Soyons tous remplis de l’Esprit !


       

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C’est un ordre du Seigneur pour Ses enfants ! Et cet ordre retentit dans tout le Nouveau Testament. C’est le but de la sanctification. C’est la condition pour marcher par l’esprit. C’est le seul moyen de glorifier Dieu sur cette terre, et aussi d’honorer l’œuvre de Jésus-Christ à la croix ! Nous avons besoin de savoir ce que signifie véritablement « Soyez remplis de l’Esprit ! »

Dans l’Ancien Testament déjà, Dieu dit à propos de Betsaleel, qu’Il avait choisi pour construire le Tabernacle dans le désert : « Je l’ai rempli de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour toutes sortes d’ouvrages, je l’ai rendu capable de faire des inventions, de travailler l’or, l’argent et l’airain, de graver les pierres à enchâsser, de travailler le bois, et d’exécuter toutes sortes d’ouvrages » (Exode 31 : 3-5). Et le Seigneur ajoute : « Et voici, je lui ai donné pour aide Oholiab, fils d’Ahisamac, de la tribu de Dan. J’ai mis de l’intelligence dans l’esprit de tous ceux qui sont habiles, pour qu’ils fassent tout ce que je t’ai ordonné » (verset 6). Il s’agissait alors de faire un travail purement matériel : construire le Tabernacle et tous les objets associés au culte du Seigneur. Mais, même pour effectuer ces tâches matérielles, Betsaleel et tous ses collaborateurs devaient être remplis de l’Esprit de Dieu et avoir reçu du Seigneur la capacité d’accomplir l’œuvre à laquelle ils avaient été appelés.  Il en était de même pour Josué, appelé à remplacer Moïse pour diriger le peuple d’Israël : « Josué, fils de Nun, était rempli de l’esprit de sagesse, car Moïse avait posé ses mains sur lui. Les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent aux ordres que l’Eternel avait donnés à Moïse » (Deut. 34 : 9). Par cette imposition des mains, Moïse avait transféré à Josué l’onction de l’Esprit qu’il avait lui-même reçue de l’Eternel. Et c’est ainsi qu’il avait été rendu capable d’accomplir sa tâche et son ministère. Plus tard, quand il a fallu construire le Temple de Salomon à Jérusalem, Hiram dut, lui aussi, être rempli de l’Esprit de l’Eternel : « Le roi Salomon fit venir de Tyr Hiram, fils d’une veuve de la tribu de Nephtali, et d’un père Tyrien, qui travaillait sur l’airain. Hiram était rempli de sagesse, d’intelligence, et de savoir pour faire toutes sortes d’ouvrages d’airain. Il arriva auprès du roi Salomon, et il exécuta tous ses ouvrages » (1 Rois 7 : 13 : 14). Dans la Nouvelle  Alliance conclue par le sang de Jésus-Christ, Dieu S’est choisi et S’est préparé un peuple spirituel, afin d’accomplir des tâches spirituelles : marcher par l’esprit, produire le fruit de l’Esprit, et accomplir sur la terre les œuvres de Jésus. Si Israël, le peuple terrestre, a eu besoin d’être rempli de l’Esprit pour accomplir des tâches matérielles, à combien plus forte raison l’Eglise, Epouse spirituelle de Jésus-Christ, a-t-elle besoin d’être remplie de l’Esprit pour accomplir les tâches spirituelles que le Seigneur lui a confiées ! Paul écrit aux Chrétiens de l’Eglise d’Ephèse, et par conséquent aux Chrétiens de tous les temps : « Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche.

Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit » (Eph. 5 : 18). Il ne s’agit pas d’une possibilité, ni d’une option, mais il s’agit d’un ordre de Dieu pour tous Ses enfants ! Bien-aimés, nous ne pourrons rien faire de bon, au service de notre Dieu, si nous ne sommes pas remplis de l’Esprit ! Et Dieu ne nous donnerait pas cet ordre, s’Il ne désirait pas ardemment nous remplir de Son Esprit. Tant de Chrétiens affirment être remplis de l’Esprit, sans en produire les fruits, que cette expression, « être rempli de l’Esprit, » tend à être galvaudée ( avilir par un mauvais usage ; avilir ; déprécier, rendre méprisable, se déprécier, se dégrader) , notamment dans les milieux pentecôtistes et charismatiques. On « parle en langues, » donc, on est rempli de l’Esprit » ! Certes, le parler en langues est le signe biblique, visible et initial, que l’on a reçu le baptême de l’Esprit. Mais il n’est pas le seul signe visible que nous sommes réellement remplis de l’Esprit dans tous les domaines de notre vie ! En effet, Le Saint-Esprit peut remplir tout ce que nous avons abandonné au Seigneur pour qu’Il le remplisse, mais cela ne veut pas dire que nous soyons entièrement remplis de l’Esprit ! Le Saint-Esprit remplira toujours tout ce que nous Lui avons permis de remplir. Mais il peut y avoir beaucoup de domaines de notre vie que nous n’avons pas encore libérés, pour permettre au Saint-Esprit de les remplir ! Il ne s’agit donc pas de nous contenter de laisser le Saint-Esprit remplir ce que nous voulons bien Lui laisser remplir. Mais il s’agit de nous débarrasser de tout ce qui s’oppose à l’Esprit de Dieu en nous, de tout ce qui n’est pas conforme à la volonté du Seigneur en nous, afin de permettre au Saint-Esprit de nous remplir complètement, totalement, absolument, définitivement ! ceci peut êtres dit  parfois de manière imagée pour que nous comprenions bien : si nous présentons au Seigneur un dé à coudre, une bouteille, ou une barrique à remplir, ces trois choses seront bien remplies, mais il y aura bien plus d’eau dans la barrique que dans le dé à coudre ! Si nos entrailles et notre cœur sont étriqués pour le Seigneur, Il remplira tout « l’espace » que nous Lui avons présenté. Mais ce ne sera pas la même chose que si nous laissons le Seigneur largement remplir tous les domaines de notre vie, et si nous désirons élargir notre cœur » toujours plus pour le Seigneur, afin qu’Il le remplisse à déborder de Son Esprit ! « Etre rempli de l’Esprit » est donc relatif à la part de nous-mêmes que nous avons consacrée au Seigneur pour qu’Il la remplisse ! Si nous ne Lui consacrons qu’une partie de notre vie, Il remplira ce que nous Lui avons consacré, mais nous ne serons pas entièrement remplis de l’Esprit. Tandis que si nous nous consacrons entièrement au Seigneur pour qu’Il nous remplisse, Il nous remplira complètement ! Le Nouveau Testament cite cinq personnes, en disant qu’elles étaient « remplies de l’Esprit » :

  • Jean-Baptiste : « Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera
  • rempli de l’Esprit-Saint dès le sein de sa mère » (Luc 1 : 15).
  • Le Seigneur Jésus : « Jésus,
  • rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l’Esprit dans le désert » (Luc 4 : 1).
  • L’apôtre Pierre : « Alors Pierre,
  • rempli du Saint-Esprit, leur dit » (Actes 4 : 8).
  • Le diacre Etienne : « Mais Etienne,
  • rempli du Saint-Esprit, et fixant les regards vers le ciel, vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu » (Actes 7 : 55).
  • L’apôtre Paul : « Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois
  • rempli du Saint-Esprit » (Actes 9 : 17). « Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa les regards sur lui, et dit » (Actes 13 : 9).

 

