. En grec, « Laodicée » signifie : « le règne des hommes ».
La loyauté envers Christ sera remplacée par la loyauté envers une organisation ou une église, dont les dirigeants introduiront de nouvelles règles et de nouvelles interprétations des vérités bibliques. Nous croyons que toutes les églises mentionnées dans l’Apocalypse ont toujours existé au même moment. Nous pouvons toujours voir, aujourd’hui, l’Eglise fidèle aux côtés de l’Eglise infidèle. C’est cette Eglise infidèle qui prendra le pouvoir dans le monde, et qui deviendra le centre de la grande Apostasie. C’est l’église de Laodicée qui a préparé la voie à cette grande Apostasie. Elle a mis Christ à la porte de l’Eglise, et L’a coupé de Son peuple. Il y a tellement longtemps qu’elle n’a pas pris position contre le péché, qu’elle n’a plus guère d’effet sur la société ! Au contraire, elle a permis à toutes sortes d’enseignements contraires à la doctrine de Christ de s’introduire au milieu d’elle. Aujourd’hui, le monde considère avec respect cette Eglise et excuse son péché, parce qu’elle ne contient plus aucun sel, et qu’elle n’est plus capable de convaincre le monde de péché. Le monde se demande avec étonnement pourquoi cette Eglise devrait être jugée, puisqu’elle n’est plus guère différente du monde qui l’entoure ! Mais le jugement de Dieu commence par Sa Maison ! Le Seigneur Se préoccupe infiniment plus de la situation de Son peuple que de la situation du monde. C’est pour cela que Jésus S’adresse à toutes Ses églises, pour les féliciter, les avertir ou les reprendre. Le Seigneur est en train d’ôter Son chandelier des églises apostâtes. C’est pour cela qu’elles ont recours à des méthodes et des techniques du monde et des hommes, afin de continuer à attirer du monde. Après tout, il faut bien qu’elles continuent à faire tourner la machine !
L’Eglise de Laodicée pensait qu’elle était très spirituelle, et que tout allait bien pour elle. Après tout, elle était riche ! C’était certainement un signe de la bénédiction de Dieu ! Mais elle était devenue tiède. Elle avait recherché l’unité avec tout le monde. Elle avait montré de la « tolérance » envers toutes sortes d’aberrations doctrinales, en pensant que c’était une preuve d’amour ! Elle avait épousé l’esprit de la fin des temps. Elle avait accepté l’influence de l’esprit du monde, au lieu d’influencer elle-même le monde ! Beaucoup pensent que l’apostasie concerne simplement les individus qui s’écartent de l’Eglise. Il est certain que, dans tous les siècles, il y a eu des individus qui ont commencé leur vie chrétienne dans l’Eglise, puis qui l’ont quittée pour créer leur propre secte. Toutefois, ce n’est qu’un aspect de la vérité. Jésus marche personnellement au milieu des églises auxquelles Il S’adresse. De nos jours, l’apostasie a commencé dans les Ecoles de Théologie libérales, qui ont formé et envoyé des prédicateurs pour enseigner leurs idées libérales dans des églises qui ne se doutaient de rien. Ce sont des gens qui encouragent l’homosexualité, qui ordonnent comme pasteurs des hommes qui nient la divinité de Christ, Sa naissance miraculeuse, et toutes les doctrines fondamentales de la foi.
Puis le Mouvement du Nouvel Age est apparu, et a commencé à infiltrer l’Eglise, avec sa théologie du « Royaume maintenant », et son souci de placer l’expérience subjective au-dessus de la Parole de Dieu. Par la suite, le mouvement homosexuel est entré dans l’Eglise, au travers de l’église Episcopalienne, en même temps que le Mouvement féministe, qui rejette Dieu en tant que Père. A présent, l’apostasie est devenue tellement généralisée qu’elle touche tout ce qui était considéré comme sacré, et concerne toutes les dénominations, à des degrés divers. Les doctrines chrétiennes sont tordues ou abandonnées. Des pasteurs autoritaires ont pris la direction du troupeau. On tolère de plus en plus la cupidité, le divorce, et même l’homosexualité. Les paraboles de Matthieu 13 décrivent la situation de notre temps présent, et décrivent la progression de l’apostasie.
L’apostasie traduit toujours le fait de s’éloigner de la vraie foi, celle qui s’enracine dans la Parole de Dieu. La parabole du levain (Matthieu 13 :33) décrit une femme qui a mis du levain dans trois mesures de pâte, jusqu’à ce que « toute la pâte soit levée ». Dans l’Ecriture, le levain représente toujours le péché et les faux enseignements (1 Cor. 5 :6 ; Galates 5 :9). La femme représente l’Eglise. Cette parabole nous parle des erreurs qui ont tout d’abord été introduites par des faux docteurs dès le temps des apôtres. Ces erreurs ont d’abord été peu nombreuses. Mais, au cours des siècles, elles sont devenues de plus en plus nombreuses.
Actuellement, à la fin des temps, l’erreur a atteint son comble, au point que presque toute l’Eglise en est infectée. On peut voir dans Apocalypse 17 l’accomplissement final de cette apostasie.
L’époque de l’Apostasie.
Paul écrit aux Thessaloniciens au sujet de ceux qui tentaient de les séduire, en leur enseignant de fausses doctrines concernant l’enlèvement. L’Eglise en avait été troublée. Apparemment, après le départ de Paul, des faux docteurs s’étaient introduits dans l’Eglise, et y avaient enseigné certaines doctrines post-tribulationnistes. Ils faisaient croire aux Chrétiens qu’ils étaient déjà entrés dans la Tribulation (2 Thess. 2 :1-2). Ils leur avaient dit que le Jour du Seigneur était déjà venu, et que l’enlèvement et la résurrection s’étaient déjà produits, laissant l’Eglise dans la Tribulation. Quand la Bible parle du « Jour du Seigneur », elle parle en général de la Grande Tribulation(1 Tim. 1 :20 ; 2 Tim. 2 :18). Dans sa première lettre, Paul cherche surtout à consoler les Chrétiens de Thessalonique, qui étaient en train de subir des persécutions. Il veut aussi corriger les faux enseignements qu’ils avaient reçus, et qui leur avaient fait croire qu’ils étaient entrés dans la Tribulation. Paul leur dit clairement ce qui devait d’abord se produire avant la Tribulation. Il leur révèle que le mystère de l’iniquité ne pouvait pas encore se manifester complètement. Avant le retour du Seigneur, il fallait aussi que se manifeste l’Antichrist. Car celui-ci ne serait pas révélé auparavant. En corrigeant l’Eglise, Paul lui dit : « Que personne ne vous séduise ».
Il est évident que Paul dit clairement que nous ne serons pas réunis à Christ avant ce jour (verset 3).Car deux choses doivent se produire auparavant : tout d’abord l’Apostasie, puis la manifestation de l’homme de péché. Il est clair que Paul parle de deux choses différentes : notre réunion avec le Seigneur (verset 1), et l’Apostasie (verset 3). Paul déclare nettement que le Jour du Seigneur ne viendra pas avant que l’Apostasie se soit d’abord manifestée. Avant la venue du Seigneur, l’Eglise se détournera donc de la foi. En mentionnant la venue de notre Seigneur et notre réunion avec Lui (verset 1), Paul semble indiquer deux événements distincts, deux étapes dans la venue de Jésus. Le Seigneur vient d’abord pour Son Eglise, puis avec Son Eglise, pour juger un monde rebelle et instaurer Son Royaume sur la terre. « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui » (2 Thess. 2 :1). Le mot grec traduit par « réunion avec lui » est « epi sunagoges ». « Epi » signifie « au-dessus », et « sunagoges » signifie « réunir ensemble ». Il ne s’agit donc pas de notre réunion avec Jésus après Son retour sur la terre pour instaurer Son Royaume, mais de notre enlèvement de la terre pour être réunis avec Lui dans les cieux, afin qu’Il nous conduise à l’endroit qu’Il nous a déjà préparé (Jean 14). On pourrait donc traduire plus exactement ce verset de 2 Thessaloniciens 2 :1 par : « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre rassemblement en haut avec lui ». Ce n’est que tout récemment que la doctrine de l’Enlèvement a été abandonnée, pour être remplacée par un « triomphalisme terrestre », selon lequel l’Eglise doit d’abord conquérir le monde avant que Christ puisse revenir sur terre. C’est la théologie du « Royaume maintenant ». Cette doctrine nouvelle est venue avec l’Apostasie, afin de nous empêcher d’attendre le retour du Seigneur. « Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition » (2 Thess. 2 :3). En Matthieu 24 :4, Christ nous met en garde contre la séduction de ceux qui viendront en Son nom et en invoquant Son autorité. Il nous parle aussi de ce qui doit arriver avant l’Abomination de la Désolation. « Que personne ne vous séduise« . Paul fait allusion à toutes sortes de fausses doctrines et de manipulations. Comme Christ, Paul nous demande de nous tenir sur nos gardes. Le Seigneur ne reviendra pas avant que certaines choses importantes se soient manifestées. Il est donc important de reconnaître ce moment. Le mot « apostasie », utilisé au verset 3, est dérivé du verbe grec « aphistemi », qui signifie littéralement « partir, délaisser, abandonner ». Paul utilise ce même verbe dans 1 Timothée 4 :1 : « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons ». Paul précise qu’il s’agit d’abandonner la foi. Il indique aussi pourquoi certains abandonneront la foi : ils ont écouté des démons, qui sont des esprits séducteurs. Ils ont été séduits par des enseignements contraires à la Parole de Dieu. C’est ce qui se passe actuellement dans l’Eglise.
Dans Josué 22 :22, il est employé pour décrire la rébellion contre Dieu. Il semble donc clair que ce verbe est associé à une révolte spirituelle, dont Paul met en garde les Thessaloniciens. Ainsi, notre réunion avec le Seigneur dans les airs ne se produira qu’après l’Apostasie généralisée de la fin des temps. Pour le comprendre autrement, il faudrait modifier le contexte de ce verset, ainsi que sa construction grammaticale. Pour autant, ceux qui enseignent la prophétie parlent rarement de cet événement terrible que représente l’Apostasie finale. Pourquoi donc ? Parce que l’Apostasie a déjà envahi l’Eglise ! C’est la description la plus évidente de la situation de l’Eglise des derniers jours. C’est l’Apostasie qui représente le danger le plus mortel pour l’Eglise, bien plus que l’influence du monde ou des sectes. Ceux qui étudient la progression de l’Apostasie ne peuvent que constater avec stupeur avec quelle rapidité celle-ci envahit la Chrétienté. Tous nos critères de mesure sont impuissants pour qualifier cette progression ! Lorsque le chandelier (la présence de Christ) est ôté, les démons peuvent alors entrer dans beaucoup d’églises et les contrôler. Cet abandon de la foi se généralise de plus en plus à mesure que le temps passe. De nouveaux « Mouvements » ont vu le jour, et attirent à eux des foules énormes, profitant du désir de l’homme charnel de se laisser séduire par tout ce qui est surnaturel. On est en train d’offrir à ces foules les choses mêmes contre lesquelles Christ nous a mis en garde dans Ses enseignements. Auparavant, l’Eglise avait à lutter contre le monde qui l’entourait. A présent, le combat fait rage à l’intérieur même de l’Eglise. Il a entraîné une division très nette entre les « puristes » de la vérité biblique, et les partisans d’un « nouveau réveil » et d’une « nouvelle révélation« , associés aux Chrétiens libéraux. Comment cela a-t-il pu arriver ? d’une manière générale : de quelle manière l’Eglise moderne a pu accepter toutes sortes de doctrines qui s’écartent de la Parole de Dieu ? . Mais, au niveau des individus, l’apostasie commence par une attitude d’indifférence. Le Chrétien perd ses convictions, et n’est plus animé du désir ardent de garder et de défendre la vérité. Il cherche de plus en plus à plaire aux hommes. Il aime de plus en plus ce que le monde aime, au lieu d’aimer par-dessus tout le Seigneur et Sa Vérité. Par la suite, cela finit par un abandon complet de Jésus-Christ et de Ses enseignements. L’Ecriture nous enseigne qu’à la fin des temps l’amour du plus grand nombre se refroidira, parce que le péché grandira (Jésus le dit dans Matthieu 24). On n’aime plus assez les gens, au point de leur annoncer clairement la vérité, et l’on modifie les doctrines, sous prétexte de les « adapter » aux cultures nouvelles. L’église de Laodicée avait graduellement abandonné son premier amour, pour en venir à cesser d’obéir aux commandements du Seigneur. Elle ne se souciait plus d’enseigner la Vérité aux disciples du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne. Sous prétexte d’unité, on s’ouvre à tout vent de doctrine. Mais ce n’est qu’une tolérance humaine, comme le monde l’entend. Ce n’est nullement la manifestation d’un amour véritable ! L’église de Laodicée se vante de sa richesse et de sa prospérité. Elle s’écrie : – « C’est l’âge d’or de l’Eglise ! » N’avons-nous pas entendu souvent ce cri ? L’Histoire nous montre qu’il y a eu dans le passé de nombreuses apostasies, sous la forme de sectes créées par ceux qui avaient quitté l’Eglise (voir 1 Timothée 4 :1-3 et 2 Timothée 3 :1-5 ; 4 :3- 4). Mais l’Ecriture nous parle aussi d’une Apostasie qui se développera au sein de l’Eglise. Il s’agit d’une rébellion généralisée, qui ne touchera pas qu’un petit nombre de Chrétiens, mais la grande majorité d’entre eux. Paul emploie l’article défini pour désigner cette Apostasie. Il ne s’agit pas d’une apostasie, mais de l’Apostasie, de la grande rébellion finale des Chrétiens et des églises contre Dieu et contre Sa Parole. On abandonnera la Parole du Seigneur, et on la remplacera par la parole « d’un autre ». Il ne s’agit pas d’une simple erreur produite par l’ignorance, quoique l’apostasie entraîne aussi de nombreuses erreurs et fausses doctrines. Dans l’apostasie, l’abandon de la foi est volontaire. Elle défie la vérité de la Parole, parce qu’elle a adopté l’erreur et le mensonge. Comment des Chrétiens, ou toute une église, qui aimaient pourtant le Seigneur, peuvent-ils abandonner la foi ? Simplement, en ne gardant pas les commandements qui se trouvent dans la Bible. On met la Bible de côté, pour se laisser distraire par divers programmes et activités. Paul nous avertit que de faux docteurs se lèveront au milieu du peuple de Dieu. Il nous met aussi en garde contre l’esprit du monde. Aujourd’hui, l’Eglise mesure trop souvent la réussite en fonction de la taille, du nombre ou de la popularité. La Bible nous dit qu’il en sera ainsi à la fin des temps. On commence par accepter « un petit compromis », et, très vite, on ne se rend même plus compte qu’on s’est déjà bien éloigné de la source de la Vérité. Si nous n’avons pas d’ancre solide, nous serons emportés par le flot ! « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » (1 Tim. 4 :1). Notez qu’il est écrit que « quelques-uns abandonneront la foi », mais pas tous ! »C’est la « tolérance » qui nous fait rejeter tout ce qui est absolu dans la Parole de Dieu. Nous n’aimons donc pas la vérité plus que tout, et nous finissons par accepter comme vrai ce qui n’est que du mensonge. Le mensonge peut se déguiser sous une apparence de vérité. On peut l’accepter parce qu’il est plus facile à recevoir que la vérité. Car la vérité a besoin d’un bon terrain pour s’y enraciner! Dieu ordonne à Son peuple de s’éloigner de l’erreur et de ne pas l’accepter. Ceux qui rejettent ce commandement vont finir par se retrouver au milieu de l’apostasie !
LA BABEL ŒCUMÉNIQUE et le « Mouvement des signes et des miracles »
Comment l’apostasie est-elle possible, alors que Dieu nous demande de briser par la croix les murs de séparation de la chair ? Il ne s’agit plus de « grande commission », mais d’une « grande confusion », qui continuera à grandir jusqu’à former la grande Apostasie ! Jacques a écrit que « là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions ». La confusion et le désordre entraînent toutes sortes de mauvaises actions. Aujourd’hui, la « tolérance œcuménique », au nom de l’amour et de l’unité, a entraîné une grande partie de l’Eglise bien loin de la vérité, ce qui lui a enlevé presque toute sa puissance spirituelle. En outre, ce qui avait été annoncé par les faux prophètes ne s’est pas produit. Par exemple, ceux qui ont voulu s’unir à l’Eglise Catholique pour introduire des réformes sociales se trouvent pris au piège. On a pu voir récemment le Pape embrasser le Coran, à l’intérieur même du Vatican. Si nous continuons à lorgner vers le mensonge, nous finirons par fermer les yeux à la vérité ! (Voir Romains 16 :17 ; 2 Cor. 6 :14-18 ; 1 Tim. 1 :3 ; 2 Tim. 2 :16-21, 3 :5, 13 ; Tite 1 :10- 13 ; 2 Jean 7-11 ; Apoc. 18 :4). Finalement, ce sera l’Eglise apostate des temps de la fin qui va accepter la Marque de la Bête, avec le reste du monde, pour concrétiser « l’unité mondiale ».
Ici même, aux Etats-Unis, à été déposé le brevet d’un tatouage numérique destiné à marquer toute la population, aussi de breveter une micro puce implantée sous la peau, appelée « digital Angel » (ange digital), qui permet de localiser par g.p.s. celui qui la porte. Le prototype est déjà expérimenté depuis l’année 2000. La technologie est donc au point. Il suffit à présent qu’un responsable politique décide de la faire appliquer. Il y a aussi le « Mouvement des signes et des miracles », qui nous promet toutes sortes de prodiges, depuis l’effacement de nos dettes, jusqu’à la promesse de voir se réaliser « tout ce que notre parole créatrice prononcera » ! Ce Mouvement fait appel à la cupidité et à la soif de puissance. On croit que l’on va soi-même modifier la réalité en manipulant le monde spirituel. Le désir de vivre des expériences surnaturelles est certainement ce qui alimente le plus l’Apostasie des derniers temps. Voici ce que Paul dit aux anciens de l’église d’Ephèse :
« Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20 :29-30).
Beaucoup se précipitent pour venir voir leur prédicateur préféré, ou pour suivre en direct leurs miracles à la télévision. Jésus nous a dit que la séduction des derniers jours serait accompagnée de grands signes et prodiges mensongers. Ce n’est pas le moment de nous cacher la tête sous le sable, en espérant que tout cela va finir par passer. Si nous croyons réellement que l’Apostasie doit précéder le retour de Christ, et que notre époque est bien celle de l’église de Laodicée, cela signifie que nous sommes vraiment très proches du retour du Seigneur ! Nous vivons les derniers jours qui précèdent la Grande Tribulation, qui sera la pire époque de toute l’Histoire de la Terre ! Nous devrions redoubler d’efforts, avant que tombe la nuit, si nous croyons réellement que nous sommes dans les derniers jours ! On ne joue pas les dix dernières minutes d’une partie de football comme on joue les dix premières, et il ne s’agit pas d’un jeu ! Il s’agit de la destinée éternelle des âmes, de nos amis et de nos bien-aimés !
« Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu » (2 Thess. 2 :7).
Quand la puissance qui retient l’homme de péché aura disparu, ce dernier pourra se manifester pleinement. Il s’agit de l’Antichrist, du « fils de la perdition », qui inondera le monde de ses faux enseignements, appuyés par toutes sortes de prodiges et de miracles.
Paul a évoqué l’exemple de Jannès et de Jambées, ces deux magiciens de Pharaon, qui s’opposèrent à Moïse en employant leur puissance surnaturelle, pour nous expliquer ce qui se passera dans les derniers jours.
Comment cela sera-t-il possible ? L’un des moyens utilisés sera la télévision.
Le Seigneur ne nous a jamais demandé de prêcher l’Evangile à toute la création au moyen de la télévision ! Il veut envoyer des ouvriers ! Ce sont ceux qui sont prêts à renoncer à leur propre vie pour aller sur les champs de mission du monde. Pour tous ceux qui regardent la télévision chrétienne, il devrait être évident que ceux qui prêchent à la télévision n’ont absolument pas renoncé à quoi que ce soit, contrairement aux Chrétiens des premiers temps, mais qu’ils suivent plutôt les méthodes du monde !
Aujourd’hui, il y a une ligne de démarcation de plus en plus nette entre ceux qui suivent la foule comme des moutons, et ceux qui suivent leur Maître comme Ses brebis ! Il y a toujours eu un faible reste fidèle !
Cette Apostasie ne sera pas une simple continuation de ce qui était mauvais auparavant. Paul nous dit qu’elle sera le signe de la proximité du retour du Seigneur, pour venir chercher Son Eglise, ainsi que celui de la proximité de la Tribulation ! Pour que ce soit « le signe », cette Apostasie doit être différente de tout ce qui s’est passé auparavant. Mais elle ne sera pas remarquée par tous, parce que la majorité sera entraînée dans ce mouvement.
« L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers » (2 Thess. 2 :9). Toute la puissance de Satan sera déchaînée, afin de pouvoir opérer toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers (Matthieu 24 :24). Le Nouveau Testament ne connaît que deux puissances surnaturelles, celle de Dieu et celle du Diable. L’Antichrist se manifestera au milieu d’une grande puissance (qui ressemblera à celle des apôtres), pour accomplir des signes et des prodiges. Mais tout cela ne sera que l’œuvre de Satan, comme on le voit aussi dans Apocalypse 13 :13-17. Ce n’est pas un hasard si, au cours de ces dernières années, le nombre de miracles s’est accru. Certes, Dieu fait toujours des miracles. Mais les miracles sont justement ce dont Paul nous demande de nous méfier, car les gens seront trompés par les miracles de Satan. Ce dernier a souvent réussi à introduire ses fausses doctrines en les confirmant par des signes surnaturels. Aujourd’hui, le « climat spirituel » est ouvert à toutes sortes de choses. Notre époque se prête parfaitement à la manifestation des prodiges mensongers, pour séduire et tromper beaucoup plus de gens que dans toutes les époques précédentes.
Car on recherche les expériences, et non la Parole de la Vérité.
Les hommes considèrent toujours comme vrai ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent. « … avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés » (versets 10 à 12). Les hommes seront complètement séduits. Dieu ne dit jamais de mensonges. Il ne dit que la Vérité. Mais, en cette fin des temps, Il permettra que le mensonge produise tous ses effets dans la vie de ceux qui le reçoivent. Il faut que les gens rejettent complètement tout le conseil de Dieu, et foulent aux pieds la vérité. Dieu avait laissé à Pharaon une chance de se repentir, mais il s’est endurci dans la rébellion. Il a donc été séduit, afin que la volonté de Dieu s’accomplisse dans sa vie. Il en sera de même, dans les derniers jours, pour ceux qui s’endurciront dans la rébellion. Dieu leur enverra un esprit de mensonge, pour les prendre dans leur propre mensonge. Dans l’Ancien Testament, nous voyons que Dieu a averti les faux prophètes en leur envoyant Ses vrais prophètes. Mais le peuple rejeta les vrais prophètes de Dieu.
Par conséquent, le Seigneur a permis à un esprit de mensonge de parler par la bouche de leurs faux prophètes.
« Et l’Eternel dit : Qui séduira Achab, pour qu’il monte à Ramoth en Galaad et qu’il y périsse ? Ils répondirent l’un d’une manière, l’autre d’une autre. Et un esprit vint se présenter devant l’Eternel, et dit : Moi, je le séduirai. L’Eternel lui dit : Comment ? Je sortirai, répondit-il, et je serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes. L’Eternel dit : Tu le séduiras, et tu en viendras à bout ; sors, et fais ainsi ! Et maintenant, voici, l’Eternel a mis un esprit de mensonge dans la bouche de tous tes prophètes qui sont là. Et l’Eternel a prononcé du mal contre toi » (1 Rois 22 :20-23). (Lire aussi 2 Chroniques 18 :21-22).
Dieu a souvent utilisé l’Ennemi pour prophétiser à Son peuple, afin de voir s’il allait Lui rester fidèle, ou s’il allait se rebeller contre Lui (Deutéronome 13).
Mais quand Dieu envoie Lui-même un esprit de mensonge, ce n’est pas pour tester Son peuple, mais pour le juger, parce qu’il n’a pas cru en la Vérité. Dieu permettra donc que les hommes soient séduits par leurs propres mensonges. L’église de Thyatire avait laissé entrer en elle une fausse prophétesse. Jésus l’avertit que, si elle ne se repent pas, Il la plongera dans une Grande Tribulation. « La colère de l’Eternel ne se calmera pas, jusqu’à ce qu’il ait accompli, exécuté les desseins de son cœur. Vous le comprendrez dans la suite des temps. Je n’ai point envoyé ces prophètes, et ils ont couru ; Je ne leur ai point parlé, et ils ont prophétisé. S’ils avaient assisté à mon conseil, ils auraient dû faire entendre mes paroles à mon peuple, et les faire revenir de leur mauvaise voie, de la méchanceté de leurs actions » (Jérémie 23 :20-22).
Ceux qui seront séduits par Satan et par ses miracles mensongers sont ceux qui auront déjà rejeté la Vérité. Dieu permettra alors à des esprits de mensonge de leur parler, et Il n’interviendra pas pour les en empêcher (2 Timothée 4 :1). Nous avons l’exemple de ce qui s’est passé au temps de Noé. La méchanceté des hommes, ainsi que le fait que la vie continuait comme auparavant, les ont empêché de voir le jugement qui s’approchait. Cet exemple nous permet de comprendre comment ces hommes « méchants » ont pu entrer dans un type de « Tribulation » et recevoir le jugement de Dieu Il en sera ainsi pour les jugements de l’Apocalypse. Si certaines églises ne se repentent pas, elles entreront dans la Tribulation.
Voici les avertissements que nous donne Pierre dans sa deuxième épître :
« Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point » (2 Pierre 2 :1-3).
Notez que « plusieurs » (ou encore : « beaucoup ») les suivront dans leur dissolution, et que leurs enseignements seront « pernicieux ». Leur condamnation et leur ruine sont clairement annoncées,
« afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés » (2 Thess. 2 :12). Ils seront condamnés, parce qu’ils auront rejeté les commandements des Ecritures.
Dans tout l’Evangile retentit l’appel à recevoir le salut. C’est l’Evangile que Paul prêchait. Il prêchait « Christ crucifié » (1 Cor. 1 :23). C’est l’Evangile dans lequel nous demeurons fermes, et qui nous permettra d’entrer dans la gloire de Jésus. Au lieu de cela, les incrédules prennent plaisir à l’injustice, et suivent leurs propres voies. Ils ne vivent pas dans la justice de Christ. Ils n’écoutent pas Ses commandements, mais ils les rejettent. La plupart des épîtres ont été écrites pour corriger des erreurs. Paul nous avertit que ces erreurs se multiplieront après sa mort : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau » (Actes 20 :29). Ce qui avait déjà commencé du temps de Paul arrive à son plein accomplissement à la fin des temps. Ces semences ont été plantées par l’ennemi. Ce n’est que de l’ivraie. Peu après la mort de Paul, Jude écrivait aussi : « Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ » (Jude 3-4). C’est parce que de tels hommes « se sont glissés » parmi nous que nous devons absolument « combattre pour la foi ». Les seules questions que nous devons nous poser sont les suivantes : « Jusqu’où ira l’apostasie avant l’Enlèvement ? Que dois-je faire, et que devons-nous faire, pour être enlevés ? » Si nous comprenons à présent que tout est en train de s’accomplir sous nos yeux, nous nous demandons peut-être ce que nous devons faire. Je vous dirais ceci : « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme » (Luc 21 :36). « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3 :2-3). Jean avait reçu un aperçu de cette révélation de Jésus-Christ, au début de l’Apocalypse. Ceux qui gardent « cette espérance » de la manifestation de Jésus-Christ attendent constamment le retour du Seigneur, et « ils se purifient, comme lui-même est pur ». Amen.
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Ceci nous amène à présent au jugement, Il n’est pas surprenant que les gens soient dans la confusion, concernant ce problème du jugement, parce que certains passages bibliques nous demandent de juger et de discerner, alors que d’autres nous demandent de ne pas juger. Nous verrons que les Ecritures nous offrent des directives très claires en matière de jugement. Il y a des moments où nous devons juger, et d’autres où nous ne devons pas juger. Nous devons obéir aux commandements du Seigneur en toute connaissance de cause.
Il y a dans la Bible des versets qui semblent contradictoires. Certains versets nous disent : « Ne jugez pas », d’autres nous disent : « Jugez ». Et nous devons savoir en tant que chrétiens, si nous pouvons juger, si nous devons juger, et comment juger. Puisqu’il y a des versets qui nous demandent de juger, c’est qu’il y a une manière de juger approuvée par le Seigneur. Que nous dit le Seigneur à propos du jugement ? Tout d’abord, qu’est-ce que juger ? Tout simplement, c’est décider, après avoir examiné quelque chose, une affaire, une situation, de ce qui est bon ou de ce qui est mauvais, en fonction d’une certaine loi. Dans le monde, il y a des juges qui passent leur vie à faire cela. On leur présente des affaires, ils ont la loi des hommes, ils étudient le dossier, ils comparent le dossier à la loi, et ensuite ils jugent : c’est-à-dire qu’ils décident, ils prennent une décision finale par rapport à cette loi. Et cette décision peut être une décision de condamnation ou d’acquittement. Donc, il faut que l’on comprenne la différence qu’il y a entre juger et condamner. Juger n’est pas forcément condamner, même dans le monde. Juger, c’est voir ce qui se passe, comprendre ce qui se passe, et prendre une décision par
rapport à une loi. Et cette décision peut être une condamnation, mais pas forcément dans tous les cas.
Pour un chrétien, qu’est-ce que signifie juger ? – Tout d’abord c’est examiner et étudier quelqu’un ou quelque chose. des faits, une situation, un dossier. – Puis, c’est comparer à la loi de Dieu ce que nous avons observé, pour voir si cela est bon ou mauvais. – Ensuite, c’est déclarer si cela est bon, ou si cela est mauvais, d’après ce que nous avons vu dans la Parole. – Enfin, c’est prendre la bonne décision.
Le problème, ce n’est pas tellement de juger. Le problème serait de mal juger, ou de ne jamais juger, alors que le Seigneur nous demande de juger. Toute la Parole nous demande constamment de juger, mais de la bonne manière. Parce qu’il y a une mauvaise manière, et il y a une bonne manière de
juger. Vous savez que le Seigneur veut nous faire grandir en Lui, et nous faire passer de l’état d’enfant, à l’état d’homme (et de femme) parfaits. Le Seigneur Jésus, Lui, est le juste juge, et Il veut nous apprendre, à son image, à devenir de justes juges aussi. Dans 2 Chroniques 6:22, il est écrit : « Si quelqu’un pèche contre son prochain et qu’on lui impose un serment pour le faire jurer, et s’il vient jurer devant ton autel, dans cette maison, écoute le des cieux, agis, et juge tes serviteurs (c’est une prière, il parle au Seigneur, et il dit : « Juge, toi Seigneur, toi le seul vrai juge ») ; condamne le coupable, et fais retomber sa conduite sur sa tête, rends justice à l’innocent, et traite-le selon son innocence ! » Vous voyez que dans la prière que Salomon fait au Seigneur, il dit : « Seigneur, juge ! » Et juger, pour lui, cela voulait dire : condamner le coupable, et justifier l’innocent. Vous voyez la différence entre un jugement et une condamnation. On
ne peut condamner qu’un coupable, mais on doit justifier l’innocent, et pour cela il faut juger. Dans ce
passage, Salomon s’adresse à Dieu, pour lui demander de le faire. Dans le Psaume 37, aux versets 32 et 33, il est dit ceci : « Le méchant épie le juste, et il cherche à le faire mourir. L’Eternel ne le laisse pas entre ses mains (Il ne laisse pas le juste entre les mains du méchant), et il ne le condamne pas quand il est en jugement ». Donc, vous voyez encore la différence entre le jugement et la condamnation. Le Seigneur ne condamne pas le juste quand il est en jugement. Cela veut dire que le Seigneur nous juge constamment, en permanence. A chaque seconde de la journée, chaque parole, chaque geste, chaque action que nous faisons, le Seigneur nous juge (au sens où Il observe pour voir si cela est bon ou si cela est mauvais), mais Il ne nous condamne pas nécessairement.Il ne nous condamnerait que si nous faisions ce que Dieu interdit, sans nous enrepentir. Si nous ne nous repentons pas de certains péchés, à ce moment-là, la condamnation vient.Mais il est aussi écrit dans Romains 8:1 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnationpour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent non selon la chair, mais selon l’esprit ». Dieunous juge constamment, mais en Christ, Dieu ne nous condamne jamais. Si, après avoir marché par lachair, nous nous en repentons et nous demandons pardon, le sang de Jésus efface, et il n’y a pas decondamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. La condamnation vient sur ceux qui ne se repententpas, sur ceux qui sont dans le monde, et qui n’acceptent pas le salut que Dieu donne par grâce, pournous faire éviter justement la condamnation. La condamnation vient également sur le chrétien quipèche, qui pratique le péché et qui ne veut pas se repentir. Donc, cela c’est la première chose.La deuxième chose, c’est que Dieu est le seul juge, éternel, vrai, véritable. C’est le juge unique,
suprême, total, parfait, infini, juste, saint. Dieu seul est le juste juge. Heureusement ! Imaginez l’état
de l’univers, s’il n’y avait pas un Dieu juste, qui règne éternellement, et qui amènera toute chose en
jugement, soit pour la condamnation, soit pour la justification ! « Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu’il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d’agir! loin de toi! Celui qui juge toute la terre n’exercera-t-il pas la justice ? » (Genèse 18:25). C’est une des nombreuses occasions, où l’on définit Dieu comme le juge. Du début à la fin de la Bible, Dieu est le juge suprême, souverain. « Que l’Eternel, le juge, soit aujourd’hui juge entre les enfants d’Israël et les fils d’Ammon ! » (Juges 11:27). Jésus n’est pas venu d’abord pour juger le monde, au sens de l’amener à la condamnation. Il est
venu pour le sauver, et lui apporter la grâce et la vérité. Mais Jésus-Christ est aussi le juge qui vient juger le monde, et il y a un jour du jugement qui vient sur le monde. Il est dit, dans Romains 2, au
verset 16 : « C’est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes ». Il parlait des païens, dont la conscience les justifiait et les accusait
tour à tour. Et il annonce un jour où Jésus-Christ viendra sur son trône de jugement, et où tous les hommes seront présentés à Lui pour être jugés. Et Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des
hommes. Mais pour nous qui sommes en Jésus-Christ, il n’y aura pas de condamnation. Dieu juge par sa Parole. Sa Parole est la loi suprême : la loi dans l’Ancien Testament, puis la loi de Christ du Nouveau Testament : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10:27). Et pour cela il faut avoir le cœur changé par la nouvelle naissance. Mais Dieu juge par sa Parole, d’où l’importance de méditer, de se plonger, de bien connaître la Parole du Seigneur. Elle est la référence, qui va nous permettre de comparer les choses que nous étudions à la Parole de Dieu, pour voir si ces choses sont bonnes ou mauvaises. Il faut que constamment nous nous plongions dans la Parole. Dieu juge par sa Parole. Dans Jean 12:48, Jésus dit : « Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour ». Il suffira que Dieu sorte la Bible. Cette Bible que nous avons entre les mains, Il la mettra sur la table de son tribunal du jugement. C’est exactement la même qu’Il mettra, et c’est elle qui servira de loi fondamentale pour nous juger. C’est la Parole qui va nous juger. Et la Parole c’est aussi Christ. Dans Hébreux 4:12, il est écrit : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte ». Là encore, c’est la Parole qui nous jugera. C’est une épée, qui non seulement nous jugera au dernier jour, mais une épée qui aujourd’hui, nous permet de faire la différence entre ce qui est spirituel et ce qui est charnel. Et Dieu juge aussi par le Saint-Esprit, puisque c’est lui qui convainc les hommes de péché, de justice et de jugement. « Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement » (Jean 16:18). C’est le Saint-Esprit qui montre le péché aux hommes. Et ayant révélé le péché, Il leur montre qu’à la suite du péché, il n’y a que deux voies possibles : la voie de la justice, ou la voie du jugement qui mène à la condamnation, si on ne prend pas la voie de la
justice. C’est le Saint-Esprit qui convainc de péché. C’est le Saint-Esprit qui convainc du jugement de
Dieu. Alors maintenant, après avoir dit que Dieu est le seul juge, j’ajouterai qu’en ce qui nous concerne, nous, ses enfants, Dieu nous demande de juger, et Il nous dit dans sa Parole que pour nous, il y a deux types de jugement, un qui est mauvais et un qui est bon. Le premier type de jugement qui est mauvais, c’est le jugement charnel, le deuxième type de jugement, qui est le bon, c’est le jugement spirituel. Qu’est-ce qu’un jugement charnel ? C’est un jugement selon les pensées des hommes non régénérés. C’est un jugement selon les pensées terrestres. C’est un jugement selon les systèmes de valeur du monde. Et on sait que le péché est dans le monde. « Je suis charnel, vendu au péché » dit Paul aux Romains, au chapitre 7, et au verset 14. Donc, si je juge d’une manière charnelle, je vais juger avec des pensées mauvaises, avec des à priori, avec des choses qui vont perturber mon jugement, qui vont perturber ma perception de la réalité des faits. Je ne vais pas voir les hommes et les choses tels qu’ils sont, mais je vais les voir au travers d’à priori, au travers d’idées préconçues, au travers d’idées que je me suis déjà faites dans mon cœur, des pensées mauvaises. Jacques dit au chapitre 2, et au verset 4 : « et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises ? » S’il parle de la possibilité de juger avec des pensées mauvaises, c’est qu’il parle d’un jugement charnel. Et quand je m’approche du Seigneur pour lui obéir, il m’apprend à abandonner le jugement charnel, pour m’intéresser de plus en plus à sa manière de juger à Lui, qui est spirituelle. Et c’est important dans tout ce que nous faisons, dans nos rapports mutuels, dans les décisions que nous avons à prendre, dans la manière de juger ce que nous faisons nous-mêmes et ce que font les autres Jésus dit dans Jean 8:15 : « Vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne (selon la chair bien entendu, puisque Jésus ajoute aussitôt). Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul ; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi ». Donc, le Seigneur nous dit : « Vous, vous jugez
selon la chair, c’est-à-dire avec vos pensées humaines. Vous n’avez pas comme système de comparaison l’Esprit Saint et la Parole de Dieu, pour vous permettre de rendre un jugement qui plaît à Dieu, qui est fait selon Dieu, selon la justice, selon l’Esprit. Vous jugez selon la chair. Et ce n’est pas comme cela que moi je juge. » dit le Seigneur (Il est le juste juge). Lisons dans l’Epître de Jacques, au chapitre 2 et au verset 4 : « Ne faites-vous pas en vous-mêmes une distinction (Jacques parlait de ceux qui ont des préférences de personnes, qui vont bien traiter celui qui a un habit magnifique, et mépriser celui qui est en haillons), et ne jugez-vous pas sous l’inspiration de pensées mauvaises ? » Des pensées mauvaises étaient dans leur cœur. Ces pensées mauvaises perturbaient leur jugement. Leur jugement était faux, mauvais, condamnable par Dieu, puisqu’ils faisaient une préférence, en jugeant uniquement d’après l’apparence, au lieu de juger comme Jésus le fait, d’après le cœur, les pensées du cœur, que Dieu seul connaît, mais qu’Il peut nous révéler. Donc, ils jugeaient selon l’apparence, et ils jugeaient avec des pensées mauvaises. Un peu plus loin, dans Jacques 4 et au verset 11, il est dit : « Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d’un frère, ou qui juge son frère (sous-entendu en parlant mal de lui, dans la médisance, donc d’une manière charnelle), parle mal de la loi et juge la loi ». Si tu parles mal de ton frère, ce n’est pas cela le vrai jugement selon la vérité. Le vrai jugement selon la vérité serait d’observer ce que fait ton frère, de te placer dans l’esprit, devant le Seigneur et sa Parole, pour que le Seigneur te montre par son Esprit et sa Parole, si ce que fait ton frère est bon ou mauvais. Et après, tu peux aller lui dire : « Ce que tu fais est mauvais. » Cela, c’est le bon jugement. C’est le jugement que Dieu nous demande d’avoir. Mais l’autre jugement consiste à rester dans la chair, à être animé de pensées mauvaises, à avoir des à priori, ou de la haine, ou de la colère, ou des choses qui perturbent notre discernement spirituel. Si tu parles mal d’un frère, ou le juges mal, il s’agit du jugement charnel que Dieu condamne. Dans Jacques 5:9, il est écrit : « Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères, afin que vous ne soyez pas jugés : voici, le juge est à la porte ». C’est le cas de ceux qui se plaignent, mais dans un
mauvais esprit. Ils vont raconter tout le mal que l’un ou l’autre leur a fait, mais pas pour en parler dans un esprit sérieux qui pousserait à dire : « Mon frère, je vais partager avec toi un problème et on va prier pour cela ». Cela, ce n’est pas se plaindre de quelqu’un. Se plaindre de quelqu’un, c’est dire : « Viens je vais te raconter tout le mal qu’il m’a fait ». Là, on tombe sous le coup du jugement du Seigneur. Le Seigneur nous l’interdit. C’est charnel, c’est terrestre, c’est diabolique. Ce type de jugement, qui consiste à rester sur le plan de la chair, et de ses pensées mauvaises, Jésus me l’interdit. Et c’est dans ce sens, que Jésus dit dans Matthieu 7, au verset 1 : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés ». Tu seras traité de la même manière que tu as traité les autres. Si tu les traites avec un jugement qui est mauvais, tu dois t’attendre à être traité de la même manière. Dieu ne va pas te traiter d’une mauvaise façon, Il va te traiter justement. Mais, si je traite mal les autres en les jugeant d’une manière charnelle, Dieu va me juger, c’est-à-dire qu’Il va me traiter comme Lui doit me traiter : Il va me corriger. Il va mettre mon péché sous mes yeux. Il va me demander de changer. Et si je ne veux pas changer, c’est-à-dire me juger moi-même, Lui, Il va le faire en me corrigeant. Et ceux du monde vont aussi me faire subir la même chose. Je vais être jugé d’une mauvaise manière par ceux du monde ! Si je juge mal les autres, Dieu va permettre que je sois mal jugé, pour que je comprenne ce que c’est que d’être mal jugé, jugé d’une manière charnelle. Je vais être mal jugé de toute façon, parce qu’il faut que j’apprenne à supporter les jugements charnels, sans broncher et d’une manière spirituelle. Mais, le Seigneur peut permettre que j’ai une dose supplémentaire, qui viendra, non pas de l’apprentissage normal que je dois avoir, mais du fait que je devrai payer les conséquences de tous les mauvais jugements que j’ai porté sur les autres, et que j’aurais pu éviter si j’avais été moins charnel. Il y a des tribulations que nous pouvons éviter. Je ne peux pas éviter complètement d’être mal jugé par les autres, ou d’être jugé injustement : je suis destiné à supporter les jugements injustes. Mais si je réalise que je ne dois pas juger de la mauvaise manière, je vais éviter beaucoup de tribulations et de jugements. Si par contre, je persévère dans mes mauvais jugements, j’aurai à subir des jugements injustes.
Le deuxième type de jugementque Dieu non seulement conseille, mais qu’il ordonne que je pratique, c’est le jugement spirituel. Ce jugement spirituel consiste à observer soit les autres, soit moi même. Il doit concerner tout ce que je vois autour de moi, c’est-à-dire le monde qui m’entoure, et l’Eglise. Je dois juger ces choses d’une manière spirituelle, comme Dieu me demande de le faire, et comme Jésus le fait. Je dois observer ce qui se passe. Je dois me placer devant le Seigneur, devant sa Parole, et dans un esprit de prière, recevoir par son Esprit et par sa Parole la pensée du Seigneur sur cette situation, ou sur cette personne, et proclamer la pensée du Seigneur fermement. Cela, c’est juger comme Jésus le veut, d’une manière spirituelle, comme Il l’a fait lui-même. Quand Jésus apostrophait ses disciples en disant : « Race incrédule et perverse, jusques à quand vous supporterai-je? » (Matthieu 17:17), il portait un jugement spirituel. Il disait : « Vous êtes une race incrédule et perverse ! » Ce n’était pas un mauvais jugement charnel qu’il prononçait, c’était pour leur ouvrir les yeux, et pour leur montrer une situation qu’Il avait perçue par l’esprit. Il leur parlait avec fermeté pour leur montrer leur état, et ses disciples ont compris, ils se sont humiliés en disant : « C’est vrai Seigneur. » Quand Jean-Baptiste disait autour de lui : « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ? » (Luc 3:7), il jugeait spirituellement, sans esprit de haine ou de condamnation charnelle. Il s’était placé devant le Seigneur, et il était rempli du Saint-Esprit. Il disait les choses comme il fallait les dire, comme tous les prophètes l’ont fait, et comme nous devons les dire, en tant que prophètes de Dieu. Tous les enfants de Dieu sont appelés à être des prophètes : « Je répandrai mon esprit sur toute chair » (Actes 2:17). Le Seigneur nous appelle à être, pour ce monde qui nous entoure, des prophètes de sa Parole. Il nous demande de porter un jugement spirituel, dans l’esprit et dans l’amour, et de dire les choses comme Dieu les dirait. Et cela, il faut le faire, c’est la volonté de Dieu pour nous. Dans 1 Corinthiens 14, au verset 20, nous lisons : « Frères, ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement (il leur dit : « Ne jugez pas comme des enfants qui jugent charnellement ») ; mais pour la malice, soyez des enfants (cela veut dire : Soyez comme des petits enfants vis-à-vis du mal, mais en ce qui concerne le jugement, ne soyez pas comme des petits enfants), et, à l’égard du jugement, soyez des hommes faits (cela veut dire parfaits) ». Il y a une progression dans le jugement : on ne peut pas demander à un jeune converti qui a deux jours de conversion, même s’il a reçu le baptême du Saint-Esprit, d’exercer un jugement spirituel parfait ! Il va juger comme un enfant. Il va grandir dans le jugement, pour devenir de plus en plus spirituel, jusqu’à ce qu’il soit un homme « fait », et qu’il puisse juger pleinement comme Jésus le fait. Quand on vient au Seigneur, ce n’est pas notre habitude de le faire, mais on apprend à le faire, en apprenant à marcher par l’esprit, et non plus par la chair. Il nous faut absolument apprendre à juger spirituellement. Paul dit : « A l’égard du jugement, soyez des hommes faits ! » (1 Corinthiens 14:20). C’est un ordre ! Et, si le Seigneur donne cet ordre, c’est que nous sommes capables, par sa grâce, par sa puissance, par sa Parole, par la foi, de devenir un homme fait, parfait, qui reçoit pleinement la Parole de Dieu en esprit et en vérité, et pas selon la lettre qui tue, mais dans l’esprit. Tu es un homme capable de dire : « Voilà ce que Dieu dit, voilà ce que Dieu pense. » Comme Paul le dit : « Nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Pourquoi le disait-il ? Parce qu’il avait une communion avec le Seigneur et avec sa Parole, qui lui permettait de le dire. Et, il osait dire : « Voici ce que Dieu dit dans cette situation. » Dans Hébreux 5, aux versets 11 à 14, nous lisons : « Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres (c’est cela un homme fait : c’est un maître, quelqu’un qui a vraiment appris avec son maître suprême, et qui connaît la Parole de Dieu), vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide ». Il montre bien qu’au début on a besoin de lait, et il est nécessaire que tout soit expliqué d’une manière simple. Mais, il dit aux Hébreux : « Le but, c’est que vous deveniez des maîtres. Depuis longtemps vous auriez dû l’être, mais, vous en restez encore au petit lait. » Le Seigneur ne va pas nous reprocher d’être au petit lait, si on est un jeune converti. Mais si on a un certain nombre d’années de conversion, le Seigneur attend que l’on ait affiné notre jugement, et que l’on soit plus apte à juger comme un homme fait. Au verset 13, il est écrit : « Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de
justice ; car il est un enfant (ce n’est pas un problème d’être un enfant, le problème c’est de rester longtemps à l’état d’enfant). Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage (constant) à discerner ce qui est bien et ce qui est mal ». Voilà le jugement spirituel. On a besoin de ce jugement dans le monde qui nous entoure, et dans l’époque où nous vivons aujourd’hui, qui est pleine de confusion, où toutes sortes de vents de doctrine circulent, où l’Eglise, quelquefois, ne sait plus où donner de la tête, où l’Eglise est divisée sur la doctrine, où il n’y a plus rien qui paraît solide, dans ce monde et même dans l’Eglise bien souvent. Et le Seigneur nous dit : « Il faut que tu sois exercé par l’usage à discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais. » Jésus a dit : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés » (Lu 6:37). Certains chrétiens s’abritent derrière cette parole de Jésus pour dire : « Il ne faut pas juger. Ne jugez pas. Je ne veux jamais juger. » Mais vous avez compris que ce n’est pas cela que Jésus voulait dire. Paul dit : « A l’égard du jugement, soyez des hommes faits ! » (1 Corinthiens 14:20). Dieu nous demande de juger, c’est un ordre. C’est une nécessité vitale que nous puissions discerner si ce que nous voyons est bon ou mauvais par rapport à la Parole de Dieu, si telle doctrine est bonne ou mauvaise, si tel acte que telle personne est en train de faire, est bon ou mauvais selon la Parole de Dieu. Cela, il faut que l’on soit capable de le faire. Et, il faut constamment le faire. Dans l’Ancien Testament, bien que Dieu soit le seul juge, on voit qu’Il déléguait la justice à des hommes. A cette époque-là, il y avait des sacrificateurs, des juges, des prophètes. Ces hommes avaient reçu l’onction, et Dieu leur disait : « Maintenant, va dire à mon peuple quelle est ma pensée, ma parole, comment on doit marcher dans les voies de Dieu et observer ses ordres. » Dans Zacharie 3:7, l’ange de l’Eternel parle à Josué, le grand prêtre souverain sacrificateur, et lui dit : « Ainsi parle l’Eternel des armées : Si tu marches dans mes voies, et si tu observes mes ordres (pour nous, cela veut dire : « Si tu es un bon serviteur obéissant, qui connaît ma Parole »), tu jugeras ma maison et tu garderas mes parvis (garder veut dire : faire attention pour voir qui y entre), et je te donnerai libre accès parmi ceux qui sont ici (dans ma présence)» . C’est merveilleux ! Mais vous voyez les conditions : « Si tu marches dans mes voies, si tu observes, si tu obéis à ma Parole. » Donc, pour l’observer, il fallait qu’ils l’étudient. Et on sait le temps que passaient les scribes, les prophètes, ceux qui voulaient connaître la pensée de Dieu, à méditer la Bible, à prier le Seigneur ! Il dit : Si tu marches dans mes voies, si tu observes ma Parole, tu jugeras ma maison. Je ferai venir vers toi, ceux qui ont des problèmes, et tu leur donneras ma pensée. Dans le Nouveau Testament, les choses sont un peu différentes, mais le principe reste le même. Dans le Nouveau Testament, Jésus-Christ est le seul médiateur (intermédiaire) entre Dieu le Père et nous. Donc, il n’y a pas des intermédiaires humains, des prêtres, des sacrificateurs, et des évêques, comme certaines religions l’entendent. Nous sommes en contact direct avec le Seigneur, par son Esprit et par sa Parole. Et le Seigneur nous demande d’exercer notre responsabilité personnelle et individuelle. Il a donné des ministères à des hommes, qui sont aussi spirituellement des juges, mais qui ne travaillent plus selon les principes de l’Ancien Testament. Les juges de la nouvelle alliance sont destinés à développer l’esprit de jugement des brebis, en leur enseignant la Parole pour que les brebis soient de plus en plus capables d’exercer un jugement personnel. Ce ne sont pas les conducteurs qui vont juger à la place des brebis. Ils vont amener les brebis à exercer leur jugement de mieux en mieux, sur elles-mêmes et sur ce qui les entoure. Dans 1 Corinthiens 11:28, Paul dit : « Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain… » Que chacun s’éprouve : cela veut dire que chacun s’observe, se juge. Nous devons non seulement juger les frères, mais nous devons nous juger nous-mêmes. Et il ne faut pas que je me contente de me juger moi-même. Je dois aussi juger les frères à la lumière de la Parole. Dans la nouvelle alliance, le Seigneur nous demande de juger les frères. Et chacun doit le faire. Mais juger les frères au sens spirituel. Nous lisons dans 1 Corinthiens 5:12 : « Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? (ceux du monde, ce n’est pas à moi à les juger, ils sont incapables de recevoir la Parole du Seigneur) N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ? » Ceux du dedans, ce sont ceux qui appartiennent au Seigneur, à l’Eglise. Et Paul leur dit : « Vous avez à juger ceux du dedans. » Donc, nous avons tous à juger les frères, au sens spirituel. C’est-à-dire à veiller attentivement à ce qu’ils font, et à comparer ce qu’ils font à la Parole de Dieu, pour discerner si c’est bon ou mauvais, pour les aider, pour les avertir, les exhorter, et leur montrer le bon chemin, mais pas dans un esprit de condamnation. Dans 1 Jean 4:1, le Seigneur me demande de juger les esprits, éprouver les esprits pour voir s’ils sont de Dieu. 1 Jean 4, au verset 1 : « Eprouvez les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu ». Nous savons que quand il parle des esprits, il parle de démons, qui peuvent inspirer des doctrines, qui peuvent inspirer des hommes, qui peuvent inspirer des manifestations, ou qui peuvent produire des miracles, etc. Le Seigneur nous demande de juger les esprits par la révélation du Saint-Esprit. Il faut juger aussi toutes les manifestations surnaturelles. Dans 1 Corinthiens 14:29, Paul dira : « Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent ». Cela veut dire qu’ils écoutent, qu’ils comparent à la Parole de Dieu, et qu’ils disent : « C’est bon », ou : « C’est mauvais », ou : « Une partie est bonne, mais une autre partie est mauvaise, et il y a du mélange. » Le Seigneur dit, dans 1 Corinthiens 6, qu’un jour, nous jugerons le monde, et au verset suivant, que nous jugerons les anges. Et c’est pour cela qu’il nous dit de nous entraîner à juger spirituellement. Il nous dit de nous former, parce que nous serons amenés à juger. Nous l’Eglise, nous jugerons le monde, et nous jugerons les anges (les anges déchus, ceux qui ont abandonné leur dignité). Dans 1 Corinthiens 6:2-3 : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ?… Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? » Et il reproche aux Corinthiens leur manque de jugement. Paul leur disait : Et vous n’avez pas au milieu de vous quelqu’un qui pourrait juger entre vous, même pour des histoires terrestres. Et vous allez prendre des juges du monde pour décider entre vous de ce qu’il faut faire. Il n’y a même pas un homme sage au milieu de vous, qui a la pensée de Dieu, pour décider entre vous, pour dire ce qui est bon, et ce qui est mauvais. alors que vous êtes appelés à juger le monde et les anges ! Entraînons-nous constamment pour juger de mieux en mieux, étant de plus en plus remplis de l’Esprit et de la Parole de Dieu, pour pouvoir tout juger Il est dit dans 1 Corinthiens 2, aux versets 12 et suivants : « Nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine (ces discours de la justice des hommes charnels non régénérés), mais avec ceux (les discours) qu’enseigne l’esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme naturel (c’est-à-dire l’homme charnel, l’homme du monde, non régénéré) ne reçoit pas les choses de l’esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge ». C’est spirituellement qu’on juge ce qui provient de l’Esprit de Dieu, c’est-à-dire qu’on est capable de reconnaître que cela vient vraiment de l’Esprit de Dieu. « L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car, qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:15-16). Cela ne veut pas dire qu’on ne va jamais être jugé par les frères. Au contraire, on va être observé, jugé au sens spirituel. Mais l’homme spirituel n’est jugé par personne, et personne ne peut rien trouver à redire à ce qu’il fait ou à ce qu’il dit. Il n’y a aucune faille (je parle de l’homme nouveau), parce qu’il a pleinement la pensée de Christ. Il n’y a pas de condamnation à porter. Il n’y a pas de jugement au sens condamnation à porter sur lui. Ce que l’on a pu juger, c’est bon. Et cet homme spirituel juge de tout. Juger spirituellement, c’est dire ce qui est juste pour Dieu. C’est juger selon la justice de Dieu : « Tu ne commettras point d’iniquité dans tes jugements: tu n’auras point égard à la personne du pauvre, et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras ton prochain selon la justice » (Lévitique 19:15). Dans Jean 8:16, il est écrit : « Et si je juge, mon jugement est vrai ». Le verset de 2 Chroniques 1:10 nous rapporte la prière de Salomon : « Car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si grand ? » Salomon dit : Seigneur, comment puis-je juger un si grand peuple que le tien ? Donne-moi ta sagesse pour que je puisse juger ton peuple, lui dire ce qui est bon et ce qui est mauvais, de ta part. Nous devons passer du temps à observer toute chose, toute situation, à la lumière de la Parole, à la lumière de la révélation de l’Esprit, sans égard à l’apparence des choses ou des personnes, ni aux personnes elles-mêmes. Parce que dans les jugements, on est souvent influencé par l’apparence et par l’importance des personnes. On hésite à traiter une personne importante de la même manière que l’on traiterait quelqu’un qui n’a aucune importance. Il ne faut pas qu’il en soit ainsi pour nous, chrétiens. On doit juger sans égard à l’apparence et à l’importance des personnes. Dans Galates 2:11-15 nous lisons : « Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible. En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d’entre les païens ». L’apôtre Pierre a fait quelque chose qui déplaisait au Seigneur : il s’est conduit en hypocrite. Quand Paul n’était pas là, il allait manger avec les païens, et lorsque Paul et d’autres Juifs sont arrivés, Pierre s’est abstenu de manger avec les païens. Et Paul le lui a fait remarquer, il l’a jugé devant tout le monde, en lui reprochant son hypocrisie. Et Pierre s’est incliné. Paul n’a pas regardé à l’apparence, à la notoriété de Pierre, en disant : « Celui-là c’est une colonne, un apôtre de la première heure. Je ne peux pas me permettre de dire une parole de travers. » Paul a jugé spirituellement que ce que Pierre faisait était mal, et sans tenir compte ni de l’importance, ni de la personne qu’il avait en face de lui, Paul lui a dit : « Tu fais mal mon frère. » Et Pierre l’a accepté avec humilité. Il a accepté d’être jugé, parce qu’il savait que c’était un jugement selon Dieu. Le jugement doit aboutir à une proclamation et à une décision. Après avoir attentivement observé la situation, à la lumière de Dieu et de sa Parole, sans tenir compte de l’importance des personnes, il faut non seulement avoir une conviction spirituelle, mais la proclamer haut et fort, pour aboutir à une décision. Un jugement véritable, ce n’est pas simplement observer les choses, se mettre à la lumière de Dieu, et dire dans son cœur : « Oui, cela est bon ou cela est mauvais. » Un jugement véritable consiste à le dire et à le proclamer quelles que soient les conséquences que l’on peut subir. Evidemment, le jugement doit être proclamé avec la sagesse et le discernement du Seigneur. Quand on agit, conduit par le Saint-Esprit, on ne va pas le faire dans le désordre ou d’une manière charnelle. Tout cela part du principe, que l’on a grandi dans l’Esprit et que l’on parle à la manière de l’homme « fait », comme on doit s’efforcer de le faire. Il faut juger, soit pour dire : « Cela est juste, c’est bien continue ! », soit pour condamner en disant : « Cela est mal, arrête ! ». Le résultat de mon jugement doit aboutir à une décision d’acquittement ou de condamnation. Il faut faire connaître au peuple ses abominations, au peuple de Dieu et à ceux qui nous entourent. C’est le rôle des enfants du Seigneur : faire connaître dans la vérité, dans l’amour et dans la lumière de Dieu, les abominations qui se commettent dans le monde et dans l’Eglise. Paul dit : « ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les » (Ephésiens 5:11). Pour faire connaître au peuple ses abominations, il faut que notre propre chair soit passée par la circoncision de Christ. Il ne faut pas commencer à vouloir jouer les grands juges spirituels, alors que soi-même on n’est pas passé par la circoncision du cœur et par la Croix. Nous lisons dans Colossiens 2:10-11 : « Vous avez tout pleinement en lui (Christ), qui est le chef de toute domination et de toute autorité. Et c’est en lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair ». Si nous sommes passés par cette circoncision de Christ, qui consiste à se dépouiller de la chair, pour se revêtir de l’homme nouveau, nous sommes aptes à exercer un jugement spirituel. Dans 1 Jean 4:16, il est écrit : « Et nous, nous avons connu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour ; et celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde (il ne dit pas : tels nous serons, il dit : tels nous sommes aussi) : c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement ». « afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement ». On peut comprendre ce verset dans deux sens, et les deux façons de comprendre sont toutes deux bonnes. Si l’amour de Dieu est parfait en nous, nous aurons de l’assurance le jour où nous passerons en jugement. Mais si l’amour de Dieu est parfait en nous, nous aurons aussi de l’assurance quand nous allons exercer un jugement. Parce qu’être rempli de l’amour du Seigneur, c’est être rempli de l’Esprit du Seigneur. Et on va pouvoir exercer un jugement avec assurance. Il n’y a rien de pire qu’un jugement fait dans le doute. Juger quelqu’un alors qu’il y a le doute, c’est une erreur judiciaire ! Tandis que quand l’amour de Dieu est parfait en moi, si je recherche l’amour de Dieu, je recherche Dieu Lui-même qui est amour. Et si je suis rempli de l’amour de Dieu, je vais pouvoir prononcer des jugements avec une pleine assurance, dans la foi, et je ne craindrai pas mon propre jugement. Dans Jacques 2:12-13, il est écrit : « Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté ». Je vais être jugé par la loi de Christ, qui est une loi de liberté. Cette loi de liberté me dit : « Tout est permis, mais tout n’est pas utile. Tout est permis, mais tout n’édifie pas » (1 Corinthiens 10:23). La loi de liberté n’est pas donnée pour que je fasse n’importe quoi, mais pour que je marche dans la glorieuse liberté des enfants de Dieu, qui sont remplis du Saint-Esprit. Il est dit dans Jacques 2, au verset 12 : « Parlez et agissez comme devant être jugés par une loi de liberté, car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement ». Cela s’applique à moi-même, comme cela s’applique à mon jugement sur les autres. Le Seigneur me demande de dire fermement où est la vérité, partout où je vois l’erreur. Mais Il me demande de le faire avec l’Esprit de Christ, dans l’amour de Christ, et dans un esprit de miséricorde qui triomphe du jugement. « La miséricorde triomphe du jugement ». Si j’ai fait miséricorde, je recevrai miséricorde. Dieu est seul juge. Je ne chercherai pas à me venger. Je m’en remettrai à celui qui juge justement. Ma part, c’est de juger les choses, de juger les hommes, dans l’esprit et dans la vérité, de le dire sans violence, sans animosité, mais de dire fermement ce qui doit être dit, et de laisser Dieu faire les choses. Quand on dit la vérité avec amour, c’est parce qu’on est poussé par le désir de faire avancer ceux qui nous entourent, de leur faire comprendre certaines choses, de les édifier et de leur montrer le chemin. On n’est pas là pour se montrer du doigt les uns les autres. On n’est pas là pour dire : « Regardez comme il a mal agi. » On est là pour se reprendre entre frères et sœurs et dire : » Tu as mal agi mon frère, mais si je te le dis, c’est avec l’amour du Seigneur. C’est pour que tu avances dans la voie qu’Il nous montre. Et si tu vois des choses qui ne vont pas dans ma propre vie, dis-le moi, dans le même esprit. » En faisant ainsi, on va s’édifier mutuellement et le corps de Christ va grandir. En exerçant ce jugement, on rend gloire à Dieu. Mais n’oublions pas que le Seigneur nous ordonne de juger spirituellement. Il nous interdit de juger charnellement. Seigneur mon Père, la prière que je te fais pour moi, c’est que tu m’éclaires chaque fois que je juge charnellement. Et Seigneur, tu sais que je ne suis que poussière, et que tu m’as sorti du péché, de la mort et des ténèbres, pour entrer dans ton merveilleux royaume de justice, de sainteté. Seigneur, tu veux que j’apprenne à juger en homme fait, comme tu le fais toi-même, et j’aspire à cela, Seigneur. Je te demande grâce pour moi. Je te demande que tu m’exerces à apprendre à juger comme toi tu le fais, dans l’amour, la miséricorde, mais aussi dans la sainteté, dans la vérité et dans la fermeté. Seigneur, donne-moi cette grâce je t’en prie, donne-la à chacun de tes enfants. Apprends nous à discerner, à juger, remplis-nous de ton Saint-Esprit Seigneur, de ta lumière divine, pour que nous puissions aider nos frères et nos sœurs, pour que nous puissions faire avancer ton œuvre, dans la justice. Père, je te le demande de tout mon cœur , pour chacun de nous , et que tu puisses nous apprendre à
abandonner tous ces jugements charnels, qui font la guerre à l’âme, qui font la guerre à ton royaume, qui détruisent plus qu’ils n’édifient. Je te prie de nous donner ce discernement, de nous apprendre à grandir, Seigneur, au nom de Jésus-Christ, amen.
« Ne jugez de rien avant le temps » (1 Corinthiens 4).
Paul met en garde les Corinthiens sur la manière de juger : « C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, jusqu’à ce que vienne le Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui sera due » (1 Corinthiens 4 : 5). Ce passage indique que nous ne connaîtrons certaines choses que lorsque le jugement de Dieu se manifestera, à une certaine époque encore à venir. L’une de ces choses, mentionnée dans ce passage, concerne les « desseins des cœurs, » ou encore les motivations secrètes des hommes. Nous devons donc éviter de juger ce que nous ne connaissons pas. Les motivations secrètes des gens nous sont souvent cachées. En revanche, ce qui n’est pas caché, ce sont leurs enseignements et les faits publics. Considérez ce que Paul écrit aux Philippiens :
« Quelques-uns, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais d’autres le prêchent avec des dispositions bienveillantes. Ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l’Evangile, tandis que ceux-là, animés d’un esprit de dispute, annoncent Christ par des motifs qui ne sont pas purs et avec la pensée de me susciter quelque tribulation dans mes liens. Qu’importe ? De toute manière, que ce soit pour l’apparence, que ce soit sincèrement, Christ n’est pas moins annoncé : je m’en réjouis, et je m’en réjouirai encore » (Philippiens 1 : 15-18).
