Ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature !


A la fin de l’épître aux Galates, l’apôtre Paul s’écrie : « Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature. Paix et miséricorde sur tous ceux qui suivront cette règle, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6 : 15-16).

Ainsi, « l’Israël de Dieu, » c’est le peuple spirituel composé de tous ceux qui, Juifs ou Gentils, sont devenus de nouvelles créatures, par la repentance et la foi en Jésus ! Cela, c’est quelque chose ! Tout le reste, pour le Seigneur, n’est RIEN ! Que l’on soit Juif ou païen, circoncis ou incirconcis, cela n’est RIEN ! Ce qui compte, c’est d’être une nouvelle création ! Ce qui compte, ce n’est pas d’avoir une bonne morale chrétienne, ce n’est pas de mener une vie « d’honnête homme, » ce qui compte, c’est d’être une nouvelle création ! Ce ne sont pas notre bonne morale, ni notre vie d’honnête homme, qui nous permettront un jour de voir et d’entrer dans le Royaume de Dieu ! L’entrée dans le Royaume ne peut pas s’acheter par nos bonnes œuvres ! Nous ne pouvons entrer que par la grâce de Dieu, et par la foi en Jésus ! Cela rejoint les paroles que Jésus adresse au Docteur de la Loi Nicodème, venu Le visiter de nuit.

« Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître ? Jésus répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (Jean 3 : 3-8).

« Il ne peut voir le Royaume de Dieu, » « il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » ! « Il FAUT que vous naissiez de nouveau » !  Nous devons passer par une nouvelle naissance spirituelle pour voir et entrer dans le Royaume de Dieu ! C’est une nécessité absolue ! Il n’y a aucune autre possibilité, aucun autre chemin, aucun autre moyen pour entrer dans la présence bénie de Dieu ! Nous devons naître de l’Esprit ! Nous devons être une nouvelle créature ! Nous devons passer par une nouvelle création ! Dieu seul est Créateur ! Lui seul peut nous faire passer par une nouvelle création !

Le Seigneur Jésus explique à Nicodème de quelle manière nous pouvons passer par cette nouvelle création : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3 : 14-21).

Bien-aimés, l’humanité entière est déjà sous le jugement de Dieu ! Car le salaire du péché, c’est la mort ! Seuls échappent à ce jugement ceux qui se sont laissé attirer là où le Fils de l’Homme a été élevé, au pied de la croix, là où Jésus a expié nos péchés par amour pour nous ! Celui qui croit en Jésus n’est point jugé, mais quiconque croit en Lui possède déjà la vie éternelle ! Oh, splendeur insondable de la grâce et de la sagesse divines ! Jésus, Fils de Dieu et Fils de l’Homme, n’a pas été élevé sur un trône humain, mais Il a été élevé sur une croix maudite, afin d’attirer à Lui tous les hommes, et de sauver tous ceux qui accepteront Son sacrifice ! « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. En parlant ainsi, il indiquait de quelle mort il devait mourir » (Jean 12 : 32-33).

Quand nous nous laissons convaincre de péché, de justice et de jugement par le Saint-Esprit, quand l’horreur de notre péché nous est révélée dans la pleine lumière spirituelle de l’Esprit de Dieu, nous comprenons alors l’absolue nécessité du sacrifice sanglant de Jésus à la croix. Nous comprenons que « sans le sang versé, il n’y a pas de rémission de nos péchés » ! Nous nous tournons alors vers le Seigneur Jésus, et nous reconnaissons tous nos crimes devant Lui. Aussitôt, dans Sa grâce, le Seigneur Jésus efface tous nos péchés par Son sang précieux. Puis, en un instant, Son Esprit nous fait passer par une nouvelle naissance spirituelle. En un clin d’œil, nous devenons une nouvelle créature dans notre esprit !