Il existe donc bien une réalité biblique, qui s’appelle « être rempli du Saint-Esprit. » C’est cette réalité qu’il nous faut connaître et vivre, indépendamment de toutes les conceptions humaines que nous pouvons avoir concernant cette réalité ! Ce ne sont pas nos conceptions humaines qui comptent. Nous devons être remplis du Saint-Esprit ! C’est la volonté de Dieu ! Si c’est aussi notre volonté, notre ardent désir, le Seigneur nous fera connaître cette réalité, et nous y fera entrer ! Nous pouvons connaître cette volonté de Dieu en relisant le début des Actes des Apôtres. Voici ce que le Seigneur Jésus a dit à Ses disciples, juste avant Son ascension : « Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il ; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit » (Actes 1 : 4-5). « Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 : 8). Ces paroles sont les dernières que le Seigneur Jésus ait prononcées sur cette terre ! Cela nous prouve à quel point le Seigneur désirait remplir Ses disciples de Son Esprit, afin qu’ils soient des témoins dignes de Lui ! Dans ce passage, le Seigneur emploie le verbe « baptiser » et non « remplir » de l’Esprit. « Baptiser » signifie « plonger, immerger. » Le Seigneur voulait donc immerger Ses disciples dans un bain puissant de Son Esprit. Mais Il ne voulait pas Se contenter de les plonger dans le bain de Son Esprit. Il voulait que, dans ce bain, Ses disciples soient remplis de l’Esprit ! Tous ceux qui étaient présents dans la chambre haute le désiraient vraiment aussi. Et quand le désir du Seigneur rencontre notre désir, il se passe toujours quelque chose. Nous le voyons en effet dans le récit qui est fait de la descente de l’Esprit, le jour de la Pentecôte : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues,

semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer » (Actes 2 : 1-4). Le Saint-Esprit a d’abord rempli la maison où ils étaient assis, puis S’est posé sur chacun d’eux, comme une flamme de feu. Ensuite, ils ont tous été remplis du Saint-Esprit ! Tous ! Puis ils se mirent à parler en d’autres langues, selon l’inspiration que leur donnait l’Esprit. Le baptême de l’Esprit est nécessairement un baptême de feu. Il n’y a pas de distinction à faire entre le baptême de l’Esprit et le baptême de feu. Le Saint-Esprit est un feu dévorant, qui nous enflamme pour le Seigneur, et qui consume aussi en nous tout ce qui est impur. Pour ceux qui appartiennent au Seigneur, le feu de l’Esprit est un feu purificateur. Mais pour ceux qui ne Lui appartiennent pas, le feu de l’Esprit est un feu destructeur. Jean-Baptiste, parlant du Seigneur Jésus, dit : « Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Matthieu 3 : 11 et Luc 3 : 16). Ce qui s’est passé le jour de la Pentecôte est le modèle initial de toutes les expériences successives de baptême de l’Esprit. Tous les apôtres s’attendaient à ce que les choses se passent ensuite exactement comme pour eux au commencement, ainsi que le dit l’apôtre Pierre, quand il relate ce qui s’est passé dans la maison de Corneille : « Lorsque je me fus mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme sur nous au commencement. Et je me souvins de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé d’eau, mais vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Or, puisque Dieu leur a accordé le même don qu’à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, pouvais-je, moi, m’opposer à Dieu ? » (Actes 11 : 15-17). Corneille, sa famille et ses amis, ont été plongés dans l’Esprit pour en être remplis, comme les disciples le jour de la Pentecôte. Aujourd’hui encore, Dieu veut que les choses continuent à se passer comme au commencement ! Dans la pensée du Seigneur, être « revêtu de l’Esprit » est la même réalité qu’être « rempli de l’Esprit. » Si Dieu nous « revêt » de Son Esprit, c’est pour que Son Esprit nous remplisse ! La Bible nous parle du baptême d’eau par immersion. Elle nous parle aussi du baptême de l’Esprit. Dans l’épître aux Hébreux, l’auteur, énumérant les fondements de la foi chrétienne, écrit : « C’est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel » (Hébreux 6 : 1-2). L’auteur parle de la doctrine (au singulier) des baptêmes (au pluriel). Il y a donc plusieurs baptêmes, formant une seule doctrine. Nous pouvons donc déjà voir que le baptême d’eau et le baptême de l’Esprit sont associés dans une seule doctrine. Quelle est donc cette doctrine ? Par ailleurs, l’apôtre Paul écrit aux Ephésiens, à propos des fondements de l’unité des Chrétiens : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Eph. 4 : 1-6). L’unité de l’esprit, que nous possédons déjà en Christ, doit être conservée par le lien de la paix. Paul énumère les sept éléments qui constituent cette unité fondamentale de l’esprit, et sur lesquels cette unité s’appuie :