Il ne nous est pas dit clairement comment Paul a pu connaître les motivations de ces personnes. Car ils prêchaient bien le véritable Evangile, et Paul s’en réjouit. Mais les choses sont très différentes quand il parle de ceux qui annoncent un faux Evangile :
« Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1 : 8-9).
On peut raisonnablement penser qu’un ange du ciel est un être rempli de bonnes intentions. Mais un faux Evangile est quelque chose de « damnable » et doit donc être rejeté, de toute manière. Il existe beaucoup de personnes remplies de bonnes intentions, mais qui annoncent un faux Evangile. Elles sont sous la malédiction ! Les Corinthiens étaient repris par Paul, car ils exerçaient un jugement sur des choses qui leur étaient en fait inconnues.
« C’est à cause de vous, frères, que j’ai fait de ces choses une application à ma personne et à celle d’Apollos, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas aller au delà de ce qui est écrit, et que nul de vous ne conçoive de l’orgueil en faveur de l’un contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Corinthiens 4 : 6-7).
Paul leur dit la même chose au chapitre 1 : les Corinthiens avaient l’habitude de juger pour savoir qui était le plus grand et le meilleur, en se rangeant derrière diverses personnalités. Paul leur demande de ne plus faire cela. Personne ne sait qui est réellement supérieur sur le plan spirituel. Cela ne sera connu qu’au jugement futur de Dieu. Mais ce qui peut être connu, c’est « ce qui est écrit. » Il existe un critère objectif pour juger un enseignement, alors que ce critère n’existe pas quand il s’agit de juger les motivations des cœurs ou la supériorité relative d’une personne.
Jusqu’ici, nous avons donc constaté l’existence d’un thème cohérent : il nous est interdit de juger les motivations secrètes, ainsi que le degré de spiritualité des autres Chrétiens. Mais nous devons juger ce qui est enseigné, pour savoir si cela concorde avec le véritable Evangile, et avec ce qui est contenu dans les Ecritures.
Il existe aussi une autre manière de juger les enseignements. Mais la plupart des Chrétiens se méprennent à son sujet. Il s’agit de ce que Jésus nous dit dans Matthieu 7, quand Il parle de juger par les fruits.
« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7).
On connaît bien ces paroles de Jésus, qui sont souvent citées. Ce qui est étonnant, cependant, c’est que les gens, la plupart du temps, interprètent cette phrase d’une manière qui n’a plus rien à voir avec le problème soulevé par Jésus dans ce passage. Ils considèrent que les « fruits » sont des qualités de leur caractère, leur popularité, ou les signes surnaturels qui accompagnent leur ministère. Etudions chacun de ces points de vue, avant de montrer ce que Jésus a vraiment voulu dire. Examinons ce passage, où Jésus nous met en garde contre les faux prophètes :
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits » (Matthieu 7 : 15-17).
Tout d’abord, les fruits ne sont pas les traits de la personnalité.
Extérieurement, les faux prophètes ressemblent aux vraies brebis. Ce sont souvent des gens charmants, aimables, patients, désarmants, affables, captivants, et qui possèdent bien d’autres qualités merveilleuses. Ceux qui sont séduits par les faux prophètes sont égarés par cette fausse idée que les « fruits » dont parle Jésus sont ces qualités de la personnalité. Ils ne comprennent pas que le Dalaï Lama, par exemple, possède ces qualités, et qu’il n’est certainement pas un Chrétien ! Le fait d’avoir une apparence charmante, c’est ce qui constitue justement les « vêtements de brebis. »
Les fruits ne sont pas non plus le nombre des sympathisants.
Beaucoup prétendent que la popularité est le signe d’un bon fruit. Mais le contexte nous montre quelque chose de très différent : « Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 : 13-14).
Les faux conducteurs spirituels d’Israël avaient plus de partisans que Jésus. Leur popularité n’était donc certainement pas ce que Jésus appelait « leurs fruits. »
les signes et les miracles ne sont pas les fruits dont parle Jésus.
Là encore, nous devons nous rapporter au contexte : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité »
(Matthieu 7 : 20-23).
Ceux qui appellent Jésus « Seigneur » viennent en Son Nom et accomplissent des signes et des prodiges de puissance. Mais ils sont des faux prophètes, s’ils refusent de demeurer dans les limites fixées par Dieu. C’est un concept important, car il concerne la rébellion des faux prophètes, leur dérèglement spirituel et leur résistance fondamentale, par rapport à la Parole de Dieu. Les limites fixées par Dieu nous sont rappelées par les porte-parole qu’Il a établis. Pour nous, il s’agit des enseignements de Christ et de Ses apôtres. (Voir Hébreux 1 : 1-2 et 2 : 3-4). Jésus était le Prophète annoncé par Moïse, et que nous devons écouter (Deutéronome 18 : 15 ; Marc 9 : 2-7 ; Jean 5 46-47, etc.…). L’épître aux Hébreux contient cet avertissement :
« Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10 : 28-29).
La rébellion spirituelle ne tient pas compte des termes de l’alliance divine. Jésus nous a révélé les termes et les limites des croyances et des pratiques que nous devons respecter sous la Nouvelle Alliance, comme les termes et les limites des croyances et des pratiques que les Israélites devaient respecter, sous la Loi de Moïse. Jean nous met aussi en garde dans sa seconde épître :
« Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres. » (2 Jean 9-11).
Quand nous comprenons les parole de Jésus de cette manière, les faux prophètes sont ceux qui enseignent et pratiquent la rébellion spirituelle. Ils ne sont pas demeurés dans les limites des enseignements du Nouveau Testament. Nous pouvons le voir quand nous poursuivons la lecture de ce passage de Matthieu 7 :
« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande » (Matthieu 7 : 24-27).
Les rebelles spirituels ne demeurent pas dans les enseignements de Christ. Ce sont eux les faux prophètes. Les fruits par lesquels ils se font connaître sont d’abord leurs enseignements, et non les traits de leur personnalité, ni le nombre de leurs partisans, ni leurs miracles.: Les faux prophètes peuvent aussi être ceux qui donnent de bons enseignements, mais qui ne les mettent pas en pratique dans leur vie personnelle. Ils « entendent, » et peuvent donc répéter, les paroles de Jésus, mais ils ne les mettent pas en pratique. Il faut donc aussi pouvoir être en mesure de juger les actes de leur vie personnelle. On peut se réjouir qu’ils annoncent à un moment donné le véritable Evangile. Mais le fait qu’ils ne le mettent pas en pratique ouvrira tôt ou tard la porte à des erreurs doctrinales. L’impureté de la vie s’associera toujours à l’impureté de la doctrine, et inversement. Finalement, il faut surveiller l’évolution de leurs enseignements dans le temps. Si ces enseignements restent entièrement fidèles à la doctrine de Christ jusqu’au bout, on peut en conclure que l’on a affaire à des véritables prophètes.)
Afin de souligner combien il est important de juger les enseignements, nous examinerons le discours adressé par Paul aux anciens d’Ephèse. Nous verrons que la tâche essentielle des pasteurs et des anciens est la préservation du troupeau de Dieu.
Anciens de l’Eglise et loups ravisseurs.
Dans Actes 20, Paul parle aux anciens d’Ephèse, et leur rappelle les devoirs des conducteurs de l’Eglise : proclamer la vérité et garder le troupeau des loups ravisseurs. Tout d’abord, Paul leur rappelle sa propre conduite, quand il était à Ephèse :
« Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20 : 20-21).
Prêcher la repentance et la foi constitue un thème important chez Luc, aussi bien dans son Evangile que dans les Actes (Luc 24 : 47 ; Actes 2 : 38, Actes 17 : 30-31, Actes 26 : 17-20 en particulier). Suite à la prédication de Paul, une église fut formée à Ephèse. Des anciens furent nommés, et ils furent convoqués par Paul alors qu’il se rendait à Jérusalem. Ce qu’il leur dit nous révèle ce qui est vraiment important pour toutes les églises.
« Et maintenant voici, je sais que vous ne verrez plus mon visage, vous tous au milieu desquels j’ai passé en prêchant le royaume de Dieu. C’est pourquoi je vous déclare aujourd’hui que je suis pur du sang de vous tous, car je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher »
Notons tout d’abord que la prédication de Paul était celle du « Royaume de Dieu (Actes 20 : 25-27).. » Il définit ce qu’il entend par là au verset 21 : « annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. » Le « message du Royaume » n’était pas ce que l’on peut entendre aujourd’hui, par exemple l’Evangile social. Mais il s’agissait de l’Evangile de la repentance et de la foi en Jésus (voir Marc 1 : 14-15). C’est en respectant ces termes que l’on entre dans le Royaume de Dieu.
Ensuite, notez que Paul se proclame innocent du sang de ses auditeurs. Cela signifie que s’il n’avait pas proclamé la repentance et la foi en Jésus, ainsi que « tout le conseil de Dieu, » c’est-à-dire tout ce que Dieu lui avait révélé de Ses plans, Paul aurait mis en péril l’âme des Ephésiens, il aurait échoué dans sa mission sacrée, et il aurait été coupable de ne pas les avertir du jugement à venir (voir Ezéchiel 33 :6).
Cette même responsabilité s’applique donc à tous les pasteurs et conducteurs actuels de l’Eglise. C’est quelque chose de capital, car le troupeau de Dieu doit être équipé pour résister aux assauts des innombrables loups ravisseurs qui se lèvent ou vont se lever. Paul avertit les conducteurs de l’Eglise de la venue de ces loups ravisseurs : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous » (Actes 20 : 28-31).
Il est important de réaliser que ces loups proviendront de deux sources : de l’extérieur, et de l’intérieur de l’Eglise. Les loups sont toujours ennemis du bien-être des brebis ! Il est de la responsabilité des bergers de s’assurer que leurs brebis sont bien protégées des loups. Pour cela, il faut identifier les loups. On pourra les identifier par leurs enseignements. Paul dit que ces loups cruels enseigneront des « choses pernicieuses. » « Pernicieux » signifie aussi « déformé, faussé. » Leurs enseignements sont une déformation des véritables enseignements de Christ et de Ses apôtres. Un loup est donc celui qui, délibérément, donne des enseignements déformés ou faussés, et qui refuse de s’en repentir quand on lui démontre ses erreurs par les Ecritures. Les anciens doivent mettre en garde les brebis contre de telles personnes.
Qu’est-ce qui se produit quand ces loups enseignent ? Ils « entraînent les disciples après eux. » Les faux prophètes et les faux docteurs donnent un enseignement qui provient d’eux-mêmes. Ils ne donnent pas « tout le conseil de Dieu. » Ces loups attirent les disciples après eux, parce qu’ils sont la seule source de leur enseignement. Quand l’Eglise proclame les termes véritables de l’Alliance et tout le conseil de Dieu, les doctrines « pernicieuses » annoncées par les loups ne seront pas acceptées par les pasteurs et les anciens fidèles. Les doctrines pernicieuses ne seront jamais confirmées par l’autorité des Ecritures. Par conséquent, si les loups réussissent à donner à certaines brebis de l’appétit pour ce qu’ils leur offrent, ces brebis devront continuer à suivre ces loups, pour assouvir leur appétit. Comme ces enseignements ne viennent pas de Dieu, ces brebis sont peu à peu séparées du véritable troupeau. Elles courent un grand danger spirituel, et risquent même de tomber dans la perdition.
Il s’agit d’une situation très sérieuse. Dans Jean 10, Jésus utilise aussi l’image du troupeau pour montrer que les voleurs n’entrent pas dans la bergerie par la vraie porte :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand » (Jean 10 : 1). Jésus est la Porte des brebis (Jean 10 : 7). Jésus est monté au Ciel. Ses enseignements, tels qu’ils nous sont donnés dans le Nouveau Testament, tracent les limites que ne doivent pas franchir les brebis. Les anciens de l’Eglise sont responsables de faire observer les véritables paroles de Christ et de Ses apôtres. Ils sont aussi responsables d’identifier les voleurs qui ne demeurent pas dans les enseignements de Christ. Les faux docteurs refusent de faire cela :
« Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis » (Jean 10 : 12-13).
Jésus est le véritable Berger. Le mot « pasteur » est associé à l’idée de « berger. » Tous les bergers travaillant avec le véritable Berger doivent nourrir les brebis des pures paroles de Dieu, et les garder des paroles pernicieuses. Tous ceux qui refusent de faire cela ne sont que des mercenaires.
Les avertissements de Paul se sont réalisés.
Timothée devint l’un des principaux dirigeants de l’Eglise d’Ephèse, dont les anciens avaient été avertis par Paul, concernant les loups. Les avertissements de Paul se sont réalisés. Nous voyons, dans les épîtres à Timothée, que des faux docteurs se sont effectivement levés. Certains d’entre eux faisaient sans doute partie des anciens. C’est pour cela que Paul exhorte Timothée à corriger les erreurs et à défendre les critères de la saine doctrine. C’est aussi pour cela qu’il définit les qualifications des véritables anciens.
Paul a même indiqué qui étaient ces faux docteurs, en citant leurs noms à Timothée : « Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer » (1 Timothée 1 : 18-20).
Pourquoi faut-il reprendre publiquement les faux docteurs ? Parce que leur enseignement est public ! Il n’est pas nécessaire de rechercher deux ou trois témoins, ou d’organiser une réunion privée, pour déterminer si un enseignement public est biblique ou non. Tous ceux qui ont entendu ces enseignements savent ce que leurs auteurs croient et enseignent. Le problème est de savoir si leur enseignement est biblique. Les faux enseignements nuisent à l’Eglise, et ne peuvent être tolérés. Paul dit que ce sont des gens qui « ont fait naufrage par rapport à la foi. » L’emploi de l’article défini indique que c’est le contenu de leur enseignement qui était faux. Il n’était pas conforme à « la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1 : 3).
Paul, après avoir défini les qualifications des anciens, rappelle à Timothée quel est le rôle crucial de l’Eglise : « Je t’écris ces choses, avec l’espérance d’aller bientôt vers toi, mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité » (1 Timothée 3 : 15). Les anciens et les pasteurs qui méprisent la saine doctrine ne peuvent pas être tolérés. Quand ils enseignent des fausses doctrines, leur conduite est inacceptable. Car ils sont responsables de faire en sorte que l’Eglise soit « la colonne et l’appui de la vérité. »
Paul prophétise que, dans les derniers jours, beaucoup de gens « abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » (1 Timothée 4 : 1). Paul exhorte Timothée à instruire l’Eglise concernant cette question si importante, pour la mettre en garde contre les faux enseignements et pour promouvoir la vérité : « En exposant ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie » (1 Timothée 4 : 6). Aujourd’hui, beaucoup méprisent même le mot « doctrine » et accusent ceux qui croient qu’il est important de corriger les fausses doctrines, et de recevoir la vraie doctrine, d’être poussés par des mauvaises motivations. Ce n’est pas du tout ce que Paul dit à Timothée : « Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4 : 16). Ce que l’on enseigne produit des conséquences, des conséquences éternelles. Si l’on permet à des faux enseignements de pénétrer dans l’Eglise, c’est le salut des âmes qui est en jeu.
Le devoir essentiel des anciens et des pasteurs a toujours été de protéger le troupeau des faux enseignements, et de nourrir ce troupeau en lui dispensant la saine doctrine. Mais, dans ces derniers jours, la bataille s’intensifie. Nous vivons à une époque de séduction et d’apostasie. Ainsi donc, plus que jamais auparavant, nous devons nous opposer publiquement aux faux enseignements, et ne pas permettre qu’ils pénètrent dans l’Eglise. Paul nous donne cet avertissement, qui est aussi une prophétie :
« Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables » (2 Timothée 4 : 1-4).
Si les gens ne veulent pas entendre la saine doctrine, à cause de la séduction de la fin des temps, prêchez-leur quand même la saine doctrine ! Ce sont les anciens qui doivent démontrer la capacité et la volonté de le faire, car ils doivent être « attachés à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs » (Tite 1 : 9).
Les devoirs des pasteurs et des anciens sont très clairs dans Actes 20 et les épîtres pastorales. Ils doivent enseigner la vraie doctrine, corriger la fausse doctrine, et protéger le troupeau contre les loups. Hélas, ceux qui le font sont souvent accusés de causer des divisions, ou de pécher parce qu’ils ont « jugé, » parce que « Jésus nous demande de ne pas juger. » Ils se trompent de problème. Nous ne devons pas juger les motivations des cœurs, ni chercher à savoir si l’un est plus juste que l’autre. Mais nous devons juger les enseignements publics.
Paul a repris Pierre publiquement.
Dans Galates 2, Paul raconte de quelle manière il a dû reprendre Pierre publiquement :
« Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible. En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? » (Galates 2 : 11-14).
Paul a repris publiquement Pierre, parce que ce dernier ne marchait pas publiquement selon les convictions qu’il défendait en privé. Paul a défini le comportement de Pierre et de ceux qui l’ont suivi, de la manière suivante : « ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile. » Le comportement de Pierre voulait dire que les Gentils convertis à Christ étaient toujours « impurs, » tant qu’ils ne se soumettaient pas aux lois juives sur la nourriture. C’était en contradiction complète avec ce qui avait été décidé lors du concile de Jérusalem, dans Actes 15. On avait alors décidé qu’il ne fallait pas exiger des Gentils qu’ils suivent la Loi de Moïse.
L’ironie de cette situation, c’est que c’est Pierre lui-même qui avait parlé pour convaincre l’Eglise qu’il n’était pas juste d’imposer la Loi aux Gentils :
« Une grande discussion s’étant engagée, Pierre se leva, et leur dit : Hommes frères, vous savez que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendissent la parole de l’Évangile et qu’ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ; il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en mettant sur le cou des disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons pu porter ? Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux » (Actes 15 : 7-11).
Paul savait que Pierre et lui croyaient en la même chose ; ils étaient tous deux d’accord sur la décision du concile. Il n’y avait aucune raison d’aller trouver Pierre en privé pour le corriger. Paul a traité immédiatement ce problème en public, « en présence de tous. » Le comportement public de Pierre était un reniement de sa confession privée. Etre « droit selon la vérité de l’Evangile » signifie qu’il doit y avoir un accord entre nos convictions personnelles d’une part, et notre prédication et notre comportement publics d’autre part. Tout manque d’accord dans ce domaine est appelé « hypocrisie » par le Nouveau Testament.
Voici ce qui se passe souvent quand un enseignant proclame des fausses doctrines : quand on le reprend à ce sujet, il nous présente une confession de foi qui est orthodoxe. Pourtant, ce qu’il enseigne publiquement est dommageable pour ceux qui l’entendent. Même s’il prétend avoir une confession de foi orthodoxe, ce sont les faux enseignements qu’il donne en public qui ont besoin d’être publiquement contestés.
Ce que nous pouvons, et ce que nous ne pouvons pas juger.
Nous avons vu que nous ne devons pas juger les motivations. Nous ne devons pas non plus juger les degrés relatifs de piété personnelle. Ces deux facteurs ont en commun le fait qu’il s’agit de choses inconnues. Les motivations sont cachées. Dieu seul sait ce qu’il y a dans les cœurs. Nous ne savons pas qui est plus juste ou plus pieux que les autres.
Nous ne devons pas accuser quelqu’un de péché, sans le témoignage de deux oui trois personnes. Le fait de devoir présenter deux ou trois témoins empêche l’accusateur de produire des faux témoins contre un frère, pour le mettre injustement sous discipline. Mais s’il y a des témoins, les faits sont donc considérés comme avérés, et l’on peut prononcer un jugement. Dans tous les cas, on doit garder l’espoir d’une repentance et d’une restauration de celui qui a péché. Paul a écrit : « Je vais chez vous pour la troisième fois. Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins » (2 Corinthiens 13 : 1). Comme le précise le verset 2 de ce passage, il s’agissait de « ceux qui avaient péché. »
Il y a encore un jugement que l’on ne doit pas faire. Selon Romains 14, nous ne devons pas juger des choses qui sont des questions de conscience personnelle, et pour lesquelles il n’y a aucun commandement universel. Voici ce que Paul a écrit :
« Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. Tel croit pouvoir manger de tout : tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » (Romains 14 : 1-4).
Plus loin, dans ce même chapitre, Paul demande de ne pas juger nos frères, pour des questions qui entrent dans le domaine de la liberté chrétienne : la nourriture ou l’observation de certains jours (Romains 14 : 4-10). Il ne serait pas juste d’excommunier un frère plus faible dans sa foi, parce qu’il fait preuve de scrupules de conscience dans des domaines où la Bible nous laisse légitimement notre liberté. Mais si ce frère plus faible exigeait que tous se plient à ses propres scrupules, comme une condition nécessaire de leur communion fraternelle, il se comporterait alors avec un légalisme illégitime. Il faudrait lui résister et même, s’il ne voulait pas se repentir de son attitude, l’exclure de la communion fraternelle.
Ceux qui font preuve de légalisme illégitime prétendent que les autres pèchent, alors qu’ils ne pèchent pas. C’est cela qui n’est pas juste. Cela revient à se substituer à Dieu dans la définition de Sa Loi. Juger de cette manière revient à décréter que telle personne a péché, alors qu’on n’en sait rien.
Toutefois, nous pouvons juger ce qui est vrai ou faux, juste ou impie, en fonction de ce qui nous est révélé dans les Ecritures. Nous pouvons juger les enseignements donnés en public, pour proclamer s’ils sont vrais ou faux. Dans ce cas, nous devons les réfuter publiquement. Paul l’a fait. Paul a dit à Timothée de le faire. Paul a donné aux anciens la responsabilité de le faire. L’Eglise doit être mise en garde contre les loups quand ils se présentent, qu’ils viennent de l’intérieur de l’Eglise ou de l’extérieur. De même, nous devons juger les prophéties, en utilisant les critères objectifs de la Bible (1 Corinthiens 14 : 29 et 1 Thessaloniciens 5 : 21).
Le critère d’action important est le suivant : nous pouvons, et devons juger, en fonction de ce que nous connaissons objectivement ; mais nous ne devons pas juger, quand il s’agit de ce que nous n’avons pas constaté objectivement. Quand vous avez à prononcer un jugement, posez-vous donc la question suivante : « Puis-je être certain que cela est vrai ? » Si la réponse est négative, nous ne pouvons pas juger. Mais si la réponse est positive, et si le problème touche au péché ou à la doctrine biblique, non seulement nous pouvons juger, mais nous devons juger. Les enseignements donnés publiquement entrent dans cette catégorie.
Quand juger, et quand ne pas juger.
Voici à présent une étude détaillée sur le verbe grec « krino » (discerner, juger) et ses dérivés.
Cette étude est de retrouver dans le Nouveau Testament tous les versets où ces mots grecs apparaissent. ensuite , éliminer tous les versets concernant les jugements de Dieu, car notre problème est de savoir quand nous, humains, devons juger ou non. ensuite examinons chaque passage dans son contexte, pour en déterminer le sens ,regroupons ensuite ces divers versets en catégories homogènes, en fonction du mot grec originel. Enfin, classons les catégories en fonction de ce que nous devons faire ou ne pas faire, en mettant à part certaines catégories marginales. Le résultat le plus intéressant est que la catégorie la plus importante concernait la nécessité de discriminer en fonction des faits, et/ou en fonction des Ecritures.
Juger, ou discriminer (discerner) correctement, en fonction des faits et/ou des Ecritures : Krino : Luc 7 : 43, Luc 12 : 57, Jean 7 : 22-24, Jean 7 : 51, Jean 8 : 15-16, Actes 4 : 19, Actes 15 : 19, Actes 16 : 15, Actes 23 : 26, 1 Corinthiens 2 : 2, 1 Corinthiens 5 : 3, 1 Corinthiens 5 : 12-13, 1 Corinthiens 7 : 37, 1 Corinthiens 10 : 15, 1 Corinthiens 11 : 13, 1 Corinthiens 11 : 31-32, 2 Corinthiens 5 : 14. Diakrino : Matthieu 16 : 13, 1 Corinthiens 11 : 29-31, 1 Corinthiens 14 : 29. Diakrisis : Hébreux 5 : 14.
Discerner les esprits : Diakrisis : 1 Corinthiens 12 : 10.
Ne pas juger les motivations ni la piété relative : Krino : Matthieu 7 : 1-3, 1 Corinthiens 4 : 5 Diakrino : 1 Corinthiens 4 : 7.
Ne pas faire preuve de partialité, ni de préjugés : Krino : Luc 6 : 35-38. Diakrino : Jacques 2 : 4.
Ne pas se juger soi-même indigne de la vie éternelle : Krino : Actes 13 : 46.
Ne pas cacher notre propre responsabilité en condamnant ceux qui font comme nous : Krino : Romains 2 : 1-3, Romains 2 : 27.
Ne pas juger quelqu’un pour ce que Dieu lui a donné la liberté de faire : Krino : Romains 14 : 3-5, 10, 13, 1 Corinthiens 10 : 29.
Ne pas juger les opinions d’un frère plus faible : Diakrisis : Romains 14 : 1.
Ne pas permettre que l’on nous juge dans un domaine où Dieu nous a donné la liberté : Krino : Colossiens 2 : 16.
Ne pas employer notre liberté d’une manière qui peut blesser un frère plus faible : Krino : Romains 14 : 22.
Ne pas nous substituer à Dieu pour définir la loi, ni juger ensuite nos frères en fonction de nos
propres décrets : Krino : James 4 :11-12.
Ne pas traduire nos frères Chrétiens en justice, mais exercer les jugements au sein de l’Eglise : Krino : 1 Corinthiens 6 : 1-3. Diakrino : 1 Corinthiens 6 : 5.
Ne pas avoir de doutes : Diakrino : Matthieu 21 : 21, Marc 11 : 23, Romains 4 : 20, Jude 1 : 22, Jacques 1 : 6.
Ne pas agir quand on n’a pas une pleine conviction : Diakrino : Romains 14 : 23.
Ne pas poser des questions par motif de conscience avant de manger des viandes : Anakrino : 1 Corinthiens 10 :25-27.
Laisser le Seigneur porter le jugement final : Anakrino : 1 Corinthiens 4 : 3-4.
Prophétiser correctement dans l’Eglise, pour que les non-croyants soient convaincus (jugés) : Anakrino : 1 Corinthiens 14 : 24.
Observer les décisions des apôtres et des anciens : Krino : Actes 16 : 4, Actes 21 : 25.
Ne jamais avoir d’hésitations pour obéir au Saint-Esprit : Diakrino : Actes 11 : 12.
Examiner soigneusement les faits avant de juger : Anakrino : Luc 23 : 14, Actes 12 : 19, Actes 17 : 11, Actes 24 : 8, Actes 28 : 18, 1 Corinthiens 2 :14-15, 1 Corinthiens 9 : 3.
Vous entendez parler d’église et vous voulez savoir si mon église est-elle conforme à la Parole de Dieu ? Les églises locales. Les groupes de maison. Les anciens et le diacres. Les ministères de conduite spirituelle.
Nous allons regarder ensemble ce que dit le Seigneur, dans sa Parole, sur l’Eglise. C’est un sujet qui est vaste. le Seigneur a envie de nous faire entendre, au sujet de la manière dont l’Eglise doit être et dont elle doit fonctionner dans le Seigneur. Alors, il ne s’agit pas de critiquer ce qui se fait autour de nous. I s’agit de voir ce que la Parole de Dieu dit. En ce qui concerne l’Eglise, je voudrais parler d’un certain nombre de choses qui concernent d’abord ce qu’est l’Eglise, comment la Parole de Dieu dit qu’elle doit fonctionner, comment elle doit être organisée. Je vais parler des ministères des chrétiens, en tant que ministères individuels, des ministères spirituels dans l’Eglise, du ministère des femmes dans l’Eglise, des ministères de direction spirituelle, des anciens, du fonctionnement pratique de l’Eglise, de la direction du Saint-Esprit dans l’Eglise, de certaines fausses doctrines qui circulent concernant la direction et le fonctionnement de l’Eglise. Cela fait beaucoup, Alors, cela peut paraître un sujet qui n’est peut-être pas toujours aussi excitant que lorsqu’on parle des miracles, des prodiges et des guérisons. Mais c’est extrêmement important dans la vie pratique du chrétien et de l’Eglise, parce qu’il y va de la gloire de Dieu et de l’édification du corps de Christ. Si Dieu nous donne un modèle de fonctionnement de l’Eglise de Jésus-Christ, c’est parce qu’il a un plan au travers de l’Eglise. L’Eglise, c’est la maison du Seigneur sur la terre. C’est là qu’il doit habiter, qu’il doit se glorifier. C’est là que la vérité doit être prêchée. C’est la lumière de ce monde de ténèbres. C’est là que le Seigneur doit manifester sa présence. Et c’est là aussi où le Seigneur a prévu que tous les malheureux de la terre, tous ceux qui ont besoin de salut, de guérison et de paix, viennent trouver le Seigneur Jésus. S’il y a un mot clé pour définir tout ce qui va être dit, c’est le mot vérité. Jésus lui, dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. Je t’écris ces choses, avec l’espérance d’aller bientôt vers toi, (15) mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et
l’appui de la vérité. Donc, tout revient à la Vérité, avec un grand V. L’Eglise, « ecclésia », cela veut dire en grec, « ceux qui ont été appelés hors du monde », pour former le temple du Seigneur, pour devenir ensemble les enfants du Seigneur, rachetés, nés de nouveau. Il nous a appelés, parce qu’il nous a connus d’avance, et ceux qu’il a connus d’avance, il les a prédestinés à être sauvés, parce qu’il savait d’avance qu’ils allaient répondre oui : Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. (30) Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. C’est cet appel de Dieu que les brebis entendent, parce que ceux qui sont de Dieu entendent la voix du Seigneur, et ceux qui entendent sa voix se tournent vers lui, se détournent du monde et du péché, pour s’approcher de lui et former son troupeau. Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix ; et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. Et, ce troupeau forme ce que Jésus appelle son Eglise, qu’il a tellement aimée qu’il a donné sa vie et son sang pour elle. comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, Son Eglise, c’est son troupeau, ses brebis qu’il chérit de tout son cœur et que le Père aime individuellement autant que Jésus lui-même. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que je sois en eux. C’est formidable de penser que Dieu, le Père, t’aime du même amour qu’il aime Jésus ; Donc, c’est une grande responsabilité pour moi. Je ne veux pas dire à mon Père céleste : « Tu m’as aimé comme tu as aimé Jésus. Tu as donné ton Fils qui a payé un si grand prix pour moi, et moi, je vais me contenter de vivre simplement ce que tu permets que je vive, mais pas la perfection de ta volonté parfaite ». Moi, ça ne m’intéresse pas de vivre la volonté permissive de Dieu, ce qu’il permet dans ma vie. Ce qui m’intéresse de vivre, c’est ce qu’il a prévu dans sa pensée parfaite, parce qu’il permet tout, le Seigneur. Tout le mal qui peut arriver, il l’a permis ; Mais ce n’était pas la volonté parfaite de son cœur. Ce qui nous intéresse, nous, enfants de Dieu, c’est de chercher quelle est la volonté parfaite du Seigneur pour entrer dans son plan, parce que c’est là qu’on fait vraiment plaisir à un dieu qui nous aime. C’est là
qu’on lui prouve qu’on l’aime, en marchant dans la vérité. Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. Alors, imaginez la joie du Père qui est la Vérité, la joie du Fils qui est la vérité, de nous voir marcher dans la vérité, dans la perfection de la vérité, dans l’esprit de la Parole qu’il a donnée, par la puissance du Saint-Esprit, par la foi en Jésus. Ceux qui ont été appelés hors du monde pour devenir l’Eglise, ecclésia, ce sont ceux qui ont entendu l’Evangile, la prédication de la Parole du Seigneur. En général, c’est par un homme qui nous la donne, par un témoignage ou par une révélation directe du Seigneur, comme Paul. En tout cas, ils doivent être au contact de la Parole vivante du Seigneur Jésus qui donne sa parole de vie et nous montre l’état dans lequel nous nous trouvons. Alors, cette Parole produit la repentance. Et cette repentance nous fait tourner vers le seigneur pour réaliser que nous avons péché. En nous tournons vers le Seigneur, nous recevons sa vie, nous naissons de nouveau par sa grâce. Ce qui est important, dit Paul, ce n’est pas de savoir si vous êtes circoncis ou incirconcis, juif ou grec, riche ou pauvre, c’est de savoir si vous êtes une nouvelle créature en Christ : Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Ce n’est pas la religion à laquelle vous appartenez, ce n’est pas le groupe, la dénomination. Ce qui est important, c’est : « Est-ce que tu as la vie de Dieu en toi ? ». Si tu n’as pas la vie, tu es rien du tout. Tu es un pécheur qui a besoin de se repentir. Tu es aimé de Dieu, quand même, dans ton état. Mais, sans la vie, il n’y a rien, il n’y a qu’une religion creuse. Avec l’appel de Jésus, viennent aussi la puissance du Saint-Esprit et la vie de Jésus pour transformer ceux qui ont eu le cœur touché par la Parole du Seigneur. Je lis, comme premier verset, dans Actes 2, quand Pierre annonce la résurrection de Jésus à la foule qui est là. Il leur dit cette simple phrase, qui est toute une prédication : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. C’est comme cela qu’on rentre dans l’Eglise de Jésus. On écoute l’Evangile de Jésus-Christ mort pour nos péchés, ressuscité pour notre justification. Ça touche notre cœur. On se repent sous l’action du Saint-Esprit. On dit : « Seigneur Jésus, pardonne-moi. Je me détourne de ma vie passée, je me tourne vers toi et je te reçois dans mon cœur, comme Seigneur et Sauveur ». Et là, la puissance du Saint- Esprit me fait naître de nouveau. Et, immédiatement, dans l’heure qui suit, on passe par l’eau du baptême par immersion, au nom du Seigneur. Dans la Bible, c’est comme ça, quand la nouvelle naissance est réelle, l’Evangile est vraiment prêché. Faisons comme la Parole de Dieu le dit. Pourquoi faire attendre six mois ou un an les candidats, comme on dit, au baptême, alors qu’ils ne sont pas candidats du tout. C’est un ordre du Seigneur. En pleine nuit, il a baptisé Corneille, le centurion romain et toute sa famille qui avait cru. Ça aurait été une magnifique occasion de faire un beau service de baptême devant toute l’armée romaine. Ils ne l’ont pas voulu, parce qu’ils connaissaient la pensée du Seigneur. Dans la minute qui suit, ils l’ont passé dans l’eau, par immersion. Pierre a ordonné qu’ils soient plongés dans l’eau, au nom du Seigneur, pour être baptisés. C’est l’ordre du Seigneur Jésus. Et, ceux qui ne le sont pas, faites-le vite, bien aimés. Ce n’est pas parce que vous avez été en contact avec des chrétiens qui ont été baptisés enfants, par aspersion et qu’ils sont bénis de Dieu, que ça prouve que Dieu a approuvé leur baptême. Baptiser, ça veut dire plonger, en grec. Donc, nous devons être plongés dans l’eau, au nom du Seigneur Jésus, pour confirmer cette acceptation du Seigneur que nous avons faite, cette mort et cette résurrection en Jésus et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Tout ça se faisait dans la foulée, au début. Quelquefois même, en sortant de l’eau, ils étaient baptisés du Saint-Esprit. C’est comme cela que le Seigneur a prévu de le faire. Il nous donne le baptême dans son Esprit, cette plénitude du Saint-Esprit, cette effusion de l’Esprit qui est venue, comme le jour de la Pentecôte. Il veut la donner dès les premiers instants de notre conversion. Il a bien dit à tous ses disciples : Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Car il savait que tout le reste de la vie de l’Eglise allait être tordu, parce qu’ils n’étaient pas baptisés dans le Saint-Esprit. Et, ce qui se passe, quand on n’est pas baptisé dans le Saint-Esprit, c’est qu’on a tendance à organiser de manière humaine la vie de l’Eglise, parce qu’on a moins de facilité à écouter la voix du Seigneur et on est, à ce moment-là, à côté de la volonté de Dieu. Les disciples ont attendu d’être visités par la puissance d’en haut, d’être remplis du Saint-Esprit. Etant rempli du Saint-Esprit, leur chair était morte, crucifiée et ils étaient des instruments obéissants entre les mains du Seigneur. On verra comment le Saint-Esprit a dirigé pratiquement son Eglise. Dans tout le livre des actes, vous ne voyez aucun signe d’intervention ou d’organisation humaine, à aucun moment, tant que l’Eglise a été dirigée directement par le Saint-Esprit. Dès que les hommes ont négligé cette présence de l’Esprit et cette dépendance de l’Esprit, peu à peu, ils ont été obligés de remplacer cela par quelque chose, par les Eglises humaines, les dénominations, de l’organisation humaine. Vous savez : l’homme est très puissant. Nous voyons à quel point il est facile d’organiser, pour les hommes, d’immenses entreprises qui font des prodiges humains. Pour envoyer des fusées sur la lune, il faut des organisations fantastiques. Donc l’homme, avec son intelligence, est parfaitement capable d’organiser l’Eglise de Jésus-Christ, comme il organise ces entreprises-là. Et ça va rouler à plein tube, mais en dehors de la pensée du Seigneur. Alors, on doit choisir : ou laisser le Saint-Esprit diriger ou laisser l’homme, mais les deux ne vont pas ensemble. Et c’est formidable de voir ce que Dieu fait avec une petite poignée d’hommes, au départ, qui étaient entièrement consacrés au Seigneur et baptisés du Saint-Esprit. Ils ont évangélisé, pour Christ, tout le monde connu de l’époque en quelques années, sans radio, sans télé, sans imprimerie, sans micro, sans cassette, sans livre, par la puissance du Saint-Esprit qui dirigeait l’Eglise. Il faut revenir à cela. Et, dans les derniers temps, c’est ce que l’Eglise du Seigneur va connaître. Il va enlever une Eglise glorieuse. Alléluia ! Donc, ce mot Eglise, ecclesia, n’est jamais utilisé, dans le Nouveau Testament, pour désigner un bâtiment. Maintenant, quand vous demandez dans la rue où est l’église, on va vous indiquer un bâtiment. Des siècles après le début de l’Eglise, quand les chrétiens ont commencé à perdre la présence du Seigneur, ils ont éprouvé de plus en plus le besoin de construire de grands bâtiments pour se réunir, parce que, déjà, c’était un système humain qui prenait la place du système divin. Donc, si le Seigneur n’a jamais, dans toute la Bible, utilisé le mot Eglise pour un bâtiment, ne le faisons pas non plus. La maison du Seigneur, ce n’est jamais un bâtiment. C’est le corps de Christ réuni quelque part : Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. En ce qui concerne la maison de Dieu, j’aimerais lire un passage : Ainsi, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. (20) Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. (21) En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. (22) En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit Dans un autre passage, il est dit que : Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. On a là le travail du Seigneur dans son Eglise, dans chacun de nous et dans l’ensemble du corps de Christ, du temple du Dieu vivant. Dans 1 Timothée 3, Paul dit à Timothée :Je t’écris ces choses, avec l’espérance d’aller bientôt vers toi, (15) mais afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité. Cette étude, c’est exactement dans ce but qu’elle est faite : savoir comment nous conduire dans l’Eglise du Seigneur. Paul appelle l’Eglise « la maison de Dieu », Eglise du Dieu vivant, donc rassemblement vivant du corps de Christ. C’est la colonne et l’appui de la vérité. La colonne est ce qui soutient le temple. Vous vous rendez compte de la responsabilité de l’Eglise ? Dieu a choisi de faire reposer sa maison sur une colonne qui, elle-même, s’appuie sur le fondement qui est Jésus-Christ, la vérité. Donc, si la colonne n’est pas appuyée sur la vérité, il est sûr que la maison va s’écrouler. C’est ce qui se passe autour de nous, dans les Eglises organisées de façon humaine. Elles peuvent avoir une belle façade, tous les moyens et l’or du monde, mais, si elles ne s’appuient pas sur la vérité, ce sont des fausses Eglises qui sont des ruines, aux yeux de Dieu. Dans Apocalypse 1, à la fin du verset 20, il y a une autre définition de l’Eglise qui est belle aussi : et les sept chandeliers sont les sept Eglises. Aux yeux du Seigneur, l’Eglise est un chandelier. Le chandelier, c’est ce qui était rempli de l’huile et qui éclairait ce qui était obscur. On a besoin, dans ce monde de ténèbres, de chandeliers qui brillent fort. Quand Jésus va venir régner, ce ne sont plus les ténèbres qui régneront, c’est la lumière spirituelle qui va régner sur la terre. Mais, en attendant, comme ce monde est plongé dans les ténèbres, le Seigneur a besoin de chandeliers qui soient pleins d’huile, qui soient allumés et qui brillent. Ce sont les Eglises, l’Eglise du Seigneur qui est le chandelier, la lumière du monde. Et il va s’adresser à ses disciples en leur disant : Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; (15) et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. L’Eglise de Jésus doit être aussi la lumière du monde. On ne la met pas sous un boisseau. On la met sur un lieu élevé, pour qu’elle puisse attirer au Seigneur ceux qui sont perdus. Un phare, c’est son utilité. Il montre les rochers. Il guide vers le bon port. L’Eglise, c’est cela, aux yeux du Seigneur, la lumière du monde qui attire les perdus au Seigneur, puisque c’est la lumière de Jésus qui brille en elle. Alors, dans toute la Parole du Seigneur, le mot Eglise, ecclesia, est utilisé aussi bien pour désigner l’Eglise, corps de Christ universel, que les Eglises locales. On en déduit que, dans l’esprit du Seigneur, il n’y a pas de séparation organique entre les Eglises locales et l’Eglise universelle. Aux yeux de Dieu, il y a un seul troupeau, dans la terre entière, qui est le corps de tous les enfants de Dieu qui ont fait vraiment une nouvelle naissance en Christ. Tous ceux-là forment l’Eglise universelle de Jésus, un seul corps uni. La véritable Eglise de Jésus n’est pas divisée, aux yeux du Seigneur. C’est les hommes qui l’ont divisée. Mais, aux yeux du Seigneur qui connaît les siens, tout le corps de Christ, qui forme l’Eglise universelle, forme un seul corps. Si quelqu’un est né de nouveau, quelle que soit son étiquette, il fait partie de l’Eglise universelle de Jésus. On verra ensuite, dans le Nouveau Testament, que ce corps universel de Jésus est réparti en groupes et en assemblées, en Eglises locales. Dans le lieu où nous sommes, le Seigneur met ensemble des brebis pour former une cellule du corps de Christ. Alors, en ce qui concerne l’Eglise, corps de Christ, c’est peut-être plus facile à comprendre que le fonctionnement de l’Eglise locale, puisque, sur le plan de l’Eglise locale, il y a eu tellement de pratiques qui divergent de la Parole de Dieu. Donc, dans la pensée du Seigneur, il n’y a aucune place pour la moindre dénomination, la moindre Eglise organisée de manière dénominationnelle, comme les hommes l’ont fait. Au début, il n’en était absolument pas question. Quand on posait la question à un disciple de Jésus : « Qui es-tu ? », il répondait : « Je suis chrétien, disciple de Jésus ». Il ne disait pas : « Je suis pentecôtiste, protestant, réformé ou non, évangélique ou catholique… ». Il n’y a qu’une seule Eglise, toujours et partout, c’est le corps de Christ et ceux qui appartiennent, nés de nouveau, à ce corps. Donc, tout ce qui est dénomination a été introduit après par les hommes. Ce n’est pas dans la pensée du Seigneur. Alors, je ne suis pas là pour tirer à boulet rouge sur les dénominations, pour les mettre toutes par terre, mais je dis simplement que ce n’est pas dans la Parole du Seigneur. Ce n’est pas le modèle du Seigneur. Tirez-en les conséquences. Si vous êtes membres d’une dénomination avec votre carte de membre, ce n’est pas dans la pensée du seigneur, ce n’est pas biblique, ni tous ces conseils d’administration et ces organisations humaines. Alors, si ce n’est ni nécessaire, ni utile, qu’est-ce qu’on en fait ?
J’ai chercher un temps dans une dénomination et aujourd’hui je peux dire « je suis chez vous, mais vous ne ferez jamais de moi, ni un pentecôtiste, ni un évangélique de telle étiquette ou de telle dénomination. Et je suis là, parce que Dieu m’y a placé, pour le moment. J’y suis et j’y reste tant qu’il me dit d’y rester. Mais je suis votre frère et vous êtes mes frères et mes sœurs., et nous fonctionnons ensemble comme un corps de Christ qui doit être uni, mais moi, je ne veux pas appartenir ni travailler pour une dénomination. Je veux travailler pour le Seigneur Jésus et pour son Eglise, pour l’édification de son Eglise, pour sauver des âmes et les amener au Seigneur. C’est lui le chef de son Eglise, c’est lui qui la dirige. Et, si nous regardons de près tous les réveils, tous ont capoté, à partir du moment où les hommes ont commencé à organiser ce que le Seigneur avait fait, que ce soit le réveil d’Azuza Street, le début de la Pentecôte en Californie, que ce soit le réveil du pays de Galles ou les autres réveils plus récents. Dès que l’Esprit du Seigneur a commencé à être mis de côté par les hommes qui trouvaient qu’il fallait quand même organiser un peu cette foule qui arrivait, pas selon des principes bibliques, mais selon leurs propres pensées, le réveil s’est éteint. Il restait l’apparence, quelque chose qui avait une belle apparence, mais la vie, la présence du Seigneur était partie. Donc, c’est important de comprendre ce que le Seigneur veut faire et comment il veut travailler. Remarquons qu’il y a une telle habitude de penser selon certains schémas établis : nous allons dans un bâtiment, à certaines heures précises, pour tels types de réunions. Et puis, tant que le pasteur n’est pas là, nous ne faisons rien. On attend tranquillement, et, quand il est là, ça commence, au lieu de regarder au Seigneur Jésus et de commencer à le louer et à prier. Alors, si nous regardons comment les réveils se font, c’est dans la complète désorganisation humaine, mais dans l’ordre du Seigneur et du Saint-Esprit. Quand le Saint-Esprit dirige, c’est merveilleux de voir comment tout coule et se présente dans l’ordre du Seigneur, quand on le laisse vraiment diriger. C’est quelque chose qui n’est pas facile à faire d’abandonner tout désir de diriger personnellement, ce qui ne veut pas dire laisser faire n’importe quoi, mais discerner ce qui est en train de se faire et laisser vraiment le Saint-Esprit agir et n’intervenir que s’il y a quelque chose qui commence à dérailler, mais avec l’Esprit du Seigneur. Pour le Seigneur, il n’y a qu’un seul troupeau, un seul berger qui est Jésus-Christ. C’est ce berger-là qui dit à chacun ce qu’il a à faire, qui délègue son autorité comme il l’entend, dans la liberté des enfants du Seigneur, soumis au Seigneur. Sur le plan de la terre entière, aujourd’hui , où nous sommes dans la fin des temps, où le retour du Seigneur est proche, on voit l’Esprit du Seigneur travailler en profondeur ses brebis pour les faire revenir au modèle de sa Parole. Donc, nous avons sous les yeux, actuellement, deux femmes spirituelles qui sont en train de grandir et de s’édifier : -l’épouse, corps de Christ, la véritable Eglise, qui est en train de se préparer au retour du Seigneur et qui s’édifie dans la vérité, par la direction du Saint-Esprit -la grande prostituée qui est en train de s’organiser, c’est-à-dire le grand rassemblement humain de toutes les fausses Eglises qui se sont écartées de la Parole et qui seront directement contrôlées par Satan, dans la fin des temps Les deux corps sont en train de s’organiser sous nos yeux. La grande prostituée s’organise de manière visible. L’épouse, corps de Christ, s’organise de manière invisible et sous la direction du Saint-Esprit. Dans Apocalypse 19, 7, c’est aussi le contexte de la fin des temps : Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, (8) et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints. Donc, cette épouse de Jésus-Christ est en train de se préparer aux noces de l’agneau en se revêtant d’un vêtement de justice et de vérité, parce qu’elle connaît le Seigneur dans son cœur et qu’elle lui obéit de tout cœur. Et l’Esprit de vérité agit dans cette épouse pour la rendre digne de se présenter devant l’agneau qui arrive. L’agneau, l’époux veut enlever : cette Eglise glorieuse, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est par sa puissance qu’il va le faire dans le cœur de ceux qui désirent lui obéir de tout leur cœur et qui sont prêts à tout sacrifier pour cela. Cette épouse-là se prépare en ce moment. Est-ce que nous en faisons partie ? nous nous préparons à la venue du Seigneur en recevant la vérité et en la mettant en pratique. Il y a une grande différence entre l’Eglise et l’épouse, enfin pas aux yeux du Seigneur, mais dans ce monde. posons la question suivante : « quelle différence y a-t-il entre l’Eglise et l’épouse ? » réponse : Attention ! Du point de vue du Seigneur, il n’y en a pas, parce que, pour le Seigneur, l’épouse, c’est l’Eglise. Son Eglise à lui n’est constituée que de ceux qui forment son épouse, c’est-à-dire qui ont vraiment donné leur cœur au Seigneur, qui lui obéissent de tout leur cœur et qui se préparent. Celle-là forme son Eglise bien aimée qui est la même chose que son épouse. C’est celle-là qui va être enlevée et elle seule. Alors que, dans le langage courant dans le monde, quand on parle de l’Eglise, on parle de l’ensemble de ceux qui suivent Jésus comme leur maître ou qui se disent chrétiens. Mais, quand nous regardons l’Eglise visible de Jésus sur la terre, elle est loin d’être la même que l’épouse de Jésus- Christ, parce qu’il y a dedans tous les faux chrétiens, tous les faux prophètes, les faux bergers et leurs suivants, tous ceux qui font simplement profession de suivre Jésus ou d’être chrétien, mais sans avoir reçu la justice et la sainteté du Seigneur. Cette Eglise-là n’est pas l’Eglise du Seigneur et elle ne sera pas enlevée. Il va y avoir des cris et des pleurs épouvantables, le jour de l’enlèvement, pour tous ceux qui n’auront pas été jugés dignes d’être enlevés, parce qu’il leur a été donné de se préparer. Quand ils vont voir l’épouse de Jésus partie, quand ils vont se retrouver devant l’antichrist et Satan prenant possession de toute la terre, ils vont hurler en disant : « Seigneur, reviens me chercher. Je me repens maintenant, je veux te suivre maintenant ». C’est épouvantable, quand j’y pense, ces millions de chrétiens qui croyaient bien faire en servant leur Seigneur, qui n’étaient pas dans la vérité et qui n’ont pas accepté la vérité, quand elle leur était donnée, parce que le problème se pose au moment où, quand on reçoit la vérité, on la rejette et on s’arrange pour l’évacuer d’une façon ou d’une autre, d’une manière qui s’appuie sur la Bible, autant que possible. Mais c’est du mensonge organisé. L’épouse qui va être enlevée, c’est une épouse qui est en règle avec le Seigneur, qui a laissé le Saint-Esprit la convaincre de ses péchés et qui les a abandonnés devant le Seigneur. Cette épouse, ce n’est pas forcément une épouse qui va être amenée à manifester complètement la perfection de Jésus au sens absolu du terme, mais c’est une épouse qui, dans son cœur, aura reçu toute la vérité qui lui a été présentée, qui l’aura immédiatement gardée dans son cœur, en abandonnant tous les péchés que le Seigneur lui a montrés. Voilà celle qui est prête. Dés que le Seigneur nous montre quelque chose en disant : « Est-ce que tu es prêt à faire ce que je te demande là ? », si nous ne répondons pas, nous ne serons pas enlevé. Dans son amour, il nous le montre pour que nous puissions grandir en lui. Mais si nous laissons de côté sa parole, par rébellion, nous allons attrister le cœur du Seigneur.
Ce n’est pas pour cela qu’il va nous rejeter. Mais il va insister doucement à la porte de nos cœurs, pour que nous ouvrons de plus en plus nos cœurs à toute la vérité. Et l’autre, dans Apocalypse 17 Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux. (2) C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. (3) Et il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Rappelez-vous que, pour le Seigneur, la véritable impudicité, c’est l’abandon de la vérité qui entraîne, après, l’impureté sous toutes ses formes. Il dit, un peu plus loin : C’est ici l’intelligence qui a de la sagesse. Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Et la femme que tu as vue, c’est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre. A l’époque où Jean parlait, c’était Rome, l’empire romain qui avait la royauté sur les rois de la terre. Donc, il indique clairement que l’Eglise prostituée aura son siège à Rome, la ville aux sept montagnes, et c’est de là qu’elle dominera la terre entière. C’est avec elle que les rois de la terre se livrent à l’impudicité. Alors, ce n’est pas une charge contre l’Eglise catholique que je suis en train de faire. Moi, ancien catholique, j’ai un fardeau pour les catholiques, parce que je sais qu’il y a beaucoup d’âmes sincères qui veulent servir le Seigneur, mais qui ne sont pas dans la vérité, parce qu’ils ne respectent pas la Parole du Seigneur. Et la grande Eglise apostate, prostituée, ne sera pas l’Eglise catholique romaine, ce sera l’ensemble des Eglises de la terre qui sont maintenant en train de fusionner par un faux œcuménisme, sous la direction d’un chef spirituel, et cette Eglise aura son siège à Rome. Ne nous y trompons pas. Toutes les âmes sincères qui sont dans ces Eglises, catholiques, protestantes et autres, qui sont en train de se fédérer par un faux œcuménisme en dehors de la vérité de la Parole, avec un faux amour (le véritable amour respecte la vérité), sont actuellement profondément travaillées par le Saint-Esprit, pour revenir à la Parole du Seigneur, pour ouvrir les yeux sur la vérité et pour sortir de Babylone, tant qu’il est temps, sachant que Babylone est l’ensemble des Eglises apostate. Savez-vous que, sur le plande la doctrine chrétienne, il y a des Eglises protestantes qui sont bien plus loin dans l’erreur que l’Eglise catholique romaine ? Donc, il ne s’agit pas de faire le procès de telle ou telle Eglise. Il s’agit de dire : es-tu dans la vérité, la connais-tu, la pratiques-tu ? Et c’est intéressant de voir que, clairement, l’apôtre Jean explique que cette prostituée aura son siège à Rome, la grande ville qui domine la terre et qui est une ville aux sept collines. C’est pour nous nous montrer ce qui se passe sous nos yeux, le soin que nous devons avoir, en tant qu’enfants du Seigneur, membres de son Eglise, à voir où nous mettons les pieds Si le Seigneur nous appelle à aller prêcher dans une église catholique, nous irons sans aucun problème. Ils nous m’inviteront peut-être pas deux fois, mais nous irons leur parler de l’amour de Jésus et de la vérité. Si nous sommes invité dans une église protestante, nous irons , si le Seigneur nous ‘y envoie. Nous irons même parler à des bouddhistes, à des musulmans, à des témoins de Jéhovah, de Jésus et de la vérité, mais pas pour participer à ce qu’ils font, si c’est de l’erreur. Donc, nous devons soigneusement comparer, si nous sommes membre du corps de Christ, les doctrines qui nous sont enseignées à la vérité de la Parole. Et nous ne devons pas dépendre d’un intermédiaire, d’un homme pour nous dicter quelle va être la vérité du Seigneur. A savoir qu’il faut ce rendre compte que beaucoup « de ces âmes » n’osaient même pas s’approcher elles-mêmes de la Bible, parce qu’on leur disait qu’elles avaient besoin d’un prêtre ou d’un évêque pour leur expliquer le sens de la Parole et que, si elles le faisaient seules, c’était extrêmement dangereux et qu’elles risquaient de s’écarter de la vérité. C’est comme cela qu’il y a la main mise sur le troupeau. Les serviteurs du Seigneur ne sont pas là pour servir d’intermédiaire entre la pensée du Seigneur et ses brebis. Ils sont là pour expliquer la Parole du Seigneur ou exercer leur ministère en incitant les brebis à se mettre directement en contact avec Dieu pour recevoir, de l’Esprit qu’elles ont en elles et de la Parole qu’elles tiennent dans leurs mains, une confirmation directe. C’est Jésus qui dirige son Eglise par son Esprit. Le seul intermédiaire entre Dieu et les hommes, c’est Jésus-Christ. Pour l’Eglise locale, je suis convaincu que, dans la pensée du Seigneur, l’Eglise locale est le rassemblement des enfants de Dieu qui vivent dans une certaine localité. Je vais vous le montrer par la Parole du Seigneur, parce que c’est important, dans les conséquences pratiques que ça a pour nous. Il s’agit de voir ce que le Seigneur souhaiterait faire, dans l’idéal des choses. Dans la pratique, il peut y avoir des circonstances particulières ou spéciales qui font que, pendant un temps, on peut être amené à faire autre chose, mais il ne faut jamais perdre de vue l’objectif du Seigneur. Alors, regardez, par exemple, dans Actes 11 : Il y avait dans l’Eglise (au singulier) d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. (26) et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année ils réunirent aux assemblées (au
pluriel) de l’Eglise (au singulier), et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. Antioche était une des plus grandes villes de l’époque et la plus grande communauté chrétienne de l’époque. Au 3ème siècle, à l’époque de Jean Chrisostome qui était d’Antioche, il y avait à peu près 200 000 habitants et 100 000 étaient chrétiens. Ils formaient l’Eglise d’Antioche et étaient répartis en assemblées, parce qu’ils étaient tellement nombreux qu’ils ne pouvaient pas, évidemment, se réunir pour prier au même endroit. Ils formaient une multitude de petits groupes qui, ensemble, formaient l’Eglise d’Antioche. Il y avait dans l’Eglise (au singulier) d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul. Il n’y avait pas un pasteur de l’Eglise d’Antioche. Il y avait des prophètes et des docteurs qui servaient ensemble le Seigneur. On va prendre un exemple, dans Romains 16, parce ce qui nous intéresse, c’est de savoir si des chrétiens qui habitent n’importe où peuvent se réunir dans une localité ou si ce sont les chrétiens qui habitent la localité. Je vous recommande Phoebe, notre sœur, qui est diaconesse de l’Eglise de Cenchrées, Cenchrées était le port oriental de Corinthe. Le mot « Eglise » est au singulier. Il y a une seule Eglise à Cenchrées. à l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, A Corinthe aussi, ils étaient très nombreux. Ils ne pouvaient pas être tous dans le même bâtiment, puisqu’il n’y en avait pas qui était réservé à l’Eglise. Ils étaient tous répartis dans de petits groupes, dans toute la ville. Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, à l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe : L’Achaïe était la province dont Corinthe était la capitale. Donc, il ne parle pas de l’Eglise de l’Achaïe, il parle de l’Eglise de Corinthe et de tous les saints qui sont dispersés dans l’Achaïe. Il n’est jamais fait mention, dans la Bible, de l’Eglise d’une région ou d’un pays. Il est fait mention soit de l’Eglise universelle, soit de l’Eglise de la localité. L’Eglise de France, ça n’existe pas, pour le Seigneur. C’est toujours l’Eglise de telle ville, tel village, tel endroit. On verra pourquoi le Seigneur l’a ainsi mit dans
sa Parole. Il a des raisons précises. Elles sont vraiment très importantes, parce que l’homme a complètement déformé ce que le Seigneur voulait faire au départ. Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu’elle soit aussi lue dans l’Eglise des Laodicéens, et que vous lisiez à votre tour celle qui vous arrivera de Laodicée. Là, c’est un peu plus précis, parce que, si on dit l’Eglise de ceux qui sont à Corinthe, on pourrait dire que ça concerne aussi tous ceux qui étaient des villes des alentours et qui venaient, comme ça se fait chez nous, dans la ville principale, pour se réunir dans telle Eglise de leur choix. Donc, préparez-nous à des changements, bien aimés, mais conduits par le Seigneur, parce qu’il faut la sagesse du Saint-Esprit et ne pas casser les choses. Si nous nous orientons là où le Seigneur veut nous orienter, ça ira mieux pour nous. On a tant de siècles de tradition humaine que, pour remuer cela, il faut le bulldozer de l’action du Saint-Esprit et la bonne disposition du cœur des enfants de Dieu. Quand il dit, dans Colossiens 4, 16, « l’Eglise des Laodicéens », c’est comme s’il disait l’Eglise des chassagnés. Si vous dites « l’Eglise des chassagnés, c’est clair que c’est l’Eglise des gens qui habitent à chassagne Alors, il ne faut pas être, aussi, étroit d’esprit._ Si, à côté de la grande ville de Laodicée, se trouve un petit village avec 1 chrétien, il ne faut pas lui dire qu’il n’a pas le droit de venir à Laodicée, parce qu’il est l’Eglise de ce village à lui seul. Il faut voir comment le Seigneur va nous guider.. Et, si le Seigneur lui dit : « Maintenant, tu vas évangéliser ton village et créer un groupe, parce que tu auras amené des âmes au Seigneur », il va après, lui dire peut-être : « Tu vas déplacer, maintenant, ce groupe à un endroit qui est plus favorable pour les gens du bout du village ». Donc, soyons souples, mais le principe est clair et net. : une localité, une Eglise. Si la localité est petite, ça fait une Eglise complète pour cette localité. Si c’est une grande ville, comme Antioche, elle va se diviser en petites assemblées, en petits groupes qui vont être dispersés, non pas en fonction de leurs doctrines, de leurs étiquettes humaines ou de leurs affinités, mais uniquement en raison de leur proximité géographique. C’est ainsi que l’on voit des Eglises de noirs, de gitans, d’espagnols, de juifs convertis. Ce n’est pas la pensée du Seigneur. Paul, et Sylvain, et Timothée, à l’Eglise des Thessaloniciens, qui est en Dieu le Père et en Jésus-Christ
le Seigneur : que la grâce et la paix vous soient données. Alors, en ce qui concerne les régions, je fais exprès de mettre le doigt dessus, parce que je vais vous expliquer après pourquoi Dieu l’a voulu ainsi. Ce n’est pas un caprice divin. C’est parce qu’il y a une profonde sagesse de Dieu dans cette vérité. Et vous verrez, dans les temps de persécution, si les chrétiens ne vont pas être amenés à se regrouper par proximité géographique et non par affinité doctrinale ou personnelle. Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Eglises de la Galatie. Il ne dit pas à l’Eglise de Galatie. La Galatie, c’est une province entière, Toutes les villes de Galatie avaient leurs Eglises dans la localité. Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Eglises de la Macédoine. La Macédoine était une province. Or, j’étais inconnu de visage aux églises de Judée qui sont en Christ ; Car vous, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Eglises de Dieu qui sont en Jésus-Christ dans la Judée, parce que vous aussi, vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes maux qu’elles ont souffert de la part des Juifs. Donc, dès que vous avez une région ou un pays, il n’y a plus d’Eglise unique. Il y a des Eglises par localités. Dans la ville de Jérusalem, vous vous rappelez que, au début des Actes des Apôtres, à la première prédication de Pierre, il est marqué : Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes. Et ensuite, deux chapitres plus loin : Cependant, beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent, et le nombre des hommes s’éleva à environ 5 000. 5 000 hommes, si on compte les femmes et les enfants, ça devait faire au moins 20 000 personnes. Donc, déjà, quelques jours après la Pentecôte, l’Eglise de Jérusalem comprenait 15 à 20 000 personnes. Quel réveil ! Et on va voir comment elle s’est organisée : 15 000 personnes à organiser en Eglise Si le Seigneur a voulu que l’Eglise locale soit le rassemblement total de tous les vrais enfants de Dieu, nés de nouveau, qui habitent une localité, c’est qu’il y a des raisons précises. Le Seigneur est sage, parfait et saint. Quand il donne un modèle, dans sa Parole, c’est qu’il a vraiment un plan de bénédictions pour nous, dans ce modèle-là. Si, aujourd’hui, les chrétiens se sont groupés par dénominations ou par groupes, en général, c’est soit pour une raison de doctrines, soit pour une raison d’affinité personnelle. . Parce qu’on trouve que la doctrine est un peu meilleure, un peu plus complète là qu’à côté, on va se mettre plutôt dans cette Eglise, et, quand on va déménager, on va plutôt aller dans la même dénomination, même s’il faut faire 50 kilomètres pour y aller. C’est complètement anti biblique, alors que Dieu, dans sa sagesse, a voulu que ce soit les enfants de Dieu nés de nouveau dans une localité qui se réunissent ensemble, quelle que soit la situation où ils se trouvent sur le plan doctrinal, et quelle que soit leur préférence personnelle pour un tel ou un tel. Dieu dit : « Tu mets ça de côté. J’ai placé, à côté de toi, un frère, une sœur. C’est avec ceux-là que je te demande de te réunir, de prier. Il n’y a plus de distinction de race, de caste, de catégorie sociale, de métier, de doctrine. La seule chose qui t’intéresse, c’est que quelqu’un soit né de nouveau ou pas. Est-ce que tu as constaté que ce frère ou cette sœur était passé par l’expérience de la nouvelle naissance ? S’il habite à côté de toi, la volonté du Seigneur, c’est que vous puissiez vous réunir pour faire les quatre choses que le seigneur nous demande de faire ensemble : Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. Et la communion fraternelle est quelque chose qui peut se faire durant toute la journée. Est-ce que vous pouvez avoir une réelle communion fraternelle avec un frère qui habite à 10, 15 ou 20 kilomètres, qui n’est pas à portée de main ou de pied ? Pensez-vous vraiment que c’est dans une Eglise où vous voyez 1 ou 2 fois par semaine, que vous pouvez avoir une réelle communion fraternelle ? Mais, si nous sommes à quelques mètres les uns des autres et que nous sommes là, comme dans ce village, à quelques encablures à pied, on peut constamment répondre à un besoin, aller exhorter quelqu’un, à pied ou à vélo. On n’a pas besoin de voiture, dans le service du Seigneur, pour la communion fraternelle. Une Eglise où il faut faire 40 kilomètres de voiture pour aller voir son frère ou sa sœur, ce n’est pas l’Eglise du Dieu vivant : c’est une caricature. Donc, le seigneur veut que ce soit ceux qui sont à côté de nous qui soient dans la communion fraternelle L’Eglise, c’est une famille. Et, dans la famille, tout le monde habite au même endroit. Regardez comment était organisée l’Eglise, au début : Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. (45) Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. (46) Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. Ils ne pouvaient pas faire cela, s’ils étaient à des dizaines de kilomètres les uns des autres. Ils se voyaient constamment. On a besoin de ça dans le corps de Christ. On a besoin de se voir pour s’encourager, pour s’exhorter, pour prier l’un pour l’autre. S’il y en a un qui est « en bas », il va être relevé par son frère qui est « en haut ». Si on habite dans des villes qui sont à des kilomètres de distance, on va se voir pendant la réunion, on va se faire trois belles bises, on va se dire : « Mon frère, ma sœur, je t’aime ». Et on ne se voit plus le reste de la semaine, à moins que tu cries au secours et que je vienne parce qu’il y a un problème sérieux. Ils persévéraient dans les prières. Je remarque, dans des temps de réveil, les chrétiens se voient tous les jours, prient tous les jours ensemble. Ils prennent le pain et le vin tous les jours. Ils écoutent la Parole de Dieu tous les jours. Je ne dis pas que c’est quelque chose qu’il faut faire comme ça. Ce n’est pas une obligation. Mais ils étaient poussés par le Saint-Esprit à le faire et ils pouvaient le faire, parce qu’ils étaient tous les uns à côté des autres. il ne s’agit pas d’entrer dans des systèmes communautaires qui sont une caricature de la vie telle que le Seigneur voudrait. La communauté ne peut être faite que par ceux qui désirent le faire et qui sont conduits pour le faire. En tout cas, ils avaient vraiment l’esprit communautaire. Il n’y avait rien qui leur appartenait, même s’ils habitaient leur maison. c’était Dieu qui le leur avait donné pour en jouir et en faire jouir leur frère et leur sœur, mais ce n’était pas à eux. Rien ne leur appartenait. Tu peux dire oui, mais es-tu prêt à donner ta maison à ton frère ou ta sœur qui n’en ont pas ? Et si Jésus te dit : « Vends tout ce que tu as et donne-le aux pauvres », es-tu prêt à la faire aussitôt ? à te retrouver financièrement comme un ver ? Jésus n’a-t-il pas dit : « Ne refuses pas à celui qui vient te demander » : je vous le dis, même s’il ne se lève pas pour les lui donner (les pains) , parce qu’il est son ami, il se lèvera à cause de son importunité et lui donnera tout ce dont il a besoin. C’est là que certains disent : « Oui, mais il faut être sage, il ne faut pas faire n’importe quoi ». C’est comme ce missionnaire qui était en Afrique, dans un village. Il avait amené des casseroles, des appareils. Tous ceux qui étaient là voyaient cela avec intérêt. Ils ont commencé à dire : « Tu ne pourrais pas nous donner une casserole ? » Et il avait cette parole du Seigneur : « Ne refuses pas à celui qui vient te demander ». Et il a donné Et quand ils ont vu qu’il donnait facilement, ils sont revenus demander. Puis, finalement, il n’a eu plus rien du tout ; Et c’est comme cela qu’il a gagné les cœurs des gens du village, qu’ils ont vu que l’Evangile, c’était vraiment quelque chose de sérieux C’est une histoire vraie. Et Dieu veille pour pourvoir. On ne va jamais manquer ni de nourriture ni de vêtement : Ne vous inquiétez donc pas, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? (32) Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. (33) Cherchez premièrement son royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par-dessus. Si j’ai la nourriture et le vêtement, je suis content. Vous ne croyez pas qu’on est un peu loin du modèle biblique ? Donc, ce n’est pas pour des questions d’affinité personnelle, parce que, naturellement, on va aller se réunir avec ceux avec qui on se sent bien. Mais, si Dieu a placé à côté de toi un frère ou une sœur qui a très mauvais caractère, qui n’est pas encore crucifié ni sanctifié, qui est quand même un véritable enfant de Dieu, et que tu préfères aller vers un tel qui t’en fait moins voir, mais qui habite à 10 kilomètres, alors ton frère ou ta sœur qui est à côté se réunira avec qui il veut, mais pas avec toi. C’est cela les Eglises par affinité ou les Eglises haut de gamme ou les Eglises bas de gamme où ne vont que des exclus et des prostituées. Ouvrons les yeux pour voir ce qui se passe autour de nous. Parce que ceux-là parlent en langues, ils forment le clan des parleurs en langues. Parce que ceux-là prennent la cène de telle manière, il faut que personne ne vienne souiller la cène. Alors, on se réunit avec personne d’autre que nous, parce qu’on a la même compréhension de la Parole. Jésus ne veut pas cela. Il voudrait mettre tous les personnes du mêmes village ou ville qui ont vraiment fait une expérience avec Jésus ensemble, au même endroit, pour qu’ils puissent chercher ensemble le Seigneur. On va chercher la vérité ensemble dans sa Parole et on va laisser le Saint-Esprit nous diriger. Est-ce que vous croyez honnêtement que les 20 000 juifs de Jérusalem qui venaient de se convertir étaient tous arrivés à la perfection, dès leur conversion ? On voit bien, après, qu’il y avait des problèmes. Et tous les Corinthiens qui étaient remplis de défauts, de problèmes, ils étaient tous réunis ensemble. Ils ne faisaient pas toujours ce qui était convenable de faire devant Dieu, mais ils avaient conscience d’appartenir à un seul troupeau avec un seul berger. Prions : « Seigneur, je veux te prier de continuer à travailler nos cœurs pour nous montrer quelle est ta pensée et pour que nous puissions vraiment te chercher dans la vérité, pour comprendre ce que tu désires ardemment faire, si nous te laissons faire, alors que nous avons tellement déformé ta Parole par nos pratiques, nos constructions humaines, que ça n’a plus rien à voir avec ce que tu as prévu. Je sais que ton cœur en souffre et que tu ne peux pas vraiment faire ce que tu désirerais faire. Mais, Seigneur, je te prie de mettre ta main sur nous, et que, par ton Esprit, tu nous parles et surtout que tu nous diriges, dans ta sagesse, pour savoir quoi faire, parce que, quand nous avons compris, tu vas nécessairement nous diriger par ton Esprit, sans qu’il y ait de souffrance, de casse. Seigneur, je te prie que tu nous conduises et que tu nous aides à aller jusqu’au bout, parce que je sais que c’est un combat. Que ta bénédiction soit sur tes enfants, Père. Que vraiment ta gloire se manifeste au milieu des tiens et que nous puissions vraiment te glorifier pour ce que tu accomplis au milieu de tes enfants. Au nom de Jésus, je t’en remercie, mon Père. Amen ».