Sur le plan de la chair, il faut neuf mois, depuis sa conception, pour qu’un bébé parvienne à sa naissance. Sur le plan de l’esprit, il suffit d’un instant pour que Dieu nous fasse naître de nouveau ! En un court instant, Dieu saisit notre esprit, qui était plongé dans les ténèbres de la mort spirituelle, et le fait passer par une nouvelle naissance ! Notre « homme intérieur » devient un « homme nouveau » ! Notre « vieil homme » était esclave du péché et de Satan. Notre « homme nouveau » est recréé à l’image du Seigneur Jésus, « dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4 : 24). Nous devenons, dans notre esprit régénéré, participants de la nature divine ! « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor. 5 : 17). « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Cor. 5 : 21). Oui, nous devenons, en Christ, par notre nouvelle naissance spirituelle, « justice même de Dieu » !

Il ne s’agit donc pas, vous le comprenez bien, du simple « raccommodage » d’un vieux vêtement ! Il s’agit de recevoir un vêtement entièrement neuf ! Dieu ne veut pas mettre Son Esprit dans une vieille outre, mais Il crée en nous une « outre neuve » pour y verser Son vin nouveau ! Beaucoup de Chrétiens n’ont pas encore compris que leur esprit est un « homme intérieur » complet ! C’est cet « homme intérieur » qui est leur être véritable, leur être profond, dont le corps physique n’est que l’enveloppe extérieure.

Le témoignage d’un frère qui enseigne la parole à révélé ceci : «  j’ai  personnellement connu  deux Chrétiens qui sont passés par la mort, qui sont montés au Ciel, et qui en sont revenus, parce que ce n’était pas encore leur heure. Tous deux m’ ont raconté quelle avait été leur surprise de se voir « sortir » de leur corps physique, et de constater qu’ils avaient dans leur esprit une forme humaine parfaitement semblable à la forme de leur corps physique, si ce n’est que leur « homme spirituel » était entièrement libéré des maladies et infirmités qui les avaient conduits à la mort physique ! Ils sont donc montés au Ciel avec leur esprit en parfait état ! Au Ciel, en la présence glorieuse de Dieu, il n’entre ni maladie, ni infirmité, ni imperfection, ni péché, ni iniquité ! »

Tous ceux qui passent par une nouvelle naissance spirituelle reçoivent un « homme intérieur, » un esprit nouveau, créé par Dieu dans une absolue perfection dans tous les domaines ! Notre esprit régénéré n’a aucunement besoin de perfectionnement ni de sanctification. Il est déjà parfait et saint ! Il est « justice de Dieu en Christ » !

Toutefois, notre « centre de conscience » n’est pas actuellement fixé au niveau de notre esprit, mais il est toujours fixé au niveau de notre âme. Nous ressentons immédiatement, au plus profond de nous-mêmes, les effets de la nouvelle naissance de notre esprit, mais nous ne pouvons pas « voir » notre esprit, ni vivre consciemment à son niveau. C’est l’œuvre progressive du Saint-Esprit, de nous révéler quelle est notre position spirituelle en Christ, « assis dans les lieux célestes, » et de nous apprendre progressivement à « élever notre niveau de conscience, » pour le fixer, par la foi, au niveau céleste où se trouve déjà notre esprit.  En d’autres termes, le Saint-Esprit nous apprend à nous détacher des choses terrestres, pour nous attacher aux choses spirituelles du Royaume de Dieu. Il nous apprend à marcher en permanence, par la foi, dans la réalité spirituelle qui est la nôtre en Christ, même si nous ne voyons pas encore cette réalité spirituelle. Le Seigneur nous demande d’être de plus en plus conscients, par la foi, de ce que nous sommes en Lui, et de la place spirituelle qui est aussi la nôtre en Lui.