  • Un seul corps :
  • le Corps de Christ, Son Eglise.
  • Un seul Esprit :
  • le Saint-Esprit.
  • Une seule espérance :
  • celle du retour béni du Seigneur Jésus, qui doit venir nous chercher pour que nous soyons toujours avec Lui.
  • Un seul Seigneur :
  • Jésus-Christ.
  • Une seule foi :
  • notre foi en l’Evangile et en la Parole de notre Dieu.
  • Un seul baptême
  • .
  • Un seul Dieu et Père de tous
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Tous les Chrétiens nés de nouveau en Christ doivent connaître ces sept éléments fondamentaux, qui suffisent à les maintenir dans la précieuse unité de l’esprit qui est déjà la leur ! Ne rajoutons rien, et ne retranchons rien, à ces sept éléments fondamentaux ! Ils suffisent pour cimenter l’unité de tous les Chrétiens. Toutefois, Paul parle ici

d’un seul baptême. Or, nous en avons déjà cité deux : le baptême d’eau par immersion, et le baptême de l’Esprit, formant une seule doctrine. Quel est donc ce « seul baptême » dont il parle ici ? Il s’agit de notre baptême dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ. C’est le seul baptême fondamental par lequel nous devons passer. Les baptêmes d’eau et de l’Esprit ne font que représenter notre mort et notre résurrection en Christ. Ainsi, un vrai baptême de l’Esprit nous est donné pour mettre à mort en nous tout ce qui s’oppose à Dieu, et pour manifester tout ce que Christ nous a acquis par Sa résurrection. Le Saint-Esprit travaille étroitement avec la croix, et nous est donné pour faire passer concrètement dans notre vie tout ce que représente le sacrifice de Christ à la croix : une mort complète à tout ce que nous étions avant notre nouvelle naissance, afin que toute la vie de résurrection de Christ puisse se manifester dans notre vie. C’est cela, être « rempli de l’Esprit » ! Paul écrit aux Romains ce magnifique passage : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ?Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes ; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6 : 1-11). Quelle gloire ! Nous sommes morts au péché, et vivants pour Dieu en Christ ! Nous sommes passés, en Lui et avec Lui, par la mort et la résurrection ! La mort, le péché, la chair, Satan et le monde n’ont plus aucun pouvoir sur nous ! Il nous est maintenant possible de ne plus produire les œuvres mauvaises de la chair, mais de produire le pur fruit de l’Esprit, qui est le caractère même de Jésus, Sa vie, Sa marche, Son amour et Sa puissance !  Il nous est possible d’être remplis de l’Esprit, et d’en produire les fruits ! Les Chrétiens qui ignorent cette glorieuse réalité ne peuvent que demeurer sous le contrôle, au moins partiel, du péché et de la chair ! Leur nouvelle naissance ne suffit pas, à elle seule, à manifester concrètement la vie nouvelle qu’ils ont reçue dans leur esprit régénéré ! Il faut encore qu’ils sachent, qu’ils connaissent, et qu’ils croient en cette réalité de leur baptême dans la mort et la résurrection de Jésus. Sans la connaissance de cette réalité, nous ne pourrons jamais être remplis de l’Esprit comme le veut le Seigneur, même si nous parlons par l’Esprit toutes les langues du monde ! Ainsi, nous devons le répéter, le seul baptême valable aux yeux de Dieu est le baptême dans la mort et la résurrection du Seigneur Jésus. Le baptême d’eau représente pratiquement ce baptême dans la mort et la résurrection de Jésus, et le baptême de l’Esprit nous est donné pour nous y faire entrer concrètement ! Nous pouvons à ce sujet comprendre encore mieux pourquoi la croix est la vraie puissance de Dieu ! C’est aussi à la croix, et par la croix, que le Saint-Esprit peut manifester toute Sa puissance ! Nous pouvons maintenant aussi comprendre en quoi consiste LA doctrine DES baptêmes ! Car cette doctrine est fondamentale pour comprendre ce que signifie « être rempli de l’Esprit. » Cette doctrine est, comme il se doit, centrée sur la personne et l’œuvre du Seigneur Jésus, notamment Son œuvre à la croix. Gloire à Son Nom béni ! Nous ne pourrons être vraiment remplis de l’Esprit que dans la mesure où tout ce qui est charnel en nous sera mis à mort.