l’Eglise selon le modèle de la Parole du Seigneur est un sujet très vaste qui touche à ce que le Seigneur a prévu, quand il est venu sur terre, pour se faire un peuple qui lui appartienne. Nous savons que, quand nous serons tous là-haut dans le ciel, nous serons dans la perfection. Il n’y aura plus de pleurs, de larmes. Le Seigneur essuiera toutes les imperfections, les péchés. Mais, tant que nous sommes sur cette terre, le Seigneur travaille par son Esprit et par sa Parole pour nous rapprocher constamment de ce qu’il a prévu dans son cœur. Il nous a laissé sa Parole et il nous laisse la responsabilité de plonger dans sa Parole, de demander l’aide de son Esprit pour dire : « Seigneur, tu as un modèle pour ton Eglise, tu l’aimes tellement que tu l’as rachetée par ton sang ». Donc le Seigneur ne se désintéresse pas du tout de la manière dont l’Eglise fonctionne. Au contraire, c’est un souci permanent pour lui, surtout dans ces temps de la fin où il y a tant de choses qui ne vont pas comme le Seigneur le voudrait. Mais les brebis du Seigneur entendront sa voix. C’est une promesse que, constamment, nous pouvons garder dans notre cœur, même si, de temps en temps, nous faisons des faux-pas. Si nous sommes vraiment une brebis du Seigneur, le Saint-Esprit va nous parler, va nous ramener dans la vérité, parce que c’est son œuvre dans nos cœurs. Matthieu 11. C’est le Seigneur qui parle. Il parle à tous : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Ca ne vous arrive jamais d’être fatigué et chargé ? Fatigué de voir ce qui se passe dans ce monde, fatigué de voir le péché grandir, fatigué de voir l’état de l’Eglise ? Nous avons la solution qui nous est donnée par le Seigneur. Il dit : « Venez à moi ». Il ne dit pas : « Venez à un groupe, une Eglise, une dénomination, une personne », mais : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ». Le repos de Jésus est un repos du cœur. Et au milieu de la tempête, il peut être là et nous donner un parfait repos en lui. Donc, tout le travail du Seigneur Jésus dans l’Eglise, c’est de nous appeler à nous approcher constamment et toujours plus de lui, pour qu’il nous donne ce repos céleste qui peut remplir nos cœurs et qui peut nous remplir de la vie de Jésus pour continuer à travailler dans ce monde de ténèbres. On a besoin du repos de Jésus, d’un cœur en paix. Combien de fois le Seigneur a dit à ses disciples : Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Quiconque s’est approché du Seigneur Jésus n’a pu manquer de remarquer combien il était doux et humble. L’humilité va toujours avec la douceur. Le cœur du Seigneur Jésus est rempli de fermeté et de force, mais aussi de douceur et d’humilité. Et il veut nous donner cette douceur et cette humilité. Et vous remarquez comment il le dit : « Recevez mes instructions ». Ça veut dire : « Recevez mon enseignement ». Si nous retournons à la Parole du Seigneur, enseignée par le Seigneur Jésus, avec l’aide de son Esprit, nous allons pénétrer plus loin dans le cœur de Jésus. Il va remettre les choses en place. Quand il parle de l’Eglise, il parle de choses qu’il voudrait faire dans l’Eglise et un modèle qu’il nous a donné pour que justement la présence de Jésus soit plus grande. Le Seigneur n’a pas donné un modèle pour l’Eglise, simplement pour voir les choses bien marcher. Il a donné un modèle pour l’Eglise pour que nous recevions de lui son caractère et sa nature. Donc, quand l’Eglise est en dehors du plan du Seigneur, le Seigneur se retire, il ne dirige pas les choses. S’il ne dirige pas, on a du mal à recevoir ses instructions, à être dans la paix. On peut être dans la paix, quand le Seigneur règne vraiment et quand il dirige toutes choses. Quand nous avons consacré nos cœurs et nos vies entièrement au Seigneur, pour faire sa volonté, la paix du Seigneur rentre. Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos (30). Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Quand le Seigneur parle d’une organisation de l’Eglise, d’un fonctionnement de l’Eglise, jamais il a l’idée de mettre un joug sur son peuple de mettre quelque chose de pesant. Toute organisation humaine est un joug pesant. Il y a des commandements ; il faut les respecter. Il y a une hiérarchie, une organisation. Il faut que tous les rouages soient à leur place. Dans l’organisation du Seigneur, ce n’est pas du tout cela. C’est la vie du Seigneur qui coule et c’est lui qui fait son œuvre en nous. Si nous sommes à l’écoute de ses instructions, la vie du Saint-Esprit en nous va amener les choses à leur place et nous aurons le repos. cette pensée que, pour le Seigneur, son Eglise est simplement son troupeau de brebis qu’il a rachetées par son sang et à qui il a donné la nouvelle naissance, par la foi en lui. Sans nouvelle naissance, il n’y a rien de bon, il n’y a pas d’Eglise, il n’y a pas de participation à l’Eglise. Donc ce qui compte, au départ c’est : est-ce que tu es né de nouveau ? Une fois que tu es né de nouveau, tu rentres dans le corps de Christ, dans l’Eglise du Seigneur dont il est le chef et la tête. Cette Eglise est composée, sur la terre entière, de tous ceux qui ont donné leur cœur au Seigneur Jésus. Pour Jésus, il n’y a qu’un seul corps, un seul troupeau. Il n’est pas divisé en 36 dénominations. C’est sa prière avant de remonter au ciel et avant de passer par la croix ; Il a dit : afin que tous soient un Donc, dans le cœur du Seigneur Jésus, puisqu’il a réalisé son sacrifice pour tous, il veut que nous formions un seul troupeau, dirigé par un seul berger, lui-même. C’est l’Eglise universelle de Jésus. Elle est partout, dans la terre entière, dans toute race, toute nation, toute langue. On peut donc aller en Chine, au Japon ou ailleurs : partout où l’on trouvera un véritable enfant de Dieu, on est dans la famille du Seigneur. Mais, le Seigneur veut que ce troupeau vive une vie d’église là où il est, là où il habite, et le Seigneur a prévu dans sa Parole que le seul critère de rassemblement de ses enfants, c’est le critère de localité. On choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille. On choisit la dénomination dans laquelle on voudrait bien entrer, parce qu’on est d’accord doctrinalement, mais on ne choisit pas les frères et sœurs qui habitent autour de nous. Ils sont placés par le Seigneur là où ils sont et ils sont à côté de nous. Il faut que cela soit clair dans nos pensées. Dans l’application du principe biblique, après, on se laisse guider par le Seigneur. Mais déjà, si l’on comprend que le Seigneur veut réunir les chrétiens qui habitent dans un même lieu, pour qu’ils vivent une église de famille, on a compris quelque chose de fondamental. Et c’est tout à fait à côté de ce qui se passe aujourd’hui. Aujourd’hui, on se réunit sur la base des doctrines, des affinités, on suit un homme ou une dénomination. Mais, le fait de se réunir simplement avec les frères et sœurs qui habitent autour de nous, c’est pratiquement perdu de vue. La seule chose qui compte, c’est : est-ce que ces frères et ces sœurs sont passés par une nouvelle naissance et est-ce qu’ils ont l’amour de la vérité ? Est-ce qu’ils préfèrent l’amour de la vérité, c’est-à-dire la Parole du Seigneur et lui-même à tout ce qu’on a pu leur enseigner comme doctrine dans leur église, leur mouvement ou leur dénomination, s’ils sortent de ces dénominations-là. Si c’est quelqu’un qui vient du paganisme et qui n’a jamais entendu parler de Jésus, c’est beaucoup plus simple. Donc le Seigneur veut réunir, dans une vie d’église familiale, des chrétiens qui habitent dans la même localité ou dans un coin donné à des distances humaines les uns des autres. Et on avait vu les raisons essentielles. C’étaient des raisons d’abord de vie d’église de famille :
Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. Et, pour pouvoir le faire de manière convenable, comme le Seigneur le veut, il faut que nous ne soyons pas trop loin les uns des autres, que l’on puisse se voir facilement, répondre à un appel, aller voir, en 5 ou 10 minutes, à pied ou en vélo, un frère ou une sœur qui en a besoin, ou prier avec lui, nous voir, partager comme on le ferait dans une famille. On ne peut le faire que si on n’est pas très loin les uns des autres. Et puis, aussi, pour une deuxième raison qui est importante : c’est le témoignage vis-à-vis de notre environnement. Combien de chrétiens qui habite dans une ville ou village et vont à l’église de la ville voisine . Et, si je témoigne dans mon quartier, je ne sais pas où amener les gens, où les envoyer. Ils ne veulent pas faire 20 kilomètres. Et je suis coincé s’ils me demandent : « Pourquoi, toi qui habites ce village , tu ne vas pas dans un groupe de ce village ? Pourquoi tu prends la peine de faire 10 ou 20 kilomètres ? é. Et alors, on est coincé au niveau du témoignage, alors que, si nous vivons une vie d’église de quartier, de village ou de ville, et que cette vie est vivante, notre témoignage vis-à-vis des autres qui nous entourent peut immédiatement déboucher sur une invitation locale, sur quelque chose de suivi. Ils voient la vie de famille que nous pouvons vivre dans le Seigneur. Et c’est beaucoup plus efficace pour l’évangélisation. Je dirai que les 9 dixièmes de l’évangélisation se font par contact personnel. On peut faire une grande campagne, bien sûr, mais le plus efficace, c’est le contact personnel que l’on peut avoir avec des gens qui ne sont pas très loin. J’étais dans des assemblées où il y avait des réunions d’évangélisation une fois par semaine ; Mais, c’étaient toujours des chrétiens, les mêmes : jamais un inconverti qui se présentait. Alors le pasteur faisait un beau message d’évangélisation, mais c’était pour des chrétiens. Tandis que, dans un contact avec le voisin ou chez le boucher, le boulanger, on se revoit et on peut les amener au Seigneur plus facilement. On ne choisit pas ses frères et ses sœurs, et, dans l’église, aujourd’hui, les chrétiens se regroupent souvent par race, par classe sociale, par nation, par langue, par origine géographique ou autre ; Ce n’est pas du tout ce que le Seigneur voudrait. C’est comme cela que vous avez des églises de gitans, de juifs convertis, de vietnamiens en France, de darbistes ou de pentecôtistes, regroupés dans un coin par affinité personnelle, alors que le Seigneur veut que jeunes et vieux, noirs et blancs, anciens juifs, anciens païens forment la famille de Christ comme on sera au ciel. Et là, on peut vivre quelque chose de vraiment intéressant, parce que, en se frottant les uns aux autres, avec des gens que l’on n’a pas choisis, le Seigneur peut faire vraiment un travail profond dans nos vies. Si on a compris ce principe que le Seigneur a dans son cœur, à ce moment-là on peut dire : « Seigneur, dirige-moi par ton Esprit et ta sagesse, pour me trouver dans ton plan ». Une fois que l’on reçois la Parole de Dieu, c’est toujours pour être changé. Si je reçois la Parole en disant : « C’est formidable » et si l’on continue à vivre comme avant, cela ne va pas. On ne l’a pas vraiment écoutée avec le cœur. Mais on va demander au Seigneur qu’il nous guide par son Esprit. C’est toujours la vie du Seigneur, ce n’est pas un ensemble de règles : maintenant on va organiser l’église locale, le groupe de maison ou le groupe de quartier. On dit : « Seigneur, maintenant tu nous guides par ton Esprit. On laisse ta vie agir ». Alors, quelque chose qui est important aussi : c’est que les chrétiens du modèle de la Bible, du début, se réunissaient dans des maisons ; Alors, ils auraient pu faire autrement, parce qu’on l’a vu : à Jérusalem, 3 000 personnes se convertirent le jour de la Pentecôte. Quelques jours après, leur nombre s’élevait à 5 000 hommes. Donc, ça faisait entre 15 000 et 20 000 personnes en tout avec les femmes et les enfants. Ils auraient pu organiser de manière humaine, en se disant : « Quelle belle moisson ! Il va falloir des locaux, il va falloir organiser cela, et puis, on va réunir de l’argent suffisamment pour faire un grand bâtiment, une belle cathédrale, comme on en voit dans beaucoup de villes où l’on considère comme une grande bénédiction le fait de grossir continuellement les bâtiments. Dans tout le Nouveau Testament, vous ne voyez aucun souci pour la question de bâtiments. Ce n’est venu que 100, 200 ou 300 ans après, quand l’Esprit du Seigneur était parti. Quand les hommes veulent organiser quelque chose à leur manière, ils voient les choses en grand. Qu’est-ce que cela a, comme importance vis-à-vis des hommes, un petit groupe de maison de 20 à 30 personnes, devant le monde ? C’est ridicule. Cela ne frappe pas le regard. Ce n’est rien du tout, tandis qu’un magnifique bâtiment avec 2 000 ou 3 000 places, un bâtiment de 8 étages avec radio, école biblique et tout, ça a de l’impact sur le plan humain. Mais, est-ce que cela a un impact sur le cœur de Dieu, un impact réel sur les hommes qui nous entourent ? Qu’est-ce qu’il y a eu, comme impact, au début de la vie de l’Eglise ? C’était la présence du Saint- Esprit et la vie de Dieu qui agissaient et qui amenaient des âmes en permanence au Seigneur, des guérisons, des miracles et des conversions. Et puis, le Saint-Esprit s’occupait de la croissance de cette église, parce qu’elle était selon le modèle du Seigneur. C’est-à-dire qu’elle se réunissait tout simplement dans les familles et dans les maisons. Alors, bien sur, il ne faut pas, là non plus, devenir légaliste Je sais que, dans la brousse africaine, si vous avez des cases où vous êtes trois, vous allez construire un apatam à côté, sous des branchages où l’on pourra tenir 20. C’est s’adapter aux conditions locales. Mais, au temps où l’apôtre Paul vivait, où l’église du début vivait, ils avaient des maisons comparables aux nôtres. Elles n’étaient pas immenses, mais ils avaient de quoi se réunir à un groupe de taille humaine, un groupe qu’il était possible de constituer pour pouvoir vivre une véritable vie d’église, se connaître, s’aider mutuellement dans les problèmes que l’on peut rencontrer tous les jours. Donc ils se réunissaient dans les maisons et ils étaient répartis en assemblées de maisons qui étaient plus ou moins grandes selon les maisons qui les accueillaient. Quand ils grossissaient trop dans une maison, ils créaient un deuxième groupe à côté, chez le frère d’à côté, un peu plus loin, et ils agrandissaient ainsi leur action, leurs moyens d’action. Dans Romains 16, 5 il est dit, par exemple, à propos de Prisca et Aquilas : Saluez aussi l’Eglise qui est dans leur maison. Donc, il parlait aux Romains. Il y avait une communauté chrétienne à Rome. On ne connaît pas son nombre, mais elle devait être assez importante, puisque Rome était la plus grande ville de l’époque. Et là, dans la maison de Prisca et d’Aquilas, il y avait une église de maison. Il y avait l’église de Rome qui faisait un seul tout, puisqu’il parle aux chrétiens de Rome, aux Romains qui vivaient à Rome et qui étaient chrétiens. Et, manifestement, cette église de Rome était répartie dans les maisons.
Un peu plus loin, dans Romains 16 et au verset 23, il est dit : Gaïus, mon hôte et celui de toute l’Eglise, vous salue. Donc, Paul écrivait aux Romains, et il logeait chez Gaïus, là où il a écrit la lettre. Il disait que Gaïus était son hôte et celui de toute l’église. Donc, cela faisait un groupe qui ne devait, sans doute, pas être immense, puisque la maison de Gaïus avait été choisie pour l’héberger. Dans 1 Corinthiens 16 : Les Eglises d’Asie vous saluent. Aquilas et Priscille, avec l’Eglise qui est dans leur maison, vous saluent beaucoup dans le Seigneur. Ils avaient vraiment à cœur de servir Dieu, et, partout où ils allaient, leur maison était ouverte pour faire une église de maison. Dans Colossiens 4 : Saluez les frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l’Eglise qui est dans sa maison. Il y avait une église de maison chez un certain Nymphas. Je pense qu’il habitait à Laodicée, qui était une ville assez grande de l’époque. Et il l’appelle bien : l’église qui est dans sa maison. Donc, c’était une petite cellule de l’Eglise universelle du corps de Christ qui était dans la maison de Nymphas. Donc, ce sont les seules mentions que vous voyez dans tout le Nouveau testament. Les lieux où ils se réunissaient étaient les maisons. Tout-à-fait au début, à Jérusalem, il arrivait qu’ils aillent prier dans le temple, puisque c’étaient des juifs qui venaient de se convertir. Ils avaient encore certaines habitudes, mais très vite on dit : « Ils rompaient le pain dans les maisons…é. Ils ne pouvaient pas réunir des milliers de personnes dans le temple, tous les jours. Ils ont vu que la maison était la solution idéale. Quand ils avaient besoin de réunir un groupe important pour un travail particulier comme l’enseignement, ils utilisaient un bâtiment public, momentanément. Par exemple, dans Actes 19 : il enseigna chaque jour dans l’école d’un nommé Tyrannus avait une école. Il était sans doute converti. Il a mis son école à la disposition de Paul, parce qu’il y avait sans doute des locaux assez vastes pour recevoir la petite communauté naissante, pour recevoir un enseignement intensif. Tous les jours, Paul les réunissait. Dans une maison cela ne pouvait pas se faire aussi facilement. C’est pourquoi l’école de Tyrannus était disponible. Ils l’ont utilisée pendant quelques mois. Mais Paul n’a pas suggéré aux chrétiens d’Ephèse de construire un bâtiment. Jamais cela n’est venu dans la pensée d’aucun apôtre. Cela ne vient pas à la pensée du Seigneur. Dès qu’on a un grand bâtiment, on a un risque énorme de prise de pouvoir de l’homme, parce que, dès que vous avez 100, 200, 1000 personnes, dans un bâtiment, assis les uns à côté des autres de manière passive, pour venir écouter des messages ou participer passivement à une réunion pendant 1 heure ou 2, et après se quitter et ne plus se voir jusqu’à la réunion suivante, c’est une caricature du modèle de l’église. Jésus ne veut pas cela. Cela peut arriver de manière occasionnelle ; On peut se réunir à 1000 ou 10000 pour louer le Seigneur, passer une bonne journée de culte ensemble ou pour recevoir l’enseignement d’un Paul de Tarse qui passerait et qui n’aurait pas le temps de passer par toutes les maisons ; Donc, provisoirement on va trouver un bâtiment ou un endroit où on peut réunir 1 000, 2000 personnes Mais c’est quelque chose d’occasionnel, de passager. Cela ne fait pas partie de la vie ordinaire journalière du corps de Christ. La vie journalière et ordinaire, c’étaient les maisons, les foyers, les familles. Il fallait que certains foyers chrétiens décident, et c’était quelque chose qui leur coûtait certainement, d’ouvrir leur maison à un groupe de quartier ou de village, pour qu’ils puissent se réunir régulièrement pour prier, pour rompre le pain ensemble et pour recevoir l’enseignement. Et c’est aussi un excellent moyen pour que les ministères se lèvent, puisque, dans une grande église, les ministères ne peuvent pas se lever. En
général vous avez 1, 2 ou 3 ministères qui dirigent l’église et qui la dirigent du haut d’une estrade. Et les ministères qui voudraient se lever ne peuvent pas le faire, parce qu’on leur demande, la plupart du temps, une attitude passive de recevoir ce qui leur est donné. Vous avez remarqué la similitude de beaucoup d’églises modernes avec des salles de spectacle ou de cinéma ? Allez voir une salle de spectacle : vous avez des rangées de sièges, une estrade. Ce n’est pas normal que ça ressemble tant à des choses qui se passent dans le monde. Non, le Seigneur veut vraiment que chacun participe et que ceux qui ont un appel particulier du Seigneur puissent se lever pour l’exercer. Et le meilleur moyen de se lever pour l’exercer, c’est dans un petit groupe où l’on peut plus facilement exercer les dons que Dieu nous donne. Puisqu’il n’y avait pas de frais inutiles à la construction de bâtiments somptueux, tout l’argent pouvait être consacré à ce que le Seigneur voulait vraiment faire. Aujourd’hui, des millions et des sommes énormes sont engloutis dans des constructions, dans des projets immobiliers qui coûtent les yeux de la tête. Et les chrétiens, pauvres brebis, sont tondus ras, pour pouvoir répondre à ces obligations financières qui n’ont rien de biblique. L’argent devrait être consacré à ce que le Seigneur veut faire.
Les petits groupes informels de maison ont un autre avantage : ils peuvent très bien résister à des temps d’épreuves et de persécutions. Une église qui a pignon sur rue et un très beau bâtiment sera la première à être persécutée et à être visée, quand la persécution viendra. D’ailleurs, dans tous les pays où l’Eglise est persécutée, elle revient au modèle biblique de maison. Forcément, on se réunit dans les maisons, parce qu’il n’y a pas d’autre moyen et parce que c’est aussi la pensée du Seigneur. Les premiers à être visés seront les grands groupes. Un petit groupe de maison de 20, 30, 40 personnes n’a aucune obligation d’être déclaré aux autorités. Même s’il y avait une loi qui obligeait les chrétiens à se déclarer, à partir du moment où ils se réunissent à 2 ou 3, on ne serait pas obligé d’obéir à une loi impie comme celle-là, parce qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes. On reste soumis aux autorités, on respecte l’ordre public et la sécurité publique, etc., mais il n’y a aucune obligation biblique à constituer ce qu’on appelle aujourd’hui des associations cultuelles avec des statuts, des déclarations à la préfecture, etc. Cela complique le travail du Seigneur. Dans toutes les églises organisées de cette manière, il y a toujours eu, un jour ou l’autre, un conflit ou un problème entre l’organisation administrative humaine imposée par l’Etat et la loi et l’organisation du Seigneur. Par exemple, il y avait le bureau administratif avec président, vice-président, membres du bureau, qui sont choisis d’après des critères administratifs et les ministères du Seigneur qui sont choisis par le Seigneur. Alors, il y avait les membres du bureau et il y avait les ministères qui n’étaient pas toujours membres du bureau. Cela faisait des histoires ; Et où étaient les diacres là-dedans ? Et cela faisait une confusion extraordinaire qui finissait toujours par un compromis avec la Parole du Seigneur ; Les choses sont si simples quand on laisse l’Esprit du Seigneur nous diriger dans la liberté. On fonctionne dans la liberté, puis on observe comment le Seigneur agit. S’il y en a un ou une qui est appelé à un ministère particulier, il se lève et il commence à l’exercer dans le groupe ; il est reconnu ou non par les autres, et puis, il peut se fortifier dans le groupe, et puis ensemble on contacte l’environnement pour évangéliser. Mais, tout cela se fait le plus naturellement du monde, sans obligation légale particulière et sans troubler l’ordre public du tout. Mais on est tellement en dehors, maintenant, de la pensée du Seigneur, que l’on ne peut pratiquement plus imaginer une église qui se crée quelque part dans un village, sans tout de suite penser : déclaration à la préfecture, organisation, association cultuelle, etc. Mais non, bien aimés, ce n’est pas ce que le Seigneur désire vraiment faire, dans son cœur. Il désire que les choses soient conduites par son Esprit, et non par la loi des hommes. Alors, je ne dis pas qu’il n’y a pas d’église organisée comme cela qui marche bien. Il y en a sûrement, mais, à partir d’un certain moment, c’est bloqué : ou l’organisation humaine commence à prendre le dessus, ou il y a un conflit avec l’organisation de Dieu, et ça ne peut plus marcher, parce qu’on n’est pas vraiment dans le modèle du Seigneur. Les dénominations, les grandes dénominations ont toutes commencé, en général, par une église locale qui était conduite par un ministère puissant, charismatique et tout, qui a attiré du monde. Puis, cela a fait un groupe de plus en plus gros, on a élargi les bâtiments et on s’est étendu dans l’environnement. On crée ce qu’on appelle des annexes. Alors, il y a l’église d’une ville qui va créer une annexe dans une autre ville , puis une autre et encore une autre… . Et puis, cela finit par faire une dénomination nouvelle, des annexes qui sont évidemment toujours étroitement dépendantes de la tête qui est à la ville principale. Dans la pensée du Seigneur, tous ces petits groupes informels de maison sont entièrement autonomes les uns des autres, dans la liberté complète de l’Esprit du Seigneur, tout en sachant que nous sommes soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ et que nous devons écouter ce que Dieu nous dit, soit directement, soit par un frère ou une sœur qui a l’Esprit du Seigneur. Mais, cela se fait dans la liberté. Tu écoutes et tu fais selon ce que ton cœur te dit. Je veux dire : si tu es vraiment enfant du Seigneur, tu vas écouter ce qu’un frère ou une sœur va te dire de la part de Dieu. Mais, tu n’auras pas au-dessus de toi l’administrateur général de qui va dépendre toute la vie spirituelle, y compris toute initiative que tu vas prendre pour l’œuvre du Seigneur. Le désir de paraître et de faire bloc et masse devant les autorités est encore un désir qui explique la création des grandes églises ou des grandes assemblées, avec de gros bâtiments. On veut, à tout prix, que les autorités nous respectent, que les autorités nous considèrent, et pour cela, il faut faire bloc, il faut faire masse. Le monde ne respecte que ce qui a de la puissance et de l’apparence. Alors, on va créer des masses imposantes, on va faire en plus des fédérations au niveau régional ou national, pour qu’on puisse savoir qu’on est 15000 ou 20000 dans notre groupe, au niveau national et que le secrétaire général ait du poids vis-à-vis des autorités, alors que le petit ancien d’un groupe de maison n’a aucun poids vis-à-vis des autorités.
Mais, est-ce que cela intéressait les apôtres du début d’avoir du poids vis-à-vis des autorités ? Quand ils sont amenés devant le Sanhédrin qui avait des pouvoirs de vie ou de mort, la seule chose qui comptait pour Pierre, Paul, Jean, Etienne qui étaient remplis du Saint-Esprit et de foi, c’était d’annoncer l’Evangile avec une pleine assurance et une pleine onction du Saint-Esprit. Ils ne s’occupaient pas du tout de savoir si les autorités les respectaient ou non pour la puissance qu’ils avaient. Ils étaient persécutés, de toute manière, parce qu’ils annonçaient clairement la vérité. Donc, ne cherchons pas à impressionner le monde. Il ne sera impressionné que par ce qu’il considère, lui, comme bon, et ce qu’il considère comme bon n’est pas considéré comme bon par le Seigneur. L’esprit du monde est en désaccord complet avec l’Esprit du Seigneur. Ce qui plaît au Seigneur, c’est ce qui est petit, ce qui est méprisable, ce qui est considéré comme balayures pour le monde. Est-ce que nous voulons imiter le monde en ayant l’apparence des belles choses, des beaux bâtiments et des grandes masses déclarés officiellement avec service d’ordre et compagnie ? On va attirer finalement le mépris du monde, parce qu’ils verront que nous sommes comme eux, qu’on utilise les mêmes moyens qu’eux. Le monde va commencer à craindre l’Eglise du Seigneur quand elle est remplie du Saint-Esprit et d’amour, et elle ne se laisse pas du tout impressionner par les choses du monde. Alors, en ce qui concerne les fonds, ce qui pourrit la vie de l’église, c’est l’argent. Combien de serviteurs de Dieu j’ai vu chuter, non pas parce qu’ils mettaient la main dans la caisse, mais parce qu’ils se sont engagés dans des œuvres de plus en plus ruineuses, et qu’à un moment donné, le Seigneur a lâché et les chrétiens aussi. Ils ont lâché parce qu’ils en ont eu assez d’être tondus. Et alors, ils se sont retrouvés dans la ruine, parce qu’ils brassaient des sommes d’argent énormes, alors que le Seigneur donne un enseignement très précis, en ce qui concerne l’argent. Les principes bibliques sont très simples. D’abord, le Nouveau Testament ne connaît pas l’enseignement de la dîme. C’est quelque chose qui est toujours mis en avant dans les grandes églises. Ça permet de récupérer au moins 10% des revenus des chrétiens. C’est toujours ça de pris. Le principe de la dîme est un principe de la loi, et même d’avant la loi, mais, de toute manière, d’un temps et d’une époque qui sont révolus, d’une époque où l’Eglise née de nouveau n’existait pas. Aujourd’hui, ce principe biblique, qui n’est pas mauvais en soi, est remplacé par la marche par l’Esprit. Pour nous, chrétiens nés de nouveau, nous n’avons rien qui nous appartient. Tout nous est donné par le Seigneur, selon les besoins de son œuvre et selon sa volonté. Et nous ne devons rien considérer comme nous appartenant en propre. C’est comme cela que la première église fonctionnait. Personne ne disait que quelque chose lui appartenait en propre, même s’ils avaient leurs objets personnels. Ils n’avaient pas le sentiment de propriété personnelle. Ils savaient qu’ils étaient gérants du Seigneur et que tout ce que le Seigneur leur donnait devait être mis à la disposition de l’Esprit pour l’œuvre du Seigneur. Donc cela impliquait qu’il fallait avoir l’oreille ouverte pour savoir quoi faire des biens et de l’argent. C’est très simple finalement de régler ses affaires avec le Seigneur en disant : « Seigneur, je t’ai donné tes 10%, et le reste, j’en fais ce que je veux. J’ai accompli mon devoir ». Le Seigneur ne veut pas cela. Le Nouveau Testament ne parle pas de dîme pour les chrétiens. Même s’il y a quelques allusions, ce n’est absolument pas dans le contexte qui montre qu’il y a un enseignement du Seigneur là-dessus. L’argent, dans le Nouveau Testament, ne servait qu’à trois buts précis qui peuvent, en fait, se ramener à deux. Le premier but, c’était de réunir de l’argent pour les besoins des chrétiens en difficulté. Combien de chrétiens, dans le monde, sont aujourd’hui en difficulté, en Afrique ou ailleurs ! Et nous, chrétiens des pays riches, qui nageons dans le superflu, est-ce que nous pensons à réunir des fonds, à les confier à des hommes fidèles comme Paul et les autres, pour aller les distribuer sur place à ceux qui en ont besoin, à nos frères qui sont en train de mourir de faim, alors que nous jetons des poubelles entières de choses que nous avons en trop ? Regardez comme Paul faisait. Il réunissait de temps en temps des fonds pour les distribuer aux chrétiens pauvres ou dans le besoin, et il allait leur porter ce qui leur manquait. Je n’ai pas le temps de faire un enseignement là-dessus, je vais lire quelques versets très important vu que nous parlons de la vie pratique de l’Eglise : Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints (les saints, c’étaient les chrétiens dans le besoin), agissez, vous aussi, comme je l’ai ordonné aux Eglises de la Galatie. (2) Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons. Il ne parle pas du tout de dîme. Il dit : « ce qu’il pourra, selon sa prospérité ». Il prend ces dons pour les distribuer aux chrétiens qui sont dans le besoin. « Ce qu’il pourra, selon sa prospérité » : évidemment, ça dépend de la direction du Saint-Esprit. Vous vous rappelez l’histoire de la pauvre veuve que Jésus admire : Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. (42) Il vint aussi une pauvre veuve, et elle y mit deux petites pièces faisant un quart de sou. (43) Alors, Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; (44) car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. Et je suis sûr qu’elle a accumulé un trésor immense dans les cieux et que Dieu a pourvu à ses besoins. Donc, cela dépend de la direction du Saint-Esprit. et quand il dit : « ce qu’il pourra », il montre que Dieu nous laisse libre ; Fais selon ce que ton cœur te dit. Si tu as le cœur gros et large, tu vas donner même de ton nécessaire, parce que tu vois à côté quelqu’un qui en a encore moins que toi. C’est une règle d’égalité : Car il s’agit, non de vous exposer à la détresse pour soulager les autres, mais de suivre une règle d’égalité : dans la circonstance présente votre superflu pourvoira à leurs besoins, (14) afin que leur superflu pourvoie pareillement aux vôtres, en sorte qu’il y ait égalité, (15) selon qu’il est écrit : celui qui avait ramassé beaucoup (de manne) n’avait rien de trop, et celui qui avait ramassé peu n’en manquait pas. (Exode 16, 18) Et c’est cette règle que le Seigneur veut nous faire connaître. En France, ayant appris par un message avec stupéfaction que telle sœur âgée qui, apparemment n’avait l’air de manquer de rien, faisait les poubelles de son quartier pour vivre, parce qu’elle n’avait rien et n’osait rien dire à personne. En fait, celui qui sème peu moissonnera peu, et celui qui sème en abondance moissonnera en abondance. Il y en a qui en ont fait une règle légaliste pour pousser les chrétiens à passer au portefeuille, mais ce n’est pas cela du tout. C’est uniquement pour que nous nous rappelions que Dieu est un dieu juste et que, si nous donnons sans espérer recevoir en retour, Dieu lui n’oubliera pas et il ne nous laissera manquer ni de nourriture ni de vêtement. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, Et Paul dit : Si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Si tous les apôtres modernes parlaient comme Paul !
Le deuxième besoin, c’était pour pourvoir aux besoins des anciens du groupe local, quand ils étaient engagés à plein temps dans le travail du Seigneur. Il fallait pourvoir à leurs besoins, parce qu’ils ne pouvaient pas travailler dans le monde pour avoir un salaire, parce qu’ils s’étaient entièrement consacrés à l’œuvre du Seigneur. Ils comptaient sur le Seigneur pour qu’il pourvoie. Ils ne faisaient pas de quêtes en disant : « Je suis au service du Seigneur, il faut pourvoir à mes besoins ». Il y avait un enseignement qui était donné ; on laissait la liberté à chacun et le Saint-Esprit mettait à cœur de pourvoir aux besoins des serviteurs du Seigneur qui ne gagnaient pas de salaire. Par exemple, Paul dit dans 1 Corinthiens 9 : Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel ? Il fait référence aux sacrificateurs de la loi. De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile. Donc c’est un droit, mais ce n’est pas un droit qui est appliqué de façon autoritaire par les serviteurs de Dieu. Ce n’est pas eux qui doivent organiser l’exercice de ce droit. C’est un droit spirituel qui doit être fait parce que les chrétiens ont eu le cœur touché. Ce ne sont pas les autres qui demandent leur salaire comme un droit. D’ailleurs, Paul lui-même renonce bien souvent à ce droit. Il a accepté de travailler durement, en plus de son travail d’apôtre, en faisant des tentes ou en travaillant temporairement pour n’être à charge de personne ou du moins de l’église où il était en train de prêcher. Ce n’est pas parce qu’on a un droit que l’on doit forcément l’exercer. On peut y renoncer, et c’est un sujet de gloire dont il ne veut pas se laisser priver. Cela veut sûrement dire qu’il n’avait pas de gros besoins et qu’il savait se contenter de très peu, mais c’est un droit, et, normalement, l’église doit librement assurer l’entretien de ceux qui sont des serviteurs de Dieu, dans le groupe local où ils sont. Dans 1 Timothée 5, 17 il est dit : Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. (18) Car l’Ecriture dit : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain (Deutéronome 25, 4). Et l’ouvrier mérite son salaire (Luc 10, 7). Donc, tout cela pour dire que le principe biblique est clair. L’argent, quand il est réuni, ne doit pas passer dans des bâtiments, des œuvres somptuaires. Il passe pour les besoins des saints qui sont dans la pauvreté ou la difficulté, pour entretenir les serviteurs de Dieu qui ont consacré leur vie à un ministère donné. Et le troisième besoin qui est indiqué dans la Parole, c’est de pourvoir aux besoins des anciens qui sont en mission à l’extérieur de leur groupe. Aujourd’hui, on les appelle les missionnaires. Un missionnaire, ce n’est pas forcément en Afrique. Dans un groupe local, quelqu’un peut être envoyé, comme cela a été souvent le cas, dans un autre endroit pour prêcher l’Evangile, et il lui faut du soutien. Normalement, ce sont les chrétiens qui ont à cœur de lui donner de quoi pourvoir à ses besoins. Par exemple dans Tite 3, 13 : Aie soin de pourvoir au voyage de Zénas, le docteur de la loi, et d’Apollos, en sorte que rien ne leur manque. Ils étaient envoyés en mission quelque part et il fallait pourvoir à leurs besoins, afin qu’ils ne manquent de rien. Cela voulait dire quoi ? Les nourrir, les loger. Il n’était pas question de leur donner des cents et des milles comme salaire royal. Je m’arrête là, pour ce point. C’est simplement pour montrer que l’église du Nouveau testament ne doit pas coûter très cher sur le plan financier. Pour les groupes locaux, les groupes de maison, il n’y a aucun frais de bâtiment. Ce sont des chrétiens qui travaillent et qui vivent de leurs mains. Ils doivent simplement avoir à cœur les pauvres et les serviteurs du Seigneur qui ont consacré leur temps au service du Seigneur. Vous ne trouvez aucune autre demande d’argent dans l’église du début. Cela veut dire que leur mission était faite par la puissance du Saint-Esprit. Et, ce qui leur a suffi au début devrait normalement nous suffire. Ca rappel un témoignage d ‘un évangéliste comme Smith Wigglesworth, au début du siècle dernier , donnait lui-même. C’était un évangéliste qui avait vraiment la puissance de l’Esprit de Dieu. Il a eu, un jour, une demande du Seigneur qui lui a dit : « Va annoncer ma Parole en Australie ». Il y est allé, sans prévenir personne. Il est arrivé sur le quai ; personne ne l’attendait. Et, quand il est parti, je ne sais pas combien de mois après, il y avait une foule énorme qui l’accompagnait au bateau, parce que, entre temps, il y avait eu la puissance de Dieu à l’œuvre. Dieu l’a conduit là-bas, et la puissance de la prédication de l’Evangile était telle que les foules sont venues au Seigneur. Il n’a manqué de rien pendant son séjour. Il n’a pas eu à quémander quoique ce soit. Dieu a pourvu. Et tout ce qui a été fait là-bas a été fait sans aucun recours à la radio, à l’impression de tracts, de traités, à des annonces dans les journaux, etc. Simplement la puissance de Jésus à l’œuvre. A la première réunion publique où il a prêché, il y a eu des malades guéris. Toute la ville le savait le lendemain. Ils se sont tous dit : « Il y a le
Seigneur qui est à l’œuvre à tel endroit. Il faut y aller ». Il n’a aucun frais à débourser, alors qu’aujourd’hui on voit certaines campagnes d’évangélisation où il faut louer des salles à prix d’or, il faut imprimer des milliers de traités, il faut passer des annonces à la télé, à la radio, ce qui coûte extrêmement cher. Alors certains diront : « tu exagères. Il faut vivre avec ton temps. Si Paul était à notre époque, il utiliserait tous ces moyens, et Internet ». Je dis : on n’en sait rien. En tout cas, , si l’église du début a été remplie de cette puissance, sans avoir besoin de tout cela, je ne pense pas que c’est absolument nécessaire. Ça peut être utile, mais ce n’est pas nécessaire du tout. Une chose est nécessaire, c’est d’être rempli de la présence de Dieu. Et quand Dieu se manifeste quelque part, je vous assure que ça remue. Les vrais réveils de l’histoire, même les réveils récents comme au Pays de Galles, au début du siècle, ou en Californie, se sont faits par la puissance du Saint- Esprit, et personne n’est allé dépenser des sommes énormes pour avertir de ce qui se passait. Le Saint- Esprit faisait l’invitation et les gens arrivaient. Alors, en ce qui concerne la direction spirituelle de l’église, des ministères, je préfère la conduite spirituelle, parce que « direction » a pris un sens un peu autoritaire. L’Eglise, en fait, est dirigée par le Seigneur Jésus. C’est lui le chef de l’Eglise, c’est lui qui veut diriger, bâtir son Eglise, et tout doit dépendre de lui. C’est le premier principe. C’est lui qui veut diriger son Eglise directement, avec l’assistance de son Esprit. Le deuxième principe, c’est que, dans cet immense corps de Christ qui est fait de rachetés, nous sommes tous spirituellement égaux, nous sommes tous sanctifiés par Jésus, et, pour le Père, nous avons la même valeur spirituelle, sans aucun intermédiaire entre le peuple du Seigneur et Dieu lui-même. Le troisième principe, c’est que nous devons tous être soumis les uns aux autres, dans la crainte de Christ. On doit reconnaître, dans le frère ou la sœur que Dieu a placé devant moi, quelqu’un qui, normalement, est en relation personnelle avec Jésus. Et, comme nous sommes membres d’un corps, nous devons fonctionner en coopération et en collaboration l’un envers l’autre. Mon frère va recevoir de Dieu des choses qui vont me faire du bien. Je vais recevoir des choses que je dois donner aux autres. Quand Dieu me donne des dons, ce n’est pas pour les garder pour moi, c’est pour l’édification de l’église. D’ailleurs, cela peut se faire dans un petit groupe humain mieux que dans un grand. Dans 1 Corinthiens 12 et 1 Corinthiens 14, l’apôtre Paul dit que ces dons sont distribués à tous selon la volonté du Saint-Esprit, pour l’édification commune. Or, à chacun la manifestation de l’Esprit est donnée pour l’utilité commune. De même vous, puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’Église que vous cherchiez à en posséder abondamment. Donc, nous sommes tous égaux spirituellement. Il n’y a ni grec, ni juif, ni circoncis, ni incirconcis, dans l’Eglise de Jésus, ni même homme, ni femme ; je parle, spirituellement, devant Dieu. Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Nous avons tous la même valeur spirituelle, nous sommes tous égaux devant le Seigneur, et nous avons tous un appel personnel du Seigneur dans son corps, avec des dons personnels pour l’édification de l’église et, bien sûr, pour amener des âmes au Seigneur. Donc, on n’a pas de complexes à avoir vis à- vis de nos frères ou de nos sœurs. On a une place indispensable. Si l’un est appelé à un ministère apparemment puissant, c’est sa place, c’est le don qu’il a reçu de Dieu. Il n’a pas à s’en glorifier. C’est pour un travail donné. Mais, celui qui, dans son coin, humble et quelquefois non reconnu par personne, reçoit du Seigneur un don précieux pour l’exercer vis-à-vis du reste du corps de Christ, il a, aux yeux du Seigneur, la même valeur, s’il exerce son don et son ministère, comme il doit l’exercer. S’il sort de l’appel du Seigneur, alors là, ça ne va plus. Mais si nous sommes dans l’appel que le Seigneur nous donne, et si nous l’exerçons comme le Seigneur le veut, alors là, nous rendons gloire au Seigneur. Le quatrième principe, c’est maintenant dans l’œuvre du Seigneur. Comme chacun a une place particulière, le Seigneur appelle certaines personnes à une fonction ou à une place particulière de surveillance spirituelle ou de
conduite spirituelle. Mais ça n’enlève rien au principe que je viens de définir, c’est-à-dire que ce n’est pas parce que Dieu va donner un ministère particulier de surveillance spirituelle à une personne, que cette personne doit devenir un écran entre Dieu et les autres ou qu’il doit devenir un commandant de l’armée pour diriger le troupeau. Ces fonctions de surveillance spirituelle, seront étudier un peu plus en détail plus tard. Ce sont des fonctions qui sont données à certains hommes, mais pas à des femmes. Ce sont les 5 fonctions de surveillance spirituelle qui caractérisent les ministères d’Ephésiens 4 : Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, Ils forment ce qu’on appelle les anciens du troupeau, chargés de surveiller que tout fonctionne comme le Seigneur le voudrait. Mais, ce n’est pas pour cela qu’ils valent plus que les autres. Ils ont simplement une fonction particulière que Dieu, dans sa grâce, leur donne pour que l’église soit surveillée par ces anciens qui sont nommés dans la Parole par le Seigneur. Alors, maintenant, voyons ces principes. Le premier principe est que Jésus est le chef de l’Eglise, celui qui la dirige directement et personnellement. Je lirai un verset, dans Matthieu 16, 18, dans la bouche même de Jésus. Jésus dit, en parlant à Pierre : Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, C’est un des rares passages de l’Evangile où le mot « Eglise » est employé. Jésus dit bien : « Je bâtirai mon Eglise ». C’est clair et net que c’est lui le chef. Il y a de nombreux passages qui le montrent. Je ne veux pas tous les détailler : simplement quelques versets. Bien souvent Jésus est mis au rancart, parce que les hommes ont pris sa place. Dans Ephésiens 5, 23, il est dit : car le mari est le chef (= tête) de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. (24) or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Donc, dans la pensée du Seigneur, c’est Jésus le chef de son Eglise qui est son corps, et l’Eglise doit être parfaitement soumise à celui qui est son chef, en tout point, comme la femme est soumise à son mari. Dans Colossiens 1, 18 : Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. Il y a d’autres passages, mais ça suffit pour montrer que le Seigneur veut diriger personnellement son Eglise, et il ne donnera à aucun homme la responsabilité de diriger son Eglise à sa place. Il va donner des ministères de collaboration avec Dieu, mais ces ministères-là seront des modèles, ce ne seront pas des gens qui vont dominer sur l’Eglise, mais qui vont surveiller pour voir comment tout se passe, si ça se passe bien comme Dieu l’a dit. Donc il faut qu’ils soient eux-mêmes en communion étroite avec le Seigneur et sa Parole, et ils donnent l’éclairage qu’il faut aux troupeaux qui ont encore besoin d’être éclairés. Mais, fondamentalement, c’est Jésus, dans le cœur de chacun de ses enfants, qui veut diriger personnellement leur vie, parce qu’il n’y a que lui qui a le plan d’ensemble, qui voit la totalité. Le deuxième principe, c’est que nous sommes tous égaux spirituellement devant Dieu :
Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Donc c’est clair que, dans la pensée du Seigneur, nous sommes tous sur le même plan, frères et sœurs devant Dieu. Christ est le premier-né, le frère aîné qui est en même temps le Seigneur, le Sauveur, le roi. D’ailleurs, dans Galates 3, il dit aussi : Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ ; (27) vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. (28) Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. (29) Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. Ca nous fait du bien de savoir que le Seigneur nous a tous destinés, tels que nous sommes maintenant, si nous restons fidèles, à être un jour semblables à l’image de Jésus. Je reviens constamment sur cette promesse du Seigneur. Si tu restes fidèle, attaché au Seigneur, il va travailler dans ta vie pour te rendre semblable à Jésus, homme ou femme, d’où que tu viennes, quel que soit ton passé. On est tous sur le même pied d’égalité. Maintenant dans Ephésiens 5, à partir du verset 20 : rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus- Christ, (21) vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. Donc, dans cet esprit-là, le mari est soumis à sa femme et la femme à son mari, parce que je dois discerner ce qui vient de Dieu par l’autre qui est devant moi, et aussi ce qui ne vient pas de Dieu. Il faut donc que je ne me laisse opprimer et asservir par personne, homme ou femme, quelle que soit sa position dans le monde. Dieu m’a libéré ; c’est pour être entièrement libre de toute oppression. Mais cette liberté me donne une grande responsabilité, parce qu’elle s’exerce dans l’amour, dans la soumission des uns aux autres. Si Dieu me donne une liberté complète, ce n’est pas pour que je commence à opprimer les autres et à les mettre sous mon grappin. Il m’a donné et il nous donne à tous une pleine liberté pour nous faire grandir dans cette liberté, pour qu’on prenne nos responsabilités en tant qu’adultes en Christ. Je vais mettre cette liberté au service de mes frères, de mes sœurs, de ceux qui ont besoin du Seigneur, comme Jésus l’a fait. Il s’est privé de la liberté qu’il avait en devenant semblable à un homme et il dit bien lui-même : Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. Dans cet esprit-là nous devons veiller soigneusement à être soumis les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Je ne vais pas me laisser asservir par un frère ou une sœur qui voudrait commencer à me dominer, y compris par des dons spirituels ou par la Bible, mais je vais veiller de très près à écouter ce qu’il a ou ce qu’elle a à me dire, pour bien discerner si ça vient du Seigneur, au besoin en faisant le tri et en laissant de côté ce qui ne vient pas du Seigneur. Mais il arrive que Dieu parle à une personne qui soit encore un peu mal habituée à écouter la voix du Seigneur. Elle va me donner quelque chose de la part de Dieu avec un mélange d’un peu de chair et d’esprit, mais il faut que je discerne quand même que Dieu l’a envoyée pour me parler et que j’écoute ce qui vient du Seigneur, dans ce qu’elle a à me dire. Si c’est quelqu’un qui est vraiment habitué à être en communion avec Dieu, il va me donner une vérité claire et nette de la part du Seigneur. Ça peut être un converti de la journée qui a reçu l’Esprit du
Seigneur et qui va me dire une vérité de la part de Dieu. Si je suis soumis à lui dans la crainte de Christ, je vais écouter et dire : « Tu as raison mon frère, tu as raison ma sœur, ce que tu me dis là, j’ai vraiment le sentiment que ça vient de Dieu ». C’est cela, être soumis les uns aux autres, dans la crainte de Christ. Mais cela, il faut le pratiquer dans nos foyers, dans nos groupes, et ça ne peut être vraiment efficace que si nous pratiquons notre relation personnelle avec Jésus d’abord, parce que, ce qui va me donner le discernement, c’est ma relation avec Jésus. Plus je vais connaître Jésus de manière intime et plus je vais connaître sa Parole, plus je vais avoir de la facilité pour juger si ce qui se passe est bon ou mauvais et puis je vais pouvoir mieux écouter ce que Dieu me demande de dire pour l’apporter à mes frères et sœurs. Mais je vais l’apporter dans la liberté et dans l’amour. Je ne vais pas leur donner des coups de Bible sur la tête en disant : « Frère mécréant, tu ne marches pas selon le Seigneur ». Je vais lui dire : « Mon frère ou ma sœur, il y a quelque chose que le Seigneur me montre pour toi ; je ne viens pas pour te condamner ou te juger, mais il est vital que tu écoutes ce que le Seigneur veut te dire, parce que tu es en train de dérailler ou de marcher à côté. Tu n’es pas à ta place ou tu ne fais pas ce qu’il faut que tu fasses. Alors, je t’en supplie, je t’exhorte à écouter. Voilà le conseil que je te donne. Tu te places devant Jésus et tu vas écouter la voix de Jésus dans ton cœur ». Si c’est un enfant de Dieu qui aime la vérité, il va venir à la vérité que je suis en train de lui donner de la part du Seigneur. Si c’est quelqu’un qui a l’esprit rebelle et qui ne veut rien entendre, c’est là que les difficultés commencent. Il va refuser, il va se rebeller. Je n’aurai plus qu’une chose à faire, c’est d’attendre le moment favorable pour essayer de lui rappeler ou prier pour lui en disant : « Seigneur, ouvre les yeux de son cœur et de son intelligence pour qu’il comprenne ce que j’ai voulu lui dire de ta part, parce qu’il n’a pas pu écouter ta voix ». Maintenant, il faut savoir que, dans l’œuvre du Seigneur, dans le travail qu’il veut faire dans ce monde, chacun reçoit du Seigneur un ministère, homme ou femme. Et, pour ce ministère, Dieu lui donne des dons spirituels, pas humains mais spirituels. « Ministère », en grec, ça veut dire service. Un ministre de Dieu, c’est un serviteur. Donc, homme ou femme, tu reçois de Dieu, dans le corps de Christ, dont tu es un élément, un plan personnel de Dieu pour ta vie, qu’il va falloir que tu réalises, si tu veux vraiment obéir au Seigneur, parce que tu l’aimes. Et, pour réaliser ce plan, Dieu, qui est avec toi, va te donner des dons surnaturels, des dons spirituels. Il va te donner le caractère de Christ pour que tu puisses exercer ta fonction et répondre à ton appel. Et tout le travail des « serviteurs de Dieu », tout le travail des ministères de surveillance spirituelle consiste exclusivement à surveiller ce qui se passe, pour aider les enfants de Dieu à grandir spirituellement, pour exercer leur propre ministère. C’est cela le travail d’un des 5 ministères dont je vous ai parlé : apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur. Dans Ephésiens 4, on voit ceci clairement : Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, Les ministères sont des dons. On a tous un ministère. A certains, le Seigneur donne un appel particulier pour aider les autres. C’est un test aussi Les ministères sont donnés uniquement pour aider les chrétiens à se perfectionner, c’est-à-dire grandir dans la stature de Jésus. Il y a des ministères qui font tout, sauf aider les chrétiens à grandir, parce que ça devient une menace pour eux, dès qu’un chrétien commence à grandir un peu. Si un chrétien se lève avec un ministère dans l’église et s’il devient concurrent avec le ministère en place, alors, la première des choses, c’est de l’écarter en vitesse pour qu’il ne devienne pas gênant. C’est malheureux à dire, mais ça arrive, ça arrive trop souvent, alors que, ce que le Seigneur veut, c’est que toi qui as été appelé comme apôtre ou docteur ou pasteur, tu mettes au service des autres les dons particuliers que tu as reçus, pour discerner ce qui se passe, pour voir quels sont les appels que Dieu donne ou confirmer des appels ou pour aider les chrétiens à s’approcher du Seigneur pour grandir et puis à les aider à se jeter dans le bain. Si je vois qu’un frère ou une sœur a reçu un don de prophétie ou de guérison ou autre, c’est mon travail de l’encourager. Il ne faut pas que je commence à me sentir concurrencé, parce qu’un frère ou une sœur a reçu un don de guérison. Et il va prier pour les malades qui seront guéris, alors qu’avec moi, ils ne seront pas guéris aussi souvent. Je dois me réjouir au contraire et dire : « Seigneur, donne encore plus. Et l’appel que tu m’as donné, développe-le aussi ». Quand on sera parvenu à la stature de Christ, on aura tout, tous les dons, et tout le caractère de Christ, mais on est en chemin. pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, Donc, les 5 ministères sont donnés en vue de l’œuvre du ministère du corps de Christ et en vue de l’œuvre de l’édification du corps de Christ. C’est comme cela qu’il faut le lire, parce que les deux expressions sont jointes. Le ministère du corps de Christ, c’est quoi ? C’est le ministère de chacun des membres du corps. Quand tous les membres sont à leur place et font ce que le Seigneur leur demande de faire, le corps marche bien. Ce n’est pas un seul homme qui va exercer toutes les fonctions dans l’église, c’est le corps tout entier. Alors, il faut perdre cette habitude de passivité. Ça doit stimuler en vous le désir de vous lever devant Dieu en disant : « Seigneur, montre-moi plus clairement ce que j’ai à faire dans ton corps, toujours en sachant que c’est un corps où nous sommes soumis les uns aux autres, dans la crainte de Christ. Montre-moi mon appel clairement, donne-moi les dons correspondants, parce que je veux les exercer pleinement. J’ai ce désir en moi de l’œuvre du ministère de ton corps, parce qu’il faut que ça marche comme tu le veux ». Donc, si un ministère de Dieu, apôtre, prophète, pasteur, évangéliste ou docteur, fait autre chose que cela, il n’est plus dans le travail que Dieu lui a confié. S’il dirige son église comme un P. D. G. dirige son entreprise, il a quitté les rails du ministère. Vous voyez comment cela se faisait dans l’église primitive Les ministères étaient choisis par Christ directement et ils commençaient à exercer librement leur appel et leur ministère qui était reconnu et confirmé par les autres. Et cela se passait vraiment dans la liberté de l’Esprit. Dieu est souverain. Il peut élever ou abaisser qui il veut. S’il en appelle un à exercer un ministère d’apôtre puissant qui va créer des églises, développer l’œuvre de christ partout dans le monde, tant mieux, merci Seigneur, donne-nous en d’autres. Mais, Seigneur, qu’il l’exerce en obéissance avec ta Parole, comme un serviteur et qu’il l’exerce en faisant ce que tu voudrais qu’il fasse, pas en allant développer sa dénomination à l’autre bout du monde, pour être le P. D. G d’une dénomination nouvelle. Paul n’a jamais pensé faire cela. Pourtant, il aurait pu. Il a sillonné la terre et la mer de l’époque pour faire l’œuvre du Seigneur. Quand il allait quelque part, quand il amenait des âmes au Seigneur, il les enseignait. Comme il était apôtre, il discernait au milieu d’eux ceux qui étaient appelés par Dieu pour être des anciens dans le troupeau. Puis il les confirmait et leur disait : « Dieu me montre que tu es appelé à être ancien ». Mais l’autre devait sûrement le sentir dans son cœur. Ensuite, il partait et il les recommandait à la grâce de Dieu. Il ne créait pas un comité de soutien à Jérusalem pour surveiller de loin toutes ces églises qui étaient créées, puis faire une grande organisation évangélique ; Il les confiait au Saint-Esprit et à la grâce de Dieu, et il repassait quelque temps après, pour voir comment ils allaient. Et les autres, en attendant, étaient entièrement autonomes, avec le Seigneur comme directeur. Mais, ça oblige de faire vraiment confiance à Jésus. Paul passait du temps à prier pour eux, mais il ne passait pas du temps à organiser cela de manière humaine. Il surveillait de près ce qui se passait. Dans l’Eglise, corps de Christ, il n’y a, en gros, que 3 positions possibles. Dans Philippiens 1, 1 : Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : (2) que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ ! Donc, dans le corps de Christ, les évêques et les diacres sont aussi des saints. Ils font partie du troupeau des saints. Il n’y a que 3 places possibles. Parmi les saints qui étaient à Philippes, il y avait 2 types de saints particuliers qui avaient une fonction spéciale : les diacres et les évêques. Ces évêques là n’étaient pas du tout ceux dont on entend parler aujourd’hui, qui ont un palais épiscopal. Evêque, au sens du mot grec, veut dire surveillant, surveillant du troupeau. Dans tout le Nouveau Testament, pour désigner la fonction d’ancien ou des 5 ministères dont j’ai parlé, vous avez 2 mots : épiscopos et presbytéros. « Episcopos », c’est celui qui surveille, qui est placé au-dessus pour surveiller. C’est un peu comme quelqu’un qui est sur un monticule ou le guetteur du troupe ou qui est là sur un arbre ou sur un phare, et qui regarde au loin pour voir si tout va bien. « Presbytéros », c’est celui qui voit loin, celui qui a de l’expérience, qui a reçu quelque chose de vraiment spécial du Seigneur qui lui donne une vision plus profonde. Le presbytre a donné le mot prêtre, de façon déformée. Donc l’évêque et le presbytre sont des anciens du troupeau. Tous les ministères, que ce soit apôtre, prophète, évangéliste, pasteur ou docteur, ne sont que des anciens dans le troupeau. Ce sont des ministères plus ou moins puissants, plus ou moins étendus, selon l’appel que Dieu leur donne. Mais, il n’y a pas, dans la Bible, cette différence qu’on voit dans tant d’églises, où le pasteur est le ministère, et, à côté, vous avez un groupe d’anciens qui sont des sous ordres, au service du ministère. Ils sont, en fait, le groupe de conseillers ou le conseil presbytéral. On distingue, dans l’église, le ministère qui a vraiment la vision de Dieu, l’appel de Dieu et l’ancien qui est un peu le secrétaire de la compagnie. C’est celui sur lequel on va s’appuyer, qui aura quand même un certain nombre de responsabilités, mais il dépend directement du ministère, il n’a pas l’autorité spirituelle d’un ministère. Dans la Bible, il n’y a pas cette distinction. Tous sont appelés anciens, y compris les apôtres. Par exemple, l’apôtre Pierre est considéré par beaucoup comme le premier des apôtres ou l’un des premiers. On peut vraiment dire de lui : il a reçu un ministère. Et bien, il dit, en parlant de lui : Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, Il s’appelle donc ancien. Il est apôtre, mais c’est un ancien. Il fait partie de ce groupe qui est placé là avec des dons et un appel particulier pour surveiller le troupeau. témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : (2) Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; (3) non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau.