Nous devons comprendre et accepter par la foi que nous ne sommes plus seulement des êtres de chair et de sang, comme nous nous considérions auparavant, mais que nous sommes devenus des êtres spirituels, des fils et des filles de Dieu, de véritables nouvelles créations en Christ ! Nous sommes sacrificateurs et rois, nous avons reçu un appel extrêmement élevé ! Nous devons, et nous pouvons, nous comporter d’une manière digne de notre haute nouvelle naissance, et de l’appel que nous a lancé notre Père Céleste ! C’est cette nouvelle prise de conscience de ce que nous sommes en Christ, et de notre position en Christ, qui nous permet de nous comporter d’une manière entièrement nouvelle. Nous nous revêtons peu à peu de notre « homme intérieur » nouveau, jusqu’à ce que Christ Se manifeste pleinement au travers de notre nouvelle nature, qui est un don de Dieu en Son Fils Jésus.  Pour cela, nous devons comprendre, le plus rapidement possible après notre nouvelle naissance spirituelle, que c’est au niveau de notre âme que va se dérouler dorénavant le combat spirituel auquel le Seigneur nous appelle. Notre âme, pour parler simplement, est le domaine actuel de notre « être intérieur conscient. » C’est notre « zone de conscience ordinaire. » Nous ne sommes pas encore pleinement conscients de notre esprit, mais nous sommes conscients de notre âme, de notre « être intérieur ordinaire, » celui auquel nous avons toujours été habitués. C’est à ce niveau que nous vivions avant notre nouvelle naissance, et c’est aussi à ce niveau que nous continuons à vivre après notre nouvelle naissance.

C’est au niveau de notre âme que nous prenons toutes les décisions morales qui font de nous des êtres libres et responsables. C’est au niveau de notre âme que nous faisons les choix concernant les pensées, les désirs, les volontés et les sentiments que nous acceptons ou que nous rejetons. C’est au niveau de notre âme que nous prenons toutes les décisions concernant tous les aspects de notre vie concrète. Jusqu’à notre nouvelle naissance, nos sentiments, nos désirs, nos pensées et nos volontés, qui se manifestaient au niveau de notre âme, étaient presque entièrement contrôlés par la puissance de péché qui nous dominait. Même si la voix de notre conscience pouvait parfois nous inspirer de bonnes décisions morales, le fait d’être « nés tout entiers dans le péché, » et d’être des pécheurs par nature, faisait de nous des esclaves permanents du péché. Mais, dès que nous sommes nés de nouveau, nous constatons que se manifestent au niveau de notre âme de nouvelles pensées, de nouveaux sentiments, de nouvelles aspirations et de nouvelles volontés. Toutes ces « choses nouvelles » proviennent de notre esprit régénéré, dans lequel réside à présent le Saint-Esprit. Le Seigneur veut régner entièrement sur notre vie, et Il veut que nous régnions aussi dans la vie, comme Lui-même a pu régner dans la vie, lorsqu’Il était sur la terre.  Pour cela, le Seigneur nous introduit dans un processus douloureux de sanctification, de purification et de crucifixion, par lequel Il nous apprend à discerner tout ce qui provient encore de la chair, et qui se manifeste dans notre âme, afin de nous apprendre à renoncer à ces choses charnelles, pour les remplacer par tout ce qui vient de l’esprit.

La Parole de Dieu, qui est une épée à double tranchant, maniée par l’Esprit de Dieu, tranche profondément en nous pour séparer ce qui est charnel de ce qui est spirituel. Le Seigneur nous détache ainsi progressivement de tout ce qui est impur. Ce processus de purification peut être plus ou moins long, selon notre niveau de consécration, et selon notre soif d’avancer avec le Seigneur. Si nous acceptons résolument, dès le départ de notre conversion, de mourir à tout ce qui provient de la chair en nous, et à quoi nous étions tant attachés, notre progression spirituelle sera rapide et ferme. Mais si nous voulons rester encore attachés, identifiés, collés à tout ce que le Seigneur considère comme « charnel, terrestre, diabolique, » alors nous ne manquerons pas de « tourner en rond » plus longtemps dans notre désert spirituel. Nous ne pourrons pas traverser notre Jourdain (symbole de la mort à soi-même), et nous risquons même de mourir dans le désert de la chair, alors qu’un magnifique « pays de Canaan » spirituel nous attendait, pays où coulent le lait et le miel spirituel de la victoire sur le péché et de la marche par l’esprit !

