Dans la Grèce antique, on organisait de grandes fêtes en l’honneur de Zeus, le « roi des dieux »
C’étaient les « Jeux Olympiques », une célébration religieuse païenne qui se tenait au pied du Mont Olympe, la « demeure des dieux ». De 776 avant Jésus-Christ jusqu’à l’an 393 de notre ère, ces jeux eurent lieu tous les quatre ans et connurent une immense popularité : de 40.000 à 60.000 spectateurs se rassemblaient à Olympie. Lors de l’ouverture des Jeux, les prêtres immolaient des bœufs dans l’espoir d’obtenir la faveur des dieux. Les efforts des athlètes étaient également considérés comme une offrande aux divinités païennes, car on ne pratiquait pas le sport pour lui-même : il était, par définition, un acte religieux. Hostile aux pratiques païennes, l’empereur romain Théodose mit fin aux Jeux Olympiques en 393. A la suite des efforts persévérants d’un français, Pierre de Coubertin, ces Jeux furent rétablis en 1896. Pour cet ancien élève des Jésuites, le sport était une véritable religion : il y voyait une source de santé, non seulement pour le corps mais encore pour l’âme, et il estimait que ces « Jeux Olympiques » modernes seraient une gloire pour toute l’humanité et un facteur d’unité entre nations. Continuer à lire « Les Jeux Olympiques et le Nouvel Ordre Mondial » →
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