Voilà l’ancien. Jean, qui était aussi l’un des premiers apôtres, dit : L’ancien, à Kyria l’élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité Donc Pierre et Jean étaient des anciens. C’étaient des apôtres, mais c’étaient des anciens comme les autres anciens. Leur fonction, il le dit, c’est de faire paître les brebis. On les prend, on les fait sortir de la bergerie, on les conduit simplement là où il y a des bons pâturages, on les laisse manger à leur guise, en toute liberté, et on surveille pour voir si le loup ne vient pas. Et, quand elles ont bien mangé, on les ramène dans la bergerie, jusqu’au moment où on les aidera à sortir encore par la porte qui est Jésus. C’est cela le travail de l’ancien. C’est surveiller simplement le troupeau et laisser le troupeau manger lui-même. Ce n’est pas le berger qui mange l’herbe à la place du troupeau. Il les met en condition pour que le troupeau puisse manger. Il le laisse manger, il le surveille et il le garde. Dans Philippiens 1, 1, Paul et Timothée écrivent aux habitants de Philippes : Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : (2) que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ ! dans l’Eglise de Jésus, il n’y a que des saints, des évêques et des diacres qui sont eux-mêmes des saints. Dans le peuple du Seigneur, vous n’avez que des saints et ils sont saints parce qu’ils ont été sanctifiés par le sacrifice de Jésus à la Croix. Ils ont reçu cette sainteté par la foi en Jésus. Nous ne devenons pas saints par des pratiques religieuses, mais par la foi en Jésus et ce qu’il a fait pour nous. Son sang nous lave et il nous donne une nouvelle nature dans notre esprit. Et là, nous sommes saints, c’est-à-dire mis à part pour Dieu, consacrés à Dieu. Donc, dès que nous venons au Seigneur, nous savons que nous sommes mis à part pour lui, pour son service et pour sa gloire Il n’y a rien qui doit être au-dessus de cet objectif. Nous sommes mis à part pour Dieu et Dieu a besoin de nous. Ça me touche quand je vois que le Seigneur manifeste son besoin de nous. Evidemment, en tant que Dieu, il n’a besoin de rien ni de personne : il se suffit à lui-même. Mais, s’il a créé des créatures et s’il s’est fait des enfants, c’est parce qu’il en avait besoin. Son cœur d’amour doit déverser son amour sur quelqu’un. Souvent nous prions le Seigneur en disant : Seigneur, bénis-moi. Et Dieu nous parle avec son cœur de Père et nous dit : « Bénis-moi ». Il est dit constamment dans les psaumes : « Bénissez l’Eternel ». Rendons-lui un culte qui lui soit agréable : Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom. Alors, tous ces saints forment le peuple du Seigneur, l’Eglise universelle qui est répartie, nous l’avons vu, dans diverses localités. Les chrétiens sont appelés par le Saint-Esprit à se réunir dans la localité où ils habitent ou à côté, parce qu’il faut être à une distance raisonnable qu’on peut faire à pied ou à vélo. Je dis cela, parce que des temps difficiles viennent et vous verrez si l’église locale ne va pas se remettre dans le modèle du Seigneur. On va se regrouper avec nos voisins chrétiens, et c’est là, dans les maisons, que l’on va servir vraiment le Seigneur. Donc, ayons toujours cet objectif à l’esprit : Sauf circonstances exceptionnelles ou particulières ou provisoires, le but du Seigneur est de nous amener à se voir avec les frères et les sœurs qui sont autour de nous, quelle que soit leur étiquette, s’ils y consentent et dans l’esprit du Seigneur, c’est-à-dire autour de la recherche de la vérité et du Seigneur. Ces saints-là, groupés et répartis dans diverses localités qui forment l’Eglise universelle et l’Eglise locale de Christ, sont tous appelés par le Seigneur à exercer un ministère, chacun en particulier, puisqu’on est chacun membre du corps de Christ. Le corps de Christ est réparti en divers organes et chaque organe a sa fonction. Si un organe ne se joint pas au travail général du corps, le corps va être handicapé. Si un organe ne va pas fonctionner, le plan du Seigneur ne va pas bien se faire, parce qu’il va manquer une cellule, un organe, une partie du corps. Nous sommes tous appelés à un ministère de la part du Seigneur, à un travail, à un service pour Dieu, pour la gloire de Dieu, dirigé directement par le Seigneur et par son Esprit, avec des dons surnaturels, c’est-à-dire des capacités qui viennent d’en haut, quelles que soient les capacités qui étaient les nôtres quand nous sommes nés. Il y en a qui sont plus ou moins intelligents, selon le monde, avec plus ou moins d’éducation, plus ou moins de dons naturels. Il y en a qui sont doués pour la musique, pour le chant, d’autres pour les travaux artistiques, d’autres pour la comptabilité ou l’agriculture…Vous avez tous des dons, une formation sur le plan humain, mais, rien de tout cela n’a de valeur aux yeux du Seigneur, si ce n’est que ça peut être sanctifié et utilisé pour le Seigneur. Mais, ce qui plaît au Seigneur, c’est que nous exercions notre ministère avec les dons surnaturels qu’il nous donne, pour que ce soit vraiment pour sa gloire. Je ne vais pas me glorifier devant le Seigneur de ce que j’ai reçu de lui, tandis que tout ce qui correspond à mon travail personnel d’acquisition de compétences, de techniques et de dons, je peux les mettre au service du Seigneur, mais je risquerais de m’enorgueillir de ce que j’ai reçu par mes efforts personnels. Les dons surnaturels du Seigneur sont donnés par le Saint-Esprit à chacun pour l’utilité commune. Donc, à nous de prier le Seigneur pour lui dire : « Je sais que j’ai une place, je sais que j’ai des dons, montre-les moi ou bien donne-moi ceci que tu me mets à cœur. J’ai besoin que tu me révèles ma place et les dons ». C’est important de savoir que nous sommes tous appelés à cela. Maintenant, quel est le but fixé par Dieu ? C’est que nous puissions tous grandir, poussés par le Saint-Esprit qui nous habite, pour arriver un jour, par la grâce de Dieu, à la mesure de la stature parfaite de Jésus (Ephésiens 4, 13). Je le redis constamment, mais le plan du Seigneur, c’est cela : nous faire grandir pour que nous ressemblions toujours plus à Jésus, que l’esprit de Jésus nous remplisse, que les pensées de Jésus remplissent nos pensées, que les sentiments de Jésus remplissent nos sentiments, que l’amour de Jésus remplisse nos cœurs en tant qu’individus. En tant qu’église, nous sommes appelés à être le temple saint du Seigneur. Et nous sommes appelés à être l’image parfaite de Jésus. C’est glorieux ! Il faut donc collaborer avec le Seigneur pour atteindre ce but. C’est lui qui le fait en nous, si nous restons fidèles. Alors, pour aider les saints à avancer vers cet objectif, c’est Jésus lui-même, le chef et la tête de l’Eglise, qui nous dirige, assisté du Saint-Esprit qui est l’Exécutant et l’Ordonnateur, avec un grand E et un grand O. Le Saint-Esprit, qui habite dans le cœur de tous les enfants de Dieu, travaille pour ouvrir notre esprit au plan et à la Parole du Seigneur, pour nous faire recevoir ses dons et pour nous aider à grandir en Christ, jusqu’à la perfection. C’est Jésus lui-même qui dirige ce programme. Maintenant, le Saint-Esprit est aussi aidé et assisté, et c’est une pure grâce de Dieu, parce qu’il pourrait très bien ne pas le faire, par ce qu’il appelle ici des anciens et des diacres qui travaillent ensemble avec le Seigneur, pour permettre à tous les saints d’atteindre cet objectif. Mais ils doivent le faire comme le Seigneur le veut, à l’image et au modèle de Jésus. Donc Jésus est notre modèle parfait. Quand nous regardons comment Jésus s’est comporté en tant que chef de l’Eglise, quand il a vécu sur cette terre, et, par la suite, dans les instructions qu’il a laissées aux apôtres, c’est ce modèle-là qu’il faut suivre. Jésus est notre Sauveur, notre Seigneur, mais il est aussi le serviteur et le modèle. Les anciens doivent travailler comme cela. Alors, le Seigneur a prévu que ses brebis paissent sous la surveillance d’hommes qui s’appellent des anciens, qui ont un peu plus d’expérience que les autres ou un peu plus de connaissance du Seigneur que les autres ou un appel particulier pour aider les brebis à paître, à se nourrir et à grandir dans le Seigneur. Et, en cela, les anciens sont des dons de Jésus à l’Eglise, de même que Jésus-Christ est le don du Père au monde entier, à l’Eglise aussi, puisqu’il la fait naître en lui. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Donc, le Père a donné le don suprême qui est Jésus pour nous sauver, nous amener à lui et à la perfection. Maintenant, Jésus nous donne le Saint-Esprit, puisqu’il a fallu qu’il monte au ciel et qu’il soit glorifié, pour répandre le Saint-Esprit, et les anciens. Donc, un ancien doit exercer son ministère selon le modèle de Jésus qui représente, dans sa personne, l’ensemble des ministères. Jésus a été l’apôtre parfait, le prophète parfait, l’évangéliste parfait, le pasteur parfait et le docteur parfait. Jésus cumule tous ces ministères dans sa personne et, pour l’aider dans sa tâche, il choisit des hommes à qui il donne une partie de son ministère. Ces ministères d’anciens sont clairement réservés à des hommes, dans la Parole du Seigneur. Alors, je parlerai à part du ministère de la femme. Dans l’esprit du Seigneur, ce n’est pas du tout péjoratif, et on verra en quoi le ministère de la femme, quand il est exercé selon la volonté du Seigneur, est glorieux et tout à fait indispensable, dans l’Eglise du Seigneur. Mais chacun doit être à sa place. Si les anciens « hommes », c’est-à-dire les 5 ministères d’Ephésiens 4 : apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur, qui sont appelés par Dieu pour aider les brebis à grandir, exercent leur ministère à l’image de Jésus, ils vont le faire dans un esprit de soumission et d’humilité au Seigneur et à sa Parole, comme des modèles du troupeau et pas comme des dominateurs du troupeau ou des intermédiaires entre Dieu et le troupeau. Ce sont des hommes qui sont allés plus loin dans la connaissance de Jésus, qui doivent être arrivés plus loin dans le brisement, dans l’humilité et dans l’esprit de service. Si c’est vraiment dans le cœur des serviteurs du Seigneur, il n’y aura pas de problème dans l’église, parce que la soumission qui est demandée est une soumission en Christ, de même que la soumission de la femme à son mari est une soumission en Christ. Et, quand le mari est comme Christ, la femme ne devrait avoir aucun problème à se soumettre, dans l’amour et dans la paix du Seigneur, parce que son mari représente vraiment Christ. Je peux toujours refuser de me soumettre à Jésus, mais quand je suis enfant du Seigneur, brebis du Seigneur, il y a quelque chose qui est dans mon cœur : c’est le désir de faire plaisir à Jésus, parce que je l’aime. Donc, la soumission des brebis aux anciens ne peut se faire que dans l’Esprit du Seigneur et sous certaines conditions que nous verrons. Mais la condition la plus importante, c’est que les anciens eux-mêmes soient à l’image de Jésus et que l’ensemble des brebis soit à l’image de l’Eglise, de la perfection de l’épouse de Jésus. Donc, la soumission va se faire en Christ, conduite par le Saint-Esprit. Alors, les femmes, mes sœurs, n’ont pas à être jalouses, parce que Dieu a réservé ces 5 ministères à des hommes. Dieu donne des raisons précises pour cela. La femme doit trouver, dans le corps de Christ, la place que Dieu lui donne et qui est une place unique. Et nous verrons tous les ministères que la femme peut exercer. Si elle les exerce dans la plénitude de l’Esprit, je vous assure que beaucoup de choses changeraient dans l’Eglise du Seigneur. Elle n’est pas destinée par le Seigneur à être une espèce de second ordre mise dans un coin ou à la cuisine. Le Seigneur a en vue son épouse à lui et la femme doit représenter l’épouse du Seigneur, comme toute l’Eglise dont nous faisons partie représente l’épouse du Seigneur. Alors, maintenant, je vais lire dans Actes 6, 1. Quand Jésus est venu sur terre, il a choisi pour commencer 12 hommes qui s’appellent les apôtres. Apôtre, en grec, veut dire « envoyé, messager ». Donc, un apôtre est simplement quelqu’un qui est envoyé par Dieu pour un certain ministère. Il y en a eu d’autres après, et il les a formés lui-même, au cours de son ministère terrestre, et, par la suite, une fois qu’il a été glorifié, il les a envoyés pour un ministère mondial assisté par d’autres ministères. En ce temps-là, le nombre des disciples augmentant, les Hellénistes murmurèrent contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour. Nous savons que, dans l’église des premiers temps : La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. Car il n’y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu, (35) et le déposaient aux pieds des apôtres ; et l’on faisait des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin. Ils avaient, au départ, confiés le soin de distribuer ces richesses aux apôtres. Les gens venaient, apportaient ce qu’ils voulaient donner aux apôtres qui, ensuite, faisaient la répartition selon les besoins de chacun. Mais, là, ils commencent à trouver qu’il y a trop de monde et, qu’à 12, ils ne pouvaient pas faire toute cette tâche qui commençait à être importante. Nous savons, qu’à cette époque, il y avait entre 15000 et 20000 personnes dans l’église de Jérusalem. Alors, 12 anciens pour s’occuper de ce troupeau, ça fait trop peu : Les douze convoquèrent la multitude des disciples, et dirent : Il n’est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables. Donc, ils le faisaient au début. Ils servaient aux tables les pauvres et les veuves qui étaient sans ressources et qui avaient besoin d’être servis. C’était la fonction des apôtres de Jésus, au départ, de même que Jésus s’est abaissé en lavant les pieds de ses apôtres, en leur disant de faire comme lui, pour montrer qu’ils étaient envoyés pour servir. Au début, ils avaient très bien compris la leçon. Ils servaient aux tables les veuves et les nécessiteux. Ils ont commencé par cela, et c’était une preuve d’humilité de le faire. Et puis ils ont compris que l’appel du Seigneur pour eux était un appel particulier à la parole et à la prière : Il n’est pas convenable que nous laissions la parole de Dieu pour servir aux tables. (3) C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes, de qui l’on rende un bon témoignage, qui soient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, et que nous chargerons de cet emploi. Vous vous rendez compte de la responsabilité spirituelle qu’il y avait dans cette église, au début ? Pour servir aux tables, il fallait des hommes pleins de sagesse, de Saint-Esprit et de foi et de qui on rendait un bon témoignage. Aujourd’hui, dans beaucoup d’églises, on dirait : « Tiens, celui-là, il ne vaut pas grand chose spirituellement, il est tout juste bon à servir aux tables, et on le mettrait à servir aux tables, alors que, dans l’esprit du Seigneur, c’est exactement l’inverse. Il demande des hommes remplis de Saint-Esprit, de foi et de sagesse, pour faire les tâches les plus humbles et les plus basses. C’est l’Esprit du Seigneur. Ce n’est pas l’esprit des hommes. Les grands pasteurs préfèrent être sur l’estrade, la plupart du temps, que servir aux tables. Ils doivent penser aux tâches les plus humbles en priorité. Et il dit : Et nous, nous continuerons à nous appliquer à la prière et au ministère de la parole. Donc, ces anciens-là, voilà à quoi ils sont d’abord appelés par le Seigneur. Après, nous verrons comment ils se sont partagé des ministères plus spécialisés, c’est-à-dire : apôtres, prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs. Au départ, les apôtres étaient spécialisés en tout ce qui touchait au ministère de la Parole et de la prière. Et les deux vont ensemble. Combien de fois Paul dit : « Je prie, ou priez pour moi, ou je prie constamment pour vous les Ephésiens, les Philippiens, les Thessaloniciens ». Le ministère des apôtres était un ministère important dans la prière (c’est elle qui est nommée en premier), et dans la Parole, c’est-à-dire l’enseignement, la prédication ou l’exhortation, la prophétie, etc. Tous les dons de la Parole sont réservés aux anciens et ils ont spécialisé d’autres hommes qui étaient remplis de Saint-Esprit et de foi dans les tâches matérielles qui consistent à servir aux tables. Vous avez donc deux groupes d’hommes, les anciens et les diacres, tels que Paul les décrit dans Philippiens 1, qui sont tous les deux appelés par Dieu, qui doivent tous les deux être remplis de Saint- Esprit, de sagesse et de foi, pour faire les uns, les anciens, des tâches plutôt consacrées à la prière et à la Parole, les autres, les diacres, des tâches plutôt consacrées aux services matériels, et en particulier, au service des tables (on dirait aujourd’hui tous les services matériels et sociaux). Tous doivent prier et tous doivent connaître la Parole, mais, dans l’application pratique, certains sont appelés spécialement au ministère de la Parole et de la prière. Alors, l’église entière choisit 7 hommes : Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains. Ensuite, on a le début du ministère des diacres pour ceux-là. Et on voit, par la suite, que les ministères de ces premiers hommes se sont développé en fonction des appels particuliers qu’ils ont reçus. Des 7 diacres qui servaient, au début, aux tables, on voit que deux, en particulier, Etienne et Philippe, étaient tellement remplis de Saint-Esprit et de foi que ça n’a pas tardé à se manifester par des miracles, des prodiges, des guérisons et des signes, et qu’ils ont vite quitté les tables pour aller évangéliser. Mais, s’ils ont quitté les tables, ce n’est pas parce que ça les dégouttait ou parce qu’ils voulaient être promu à quelque chose de plus haut. C’est Dieu qui a vu que leur cœur était consacré à ce travail humble et qui leur a dit de changer. Et Philippe a été appelé en Samarie, où un réveil s’est produit. Etienne n’a pas hésité à parler devant le sanhédrin, c’est-à-dire le gratin du judaïsme, pour les secouer au nom du Seigneur. Et il y a donné sa vie. Donc vous voyez que c’est Dieu qui nous donne une promotion spirituelle, non pas parce qu’il voit que nous désirons être élevé à une plus haute place, mais parce que, dans sa sagesse, il a prévu de nous mettre à tel endroit plutôt qu’à tel autre. Et, pour Dieu, c’est exactement la même chose (je veux dire sur le plan de la valeur spirituelle), si c’est fait comme pour le Seigneur et si c’est fait dans l’Esprit du Seigneur. Que l’on serve aux tables ou que l’on soit le grand apôtre Paul qui a évangélisé tout le monde connu de l’époque, je suis sûr que si l’un comme l’autre a accompli son ministère de tout son cœur et dans le Saint-Esprit, les récompenses seront les mêmes là haut, parce qu’ils ont répondu à leur appel de tout leur cœur, dans l’obéissance et l’humilité, et non pas parce qu’ils ont eu envie de faire ça plutôt qu’autre chose. Un peu plus loin, dans Actes 13, on voit ce qui se passe dans l’église d’Antioche qui était la plus grande église de l’époque. Les chrétiens d’Antioche étaient plusieurs dizaines de milliers, plus encore qu’à Jérusalem. Entre le chapitre 6 et le chapitre 13 on voit qu’il commence à y avoir une certaine spécialisation dans les ministères. L’apôtre Pierre, par exemple, est appelé par le Seigneur plus spécialement pour les Juifs et Paul pour les païens. Paul a été appelé à Antioche par Barnabas et les autres pour exercer un ministère d’enseignement. Donc, à Antioche il y avait plusieurs dizaines de milliers de chrétiens répartis dans de nombreuses assemblées de maison, et, pour s’occuper de ces chrétiens, il y avait une foule de responsables, puisque, dans chaque groupe, il devait y avoir certaines personnes qui exerçaient une fonction de berger. Pour l’ensemble de la ville les anciens exerçaient la surveillance générale de l’œuvre du Seigneur. Il y avait dans l’Église d’Antioche des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manahen, qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul Il y avait donc des prophètes et des docteurs. C’est toujours le ministère de la Parole. Les prophètes donnent la parole inspirée du Seigneur directement, les docteurs font un enseignement systématique de la Parole, qui est aussi conduit par le Saint-Esprit, mais d’une autre manière que les prophètes. Les prophètes reçoivent l’inspiration qui est conforme à la Parole et ils la donnent comme une parole vivante qu’ils reçoivent directement du Seigneur, alors que les enseignants prennent la Bible et ils donnent la Parole de manière systématique. Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Ce n’est pas le comité d’organisation de l’église de Pentecôte ou autre qui a décidé qu’il serait bon d’aller évangéliser la Turquie. C’est le Seigneur qui choisit les anciens, c’est le Seigneur qui les envoie ou qui les met où il veut. Donc, il n’y avait pas encore d’apôtre, au sens d’envoyé. Il y avait des prophètes et des docteurs. Le Saint-Esprit en choisit deux et il les envoie faire un certain travail en dehors d’Antioche : Ils les présentèrent aux apôtres, qui, après avoir prié, leur imposèrent les mains. Ils les laissèrent partir, parce qu’ils savaient bien que c’était le Saint-Esprit qui les avait choisis et qui les conduisait. Il n’y a eu personne pour être sur leur dos tout au long du voyage, à qui ils devaient rendre compte ou faire des rapports ou demander l’autorisation d’aller à Bérée plutôt qu’à tel endroit. Ils leur ont imposé les mains et les ont remis entre les mains du Seigneur. Ceux qui étaient restés devaient sûrement intercéder et prier pour eux, que le Saint-Esprit les protège, les garde et les conduise. Et c’est à ce moment-là que Paul est devenu apôtre. Jusqu’à présent, il était ancien dans l’église d’Antioche. Le Saint-Esprit l’envoie, et, à partir du moment où il est envoyé en dehors de son église locale, il devient apôtre, envoyé de Dieu pour une mission d’évangélisation, d’enseignement, de formation de ceux qu’il avait évangélisés. Barnabas et Saul, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre. Donc, je veux introduire maintenant cette idée supplémentaire : dans chaque église locale, il y a des anciens. Vous vous rappelez que l’église locale, c’est la ville. Donc, dans le plan du Seigneur, dans une ville quelconque, il a prévu un groupe d’hommes qui constitue un groupe de surveillants du troupeau, qui le conduit et qui l’aide à avancer dans sa vie spirituelle. Ces anciens doivent faire paître ensemble le troupeau. Le modèle, aujourd’hui, est que, dans chaque ville, il y a 5, 10, 15 ou 20 assemblées qui sont des succursales d’une dénomination nationale, qui sont dirigées, en général, par un pasteur unique, ou avec des anciens. Mais la manière dont c’est dirigé est souvent religieuse. Le pasteur dépend lui-même d’un comité qui le dépasse et tout est décidé au niveau des hommes. Il y a des conventions régionales, locales ou autres, des synodes qui déplacent les pasteurs, qui les mettent à tel ou tel endroit. C’est le conseil presbytéral qui examine les candidatures et qui choisit un tel ou un tel. Ce sont les hommes qui font, j’ose employer le mot parce que c’est ça, leur cuisine personnelle en osant encore demander à Dieu, dans la prière, qu’il bénisse leur travail. Et je trouve Dieu extraordinairement miséricordieux d’agir quand même dans cette situation-là, en faisant en sorte qu’il y ait quand même quelques conversions, quelques guérisons et une action du Saint-Esprit, parce que le Saint-Esprit ne se laisse pas enfermer dans des boîtes, mais on gêne quand même son action, quand ce n’est pas fait selon le plan du Seigneur. Au départ, quand ces anciens d’Antioche étaient réunis, il n’y avait pas Paul, Barnabas et les autres qui faisaient une réunion de pasteurs pour voir ensemble comment on peut prier. Ils s’occupaient ensemble d’un troupeau unique de brebis, ils tournaient au niveau des assemblées de l’église, ils apportaient leurs ministères ensemble et, régulièrement, ils se réunissaient pour jeûner et prier, pour écouter le Saint-Esprit et recevoir de Jésus ses directives, par le Saint-Esprit. C’est comme cela que ça doit se faire. Donc, un ancien d’une église locale ou d’un groupe est quelqu’un qui est appelé par Dieu directement, dont le ministère est confirmé par les autres ministères ou par l’église tout entière. Dieu appelle quelqu’un et le reste de l’église se rend compte que quelqu’un a été appelé par Dieu et il reconnaît l’appel qui repose sur un homme pour exercer son rôle d’ancien. Et les autres anciens, qui ont le discernement du Seigneur, reconnaissent aussi cet appel et le confirment publiquement. Et tout cela peut commencer au niveau des petits groupes de maison. A Antioche, il y avait des centaines de groupes de maison, mais je suis sûr que la plupart de ces anciens ont commencé leur ministère dans un petit groupe. Et ça commence à se manifester par un certain nombre de dons particuliers. L’un a un don plutôt pour la Parole, l’autre a un don plutôt d’évangéliste, l’autre a un don plutôt de prophète, l’autre a un don plutôt d’apôtre s’il sent qu’il va être envoyé ailleurs que dans son groupe local. En tout cas, ils commencent à exercer cet appel dans le groupe où ils sont et le groupe reconnaît qu’il y a un appel sur eux. On s’en rend compte avec le temps qui passe et les autres anciens de la ville confirment cet appel par le Saint-Esprit. Dans ces 5 ministères d’ancien : apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur, vous en avez 4 qui sont essentiellement des ministères pour l’Eglise, c’est-à-dire tous sauf celui d’évangéliste, et un qui est surtout pour les païens. L’évangéliste est surtout appelé à évangéliser avec puissance, puisque nous sommes tous appelés à évangéliser, mais on n’est pas tous appelés à être un évangéliste, un des 5 ministères. Donc, l’évangéliste reçoit de Dieu un ministère surnaturel d’évangéliste, avec puissance pour les guérisons, les miracles et les signes qui accompagnent son ministère. Il est appelé sur une multitude de terrains extérieurs pour exercer ce ministère dans la puissance de l’Esprit, alors que les 4 autres exercent leur ministère pour l’église, corps de Christ, essentiellement. L’apôtre, lui, cumule un peu l’ensemble des ministères. L’apôtre, c’est un peu spécial. Regardez le ministère de l’apôtre Paul. Il allait évangéliser et il passait une bonne partie de son temps à enseigner les brebis qu’il venait d’évangéliser. Donc je dirais que l’évangéliste est entièrement spécialisé dans le fait de toucher les païens, alors que les 4 autres sont essentiellement pour le corps de Christ. Les apôtres sont les ministères les plus puissants. Ils cumulent un peu l’ensemble des ministères. Un apôtre ne va jamais se contenter d’amener des âmes au Seigneur. Il va faire comme Paul. Sa préoccupation constante, c’est de prier pour eux, d’intercéder et de les former par la Parole, pour qu’ils grandissent dans le Seigneur. Parmi ces 5 ministères, il y en a surtout un qui est centré sur l’église locale : celui du pasteur. Les 4 autres sont surtout tournés vers l’extérieur. L’évangéliste va toujours à l’extérieur, sur les champs de mission. Les 3 autres sont appelés par le Seigneur au niveau de l’ensemble du corps de Christ. Ils ne sont pas limités à une église locale. On a vu que les prophètes et les docteurs qui étaient à Antioche s’occupaient du corps de Christ, mais ils n’étaient pas limités au corps de Christ local. Ils étaient appelés dans d’autres villes pour exercer leur ministère au niveau de l’ensemble du corps de Christ. Paul était constamment en voyage. Les docteurs, les apôtres et les prophètes sont constamment en train de circuler dans l’ensemble du corps de Christ. Les pasteurs sont plutôt appelés à rester dans l’église locale pour s’occuper des brebis et être leur berger. C’est la règle générale, mais Dieu fait un peu ce qu’il veut. Dans Actes 14, quand Paul commence son ministère d’apôtre : Quand ils eurent évangélisé cette ville et fait un certain nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Icone et à Antioche, (22) fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Vous voyez la préoccupation de l’apôtre. Il fait des disciples, il va ailleurs, il continue à en faire. Et il revient constamment pour fortifier l’esprit des disciples, les enseigner, les faire grandir dans le Seigneur. Il leur disait une vérité que nous devons constamment nous rappeler : c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. Nous sommes appelés à souffrir. Ce n’est peut-être pas une pensée que beaucoup de chrétiens acceptent de gaieté de cœur, mais nous sommes appelés à souffrir et à pleurer dans la joie de notre cœur, parce que nous avons un Seigneur merveilleux et nous avons l’assurance de notre salut. Nous sommes appelés à souffrir de plus en plus, à mesure que notre progression spirituelle se fait, parce qu’on participe aux souffrances de Christ. On voit avec les yeux de Jésus ce monde perdu, tous ces malheureux qui sont sans Dieu, sans espérance. Notre cœur en souffre. On voit l’état de l’Eglise et à quel point elle est loin du Seigneur et de son enseignement. Vous avez en plus les souffrances qui viennent des persécutions. Celui qui veut vivre saintement sera persécuté, par Satan, les faux chrétiens, les païens. Donc, à mesure que nous grandissons spirituellement, nous devons nous préparer à souffrir de plus en plus, mais en sachant que le Seigneur est en nous, qu’il nous dirige, qu’il nous accompagne dans la souffrance. C’est lui le premier qui souffre de voir tout cela. Mais rien ne peut nous enlever la joie profonde que nous avons de connaître la vérité, de connaître Jésus. Alors, regardez ce qu’il dit au verset 23 : Ils firent nommer des anciens dans chaque église, et, après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent au Seigneur, en qui ils avaient cru. Dans chaque église, ça veut dire dans chaque ville. Et, si vous voulez en avoir une confirmation, regardez dans l’épître de Paul à Tite. Tite était aussi apôtre avec Paul, et Paul lui dit : Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, Ils ne dit pas : dans chaque groupe de maison, mais dans chaque ville. Et, si on revient dans Actes 14, 23, ils firent nommer des anciens dans chaque église, parce que l’église, c’est la ville. Donc, la préoccupation de ces apôtres qui passaient, c’était de faire des disciples, et, dès qu’ils en avaient fait, ils savaient reconnaître l’appel de Dieu sur tel ou tel homme qui était appelé par Dieu au ministère d’ancien. Ils avaient le discernement et Paul les nommait ou les faisait nommer pour que leur ministère soit confirmé. Vous vous rendez compte : c’étaient des gens qui venaient d’être évangélisés. Ils avaient quelques jours, quelques semaines ou quelques mois de conversion, et déjà Paul dit : « Dans chaque ville je nomme ou je fais nommer des anciens ». Ils avaient sur eux l’appel de Dieu et l’apôtre savait discerner cet appel. Il faut faire attention, parce qu’aujourd’hui il y a des faux prophètes qui circulent, qui nomment des anciens à tort et à travers, pour les regrouper dans leur groupe, leur dénomination, mais pas du tout pour en faire des serviteurs comme le Seigneur le veut. Aujourd’hui, on vit dans un tel monde de confusion que nous devons être sur nos gardes. On doit discerner les vrais et les faux apôtres, les vrais et les faux ministères. Et Jésus nous donne un seul critère pour les distinguer : C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez Au verset 15, il dit : Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs Donc, il faut faire attention, parce que ces faux anciens ou faux apôtres ou faux ministères, plus ou moins auto proclamés ou proclamés par d’autres faux anciens ou faux ministères, viennent à nous en vêtement de brebis, souvent avec des dons spirituels réels. Ils prophétisent, ils peuvent faire des miracles, des guérisons au nom de Jésus, mais leur cœur est tordu, parce que, dedans, ce sont des loups ravisseurs. En fait, ils travaillent pour leur propre ventre, dit Paul. Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre Ils ont la cupidité et la domination pour motif, pas la gloire de Dieu, pas l’Esprit de Christ pour être de vrais serviteurs soumis au Seigneur et servant l’intérêt du troupeau. Ils viennent pour se remplir les poches et le ventre. Il faut faire attention, parce qu’il y a un tel désir de surnaturel, de réveil, aujourd’hui, dans le peuple du Seigneur, que, lorsqu’un serviteur de Dieu arrive avec des signes, des prodiges et des miracles, ils suivent, pour la plupart, tout ce qu’il dit et font tout ce qu’il demande de faire, alors que le Seigneur dit : C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez Mais le fruit de l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; Paul dit lui-même que : Les preuves de mon apostolat ont éclaté au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles. Il ne dit pas : par des miracles, des signes, des prodiges, mais par une patience à toute épreuve. Il commence par là. Après, il ajoute : par des miracles, des signes, des prodiges qui confirment son appel. Paul était rempli d’amour pour les brebis, de patience, de paix dans son cœur. Alors, prenez le temps, brebis du Seigneur, de tester leurs fruits. Pour tester les fruits d’un faux, il faut du temps. Ce n’est pas quand quelqu’un arrive en faisant 2 ou 3 réunions pleines de puissance, que vous allez pouvoir constater les fruits de sa vie. C’est en le connaissant personnellement pour voir s’il respecte son épouse, s’il ne met pas la main dans la caisse, quels fruits il produit dans sa vie. Est-ce qu’il est rempli d’amour, de patience, de paix, de joie, de fidélité au Seigneur, de foi, de sincérité, de consécration ? Ça ne peut pas se voir en 2 ou 3 jours, sauf si vous êtes remplis du discernement du Seigneur. Mais il faut quand même contrôler les fruits. C’est là qu’il va être jugé. A l’époque, comme les premiers apôtres, puis ceux qui ont été appelés par Dieu, Paul, Barnabas et les autres, étaient des hommes remplis de Saint-Esprit et de foi, ils savaient immédiatement discerner sur qui reposait un appel pour être ancien du troupeau. Et ils étaient capables de faire ce que beaucoup ne sont plus capables de faire aujourd’hui, c’est-à-dire de passer dans un groupe qu’ils venaient d’évangéliser et de discerner les appels du Seigneur à être ancien du troupeau. Si la ville était petite, il y avait peu d’anciens. Si elle était comme Antioche, il en fallait beaucoup plus. Dans un petit groupe de maison, il n’y a pas forcément l’ensemble des anciens d’une ville ou même pas un seul, puisque les anciens d’une ville vont être répartis dans des groupes de maison. Il n’est pas dit du tout que, dans chaque groupe de maison, il va y avoir un ancien au sens des 5 ministères. Les 5 ministères vont tourner et s’occuper du troupeau ensemble. Et les brebis de la ville, les saints de la ville sauront que, dans cette ville, un tel, un tel et un tel sont les anciens du troupeau. On saura qu’ils sont désignés, appelés par le Seigneur, confirmés, qu’un tel est appelé à la prédication, un tel est appelé à être pasteur, berger du troupeau, ou prophète. C’est comme cela que ça devait marcher. Ce serait merveilleux si ça marchait comme le Seigneur l’a prévu. Et vous voyez, en passant, la responsabilité des brebis, de discerner elles aussi qui sont appelés comme anciens et s’ils sont vrais ou faux. Il y a tellement de brebis qui se laissent complètement entraîner par des faux anciens, des faux prophètes ou de faux pasteurs, parce qu’elles n’ont pas exercé ce devoir de discernement que Dieu exige d’elles. Si toutes les brebis du Seigneur savaient discerner les faux apôtres, il n’y aurait plus une seule brebis du Seigneur pour les suivre. Leurs caisses se videraient vite ou alors ils n’auraient que les fausses brebis. Alors, on verra, dans les fausses doctrines qui circulent, cette fausse doctrine qui dit de ne pas toucher à l’oint de l’Eternel, qui est vraie sur le plan biblique, mais qui est mal interprétée dans la pratique. Dans la mesure où le Seigneur nous montre que celui-là est un faux apôtre et que c’est confirmé, on a le devoir de le désigner du doigt et de le dénoncer. Ce ne sera pas toucher à l’oint de l’Eternel, parce que ce n’est pas un oint de l’Eternel. Et même si c’est un oint de l’Eternel, comme Pierre, il faut qu’il y ait un Paul à côté de lui qui, publiquement, le reprenne. Et il n’a pas touché à l’oint de l’Eternel. Pierre ne s’en est pas offusqué. Il s’est soumis. Alors, ce groupe d’anciens qui dirige ensemble l’église, c’est important, : ils ne sont jamais seuls. Dans une église, c’est-à-dire dans une ville, ils fonctionnent toujours au moins par deux. Si la ville est petite, il y en aura 2 ou 3. Si la ville est grande, il y en aura plus. Ils ne fonctionnent jamais seuls. Vous ne voyez, jamais dans la Bible, « l’ancien de l’église de » ou bien « le pasteur de l’église de ». C’est toujours les anciens. C’est une garantie pour éviter la domination par un homme. Alors, bien aimés, brebis du Seigneur, secouez-vous du joug spirituel que Satan a réussi à mettre sur l’Eglise en infiltrant l’Eglise d’une multitude de faux pasteurs et de faux bergers qui dominent le troupeau actuellement et qui ne sont pas envoyés par le Seigneur. Je ne dis pas cela pour stimuler la rébellion dans le corps de Christ, sinon je ne serais pas serviteur du Seigneur. Je dis cela pour stimuler les brebis à prier, à ouvrir les yeux. Le Seigneur nous appelle à discerner tout ce qui ne vient pas de lui, tout le fardeau que Satan a réussi à mettre sur son troupeau qui ne vient pas de lui, pour s’en dégager. Déjà, quand il y a discernement de quelque chose qui va mal, il y a un sujet de faire des prières , d’aller parler aux personnes chez lesquelles le discernement de quelque chose qui n’allait pas, il se verrait tout de suite si se sont vraiment des brebis ou des anciens du Seigneur. Un ancien du Seigneur ne va jamais s’offusquer ( choquer, froisser ) quand on le reprend, même quand on le reprend injustement, parce que vous avez aussi des brebis qui ne sont pas du tout remplies de l’Esprit, qui vont aller reprendre à tort et à travers des serviteurs de Dieu. Un faux ancien va se fâcher. Il ne va pas être d’accord. On a mis en cause sa suprématie d’ancien et il n’est pas content, parce que les faux veulent tout contrôler, tout diriger, ne rien permettre en dehors de ce qu’ils ont décidé. Ça n’a rien à voir avec le modèle biblique. Nous devons nous dégager de ce joug et de ce fardeau, même s’il y a une bénédiction apparente, même si on voit de beaux bâtiments, beaucoup d’argent et de grandes activités, une radio et une école biblique. Tout ceci sera balayé bientôt par l’Esprit du Seigneur, je le dis maintenant par prophétie. Et quand je dis que ça sera balayé, ça ne sera pas forcément dispersé et détruit, mais ça sera balayé par un vent de fausses doctrines qui va les plonger dans les bras de l’antichrist et de l’épouse mauvaise de l’antichrist, la prostituée. « Cependant, de Milet Paul envoya chercher à Ephèse les anciens de l’Église ». (Actes 20, 17) L’église, c’est encore une fois la ville. Ephèse était surveillée par un certain nombre d’anciens. Paul n’a pas le temps d’y aller. Il envoie chercher tous les anciens ; Il n’envoie pas chercher les différents pasteurs des différentes églises d’Ephèse ; Il envoie chercher le groupe d’anciens de l’église d’Ephèse. Et puis, il leur dit : Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous, (19) servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs. (20) Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, (Actes 20, 18-20) Le serviteur du Seigneur qui est appelé par Dieu à un ministère d’ancien va exercer son ministère en toute humilité, avec larmes, parce qu’il a beaucoup de soucis, de problèmes et de persécutions au milieu des épreuves. Mais il ne leur a rien caché de ce qui leur était utile, il n’a pas cherché à tordre la Parole du Seigneur par un intérêt quelconque. Il y a des serviteurs du Seigneur ou des pasteurs qui, aujourd’hui, cachent ce qu’il faudrait dire, parce qu’ils ont peur que leurs églises se vident, alors que cela serait leur intérêt qu’elles se vident de tous les éléments qui ne sont pas du Seigneur. Alors, au lieu de vouloir raccommoder tous les bouts de ficelle, parce qu’on ne veut pas que les fausses brebis s’en aillent, on va faire un message à l’eau de rose, où l’on va cacher des choses, où l’on va rajouter des choses qui ne sont pas du Seigneur. Nous savons à quel point le langage de Paul était ferme, plein d’amour, mais ferme : la vérité avant tout, dans l’amour. et qu’il ne faut pas craindre de les prêcher et de les enseigner publiquement et dans les maisons, (21) annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. (Actes 20, 20-21) Donc, tout son message se ramenait à deux mots clef : repentance et foi. Il leur annonce ce qui l’attend, et il dit : Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang. (Actes 20, 28) Donc ancien est égal à évêque. Il est clair que c’est le Saint-Esprit qui les a établis. Paul s’est contenté de les nommer, parce qu’il a vu que le Saint-Esprit les avait choisis. Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, (30) et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. (Actes 20, 29-30) D’abord, il y en aura d’autres, des faux, qui vont venir de l’extérieur, et puis, du milieu de vous, il va s’en lever quelques uns. Ils vont enseigner des fausses doctrines pour entraîner des disciples non pas après le Seigneur, mais après eux. Vous voyez la distinction entre les vrais et les faux ? Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. (Actes 20, 31) Vous voyez comment Dieu travaillait par le ministère de Paul : il exhortait constamment le troupeau avec larmes, il ne lui cachait rien. Et il finit en disant : Et maintenant je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, à celui qui peut édifier et donner l’héritage avec tous les sanctifiés. (Actes 20, 32) Il n’y a aucune domination chez Paul. Il ne se sentait pas propriétaire de ses brebis ; Elles ne devaient pas lui rendre des comptes constamment. Il les a exhortées et il ne les a pas commandées. Il les a soutenues dans la prière. Il leur montrait tout le chemin du Seigneur sans rien leur cacher. Dans 1 Timothée 3 Paul donne à Timothée les critères pour être ancien : Cette parole est certaine : si quelqu’un aspire à la charge d’évêque, il désire une œuvre excellente. (1 Timothée 3, 1) Dieu choisit quelqu’un et met le désir de cette charge en lui. Si Dieu te met dans le cœur d’être ancien c’est une chose excellente et tu dois prier le seigneur dans ce sens en disant : Seigneur, c’est une responsabilité ; j’aimerai vraiment aider les brebis, être un ancien dans ta maison, dans une église, une ville. Cela va se faire avec un certain nombre de conditions : Il faut donc que l’évêque soit irréprochable, mari d’une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement (1 Timothée 3, 2) Vous pouvez avoir deux interprétations pour « mari d’une seule femme ». Dans sa vie, il n’a été marié qu’une seule fois ou bien il n’a eu qu’une seule femme à la fois. Au sens biblique, il n’y a aucune interdiction pour un veuf de se remarier. Je pencherai plutôt pour la première interprétation. Ça peut être confirmé, par exemple, dans l’épître à Timothée où il dit : Qu’une veuve, pour être inscrite sur le rôle, n’ait pas moins de soixante ans, qu’elle ait été femme d’un seul mari, (1 Timothée 5, 9) Vous pouvez avoir la deuxième interprétation pour conviction. Donc, vous voyez que tous les anciens devaient avoir un don pour enseigner les brebis, puisque, dans le travail du berger, il y a un travail de faire passer la Parole dans le cœur des enfants du Seigneur ? Ce n’est pas forcément un ministère de docteur, l’enseignement, mais c’est être capable, dans les conseils pratiques qu’on a à donner aux brebis, de faire passer la Parole de Dieu. Il faut qu’il ne soit ni adonné au vin, ni violent, mais indulgent, pacifique, désintéressé. (4) Il faut qu’il dirige bien sa propre maison, et qu’il tienne ses enfants dans la soumission et dans une parfaite
honnêteté ; (5) car, si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’église de Dieu ? (1 Timothée 3, 3-5)Tout cela est plein de sagesse. C’est une liste de critères très précis. Donc, certains peuvent êtreappelés à commencer à exercer un ministère, mais pour pouvoir être officiellement reconnu et nomméancien, il faut avoir certaines capacités et veiller sur les conditions. Dieu va demander à l’église deveiller à ce que ses anciens respectent les conditions. Si l’église ne le fait pas, elle pèche. Je medemande quel est le pourcentage de véritables anciens qui resteraient dans l’église, si tous ces critèresétaient effectivement mis en pratique !Un peu plus loin, Paul dit :Il ne faut pas qu’il soit un nouveau converti, (1 Timothée 3, 6)Alors, ça semble un peu en contradiction avec le fait qu’on a vu Paul nommer des anciens aprèsquelques mois ou quelques semaines d’évangélisation. Paul les a enseignés clairement sur lesconditions à respecter. Il avait non seulement discerné l’appel du Seigneur, mais il avait aussi vérifiédans leur vie, s’ils respectaient toutes les conditions.de peur qu’enflé d’orgueil il ne tombe sous le jugement du diable. (7) Il faut aussi qu’il reçoive un bontémoignage de ceux du dehors, afin de ne pas tomber dans l’opprobre et dans les pièges du diable. (1Timothée 3, 6-7)
On voit donc que Paul était un homme pratique, quand il passait dans une ville, qu’il venait d’évangéliser les gens. Il savait qu’il ne pouvait pas partir sans nommer certains comme responsables de la marche spirituelle de l’église, sans les enseigner sévèrement sur les conditions à remplir. Quand l’église est établie depuis plusieurs dizaines d’années, les anciens qui sont choisis ne doivent pas être de nouveaux convertis, puisqu’il est possible de choisir des anciens convertis qui remplissent les conditions. c’est une simple question de sagesse. Ces critères de choix sont repris dans Tite : Je t’ai laissé en Crète, afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens dans chaque ville, (6) s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. (Tite 1, 5-6) C’étaient des hommes qui, déjà, dans leur vie personnelle, rendaient un bon témoignage. Pour ma part, je défends l’idée qu’un homme divorcé, ou divorcé et remarié, ne doit jamais être reconnu officiellement comme ancien d’une église locale. Il se trouve qu’il y en a une foule qui sont divorcés, remariés, et établis comme pasteurs ou évangélistes ou autres. Dieu semble bénir quand même leur ministère par des signes, des prodiges, si on veut vraiment satisfaire le cœur du Seigneur, il faut respecter ces conditions. Le Seigneur a une place pour ces hommes-là dans son Eglise. Ils peuvent exercer tous les dons de l’Esprit, manifester toute la puissance de Dieu dans les signes, les prodiges et les miracles, mais ils ne sont pas appelés à être reconnus officiellement par dieu comme les anciens du troupeau dans une localité. Dieu a ses raisons. « Ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. » : c’est tellement important. Tellement d’anciens et de pasteurs ont des enfants infidèles. S’ils reconnaissent cela, leur responsabilité est de démissionner immédiatement et d’attendre que les enfants deviennent fidèles. Si un ancien a des enfants qui commencent à être infidèles, il doit tout faire pour qu’ils le deviennent, dans la prière, dans l’intercession. L’église ne doit pas le conserver à une place d’ancien reconnu. Il va avoir un travail qui peut être très efficace, mais il n’aura pas une position spirituelle d’ancien, parce que Dieu ne le permet pas pour le moment. Vous voyez pourquoi il attache de l’importance à des gens qui ont une vie équilibrée, tranquille, paisible, juste, droite, simple, humble mais remplie du Seigneur et de sa Parole et de la capacité d’exhorter selon la saine doctrine. Maintenant, qu’est-ce que ça veut dire « paître l’église », puisque le but des anciens c’est de paître ? développons un peu cette expression. Pierre la décrit de manière précise : Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : (1 Pi 5, 1) Pierre était apôtre, mais ce n’était pas une catégorie spéciale au-dessus des anciens. Il était ancien comme eux seulement. Il avait un ministère beaucoup plus puissant que les autres, parce qu’il était appelé à un ministère spécial par Dieu, mais il se considérait ancien comme les autres. Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; (1 Pi 5, 2) « Paissez », ça veut dire nourrissez-le, donnez-lui de l’embonpoint spirituel pour qu’il soit en bonne santé, non par contrainte, mais volontairement. C’est la première caractéristique de l’ancien. Il le désire personnellement, personne ne l’oblige et il n’est pas commandé par quelqu’un d’autre à qui il est obligé d’obéir. On le fait parce qu’on aime cela, parce qu’on est appelé par le Seigneur, par amour pour Jésus. Mais on n’est pas fonctionnaire de la foi, comme tant de pasteurs qui sont nommés pasteurs, qui attendent leur retraite et, quand ils la prennent, ils ne s’occupent plus des brebis. Donc, on le fait parce qu’on répond à un appel du Seigneur, par amour pour Jésus et ses brebis, et « non pour un gain sordide, mais avec dévouement » à son ministère et ses brebis. On ne doit pas craindre d’être dérangé. On ne doit pas dominer sur ceux qui vous sont échus en partage, mais être les modèles du troupeau, c’est-à-dire les modèles de Jésus selon Jésus qui est le grand modèle, avec un esprit de serviteur, pour faire passer aux brebis tout ce qui leur faut pour être en bonne santé spirituelle et physique. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. (1 Pi 5, 4) Donc, l’ancien doit avoir constamment à l’esprit le modèle qui est Jésus, et puisque les brebis lui sont confiées pour qu’il leur donne à manger, il faut qu’elles puissent voir en lui de plus en plus Jésus, parce qu’elles vont regarder à l’ancien et elles vont avoir tendance à imiter l’ancien s’il imite Jésus. Il y en a même qui imitent l’ancien qui n’imite pas Jésus. Mais le Seigneur nous demande d’imiter les anciens qui imitent Jésus. Paul dit : Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. (1 Corinthiens 11, 1) Mais pas comme dominant. Partout où vous avez l’esprit de domination, vous n’avez pas la liberté del’Esprit. Ça veut dire qu’on ne peut pas faire la moindre chose dans l’église sans demander lapermission au pasteur qui domine, parce qu’il faut que tout soit contrôlé par le chef. Si je suis anciend’une église, je ne peux que me réjouir de voir les brebis du Seigneur commencer à exercer leursresponsabilités en Dieu. Si tu as envie d’évangéliser ton village, parce que Dieu te le demande, tu n’aspas besoin de demander la permission à un pasteur. Mais, si tu es ancien dans une église locale avecd’autres anciens qui travaillent avec toi, tu ne vas pas faire cavalier seul. Tu vas en parler à tes frèresanciens, pour avoir leur avis, pour prier ensemble. Mais il n’y aura pas quelqu’un qui va dominer surtoi et qui va te donner une autorisation. Donc, si Dieu te montre que tu es appelé à faire quelque chosepour lui, en tant que brebis, tu en parles aux anciens ou autour de toi. Le problème, c’est que, souvent,tu as des anciens qui ne sont pas spirituels, et tu ne te sentiras pas conduit à leur en parler, parce queça va être le blocage immédiat. Que faut-il faire dans ce cas-là ? Prier Dieu, et Dieu va te montrer.Aux anciens d’Israël qui disent :Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? (Actes 5, 28)Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. (Actes 5, 29) C’est le cas de beaucoup d’anciens aujourd’hui. Ils sont comme les membres du sanhédrin qui bloquent tout, parce que ce n’est pas fait comme ils voudraient le faire. Si on mettait en pratique ce qui est dit dans la Parole, c’est la ruine de 90 % des églises actuelles, parce que tout ce que les hommes ont mis en place s’écroulerait comme un château de cartes. Alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? Je ne vous cacherai rien de ce que Dieu dit. L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime dans la vérité. (3 Jean 1, 1) Le grand apôtre Jean s’appelle l’ancien, tout simplement. J’ai écrit quelques mots à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. (3 Jean 1, 9)
Vous voyez comment il y avait déjà les germes de la caricature de pasteur qu’on trouve dans beaucoup d’églises aujourd’hui, c’est-à-dire quelqu’un qui aimait être le premier, donc le seul qui commande et qui commandait de manière autoritaire l’église, puisqu’il ne voulait pas recevoir Jean. Et Jean dit : C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos ; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Église. (3 Jean 1, 10) Ce Diotrèphe aimait être le premier. Il empêchait les vrais serviteurs de Dieu de venir et il empêchait les brebis du Seigneur de les recevoir et d’entrer en contact avec eux. Et, s’il y en a qui le faisait, il les chassait de l’église. Voilà le dominateur dont Jean ne voulait pas. Il n’exerçait pas sur Diotrèphe une autorité papale. Il reconnaissait le fait que Diotrèphe était en position d’autorité usurpée, mais il ne prenait pas autorité sur Diotrèphe pour l’exclure. Il disait simplement aux brebis qu’elles avaient un mauvais pasteur. Et si les brebis étaient spirituelles, elles écoutent la voix de l’ancien qui parlait de la part de Dieu et elles se dégageaient de Diotrèphe.
Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. (3 Jean 1, 11) N’imite pas Satan, le dominateur, mais Jésus. On doit veiller à ce que l’esprit de domination ne s’infiltre pas dans nos rapports mutuels, dans nos groupes et dans nos églises. C’est très subtil, parce que, entre mari et femme, c’est très vite fait de dominer. Dans un petit groupe comme , c’est vite fait de commencer à dominer ou d’exercer une domination subtile, de faire pression. Vous savez comment on commence à dominer ? En jugeant ou en méprisant tel frère ou telle sœur. On le juge parce qu’on le trouve moins spirituel ou trop spirituel, parce qu’il ne fait pas comme nous. On va mépriser telle sœur parce qu’elle ne met pas le voile ou qu’elle n’a pas de jupe. On ne doit jamais forcer quelqu’un à faire quelque chose. Si on commence à faire pression spirituelle pour forcer, on est déjà animé par l’esprit de Satan, le dominateur. On doit agir par la vérité, par la prédication de la Parole et laisser tout le monde libre. Permission sans domination, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de discipline dans l’église. Elle s’exerce de manière biblique, sans esprit de domination. Si, au milieu d’un groupe, le péché est pratiqué ouvertement, on doit appliquer la procédure que le Seigneur demande : Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. (16) Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. (17) S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain. (Matthieu 18, 15-17) Cela n’est pas dominer, mais veiller à la vérité. On peut voir le cœur d’un berger comme Paul dans : Vous savez vous-mêmes, frères, que notre arrivée chez vous n’a pas été sans résultat. (2) Après avoir souffert et reçu des outrages à Philippes, comme vous le savez, nous prîmes de l’assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l’Évangile de Dieu, au milieu de bien des combats. (1 Thessaloniciens 2, 1- 2) Le travail des anciens est d’annoncer au milieu de bien des combats, dans des souffrances, des difficultés, des persécutions. C’est pour ça qu’il faut prier beaucoup pour eux. Car notre prédication ne repose ni sur l’erreur, ni sur des motifs impurs, ni sur la fraude ; (1 Thessaloniciens 2, 3) Les faux anciens sont animés par l’erreur, les motifs impurs ou la fraude. Les vrais anciens sont animés par l’esprit de vérité, de pureté, de sainteté du Seigneur. mais, selon que Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, ainsi nous parlons, non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs. (1 Thessaloniciens 1, 2-4) L’ancien ne va jamais plaire à un homme. Beaucoup d’anciens, aujourd’hui, ne pensent qu’à ça, pour être populaires, pour avoir une écoute de plus en plus large au niveau de l’église locale ou de l’Eglise universelle. Pour être reconnu au niveau de l’Eglise universelle aujourd’hui, il faut être populaire, donc il ne faut pas donner tout l’Evangile de Dieu. Dès que tu commences à dire toute la vérité, tu n’es plus populaire. Je connais des vrais prophètes du Seigneur qui sont vraiment des prophètes ; mais ils sont mis de côté, ils ne sont pas considérés comme des hommes populaires, et pourtant, ils disent des paroles de Dieu qui sont vraiment des merveilles. Voyez ce que Paul dit : Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, (4) détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. (2 Timothée 4, 3- 4) Et il dit maintenant : non comme pour plaire à des hommes, mais pour plaire à Dieu, qui sonde nos cœurs. (5) Jamais, en effet, nous n’avons usé de paroles flatteuses, comme vous le savez ; jamais nous n’avons eu la cupidité pour mobile, Dieu en est témoin. (1 Thessaloniciens 2, 4-5) Le faux prophète va flatter les gens. Le vrai ne va pas les flatter, il va les encourager et leur dire la vérité en face. Les faux voient tout au travers de l’argent : la dîme, les offrandes, la construction d’un bâtiment plus grand, d’une radio. des brebis ont été tondues jusqu’à l’os. On leur a fait vendre des appartements, donner leurs économies, parce qu’il y avait un homme ambitieux qui voulait soi-disant servir le Seigneur. Nous n’avons point cherché la gloire qui vient des hommes, ni de vous ni des autres ; nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres de Christ, (7) mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants, (8) nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers. (9) Vous vous rappelez, frères, notre travail et notre peine : nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous, nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. (1 Thessaloniciens 2, 6-9) Paul fabriquait des tentes la nuit pour pouvoir prêcher la journée. Vous êtes témoins, et Dieu l’est aussi, que nous avons eu envers vous qui croyez une conduite sainte, juste et irréprochable. (11) Vous savez aussi que nous avons été pour chacun de vous ce qu’un père est pour ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant (12) de marcher d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire (1 Thessaloniciens 2, 10-12). Vous avez ici un bon descriptif de ce qu’est un ancien pour le peuple du Seigneur. Quand je lis ça, moi je tremble et je dis au Seigneur : « Fais-moi grâce, parce que, qui peut répondre à ces exigences, s’il n’est pas visité par la grâce du Seigneur, être rempli de douceur, d’amour, de patience, de persévérance, supporter les coups, les injustices, les mauvaises accusations et continuer à faire du bien, à encourager. J’ai l’image de Jésus là. Jésus supporte nos faiblesses, nos péchés. Il continue encore à nous encourager, à nous relever, à nous faire du bien. Si nous avons le cœur tourné vers lui et vers la vérité, jamais il ne nous laissera tomber. Lisez le chapitre 34 d’Ezéchiel, où il est parlé du bon berger. Vous voyez combien ce bon berger prend soin des brebis, va chercher celle qui est égarée, soigner celle qui est malade. C’est vraiment le rôle du pasteur, du ministère de pasteur au sens de berger. Il va s’occuper de ses brebis comme un père s’occupe de ses enfants, comme on prend soin de son bébé quand on est la nourrice. Et vous verrez aussi, dans ce passage, le sort terrible que Dieu réserve aux mauvais anciens ou aux mauvais pasteurs qui ne paissent pas les brebis, mais qui se paissent eux-mêmes. Maintenant, je termine par les obligations des brebis vis-à-vis des anciens. Je rappelle, non pour faire un appel d’argent, car je n’ai besoin de rien, que les brebis doivent prendre soin de leurs anciens sur le plan matériel et financier. Quand un ancien est vraiment appelé par Dieu, il va compter uniquement sur Dieu, il ne demandera rien à personne, ni un salaire, ni de l’argent. Il va compter sur Dieu, dans la prière mais ce sera aux brebis de discerner et de pourvoir aux besoins du berger, en ce qui concerne sa nourriture, ses vêtements les besoins de sa vie. Paul dit même : Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d’un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l’enseignement. (1 Timothée 5, 17) Et le mot grec, c’est « honoraire ». Mais l’ancien peut refuser ce choix, comme Paul l’a fait bien souvent. C’est aux brebis d’exercer leur discernement, et aujourd’hui, si beaucoup d’anciens véritables souffrent sur ce plan, c’est que les brebis n’écoutent pas la voix du Seigneur. Ce sont de vrais anciens qui ne disent jamais rien à personne, qui ne font pas d’appel d’argent. Ils comptent sur le Seigneur, mais, comme ce sont les brebis qui n’écoutent pas la voix du Seigneur et qui ne donnent pas ce qu’elles devraient donner, les anciens souffrent en silence. Nous sommes responsables, en tant que brebis du Seigneur, du moindre centime que nous donnons aux anciens. Cela veut dire que, si des mauvais anciens font des appels d’argent qui ne sont pas conduits par le Seigneur, Dieu nous rendra responsables de l’argent que nous leur donnons et que nous n’aurions pas dû leur donner. Nous devons réserver cet argent aux emplois que Dieu a prévus : pourvoir aux besoins des anciens, des missionnaires, des saints qui sont pauvres. Si nous sentons qu’un appel d’argent est fait pour un but qui n’est pas du Seigneur, pour combler un trou, par exemple, qui est dû à l’imprudence de la mauvaise gestion d’un ancien qui a fait des choses qu’il n’aurait pas dû faire, Dieu nous rendra responsable de l’argent qu’on a donné. Il faut vraiment savoir qu’on est conduit par le Seigneur, parce que les choses sont présentées de manière réellement subtile et tellement séduisante que beaucoup de brebis sont séduites pour donner. Maintenant, je termine par : Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu ; (Hé 13, 7) Une autre obligation des brebis est de se souvenir de leurs conducteurs. Comment peut-on se souvenir d’eux ? Dans la prière, avant tout. Paul parlait constamment à ses brebis en disant : « Priez pour moi ». Il faut prier pour eux. Ils sont en danger spirituel. Souvenez-vous d’eux aussi dans les actes d’affection que vous pouvez leur porter. Il le dit au verset 7 : considérez quelle a été la fin de leur vie, et imitez leur foi. (Hé 13, 7) La fin est plus importante que le commencement. Il y a des anciens qui ont bien commencé et qui ont mal fini. Ce n’est pas ceux-là qu’il faut imiter. Un peu plus loin, au verset 17, il dit : Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; (Hé 10, 17 Les vrais anciens veillent sur vos âmes, parce que, quand ils sont nommés par Dieu anciens sur une église ou sur une ville, ils devront rendre compte au Seigneur des âmes que Dieu leur a confiées. Ils ne sont pas responsables de tous les péchés que peuvent faire leurs brebis, mais ils sont responsables de bien remplir leur ministère vis-à-vis de ces âmes que Dieu leur a confiées. qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage. (18) Priez pour nous ; (Hé 10, 17-18) Il montre bien l’obligation qu’il y a de prier pour les anciens. Pour résumer, je disais : pourvoir à leurs besoins, se souvenir d’eux, leur obéir mais leur obéir dans le Seigneur. Il faut pouvoir discerner si ce sont des anciens véritables spirituels qui vous donnent vraiment la pensée du Seigneur. A ce moment là, vous suivez et vous vous soumettez, mais pas en obéissant de manière aveugle à tout ce qu’un ancien pourrait demander, si ce n’est pas confirmé par la voix du Seigneur dans votre cœur et surtout si ce qu’il dit n’est pas conforme à la Parole du Seigneur. Il faut être soumis dans le cœur, c’est-à-dire ne pas faire de rébellion ouverte, ne pas donner un mauvais témoignage de division ou de dispute, mais discerner que ce qu’il demande n’est pas conduit par Dieu et, à ce moment-là, refuser de le faire tout en restant soumis dans le cœur. Alors, dans 1 Timothée 5, Paul dit : Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte. (1 Timothée 5, 20) Le Seigneur demande que les anciens spirituels reprennent publiquement l’ancien qui pèche. Personnellement je ne dirais pas que c’est seulement les anciens qui doivent reprendre d’autres anciens qui pèchent. Il faut distinguer le fait de reprendre publiquement et en privé. Reprendre en privé est donné à tous les chrétiens. Matthieu 18, 15-16 Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. (16) Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. Mais, quand il s’agit d’un ancien, le traitement est plus sévère, parce qu’il doit être immédiatement repris en public par un autre ancien qui discerne que ce qu’il est en train de faire ne doit pas se produire. Donc un groupe d’anciens dirige collectivement l’église locale, selon l’appel de Dieu, avec un esprit de service, sans domination, toujours ensemble. Les brebis sont appelées à un ministère personnel du Seigneur et à des dons personnels, guidées et aidées par des anciens qui sont les modèles du troupeau. Pas de domination, pas de pasteur ou de ministère unique, pas d’église divisée en dénomination, mais des groupes familiaux dans des maisons qui constituent des églises de localité et qui font partie de l’ensemble du corps de Christ. Alors, Seigneur, donne-nous de bien comprendre ces choses dans ton Esprit. Que ton Esprit rende vivante ta Parole dans nos cœurs, qu’elle soit imprimée dans nos cœurs ! Tu nous révèles toi-même ces choses par ton Esprit. Tu vois, Seigneur, le désordre actuel dans l’Eglise. Je te prie que tu donnes à chaque brebis ta sagesse et que tu les diriges dans tes gras pâturages et dans tes plans parfaits. Fais lever beaucoup d’ouvriers selon ton cœur, des hommes et des femmes qui vont vraiment se consacrer à ton service, des anciens qui soient selon ton cœur. Que tous les besoins soient couverts, Seigneur, et que ton cœur soit satisfait, parce que nous sommes dans l’obéissance à ta Parole. Seigneur, je demande ta grâce et je te remercie de la donner dans le nom de Jésus-Christ. Amen.
Quelle est la marche pratique de l’église locale. Que dit la Parole de Dieu sur le déroulement des réunions ? Les dons spirituels. L’exercice des dons dans les assemblées.