Combien le Seigneur désire nous voir prendre un engagement ferme et définitif à Le suivre, à nous charger chaque jour de notre croix, à renoncer à nous-mêmes, à tout ce qui vient encore de notre chair et de notre ancien « moi » déjà mort ! Combien Il désire nous voir enfin nous identifier pleinement à Lui, et au nouveau « moi » qu’Il nous a donné au moment de notre nouvelle naissance ! Que de temps perdu, souvent, alors que nous aurions pu devenir des maîtres bien plus rapidement ! Lorsque notre esprit naît de nouveau, notre âme, c’est-à-dire, en gros, notre être intérieur conscient, est encore encombrée de tout ce qui provient de la chair. La « chair » est une puissance de péché qui continue d’habiter dans nos membres après notre nouvelle naissance. Cette « chair » est capable d’avoir des pensées, des désirs, des sentiments et des volontés, mais qui sont toujours en opposition avec ceux de l’esprit. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair » (Gal. 5 : 17).

L’Esprit dont il est parlé ici peut aussi s’écrire avec un « e » minuscule, car les majuscules n’existent pas dans le texte grec. Ou, plus exactement, la plupart des manuscrits grecs sont en général écrits entièrement en caractères minuscules. Certains manuscrits, beaucoup moins nombreux, sont entièrement écrits en lettres majuscules. Mais, dans un même manuscrit, les lettres minuscules et majuscules ne sont pas utilisées en même temps. Ce sont les traducteurs qui ont interprété le manuscrit original, et décidé s’il fallait ou non mettre une majuscule ou une minuscule.

Dans le cas présent, il est très possible que Paul ait voulu faire allusion, non pas au Saint-Esprit, comme le suggère l’utilisation de la majuscule, mais à notre esprit régénéré. De toute manière, notre esprit régénéré et le Saint-Esprit ont la même nature, car Dieu nous a rendus participants à Sa nature divine, en faisant de nous Ses enfants. Notre esprit est recréé à l’image de Jésus-Christ, il est saint et juste en Christ, et ne peut avoir que des pensées, des sentiments et des volontés absolument purs. Tout ce qui est né de Dieu est parfait et ne pèche pas !

Dans notre être intérieur conscient, au niveau de notre âme, nous étions, jusqu’à notre nouvelle naissance, complètement identifiés aux désirs, aux pensées, aux sentiments et aux volontés de notre nature de péché. A présent, notre nature profonde a changé, mais la puissance de péché qui demeure dans nos membres, elle, n’a aucunement changé suite à notre nouvelle naissance. C’est à nous, à présent, de nous désolidariser complètement de tout ce à quoi nous étions attachés auparavant. Nous devons nous « dépouiller du vieil homme, » pour nous revêtir de l’homme nouveau que nous sommes en Jésus.

Nous devons bien comprendre comment ce processus se passe en réalité. Notre « vieil homme » est mort, et a été remplacé par un « homme nouveau. » Mais la chair qui demeure dans nos membres, et que nous pouvons toujours sentir se manifester à l’intérieur de nous, continue à faire monter au niveau de notre conscience les sentiments, désirs, pensées et volontés qui étaient aussi ceux de notre ancienne nature, de notre ancienne personnalité. En effet, la chair possède la même nature que notre « vieil homme. » La chair et notre « vieil homme » font tous deux partie de la famille de Satan ! Tandis que notre « homme nouveau » fait partie de la famille de Dieu !