C’est Dieu qui nous baptise et nous remplit de Son Esprit, mais c’est nous qui devons désirer être remplis ! Pensez-vous que Dieu va remplir de Son Esprit un Chrétien qui ne veut pas être rempli, un Chrétien qui ne s’est pas entièrement consacré à Son Seigneur, pour faire Sa volonté ? Certainement pas ! Dieu est trop rempli d’Amour pour nous contraindre à Le suivre, si nous ne voulons pas Le suivre de tout notre cœur, par amour pour Lui !

Deux conditions, et deux seulement, sont exigées par le Seigneur pour que nous soyons remplis de Son Esprit :

    1. Dieu donne Son Esprit à ceux qui Le Lui demandent :

« Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent » (Luc 11 : 13).

N’oublions pas, quand nous demandons à être remplis de l’Esprit, que l’Esprit nous conduira aussitôt à la croix, pour mettre à mort tout ce qui, en nous, est contraire à la vie de l’Esprit !

2. Dieu donne Son Esprit à ceux qui Lui obéissent :

« Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent » (Actes 5 : 29-32).

L’obéissance passe, avant toute chose, par la mort à soi. Rien, en nous, ne doit plus s’opposer à la volonté du Seigneur. Sommes-nous vraiment prêts à payer ce prix, quand nous demandons à être remplis de l’Esprit ? Réalisez-vous que le fait d’être rempli de l’Esprit est bien plus profond et plus exigeant que le fait de simplement parler en langues et d’exercer les dons spirituels ?

Bien-aimés, les temps sont courts ! Le Seigneur Jésus revient bientôt ! Il nous demande de garder nos lampes allumées, mais aussi d’avoir nos vases remplis d’huile ! Soyons remplis de l’Esprit, toujours plus remplis de l’Esprit ! Consacrons-nous entièrement au Seigneur pour qu’Il nous purifie et nous remplisse de Son Esprit ! Le Saint-Esprit est avant tout un Esprit de Sainteté ! Fuyons la corruption que produisent la chair et le monde ! Sanctifions-nous, car « sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur ! » Sortons de Babylone !  « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice ; au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation ; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques ; comme inconnus, quoique bien connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, quoique non mis à mort ; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs ; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses. Notre bouche s’est ouverte pour vous, Corinthiens, notre cœur s’est élargi. Vous n’êtes point à l’étroit au dedans de nous ; mais vos entrailles se sont rétrécies. Rendez-vous la pareille, je vous parle comme à mes enfants, élargissez-vous aussi ! Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6). Vous connaissez certainement ce chapitre. Mais l’avez-vous bien relu ici même, ou êtes-vous passé rapidement sur ce texte, jugeant que vous le connaissiez déjà ? Je vous en prie, relisez-le attentivement. Ce cri du cœur de Paul, adressé à ces Corinthiens si charnels, est aussi le cri du cœur de Dieu, adressé à nous tous en cette fin des temps ! Bien-aimés, élargissons notre cœur pour le Seigneur ! Nous sommes la justice et la lumière de Dieu en Christ ! Dieu veut habiter et marcher au milieu de nous ! Il veut encore accomplir les exploits, les signes, les prodiges et les miracles qu’Il a toujours accomplis dans le passé. Il veut être véritablement NOTRE DIEU ! C’est pourquoi, ne touchons plus à ce qui est impur, et séparons-nous ! Ce que le diable craint le plus, ce sont des enfants de Dieu qui se séparent du monde et de ses œuvres, par amour pour leur Dieu ! Mais ce que le diable craint le plus, c’est aussi ce que notre Dieu désire le plus ! Qui voulons-nous satisfaire ? Soyons donc remplis de l’Esprit ! « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance,

en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu. Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l’Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! » (Ephésiens 3 : 14-21).

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