Le Seigneur veut restaurer aujourd’hui tout ce qu’il dit dans sa Parole sur l’Eglise ; sur sa constitution en tant qu’organisme vivant, sur son fonctionnement conduit par le Saint-Esprit, sur les ministères qui doivent la guider, la surveiller, sur le ministère de chacun. Le Seigneur veut que nous soyons des cellules vivantes dans son corps et pas seulement des chrétiens qui regardent des grands ministères agir. C’est déjà bien s’il y a des grands ministères du Seigneur qui agissent. Mais le plan du Seigneur, c’est de nous amener chacun à grandir pour être tous un jour à la ressemblance de Jésus. C’est un grand miracle, ça ! Il n’y a que le Seigneur qui peut le faire. Mais il ne va pas le faire automatiquement. Vous savez qu’il y a beaucoup de chrétiens qui passent toute leur vie et qui meurent sans être rentré dans ce plan là, parce qu’ils n’ont pas compris ou parce qu’ils n’ont pas fait ce qu’il fallait pour aller jusqu’au bout avec le Seigneur, alors que dès le jour de leur conversion, le Seigneur avait envoyé sa bénédiction abondante, avec tous les dons, avec tout ce qu’il a pour que nous puissions répondre à son appel, puisqu’il nous donne à chacun un appel. Donc, quand il appelle, dès le jour de la conversion, : il envoie du haut du ciel tout ce qu’il faut, déjà, pour fonctionner parfaitement dans le corps de Christ, c’est-à-dire l’appel qui est destiné, les dons qui sont destinés, la place où être, il l’envoie dès le jour de la conversion ; et puis il attend que nous ayons d’une part l’oreille ouverte pour écouter ce qu’il a à nous dire et puis il attend de voir si nous sommes intéressés à son plan, parce qu’il y a beaucoup de chrétiens qui ne sont pas du tout intéressés au plan de Dieu. Ils sont intéressés à une vie d’église qui est trop superficielle ou qui reste en arrière de ce que Dieu veut, et souvent, quand ils s’en rendent compte, il est trop tard. La vieillesse est là où la mort arrive. On est sauvé, on ne perd pas son salut, mais on est passé à côté de tout ce que Dieu avait prévu pour nous, sur cette terre. Et il en a prévues beaucoup, des choses. Alors voyons ce que le Seigneur a prévu dans la marche pratique de l’église de tous les jours. Nous avons vu la dernière fois ce que c’est que l’Eglise, sur le plan universel et local ; que le Seigneur voulait que nous nous réunissions localement avec les chrétiens qu’il a placés autour de nous, et que nous n’avons pas choisis et il voudrait aussi que les ministères entrent dans le modèle donné par le Seigneur, pour que l’ensemble du troupeau puisse avancer dans la stature de Christ, et aujourd’hui, c’est le ministère de chacun ; c’est-à-dire : dans le corps de Christ, comment le Seigneur veut qu’on fonctionne, nous. Il n’y a pas que des apôtres, des prophètes, des pasteurs, des évangélistes et des docteurs. Il y a un appel pour chacun de nous, et quand le Seigneur réunit son église en petits groupes comme celui-là ou d’autres, il veut que ce petit groupe soit vivant 24 heures sur 24 et qu’il avance dans la connaissance de son Dieu et dans la mise en pratique de sa volonté. Et là encore, on voit comment le Seigneur a fait dès le début, dans sa Parole. Alors si je reprends pour commencer, le premier chapitre des Actes ; on a dans les Actes des apôtres un modèle clair qui nous montre comment l’Eglise du début fonctionnait. Et dans les Actes des apôtres, on voit le Seigneur parler à ses disciples, aux quelques dizaines qui étaient là et qui avaient assisté, qui avaient vu Jésus après sa résurrection. Ils savaient que le Seigneur allait partir, mais qu’il n’allait pas les laisser orphelins, il allait leur envoyer le Saint-Esprit. Et c’est le Saint-Esprit qui est vraiment l’agent exécutif du Seigneur Jésus. C’est Jésus qui dirige l’Eglise. Mais c’est le Saint-Esprit répandu sur la terre et répandu dans nos cœurs qui nous permet, si nous nous soumettons à son action, d’entrer dans le plan défini par le Seigneur pour nous. Alors là, dans les Actes des apôtres au chapitre premier, au verset 4, le Seigneur Jésus dit à ses disciples : « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il, car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit ». Donc, les
disciples étaient déjà baptisés d’eau, ils étaient convertis, ils avaient accepté le Seigneur Jésus comme leur sauveur, ils étaient passés par la nouvelle naissance, mais ils n’étaient pas baptisés dans le Saint- Esprit. Et le Seigneur leur dit bien : « Attendez, avant de faire quoi que ce soit pour moi, que vous soyez remplis et baptisés dans mon Esprit pour pouvoir être mes témoins ». C’est-à-dire, là où tu te trouves, à Jérusalem d’abord, et puis ensuite dans la Judée, Samarie et jusqu’au bout de la terre. ces disciples ont baptisés dans le Saint-Esprit, fonctionnaient jour après jour sous la direction absolue et directe du Saint-Esprit ; sous la surveillance des anciens qui étaient là, mais c’était le Saint-Esprit qui conduisait toutes choses. Alors il dit au verset 8 : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous et vous serez mes témoins, à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre ». Alors il s’adressait à des disciples qui étaient consacrés au Seigneur. Quand ils ont fait cette conversion, les disciples, ils ont fait une conversion sérieuse. Ce n’est pas une conversion à moitié, une conversion pour faire plaisir à quelqu’un, à papa ou maman ou à un autre, c’est une conversion parce qu’on a eu le cœur touché par le Seigneur et qu’on veut lui consacrer notre vie entièrement. Si on essaye de se convertir pour une raison autre, on n’est pas converti, en fait, pas encore. On est converti pour servir le Seigneur, pour servir à sa gloire, pour mener une vie entièrement dans l’obéissance au Seigneur, tous les jours de notre vie jusqu’à son retour. Donc, ça implique qu’on ait le cœur débarrassé de ce qui faisait nos intérêts quand nous étions dans le monde. Quand nous étions sans connaître Jésus, nous étions intéressés par des tas de choses. Mais quand nous venons à Jésus, il change notre esprit, notre cœur et puis il nous donne maintenant le désir de nous intéresser aux choses d’en haut, au siennes, aux choses du ciel et au plan qu’il a pour nos vies. Et il faut bien comprendre que si au départ, notre conversion n’est pas complète et sérieuse, le plan du Seigneur, qui est merveilleux, pour chacun de nous, ne va jamais se réaliser dans nos vies comme il devrait se réaliser ; ou il va se réaliser à dix pour cent ou à vingt pour cent, mais ça n’a aucun intérêt ni pour Dieu ni pour nous de voir son plan réalisé à dix pour cent ou vingt pour cent. Il faut qu’il soit réalisé à cent pour cent et pour ça il faut qu’il y ait des cœurs à cent pour cent tournés vers le Seigneur par amour pour lui. Et on voit ces premiers apôtres écouter ce que leur dit le Seigneur, qui leur dit : « Attendez, ne bougez pas. Vous allez recevoir la présence et la personne du Saint-Esprit ». Ils ont passé dix jours et nuits ensemble, à attendre et à chercher dans la prière ardente ce que le Seigneur leur avait promis. Ils avaient tout mis de côté : leur travail, leur vie de famille, tout était de côté, en disant : « Le Seigneur a dit dans peu de jours, ça vaut la peine qu’on investisse ces quelques jours à chercher ce que le Seigneur a prévu pour nous ». Ils auraient pu retourner à leurs vignes et à leurs champs et à leurs affaires en disant : « Dieu a promis, ça va arriver. On n’a qu’à attendre tranquillement que ça vienne ». Ils se sont réunis pour prier, chercher Dieu en disant « Seigneur, on veut ta promesse et elle seule ». Et ils ont, pendant dix jours, persévéré dans la prière, tous ensemble, hommes et femmes, persévéré jusqu’à ce merveilleux jour de la Pentecôte où le Saint- Esprit est descendu et les a remplis. Et là, ils n’étaient plus les mêmes hommes et les mêmes femmes. Ils étaient entièrement changés, bouleversés, du haut en bas. C’étaient toujours des cœurs entiers pour le Seigneur, c’étaient des cœurs qui aimaient le Seigneur, mais ils étaient passés dans une dimension spirituelle qu’ils ne connaissaient pas avant. Le Saint-Esprit était venu sur eux et en eux, il les avait remplis et il leur avait donné la puissance d’être des témoins dans la direction du Saint-Esprit. Donc, des témoins conduits par le Saint-Esprit directement. Il fallait que Dieu leur ouvre l’Esprit par ce baptême du Saint-Esprit parce que le baptême du Saint-Esprit nous fait pénétrer en plein dans le domaine spirituel de Dieu. Nous avons un esprit que Dieu nous a changé à la nouvelle naissance. Mais cet esprit, la plupart des chrétiens n’ont pas conscience même de son existence et de son fonctionnement. Ils ont l’habitude de dépenser des sentiments, l’être intérieur habituel, mais l’esprit que Dieu nous a donné, il est là-dedans, dans notre cœur et le baptême du Saint-Esprit nous fait pénétrer dans le domaine de l’Esprit de Dieu, où c’est notre esprit qui va servir le Seigneur dans l’obéissance avec le Saint-Esprit. Ce n’est plus notre intelligence humaine qui va travailler pour le Seigneur, c’est le Saint-Esprit en nous qui descend dans notre esprit, qui nous éveille au spirituel de Dieu ; puisque tout est spirituel dans la vie du Seigneur, tout est spirituel. La Parole de Dieu, elle est spirituelle, elle est Esprit et vie. Dieu est Esprit et vie. Jésus est Esprit éternel de Dieu qui a pris un corps humain, le Saint-Esprit est un Esprit. Tout, le Père, le Fils, le Saint-Esprit fonctionnent pleinement dans le royaume spirituel de Dieu. Et la plupart des chrétiens sont plongés dans ce royaume spirituel de dieu, mais ils ne s’en rendent pas compte. La plupart des chrétiens ont les yeux spirituels fermés sur l’action du Saint-Esprit et Dieu veut nous ouvrir les yeux sur le domaine spirituel de Dieu. Mais attention, tout contrôlé et conduit par le Saint-Esprit ; jamais de nous même. Si je pénètre de ma propre volonté dans le domaine spirituel de Dieu, d’abord, je ne vais pas pouvoir pénétrer dans son domaine à lui, puisqu’il me sera fermé, je vais entrer dans le domaine spirituel de Satan qui est aussi un domaine spirituel qui est vaste et qui existe, parce que ça va partir d’une décision personnelle de ma volonté de pénétrer sur un plan spirituel qui n’est pas permis par Dieu. Mais si j’ai soif de Dieu et de son Esprit, lui, par son Esprit, il va m’ouvrir l’esprit et il va me faire pénétrer dans une vie spirituelle qui sera contrôlée par lui et ça ne sera pas dangereux pour moi parce que moi, je vais être là, à l’écoute du Seigneur, je vais de plus en plus apprendre à entendre sa voix et être conduit par le Saint-Esprit et c’est lui qui va décider des expériences spirituelles par lesquelles il va me faire passer, des dons spirituels qu’il va me donner, il va me donner une vision, il va pouvoir me donner une apparition d’anges, comme il le faisait au début de l’Eglise pour me guider et il va me transporter par son Esprit à quarante kilomètres de là, enfin il va faire toute une série d’interventions surnaturelles qui ne pourront être efficaces que si je suis entièrement consacré, rempli, baptisé du Saint-Esprit et obéissant à la direction de l’Esprit. Donc, il faut que ça parte d’un cœur entièrement consacré, d’un cœur obéissant et d’un cœur qui veut aller jusqu’au bout avec Dieu, mais qui le laisse diriger. Alors ce baptême du Saint-Esprit, c’est quelque chose qui leur est arrivé dans Actes 2 et qui s’est traduit par quelque chose de très précis. Je lis dans Actes 2 ce qui s’est passé au verset 4 : « Ils furent tous remplis du Saint-Esprit ». Voilà. Ca se résume à ça. Ils furent tous remplis de l’Esprit de Dieu. Donc le Saint-Esprit est venu sur eux, parce qu’ils priaient selon la promesse de Jésus : « Seigneur remplis-nous, recouvre-nous de ton vêtement de puissance, fais-nous rentrer pleinement dans ton domaine spirituel ». Le Saint-Esprit est venu sur chacun, il est rentré et il les a remplis. Et puis il n’a pas pu rester à l’intérieur. Il est sorti en débordant comme un torrent sous la forme d’un signe initial qui est le signe du parler en langues et qui s’est traduit par la suite par une pénétration de ses disciples dans le spirituel de Dieu puisqu’ils étaient constamment en communion avec le Saint-Esprit, dirigés par lui. On verra comment le Seigneur les dirigeait dans les Actes des apôtres, d’une manière toujours surnaturelle. Quand on est dirigé de cette manière, c’est beau. Ca ne veut pas dire qu’on ne peut plus se planter en quoi que ce soit. On reste faillible, on peut faire des erreurs, on peut faire des gaffes, mais on en fera de moins en moins si on persévère dans la communion avec Jésus, dans la prière, dans la lecture de la Bible, dans l’adoration, dans la louange. On va de plus en plus être sensible à la voix et à la direction du Saint-Esprit. Et là, il va se servir de nous pour faire de grandes choses jusqu’au bout de la terre, pour chacun de nous. Le ministère de chaque chrétien, ce ministère glorieux que nous voyons dans les Actes et que Dieu veut pour chacun de nous, ce n’est pas quelque chose qui est réservé aux anciens de l’Eglise. Les anciens ont un rôle unique et irremplaçable : surveiller le troupeau, le guider, mais dans la direction que le Seigneur montre et que les disciples sentent dans leur cœur. Ils reçoivent une pensée de Dieu, ils la donnent aux disciples, ou bien ils surveillent ce qui se passe et ils corrigent en fonction de ce que le Seigneur leur montre parce qu’ils ont plus d’expérience, ou un ministère, un appel et des dons qui dépassent ceux de certains chrétiens qui ont besoin de leurs conseils, mais ils savent, ces anciens, qu’ils ne sont là que pour aider les chrétiens à grandir en Christ et à rentrer eux-mêmes pleinement dans le ministère que Dieu leur a donné, à chacun. Et d’ailleurs, si ça se passe comme le Saint-Esprit le veut, il n’y aura pas de rébellion contre les anciens. Les chrétiens vont eux-mêmes, conduits par le Saint-Esprit rentrer pleinement dans leur ministère. Les anciens auront le leur avec et à côté de celui des brebis et puis tout va se passer comme le Seigneur le désire, dans l’ordre, dans l’harmonie et dans la paix. S’il y a quelque chose qui déraille en fonction de ce que le Saint-Esprit veut faire, il faut qu’il y en ait dans le corps de Christ, anciens ou pas qui soient capables de le discerner et puis d’aider le frère ou la sœur à reprendre les rails normaux. Donc, on va progresser ensemble sous la direction du Seigneur dans cette vie de l’Esprit. Dans Marc 16 et au verset 15, Jésus dit à ses disciples : « Allez par tout le monde, prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création ». Il ne dit pas ça aux anciens, il dit ça à tous les disciples. « Allez dans le monde entier, en commençant par, il l’a bien précisé, commencez par Jérusalem, la Judée, ensuite, la Samarie, ensuite, jusqu’aux extrémités de la terre ». Donc ça veut dire : « Tu commences par ton village, ton quartier, ta Jérusalem à toi, c’est ça. Tu continues un peu plus loin et si tu es fidèle dans le message que Dieu te donne, tu vas aller jusqu’au bout de la terre, comme ça. Sauf si tu as un appel vraiment particulier d’aller évangéliser les esquimaux, tu vas rester et commencer à évangéliser ceux de ton quartier. Et après, si tu es fidèle à cet appel là, le Seigneur t’enverra évangéliser les esquimaux, parce que c’est son plan à lui. Il teste notre fidélité à Jérusalem d’abord, et ensuite dans la Judée, dans la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre. C’est ce qu’ils ont fait. Alors regardez ce qu’il dit à ceux qui croient. Il dit : « Tu es appelé à prêcher la Bonne Nouvelle ». Quelle est la Bonne Nouvelle ? Que Jésus est ressuscité et que par sa résurrection, qui impliquait donc sa mort, il nous a amenés à la connaissance du plan de Dieu, de salut du Seigneur. Un Jésus-Christ ressuscité travaille avec nous à répandre cette Bonne Nouvelle jusqu’aux extrémités de la terre. Et on n’a pas affaire à un Dieu mort, un Dieu enterré et resté dans la tombe, on a affaire à un Dieu vivant, ressuscité, qui s’appelle Jésus le Seigneur et qui nous conduit à annoncer la Bonne Nouvelle. La Bonne Nouvelle, c’est d’abord la nouvelle de Jésus, mort et ressuscité pour nous, et puis c’est toute la Parole du Seigneur qui est une Bonne Nouvelle. « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles (donc, les miracles, les signes) qui accompagneront ceux qui auront cru ». C’est-a dire ceux qui ont fait cette conversion réelle au Seigneur, qui sont entièrement consacrés au Seigneur, qui sont baptisés dans le Saint-Esprit comme ils l’ont été au début et qui disent : « Maintenant, Seigneur, on t’écoute. Vas-y, envoie-moi ». Si tu pars dans ces conditions annoncer la Bonne Nouvelle du Seigneur, il va la confirmer par tous ces signes, ces prodiges et ces miracles qui sont la volonté de Dieu pour chacun de nous, c’est-à-dire : « En mon nom, ils chasseront les démons ». Ce n’est pas réservé à des pasteurs ou à des anciens, de chasser les démons. Il y en a qui sont tellement jaloux de leur autorité spirituelle que quand un chrétien commence à chasser les démons, alors là, ils disent : « Ca ne va plus, on marche sur mes plates-bandes ». Vous vous rappelez la parole de Jésus quand les disciples viennent lui dire : « Mais Seigneur, il y en a un là qui ne nous suit pas et qui chasse les démons en ton nom. Envoie-nous l’arrêter ». Jésus dit : « Laissez-le, laissez-le, il n’est personne qui, faisant quelque chose de bien en mon nom soit contre moi. Ce n’est pas possible. Laissez-le ». S’il est vraiment consacré au Seigneur et qu’il fait ça pour le Seigneur et en s’appuyant sur la Parole du Seigneur, dans l’Esprit du Seigneur, ça réjouit le cœur de Dieu, ça doit réjouir notre cœur. Donc, les chrétiens, les saints, sont appelés à chasser les démons au nom du Seigneur Jésus. Pour pouvoir chasser les démons, il faut un don de discernement des esprits et il faut surtout réaliser la position et l’autorité spirituelle que nous avons en Jésus. Nous ne sommes plus assis à terre, nous sommes assis dans les lieux célestes en Christ. Vous savez que les sorciers, ceux qui travaillent pour Satan, ils ont aussi leur esprit ouvert au monde spirituel, mais de la mauvaise manière, et ils sont capables de voir notre position assise dans les lieux célestes en Christ. Les sorciers entre eux passent leur temps à se chamailler et puis à essayer d’augmenter leur position pour être plus prêts de Satan et recevoir sa puissance. Donc, dans le monde spirituel, les sorciers peuvent se voir dans la hiérarchie satanique, ils peuvent voir qu’il y a un tel, et il est deux rangs au-dessus, trois rangs au-dessus, ou bien celui là, il est au-dessus de moi, ça va, ils voient ça. Mais quand ils lèvent les yeux un peu plus haut, ils voient les chrétiens assis dans les lieux célestes en Christ. Ils les voient aussi. Mais beaucoup de chrétiens ne voient pas quelle est leur position. Ils s’imaginent toujours là, qu’on est sur la terre à attendre le retour du Seigneur en chantant des cantiques. Mais Jésus nous dit : « Vous êtes assis dans les lieux célestes en Christ ». Et notre esprit est assis dans les lieux célestes avec Christ, en Christ. Il a une position en Christ bien plus élevée que toutes les dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres et c’est pour ça que ses disciples ont réalisé par le baptême du Saint-Esprit cette percée spirituelle : « Seigneur, ta Parole et ton Esprit me donnent maintenant une autorité sur les démons ». Et tout le travail du Saint-Esprit, c’est de nous révéler cette parole de Dieu, cette position que nous avons en Christ, que nous devons garder dans la sainteté, dans l’obéissance. Il ne s’agit pas de chasser des démons pour faire du cirque, mais parce qu’il y a des âmes captives qui ont besoin d’être libérées, pour glorifier le Seigneur. « Celui qui croira en mon nom, ils chasseront les démons » ; tous les démons, tous. Il y en a qui s’accrochent plus que d’autres, il y en a où il faut prier deux minutes, ils partent, d’autres, il faut prier un peu plus longtemps, et ils vont partir aussi et puis s’ils ne partent pas après deux, trois quatre heures de prière, tu sais que tu dois t’engager dans le jeûne et puis quelque chose de plus sérieux parce que ton autorité devrait être bien plus grande que ça. Mais Jésus nous montre que nous ne devons pas rester à la position où nous sommes, mais que nous devons pleinement exercer l’autorité qu’il nous donne dans notre position actuelle dans le Seigneur. Et ça demande de la foi, ça. Ca demande de la connaissance de Jésus. Ca demande la pratique et la communion avec le Seigneur. Il y a un prix à payer, donc. Quand il dit : « Voilà les miracles qui accompagneront celui qui croira ». Celui qui croira, ce n’est pas seulement celui qui dit : « Seigneur, je crois en toi. Bon, j’ai cru en toi. Bon ça va je crois. Oui, je crois. Tu es mort pour moi, et puis maintenant, ça va. Maintenant, j’ai cru »… Ce n’est pas ça, croire en Jésus. Croire en Jésus, c’est dire : « Seigneur Jésus, je veux te connaître ». « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent toi, et celui que tu as envoyé, le Seigneur ». « Donc, je veux passer du temps avec toi. Je veux prier. Je veux connaître ta Parole. Je veux passer du temps dans la louange, dans l’adoration. Je veux passer du temps avec toi pour que j’élargisse constamment ma vision spirituelle de ce que tu es toi et de ce que tu as dans ton cœur pour moi et de ce que tu as donné dans ta Parole ». Ca se fait dans la prière, ça se fait dans la lecture de la Bible, dans la méditation de la Parole. Ca se fait dans la communion avec Jésus, ça se fait en passant des heures avec Jésus. Et à ce moment là, la présence et l’onction du Seigneur augmentent dans ma vie et je suis capable de chasser des démons de plus en plus gros en sachant que de toutes manières, tous sont soumis à l’autorité du Seigneur. Et le problème du Seigneur, ce ne sont pas les démons, c’est moi. Si j’ai compris et si j’ai reçu pleinement par la foi cette autorité que Jésus me donne, aucun démon ne pourra tenir ; aucun ! Absolument aucun, ni Satan lui-même ! Et si j’ai le cœur rempli de doute, d’incrédulité, d’hésitation et tout, c’est sûr que si j’en rencontre un gros, un peu plus gros que d’habitude, je vais battre en retraite et je vais me requinquer auprès du Seigneur pour reprendre un peu de forces. Mais le Seigneur est si bon qu’il me voie dans l’état où je suis. L’essentiel, c’est que je désire aller toujours plus loin avec Jésus. Et si j’ai fait une vraie conversion, j’aurais constamment ce désir, avec lui. Je ne vais pas me contenter de ma situation présente. Je ne vais pas dire : « Bon, maintenant ça va. On est bien. Maintenant, j’ai mon petit coin pénard dans l’église, j’ai mon ministère, je joue à l’harmonium ». Non, ce n’est pas ça. Je dois toujours remplir mon cœur de ce que Jésus a pour moi. Qu’est-ce que tu veux pour moi, Seigneur ? Des choses glorieuses ! Vous vous rendez compte, ce qu’il dit ? « Ils chasseront les démons. Ils parleront des nouvelles langues ». Ca c’est le signe initial du baptême du Saint-Esprit et puis c’est aussi le don des langues qui peut se manifester de bien d’autres manières. C’est-à-dire que Dieu peut parler à l’église par les dons surnaturels de langues. Il peut aussi t’envoyer en Russie et te donner le don du russe comme c’est arrivé à bien des chrétiens qui sont allés évangéliser dans des pays inconnus. C’est tout ça, le don des langues. Mais c’est plus de barrières pour les langues. Sous la conduite du Seigneur, toutes choses sont possibles, maintenant. C’est le jugement de la tour de Babel qui est renversé dans l’Esprit. Quand l’homme a voulu s’élever lui-même, Dieu a divisé les hommes par les langues. Et maintenant, dans le domaine spirituel de Dieu, il n’y a plus cette division. C’est fini. Dans le ciel, les zoulous, les africains, les chinois etc., quand nous arrivons tous au ciel convertis, il n’y a plus de problème de langues, on les sait toutes. Ou alors, on parlera céleste, enfin, on sait tout ça. Le Saint-Esprit nous ouvre complètement ce domaine. « Ils saisiront des serpents », comme Paul, un s’était accroché à sa main. Ils saisiront des serpents et les serpents, nous savons que c’est aussi le signe, symboliquement, c’est Satan, le serpent ancien etc. Nous avons l’autorité sur le serpent ancien, nous pouvons le saisir et lui rappeler quelle est sa position à lui maintenant dans le Seigneur : vaincu. « S’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera pas de mal. Ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris ». Moi ça me frappe la simplicité du Seigneur. Il ne dit pas : « Vous allez leur poser les mains sur la tête et vous allez faire une prière d’un quart d’heure ». Alors que là, il dit simplement : « Vous imposerez les mains aux malades en mon nom ». Il dit : « Voilà, je t’impose les mains au nom de Jésus-Christ. Reçois la guérison ». Comme Jésus le faisait. Vous ne voyez jamais Jésus et les apôtres prier pour un malade. Jamais. Ils s’approchent du malade, ils le touchent et ils disent : « Au nom de Jésus, sois guéri ». Jésus lui-même, il ne disait pas : « Au nom de Jésus », mais il les touche : « Sois guéri ». Ou bien par la parole, ou par un geste, ou c’était le malade qui touchait Jésus. Mais on ne voit pas Jésus devant un malade se mettre à prier. Devant Lazare, qu’il avait ressuscité, il ne prie pas son Père de le ressusciter. Il dit : « Père, je te loue et je te bénis parce que tu exauces toujours ce que je te demande ». C’est tout. Il ne dit pas : « Seigneur, tu vois, c’est un cas difficile, c’est un mort ». Non, il dit : « Voilà, Seigneur, je te loue de ce que tu m’exauces toujours ». Vous vous rendez compte la hardiesse dans la foi du Seigneur ? Je te loue de ce que tu exauces toujours mes prières. Parce qu’il faisait toujours ce qui lui était agréable. Il s’approche de Lazare, et puis je n’ai jamais vu une prière aussi courte : « Lazare, sors. Et le mort sortit les pieds et les mains liés de bandelettes ». Ce n’était pas une prière, c’était une parole d’autorité ou un geste d’autorité conduit par le Seigneur : « Sois guéri au nom du Seigneur Jésus ». Et quand on prend l’habitude d’exercer cette autorité là, on sent notre foi grandir de plus en plus. Et puis ça fait du bien parce qu’on dit : « Seigneur, maintenant »… Quand on a vu le Seigneur agir alors qu’on a osé faire ce pas de foi puisque Jésus l’a dit, je crois au Seigneur, je suis consacré, Seigneur, maintenant, je vais faire ce que tu me demandes. Peut-être qu’au début, on va hésiter un peu, donc ça ne va pas marcher tout à fait comme on aurait voulu, mais le Seigneur nous encourage à continuer. Et si on se trompe une fois, ce n’est pas pour ça qu’on ne doit pas refaire une deuxième fois parce que ça s’est mal passé la première. On dit : « Seigneur, il y a quelque chose qui accroche quelque part, c’est peut-être en moi, c’est peut-être en lui, mais c’est sûrement en moi. Donc, Seigneur, je m’approche plus près de toi pour que ton onction grandisse en moi et que je puisse vraiment accomplir cette parole là comme tu l’as dit ». Et quand Jésus guérissait les malades, il guérissait tous les malades sans exception : les païens, les juifs… Il ne s’arrêtait pas à un malade pour lui dire : « Bon, je vais d’abord te donner le salut parce que c’est plus important pour toi. Et quand tu auras accepté mon salut, là je vais prier », comme on le voit souvent. « Je vais prier pour toi pour que tu sois guéri ». Non, un malade, un malheureux est là, et qu’il soit juif, qu’il soit de n’importe quelle nationalité, samaritain ou pas, il s’approchait du Seigneur : « Seigneur, guéris-moi ». « Crois-tu que je peux faire ça pour toi » ? « Oui, Seigneur ». « Voilà, reçois-le. Qu’il te soit fait selon ta foi ». Un geste, une parole et le malade partait guéri. Et qui était glorifié ? Le Seigneur, le Dieu d’Israël. Un grand prophète est venu au milieu de nous. Donc vous voyez déjà dans ce petit passage, le plan que le Seigneur a pour nous, pour chacun de nous : Aller annoncer la Bonne Nouvelle autour de nous et jusqu’aux extrémités de la terre et quand nous, nous sommes consacrés au Seigneur avec un plein baptême du Saint-Esprit et une vie entièrement ouverte, le Seigneur va travailler avec nous, confirmer sa Parole, comme il est dit là au verset 20 : « Ils s’en allèrent prêcher partout et le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les miracles qui l’accompagnait. Amen ». Il dit « Amen » et nous aussi, nous disons : « Amen ». Donc, si chacun de nous, bien-aimés, mettait en pratique, rien que ça, rien que ce petit passage de Marc 16, là, vous ne croyez pas que ça va bouleverser pas mal de choses ? Sans attendre que les anciens le fassent eux-mêmes ou nous demandent de le faire, mais simplement parce que Jésus dit à tous : « Allez prêcher la Bonne Nouvelle ». Si tu as un ancien à côté de toi, tu vas lui dire, « Ancien, j’ai prêché la Bonne Nouvelle à Marguerites ». Il te dira : « Alléluia, vas-y. Tu as ma bénédiction ». Il te dira : « Surtout, n’oublie pas les promesses du Seigneur. Impose les mains aux malades pour qu’ils soient guéris au nom de Jésus. Chasse les démons, annonce la repentance, prêche le royaume de Dieu, mais exerce ton ministère dans la foi. Vas-y ». Si tous les chrétiens faisaient ça, quelle gloire pour le Seigneur ! Quand on voit dans les Actes des apôtres, au chapitre 6 comment de simples diacres qui servaient aux tables ont commencé à faire de grands prodiges et des grands miracles pour la gloire de Dieu, on se dit que Dieu était en train de réaliser dans leur vie ce qu’il avait simplement promis dans Marc 16. Ces simples diacres qui servaient à table, des serviteurs de la table où les pauvres et les veuves venaient manger, dans Actes 6 et au verset 3, il dit : « C’est pourquoi, frères, choisissez parmi vous sept hommes qui rendent un bon témoignage, qui soient pleins de Saint-Esprit et de sagesse et que nous chargerons de cet emploi ». Et au verset 5 : « Ils élurent (ça veut dire : ils choisirent) Etienne, homme plein de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Prochore (…) Ils les présentèrent aux apôtres, qui après avoir prié leur imposèrent les mains ». Donc, ils ont pu recevoir une bénédiction supplémentaire par cette imposition des mains ou une consécration officielle devant tout le monde en disant : « Bon, vous voyez, vous avez choisi vous vos diacres, maintenant, nous les bénissons au nom de Jésus, on leur impose les mains, et on les laisse travailler sous la direction du Saint-Esprit en
contrôlant pour voir si c’est conforme à la parole. C’est juste, c’est normal. Et les autres, au verset 8, sont partis et Etienne, plein de foi et de puissance faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple. Un simple diacre qui servait aux tables ! Il était plein de foi et du Saint-Esprit, de sagesse et il faisait au nom du Seigneur plein de prodiges et de miracles. Et Philippe, ça a été pareil pour Philippe, à Samarie. Alors maintenant pour nous, on n’a pas que ces passages qui nous montrent dans la vie pratique de l’Eglise comment nous devons nous comporter. Je vais vous lire un passage dans 1 Corinthiens 12, dans les chapitres 12, 13 et 14, Paul parle aux Corinthiens chez qui il y avait encore beaucoup de problèmes, il y avait beaucoup de choses qui n’allaient pas bien, et Paul savait très bien que le désir du Seigneur, c’était de les amener à un plein baptême dans le Saint-Esprit, une pleine sanctification dans le Seigneur. Et il les enseigne là-dessus. Alors dans 1 Corinthiens 12 et au verset premier, il dit, après leur avoir parlé, si vous relisez les 11 premiers chapitres, vous verrez qu’il parle de toutes sortes de choses, du mariage, du divorce, il parle de la sainte cène, il parle de toutes sortes de choses pratiques. Et puis là, il aborde le problème de la marche pratique de ces chrétiens tout au long de la journée de leur vie de chrétiens. Et en particulier, quand ils se réunissaient aussi en tant que chrétiens. Il dit : « Maintenant, pour ce qui concerne les dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance ». Il leur rappelle que nous avons tous été équipés de dons spirituels par le Seigneur. Et il y en avait qui étaient dans l’ignorance. « Quand vous étiez païens, vous vous laissiez entraîner par des idoles muettes selon que vous étiez conduits. C’est pourquoi je vous déclare que nul, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ou maudit et que nul ne peut dire : Jésus est Seigneur si ce n’est par le Saint-Esprit. Il y a diversité de dons, mais le même Esprit ; diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversité d’opérations, mais le même Dieu qui opère tout en tous ». Là, il ne parle pas du ministère des anciens, qu’on a vu la dernière fois, il parle du ministère de chacun dans le corps de Christ. « Or, à chacun la manifestation de l’Esprit, c’est-à-dire les dons spirituels, est donnée pour l’utilité commune. En effet, à l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de connaissance selon le même Esprit, à un autre la foi (c’est le don de foi, ça. Ce n’est pas la même chose que la foi qu’on développe par notre fidélité au Seigneur. C’est un don de foi qu’on reçoit surnaturellement devant une montagne qui se dresse devant nous) ; à un autre, le don des guérisons par le même Esprit ; à un autre, le don d’opérer des miracles ; à un autre, la prophétie, à un autre le discernement des esprits, à un autre la diversité des langues, à un autre l’interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun ». Ce ne sont pas les dons des anciens, ça. Donc, les anciens aussi, reçoivent ça, mais ce n’est pas réservé à eux. A chacun, le Seigneur donne selon sa volonté et selon la place qu’il a pour nous et la fonction qu’il nous donne, un, plusieurs ou tous ses dons. On peut être amené à exercer successivement selon les circonstances tous les dons, si le Seigneur le décide comme ça. Ca ne veut pas dire qu’on va être propriétaire de tous ces dons, mais on peut être amené à les exercer tous. Et puis le Seigneur, compte tenu de la place qu’il a pour nous, il peut nous spécialiser dans l’exercice de quelques dons parce que c’est sa volonté pour nous pour le moment. On le voit dans la vie pratique. On le voit comment le Seigneur fait par son Esprit. Il nous dirige dans des circonstances, vers des personnes ou dans des situations où on est coincé humainement. On lève les yeux à Jésus et puis on dit : « Bon Jésus, maintenant tu vas me guider par ton Esprit parce que maintenant, moi je ne peux plus humainement avancer ». Et à ce moment là nous recevons une capacité surnaturelle d’apporter quelque chose pour régler ce problème ou à la personne qui est devant nous. Ca a été conduit par le Seigneur. Et nous on s’en rend compte, on dit : « Merci Seigneur ». Et puis on se rend compte qu’un peu plus tard, tiens, c’est une situation similaire qui se présente et là, je reçois à nouveau du Seigneur un don spirituel ; une parole de connaissance, une pensée du Seigneur quelque chose qu’il va révéler, ou un don de miracle, etc. Et à mesure qu’on avance, on verra que le Seigneur semble nous diriger vers tel type de travail dans son corps. Parce qu’il nous y a placés et qu’on a vu des dons se manifester. Et quand on voit ces choses se produire, il ne faut surtout pas freiner l’action du Saint-Esprit par notre timidité ou nos craintes, mais il faut foncer. Il faut y aller. Quand tu reçois une parole du Seigneur, sous forme de prophétie ou parole de connaissance ou parole de sagesse, ce n’est pas pour toi que tu le reçois, c’est pour l’église ou la personne qui est intéressée. Il faut tester ça devant Dieu et
puis il faut y aller. Il faut la donner. Ca va aider quelqu’un. un pasteur qui témoignait de ceci, il allait prêcher quelque part et quand il allait prêcher, il priait pour avoir la pensée du Seigneur, et là, il n’avait rien reçu. Il y est allé par la foi prêcher en disant : « Dieu va me donner le message avant que je me lève ». Et puis pendant qu’ils chantaient les derniers cantiques, au moment où il devait se lever, il reçoit clairement dans son cœur qu’il devait prêcher sur le retour du Seigneur et sur l’enlèvement de l’Eglise. Il a donné le message et par la foi, il y est allé. Et à la fin de la réunion, un chrétien est venu tout content en disant :
Mais vous savez, frère, pendant qu’on chantait les cantiques, j’avais vraiment reçu du Seigneur que vous deviez prêcher sur l’enlèvement de l’Eglise et sur la fin des temps ». Alors il lui a dit : « Mais pourquoi tu ne l’as pas dit, cette parole ? Pourquoi tu ne me l’as pas donnée ? » Par la foi, il y est allé, c’était bon. Mais il lui dit : « Ca aurait d’une part glorifié Dieu si tu t’étais levé, là juste avant que je prêche pour dire : J’ai une pensée du Seigneur, une parole que Dieu vient de me donner. Frère, il vous demande de parler sur l’enlèvement de l’Eglise ». Le pasteur aurait dit : « Mais c’est extraordinaire, gloire à Dieu. Je viens à l’instant de recevoir la même pensée ». Donc pour lui, c’est une confirmation et pour tout le monde c’est une occasion de glorifier Dieu parce que les dons spirituels se manifestent. Et puis pour la personne en question, ce chrétien là, ça aurait été l’occasion d’exercer publiquement son don. Tandis que là, ça n’a pas été pour la gloire de Dieu. Il est simplement allé trouver l’autre en lui disant : « Voilà, c’est ça ». Mais c’est trop tard, maintenant. Mais il a peut-être été trop timide. Il s’est dit : « Si c’est moi ou si ce n’est pas Dieu, si… » C’est sûr qu’il peut y avoir un risque. Mais ça ne fait rien, quand tu apprends à reconnaître si c’est une pensée qui vient simplement de toi ou de ton cœur, c’est inimitable, peu à peu on apprend à reconnaître ça et puis le Seigneur, il nous dit quand même, il nous dit, aux autres, il le dit : « Ecoutez et triez ». Quand on commence à exercer le don de prophétie, au début, ont peux se planté plusieurs fois. Ou du moins, il peut s’ ajouter quelque chose qui vient de soi à la pensée vraiment complète que le Seigneur donne. Et puis le Seigneur le montrait après coup, ou bien quelqu’un peux le dire « J’ai vraiment reçu ça, mais ça, par contre, ça… » Je dis : « Oui, le Seigneur m’a parlé aussi… »C’est en le faisant que j’apprends à perfectionner ce don. Si je ferme ma bouche parce que je dis : « Je vais me tromper ou j’ai un risque de me tromper», ça ne va pas être à la gloire de Dieu. Je ne vais jamais perfectionner mon muscle. C’est comme un muscle dont tu ne te sers jamais, il va s’atrophier et puis c’est fini, après ; tu te paralyses complètement. Donc quand le Seigneur commence à donner un don spirituel, comme il dit : « A chacun, un don ou plusieurs ». Tu verras la situation se présenter devant toi où tu te sentiras comme poussé par le Saint-Esprit à faire un pas de foi, soit pour apporter une prophétie, une parole de connaissance, ou pour imposer les mains, prier pour un malade, etc. Tu vas sentir que ça vient du Seigneur et s’il y a la liberté de l’Esprit, bien sûr, il faut qu’il y ait la liberté de l’Esprit. Parce que si tu es sous une chape de plomb où tout est contrôlé par les ecclésiastiques, tu ne vas pas pouvoir exercer tes dons librement. Mais si ça s’exerce dans la liberté de l’Esprit, ça va s’exercer d’une manière calme et paisible et il y aura toujours les autres chrétiens ou les responsables s’il y en a ou des anciens, pour juger de ce qui est en train d’être fait. Et il ne faudra pas que tu te vexes s’il y en a un qui ose te dire : « Mon frère, j’ai bien apprécié ce que tu as fait, mais là, dans ce que tu as fait après, là, il y avait quelque chose qui ne me semblait pas tout à fait venir du Seigneur ». Tu dois te réjouir, au contraire que le Seigneur te fasse lever un frère ou une sœur pour te montrer qu’il y avait là quelque chose qui n’était pas de son point de vue. C’est lui qui peut se tromper quelquefois aussi. Mais ça permet aux uns et aux autres d’exercer dans la liberté de l’Esprit les dons que Dieu donne : d’où l’importance d’avoir un groupe pas trop grand parce que quand on est dans une salle avec deux cents personnes, on ne peut pas exercer ça d’une manière aussi libre. Mais quand ça s’exerce dans la liberté de l’Esprit, on ose donner ce que le Seigneur nous donne. Les autres sont là pour contrôler, pour voir ce qui se passe pour nous faire des remarques, et s’ils ne sont pas spirituels, Seigneur, éclaire-les. Mais en tout cas, si eux ne sont pas spirituels et que moi, je sens que j’avais la position spirituelle, je vais accepter les remarques même si elles ne sont pas spirituelles. D’accord, tant pis. S’il y en a un qui me juge à tort, tant pis. Bénis-le, Seigneur, ou montre lui. Mais moi, ça ne va pas m’empêcher de faire ce que Dieu me demande de faire. Tant pis si je suis jugé, tant pis si je suis méprisé. C’est à eux, c’est aux autres de régler ce problème là devant Dieu et ça ne doit pas me freiner dans l’exercice des dons parce qu’il y va de la croissance du troupeau. Et si je me plante, le Seigneur qui est un bon Berger, il me montrera tôt ou tard où je me suis planté, si j’ai le cœur rempli de l’amour de la vérité. Alors là, je n’ai pas le temps de détailler tous ces dons. Il faudrait presque deux heures rien que pour ça ; pour tous ces dons, ces neufs dons qui sont donnés là. Mais ce que je veux dire simplement, c’est que nous devons être ouverts à la direction de l’Esprit parce que le Saint-Esprit, je le répète, nous placera dans des circonstances où il va falloir qu’on se jette à l’eau. On sent dans notre cœur qu’il y a quelque chose que le Seigneur nous donne et il va falloir se jeter à l’eau et c’est en se jetant à l’eau que Dieu se glorifie. Et je vous assure que le Seigneur veut nous placer dans des circonstances où nous pourrons exercer chacun de ses dons. Ca ne veut pas dire qu’on va en permanence les exercer d’une manière courante, mais le désir du Seigneur, puisque c’est de nous faire grandir à l’image de Jésus, c’est de nous placer peu à peu dans des circonstances où on va tous les exercer, ces dons. C’est lui qui en est propriétaire et c’est lui qui nous place dans des circonstances où il va nous permettre de les exercer. Et par la suite, si nous remarquons que certains de ces dons s’exercent beaucoup plus souvent que d’autres , ça peut être l’indication du Seigneur que pour le moment, je te spécialise dans ce don là ; enfin, entre guillemets aussi, « spécialisé ». Ca veut dire que pour le moment, c’est l’appel que j’ai pour toi. Donc il y a des frères qui développent un don de connaissance, par exemple de paroles de sagesse, de paroles de connaissances très puissants, mais ils n’ont pas le don des miracles, ou pas encore. Ils ont peut-être pu une fois recevoir un don de miracle parce que le Seigneur les y avait placés, mais ce n’est pas leur ministère courant, permanent. Alors je dirai juste un mot pour chacun de ces dons : la parole de sagesse, c’est une révélation du Saint-Esprit sur une solution à un problème autrement insoluble. C’est ça la parole de sagesse. C’est qu’est-ce qu’il faut faire pour toi dans la situation dans laquelle tu te trouves ? Dieu a une solution, nous on est dans une position où on ne sait pas, on est coincé, on ne sait pas la décision prendre. Dieu donne soit à nous, soit à quelqu’un une parole de sagesse en disant : « Voilà, Dieu vient de me parler. Dans la situation inextricable où tu te trouves, voilà la solution du Seigneur ». C’est ça la Parole de sagesse. « Voilà ce que le Seigneur te demande de faire ». Après, je reçois cette parole, je prie et je dis : « Seigneur, tu vas me confirmer ça, maintenant ». Parce que je ne veux pas me laisser diriger par des gens qui vont avoir de soi-disant dons spirituels pour contrôler ma vie. Mais je vais écouter soigneusement, en fonction de la personne aussi qui me parle, je vais avoir plus ou moins confiance. Si ça vient d’un chrétien qui vit dans le péché et qui n’arrête pas de faire des bêtises, je vais quand même écouter parce qu’il peut quand même me dire quelque chose de la part de Dieu. Mais, je ne vais pas attacher autant de confiance que si c’est un chrétien dont je connais les fruits dans sa vie personnelle et qui exerce de manière sûre et depuis longtemps ce don là. Je vais écouter plus facilement celui-là. Mais dans tous les cas, je vais me placer devant Dieu en disant : « Seigneur, voilà cette parole, tu vas me confirmer par le Saint-Esprit qui habite en moi si ça vient vraiment de toi pour moi » et le Saint-Esprit va la confirmer. Il mettra la paix, il mettra vraiment une assurance dans le cœur. Ensuite, la parole de connaissance, c’est la révélation des choses cachées. Ce n’est pas forcément une solution à un problème, mais c’est une révélation des choses cachées .citons un exemple « Voilà le Seigneur me montre que dans ta cave, il y a un paquet de revues pornographiques que tu traînes depuis longtemps et dont tu ne t’es jamais débarrassé ». Voilà, par exemple. Ca, c’est une parole de connaissance ; ou bien toute autre chose cachée que Dieu connaît, que Dieu veut révéler par son Esprit, et il nous le dit par une parole de connaissance, c’est-à-dire une révélation de choses cachées. Dieu voit tout, on ne peut rien lui cacher à lui. Mais s’il le fait, ce n’est pas pour nous faire la honte, c’est pour nous permettre d’avancer avec lui. Ensuite, il y a le don de foi, « à un autre, la foi ». Alors ça c’est le don de foi. On reçoit dans une circonstance donnée la foi de faire ce qu’on n’aurait jamais fait autrement. Ca vient d’un coup comme ça ; un don de foi qui nous est donné et ça y est, on sent que la puissance de l’Esprit nous est donnée pour faire un pas de foi et dire : « Bon, ce n’est pas quelque chose d’impossible. A Dieu tout est possible, il vient de me le montrer. J’ai reçu l’assurance pleine et entière sans douter, sans rien. La foi, ce n’est pas l’ombre d’un doute ». Je ne vais pas dire : « Bon, tu vois, qu’est-ce que tu en penses ? Est-ce que tu pourrais me dire si… » J’ai reçu une pleine assurance, complète, sans l’ombre d’un doute. C’est ça, et j’y vais. Et je reçois la foi, un don de foi qui me permet de franchir un obstacle que je n’aurais pas franchi autrement, avec ma simple foi à moi, dans l’état où elle est. « A un autre le don des guérisons ». Ce n’est pas le don de guérison, mais des guérisons. Toutes sortes de guérisons. Et même là, le Seigneur peut, selon le développement de notre foi, sembler nous spécialiser pendant un temps pour tel type de maladie ou tel autre, parce qu’on est des êtres humains qui nous perfectionnons peu à peu et c’est sûr que Jésus lui n’avait pas ce problème. Il guérissait tout d’un coup. Mais selon l’état de notre foi, si nous avons vu que plusieurs fois nous avons prié pour tel type de maladie et que ça a été guéri instantanément, notre foi pour cette maladie là va être plus forte que si c’est une toute nouvelle qui arrive où on va devoir faire un pas de foi dans le Seigneur, mais comme il y a un don des guérisons, le Seigneur va nous faire grandir dans ce don jusqu’à sa perfection, jusqu’à ce qu’on fasse comme Jésus et qu’on ne se laisse rebuter par aucune maladie quelle que soit sa gravité, parce que pour Dieu, un rhume et un cancer, c’est la même chose, pour lui, au point de vue maladie. Il peut les guérir aussi bien l’une que l’autre. Alors, le don d’opérer des miracles ! Déjà, le fait de chasser un démon, c’est un miracle. Le Seigneur le considère comme un miracle. Le Seigneur peut donner aussi d’autres dons qui peuvent être comme marcher sur l’eau, changer l’eau en vin ou faire des choses comme ça ; les miracles que Jésus accomplissait. Ca s’est produit constamment partout où la puissance de l’Esprit du Seigneur était à l’œuvre…….. il semble qu’il y ait sur notre pays un poids d’incrédulité, là, de rationalisme, de matérialisme, qui pèse. Il faut bien faire attention dans notre relation et notre marche personnelle à nous dégager de ça, et ce n’est pas facile parce que ça pèse sur la France entière. Ce rationalisme, cet esprit rationnel… Alors il y a ensuite la prophétie. Le don de prophétie est extrêmement utile. Paul dit bien : « Aspirez surtout à celui de prophétie », parce que la prophétie c’est recevoir surnaturellement une parole pour exhorter, consoler, édifier ; faire grandir ou consoler ou exhorter ; mais quelque chose de surnaturel de Dieu. Ne pas dire : « Oh, chère sœur, ça va passer, va. Ne t’inquiète pas »… Ca ce n’est pas un don de prophétie. Non. C’est recevoir une parole de Dieu qui vient du trône du Seigneur et qui est directement adaptée au problème qui est là, une parole qui coule du cœur de Dieu et que tu reçois comme un don spirituel et qui va exhorter, faire du bien, consoler, édifier. Ca peut n’être quelquefois qu’un simple mot. Tu peux même exercer ce don de prophétie sans parole. Tu peux avoir un geste, un simple comportement vis à vis de ton frère qui est vraiment conduit par le Seigneur à ce moment là et qui va apporter une édification et une consolation. un frère, une sœur, peut simplement s’approcher d’un frère ou d’une sœur qui était dans les douleurs et la souffrance, vraiment avec la compassion de Jésus. Et ce simple geste conduit par le Seigneur est un geste prophétique qui a amené une consolation, une libération, une guérison. C’est directement conduit par le Seigneur. Ca peut être accompagné de paroles aussi bien sûr. « A un autre le discernement des esprits ». Le discernement des esprits, c’est l’œil spirituel ouvert pour voir quels sont les esprits cachés qui sont à l’œuvre quelque part. Là c’est vraiment un don qui est extrêmement utile, le discernement des esprits, pour ceux qui sont appelés à chasser les démons ; de reconnaître par une révélation du Seigneur quels sont les esprits qui sont à l’œuvre ; quels sont les types de démons qui sont là. Est-ce que telle manifestation est vraiment conduite ou inspirée par l’esprit du Seigneur ? Ou est-ce que c’est l’esprit de la personne ? Ou est-ce que c’est un mauvais esprit qui est en train d’agir ? Si tu n’as pas le discernement des esprits, tu ne peux pas voir ça. Et ça, c’est vraiment très utile pour le travail du Seigneur. Il parle encore de la diversité des langues. Ce sont des messages en langue qui sont donnés à l’église. Là il ne parle pas du don des langues que nous avons nous personnellement comme signe du baptême du Saint-Esprit, signe initial du baptême de l’Esprit. Il parle des langues diverses qui peuvent être données pour un message à l’église, ou pour un message à des mauvais esprits ; parce qu’il est arrivé souvent, ça peut arriver, en priant pour la délivrance de quelqu’un, Dieu peux donner une langue, qui est manifestement une langue d’autorité que le démon comprends . Ce n’est pas une langue qu’on adresses à Dieu, c’est une langue que le Saint-Esprit donne pour prendre autorité sur un démon dans la langue du démon. Ca fait partie de la diversité des langues. Mais en règle générale, c’est plutôt le Saint-Esprit qui donne une langue pour l’église, pour donner un message du Seigneur et à ce moment là, il faut que ce soit interprété, d’où l’autre don : c’est le don de l’interprétation des langues. C’est quand une langue est apportée par quelqu’un, celui qui a l’interprétation des langues est capable de traduire ça en français ou en anglais selon le pays ; de traduire ça de manière compréhensible à l’église qui est là pour qu’elle en tire du profit. Alors vous voyez comme ils sont importants, ces dons ? Je vous encourage à recevoir pleinement dans votre cœur cette parole que le Saint-Esprit veut les distribuer à chacun selon sa volonté. Et vous en avez déjà reçu, du Seigneur. Certains ont commencé à s’exercer, d’autres pas. Mais en tout cas si vous continuez à chercher le Seigneur en disant : « Seigneur, je veux entrer dans la manifestation de tes dons pour l’utilité commune. Alors continue de me les révéler et place-moi dans les situations où ils vont se manifester, Seigneur » . Et puis on peut prier le Seigneur puisqu’il est dit dans le chapitre 14 : « Aspirez aux dons spirituels ». On peut très bien dire au Seigneur : « Seigneur, je désire le don des miracles » ; ou : « Seigneur, je désire le don de prophétie. Donne-le-moi, Seigneur ». Et il se peut très bien que ce soit le Saint-Esprit qui mette ce désir là en fonction de la volonté du Seigneur. On ne doit pas avoir honte de demander au Seigneur. …Dire : « Seigneur, donne-moi tous les dons, Seigneur pour ta gloire et l’exercice de l’édification de ton église ». Alors tout le reste du chapitre, c’est un enseignement concret qui nous montre que dans l’Eglise, corps de Christ, nous sommes tous membres les uns des autres. Donc tous ces dons et tout le travail qu’on va faire en tant que chrétiens dans la vie pratique de notre groupe ou de notre église, là où Dieu nous a placés, ça ne peut jamais être un travail d’individualistes. On a tous un ministère individuel, personnel, mais il ne va pas s’exercer de manière individualiste. Dieu nous place dans un corps, une église locale, qui est elle-même une cellule du grand corps de Christ et c’est le Saint-Esprit qui dirige tout ça. Donc quand le Saint-Esprit distribue ses dons à chacun, c’est pour que l’ensemble du corps en profite parce qu’il a prévu le Seigneur, de cette façon là, que ce qu’il donne à l’un, c’est pour qu’un autre membre du corps en profite, ou le reste de l’ensemble du corps ou de la cellule locale. Donc je dois bien comprendre que le Seigneur veut me faire atteindre pour moi personnellement, pour chacun de nous la plénitude de la stature de Christ. Mais dans la vie concrète et pratique de l’église, au jour le jour, il va me placer à une position qui sera unique pour moi ; un appel particulier pour moi. Un membre du corps que je représente, ça ne sera pas le même que le membre qui est à côté de moi. On peut être tous amenés à être semblables à l’image de Jésus, au point de vue caractère, nature etc. et pourtant, dans le travail pratique, être spécialisé dans certaines tâches précises. Ce n’est pas du tout incompatible selon la volonté du Seigneur. Il y en a qui représentent l’œil dans le corps, d’autres qui représentent la main, d’autres un doigt de pied, d’autres un autre organe vital, le cœur ou le foie etc. C’est pour montrer que tous les organes doivent fonctionner ensemble et harmonieusement dans le corps pour que le corps puisse marcher. Donc là aussi ça fait l’objet d’un sujet de prière, pour moi. Je dis : « Seigneur, il faut que tu me montres quel organe je vais être dans cette cellule du corps, d’abord ; et puis peut-être vis à vis du corps universel de Christ, par la suite. « Qu’est-ce que tu veux que je sois comme organe, Seigneur » ? Et Dieu va me montrer qu’est-ce qu’il a prévu pour moi. C’est dans la prière que ça se règle. Mais je ne dois pas dire : « Je n’ai pas besoin de lui », ou « je n’ai pas besoin d’elle ». Il nous a placés ensemble dans une certaine cellule de son corps. On a tous besoin les uns des autres ; et des plus petits que soi en particulier. Au verset 27, le Seigneur dit, dans 1 Corinthiens 12 : « Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. Dieu a établi dans l’Eglise premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, ceux qui ont le don de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues » etc. Donc il parle à la fois, là dans ce passage des ministères d’anciens et puis des autres chrétiens qui ont reçu des dons et des appels particuliers. On est tous au même rang, on est appelé par le Seigneur à exercer cette fonction là et il dit : « Tous sont-ils apôtres » ? Non. « Tous sont-ils prophètes » ? Non. « Tous sont-ils docteurs » ? Non ». C’est moi qui ajoute le non, mais c’est évident. « Tous ont-ils le don des miracles » ? Non. Puisque même si tu l’avais exercé une fois, le Seigneur peut te le conférer de manière permanente, à toi et pas à un autre. « Tous parlent-ils en langue » ? Oui, si on est baptisé du Saint- Esprit, mais non quand il s’agit d’un ministère des langues pour l’Eglise. Je parle en langues mais je ne suis pas appelé par le Seigneur à donner des messages en langue à l’église, alors qu’il y en a dont, c’est le ministère. « Tous interprètent-ils » ? Etc. « Aspirez aux dons les meilleurs et je vais encore vous montrer une voie par excellence ». Alors dans le chapitre 13, le chapitre 13 est placé entre ces deux chapitres qui parlent des dons, dans l’église parce que le Seigneur veut vraiment mettre l’accent sur le point central dans l’exercice des dons, c’est-à-dire l’amour. Et si ces dons sont exercés en dehors de l’amour, ils ne sont pas agréables au Seigneur. En fait ils ne devraient même pas être exercés. Donc tout ce chapitre 13, placé en sandwich entre le 12 et le 14, qui parlent des dons, montre que dans l’Esprit du Seigneur, dans le cœur de l’exercice des dons, il doit y avoir l’amour du Seigneur. Et c’est pour ça qu’ils sont donnés pour l’utilité commune. Si je reçois quelque chose du Seigneur, ça doit être exercé dans l’amour pour que les autres en reçoivent du profit, mais pas pour me glorifier moi-même. Alors je ne vais pas lire ce chapitre 13 mais vous relirez vous-même les versets 4 à 7 pour nous montrer ce que c’est que vraiment le véritable amour du Seigneur ; celui qui est si patient et qui supporte tout. Mais là je me contente d’insister sur l’importance de l’amour. C’est au cœur de la vie de l’église locale, c’est au cœur de l’exercice des dons spirituels et c’est au cœur d’un vrai baptême du Saint-Esprit. Si on est vraiment rempli du Saint-Esprit, ce n’est pas pour d’abord exercer des dons de puissance, c’est pour manifester d’abord la nature de Jésus qui est l’amour. Et comme la nature de Jésus qui est l’amour ne peut pas s’empêcher de faire le bien, pour pouvoir faire le bien, Dieu nous donne des dons aussi, spirituels qui viennent de lui pour que l’on ne s’en enorgueillisse pas. Mais tout est motivé par l’amour du Seigneur. Et quand c’est motivé par l’amour du Seigneur, l’exercice des dons ne fait pas mal. Si je commence à exercer un don sans amour, il va faire mal. Il va provoquer des effets secondaires nocifs. Même s’il y a un vrai don spirituel, s’il est exercé sans amour, il va provoquer des dégâts, toujours des dégâts. Donc le Seigneur nous appelle à cultiver sa communion avec lui pour que tout le caractère de Jésus nous remplisse et qu’il puisse ainsi nous donner de plus en plus de dons pour qu’exercés dans l’amour, ils ne puissent pas faire de mal aux autres, mais du bien. Alors au chapitre 14, il commence en disant : « Recherchez l’amour ». Donc vous voyez que l’amour est quelque chose qui se recherche. Un chrétien qui ne recherche pas l’amour ne va jamais grandir dans l’amour. Et comment chercher l’amour ? En le demandant à Jésus qui est amour. Dieu est amour, le Saint-Esprit est amour, donc si je cherche l’amour auprès de Jésus en disant : « Jésus, remplis-moi de ton Esprit ». Je sais que l’Esprit du Seigneur, c’est l’amour parfait. Que j’ai bien cette pensée en tête : « Seigneur si tu me remplis de ton Esprit, c’est que je vais être rempli d’amour ». Je viens chercher auprès de toi cet amour que tu déverses dans mon cœur par le Saint-Esprit ». Il en a déjà déversé, mais j’en veux d’avantage, jusqu’à la plénitude, Seigneur. « Aspirez à l’amour. Aspirez aussi aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie ». Pour moi c’est l’indication claire que le Seigneur veut donner le don de prophétie à tous ses enfants de manière permanente. » En effet celui qui parle en langues ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend et c’est en esprit qu’il dit des mystères. Celui qui prophétise au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console. Celui qui parle en langues s’édifie lui-même, celui qui prophétise édifie l’église. Je désire que vous parliez tous en langues ». C’est une indication claire que la volonté de Dieu est que chacun de nous, nous puissions parler en langues, comme résultat normal du baptême du Saint-Esprit. Quand tu reçois le baptême de l’Esprit, tu reçois en même temps la capacité de parler en langues. Toujours ! Les chrétiens qui me disent : « Moi, j’ai reçu le Saint-Esprit mais sans langues ». Je dis : « Non, il te manque quelque chose, ça ne va pas ». Tu as reçu le Saint-Esprit, tu as la capacité de parler en langues. Tu l’as. Maintenant, si on t’a enseigné que les langues c’est diabolique et que c’est passé, que depuis deux mille ans on n’en parle plus etc., tu as reçu un mauvais enseignement qui t’a bloqué ta foi. Mais le Saint-Esprit qui a été répandu dans ton cœur, il t’a donné la capacité de parler. Libère simplement, ouvre ta bouche et laisse le Saint-Esprit s’exprimer selon l’inspiration qu’il te donne et tu vas le voir sortir. Ce qu’il faut simplement demander, c’est : « Seigneur, baptise-moi de ton Saint-Esprit », en ayant rempli les conditions qu’il donne, c’est-à-dire : « Est-ce que j’obéis à Dieu et est ce que je lui demande vraiment dans la prière » ? Il n’y a que ces deux conditions. Dieu donne son Esprit à ceux qui lui obéissent, Dieu donne son Esprit à ceux qui le demandent. « Seigneur, dans l’état actuel de la lumière que tu m’as donnée, donne-moi la plénitude de ton Esprit ». Dieu te la donne à l’instant même, comme tous les cadeaux de Dieu. Tu demandes une guérison, quand tu la demandes de tout ton cœur avec foi, tu l’as reçue à l’instant même. C’est-à-dire que Dieu a entendu parce que c’est selon sa Parole. Il l’a déjà envoyée, ça descend. C’est en train de descendre du ciel. Et puis entre temps, il y a toutes les hordes de l’ennemi qui sont là, qui sont en train de canarder pour que ça ne m’atteigne pas ou qui bloquent, ou qui mettent un parapluie ou quelque chose, et si je ne reste pas fermement appuyé sur la Parole tant que je n’ai pas vu ça de mes yeux, je dois persévérer dans la foi, dans la confiance que Dieu a entendu ma prière et que les seules choses qui sont en train de gêner la manifestation, c’est Satan et ses démons. Ils ne sont là que pour ça : pour empêcher les bonnes choses de Dieu de nous arriver, parce que nous avons un Père dans le ciel qui est comme un père naturel normal, il veut donner de bonnes choses à ses enfants. Et ces bonnes choses, c’est l’amour, c’est tous ses dons spirituels, à chacun. Il ne faut pas oublier qu’on est dans un combat acharné, un combat contre les puissances des ténèbres et qu’elles savent qu’elles sont complètement vaincues par Jésus. Mais beaucoup de chrétiens ne le savent pas. Ou alors ils négligent d’entrer dans ce combat spirituel. Ils ont prié Dieu et ils n’ont pas vu la chose s’accomplir et ils disent : « Bon, alors on baisse les bras, et on arrête de prier ». Ou bien on dit : « Oh, ça ne doit pas être la volonté de Dieu, quand même, j’ai dû me tromper ». Et à cause de ça, ce que Dieu avait lâché là-haut n’arrive plus. C’est arrêté. Et Dieu nous demande de continuer à persévérer dans la prière, dans le jeûne s’il le faut, dans la supplication pour que les obstacles soient enlevés, pour que Dieu envoie Mickaël, pour secourir Gabriel ou les autres qui ont été envoyés mais qui ne sont pas encore assez puissants pour faire sauter l’obstacle comme dans Daniel. D’une manière ou d’une autre, Dieu va intervenir si je reste dans la foi, si je reste dans la persévérance et si je continue à prier pour que ça se manifeste. Il va le montrer, le Seigneur, tôt ou tard. Le Seigneur veut donner à tous le don des langues comme manifestation du baptême du Saint- Esprit qu’il veut donner à tous. Il veut donner à tous la prophétie et il veut donner à tous l’interprétation des langues parce qu’il est écrit au verset 13 : « Que celui qui parle en langues prie pour avoir le don d’interpréter ». Alors comme il vient de dire au verset 5 : « Je désire que vous parliez tous en langues », et il ajoute : « Que celui qui parle en langues prie pour avoir le don d’interpréter », et qu’il ajoute aussi dans ce même chapitre que parler en langues plus interprétation, égale prophétie, ça doit être clair dans nos esprits que Dieu veut donner à tous, d’une manière permanente, dès le début, la prophétie, le parler en langues et l’interprétation des langues. Pour moi, pour ma part, c’est clair. Alors que les autres dons, ils peuvent être donnés par Dieu selon sa volonté, mais ils ne sont pas forcément permanents. Donc si vous n’avez pas encore exercé le don de prophétie, sachez qu’il est pour vous et que si vous le demandez à Dieu de tout votre cœur pour l’édification de l’église, à l’instant où vous l’avez demandé, vous le recevez. On le voit dans Jacques : « Il donne à tous simplement et sans reproche ». Tu l’as reçu. Maintenant, prends garde de ne pas le cacher, de ne pas le mettre sous un boisseau, et les talents que Dieu t’a donnés, de les faire fructifier, c’est-à-dire de les utiliser, de les faire tourner. Si tu n’as pas encore exercé le parler en langues et notamment le parler en langues pour un message dans l’église, quand le Saint-Esprit conduit, bien sûr, demande-le à Dieu, le parler en langues. Mais ce n’est pas le parler en langues, que je dois demander, c’est le baptême du Saint-Esprit en sachant que quand il me donne le baptême de l’Esprit, les langues vont avec. Et quand tu as manifesté le don des langues, tu demandes immédiatement, à l’instant même, si tu n’as encore jamais parlé en langues, à l’instant même où tu vas parler en langues pour la première fois, la seconde qui suit, tu t’arrêtes et tu dis : « Maintenant, Seigneur, donne-moi le don d’interpréter les langues ». « Que celui qui parle en langues prie pour avoir le don d’interpréter ». Et Dieu le donne avec la même simplicité. Et tu le verras se manifester si tu le crois. Tu vas entendre un parler en langues quelque part et tu dis : « Seigneur, puisque tu m’as donné l’interprétation, j’écoute ». Et puis la pensée du Seigneur t’est donnée. A ce moment là, il faut ouvrir la bouche et dire : « Voilà ce que le Seigneur donne comme interprétation ». Et il faut y aller et se jeter à l’eau. insister sur l’importance qu’il y a à avoir soif du Seigneur et soif des choses spirituelles. Parce que toutes ces choses là ne nous serons pas données, alors que Dieu désire nous les donner, si nous n’avons pas soif, intensément du Seigneur. « Que celui qui a soif vienne et qu’il se serve ». Donc si toutes ces choses ne se manifestent pas dans ma vie, ça peut être l’indication qu’il n’y a pas encore assez soif pour vraiment passer du temps avec le Seigneur dans la prière, dans la lecture de sa Bible, dans la communion avec Jésus personnellement pour qu’il enseigne ces choses et il les donne afin d’ apprenne en pratique à être rempli de l’Esprit et à exercer ces dons là. Il n’y a que lui qui peut le faire, pour montrer ce qui est écrit dans la Parole, mais après dans la pratique, pour que mon église locale, là, puisse fonctionner comme le Seigneur le voudrait, qu’elle soit vraiment, entre guillemets aussi, « charismatique », c’est-à-dire dirigée vraiment par les dons du Saint-Esprit et sous la direction de l’Esprit, il faut que le Seigneur ait affaire devant lui à des hommes et des femmes qui ont soif de lui ; vraiment, qui ont soif de lui ; qui disent : « Seigneur, moi je ne me contente pas de la situation qui est la mienne, maintenant. Je suis heureux de te connaître et d’avoir ton salut, mais je suis désireux d’entrer pleinement dans ton plan. Je suis désireux de recevoir tes dons, ton onction, ton amour. Je suis désireux de te connaître mieux, de connaître ta parole ». Donc c’est un sujet constant de prière pour moi, pour les autres, pour nous en tant que membres de Christ. Si nous n’avons pas cette attitude de soif, là, les dons ne se manifesteront pas ; ou ils vont se manifester, mais faiblement et de manière mélangée. C’est dans notre communion personnelle