Revenons  souvent sur cette réalité, car beaucoup de Chrétiens, après leur nouvelle naissance, sont troublés par le fait qu’ils sont toujours conscients d’éprouver, dans leur être intérieur, les mêmes pensées mauvaises, les mêmes désirs impurs, les mêmes volontés rebelles à Dieu, que ceux qu’ils éprouvaient quand ils n’étaient pas convertis. Ils n’ont pas compris que ces choses ne viennent plus de leur « homme intérieur, » qui a changé, mais viennent de la chair, qui possède toujours les mêmes caractéristiques que leur « vieil homme, » et qui continue d’habiter dans leurs membres. Mais cette « chair » n’a plus rien à voir avec eux, avec leur nouvelle nature ! C’est de cette manière que Satan nous trompe, pour nous faire croire que nous ne sommes pas réellement nés de nouveau, ou alors pour nous persuader que nous avons deux natures en nous, une « bonne » et une « mauvaise. » Il veut nous convaincre que nous avons, à l’intérieur de nous, notre « ancienne nature de péché » qui cohabite toujours avec notre « nouvelle nature » en Christ.

Ce mensonge est le plus gros mensonge que l’ennemi ait pu concevoir ! Si nous croyons ce mensonge, il nous est impossible d’échapper complètement à la domination du péché et de la chair. Car nous allons continuer à nous considérer comme un être hybride, partiellement bon et partiellement mauvais ! Bien-aimés, le seigneur nous demande de proclamer sans cesse  haut et fort cette vérité de Sa Parole :

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Cor. 5 : 17).

Si le Seigneur demande sans cesse de marteler cette vérité, c’est qu’Il sait que beaucoup de Ses enfants sont encore trompés par les mensonges de l’ennemi, et n’ont pas compris ce qu’ils sont devenus, par leur nouvelle naissance, dans leur « homme intérieur. » Ils n’ont pas pleinement compris que cet « homme nouveau » qu’ils sont en Christ, a été littéralement créé à l’image de Dieu, « dans une justice et une sainteté que produit la Vérité » (Eph. 4 : 24). Ainsi, un Chrétien né de nouveau ne peut plus être un pécheur par nature ! Il est devenu un saint par nature ! Sa nature profonde a radicalement changé en Christ, et c’est à cette nature nouvelle qu’il doit à présent s’identifier par la foi ! Il doit se voir comme Dieu le voit dans son esprit régénéré !

Dès que nous avons compris et accepté cette vérité fondamentale, elle nous libère complètement et définitivement du joug du péché ! Nos yeux spirituels s’ouvrent sur la grandeur du don que le Seigneur nous a fait en Christ, et sur la grandeur de notre position céleste en Christ !

C’est comme si une porte céleste s’ouvrait au-dessus de nos têtes, et que nous commencions à voir au-delà de notre horizon terrestre, dans l’immensité du Ciel de Dieu et de la splendeur de Son salut éternel ! Nous commençons à réaliser que le Seigneur nous a fait la grâce de nous donner une nature entièrement nouvelle, où ne subsiste absolument rien de notre ancienne nature, de notre ancienne hérédité terrestre, qui nous collait à la peau depuis Adam !

Dans notre nouvelle nature spirituelle, nous avons changé de père ! Notre père et notre mère terrestres, qui nous avaient transmis toute la malédiction d’une hérédité de péché, ont été remplacés par notre Père Céleste, qui, d’un coup, nous transmet toute Son hérédité divine ! Dans notre « homme nouveau, » Il a d’un coup, et une fois pour toutes, implanté toute la richesse spirituelle de Sa nature divine, car cette nature nouvelle que nous avons reçue est appelée à manifester pleinement le Seigneur Jésus-Christ ! Le Père, le Fils et le Saint-Esprit viennent demeurer dans leur plénitude en nous, dans notre être nouveau, et, de là, veulent Se manifester au travers de nous, dans toute leur beauté et leur splendeur !

Comprenez-vous pourquoi le Malin et la chair s’efforcent intensément de nous cacher ces vérités libératrices ? Car tout Chrétien qui reçoit ces vérités divines échappe à leur domination pour toujours ! Il passe instantanément, en Christ, de l’autre côté de la croix, dans la vie de résurrection !

« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Colossiens 1 : 12-13).