avec Jésus et dans notre sérieux dans notre relation avec Jésus que quand nous allons nous réunir, les dons vont pouvoir se manifester plus facilement. Prenons l’habitude, par exemple, si nous savons que nous allons aller à une réunion de l’église locale, que ce soit pour prier, que ce soit pour écouter un message, que ce soit pour louer le Seigneur et lui rendre un culte, prendre le pain et le vin, enfin de ces quatre piliers là, de la persévérance d’Actes 2, si nous savons que nous allons aller à une réunion comme ça, passons du temps avant dans la prière. Pour nous d’abord, en disant : « Seigneur, je vais y aller pas seulement pour recevoir, mais pour donner de ta part quelque chose, dans ton Esprit ». « Quand vous vous réunissez, dit Paul, l’un a-t-il un cantique, une louange, une révélation, une parole de sagesse, de connaissance… Que tout se fasse dans l’ordre, et pour l’édification de tous », mais il faut d’abord qu’ils aient reçu quelque chose avant de le donner. Et ce que j’ai reçu, je peux le recevoir bien sûr au moment de la réunion, mais ça sera grandement facilité pour le Seigneur si avant la réunion, j’ai passé du temps à prier ; pas seulement avant la réunion, mais dans ma vie personnelle avec le Seigneur, que j’ai passé du temps avec lui à lire la Bible, à la méditer, à passer du temps à prier le Seigneur, à intercéder, à parler à Jésus, à passer des moments seul avec Jésus pour qu’il me fortifie dans mon être intérieur, qu’il me révèle des choses d’en haut, qu’il me donne des dons que je vais pouvoir ensuite donner quand je vais à la réunion ou bien quand je rencontre mon frère ou ma sœur ; que le discernement augmente, que toutes ces choses augmentent. Alors le Seigneur, lui, je suis certain qu’il ne veut refuser ses dons à personne, mais quand il dit : « Aspirez » , c’est un commandement, il ne va pas les donner à ceux qui n’y aspirent pas. Et il n’y a pas d’orgueil à aspirer à ces choses. J’ai entendu des chrétiens me dire : « Ah, mais toi tu es un orgueilleux, tu voudrais tout avoir ; ce don ci et puis celui-là »… Je dis : « Oui, je voudrais tout avoir. Amen » ! Parce que je veux tout de Jésus, mais pas pour ma gloriole personnelle, parce que je sais très bien le prix qu’il va falloir payer ; déjà maintenant, et puis par la suite. Ce que je désire, Seigneur, c’est être rempli de toi, être rempli des dons que tu as prévus pour moi pour que l’Eglise avance, pour que des âmes, puisque tu appelles à aller prêcher la Bonne Nouvelle, soient sauvées et viennent à la connaissance de Jésus et puis qu’une fois qu’elles ont été sauvées, il puisse y avoir des dons pour s’en occuper, de celles-là. C’est bien plus important de s’occuper des âmes qui viennent au Seigneur que de les amener au Seigneur. Je ne dis pas ça pour dévaluer le ministère d’évangéliste, puisque s’il n’y en avait pas, il n’y aurait jamais d’âmes qui viendraient au Seigneur. Mais après, l’évangéliste il les passe à quelqu’un d’autre et à l’église locale. Et c’est toute l’église qui va travailler ensemble pour aider ces jeunes à grandir dans le Seigneur avec les dons spirituels que Dieu donne. Alors c’est donc une exhortation forte à nous approcher du Seigneur de plus en plus pour partager sa communion et recevoir de lui tout ce qu’il veut nous donner et ne pas nous contenter de ce qu’on a maintenant. Ce n’est rien à côté de ce que le Seigneur veut nous donner. Ce n’est rien du tout, rien. Et là, des choses glorieuses vont se manifester dans nos vies pour la gloire de Dieu. Il y a un verset dans le Nouveau Testament qui est un peu étrange, parce qu’il dit : « Et quoi que vous fassiez, faites tout au nom du Seigneur Jésus ». Quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, « Faites tout au nom du Seigneur Jésus ». Alors ça ne peut pas être pris à son sens tout à fait littéral, comme on dit, par exemple : « Priez au nom de Jésus », nous faisons une prière au nom de Jésus. Chaque fois que je fais quelque chose, je ne vais pas dire : « Tiens, je fais ça au nom de Jésus ». On tomberait dans un légalisme constamment des formules. Mais ça veut dire constamment que nous devons être en communion avec Jésus pour que tout ce que nous faisons, tout ce que nous disons, tout ce que nous pensons soit fait comme si c’était Jésus qui le faisait au travers de nous. Vous voyez la responsabilité qu’il met, le Seigneur en nous. Et ça ne peut être possible que si le Seigneur Jésus devient de plus en plus vivant en nous, puisque la vie avec Jésus, ce n’est pas une religion. Les hommes en ont assez des religions, ils en ont assez souffert comme ça. Ce que le Seigneur veut, ce que le monde veut, ce sont des hommes et des femmes comme vous et moi, c’est-à-dire qui sont sortis du péché, quelquefois du péché le plus noir ou du plus profond que le Seigneur a transporté dans son royaume, qu’il a lavé et purifié par son sang, qu’il a pardonné, en qui il a mis son Esprit et en qui il vit pour faire de nous des ambassadeurs permanents sur cette terre avant de regagner la patrie céleste. Un ambassadeur, il est de passage dans un pays. Son vrai pays est derrière. Alors nous sommes ambassadeurs de Christ, ça veut dire : tant que nous sommes là, nous devons agir, penser, vivre comme si Jésus le faisait à notre place, puisqu’il vit en nous. Et puis quand l’appel retentira ou que le Seigneur reviendra, nous regagnerons la patrie céleste, où là des choses merveilleuses nous attendent. Mais ces choses merveilleuses, on doit les avoir constamment sous les yeux spirituels. Ca motive notre vie sur cette terre. Comment est-ce que vous voulez être motivés sur cette terre si on n’avait pas les yeux en permanence ouverts sur la patrie céleste, sur le Seigneur, sur sa puissance, sur ce qu’il a réservé à ses enfants, sur ce qu’il a préparé pour nous. Il est écrit qu’Abraham avait les yeux constamment fixés sur la rémunération, sur la cité qui l’attend, là-haut. Quoiqu’il fasse, quoi qu’il dise, il était là et il y avait dans son cœur cette vision : « Je suis un ambassadeur du Seigneur, je travaille pour lui, mais mon cœur est là-haut ». Alors nous parlions des dons spirituels. Les dons spirituels sont des choses qui descendent d’en haut, de ce royaume merveilleux, là où il n’y a que de l’amour. Vous verrez quand nous y serons ! Vous verrez quand nous y serons, il n’y aura que de l’amour, de la joie, de la paix de la foi et de l’espérance. Les choses qui demeurent, quoi. Nous vivrons dans un océan d’amour dans la présence de Dieu. Et déjà ce même Seigneur qui sera tout en tous là-haut, il habite en nous et il veut être tout en tous là, en bas, là où nous sommes, maintenant, nous l’Eglise du Seigneur. Alors il fait descendre des dons d’en haut pour nous, pour nous plonger déjà dans le bain spirituel d’en haut. Le premier don, c’est lui- même, on l’a vu. C’est Jésus qui se donne, c’est le Père qui donne Jésus, Jésus qui se donne et puis Jésus qui donne le Saint-Esprit. Ce premier don, c’est ça : Le baptême dans l’Esprit qui est donné à ceux qui obéissent au Seigneur, qui le désirent ardemment et qui sont remplis de cette puissance d’en haut qui est la présence même du Seigneur. Ensuite, pour nous permettre d’accomplir la volonté du Seigneur sur cette terre, le Seigneur distribue à chacun un ministère, un travail, un service et des dons surnaturels qui descendent d’en haut. On a vu dans 1 Corinthiens 14, une première liste de dons qui sont tous des manifestations surnaturelles de Dieu en nous. Donc chaque don représente un aspect de la puissance du Seigneur Jésus se manifestant au travers de nous. Jésus était lui, dépositaire de tous les dons. Tout le fruit de l’Esprit, tous les dons, toute la puissance de Dieu étaient manifestés en la personne de Jésus. Et le Seigneur, en attendant le moment glorieux où nous serons tous à son image, il distribue à chacun un aspect de lui-même, de sa puissance qui va se manifester au travers de nous pour le bien commun, pour l’édification de l’Eglise. Alors je vous avais dit la dernière fois que ces dons spirituels surnaturels étaient reçus par la foi. Un don, c’est reçu par la foi, on ne le mérite pas. Si tu es comblé de dons, ce n’est pas parce que tu es meilleur que les autres, c’est parce que Dieu t’a fait une grâce supplémentaire en fonction du travail qu’il a pour toi. Mais c’est tout, tu n’as pas à t’en glorifier puisque c’est descendu d’en haut. On a reçu ça d’en haut. Alors pour commencer, je suis persuadé pour ma part que Dieu veut donner à tous ses enfants trois dons de base, à tous !: prophétie, parler en langues, interprétation. Pour moi ça ressort clairement de l’analyse d’1 Corinthiens 14 où il est dit : « Aspirez aux dons spirituels, mais surtout à celui de prophétie ». Et comme il explique que la prophétie égale : parler en langue plus interprétation et qu’il ajoute lui-même : « Je veux que vous parliez tous en langues ». Tous ! Et : « Que celui qui parle en langues prie pour avoir le don d’interpréter ». Donc il veut que nous tous, nous parlions en langues en exerçant ce don spirituel des langues pour l’Eglise, puisque le parler en langues personnel qui est associé au baptême du Saint-Esprit est un don que nous utilisons pour notre édification personnelle mais pas forcément pour édifier l’Eglise. Donc quand nous recevons le baptême du Saint-Esprit, nous recevons la capacité de parler en langues et nous devons la mettre en action par la foi. Cette capacité de parler en langues va sa manifester dans notre culte personnel par notre adoration en langues ou notre prière en langues pour Dieu, qui va nous édifier en Esprit. Mais en ce qui concerne le don pour l’église, c’est un appel que le Seigneur donne à certains et pas à d’autres. De toutes manières dès que tu parles en langues, tu dois demander au Seigneur le don d’interpréter cette langue. Alors ça ne veut pas dire que quand tu parles en langues pour ton culte personnel, tu dois automatiquement toujours traduire en français ce que tu dis. Puisque tu t’édifies en esprit, le simple fait de parler en langues t’édifie en Esprit. Tandis que quand tu apportes à l’église un don en langues au milieu d’une réunion de l’église, de l’assemblée, le Saint-Esprit en saisit un ou une qui apporte à l’église un message dans une langue inconnue, c’est ça, le don des langues pour l’église. A ce moment là ce don, pour édifier l’église doit être interprété dans la langue comprise par les gens du pays. Et il faut donc qu’il y ait l’un des participants ou celui qui a donné le don des langues qui l’interprète dans la langue, en français ou en anglais, ou en zaïroi ou dans toutes les langues. Et cela contribue donc à édifier l’Eglise. Là je reprends I Corinthiens 14, au verset 15. Il dit : « Que faire donc ? Je prierai par l’Esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence. Je chanterai par l’Esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence ». Il vient de dire au verset 14 : « Si je prie en langues, mon esprit est en prière ». Donc il assimile la prière en langues à la prière en Esprit. « Je prierai par l’esprit », ça veut dire : Je prierai en langues. « Je prierai avec mon intelligence », ça veut dire : Je prierai en français, pour nous. Quand il dit : « Je chanterai par l’esprit », ça veut donc dire : « Je chanterai en
langues ». Quand je parle en langues, c’est mon esprit à l’intérieur de moi, inspiré par le Saint-Esprit qui parle. C’est mon esprit qui s’exprime. Evidemment, ce sont mes lèvres qui s’expriment. Mais c’est l’inspiration de mon esprit qui sort sous l’inspiration de l’Esprit-Saint qui me donne cette langue inconnue et merveilleuse et qui me permet à ce moment là d’exprimer ce qu’il y a de plus profond. Vous n’avez pas remarqué que quand on prie en français ou par l’intelligence on est souvent bloqué quelquefois ? On est souvent … : »Seigneur, j’ai prié en français, mais mes mots, je n’y arrive plus ». A ce moment là, le relais est pris par la prière par l’esprit. L’Esprit qui sonde les profondeurs de Dieu et l’esprit de l’homme qui sonde les profondeurs de l’homme, l’esprit sort de mes entrailles, du plus profond, il va sortir quelque chose que je n’avais pas pu exprimer par mon intelligence et ça va monter devant le trône du Seigneur. Et on peut prier d’une manière puissante comme ça, en esprit, c’est-à-dire en langues pour des personnes ou des cas que le Saint-Esprit nous suggère immédiatement, sans que nous sachions forcément de quoi ou de qui il s’agit. Et c’est très puissant, il ne faut surtout pas se priver de ce don là. On doit vraiment cultiver notre prière par l’Esprit c’est-à-dire en langues, le plus souvent que nous pouvons. Et l’intérêt de cette prière, c’est qu’elle peut être faite à n’importe quel moment. Tu laves ta vaisselle, tu laves ta voiture, tu te promènes, le Saint-Esprit qui est en toi est toujours disponible pour t’inspirer une prière en langues qui va monter vers Dieu comme une intercession, une louange ou une adoration. Et en chantant, c’est la même chose. Si tu chantes en langues, c’est ton esprit qui chante. « Mais dans l’Eglise, il dit au verset 19, dans l’Eglise, soyez sages ». Il peut y avoir dans l’église un moment où nous parlons tous en langues parce que c’est le Saint-Esprit qui conduit là une adoration en langues. Elle peut être suivie d’une interprétation. Je ne pense pas qu’elle doive toujours être suivie d’une interprétation parce que là ce n’est pas un message donné à l’église par l’Esprit. Il peut y avoir un interprète qui dit : « Voilà ce que nous venons de dire au Seigneur, voilà ce que je vous traduis en français », mais ce n’est pas la même chose qu’un message où l’Esprit parle à l’église, qui doit être interprété pour l’édification de l’église ». Parce que là ce sont des chrétiens individuels qui ont ensemble loué le Seigneur en langues. Ils se sont bien édifiés au passage, on n’a pas besoin d’interpréter forcément ce qui vient d’être dit. Mais il dit : « Dans l’église, j’aime mieux dire cinq paroles avec mon intelligence », là il parle de l’édification des autres, de l’enseignement des autres. Donc j’aime mieux dire cinq paroles en français à des français, « afin d’instruire aussi les autres que dix-mille paroles en langue. Ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement mais pour la malice, soyez enfants à l’égard du jugement, soyez des hommes faits ». Il dit donc aux chrétiens : « Ne perdez jamais l’objectif du Seigneur. L’objectif du Seigneur, ce n’est pas de nous faire faire n’importe quoi parce que ça nous fait plaisir, mais d’être toujours à l’écoute de l’Esprit- Saint qui cherche une chose, le Saint-Esprit, c’est constamment édifier son troupeau, le faire grandir. Le but du Seigneur, c’est de nous faire arriver à la stature de Christ. Donc le Seigneur va utiliser toutes les occasions pour nous faire grandir : les épreuves, les difficultés, les bonnes, les mauvaises choses, tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu pour les faire grandir en Christ. Donc comme l’enseignement fait partie des choses qui nous font grandir, il dit : « En ce qui concerne l’instruction, l’édification, il vaut mieux parler en français qu’en langues », c’est sûr. Alors je passe au verset 26, il dit : « Que faire donc, frères » ? Tous ces dons spirituels dont nous avons parlé, là, les neuf premiers dont nous avons parlé (il y en a d’autres qu’on verra tout à l’heure), mais ces dons là tous ensemble, les dons de parole, les dons de révélation, de puissance etc.; Ils peuvent s’exercer soit quand nous sommes réunis en groupe, soit quand nous sommes seuls en rapport avec tel frère ou telle sœur, ou à telle autre occasion. Donc il peut y avoir différentes occasions où ces dons se manifestent. Ce qui est important, si nous revenons au chapitre 12 et aux versets 7 à 11, il dit : « Tous ces dons sont donnés par le Saint-Esprit selon l’Esprit, selon la volonté de l’Esprit, selon la direction de l’Esprit ». Donc ce qui est important dans l’exercice de ces dons, c’est d’être en contact avec l’Esprit pour que nous soyons sous l’onction du Saint-Esprit au moment où lui veut que ce don se manifeste. Sinon, ça déraille et ça tombe dans la chair. Et il peut y avoir une mauvaise utilisation des dons quand c’est nous qui décidons de faire telle chose ou parce qu’on a l’habitude d’exercer tel don, alors on voit telle situation et hop, on fonce, alors que ce n’était pas le Seigneur qui le voulait à ce moment là, c’est nous qui l’avons fait en dehors de l’onction du Saint-Esprit. Donc vous voyez que l’exercice des dons, ça se cultive par l’usage de manière à reconnaître constamment si on était bien conduit ou pas par le Seigneur, sous l’inspiration de l’Esprit, oint du Saint-Esprit à ce moment là, précis. « Que faire donc, frères » ? Il dit, 26 : « Quand vous vous assemblez (donc là il parle de la situation où les chrétiens s’assemblent), les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation » ? Donc il parle, vous voyez, d’un certain nombre de dons. Et dans la liste qu’il donne là, il ajoute un certain nombre de dons qu’il n’a pas donnés dans 1 Corinthiens 12, par exemple : cantiques. Il montre nettement que même les cantiques doivent être reçus du Seigneur. Ca ne doit pas être quelque chose qui est préparé : « Tiens on doit se réunir ce soir, alors bon, il y a longtemps qu’on n’a pas chanté celui-là, on va faire la liste. Celui-là, celui-là, celui-là… Et puis ont chante ça de manière préparée. A condition que le Seigneur ait directement inspiré la préparation, ça, ça peut marcher à la rigueur, mais normalement, mais le Seigneur dit : « Quand vous vous assemblez, attendez d’être sous la conduite du Saint-Esprit qui vous montre ». Alors l’un reçoit un cantique, il entonne ou il propose un cantique, ça doit être reçu dans le Seigneur. Et vous voyez qu’on doit être sensible à la direction de l’Esprit. Ca ne vous est jamais arrivé de sentir que le Saint-Esprit nous conduit dans une telle direction d’adoration, de louange. Et puis il y a deux, trois, quatre cantiques qui sont suggérés par le Saint-Esprit de cette manière. Et puis brusquement, il y en a un qui propose… Broum boum boum. Manifestement, ce n’était pas dans le fil directeur de l’Esprit. Il y a quelqu’un qui a marché là par la chair. Alors si on veut être indulgent, on laisse faire et puis on chante. S’il y en a un qui suggère que ce n’était pas dans l’Esprit, ça doit être reçu dans l’amour et testé aussi. Mais il faut que chacun sache reconnaître la conduite de l’Esprit dans la réunion, qu’on soit sensible à l’onction et à la direction du Saint-Esprit. Qu’est-ce qu’il veut faire le Seigneur pour que tout soit fait vraiment pour la gloire de Dieu et que tout le monde en profite ? Et sur des chrétiens qui n’ont pas l’habitude, ils peuvent avoir une attitude charnelle. Il faut être indulgent. Dieu est tellement indulgent pour chacun de nous que nous devons l’être aussi pour les autres ; et les redressements et les corrections qui se font doivent se faire dans l’amour et dans la patience. Mais il faut apprendre à être dirigé par le Saint- Esprit là où il veut nous conduire, et là, ça donne des résultats merveilleux. Donc il dit : « Cantiques, instructions ». Là aussi ça doit être conduit par le Saint-Esprit. Là ça peut se rapprocher du don de prophétie qui exhorte, console et édifie, mais pas forcément. Ca peut être une instruction, c’est-à-dire un message d’instruction, d’enseignement qui doit être aussi conduit par le Seigneur, toujours sous l’onction de l’Esprit. Celui qui enseigne doit sentir en permanence l’Esprit sur lui le conduisant dans l’instruction et le dirigeant comme il le veut ; et non pas comme une préparation intellectuelle d’un message qui a été concocté là en une heure ou deux de travail de bureau et qu’on ressort avec un paquet de notes. Ce n’est pas ça que le Seigneur veut. Il veut que les messages soient préparés dans la prière, dans la louange, dans l’adoration et puis qu’ensuite, sous l’onction du Seigneur, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas arriver sans notes, ce n’est pas ce que je veux dire, mais que tout doit être conduit par le Saint-Esprit et qu’il faut être en permanence, celui qui parle comme ceux qui écoutent, en train de sentir si on est bien dans l’onction du Saint-Esprit. « Que tout se fasse pour l’édification ». Ca revient constamment : grandir dans le Seigneur. Alors vous voyez qu’il dit : « Les uns ou les autres parmi vous ». Ca veut dire que le Saint-Esprit est libre de choisir qui il veut pour édifier les autres. Ce n’est pas toujours la personne sur l’estrade qui dirige tout et qui reçoit tout du Seigneur qui déverse après sur l’église, qui reçoit passivement. D’où l’importance encore une fois et l’utilité, je dirais la nécessité de groupes informels où on peut apporter chacun et apprendre à apporter ce que le Seigneur nous donne dans la liberté, mais dans le contrôle aussi. « Les uns ou les autres ». Je dis : « Préparons les réunions dans la prière en disant : « Seigneur, si tu as quelque chose à me donner pour mes frères et sœurs, je suis prêt, je suis ouvert. Seigneur, ça peut être un simple cantique qui va édifier, qui va faire du bien. Ca peut être une exhortation de deux, trois paroles qui vont faire du bien, ça peut être un message de dix minutes d’instruction plus complète sur tel sujet que le Seigneur donne, ça peut être autre chose, une révélation, un don spirituel, une Parole de sagesse, de connaissance »… « Que tout se fasse pour l’édification. En est-il qui parlent en langues » ? Il y en a peut-être qui n’ont que ça à donner, qui sont sous l’onction du Saint-Esprit qui leur dit : « Voilà un message en langues ». Tu peux apporter ça, tu parles en langues. Tu es conduit par le Saint-Esprit à le faire, pas parce qu’il faut le faire mais parce que l’onction de l’Esprit est sur toi et tu sens que c’est le moment de l’apporter. Alors : « En est-il qui parle en langues ? Que deux ou trois, au plus, parlent chacun à son tour et que quelqu’un interprète ». Tout ça dans un seul but, pour éviter le désordre et la cacophonie parce que si nous avons cinq, six, dix personnes qui ont un message en langue à apporter, ils vont tous se mettre à l’apporter ensemble ou deux ou trois ou quatre en suivant. Alors l’interprète ou les interprètes risquent d’avoir un peu de mal d’abord à interpréter tous ces messages et ça va se faire dans le désordre. Donc il dit là : « Que deux ou trois au plus parlent, et arrêtez maintenant de parler en langues qu’il y ait un interprète qui interprète ces messages, et ensuite, vous passez à autre chose ». Ca ne veut pas dire forcément que dans une réunion donnée, il ne doit y avoir que deux ou trois parlers en langues. Ca peut être une interprétation très restrictive, c’ est pas comme ça que sa veut dire mais interprété de cette manière : dans une réunion donnée, s’il y en a qui apportent un message en langues, que ce ne soit jamais plus de deux ou trois en suivant, donc ce ne sont pas des messages en langue qui durent un quart d’heure, mais deux ou trois en suivant au maximum, et ensuite arrêter, et qu’un interprète ce qui vient d’être dit. Voilà, le premier message, c’était ça. Le deuxième message qui a été donné, voilà l’interprétation. Et le troisième message, c’était peut-être une confirmation des deux autres ou un aspect, un éclairage. L’interprète doit être capable de dire ça dans le détail. Et de même, il dit : « S’il n’y a point d’interprète, qu’on se taise dans l’église et qu’on parle à soi-même et à Dieu ». C’est pour ça qu’il insiste tant au début en disant : « Si tu as reçu le parler en langues, demande l’interprétation parce que sinon, tu vas te bloquer pour l’exercice de ce don pour l’église ». « Pour ce qui est des prophètes (pareil) : Que deux ou trois parlent ». Il ne s’agit pas de faire de longues prophéties à dix et à suites ou on commence à être brouillé à la fin. Ce n’est pas conduit par le Saint-Esprit. Mais que deux ou trois parlent et vous verrez que quand on se laisse conduire par l’Esprit, ça ne fait jamais désordre et puis les deux ou trois qui parlent, ils ne vont pas parler l’un sur la nécessité d’évangéliser la Chine, et puis l’autre sur tel autre sujet qui n’a rien à voir avec… Le Saint-Esprit va conduire d’une manière ordonnée pour que ces deux ou trois qui parlent, la prophétie s’intègre dans un ensemble harmonieux qui est conduit par le Saint-Esprit. « Et que les autres jugent », c’est-à-dire qu’on doit laisser deux ou trois prophètes au maximum parler, et puis ensuite, ils doivent comprendre ou on doit leur dire : « Stop, laissez le temps aux autres de juger », avant qu’il y en ait un autre qui reparle, qui donne une prophétie. « Jugez », ça veut dire : « Attention, passez un moment à écouter ce qui vient d’être dit, triez, prenez ce qui est bon, laissez ce qui est mauvais. Ce qui est charnel, mettez-le de côté ». Et là on voit le rôle des ministères s’il y en a dans le groupe, ou des chrétiens qui ont l’habitude d’exercer ce don pour pouvoir apporter leur part en disant par exemple : « J’ai vraiment sur le cœur », « il me semble que «ou : « Je suis sûr que dans les deux ou trois prophéties qui viennent d’être données, il y en a une qui n’était pas du Seigneur. C’était une pensée sanctifiée de quelqu’un qui avait envie de donner une bonne pensée, d’accord. Vous pouvez le faire aussi, mais pas comme une prophétie du Seigneur, et en tout cas, ce n’était pas inspiré directement par le Seigneur ». Ou alors : « Telle partie là, c’était bon et telle partie là, c’était charnel, ce n’était plus du Seigneur ». Et on doit avoir entre nous cette liberté dans l’amour de le dire et de ne pas se sentir offusqué quand un frère ou une sœur nous dit dans l’amour : « Il me semble que »… Ou bien : « j’ai l’impression que cette partie là, ce n’était pas »… C’est notre intérêt. Si c’est l’autre qui juge mal, le Saint-Esprit va te le montrer ou il le montrera aux autres. Si c’est un qui se lève intempestivement pour dire des choses qui ne sont pas dans le Seigneur, le Saint-Esprit présent va montrer ce qui se passe aux autres aussi. Et les ministères de direction spirituelle ou de surveillance spirituelle qui sont là, leur participation essentielle va consister à aider le groupe à faire le tri en tout ce qui est bon et ce qui est mauvais, sans esprit de domination, sans esprit de contrôle. Car, il dit : « Vous pouvez tous, verset 31, prophétiser successivement (vous voyez, tous), pour que tous soient instruits », mais deux ou trois à la fois. Bon, alors, ces deux ou trois là, ensuite, on écoute, on juge, on passe un peu de temps, et puis ensuite, ce n’est pas fini, le Seigneur a encore à parler ; maximum, deux ou trois ; on écoute et on juge. Qu’est-ce qu’on reçoit comme ça, quand chacun apporte sa part, conduit par le Saint-Esprit, c’est formidable. Il faut un peu de temps pour écouter ce qui vient d’être dit et en tirer un profit personnel. Le signe même que Dieu conduit, c’est que tout se fait pour l’édification réelle, dans la paix, dans le calme et dans l’ordre. Et que l’ordre justement consiste à ne pas passer du coq à l’âne constamment, parce que le Seigneur sait nos capacités intellectuelles ou spirituelles sont plutôt limitées. Donc il va procéder dans l’ordre et quand il va insister sur tel ou tel point, si une prophétie tombe comme ça brutalement sur un autre sujet qui arrive complètement à plat, c’est que la personne qui l’a apporté, soit elle avait vraiment reçu une parole du Seigneur, mais elle n’a pas eu la sagesse de l’apporter au bon moment, soit ce n’était pas quelque chose qui venait du Seigneur parce qu’il est bien écrit que : « Les esprits, verset 32, des prophètes sont soumis aux prophètes ». Ca veut dire que comme c’est l’esprit du prophète inspiré par le Saint-Esprit qui apporte une prophétie, le prophète doit garder le contrôle sur son esprit et il doit savoir à quel moment il faut apporter la prophétie que Dieu lui a donnée. Ca arrive souvent de recevoir une prophétie en début de réunion, par exemple, ou à tel moment, et puis le Seigneur dit : « Ce n’est pas le moment » ou on sens que ce n’est pas le moment. Et c’est à la fin que là, tiens, le Saint-Esprit conduit pour l’apporter maintenant. Ca s’intègre dans le fil de la réunion très bien. Et le Seigneur dit : « Maintenant, la porte est ouverte, vas-y, tu parles ». « Car Dieu, verset 33, n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix ». Donc ce qui doit caractériser l’utilisation des dons, c’est l’ordre et la paix. Quand vous voyez dans une réunion ou dans la vie d’un chrétien les dons s’exercer dans le désordre et dans la guerre, vous pouvez être sûr que ce n’est pas Dieu qui conduit, ou en tout cas il y a un gros mélange là-dedans. Quand vous voyez une réunion tourner dans le désordre, dans l’indécence, dans tout ce qui n’est pas l’ordre et la bienséance, vous pouvez être sûrs que ce n’est plus le Saint-Esprit qui conduit. Ca ne veut pas dire qu’il faut rentrer dans un esprit religieux austère où on va faire comme quand on entre dans une cathédrale , sans plus rien bouger ni parler, toujours chuchoter… Non, pas du tout, ça veut dire que là où il y a la vie, il peut y avoir quelque chose de vivant et d’animé, de fort, mais ça va se faire dans l’ordre et dans la paix. La vie va se manifester dans l’ordre et dans la paix. Alors il ajoute : « Comme dans toutes les églises des saints, que les femmes se taisent dans les assemblées. Il ne leur est pas permis d’y parler ». Alors n’interprétez pas ça à la manière étroite et rigoriste, puisqu’il vient de dire un peu plus haut, c’e t à- dire au chapitre 11 que : « La femme qui prie ou qui prophétise la tête non voilée déshonore son chef ». Donc manifestement, elle peut très bien prier et prophétiser dans l’église et elle peut exercer tous les dons spirituels sans aucun problème. Donc quand il dit que les femmes doivent se taire dans l’église, c’est en fonction du contexte qu’il développe un peu plus bas. Et il dit : « Qu’elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leur mari à la maison ». Voilà pourquoi il disait ça aux femmes, parce qu’à l’époque de Paul, comme dans certaines églises aujourd’hui, les femmes étaient à droite, les hommes à gauche, et quand l’instruction était donnée par celui qui apportait l’instruction, la femme qui n’avait pas compris quelque chose, elle disait à son mari : « Qu’est-ce qu’il a dit ? Tu ne peux pas m’expliquer ce qu’il vient de dire » ? Il pouvait être à côté, mais enfin… Alors même si elle était assise à côté de lui, ça faisait désordre déjà. Tu vois, donc il dit : « Laissez, n’interrogez pas vos maris dans l’église, faites-le à la maison ». « Car il est malséant à une femme de parler dans l’église », au sens d’interroger publiquement son mari pour demander des explications sur une instruction qui vient d’être donnée, uniquement parce que ça fait désordre. C’est tout, c’est la seule raison pratique. Mais elle peut très bien exercer tous les dons vocaux que Dieu lui donne. Au verset 39 : « Ainsi donc frères (il le répète), aspirez au don de prophétie, n’empêchez pas de parler en langues (ça c’est bon au passage pour toutes les églises qui refusent le parler en langues comme étant démoniaque. Ce n’est pas vrai, le parler en langues de Dieu n’est pas démoniaque, il vient directement du Saint-Esprit), n’empêchez pas de parler en langues, mais que tout se fasse avec bienséance, avec décence ». C’est le mot grec décence : sainteté, pureté et avec ordre. Alors quand on a ces critères là en tête, qu’on y a médité, qu’on a gardé ces critères, on peut se présenter dans une réunion après l’avoir préparée dans la prière et puis veiller à ce que tout se passe dans l’ordre dans la bienséance et dans la paix, mais en même temps, avoir une pleine liberté, hommes et femmes, tous, de recevoir de Dieu les dons qu’il a prévus de donner pour l’édification commune et de les donner dans une entière liberté. Vous voyez, il dit : « N’empêchez pas de parler en langues ». N’empêchez pas de prophétiser, n’empêchez pas d’apporter quelque chose. Soyez assez grands et assez mûrs pour pouvoir juger, discerner, regarder ce qui se passe, corriger éventuellement ce qui ne va pas, mais encouragez les frères et les sœurs à exercer leurs dons, même s’il y en a qui déraillent un peu. On n’est pas tous habitué à donner quelque chose de parfait dès le début. Evitons surtout les deux choses que Paul nous demande d’éviter dans Romains. Alors on va passer à Romains maintenant, à partir de Romains 12. Paul nous demande dans l’exercice de ces dons d’éviter comme la peste de mépriser et de juger ; mais de juger dans le mauvais sens. Vous voyez que là il recommande de juger au sens : discerner si c’est bon ou mal, mais il interdit de juger au sens de critiquer. « Ah, vous voyez comment celui-là il a amené sa prophétie ce soir. Pfff ! Qu’est-ce que c’était charnel ! C’est épouvantable, il n’y a rien de bon là-dedans »… Et puis et patati et patata… Et la critique. Non, ça on ne doit pas le dire du tout. Sinon sur le moment à la personne qui l’a apporté et devant tous pour que tout le monde en tire profit. Et après, on n’en parle plus. Si devant toi et devant l’église il y a une fausse prophétie ou une prophétie charnelle qui est amenée, il faut que la personne qui a amené ça le sache. Alors si elle est encore trop susceptible pour qu’elle soit reprise publiquement dans l’amour, enfin il faut avoir la sagesse de savoir ce qu’il faut faire à ce moment là : ou bien lui parler directement en disant : « Pour l’instruction de tous, mon frère, ma sœur, voilà, je vais te dire franchement, de tout mon cœur, je te le dis, ce que tu as apporté, ce n’était pas dans l’Esprit, pour telles et telles raisons et je vais te le montrer pour que tu apprennes. Mais je ne vais pas te décourager. Je t’encourage à continuer ». Mais je vais te montrer en quoi ce n’était pas bon ». C’est tout à fait différent de faire ça plutôt que d’aller juger et critiquer la personne dans son dos ou même devant elle, en disant : « Ce n’est bon à rien ce que tu as fait là. Jamais Jésus ne va faire quelque chose de bon avec toi. Ce n’est pas la peine que tu insiste »… Tu vois, ça c’est la critique négative, ça, ce n’est pas bon du tout. Alors dans Romains 12, et aux versets 1 et 5, il rappelle que nous sommes membres d’un même corps et que nous devons donc avoir des sentiments modestes et humbles. Il dit maintenant au verset 6 : « Puisque nous avons des dons différents selon la grâce qui nous a été accordée », alors là, il va donner une autre liste de dons. Donc les neuf dons d’1 Corinthiens 12 plus les quelques autres d’1 Corinthiens 14 que nous avons vus, plus ceux-là, ne donnent pas une liste limitative, puisque le Saint-Esprit peut donner une foule de dons qui ne sont pas inscrits là. L’essentiel c’est d’être sûrs que c’est bien le Saint- Esprit qui est en train de faire quelque chose. Il dit là : « Que celui qui a le don de prophétie, celui-là on le connaît, on vient de le voir dans 1 Corinthiens 12 et 14. Que celui qui a le don de prophétie l’exerce selon l’analogie de la foi ». Le texte grec, ça c’est un peu compliqué, ça veut dire : en proportion de la foi qu’il a reçue. Puisque tous ces dons s’exercent par la foi, celui qui a beaucoup de foi va exercer des dons d’une manière beaucoup plus complète et puissante que celui qui a un peu de foi. Donc en proportion de la foi que tu as reçue, tu vas prophétiser. Si tu as une foi puissante et forte, tes prophéties vont être puissantes et fortes, parce que par la foi, tu vas puiser davantage, tu vas recevoir davantage du Seigneur. Tout nous est donné par la foi et quand le Saint-Esprit voit un homme et une femme pleins de foi, ça plaît au Seigneur et il lui donne davantage. Donc en proportion de la foi que tu as reçue, tu vas prophétiser. Ca veut dire aussi : n’essaye pas d’en faire plus que le niveau de foi que tu as maintenant. Ce n’est pas parce que tu as entendu ton frère ou ta sœur faire une prophétie puissante, pleine de foi, si toi tu as encore un niveau de foi qui n’est pas très développé, n’essaye pas de l’imiter pour apporter quelque chose qui va tomber à l’eau parce que ce n’est pas inspiré. Avec ta petite foi, apporte exactement quelque chose qui correspond à ta petite foi et ça va faire du bien aux autres. N’hésite pas à apporter selon la mesure de foi que tu as, quelque chose à l’église. Donc, prophétie. « Que celui qui est appelé au ministère s’attache à son ministère ». Là c’est le mot service qui est employé. Ca veut dire : Dieu t’a appelé à un certain service. Attache-toi à ce service pour l’accomplir le mieux que tu peux. Tu sens dans ton cœur ce à quoi tu as été appelé. Certains sont appelés pour exhorter les personnes âgées, d’autres pour les enfants, d’autres sont appelés à l’enseignement, d’autres sont appelés à telle œuvre pratique concrète, d’autres sont appelés à aider les drogués… Il y a un appel particulier qu’on sent dans le cœur. Ca ne veut pas dire qu’on va y rester toute la vie, mais ça veut dire que là, au moment où Dieu t’appelle, attache-toi à cet appel là pour l’accomplir parfaitement ; puisque tu recevras à ce moment là du Seigneur les dons spirituels qui te permettent de l’accomplir comme le Seigneur le veut. Celui qui est appelé au ministère, donc, alors ça peut être un grand ministère, « grand » entre guillemets, parce que pour le Seigneur, vu de haut, un grand ministère d’apôtre, de prophète etc. Ca peut être un ministère donné à l’un ou à l’autre dans l’église à un service, n’importe quel service donné à l’un ou à l’autre. Tu as été appelé à ça, attache-toi à ce ministère là. « Que celui qui enseigne s’attache à son enseignement ». Donc c’est un don aussi d’enseigner, vous voyez. Il donne une liste de dons qui ne sont pas tous dans l’autre liste. Là il y a la prophétie, le ministère au sens général. Donc vous voyez que votre appel particulier, c’est un don de Dieu. C’est un don spirituel. Ca ne dépend pas de votre nature personnelle, de vos dons, de vos capacités personnelles. Ca ne dépend pas. Donc ça doit vous encourager, bien-aimés, sachant que ce n’est pas sur vos capacités personnelles que Dieu compte, c’est sur l’appel qu’il vous adresse d’en haut et les dons qu’il vous donne d’en haut. Tu peux n’avoir aucune aptitude personnelle ou humaine, c’est là que le Seigneur va se glorifier le plus parce qu’il va te donner d’en haut exactement ce que tu n’as pas. Tandis que si tu l’avais déjà, tu risquerais de t’en glorifier ou de penser que c’est grâce à tes capacités à toi que tu peux arriver à quelque chose. Mais notre ministère est un don d’en haut, un don spirituel. Alors autre don, il dit : « Que celui qui exhorte » : le don d’exhortation. Ca se rapproche de celui de prophétie, mais pas tout à fait. La prophétie c’est exhorter, consoler, édifier. Là il parle carrément du don d’exhortation. C’est un aspect du don de prophétie. Il y en a qui sont doués pour l’exhortation. On peut les rencontrer, on ressort toujours regonflé parce qu’ils ont une parole d’exhortation. Ils sont des fils de l’exhortation et les filles de l’exhortation. C’est précieux. D’autre dons qu’il donne : « Que celui qui donne le fasse avec libéralité ». Donc le fait de donner n’est pas réservé à certains en particulier. Nous tous nous devons donner de notre temps, de notre argent etc. Mais là il parle des dons financiers, il dit : « Que celui qui donne le fasse avec libéralité ; donc il y en a qui ont reçu plus que les autres un don spirituel de donner. Donc le Seigneur va les pourvoir en finances abondamment parce qu’il leur a donné le don de donner. Donc ça rentre, ça sort, ça rentre, ça sort. Ils exercent leur don de donner avec libéralité, plus ils donnent et plus ils reçoivent. J’en connais comme ça des chrétiens, ou des chrétiennes qui ont du Seigneur un don de libéralité extraordinaire et plus ils donnent et plus ils reçoivent. C’est un don spirituel. « Que celui qui préside le fasse avec zèle ». Le don de présidence ; c’est-à-dire d’être placé à la tête d’une réunion pour la présider, la diriger dans l’Esprit. Ce n’est pas du tout la présidence humaine où l’ordre du jour, le marteau… Pas du tout ça. C’est être sensible à la direction du Saint-Esprit pour diriger la réunion là où le Seigneur veut la diriger. Vous voyez que tous ces dons sont exercés par des chrétiens qui doivent être spirituels. Le Seigneur parle à des hommes et des femmes qui doivent être baptisés dans le Saint-Esprit. Mais d’un autre côté, le Seigneur parle aussi à des hommes et des femmes qui ne savent rien du tout au début et qui ont tout à apprendre de lui, tout à recevoir par la foi et tout à apprendre. Donc on doit compter sur le Seigneur pour dire : « Seigneur, je ne veux pas rester à l’écart. Tu as un appel, des dons pour moi. Je ne veux pas rester dans mon coin en disant : « Oh moi, je suis petit, rien du tout ; pour moi, non, il n’y a pas de dons. Moi je reste dans mon coin et je laisse toute la place aux autres ». Ca c’est de la fausse modestie ou c’est de la paresse, mais ce n’est pas du tout le plan du Seigneur pour toi. Le Seigneur veut te combler de dons et il veut que tu aspires au maximum de dons ; que tu aspires ! Ca va descendre d’en haut. Ca ne dépend pas de l’état où tu te trouves maintenant, ça dépend de Dieu qui donne. Il dit maintenant : « Que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie ». Dans le texte grec, ce n’est pas tout à fait le mot miséricorde qui est donné, c’est le mot grâce ; qui pratique la grâce, ou ça se rapproche du mot gratification aussi. Vous savez qu’une gratification, c’est un cadeau financier, mais au sens général, une gratification, c’est un don gratuit. Donc ça peut être quelqu’un qui est appelé à faire constamment miséricorde, c’est-à-dire constamment grâce aux autres ; des grâces, des choses non méritées. Tu rencontres des frères et des sœurs comme ça qui sont pleins de grâce et qui distribuent des grâces à tout le monde. Ils en ont reçues d’en haut et ils les donnent et ils pratiquent la miséricorde avec joie. Tu ne dois pas être triste de distribuer gratuitement ce que le Seigneur te donne. Voilà, l’esprit dans lequel il faut qu’on vive ces choses. Dieu veut nous donner une foule de dons pour qu’on les distribue en abondance, parce que les autres en ont besoin et que c’est la condition pour qu’on en reçoive d’autres. Donc vous voyez cette liste, je suis persuadé qu’elle est loin d’être limitative. Mais après avoir donné quelques exhortations sur les bons sentiments qui doivent nous animer les uns envers les autres et au chapitre 13, il parle de la soumission etc. Ce sont des conseils pratiques, je vais insister sur les chapitres 14 et 15, sur un certain nombre de versets pratiques qui vont nous montrer dans la vie pratique de l’église, qu’elle soit réunie ou qu’elle soit dans la communion fraternelle et dans la vie de tous les jours, qui sont des principes spirituels qui vont guider notre marche et notre comportement de chrétiens. Dans le chapitre 14 il dit : « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi ». Faites accueil ! Ne discutez pas sur les opinions. Affirmez ce qui est juste et bon, dites-le sans crainte, affirmez ce qui est juste, dites-le, n’ayez pas peur de le dire, mais dans l’amour et en laissant aux autres la liberté de faire ce qu’ils ont envie de faire, même s’ils font mal. Ce n’est pas à moi de les prendre par le cou et de dire… Je peux m’en séparer s’ils continuent à faire le mal ou je peux leur dire : « Maintenant, je n’ai plus de communion avec toi. C’est fini parce que je vois que tu persévères dans le péché ». Mais j’affirme avec fermeté et amour ce qui doit être bon. Mais je dois faire accueil à celui qui est faible dans la foi. Je dois discerner celui qui est faible, voir celui qui est faible et le discerner du loup ravisseur qui vient pour détruire. Ce n’est pas du tout pareil. Il y a beaucoup de chrétiens qui sont faibles dans la foi et je dois me rendre compte qu’ils sont faibles dans la foi et les aider à avancer si je me rends compte que je suis un peu plus loin qu’eux. Je ne suis pas appelé donc à les rejeter. Quel est le contraire de faire accueil ? C’est quoi ? Rejeter. Alors je pourrais en dire beaucoup sur le rejet ; mais je vais en dire un peu quand même, parce que le rejet est une forme de haine. Appelez ça comme vous voulez, rejet, éloignement des autres, etc. Mais le rejet est une forme de haine. Donc si je discerne que mon frère ou ma sœur est faible dans la foi, c’est-à-dire qu’il fait encore des choses qui montrent qu’il manque de foi. Il ne s’est pas entièrement confié dans le Seigneur pour ses médicaments par exemple. Il respecte encore certains jours, certaines habitudes, certaines fêtes, ça peut arriver. Il a encore certaines pratiques qui montrent qu’il est faible dans la foi. Il a certaines habitudes religieuses qui lui viennent de son passé ou de l’église où il était avant, ou..; Que sais-je moi ? vous pouvez avoir toutes sortes de situations qui montrent qu’il est faible dans la foi, ça veut dire qu’il n’a pas encore été libéré de certaines choses et que moi, je m’en rends compte. Donc l’exhortation du Seigneur et de Paul, c’est : « Faites accueil. Ne le rejette pas ». Le rejet c’est quelque chose de très profond dans la nature humaine et c’est malheureusement chez les hommes la solution qu’ils trouvent la plus facile pour régler les problèmes de mauvaise communication entre personnes. C’est comme ça que les hommes règlent leurs problèmes quand ils n’arrivent pas à trouver un accord. Entre couples, dans ce monde, on se supporte un temps et puis si la tension augmente trop, c’est le rejet, le divorce, le rejet mutuel. Dans un groupe de chrétiens charnels, quand les disputes, les divisions etc., les attitudes religieuses ou pharisiennes arrivent à un niveau où ça casse, on divorce, on se rejette. On a dit : « Bon maintenant, ça va. Tu dégages ou moi je m’en vais ». Mais ça dénote qu’au fond du cœur, c’est encore lourd et plein de rejet mutuel, donc que le problème de mon rejet personnel n’a pas été réglé. Si je rejette, c’est que je suis poussé par une force de rejet qui est encore en moi ; de haine ou de rejet. Si vous n’aimez pas le mot haine parce qu’il est trop fort, employons rejet, mais la source est la même. Haine, ça veut dire : dehors. Amour : viens. Je te reçois, je t’accepte. Dieu a rejeté l’homme et la femme du jardin d’Eden, quand ils ont péché. Il les a exclus, rejetés. Il a mis un archange avec une épée flamboyante à l’entrée et l’homme qui s’est exclu lui-même par sa désobéissance et par son péché a été coupé de la communion avec Dieu et depuis lors, le rejet remplit son cœur. Le rejet, c’est le problème numéro un des hommes et des femmes aujourd’hui, dans le monde. On vit depuis des siècles, des générations dans le rejet mutuel, dans la haine qui s’exclut. On ne peut plus régler nos problèmes, alors on s’exclut, on se rejette. Des enfants de familles divorcées sont remplis d’esprit de rejet ; un père qui les a rejetés ou une mère qui les a rejetés etc. Donc ces enfants en grandissant et nous-mêmes en grandissant, on a été confronté à des situations où à l’école : « Tiens on t’a… Toi tu n’es pas comme les autres, ou tu as quelque chose qui n’est pas comme moi, alors allez hop, on te rejette. Tu es trop petit ou trop grand ou trop gros ou trop maigre, allez hop, on te rejette ». Alors tout ça fait des accumulations de rejet et quand nous arrivons dans l’Eglise de Jésus-Christ, nous arrivons encore avec des couches de rejet qui ont besoin d’être dégagées par la puissance du Saint-Esprit. Et le Seigneur, il veut nous faire comprendre là, que si je dois, dans la vie pratique de l’église, régler mes problèmes comme Dieu le veut, dans l’amour, il faut que je sois libéré moi, de tout ce rejet qui peut être encore au fond de moi et qui va se manifester par des attitudes de rejet. Exemple pratique : Si on te reprend dans l’amour et si tu t’en vas en claquant la porte et puis on n’entend plus parler de toi, ça veut dire simplement que dans le fond du cœur de cette personne, il y a encore dedans une puissance de rejet qui le fait souffrir. Il ne s’en rend peut-être pas compte, tu vois, et qui se traduit par une attitude de rejet. Allez, on s’en va. On claque la porte et on n’en parle plus. C’est du rejet mais ça montre que dedans ça n’a pas été réglé. Pourquoi ça n’a pas été réglé ? Parce que la personne n’en est pas consciente. Je lis un peu plus loin, verset 2 : « Tel croit pouvoir manger de tout, tel autre qui est faible ne mange que des légumes ». Ca veut dire : Il est faible dans la foi et il ne va pas manger de viande. Ou bien il va dire : « J’ai rencontré des chrétiens qui disent : Moi je ne mange pas de boudin, pas de porc etc. Ce sont des aliments impurs, la Bible dit »… Ils sont encore sous une forme de loi. Ils sont faibles dans la foi. Qu’est-ce que je vais faire ? Je ne vais pas les rejeter. Il dit maintenant : « Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, que celui qui ne mange pas ne juge pas celui qui mange car Dieu l’a accueilli ». Tu vois il dit : « Faites accueil car Dieu nous a accueillis ». Et il parle des deux attitudes dont je vous parlais tout à l’heure : mépris et jugement. « Que celui qui mange (c’est-à-dire celui qui est libre dans la foi), qu’il ne méprise pas celui qui n’est pas libre ». Ca c’est le danger numéro un dans nos relations à nous. Tiens il y en a un qui est libre, il fait ça. Mais enfin… Alors celui qui n’est pas libre va le mépriser. « Et que celui qui ne mange pas (c’est-à-dire celui qui n’est pas encore libre), ne juge pas celui qui mange ». « Tiens mon frère… Qu’est-ce qu’il fait, là, mais enfin »…. Tu vois, il commence à juger. Il ne se rend pas compte que l’autre a la liberté de faire ça, que lui ne l’a pas et parce qu’il ne peut pas comprendre ça, il a son propre système de valeur qu’il enferme encore dans ses catégories religieuses, il va immédiatement juger l’autre avec son système de valeur. Un exemple pratique de l’époque, c’était manger des viandes sacrifiées aux idoles. A la réunion des anciens et de tout le peuple à Jérusalem, les chrétiens ils avaient dit : « Les païens qui vont venir à la foi chrétienne, on ne va pas les mettre sous la loi, mais on va leur demander de faire certaines choses, alors ils ne vont pas manger de sang, ils ne vont pas manger d’animaux étouffés parce qu’il y a le sang avec. Ils ne vont pas manger de viandes sacrifiées aux idoles et puis ils vont éviter l’impudicité. Voilà, s’ils font ces quatre choses là, on est content », disent les juifs convertis. Mais c’était encore un manque de foi. Ils disaient
ça pour pouvoir satisfaire les juifs encore religieux, etc. Et on verra bien que quand Paul lui-même en parle dans la première aux Corinthiens, il dira : « Moi j’ai la liberté complète de manger des viandes qui ont été sacrifiées aux idoles parce que je sais qu’en fait, il n’y a rien du tout là derrière. Si je rends grâces en mangeant, je sais que tout est sanctifié par la prière et par la parole, j’ai une liberté totale de le faire ». « Ce n’est pas ce qui entre dedans, dit Jésus, qui souille, c’est ce qui sort ». Mais si je le fais d’une manière inconsidérée et si ma liberté va être une cause de chute pour quelqu’un qui n’a pas cette liberté là, un païen qui par exemple vient de se convertir à Jésus, on vient de lui dire : « Toi, tu ne vas pas manger de viandes sacrifiées aux idoles », parce qu’il en sort, il en sort, des viandes sacrifiées aux idoles. Des viandes sacrifiées aux idoles, un jeune païen converti, on va lui dire : « Bon, écoute, n’en prends pas pour le moment. Tu n’es pas encore… Il ne vaut mieux pas, arrête ». Et puis celui-là, il va voir un vieux chrétien converti depuis dix ans qui en mange tranquillement au temple, là, devant tout le monde. Il va être choqué profondément, il va être choqué. Il va dire : « Mais qu’est-ce qui se passe ? Mais qui a raison ? Alors peut-être que moi aussi, il faudrait que j’en mange aussi, alors bon.. Alors je vais en manger mais ma conscience me reprend, je ne suis pas bien ». Et s’il le fait, il va pécher et il va être détruit. Ma liberté a été une cause de chute pour mon frère qui n’était pas libre. Et Paul dit : « Cette liberté que tu as, garde-la pour toi. Si tu es libre de manger des viandes qui ont été sacrifiées aux idoles, achète-les, mange-les chez toi, tranquille, tout seul. Mais ne les mange jamais devant un frère qui n’a pas cette liberté, tu le fais chuter ». Ca peut être un juif qui vient de se convertir, qui ne va pas manger de porc, encore, ou un musulman. des musulmans qui viennent de se convertir et qui jamais, jamais n’auraient touché à du porc, et même de la viande saignante, jamais. Jamais, c’est une abomination pour lui. Alors si moi je l’invite à ma table et puis que je commence à lui servir une viande saignante et puis que je mange devant lui, je manque totalement de sagesse et je fais de ma liberté un instrument de chute pour l’autre. Alors vous voyez ce qu’il dit là ? Il dit : « Faites accueil, attention, supportez les faibles et ne faites rien qui peut les faire chuter ». Ca demande de l’observation, de la sagesse et de l’amour. Faites attention. Et aux uns et aux autres il dit : « Ne méprise pas et ne juge pas, accueille ». Et pour que je sois capable d’accueillir, il faut que je sois débarrassé de ce rejet qui peut me tenailler encore dans le fond de mon cœur et qui va se traduire par des attitudes de rejet. Vous pouvez savoir si vous avez encore du rejet en vous si vous vous observez et si vous regardez si vous n’avez pas de temps en temps des attitudes de rejet. De rejet ! « Ah, celui-là, je ne peux plus le supporter. Ca suffit, celui-là, je ne le supporte plus ». Alors il y a des catégories de personnes que vous pouvez rejeter, où je ne peux pas supporter telle catégorie de chrétiens ou telle autre, etc. Il y a du rejet en toi. Il y a encore du rejet. Ca va se manifester par quelque chose qui va sortir ou tu vas t’isoler. « Non, je ne peux plus, je ne peux plus faire confiance à un seul chrétien ». Ca c’est du rejet. Tu vois, il faut que tout ça sorte, et comment ça va sortir ? Parce qu’il me demande d’accueillir. Accueille, accueille, accueille. Ca veut dire que tu vas être rempli d’amour, pour accueillir. Si tu veux avoir un ministère d’accueil, il faut que tout le rejet soit parti, sinon tu vas être placé dans des situations de tension telles que ça va sortir et ça va faire des dégâts. Donc tu es appelé à accueillir, à faire accueil. Jésus veut que tu sois débarrassé du rejet. Et pour ça le Seigneur veut nous faire comprendre, fin du verset 3 : « Car Dieu l’a accueilli ». Donc, il t’a accueilli toi. Et si tu as compris, toi, à quel point Dieu t’aime et Dieu t’a accueilli, toi, malgré tout ce que tu as pu faire comme péchés, comme abominations dans ton passé, malgré tes imperfections actuelles, malgré tes faiblesses et malgré tout ce que tu peux encore avoir dans ta vie actuelle qui déplaisent au Seigneur et qu’il voudrait bien enlever, Dieu t’accueille quand même. Dieu est plein d’amour pour toi. Dieu veut te changer, mais par amour pour toi, il t’accueille, il te dit : « Viens mon enfant, tu es dans ta maison ici, tu es chez moi, donc tu es chez toi. Je t’accueille, je vais travailler dans ta vie. Mais je t’accueille ». Alors vous voyez, ceux qui ont encore du rejet, je suis persuadé, je vous le dis, pour que vous puissiez en prendre conscience, si vous avez du rejet encore, c’est qu’il vous manque encore quelque chose encore dans la révélation de l’amour de Dieu pour vous. Si tu as une pleine révélation de la manière dont Jésus t’aime et t’accepte tel que tu es, tu ne pourras plus rejeter les autres, c’est fini. Parce que tu auras compris que Dieu ne te rejette pas. Donc puisque tu sais que Dieu ne te rejette pas et qu’il t’accepte tel que tu es, tu vas dire : « Mais qui suis-je moi pour rejeter quelqu’un d’autre alors que Dieu m’accepte tel que je suis. Je le sais, je sais que Dieu m’aime. Si je sais que Dieu m’aime, il m’appelle à aimer les autres et je vais les aimer. Si tu continues à rejeter, c’est que quelque part dans ta relation avec Dieu, il y manque une révélation de l’amour de Dieu pour toi. Tu as encore besoin de recevoir du Seigneur une révélation plus profonde de son amour pour toi tel que tu es maintenant. Tel que tu étais dans le passé, tout ça, en Christ, il n’y a plus rien de tout ça. Nous sommes une nouvelle création, mais il faut que nous ayons reçu cette révélation de Dieu. Il en est de même pour ceux qui ont un esprit de domination. L’esprit de domination est associé à l’esprit de rejet parce que quand le Seigneur nous dit, par exemple, dans l’épître aux Galates, il dit : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis ; ne vous laissez donc pas remettre sous le joug de la servitude ». Celui qui a un esprit de domination, il essaye de mettre les autres sous le joug de la servitude. Ca veut dire qu’il est lui-même sous le joug de la servitude parce que celui qui a reçu la révélation qu’il a été affranchi par Dieu, il laisse les autres libres. Nous ne pouvons donner aux autres que ce que nous avons reçu. Si tu as reçu du Seigneur une pleine liberté, comment est-ce que tu vas accepter de mettre les autres sous un joug quelconque ? Si tu les mets sous un joug, c’est que ta liberté à toi n’est pas complète. Donc c’est un signe pratique. Pour moi, c’est un signe pratique. Quand je vois quelqu’un qui a un esprit de domination, j’en fais un sujet de prière parce que bien souvent, quand tu vas trouver cette personne et que tu lui dis : « Tu as un esprit de domination », la réponse, ce sera non ; parce qu’il n’y a pas conscience. Donc j’en fais un esprit de prière et je dis : « Seigneur, montre à ce frère ou à cette sœur qu’il n’est pas libéré et qu’il n’a pas la révélation pleine et entière de sa liberté en Christ ». S’il l’avait reçue, il veillerait jalousement à ne pas se laisser mettre sous un joug et à ne pas mettre les autres sous un joug. Les pasteurs dominateurs, ce sont des gens qui n’ont pas reçu la liberté. S’ils l’avaient reçue, ils apprécieraient comme de l’or cette liberté que Dieu leur a donnée, au point de ne jamais oser imposer quoi que ce soit sur l’autre. Il en va de même dans les relations entre couples, entre maris et femmes dans le couple. Celui qui est dominateur, c’est celui qui n’est pas libre. Celui qui a la liberté, il peut n’être dominé par personne. Il peut avoir tous les tyrans autour de lui, il peut être emprisonné, il peut être torturé et mis à mort, il restera un homme libre ; libre en Christ. Personne ne peut t’obliger à te mettre sous un joug ; pas Dieu lui-même, jamais, jamais. Alors c’est merveilleux que Christ nous ait affranchis pour la liberté. C’est formidable, c’est un don précieux, la liberté. Dans un couple, dans l’église, dans des relations entre parents et enfants. Ca ne veut pas dire : laisser faire n’importe quoi, ça veut dire : dire fermement ce qui est bon et ce qui est juste et en tirer les conséquences, nous. Mais ça veut dire : laisser libre. Alors ce que je dis là, pour moi, c’est fondamental parce que ce qui perturbe le plus les relations entre chrétiens dans l’église, c’est l’esprit de jugement, l’esprit de mépris, l’esprit de domination, l’esprit de rejet. Tout ça pour moi, ça forme un ensemble familial. Ca va ensemble, tout ça. C’est le joug du malin. Et vous voyez dans la manière dont Satan dirige son royaume, il le fait tout par la domination, par le rejet, par la haine. Dans le royaume de Jésus, c’est l’amour, c’est la liberté. « Là où est l’Esprit, là est la liberté ». C’est l’acceptation mutuelle, c’est l’exhortation, c’est le fait d’aider les autres et de donner et pas de chercher son propre intérêt ou de dominer sur les autres. Au verset 10, chapitre 14, je suis : « Mais toi pourquoi juges-tu ton frère, pourquoi méprise-tu ton frère puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ » ? Moi je n’oublie pas ça. « Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi. Toute langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres », dans le mauvais sens du terme. « Mais pensez plutôt à ne rien faire qui soit pour votre frère une pierre d’achoppement ou une occasion de chute ». Donc ça implique que je vais connaître l’état spirituel de mes frères et mes sœurs. Tiens, là il y en a un ou deux qui sont faibles dans la foi, je vais donc m’efforcer de ne rien faire qui soit une occasion de chute pour eux, mais je vais les aider à avancer. Je vais prier pour que le Seigneur leur ouvre l’esprit. Je vais prier pour qu’éventuellement j’ai une occasion d’échanger plus profondément avec eux pour qu’ils comprennent. Et un peu plus loin, il dit au verset 19 : « Recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. Pour un aliment (ou pour toute autre chose semblable), ne détruis pas l’œuvre de Dieu ». « Cette foi que tu as (au verset 22) garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu’il approuve ». Ca veut dire que tu dois avancer dans la vie chrétienne avec des convictions, sachant que ces convictions vont changer à mesure que ta liberté grandit et que tu ne dois pas forcément juger les autres d’après les convictions que tu as toi, mais en tout cas, il y a une chose importante, c’est que tu dois agir, toi, pour toi-même selon les convictions que tu as. Sinon, tu te condamnes toi-même. Si tu as une forte conviction que tu dois faire telle chose et que tu ne le fais pas, tu te condamnes toi-même. « Celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamné ». C’est très fort, condamné, c’est le même mot que damné. En grec, c’est ça. Celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange, je ne suis pas sûr, sûr de ci, sûr de ça et je le fais quand même. Tu es condamné parce qu’il n’agit pas par conviction. « Tout ce qui ne résulte pas de la foi, c’est-à-dire de la conviction, est péché ».: « Ne rien faire sans une conviction réelle du Seigneur ». Si vous ne l’avez pas, passez du temps à prier devant Dieu pour recevoir du Seigneur une conviction. Mais ne soyez pas inébranlablement, sauf si c’est sur un point de foi fondamental, ne soyez pas inébranlablement attachés à telle ou telle conviction si le Seigneur veut vous faire changer de conviction. Mais passez de conviction à conviction ; ne soyez pas toujours hésitants : « Ah oui, pt ‘être bien que oui, pt ‘être bien que non, mais là je ne sais pas ». Si vous êtes hésitants, vous risquez de faire quelque chose contre votre conviction et c’est pécher. Ne faites rien dans ce cas là. Si vous n’avez pas de conviction, ne faites rien, attendez d’en avoir une. Que ce soit pour aller assister à telle convention ou à faire telle démarche. Ou « Tiens, j’ai… Oui, j’ai envie ou je n’ai pas envie… J’ai envie… Oh, j’y vais quand même parce qu’il m’a invité, mais je n’ai pas trop envie. J’y vais, bon, j’y vais »… C’est pécher. C’est pécher, c’est clair et net. Il aurait mieux valu que tu restes chez toi parce que tu y vas sans conviction ; ou alors prie pour l’avoir. Au chapitre 15, il ajoute quelques principes spirituels importants, il dit : « Nous qui sommes forts (voyez qu’il le répète), nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas et ne pas nous complaire en nous-mêmes ». Ca veut dire que si tu ne supportes pas les faiblesses de celui qui est faible, à côté de toi, c’est que tu te complais en toi-même. Tu préfères te servir toi-même plutôt que d’aider ton frère ou ta sœur ou de le supporter, qui est là faible à côté de toi. « Que chacun de nous se complaise ou complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification ». Ca veut dire que chacun de nous fasse plaisir à son voisin pour ce qui est bien, attention, pas pour ce qui est mal et en vue d’une édification pour qu’il y ait quelque chose de plus qu’on en reçoive ; qu’on grandisse. Vous voyez la mesure de sagesse qu’il nous faut, aux uns et aux autres pour que tout baigne dans l’huile ? « Si quelqu’un manque de sagesse, dit Jacques, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproche et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande sans douter, car celui qui doute est semblable aux flots de la mer agités de gauche et de droite. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quoi que ce soit du Seigneur ». « J’ai besoin de sagesse, Seigneur, pour tout ça, dans mes rapports avec mes frères, mes sœurs, ma femme. Donne-la moi, Seigneur ». Et je la reçois par la foi. Au verset 5, il dit : « Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres, selon Jésus-Christ ». Et nous savons que ces même sentiments, c’est quoi ? C’est l’acceptation, c’est l’amour, c’est la patience. « Afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous les uns les autres ». Tout à l’heure il disait : « Accueillez les faibles », maintenant, il dit : « Accueillez-vous les uns les autres ». Donc il parle là aussi aux faibles pour leur dire : « Accueillez aussi les forts ». « Comme Christ vous a accueillis pour la gloire de Dieu ». Pour la gloire de Dieu ! Et au verset 13, il dit : « Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi pour que vous abondiez en espérance par la puissance du Saint-Esprit ». Tout dépend de Dieu qui donne à ceux qui demandent. « Pour ce qui me concerne, mes frères, je suis moi-même persuadé que vous êtes pleins de bonnes dispositions, remplis de toute connaissance et capables de vous exhorter les uns les autres ». Le mot réel, ce n’est pas tout à fait exhorter, c’est corriger, c’est exhortation dans le sens corriger pour changer. Alors est-ce qu’on peut dire ça de nous ? « Je suis persuadé, dit le Seigneur, que vous êtes tous là, remplis de bonnes dispositions, bien disposés, remplis de toute connaissance, connaissance d’en haut, de sa Parole, capables de vous corriger les uns les autres dans l’amour, dans la patience, capables par le Saint-Esprit de nous reprendre et de nous corriger ». Je lirai dans la première épître de Jean, un verset ; première épître de Jean, chapitre 2 et versets 4 et 5 : « Celui qui dit : Je l’ai connu (Dieu) et qui ne garde pas ses commandements est un menteur et la vérité n’est pas en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui et par là nous savons que nous sommes en lui ». Alors c’est un encouragement pour grandir dans l’amour parce que finalement tout se ramène à la capacité d’exercer l’amour envers nous, les uns envers les autres. Et il dit que celui qui garde les commandements de Dieu, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui. Donc si nous voulons grandir dans l’amour dans nos relations mutuelles, le Seigneur nous dit que nous devons le connaître, lui, et que nous devons garder ses commandements. Plus nous allons nous approcher du Seigneur dans notre relation personnelle avec lui et plus nous allons méditer sa Parole dans un esprit d’obéissance, plus l’amour de Dieu va grandir en nous. C’est la promesse ferme, formelle du Seigneur. Si j’ai besoin de grandir dans l’amour de Dieu, je dois méditer sa Parole dans un esprit d’obéissance pour la mettre en pratique, bien-sûr ; et l’amour de Dieu va grandir en moi. « Celui qui garde sa Parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui ». Donc quand je vois un chrétien marcher droit, selon la Parole du Seigneur et la garder en toute occasion, je peux dire : « L’amour de Dieu est parfait en lui ». Si Dieu me voit, moi, entièrement désireux de garder sa Parole pour la mettre en pratique, parce qu’il me l’aura révélée par son Esprit, parce que j’aurai connu Jésus davantage, parce que je me serai approché de lui pour qu’il me révèle sa Parole, l’amour de Jésus va grandir en moi et je vais pouvoir être une source de vie pour l’église. Alléluia
revenons donc à l’apostasie qui de nos jour fait un grand dégât chez le chrétien qui veut recevoir sa parole.
L’Apostasie se répand de plus en plus dans l’Eglise
Ayons le bon Discernement spirituel , et comment, le Seigneur Jésus ôtera-t-Il le chandelier ? L’Apostasie est le principal signe annonçant la fin des temps, et le proche retour du Seigneur Jésus. Ce chapitre suivant montre quand et comment l’Apostasie se manifestera pleinement. Soyons prêts, le temps est proche!
« Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. (Apoc. 1:12-13).
Dans ce passage, l’apôtre Jean voit le Christ glorifié, revêtu de Ses vêtements sacerdotaux. Il Le voit au milieu de sept chandeliers à sept branches, semblables à la Menora qui se trouvait dans le lieu saint du Tabernacle. L’huile qui lui permettait de briller était de l’huile d’olive pure. Il fallait que le chandelier soit alimenté par cette huile pour éclairer correctement. Cette huile devait constamment l’alimenter, afin qu’il puisse continuer à brûler en faveur des enfants d’Israël. Dans l’Ancien Testament, le chandelier symbolisait Jésus, la « Lumière du monde. » Car il devait être continuellement allumé pour éclairer le lieu saint, où se tenaient les sacrificateurs. (Jean 1:7-9, 8:12, 9:5, 12:46 ; Luc 1:78-79, 2:32 ; 2 Cor. 4:6 ; Apoc. 21:23-24).
Les sacrificateurs avaient la responsabilité d’entretenir constamment le chandelier pour qu’il reste allumé. Ils devaient continuellement l’alimenter en huile et nettoyer ses mèches, afin qu’il ne fume pas, mais qu’il brûle sans cesse en donnant une lumière pure.
Le chandelier symbolise également le Chrétien, car Jésus a dit aussi à Ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde » (Matthieu 5:14-17). Ils devaient l’être après l’ascension de Jésus (Jean 9:5 ; Phil. 2:15 ; Luc 12:35 ; Eph. 5:8-9). C’est pour cette raison que le Chrétien doit également marcher dans la lumière, c’est-à-dire dans la Parole de Dieu (1 Jean 1:7).
C’est pourquoi le chandelier est aussi le symbole de l’Eglise, qui, en tant que représentante de Christ, fait briller la lumière dans un monde de ténèbres.
Ce même motif est développé dans Apoc. 1:19-20 : « Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles, le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises. »
Ce passage nous révèle que les sept étoiles sont les anges des sept églises. Chaque fois que le mot « étoile » est employé dans un sens symbolique, il fait référence à un ange. Les sept chandeliers sont donc sept églises, dont Christ est la Tête. De même que l’huile faisait briller les sept lampes de la Menora, de même, le Saint-Esprit illumine toutes les églises.
Les sept lampes de la Menora symbolisent les sept églises locales de l’Apocalypse, qui représentent elles-mêmes l’Eglise tout entière, et pas seulement les églises de différentes époques. Car Apoc. 1:4 nous dit que ces sept églises existaient déjà en Asie à cette époque. Puisque ces églises existaient au moment où Jean écrivait, elles ne sont donc pas seulement un symbole des églises futures, ni de l’Eglise à différentes époques.
Nous pouvons toutefois admettre que les sept églises représentent aussi les églises de toutes les époques, et qu’elles existent également toutes aujourd’hui, en tant que types, de même qu’elles ont toujours existé tout au long de l’histoire.
La dernière église mentionnée par Jésus dans l’Apocalypse est celle de Laodicée. Elle représente l’Eglise des temps de la fin. C’est le type d’église qui sera le plus répandu à la fin des temps, et c’est par elle que viendra l’apostasie.
« Ecris à l’ange de l’Eglise d’Ephèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or » (Apoc. 2:1). Le Seigneur marche au milieu des églises de toutes les époques. Il les connaît. Jésus les encourage, les réprimande et leur donne des avertissements particuliers. Il dit à l’église d’Ephèse : « Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (Apoc. 2:5).
Quand le Seigneur ôte le chandelier, cela signifie que l’Esprit de Christ quitte cette église, et la laisse marcher seule. Elle devient alors une église de Laodicée. « Laodicée, » en grec, signifie « le règne des opinions des hommes (à la place de Dieu). » La fidélité à Christ devient la fidélité à une organisation, à une dénomination ou à ses dirigeants, qui remplacent la Parole de Dieu par des règles nouvelles, et de nouvelles interprétations des vérités bibliques.
Nous pouvons voir que toutes les églises mentionnées dans l’Apocalypse existent en même temps. Aujourd’hui, nous pouvons constater que les églises fidèles existent à côté des églises infidèles. Mais une seule de ces églises occupera une place prépondérante, et deviendra le centre de l’apostasie. Il s’agit de l’église de Laodicée, qui a préparé le chemin de la grande apostasie. Elle a chassé Jésus du milieu d’elle, et L’a éloigné de Son peuple.
Cette église existe depuis longtemps. Elle n’a rien fait de bon, et n’a eu que peu d’effets positifs sur la société. Au contraire, elle a introduit au milieu d’elle tout ce qui était opposé aux enseignements de Christ. Aujourd’hui, le monde regarde favorablement cette église et excuse son péché, parce qu’elle n’a aucun sel pour le convaincre de péché. Le monde se demande pourquoi il devrait être jugé, puisqu’il ne voit aucune différence substantielle entre cette église et lui.
Mais le jugement commence par la Maison de Dieu. Le Seigneur se préoccupe infiniment plus de Son peuple que de ceux qui ne croient pas en Lui. C’est pour cela que Jésus encourage, avertit ou réprimande chacune de ces églises.
C’est parce que le Seigneur a ôté Son chandelier des églises apostates qu’elles ont eu recours aux méthodes et aux techniques du monde, afin de continuer à attirer les foules. Après tout, il faut bien continuer à faire fonctionner toute cette organisation !
L’église de Laodicée pense que tout va bien et qu’elle est spirituelle. Puisqu’elle est riche, elle est persuadée que Dieu doit la bénir. Ceux qui sont riches s’habillent toujours bien, et parlent de leurs possessions, afin d’impressionner leur entourage. Ils ne s’intéressent qu’à l’apparence. Mais ils ne connaissent pas leur état spirituel réel. Ils sont aveugles et ne peuvent voir. C’est pourquoi le Seigneur dit à l’église de Laodicée d’acheter de Lui un collyre pour oindre ses yeux, afin qu’elle puisse voir sa condition réelle.
Aujourd’hui, beaucoup d’églises considèrent leur réussite et leur prospérité comme une bénédiction de Dieu. L’église de Laodicée était tiède. Le Seigneur aurait préféré qu’elle soit froide ou bouillante. En général, on utilise de l’eau chaude comme moyen de guérison, tandis que l’eau froide sert à rafraîchir. Cette église ne parvenait pas à se décider. Elle n’avait aucune vérité à défendre et n’était bonne à rien. Elle vivait à la fois dans le monde et dans le domaine spirituel. Au lieu d’être entièrement pour Dieu, ou complètement froide, elle restait dans le compromis.
Si elle avait été bouillante, Dieu l’aurait approuvée. Si elle avait été froide, Dieu aurait pu la changer. Tandis que cette église restait dans une position intermédiaire, et Dieu ne pouvait rien faire. C’est la pire position que vous puissiez occuper, quand vous êtes dans une église qui joue à l’église, que vous croyez que vous êtes un Chrétien, et que vous ne l’êtes pas ! Lorsque vous avez juste assez de religiosité pour croire que vous tirez votre épingle du jeu et que tout va bien.
C’est la seule église qui ait mis Jésus dehors. Jésus frappe à la porte. Mais il s’agit de la porte des Chrétiens individuels qui sont dans cette église, et non à la porte de l’Eglise dans son ensemble. Car l’Eglise dans son ensemble s’est écartée de la vérité et n’est plus guidée par la Parole de Dieu. Cela ne signifie pas qu’elle ait rejeté de manière formelle la Parole de Dieu ou le Nom de Jésus. Mais elle ne les utilise que dans la mesure où cela lui convient, ou elle en modifie le sens.
Beaucoup croient que l’apostasie concerne des individus qui s’écartent de l’Eglise. Au cours des siècles, il est certain que de nombreux individus, qui étaient membres de l’Eglise, l’ont quittée pour créer leur propre secte. Cependant, Jésus ne S’adresse pas qu’à des individus. Il S’adresse aux églises au milieu desquelles Il marche personnellement.
À notre époque moderne, l’apostasie a commencé dans des écoles ou instituts bibliques libéraux, qui ont envoyé des enseignants dans des assemblées innocentes pour y répandre leurs idées libérales. Ce sont ceux qui défendent l’homosexualité, et qui forment des pasteurs qui nient la Trinité, la divinité de Christ, la naissance miraculeuse de Jésus, et tous les principes essentiels de la foi.
Ensuite, le Mouvement du Nouvel Age a commencé à se développer et à s’infiltrer dans l’Eglise, avec sa théologie du « Royaume Maintenant, » et sa tendance à placer les expériences subjectives au-dessus de l’autorité objective de la Parole de Dieu.
(NdE : La théologie du « Royaume Maintenant » enseigne que l’Eglise doit conquérir le monde, dans tous les domaines, pour le soumettre à l’autorité de Christ, avant que Celui-ci puisse revenir pour régner sur une terre conquise).
Puis le mouvement homosexuel s’est introduit dans l’Eglise Episcopalienne, en même temps que le mouvement féministe, qui rejette Dieu comme Père.
L’apostasie s’est à présent tellement répandue qu’elle touche à presque tout ce qui est considéré comme sacré. Elle affecte presque toutes les dénominations, à des degrés divers. Les doctrines bibliques sont tordues ou abandonnées. Des pasteurs autoritaires prennent la direction des églises, enseignant la convoitise, et affirmant que la prospérité et la santé parfaite inconditionnelles sont la volonté de Dieu pour tous. Ils approuvent le divorce et acceptent l’homosexualité.
Les paraboles de Jésus dans Matthieu 13 dépeignent l’Eglise actuelle, et décrivent la progression de l’apostasie. L’Eglise, en devenant apostate, s’écarte de la vraie foi, qui se nourrit de la Parole de Dieu.
La parabole du levain (Matthieu 13:33) décrit une femme mettant du levain dans trois mesures de farine, « jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. » Dans l’Ecriture, le levain représente le péché et les faux enseignements (1 Cor. 5:6 ; Galates 5:9). La femme représente l’Eglise. Cette parabole nous dit que la petite quantité d’erreur qui a été introduite par des faux docteurs, dès le temps des apôtres, se développera de plus en plus, tout au long des siècles, jusqu’à ce que presque toute l’Eglise en soit affectée à la fin des temps. L’accomplissement final de cette apostasie est décrit dans Apocalypse 17.
Le développement de l’apostasie.
Paul parle aux Thessaloniciens de ceux qui ont essayé de les séduire par un faux enseignement sur la tribulation, qui avait dérangé l’église.
Apparemment, après le départ de Paul de Thessalonique, certains faux docteurs étaient venus visiter l’église, et l’avaient troublée en enseignant que les Chrétiens se trouvaient déjà dans la tribulation (2 Thes. 2:1-2). Ils avaient dit que le Jour du Seigneur était déjà là, et que l’enlèvement et la résurrection s’étaient déjà produits, ce qui obligeait les Chrétiens à traverser la grande tribulation.
Le Jour du Seigneur est l’expression utilisée le plus souvent pour désigner le début de la grande tribulation (1 Tim. 1:20 et 2 Tim. 2:18).
L’objectif principal de la lettre de Paul était de réconforter les Chrétiens de Thessalonique, qui subissaient déjà des persécutions (1 Thes.), et de leur rappeler la vérité, pour leur assurer qu’ils n’étaient pas en train de traverser la grande tribulation. Paul voulait leur préciser ce qui précèderait la grande tribulation. Il souligna que le mystère de l’iniquité était encore retenu. À cause de cela, la révélation de l’Antichrist ne devait se faire que plus tard, avant le retour de Christ. C’est en ce jour que l’Antichrist serait pleinement révélé.
En remettant l’église sur la voie de la vérité, Paul lui donne cet avertissement : « Que personne ne vous séduise. » Il est évident que Paul ne dit pas que notre réunion avec le Seigneur (verset 1) doive se faire avant ce jour. L’enlèvement ne peut pas se produire avant que deux choses précises ne se produisent :
- L’apostasie doit arriver auparavant (juste avant le Jour du Seigneur).
- L’homme de péché doit paraître.
Paul parle donc de deux choses différentes : de notre réunion avec le Seigneur (verset 1) et de l’apostasie (verset 3).
Paul dit clairement que le Jour du Seigneur ne se produira pas sans que l’Apostasie se produise d’abord. Avant le retour de Christ, il doit y avoir un abandon de la foi.
En mentionnant le retour de notre Seigneur Jésus et notre réunion avec Lui (verset 1), Paul semble mentionner deux événements, qui nous permettent de penser que le retour du Seigneur se fera en deux étapes. 1 Thes. 3:13 nous informe que Jésus-Christ reviendra avec tous ses saints, c’est-à-dire tous les Chrétiens morts et ressuscités ou enlevés vivants. Jésus reviendra d’abord pour enlever Son Eglise. Ensuite Il reviendra sur la terre avec Son Eglise. Puis Il jugera un monde rebelle, et instaurera Son Royaume sur la terre pendant mille ans.
En ce qui concerne le verset : « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui… » (2 Thes. 2:1), le mot grec traduit par « notre réunion avec lui » est « epi sunagoges. » « Epi » signifie « au-dessus, » et « sunagoges » signifie « réunir avec. » Il ne s’agit donc pas de notre réunion avec Lui sur la terre, au moment où Il viendra instaurer Son Royaume, mais d’une réunion avec Lui au-dessus de la terre, quand nous serons enlevés dans les airs pour être toujours avec le Seigneur, et pour être conduits dans l’endroit qu’Il nous a préparé (Jean 14).
Il faudrait donc traduire ce passage plus correctement, par : « Pour ce qui concerne notre réunion avec Lui au-dessus (de la terre). » Voir aussi 1 Thes. 4:14.
Actuellement, la doctrine de l’enlèvement est en train d’être abandonnée, au profit d’un « triomphalisme terrestre, » qui annonce la conversion du monde entier à Christ, avant que le retour du Seigneur puisse se produire. C’est la théologie du Royaume Maintenant, ou de la Domination de l’Eglise sur la terre.
Tout cela fait partie de l’apostasie. Cela ne prépare pas les Chrétiens à veiller pour être prêts à Son retour.
« Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition » (2 Thes. 2:3). Dans Matthieu 24:4, Jésus-Christ nous met en garde de ne pas être séduits par ceux qui viendront en Son nom et avec Son autorité. Il nous parle aussi de ce qui va se produire avant l’abomination de la désolation.
« Que personne ne vous séduise. » La séduction comprend toutes sortes de supercheries et de « trucs. » Comme Jésus-Christ, Paul nous donne des avertissements. Il nous demande d’être sur nos gardes. Christ ne reviendra pas avant que certaines choses importantes ne se produisent. L’ordre des événements est donc important.
Dans 2 Thes. 2:3, le mot « apostasie » vient du verbe grec « aphistemi, » qui signifie, littéralement : « partir, « s’éloigner. » Dans 1 Tim. 4:1, Paul utilise le même mot grec pour dire : « Certains « abandonneront » la foi. » Paul explique pourquoi. Ils « s’attacheront à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. » Ils seront séduits par des enseignements contraires à la Parole de Dieu, et cela se produira à l’intérieur de l’Eglise.
A.T. Robertson, grand érudit de la Bible, a écrit à propos de ce mot grec : « Plutarque l’utilise en parlant d’une révolte politique. Le mot identique est aussi employé en hébreu dans le premier Livre des Macchabées (2:15), lorsque Antiochus Epiphane forçait les Juifs à apostasier le Judaïsme pour se convertir à l’hellénisme. Il est utilisé dans Josué 22:22 pour désigner la rébellion envers Dieu. »
Dans 2 Thes. 2:3, il semble clair que l’apostasie est associée à une révolte religieuse. L’emploi de l’article défini (hè) semble signifier que Paul en avait déjà parlé aux Thessaloniciens.
Ainsi, « l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui » ne se produiront pas avant la venue de l’apostasie. On ne peut absolument pas comprendre autrement ces paroles, si ce n’est en modifiant leur contexte et la construction grammaticale de ce verset. Pourquoi donc ? Parce l’apostasie est le principal signe caractérisant l’état de l’Eglise dans les tout derniers temps. L’apostasie représente le principal danger pour l’Eglise, bien plus que les lois du monde ou les sectes.
L’apostasie s’est accrue dans l’Eglise visible, d’une manière stupéfiante pour ceux qui la voient progresser. On ne peut même plus la mesurer. Il est clair que lorsque le chandelier est ôté, et que Christ est mis à la porte, les démons peuvent pénétrer dans de nombreuses églises et en prendre le contrôle.
Il est certain que cet abandon de la foi a déjà commencé, et se développe de plus en plus chaque année, chaque mois, et même chaque semaine. De grands mouvements se sont produits. Ils ont attiré des foules immenses, en flattant les désirs naturels des hommes, et en profitant de leur tendance à être séduits par tout ce qui est surnaturel. On est en train de leur offrir tout ce que Christ a refusé de prendre, et tout ce qu’Il nous a demandé d’éviter dans Ses enseignements.
Auparavant, c’est l’Eglise qui était en conflit avec le monde. Actuellement, ce conflit se produit à l’intérieur même de l’Eglise. Il a créé une division nette entre les « puristes » attachés à la Bible, et les promoteurs d’un « réveil » attachés aux nouvelles révélations et au christianisme libéral.
Comment cela s’est-il produit ?
Beaucoup de problème général de l’Eglise de notre siècle ont été discutés et des divers courants qui s’écartent de la Parole de Dieu. Mais pour nous, Chrétiens individuels, l’apostasie commence déjà avec l’indifférence, le manque de convictions, et le manque de hardiesse pour défendre la vérité. Nous préférons plaire aux hommes et aimer le monde, au lieu d’aimer Dieu et Sa Vérité. Parfois, cela va jusqu’à abandonner complètement Christ et Ses enseignements.
L’Ecriture nous dit que dans les temps de la fin, l’amour du plus grand nombre se refroidira. Dans Matthieu 24, Jésus explique que cela sera dû à l’accroissement de l’iniquité.
On n’aime plus assez les gens pour leur dire la vérité, et l’on modifie les doctrines pour les adapter à la culture. L’église de Laodicée avait progressivement abandonné son premier amour, et elle avait fini par ne plus obéir aux commandements du Seigneur, « jusqu’à ce qu’Il vienne. » Elle n’enseignait plus la vérité aux disciples. Il fallait à présent être large d’esprit, et accepter n’importe quelle doctrine, sous prétexte d’unité. Mais il ne s’agit en fait que d’une tolérance mondaine, et non d’un amour réel. L’église de Laodicée s’enorgueillit de sa richesse et de sa prospérité. Elle s’écrie : « C’est la meilleure époque pour l’Eglise ! » Nous avons souvent entendu cela !
L’histoire nous montre que diverses sectes ont été créées par ceux qui sont sortis du milieu de l’Eglise. Elles ont répandu toutes sortes d’apostasies. La fin des temps verra tout cela se manifester pleinement (1 Tim. 4:1-3 et 2 Tim. 3:1-5 ; 4:3-4). Les Ecritures parlent d’une apostasie qui se répandra au milieu de ceux qui obéissaient auparavant à Dieu, et qui se trouvent encore dans l’Eglise.
Il s’agit d’une rébellion mondiale, qui ne touche pas un petit nombre de Chrétiens, mais la majorité. L’emploi de l’article défini est significatif. Il ne s’agit pas d’une apostasie, mais de l’apostasie, de la grande rébellion finale envers Dieu, du rejet de Sa Parole et de Son règne par de nombreuses personnes et de nombreuses églises. On s’écarte de Sa Parole et on la remplace par une autre.
C’est quelque chose de différent de l’erreur, qui résulte de l’ignorance, même si l’apostasie comprend des fausses croyances et des erreurs de doctrine. L’apostasie implique une volonté de défier la Parole de Dieu, parce qu’on s’est laissé séduire.
Comment est-il possible qu’un Chrétien, ou qu’une église entière, qui aimaient le Seigneur, puissent abandonner la foi ? Simplement en refusant d’accepter les commandements que nous donne la Parole. On met la Bible de côté, pour s’intéresser à un autre programme et à d’autres activités. Paul nous avertit que des faux docteurs se lèveront du milieu de l’Eglise. C’est pour cela qu’il nous met en garde contre l’esprit du monde. Aujourd’hui, l’Eglise associe trop souvent le succès à sa taille et à sa popularité.
La bible nous dit que cela se produira à la fin des temps. Cela commence par un simple petit compromis. Mais il ne se passe pas longtemps avant que l’on ne se rende même plus compte que l’on s’est écarté de la source. Si nous n’avons pas d’ancre, la marée nous emportera où elle veut !
« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » (1 Tim. 4:1). Notez qu’il s’agit de « quelques-uns » et pas de tous !
C’est l’esprit de tolérance qui est responsable de l’abandon des absolus de la Parole de Dieu. La raison en est simple : on n’aime pas la vérité plus que tout autre chose, et l’on finit par la remplacer par ce qui ne peut être qu’un mensonge. Un mensonge peut être déguisé, et on peut l’accepter, parce qu’il est plus facile à comprendre que la vérité, qui exige un bon terrain pour y être plantée.
Dieu a ordonné à Son peuple de se séparer de l’erreur et de ne pas l’accepter. Ceux qui rejettent cet ordre finissent par se retrouver dans l’apostasie. Comment Dieu pourrait-Il nous demander aujourd’hui de détruire les murs de séparation qu’Il nous avait ordonné de bâtir ? Il ne s’agit plus de la grande commission, mais de la grande confusion, qui finira par aboutir à la grande apostasie.
Jacques a dit : » Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions » (Jacques 3:16). Aujourd’hui, l’esprit de tolérance associé à l’œcuménisme, au nom de l’amour et de l’unité, est le principal responsable de l’abandon de la vérité par l’Eglise. Le résultat, c’est que l’Eglise n’a presque plus de puissance spirituelle. En outre, cela n’a pas permis d’atteindre les résultats escomptés. Par exemple, ceux qui ont voulu s’unir avec l’Eglise Catholique afin de partir en mission pour changer la société se sont retrouvés dans une situation difficile, comme le Pape, qui a été récemment photographié en train d’embrasser le Coran, à l’intérieur du Vatican !
Si nous continuons à faire les yeux doux au mensonge, nous finirons par avoir les yeux fermés à la vérité. (Rom. 16:17-18) ; 2 Cor. 6:14-18 ; 1 Tim. 1:3 ; 2 Tim 2:16-21, 3:5, 13 ; Tite 1:10-13, 3:9-11 ; 2 Jean 7-11 ; Apoc. 18:4).
Finalement, dans les derniers jours, ce sera l’Eglise apostate qui acceptera la marque de la Bête, avec le reste du monde, comme marque d’allégeance au gouvernement mondial. Il existe actuellement aux Etats-Unis un brevet permettant de tatouer une marque sur tous les citoyens américains. Il existe aussi un brevet pour une puce électronique digitale, qui peut envoyer des informations à un satellite, ou recevoir des informations de ce satellite. Le premier prototype sera mis en fabrication à la fin de l’année 2000.
La technologie existe donc. Il suffit que certains décident de l’appliquer.
Il faudrait aussi parler du Mouvement des Signes et des Prodiges, qui promet toutes sortes de miracles pour annuler vos dettes ou augmenter vos possessions, par les paroles que vous prononcez. Ce Mouvement est motivé par la convoitise. Il vous assure que vous avez la puissance de transformer la réalité en manipulant le domaine spirituel.
Le surnaturel constitue réellement le meilleur moyen de promotion de l’apostasie de la fin des temps. Paul, s’adressant aux anciens d’Ephèse, leur dit : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20:29-30). De grandes foules s’assemblent pour écouter leur enseignant favori, et le regardent accomplir des miracles à la télévision. Jésus nous a prévenus que les signes et les prodiges mensongers feraient partie intégrante de la séduction des derniers jours dans laquelle s’engagerait l’Eglise.
Ce n’est pas le moment de nous enfouir la tête dans le sable, en espérant que tout cela passera. Si nous croyons réellement que l’apostasie doit venir d’abord, et que nous vivons à l’époque de l’église de Laodicée, alors nous sommes d’autant plus proches du retour du Seigneur. Nous vivons littéralement les derniers moments qui nous séparent de la grande tribulation. Ce sera la période la plus affreuse que la terre ait jamais connue. Si nous croyons réellement que nous sommes dans les derniers jours, nous devons travailler avec ardeur, avant que la nuit tombe. Vous ne jouez pas de la même manière au début et à la fin d’un match de football. En plus, il ne s’agit pas d’un jeu ! Il y va de la destinée éternelle des âmes, de vos amis et de ceux que vous aimez.
« Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu » (2 Thes. 2:7). L’Ecriture nous dit que dès que la puissance qui le retient aura disparu, il sera révélé. De qui s’agit-il ? De l’Antichrist, le fils de la perdition, qui inondera le monde de ses faux enseignements, et qui le séduira par ses signes et prodiges mensongers.
Dans 2 Tim. 3:8, Paul fait référence aux magiciens égyptiens Jannès et Jambrès, qui s’opposèrent à Moïse, comme exemples de l’opposition qui se manifestera dans les derniers jours contre le Seigneur, par la puissance de la magie.
Comment cela sera-t-il possible ? L’un des moyens utilisés sera la télévision. Le Seigneur n’a jamais dit que l’Evangile serait prêché dans le monde entier par le moyen de la télévision. Il utilise toujours des hommes prêts à donner leur vie pour aller sur les champs de mission de ce monde.
Ceux qui regardent la télévision chrétienne devraient se rendre compte que la plupart des émissions n’enseignent pas le renoncement au monde, comme l’Eglise l’enseignait au premier siècle, mais recherchent au contraire ce qui plaît au monde. Une ligne est aujourd’hui tracée pour séparer ceux qui suivent le monde comme des moutons, et ceux qui suivent le Seigneur comme Ses brebis. Cependant, il a toujours existé un reste fidèle.
L’apostasie ne se définit pas simplement comme une simple continuation de ce qui se passait auparavant. Paul dit qu’elle sera le signe de la proche venue du Seigneur pour enlever Son Eglise, et de la proximité de la tribulation ! Pour que l’apostasie soit un « signe, » il est nécessaire qu’elle soit très différente de tout ce qui s’est produit auparavant. Mais les hommes ne remarqueront pas cela, parce que la plupart d’entre eux seront séduits.
« L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers » (2 Thes. 2:9). Cela signifie que Satan manifestera toute son énergie et toute sa puissance pour produire des signes et des prodiges (Matthieu 24:24).
Quand le Nouveau Testament parle de puissance, il ne s’agit que de la puissance surnaturelle de Dieu, ou de celle du diable. Satan manifestera toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers. Il s’agit d’une puissance qui ressemblera à celle des apôtres. Mais elle proviendra uniquement de Satan, comme il nous l’est montré dans Apoc. 13:13-17.
Le fait que le nombre de miracles ait augmenté au cours de ces dernières années n’est pas une coïncidence. Certes, Dieu continue à faire des miracles. Mais Satan en accomplit aussi, pour séduire les gens, ainsi que Paul nous l’a annoncé. Satan a souvent utilisé des signes surnaturels pour faire passer ses fausses doctrines, dans le climat spirituel qui règne aujourd’hui, aussi bien dans l’Eglise qu’au-dehors de l’Eglise.
Plus que jamais auparavant, notre époque est mûre pour accepter les miracles mensongers qui séduiront des multitudes de gens. Ils veulent se laisser guider par leurs expériences, au lieu de suivre ce qu’enseigne la Parole de Dieu. Ce qu’ils croient voir ou entendre est toujours la vérité pour eux.
« Et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thes. 2:10-11). Ils seront complètement séduits.
Dieu ne dit jamais de mensonges. Il ne dit que la vérité. Mais, dans le cas présent, Il permettra que les propres mensonges acceptés par les hommes produisent tout leur fruit, car ils auront complètement rejeté le conseil de Dieu et foulé aux pieds la vérité. Ils seront parvenus au point où ils ne seront même plus capables de percevoir la vérité !
Pharaon a eu une chance de se repentir, jusqu’à ce qu’il soit séduit. Dieu a alors endurci son cœur pour qu’il accomplisse sans s’en douter la volonté de Dieu. Il en sera de même pour tous ceux qui sont tombés dans l’apostasie. Dieu leur enverra un esprit de mensonge, parce qu’ils ont accepté la séduction.
Dans l’Ancien Testament, nous voyons que Dieu envoie Ses véritables prophètes pour mettre en garde Son peuple contre les faux prophètes. Mais le peuple a rejeté les vrais prophètes de Dieu. C’est pourquoi le Seigneur a permis qu’un esprit de mensonge remplisse la bouche des faux prophètes.
« Et l’Eternel dit : Qui séduira Achab, pour qu’il monte à Ramoth en Galaad et qu’il y périsse ? Ils répondirent l’un d’une manière, l’autre d’une autre. Et un esprit vint se présenter devant l’Eternel, et dit : Moi, je le séduirai. L’Eternel lui dit : Comment ? Je sortirai, répondit-il, et je serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes. L’Eternel dit : Tu le séduiras, et tu en viendras à bout ; sors, et fais ainsi ! Et maintenant, voici, l’Eternel a mis un esprit de mensonge dans la bouche de tous tes prophètes qui sont là. Et l’Eternel a prononcé du mal contre toi » (1 Rois 22:20-23 et 2 Chron. 18:21-22).
Dieu a souvent utilisé l’ennemi pour voir si Son peuple serait pour Lui ou contre Lui. Mais quand Dieu envoie un esprit de mensonge, il ne s’agit pas d’un test, mais d’un jugement. Dieu enfermera ceux qui ne croient pas à la vérité dans leurs propres mensonges.
L’Eglise de Thyatire avait laissé enseigner une fausse prophétesse, contre laquelle Jésus l’avait mise en garde. Le Seigneur lui dit que ceux qui commettent adultère avec elle connaîtront une grande tribulation, à moins qu’ils ne se repentent.
« La colère de l’Eternel ne se calmera pas, jusqu’à ce qu’il ait accompli, exécuté les desseins de son cœur. Vous le comprendrez dans la suite des temps. Je n’ai point envoyé ces prophètes, et ils ont couru ; Je ne leur ai point parlé, et ils ont prophétisé. S’ils avaient assisté à mon conseil, ils auraient dû faire entendre mes paroles à mon peuple, et les faire revenir de leur mauvaise voie, de la méchanceté de leurs actions » (Jérémie 23:20-22).
Ceux qui seront séduits par Satan et par ses signes mensongers sont ceux qui « ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables » (2 Tim 4: 3-4). Comme ils ont déjà rejeté la vérité, Dieu n’empêchera pas les esprits séducteurs de parler par la bouche de ces faux docteurs.
La méchanceté qui régnait du temps de Noé, et le fait que les gens continuaient à vivre comme si de rien n’était, ont aveuglé les hommes à leur destruction imminente. Jésus a utilisé cet exemple pour montrer ce qui allait arriver aux hommes impies, quand le jugement de la tribulation s’abattra sur eux. Exactement comme le montre le Livre de l’Apocalypse. Si certaines églises ne se repentent pas, elles connaîtront la grande tribulation.
L’apôtre Pierre donne cet avertissement : « Il y a eu parmi le peuple de faux prophètes, et il y aura de même parmi vous de faux docteurs, qui introduiront des sectes pernicieuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront sur eux une ruine soudaine. Plusieurs les suivront dans leurs dissolutions, et la voie de la vérité sera calomniée à cause d’eux. Par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses, eux que menace depuis longtemps la condamnation, et dont la ruine ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).
Dans ce passage, il est parlé de « plusieurs » (nombreux) qui suivront ces faux docteurs. La condamnation les menace depuis longtemps, et leur destruction est proche, « afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés » (2 Thes. 2:12). Ils ne sont pas restés fermement attachés à la vérité des Ecritures, et ils seront condamnés.
L’appel au salut est lancé par l’Evangile, celui que Paul a prêché : « Nous, nous prêchons Christ crucifié » (1 Cor. 1:23). C’est à cet Evangile que nous sommes attachés, et c’est cet Evangile qui nous permettra d’entrer dans la gloire de Jésus.
Au lieu de cela, les impies ont pris plaisir à leur impiété, et ils ont continué à la pratiquer. Ils n’ont pas vécu dans la justice de Christ, ni écouté Ses commandements. Ils les ont rejetés.
La plupart des épîtres ont été écrites pour corriger des erreurs. Et Paul nous a avertis que l’erreur augmenterait après sa mort : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau » (Actes 20:29).
Ce qui a commencé du temps de Paul arrive à son aboutissement dans les temps de la fin. Les semences plantées par l’ennemi ont produit de l’ivraie.
Peu après le martyre de Paul, Jude a écrit ceci : » Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ » (Jude 3-4).
La seule question que nous pouvons encore nous poser est la suivante : « Jusqu’où ira encore l’apostasie, avant l’enlèvement ? » Prenons garde, vous et moi, à ne pas y tomber !
Si vous comprenez à présent que les prophéties s’accomplissent sous nos yeux, vous pouvez vous demander ce qui vous reste à faire.
Jésus nous dit dans Luc 21:36 : « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. »
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3:2-3).
Jean a entrevu la gloire de Jésus, dans la vision qu’il a reçue dans l’Apocalypse. « Quiconque a cette espérance » attend le retour du Seigneur, et « se purifie, comme lui-même est pur. »
« Viens, Seigneur Jésus ! »
Penchons nous maintenant sur les loups ravisseurs déguisés en ministres de Christ! Ayons ce discernement spirituel Un ‘Nouvel Evangélisme’ a vu le jour. Il ne s’agit plus de prêcher la vérité et de dénoncer le péché, mais ‘d’infiltrer’ le monde pour le ‘gagner à Christ’ en douceur. Le résultat, c’est que le monde a infiltré l’Eglise, qui s’enfonce dans l’apostasie. Au point que de nombreux ministères ‘chrétiens’ recommandent Harry Potter.
Quand Jésus reviendra sur la terre, trouvera-t-Il la foi ?
Des hommes qui se font passer pour des dirigeants de l’Eglise se sont en réalité livrés à des esprits séducteurs. Les brebis du Seigneur doivent se méfier de tous ceux qui ne prêchent pas la doctrine biblique de la séparation !
Beaucoup de personnes ont été choquées par le fait que des ministères connus, comme « Focus on the Family » ou « Christianity Today », parce qu’ils étaient favorables aux livres de Harry Potter ont été dénoncés. Le Pasteur Ron Riffe, qui est responsable d’une section appelé « From a Pastor’s Heart » (Un Pasteur vous ouvre son cœur), à écrit un article sur la doctrine biblique de la séparation. Il est incroyable , que des dirigeants Chrétiens, soutiennent et recommandent les livres de Harry Potter, qui sont d’une inspiration ouvertement satanique. Cela nous montre que la différence est à présent claire entre les « nouveaux ministères évangéliques » et les ministères qui restent fidèles à la vérité de l’Evangile.
Voici l’article du Pasteur Ron Riffe :
Je croyais avoir connu les profondeurs du cynisme le plus abject, en ce qui concerne les « loups déguisés en brebis ». Mais voilà que surgit encore une nouvelle espèce de ces mutants. Il me semble que leurs ruses pour séduire les brebis naïves sont aussi variées que les scénarios des dessins animés ! Pourtant, leurs méthodes n’ont rien d’amusant, et provoquent des ravages dans la vie spirituelle de nombreuses victimes innocentes.
J’aimerais qu’il n’en soit pas ainsi, mais notre nature déchue a toujours tendance à être attirée par des dirigeants qui nous semblent forts et pleins d’autorité. Si nous ne veillons pas attentivement à écouter et à suivre les instructions du Saint-Esprit qui demeure en nous, nous pouvons facilement être séduits, et figurer parmi les prochaines victimes du Malin.
Certains utilisent à tort et à travers le verset bien connu : « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ». Je l’ai tellement entendu citer hors de son contexte que j’en ai la nausée ! J’ai aussi entendu beaucoup de prédicateurs dire : « Ne touchez pas à mes oints ! » (1 Chro. 16 :22 et Psaume 105 :15). Mais ils citaient ces versets en faisant référence à leur propre ministère, parce qu’ils étaient sous le feu de ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux. L’utilisation abusive de ces versets me répugne au plus haut point ! Laissez le vieux prédicateur que je suis vous dire quelque chose de simple, mais de profond.
Dieu ne demande pas à Ses enfants de se comporter en idiots sans aucun discernement spirituel. Quand la Bible nous demande de ne pas juger, le contexte montre clairement qu’il s’agit de ne juger personne injustement. Nous ne devons accuser personne, ni porter de faux jugements, ni mettre en question les motivations des cœurs. Cette pratique est mauvaise. La Parole de Dieu la condamne constamment. Mais beaucoup de gens ne comprennent pas que cette même Parole de Dieu nous exhorte à exercer notre discernement spirituel de manière active. En d’autres termes, nous devons exercer notre jugement spirituel de la bonne manière. Nous ne devons pas être naïfs au point d’avaler les mensonges et les faux enseignements qui nous sont donnés, quelle que soit la respectabilité des personnes qui nous enseignent. Le fait qu’un homme soit un « ministre de l’Evangile » ne signifie pas qu’il soit quelqu’un de spécial. Vous ne devez jamais rien recevoir d’un prédicateur sans l’avoir examiné. Dieu vous tient personnellement responsable de votre connaissance de Sa Parole. Le fait d’avaler tout ce qu’un prédicateur peut vous dire, simplement parce que vous lui faites confiance, vous conduira tout droit au désastre. Ceux qui ont été au bénéfice de mon ministère vous diront que je leur ai constamment appris à examiner soigneusement tout ce que je leur enseigne, pour la simple raison que je pourrais me tromper.
La Bible nous demande d’être comme ces « nobles Béréens » d’Actes 17 :10-11, qui sondaient les Ecritures pour vérifier si l’apôtre Paul était honnête dans ce qu’il leur disait, et s’il interprétait correctement les Ecritures. Paul les a félicités pour leur scepticisme de bon aloi ! La Bible ne dit nulle part que les Béréens pensaient que Paul leur mentait, mais ils ne faisaient que vérifier ce que Paul disait, en sondant la Parole infaillible de Dieu. C’est exactement ce que Dieu nous demande de faire en cette fin des temps. Trop de Chrétiens aujourd’hui n’ont pas la réaction saine de mettre en question les paroles ou les actions de leur prédicateur favori. Trop peu de Chrétiens réalisent qu’un prédicateur Chrétien peut annoncer correctement la Parole de Dieu pendant longtemps, pour tomber brusquement dans l’apostasie ! Trop de Chrétiens ne savent pas non plus que des faux docteurs peuvent annoncer correctement la Parole de Dieu pendant longtemps, pour conduire ensuite dans l’erreur ceux qui leur font confiance. Dans le renseignement militaire, nous appelons ces gens des « taupes ». Ils semblent tellement dignes de confiance pendant si longtemps, que personne ne les suspecte de travailler pour l’ennemi. Au moment opportun, ils commencent à travailler pour l’ennemi. Et s’ils sont aussi efficaces, c’est que leurs collègues et leurs supérieurs leur font entièrement confiance. C’est ce qui se passe aujourd’hui avec tant de ministères chrétiens, comme l’illustre amplement le fiasco provoqué par les livres de Harry Potter.
Il est déjà triste de voir tant de soi- disant serviteurs de Dieu prêcher n’importe quoi, sauf le lait spirituel et pur de la Parole de Dieu. Mais la dernière mode nous vient de certains auteurs célèbres, ou de certains anciens hommes politiques, etc., qui se mettent en avant en brandissant leur propre psychologie de pacotille. Il s’agit à présent de « se sentir bien avec soi-même », en habillant tout cela avec un petit vernis de respectabilité chrétienne. Tout notre pays est balayé par cette tempête psychologique. Tous ceux qui osent se lever pour faire entendre leur opposition sont en général accusés de « juger ». Accusez-moi si vous le voulez, mais je ne fais que vous alerter au fait que des loups ravisseurs, des apostats, se sont glissés au milieu des brebis, et que vous pourriez figurer bientôt à leur menu !
A propos du fait de « se sentir bien avec vous-mêmes », j’espère que vous comprendrez que tout ce fatras psychologique n’a rien de scripturaire ! L’une des caractéristiques de notre nature déchue et dépravée est que nous nous sentons justement trop bien avec nous-mêmes ! Notre nature déchue est égoïste et ne pense qu’à satisfaire ses désirs. Elle ne pense qu’à être à la meilleure place. La Parole de Dieu nous enseigne à crucifier la chair, à faire mourir ses mauvais désirs, afin de servir Christ. Si quelqu’un vient donc nous enseigner que nous devons faire ceci ou cela pour « nous sentir bien avec nous-mêmes », il ne fait que violer ouvertement les principes de l’Ecriture. En fait, le Seigneur veut nous faire éprouver une « tristesse selon Dieu », pour nous dégoûter suffisamment de notre nature déchue, au point de parvenir à la repentance. « En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais » (2 Cor. 7 :10).
Nous devrions passer toute notre vie à rechercher l’humilité véritable, et à chercher le bien des autres avant notre propre bien, si nous voulons suivre l’exemple du Seigneur. Nous sommes appelés au service, pas à notre gratification personnelle. Mais les gourous qui cherchent à rassembler le plus possible de disciples connaissent la nature humaine. Ils savent appuyer sur les bonnes touches pour rassembler un maximum d’adeptes, avec tout ce que cela représente pour eux. Ils savent que la vie est très difficile pour certains. Aussi construisent-ils tout leur « ministère » sur le traitement des problèmes psychologiques de tous ceux qui sont émotionnellement chargés. Je crois qu’il est très probable qu’ils puissent aider certains d’entre eux. Mais ce sont les principes des Ecritures qui en pâtissent !
On m’a déjà fait remarquer qu’un raticide est en général composé de 98 % de céréales alimentaires inoffensives. Ce n’est pas cela qui devrait inquiéter les rats, mais les 2 % de strychnine qui rendent le raticide mortel ! Hélas, nombreux sont ceux qui sont « ravis en esprit » parce que leur prédicateur favori (ou leur télé évangéliste favori) leur sert une ration composée à 98 % d’enseignements bibliques parfaitement sains, mais qui ne se préoccupent pas des 2 % du message qui n’ont rien à voir avec la Bible. Un peu de strychnine anti-scripturaire peut tuer l’efficacité spirituelle d’une foule de gens !
Je voudrais aussi parler du charisme personnel et de la réputation de ces « adeptes du 2 % ». Je trouve qu’il est absolument fascinant de voir comment ces hommes (et, de plus en plus, ces femmes) exigent de leurs partisans un respect presque révérencieux pour leur personne. Ils considèrent que c’est presque un blasphème, quand quelqu’un comme moi commence à dénoncer les erreurs scripturaires et les fausses doctrines qu’ils répandent. On ne tarde pas à nous accuser de « juger ». Mais ces loyalistes oublient que la Parole de Dieu est l’autorité finale en la matière, et non leur réputation ou la grandeur de leur ministère. Je suppose que leurs adeptes ne se doutent pas un instant que leur idole bien-aimée pourrait être un apostat en marche vers l’enfer, qui les conduit intentionnellement dans l’erreur !
Ont-ils jamais réfléchi au fait qu’un véritable homme de Dieu sera haï par le monde ? Bien-aimés, réfléchissez bien à cela, car il s’agit de quelque chose de très profond ! Voici ce qu’écrit l’apôtre Paul dans 2 Timothée 3 :12-13 :
« Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes ». Pouvez-vous me dire si l’un quelconque de ces « adeptes du 2 % » est persécuté pour leur piété en Jésus-Christ ? Au contraire ! Les sondages d’opinion montrent qu’ils font partie des individus les plus respectés de la planète ! Cela me rappelle toutes ces jeunes mères qui étaient suspendues aux moindres paroles mensongères du Docteur Benjamin Spock, dans les années 60 et 70, concernant l’éducation des enfants. Le public considère comme paroles d’Evangile tout ce que ces hommes peuvent dire ou écrire. Spock, qui était un célibataire endurci, ne pouvait pas donner de bons conseils en matière d’éducation des enfants ! Toutefois, je soupçonne fortement un bon nombre de ces « adeptes du 2 % » de savoir exactement ce qu’ils font.
Si quelqu’un venait vous présenter une bouteille de strychnine en vous demandant de la boire, vous l’enverriez promener ! C’est une situation un peu trop évidente. Mais si quelqu’un cachait ce poison dans un plat délicieux, sans vous le dire, l’appétit vous pousserait sans doute à manger ce plat. On appelle cela une manière « insidieuse » d’agir. Le dictionnaire Webster définit ainsi le mot « insidieux » : 1. Qui produit des effets nocifs d’une manière subtile ou cachée. 2. Qui cherche volontairement à faire tomber dans un piège, qui agit avec traîtrise. 3. Qui est attirant, mais nocif ou dangereux, qui agit de manière trompeuse.
Dieu demande, exige, la séparation.
La Parole de Dieu nous enseigne une doctrine vitale qui, à mon avis, est la moins comprise et la moins enseignée de toutes. Il s’agit de la doctrine de la séparation. Elle est proclamée de la Genèse à l’Apocalypse, sous une forme ou une autre. En bref, Dieu commande à Son peuple de se distancier spirituellement des pécheurs et des impies. Il s’agit de prendre des distances sur le plan spirituel, et non sur le plan pratique ou le plan physique ! Pourquoi pensez-vous que Dieu nous donne ce commandement ? L’explication la plus simple est de vous donner une illustration que j’ai déjà utilisée, celle d’un mineur de fond qui part travailler en chemise blanche ! Le ridicule peut parfois nous aider à mieux comprendre certains principes élémentaires. Pensez-vous qu’un mineur de fond qui descendrait dans sa mine en chemise blanche pourrait garder celle-ci propre longtemps ? Pas possible ! S’il veut la garder propre, il ne faut pas qu’il descende dans la mine ! Mes amis, vous ne pouvez pas jouer sur un tas de charbon spirituel et continuer à garder un témoignage chrétien pur !
Dans l’Ancien Testament, Dieu demandait continuellement aux enfants d’Israël de se tenir à l’écart des nations païennes qui les entouraient. Il nous demande la même chose aujourd’hui. Mais une telle attitude donne des sueurs froides aux théologiens et aux prédicateurs libéraux. Ils disent : « Mais vous ne pouvez pas vous distancer des pécheurs et des impies, si vous voulez les gagner à Christ ! » Savez-vous ce que je réponds à cette remarque ridicule : « Dieu nous demande de nous séparer ! ! ! » Certains autocollants populaires proclament : « Dieu l’a dit, je le crois, cela suffit ! » Je préfère proclamer : « Dieu l’a dit, cela suffit ! » Qu’importe si quelqu’un le croit ou pas ! Lisez ce qu’écrit l’apôtre Paul dans 2 Corinthiens 6 :17 :
« C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai ».
Cela vous paraît-il clair ? Si notre langue a toujours un sens, ce verset nous demande de nous séparer des impies et de ceux qui vivent dans l’impureté. Nous ne devons pas devenir des moines, sans aucun contact avec le monde extérieur. Mais nous devons veiller à garder intacte et pure notre « chemise blanche spirituelle ». Nous ne devons entretenir aucune relation familière ou intime avec ceux qui ne sont pas sauvés. Nous ne devons conclure aucun mariage avec eux, ni aucune association d’affaires. Nous devons soigneusement éviter les mille et une manières de compromettre notre relation spirituelle avec Jésus-Christ. Dans notre vie de tous les jours, nous devons veiller à garder nos distances. Nous devons nous efforcer de nous tenir au-dessus de la boue de ce monde, tout en évitant d’avoir une attitude de « petit saint ». Cela n’est pas facile, mais c’est une nécessité, car le monde aurait vite fait de vous souiller.
Tant que je suis sur ce sujet, je voudrais dénoncer ce que disent certains prédicateurs. Ils pensent que des Chrétiens ne devraient jamais se séparer des autres Chrétiens, sous aucun prétexte. Ils s’appuient sur la notion fausse qu’il faut préserver à tout prix l’unité entre Chrétiens. Certes, cette unité est hautement désirable, mais elle ne doit jamais se faire aux dépens de la doctrine. Paul parle aussi de la nécessité de se séparer d’autres Chrétiens, en des termes particulièrement forts :
« Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous » (2 Thessaloniciens 3 :6).
Je le répète, cela vous paraît-il clair ? Si un frère ou une sœur en Christ « vit dans le désordre » (il s’agit d’un terme militaire qui signifie « marcher de travers »), nous devons nous séparer d’eux, pour deux bonnes raisons. Tout d’abord, pour éviter que leur comportement ne finisse par déteindre sur le nôtre. Ensuite, pour espérer que le fait de nous séparer d’eux leur fera honte, et les ramènera à une juste relation avec le Seigneur. Ce principe est aussi développé dans 2 Thessaloniciens 3 :14-15 :
« Et si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère ». Cette doctrine est d’une telle clarté qu’il faudrait être aveugle pour ne pas la « voir ». Mais d’innombrables prédicateurs refusent de lui obéir, pour ne pas dire qu’ils refusent de la prêcher, à cause de leur fausse conception de l’unité.
A présent que nous avons établi le fondement biblique de cette doctrine de la séparation, même si bien d’autres choses pourraient être dites pour l’étayer, permettez-moi à présent de vous expliquer comment les « adeptes du 2 % » en sont venus à violer la Parole de Dieu, et pour quelles raisons ils le font, bien que ces raisons ne soient pas trop évidentes.
Le début de la séduction spirituelle concernant la séparation.
En 1957, un homme appelé Harold Ockenga, professeur à l’Université de Princeton, a prononcé un discours dans lequel il exposait, d’une manière assez candide, comment, avec certains de ses collègues, il était parvenu à la conclusion que la doctrine biblique de la séparation était dépassée. D’après eux, elle n’était plus valable. Elle était même néfaste pour la propagation du message de l’Evangile ! Je me hâte de dire que cet homme était ouvert et honnête dans son affirmation. Mais celle-ci n’était qu’une pure hérésie, parce que ces hommes avaient osé redéfinir à leur manière la méthode divine d’évangélisation. Je souligne le fait que M. Ockenga avait ouvertement admis que la nouvelle méthode d’évangélisation qu’il proposait s’écartait de la méthode biblique !
Ockenga et ses amis ont ensuite exposé quelle était leur nouvelle approche pour l’évangélisation. Ils l’ont appelée « la technique de l’infiltration ». Plutôt que d’appliquer la recommandation biblique de la séparation par rapport au monde, leur « nouvelle » méthode consistait à laisser l’Eglise « infiltrer » tous les domaines de la société. Il s’agissait à présent de ressembler aux gens du monde et d’agir comme eux, dans l’intention de leur présenter l’Evangile d’une manière non conventionnelle. En d’autres termes, il s’agissait de se camoufler pour s’infiltrer au milieu d’eux, et leur faire passer l’Evangile en douceur ! Ce qui est stupéfiant, c’est de constater qu’au cours des années qui ont suivi, de plus en plus de théologiens, d’étudiants en théologie, d’évangélistes, de pasteurs et d’enseignants de la Bible sont parvenus à la même conclusion, et ont rejoint ces novateurs. Leur mouvement a même été appelé le « Nouvel Evangélisme », ou le « Néo-Evangélisme ». Savez-vous qui ont-ils choisi pour être leur principal représentant ? Billy Graham en personne ! On devrait plutôt l’appeler maharG ylliB, pour symboliser à quel point tous ces Nouveaux Evangélistes ont complètement pris à l’envers l’enseignement de la Bible !
Aussi, avant de vous précipiter pour prendre la défense de Billy Graham et de tous ceux qu’il représente, veuillez vous rappeler que tous ces hommes se sont délibérément écartés de la doctrine biblique. Ils l’ont eux-mêmes admis ! Il n’est pas permis d’accepter une telle attitude. En outre, rappelez-vous que lorsqu’un « homme de Dieu » commence à fonder son ministère sur des principes qui ne sont pas bibliques, il ne peut qu’en résulter la confusion, le chaos, la séduction et le désastre ! C’est parce qu’ils avaient accepté cette fausse vision de l’évangélisation du monde que Billy Graham et consorts ont pu solliciter la coopération de l’Eglise Catholique Romaine dans leurs croisades. Le Mouvement Œcuménique « adore » les Nouveaux Evangélistes, parce qu’ils sont tellement amicaux et sympathiques ! Quand on commence à violer une doctrine biblique de manière aussi flagrante, est-ce un si grand mal que d’en violer quelques autres ?
Cependant, en citant ces faits, mon propos est surtout de revenir au mot « insidieux ». L’état d’esprit des Nouveaux Evangélistes est tel qu’ils sont prêts à faire ou dire n’importe quoi, pourvu qu’ils pensent que cela leur permettra de « gagner des âmes à Christ ». Comme je l’ai dit bien souvent, leur intention est de se conformer le plus possible au monde, pour pouvoir l’infiltrer et l’évangéliser. Ils n’hésitent pas pour cela à recourir même à Hollywood ou à des animateurs de Las Vegas pour attirer les foules.
Leur mépris total pour la séparation exigée par la Parole de Dieu les a inévitablement conduits à glisser sur ce que j’appelle une « pente puante ». Pour prendre un seul exemple, ils arrivent à penser de la manière suivante : « Oh ! Il ne faut pas nous opposer aux livres de Harry Potter, car cela pourrait éloigner quelqu’un de l’Evangile ! » Ou encore : « Il nous faut lire les livres de Harry Potter, pour pouvoir comprendre comment pensent et agissent les perdus qui les lisent ! »
Après tout, disent-ils, « ce n’est qu’une histoire très morale, qui nous montre comment le bien peut vaincre le mal ! » Croyez-le ou non, c’est en fait la position que James Dobson, Chuck Colson, et certains magazines « chrétiens » ont adoptée concernant la série de livres parus sur la vie de ce jeune sorcier, Harry Potter. Pourtant, c’est ce que Satan a trouvé de mieux actuellement pour séduire les naïfs et conditionner des enfants impressionnables. Si vous n’avez pas lu les articles de Cutting Edge sur la folie actuelle provoquée par Harry Potter, dépêchez-vous de les lire !
Mes amis, un tel état d’esprit est complètement anti-biblique. Il est vraiment insidieux, parce qu’il se répand comme une épidémie. Il fait appel à la chair, et à un raisonnement charnel. Il semble tout à fait raisonnable à l’intelligence charnelle. N’est-il pas normal de s’attirer les bonnes grâces de ceux que l’on veut conduire à l’Evangile ? Cependant, contrairement à ce que croient les gens, voici ce que la Bible demande à un prédicateur de l’Evangile : « Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant » (2 Tim. 4 :2). Nous devons dire les choses telles qu’elles sont. S’Il le décide, Dieu honorera la vérité de Sa Parole en accordant une conviction de péché venant du Saint-Esprit et en sauvant des âmes. Toutes nos meilleures intentions ne gagneront jamais personne au Seigneur, sinon ceux qui ont déjà été choisis par Dieu pour être « en Christ ». « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui » (Ephésiens 1 :4). Jésus Lui-même a dit, en parlant de Son sacrifice à la croix : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12 :32). En d’autres termes, nous devons hardiment annoncer à ceux qui sont perdus le véritable Evangile, et c’est cela qui les attirera à la vérité.
Certains hommes ont manifestement fini par accepter l’idée fausse qu’ils peuvent gagner des âmes à Christ par leurs propres efforts et leurs propres moyens. Cela n’est pas conforme à ce que dit la Bible. Les techniques d’évangélisation de masse employées par Billy Graham et d’autres ne font que témoigner de l’inutilité de certaines méthodes anti-bibliques déjà employées par Charles Finney, leur prédécesseur du XIXe siècle. Ce dernier admit lui-même qu’il avait fini par adopter de « nouvelles mesures pour une nouvelle théologie ». Il affirmait que tous ceux qui utiliseraient ses techniques pourraient « obtenir un réveil à volonté ». En l’espace de quelques années, et en employant ces techniques nouvelles, il a, presque à lui seul, changé la face du christianisme évangélique. En quoi consistaient ces techniques ? Il s’agissait essentiellement d’appliquer certaines méthodes de pression psychologique. Tous ceux dont les émotions pouvaient être stimulées à l’extrême par ses sermons étaient fortement incités à « se lever et à s’approcher de l’estrade pour recevoir le salut ». Le « banc des pénitents » et la foule de ceux qui se pressaient devant l’estrade sont devenus des caractéristiques célèbres de ses campagnes d’évangélisation. Cette pression produisait certes des « résultats ». Ces foules de convertis ont excité l’imagination de bien des prédicateurs. Bientôt, les méthodes de Finney ont été considérées comme les seules valables. Toutefois, avant sa mort, le vieil évangéliste a dû admettre, à contre- cœur, que ses méthodes avaient produit un nombre anormal de conversions superficielles, et que beaucoup de ces convertis étaient retournés à leur ancienne manière de vivre.
Ce sont pourtant des méthodes semblables que l’on continue à employer aujourd’hui, pour remplir les églises de « convertis » qui ne sont que de « l’ivraie au milieu du bon grain ». Seule l’éternité nous révélera le nombre exact des millions de personnes qui ont cru être sauvées, simplement parce qu’elles se sont approchées de l’estrade au cours d’une croisade de Billy Graham, ou au cours d’une réunion semblable dans n’importe quelle église. Je sais que ces techniques sont considérées comme « sacrées » par la plupart de ceux qui se définissent comme des Chrétiens évangéliques. Mais mon devoir est de vous dire la vérité, et de permettre au Saint-Esprit de vous convaincre de vérité.
Les semences de la Nouvelle Evangélisation se sont répandues partout, infectant des milliers de prédicateurs dans le monde entier. Qu’en est-il de votre pasteur ? Les symptômes de ce mal sont parfois difficiles à détecter, parce qu’ils ne se manifestent pas toujours ouvertement. Mais nous devons comprendre que la Bible nous avertit clairement que nous vivrons des temps difficiles dans les derniers jours, et que des loups ravisseurs s’introduiront dans le troupeau, pour dévorer les brebis. Si votre pasteur ne prêche pratiquement jamais contre le péché et ne dénonce vigoureusement que très rarement l’esprit du monde, c’est peut-être parce qu’il s’efforce de « gagner les pécheurs de l’intérieur ». Attention ! Quand vous aurez ouvert les yeux, vous devrez peut-être vous séparer de cette assemblée !
En concluant, j’aimerais attirer votre attention sur la deuxième épître à Timothée, au chapitre 4 et au verset 3. Au cours des deux versets précédents, Paul avait demandé à Timothée de « prêcher la Parole » comme un vrai ministre de l’Evangile. Puis il ajoute au verset 3 :
« Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs ». Les Nouveaux Evangélistes de notre génération se sont complètement écartés de l’enseignement de la Parole de Dieu. Ils ont recours à des méthodes humaines, parce qu’ils veulent des résultats. Parfois, ces résultats sont considérés comme spectaculaires par beaucoup de gens. Mais imaginez l’horreur et le choc que d’innombrables personnes vont éprouver, quand elles entendront le Seigneur Jésus-Christ leur dire : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :23). Ils n’ont été conduits qu’à une connaissance intellectuelle de Christ, par des efforts humains. Ils ont fait une profession de foi. Ils sont même parvenus à vivre une existence relativement recommandable. Mais ils n’ont jamais réellement cru au salut de leur âme.
Avez-vous remarqué la tendance qu’ont les Chrétiens à voler au secours de ceux qui ont des doutes au sujet de leur salut ? Nous avons un tel désir de les voir sauvés que nous nous donnons souvent beaucoup de peine pour les convaincre qu’ils sont bien « passés de la mort à la vie ». Mais nous ne devrions jamais faire cela ! Je suis convaincu que nous sommes souvent poussés à le faire par un désir subconscient d’ajouter une âme à notre tableau de gagneur d’âmes. Nous tentons donc de les convaincre qu’ils sont bien sauvés, alors qu’il serait plus sain de les laisser s’interroger sur leurs doutes et sonder leur âme. Nous ne devons pas faire avorter cette recherche par nos bonnes intentions ! Si le Saint-Esprit est en train de parler à leur cœur, qu’ils finissent par croire ou non, nous ne devons pas être assez insensés pour tenter de les convaincre de quelque chose qui doit se passer dans leur cœur ! Toute méthodologie n’est qu’humaine. Elle n’a absolument rien à voir avec la puissance surnaturelle du message de l’Evangile. C’est Jésus qui sauve, pas nous !
Cette position des Nouveaux Evangélistes est donc contraire à la Parole de Dieu. Il faut la dénoncer chaque fois que nous en aurons l’occasion. Dans leur zèle pour accroître le nombre des convertis, ils emploient tous les moyens psychologiques imaginables pour ébranler les pensées et les cœurs des masses. Comme ils ont recours à des raisonnements humains, il leur faut éviter toute prédication « négative et dure » contre le péché, parce qu’elle n’est pas « efficace » pour que les gens se décident pour Christ. C’est à cause de ce concept erroné que tant d’organisations et de responsables « Chrétiens » ont adopté une position aussi vague et nébuleuse vis-à-vis des livres de Harry Potter, comme vis-à-vis d’autres formes de péché. Mais si nous prêchons la Parole de Dieu, notre devoir est de prêcher la Parole, d’insister en toute occasion, favorable ou non, de reprendre, de censurer, d’exhorter, « avec toute douceur et en instruisant » (2 Timothée 4 :2). Nous devons laisser Dieu s’occuper des sentiments blessés.
Rappelez-vous toujours que Dieu nous demande de nous séparer des pécheurs de ce monde, et ensuite de leur présenter hardiment la Croix de Jésus-Christ, en comptant sur le Saint-Esprit pour produire en eux le fruit du salut. La Bible nous montre aussi comment toucher les pécheurs par l’Evangile, alors que nous nous sommes séparés d’eux. Lisez :
« Maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Reprenez les uns, ceux qui contestent ; sauvez-en d’autres en les arrachant du feu ; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair » (Jude 21-23).
Je pense que des médecins et des infirmières qui sont en train de s’occuper de ceux qui sont atteints des maladies les plus contagieuses et les plus mortelles agissent comme il est écrit ici : ils s’efforcent de les sauver. Ils le font comme s’ils s’efforçaient de les « arracher du feu ». Cependant, ils prennent le plus grand soin de ne pas se laisser contaminer par ces maladies. Ils « haïssent » jusqu’à leurs vêtements qui pourraient en être souillés. Si nous pensons que les médecins et les infirmières ont raison de prendre les plus grandes précautions pour soigner ces maladies infectieuses mortelles, pourquoi ne penserions-nous pas que les Chrétiens devraient agir avec le même bon sens, lorsqu’ils s’efforcent de soigner ceux qui sont infectés par le péché, qui est encore plus mortel ? C’est pour cette raison que tant de Chrétiens ont fini par être infectés par l’esprit du monde, parce qu’ils ont voulu « infiltrer » le monde pour le « sauver ».