Oui, Dieu nous a rendus capables, dans notre nouvelle nature, d’avoir pleinement part à tout l’héritage des saints dans la lumière ! Il nous a déjà complètement délivrés de toute la puissance des ténèbres ! il nous a déjà transportés dans le Royaume du Fils de Son amour ! Voilà où se trouve notre « homme nouveau » !

Le Chrétien qui n’a pas saisi ces vérités doit passer par de nombreux détours, bien pénibles pour lui et pour les autres ! Les yeux de ce Chrétien ne se sont pas ouverts à la réalité spirituelle ! Car ce Chrétien est encore plus ou moins sous la domination de la chair ! Il est encore trop identifié à la chair ! Il continue à aimer ce que la chair aime, à penser comme la chair pense, et à désirer ce que la chair désire ! Il ne voit aucun mal à « rester simplement humain, » croyant à tort que la vie de l’esprit n’est qu’une sorte de mysticisme désincarné, sans intérêt pratique pour lui ! Quelle erreur tragique ! Que de souffrances inutiles seraient évitées, si nos yeux s’ouvraient à la réalité de la nouvelle naissance, et à la gloire de l’œuvre de Christ ! Toutefois, si nos yeux ne se sont pas encore ouverts à cette réalité spirituelle, ils ne manqueront pas de l’être rapidement, si notre consécration au Seigneur est totale ! Pour que notre consécration soit totale, il faut d’abord que notre repentance soit réelle, par rapport au péché. Si le Saint-Esprit nous a fait comprendre ce qu’était le péché, nous ne pouvons que désirer ardemment fuir ce péché sous toutes ses formes. Même si nous n’avons pas encore compris complètement l’œuvre de la croix, le simple fait de nous jeter aux pieds de Jésus, et de Lui dire que nous voulons Le suivre pleinement, que nous ne voulons plus rien avoir à faire avec notre vie passée, et que nous voulons Lui obéir de tout notre cœur en toutes choses, cela suffira à Lui permettre de nous éclairer et de nous ouvrir les yeux. Mais nous devons avoir soif de Jésus ! Si nous avons soif de Lui, nous ne pouvons manquer de nous approcher de Lui, de L’aimer, de croire en Lui, et de boire à grands traits de l’eau de la vie éternelle qu’Il nous propose ! Nous ne pouvons manquer de rechercher avidement la sanctification, et à laisser le Seigneur nous purifier de tout levain !

« Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Cor. 5 : 6-8).

Nous sommes sans levain dans notre être nouveau ! Christ, notre Pâque, a déjà été immolé pour faire de nous des pains sans levain, à Son image ! Faisons donc disparaître de notre vie tout levain de la chair ! Faisons-le disparaître !

« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité, ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraires à la bienséance ; qu’on entende plutôt des actions de grâces. Car, sachez-le bien, aucun impudique, ou impur, ou cupide, c’est-à-dire, idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux. Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière ! Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Eph. 4 : 30 – 5 : 1-9).

Bien-aimés, le Seigneur, en Christ, a fait de nous des saints, des enfants de lumière ! Il ne doit pas être difficile à des saints et à des enfants de lumière de marcher comme des saints et des enfants de lumière ! Si cela nous paraît difficile, c’est que nous essayons encore de le faire dans la chair et par la chair, au lieu de le faire par l’esprit ! Nous pouvons être les imitateurs de Dieu, car nous avons reçu une nouvelle nature semblable à la Sienne ! Dans cette nouvelle nature, nous fuyons naturellement les œuvres des ténèbres, nous n’avons aucune part avec les fils de la rébellion, et nous sommes irrésistiblement attirés par la lumière céleste du Seigneur ! C’est cela, le fruit d’une réelle nouvelle naissance ! Si nous ne produisons pas encore ce fruit, c’est peut-être que nous n’avons pas encore reçu une réelle repentance qui nous permette de le produire !

Oui, ce qui est vraiment quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature ! amen !

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