Mes amis, c’est là le vrai visage des Nouveaux Evangélistes aujourd’hui. C’est pour cette raison que Charles Colson et Christianity Today ont donné leur pleine bénédiction à la lecture des livres de Harry Potter. C’est pour cette raison aussi que « Focus on The Family » a donné une bénédiction conditionnelle. Il se peut que tous ces ministères aient fait beaucoup de bien dans le passé. Mais ils ont « infiltré » le camp de l’ennemi depuis si longtemps, et ils ont vécu dans une telle proximité avec lui, qu’ils ont fini par être eux-mêmes infectés par son esprit. Ni eux ni leurs partisans ne s’en rendent compte !
En vérité, c’est Jésus qui l’a exprimé le mieux, quand Il a prédit qu’à la fin des temps le nombre des véritables Chrétiens diminuerait de manière extraordinaire, à tel point que le Seigneur a posé la question suivante : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18 :8).
Nous ne croyons pas les enseignants de la Bible qui nous prédisent un dernier grand réveil, une dernière grande moisson d’âmes, avant l’apparition de l’Antichrist. Au contraire, nous croyons que l’apôtre Paul avait vraiment reçu la pensée du Seigneur, quand il annonçait une grande apostasie, une apostasie massive de l’Eglise à la fin des temps. A cause de cette apostasie, l’Eglise auparavant fidèle est envahie par l’ivraie, c’est-à-dire par des gens séduits qui pensent être sauvés, mais qui ne le sont pas. Il faut vraiment savoir que le Nouvel Evangélisme enseigne des doctrines qui ne sont pas bibliques. Il ne peut qu’en résulter le développement toujours plus grand de cette ivraie. C’est encore un signe évident que nous sommes parvenus à la fin des temps.
Les ministères « chrétiens » qui se font les avocats des livres de Harry Potter sont en train de produire une Eglise remplie d’ivraie. Voulez-vous que vos enfants fassent aussi partie de cette ivraie ? La prochaine fois que vous penserez que votre enfant peut lire Harry Potter du lundi au samedi, tout en allant à l’église le dimanche, réfléchissez à cet avertissement du Seigneur Jésus : « Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons ; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui ? » (1 Cor. 10 :21-22).
Le Seigneur Jésus a adressé cette prière à Son Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal » (Jean 17 :15). Nous sommes appelés à une sainte séparation !
Le fait que tant d’organisations « chrétiennes » puissent approuver la lecture de livres aussi impurs que ceux de Harry Potter est une preuve formelle que l’Eglise est bien engagée dans l’apostasie annoncée pour la fin des temps. Cette apostasie est profonde et étendue. C’est encore un « signe » que nous sommes en plein dans la fin des temps.
Etes-vous spirituellement prêt ? Votre famille est-elle prête ? Protégez-vous efficacement vos bien-aimés ? C’est la raison d’être de notre ministère : vous permettre de comprendre à quel péril nous sommes confrontés, et vous aider à employer les moyens qui vous permettront d’avertir et de protéger ceux que vous aimez. Quand vous aurez été suffisamment formés, vous pourrez utiliser ce que vous savez pour engager la discussion avec ceux qui ne sont pas sauvés. J’ai pu le faire bien souvent, et j’ai vu des gens venir à Christ à la suite de ces discussions. Ces temps périlleux que nous vivons sont aussi des temps où nous pouvons gagner beaucoup d’âmes à Jésus-Christ, ce qui aura des conséquences éternelles.
Si vous avez déjà accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur, mais si vous êtes tièdes dans votre marche spirituelle avec Lui, vous devez Lui demander immédiatement pardon et Le prier de vous renouveler. Il vous pardonnera instantanément, et remplira votre cœur de la joie du Saint-Esprit. Il vous faudra ensuite veiller à prier et à lire la Bible
si vous n’avez jamais accepté Jésus-Christ comme votre Sauveur, mais que vous avez compris qu’Il est vivant, que nous approchons de la fin des temps, et que vous voulez accepter le don gratuit de la vie éternelle, vous pouvez également le faire dès maintenant, dans le secret de votre demeure. Dès que vous acceptez Jésus comme votre Sauveur, vous passez par une nouvelle naissance spirituelle, et vous avez la certitude d’aller au Ciel, comme si vous y étiez déjà. Vous pouvez alors être assuré que le Royaume de l’Antichrist ne vous touchera pas spirituellement.
Doit-on dénoncer l’apostasie, les erreurs doctrinales,
les faux docteurs et les faux prophètes?
Faut-il dénoncer les faux docteurs et les faux prophètes, en les désignant par leurs noms?
Que dit la Bible à ce sujet?
Beaucoup de Chrétiens pensent que nous n’avons pas le droit de dénoncer les fausses doctrines et de citer les noms des faux prophètes et des faux docteurs. Les églises libérales ont toujours partagé ce point de vue. A présent, ce sont les églises évangéliques et charismatiques qui le partagent aussi, au nom de « l’amour et de l’unité ». Nous sommes souvent accusés de « manquer d’amour ». Nous voulons donc, par ce court article, rappeler ce que la Bible enseigne sur ce sujet vital.
1. Est-il juste de juger à la lumière de la Bible ?
L’un des versets les plus mal utilisés de la Bible est sans doute celui-ci : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés« (Matthieu 7 :1). Nous savons que nous devons lire chaque passage de l’Ecriture dans son contexte, si nous voulons comprendre correctement sa véritable signification. Les versets 2 à 5 du même chapitre nous font comprendre clairement que Jésus parle du jugement hypocrite. Celui qui a une poutre dans l’œil n’a pas le droit de juger son frère qui n’a qu’une paille dans le sien. La leçon est claire : vous ne pouvez juger quelqu’un pour son péché si vous êtes coupable du même péché !
Ceux qui citent ce verset de Matthieu pour condamner ceux qui dénoncent les fausses doctrines devraient donc lire tout le chapitre. Jésus dit au verset 15 : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs ». Comment pouvons-nous savoir si ce sont des faux prophètes, si nous ne les avons pas jugés selon la Parole de Dieu ? Si nous savons que ce sont des faux prophètes, n’allons-nous pas nous intéresser de près aux brebis de ces loups ravisseurs ? Partout dans la Bible, nous voyons que Dieu nous demande d’identifier et de dénoncer les loups ravisseurs.
« Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits » (versets 16 et 17). Le Seigneur ne dit-Il pas clairement que nous devons juger la personne (l’arbre) par le fruit de sa vie et de ses doctrines ? Certainement ! Car nous ne pouvons pas connaître sans juger. Mais tout jugement doit être fondé sur l’enseignement de la Bible, et non sur nos préjugés ou nos humeurs.
« Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice » (Jean 7 :24). Le Seigneur nous ordonne ici de « juger selon la justice », c’est-à-dire de juger selon la Parole de Dieu. Si nous jugeons selon d’autres critères que la Parole de Dieu, nous désobéissons à Matthieu 7 :1. Le dictionnaire définit le verbe « juger » par « déclarer la loi ». Les Chrétiens fidèles doivent donc discerner et juger en s’appuyant sur la Bible, qui est la Loi inspirée de Dieu. Dans 1 Corinthiens 5 :1-13, Paul parle d’un fornicateur dans l’Eglise. Au verset 3, il écrit : « Pour moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a commis un tel acte ». Il ajoute au verset 12 : « Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que vous avez à juger ? » Le mot grec traduit par « juger » est le même que dans Matthieu 7 :1. Paul ne viole donc pas le commandement de Jésus en jugeant ce fornicateur, ni en demandant à l’Eglise de le juger également. Car ce jugement était conforme à la Parole de Dieu.
Ceux qui sont capables de discerner entre le bien et le mal font preuve de l’un des traits essentiels de la maturité. « Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal » (Hébreux 5 :14). « Discerner » signifie : « distinguer, discriminer clairement, juger ». Dans 1 Cor. 12 :10, Paul parle du « don de discernement des esprits ». C’est un don qui nous permet de juger si ces esprits viennent de Dieu ou du Malin. Le discernement implique donc clairement un jugement. Ceux qui ne veulent pas discerner entre le bien et le mal, ou qui en sont incapables, ne font que révéler leur désobéissance ou leur manque de maturité.
2. Est-il juste de dénoncer les faux docteurs ?
Si les faux docteurs peuvent aujourd’hui répandre librement leurs doctrines empoisonnées, c’est parce qu’il existe une conspiration du silence chez beaucoup de Chrétiens. Les loups ravisseurs déguisés en brebis peuvent donc aisément ravager le troupeau et détruire de nombreuses brebis. Jean-Baptiste a appelé les Pharisiens et les Sadducéens (les chefs religieux de son époque) « races de vipères » (Matthieu 3 :7). Aujourd’hui, il serait accusé de manquer d’amour et d’être trop dur, ou même de ne pas « être Chrétien » !
Jésus a dit Lui-même aux Pharisiens religieux : « Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l’êtes ? Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Matthieu 12 :34). Pour beaucoup de Chrétiens évangéliques, un tel langage serait intolérable aujourd’hui. Mais c’est le langage de la Bible ! Ce sont des paroles qui sortent de la bouche du Fils de Dieu !
S’adressant directement à ces faux docteurs, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, les a traités « d’hypocrites« , de « conducteurs aveugles« , « d’aveugles« , de « sépulcres blanchis« , de « serpents« , et de « races de vipères » (Matthieu 22 :23-34) ! Pourtant, on nous demande aujourd’hui de fréquenter et de traiter en « frères » des hommes dont les doctrines sont tout aussi anti-bibliques que celles de ces Pharisiens. Certains de ceux qui se proclament des « Chrétiens évangéliques fondés sur la Bible » insistent pour que nous collaborions avec des Catholiques Romains, ou avec d’autres hérétiques du même genre. Pourtant, selon certains, nous n’aurions même pas le droit de reprendre ces Chrétiens pour leurs compromis !
Au début de Son ministère, « Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs, et renversa les tables ; et il dit aux vendeurs de pigeons : Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic » (Jean 2 :13-16). On aime bien représenter aujourd’hui notre Sauveur comme rempli de douceur, d’amour et de délicatesse, même à l’égard des faux docteurs. Mais ceci est complètement faux ! Quand Jésus avait affaire à des faux docteurs ou des faux prophètes, Ses paroles étaient très tranchantes, et Ses actions claires et nettes !
Vers la fin de Son ministère, Jésus éprouva encore le besoin de purifier le Temple. On ne doit jamais cesser de dénoncer les fausses doctrines et pratiques ! Jésus dit alors : « N’est-il pas écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations ? Mais vous, vous en avez fait une caverne de voleurs » (Marc 11 :17). Est-ce bien différent aujourd’hui ? Les voleurs se sont introduits dans la Maison de Dieu. Ils volent la Bible au peuple de Dieu, et l’empêchent d’entendre la doctrine de la sanctification et de la séparation. A tel point que vous ne pouvez presque plus distinguer les Chrétiens des gens du monde. En toute honnêteté, ne faut-il pas dénoncer ces voleurs, ces faux docteurs et ces faux prophètes ?
Aujourd’hui, ces faux docteurs ont envahi les églises avec leurs livres, leur musique, leurs films, leur psychologie, et leurs séminaires. Ils ont transformé la Maison du Père en caverne de voleurs. Il est temps que des hommes de Dieu se lèvent pour dénoncer leurs mensonges et leurserreurs, afin que tout le monde soit au courant ! La Bible nous ordonne de dénoncer l’erreur et le mensonge. Nous devons éprouver ceux qui répandent le mensonge. « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4 :1). Toute doctrine, et tout docteur, doivent être éprouvés à l’aide de la Parole de Dieu. « A la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (Esaïe 8 :20). Nous devons juger chaque message, chaque messager, et chaque méthode, en les examinant à la lumière de la Bible. Jésus félicite ainsi l’Eglise d’Ephèse : « Je connais tes œuvres, ton travail, et ta persévérance. Je sais que tu ne peux supporter les méchants ; que tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, et que tu les as trouvés menteurs » (Apoc. 2 :2). En revanche, Jésus reproche à l’Eglise de Pergame de tolérer en son sein ceux qui enseignaient la « doctrine de Balaam », et la « doctrine des Nicolaïtes », choses que Jésus hait (Apoc. 2 :14-15). Il n’est jamais juste de tolérer les faux docteurs, mais il faut les éprouver à l’aide de la Parole de Dieu, et il faut les dénoncer. Bien entendu, ceux qui veulent désobéir à la Parole de Dieu chercheront par tous les moyens à rejeter un tel enseignement !
Nous devons les reprendre. « C’est pourquoi reprends-les sévèrement, afin qu’ils aient une foi saine, et qu’ils ne s’attachent pas à des fables judaïques et à des commandements d’hommes qui se détournent de la vérité » (Tite 1 :13-14). Paul écrivait cela à Tite, parce qu’il y avait des hommes qui allaient de maison en maison pour détourner des familles entières de la vérité (versets 10-16). Aujourd’hui, des hommes comme Oral Roberts, Robert Schuller, Jimmy Swaggart, Pat Robertson, et bien d’autres, détournent des familles entières de la vérité par leurs fausses doctrines. Devons-nous rester tranquillement assis et les laisser faire, sans les reprendre, et sans avertir les Chrétiens de ne pas écouter leurs enseignements ? Non ! Le serviteur de Dieu fidèle doit être « attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs » (Tite 1 :9).
Nous ne devons avoir aucune communion avec eux. « Ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les » (Ephésiens 5 :11). Condamner implique le fait de censurer, de reprendre, et de réfuter. Comment obéir à ce verset, si nous n’éprouvons pas les faux docteurs à la lumière de la Parole de Dieu ?
Nous devons nous éloigner d’eux. « Nous vous recommandons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les instructions que vous avez reçues de nous » (2 Thes. 3 :6). Nous devons nous éloigner de ceux dont lesdoctrines et la conduite ne sont pas conformes à la Parole de Dieu. Le contexte de ce verset montre que Paul pensait à la nécessité d’obéir à la saine doctrine, car il ajoute : « Et si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère » (versets 14 et 15). Paul exhorte Timothée à s’éloigner de celui qui « enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété », car « il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain » (1 Tim. 6 :3-5).
Paul demande aussi à Timothée de s’éloigner des hommes « égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force » (2 Tim. 3 :5-7). Comment pouvons-nous nous éloigner d’eux, si nous ne les avons pas d’abord identifiés, et si nous n’avons pas comparé leur message à celui de la Parole de Dieu ? C’est le devoir de tout prédicateur véritable de « prêcher la parole, d’insister en toute occasion, favorable ou non, de reprendre, censurer, exhorter, avec toute douceur et en instruisant » (2 Tim. 4 :2). C’est en général une tâche impopulaire et ingrate, mais c’est le devoir de tous ceux qui sont appelés par Dieu à exercer un ministère.
Nous ne devons pas les recevoir dans notre maison. « Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison, et ne lui dites pas : Salut ! Car celui qui lui dit : Salut ! participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 10-11). Il n’y a aucun doute quant à l’identité de ceux dont parle Jean, qui dit au verset 9 : « Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils ».Aujourd’hui, grâce à la radio, à la télévision, aux livres et aux journaux, les faux docteurs et les faux prophètes sont reçus dans les maisons de nombreux Chrétiens. Frères, il ne doit pas en être ainsi !
Nous devons les éloigner de nous, c’est-à-dire les rejeter. « Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions » (Tite 3 :10). Etymologiquement, celui qui « provoque des divisions » est un « hérétique ». Nous devons éloigner de nous tous ceux qui nient la rédemption par le sang de Christ, ou tout autre doctrine de la Parole de Dieu. S’ils ne veulent pas écouter nos avertissements, il nous fait les éloigner de nous.
Nous devons identifier tous ceux qui prêchent un autre Evangile. Paul nous met en garde contre ceux qui prêchent « un autre Jésus, un autre esprit, et un autre Evangile » (2 Cor. 11 :4). Comment les reconnaîtrons-nous, si nous n’examinons pas de très près cet « autre Jésus », cet « autre esprit », et cet « autre Evangile » ? Paul appelle ces prédicateurs « des faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ » (2 Cor. 11 :13). Il ajoute, aux versets 14 et 15, que ces hommes sont aussi des « ministres de Satan ». Aujourd’hui, les hommes qui ont été réellement appelés par Dieu doivent être tout aussi fidèles, et dénoncer les ministres de Satan. Paul met en garde les Galates contre ceux qui veulent renverser l’Evangile de Christ. Il leur dit :
« Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Evangile. Non pas qu’il y ait un autre Evangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Evangile de Christ. Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Gal. 1 :6-9).
Les Catholiques, et même beaucoup de Chrétiens charismatiques et évangéliques, ne prêchent pas le véritable Evangile. Pourtant, beaucoup nous demandent de coopérer avec eux pour évangéliser ou travailler dans d’autres œuvres chrétiennes. Si nous ne dénonçons pas ces faux prophètes, nous trahissons Christ et Son Evangile.
Nous devons nous séparer d’eux. « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai » (2 Cor. 6 :17). C’est très clair. Le peuple de Dieu doit s’éloigner de l’apostasie et de toute erreur doctrinale. Comment un Chrétien véritable peut-il accepter de se joindre au « Conseil Mondial des Eglises », ou à certaines dénominations apostates ? Comment peut-il accepter de rester avec des Chrétiens qui vivent dans le compromis ?
3. Est-il juste de révéler des noms ?
Beaucoup sont persuadés qu’il ne faut pas dénoncer les erreurs, ni nommer publiquement ceux qui les enseignent. Mais la Bible affirme le contraire. Paul reprit Pierre publiquement. Pierre s’était rendu coupable d’un mauvais comportement :
« Mais lorsque Céphas (Pierre) vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était répréhensible. En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens ; et, quand elles furent venues, il s’esquiva et se tint à l’écart, par crainte des circoncis. Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. Voyant qu’ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l’Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? » (Galates 2 :11-14). Le problème était grave : c’était le conflit entre le salut par la loi, et le salut par grâce. Quand l’intégrité et la pureté de l’Evangile sont en jeu, nous n’avons pas d’autre choix que de dénoncer l’erreur et de citer des noms. Paul nomma Démas, et a révélé publiquement que Démas avait préféré l’amour du monde. « Démas m’a abandonné, par amour pour le siècle présent, et il est parti pour Thessalonique » (2 Tim. 4 :10). Nous aussi, nous devons citer les noms de ceux qui abandonnent la cause de Christ par amour du monde et de ses plaisirs. ( Pensons aux vedettes du Rock Chrétien, par exemple !)
Paul nomma Hyménée et Alexandre. Paul écrit à Timothée : « Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer » (1 Tim. 1 :18-20). Les vrais serviteurs de Dieu doivent combattre le bon combat, et citer les noms de ceux qui ont fait naufrage par rapport à la foi qui a été donnée aux saints une fois pour toutes. Paul parle là de la foi en tant que système de doctrine conforme à la Parole de Dieu. Ces hommes avaient fait naufrage, et Paul n’a pas hésité à le dire publiquement, en citant leurs noms.
Paul nomma Hyménée et Philète. Il dit à Timothée : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. Evite les discours vains et profanes ; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l’impiété, et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques uns » (2 Tim. 2 :15-18). Toute fausse doctrine renverse la foi de quelques-uns. Il faut donc dénoncer ceux qui enseignent ces fausses doctrines.
Paul nomma Alexandre le forgeron. « Alexandre, le forgeron, m’a fait beaucoup de mal. Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres. Garde-toi aussi de lui, car il s’est fortement opposé à nos paroles » (2 Tim. 4 :14-15). Il est clair qu’il ne s’agit pas ici d’un problème de personne, mais d’un problème de doctrine. Alexandre s’était opposé aux paroles de Paul et aux doctrines qu’il enseignait. C’était un ennemi de la vérité. Aujourd’hui, les pasteurs fidèles sont confrontés chaque jour au même problème. Ils proclament la vérité. Mais certains membres de leur église vont ensuite écouter d’autres prédicateurs, à la radio ou à la télévision, dont les paroles s’opposent à la vérité. Faut-il que les hommes de Dieu gardent la bouche fermée, comme beaucoup le prétendent ? Seul un lâche acceptera de se taire, quand la vérité de la Bible est attaquée !
Jean nomma Diotrèphe. « J’ai écrit quelques mots à l’Eglise ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos ; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Eglise » (3 Jean 9-10). Il est donc juste de citer les noms de ceux dont les doctrines et les pratiques sont contraires à la Parole de Dieu. En fait, toute la Bible abonde en exemples de faux prophètes qui ont été nommés et dénoncés. Tout ce discours moderne sur « l’amour » n’est qu’une excuse pour ne pas dénoncer l’erreur et le mensonge. Il s’agit d’un amour à l’eau de rose qui n’a rien à voir avec l’amour biblique.
Moïse dénonça Balaam (voir Nombres 22-25). Pierre aussi a dénoncé « la voie de Balaam, qui a aimé le salaire de l’iniquité (2 Pierre 2 :15). Balaam était un prophète qui travaillait pour de l’argent, exactement comme un certain nombre de faux prophètes que l’on voit aujourd’hui à la télévision. Ils mendient de l’argent et vivent comme des nababs, alors que des multitudes de gens innocents leur envoient l’argent qu’ils ont durement gagné. Ils sont tout le temps en train de construire des universités, des hôpitaux, des réseaux de télévision par satellite, et des parcs d’attractions où l’on glisse sur des toboggans au nom de Jésus ! Et nous devrions garder la bouche close devant ces charlatans ? Comment peut-on être fidèle à Dieu et rester silencieux devant ces choses ?
Jude dénonça « l’égarement de Balaam » (Jude 11). Jean aussi a dénoncé la « doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrent à l’impudicité » (Apoc. 2 :14). Nous touchons là au cœur de la doctrine de la séparation. Balaam ne put jamais maudire Israël, malgré son désir d’obtenir le salaire qui lui était promis. Mais les hommes d’Israël « se livrèrent à la débauche avec les filles de Moab », et « se prosternèrent devant leurs dieux » (Nombres 25 :1, 2). Comment en vinrent-ils à faire cela ? Parce que Balaam avait montré à Balak comment briser la barrière qui séparait les Israélites des Moabites. Cela est clairement indiqué dans Apoc. 2 :14 et Nombres 31 :16. A cause de ce péché, 24.000 hommes d’Israël furent jugés par Dieu et périrent. (Je voudrais à nouveau citer le Rock Chrétien comme un bon exemple de « sacrifice offert aux idoles »).
Les faux docteurs brisent la barrière de séparation entre le peuple de Dieu et les fausses religions. On prêche trop peu sur la doctrine de la séparation. Le peuple de Dieu est un peuple séparé et mis à part pour Dieu. Balaam brisa cette barrière de séparation en poussant les hommes d’Israël à commettre la fornication avec les filles de Moab. Il les poussa aussi à se prosterner devant Baal. Cela attira la malédiction sur tout le peuple d’Israël. Tant que nous ne remettrons pas à l’honneur l’enseignement de la nécessaire séparation entre l’Eglise et le monde, les ravages spirituels que nous constatons aujourd’hui ne pourront que s’étendre.
Beaucoup de Chrétiens semblent croire que certains ministères sont trop importants et trop puissants pour être dénoncés publiquement. Les pasteurs des très grandes églises, les ministères internationaux, et ceux qui drainent un immense auditoire à la radio ou à la télévision, seraient considérés comme au-dessus de toute critique. Quoi qu’ils disent, quoi qu’ils fassent, même s’ils sont complètement en opposition avec la Bible, ils sont considérés comme ayant raison. Rien ne saurait être plus éloigné de la vérité !
Le prophète Nathan nomma le coupable. Il y avait un homme qui occupait une position très élevée, mais qui avait commis l’adultère et le meurtre en secret. Cet homme pouvait-il être repris par un simple prophète impopulaire ? Pourtant, Nathan se rendit directement en présence de David. Il lui révéla son péché en utilisant une parabole, puis dit clairement à un David très en colère : « Tu es cet homme-là !« (2 Samuel 12 :7).
Jéhu dénonça Josaphat. Dans l’ensemble, Josaphat fut un bon roi, mais il commit des erreurs. Il accepta que son fils épouse la fille de l’impie roi Achab (2 Chroniques 18 :1 ; 21 :1-6). Il fit une alliance avec Achab et alla combattre avec lui à Ramoth en Galaad (2 Chron. 18). Le prophète Jéhu, fils de Hanani, dit au roi Josaphat : « Doit-on secourir le méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Eternel ? A cause de cela, l’Eternel est irrité contre toi » (2 Chron. 19 :2). Nous posons la même question à certains : « Doit-on secourir le méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Eternel ? »
Alors oui, il est juste de dénoncer l’erreur et le mensonge, et de nommer ceux qui les propagent. Il est juste de « combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3). Nous avons reçu cette foi une fois pour toutes, et Dieu ne nous l’a jamais redemandée pour la modifier ! Nous ferions donc bien de nous garder des « faux docteurs, qui introduisent des sectes pernicieuses » (2 Pierre 2 :1). Il faut que des messagers fidèles mettent en garde les brebis du Seigneur contre ces faux docteurs, en les identifiant clairement par leurs noms. Il n’est pas suffisant de faire une vague condamnation générale, sans jamais nommer personne. Les jeunes brebis ne comprendraient pas, et seraient détruites par ces loups ravisseurs.
Voici quatre clefs pour discerner l’action de Dieu et les contrefaçons.
Il est important que notre discernement soit exercé, car les temps sont difficiles !
Conseils pratiques pour l’Eglise de la fin des temps. Certains disent qu’il suffit de connaître les Ecritures pour avoir un bon discernement spirituel. Mais ce n’est pas toujours le cas. Les Scribes et les Pharisiens avaient une grande connaissance des Ecritures, mais ils ont pourtant rejeté le Messie qui leur avait été prophétisé ! Il est donc bon de connaître la Bible, mais ce n’est pas la seule clef du discernement.
Voici quelques-unes des clefs les plus importantes pour avoir du discernement spirituel, telles que le Seigneur peut les révélées :
1. Ayez une connaissance intime de votre Dieu Saint ! Quand vous vous approchez de Lui dans la prière, et que vous avez contemplé Sa gloire, Sa sainteté et Son amour, alors vous êtes en général capable de reconnaître clairement toutes les contrefaçons, parce que vous connaissez bien la Réalité !
2. Aimez toujours intensément la vérité. C’est un point absolument essentiel. Etes-vous quelqu’un qui est réellement prêt à prendre position pour la Vérité, même si vous êtes seul contre toute une foule ? Ou restez-vous silencieux, même quand vous sentez que quelque chose ne va pas du tout ?
3. Soyez humble. Car là où se manifeste l’orgueil, le mensonge et la séduction ne sont jamais loin !
4. Ecoutez le « témoignage intérieur » du Saint-Esprit. Nous devons apprendre à ne jamais négliger cette « petite voix » intérieure de l’Esprit. Cela nous préservera toujours de la séduction. Je vais en reparler plus loin.
Savez-vous que même ceux qui ne sont pas convertis peuvent souvent sentir qu’ils ont affaire à un escroc ou à un vendeur malhonnête ? Ils ont une sorte d’intuition qui leur permet de sentir ces choses. Et ils ont souvent raison ! En fait, ils sont souvent moins naïfs que les Chrétiens ! Parce qu’on nous enseigne dans les églises que « nous ne devons pas juger, » que « nous ne devons pas toucher aux oints de Dieu, » ou que « nous ne serons pas les bienvenus si nous avons un esprit de critique, » etc. C’est exactement pour cela que les Chrétiens sont souvent ceux qui sont les plus naïfs et les plus crédules, et qu’ils se laissent facilement séduire. Nous avons besoin de réaliser que la Bible nous demande « d’éprouver les esprits » et nous avertit sérieusement que les derniers temps seront une époque de grande séduction, sous l’influence d’esprits de mensonge. Comment pouvons-nous donc avoir plus de discernement ?
Je crois que Dieu a donné à chaque être humain un minimum de « système d’alerte » pour lui permettre de ne pas être trop facilement séduit, de même qu’Il a donné à chaque être humain une conscience. Ce sont des choses que, dans Sa miséricorde , Il a placées en chacun de nous.
Mais j’ai très souvent constaté que ceux qui se laissent séduire, d’une manière ou d’une autre, ne tiennent pas compte de ces « signaux d’alerte. » Ils vont à l’encontre des capacités de jugement qui leur ont été données. Ils ignorent la petite voix qui leur parle dans leur être intérieur, et qui leur dit que quelque chose ne va pas. Les Chrétiens tombent constamment dans ce piège. C’est pour cela qu’ils se laissent prendre dans toutes sortes de séductions insensées.
Cela peut paraître très évident, mais je vous affirme que l’Eglise aurait pu éviter au moins la moitié des séductions dans lesquelles elle est tombée, si elle avait pris garde à respecter ces quelques principes fondamentaux ! Si seulement les Chrétiens prêtaient attention à ces « signaux d’alarme » intérieurs, et s’ils agissaient avec un peu de bon sens, la moitié de leurs problèmes seraient instantanément réglés !
La Bible nous dit très clairement que les derniers jours seront une époque de puissante séduction, « au point de séduire, s’il était possible, même les élus. » Elle nous dit aussi que cette séduction proviendra de l’intérieur même de l’Eglise, pour entraîner les Chrétiens dont les oreilles ont la « démangeaison » d’entendre des choses qui les flattent. Pouvons-nous constater que de telles choses se passent aujourd’hui ? Certainement ! En fait, cette séduction atteint parfois de tels niveaux que cela en est profondément choquant ! Et pourtant, tout cela est considéré comme parfaitement « normal » par beaucoup de Chrétiens.
L’un des problèmes évidents est que ceux qui introduisent ces séductions possèdent la « confiance » de leurs assemblées. Ils jouissent d’une bonne réputation, et ils avancent certains arguments qui semblent très convaincants, enveloppés de toute une terminologie biblique. La séduction est ainsi plus difficile à déceler. Après tout, si cela n’était pas séduisant, pourrait-on le définir comme une « séduction » ? Les gens voient bien qu’une puissance spirituelle est à l’œuvre, mais ils pensent qu’elle doit venir de Dieu. Il est très dangereux de faire de telles suppositions de nos jours !
il faut aussi tenir compte d’une forte pression venant de l’environnement. Car si tout le monde, dans votre église, se précipite dans une certaine direction, est-ce une raison suffisante pour vous faire négliger les « signaux d’alerte » qui résonnent en vous, et pour vous pousser à les suivre ? Et pourtant, c’est ce qui se passe tout le temps dans l’Eglise aujourd’hui. Certains prédicateurs sont très compétents pour faire croire aux gens qu’ils « résistent au Saint-Esprit » s’ils ne suivent pas le mouvement ! Comment pouvez-vous donc éviter d’être ainsi séduits ?
C’est très simple ! Il vous suffit de ne pas vous rendre à ces réunions avec un état d’esprit crédule et naïf. N’acceptez pas d’être entraîné par la foule ! Ecoutez attentivement les enseignements, et vérifiez soigneusement s’ils sont conformes à la Bible. Observez ensuite tout ce qui se passe devant l’estrade, après la prédication, et discernez si tout cela vient bien de Dieu ou non. Ne rejetez pas vos intuitions, vos impressions de malaise, ou les « signaux d’alarme » que vous pouvez ressentir au-dedans de vous. N’acceptez pas d’être entraînés par la pression de la majorité. Même si toute votre église se précipite dans une certaine direction, cela ne veut pas dire que vous devez faire la même chose. Si vous n’avez pas une paix parfaite à ce sujet, une totale conviction, alors ne vous engagez jamais ! S’il le faut, invoquez n’importe quelle excuse pour sortir de là ! Vous n’avez pas besoin de vous engager dans des choses qui ne vous semblent pas spirituellement justes.
Beaucoup de gens se précipitent devant l’estrade pour recevoir une « onction » qui pourrait leur être communiquée par n’importe quel orateur de passage. Cela va presque de soi. Mais je vous affirme qu’aujourd’hui, compte tenu du climat spirituel actuel, c’est quelque chose de très dangereux ! En fait, toute cette affaire de « communication d’onction » n’est que très peu confirmée par les Ecritures ! Qui peut donc vous dire avec certitude ce que ces prédicateurs ont communiqué ? Je vous le dis, les esprits mensongers sont très fréquents aujourd’hui, et je crois que les Chrétien sont en train de les recevoir en masse !
Laissez-moi vous donner un exemple. Un prédicateur anglais m’a envoyé récemment le compte-rendu suivant :
« Nous étions environ 20 pasteurs réunis dans la maison d’un collègue pasteur local. On nous présenta une « invitée spéciale… » Les trois heures qui ont suivi ont été les plus pénibles que j’aie jamais pu vivre ! Nous avons commencé par écouter son témoignage, qui semblait très puissant. Elle nous a parlé de ses rencontres avec l’Archange Gabriel et d’autres êtres spirituels. Puis elle nous a dit qu’elle allait « ouvrir des portes » entre notre monde et le monde spirituel, dans la pièce même où nous nous trouvions. Des choses étranges ont alors commencé à se produire, des choses réellement folles, des bruits bizarres… Elle allait de l’un à l’autre, exerçant son « ministère » envers divers pasteurs. Certains s’écroulaient alors à terre, d’autres bondissaient au plafond, d’autres encore se mettaient à courir çà et là comme s’ils étaient en feu, ou faisaient toutes sortes de bruits. Quand elle s’approcha de moi, elle ne reçut aucune parole prophétique pour moi. Comme rien ne se passait pour moi, elle passa à un autre. Mon ami, qui appartenait à une église Vineyard, fut le premier à s’écrouler à terre. Depuis ce jour, son église a pris une direction complètement nouvelle. Ce n’est plus la même église. »
Sachez que cette « invitée spéciale » faisait partie de certains ministères du mouvement prophétique que j’ai quitté. Je crois que ce compte-rendu est authentique, parce qu’il ressemble tout à fait à ce que j’ai pu moi-même observer dans des réunions conduites par cette même personne. En fait, j’ai vu des gens faire des mouvements involontaires qui ressemblaient aux battements d’ailes d’une chauve-souris, en poussant d’étranges gémissements. C’était vraiment affreux.
Cela ne doit donc pas nous surprendre si de puissantes séductions sont à l’œuvre aujourd’hui, partout autour de nous. C’est exactement ce que les Ecritures nous ont prédit. Dans tout le Nouveau Testament, nous trouvons des avertissements concernant les derniers jours.
Toutefois, il est quand même vrai que Dieu fait effectivement des choses étranges et inhabituelles, tout particulièrement dans les réveils. Nous ne pouvons pas rejeter tout ce qui est « inhabituel. » Des anges se manifestent effectivement. Des signes prophétiques étranges se produisent effectivement. Etant moi-même un Chrétien charismatique convaincu, je m’attends à ce que les Chrétiens parlent en langues et exercent les dons du Saint-Esprit. Il ne fait pas de doute que beaucoup de ces phénomènes peuvent être considérés par certains comme « inhabituels. » Comment donc faire la différence avec les contrefaçons ?
Tout d’abord, Dieu ne fait jamais rien qui soit en contradiction avec la sainteté de Son caractère. Il peut faire des choses « inhabituelles, » mais je crois que nous avons besoin de faire une nette différence entre ce qui est étrange, et ce qui est hideux. En outre, certaines séductions qui sont à l’œuvre en ce moment ont un net relent de Nouvel Age. N’oubliez pas que le Nouvel Age insiste beaucoup sur la « guérison intérieure, » ainsi que sur les expériences spirituelles inhabituelles. Je ne crois pas au caractère divin des « visualisations guidées » ou des choses semblables. De même, je n’apprécie pas beaucoup les écrits des mystiques Catholiques et de leurs semblables.
Toutefois, j’ai souvent été très inspiré quand je me suis plongé dans les écrits des revivalistes du passé, et des récits des grands mouvements de Dieu. Beaucoup d’hommes et de femmes impliqués dans ces réveils ont vécu très près de Dieu, et Le connaissaient d’une manière intime. Ils connaissaient Sa sainteté, ils connaissaient Sa gloire, et ils connaissaient Son amour. J’ai constaté personnellement que notre discernement peut être extrêmement stimulé quand nous nous plongeons dans ces écrits. Je recommande à tous les Chrétiens de le faire.
Mais si vous avez été impliqués dans des manifestations ou des expériences qui ne vous semblent pas provenir de Dieu, je vous exhorte vivement à renoncer à tout lien, rapport ou contact avec ces expériences ou ces « onctions. » Faites-le non seulement à haute voix, mais aussi du plus profond de votre cœur et de votre âme. Mes amis, je vous en prie, ne négligez pas de le faire. Certaines de ces choses sont extrêmement dangereuses. Vous devez y renoncer immédiatement.
L’Apostasie de la fin des temps.
Qu’en est-il exactement de la fin des temps, réveil ou apostasie?
Le chandelier symbolise aussi le Chrétien, car il est aussi appelé « la lumière du monde » (Matthieu La fin des temps sera-t-elle caractérisée par un grand réveil mondial, ou par une grande Apostasie mondiale ? Que dit la Bible à ce sujet ?
« Je me retournai pour connaître quelle était la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine » (Apocalypse 1 :12-13).
L’apôtre Jean voit ici lui apparaître Christ glorifié, revêtu de Ses vêtements de Souverain Sacrificateur. Il voit le Seigneur marcher au milieu de sept chandeliers d’or, semblables au chandelier qui se trouvait dans le Lieu Saint du Temple. L’huile qui l’alimentait était une huile d’olive pure. Le chandelier devait être alimenté par cette huile pour éclairer correctement. C’était cette huile qui devait alimenter constamment les lampes du chandelier, afin qu’elles puissent briller constamment en faveur des enfants d’Israël.
Dans l’Ancien Testament, le chandelier symbolise Jésus-Christ, en tant que « Lumière du monde ». Il devait constamment éclairer le Lieu Saint, où les sacrificateurs effectuaient leur service. (Voir Jean 1 :7-9, 8 :12, 9 :5, 12 :46 ; Luc 1 :78-79, 2 :32 ; 2 Cor. 4 :6 ; Apocalypse 21 :23-24). La responsabilité des sacrificateurs était de veiller à ce que le chandelier soit constamment allumé. Ils devaient l’alimenter constamment en huile, et tailler les mèches des lampes, afin qu’elles ne fument pas, mais qu’elles continuent à briller et à répandre une lumière pure.
5 :14-17), notamment après l’ascension du Seigneur Jésus (Jean 9 :5 ; Philip. 2 :15 ; Luc 12 :35 ; Ephésiens 5 :8-9). C’est aussi pour cela que les Chrétiens doivent marcher dans la lumière, c’est-à-dire dans la Parole de Dieu (1 Jean 1 :7). Par conséquent, le chandelier peut aussi symboliser l’Eglise tout entière, qui, en tant que représentante de Christ, apporte la lumière à un monde de ténèbres.
Nous voyons le même symbole dans Apocalypse 1 :19-20 : « Ecris donc les choses que tu as vues, et celles qui sont, et celles qui doivent arriver après elles, le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma main droite, et des sept chandeliers d’or. Les sept étoiles sont les anges des sept Eglises, et les sept chandeliers sont les sept Eglises ».
Les sept étoiles sont les sept anges des sept églises. Chaque fois que le mot « étoile » est employé d’une manière symbolique, il concerne des anges. Les sept chandeliers sont sept églises, dont Christ est la Tête. De même que l’huile permettait aux lampes du chandelier de brûler, ainsi, le Saint-Esprit illumine toutes les églises. Les sept chandeliers symbolisent sept églises locales, qui représentent l’ensemble de l’Eglise à toutes les époques. Car Apocalypse 1 :4 nous montre que ces sept églises existaient déjà simultanément en Asie à cette époque, au moment où Jean écrivait sa vision. Elles ne représentaient pas seulement des églises futures, ni des étapes de l’Histoire de l’Eglise. Nous pouvons dire que ces sept églises représentent les églises de toutes les époques, et qu’elles peuvent toutes exister aujourd’hui, comme elles ont toujours existé tout au long de l’Histoire. La dernière église mentionnée est Laodicée. Elle représente plus particulièrement l’Eglise de la fin des temps. Cela signifie que les églises de ce type seront très répandues dans la fin des temps, compte tenu de l’Apostasie annoncée.
« Ecris à l’ange de l’Eglise d’Ephèse : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or » (Apocalypse 2 :1). Le Seigneur Jésus a toujours été présent au milieu de Ses églises, afin de les connaître. Jésus les félicite ou les reprend. Il donne un avertissement particulier à cette église d’Ephèse : « Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (verset 5).
Le fait « d’ôter le chandelier » signifie que l’Esprit de Christ se retirera, et laissera cette église fonctionner toute seule. Elle deviendra une église semblable à celle de Laodicée. En grec, « Laodicée » signifie « le règne des hommes ». La loyauté envers Christ sera remplacée par la loyauté envers une organisation ou une église, dont les dirigeants introduiront de nouvelles règles et de nouvelles interprétations des vérités bibliques.
Nous croyons que toutes les églises mentionnées dans l’Apocalypse ont toujours existé au même moment. Nous pouvons toujours voir, aujourd’hui, l’Eglise fidèle aux côtés de l’Eglise infidèle. C’est cette Eglise infidèle qui prendra le pouvoir dans le monde, et qui deviendra le centre de la grande Apostasie. C’est l’église de Laodicée qui a préparé la voie à cette grande Apostasie. Elle a mis Christ à la porte de l’Eglise, et L’a coupé de Son peuple. Il y a tellement longtemps qu’elle n’a pas pris position contre le péché, qu’elle n’a plus guère d’effet sur la société ! Au contraire, elle a permis à toutes sortes d’enseignements contraires à la doctrine de Christ de s’introduire au milieu d’elle. Aujourd’hui, le monde considère avec respect cette Eglise et excuse son péché, parce qu’elle ne contient plus aucun sel, et qu’elle n’est plus capable de convaincre le monde de péché. Le monde se demande avec étonnement pourquoi cette Eglise devrait être jugée, puisqu’elle n’est plus guère différente du monde qui l’entoure !
Mais le jugement de Dieu commence par Sa Maison ! Le Seigneur Se préoccupe infiniment plus de la situation de Son peuple que de la situation du monde. C’est pour cela que Jésus S’adresse à toutes Ses églises, pour les féliciter, les avertir ou les reprendre. Le Seigneur est en train d’ôter Son chandelier des églises apostates. C’est pour cela qu’elles ont recours à des méthodes et des techniques du monde et des hommes, afin de continuer à attirer du monde. Après tout, il faut bien qu’elles continuent à faire tourner la machine !
L’Eglise de Laodicée pensait qu’elle était très spirituelle, et que tout allait bien pour elle. Après tout, elle était riche ! C’était certainement un signe de la bénédiction de Dieu ! Mais elle était devenue tiède. Elle avait recherché l’unité avec tout le monde. Elle avait montré de la « tolérance » envers toutes sortes d’aberrations doctrinales, en pensant que c’était une preuve d’amour ! Elle avait épousé l’esprit de la fin des temps. Elle avait accepté l’influence de l’esprit du monde, au lieu d’influencer elle-même le monde !
Beaucoup pensent que l’apostasie concerne simplement les individus qui s’écartent de l’Eglise. Il est certain que, dans tous les siècles, il y a eu des individus qui ont commencé leur vie chrétienne dans l’Eglise, puis qui l’ont quittée pour créer leur propre secte. Toutefois, ce n’est qu’un aspect de la vérité. Jésus marche personnellement au milieu des églises auxquelles Il S’adresse. De nos jours, l’apostasie a commencé dans les Ecoles de Théologie libérales, qui ont formé et envoyé des prédicateurs pour enseigner leurs idées libérales dans des églises qui ne se doutaient de rien. Ce sont des gens qui encouragent l’homosexualité, qui ordonnent comme pasteurs des hommes qui nient la divinité de Christ, Sa naissance miraculeuse, et toutes les doctrines fondamentales de la foi.
Puis le Mouvement du Nouvel Age est apparu, et a commencé à infiltrer l’Eglise, avec sa théologie du « Royaume maintenant », et son souci de placer l’expérience subjective au-dessus de la Parole de Dieu.
Par la suite, le mouvement homosexuel est entré dans l’Eglise, au travers de l’église Episcopalienne, en même temps que le Mouvement féministe, qui rejette Dieu en tant que Père. A présent, l’apostasie est devenue tellement généralisée qu’elle touche tout ce qui était considéré comme sacré, et concerne toutes les dénominations, à des degrés divers. Les doctrines chrétiennes sont tordues ou abandonnées. Des pasteurs autoritaires ont pris la direction du troupeau. On tolère de plus en plus la cupidité, le divorce, et même l’homosexualité.
Les paraboles de Matthieu 13 décrivent la situation de notre temps présent, et décrivent la progression de l’apostasie. L’apostasie traduit toujours le fait de s’éloigner de la vraie foi, celle qui s’enracine dans la Parole de Dieu. La parabole du levain (Matthieu 13 :33) décrit une femme qui a mis du levain dans trois mesures de pâte, jusqu’à ce que « toute la pâte soit levée ». Dans l’Ecriture, le levain représente toujours le péché et les faux enseignements (1 Cor. 5 :6 ; Galates 5 :9). La femme représente l’Eglise. Cette parabole nous parle des erreurs qui ont tout d’abord été introduites par des faux docteurs dès le temps des apôtres. Ces erreurs ont d’abord été peu nombreuses. Mais, au cours des siècles, elles sont devenues de plus en plus nombreuses. Actuellement, à la fin des temps, l’erreur a atteint son comble, au point que presque toute l’Eglise en est infectée. On peut voir dans Apocalypse 17 l’accomplissement final de cette apostasie.
L’époque de l’Apostasie.
Paul écrit aux Thessaloniciens au sujet de ceux qui tentaient de les séduire, en leur enseignant de fausses doctrines concernant l’enlèvement. L’Eglise en avait été troublée.
Apparemment, après le départ de Paul, des faux docteurs s’étaient introduits dans l’Eglise, et y avaient enseigné certaines doctrines post-tribulationnistes. Ils faisaient croire aux Chrétiens qu’ils étaient déjà entrés dans la Tribulation (2 Thess. 2 :1-2). Ils leur avaient dit que le Jour du Seigneur était déjà venu, et que l’enlèvement et la résurrection s’étaient déjà produits, laissant l’Eglise dans la Tribulation. Quand la Bible parle du « Jour du Seigneur », elle parle en général de la Grande Tribulation (1 Tim. 1 :20 ; 2 Tim. 2 :18).
Dans sa première lettre, Paul cherche surtout à consoler les Chrétiens de Thessalonique, qui étaient en train de subir des persécutions. Il veut aussi corriger les faux enseignements qu’ils avaient reçus, et qui leur avaient fait croire qu’ils étaient entrés dans la Tribulation. Paul leur dit clairement ce qui devait d’abord se produire avant la Tribulation. Il leur révèle que le mystère de l’iniquité ne pouvait pas encore se manifester complètement. Avant le retour du Seigneur, il fallait aussi que se manifeste l’Antichrist. Car celui-ci ne serait pas révélé auparavant.
En corrigeant l’Eglise, Paul lui dit : « Que personne ne vous séduise ». Il est évident que Paul dit clairement que nous ne serons pas réunis à Christ avant ce jour (verset 3). Car deux choses doivent se produire auparavant : tout d’abord l’Apostasie, puis la manifestation de l’homme de péché. Il est clair que Paul parle de deux choses différentes : notre réunion avec le Seigneur (verset 1), et l’Apostasie (verset 3).
Paul déclare nettement que le Jour du Seigneur ne viendra pas avant que l’Apostasie se soit d’abord manifestée. Avant la venue du Seigneur, l’Eglise se détournera donc de la foi.
En mentionnant la venue de notre Seigneur et notre réunion avec Lui (verset 1), Paul semble indiquer deux événements distincts, deux étapes dans la venue de Jésus. Le Seigneur vient d’abord pour Son Eglise, puis avec Son Eglise, pour juger un monde rebelle et instaurer Son Royaume sur la terre.
« Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réunion avec lui » (2 Thess. 2 :1). Le mot grec traduit par « réunion avec lui » est « epi sunagoges ». « Epi » signifie « au-dessus », et « sunagoges » signifie « réunir ensemble ». Il ne s’agit donc pas de notre réunion avec Jésus après Son retour sur la terre pour instaurer Son Royaume, mais de notre enlèvement de la terre pour être réunis avec Lui dans les cieux, afin qu’Il nous conduise à l’endroit qu’Il nous a déjà préparé (Jean 14).
On pourrait donc traduire plus exactement ce verset de 2 Thessaloniciens 2 :1 par : « Pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre rassemblement en haut avec lui« .
Ce n’est que tout récemment que la doctrine de l’Enlèvement a été abandonnée, pour être remplacée par un « triomphalisme terrestre », selon lequel l’Eglise doit d’abord conquérir le monde avant que Christ puisse revenir sur terre. C’est la théologie du « Royaume maintenant ». Cette doctrine nouvelle est venue avec l’Apostasie, afin de nous empêcher d’attendre le retour du Seigneur.
« Que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition » (2 Thess. 2 :3). Dans Matthieu 24 :4, Christ nous met en garde contre la séduction de ceux qui viendront en Son nom et en invoquant Son autorité. Il nous parle aussi de ce qui doit arriver avant l’Abomination de la Désolation.
« Que personne ne vous séduise ». Paul fait allusion à toutes sortes de fausses doctrines et de manipulations. Comme Christ, Paul nous demande de nous tenir sur nos gardes. Le Seigneur ne reviendra pas avant que certaines choses importantes se soient manifestées. Il est donc important de reconnaître ce moment.
Le mot « apostasie », utilisé au verset 3, est dérivé du verbe grec « aphistemi », qui signifie littéralement « partir, délaisser, abandonner ». Paul utilise ce même verbe dans 1 Timothée 4 :1 : « Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonnerontla foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons ». Paul précise qu’il s’agit d’abandonner la foi. Il indique aussi pourquoi certains abandonneront la foi : ils ont écouté des démons, qui sont des esprits séducteurs. Ils ont été séduits par des enseignements contraires à la Parole de Dieu. C’est ce qui se passe actuellement dans l’Eglise.
A.T. Robertson, grand spécialiste de la langue grecque, écrit, à propos de ce verbe « aphistemi » : « Plutarque l’emploie à propos de la révolte politique décrite dans 1 Maccabées 2 :15, quand Atiochus Epiphane voulait contraindre les Juifs à apostasier, et à abandonner le Judaïsme en faveur de l’Hellénisme. Dans Josué 22 :22, il est employé pour décrire la rébellion contre Dieu. Il semble donc clair que ce verbe est associé à une révolte spirituelle, dont Paul met en garde les Thessaloniciens.
Ainsi, notre réunion avec le Seigneur dans les airs ne se produira qu’après l’Apostasie généralisée de la fin des temps. Pour le comprendre autrement, il faudrait modifier le contexte de ce verset, ainsi que sa construction grammaticale. Pour autant, ceux qui enseignent la prophétie parlent rarement de cet événement terrible que représente l’Apostasie finale. Pourquoi donc ? Parce que l’Apostasie a déjà envahi l’Eglise ! C’est la description la plus évidente de la situation de l’Eglise des derniers jours. C’est l’Apostasie qui représente le danger le plus mortel pour l’Eglise, bien plus que l’influence du monde ou des sectes.
Ceux qui étudient la progression de l’Apostasie ne peuvent que constater avec stupeur avec quelle rapidité celle-ci envahit la Chrétienté. Tous nos critères de mesure sont impuissants pour qualifier cette progression ! Lorsque le chandelier (la présence de Christ) est ôté, les démons peuvent alors entrer dans beaucoup d’églises et les contrôler. Cet abandon de la foi se généralise de plus en plus à mesure que le temps passe. De nouveaux « Mouvements » ont vu le jour, et attirent à eux des foules énormes, profitant du désir de l’homme charnel de se laisser séduire par tout ce qui est surnaturel. On est en train d’offrir à ces foules les choses mêmes contre lesquelles Christ nous a mis en garde dans Ses enseignements.
Auparavant, l’Eglise avait à lutter contre le monde qui l’entourait. A présent, le combat fait rage à l’intérieur même de l’Eglise. Il a entraîné une division très nette entre les « puristes » de la vérité biblique, et les partisans d’un « nouveau réveil » et d’une « nouvelle révélation », associés aux Chrétiens libéraux.
Comment cela a-t-il pu arriver ?
J’ai déjà parlé, d’une manière générale, de quelle manière l’Eglise moderne a pu accepter toutes sortes de doctrines qui s’écartent de la Parole de Dieu. Mais, au niveau des individus, l’apostasie commence par une attitude d’indifférence. Le Chrétien perd ses convictions, et n’est plus animé du désir ardent de garder et de défendre la vérité. Il cherche de plus en plus à plaire aux hommes. Il aime de plus en plus ce que le monde aime, au lieu d’aimer par-dessus tout le Seigneur et Sa Vérité. Par la suite, cela finit par un abandon complet de Jésus-Christ et de Ses enseignements.
L’Ecriture nous enseigne qu’à la fin des temps l’amour du plus grand nombre se refroidira, parce que le péché grandira (Jésus le dit dans Matthieu 24).
On n’aime plus assez les gens, au point de leur annoncer clairement la vérité, et l’on modifie les doctrines, sous prétexte de les « adapter » aux cultures nouvelles. L’église de Laodicée avait graduellement abandonné son premier amour, pour en venir à cesser d’obéir aux commandements du Seigneur. Elle ne se souciait plus d’enseigner la Vérité aux disciples du Seigneur, jusqu’à ce qu’Il vienne. Sous prétexte d’unité, on s’ouvre à tout vent de doctrine. Mais ce n’est qu’une tolérance humaine, comme le monde l’entend. Ce n’est nullement la manifestation d’un amour véritable ! L’église de Laodicée se vante de sa richesse et de sa prospérité. Elle s’écrie : « C’est l’âge d’or de l’Eglise ! » N’avons-nous pas entendu souvent ce cri ?
L’Histoire nous montre qu’il y a eu dans le passé de nombreuses apostasies, sous la forme de sectes créées par ceux qui avaient quitté l’Eglise (voir 1 Timothée 4 :1-3 et 2 Timothée 3 :1-5 ; 4 :3-4). Mais l’Ecriture nous parle aussi d’une Apostasie qui se développera au sein de l’Eglise. Il s’agit d’une rébellion généralisée, qui ne touchera pas qu’un petit nombre de Chrétiens, mais la grande majorité d’entre eux. Paul emploie l’article défini pour désigner cette Apostasie. Il ne s’agit pas d’une apostasie, mais de l’Apostasie, de la grande rébellion finale des Chrétiens et des églises contre Dieu et contre Sa Parole. On abandonnera la Parole du Seigneur, et on la remplacera par la parole « d’un autre ». Il ne s’agit pas d’une simple erreur produite par l’ignorance, quoique l’apostasie entraîne aussi de nombreuses erreurs et fausses doctrines. Dans l’apostasie, l’abandon de la foi est volontaire. Elle défie la vérité de la Parole, parce qu’elle a adopté l’erreur et le mensonge.
Comment des Chrétiens, ou toute une église, qui aimaient pourtant le Seigneur, peuvent-ils abandonner la foi ? Simplement, en ne gardant pas les commandements qui se trouvent dans la Bible. On met la Bible de côté, pour se laisser distraire par divers programmes et activités. Paul nous avertit que de faux docteurs se lèveront au milieu du peuple de Dieu. Il nous met aussi en garde contre l’esprit du monde. Aujourd’hui, l’Eglise mesure trop souvent la réussite en fonction de la taille, du nombre ou de la popularité. La Bible nous dit qu’il en sera ainsi à la fin des temps. On commence par accepter « un petit compromis », et, très vite, on ne se rend même plus compte qu’on s’est déjà bien éloigné de la source de la Vérité. Si nous n’avons pas d’ancre solide, nous serons emportés par le flot !
« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons » (1 Tim. 4 :1). Notez qu’il est écrit que « quelques-uns » abandonneront la foi, mais pas tous ! C’est la « tolérance » qui nous fait rejeter tout ce qui est absolu dans la Parole de Dieu. Nous n’aimons donc pas la vérité plus que tout, et nous finissons par accepter comme vrai ce qui n’est que du mensonge. Le mensonge peut se déguiser sous une apparence de vérité. On peut l’accepter parce qu’il est plus facile à recevoir que la vérité. Car la vérité a besoin d’un bon terrain pour s’y enraciner!
Dieu ordonne à Son peuple de s’éloigner de l’erreur et de ne pas l’accepter. Ceux qui rejettent ce commandement vont finir par se retrouver au milieu de l’apostasie ! Comment l’apostasie est-elle possible, alors que Dieu nous demande de briser par la croix les murs de séparation de la chair ? Il ne s’agit plus de « grande commission », mais d’une « grande confusion », qui continuera à grandir jusqu’à former la grande Apostasie !
Jacques a écrit que « là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions ». La confusion et le désordre entraînent toutes sortes de mauvaises actions. Aujourd’hui, la « tolérance œcuménique », au nom de l’amour et de l’unité, a entraîné une grande partie de l’Eglise bien loin de la vérité, ce qui lui a enlevé presque toute sa puissance spirituelle. En outre, ce qui avait été annoncé par les faux prophètes ne s’est pas produit. Par exemple, ceux qui ont voulu s’unir à l’Eglise Catholique pour introduire des réformes sociales se trouvent pris au piège. On a pu voir récemment le Pape embrasser le Coran, à l’intérieur même du Vatican. Si nous continuons à lorgner vers le mensonge, nous finirons par fermer les yeux à la vérité ! (Voir Romains 16 :17 ; 2 Cor. 6 :14-18 ; 1 Tim. 1 :3 ; 2 Tim. 2 :16-21, 3 :5, 13 ; Tite 1 :10-13 ; 2 Jean 7-11 ; Apoc. 18 :4).
Finalement, ce sera l’Eglise apostate des temps de la fin qui va accepter la Marque de la Bête, avec le reste du monde, pour concrétiser « l’unité mondiale ». Ici même, aux Etats-Unis, on vient de déposer le brevet d’un tatouage numérique destiné à marquer toute la population. On vient aussi de breveter une micro puce implantée sous la peau, appelée « digital angel » (ange digital), qui permet de localiser par GPS celui qui la porte. Le prototype est déjà expérimenté depuis l’année 2000. La technologie est donc au point. Il suffit à présent qu’un responsable politique décide de la faire appliquer.
Il y a aussi le « Mouvement des signes et des miracles », qui nous promet toutes sortes de prodiges, depuis l’effacement de nos dettes, jusqu’à la promesse de voir se réaliser « tout ce que notre parole créatrice prononcera » ! Ce Mouvement fait appel à la cupidité et à la soif de puissance. On croit que l’on va soi-même modifier la réalité en manipulant de monde spirituel. Le désir de vivre des expériences surnaturelles est certainement ce qui alimente le plus l’Apostasie des derniers temps. Voici ce que Paul dit aux anciens de l’église d’Ephèse : « Je sais qu’il s’introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n’épargneront pas le troupeau, et qu’il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » (Actes 20 :29-30). Beaucoup se précipitent pour venir voir leur prédicateur préféré, ou pour suivre en direct leurs miracles à la télévision. Jésus nous a dit que la séduction des derniers jours serait accompagnée de grands signes et prodiges mensongers.
Ce n’est pas le moment de nous cacher la tête sous le sable, en espérant que tout cela va finir par passer. Si nous croyons réellement que l’Apostasie doit précéder le retour de Christ, et que notre époque est bien celle de l’église de Laodicée, cela signifie que nous sommes vraiment très proches du retour du Seigneur ! Nous vivons les derniers jours qui précèdent la Grande Tribulation, qui sera la pire époque de toute l’Histoire de la Terre ! Nous devrions redoubler d’efforts, avant que tombe la nuit, si nous croyons réellement que nous sommes dans les derniers jours ! On ne joue pas les dix dernières minutes d’une partie de football comme on joue les dix premières, et il ne s’agit pas d’un jeu ! Il s’agit de la destinée éternelle des âmes, de vos amis et de vos bien-aimés !
« Car le mystère de l’iniquité agit déjà ; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu » (2 Thess. 2 :7). Quand la puissance qui retient l’homme de péché aura disparu, ce dernier pourra se manifester pleinement. Il s’agit de l’Antichrist, du « fils de la perdition », qui inondera le monde de ses faux enseignements, appuyés par toutes sortes e prodiges et de miracles. Paul a évoqué l’exemple de Jannès et de Jambrès, ces deux magiciens de Pharaon, qui s’opposèrent à Moïse en employant leur puissance surnaturelle, pour nous expliquer ce qui se passera dans les derniers jours.
Comment cela sera-t-il possible ? L’un des moyens utilisés sera la télévision. Le Seigneur ne nous a jamais demandé de prêcher l’Evangile à toute la création au moyen de la télévision ! Il veut envoyer des ouvriers ! Ce sont ceux qui sont prêts à renoncer à leur propre vie pour aller sur les champs de mission du monde. Pour tous ceux qui regardent la télévision chrétienne, il devrait être évident que ceux qui prêchent à la télévision n’ont absolument pas renoncé à quoi que ce soit, contrairement aux Chrétiens des premiers temps, mais qu’ils suivent plutôt les méthodes du monde ! Aujourd’hui, il y a une ligne de démarcation de plus en plus nette entre ceux qui suivent la foule comme des moutons, et ceux qui suivent leur Maître comme Ses brebis ! Il y a toujours eu un faible reste fidèle !
Cette Apostasie ne sera pas une simple continuation de ce qui était mauvais auparavant. Paul nous dit qu’elle sera le signe de la proximité du retour du Seigneur, pour venir chercher Son Eglise, ainsi que celui de la proximité de la Tribulation ! Pour que ce soit « le signe », cette Apostasie doit être différente de tout ce qui s’est passé auparavant. Mais elle ne sera pas remarquée par tous, parce que la majorité sera entraînée dans ce mouvement.
« L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers » (2 Thess. 2 :9). Toute la puissance de Satan sera déchaînée, afin de pouvoir opérer toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers (Matthieu 24 :24).
Le Nouveau Testament ne connaît que deux puissances surnaturelles, celle de Dieu et celle du Diable.
L’Antichrist se manifestera au milieu d’une grande puissance (qui ressemblera à celle des apôtres), pour accomplir des signes et des prodiges. Mais tout cela ne sera que l’œuvre de Satan, comme on le voit aussi dans Apocalypse 13 :13-17. Ce n’est pas un hasard si, au cours de ces dernières années, le nombre de miracles s’est accru. Certes, Dieu fait toujours des miracles. Mais les miracles sont justement ce dont Paul nous demande de nous méfier, car les gens seront trompés par les miracles de Satan. Ce dernier a souvent réussi à introduire ses fausses doctrines en les confirmant par des signes surnaturels. Aujourd’hui, le « climat spirituel » est ouvert à toutes sortes de choses. Notre époque se prête parfaitement à la manifestation des prodiges mensongers, pour séduire et tromper beaucoup plus de gens que dans toutes les époques précédentes. Car on recherche les expériences, et non la Parole de la Vérité. Les hommes considèrent toujours comme vrai ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent.
« … avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés » (versets 10 à 12).
Les hommes seront complètement séduits. Dieu ne dit jamais de mensonges. Il ne dit que la Vérité. Mais, en cette fin des temps, Il permettra que le mensonge produise tous ses effets dans la vie de ceux qui le reçoivent. Il faut que les gens rejettent complètement tout le conseil de Dieu, et foulent aux pieds la vérité. Dieu avait laissé à Pharaon une chance de se repentir, mais il s’est endurci dans la rébellion. Il a donc été séduit, afin que la volonté de Dieu s’accomplisse dans sa vie. Il en sera de même, dans les derniers jours, pour ceux qui s’endurciront dans la rébellion. Dieu leur enverra un esprit de mensonge, pour les prendre dans leur propre mensonge.
Dans l’Ancien Testament, nous voyons que Dieu a averti les faux prophètes en leur envoyant Ses vrais prophètes. Mais le peuple rejeta les vrais prophètes de Dieu. Par conséquent, le Seigneur a permis à un esprit de mensonge de parler par la bouche de leurs faux prophètes.
« Et l’Eternel dit : Qui séduira Achab, pour qu’il monte à Ramoth en Galaad et qu’il y périsse ? Ils répondirent l’un d’une manière, l’autre d’une autre. Et un esprit vint se présenter devant l’Eternel, et dit : Moi, je le séduirai. L’Eternel lui dit : Comment ? Je sortirai, répondit-il, et je serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes. L’Eternel dit : Tu le séduiras, et tu en viendras à bout ; sors, et fais ainsi ! Et maintenant, voici, l’Eternel a mis un esprit de mensonge dans la bouche de tous tes prophètes qui sont là. Et l’Eternel a prononcé du mal contre toi » (1 Rois 22 :20-23). (Lire aussi 2 Chroniques 18 :21-22).
Dieu a souvent utilisé l’Ennemi pour prophétiser à Son peuple, afin de voir s’il allait Lui rester fidèle, ou s’il allait se rebeller contre Lui (Deutéronome 13). Mais quand Dieu envoie Lui-même un esprit de mensonge, ce n’est pas pour tester Son peuple, mais pour le juger, parce qu’il n’a pas cru en la Vérité. Dieu permettra donc que les hommes soient séduits par leurs propres mensonges. L’église de Thyatire avait laissé entrer en elle une fausse prophétesse. Jésus l’avertit que, si elle ne se repend pas, Il la plongera dans une Grande Tribulation.
« La colère de l’Eternel ne se calmera pas, jusqu’à ce qu’il ait accompli, exécuté les desseins de son cœur. Vous le comprendrez dans la suite des temps. Je n’ai point envoyé ces prophètes, et ils ont couru ; Je ne leur ai point parlé, et ils ont prophétisé. S’ils avaient assisté à mon conseil, ils auraient dû faire entendre mes paroles à mon peuple, et les faire revenir de leur mauvaise voie, de la méchanceté de leurs actions » (Jérémie 23 :20-22).
Ceux qui seront séduits par Satan et par ses miracles mensongers sont ceux qui auront déjà rejeté la Vérité. Dieu permettra alors à des esprits de mensonge de leur parler, et Il n’interviendra pas pour les en empêcher (2 Timothée 4 :1).
Nous avons l’exemple de ce qui s’est passé au temps de Noé. La méchanceté des hommes, ainsi que le fait que la vie continuait comme auparavant, les ont empêché de voir le jugement qui s’approchait. Cet exemple nous permet de comprendre comment